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  • il y a 3 jours
Tous les dimanches, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet.

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00:00Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT.
00:06A la une ce soir, la grève à la SNCF.
00:09À partir de demain, y aura-t-il des trains, notamment pour le pont du 8 mai ?
00:13Oui, veut rassurer la direction de la compagnie ferroviaire.
00:17Inquiète de voir les clients partir vers la concurrence, covoiturage et bus notamment.
00:21Et puis ce mouvement est-il compris par les Françaises et les Français,
00:25alors qu'il porte sur des revendications très propres aux cheminots et aux contrôleurs ?
00:29Un référendum sur le budget et la dette ?
00:32Voilà l'hypothèse mise sur la table par François Bayrou.
00:35Quelle stratégie de la part du Premier ministre ?
00:37Confronté, comme il le dit lui-même, à un Himalaya de difficultés.
00:41Est-ce pour éviter un blocage du Parlement sur le sujet ?
00:44L'Elysée temporise, les oppositions critiquent la méthode.
00:47Bref, la proposition est loin de faire l'unanimité.
00:50En Roumanie, le premier tour de la présidentielle,
00:53avec le candidat d'extrême droite, Georges Simion.
00:56On l'apprend à l'instant largement en tête de ce premier tour.
00:59Nous rejoindrons sur place à Bucarest, le correspondant de France Info Télé, Alban Mikosi.
01:05Et puis en fin d'émission, les cartes blanches de nos informés.
01:09Nos informés, ce soir, Séverin Husson.
01:11Bonsoir.
01:11Bonsoir Victor.
01:12Directeur adjoint de la rédaction de La Croix, Émilie Zapalski est avec nous.
01:15Bonsoir Émilie.
01:16Bonsoir Victor.
01:16Fondatrice de l'agence de communication, Émilie Conseil.
01:20Et Daïk Odoui.
01:20Bonsoir Daïk.
01:21Bonsoir Victor, bonsoir tout le monde.
01:22Nous sommes loin d'une semaine noire, veut rassurer la SNCF Voyageur,
01:31qui espère une semaine aussi normale que possible,
01:34alors que démarre demain une grève à l'appel de la CGT Cheminot et de Sudrail
01:38pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings.
01:42Un collectif de contrôleurs s'est aussi joint au mouvement.
01:45Les perturbations risquent donc surtout de freiner les lignes régionales davantage que les TGV.
01:50On sait déjà que dans les Hauts-de-France, par exemple, un TER sur trois seulement circulera demain lundi.
01:56Difficulté annoncée aussi en Ile-de-France à l'encontre des annonces de la SNCF.
02:01Écoutez Fabien Villieu, secrétaire fédéral Sudrail, invité ce matin de France Info.
02:05On a des retours avec des taux équivalents dans un certain nombre de lignes à Transilien,
02:11dans un certain nombre d'endroits au niveau des TER, des intercités.
02:15Je ne vois pas comment on peut dire « il n'y a pas de problème, prenez vos trains, tout va bien se passer »,
02:19alors qu'on sait déjà que localement, dans un certain nombre de dépôts,
02:22on a des taux de personnes qui s'annoncent grévistes au-delà des 80%.
02:26On a une boîte qui refuse de négocier, mais par contre qui aime bien faire du cheminot bashing,
02:30ce qu'elle fait matin, midi et soir, et on en a ras-le-bol.
02:33– Alors si on résume, la SNCF dit que tout allait bien se passer pour les voyageurs,
02:38au moins pour les TGV, Sudrail répond « mobilisation massive et donc perturbation à venir ».
02:44C'est Vrain Husson qui détient la vérité finalement ?
02:48– On va voir, la SNCF est en train de donner ses prévisions de trafic.
02:52Là, les prévisions de trafic qu'on a entendues dans votre flash tout à l'heure
02:54montraient qu'effectivement, il y avait surtout des perturbations sur les TER et les Transilien,
03:00moins sur les intercités.
03:02Pour le moment, pas sur les TGV, mais si j'ai bien entendu les prévisions s'arrêtent
03:06avant le week-end, il me semble que la SNCF avait promis la direction de la SNCF…
03:11– Sachant que les grévistes doivent se prononcer 48 heures avant,
03:13donc pour mercredi, jeudi, ce sera lundi et mardi effectivement qu'on y verra plus tard.
03:16– Mais la SNCF, la direction, a promis de donner des prévisions de trafic,
03:21y compris pour le retour de ceux qui reviendront de ce week-end prolongé,
03:24donc pour dimanche prochain, avant les départs, donc avant le milieu de la semaine prochaine,
03:28on va bien voir.
03:29Mais les prévisions de… à entendre les syndicats, oui, les mobilisations vont être fortes.
03:35Alors après, il y a un système de mobilisation, de volontaires,
03:39qui permet quand même de pallier les grévistes.
03:43On verra bien les prévisions, oui.
03:45– C'est la méthode Coué, Émilie Zapalski, côté SNCF,
03:48parce que s'ils n'arrivent pas à faire revenir tout le monde,
03:50partir déjà c'est une chose, mais revenir ensuite de ces week-ends,
03:53on va dire qu'ils auront l'air malins.
03:55– Est-ce que c'est la méthode Coué ?
03:56– Moi j'ai l'impression que c'est plutôt une entreprise,
03:59c'est devenu une entreprise comme les autres en fait, la SNCF,
04:01et on a du mal à s'y habituer finalement.
04:05Et donc c'est une entreprise qui essaie de calmer le jeu
04:07en disant que en gros les clients vont être servis comme il faut,
04:11malgré les perturbations, donc c'est de la communication tout à fait normale.
04:16C'est vrai que, enfin pour moi c'est pas une entreprise comme les autres,
04:19mais c'est un modèle qui tend à être une entreprise comme les autres,
04:22et je trouve que c'est particulier,
04:25parce que quand on voit, moi tout de suite je me suis dit,
04:28bon la SNCF, combien de bénéfices par rapport aux conditions de travail
04:31de ses salariés et par rapport aux tarifs des billets quand même
04:36qui sont assez conséquents.
04:38Et là-dessus, bah oui, on voit que c'est normal,
04:41elle augmente les tarifs pour avoir 19% de bénéfices en plus déjà cette année,
04:46donc on est à 1,6 milliard,
04:49pour ne pas améliorer les rémunérations et les conditions de travail des cheminots,
04:54tout en faisant de la communication.
04:55Donc on est vraiment dans cette entreprise qui a pris son cours normal
04:59et plus l'entreprise publique d'avant.
05:01Ça veut pas dire qu'il faut pas questionner,
05:03parce que moi je pense que les conditions de travail des cheminots,
05:06c'est normal de pouvoir aboutir tout en limitant évidemment ce qui est possible.
05:12Et les tarifs, je pense qu'il faut aussi rendre possible des trajets
05:17qui sont quand même plus économes en CO2 que l'avion
05:20et qu'ils soient un petit peu plus bas.
05:22Donc oui, pour la méthode Coué, forcément, c'est de la communication d'une entreprise normale,
05:27mais je trouve que c'est pas très normal tout ce qui s'y passe à l'intérieur.
05:30Avec cette question, même si la grève est suivie,
05:32est-elle soutenue dans l'opinion publique ?
05:34Écoutez, l'analyse, c'était toujours sur France Info,
05:36de Michel Kidor, président de la Fédération des Passagers Européens,
05:40vice-président aussi de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports.
05:45C'est quand même une grève qui se destine à être impopulaire.
05:49Il n'y a pas de plan de licenciement à la SNCF,
05:51il n'y a pas des emplois en jeu, la SNCF embauche toujours.
05:55Donc moi, je ne suis pas là pour défendre la SNCF,
05:57mais je dis que l'industrie ferroviaire est une industrie essentielle
05:59et qu'on ne peut pas la paralyser pour des motifs extrêmement catégoriels.
06:04On a l'impression, mais c'est une impression,
06:06que là, les syndicats ont du mal à mobiliser leurs troupes.
06:09Voilà, Michel Kidor qui va dans le même sens que la SNCF,
06:11Deiko Douy, une grève forcément impopulaire, c'est ce qu'il dit ?
06:16– Forcément, peut-être, sûrement,
06:18mais ça touche deux publics différents, cette grève, cette semaine.
06:21Là, en début de semaine, c'est les TER, c'est les travailleurs.
06:24Et en fin de semaine, les TGV, c'est les gens qui vont partir en vacances
06:28ou en mini-vacances, profitant du pont du 8 mai.
06:31Donc la SNCF, dans cette communication,
06:33elle s'adresse avant tout, non pas aux travailleurs,
06:35mais aux vacanciers de cette fin de pont,
06:39donc aux utilisateurs du TGV dont les billets sont les plus chers.
06:44Donc elle tient à rassurer cette clientèle-là.
06:46Et les syndicalistes, quand ils disent que leur taux de mobilisation
06:49est peut-être très fort, eux, ils pensent peut-être plus au TER
06:52et donc plutôt au trafic des trois prochains jours
06:55qui, a priori, on le sait, va quand même durcir les conditions
07:01pour beaucoup de gens pour aller travailler demain.
07:04Donc on est sur deux formes de publics qui sont visées
07:07et donc chacun a peut-être une part de vérité
07:09dans son discours sur la mobilisation
07:11et dans l'impopularité, peut-être que ce mouvement
07:13sera finalement impopulaire auprès des travailleurs,
07:17mais c'est pas comme s'il y avait, c'était exceptionnel,
07:19les mouvements de grève qui les touchaient
07:21et ça sera peut-être indifférent pour les vacanciers
07:24si ceux-ci ne sont pas touchés, ou très peu,
07:27comme le promet la SNCF.
07:28– C'est vrai, ils sont.
07:29– Oui, on dit, la mobilisation est très forte,
07:35c'est ce que disent les syndicats, c'est ce que dit Daïc,
07:37il faut quand même dire qu'il y a deux syndicats sur quatre
07:39qui appellent à la grève, pas quatre syndicats sur quatre,
07:42et que Sudrail, qui est le syndicat qui a vraiment déclenché
07:47cette grève, la CGT, Cheminot s'y a un peu rallié après,
07:51mais c'est Sudrail qui l'a déclenché,
07:53en fait elle est un peu, j'allais dire à la remorque,
07:55d'un collectif de contrôleurs, d'un groupe de contrôleurs
07:59qui ne peut pas déposer de préavis de grève
08:01parce qu'il n'est pas un syndicat représentatif de l'entreprise,
08:04et donc qui est un groupe de contrôleurs,
08:06qui est un groupe Facebook fermé,
08:09qui a agrégé de plus en plus de monde
08:11depuis plusieurs années.
08:13Donc voilà, la mobilisation est peut-être forte
08:16au sein des personnels de ces deux syndicats,
08:18mais peut-être pas au sein de l'ensemble,
08:19on verra quand on aura les taux de déclaration,
08:2148 heures avant, mais peut-être pas au sein
08:23de l'ensemble de l'entreprise.
08:24Et on continue la discussion dans un instant,
08:2620h11, le fil info Stéphane Milhomme.
08:30La présidentielle en Roumanie,
08:32et les bureaux de vote ont fermé il y a maintenant 10 minutes,
08:34place au dépouillement,
08:35le candidat d'extrême droite arrive largement en tête,
08:38selon les sondages sortis des urnes,
08:40il y a 11 postulants.
08:42Après avoir déjà supprimé ses vols aujourd'hui,
08:44Air France suspend sa liaison Paris-Telaviv jusqu'à mardi,
08:47la compagnie aérienne agira ensuite en conséquence,
08:50d'autres compagnies prolongent jusqu'au 6 ou au 7 mai,
08:53après qu'un missile venu du Yémen a visé l'aéroport Ben Gurion.
08:57Israël promet des représailles.
08:59La guerre à Gaza et l'armée israélienne assurent cette fois
09:02que son objectif reste la destruction
09:04de toutes les infrastructures du Hamas.
09:06Elle confirme aussi le rappel de milliers de réservistes
09:09pour appuyer son offensive dans ce territoire palestinien.
09:12Lyon voit s'éloigner la perspective de jouer la saison prochaine
09:15en Ligue des champions.
09:17Les footballeurs de l'OL battus ce soir à domicile par Lens, 2-1.
09:26La grève à partir de demain à la SNCF.
09:32Cette phrase vendredi du ministre délégué au transport,
09:35Philippe Tabarro, qui disait
09:37les Français commencent à en avoir ras-le-bol
09:39de ce qui se passe au niveau de la SNCF.
09:41On rappelle qu'en tant que sénateur,
09:42il avait porté une proposition de loi
09:44pour limiter le droit de grève des cheminots.
09:47Émilie Zapalski, c'est à ce droit de grève
09:48qu'on s'attaque en quelque sorte avec cette phrase ?
09:51Oui, mais on sait que c'est toujours compliqué
09:52et qu'on n'est jamais arrivé finalement à instaurer ça.
09:55Je me souviens encore Sarkozy
09:57qui était sur ce sujet-là
09:58et on a toujours du mal à établir ça.
10:01Moi, je reviens sur ce que disait Daïk.
10:02C'est vrai qu'on s'est quasiment habitués
10:04à ce qui est régulièrement des effets de grève
10:06plus ou moins importants
10:08et les gens, finalement, s'en sortent,
10:10même si c'est parfois des casse-têtes énormes,
10:12soit pour aller travailler,
10:13soit pour prendre quelques jours.
10:15Non, moi, je pense qu'il faut voir plus profondément
10:17ce que ça cache, parce que ce n'est pas normal.
10:19Alors, c'est normal parce que c'est une puissance de frappe
10:21assez importante, la grève dans les transports.
10:23Donc, c'est le pouvoir, c'est le rapport de force qui compte.
10:27Mais ce n'est pas normal qu'indéfiniment,
10:29on re-questionne les conditions de travail.
10:31C'est qu'il y a quelque chose qui tourne par rond.
10:33Et qu'il va falloir, à un moment, voir de près
10:37est-ce que les cheminots en demandent trop ?
10:40Est-ce qu'ils ont eu trop de choses retirées
10:43par rapport à leur retraite ?
10:44Voilà, il va falloir questionner.
10:47C'est une boîte, encore une fois, qui tourne très bien.
10:49Il n'y a pas de raison qu'elle ne satisfasse pas,
10:52quand même, une partie des demandes de ses salariés.
10:54Enfin, je trouve que c'est normal.
10:56Elle marche, elle fait de la croissance.
10:59Le PDG s'envente en disant, j'ai rétabli la situation,
11:02c'est un cercle vertueux.
11:03Qu'il aille au bout du cercle vertueux.
11:05Au bout du cercle vertueux, c'est des salariés qui servent l'entreprise.
11:08Les propositions de loi éventuelles, c'est de restreindre le droit de grève
11:11pendant les vacances.
11:12Donc là où la menace est la plus forte pour les syndicats.
11:15Ça où le rapport de force est le plus en leur faveur.
11:17Et c'est pour changer un petit peu de l'habitude qu'il y a.
11:21Parce qu'à chaque fois, les menaces de grève s'exercent.
11:25Et même quand elles sont plus que des menaces,
11:26quand elles sont appliquées, les jours de grève,
11:29quand ils sont respectés, ça concerne les vacances.
11:30Parce que c'est là où, évidemment, il y a le plus de chances
11:32de faire changer la direction.
11:33Donc la direction, elle dit, on est prêt à négocier sur les plannings.
11:37Avoir une visibilité un peu plus quand même,
11:40avec un peu plus de ne pas les découvrir le jour pour le lendemain.
11:43Ce n'est pas tout à fait ça la situation.
11:44Mais c'est ce que réclament en tout cas les cheminots
11:47d'avoir un peu plus de visibilité.
11:48En revanche, la direction, on ne négocie pas sur les salaires.
11:50Les cheminots, ils ont déjà une prime d'intéressement
11:52qui est substantielle.
11:53Là, on a déjà fait beaucoup d'efforts.
11:54Ils sont trop gourmands.
11:55Voilà l'état de lieu, un petit peu des négociations
11:57entre la direction et les partenaires.
12:00Sur le planning, la direction a consenti.
12:04On a accepté l'idée qu'il y avait un problème
12:06et qu'il y avait vraiment l'information au dernier moment.
12:09Ce point, effectivement, qui est déjà dans les négociations.
12:11C'est vrai, ils sont...
12:12Oui, donc moi, je rebondis sur ce que dit Émilie.
12:15La boîte, elle tourne.
12:16L'entreprise, elle tourne bien.
12:18Donc, il y a deux syndicats sur quatre
12:20qui déposent un préavis.
12:22Pour deux raisons, effectivement,
12:24une demande de prime,
12:25ce à quoi la direction,
12:27enfin, scolaire et direction a refusé.
12:29Et puis, un aménagement de planning.
12:31Visiblement, la direction, là, aujourd'hui, dit...
12:33Oui, oui, éventuellement.
12:35Mais l'entreprise, elle tourne.
12:36Et les TGV n'ont jamais été aussi pleins.
12:39Les trains n'ont jamais été aussi pleins.
12:41Donc, l'entreprise, elle tourne bien.
12:43Pour avoir pris récemment le train
12:44dans d'autres pays d'Europe,
12:46on voit que la SNCF, honnêtement,
12:48c'est une entreprise qui, aujourd'hui, fonctionne bien.
12:50Avec cette grève, donc, qui démarre demain,
12:53lundi 5 mai.
12:54Venons-en maintenant à cette proposition
12:56émise par le Premier ministre François Bayrou
12:58qui avance l'idée d'un référendum
13:00sur un plan d'ensemble de réduction des déficits
13:03alors que son gouvernement cherche, je vous le rappelle,
13:0540 milliards d'euros d'économie
13:07pour l'année prochaine dans le cadre du budget.
13:10Rappelons que la décision finale
13:11concernant les référendums
13:13reste une prérogative du président de la République.
13:15L'Élysée s'est empressée de le rappeler dès hier soir.
13:18Si des responsables d'ensemble
13:19et du camp gouvernemental défendent la mesure,
13:21dans l'opposition, le scepticisme
13:23pour ne pas dire plus l'emporte
13:25réaction sur France Info
13:26d'Éric Coquerel, président insoumis
13:28de la Commission des finances de l'Assemblée
13:30et de Laurent Wauquiez.
13:32La normalité d'une démocratie parlementaire,
13:35c'est quand même que l'Assemblée nationale
13:38vote sur le budget.
13:38Je vous rappelle que la Révolution française
13:40naît des États généraux convoqués sur le budget.
13:42C'est-à-dire que le budget, on va dire,
13:44peut-être est la prérogative la plus importante
13:46de l'Assemblée nationale.
13:47Donc le problème comme ça
13:48d'en appeler un référendum qui n'aura pas lieu,
13:50je vous le dis à l'avance,
13:51sur le budget, je ne crois pas du tout à ça,
13:53c'est que l'Assemblée, je le répète,
13:56puisse voter.
13:56Il n'y a pas besoin de référendum
13:58pour savoir que les Français
13:59en ont assez des augmentations d'impôts.
14:02Et là, ce qui me gêne,
14:04c'est qu'on a un Premier ministre
14:05qui tergiverse,
14:06qui cherche juste à gagner du temps
14:07et qui ne décide pas.
14:09Laurent Wauquiez sur France 3 d'AIC,
14:11si l'on résume ces deux réactions
14:13que l'on vient d'entendre.
14:14Ce référendum ne servirait à rien
14:16à part braquer les parlementaires
14:18qui se sentiraient trahis
14:19par ce contournement.
14:20Alors elles sont normales ces réactions
14:22puisque c'est un coup tactique
14:24de la part de François Bérou,
14:25c'est pour contourner les oppositions
14:27et les menaces d'une motion de censure
14:29qui ne concerne pas
14:30que les questions budgétaires.
14:31En se souvenant du casse-tête
14:33qui avait eu lieu ces derniers mois,
14:34effectivement,
14:35le départ de Michel Bernier, etc.
14:36Mais il peut tomber,
14:38pas simplement sur des questions budgétaires,
14:40mais notamment sur des questions budgétaires,
14:42soit en ce début d'été,
14:43avec les préparatifs
14:44et les diverses pistes
14:45que les uns et les autres avancent,
14:46où il faudra un moment qu'ils tranchent,
14:47ou soit lors de la discussion du budget
14:50à l'automne prochain.
14:52Et donc, en clair,
14:53il dit,
14:53il essaie de gagner du temps
14:54en disant,
14:55voilà, l'opinion,
14:56moi je suis prêt à aller à un référendum,
14:57il faut que j'associe les Français
14:58à ce débat-là,
14:59ce débat ne doit pas être un débat
15:01que de parlementaires,
15:02donc c'est pour ça qu'Éric Coquerel
15:03est contre,
15:04en disant,
15:04non, c'est la prérogative du Parlement,
15:06mais donc François Bérou,
15:07et puis un référendum,
15:08si jamais vous l'organisez,
15:09il faut un peu de temps,
15:09donc comme ça,
15:10il essaie de se prémunir
15:11contre une motion de censure,
15:17qui sont quand même fondés
15:19dans la mesure où on se demande
15:20sur quelles questions
15:21pourrait porter ce débat,
15:24parce qu'il dit un plan d'ensemble,
15:26mais dans ce cas-là,
15:26ça veut dire qu'à chaque vote du budget,
15:28il faudrait un référendum des Français.
15:30Un référendum est entendable
15:31si vous réformez une structure,
15:34si vous faites, par exemple,
15:36ce que promettait François Bérou
15:37il y a déjà longtemps
15:38lors de ses campagnes présidentielles,
15:40par exemple,
15:40d'instituer dans la Constitution
15:41une règle d'or
15:42comme quoi on ne doit pas présenter
15:43un budget déficitaire.
15:44Bon là, oui,
15:46quand vous réformez
15:47quelque chose de structurel,
15:50oui,
15:50mais sinon,
15:51c'est chaque année,
15:52on peut demander aux Français
15:52un référendum
15:53sur les pistes d'économie,
15:54il y a 40 milliards à trouver,
15:56bon alors,
15:56est-ce qu'il faut les trouver
15:56plutôt sur tel budget
15:58ou tel budget ?
15:59Non,
15:59ce n'est pas sérieux,
16:00mais donc les oppositions
16:01sont plutôt fondées
16:02dans les remarques
16:03de M. Coquerel et évoquées.
16:04Qu'est-ce qu'il a derrière la tête,
16:05François Bérou ?
16:06Émilie Zapalski ?
16:07Il essaie de s'en sortir
16:08parce qu'il voit bien
16:09la menace de censure
16:10qui pèse sur lui,
16:11c'est une épée de Damoclès
16:12depuis le début,
16:17et là,
16:17il se dit,
16:18oh là là,
16:18ça va être terrible
16:19parce que c'est infaisable,
16:20en gros.
16:20Donc,
16:21c'est un moyen,
16:21en effet,
16:22de gagner du temps.
16:24C'est assez malin
16:25mais assez limité
16:26parce qu'en effet,
16:27on se demande
16:27sur quoi on va voter.
16:28Un plan d'ensemble,
16:29enfin,
16:29on sait quand même
16:30qu'un budget,
16:31quand on touche à un endroit,
16:32il faut savoir
16:32ce que ça a comme répercussion
16:33de l'autre.
16:34Donc,
16:34moi,
16:35quand on dit
16:35voter sur un plan d'ensemble,
16:36ça fait penser au traité
16:37qu'on nous a fait voter
16:39et qui faisait
16:401000 pages,
16:41le traité européen.
16:42Le dernier référendum
16:43en France,
16:43d'ailleurs,
16:44en 2005.
16:44Et ça avait été non.
16:45Oui,
16:46mais ça a été tellement compliqué
16:47que c'était,
16:48je ne sais pas qui avait lu
16:49les 1000 pages du traité
16:50mais c'est à peu près pareil.
16:52Un budget,
16:52on sait que c'est très compliqué.
16:53Après,
16:54peut-être que la question,
16:54ça sera plus de production,
16:56plus d'efficacité de l'État.
16:58Bon,
16:59super,
16:59je pense que là,
17:00en effet,
17:00je rejoindrai Laurent Wauquiez.
17:01On connaît à peu près
17:02les réponses des uns
17:03et des autres.
17:03Moi,
17:03ce qui me choque plus,
17:04c'est que d'un côté,
17:05on a Bayrou qui propose
17:06ce référendum,
17:07de l'autre côté,
17:07on a Emmanuel Macron
17:08qui propose la convention
17:09sur,
17:10je cite,
17:11le temps de l'enfance,
17:12donc c'est le rythme scolaire.
17:13Et les vacances ?
17:15C'est quand même
17:15deux sujets particuliers.
17:17On sait que les citoyens,
17:18ils ont envie
17:18de participer aux décisions
17:19et qu'il y a probablement
17:21une appétence
17:21pour les référendums,
17:23gilets jaunes,
17:23le RIC,
17:24etc.
17:24On se souvient
17:24qu'Emmanuel Macron,
17:25au soir du 31 décembre,
17:26avait dit
17:27je vais appeler les Français
17:28à participer.
17:28Oui,
17:28mais sauf que regardez
17:29les thèmes que c'est.
17:30D'un côté,
17:31chez Emmanuel Macron,
17:32c'est complètement
17:32à côté de la plaque
17:33par rapport au vrai sujet
17:34des enseignants,
17:35c'est-à-dire les rémunérations,
17:36les conditions de travail
17:37et qu'on ne trouve plus
17:39de professeurs
17:39parce qu'ils n'ont plus envie
17:40de travailler dans ces conditions.
17:42Et de l'autre côté,
17:43on a Bayrou
17:43qui semble se défausser
17:45sur une décision
17:45qui lui pèserait sa tête,
17:47qui lui coûterait sa tête.
17:48Je trouve que c'est mal trouvé
17:49comme thématique
17:50et là,
17:50on se dit
17:51oui,
17:51il faut un petit peu
17:53de diversion
17:54parce qu'ils ne peuvent pas
17:55faire grand-chose.
17:57Emmanuel Macron
17:57parce qu'il est
17:58complètement démonétisé
17:59et complètement
18:00en parallèle
18:01de ce qui se passe
18:02et François Bayrou
18:03parce que l'Assemblée
18:04est tellement morcelée
18:05qu'il n'a pas de majorité.
18:06C'est vrai,
18:07Husson de la Croix,
18:07je vous donne la parole
18:08dans un instant,
18:0920h et 21 minutes.
18:10D'abord l'essentiel
18:11avec Stéphane Milhomme.
18:13Et en Isère,
18:14un homme de 59 ans
18:15est mis en examen
18:16et croué,
18:17soupçonné du féminicide
18:18de son épouse.
18:19Cette femme de 56 ans
18:20a été découverte morte
18:22jeudi dernier
18:22à son domicile
18:23de Pont-de-Beauvoisin.
18:24Elle avait précédemment
18:25appelé les secours.
18:26Son conjoint reconnaît
18:27être le seul auteur
18:29des faits.
18:29La direction de SNCF
18:31Voyageurs promet
18:32sur France Info
18:33qu'il n'y aura pas
18:33de semaine noire
18:35mais la grève commence demain
18:36et va toucher
18:37dans un premier temps
18:37les trains régionaux.
18:39Trois lignes
18:39du réseau transilien
18:40en Ile-de-France
18:41et les RER B et C
18:43et puis un TER sur trois
18:45circulera par exemple
18:47dans les Hauts-de-France.
18:48Volodymyr Zelensky
18:49déclare que l'Ukraine
18:50ne croit pas
18:51que la Russie
18:51respectera le cessez-le-feu
18:53de trois jours.
18:54C'était la proposition
18:54de Vladimir Poutine
18:55autour du 9 mai.
18:57Dans tous les cas,
18:57le président ukrainien
18:58dénonce le manque de temps
18:59pour mettre en place
19:01cette trêve.
19:02Donald Trump lui assure
19:03qu'il ne cherche pas
19:04à faire un troisième mandat
19:05à la Maison-Blanche.
19:06Le président américain
19:07le déclare
19:07dans une interview à ABC
19:08mais il dit que
19:11dans quatre ans
19:11il passera le relais
19:12à un grand républicain
19:14sans dire son nom.
19:15Interrogé aussi
19:15sur les questions
19:16d'immigration,
19:17il dit ne pas savoir
19:18s'il doit respecter
19:19la constitution.
19:20Et puis le cycliste
19:21jouant Almedia
19:22remporte le tour
19:23de Romandie à Genève.
19:24L'ultime étape
19:25c'était un contre-la-montre
19:26remporté par Remco Evenepoel
19:28a signalé la belle
19:29deuxième place
19:30générale du français
19:31Léni Martinez
19:32et ses 21 ans.
19:33France Info
19:3520h, 21h
19:39Les informés
19:40Victor Maté
19:42Les informés
19:43de France Info
19:44avec ce soir
19:44Séverin Husson
19:45directeur adjoint
19:46de la rédaction
19:47de La Croix
19:48Émilie Zapalski
19:49fondatrice
19:50de l'agence
19:50de communication
19:51Émilie Conseil
19:52et Daïk Odoui
19:54journaliste politique
19:55à France Info Télé
19:56dans moins de 10 minutes
19:58nous serons en Roumanie
19:59en direct
20:00de Bucarest
20:01pour commenter
20:02ses premiers sondages
20:03sortis des urnes
20:04ses premiers résultats
20:05le premier tour
20:06de la présidentielle
20:06en Roumanie
20:07donc avec le candidat
20:09d'extrême droite
20:10qui arrive ce soir
20:10largement en tête
20:12avant cela
20:13continuons d'évoquer
20:14cette hypothèse
20:15donc mise sur la table
20:16par François Bayrou
20:17l'idée d'un référendum
20:19pour parler budget
20:21déficit
20:22Séverin Husson
20:23ne vous a pas encore
20:23entendu sur le sujet
20:24nous évoquions
20:25avant le fil info
20:26cette idée
20:27effectivement
20:27que l'exécutif
20:28se sentait pousser des ailes
20:29par rapport à la démocratie
20:31participative
20:32ce référendum
20:32et puis avant cela
20:33cette convention citoyenne
20:34sur l'école
20:35voulue par Emmanuel Macron
20:36Oui oui
20:36vous l'avez dit
20:37Emmanuel Macron
20:38avait prévenu
20:39le 31 décembre
20:41en disant qu'il voulait
20:41redonner dans le courant
20:42de l'année qui vient
20:43la parole aux Français
20:44moi je suis pas tout à fait
20:45d'accord avec Emilie
20:46il me semble que les deux
20:47idées
20:48l'un sur l'école
20:49et l'autre sur le budget
20:50sont pas exactement
20:52du même ordre
20:53autant effectivement
20:54sur le budget
20:55on voit pas bien
20:57quelles questions poser
20:57on voit même pas bien
20:59si jamais
20:59les Français répondaient
21:01non
21:01qu'est-ce qui pourrait se passer
21:02ça veut dire qu'on aurait
21:03pas de budget
21:03c'est vrai que ça paraît
21:05ça paraît un peu surréaliste
21:07cette idée de
21:08cette idée de
21:09François Bayrou
21:09après
21:10on l'a dit
21:11je pense qu'il a des raisons
21:12de l'avoir poussé
21:13mais bon
21:14moi je suis prêt à parier
21:16que le référendum
21:16n'aura pas lieu
21:17sur l'école
21:19par contre
21:19j'imagine assez bien
21:21que la convention citoyenne
21:22puisse ensuite se traduire
21:23en un référendum
21:24parce que c'est une question
21:26qui est relativement
21:27restreinte
21:28et je pense qu'elle est importante
21:29alors évidemment
21:30c'est pas celle que poussent
21:32les enseignants
21:33et les instituteurs
21:34ça c'est sûr
21:35en revanche se dire que
21:36pour le bien des élèves
21:37pour le bien
21:38des élèves
21:40il faut
21:41peut-être
21:42redéfinir un peu
21:43le rythme scolaire
21:44ça me paraît pas
21:45tout à fait inintéressant
21:46voilà
21:47je trouve qu'il y a
21:50d'autres priorités
21:51quand on sait les classes
21:52il y a des classes
21:52qui sont surplombées
21:53d'enfants
21:54et on parle
21:55de rythme scolaire
21:56qui en plus
21:57moi ce que j'entends aussi
21:58un petit peu derrière
21:59mais peut-être que
22:00j'ai des mauvaises idées
22:01c'est un peu
22:01le prof bashing
22:02c'est un peu
22:03ces profs qui ont un temps
22:04avec les vacances scolaires
22:06énormes
22:06on en a largement parlé
22:07hier et avant-hier
22:08donc on les informait
22:09de cette convention citoyenne
22:10mais pour vous dire
22:10voilà qu'on va revenir
22:11plutôt au débat
22:13sur le budget
22:13et sur ce référendum
22:14je pense qu'il y a
22:15d'autres choses
22:16mais il y a une volonté
22:17je crois François Béroux aussi
22:18de prendre au mot
22:18Emmanuel Macron
22:19qui a annoncé un référendum
22:20et on ne sait toujours pas
22:21et vendredi
22:22il y avait enfin
22:22la piste qui a été lancée
22:23et François Béroux
22:24il ne veut pas être en reste
22:25pourquoi ?
22:25parce que François Béroux
22:26c'est quand même
22:26dans son ADN
22:27le référendum
22:28à chaque campagne présidentielle
22:30qu'il a mené
22:30il proposait dans son programme
22:32un référendum
22:33en 2007
22:33c'était un référendum
22:35sur la réforme des retraites
22:36avec cette idée là
22:37que quand il y a une
22:38que veut aujourd'hui
22:38Edouard Philippe par exemple
22:39par exemple
22:40et c'était une réforme
22:40à points qu'il souhaitait
22:41mais c'était avec cette idée
22:42que si on veut réformer
22:43la France
22:44de façon très importante
22:46il faut avoir le soutien
22:47des français
22:47et que le référendum
22:48peut être une solution
22:49l'autre solution
22:50c'est une campagne présidentielle
22:51réformée tout de suite
22:52après sa victoire éventuelle
22:53à une campagne présidentielle
22:55suivie d'une victoire législative
22:56mais donc pour ça
22:57il faut attendre deux ans
22:58et puis il avait fait en 2012
23:00une réforme sur les institutions
23:01la moralisation
23:01la vie publique
23:03que le référendum appartient
23:05à son ADN politique
23:07il sait bien qu'il est lâché
23:10un peu de toutes parts
23:10François Béroud
23:11par l'opinion
23:12la popularité est vraiment
23:13à très très basse
23:15son camp
23:15il n'est pas totalement
23:17le maître des républicains
23:18ça c'est normal
23:19mais y compris
23:20de la coalition macroniste
23:21et y compris même
23:21dans son propre camp
23:22donc voilà
23:23il a aussi quelque part
23:25à jouer son image
23:26auprès des français
23:28ça peut être interprété
23:29comme une diversion
23:30à dix jours
23:31de son audition
23:32dans l'Assemblée
23:33dans l'affaire des parents
23:33c'est de dire que
23:34de toute manière
23:35la motion de censure
23:36elle ne se joue pas
23:37c'est pas
23:37enfin son sort
23:38ne doit pas être
23:39entre les mains
23:40des parlementaires
23:41elle doit être
23:42entre les mains
23:42des français
23:43c'est en gros
23:44le message
23:46qu'il a à peine subliminal
23:47et puis on peut ajouter
23:48ça ce qu'il fait passer
23:49d'entre vous
23:49veut répondre
23:50mais qu'un tel référendum
23:51sur des questions budgétaires
23:52ce serait clairement
23:53le premier
23:53dans l'histoire
23:54de la 5ème république
23:55sur ces questions là
23:56ce serait politiquement
23:58très risqué
23:58justement pour
23:59un premier ministre
24:00on l'a dit
24:01au plus bas dans les sondages
24:02oui mais est-ce que
24:03c'est plus risqué
24:04d'aller jusqu'à la motion
24:05de censure
24:05de toute façon
24:06il est coincé
24:06François Bayrou
24:07et j'avoue
24:07qu'il est assez malin
24:09quand même
24:09depuis le début
24:10entre le conclave
24:11sur les retraites
24:12à mettre à distance
24:13en fait
24:13les problèmes
24:14qui fâchent
24:14et les repousser
24:15un peu à un temps
24:16parce que c'est ça aussi
24:17l'idée du référendum
24:18ça fait diversion
24:19c'est pas complètement idiot
24:21de penser référendum
24:22par rapport aux attentes
24:22de la population
24:23donc oui
24:24ça fait un peu diversion
24:25ça lui fait gagner du temps
24:26sur ça
24:27mais je pense que
24:28c'est beaucoup trop complexe
24:30moi je trouverais ça
24:31pas responsable
24:31après on connait pas la question
24:33on connait pas comment
24:33il va s'y prendre
24:34s'il le faisait
24:35mais c'est un budget
24:37c'est quand même
24:38voilà
24:38il y a des éléments
24:40à peser
24:41il y a des conséquences
24:42c'est quand même
24:42très difficile
24:43d'emmagasiner tout ça
24:45je prends pas les français
24:45pour des idiots
24:46mais c'est complexe
24:48c'est vrai
24:48on sait même pas en fait
24:50si ce référendum
24:51pourrait vraiment avoir lieu
24:52parce que
24:53la procédure parlementaire
24:55sur les projets de loi finance
24:56on peut le rappeler
24:56effectivement
24:57dès hier soir
24:58a mis des réserves
24:58ça reste une hypothèse
24:59évidemment
25:00et puis en plus
25:00le référendum
25:01est d'initiative présidentielle
25:02donc de toute façon
25:03c'est pas la parole
25:04de François Bayrou
25:04qui compte sur ce point là
25:06le gouvernement peut
25:06soumettre l'idée
25:07mais même
25:09la procédure parlementaire
25:11sur les projets de loi de finance
25:12elle est très précise
25:13elle est très spécifique
25:14et le Parlement
25:15a un rôle à jouer
25:17dans l'adoption
25:19des budgets
25:20donc
25:21est-ce qu'un budget
25:22pourrait être adopté
25:23uniquement par référendum
25:24il faudrait écouter
25:25des constitutionnalistes
25:27pour qu'ils nous le disent
25:28moi je pense que François Bayrou
25:29effectivement il est dans
25:30une forme d'impasse
25:31parce que
25:32il va devoir quand même
25:33sortir un budget
25:34extrêmement compliqué
25:36extrêmement ambitieux
25:37il nous parle de 40 milliards
25:38d'économie
25:39donc la marche
25:40est très très haute
25:41et donc
25:43il y a urgence
25:44il n'a pas de popularité
25:45on l'a dit
25:46il est assez fragilisé
25:47y compris au sein de sa majorité
25:48et toutes les pistes
25:50d'économie
25:51qui ont été sur la table
25:53ont toujours été
25:54depuis le début
25:55balayées
25:55par un camp
25:56ou par un autre
25:57donc
25:57je pense que
26:00cette histoire
26:00de référendum
26:01pour lui
26:01c'est une façon
26:02peut-être aussi
26:03de prendre les français
26:04à témoin
26:05pour mettre
26:06les partis politiques
26:07devant
26:07leurs responsabilités
26:09et que
26:10si tout le monde
26:12considère
26:12qu'effectivement
26:13il y a un effort à faire
26:13il ne pourra pas le faire seul
26:15il faut que les partis
26:16prennent aussi en charge
26:17la solution
26:18Et cela rejoint aussi
26:19d'Aïk Odoui
26:19peut-être ce que disait
26:20Dominique de Villepin
26:21l'ancien Premier ministre
26:22quelques semaines
26:23après l'arrivée
26:23de François Bayrou
26:24à Matignon
26:25interrogé
26:26sur une télé
26:27sur une autre chaîne
26:28quand on lui avait demandé
26:29à Dominique de Villepin
26:30en quoi François Bayrou
26:31était-il fort
26:32il avait dit
26:32il est fort pour durer
26:34Oui mais après
26:35là on revient
26:36non pas à l'archéologie
26:37mais un petit peu en arrière
26:39sur les rapports
26:40assez détestables
26:40que François Bayrou
26:41entretenait
26:41avec le RPR
26:42puis de l'époque
26:43dont Dominique Dutain
26:45n'était pas le
26:46voilà
26:47il n'était pas le
26:47un homme de parti
26:48Dominique de Villepin
26:49mais il était
26:49Non mais sur cette formule
26:50qui l'a fait pour durer
26:51ça correspond à ce qu'on disait
26:53sur le fait
26:53qu'il va essayer
26:54de rester en place
26:54le plus longtemps possible
26:55Surtout
26:55je sais qu'à un moment
26:57l'UDF n'avait pas voté
26:58un budget
26:59peut-être de Dominique de Villepin
27:02il faudrait vérifier les dates
27:03mais peut-être
27:04qu'en sollicité Premier ministre
27:05l'UDF s'était abstenu
27:06et donc
27:08c'est peut-être
27:08juste la revanche
27:10Oui pour eux
27:10dans le bord
27:10Voilà
27:11Allez nous irons
27:12en Roumanie
27:13dans un instant
27:14premier tour de la présidentielle
27:16ce dimanche
27:17ce sera après l'info
27:18puisqu'il est 20h30
27:19sur France Info
27:2020h30
27:27Stéphane Milhomme
27:28Un septième suspect
27:30interpellé
27:30est entendu
27:31dans le cadre
27:31de l'enlèvement du père
27:32d'un gérant de société
27:33de crypto-monnaie
27:34Le sexagénaire
27:35avait été kidnappé
27:36jeudi dernier
27:37en plein Paris
27:37libéré hier soir
27:38la police
27:39ayant identifié
27:40le pavillon
27:40où se trouvait
27:41avec ses ravisseurs
27:43pour faire pression
27:44sur son fils
27:44ses malfaiteurs
27:45lui avaient envoyé
27:46une vidéo
27:47de son père
27:48mutilé au doigt
27:49La présidentielle
27:50en Roumanie
27:51et les bureaux de vote
27:51ont fermé
27:52il y a maintenant
27:52une demi-heure
27:53Le candidat d'extrême droite
27:54Georges Simion
27:55arrive largement en tête
27:56devant le candidat
27:57pro-européen
27:58Crin Antonescu
27:59Attention
28:00selon les sondages
28:01sortis des urnes
28:02pour l'instant
28:02il y avait au total
28:0311 postulants
28:04on y revient dans un instant
28:06sur France Info
28:06La direction de la SNCF
28:08Voyageurs
28:08assure avoir fait le job
28:10pour répondre
28:10aux revendications
28:11des cheminots
28:12mais cela n'empêche pas
28:13le déclenchement
28:14de la grève
28:14la circulation des TGV
28:15ne devrait pas être perturbée
28:17ces prochains jours
28:18mais c'est déjà
28:19plus compliqué
28:19pour les trains régionaux
28:20et dès demain
28:21notamment dans les Hauts-de-France
28:22Paris et sa région
28:24Air France annule
28:25ses vols au moins
28:26jusqu'à mardi
28:26en direction de Tel Aviv
28:28La compagnie française
28:29comme British Airways
28:30ou encore la Lufthansa
28:31ne veut prendre aucun risque
28:33après le tir
28:34d'un missile
28:34en provenance du Yémen
28:35à proximité
28:36de l'aéroport israélien
28:38de Tel Aviv
28:39Ces rebelles yéménites
28:40ont donc agi
28:41avec le soutien de l'Iran
28:43Benjamin Netanyahou
28:44promet des représailles
28:45D'autre part
28:46il réunit ce soir
28:47son cabinet de sécurité
28:48pour discuter
28:49d'une extension
28:50de l'offensive
28:50dans la bande de Gaza
28:51et d'une éventuelle reprise
28:53de l'aide
28:54à l'enclave
28:55à siéger
28:55Le football
28:56les deux équipes
28:57rêvant d'un destin européen
28:58s'affrontent
28:59dans un quart d'heure
29:00en Ligue 1
29:01Lille reçoit
29:02l'Olympique de Marseille
29:03pour refermer
29:04la 32ème journée
29:05de championnat
29:06France Info
29:0820h21h
29:11France Info
29:12Les informés
29:13Victor Matel
29:15Et bienvenue
29:15si vous nous rejoignez
29:16dans Les informés
29:17la deuxième partie
29:18Séverin Husson
29:19est toujours avec nous
29:20directeur adjoint
29:20de la rédaction
29:21de La Croix
29:22Émilie Zapalski
29:23fondatrice
29:24de l'agence de communication
29:25Émilie Conseil
29:26et Daïk Odoui
29:27journaliste politique
29:29à France Info
29:30Télé
29:31Le premier tour
29:32de l'élection présidentielle
29:33en Roumanie
29:34avait lieu aujourd'hui
29:35et c'est le candidat
29:36populiste d'extrême droite
29:38terme qu'il réfute
29:39qui arrive en tête
29:40d'après les sondages
29:42sortis des urnes
29:43Géorgie Simione
29:44on va retrouver
29:44Alban Mikosi
29:46en direct
29:47de Bucarest
29:48Alban
29:48l'ancien supporter de foot
29:50l'ancien ultra
29:51âgé aujourd'hui
29:51de 38 ans
29:52partait favori
29:53et c'est donc lui
29:54qui arrive en tête ce soir
29:55Oui mais on va dire
29:59que c'est une soirée électorale
30:00comme il y en a beaucoup eu
30:01en France
30:02où vous savez
30:02tout le monde est content
30:03parce que tout le monde
30:03croit qu'il a gagné
30:04Effectivement
30:05le candidat nationaliste
30:07est en tête
30:07avec plus de 33% des voix
30:09selon les différentes estimations
30:11Oui
30:12Oui mais
30:12les partis pro-européens
30:14résistent plutôt mieux
30:15que prévu
30:16puisque les deux candidats
30:17européens sont dans
30:18un mouchoir de poche
30:19entre 20 et 23% chacun
30:21Vous le comprenez
30:22si leurs deux forces
30:23s'additionnent
30:24dans 15 jours
30:26et bien ils pourraient
30:26peut-être
30:27barrer le chemin
30:28du palais présidentiel
30:30au candidat nationaliste
30:32qualifié d'extrême droite
30:33ici
30:33Alors voilà où on en est
30:35On va dire que c'est une soirée
30:36où tout le monde
30:37officiellement se réjouit
30:38mais je vais vous donner
30:39une image qui veut tout dire
30:40Derrière moi
30:41c'est le lieu
30:42où se réunissent
30:43les supporters
30:44de Georges et Simeone
30:45Il devait venir parler
30:47là tout à l'heure
30:48pour se montrer
30:49et montrer
30:50qu'il était heureux
30:50d'arriver en tête
30:51Oui mais vu que les résultats
30:53sont plus séries que prévus
30:54et bien il ne viendra pas
30:55Il fera sa déclaration
30:57seulement demain
30:57Voilà ça vous donne une idée
30:59de ce qui se passe ce soir
31:00en Roumanie
31:01On va dire que c'est une victoire
31:03pour le camp nationaliste
31:04mais une victoire
31:04beaucoup moins large
31:06que ce qui était prévu
31:07Avec pas forcément
31:08donc on l'a compris
31:08de chance de l'emporter
31:09au second tour
31:10dans deux semaines
31:11le 18 mai
31:12Alban on rappelle le contexte
31:13une élection annulée
31:14en décembre
31:15pour des soupçons
31:16d'ingérence
31:17de la part de la Russie
31:18sur le réseau social
31:18TikTok
31:19un climat social tendu
31:20et finalement à nouveau
31:22un candidat pro-Trump
31:23et un vent de dégagisme
31:25ce soir en tête du vote
31:26Oui ça c'est clair
31:30effectivement
31:31le parti nationaliste
31:32a bénéficié
31:33d'une espèce
31:34de sentiment
31:34de dégagisme
31:35et ce sentiment
31:36il était très fort
31:37dans leur électorat
31:39pour autant pas suffisant
31:41pour garantir
31:41une victoire large
31:42Merci beaucoup
31:43Alban Micosi
31:45en direct de Bucarest
31:46de France Info
31:47envoyé spécial
31:48de France Info
31:49télé
31:50cela peut sembler
31:51secondaire
31:52pour beaucoup de gens
31:54peut-être en France
31:55ce qui se passe
31:56en Roumanie
31:57mais c'est très important
31:58regarder des enjeux
31:58internationaux
31:59européens
32:00de la situation
32:00en Ukraine
32:01notamment
32:01C'est important
32:02parce que
32:03Alban Micosi
32:06nous disait
32:06que les chances
32:08de gains
32:09au second tour
32:09du candidat
32:10d'extrême droite
32:11étaient remises
32:12peut-être en question
32:12avec ce résultat
32:14en même temps
32:15les deux candidats
32:16pro-européens
32:17qui font visiblement
32:1820 et 23%
32:19se sont beaucoup
32:20attaqués
32:20pendant la campagne
32:21donc est-ce qu'ils vont
32:22réussir à s'entendre
32:23pour le second tour
32:24on verra
32:24mais oui
32:25c'est important
32:26pourquoi
32:26parce que si jamais
32:27ce candidat
32:28d'extrême droite
32:28venait à gagner
32:29ça ferait un pays
32:31de plus
32:31disons
32:32eurosceptique
32:33au sein
32:34de l'Union Européenne
32:35il y a
32:36l'Italie
32:37à sa façon
32:38évidemment
32:39la Hongrie
32:39la Slovaquie
32:40et ce
32:42candidat
32:44viendrait
32:46avec des revendications
32:48territoriales
32:49en Moldavie
32:49et en Ukraine
32:50ce qui évidemment
32:51pose un problème
32:51pour l'Union Européenne
32:52vient avec des positions
32:54sociales
32:55qui sont à l'encontre
32:56qui vont à l'encontre
32:56pour beaucoup
32:57des valeurs de l'Union Européenne
32:59vient avec un regard
33:00sur la guerre en Ukraine
33:01qui n'est pas le même
33:02que la majorité des 27
33:03puisqu'il ne souhaite pas
33:06s'impliquer
33:07il annonce qu'ils arrêteraient
33:08les livraisons d'armes
33:09il annonce
33:09visiblement
33:11il a plus de distance
33:12vis-à-vis de Moscou
33:13que le précédent
33:14dont l'élection a été annulée
33:15mais enfin
33:16c'est quand même
33:16un candidat
33:17qu'on peut globalement
33:18qualifier de pro-russe
33:20et en tout cas
33:20de proche
33:21de Donald Trump
33:23il avait été invité
33:24à l'investiture
33:26de Trump
33:26en janvier dernier
33:28donc voilà
33:29ça ferait un quatrième pays
33:30qui viendrait
33:31gratter les valeurs
33:32et qui viendrait
33:33poser problème
33:34effectivement
33:34au sein du Conseil
33:35de l'Union Européenne
33:35pro-russe
33:36et pro-Trump
33:37et Melissa Palski
33:38pays très important
33:40au cœur de l'OTAN
33:41la Roumanie
33:42frontière aussi
33:42avec l'Ukraine
33:43on le disait
33:43cela condense
33:45en quelque sorte
33:45beaucoup de sujets
33:47aujourd'hui
33:48de questionnements mondiaux
33:49Oui mais il faut se rendre compte
33:50qu'en Europe
33:50c'est ce genre de parti
33:51qui progresse
33:52à l'heure actuelle
33:53donc c'est
33:54qu'il y a des questionnements
33:56autour de l'Europe
33:59de la façon
33:59dont l'Europe
34:00s'est développée
34:01s'est défendue
34:02s'intègre
34:03dans des guerres
34:04comme en Ukraine
34:06moi je pense
34:07que les questions
34:07sont possibles
34:09de poser
34:10après c'est de voir
34:11exactement comment
34:11on fait tous ensemble
34:12mais moi je peux comprendre
34:14que ce type de parti
34:16progresse
34:17en Europe
34:17parce que
34:18il y a des doutes
34:19et ils agrègent
34:20alors d'une façon
34:21toujours
34:22très populiste
34:24finalement
34:24la façon
34:26dont il fonctionne
34:27ce représentant
34:28politique
34:29il y a aussi
34:30un peu
34:31une teinte de marketing
34:32je crois qu'il est très fort
34:33de toute façon
34:33ils sont tous très forts
34:34comme Bardella sur TikTok
34:35ou des choses comme ça
34:36voilà
34:37ils séduisent
34:38ils séduisent des jeunes aussi
34:39en rappelant qu'un Roumain
34:40sur deux
34:40est abonné
34:41à un compte TikTok
34:42enfin voilà
34:43ils réussissent
34:44une partie
34:45de cela où échoue
34:46la classe politique
34:47traditionnelle
34:49et même chez nous
34:49et alors peut-être
34:51que nous
34:51on va être protégés
34:52d'une Marine Le Pen
34:53présidente
34:54parce qu'elle a des affaires
34:55financières sur le dos
34:57mais on a du mal
34:58en effet
34:59à contrer
34:59cette poussée
35:00d'extrême droite
35:01qui est dans un vent
35:03de très très favorable
35:04on sait pas comment faire
35:05on sait pas comment la traiter
35:06moi je pense
35:07que les élections annulées
35:09alors même si c'était
35:10probablement justifié
35:11ça fait mal aussi
35:12parce que ça donne
35:13l'idée qu'on les a empêchés
35:15d'arriver au pouvoir
35:16Marine Le Pen
35:17elle joue un petit peu
35:17d'ailleurs sur cette rhétorique
35:19sans aller trop loin
35:20mais je trouve
35:22qu'on est bien impuissants
35:23que sur une partie
35:24ils ont des questions
35:26qui sont légitimes
35:26Oui parce que ce qui s'est passé
35:27il faut le rappeler
35:27Kailin Georgiescu
35:28qui a été empêchée
35:29du coup
35:30à cause d'ingérence russe
35:31à cause d'ingérence russe
35:32de se représenter
35:34et bien c'est un autre candidat
35:35qui lui est arrivé
35:36quatrième au premier scrutin
35:37en novembre
35:38et puis qui finalement
35:39arrive en tête
35:39mais c'est globalement
35:40le même courant
35:41On les empêche pas
35:42en tout cas par cette façon-là
35:43de procéder
35:44Ce qui est intéressant justement
35:46parce que les enseignements
35:47on peut avoir
35:48les enseignements géopolitiques
35:49et puis il y a ce fait-là
35:50qu'il y a eu une
35:51c'est quand même
35:52quand on y pense
35:53une annulation
35:54d'une élection en Europe
35:55à l'issue d'un premier tour
35:56Décision totalement inédite
35:57historique
35:58Inédite
35:58et donc pour justifier
35:59cette décision auprès de l'opinion
36:01les autorités ont déclassifié
36:02tous les documents
36:03qui justifiaient
36:04cette annulation
36:05pour justement éviter
36:07qu'il y ait un match retour
36:08en disant
36:08on nous a volé l'élection
36:09Et alors on va voir les résultats
36:11parce que là c'est encore trop tôt
36:12pour analyser
36:13si on a voté
36:13en fonction de la décision
36:14du Conseil constitutionnel
36:15Peu importe
36:16qui était le candidat
36:17de ce camp nationaliste
36:19on a voté avant tout
36:20contre la décision
36:21du Conseil constitutionnel
36:22Il est trop tôt
36:22pour dire
36:24ce qu'il en est
36:25parce qu'il n'y a pas
36:25un raz-de-marée
36:26non plus
36:26pour ce candidat
36:27nationaliste
36:29ou d'extrême droite
36:29mais c'est intéressant
36:30de noter que
36:31pour éviter
36:32ce réflexe là
36:34on avait déclassifié
36:35tous les documents
36:36qui justifiaient
36:37cette annulation
36:38mais c'est vrai
36:39que ça peut avoir
36:39un écho
36:39avec ce qui se passe
36:40pour Marine Le Pen
36:41c'est pas tout à fait
36:41ni la même autorité
36:42judiciaire
36:43ni les mêmes faits
36:44évidemment
36:44mais voilà
36:45sur ce qu'est-ce que
36:46conséquence électorale
36:47ça peut avoir
36:48c'est l'assignement
36:48qu'on peut avoir également
36:49C'est vrai
36:50Il me semble
36:51que tous les documents
36:52n'ont pas été déclassifiés
36:53et que les ingérences
36:55une partie
36:56et que les ingérences
36:57russes ne sont pas
36:58complètement claires
36:59alors je ne dis pas
36:59qu'elles n'ont pas existé
37:00mais que les preuves
37:02ne sont pas complètement faites
37:03et que si
37:05si Georges Siméon
37:07le candidat d'extrême droite
37:09qu'on qualifie
37:09d'extrême droite
37:10arrive au pouvoir
37:11il a dit que
37:12sa première décision
37:13serait de déclassifier
37:14la totalité
37:15des documents
37:16donc effectivement
37:18c'est une décision
37:19qui est inédite
37:19et qui est
37:20en effet
37:21pose question
37:21On continue la discussion
37:23dans un instant
37:2320h et 40 minutes
37:25L'essentiel de Filinfo
37:26c'est avec vous
37:26Stéphane Milhomme
37:27Une compagnie de CRS
37:30déployée à Rennes
37:31depuis quelques heures
37:31dans le quartier
37:32Villejean
37:33ils doivent sécuriser
37:34le secteur
37:35Après des tirs
37:36qui ont touché
37:36deux adolescents
37:37de 16 et 17 ans
37:38un autre est également blessé
37:40trois hommes
37:41âgés de 19 à 21 ans
37:42restent en garde à vue
37:44C'est une grève
37:45qui se destine
37:45à être impopulaire
37:46le président
37:47de la Fédération
37:48des passagers européens
37:49l'assure
37:49sur France Info
37:50Sudrail et la CGT
37:51cheminot
37:52appellent à cesser
37:53le travail
37:53pour la semaine à venir
37:54et le pont du 8 mai
37:55tous les TGV
37:56doivent circuler
37:57selon la direction
37:58mais les perturbations
37:59seront surtout visibles
38:00sur les trains régionaux
38:01et RER
38:02cette fois pour Paris
38:03et sa région
38:04il faudra encore
38:05de nombreux jours
38:06pour connaître
38:06les causes
38:07de la méga coupure
38:08d'électricité
38:08en Espagne
38:09en début de semaine passée
38:10la ministre de l'Environnement
38:11évoque à demi-mot
38:13la possibilité
38:14d'un dysfonctionnement
38:15initial
38:15venant d'installations
38:17photovoltaïques
38:18Bordeaux-Bègle
38:19écarte Toulouse
38:20le tenant du titre
38:21et part en finale
38:21de la Champions Cup
38:23de rugby
38:23victoire 35 à 18
38:24la finale
38:25ce sera à Cardiff
38:26face à Northampton
38:27samedi 24 mai
38:28et avant cela
38:29les rugbymenes de Lyon
38:30se sont qualifiés
38:31pour la finale
38:32de la Challenge Cup
38:33en battant
38:34là aussi un autre club français
38:35le Racine 92
38:36sur le score
38:37de 29 à 15
38:38France Info
38:4120h
38:4321h
38:44les informés
38:45Victor Mathais
38:47le premier tour
38:48de la présidentielle
38:49en Roumanie
38:49avec le candidat
38:51populiste
38:52qui arrive
38:52en tête
38:54ce soir
38:54sondage sorti
38:55des urnes
38:55pour l'instant
38:56résultat à confirmer
38:57Alban Mikosi
38:58vous êtes toujours avec nous
38:58en direct de Bucarette
39:00vous vouliez réagir
39:01à l'annulation
39:02du scrutin
39:03dont on parlait
39:03le premier tour
39:04annulé au mois de novembre
39:05oui effectivement
39:09j'entendais votre débat
39:10avec intérêt
39:10c'est vrai que
39:12pour les électeurs
39:13de l'extrême droite
39:14et de Caline Georgescu
39:15ils se sont fait voler
39:16leur élection
39:17c'est du moins
39:17ce qu'ils disent
39:18maintenant
39:18le conseil constitutionnel
39:20roumain s'est appuyé
39:20sur deux critères
39:22assez clairs
39:22le premier
39:23c'est qu'effectivement
39:24parmi les comptes
39:25TikTok
39:25qui vendaient
39:26la personnalité
39:27de monsieur Georgescu
39:28le plus largement
39:29290 000 de ses comptes
39:32n'existaient pas
39:33ou étaient immatriculés
39:34hors de Roumanie
39:34et principalement Russie
39:36et puis ensuite
39:37Caline Georgescu
39:37a été bien incapable
39:38de procurer
39:39le moindre document financier
39:40qui justifiait
39:42le financement
39:42de sa campagne
39:43pas un seul document
39:44ce qui fait
39:45deux raisons suffisantes
39:46aux yeux
39:46de la cour superbe
39:48du conseil constitutionnel
39:50de Roumanie
39:51pour l'empêcher
39:52de se représenter
39:53il a protesté
39:54ses partisans
39:56ont protesté
39:56mais j'allais dire
39:57relativement mollement
39:58parce qu'il était
39:59vraiment incapable
40:00de présenter
40:01le moindre document
40:02financier
40:02un mot peut-être
40:03aussi à le banc
40:04de l'ambiance
40:04qui règne ce soir
40:05à Bucarest
40:06qui a régné peut-être
40:07au cours aussi
40:08de cette journée
40:08d'élection
40:09Eh bien on va dire
40:13qu'il y a deux Roumanies
40:13très clairement
40:14il y a la Roumanie
40:15aujourd'hui nationaliste
40:16qui estime que les élections
40:18ont été volées
40:18le 24 novembre dernier
40:20et que l'Europe
40:20finalement a fait
40:22comme une dictature
40:23aurait fait
40:23empêchant un candidat
40:25de droite nationaliste
40:26d'être qualifié
40:28pour le second tour
40:29voire de gagner l'élection
40:30et puis il y a
40:31le rassemblement
40:31on va dire
40:32de tous les partis
40:33pro-européens
40:34qui derrière leur division
40:35parce que c'est divisé
40:36entre la droite
40:37et la gauche ici
40:37derrière leur division
40:39considère que l'enjeu
40:40est trop important
40:41et je vous entendais
40:42notamment parler
40:43du rôle clé
40:44de la Roumanie
40:45dans l'intervention
40:46en Ukraine
40:47sachez qu'il y a
40:471500 soldats français
40:49qui sont à la base
40:50de Tchinkou
40:50qu'il y a 5000 soldats
40:52occidentaux
40:52et que bien évidemment
40:54ils sont aux premières loges
40:55pour observer
40:55ce qui se passe en Ukraine
40:56vous savez quand le port
40:57d'Ismaël en Ukraine
40:59est bombardé
40:59ça veut dire que
41:00de l'autre côté du Dindu
41:01à 200 mètres près
41:02c'est le territoire roumain
41:04et vous pensez que déjà
41:05des drones
41:06des missiles
41:06se sont perdus
41:07du côté du territoire
41:08roumain
41:09vous sentez donc
41:10que l'enjeu ici
41:11est encore plus sensible
41:13on va dire
41:13que ce qui peut être
41:14en France
41:14Alban Mikosi
41:15depuis Bucarest
41:17en direct
41:17sur France Info
41:18sur l'ingérence russe
41:20encore un mot
41:20tu as peut-être
41:21ces influenceurs roumains
41:22payés pour écrire
41:23et poster des messages
41:24sur TikTok
41:25il va falloir
41:26s'habituer
41:26d'Aïkhodu
41:27il faut s'habituer
41:28déjà
41:28voir se résigner
41:29aujourd'hui
41:29chaque élection
41:29presque dans le monde
41:30est la cible
41:31d'ingérences extérieures
41:32oui
41:33je ne sais pas
41:34s'il faut s'y résigner
41:35en tout cas
41:35il faut s'y préparer
41:36et combattre
41:37alors il faut après
41:38soit on rentre dans le système
41:39de protection des réseaux sociaux
41:41où on interdit
41:43où on demande
41:44des algorithmes
41:45qui puissent lutter
41:47contre ça
41:48ou soit on fait
41:49ses propres discours
41:50pour contrer
41:51mais avec les mêmes méthodes
41:53donc c'est toujours
41:54un peu compliqué
41:55mais oui
41:55il faut
41:56s'y résoudre
41:57c'est peut-être pas le terme
41:58mais il faut apprendre
41:59à vivre avec
41:59ce qui n'est peut-être pas tout
42:00et puis il faut apprendre
42:01c'est le travail peut-être
42:02du journalisme
42:03d'essayer d'expliquer aux gens
42:05comment on décrypte cela
42:07ces ingérences
42:08Émilie
42:09oui c'est le rôle du journaliste
42:11oui mais c'est aussi
42:11le rôle des communicants
42:12et des stratégies de communication
42:13c'est-à-dire qu'il faut
42:14intégrer ça
42:15ça a une puissance de frappe énorme
42:17et pour le moment
42:17c'est vrai que c'est plus
42:18le terrain de jeu
42:20des complotistes
42:21des extrémistes
42:22les réseaux sociaux
42:23et ça devrait aussi
42:24être le terrain de jeu
42:25des autres partis politiques
42:28et puissances
42:28si honnête on ne peut pas
42:29faire des comptes fictifs
42:30c'est ça le problème
42:31non mais je prendrais
42:32juste un exemple
42:32c'est qu'au moment du Covid
42:34il y avait énormément
42:34d'antivax
42:36et d'informations
42:37quand on tapait
42:37vaccination
42:38ou vaccin
42:39sur internet
42:40on avait toute l'information
42:41complotiste
42:42qui arrivait
42:43l'agence des médicaments
42:44a fait un travail là-dessus
42:46pour référencer
42:47d'autres pensées
42:49justement sur les vaccins
42:50et ça a fonctionné
42:51c'est-à-dire qu'au bout
42:52d'un moment
42:52ils arrivaient à rectifier le tir
42:54et à faire en sorte
42:55qu'il n'y ait plus
42:55que les comptes complotistes
42:56mais des thématiques porteuses
42:58pour les vaccins
42:58donc quelque part
42:59c'est faisable
43:00c'est vrai qu'en général
43:01on a beaucoup de retard
43:02et qu'on est moins fort
43:03que des gens qui font ça
43:04depuis longtemps
43:05ou qui le font
43:06pour des mauvais esprits
43:07on va dire
43:08pour des mauvaises pensées
43:09mais il y a tout un travail
43:10de stratégie
43:11à avoir là-dessus
43:12et on rappelle
43:13que le second tour
43:14de cette présidentielle
43:15en Roumanie
43:15ce sera donc
43:16dans deux semaines
43:17le 18 mai
43:18passons aux cartes blanches
43:20de nos informés
43:21dans la dernière partie
43:22de l'émission
43:23Séverin Lusson
43:24commençons avec vous
43:25vous avez choisi
43:25de nous parler
43:26à deux semaines
43:26du sommet Choose France
43:28de la plateforme
43:29dédiée à la science
43:30avec la volonté
43:31d'Emmanuel Macron
43:31de faire venir
43:32dans notre pays
43:33des chercheurs américains
43:34absolument
43:35demain il est réuni
43:36à la Sorbonne
43:36il fait un sommet
43:38comme il aime les faire
43:39il y a la présidente
43:40de la commission européenne
43:42qui sera là
43:42il y a un certain nombre
43:44de présidents
43:44d'universités étrangères
43:46seront là
43:47des ministres
43:48et autres
43:48donc avec l'ambition
43:50de faire venir
43:51en France
43:52et en Europe
43:53mais particulièrement
43:53en France
43:54évidemment
43:54les chercheurs américains
43:57qui seraient empêchés
43:58de travailler
43:59soit parce qu'on les empêche
44:00pour des raisons idéologiques
44:02soit évidemment
44:02parce que les budgets
44:03des entreprises
44:04ou des grandes agences
44:05de recherche américaines
44:06sont réduits
44:08alors on peut évidemment
44:10s'agacer
44:10devant ce genre
44:11de sommet
44:12qu'organise Emmanuel Macron
44:15il en organise un
44:16tous les ans
44:16à Versailles
44:17Choose France
44:18depuis plusieurs années
44:19on peut s'agacer
44:21parce qu'il n'est pas
44:22du tout évident
44:23que les chercheurs américains
44:24aient envie de quitter
44:24leur pays
44:25même s'ils sont
44:26empêchés dans leur travail
44:28Est-ce que la France
44:28a réellement les moyens
44:29de les faire venir ?
44:30Et on peut s'agacer aussi
44:31parce que
44:31est-ce que la France
44:32a les moyens
44:32de les faire venir ?
44:33Quand on connaît
44:34l'état de la recherche
44:35en France
44:36et les niveaux de salaire
44:37des chercheurs
44:38par rapport au niveau
44:39de salaire
44:39des chercheurs américains
44:40évidemment
44:41l'entreprise
44:42paraît
44:43pour le moins
44:44hasardeuse
44:44cela dit
44:45ce qui me paraît
44:45intéressant
44:46c'est que
44:47c'est quand même
44:48de rappeler que
44:49la France
44:50et l'Europe
44:50mais particulièrement
44:51la France
44:51est en retard
44:52dans le domaine
44:53de la recherche
44:54il y a un rapport
44:55Mario Draghi
44:56qui a fait un rapport
44:57il y a quelques mois
44:58pour s'en alarmer
44:59et qu'il me semble
45:00quand même
45:01que
45:01si on peut s'agacer
45:02de cette initiative
45:03il faut quand même
45:04chercher
45:06tous les moyens
45:06que l'on peut
45:07pour remettre
45:08la France et l'Europe
45:09dans la course
45:10à la recherche
45:11parce que la recherche
45:12d'aujourd'hui
45:13c'est les brevettes de main
45:14et les brevettes de main
45:15c'est nos emplois
45:16et la croissance
45:16d'après-demain
45:17et donc ça me paraît
45:18très important
45:18de mettre ce sujet-là
45:21sur la table
45:21alors on verra
45:22peut-être que le sommet
45:23qui est organisé
45:23demain à la Sorbonne
45:24n'aura pas de résultat concret
45:26mais mettre ce sujet-là
45:27sur la table
45:28me paraît
45:29aujourd'hui
45:30important
45:30et c'est aussi
45:32une façon de montrer
45:33que quelque part
45:34le chaos
45:36que crée Trump
45:37autour de lui
45:38dans son pays
45:40et dans le monde
45:40peut être une chance
45:42pour l'Europe
45:42pour se mobiliser
45:43pour faire venir
45:44des chercheurs
45:45pour organiser
45:47sa défense
45:47et voilà
45:48donc il me semble
45:49que c'est un symbole
45:51de ce que l'Europe
45:52peut finalement tirer
45:53du chaos
45:54que crée Trump
45:54c'est sûr que Trump
45:56il nous fait
45:57nous remettre en question
45:57sur énormément
45:58de domaines
45:59ça c'est clair
45:59non moi je dirais
46:01que là
46:01ça serait bien
46:02qu'Emmanuel Macron
46:03fasse ce en même temps
46:04qui s'est si bien
46:05exprimé
46:06c'est-à-dire
46:07à la fois
46:08pourquoi pas
46:08accueillir des chercheurs
46:10américains
46:10qui sont en panne
46:11à cause de cette politique
46:12de Trump
46:13mais aussi
46:14voir l'état
46:15en effet de la recherche
46:15et essayer
46:16de conserver
46:18les chercheurs français
46:19qui ne font que partir
46:20une fois qu'ils sont formés
46:21parce qu'ils ne sont pas
46:22rémunérés à la hauteur
46:23et qu'en effet
46:24ils n'ont pas les budgets
46:25recherche
46:25donc il faut faire les deux
46:27je pense que
46:27le premier
46:28c'est plutôt de la communication
46:29sur les américains
46:31c'est très opportuniste
46:32mais pourquoi pas
46:33mais en effet
46:34essayer de voir
46:35comment on peut retenir
46:36ces chercheurs
46:36qui s'en vont
46:37aux quatre coins du monde
46:38parce qu'ils ne trouvent pas
46:39leur compte en France
46:40avec ce sommet donc demain
46:41organisé par Emmanuel Macron
46:43la suite
46:43et des cartes blanches
46:44dans un instant
46:45le fil info d'abord
46:4620h50
46:47Stéphane Milhomme
46:48Air France annule
46:50ses vols au moins
46:51jusqu'à mardi
46:52en direction de Tel Aviv
46:54la compagnie française
46:55comme British Airways
46:56ou encore la Lufthansa
46:57ne veut prendre aucun risque
46:59après que l'aéroport
47:00de Tel Aviv
47:01a été touché
47:01par un missile
47:02tiré du Yémen
47:03par des rebelles outils
47:04en soutien
47:05aux palestiniens
47:06Israël
47:07qui promet des représailles
47:08tant à destination
47:09de ces islamistes yémélites
47:11qu'au régime iranien
47:12qui les soutient
47:13la présidentielle en Roumanie
47:16et l'heure est au dépouillement
47:17après ce premier tour
47:18il ne s'agit pour l'instant
47:19que de sondages
47:20sortis des urnes
47:21le candidat d'extrême droite
47:23Georges Chimion
47:23arrive largement en tête
47:25devant le candidat pro-européen
47:27Krin Antonescu
47:28il y avait 11 candidats
47:305 mois
47:30après l'annulation
47:32du précédent scrutin
47:33Laurent Wauquiez
47:34rejette l'idée
47:35d'un référendum
47:36sur les finances publiques
47:38évoquées par le premier ministre
47:39François Bayrou
47:40désir
47:40le député de Haute-Loire
47:42candidat à la présidence de LR
47:43estime sur France 3
47:44qu'il n'y a pas besoin
47:46d'un référendum
47:46pour savoir que les français
47:48en ont assez
47:49des augmentations d'impôts
47:50et puis l'île
47:51face à Marseille
47:51c'est depuis 5 minutes
47:52le dernier match
47:53de la 32ème journée
47:54de Ligue 1
47:54un match à gros enjeux
47:56car les deux équipes
47:57rêvent aussi
47:57d'un destin européen
47:59avec comme tous les soirs
48:09en fin de l'émission
48:10les cartes blanches
48:11de nos informés
48:12Émilie Zapalski
48:13vous avez choisi
48:14de consacrer votre carte blanche
48:16aux ambitions politiques
48:18d'un certain Louis Sarkozy
48:19puisqu'on l'a vu hier
48:20à France 2
48:22et il a commencé
48:23dans quelle époque
48:25bon il a parlé pas mal
48:27de son livre
48:27et j'ai trouvé ça
48:28un peu particulier
48:28d'ailleurs la façon
48:29dont il vendait
48:30ou il ne vendait pas
48:31d'ailleurs son livre
48:31sur Napoléon
48:32en disant que c'était
48:33assez pénible à écrire
48:34oui même il est allé plus loin
48:36mais je ne dis pas
48:37le mot CHI etc
48:39et que son objectif
48:41c'était de faire
48:42le moins pire
48:42des livres
48:43des nombreux livres
48:44sur Napoléon
48:44c'était pour moi
48:46un petit peu plus
48:46de la fausse modestie
48:47qu'autre chose
48:48mais ce qui était intéressant
48:49voilà c'est qu'il semble
48:50un petit peu déclarer
48:53son appétence
48:53pour la politique
48:55alors il s'est dit
48:56pas à Neuilly
48:57mais plutôt à Neuilly
48:59trop facile Sarkozy
49:00mais plutôt à Menton
49:01avec un objectif
49:03c'est de dire
49:03en tout cas
49:04il s'est exprimé là-dessus
49:06pour les municipales
49:06l'an prochain
49:06pour les municipales
49:072026
49:08et puis surtout
49:09pour essayer de contrer
49:10le Rassemblement National
49:11là-dessus
49:11puisqu'il dit
49:11s'il y a une droite
49:12un peu dure
49:13un peu forte républicaine
49:15et bien ça évite
49:15d'avoir du RN
49:16donc je trouvais ça
49:17intéressant ces jeunes
49:19parce qu'il y en a de plus en plus
49:20de jeunes représentants politiques
49:23qui se lancent dans l'aventure
49:24donc la politique se rajeunie
49:26on va voir ce que ça fait
49:27Est-ce que vous l'aviez vu venir
49:28d'Aïkoudoui
49:29ce jeune Sarkozy
49:30aussi rapidement peut-être
49:32je ne sais pas
49:32si rapidement non
49:33quand on se rappelle
49:34les pit-pits qui s'envoyaient
49:36avec le fils
49:37de Valéry Trier-Veller
49:38voilà
49:39il y avait quelque chose
49:40d'un peu immature
49:41il y a quand même
49:43une parole
49:43qui n'est pas toujours maîtrisée
49:44quand il a dit
49:45qu'il allait brûler
49:45les consuls en Algérie
49:46c'est quand même problématique
49:48quand on voulait faire autre chose
49:50que chroniqueur télé
49:51donc
49:52et même chroniqueur télé
49:54c'est problématique
49:55mais
49:56moi j'attends de voir
49:58si ce n'est pas quand même
49:59un buzz
49:59qui va durer le temps d'une saison
50:02C'est vraiment un avis
50:03sur la carrière politique
50:04ou pas
50:05de Louis Sarkozy
50:06pas beaucoup d'avis
50:07parce que je ne sais pas
50:08exactement ce qu'il pense
50:09il était déjà sorti du bois
50:11il y a quelques mois
50:12il me semble
50:13on l'avait vu
50:14sur un plateau télé
50:15avec sa mère
50:16il intervient régulièrement
50:19désormais
50:19et effectivement
50:22on voit qu'il a une parole
50:23pas très maîtrisée
50:24qu'il est probablement
50:26alors il veut contrer
50:29l'extrême droite
50:30à Menton
50:31mais il a l'air
50:32sur certains sujets
50:33de flirter
50:34ou d'être pas si loin
50:36de leur position
50:38il est sur un créneau
50:39qui est déjà largement occupé
50:41d'une façon ou d'une autre
50:46évidemment par Laurent Wauquiez
50:47Bruno Rotaillot
50:51Sarah Knaffo
50:51Bardella
50:52etc
50:53alors est-ce que le nom
50:55de Sarkozy suffira
50:56à l'aider à percer
50:57honnêtement
50:58j'en suis pas sûr
50:59donc bon
51:00attendons de voir
51:01mais ça me paraît pas être
51:02quoi qu'il en soit
51:03Daïk il redit
51:04sans arrêt
51:05sa fierté
51:06d'être le fils
51:06de l'ancien président
51:07de Nicolas Sarkozy
51:08ça on peut
51:09on peut pas lui enlever
51:10non mais c'est
51:11cet amour filial
51:12après c'est bien la problématique
51:13qu'il dise du bien
51:14de son père
51:15y compris par rapport
51:16à la condamnation judiciaire
51:17c'est normal
51:17mais voilà
51:19c'est un fils
51:19qui défend son père
51:20donc ça a pas de valeur
51:21de débat
51:22donc c'est un peu
51:24bon
51:24il fait carrière
51:26dans les médias
51:27chez certains de nos confrères
51:28où il est chroniqueur
51:29bon tant mieux pour lui
51:29après poser une question
51:30à Louis Sarkozy
51:31sur son père
51:32ça n'a pas de sens
51:33voilà
51:33parce qu'il va le soutenir
51:34forcément
51:35et on
51:35enfin
51:36si c'est un fils
51:38normal voilà
51:39mais bon
51:40pour moi
51:41c'est une fausse valeur
51:42je ne sais pas
51:43ce que ça peut donner
51:44mais qu'il aille à l'élection
51:45à une élection
51:45et on verra
51:46ce que ça donne
51:47et si le nom de Sarkozy
51:48est toujours puissant
51:48même s'il a quand même
51:49son charisme à lui
51:51qui est différent
51:52de celui de son père
51:52encore un petit mot
51:53oui juste un mot
51:54justement sur ces jeunes
51:56moi ce qui m'inquiète un peu
51:57c'est qu'on a
51:58Attal, Bardella
51:59et bon éventuellement
52:01des Louis Sarkozy
52:01qui sont un peu creux
52:03justement
52:03vous le dites
52:04ils ont une parole
52:05qui est
52:05peut-être pas sur le même niveau
52:06entre les Attal et Louis Sarkozy
52:07non ils ne sont pas sur le même niveau
52:08mais on a vu quand même
52:09Bardella arriver à ses limites
52:11on a vu
52:11c'est des personnalités
52:12qui sont plus fabriquées
52:14sur la communication
52:15le marketing
52:15que sur des idées
52:16fondamentalement
52:17avec des convictions
52:19donc ils vont un peu
52:20à droite à gauche
52:20selon comment porte le vent
52:22là où il est le plus porteur
52:23et je trouve que voilà
52:25on a envie
52:26de gens un peu costauds
52:28c'est pas parce qu'on est jeune
52:29qu'on n'est pas costauds
52:30mais qui portent un peu
52:32des convictions
52:33et qui aient des pensées
52:34un petit peu plus profondes
52:35Allez on termine avec vous
52:36Daïko Douy
52:36votre carte blanche
52:37pas de politique
52:38mais du cyclisme
52:39tiens donc
52:40et la deuxième place
52:40aujourd'hui du français
52:41Léni Martinez
52:42sur le Tour de Romandie
52:43Oui alors le Tour de Romandie
52:45c'est en Suisse
52:45c'est une semaine d'épreuves
52:46ça fait partie de toutes ces épreuves
52:48qu'il prépare au Tour de France
52:49alors est-ce que
52:50parce qu'il est deuxième
52:51il va succéder à Bernard Hinault
52:53qui est le dernier vainqueur
52:53du Tour de France
52:54il y a 50 ans
52:5540 ans
52:57en 1985
52:58mais ça fait très longtemps
52:59ça fait trop longtemps
53:00et donc on a vu
53:01parce qu'hier
53:02il a repensé
53:02la grande étape de montagne
53:04et on a bien vu
53:05que sur la contre-la-montre
53:06aujourd'hui
53:06il avait des limites
53:07donc il avait le maillot jaune
53:08hier
53:09mais il l'a perdu
53:09lors du contre-la-montre
53:10donc il ne peut pas succéder
53:11à Bernard Hinault tout de suite
53:13il ne peut pas rivaliser
53:14avec Paul Belchard
53:14Il a quelques mois
53:14il a dit
53:15mon objectif
53:16c'est un jour
53:17de gagner le Tour de France
53:17et puis récemment
53:18il a dit
53:19ce sera d'abord des étapes
53:20pour le classement général
53:21on verra plus tard
53:22Voilà
53:22pour le classement général
53:22il ne faut pas l'attendre cette année
53:23néanmoins
53:24moi je fais partie des gens
53:25qui regardent à nouveau
53:27les courses cyclistes
53:28à cause de Pogacar
53:29alors on ne va pas rentrer
53:30dans le débat
53:30est-ce qu'il est dopé
53:31ou pas dopé
53:31mais en tout cas
53:31il a dit de panache
53:32voilà
53:33c'est quelqu'un
53:34qui est là toute l'année
53:34bref
53:35je retrouve un goût
53:36aux courses cyclistes
53:37et évidemment
53:38je suis un peu désolé
53:39de voir qu'il n'y a plus de Français
53:40parce que Romain Bardet
53:41il va prendre sa retraite là
53:42au critérium du Dauphiné Libéré
53:44dans quelques jours
53:45Thibaut Binan a pris sa retraite
53:46Julien Affilipe n'arrive pas
53:48à retrouver son niveau
53:48bref
53:50et voilà
53:50et de voir qu'un Français
53:51peut jouer des victoires d'étape
53:53et exister dans ce nouveau peloton
53:54il est jeune
53:55il a 21 ans
53:56et c'est aussi un fils d'eux
53:57c'est même un petit fils d'eux
53:58c'est le fils d'un champion olympique
53:59de VTT quand même
54:00et c'est le petit fils
54:02d'un course cycliste
54:02qui a été grand prix de la montagne
54:04pendant le Tour de France
54:04dans les années 70
54:05donc il a 21 ans
54:06donc il peut quand même
54:07rivaliser avec
54:09ils sont très jeunes là aussi
54:10les nouveaux champions cyclistes
54:11tous
54:13leur valeur est clôt
54:14très très tôt
54:15et donc là
54:16un Français jeune
54:16qui arrive à être à peu près
54:17à ce niveau là
54:18c'est une bonne nouvelle
54:19pour les amateurs
54:19les jeunes de la politique
54:20et les jeunes du cyclisme
54:22Séverin Husson
54:22une réaction
54:23sinon vous nous donnez
54:24la une de la croix
54:25pour demain
54:25je ne vais pas oser
54:26j'aime le cyclisme
54:27je ne m'y connais pas
54:28comme Daïk
54:29donc je ne vais pas oser
54:30je vais vous donner
54:30la une de la croix
54:31on fait une enquête
54:33sur le bilan
54:3410 ans après la loi
54:36sur le gaspillage alimentaire
54:37pour montrer qu'il y a
54:39beaucoup d'initiatives
54:40mais que les résultats
54:41peinent encore à suivre
54:43avec cette titre de une
54:44encore trop de gaspillage alimentaire
54:46à la une de la croix
54:47donc demain
54:48merci Séverin Husson
54:49directeur adjoint
54:49de la rédaction de la croix
54:51Émilie Zapalski
54:51directrice de l'agence
54:53de communication
54:54Émilie Conseil
54:54Daïk Odoui
54:55journaliste politique
54:56à France Info
54:57Télé
54:58merci aussi à tous ceux
54:59qui ont préparé
54:59et réalisé cette émission
55:01les informés
55:01reviennent demain matin
55:03très bonne soirée
55:04à tous sur France Info

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