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Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité, ce mardi autour d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot.

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00:0020h, 21h, les informés, Agathe Lambret, Jean-Rémy Baudot.
00:13Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir, votre rendez-vous de décryptage de l'actualité,
00:17votre rendez-vous de débat, c'est tous les soirs à la radio et sur le canal 27 de la TNT.
00:22Bonsoir Agathe.
00:23Bonsoir Jean-Rémy, bonsoir à tous.
00:24On parle de quoi ce soir ?
00:25Qui pourrait battre le Rassemblement National aujourd'hui ?
00:28L'IFOP a interrogé 10 000 Français à propos de la présidentielle 2027 et les résultats sont éloquents.
00:34Au premier tour, Jordan Bardella écrase le match, mais après, qui fait mieux ?
00:39Qui tire son épingle du jeu au centre ?
00:41Et la gauche est-elle condamnée à faire de la figuration ?
00:45Pourquoi l'élection du nouveau pape passionne-t-elle autant ?
00:48Le conclave qui s'ouvrira demain est-il déjà sous influence avant même d'avoir commencé ?
00:53Pourquoi est-ce bien plus qu'une question de religion ?
00:57Et puis, c'est une visite qui fait polémique, celle du nouveau président par intérim syrien, demain à Paris.
01:03Peut-on faire confiance à la coalition islamiste au pouvoir ?
01:06Emmanuel Macron a-t-il raison de discuter ou fait-il preuve de naïveté ?
01:10À 20h45, il y aura les cartes blanches de nos informés autour de la table ce soir.
01:15Laurent Mouloud, rédacteur en chef à l'Humanité.
01:18Lou Frittel, journaliste politique à Paris Match, chargé du suivi des droites.
01:22Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos.
01:24On vous doit les Etats-Unis au bord de la guerre civile aux éditions de l'Aube.
01:28Et Rachel Gara-Valkarcel, journaliste politique.
01:30Merci à tous les quatre d'être là ce soir.
01:32Les informés, c'est parti.
01:33Agathe, si l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui, qu'est-ce que cela donnerait ?
01:40Une étude IFOP pour l'Observatoire Hexagone a interrogé 10 000 Français.
01:44Justement, un échantillon particulièrement large.
01:47Et premier constat, l'ERN est toujours aussi puissant malgré la condamnation et la potentielle éviction de Marine Le Pen.
01:54Jordan Bardella l'emporterait même au second tour face à Édouard Philippe.
01:57On l'emporterait même au second tour, sauf face à Édouard Philippe, avec qui il serait à égalité.
02:04Édouard Philippe, plus fort candidat du bloc central.
02:07À gauche, le meilleur score au premier tour serait réalisé par Raphaël Glucksmann devant Jean-Luc Mélenchon dans une hypothèse.
02:13Une autre incarnation que le leader des Insoumis pourrait-elle avoir ses chances ?
02:18Oui, pour le député Jérôme Gage, qui n'exclut pas lui-même de porter ce combat.
02:23Écoutez, aujourd'hui, ça pourrait être vous.
02:25Moi, je suis convaincu qu'il y aura besoin de tous les républicains sincères.
02:29Et moi, je prendrai toute ma place dans ce combat-là.
02:31Et oui, il faut un socialiste conséquent, authentiquement de gauche, très républicain.
02:37Et c'est le combat que je porte, moi, dans le pays et que je porterai jusqu'au bout.
02:40C'était Jérôme Gage tout à l'heure sur France Info.
02:43Alors, la gauche républicaine, universaliste, peut-elle vraiment se relever ?
02:47Le Rassemblement National, lui, est-il en passe de remporter la prochaine présidentielle ?
02:51Quant à Édouard Philippe, est-il menacé du syndrome Juppé ?
02:55Trop haut, trop tôt ?
02:56Un sondage de près de 10 000 personnes, donc publié hier.
03:00Mathieu Gallard, vous qui êtes directeur d'études chez Ipsos.
03:02On rappelle que ce n'est pas un sondage Ipsos, mais un duel aussi serré entre Philippe et l'ERN au second tour.
03:07Est-ce que c'est une surprise pour vous ?
03:09Non, ce n'est pas véritablement une surprise.
03:10Il y a plusieurs instituts de sondage qui ont déjà montré au cours des mois précédents
03:14que le rapport de force était désormais très serré entre l'ERN,
03:18quel que soit d'ailleurs son candidat, que ce soit Marine Le Pen et Jordan Bardella,
03:22et un représentant du Bloc central, si c'était ce scénario qui se matérialisait au second tour en 2027.
03:31Et puis je vous rappelle que même avant l'élection présidentielle de 2022,
03:35dans les semaines qui ont précédé le premier tour, il y avait déjà des sondages assez serrés.
03:41Je crois que le plus serré, qui ne venait une fois de plus pas d'Ipsos,
03:44mais d'un autre institut, il donnait, me semble-t-il, 53-52% pour Emmanuel Macron,
03:48ce qui veut donc dire 47-48% pour Marine Le Pen.
03:52Donc il est déjà arrivé, effectivement, que le Rassemblement national soit très fort,
03:56soit très proche de l'emporter,
03:58mais il faut toujours se souvenir que jusqu'ici, il y a une sorte de loi d'airain de la vie politique en France,
04:03qui est que quand cette capacité du Rassemblement national se matérialise vraiment,
04:08eh bien ça génère un retour de bâton, l'électorat prend peur et finalement se détourne de lui.
04:13C'est ce qu'on a vu du coup à la présidentielle,
04:15puisque effectivement, au final, Emmanuel Macron a été élu avec 58%.
04:19Et puis c'est ce qu'on a vu surtout aux élections législatives de juin-juillet dernier,
04:23où ce front républicain, il s'est reformé en une semaine.
04:26Donc voilà, c'est des sondages qui sont intéressants,
04:29mais qui interviennent très très en amont de l'élection présidentielle.
04:32Il peut se passer énormément de choses.
04:34Qu'est-ce que vous a frappé, Rachel Garaval-Carsel, dans ce sondage ?
04:37Est-ce que c'est toujours cette puissance du Rassemblement national
04:40qui, selon les chiffres, est vraiment aux portes du pouvoir ?
04:44Bon, je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils sont aux portes du pouvoir.
04:46C'est clair que c'est un parti qui est aujourd'hui puissant, qui est en dynamique.
04:50Et effectivement, on voit que Marine Le Pen et Jordan Bardella
04:54sont aujourd'hui, pour l'opinion, quasiment interchangeables.
04:59Ce n'est pas en soi une énorme surprise.
05:02Si Marine Le Pen devait effectivement être empêchée,
05:05ce qui est quand même très probable,
05:07l'envie de changement, l'envie de victoire des électeurs de Marine Le Pen,
05:12ça ne disparaît pas comme ça.
05:14Après, nous, on sait aussi que Jordan Bardella,
05:18ce n'est pas exactement la même ligne que Marine Le Pen.
05:20Et puis Jordan Bardella, il n'a pas l'expérience de trois campagnes présidentielles.
05:25Souvenons-nous, il y a un an, on était en pleine campagne des européennes.
05:28Il était quasiment pilote automatique, Jordan Bardella.
05:30Ce n'était quand même pas très compliqué.
05:31Pendant les débats, il faisait le gros dos et ça suffisait.
05:34Et il a fait un score canon de loin devant tout le monde.
05:37Après, une dernière chose, il faut quand même souligner que,
05:41certes, c'est un sondage IFOP,
05:42mais pour Hexagone, c'est-à-dire une officine qui est quand même proche de Pierre-Édouard Sterrin,
05:46qui a un projet politique très très clair,
05:48qui avait été révélé d'ailleurs par l'humanité il y a quelques mois.
05:51L'offre-t-elle ?
05:53Ce Marine Le Pen, Jordan Bardella,
05:55qui ferait à peu près le même score au premier tour,
05:57ça nous dit quelque chose ou pas ?
05:58Ça dit en tout cas que le Rassemblement National dispose d'un plan B,
06:01effectivement, en cas d'empêchement de Marine Le Pen à l'élection présidentielle.
06:04Le problème, c'est que le RN, aujourd'hui,
06:07provoque un tabou autour de cette question-là.
06:09C'est-à-dire que, dans la tête de tout le monde, c'était assez clair.
06:11Mais en parler, c'est déjà presque enterré Marine Le Pen,
06:15en tout cas aux yeux de certains cadres.
06:17Ce qui fait que ce sondage, qui en soi est très bon pour le RN,
06:19a provoqué un peu de tensions en interne.
06:22Vous avez certaines personnalités, dont Jean-Philippe Tanqui, par exemple,
06:25qui se sont insurgées contre ce qu'ils ont vu comme une tentative d'enterrer Marine Le Pen.
06:31Parce qu'il faut le rappeler que Marine Le Pen, à la base, n'était pas sondée.
06:34Enfin, on ne suggérait pas son nom aux Français.
06:36Elle n'était pas sondée, finalement.
06:37Elle apparaît dans une occurrence seulement.
06:39Et comme cette...
06:40Elle a été rajoutée.
06:41Elle a été rajoutée.
06:42Ça ne s'est pas fait sur 10 000 personnes, mais sur 2 000 personnes.
06:45Ça s'est fait dans les 3 ou 4 derniers jours, avant la publication du sondage.
06:48Et pourquoi elle a été rajoutée, alors ?
06:50Parce qu'il y a eu, apparemment, un lobbying très fort du Rassemblement National,
06:53dont Jean-Philippe Tanqui,
06:55auprès de l'institut,
06:58de l'organisme qu'il avait commandé auprès de l'IFOP.
07:01Et c'est normal qu'elle soit sondée ?
07:02C'est normal qu'elle soit sondée.
07:03Mais c'est vrai que pour Frédéric Dhabi, par exemple,
07:06qui s'explique au Monde, et qui l'explique très bien,
07:08il y a tellement de personnes, aujourd'hui, sur la ligne de départ, potentiellement,
07:12que voir un sondage où il n'y a pas Marine Le Pen,
07:14et où il y a seulement Jordan Bardella,
07:16en plus, avec la situation juridiciaire dans laquelle elle se trouve,
07:19ce n'était pas quelque chose d'extraordinaire.
07:22Mais d'en faire tout un pataquès,
07:24ça, ça met sur le devant de la scène
07:26des tensions qui auraient pu rester vraiment sous-jacentes.
07:30Laurent Molode.
07:30Oui, c'est un sondage qui n'est pas neutre,
07:34dans son résultat, mais surtout, qui l'a commandé ?
07:37Voilà, Hexagone, c'est un think tank, effectivement,
07:39qui a la propriété de Pierre-Édouard Sterrin, je vais y arriver,
07:44et donc qui est un think tank extrêmement conservateur,
07:46et qui passe son temps à commander des sondages,
07:49les uns après les autres, sur les questions de sécurité, etc.,
07:51pour à chaque fois abonder et essayer d'orienter l'opinion publique
07:54sur des thématiques sur lesquelles ils tiennent.
07:56Donc, ce n'est pas un sondage qu'il faut lire de manière totalement neutre,
07:58même si le travail du sondeur est fait...
08:0010 000 personnes, c'est beaucoup pour un sondage.
08:01Voilà, 10 000 personnes...
08:02Je parle sous le contrôle du sondeur de la place.
08:03Tout à fait, mais il y a la manière de...
08:04Enfin, je l'ai un peu regardé, rapidement.
08:06J'ai un peu regardé le sondage,
08:07mais il y a toujours la manière de présenter les choses.
08:09C'est-à-dire, par exemple, la gauche est toujours présentée divisée.
08:11Vous n'avez aucun...
08:12Aucun moment, on voit la gauche unie derrière un seul candidat.
08:17Or, il y a d'autres sondages.
08:19Par exemple, un sondage à risque,
08:20qui est sorti il y a quelques jours,
08:21qui montre qu'avec un candidat unique,
08:22la gauche est au deuxième tour,
08:24devant le candidat centriste,
08:25face au Rassemblement national à nouveau.
08:27Mais cette hypothèse-là, elle n'est pas testée volontairement.
08:30Mais est-ce qu'elle existe, cette hypothèse ?
08:31Bien sûr, je viens de vous le dire.
08:32Un sondage à risque vient de le prouver.
08:34Donc, elle existe.
08:35Mais dans la réalité.
08:36Et dans la réalité, oui,
08:37parce qu'en fait, ce sondage à risque est intéressant
08:38parce qu'il teste aussi l'hypothèse
08:40où il y a un candidat de la gauche sans Mélenchon.
08:42C'est-à-dire, or, que Mélenchon se présente tout seul
08:44et un candidat de la gauche unie par le reste,
08:46mais non-mélenchoniste.
08:47Et ce candidat fait 20%.
08:49Il arrive juste devant le candidat centriste.
08:51Ce que je veux dire, c'est que la gauche reste un espoir
08:53pour arriver au second tour.
08:55Sauf que dans ce sondage-là,
08:56ce n'est pas du tout testé à aucun moment.
08:58Et évidemment, ce sondage-là,
08:59c'est pour aussi un peu orchestrer un face-à-face
09:01qu'on a déjà vu à plusieurs reprises
09:03entre le bloc centriste et le RN
09:05et minorer absolument la gauche.
09:07Il y a toujours dans ces sondages,
09:09je voudrais finir avec ça,
09:10il y a toujours un peu, c'est de la politique
09:12en fait, quand on fait des sondages comme ça.
09:14Deux ans avant, ça n'a pas tellement de sens.
09:17J'ai regardé d'ailleurs des sondages
09:18qui avaient été faits en 2020,
09:19sur les élections de 2022.
09:21C'était assez rigolo de voir
09:22qu'ils testaient François Baroin,
09:24Bertrand, qui n'étaient pas candidats,
09:25en fait étaient Pécresse,
09:26mais qui a fait 4% et pas 12%,
09:27comme ils disaient.
09:28Que Marine Le Pen était à 28,
09:30il a fini à 23.
09:31Que Mélenchon était à 12,
09:32il a fini à 22.
09:33Enfin, ce que je veux dire,
09:34c'est que les sondages deux ans avant,
09:36ça n'a pas une portée scientifique
09:38en termes de...
09:39Et vous dites que c'est de la politique,
09:41Mathieu Gallard,
09:41vous qui êtes expert en sondage,
09:44vous nous confirmez que parfois,
09:45dans les sondages,
09:45il peut y avoir des biais, des...
09:48En fait, non, non,
09:50mais le sondage en lui-même,
09:51je pense qu'il est fait de manière...
09:52Par les centrages.
09:52Je pense qu'il est fait de manière
09:53tout à fait...
09:54Enfin, selon les standards du métier,
09:56et je ne doute pas
09:57que les résultats représentent effectivement
09:59une réalité de l'opinion
10:00à l'heure actuelle,
10:01qui peut,
10:01et ça c'est tout à fait vrai,
10:03mais fondamentalement évoluer
10:04dans les mois, dans les années qui viennent,
10:062027, c'est dans très longtemps.
10:08On ne sait pas qui sera candidat,
10:09on ne sait pas quelles sont les alliances,
10:10les accords entre les partis,
10:11on ne sait pas quel sera
10:13le contexte économique,
10:14géopolitique, etc.
10:15Donc fondamentalement,
10:17beaucoup de choses peuvent changer.
10:18Après, effectivement,
10:19on peut se poser des questions,
10:21s'interroger sur effectivement
10:22les configurations de candidature
10:24qui ont été posées.
10:26Je note quand même
10:27qu'il y a quand même
10:28des configurations dans lesquelles
10:30il n'y a que de candidats à gauche,
10:31soit Jean-Luc Mélenchon
10:32contre Raphaël Bluxman,
10:34soit Jean-Luc Mélenchon,
10:36contre François Ruffin.
10:38Et c'est vrai que dans ces configurations-là,
10:40malgré tout,
10:40contrairement au sondage
10:41de Harris Interactive,
10:43mais qui me semble-t-il,
10:44lui, ne posait pas
10:45justement de candidats.
10:46Il proposait simplement
10:47des scénarios d'alliance,
10:49mais sans candidats précis.
10:50Dans ce cas-là,
10:51on constate que la gauche
10:52est quand même
10:53assez loin derrière.
10:54Mais juste un tout dernier rappel,
10:56et ça rejoint ce que vous disiez,
10:58c'est dans une campagne électorale
10:59que tout ça se construit.
11:00Même six mois,
11:01cinq mois avant la présidentielle
11:02de 2022 et de 2017,
11:04Jean-Luc Mélenchon était
11:05très très loin
11:06de son score final.
11:07Donc vraiment,
11:07tout ça,
11:08c'est des dynamiques de campagne.
11:10Et donc là,
11:10c'est vrai que ça nous donne
11:11une indication,
11:12mais absolument pas
11:13ce qui se passera en 2027.
11:14Je suis entièrement d'accord
11:17avec ce qui vient d'être dit
11:18par Mathieu Gallard.
11:19Mais je voulais ajouter une chose,
11:20c'est qu'il y a quelque chose
11:21qui maintient un tout petit peu
11:22l'espoir à gauche
11:24d'un second tour.
11:26C'est quand même
11:26une relative faiblesse
11:27du bloc central.
11:28Et pas que dans ce sondage,
11:29il y a eu quand même
11:30plusieurs sondages,
11:30puisqu'on est effectivement
11:31à deux ans
11:32de la prochaine présidentielle.
11:33On a un bloc central
11:34qui navigue désormais
11:36autour de 20%,
11:37parfois moins de 20%,
11:40y compris pour Édouard Philippe
11:41qui jusque-là
11:42paraissait être
11:43le mieux placé
11:44et réussissait quand même
11:45à faire un peu mieux que ça.
11:47Ça commence à être
11:48une petite cote d'alerte
11:50parce que si le seuil
11:52de qualification
11:52au second tour baisse,
11:54ça peut aussi faciliter
11:56les négociations à gauche.
11:57Si la qualification
11:58au second tour est à 30%,
11:59la gauche sait que
12:00s'il y a deux candidats,
12:01c'est impossible.
12:02Si la qualification
12:03est à 20-18%,
12:04ça redevient quelque chose
12:06de crédible.
12:07Et c'est un peu le pari
12:07que fait Jean-Luc Mélenchon
12:08de dire que le ticket
12:09du second tour
12:10sera tellement bas
12:11que Jean-Luc Mélenchon.
12:12C'est vrai,
12:13vu le nombre
12:14de candidats potentiels.
12:15Allez,
12:15on reviendra dans un instant
12:16notamment sur la question
12:17du bloc central
12:18et de la gauche.
12:19Les informés,
12:20il est 20h15,
12:21on fait un nouveau tour
12:21de l'actualité.
12:22Le fil d'info
12:23d'Emmanuel Langlois.
12:23Et un début de semaine
12:26plutôt calme dans les gares
12:27malgré à l'appel
12:28à la grève
12:29lancée par plusieurs
12:29syndicats de cheminots.
12:30La direction de la SNCF
12:32assure ce soir
12:32que 90% des trajets
12:34seront maintenus
12:36d'ici dimanche
12:36et qu'une compensation
12:37financière sera proposée
12:39aux clients
12:39touchés par des annulations
12:41de trains en Ile-de-France.
12:42Toutefois,
12:43la plupart des lignes
12:44de RER
12:45et de Transilien
12:45verront à nouveau
12:47leur service réduit
12:48demain mercredi.
12:49En Ariège,
12:51le chasseur
12:52qui avait accidentellement
12:53tué l'ours Caramel
12:54lors d'une battue illicite
12:56dans les Pyrénées
12:56c'était en 2021
12:57fait appel
12:59de sa condamnation
13:00à 4 mois de prison
13:01avec sursis
13:02annoncée cet après-midi
13:03par le tribunal
13:04correctionnel de Foix.
13:05Les juges estiment
13:06qu'il avait pris le risque
13:07de se confronter
13:09à l'animal
13:09ce jour-là.
13:11A l'étranger,
13:11l'Ukraine affirme
13:12avoir lancé
13:13plus de 100 drones
13:14sur la Russie
13:15la nuit dernière
13:15prenant notamment
13:16Moscou pour cible
13:18et perturbant
13:18le fonctionnement
13:19d'une dizaine
13:20d'aéroports
13:20d'après les autorités
13:21russes.
13:22Le bras-faire continue
13:23entre Ottawa
13:24et Washington
13:25invité par Donald Trump
13:26à la Maison Blanche
13:27le nouveau Premier Ministre
13:28canadien
13:29Marc Carnet
13:30a de nouveau
13:31martelé tout à l'heure
13:32dans le bureau ovale
13:32que son pays
13:33ne sera jamais à vendre.
13:35Le président américain
13:36au contraire
13:36dit voir la possibilité
13:38d'un merveilleux mariage
13:40ce sont ses termes
13:40si les Etats-Unis
13:41annexent
13:42leurs voisins du Nord.
13:45France Info
13:4620h-21h
13:49Les informés
13:51Agathe Lambret
13:52Jean-Rémi Baudot
13:53En retour sur le plateau
13:54des infos
13:55on avait mis avec
13:56Mathieu Gallard
13:56directeur d'études
13:57chez Ipsos
13:58avec
13:58Lofritel
13:59de Paris Match
14:00avec Rachel
14:01Valgarcet
14:02journaliste politique
14:03et Laurent Mouloud
14:04de l'Humanité.
14:05Et on parlait
14:05de ce sondage
14:0610 000 Français
14:07testés
14:09le Rassemblement
14:09national
14:10qui écrase le match
14:11au premier tour
14:12le bloc central
14:13dans tout ça
14:14Lofritel
14:14ses résultats
14:15ils ont dû faire
14:16un peu des déçus
14:17non ?
14:18Qui se distingue
14:19à part Édouard Philippe ?
14:20Un peu de gens
14:21parce qu'on voit
14:21manifestement
14:22que Gabriel Attal
14:23ne fait pas le plein
14:24y compris dans son propre camp
14:25il rassemble
14:26moins de 30%
14:27des personnes
14:28qui ont voté
14:28pour Emmanuel Macron
14:29en 2022 quand même
14:30donc c'est aussi
14:31un aveu
14:32pour le camp de gauche
14:34de la Macronie
14:35c'est-à-dire que
14:35finalement
14:36ce bloc central
14:37de renaissance
14:38qui prétendait
14:39dépasser les clivages
14:40se retrouve
14:41foncièrement plus
14:42dans une politique
14:43de droite libérale
14:44de droite centriste
14:45et ce qui va être
14:47intéressant de voir
14:47dans ce cas
14:48c'est où vont aller
14:49les cadres
14:51les huiles
14:52de renaissance
14:53s'ils se retrouvent
14:54avec un candidat
14:55qui ne va pas
14:56dans leur logique
14:58social-démocrate
14:59peut-être que c'est
15:00ce qu'on retrouvera
15:00finalement épaulant
15:01un candidat
15:03social-démocrate
15:03issu de la gauche
15:04Raphaël Glucksmann
15:05ou quelqu'un d'autre
15:06On est en train
15:07de voir potentiellement
15:08Laurent Mouloud
15:09se redessiner
15:11le paysage politique
15:12tant il n'y a pas
15:13d'évidence finalement
15:14Non, moi je pense
15:15qu'il n'y a pas
15:15d'évidence là-dessus
15:16encore
15:16alors qu'il est
15:17mais ce qui est frappant
15:18c'est de voir comment
15:19la stratégie du silence
15:20d'Edouard Philippe
15:21fonctionne plutôt bien
15:22en ce moment
15:23il joue sur cette
15:23popularité silencieuse
15:25comme d'autres
15:26responsables politiques
15:27ont su le faire
15:28à d'autres époques
15:28il y a eu
15:29comme ça
15:29je me souviens d'Alain Juppé
15:30par exemple
15:31qui a été
15:31le candidat
15:33putatif potentiel
15:34potentiel
15:34à chaque présidentiel
15:36il n'y a pas forcément
15:37de protection
15:37et c'est ce que j'allais dire
15:38et pour au final
15:40Jacques Delors aussi
15:41dans ce genre-là
15:42et il est
15:42je ne dis pas que ça sera
15:43son destin
15:44Adouard Philippe
15:44pas du tout
15:44mais pour l'instant
15:46il est dans cette stratégie-là
15:47où il dit
15:47bon mieux vaut
15:48le moins en dire possible
15:50pour pour l'instant
15:52fructifier sur cette image
15:53positive qu'il a
15:54de quelqu'un
15:54qui a été aux manettes
15:55ce qu'Alain Juppé avait fait
15:57Alain Juppé en 2014
15:58au Zénith
15:58dans les sondages
15:592016 primaire de la droite
16:01il est battu sèchement
16:02par François Fillon
16:03peut-être que c'est aussi
16:04ce qui guette
16:05Édouard Philippe
16:06mais Édouard Philippe
16:07a peut-être une petite différence
16:08il n'est pas tant associé
16:09au macronisme
16:10même s'il a été
16:11un premier ministre
16:11d'Emmanuel Macron
16:13mais il n'est pas tant associé
16:15que comme un Gabriel Attal
16:17par exemple
16:17qui est vraiment
16:18dans la roue
16:19d'Emmanuel Macron
16:19je pense dans l'opinion publique
16:21et on sent que
16:22des candidateurs
16:23comme Gabriel Attal
16:24ne décollent pas du tout
16:25en fait
16:26parce que très associé
16:27à un président
16:27qui reste en interne
16:28en tout cas
16:29en situation interne
16:30très délégitimé
16:31Rachel Gara
16:32Valcarcel
16:33Oui Édouard Philippe
16:34il a un problème
16:35potentiellement un problème
16:37c'est effectivement
16:38ce syndrome de trop haut
16:39trop tôt
16:40parce que
16:41qui plus est
16:41dans nos sociétés
16:42devenues extrêmement médiatiques
16:44ou quand on n'est pas
16:45dans les médias
16:45dans une matinale
16:46au moins une fois par mois
16:47on a l'impression
16:48qu'on n'existe plus
16:49c'est la difficulté
16:50entre
16:50pas trop ne pas parler
16:53pour pas qu'on vous oublie
16:54mais pas trop parler
16:55pour déjà lasser
16:56longtemps
16:56avant l'échéance
16:58ça c'est pas
16:59lié en soi
17:00à Édouard Philippe
17:01mais c'est lié
17:01à sa position
17:02effectivement
17:02il est parti de Matignon
17:03il y a déjà
17:04bientôt 5 ans
17:05très très haut
17:06dans les sondages
17:07et qu'au fond
17:07depuis
17:08ça baisse doucement
17:09mais ça baisse sûrement
17:10attention à la cote d'alerte
17:13alors que le plus important
17:14en politique
17:14c'est la dynamique
17:15Mathieu Gallat
17:16oui
17:17non mais effectivement
17:17quand on
17:18la dynamique
17:18elle est peut-être
17:19pas très bonne
17:19pour l'instant
17:20il n'y a pas
17:20véritablement
17:21de dynamique
17:22particulière
17:22au sein du Bloc
17:23central
17:23enfin comme on le voit
17:24effectivement
17:25dans ce sondage
17:25ça tourne autour
17:26de 22-24%
17:27des intentions de vote
17:29on n'est pas très loin
17:30des 20%
17:30qui avaient été recueillis
17:31par ces candidats
17:33du Bloc central
17:33au premier tour
17:34des élections législatives
17:35de juin-juillet dernier
17:36donc voilà
17:37c'est assez stagnant
17:39assez plat
17:39ce qui est assez logique
17:40dans un contexte
17:41où que ça soit
17:42Emmanuel Macron
17:43ou François Bayrou
17:44ont des codes de popularité
17:45qui sont pour l'un
17:47relativement basses
17:48et pour l'autre très basses
17:49ce sur quoi je voulais revenir
17:50c'est justement
17:51sur le fait que
17:52effectivement
17:52il y a un syndrome
17:53des candidats
17:54qui sont très populaires
17:55dans les sondages
17:56et qui effectivement
17:57s'écroulent dans une présidentielle
17:58on a parlé d'Alain Juppé
17:59mais on pourrait aussi regarder
18:00plutôt du côté
18:01centre-gauche
18:02social-libéral
18:03on a longtemps parlé
18:04de Michel Rocard
18:05par exemple
18:05de Jacques Delors
18:06à une certaine époque aussi
18:08après il y a des contre-exemples
18:09et un de ces contre-exemples
18:10c'est quand même
18:11Emmanuel Macron
18:12qui se situe quand même
18:13lui sur
18:14voilà
18:14un positionnement
18:15en tout cas en 2017
18:16qui est extrêmement
18:17central et centriste
18:19qui faisait dire
18:19à énormément d'observateurs
18:21que du coup
18:22ça ne fonctionnerait pas
18:22dans l'opinion
18:23et au final
18:24ça a tenu
18:25mais notamment
18:25parce qu'Alain Juppé
18:26n'était pas face à lui
18:27exactement
18:27mais ça dépendra
18:28ça dépendra aussi
18:29je pense du positionnement
18:31politique d'Edouard Philippe
18:32en 2027
18:33s'il est candidat
18:35est-ce que ça se voit
18:35le Edouard Philippe
18:37qui nous promettait
18:38il y a quelques années
18:39lors de la réforme
18:40sur les retraites
18:41par exemple
18:41la réforme à 67 ans
18:43je ne suis pas certain
18:44que ça lui permette
18:44de conserver
18:45ces scores
18:46qui somme toute
18:47restent quand même
18:48relativement satisfaisants
18:49ou en tout cas
18:49lui permettraient
18:50de se qualifier
18:51en tout cas ce soir
18:51on apprend dans le
18:52dans le Parisien
18:53aujourd'hui en France
18:54qu'Edouard Philippe
18:54va publier un livre
18:55qui pour l'instant
18:56est un livre secret
18:57un discours vérité
18:58sur les mots
18:59qui traverse le pays
19:00apprendant dans un article
19:01d'Olivier Beaumont
19:02voilà pour l'info
19:05du côté de la gauche
19:06Raphaël Glucksmann
19:07seul à pouvoir concurrencer
19:08Mélenchon à gauche
19:09Laurent Mouloud
19:09votre regard là-dessus ?
19:13c'est encore très tôt aussi
19:14parce que là
19:15on a un congrès du PS
19:16qui arrive
19:16qui va un petit peu
19:18dénouer aussi
19:18la position du PS
19:20pour les mois à venir
19:21et les années à venir
19:22et ce congrès
19:24va être extrêmement tendu
19:25sur quelles lignes
19:26vont-ils suivre
19:27et est-ce qu'il va émerger
19:29de ce congrès
19:30un candidat particulier
19:31entre Fort
19:33entre Valot
19:35entre Rossignol
19:36est-ce que l'un des trois
19:37va prendre un peu
19:38un leadership
19:39sur le PS
19:40à ce moment-là
19:40et passer par-dessus
19:42Raphaël Glucksmann
19:43je n'en suis pas sûr
19:44mais en tout cas
19:45ça va être une des questions
19:46qui va se poser
19:47au moment de ce congrès
19:48alors est-ce que ça peut rivaliser
19:50avec une candidature
19:52de Jean-Luc Mélenchon
19:53la question
19:54elle n'est pas simple
19:54pour le PS
19:55que Jean-Luc Mélenchon
19:56reste quand même
19:56très populaire
19:57dans toute une partie
19:58de l'électorat
19:59notamment dans les quartiers
20:00populaires
20:01et ce n'est pas une popularité
20:03qui est facile à acquérir
20:04et je ne pense pas
20:05qu'aujourd'hui
20:06quelqu'un comme Raphaël Glucksmann
20:07qui a bien marché
20:08au moment des européennes
20:09mais qui a une élection
20:10un peu particulière
20:11notamment en termes
20:12d'électorat
20:13à ce moment-là
20:13et qui a toujours eu
20:15un taux d'abstention
20:16très fort
20:16dans les quartiers populaires
20:17est-ce que Raphaël Glucksmann
20:19est capable
20:19de franchir un cap
20:21pour aller séduire
20:21également
20:22un électorat populaire
20:24et des quartiers populaires
20:25qui aujourd'hui
20:26parlent
20:26et plus séduit
20:27par Jean-Luc Mélenchon
20:28ça serait
20:29ça va être
20:30un assez gros défi
20:30pour lui
20:31Qu'en pense le spécialiste
20:32de l'opinion
20:33Mathieu Gallard ?
20:33Ce qu'on voit dans ce sondage
20:34qui est assez intéressant
20:36c'est que Raphaël Glucksmann
20:37quand il est testé
20:38il est entre 9 et 15%
20:40selon les différents scénarios
20:42il y a un scénario
20:43où il est notamment
20:44sans autre candidature à gauche
20:46à part Jean-Luc Mélenchon
20:47et face à Édouard Philippe
20:48où il est à 15%
20:49et quand on fait simplement
20:50on remplace simplement
20:52Raphaël Glucksmann
20:53par François Ruffin
20:54il y a 5 points d'écart
20:55et ces 5 points
20:55ils vont sur Édouard Philippe
20:57ça veut quand même dire
20:58et on l'avait déjà vu
20:59très bien
20:59entre les européennes
21:01et les législatives de 2024
21:02qui a un électorat
21:04plutôt macroniste
21:05mais qui n'est quand même
21:06pas très enthousiasme
21:07vis-à-vis du macronisme
21:09dans sa forme actuelle
21:10qui pourrait être tenté
21:11par une option
21:12plutôt située au centre-gauche
21:13mais qui est comme ça
21:14un peu hésitante
21:15C'est ce que disait Jérôme Gatch
21:16tout à l'heure
21:16sur France Info
21:17il disait
21:18et je suis persuadé
21:19qu'il existe une voie
21:20pour une gauche républicaine
21:22universaliste
21:23aujourd'hui il n'a pas vraiment
21:23d'incarnation
21:24mais il y a un chemin
21:25qui existe
21:25Il y a sans doute un chemin
21:27et je pense en tout cas
21:28que ça peut être
21:29cet électorat
21:30c'est environ 5 points
21:31ça peut véritablement
21:32être une des clés
21:32de l'élection présidentielle
21:34de 2027
21:35mais ça a une limite
21:36dans l'hypothèse
21:37Glucksmann contre Mélenchon
21:39le total gauche
21:40il est à 25%
21:41alors que dans
21:42l'hypothèse gauche éclatée
21:43on approche des 30%
21:45donc le gain sur les macronistes
21:46en fait il est perdu ailleurs
21:47pour la gauche
21:48c'est un problème structurel
21:49pour elle
21:50Un dernier mot
21:50sur Jean-Luc Mélenchon
21:51Lou Frittel
21:52est-ce qu'il a été abîmé
21:54par toutes les polémiques
21:56ces derniers mois ?
21:58Vous regardez
21:58au début
21:59de la campagne
22:00des européennes
22:01il était crédité
22:02d'à peu près 6%
22:03il a fait sa campagne
22:04sur Gaza
22:05il y a eu des dérapages
22:07à la fin
22:08il a fini à 10%
22:09son parti a fini à 10%
22:10et quand on regarde
22:11les sondages
22:12il y a 5 ans
22:14il était à 12%
22:15aujourd'hui il est à 13%
22:17à chaque fois
22:18on revoit
22:19le même genre de schéma
22:20Et finalement
22:20il a fait 20%
22:21et 22%
22:22Il y a une sorte
22:23de permanence
22:27c'est que
22:27Jean-Luc Mélenchon
22:28est systématiquement
22:29sous-estimé
22:29dans les sondages
22:30et Marine Le Pen
22:31sur-estimé
22:32donc effectivement
22:33il peut tout à fait
22:34faire un score
22:35même être au deuxième tour
22:37et puis son pari
22:39effectivement
22:39d'avoir de nouveaux électeurs
22:41dans les banlieues
22:43un électorat jeune
22:44issu de l'immigration
22:45populaire
22:46c'est un pari
22:47qui peut se révéler
22:48gagnant aussi
22:49Marine Le Pen
22:50si on regarde
22:51ce sondage
22:51enfin en tout cas
22:52le Rassemblement National
22:53c'est sur une autre partie
22:56de l'électorat
22:57qu'elle progresse énormément
22:58c'est sur les retraités
22:59donc on est en
23:00l'URN devient
23:02la première partie
23:02des retraités
23:03donc vraiment
23:03on va voir
23:04aussi une évolution
23:05de la sociologie
23:08de vote
23:09dans les deux prochaines années
23:10allez on passe
23:11du pape de la gauche
23:11au pape tout court
23:12on va parler du conclave
23:13c'est dans quelques heures
23:14Agathe
23:15que se réunira
23:16le conclave
23:17pour élire
23:17le successeur
23:18du pape François
23:18oui une réunion
23:19à huis clos
23:20qui commencera demain
23:21conclave signifie
23:22fermé à clé
23:23en latin
23:24rien ne filtrera
23:26de ses palabres secrets
23:27jusqu'à la fumée blanche
23:28où noir et sur rituel mystique
23:30extrêmement codifié
23:31passionne
23:32pas seulement sur la toile
23:34car l'élection du pape
23:35est aussi un événement
23:37géopolitique
23:37majeur
23:39Jean-Paul II
23:39fut un héros
23:40de la chute du communisme
23:41François un signal
23:42pour les pays du sud
23:44symbole d'ailleurs
23:45de cette élection
23:46qui fascine
23:47Donald Trump
23:48a été jusqu'à publier
23:49une photo de lui
23:50grimée en pape
23:51sous tannes blanches
23:52du pape
23:53coiffée de la mitre
23:53le président américain
23:55passe à une provocation
23:56prêt s'amuse même
23:58du fait qu'il pourrait
23:58succéder lui-même
24:00à François écouté
24:02J'aimerais bien être pape
24:04ce serait mon choix
24:05numéro un
24:06non je ne sais pas
24:07je n'ai pas de préférence
24:09je dois dire
24:09qu'on a un cardinal
24:10à New York
24:11et il est vraiment bon
24:12donc on verra
24:13comment ça se passe
24:14Donald Trump
24:16qui parle de son cardinal
24:17à New York
24:18ou de lui-même
24:19en France en tout cas
24:20l'Elysée a fermement
24:21démenti toute volonté
24:22d'ingérence dans le processus
24:23selon l'accusé
24:24des journaux italiens
24:25alors le conclave
24:26est-il sous influence
24:28même discrète
24:29même indirecte
24:31des pressions politiques
24:32ou médiatiques
24:32peuvent-elles s'exercer
24:34sur les casinos
24:34sur les cardinaux
24:36pourquoi ?
24:37drôle de l'accusé
24:38c'est un peu fait de vos jeux
24:41quand même ce conclave
24:42pourquoi cette élection
24:43suscite-t-elle tant
24:44de commentaires
24:44et de fantasmes ?
24:45je crois qu'il y a d'ailleurs
24:46des millions de dollars
24:47qui sont actuellement dépensés
24:48pour les paris
24:48sur cette question
24:49Laurent Mouloute
24:50pourquoi cette élection
24:51du nouveau pape
24:51passionne autant le monde ?
24:53j'en sais rien
24:53merci
24:55vous savez qu'un jour
24:56que ça dure
24:57quand ça peut passionner encore
24:58non non
24:59il y a un côté
25:00décorum aussi
25:02suspense
25:02qui existe
25:04dans ce type d'élection
25:05après
25:06il ne faut pas
25:07négliger le fait
25:08que
25:08la chrétienté
25:10le monde catholique
25:11c'est 1,4 milliard
25:13de personnes
25:14je dirais
25:15c'est une association
25:15avec 1,4 milliard
25:17d'adhérents
25:17donc évidemment
25:18et qui n'ont pas tous
25:20et très peu
25:21ont le droit de vote
25:21mais c'est évidemment
25:22un poids
25:23géostratégique
25:25c'est un poids symbolique
25:26c'est un poids religieux
25:27mystique
25:27etc.
25:28qui est évident
25:28et puis surtout
25:30c'est une religion
25:31qui est présente
25:32dans 140 pays
25:34150 pays
25:35et donc évidemment
25:36ça touche un peu
25:37toute la planète
25:38et il y a toujours
25:38une attention extrêmement
25:39particulière
25:40et il y a ce côté
25:40historique
25:42je dirais
25:43voilà
25:44séculaire
25:45de l'élection du pape
25:46et évidemment ça passionne
25:48il y a le décorum aussi
25:49qui est absolument
25:50toujours le même
25:51avec cette répétition
25:53donc il y a quelque chose
25:53de très traditionnel aussi
25:55qui à mon avis
25:55fait que les gens
25:57restent un petit peu
25:57scotchés sur
25:58mais qui va sortir
25:59de cette fumée blanche
26:00au final
26:01Lou Frittel
26:02qu'est-ce que ça dit
26:03ces photos de Donald Trump
26:05avec une soutane
26:06et une mitre sur la tête
26:07c'est-à-dire
26:08c'est un peu
26:09c'est Jésus-Christ
26:10super star
26:10c'est tout le monde
26:11il est beau
26:11tout le monde il est gentil
26:12il y a quand même
26:12un côté vraiment pop culture
26:14sans mauvais genoux
26:15autour de la chrétienté
26:17autour de l'élection du pape
26:18et puis il ne faut pas
26:20c'est effectivement
26:20c'est une sorte de chef d'état
26:21quand même
26:22c'est un chef d'état
26:24vous allez à Rome
26:25vous pouvez voir
26:26trois états
26:26il y a l'ordre de Malte
26:27l'Italie
26:29et le Vatican
26:30et rien que de voir
26:32les fidèles
26:33et les romains
26:34qui sont appelés
26:35au moment de l'élection
26:36du pape
26:36sur la place
26:37pour découvrir
26:38le nom du nouvel élu
26:40c'est vraiment
26:40une tradition
26:41qui est séculaire
26:43et qui en plus
26:44vraiment
26:44mouvementent
26:45la vie
26:46des romains
26:46et des italiens
26:47et c'est vrai qu'en Italie
26:48c'est ce qui fait aussi
26:50que ce pays
26:51est toujours très conservateur
26:52et par exemple
26:52qui a une droite conservatrice
26:53assez forte
26:54c'est particulier
26:56Rachel Garaval-Carsel
26:59oui
27:00non je suis d'accord
27:01est-ce que vous pensez
27:03qu'Emmanuel Macron
27:04a tenté d'influencer
27:05les résultats
27:07en tout cas
27:07les médias italiens
27:08ont accusé
27:09Emmanuel Macron
27:10de vouloir s'ingérer
27:10dans le processus
27:11les médias étrangers
27:12ont tendance aussi
27:13à plaquer beaucoup de choses
27:14sur Emmanuel Macron
27:16et ses intentions
27:17éventuelles ou pas
27:18mais évidemment
27:20que l'élection
27:21du chef
27:22de l'église catholique
27:231,4 milliard de croyants
27:24se fait sous influence
27:26c'est une évidence
27:27les cardinaux
27:28ne sont pas
27:29enfin sont humains
27:30ils ne sont pas hermétiques
27:32aux pressions médiatiques
27:33mais aux pressions médiatiques
27:34mais aux pressions même
27:35de la société
27:35on entend bien
27:36que ce qui ressort
27:38des fameuses congrégations
27:39qui ont eu lieu
27:39ces derniers jours
27:40entre les obsèques
27:42et donc le début
27:43du conclave demain
27:44c'est que
27:44il faudrait peut-être
27:46repartir sur un pape
27:47pasteur comme François
27:48plutôt que sur un pape
27:50intellectuel
27:50comme Benoît XVI
27:53on verra
27:53si ce sera le cas
27:54mais c'est sûr
27:55que c'est quelqu'un
27:56qui a une voix
27:57très très forte
27:58dans le monde
27:58pas seulement
27:59dans le monde catholique
28:00ou chrétien
28:00donc forcément
28:01ça se fait sous influence
28:03mais il ne s'agit pas
28:04de partir dans le complotisme
28:05en disant ça évidemment
28:06allez on poursuit
28:07cette discussion
28:07après le fil info
28:08il est 20h passé
28:09de 31 minutes
28:10on est en direct
28:11sur France Info
28:12c'est le journal
28:1220h31
28:20bonsoir Magali Oumou
28:21bonsoir à tous
28:22Mohamed Amra
28:23lors de son évasion
28:25sanglante
28:25il y a un an
28:26au ph d'Incarville
28:27en Normandie
28:27avait des complices
28:29l'un d'entre eux
28:30un homme âgé
28:30de 23 ans
28:31de nationalité
28:32albanaise
28:33soupçonné
28:33d'avoir organisé
28:35la fuite
28:35du narcotrafiquant
28:36vient d'être rapatrié
28:38en France
28:38on l'apprend à l'instant
28:39Mohamed Amra
28:40après 9 mois de cavale
28:42avait été interpellé
28:43en Roumanie
28:44les ennuis judiciaires
28:46se poursuivent
28:46pour Stéphane Plaza
28:47l'agent immobilier
28:48est en garde à vue
28:49interpellé hier soir
28:50dans le cadre
28:51d'une enquête ouverte
28:52pour des faits
28:53de trafic de stupéfiants
28:54une petite quantité
28:55de drogue
28:55a été retrouvée
28:56à son domicile
28:57l'ex-animateur
28:58vedette de M6
29:00déjà visé
29:00par la justice
29:01condamné en février
29:03à un an de prison
29:04avec sursis
29:04pour violences conjugales
29:06sur des ex-compagnes
29:07Friedrich Merz
29:09invité à Paris
29:09dès demain
29:10par Emmanuel Macron
29:11le chef de l'état français
29:12qui a félicité aujourd'hui
29:14le chancelier
29:15fraîchement élu
29:15en Allemagne
29:16lors d'un second vote
29:17au Bundestag
29:18ce matin
29:19contre toute attente
29:20les députés
29:21ne lui avaient pas donné
29:23la majorité
29:23le trafic sera perturbé
29:25demain encore
29:26sur les lignes
29:27de RER
29:27et de Transilien
29:29en région parisienne
29:30toujours en raison
29:31d'une grève
29:31à la SNCF
29:32des perturbations
29:33sont aussi à prévoir
29:34sur certaines lignes
29:35en Normandie
29:36pour ce qui est du week-end
29:37du pont du 8 mai
29:3890% des trajets
29:40seront maintenus
29:40assure aujourd'hui
29:41la SNCF
29:42coup d'envoi
29:43ce soir
29:44des demi-finales
29:45retour de la Ligue
29:46des champions
29:47c'est du foot
29:47dans une demi-heure
29:48l'Inter Milan
29:50fait face au FC Barcelone
29:51à l'aller
29:52les deux équipes
29:53avaient fait match nul
29:54France Info
29:5620h-21h
29:59Les informés
30:00Agathe Lambret
30:01Jean-Rémy Baudot
30:02retour sur le plateau
30:03Les informés
30:03deuxième grande partie
30:04de votre émission
30:05du soir
30:06Laurent Mouloud
30:06rédacteur en chef
30:07à l'Humanité
30:08Rachel Garaval-Carselle
30:09journaliste politique
30:10Lou Frittel
30:11journaliste politique
30:12à Paris Match
30:13chargée du suivi des droites
30:14et Mathieu Gallard
30:15directeur d'études
30:16chez Ipsos
30:17et on parlait
30:18à l'instant
30:18de ce conclave
30:19qui s'ouvrira demain
30:20pour choisir
30:20le nouveau pape
30:21l'enjeu principal
30:23de ce conclave
30:24Mathieu Gallard
30:25c'est deux églises
30:26deux visions de l'église
30:27une bataille entre
30:28des conservateurs
30:29et des progressistes
30:30Oui là vous nous refaites
30:32un peu justement
30:32le match
30:33entre les deux précédents papes
30:34François
30:35qu'on qualifiait
30:37généralement de progressiste
30:38et Benoît XVI
30:38qu'on affiliait plutôt
30:40à une tradition conservatrice
30:41mais en fait
30:42la plupart des experts
30:43et des spécialistes
30:44montrent bien
30:44que finalement
30:45ces deux papes
30:46ils étaient fondamentalement
30:47en accord
30:48sur la plupart
30:48des grandes questions
30:49actuelles qui se posent
30:51La bénédiction des homosexuels
30:52Oui mais justement
30:53enfin c'est quand même
30:55beaucoup plus compliqué que ça
30:56et je ne crois pas savoir
30:57que François
30:58n'était pas très progressiste
31:00il a fait des pas
31:01que Benoît XVI n'aurait pas fait
31:02c'est ça
31:02En fait la grande différence
31:03entre les deux
31:04c'est la manière
31:05de s'adresser aux fidèles
31:06plutôt que fondamentalement
31:08les positions
31:08François était un bien meilleur
31:09communicant
31:10Exactement
31:11on avait un pape
31:11qui était
31:12et ça a été dit
31:12vraiment un intellectuel
31:13un théologien
31:14de renom
31:15véritablement
31:16Benoît XVI
31:17mais qui effectivement
31:18du coup
31:18dans ses interventions
31:19publiques
31:20il y avait parfois
31:20des propos
31:22qui étaient un petit peu
31:22raides on va dire
31:23alors que François
31:24lui parce qu'il a une expérience
31:26fondamentalement très différente
31:27pendant toute sa carrière
31:28sa carrière
31:29et bien
31:30savait véritablement
31:31s'adresser aux fidèles
31:32savait aussi s'adresser aux médias
31:34et du coup
31:34c'est vrai que
31:35ça lui a réussi
31:36mais du coup
31:36quand on regarde
31:37et il y a des pointages
31:38qui sont très intéressants
31:39qui sont faits par les médias italiens
31:41les médias anglo-saxons
31:42sur ce que pensent
31:43ces 133 cardinaux
31:44qui composent le conclave
31:46on voit qu'en fait
31:47il y en a une très grande majorité
31:48qui ne prennent pas position
31:50je regardais
31:50la bénédiction
31:52justement
31:52des couples homosexuels
31:5429 cardinaux
31:55seraient pour
31:5517 seraient contre
31:56un rôle plus important
31:57des femmes au sein de l'église
31:5830 seraient pour
31:5917 seraient contre
32:00c'est à dire que
32:01la grande majorité
32:02ne prend pas position
32:03ne veut pas prendre position
32:04et fondamentalement
32:05je pense que ça ne va pas
32:07se jouer sur cette question
32:08ça va se jouer sur le fait
32:09effectivement
32:09d'avoir un pape
32:10qui veut poursuivre
32:11les réformes
32:12qui ont été instituées
32:13par Benoît XVI
32:14puis par François
32:14sur finalement
32:16la gouvernance de l'église
32:17ce qui du coup
32:18est un petit peu moins excitant
32:19effectivement
32:19pour le coma des mortels
32:22comme vous et nous
32:23mais c'est sans doute
32:24plus là-dessus
32:25que ça va se jouer
32:25ça veut dire que
32:26Lou Frittel
32:26on se trompe un peu
32:27dans le débat
32:28sur de poser
32:29les conservateurs
32:30voire les traditionnalistes
32:31qui ont un peu le vent en poupe
32:33notamment en France
32:34aujourd'hui
32:34en tout cas
32:35qui se rassemblent
32:37avec les progressistes
32:38ou les cathos de gauche
32:39si on caricature un petit peu
32:40oui surtout que
32:41les conservateurs
32:42sont assez minoritaires
32:43en réalité
32:44dans les personnes
32:45qui pourraient être élus
32:46et même dans les électeurs
32:47donc
32:48c'est plus
32:48en revanche
32:49ils ont un rôle de faiseur
32:50de pape
32:51qui est assez important
32:52par exemple
32:52la polémique
32:54autour d'Emmanuel Macron
32:54concerne le cardinal Sarah
32:56qui est donc
32:58un cardinal extrêmement conservateur
32:59Emmanuel Macron
33:00selon les médias italiens
33:01aurait essayé
33:03d'influencer
33:04les électeurs français
33:05pour empêcher
33:07de barrer la route
33:07au cardinal Sarah
33:08sauf que
33:09la question se pose
33:10même pas
33:10le cardinal Sarah
33:11c'est lui-même
33:12qui ne sera jamais élu
33:13en revanche
33:14il peut emmener
33:14certains cardinaux
33:15avec lui
33:16une petite vingtaine
33:17mais ça reste
33:19extrêmement limité
33:19la vraie question
33:20ça va être aussi
33:20de savoir
33:21est-ce que l'église
33:22veut une continuité
33:24veut en tout cas
33:25assurer une sorte
33:26d'intérim
33:26parce que finalement
33:27entre Jean-Paul II
33:28et François
33:29Ratzinger
33:31Benoît XVI
33:32a assuré l'intérim
33:33et ça n'a pas été
33:34le pape de la rupture
33:35ou d'un grand pontificat
33:37est-ce que ce sera
33:39quelqu'un
33:40qui représentera
33:40la curie romaine
33:41est-ce que ce sera
33:42par exemple
33:42le numéro 2
33:43du Vatican
33:44qui pourrait être
33:46qui préside le conclave
33:47et qui était un proche
33:48de François
33:48et qui pourrait tout à fait
33:49permettre en tout cas
33:50de ne pas être trop
33:51en rupture
33:52et la question aussi
33:53c'est est-ce que
33:53c'est pour une église
33:55centralisée
33:56est-ce qu'il y a une volonté
33:57de prendre
33:59quelqu'un
34:00venu d'Afrique
34:01ou venu d'Asie
34:02ou au contraire
34:03quelqu'un qui veut
34:04que l'institution
34:05soit conservée
34:06comme une tête
34:08et seulement
34:09quelques membres
34:10Juste un mot
34:11Mathieu Gallard
34:12est-ce que les papes
34:13ont des problèmes
34:13de popularité ?
34:15Je ne pense pas
34:17que ça soit
34:17leur préoccupation principale
34:19de toute façon
34:19ils ont un grand avantage
34:20ils sont élus à vie
34:21sauf s'ils décident
34:22effectivement
34:23de démissionner
34:24mais on a eu dans l'histoire
34:25des papes plus populaires
34:26que d'autres
34:26c'est un sujet
34:28où un pape
34:29est par définition populaire
34:31non pas forcément
34:31auprès des fidèles
34:32ça va dépendre effectivement
34:33auprès de ses fidèles
34:35mais auprès de quels fidèles
34:36ça a été dit
34:36effectivement
34:37ça n'est pas la même chose
34:38d'être sans doute
34:39populaire auprès des fidèles
34:40du continent européen
34:41que de ceux des continents
34:44dans lesquels
34:44l'église catholique
34:45est en expansion
34:46ou que de ceux
34:47dans lesquels
34:47elle fait face
34:48à des vagues
34:49soit de montées
34:50de l'athéisme
34:51soit de montées
34:52d'autres religions
34:52par exemple c'est le cas
34:53en Afrique avec l'islam
34:55c'est le cas en Amérique du Sud
34:56avec les religions
34:58les courants évangéliques protestants
35:01donc il y a toute cette différence
35:03je ne suis pas certain
35:04enfin j'en sais rien
35:05en fait c'est très difficile à dire
35:06si François était fondamentalement
35:08plus populaire
35:09que Benoît XVI
35:10ou que Jean-Paul II
35:11auprès des catholiques
35:13tant cette notion de catholique
35:14ça recouvre des réalités
35:15géographiques, sociales, générationnelles
35:17qui sont très différentes
35:19un petit mot pour finir
35:20oui il faut en revenir
35:21à des considérations
35:22bassement électorales
35:23au fond c'est une élection
35:24au-delà des pointages
35:26entre les modérés
35:27les conservateurs
35:27et les progressistes
35:28en fait il s'agit d'être populaire
35:29auprès des électeurs le jour J
35:31puisque je rappelle
35:31qu'il faut deux tiers des voix
35:33plus une pour être élu
35:34donc c'est pour ça
35:35que ça ne peut pas tellement être
35:36le pape d'une faction
35:37en fait
35:38c'est un mécanisme
35:39qui est censé
35:40empêcher ça
35:41133 cardinaux électeurs
35:44c'est un record
35:44originaire de 70 pays
35:46de 5 continents
35:46ça fait quand même
35:47un corps électoral
35:48un peu particulier
35:50ça commence demain
35:50évidemment ce sera
35:51à suivre sur France Info
35:52s'il y a fumée blanche
35:54comme on dit
35:54et bien évidemment
35:55ce sera l'édition spéciale
35:56pour suivre la nomination
35:58de ce pape
35:59on va passer
36:00à notre troisième thème
36:01de la soirée
36:01avec Agathe
36:02cette visite
36:03qui fait polémique
36:04celle du président
36:05par intérim syrien
36:06demain en France
36:07oui ce sera sa première visite
36:08en Europe
36:09le président syrien
36:10Ahmed Al-Chara
36:11sera reçu demain
36:12par Emmanuel Macron
36:13à l'Elysée
36:14le palais qui précise
36:15que le président
36:16rappellera ses exigences
36:17vis-à-vis du gouvernement syrien
36:19au premier rang
36:19desquelles
36:20la stabilisation de la région
36:21la lutte contre le terrorisme
36:23ou le respect
36:24de toutes les composantes
36:25de la société syrienne
36:26une visite qui intervient
36:27alors que les doutes
36:28persistent
36:29face à la coalition islamiste
36:31qui gouverne la Syrie
36:32aujourd'hui
36:32Ahmed Al-Chara
36:33lui tente de présenter
36:35un visage rassurant
36:36pour la communauté internationale
36:38écoutez
36:38face aux critiques
36:40le ministre des affaires étrangères
36:42Jean-Noël Barraud
36:42explique pourquoi
36:43c'est important pour la France
36:44de le recevoir
36:45vous savez
36:46la sécurité des français
36:47elle se joue en Syrie
36:48la lutte contre le terrorisme
36:50la maîtrise
36:51des flux migratoires
36:52la maîtrise
36:53des trafics
36:53de drogue
36:54tout cela
36:54se joue en Syrie
36:56et j'ajoute à ça
36:56bien sûr
36:57l'avenir du Liban
36:58et donc
36:59ne pas engager
37:00le dialogue
37:00avec ces autorités
37:01de transition
37:02ce à quoi nous appellent
37:03tous les syriens
37:04que nous avons soutenus
37:05pendant les 14 ans
37:05du régime sanguinaire
37:07de Bachar al-Assad
37:08et bien
37:09ce serait être irresponsable
37:10vis-à-vis des français
37:11et surtout
37:11ce serait tapis rouge
37:12pour Daech
37:13C'était Jean-Noël Barraud
37:14sur RTL
37:15faux lui répond Marine Le Pen
37:17recevoir un djihadiste
37:18passé par Daech
37:18et Al-Qaïda
37:19autoproclamé président
37:20de la Syrie
37:21relève de la provocation
37:22et de l'irresponsabilité
37:24fustige la députée RN
37:25que cherche à obtenir
37:26Emmanuel Macron
37:27est-ce une erreur
37:28de parler à une coalition islamiste ?
37:30Allez on va faire
37:30un tour de table rapide
37:31fallait-il l'inviter
37:32Laurent Moulou
37:33de ce président syrien
37:34par intérim ?
37:35C'est un exercice délicat
37:36dans lequel il se met
37:37mais c'est
37:38la Syrie
37:40est un pays incontournable
37:41diplomatiquement
37:42en tout cas dans la région
37:43voilà
37:44c'est un pays
37:45qui a des frontières
37:45avec le Liban
37:46avec Israël
37:47avec la Jordanie
37:47c'est une plaque tournante
37:49on va dire
37:50sur laquelle
37:50on ne peut pas tirer
37:51un trait diplomatique
37:52c'est une première chose
37:53donc il y a un intérêt
37:54et je crois
37:55que la deuxième chose
37:56c'est que
37:56il y a une offensive diplomatique
37:58du président de la République
38:00sur cette question-là
38:01il essaye de prendre
38:01le leadership
38:03de cette diplomatie
38:05vis-à-vis du Moyen-Orient
38:06et il a été volontairement
38:08accepté
38:09c'est quelque chose
38:10qui travaille depuis des mois
38:11quand même
38:11cette invitation-là
38:12elle avait été envisagée
38:14lancée
38:14imaginée
38:15des mois de février
38:16et ça s'est concrétisé
38:17il attendait
38:18la bonne fenêtre de tir
38:19de voir si
38:20on va dire
38:21ce qu'on imposait
38:22un petit peu
38:23les attentes
38:23qu'on avait
38:24vis-à-vis de ce gouvernement
38:25intérimaire
38:26était là
38:28et il a estimé
38:30que là
38:31c'était le bon moment
38:31pour l'inviter
38:32est-ce que
38:33c'est une bonne idée
38:34je dirais
38:34faire de la diplomatie
38:35avec un pays
38:38qui est aussi stratégique
38:39et qui aujourd'hui
38:40dans un état de ruine économique
38:42et dans une insécurité
38:43et qui peut être
38:44un foyer d'insécurité
38:45absolument terrible
38:46dans cette région
38:47et le passé nous l'a montré
38:48je pense que c'est plutôt
38:49une bonne idée
38:50de faire de la diplomatie
38:51que de plutôt
38:52de laisser
38:52sans aucune influence
38:54ou sans aucune discussion
38:55ce type de gouvernement
38:57qui peut évidemment
38:58dériver etc
38:59Lovritel
39:00s'est bien vu
39:00de la part du président
39:01malgré les critiques
39:02de Marine Le Pen
39:03Emmanuel Macron
39:03veut prendre le lead
39:04du soutien à la nouvelle Syrie
39:05En fait ça s'inscrit énormément
39:08aussi dans le conflit
39:09au Moyen-Orient
39:09c'est-à-dire que
39:10depuis le 7 octobre
39:12et la guerre à Gaza
39:14Emmanuel Macron
39:15s'est beaucoup activé
39:16pour essayer d'obtenir
39:18des cessez-le-feu
39:19des résolutions etc
39:21et a beaucoup travaillé
39:23avec ses homologues
39:24jordanien, égyptien
39:26en l'occurrence
39:28la Syrie est un état stratégique
39:31dans la région
39:31et je suis totalement d'accord
39:32qu'il y a un intérêt
39:33diplomatique
39:35à discuter avec
39:36l'ennui c'est plutôt
39:37le symbole
39:38c'est vrai que le symbole
39:39il n'est pas tout à fait
39:40sans rappeler par exemple
39:41la venue d'un Kadhafi
39:43en France
39:45au moment de Nicolas Sarkozy
39:46donc c'est vrai
39:48que c'est plutôt
39:49il y a d'autres manières
39:51que l'invitation
39:52pour travailler sur le sujet
39:54Ça peut renvoyer cette image
39:55Mathieu Gallard
39:56à l'opinion
39:57une image aussi forte
39:58que celle de Kadhafi
39:59plantant sa tente
40:00le président syrien demain ?
40:02Oui enfin on se souvient
40:03qu'à l'époque
40:04de Nicolas Sarkozy
40:05à l'époque de Jacques Chirac
40:06les présidents syriens
40:07que ce soit Bachar al-Assad
40:09ou son père Afez
40:10étaient invités en France
40:11ou que nos présidents français
40:12se rendaient volontiers
40:14à Damas
40:15parfois
40:15je ne sais plus
40:16si c'était lors des funérailles
40:18de Afez al-Assad
40:18ou lors de l'intronisation
40:19de Bachar al-Assad
40:20fondamentalement
40:22il n'avait pas le même passé
40:23de dianistes
40:24oui enfin c'était quand même
40:26une dictature
40:27particulièrement semblante
40:29dont on sait désormais
40:31je pense qu'on le savait
40:32donc c'est de la réacité
40:33c'est complètement de la réacité
40:34vous avez deux choix
40:35soit le premier choix
40:36effectivement
40:37vous engager un dialogue
40:38avec les nouvelles autorités
40:40du pays
40:40voire vous les inviter
40:42en France
40:42justement pour essayer
40:44de les influencer
40:45et pour justement
40:46peser sur leurs décisions
40:47pour qu'on aille vers une Syrie
40:49qui soit de plus en plus ouverte
40:51soit vous décidez
40:52effectivement par rapport
40:53au passé de Al-Shara
40:55dont on peut juger
40:56et c'est tout à fait logique
40:58qu'il est inacceptable
40:59mais de refermer la porte
41:01mais dans ce cas là
41:01on attend que la Syrie
41:03ça soit une démocratie
41:04comme la Suisse
41:04un modèle social
41:05comme la Suède
41:06ça ne sera pas pour demain
41:07donc il faut savoir être réaliste
41:09aujourd'hui l'Elysée
41:10laisse entendre
41:11qu'Emmanuel Macron
41:12demandera aux présidentielles
41:12que les responsables d'exaction
41:14soient jugés
41:14et tous les civils protégés
41:15c'est ce que dit l'Elysée
41:16cet après-midi
41:17Rachel Garaval-Karcel
41:19il y a cette question
41:20qui évidemment interroge
41:21sur les alaouites
41:22qui ont été massacrés
41:23sur les druzes
41:24des dizaines de druzes
41:25aussi tuées
41:26ces derniers jours
41:27ces dernières semaines
41:27avec toujours cette question
41:30est-ce qu'il n'a pas su
41:31empêcher ces massacres
41:33ou est-ce qu'il l'a
41:34encouragé ou organisé
41:35c'est sûr que ça pour l'instant
41:36on n'aura pas de réponse
41:37mais c'est vrai que
41:38le président de la République
41:39avait quand même mis
41:40quelques conditions
41:41à la venue
41:42du nouvel homme fort
41:43de Damas à Paris
41:45je crois quand même
41:46qu'une grande démocratie
41:47sonore a intégré
41:49des questions de valeur
41:50dans sa diplomatie
41:51donc ces conditions
41:51elles sont importantes
41:52cette pression-là
41:53elle est importante
41:54mais je ne suis pas sûr
41:56qu'une grande démocratie
41:57sonore
41:57à ne faire
41:58qu'une diplomatie
41:59de valeur
41:59avec des pays
42:00qui sont quand même
42:00affaiblis
42:01et c'est la situation
42:03de la Syrie aujourd'hui
42:04qui depuis le début
42:06de la guerre en 2011
42:06et encore plus évidemment
42:08depuis la transition
42:08début septembre
42:09est dans une situation
42:10difficile
42:11aujourd'hui
42:12le dirigeant de la Syrie
42:14ne dirige pas
42:15toute la Syrie
42:16on le sait bien
42:16comme Bachar el-Assad
42:18avant d'ailleurs
42:19donc il faut faire
42:20ce mix
42:21entre des questions
42:22de valeur
42:22qui sont fondamentales
42:23et une part
42:24de réelle politique
42:25et prendre la Syrie
42:26aussi pour ce qu'elle est
42:27Allez les informés
42:29on se retrouve dans un instant
42:30on va passer à la partie
42:31des cartes blanches
42:32pour l'heure
42:33il est 20h45
42:34l'heure d'un fil info
42:35d'Emmanuel Langlois
42:36A nous de rendre le moteur
42:38et le réflexe franco-allemand
42:39plus fort que jamais
42:41les mots d'Emmanuel Macron
42:43après l'élection
42:44de Friedrich Schmerz
42:45comme chancelier allemand
42:46il a dû patienter
42:47toutefois jusqu'au deuxième tour
42:48pour être élu
42:49avec 325 voix
42:51sur un total de 630 députés
42:53au Bundestag
42:53le nouveau venu
42:55dit ce soir
42:55vouloir tout faire
42:56pour regagner
42:57la confiance des électeurs
42:59d'extrême droite
42:59en Allemagne
43:00en France
43:01l'homme soupçonné
43:02d'avoir co-organisé
43:03l'exfiltration
43:04de Mohamed Damra
43:05de Rouen
43:06jusqu'en Roumanie
43:07a été rapatrié
43:07dans l'Hexagone
43:08en fin de journée
43:09il est âgé de 23 ans
43:10de nationalité albanaise
43:12et s'était réfugié
43:13en Allemagne
43:13après l'arrestation
43:14du narcotrafiquant
43:15à Bucarest
43:16après 9 mois de cavale
43:17le suspect doit maintenant
43:19être présenté
43:20à un juge d'instruction
43:20en vue de sa mise en examen
43:22plusieurs descendants
43:24de titulaires
43:25de la Légion d'honneur
43:25et de l'ordre du mérite
43:26déposent un recours
43:28auprès du tribunal
43:28administratif de Paris
43:30il réclame
43:30le retrait
43:31de la Légion d'honneur
43:32accordée à Nicolas Sarkozy
43:34après la condamnation
43:36définitive
43:36de l'ex-chef de l'Etat
43:37dans l'affaire
43:38des écoutes
43:38en décembre dernier
43:39au Proche-Orient
43:41Oman annonce
43:41un accord
43:42de cesser le feu
43:43ce soir
43:44entre les Houthis
43:44et les Etats-Unis
43:45après que l'armée israélienne
43:47a complètement détruit
43:48l'aéroport de Sanaa
43:49au Yémen
43:49en réponse
43:50aux attaques des rebelles
43:51soutenues par l'Iran
43:52dimanche dernier
43:53Air France de son côté
43:54prolonge la suspension
43:55de ses vols
43:56entre Paris et Tel Aviv
43:57jusqu'à mardi prochain
43:59France Info
44:0220h-21h
44:05Les informés
44:07Agathe Lambret
44:08Jean-Rémi Baudot
44:09La dernière partie
44:11des informés
44:11la partie des cartes blanches
44:13avec Laurent Moulou
44:13de l'Humanité
44:14avec Rachel Gara
44:16de Val-Carsen
44:16journaliste politique
44:18Mathieu Gallard
44:19chez Ipsos
44:20et Lou Frittel
44:20de Paris Match
44:21Et on commence avec vous
44:22Lou Frittel
44:23vous nous parlez
44:23du chancelier
44:24qui pourrait peut-être
44:25ressusciter le couple
44:26franco-allemand
44:27Alors peut-être
44:28ou peut-être pas
44:29c'est-à-dire que beaucoup
44:30il y avait beaucoup
44:31d'espoir quand même
44:32dans Friedrich Schmerz
44:33je n'arriverai pas
44:35à le dire
44:35mais en l'occurrence
44:38effectivement
44:38il a été considérablement
44:39affaibli
44:40même sur la scène
44:40internationale
44:41par ce deuxième tour
44:42qui lui a été imposé
44:44Il faut rappeler
44:45ce qui s'est passé
44:45Je vais le faire
44:47Il a été élu
44:49au deuxième tour
44:49or c'est la première fois
44:50depuis le début
44:52de la guerre
44:53depuis le début
44:53de la République
44:54fédérale d'Allemagne
44:55C'est aussi
44:56le synonyme
44:57d'une coalition
44:59extrêmement fragile
45:00entre les conservateurs
45:01et les socialistes
45:02Or
45:03Friedrich Schmerz
45:04c'était celui
45:04qui devait ressusciter
45:05le couple franco-allemand
45:06après un Olaf Scholz
45:07qui était considéré
45:07comme fantomatique
45:08et peu coopératif
45:10Il va voir Emmanuel Macron
45:12demain à Paris
45:14Il a promis
45:15en l'occurrence
45:16il a annoncé
45:17un grand plan
45:18de déblocage
45:19de 1000 milliards d'euros
45:20pour la défense
45:22de l'Allemagne
45:22C'est aussi une première
45:24depuis la guerre
45:25C'est ce qui lui a coûté
45:27finalement
45:27les précieuses voix
45:28qui lui ont manqué
45:29au premier tour
45:30dans son élection
45:31Donc on va voir
45:32effectivement
45:33si ce couple franco-allemand
45:34peut ressusciter
45:35ou si finalement
45:35ça va être un couple
45:36d'épée dans l'eau
45:37Vous voulez réagir
45:38Rachel Garaval-Cassette ?
45:40Oui
45:41Vous savez
45:42c'est une coalition
45:43entre conservateurs
45:44et sociaux-démocrates
45:45C'est ce qu'on appelle
45:46traditionnellement
45:47la grande coalition
45:47Le problème
45:48c'est que cette grande coalition
45:49elle est de moins en moins grande
45:50Aujourd'hui
45:50c'est une faible majorité
45:52qu'ont ces deux parties
45:53au Parlement
45:54à la chambre basse
45:55du Parlement allemand
45:56Donc effectivement
45:57vous avez d'un côté
45:58un parti social-démocrate
46:00qui quitte
46:01la chancellerie
46:02et est très affaiblie
46:03je crois que c'est 16%
46:04aux élections
46:05du mois de février
46:06et qui a très peur
46:08qu'après encore
46:09quatre nouvelles années
46:10de gouvernement
46:11avec la droite
46:11il s'effondre encore
46:13donc il y a une partie
46:13des députés sociaux-démocrates
46:15qui n'ont pas envie
46:16de se laisser manger
46:17la laine sur le dos
46:18Et donc ça compromet
46:19peut-être les rêves
46:20d'un tandem franco-allemand
46:21très fort
46:21Et puis c'est en train
46:23de faire monter aussi
46:23l'AFD
46:24Ce soir dans une interview
46:26Frédéris Merz
46:28dit vouloir tout faire
46:30je cite
46:30pour regagner la confiance
46:31des électeurs d'extrême droite
46:32donc il vise
46:32les électeurs de l'AFD
46:33Oui mais alors
46:34en l'occurrence justement
46:35son plan pour la défense
46:37qui va coûter
46:38beaucoup d'argent
46:38à l'Allemagne
46:39alors qu'il y a
46:39une règle d'or budgétaire
46:41qui a été mise en place
46:42par Angela Merkel
46:42c'est ce qui fait aussi
46:44que les électeurs conservateurs
46:45votent pour la CDU
46:47En l'occurrence
46:48si la CDU
46:49commence à ouvrir
46:51les vannes budgétaires
46:52ces électeurs-là
46:53se tournent vers l'AFD
46:55qui lui prône
46:55la rigueur budgétaire
46:56et on le voit
46:57dans les sondages
46:58qui sont en train
46:59vraiment de
46:59dans certains
47:00l'AFD dépasse
47:01la CDU aujourd'hui
47:01Mathieu Gallard
47:02Je vais faire deux petits points
47:03le premier c'est qu'il y a
47:04quand même une règle
47:05assez spécifique
47:06quand le Bundestag
47:07est lié à un chancelier
47:08c'est qu'il faut
47:09à ce nouveau chancelier
47:10la majorité absolue
47:11de l'ensemble des membres
47:12du Bundestag
47:12si vous vous abstenez
47:13si vous décidez
47:14de ne pas être présent
47:15vous votez contre lui
47:16et donc ça veut
47:17tout simplement dire
47:17que si on fait
47:19la comparaison
47:19avec la France
47:20en France
47:21que ce soit François Bayrou
47:22Michel Barnier
47:23il ne serait pas
47:24Premier ministre
47:24dans les règles actuelles
47:25Déjà ça vient un petit peu
47:26tempérer l'idée
47:27qu'il serait quasiment
47:28rejeté par le Bundestag actuel
47:30et puis ensuite
47:31deuxième point
47:31vous avez notamment
47:32les Grunen
47:33les Verts allemands
47:34qui ont quand même
47:35dit très clairement
47:36qu'ils ne faisaient pas
47:37partie de la coalition
47:38gouvernementale
47:38qu'ils étaient dans l'opposition
47:39mais qu'ils avaient
47:40sur un certain nombre
47:42de dispositions
47:45qui avaient été annoncées
47:46par Friedrich Merz
47:46et par la nouvelle coalition
47:48un regard plutôt bienveillant
47:49notamment sur les questions
47:50de politique européenne
47:51et de défense
47:52ce qui devrait quand même
47:53lui permettre
47:53de se maintenir au pouvoir
47:54Le nouveau chancelier allemand
47:56qui sera reçu demain
47:57à Paris
47:58par Emmanuel Macron
47:59Mathieu Gallard
47:59on vous laisse la parole
48:00vous nous parlez de Donald Trump
48:02qui est dans une bien mauvaise
48:03passe au Congrès américain
48:04Oui on parlait beaucoup
48:05il y a 100 jours
48:06de ses difficultés actuelles
48:07au niveau économique
48:08et là en fait
48:09et ça va encore
48:10nous rappeler
48:11ce qui se passe en France
48:11il y a des négociations
48:12budgétaires au Congrès américain
48:14et les républicains
48:15sont un peu
48:16dans une situation inconfortable
48:17il y a toute une aile
48:18du parti républicain
48:19qui veut vraiment
48:19réduire le déficit budgétaire
48:22et comme en France
48:23si on réduit le déficit budgétaire
48:24il faut rogner
48:25la sécurité sociale
48:27il faut rogner
48:28toutes les différentes
48:29aides sociales
48:30qui existent aux Etats-Unis
48:31alors qu'au contraire
48:32vous avez d'autres membres
48:33du parti républicain
48:34qui sont quand même
48:35beaucoup moins allants
48:36sur ce type de politique
48:38très libérale économiquement
48:39soit parce qu'ils viennent
48:40de circonscriptions
48:41qui sont très incertaines
48:43et il y a les élections
48:43de mi-mandat
48:44dans un an
48:45un an et demi
48:45soit parce qu'ils sont
48:46sur une ligne politique
48:47qui est finalement
48:48beaucoup plus proche
48:49de celle de Trump
48:50et qui a un côté populiste
48:51qui fait que finalement
48:52réduire, rogner
48:53les aides sociales
48:54ça n'a pas vraiment
48:55dans ce sens-là
48:55Il y en a beaucoup
48:56des aides sociales
48:57aux Etats-Unis ?
48:57Il y en a quand même
48:58il ne faut pas non plus
48:59imaginer qu'il n'y a
49:00aucune aide sociale
49:01il y a un système
49:02de retraite
49:04notamment fédérale
49:05il y a ce qu'on appelle
49:06Medicare et Medicaid
49:07qui sont deux systèmes
49:08d'assurance santé
49:09en direction des plus pauvres
49:11en direction des retraités
49:12donc ça existe
49:13et ça peut concerner
49:14des dizaines
49:14vraiment des pans entiers
49:16de l'électorat
49:17et notamment de l'électorat
49:18qui a voté pour Donald Trump
49:19donc si on aboutit
49:20à un détricotage
49:22quand même très substantiel
49:23ça peut être
49:24un nouvel handicap
49:25très fort pour Donald Trump
49:26il le sait
49:27les républicains le savent
49:28il y a des sondages
49:29qui le montrent actuellement
49:30et ça
49:30ça peut aussi
49:31beaucoup aider
49:32les démocrates
49:33qui du coup
49:33dans la campagne
49:34des élections de mi-mandat
49:35qui commencent déjà
49:36en fait aux Etats-Unis
49:37auront une arme
49:39toute trouvée
49:40Donald Trump
49:41nous a dit
49:41pendant la campagne
49:42qu'il était là
49:42pour défendre
49:43l'Amérique de la classe moyenne
49:45et en fait
49:45il réduit
49:46les aides sociales
49:47voilà
49:48c'est vraiment
49:49un premier mandat
49:50qui après quelques semaines
49:51qui s'était très bien passé
49:52en compte rapidement
49:54des difficultés
49:54plein de surprises
49:55et vous Rachel Garavalcarcel
49:58merci Mathieu Gallard
49:59vous nous parlez aussi
50:00de Donald Trump
50:01autre sujet
50:03un peu tendu
50:04pour le président
50:04qui recevait aujourd'hui
50:05le nouveau premier ministre
50:06canadien
50:07Marc Carnet
50:08on sait que depuis
50:09le début du mandat
50:10même ça a commencé avant
50:11le début de son second mandat
50:13Donald Trump
50:14fait planer l'idée
50:15que le Canada
50:16pourrait devenir
50:17le 51ème état
50:18des Etats-Unis
50:19il l'a répété
50:20à plusieurs reprises
50:21ce week-end
50:22il a encore dit
50:23dans une grande interview
50:24qu'il n'y aurait pas besoin
50:26de la force
50:26mais qu'il ne l'excluait
50:27pas tout à fait
50:28dans une prise de parole
50:30dont on est désormais
50:31habitué
50:32et puis aujourd'hui
50:32il y avait un gros enjeu
50:33donc la première visite
50:34du premier ministre canadien
50:36qui a été élu
50:36formellement
50:37la semaine dernière
50:38et c'était d'abord
50:41très intéressant
50:41de voir dans les médias canadiens
50:42hier
50:43réfléchir
50:44comment est-ce que
50:44devait réagir Marc Carnet
50:46si dans cette fameuse
50:48mise en scène
50:49dans le bureau ovale
50:50comme on l'avait connu
50:50avec Zelensky
50:52justement pour ne pas tomber
50:53dans une séquence
50:54Zelensky
50:54avec d'un côté
50:55un Trump
50:56qui reviendrait de l'avant
50:57sur le 51ème état
50:58est-ce qu'il fallait claquer la porte
51:00est-ce qu'il fallait réagir autrement
51:02bon il n'a pas tout à fait parlé
51:04du 51ème état
51:05mais il a dit
51:06encore une fois
51:07que la frontière
51:07entre les Etats-Unis
51:08et le Canada
51:08était quelque chose
51:09d'artificiel
51:10Carnet a dit
51:12que le Canada
51:12ne serait jamais à vendre
51:14Trump a dit
51:15qu'il ne fallait jamais dire jamais
51:16Carnet a essayé
51:17d'y aller
51:18avec un peu d'humour
51:19en disant
51:19vous savez
51:20vous qui avez travaillé
51:21dans l'immobilier
51:22vous savez qu'il y a des choses
51:23qui ne s'achètent jamais
51:25et oui c'est vrai
51:26c'était affleuré moucheté
51:27voilà
51:27c'était affleuré moucheté
51:28mais on sent qu'il y a toujours
51:29une sorte de tension
51:30qui fait qu'on ne sait jamais
51:31de quel côté on va tomber
51:32et on sait que si on y tombe
51:33on va y tomber très profondément
51:34donc c'est quelque chose
51:36d'assez frappant
51:36on parle quand même
51:37des Etats-Unis et du Canada
51:38la frontière non défendue
51:40la plus longue au monde
51:41des alliés
51:42depuis plusieurs décennies
51:44voilà
51:46c'est quand même
51:47quelque chose
51:47de très inquiétant
51:48merci Rachel
51:49on va intervenir
51:50avec vous Laurent Moulot
51:51vous nous parlez
51:52de l'avenir
51:52de la sidérurgie en France
51:53avenir menacé
51:54oui alors plus précisément
51:55je vous parle
51:56du site de Dunkerque
51:57d'ArcelorMittal
51:57où aujourd'hui
51:59toute la rédaction
52:00de l'humanité
52:00a été délocalisée là-bas
52:02pour faire la conférence
52:03de rédaction
52:03à l'occasion
52:03d'une journée
52:04assez particulière
52:05sur le site d'ArcelorMittal
52:06parce que c'était
52:06l'âge des actionnaires
52:07donc je vous laisse imaginer
52:09la confrontation
52:10entre les syndicalistes
52:11qui sont en grève
52:12et qui luttent
52:12contre un plan de suppression
52:13de 630 postes
52:15chez ArcelorMittal
52:16qui doit toucher
52:17différents sites en France
52:18et évidemment
52:19la venue d'actionnaires
52:20qui sont là
52:20pour se distribuer
52:21les dividendes
52:22et donc on a assisté
52:24ce jour-là
52:25à cette confrontation
52:26et on a vu aussi
52:28tous ces syndicalistes
52:29qui reposent
52:30la question de l'avenir
52:30de la sidérurgie en France
52:31dont on aimerait
52:33que ça soit un débat
52:34beaucoup plus profond
52:35dans la société française
52:36parce que la sidérurgie
52:37ce n'est pas un petit sujet
52:38ce n'est pas une petite industrie
52:40c'est l'équivalent
52:41de l'électricité
52:42pour la France
52:43c'est-à-dire que la sidérurgie
52:45c'est la production
52:45de l'acier
52:46aujourd'hui
52:46la production de l'acier
52:47qui rentre
52:48si on veut mener une guerre
52:49par exemple
52:49la composition d'un char
52:50etc.
52:51donc là
52:51il y a une question
52:52de souveraineté nationale
52:53derrière la question
52:54de la sidérurgie en France
52:55ce n'est pas une entreprise
52:57complètement lambda
52:58or
52:58dans cette situation
52:59aujourd'hui
53:00ArcelorMittal
53:01qui est évidemment
53:02l'entreprise
53:03qui domine
53:03aujourd'hui
53:04la sidérurgie en France
53:05mais aussi en Europe
53:06et même dans le monde
53:07a décidé non seulement
53:08de faire cette suppression
53:09de 630 postes
53:10mais également
53:10et c'est ce que redoutent
53:12les syndicats
53:12de délocaliser
53:14beaucoup plus
53:14de manière beaucoup plus vaste
53:15toute son industrie
53:17de sidérurgie européenne
53:18vers d'autres pays
53:19comme l'Inde
53:20notamment
53:20comme le Brésil
53:21et aujourd'hui
53:22ces 630 postes
53:23qui sont menacés
53:24ne sont qu'un coup d'essai
53:25en fait
53:26sur cette question
53:27sur ce secteur-là
53:28et on voulait absolument
53:30interpeller l'opinion publique
53:32sur le danger
53:33qui règne
53:33autour de l'avenir
53:34de cette filière
53:35Pour vous
53:35le gouvernement
53:36ne fait pas ce qu'il faut ?
53:37Le gouvernement
53:37ne fait pas ce qu'il faut
53:38il y a eu une visite
53:39aujourd'hui de Marc Ferracci
53:40à le ministre de l'Industrie
53:41qui est venu sur le site
53:41qui a beaucoup déçu
53:42les syndicalistes
53:43puisqu'ils l'ont vu
53:44beaucoup paraphraser
53:45ce que disait
53:47le patron de ArcelorMittal
53:48ça n'a pas été
53:49très productif
53:50et il va y avoir
53:51sûrement un bras de fer
53:52extrêmement virulent
53:53qui va avoir lieu
53:55dans les prochaines semaines
53:56Bon, faut-il voir que demain
53:59ça sera à la lune
53:59de l'humanité
54:00Laurent Mouloud
54:01Vous avez tout compris
54:02je vous ai vendu la mèche
54:03Une volonté d'acier
54:05je crois encore
54:05on titre ça
54:06autour du combat
54:07de ces ouvriers
54:09de ArcelorMittal
54:10Donc l'acier
54:10et ArcelorMittal
54:11à la lune de l'humanité
54:12demain
54:12Merci Laurent Mouloud
54:13Loufrite à la lune
54:14de Paris Match
54:15cette semaine
54:15Les 30 ans
54:16de l'élection
54:17de Jacques Chirac
54:18donc on avait témoigné
54:20ses proches
54:21on a réuni
54:21certains de ses proches
54:23et voilà
54:23c'est un journal
54:24de nostalgie
54:25Merci beaucoup Loufrite
54:27Rachel Garaval-Carsel
54:28Merci beaucoup
54:29journaliste politique
54:30Merci aussi
54:30à Mathieu Gallard
54:31directeur d'études
54:32chez Ipsos
54:32On rappelle votre livre
54:33Les Etats-Unis
54:34au bord de la guerre civile
54:35aux éditions de l'Aube
54:36Merci à tous
54:37d'avoir été là ce soir
54:38Pas d'informer demain
54:39exceptionnellement Agathe
54:41puisque demain soir
54:42oui demain soir
54:43demain matin
54:43il y a avec Renaud Delis
54:44et Salia Braclien
54:45mais demain soir
54:45on parlera
54:46pape et football
54:48voilà sur France Info
54:50vaste programme
54:52Merci à tous
54:53les opionnes du peuple
54:53Sous-titrage Société Radio-Canada
54:56Merci à tous

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