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Mercredi 7 mai 2025, retrouvez Franck Lemery (Directeur Financier, Groupe Legrand) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Générique
00:00Le dernier quart d'heure de Smartbourg chaque soir, vous le savez, c'est le quart d'heure thématique
00:13et c'est un quart d'heure supplémentaire que nous vous offrons ce soir
00:17pour évoquer les résultats du premier trimestre de Legrand
00:20et la stratégie du leader mondial de la basse tension.
00:24Franck Lémerie est à mes côtés en plateau, le directeur financier du groupe Legrand.
00:27Franck Lémerie, bonsoir.
00:28Franck Lémerie, merci beaucoup d'être avec nous.
00:30Je le disais, leader mondial de la basse tension, vous êtes spécialiste des infrastructures électriques et numériques
00:35dédiées à tous les types de bâtiments, que ce soit tertiaires, industriels ou résidentiels.
00:40Vos chiffres du premier trimestre ont été publiés ce matin.
00:43Monsieur Lémerie donne quelques métriques clés, vous me corrigez évidemment si je me trompe.
00:47Croissance organique du chiffre d'affaires de 7,6%.
00:50On est à plus de 11% de croissance si on rajoute les acquisitions qui ont été réalisées
00:55et même encore un peu plus avec les effets de change.
00:57Résultats opérationnels ajustés progressent de plus de 13%.
01:00470 millions d'euros pour une marge opérationnelle ajustée de 20,7%.
01:06Et les objectifs 2025 sont pleinement confirmés par la direction du groupe Legrand.
01:12Quelles ont été les dynamiques sur ce premier trimestre qui ont porté cette croissance, ces résultats ?
01:16Et quels sont les contrastes que vous avez pu observer, Franck Lémerie ?
01:19Bonsoir Grégoire, bonsoir à tous, merci de me recevoir sur ce plateau aujourd'hui.
01:24Les dynamiques, je crois qu'il y en a trois de dynamiques de marché.
01:27Une première qui est la moins positive, c'est celle du marché de la construction,
01:32qui est un marché qui était plutôt à taux de ces dernières années et qui le reste.
01:37Nous savons qu'il y aura une reprise, la question c'est quand ?
01:39Mais le camp n'était pas pendant ce trimestre.
01:43La deuxième dynamique, et elle vient complètement valider notre stratégie,
01:47et le pivot stratégique que nous avons fait notre portefeuille,
01:49c'est la dynamique autour des data centers.
01:51Les data centers représentent désormais 20% du chiffre d'affaires du groupe Legrand.
01:57Ils ont connu une croissance l'année dernière de 15% sur l'année pleine,
02:01de 30% sur le dernier trimestre, et la croissance de ce trimestre est encore supérieure.
02:06Et puis la troisième dynamique, là encore, qui s'inscrit complètement dans notre stratégie,
02:13stratégie qu'on a eu la chance de partager avec la communauté financière au mois de septembre,
02:17c'est bien évidemment les acquisitions,
02:20les acquisitions qui est vraiment le deuxième moteur de croissance du groupe Legrand,
02:24avec là encore une dynamique assez positive,
02:27deux nouvelles acquisitions annoncées sur ce trimestre,
02:30ce qui porte à 10 le nombre d'acquisitions réalisées sur les 12 derniers mois,
02:35près de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires acquis.
02:38Ce qui est un rythme de croisière en termes de croissance externe pour Legrand depuis des années maintenant,
02:43Franck Lémery ?
02:44Tout à fait, c'est une accélération du rythme de croisière.
02:49La croisière, si on peut appeler ça une croisière,
02:51c'est effectivement de réaliser beaucoup d'acquisitions.
02:54Depuis 2010, pour prendre une date un peu symbolique,
02:58jusqu'à aujourd'hui, nous avons investi 7 milliards d'euros pour acheter des sociétés,
03:03donc acquis à peu près 3 milliards et demi de chiffre d'affaires,
03:06pour faire 76 acquisitions.
03:08Donc c'est un peu une industrie chez nous d'acquérir autant de sociétés.
03:13Et c'est le reflet de quoi, Franck Lémery ?
03:17Si on prend cette politique active, régulière de M&A,
03:21c'est le reflet d'un marché encore très fragmenté dans vos métiers.
03:25C'est le reflet aussi de poches de croissance,
03:27et on peut reparler des data centers,
03:29qui demandent aujourd'hui une réponse rapide
03:32face à une demande exponentielle,
03:35ou en tout cas en très forte progression.
03:36Oui, alors bien sûr, le premier point, vous l'avez évoqué,
03:40c'est un marché qui offre encore beaucoup d'opportunités.
03:44Et que ce soit dans les marchés assez traditionnels,
03:47de la construction, du bâtiment, pardon,
03:50des prises, des interrupteurs,
03:53comme dans les data centers,
03:54notre marché est très fragmenté.
03:56Il est vaste, à peu près 130 milliards d'euros.
04:00Nous faisons 9 milliards à peu près dans ce chiffre d'affaires.
04:03Donc, il est vaste, il y a encore du terrain à conquérir,
04:06et il est très fragmenté.
04:08Nous considérons après que la moitié du marché
04:10est opérée par des sociétés
04:12qui sont des sociétés de petite, moyenne taille,
04:16encore possédées par des familles.
04:18Donc, beaucoup d'opportunités sur ce marché.
04:21Et puis, en face de ces opportunités,
04:23on va dire quelques caractéristiques du groupe Le Grand.
04:26La première, évidemment,
04:28c'est d'avoir une très forte génération de cash.
04:3013 à 15 % de notre chiffre d'affaires
04:34est converti en cash.
04:36Et à peu près la moitié de ce cash
04:38est dédié aux acquisitions.
04:41Donc, nos acquisitions sont autofinancées.
04:43Et nous avons d'ailleurs l'intention,
04:45entre aujourd'hui et 2030,
04:47d'investir 5 milliards d'euros en acquisitions.
04:51Donc, ça, c'est la touche Le Grand financière.
04:54Et puis, l'autre touche Le Grand,
04:56c'est un certain savoir-faire.
04:57Eh bien, quand on réalise 5, 6, 7, 10 acquisitions par an,
05:02évidemment, nous avons un certain jeu de jambes
05:04pour les identifier et puis pour les arrimer.
05:07C'est quoi la clé ?
05:08De ce savoir-faire, effectivement,
05:09de réussir à bien intégrer autant de sociétés chaque année ?
05:13C'est devenu quelque part une forme d'industrie.
05:16D'abord, il y a un appétit naturel,
05:17puisque c'est une opportunité, une opportunité de croissance.
05:20Lorsqu'un pays fait une acquisition,
05:22et je pourrais prendre l'exemple de l'Australie,
05:25l'année dernière, nous avons fait une acquisition
05:27dans un domaine très traditionnel de conduit plastique.
05:32Donc, on n'était pas dans les segments à très forte croissance.
05:36Mais du jour au lendemain, ou presque,
05:38nous avons doublé notre empreinte en Australie.
05:42Imaginez-vous, dans les chaussures du patron du pays,
05:47sa vie change, sa taille change,
05:49sa relation à la distribution change,
05:51la possibilité de faire des synergies,
05:52ils dégagent des marges d'investissement
05:54pour justement aller sur le datacenter.
05:57Voilà.
05:57C'est une accélération formidable.
05:58C'est une accélération formidable.
05:59Donc, tout le monde a de l'appétit.
06:01Et puis, nous avons une bonne équipe de M&A
06:04et une bonne équipe d'Arimage.
06:06Bon, sur les datacenters,
06:08qui devient, vous l'avez dit, 20% du chiffre d'affaires,
06:10qui devient quand même un métier important aujourd'hui.
06:13Et d'ailleurs, avec d'autres,
06:15vous devenez un acteur clé de la transition
06:17à la fois énergétique et digitale, Franck Lémy.
06:21Sur les datacenters, comment on passe de 0 à 20% du chiffre d'affaires ?
06:26Enfin, en 5 ans, j'ai vu que la proportion a été multipliée
06:29par plus de 2, c'est ça, Franck Lémy ?
06:31Oui, un tout petit peu moins.
06:32Oui, un tout petit peu moins.
06:33En fait, entre 2017 et l'année dernière,
06:37nous sommes passés d'environ 300 millions d'euros
06:39de chiffre d'affaires datacenters à 1,8 milliard.
06:41Comment on réalise ça ?
06:44Et quelle est la place de Legrand, justement,
06:45dans ces infrastructures de centres de données aujourd'hui ?
06:49Alors, les raisons pour lesquelles nous sommes allés
06:53dans les datacenters, c'est tout d'abord
06:54qu'en tant qu'acteur du matériel électrique,
06:58on y est légitime.
07:00Un datacenter, c'est beaucoup de courant.
07:01Le datacenter, en 2030, consommera 4% de l'électricité mondiale,
07:06autant que le Japon.
07:08Donc, en tant qu'électricien, si je peux dire,
07:10nous y sommes légitimes.
07:12Ensuite, c'est un marché qui offre un certain nombre
07:14de caractéristiques que l'on apprécie beaucoup
07:16pour y faire du M&A.
07:18Il est fragmenté.
07:19Les décisions qui sont prises dans les actes d'achat
07:23de nos clients sont des décisions qui reposent
07:25sur des critères techniques exigeants de la spécification.
07:30Et donc, de ce fait, le prix d'achat n'est pas évoqué
07:34dans les premiers critères.
07:36Il n'y a pas beaucoup de risques de commoditisation.
07:38Et puis, enfin, c'est un marché fragmenté
07:45où on peut faire des acquisitions.
07:47Et puis, c'est un marché formidable en termes de croissance.
07:50Je disais, 4% de l'électricité mondiale en 2030.
07:56Sur une décennie, le nombre de données produits
07:59doit être multiplié par 13.
08:00Donc, c'est un facteur de croissance formidable.
08:03Est-ce que ça va trop vite ou pas ?
08:05Il y a eu pas mal de...
08:06Bon, ça, c'est l'avis du marché financier aussi,
08:09Franck Lémery, d'essayer d'ajuster en permanence,
08:12mettre un prix en permanence sur les perspectives
08:14qu'on peut avoir notamment pour les infrastructures
08:17de centres de données.
08:19Il y a eu, ces derniers temps, du bruit un peu moins positif
08:22sur l'idée peut-être qu'on était un peu allé un peu trop vite,
08:25trop fort en termes de déploiement de ces capacités
08:28autour des centres de données.
08:29C'est vrai qu'il y a eu quelques bruits sur le marché
08:35ou une petite musique sur le marché
08:36qui aurait pu prêter à penser qu'il y avait une forme de bulle
08:39autour de l'IA et qui cascadait sur les infrastructures
08:44de data centres.
08:45On peut penser à deux informations.
08:48Est-ce que DeepSeek, finalement, change considérablement la donne ?
08:52Je crois que désormais, tout le monde s'accorde à dire
08:54que DeepSeek ne change pas la donne,
08:56que DeepSeek vient en plus des larges langues web modèles
09:00et qu'au contraire, ça pourrait même être quelque chose
09:02qui va participer à une forme de démocratisation
09:05de l'intelligence artificielle et donc, du coup,
09:08plutôt être à bénéficier.
09:08C'est plus.
09:09Le patron de Nvidia est très clair sur le sujet de DeepSeek.
09:11Il dit que ce n'est pas moins de plus Nvidia et de centres de données.
09:14C'est plus.
09:16Et puis, on a entendu quelques grands donneurs d'ordre
09:19type Microsoft, Meta.
09:20annoncer quelques redéploiements d'investissements.
09:26La réalité, ils l'ont confirmé encore dans la dernière semaine,
09:29c'est qu'on continue à parler de 70, 80 milliards de CAPEX sur l'année.
09:36Donc, c'est un marché très, très solide.
09:38C'est un marché, en plus, pour lequel nous,
09:43nous ne comptons pas que sur l'intelligence artificielle.
09:46La croissance des données dont je parlais,
09:48bien sûr, c'est l'intelligence artificielle,
09:49mais c'est notre vie quotidienne,
09:50c'est le streaming, c'est le gaming,
09:52ce sont tous les ERP qui passent dans le cloud,
09:56toutes les solutions SaaS,
09:57enfin, beaucoup, beaucoup de choses.
09:59Nous, dans nos modèles,
10:00on avait mis une croissance raisonnable,
10:02high single digit.
10:03Dans notre croissance 2025,
10:05on avait parlé de 10 à 20%.
10:07Ce que l'on voit sur les marchés aujourd'hui,
10:10reste...
10:10C'est la confirmation de cette tendance.
10:12Absolument.
10:14Comment est-ce qu'un groupe mondial comme Legrand
10:16s'adapte à l'incertitude et même la volatilité tarifaire
10:19qui marque le début de second mandat de Donald Trump ?
10:24Alors, je vais répondre précisément au sujet des tarifs,
10:28mais c'est vrai qu'il fait un peu école
10:29sur les savoir-faire de Legrand
10:32en termes de gestion de crise,
10:33puisque nous n'en sommes pas...
10:35Oui, non, bah oui,
10:36c'est un monde de polycrise.
10:38Voilà.
10:38Alors, revenons tout d'abord peut-être
10:43sur l'exposition de Legrand au sujet des tarifs.
10:47C'est d'abord une exposition
10:48qui concerne quasi exclusivement
10:50notre marché américain
10:52et les importations que nous devons faire
10:54pour servir le marché américain.
10:56Les tarifs réciproques dans d'autres pays
11:01ne nous affectent quasiment pas.
11:04Aux Etats-Unis,
11:05environ 50% de ce que nous vendons,
11:08est importé.
11:09D'accord.
11:10Avec deux grandes sources,
11:13la Chine, 15-20%,
11:15le Mexique, environ 20%,
11:17et puis quelques pays qui composent le reste.
11:22Aujourd'hui, la situation dans laquelle nous sommes,
11:25sur les tarifs annoncés,
11:28est finalement assez dual.
11:30On a d'une part, avec la Chine,
11:32une forme d'escalade
11:33depuis les annonces du 2 avril, c'est ça ?
11:37Oui, oui.
11:37Une escalade.
11:38Avec des tarifs réciproques
11:41qui pourraient monter jusqu'à 145%.
11:43Et puis, avec les autres pays,
11:45plutôt une situation de négociation.
11:48Voilà la situation de tarifs mis en place.
11:52Ce à quoi on assiste également,
11:54c'est que finalement,
11:56une forme de normalisation,
11:57y compris des discussions avec les Chinois
11:59dans les derniers jours.
12:02Les marchés l'ont d'ailleurs anticipé.
12:03C'est un peu le scénario central du FMI.
12:06Les Chinois ont aussi reconnu...
12:08Et c'est l'hypothèse sur laquelle vous vous appuyez vous-même.
12:10C'est ça ?
12:10Et donc, c'est effectivement notre scénario central.
12:13Dans ce scénario central,
12:14on parle quand même d'un impact financier
12:16de 150 à 200 millions de dollars.
12:18Sur un exercice plein ?
12:20Sur l'année...
12:21D'accord.
12:21Sur l'année 25.
12:22En 2025.
12:24Et ceci, la façon dont nous avons l'intention
12:27de l'adresser,
12:29c'est tout d'abord
12:30une augmentation des prix de vente,
12:33comme beaucoup de nos pairs.
12:3470-80% du sujet passera
12:37par ces augmentations de prix de vente additionnels.
12:401-2% de plus aux bornes du groupe.
12:43Et ça n'abîme pas la demande ?
12:44Quand on s'appelle le grand ?
12:45On verra, en tout cas.
12:47On ne pense pas qu'elle...
12:48Ce qui abîme la demande aujourd'hui,
12:50c'est finalement ce que vous évoquiez,
12:52plutôt la volatilité, la certitude.
12:54Et elle touche un peu tous les marchés,
12:58qu'ils soient géographiques ou sectoriels.
13:00Et puis, on va, en plus de ceci,
13:04continuer à faire quelques petits mouvements tactiques
13:06sur la supply chain, sur le sourcing,
13:08quelques économies discrétionnaires dans les frais.
13:12Nous ne sommes pas encore entrés
13:14dans une logique un peu plus structurelle
13:17de revisite de notre empreinte industrielle.
13:19Oui, je comprends.
13:20Nous sommes là.
13:21Oui, oui.
13:21Bon, une adaptation, effectivement,
13:23en attendant de voir où les choses retombent.
13:26C'est ce que demandent la plupart des patrons
13:27qui publient leurs résultats en ce moment.
13:29Un dernier mot de l'Europe,
13:31pour évoquer notamment le cas de l'Allemagne,
13:33Franck Lémery.
13:33Alors, l'Europe, au global,
13:34c'est une croissance à tonne,
13:36mais il y a des disparités, quand même,
13:38géographiques,
13:38avec des dynamiques positives dans certains pays.
13:41Vous citez le Royaume-Uni,
13:42vous citez l'Espagne et l'Allemagne.
13:43Absolument.
13:44Il m'intéresse qu'on dise un mot de l'Allemagne,
13:46même si c'est peut-être un petit marché pour vous.
13:47Est-ce que c'est un marché
13:48qui offre de nouvelles perspectives
13:50avec l'arrivée de Frédéric Schmerz,
13:52aujourd'hui, comme chancelier ?
13:54Alors, effectivement,
13:55l'Europe est en légère décroissance,
14:00moins 0,3%,
14:01like for like,
14:02pour nous,
14:03avec des pays qui souffrent,
14:05la France,
14:05personne ne sera surpris,
14:06la situation des marchés immobiliers
14:08est très difficile en France actuellement.
14:11Et puis,
14:11quelques autres pays
14:12qui sont positifs.
14:14Alors,
14:14certains,
14:15parce que les marchés immobiliers,
14:18ils restent plus solides,
14:19c'est le cas de l'Italie,
14:20et en plus,
14:20avec une excellente performance commerciale
14:22dans nos équipes.
14:23Certains,
14:24parce qu'ils vont bénéficier
14:25également sur ce trimestre
14:27de nos nouvelles offres,
14:28que ce soit la santé connectée,
14:30que ce soit les data centers,
14:32et on pense là au Royaume-Uni,
14:33on pense là à l'Espagne.
14:35Et puis,
14:36l'Allemagne,
14:37qui est en croissance
14:39sur le trimestre,
14:41on ne sait pas encore
14:42si ce sera structurel.
14:44Ce qui est certain,
14:45c'est que lorsque l'on regarde
14:46le marché allemand,
14:48les dernières nouvelles
14:50pourraient être encourageants,
14:52puisqu'on parle
14:53de rythme d'investissement
14:54très accéléré,
14:56le fameux plan Bazooka,
14:57dont on n'attend pas
14:58un impact direct
14:59sur nos métiers,
15:04on parle principalement
15:04d'infrastructures,
15:05d'armements,
15:06mais dans l'infrastructure,
15:07il pourrait y avoir
15:07un peu de logement collectif,
15:08donc tout ceci serait bénéfique.
15:10Par capillarité,
15:11ça pourrait aussi être bénéfique
15:12sur la croissance allemande,
15:14voire sur la croissance européenne.
15:16Donc,
15:16on voit ça plutôt d'un bon oeil.
15:18Ça ne peut pas être mauvais,
15:19en tout cas.
15:19Merci beaucoup Franck Lémery.
15:21Franck Lémery,
15:21directeur financier de Le Grand,
15:23qui venait évoquer
15:24les résultats du groupe
15:25et la stratégie de Le Grand.
15:26et la stratégie de Le Grand.

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