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Mercredi 7 mai 2025, retrouvez François de Lassus (Consultant, Or en Cash), Régis Yancovici (Dirigeant et fondateur, Luxavie), Pierre Marin (CEO et cofondateur, Rockfi) et Guillaume Martinaud (Président, Orpi) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14et l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:21Une émission sur Bsmart for Change. Au sommaire de cette édition, nous commencerons avec les clés de l'IMO,
00:27notre rendez-vous dédié aux actualités du marché immobilier. Pour cela, nous vous proposons de revisionner une interview de Guillaume Martineau,
00:34le président d'Orpy, qui répondait aux questions de Nicolas Pagnès il y a quelques semaines sur ce plateau.
00:40Et nous faisions un point sur le marché immobilier au premier trimestre de 2025.
00:45Ensuite, nous continuerons avec Enjeu patrimoine. Un enjeu patrimoine aujourd'hui dédié à l'or, cet actif refuge qui ne cesse de monter
00:53et de toucher de nouveaux sommets. Nous nous demanderons quelle approche faut-il adopter lorsque l'on veut investir sur l'or.
01:00Quelles opportunités se dégagent aujourd'hui avec François Blassius, consultant pour Or en Cash,
01:05et avec Régis Yancovici, président et fondateur de Luxavie.fr.
01:10Enfin, dans l'œil de l'expert, nous recevrons Pierre Marant, cofondateur et CEO de Roquefie,
01:14qui nous expliquera le renouveau de la gestion privée.
01:17Bienvenue à tous qui nous rejoignez. Smart Patrimoine, c'est tout de suite.
01:20Et nous commençons tout de suite avec les clés de l'IMO, notre rendez-vous dédié à l'investissement immobilier
01:30ou à l'acquisition immobilière dans Smart Patrimoine.
01:33Il y a quelques semaines, nous avons tenté de comprendre quelle est la tendance sur le marché immobilier
01:38en ce début d'année, au premier trimestre de 2025.
01:42Pour en parler, Guillaume Martineau, le président d'Orpy, était sur ce plateau et répondait aux questions de Nicolas Pagnès.
01:49Regardez.
01:50Alors, resolidifier, je ne sais pas, mais tout à fait, on constate la reprise.
01:57On craignait en fin d'année que ce soit un feu de paille.
01:59En fait, non, ça se consolide.
02:01On a plus 11% de compromis en plus depuis ce début d'année chez Orpy.
02:04D'accord.
02:05Donc, c'est quand même un signe encourageant parce qu'on voit quand même qu'on est dans un contexte politique, économique, géopolitique qui est extrêmement lourd.
02:13Bien sûr.
02:13Donc, il y a une forme de résilience du marché immobilier.
02:16Et le printemps, pour une fois, n'a jamais aussi bien porté les valeurs qu'il porte.
02:20C'est-à-dire qu'on sent que ça repart.
02:23Ce n'est pas complètement...
02:25Enfin, on n'est sûr de rien, en fait.
02:26D'accord, oui.
02:27Mais je crois que personne n'est sûr de quoi que ce soit en ce moment.
02:29Sur quels que soient les sujets, d'ailleurs.
02:30Les sujets.
02:31Mais on s'accroche à ce qu'il y a.
02:32Et la morale est meilleure.
02:35On a plus de compromis.
02:36Nos mandats restent moins longtemps en stock.
02:38On rouvre des agences.
02:40On a ouvert d'autres branches.
02:42Donc, non, franchement, c'est mieux.
02:43Il faut surtout maintenir les prix.
02:45Éviter qu'il y ait un emballement.
02:46Parce que vous savez que sur le marché immobilier, dès qu'on entend que c'est reparti, tout le monde se met à dire ça y est, c'est fini.
02:53Il n'y a plus de crise.
02:53Alors, on repart.
02:54Et donc, on augmente les prix.
02:55Et là, vous constatez justement au niveau national, au global, que les prix commencent à se tasser.
03:02Par exemple, on arrive à stabiliser les niveaux de prix ?
03:05Oui.
03:05Alors, ce qu'on constate surtout, c'est que ça reste très disparate.
03:07Il y a des endroits où les prix, où les compromis sont à la hausse, d'autres à la baisse.
03:12Parce qu'en fait, il n'y a pas d'uniformité du marché immobilier.
03:15Ça, je crois que c'est la grande leçon qu'on retient de ces dernières années.
03:18Avant, quand Paris repartait, alors tout le marché repartait un peu plus tard.
03:21Quand Paris s'enrhumait, c'était l'inverse.
03:23Et en fait, maintenant, il y a des marchés immobiliers.
03:26D'accord.
03:26Plus que jamais.
03:26Mais globalement, l'effet de 2024, avec la fin d'année, où on a réussi à stabiliser, les prix ont baissé.
03:34Alors, on a réussi à, à beaucoup d'endroits, à faire repartir le marché.
03:38Ce qui est intéressant dans l'étude d'Orpi sur le sujet, justement, c'est que Paris repart à l'heure actuelle.
03:43Des villes comme Toulouse aussi, où il y a un bassin d'emploi assez conséquent.
03:46Mais on voit des villes, pourtant, intéressantes, justement, pour des citadins qui veulent aller, et notamment des Parisiens qui veulent créer une vie ailleurs, comme Lyon ou Marseille,
03:56qui ont du mal, elles, à repartir.
03:58Comme si, potentiellement, le post-Covid, on avait eu une vague d'arrivée qui avait fait augmenter les prix.
04:04Et puis, finalement, une fois qu'ils ont redescendu, ils ont du mal à repartir un petit peu.
04:08Oui, parce qu'il n'y a pas de maturité du marché à cet endroit-là.
04:10C'est-à-dire que les vendeurs n'ont pas encore pris complètement conscience.
04:12Vous parliez de Lyon, de Marseille, Montpellier aussi, où, en fait, il y a eu une envolée des prix.
04:17Et puis, tout le monde pense que ça continue.
04:19Et, en fait, il faut faire les efforts nécessaires.
04:21Et l'effort nécessaire, c'est de prendre conscience que le pouvoir d'achat des Français ne suit pas.
04:26Les taux d'intérêt ont baissé.
04:28Bien sûr.
04:28On reste quand même très circonspects avec ce qui peut se passer aux États-Unis.
04:32La BCE, enfin, tout ça, tout joue.
04:34Donc, il faut que les vendeurs soient quand même extrêmement vigilants et ne pas penser que ça y est, tout est arrêté.
04:38Donc, les marchés où les gens ont fait des efforts, on constate une reprise.
04:43Et les marchés où ce n'est pas fait, alors, c'est encore un peu plus lent.
04:45Si on parle de psychologie des acheteurs ou des investisseurs, on est effectivement dans un contexte économique où on a de moins en moins de certitudes quand même en matière d'investissement.
04:53Et l'immobilier a toujours eu quand même une place particulière dans les choix d'investissement des Français du fait que c'est de la pierre, c'est du physique, c'est du réel.
05:03Et ça peut avoir aussi un rôle de valeur refuge.
05:06Aujourd'hui, les acquéreurs, vous les sentez dans quelle dynamique ?
05:09Plutôt dans la dynamique de l'incertitude vis-à-vis de ce qui pourrait toucher les marchés et donc le marché immobilier ?
05:15Ou au contraire, cette envie peut-être d'aller vers la pierre parce que ça rassure quelque part, comme ça a été souvent le cas en France ?
05:21Alors, ça dépend du type d'investisseur.
05:22On constate un retour des primo-accédants.
05:25Donc, ça, c'est-à-dire des jeunes ou des gens qui rentrent sur le marché immobilier, qui, eux, finalement, se posent moins de questions parce qu'il faut se loger.
05:31Bien sûr. Et qui, eux, n'étaient plus là depuis quelques années ou en tout cas beaucoup moins là.
05:35Et c'est ceux qui amènent de la dynamique sur le marché.
05:37Tout à fait. Là, on a plus de 30% de primo-accédants.
05:39Donc, on voit bien qu'il y a une reprise sur ce marché-là.
05:41Sur le marché des investisseurs, effectivement, c'est le programme de la machine à laver.
05:45Et là, vous êtes en essorage, défroissage en permanence parce que là, vous ne savez plus à quel sein vous vouez parce que les lois changent, la fiscalité change sans arrêt.
05:53Les gens qui sont sur des marchés ou qui travaillent sur des marchés à l'export savent que leurs entreprises risquent d'avoir des soubresauts avec ce qui se passe aux Etats-Unis.
06:03Donc, en fait, tout le monde attend, regarde ce qui se passe.
06:07Donc, il n'y a pas vraiment de certitude.
06:08C'est vrai que c'est une valeur refuge.
06:10Mais il faut pour ça avoir aussi une forme de confiance dans ce qui va se passer dans l'avenir.
06:15Et il y a toujours cette incertitude, déjà en France, sur ce qui peut se passer.
06:19Donc, on a un marché.
06:20Mais je voudrais quand même tout de même garder un côté positif parce que quand ça ne va pas, je vous le dis aussi.
06:25Oui, bien sûr.
06:25C'est vrai que ce début d'année laisse penser qu'il y a une reprise.
06:29D'accord.
06:29Il faut juste l'accompagner en douceur, ne pas laisser les gens s'emballer, ne pas non plus laisser croire aux accreurs que ça y est, les prix vont encore baisser.
06:36Donc, en fait, il faut faire preuve de pédagogie beaucoup.
06:39Plus 30%, vous dites, de primo-accédants qui sont revenus sur ce marché.
06:42Ça veut dire que début 2025, on peut acheter son premier appartement ou sa première maison.
06:47Là où il y a quelques mois encore, c'était plus compliqué.
06:50C'était difficile, oui.
06:51Mais je pense qu'il faut que les gens prennent conscience.
06:52C'est-à-dire que les taux d'intérêt ont baissé un peu aussi.
06:54Donc, ça, ça joue.
06:56Les gens aussi, les vendeurs sont plus réceptifs.
06:59Vous avez tout le phénomène des passoires énergétiques aussi.
07:02On comprend vraiment maintenant que certaines choses ne peuvent plus se vendre au même prix qu'avant.
07:05D'accord.
07:05Donc, des efforts sont faits aussi de ce côté-là.
07:07D'accord.
07:08Ah oui.
07:08Donc, on achète des passoires énergétiques parce qu'il y a une décote, par exemple, où il y a plus de négociations.
07:12Pour certains, primo-accédants, ils se lancent en se disant, voilà, je vais acheter ça.
07:16Il y a des travaux à faire, mais je vais les faire ou je peux les faire ou je peux les financer parce qu'il y a eu des réformes fiscales là-dessus.
07:22Donc, c'est plus un frein.
07:24Et ça, c'est aussi un moyen pour faire comprendre aux vendeurs que quand vous êtes classé en G ou F, il faut faire attention.
07:29Il faut baisser le prix.
07:30Ou faire les travaux.
07:32Faire les travaux, mais la plupart du temps, les vendeurs ne veulent pas le faire.
07:34Bien sûr.
07:35Il y a une forme aussi de compréhension un peu plus évidente que ça ne l'était le cas il y a ces deux dernières années.
07:40Si on essaye de se projeter sur la suite, alors vous l'avez dit, on n'a aucune certitude,
07:44mais on a vu quand même une fin d'année 2024 où le marché immobilier se reprenait.
07:48Mais c'est confirmé au moins sur les trois premiers mois de l'année 2025.
07:53Est-ce qu'on s'attend à une année un peu plus optimiste, un peu plus positive que 2024, en 2025, Guillaume Martineau ?
08:00C'est très difficile parce que vous voyez, on pressent qu'il peut y avoir encore une dissolution qui nous pend au nez.
08:07Donc, ça peut y avoir des incidences.
08:09Et pourtant, la dernière n'a pas eu d'incidence sur le plan économique et sur le plan du marché.
08:13Bien sûr.
08:13Mais on se rend bien compte que les Français sont inquiets.
08:16Donc, c'est difficile de prédire l'avenir encore plus que d'habitude.
08:20Mais on peut quand même se dire qu'il y a cette envie d'acheter.
08:24Vous parliez de valeur refuge, donc on n'achète pas pour spéculer, là.
08:27Bien sûr.
08:28On achète vraiment pour se loger.
08:29D'accord.
08:29Il y a toujours aussi peu de biens à acheter si on veut faire de l'investissement locatif.
08:35Donc, il y a un marché plus restreint là-dessus aussi.
08:37Donc, je pense que les gens en ont envie, en envie de se lancer.
08:41En tout cas, le fait de penser que ça allait continuer à s'écrouler, c'est fini.
08:45D'accord.
08:45On l'a dit.
08:46On avait dit qu'il n'y aurait pas le même phénomène qu'en 2008.
08:49Donc, chacun commence à se rendre compte qu'en faisant un peu d'efforts, en baissant un peu, on peut réattirer du monde.
08:54Et puis, les acquéreurs peuvent se lancer.
08:57Donc, ça se joue vraiment, en fait, quartier par quartier ou ville par ville ?
09:01Ville par ville.
09:01En fait, chaque professionnel doit être bien conscient d'une chose.
09:04C'est que si on laisse s'envoler les prix et si on ne fait pas assez de pédagogie pour expliquer aux vendeurs pourquoi il faut faire attention,
09:08alors le marché ne partira pas et vous faisiez allusion à certaines villes.
09:12Et à contrario, quand les professionnels locaux font bien leur boulot, alors les vendeurs le comprennent.
09:19Et on l'a vu à Paris, qui avait souffert quand même depuis 3-4 ans.
09:21Donc, c'est aussi un bon signal.
09:26Et voilà, c'était Guillaume Martineau qui répondait aux questions de Nicolas Pagnès.
09:30On se posait la question de savoir quel bilan du premier trimestre sur le marché immobilier en ce début d'année,
09:38sur la reprise du marché immobilier.
09:41Merci de l'avoir regardé.
09:42Et puis, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:48Et c'est parti pour Enjeu Patrimoine.
09:50Un enjeu patrimoine dédié aujourd'hui au cours de l'or.
09:53L'or qui ne cesse d'inscrire de nouveaux records cette année,
09:56avec une once qui a dépassé il y a peu les 3 500 dollars.
10:00Nous sommes ravis de recevoir pour en parler François de Lassus, consultant pour Or en Cash.
10:05Bonjour.
10:05Bonjour.
10:05Et Régis Siancovici, président et fondateur de Luxavis.fr.
10:09Bonjour.
10:10Alors, donc, l'or touche de nouveau plus haut.
10:14Quels sont, François de Lassus, peut-être pour commencer, les moteurs à la hausse et à la baisse pour le cours de l'or ?
10:19Voilà.
10:19Alors, il y a plusieurs moteurs qui interagissent ensemble.
10:22En ce qui concerne, c'est pas tellement l'offre et la demande de l'or qui comptent,
10:25que l'évolution éventuellement des tensions géopolitiques, des incertitudes économiques,
10:30également de la demande des banques centrales, qui jouent un rôle très important,
10:34parce qu'elles sont acheteuses de l'or depuis maintenant 3-4 ans.
10:36Donc, c'est des éléments plus.
10:38Et un autre élément qui peut jouer aussi, c'est les environnements de taux.
10:41Lorsque, généralement, lorsque les taux sont bas, c'est un environnement plus favorable pour l'or.
10:46Lorsque les taux sont hauts, c'est moins favorable.
10:48Mais en même temps, lorsque les taux sont hauts, ça signifie de l'inflation.
10:51Et l'or est historiquement un protecteur contre l'inflation.
10:54Donc, en ce moment, pour expliquer les hausses récentes,
10:57il y a des éléments très importants que je viens d'oublier de noter.
11:00C'est également l'attitude du président américain, Donald Trump,
11:03avec sa guerre commerciale tout azimut,
11:05qui crée forcément une angoisse, une incertitude des marchés,
11:09qui a fait plonger les bourses qui sont depuis un peu remontées.
11:12Mais voilà, plus un élément qu'il ne faut pas oublier, c'est la baisse du dollar.
11:16Et comme l'or est coté en dollars, il est évident que lorsque le dollar baisse,
11:21l'or a tendance à noter.
11:22Ce n'est pas toujours le cas, mais en ce moment, c'est un élément très important.
11:25C'est pour ça, lorsqu'on parle aux investisseurs,
11:27il faut qu'ils regardent à la fois le cours en dollars et le cours en euros.
11:30Par exemple, depuis maintenant le début de l'année,
11:34le cours en dollars, il a gagné 25%.
11:36En euros, il n'a gagné que 13%.
11:38C'est pas mal.
11:39Mais donc, c'est important pour des investisseurs français qui achètent en euros.
11:42On va revenir plus en détail dans la suite de notre discussion sur les banques centrales,
11:46sur les tensions géopolitiques, etc.
11:48Mais Régis Yankovici, juste avant, on le disait,
11:52l'or a dépassé 3500 dollars l'once, plus de 20 records battus.
11:56Pas longtemps.
11:57Quelques instants.
11:58D'ailleurs, ce matin, l'or a 3400 dollars à peu près,
12:03plus de 20 records battus depuis le mois de janvier.
12:05Qu'est-ce que cela signifie ?
12:06Est-ce que vous pensez que cela signifie de la peur un peu sur les marchés ?
12:09Pour moi, effectivement, vous avez fait un panorama très large.
12:14Il y a peut-être deux éléments que j'ai envie de tirer de ce panorama.
12:18C'est effectivement le comportement des banques centrales,
12:20qui depuis la guerre en Ukraine ont accéléré leur rythme d'achat d'or.
12:24Il faut se souvenir que pendant très très très longtemps,
12:27à partir des années 80 jusqu'au début des années 2000,
12:30les banques centrales étaient vraiment vendeuses structurellement d'or.
12:33Et aujourd'hui, l'or représente à peu près 13% des avantages des banques centrales.
12:41Aujourd'hui, on est à 13%.
12:44On était à l'époque à 30%.
12:46Donc, ça laisse une marge de progression très importante.
12:50La deuxième chose, c'est effectivement le comportement de la banque centrale,
12:55où dès lors que le marché, monsieur marché,
12:59a commencé à sentir une inflexion de la politique monétaire,
13:02et un début de cycle de baisse des taux,
13:04parce que la baisse des taux, elle a été annoncée plus d'un an en avance.
13:08Comme les chiffres de l'inflation ont été un peu tendus entre-temps,
13:11Powell a longuement hésité.
13:13Et aujourd'hui, on est rentré dans un cycle de baisse des taux
13:15qui doit être fondamentalement favorable à l'or.
13:19Alors, sur les aspects géopolitiques,
13:21j'ai un peu de mal à me positionner.
13:23Je serai un peu moins tranché,
13:25parce qu'on s'aperçoit que,
13:28d'abord, c'est quelque chose qui est difficilement quantifiable.
13:29Donc, à partir de quel moment on dit « il vaut mieux alléger l'or »
13:32parce que la géopolitique irait mieux, on ne sait pas trop.
13:36Mais, effectivement, par exemple,
13:38le pic dans la fin des années 70,
13:42s'est fait au moment de l'invasion par l'URSS de l'Afghanistan.
13:47Donc, vraiment, un summum géopolitique.
13:49Donc, c'est assez difficile à positionner.
13:52Si je pouvais rajouter des éléments,
13:55c'est qu'il y a, si vous regardez,
13:56quand on dit « tension géopolitique »,
13:57vous avez vu, en février 2022,
14:00au moment où la Russie a envahi l'Ukraine,
14:03il y a eu une accélération du cours de l'or.
14:05Donc, la tension géopolitique joue.
14:07Lorsqu'il y a eu également, au Moyen-Orient,
14:09entre la Hamas et Israël,
14:11la guerre qui est rentrée,
14:12le cours de l'or a augmenté.
14:14C'est un élément d'incertitude.
14:16Ensuite, il ne faut jamais oublier,
14:17si vous regardez un petit peu ce qui se passe,
14:19les tensions entre la Chine et Taïwan,
14:21c'est des éléments.
14:22Donc, les tensions géopolitiques,
14:24il y a un autre indicateur
14:25qui est très intéressant à regarder.
14:27C'est aussi le risque.
14:29Les gens pensent à les marchés qui sont incertains.
14:32Les tensions géopolitiques,
14:34si vous voulez, ça renforce la valeur refuge.
14:36Donc, on garde son statut de valeur refuge.
14:39Exactement.
14:39En même temps, ce qui est très important,
14:41et si vous voulez,
14:42on parlera des banques centrales
14:43et pourquoi les banques centrales achètent de l'or,
14:45il y a également un autre élément très important
14:48dans une situation moins tendue
14:49sur le plan géopolitique,
14:50c'est le rôle de l'or
14:52comme actif de diversification.
14:54Bien sûr.
14:54Parce qu'il n'est pas corrélé,
14:56voire négativement corrélé
14:57avec les marchés financiers.
14:59Donc, c'est un rôle d'amortisseur de portefeuille
15:00très intéressant.
15:02Je pense que mon voisin
15:02peut le reconnaître.
15:06Alors, en fait,
15:06sur l'aspect géopolitique,
15:07la guerre en Ukraine a déclenché
15:08une modification fondamentale
15:11du comportement des banques centrales.
15:13Ce n'était pas la crainte géopolitique
15:15en tant que telle,
15:15parce que, par exemple,
15:16quand l'Iran bombarde Israël,
15:18on peut se dire que c'est vraiment
15:18l'embrasement absolu du Moyen-Orient.
15:20L'or n'a pas bougé du tout
15:21à cette époque-là.
15:22Donc, voilà.
15:23C'est un élément, à mon avis,
15:24qui est difficilement exploitable
15:26en tant qu'allocataire d'actifs
15:27que je n'utilise pas
15:29dans mes pondérations en or,
15:31par exemple.
15:32Donc, revenons aux banques centrales.
15:34François Delassus,
15:34sous Régis Yancovici,
15:35comme vous voulez.
15:36Alors, les banques centrales,
15:37qu'il faut savoir,
15:38c'est qu'elles,
15:38depuis 2009,
15:40sont acheteuses d'or.
15:41Pourquoi ?
15:42Alors, elles sont acheteuses d'or
15:43parce que vous vous rappelez
15:44qu'avant 2009,
15:45il y avait des banques centrales
15:46qui vendaient leur or.
15:47Ils vendaient leur or
15:48de façon totalement,
15:50si vous voulez,
15:51intempestive
15:52et sans concertation.
15:53L'exemple mieux,
15:54le même,
15:55c'est la Banque centrale d'Angleterre
15:56qui avait vendu son or aux enchères
15:57et qui a fait baisser les cours
15:59et qui a créé une incertitude
16:01sur le marché de l'or importante.
16:02Depuis, il y a eu ces accords
16:04de la Banque centrale
16:05à l'accord de Washington
16:07qui a fait qu'elles ont organisé
16:08leur vente d'or.
16:10Et, ce qui s'est passé
16:11avec les suprames,
16:12c'est qu'au lieu de vendre,
16:14elles sont celles qui avaient de l'or,
16:15en particulier les banques centrales
16:17des pays occidentaux
16:19comme les Etats-Unis,
16:20l'Allemagne, la France,
16:21l'Italie et l'Allemagne
16:24n'ont pas vendu,
16:25ont arrêté de vendre leur or.
16:26En revanche,
16:27toutes les banques des pays émergents
16:28ont décidé d'augmenter
16:30leur allocation en or,
16:32en particulier les banques
16:33des pays asiatiques,
16:35la Banque de Chine.
16:37Et donc, il y a eu ce mouvement
16:38qui est entraîné.
16:39Et maintenant, on a,
16:40depuis trois ans,
16:42un record d'achat d'or
16:44par les banques centrales.
16:44Elles achètent plus de 1000 tonnes par an.
16:46Au début de ce premier trimestre,
16:48elles ont acheté un peu moins,
16:49mais elles sont quand même
16:49à plus de 250 tonnes.
16:51Ça vient d'être publié,
16:52241, etc.
16:54Alors, évidemment,
16:55les banques centrales
16:56ne sont pas non plus
16:56complètement stupides.
16:57Alors, regarde le prix.
16:58Le prix est élevé.
16:59Elles ne vont pas non plus acheter
17:00à prix extrêmement fort.
17:03Elles ont le temps
17:03parce qu'on sait
17:05que le cours de l'or,
17:06si vous voulez,
17:06il est sur une tendance
17:07aussi à long terme,
17:08mais on n'est pas à l'abri,
17:09et on l'a vu,
17:10de correction,
17:11à la baisse,
17:12de fluctuation.
17:13Et donc,
17:13les banques centrales
17:14agissent aussi
17:14en cette manière-là.
17:15Si on se place
17:16du point de vue
17:17de l'investisseur particulier,
17:19par exemple,
17:19Régis Yancovici,
17:20quand l'or touche
17:22des plus hauts comme ça,
17:23quelle approche ?
17:24Est-ce qu'il vaut mieux vendre ?
17:25Est-ce qu'il vaut mieux acheter ?
17:27Vous avez donné la réponse
17:29dans votre question préalable.
17:31C'est-à-dire que des records
17:32sur l'or depuis le début de l'année,
17:34il y en a déjà eu beaucoup.
17:35Alors, est-ce que c'est un signal d'alarme
17:37comme quoi il ne faut plus acheter
17:38ou il faudrait même vendre ?
17:40Je ne crois pas.
17:42Je pense qu'on s'adresse
17:43à des investisseurs
17:43de moyen et long terme
17:45et que ce n'est pas
17:46le genre de considération
17:47qu'il ne faut pas en compte.
17:48D'autant plus
17:49qu'il y a un nouvel acteur
17:51sur le marché de l'or,
17:53c'est le particulier chinois
17:54qui a acheté beaucoup
17:55l'année dernière,
17:56qui continue d'acheter.
17:57On voit l'engouement
17:59pour les ETF orifères
18:00qui est très récent,
18:02qui date du premier trimestre 2025.
18:05Et les Chinois pèsent énormément.
18:08Et le comportement
18:09de l'investisseur chinois,
18:10il est éminemment momentum.
18:12Pourquoi forcément
18:13l'investisseur chinois du coup ?
18:15Parce que les autres opportunités
18:18qui sont offertes à lui
18:19ne sont pas forcément
18:20très excitantes.
18:21On voit le marché boursier chinois
18:23n'est pas très florissant,
18:24l'immobilier est au tapis.
18:26Donc les alternatives
18:27sont assez limitées.
18:30Et donc il achète de l'or
18:32et il achète de l'or aussi
18:34parce que ça monte.
18:36Et c'est pour ça que je pense
18:37qu'il faut s'attendre
18:38à une hausse structurelle
18:39de la volatilité de l'or.
18:41Il y aura des replis
18:42plus marqués
18:43et des accélérations haussières
18:44beaucoup plus marquées
18:45que par le passé.
18:46Je suis tout à fait d'accord là-dessus.
18:49Exactement, c'est ce qu'on a à ça.
18:50Alors ce qu'il faut savoir
18:51c'est que les 20,
18:52depuis le premier trimestre,
18:54l'or a battu 20 records,
18:5520 sommets différents.
18:57Et il est clair que
18:59le fait que l'or soit tellement aussi
19:01au niveau des médias
19:03fait qu'un certain nombre
19:04d'investisseurs aujourd'hui
19:05ont voulu se positionner
19:06pour acheter en se disant
19:07il y a une tendance haussière,
19:08je me positionne à l'achat.
19:09Donc il y a eu beaucoup d'achats
19:10au premier trimestre.
19:12Sachant que dans certains pays
19:14les gens sont plus
19:14ce qu'on appelle price sensitive,
19:16ils vont acheter plutôt à la baisse.
19:18Mais dans l'ensemble aujourd'hui
19:19les investisseurs
19:20ont beaucoup acheté
19:21puisque si vous regardez
19:22leur pièce et monnaie
19:24en termes de physique,
19:26il est à plus de 300 tonnes.
19:28Les ETF qui a été cité
19:29par mon voisin
19:30ont très très bien marché
19:32au premier trimestre.
19:34Donc on a véritablement
19:35aujourd'hui une accélération
19:36des acheteurs.
19:37Pour autant,
19:38ceux qui ont acquis beaucoup d'or
19:40peuvent se poser la question aussi
19:41pour tirer des profits.
19:43Donc on va avoir des gens,
19:45on va avoir ceux qui
19:45détiennent de l'or aujourd'hui
19:46se disent,
19:47la tendance est toujours haussière.
19:49On a un élément
19:49qu'on a oublié de citer
19:50qui fait très peur quand même
19:52aux investisseurs
19:53et aux banques centrales.
19:54C'est les dettes abyssales des Etats.
19:57Et donc les gens
19:57ne sont pas complètement...
19:59Parce qu'on en parle.
20:00Les dettes,
20:01c'est un sujet
20:01qu'on avait mis sous le tapis
20:02et maintenant ça ressort.
20:04Donc les banques centrales
20:05achètent de l'or pour ça.
20:06Les particuliers s'inquiètent
20:07aussi sur la valeur de la monnaie.
20:09Et puis il ne faut jamais oublier
20:10dans un climat d'incertitude,
20:12ce qu'on n'a pas cité tout à l'heure,
20:13c'est que l'or physique d'investissement
20:14n'a pas de risque de défaut.
20:16Pas de risque émetteur.
20:18C'est un élément ultime.
20:20Contrairement à tout ce qui est papier.
20:21Donc ça veut dire que
20:22dans un portefeuille,
20:23c'est très bien d'avoir
20:24des actifs risqués,
20:25c'est très bien de prendre des actions
20:26parce qu'on sait que sur le long terme
20:28les actions sont très performantes.
20:30Mais l'or qui s'apprécie
20:30également sur le long terme
20:31offre la possibilité
20:33à des investisseurs
20:33d'avoir un actif
20:36sans risque de défaut.
20:37C'est un élément d'ailleurs
20:38qui fait que les banques centrales
20:39achètent de l'or.
20:40Réserve de valeur,
20:42absence de risque de défaut,
20:44outil de diversification
20:45et ce qu'on n'a encore pas cité
20:46tout à l'heure,
20:47c'est la liquidité de l'or.
20:49Il est liquide à l'achat
20:50et à la vente.
20:51C'est un actif hautement liquide
20:53qui fait que son prix
20:54s'impose à tout un chacun
20:56partout dans le monde.
20:57Et ces éléments-là
20:58sont des éléments
20:59qui intéressent
21:01les investisseurs particuliers.
21:02Ils se disent
21:02si les banques centrales
21:03achètent de l'or,
21:04pourquoi moi,
21:05chef de famille,
21:06je ne vais pas en acheter ?
21:08Dans ce contexte,
21:10allez-y, Régis.
21:11Oui, et c'est pour ça
21:12que l'or papier
21:13et l'or physique,
21:14je crois qu'il ne faut pas
21:15les opposer.
21:16Ils sont très complémentaires
21:17l'un à l'autre.
21:19Alors, vous parliez
21:19de liquidité.
21:21Évidemment,
21:21la liquidité
21:22de l'or papier
21:24et je pense,
21:26ce serait l'accord avec moi,
21:27est supérieur à ça
21:28de l'or physique.
21:28Oui, puisqu'on peut
21:29la traiter en termes réels.
21:30Évidemment,
21:31je rajoute que l'ETF
21:32n'est pas une dette.
21:33Donc, il n'y a pas
21:34de risque de défaut
21:34en tant que tel.
21:36Il faut bien regarder
21:37que l'ETF
21:37soit adossé
21:38à de l'or physique
21:39pour cela.
21:42Il y a un risque émetteur
21:43quand même,
21:43légèrement.
21:46Pourquoi ?
21:46Il pourrait y avoir
21:46un risque émetteur
21:47sur ceux qui émettent
21:48les ETF.
21:49On pourrait se poser...
21:50Non, parce que l'ETF
21:50n'est pas une dette.
21:51Elle n'est pas émise.
21:53C'est un fonds.
21:53Donc, le porteur de part
21:55détient les actifs sous-jacents.
21:57Et je rajoute un élément.
21:59Parler de la baisse du dollar,
22:00effectivement,
22:01et on peut craindre
22:02qu'elle se poursuive,
22:03il y a des produits
22:04couverts du risque de change
22:05sur les ETF.
22:06Voilà.
22:06Donc, papier, physique,
22:08vraiment, les deux sont intéressants.
22:09Ah oui, complémentaires.
22:10Chacun doit analyser
22:11la situation
22:12avec des conseillers financiers,
22:13par exemple.
22:13Oui, oui.
22:14Tout à fait.
22:14Sans oublier les actions minières
22:16qui ne sont pas vraiment liées
22:17à l'or,
22:17mais qui sont également
22:18des éléments,
22:19si vous voulez,
22:21de profit potentiel.
22:23Ça fera peut-être
22:24l'objet d'une prochaine
22:25table ronde.
22:25parce que vous reviendrez
22:27tous les deux.
22:28J'aurais bien aimé
22:29qu'on évoque les perspectives
22:30aussi encore de monter
22:31pour la fin d'année.
22:32Mais malheureusement,
22:33on n'aura pas le temps.
22:34Merci beaucoup,
22:35François Delassus.
22:36Vous êtes consultant
22:37pour Or en Cash.
22:38Merci beaucoup.
22:39Et merci,
22:40Régis Siancovici.
22:40Vous êtes président
22:41et fondateur de
22:42luxavib.fr.
22:43Merci à vous
22:44de nous avoir suivis.
22:45On se retrouve tout de suite
22:46dans l'œil de l'expert.
22:51Et c'est parti
22:52pour l'œil de l'expert.
22:53Pierre, nous sommes ravis
22:54aujourd'hui de recevoir
22:55Pierre Marin.
22:56Bonjour.
22:57Bonjour.
22:57Vous êtes CEO
22:58et cofondateur de Roquefie.
23:00Est-ce que vous pouvez
23:01pour commencer
23:01nous présenter Roquefie ?
23:03Roquefie, c'est un nouvel acteur
23:04de la gestion de patrimoine
23:06qui réunit un réseau
23:08de banquiers privés expérimentés
23:10avec une technologie de pointe
23:12et un catalogue
23:12de produits financiers
23:13haut de gamme.
23:15Nos clients,
23:15c'est des entrepreneurs,
23:17des chefs d'entreprise,
23:18des sportifs de haut niveau,
23:19des artistes
23:20qui ont tous un point en commun.
23:22C'est une forme de déception
23:24de leur banque privée actuelle
23:27et la recherche
23:28d'un nouveau modèle
23:28qui soit plus simple
23:29et performant.
23:31C'est pour ça
23:31qu'on a monté Roquefie
23:32qui aujourd'hui compte
23:34une soixantaine de collaborateurs
23:36dont 30 banquiers expérimentés.
23:38Vous proposez donc
23:39un nouveau modèle.
23:40Qu'est-ce que c'est
23:41un peu plus en détail, Pierre ?
23:43Aujourd'hui,
23:43le constat que l'on fait,
23:45c'est qu'on a 6 millions
23:45de foyers français
23:46qui sont en banque privée
23:48qui ont entre
23:48quelques centaines de milliers d'euros
23:49et plusieurs millions.
23:51et qui nous disent
23:52« J'ai peu de contacts
23:54avec mon banquier
23:56qui est souvent
23:57un des portefeuilles surchargés.
23:59J'ai un biais sur le conseil.
24:00On me pousse des produits
24:01qui sont souvent ceux de la banque.
24:02Et par ailleurs,
24:03j'ai l'impression
24:04qu'il y a une dette technique
24:06dans mon expérience. »
24:08On pense que le sujet,
24:09ce n'est pas les banquiers,
24:09c'est les organisations bancaires.
24:11D'accord.
24:11Et que si on veut
24:12redéfinir un nouvel acteur,
24:13on doit commencer
24:13par redéfinir le modèle
24:15en replaçant en centre
24:17la relation entre un banquier
24:18et son client
24:19et pour se faire
24:21libérer le temps du banquier
24:22grâce à la dette.
24:22Par exemple,
24:23qu'un banquier ait moins de clients
24:24dans son portefeuille
24:25et plus de temps
24:26à accorder à ses clients,
24:27c'est ça ?
24:28Oui, c'est un bon exemple.
24:28Aujourd'hui,
24:29un banquier compte entre
24:30150 et 300 foyers
24:33pour certains en banque.
24:35Aujourd'hui,
24:35chez Roquefie,
24:36il a entre 20 et 50 foyers
24:37dont il s'occupe.
24:39Un exemple très concret,
24:40quand on a connu
24:41il y a quelques jours,
24:42quelques semaines,
24:43un crash boursier,
24:45comment peut-on appeler
24:46200 foyers en une semaine ?
24:48C'est impossible.
24:49Quand on en a 20 ou 50,
24:50on peut prendre le temps
24:51en une semaine
24:51d'appeler chacun
24:52et les informer
24:53sur la situation.
24:54Donc, le modèle de Roquefie,
24:56est-ce que ça passe uniquement,
24:57enfin, ce renouveau,
24:58en fait,
24:59de la gestion privée,
25:00est-ce que ça passe uniquement
25:01par le fait qu'il y a un banquier
25:03et moins de clients
25:04ou est-ce qu'il y a d'autres
25:05choses à mettre en œuvre ?
25:07On pense qu'on doit appliquer
25:10les standards de la fintech
25:11au monde de la gestion de patrimoine
25:13et que c'est grand temps
25:14de le faire.
25:14D'accord.
25:15Je vais vous donner un exemple,
25:16c'est celui du reporting.
25:18Aujourd'hui,
25:18si je suis client de banque privée,
25:20j'ai 4 assurances-vie,
25:22un compte-titres,
25:23un PER,
25:24peut-être des lignes
25:24de private equity.
25:25À un instant T,
25:26je ne sais pas
25:27combien pèse mon patrimoine.
25:30J'ai un reporting
25:31qui m'a envoyé
25:32une ou deux fois par an,
25:33par exemple en mars,
25:35et entre-temps,
25:35il y a un président américain
25:37qui a changé un peu
25:39les marchés boursiers.
25:41Donc bref,
25:42la première des choses,
25:43c'est de commencer
25:43par avoir un reporting
25:44qui soit clair et à jour.
25:46D'accord.
25:46C'est ce qu'on a fait
25:46avec Rockfi
25:47en développant un reporting
25:48global pour nos clients.
25:49Et Rockfi,
25:50c'est uniquement en ligne
25:51ou comment ça se passe,
25:53par exemple ?
25:54Rockfi,
25:54c'est avant tout
25:55un réseau de banquiers privés
25:56qui viennent de grandes maisons
25:58de la gestion privée,
25:59qui sont aujourd'hui
26:00dans six grandes villes en France
26:02et qui ont un portefeuille
26:04de clients resserré.
26:06Et l'approche,
26:07c'est celle de la family office.
26:08D'accord.
26:09C'est-à-dire qu'on a
26:10un conseil qui est global,
26:12financier,
26:13mais également patrimonial.
26:14On met à disposition
26:15des produits financiers
26:16sur toutes les classes d'actifs.
26:18On a aujourd'hui
26:193 000 produits financiers
26:20avec une indépendance totale
26:21du conseil
26:22et donc une application
26:25de reporting
26:26pour les clients.
26:27Donc si je résume,
26:28Rockfi,
26:29c'est un family office
26:30mais en version FinTech.
26:32C'est exactement ça.
26:33C'est avant tout
26:34un family office.
26:35D'accord.
26:36Un conseil indépendant
26:37et global pour ses clients
26:38mais avec une technologie
26:40propriétaire
26:41pour libérer
26:42le temps des banquiers
26:43et permettre
26:44une expérience
26:44qui soit beaucoup plus simple
26:45pour nos clients.
26:46Merci beaucoup.
26:47Pierre Marin,
26:48vous êtes CEO
26:49et cofondateur
26:50de Rockfi.
26:51Merci beaucoup.
26:52Merci.
26:53Et merci à vous
26:54de nous avoir suivis.
26:56Smart Patrimoine
26:57à retrouver
26:57sur Bsmart for Change
26:59en replay
27:00sur la TNT
27:02et évidemment
27:03vous pouvez aussi
27:03nous écouter
27:04en podcast
27:05sur toutes vos plateformes
27:07préférées.
27:07Sous-titrage Société Radio-Canada

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