Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce dimanche 13 avril autour de Victor Matet.
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00:00Générique
00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:12Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT.
00:18A la une ce soir, la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine, 32 morts au moins après un bombardement russe.
00:25A soumis, c'est dans le nord-est du pays, attaque au surlendemain de discussions entre Russes et Américains.
00:31Il faut des mesures fortes pour imposer un cessez-le-feu à la Russie, dit ce soir Emmanuel Macron.
00:36La France en état d'alerte budgétaire, affirme le ministre de l'économie.
00:40Eric Lombard annonce un effort considérable.
00:42Ce sont ses mots de 40 milliards d'euros l'an prochain.
00:46Pour tenir l'objectif quant au déficit, le tout sans impôts supplémentaires, nous verrons comment régler cette équation.
00:52Une enquête ouverte à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, après une agression antisémite vendredi, la troisième en un mois dans cette ville.
01:00Rien ne peut justifier de tels actes, quels que soient les conflits et la situation internationale,
01:05écrivent les groupes politiques de la municipalité en écho à ce qui se passe au Proche-Orient.
01:10Nous en parlerons également.
01:12Nos informés ce dimanche, bonsoir Patricia Allémonière.
01:15Bonjour.
01:15Grand reporter spécialiste des questions internationales.
01:18A vos côtés, Tam Tranui, bonsoir.
01:20Bonsoir.
01:21Directrice adjointe de la rédaction de Public Sénat, Valérie Lecab est avec nous.
01:24Bonsoir Valérie.
01:25Bonsoir Victor.
01:26Éditorialiste politique pour le site d'information, lejournal.info et Alban Mikozy.
01:30Bonsoir Alban.
01:31Bonsoir Victor.
01:31Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant notamment à Moscou.
01:38Les condamnations sont unanimes de la part des responsables européens ce dimanche,
01:43après ces frappes russes sur le centre-ville de soumis dans le nord-est de l'Ukraine,
01:47au moins 32 morts et une centaine de blessés, les bombardements les plus meurtriers depuis des mois en Ukraine.
01:52Je vous propose d'écouter la journaliste ukrainienne Tetania Ogarkova.
01:56C'était tout à l'heure sur France Info.
01:57Nous avons tous vu des images, des vidéos et des photos.
02:01C'est un désastre.
02:01Il y a des civils, il y a des corps par terre.
02:03Il y a aussi une manière russe de procéder, de faire une frappe par un missile balistique.
02:08Et la deuxième frappe, juste après, pour viser justement les sécuristes
02:11et les gens qui se précipitent vers les lieux pour aider, pour apporter de soin à ceux qui sont déjà visés.
02:17Donc très clairement, c'est le centre-ville, donc les habitations civiles.
02:22Donc clairement, c'est la population civile qui visait cette frappe.
02:24La journaliste ukrainienne Tetiana Ogarkova, la ville de Soumy, ciblée Patricia Alémonière.
02:30Ce n'est pas un hasard, c'est une ville proche de la région stratégique de Kursk ?
02:35Oui, enfin, ce n'est pas un hasard.
02:36Certains diront que l'armée russe et la Russie veulent se venger sur cette région
02:42suite à l'offensive réussie en partie par les Ukrainiens durant un temps.
02:47Mais je crois qu'au-delà de ça, moi ce qui me choque,
02:51il y a deux choses que je remarque dans ces événements,
02:53c'est les condamnations européennes qui sont à la hauteur de notre impuissance.
02:58On condamne, on condamne, mais rien ne se passe et on ne peut rien faire, semble-t-il.
03:02Et la deuxième chose, c'est la méthode.
03:05La méthode terroriste, on l'a tous vu en Irak, en Afghanistan,
03:10dans tous les pays qu'on a couverts autour de cette table,
03:12c'est de taper une fois, d'attendre que les secouristes arrivent
03:15et de faire exploser la seconde bombe.
03:17Que fait la Russie ?
03:20Mais moi je dis, que fait la Russie ?
03:21C'est une méthode type de tous les groupes terroristes du monde entier.
03:26Alban Mikosi, ces frappes très meurtrières, elles sont marquantes.
03:29Vous avez été correspondant à Moscou, on l'a dit en vérité.
03:32Elles sont régulières de la part de la Russie.
03:34Vladimir Poutine n'a aucunement intention de les arrêter.
03:37Alors sur les sites militaristes russes, je regardais cet après-midi,
03:42ils justifiaient cette frappe sur principalement la bibliothèque scientifique,
03:46puisque c'est ce qui a été touché par le premier missile,
03:50parce qu'il y aurait, s'il serait tenu, une réunion de militaires ukrainiens.
03:55Bon, pour l'instant on n'a pas trop vu de militaires ukrainiens dans les corps
03:59qui ont été montrés.
04:03Le point d'interrogation se pose encore.
04:05En tout cas, ce qui est certain, c'est que le trolleybus qui a été frappé
04:07par le deuxième missile, lui, ne comptait aucun militaire ukrainien,
04:12mais des gens qui, semble-t-il, allaient à la messe du dimanche des rameaux.
04:17Donc la Russie, vous savez, dans ces cas-là, le Kremlin ne prend pas parole officiellement.
04:25Ils font passer des messages par les médias russes.
04:28Je regardais les médias russes, eux disent que l'opération de dénazification
04:32de l'Ukraine continue et qu'effectivement...
04:35L'argument qu'elle avait utilisé dès le début de l'invasion.
04:37Et c'est signe, on en reparlera sans doute tout à l'heure,
04:41mais c'est signe aussi que la Russie est elle aussi dans une impasse, à mes yeux.
04:45Valérie Lecâble, la Russie dans une impasse ?
04:47Moi, je trouve que ça fait peur, ce qui s'est passé,
04:50parce qu'au-delà de l'horreur de l'événement, c'est-à-dire attaquer des civils,
04:55effectivement, le jour du dimanche des rameaux, on sait qu'il y avait beaucoup de gens dehors,
04:59il y a beaucoup de morts, c'est une des attaques d'ampleur depuis récemment.
05:04Ça intervient dans un contexte, quand même, où Donald Trump a demandé à Vladimir Poutine de négocier,
05:11où il y a eu des émissaires américains qui se sont rendus en Russie et à Kiev ces derniers jours,
05:19ce week-end, en fait, et on a vraiment l'impression que Vladimir Poutine
05:25fait une espèce de provocation en disant, ok, il a reçu, lui, l'émissaire américain,
05:30ça a duré quatre heures, ils ont parlé de tout et de rien, c'est secret,
05:34mais on n'a pas l'impression que ça avance beaucoup.
05:36Et quant à l'émissaire en Ukraine, il avait un début de proposition
05:40de faire occuper des zones de l'Ukraine par des pays différents, d'ordre international différent.
05:48Il y avait la comparaison qui était faite avec le Berlin de l'après-guerre,
05:51lui-même est revenu ensuite sur ses propos en disant qu'ils avaient été mal compris.
05:55Exactement, alors peut-être qu'ils ont été mal compris,
05:57je vois Patricia qui hoche de la tête, qui est plus spécialiste que moi, je lui en fais, je lui reconnais.
06:03Mais en tout cas, on a l'air de dire quand même que malgré les discussions qui sont en cours,
06:10malgré les rencontres, malgré la volonté de Donald Trump, Poutine continue, droit dans ses bottes.
06:18Et je termine très rapidement, ce qui est encore plus inquiétant, je trouve,
06:21c'est la déclaration des chefs d'état-major allemands et des Pays-Bas, il y a quelques jours aussi,
06:28disant de toute façon, on va réarmer rapidement,
06:31parce que Poutine, c'est l'OTAN qu'il vise et il va envahir un prochain pouvoir.
06:35Vous vouliez réagir Patricia ?
06:37Non, on peut passer aisément la parole, il y a plein d'autres choses à dire effectivement sur ce thème-là.
06:44Thème train nuit.
06:45Oui, on peut dire effectivement triple choc, le bilan plus meurtrier depuis plusieurs mois,
06:49contre des civils, le dimanche des rameaux,
06:52et dans un contexte où vous le disiez, l'Ukraine a quand même accepté le cessez-le-feu
06:56à des conditions proposées par les Etats-Unis il y a déjà plus d'un mois,
07:00et donc c'est la démonstration, s'il en fallait une, que la Russie n'est pas du tout prête
07:05et que toutes les discussions qu'il y a pu avoir n'étaient que très partielles.
07:10Il y a un mois, nous faisions des émissions avec ces titres, Poutine soutient la trêve, etc.
07:14Voilà, on se rappelle, c'est sûr.
07:15Les installations énergétiques sur la mer Noire,
07:19et on le voit donc pas du tout sur l'essentiel face à cela.
07:22C'est vrai que l'Union Européenne est unie dans la condamnation,
07:27mais la condamnation pour dire, bon, nous avons bien tous conscience maintenant
07:31que Poutine veut continuer la guerre.
07:33C'est ce que dit notamment la chef de la diplomatie européenne,
07:35c'est un exemple horrible de l'intensification des frappes de la Russie
07:38alors que l'Ukraine a accepté une trêve,
07:40et puis on a vu tout le monde comme ça au diapason de Starmer à Macron,
07:44et face à cela on se dit, que peut faire l'Union Européenne ?
07:48Eh bien, poursuivre sur son régime de sanctions.
07:52Cette semaine au Sénat, il y avait un opposant russe, Vladimir Karamurza,
07:55qui était auditionné et qui a dit, vous savez,
07:58il y a beaucoup de trous dans le régime de sanctions européennes.
08:01Il donnait l'exemple notamment de fils de dirigeants russes
08:05qui avaient pu, mais sans problème, aller à Milan, par exemple, il y a deux semaines.
08:10Les sanctions elles-mêmes, elles ne sont pas suffisantes.
08:12Et il disait, pour ce qui est des grandes sanctions économiques,
08:15elles sont même parfois contre-productives,
08:17parce qu'elles font apparaître l'Occident auprès de l'opinion publique russe
08:22comme russophobes. Donc tout ça, ça montre quand même
08:25qu'on est dans un moment de très grande difficulté,
08:28et qu'en tout cas, les Européens ne savent pas trop quoi faire dans ce contexte.
08:31Et on va continuer à en parler dans un instant, Patricia.
08:34Juste un point, 6 000 bombes aériennes.
08:35Comment ?
08:356 000 bombes aériennes depuis le début de la trêve.
08:38Et on va poursuivre la discussion dans un instant, 20h.
08:41Sans parler de l'agriculture.
08:41Et 11 minutes, le fil d'info, Stéphane Milhomme.
08:43Benyamin Netanyahou le déclare à l'instant.
08:47Emmanuel Macron fait une grave erreur en promouvant un État palestinien,
08:51alors que le conflit avec le Hamas se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
08:55Le chef de l'État veut convaincre des pays à l'occasion d'une conférence des Nations Unies.
09:00En juin prochain, il souhaiterait en échange que d'autres de ces pays
09:03reconnaissent enfin l'État d'Israël.
09:06Deux jours après avoir été victime d'une agression antisémite à Villeurbanne,
09:10près de Lyon, cet homme est encore sous le choc.
09:12C'est la préfète du Rhône, Fabienne Bussiot, qui l'assure sur France Info.
09:16Elle l'assure aussi de son soutien ainsi qu'à la communauté juive.
09:19Ce trentenaire qui portait un pendentif avec une étoile de David
09:22a été violenté, insulté, filmé par des hommes alors qu'il promenait son chien.
09:27Les opérations de recherche pour tenter de retrouver la joggeuse dans la Vienne,
09:3072 heures après la disparition d'Agathe.
09:33Le procureur de Poitiers assure maintenant que les ratissages se sont resserrés
09:37aujourd'hui sur un secteur restreint d'environ 2 à 3 km²
09:41avec une cinquantaine de gendarmes.
09:43La veille, les enquêteurs l'a cherché au contraire sur un rayon de 100 km.
09:48Et puis au Cerf, face à Lyon, c'est à 20h45 le coup d'envoi
09:51de l'ultime rencontre de la 29e journée de Ligue 1.
09:54Match nul, 3 partout entre Brest et Saint-Etienne
09:57qui garde espoir pour le maintien.
09:59Rennes a écrasé.
09:59Le Havre, 5 à 1.
10:0520h, 21h, les informés, Victor Maté.
10:10Trône de mort dans la ville de Soumy en Ukraine
10:13après ces frappes russes, des frappes meurtrières
10:16qui interviennent, on l'a dit, deux jours après la rencontre en Russie
10:19entre le président russe et l'émissaire américain Steve Witkoff.
10:23Donald Trump qui en avait profité pour appeler Moscou
10:26à se bouger, je cite, pour trouver une issue au conflit.
10:30Qu'est-ce qu'il faut comprendre, Patricia Lémonière,
10:32que ce que dit Trump aujourd'hui n'a plus aucun effet
10:34ou qu'il n'a tout simplement, et ça on s'en doutait depuis un moment,
10:37aucune volonté de mettre fin à ce conflit ?
10:39On sait qu'une chose, c'est que Vladimir Poutine
10:41n'a pas la volonté de mettre fin à ce conflit
10:43puisque lui, les conditions qui ont préexisté à ce conflit
10:47selon lui, sont toujours là et n'ont pas disparu.
10:50Donc pour lui, il veut continuer.
10:52Quant à Donald Trump, lui, il voulait sa paix en 48 heures
10:56comme on le sait, il voit effectivement que ça ne marche pas
11:00donc il s'énerve un peu.
11:02Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, cette fameuse attaque
11:04comme vous l'avez très justement dit, est venue le lendemain
11:08pratiquement de la visite de Steve Witkoff à Moscou.
11:11Il envoie son conseiller spécial pour discuter durant 4 heures
11:14avec le président russe et qu'a fait le président russe
11:17suite à cette discussion, il pulvérise le centre d'une ville ukrainienne.
11:23Je trouve qu'effectivement, quand...
11:26Comment vous l'interprétez du coup ? Comment vous le comprenez ?
11:29Ça veut dire, moi, tu passes par mes conditions.
11:32Ça veut dire très simplement à Trump, moi, tu vois, cette guerre,
11:35je peux la continuer et tu passes par mes conditions.
11:38Et mes conditions, on les connaît.
11:40Effectivement, il y a les conditions qui concernent l'Ukraine
11:42et qui concernent l'Europe et l'OTAN, en fait.
11:47Ça, c'est des conditions qui sont connues.
11:49Et puis aussi, il y a les conditions économiques.
11:52Tu enlèves les sanctions, parce qu'il se tutoie,
11:56donc je dis tu, tu enlèves les sanctions,
11:59tu viens faire du business chez moi,
12:02et surtout, tu me reconnais sur un plan international.
12:05Tu me donnes la seule chose qui me manque tant à moi, Poutine,
12:07c'est cette reconnaissance.
12:08Et là, Trump, on ne sait pas ce qu'il va faire.
12:11Il est un peu...
12:13Est-ce qu'il va faire comme avec les droits de douane chinois,
12:16finalement, faire sauter les droits de douane sur les portables ?
12:19Et pas que sur les portables, aujourd'hui, on ne parle que des portables,
12:21mais il y a de nombreux autres produits derrière les portables.
12:24Est-ce qu'il va faire pareil ?
12:26Alban Mikosi, votre avis sur la réaction à venir ou pas de Donald Trump ?
12:31Je serais bien embêté si j'étais Donald Trump,
12:32parce que les objectifs de guerre de Vladimir Poutine...
12:37On voit que l'émissaire spécial, aujourd'hui, en Ukraine et en Russie,
12:40dit que cela dépasse toutes les limites de la décence.
12:42Ce sont simplement des mots ou pas ?
12:43Évidemment que ça dépasse toutes les limites de la décence,
12:45mais moi, je suis surpris qu'il soit surpris.
12:49Quels sont les buts de guerre de Vladimir Poutine au départ ?
12:52Faire de l'Ukraine un État croupion, sans indépendance, sans vie démocratique,
12:58et incapable d'assumer sa défense et ses choix d'alliances internationaux.
13:03Voilà ce que veut la Russie.
13:04Donc, à partir de là, la Russie continue.
13:07Et moi, je lisais aujourd'hui, j'ai un petit peu de temps,
13:10un article de Ludmilla Ulitskaya, qui est une grande voix de la Russie,
13:16et elle disait, de toute façon, la guerre est consubstantielle à la survie du régime.
13:21Donc, je ne vois pas pourquoi le régime s'arrêterait.
13:25Ils ont créé des lois qui indiquent que quatre oblastes
13:28doivent être entièrement occupés par la Russie,
13:31c'est-à-dire que l'Ukraine devrait rendre la ville de Kersodr,
13:35devrait rendre la ville de Zaporizhia.
13:37Et puis, après, ils trouveront autre chose.
13:39Ils veulent dénazifier le pays.
13:41La réalité, c'est que Vladimir Poutine a besoin de la guerre
13:46parce qu'elle est consubstantielle à la survie de son régime.
13:49Valérie Lecauble, ça veut dire que les espoirs de trêve
13:51qu'on a eus il y a quelques semaines, quelques mois,
13:53c'est totalement oublié, ça.
13:54Mais c'est très inquiétant parce qu'on voit bien
13:56qu'il y a ce fossé absolument énorme
13:58entre Donald Trump et Vladimir Poutine
14:00parce que Donald Trump a donné des gages à Vladimir Poutine.
14:03Il y a quelques jours, il a traité Zelensky de dictateur.
14:06Sur la scène internationale...
14:09Et puis, on se souvient encore, début mars,
14:10de cet entrevue surréaliste à la maison de Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange-Mange.
14:12Donc, ce que je veux dire, c'est que sur la scène internationale,
14:15cette reconnaissance dont vous parliez tout à l'heure, Patricia,
14:19il essaye de lui donner quand même des signes de reconnaissance.
14:21Moi, je me pose une question, c'est est-ce que le recul de Donald Trump
14:27sur les droits de douane en dehors de la Chine
14:29sur laquelle il y a une guerre octo tirée
14:31n'est pas dans l'esprit de Poutine un signe de cette faiblesse occidentale
14:36dont il parle en permanence, qui est son dada et qui est son mantra un petit peu
14:41de dire, nous de toute façon les Russes, l'Occident est faible
14:45et nous les Russes, nous allons vous vaincre et gagner.
14:49Est-ce que ce n'est pas aussi un espèce de...
14:51Parce qu'il y a un timing qui est quand même particulier.
14:54Le lendemain de l'émissaire qui est venu
14:56et le lendemain quasiment du jour où Trump a été obligé de reculer
15:01en réalité à cause de l'attaque sur la dette qu'il y a eu aux Etats-Unis
15:07et qu'il a obligé à reculer.
15:09Après Valérie, ne laissons pas croire à ce moment-là que tout va bien en Russie.
15:13Non, tout ne va pas bien en Russie, mais on est dans un rapport de force.
15:15Si la guerre continue, c'est parce que la Russie va mal.
15:17En besoin, oui, on est d'accord.
15:19Sans la guerre, l'économie russe n'existe pas.
15:22Et deuxièmement...
15:23C'est 20%, 25% du PIB, on est d'accord.
15:25Et je vais vous donner un chiffre qui dit tout.
15:27Il y avait 12 millions d'adolescents en Russie quand j'étais en poste là-bas.
15:32C'était il y a 15 ans.
15:33Ce n'était pas non plus...
15:35Aujourd'hui, il en reste 7,7 millions.
15:37Les femmes ne font pas d'enfants.
15:38Il y a un million et demi de gens qui sont partis.
15:40La réalité de la Russie, c'est que la Russie a besoin de la guerre,
15:44sinon le régime s'effondre.
15:45Il y a quand même des Chinois qui sont venus en renfort des soldats russes.
15:51Il y a des mercenaires chinois qui sont...
15:53Ce que je veux dire, c'est qu'il est en train d'essayer de faire un rapport de force
15:58pour obtenir, si jamais cette trêve devait intervenir,
16:02les conditions effectivement les plus positives possibles pour lui
16:07par rapport à ses exigences.
16:10Et juste un mot quand même, le chef d'état-major de la Bundeswehr,
16:16avant-hier ou hier, je ne sais plus,
16:18a dit qu'il faut qu'on avance et qu'on se réarme rapidement
16:24parce qu'ils sont en train de fabriquer des chars,
16:28ce qui va dans votre sens,
16:30et les anciens chars qui sont abîmés, ils les rénovent.
16:34Donc on est quand même dans un contexte global d'inquiétude.
16:40Patricia, vous voulez raconter ?
16:41Oui, enfin, je veux dire que l'idée que les Russes veulent attaquer l'OTAN et l'Europe
16:46est ancienne.
16:47En 2019, il est.
16:48Est ancienne.
16:49Déjà, il y a eu des plans qui ont été sortis par les Allemands il y a deux ans,
16:52disant la même chose, les Lettoniennes ont donné la même chose,
16:56les Finlandais aussi ont sorti des plans ou des estimations.
17:00Donc l'Europe, justement, elle se réarme
17:02parce que depuis pratiquement le début de la guerre en Ukraine,
17:05tout le monde alerte sur cette menace russe sur l'OTAN.
17:09ce dont je ne suis pas totalement persuadée.
17:13Moi, personne parle de l'Allemagne, c'est pas l'Europe, c'est l'Allemagne.
17:15Non, mais l'Allemagne, excusez-moi, si, c'est l'Europe.
17:17Juste un mot sur le fait qu'on est un mois après les grandes annonces
17:21des dirigeants européens sur la nécessité de mettre sur pied
17:25cette grande défense européenne autonome
17:27et que ça va nous poser des grands problèmes budgétaires.
17:29C'est votre transition pour la partie suivante.
17:31Transition, parfaite. On va redire un mot de cette riposte européenne.
17:33On parlera du budget ensuite, mais d'abord, c'est le fil info,
17:36puisqu'il est 20h20, Stéphane Milam.
17:37Dans la bande de Gaza, un enfant est mort à cause de l'interruption des soins
17:43dans l'hôpital Al-Alice et l'Organisation mondiale de la santé
17:46qui l'annonce.
17:48Les suites de la frappe menée par Israël sur l'un des rares hôpitaux
17:51encore en fonction dans le territoire palestinien.
17:54A siéger le service des urgences, le laboratoire,
17:56les appareils de radiographie du service des urgences
17:59et la pharmacie ont également été détruits.
18:02Une fois de plus à Toulouse, il a fallu évacuer les occupants
18:05d'immeubles du centre-ville qui menaçaient de s'effondrer.
18:0713 personnes mises à l'abri selon ici Occitanie,
18:10ex-France Bleu.
18:12Décision des pompiers dans la matinée,
18:14alors qu'un mur porteur en briques est tombé dans une habitation
18:17de deux étages, d'autres murs touchés,
18:19cette fois par des infiltrations d'eau, sont toujours sous surveillance.
18:22Les Etats-Unis menacent de frapper fort l'Iran
18:25si les discussions sur le nucléaire échouent.
18:27C'est le ministre de la Défense qui le déclare au lendemain
18:30d'une première réunion à Oman avec une délégation des deux pays
18:33des pourparlers visant à empêcher le régime de Téhéran
18:36d'obtenir l'arme atomique.
18:39Toulouse domine Toulon 21 à 18 et rejoint Bordeaux-Bègle
18:42en demi-finale de la Champions Cup de rugby.
18:47France Info
18:4820h, 21h, les informés, Victor Maté.
18:54Et après ces frappes russes en Ukraine, au moins 32 morts dans la ville de Soumy,
18:59j'évoquais tout à l'heure les réactions.
19:00Emmanuel Macron sur le réseau social X qui écrit
19:04« Cette guerre, chacun sait que c'est la Russie seule qui l'a voulu ».
19:07Aujourd'hui, il est clair que c'est la Russie qui seule choisit de la poursuivre.
19:10Le président français qui appelle à des mesures fortes
19:13pour imposer une trêve à Moscou.
19:15Cela rejoint ce que vous disiez tout à l'heure,
19:16Tam Tranui, sur le fait que les Européens n'ont pas les moyens aujourd'hui
19:19d'imposer quelconque trêve que ce soit à Moscou.
19:22Non, absolument pas à court terme.
19:25Et donc, on voit qu'on se prépare plus que jamais
19:27à rebâtir une défense européenne à moyen, à long terme.
19:31C'est le fameux plan de 800 milliards d'euros
19:34qui a été annoncé par Ursula von der Leyen
19:36et qui consiste pour l'essentiel, sur 650 milliards,
19:39à une autorisation pour chaque pays membre
19:42à dépenser plus et à ne pas suivre la sortie
19:46des règles du pacte de stabilité,
19:48la règle des fameux 3%.
19:49Et puis ensuite, il y a l'histoire des 150 milliards d'euros
19:53qui seraient un emprunt, lui, européen.
19:55Alors, on voit bien certains pays, comme la France,
19:57dans le contexte budgétaire que nous connaissons,
19:59qui plaident plutôt pour un grand emprunt européen.
20:03Tout ça, c'est un enjeu essentiel
20:05pour bâtir une défense européenne
20:08et aussi une défense européenne
20:10qui ne dépend plus des Américains,
20:11notamment au niveau de l'armement,
20:14alors que l'on sait, aujourd'hui,
20:15on a un énorme problème de dépendance
20:18à l'armement américain.
20:20Il y a d'ailleurs eu une réunion à ce sujet hier.
20:22Et sur la fameuse coalition des volontaires
20:24voulue par les Anglais et les Français,
20:28Patricia, où est-ce qu'on en est aujourd'hui ?
20:29Ça avance.
20:30Il y a même les Danois
20:31qui disent qu'il faut un peu, peut-être,
20:36penser à y aller.
20:37Enfin, on voit qu'en Europe, les choses bougent.
20:40On voit aussi que...
20:41L'idée, on le rappelle, c'est de constituer
20:42une force de défense ukrainienne
20:43en Ukraine, pardon, une fois qu'une trêve serait trouvée ici.
20:46Et alors, pour reprendre ce qu'on expliquait
20:49avec le plan américain,
20:51le plan Kellogg, je vais l'appeler,
20:53c'est de dire effectivement
20:55l'Ukraine, c'est comme l'Allemagne.
20:58Et donc, il y a une zone...
21:00Il y a le mur de Berlin, en quelque sorte,
21:02qui est alors à définir où est le mur de Berlin,
21:04parce que là, aujourd'hui, le mur n'est pas tout à fait...
21:05En précision, tu lui dis qu'il est revenu sur ses propos.
21:07Non, il est revenu sur un point.
21:09Non, non.
21:09Il est revenu sur un point très précis.
21:11J'allais le faire.
21:11Donc, il y a le mur de Berlin.
21:12Puis après, il y a les Ukrainiens qui se posent là.
21:14Puis après, les Anglais, enfin, ceux qui veulent
21:16la fameuse coalition des volontaires.
21:18Et lui, dans le journal britannique
21:21qu'il avait interviewé,
21:22avait cru qu'à Berlin, souvenez-vous,
21:24dans l'Allemagne, il y avait des Américains.
21:26Et là, il a dit non, non, non.
21:27On m'a mal compris.
21:28Il n'y a surtout pas d'Américains.
21:34Il n'y a pas revenu.
21:35Donc, on a ce plan.
21:36Et par rapport à ce plan que j'appelle américain,
21:39je vais juste en finir là,
21:40l'Europe a quand même annoncé aujourd'hui
21:42la création d'un organisme
21:43pour faire des achats en commun
21:47d'armes européennes.
21:48Ça, c'est aussi un premier pas
21:50parce qu'effectivement,
21:52si on utilise nos achats d'armes,
21:54même si on va les acheter au Sud-Coréen,
21:56qui en fabrique pas mal,
21:57eh bien, ça fait baisser les prix
21:58que si on y vend en indépendant.
21:59Un tout petit mot, Tame Tranuit.
22:01Oui, juste, il y a eu quand même une différence.
22:03Parce que, dans un premier temps,
22:04ce qu'on avait compris du plan Kellogg,
22:06c'est qu'il proposait
22:07une espèce de dépeçage de l'Ukraine.
22:09Il est quand même revenu pour dire,
22:10je parle d'une force de résulience
22:12post-cesser le feu,
22:14une présence militaire
22:15de maintien de la paix.
22:16C'est en cela, je pense qu'il a voulu
22:17dire par rapport aux Américains.
22:19Je pense qu'il y avait aussi
22:20quand même cette dimension-là.
22:21Alban, très rapidement,
22:22vous voulez intervenir ?
22:23Valérie, alors.
22:24Vas-y, je t'en prie.
22:25Non, c'était sur l'histoire
22:27des achats groupés.
22:28C'est bien de dire ça
22:30et de dire qu'on va faire
22:30des achats groupés.
22:31Parce que déjà,
22:32on est en position de force
22:33en plus pour commander.
22:34Mais le sujet,
22:36c'est est-ce que l'Europe
22:36est capable de fournir
22:37suffisamment de matériel ?
22:39Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
22:40Allez, on va s'intéresser maintenant
22:41à l'économie française.
22:43Mieux vaut trois fois qu'une,
22:44a-t-on envie de dire,
22:45après ces interviews
22:46données aujourd'hui
22:47par le ministre de l'Économie,
22:48Éric Lombard,
22:49par la ministre en charge
22:50des Comptes publics,
22:51Amélie Demont-Chalin
22:51et par la porte-parole
22:53du gouvernement,
22:53Sophie Primard.
22:54On les écoute.
22:55Je maintiens le 4,6%
22:57pour 2026
22:58qui va demander
22:59un effort supplémentaire
23:00de 40 milliards d'euros.
23:01Et que pour passer
23:01de la situation d'aujourd'hui
23:02à ce que nous voulons faire
23:04en 2026,
23:04c'est effectivement
23:05un effort de 40 milliards.
23:07On sera entre 40 et 50 milliards
23:09à trouver effectivement
23:10sur le budget de l'année prochaine,
23:12ce qui est un effort considérable.
23:13Voilà,
23:14un effort supplémentaire
23:15de 40 milliards d'euros
23:16l'an prochain.
23:16Engagement très considérable
23:18sous forme essentiellement
23:19d'économie,
23:20dit aussi le ministre de l'Économie.
23:22Tam Tranui,
23:23on n'a pas encore vraiment digéré
23:24les plus de 50 milliards d'euros
23:26du budget 2025
23:27qu'il faut déjà se projeter
23:28sur la même somme
23:29ou presque.
23:30On est reparti pour un sacré
23:31casse-tête budgétaire.
23:32Oui, oui, oui,
23:33du sang et des larmes.
23:33A peine a-t-on voté
23:35le budget pour 2025
23:36qu'on nous annonce déjà
23:37que ça va être très difficile
23:38pour 2026.
23:39Très honnêtement,
23:40ce n'est pas une surprise
23:40puisqu'on avait senti
23:42cette semaine
23:43que le gouvernement
23:43préparait le terrain.
23:44Il y avait déjà eu
23:45Amélie de Montchalin
23:46qui en milieu de semaine
23:47avait annoncé
23:475 milliards d'euros d'efforts
23:49pour 2025
23:50à faire en plus.
23:52Donc, ces 40 milliards,
23:53c'est un peu
23:54la même petite musique.
23:55Qu'est-ce que ça vient préparer ?
23:57Eh bien,
23:57la conférence nationale
23:58sur les finances publiques
23:59qu'il va y avoir mardi.
24:01Puis, on a entendu aussi
24:02autour de François Bayrou.
24:03François Bayrou,
24:04qui, on le sait,
24:05ça fait partie
24:06de son ADN politique,
24:07a toujours plaidé
24:08pour résoudre durablement
24:10le problème de la dette
24:12et qui a dit
24:13la France souffre
24:14de véritables pathologies
24:16budgétaires
24:17qu'il faut aujourd'hui
24:17regarder la vérité en face.
24:19Alors, je ne sais pas
24:19si la France
24:19est une grande malade
24:20si c'est maintenant
24:21qu'il faut lui retirer
24:22sa perfusion
24:23dans ce moment
24:24où c'est quand même
24:25déjà extrêmement difficile.
24:27Et puis, on nous dit
24:27surtout, tout cela,
24:29bien sûr,
24:29sans renoncer au dogme
24:31d'Emmanuel Macron
24:32depuis 2017,
24:33c'est-à-dire
24:34pas d'impôt supplémentaire.
24:35pas d'impôt supplémentaire.
24:36Donc, on nous annonce,
24:37on voit déjà...
24:38Enfin, on nous dit
24:38pas d'impôt supplémentaire
24:39et puis pas d'impôt supplémentaire
24:41pour les classes moyennes.
24:42Voilà.
24:42Donc, il y a plusieurs choses
24:43quand même
24:43qui peuvent ressembler
24:44à des impôts en plus.
24:45Par exemple,
24:46des niches fiscales en moins.
24:48Ça, ça peut faire
24:49des impôts en plus
24:49pour certains.
24:51On nous parle aussi
24:51quand même
24:52de pérenniser
24:52la contribution différentielle
24:54sur les hauts revenus.
24:55Ça aussi,
24:55pour certains,
24:56ça fait des impôts.
24:58Puis, on nous annonce
24:58quand même,
24:59bien sûr,
25:00des efforts,
25:01peut-être
25:01sur les dépenses sociales.
25:03Par exemple,
25:04on a entendu cette semaine
25:05tout le ballon d'essai
25:05qui n'a pas l'air
25:06très concluant
25:07sur l'assurance chômage aussi.
25:09Valérie Le Cable.
25:10Oui,
25:10pour que tout le monde
25:12comprenne bien,
25:13je pense que la doctrine
25:14qui était le quoi qu'il en coûte
25:16à une époque,
25:16tout le monde la connaît,
25:18il a dit,
25:18Éric Lombard,
25:19qu'elle était remplacée
25:20par le quoi qu'il arrive.
25:21Quoi qu'il arrive,
25:22ça veut dire quoi ?
25:23Ça veut dire que
25:24le déficit budgétaire
25:25ne dépassera pas
25:26les chiffres
25:27qui ont été indiqués,
25:28c'est-à-dire 5,4%
25:29cette année
25:30et 4,6%
25:31en même chaîne
25:32et que c'est ça
25:33qui est fixé,
25:34gravé dans le marbre
25:35et que c'est autour de ça
25:36qu'on va tout construire.
25:37Après,
25:38ce qui a été dit aussi,
25:39c'est que cet effort
25:40de 40 milliards
25:40serait partagé en trois
25:42de façon à peu près égale
25:44entre l'État,
25:45les collectivités territoriales
25:47et les dépenses sociales,
25:49en particulier
25:49la sécurité sociale
25:50et les retraites.
25:52L'autre sujet important,
25:54je trouve aujourd'hui,
25:55c'est qu'Éric Lombard
25:55a beaucoup renvoyé
25:57la responsabilité
25:57sur les fameux partenaires sociaux
26:00qui sont actuellement
26:00en conclave.
26:01C'est-à-dire,
26:01c'est un peu comme
26:02s'il leur traçait
26:03une feuille de route
26:05en disant
26:05il faut que vous soyez
26:06dans cet épure-là.
26:07Donc sortez-nous des idées
26:08dans cet épure-là.
26:09Parce que son autre mot,
26:11c'est consensus.
26:12Il veut un consensus.
26:13Il dit,
26:13il y a le Parlement derrière,
26:15donc nous devons discuter.
26:16Donc aujourd'hui,
26:17c'est plus une méthode
26:18qu'il a mise sur la table,
26:19je trouve,
26:20avec quelques objectifs clés
26:22qui sont fixés
26:25et en disant
26:27de toute façon,
26:28on va y aller.
26:28Alors,
26:29il y a une petite précision
26:31ensuite sur cette histoire
26:32de revenus
26:33pour ne pas créer...
26:34Ils ne pérennent pas
26:35ce qu'ils ont fait cette année,
26:37ils passent à la sur-optimisation fiscale,
26:39c'est-à-dire d'empêcher
26:40ceux qui gagnent beaucoup d'argent
26:41de payer moins d'impôts
26:42que les autres.
26:42Allez, on va continuer
26:43à en parler
26:44de ces 40 milliards d'euros
26:47à trouver supplémentaires
26:48l'an prochain.
26:50Ce sera après
26:50un nouveau point sur l'info.
26:52Il est 20h30.
26:58La seconde partie des informés
27:00dans un instant
27:01après l'info
27:01à 20h30.
27:02Stéphane Minhomme.
27:03Et 72 heures
27:04après sa disparition,
27:05les recherches
27:05pour retrouver la joggeuse
27:06dans la Vienne
27:08ne donnent toujours rien.
27:09Nouvelle technique de recherche,
27:10le parquet de Poitiers,
27:12demande aux gendarmes
27:13de ratisser un périmètre
27:14cette fois ramené
27:15à 3 km²
27:16autour de Vivonne
27:17et non plus 100 km
27:18comme hier.
27:19De nouvelles auditions
27:20de proches
27:21et de témoins
27:21sont toujours en cours.
27:23Il y a quelques jours,
27:24Emmanuel Macron
27:25proposait une reconnaissance
27:26de l'État palestinien
27:27et cela en y associant
27:29d'autres pays
27:29en juin prochain
27:30lors d'une réunion
27:31aux États-Unis.
27:32Il souhaite aussi
27:32que ceux
27:33qui ne l'ont pas encore fait
27:35comme l'Iran
27:35reconnaissent l'État d'Israël.
27:38Benjamin Netanyahou
27:39juge
27:39que le président français
27:40fait une grave erreur
27:42en promouvant
27:42un État palestinien,
27:43un État,
27:44dit-il,
27:45dont la seule aspiration
27:46est la destruction
27:47d'Israël.
27:48Il écrit ce soir
27:49sur le réseau social X.
27:51À la France insoumise,
27:52Jean-Luc Mélenchon
27:53s'insurge.
27:53Le peuple de France
27:54est traité
27:55comme la Grèce
27:56en 2010.
27:57Éric Lombard,
27:58le ministre de l'Économie
27:59et des Finances,
28:00a prévenu
28:00pour ramener
28:01les déficits publics
28:02à 4,6%
28:03du PIB.
28:03L'an prochain,
28:04il va falloir
28:0540 milliards
28:05d'efforts supplémentaires.
28:07Le patron de Bercy
28:08souhaite par exemple
28:09que la contribution
28:09sur les plus hauts revenus
28:11soit pérenne.
28:12Elle est jusqu'à présent
28:13temporaire.
28:14Et puis,
28:15la Chine
28:15hausse le ton
28:16sur les droits de douane
28:17et exhorte les États-Unis
28:19à les annuler complètement.
28:20Le régime de Pékin
28:21salue les exemptions
28:22concernant l'importation
28:24aux États-Unis
28:24de smartphones
28:25et produits high-tech
28:26en provenance de la Chine.
28:28Avec cette réserve,
28:29c'est un petit pas
28:30pour corriger
28:30de mauvaises pratiques.
28:32Et puis,
28:33Mathieu Van Der Poel
28:34remporte le Paris-Roubaix
28:35pour la troisième fois
28:36d'affilée.
28:37Pogacar, lui,
28:38n'a pas résisté
28:39pour sa première participation.
28:41Le cycliste slovéne
28:42a été victime
28:43d'une chute
28:43à 37 kilomètres.
28:44Il n'a pu rattraper
28:45son retard.
28:50La seconde partie
28:56des informés
28:57avec ce soir
28:57Patricia Alémonière,
28:59grand reporter,
29:00Tam Tranui,
29:01directrice adjointe
29:02de la rédaction
29:03de Public Sénat.
29:04Valérie Lecable,
29:05éditorialist politique
29:06pour le site d'information
29:07lejournal.info
29:08et Alban Micozy,
29:09grand reporter
29:10à France Télévisions,
29:11ancien correspondant
29:12à Rome et Moscou.
29:13Cet effort supplémentaire
29:15de 40 milliards d'euros
29:16a trouvé donc
29:17pour l'an prochain,
29:19annonce le gouvernement.
29:21Il y a cette phrase
29:22qu'on a entendue
29:22de Jean-Luc Mélenchon,
29:24leader de la France Insoumise,
29:25qui estime que le peuple
29:26de France
29:26sur les réseaux sociaux
29:27est traité comme la Grèce
29:29en 2010.
29:30On n'en est pas là,
29:31Patricia Alémonière ?
29:32Est-ce à dire
29:34que notre déficit
29:35est celui de la Grèce ?
29:36Non, je ne pense pas.
29:38Est-ce à dire
29:38que l'on va avoir
29:39la même politique
29:41de l'Europe
29:42vis-à-vis de nous
29:43pour nous faire
29:43réduire
29:44nos déficits budgétaires ?
29:46Je ne pense pas.
29:47L'Europe a été
29:47beaucoup plus tolérante
29:48vis-à-vis de nous
29:49qu'elle ne l'a été
29:49vis-à-vis de la Grèce.
29:50Donc je pense que
29:51la comparaison ne vaut pas.
29:53Ce qui est intéressant
29:54dans les propos,
29:56pas de Jean-Luc Mélenchon,
29:57mais plutôt du ministre,
29:59c'est de cette idée
30:00que l'effort
30:01doit être partagé
30:01par tous.
30:03Et ça,
30:04c'est vraiment
30:04le mantra.
30:06Aujourd'hui,
30:06il faut que tout le monde
30:07y aille.
30:08Alors effectivement,
30:08les collectivités locales,
30:10tous les Français,
30:11des plus riches,
30:12aux...
30:13Alors là,
30:14je n'ai pas la question.
30:15Est-ce que les plus pauvres
30:17aussi doivent participer ?
30:18Ou alors,
30:19on ne pense qu'aux retraités ?
30:20Et j'écoutais aujourd'hui
30:21sur les radios,
30:22effectivement,
30:22un représentant
30:25d'une caisse de retraite
30:26quelconque qui disait
30:27oui,
30:27on est prêt à faire
30:28des efforts.
30:29Mais enfin,
30:29il faut quand même savoir
30:30que quand on part à la retraite,
30:31on part déjà 30%
30:32de notre revenu.
30:33Donc chaque lobby,
30:34chaque groupe,
30:35chaque...
30:36En somme,
30:37va se défendre
30:38à sa façon.
30:39Et on peut penser
30:40que l'extrême gauche
30:42va dire
30:42il faut taxer
30:43les plus riches
30:44et que encore,
30:45eh bien,
30:46ceux qui veulent défendre
30:47les intérêts
30:48des plus fortunés,
30:50eh bien,
30:51vont se manifester
30:52auprès des plus d'autorités.
30:53Donc là,
30:53on va voir tout le jeu
30:54des lobbies.
30:55Et donc l'idée,
30:56l'effort doit être
30:57partagé par tous.
30:58Je ne sais pas
30:59si c'est actuellement
31:00compréhensible
31:01par les Français
31:02et qu'est-ce que ça veut
31:03vraiment dire.
31:04Alban Micozini.
31:06Moi,
31:06j'ai quelques interrogations
31:07n'étant pas un spécialiste
31:08des questions politiques
31:10et économiques.
31:11D'abord,
31:11est-ce que ce 4,6%
31:13du budget
31:13comprend d'éventuelles
31:15surdépenses militaires
31:16dont il est question ?
31:18Si c'est oui,
31:19ça veut dire
31:19que c'est probablement
31:20plus de 40 milliards
31:21qu'il va falloir trouver.
31:23Deuxièmement,
31:23l'objectif des 3%,
31:24donc il est remis
31:25à 2029.
31:27Donc ça veut dire
31:28probablement
31:28que si la France,
31:30qui est un grand acteur
31:31européen,
31:31peut passer au-dessus
31:32des 3%,
31:33c'est un signe
31:34aussi à nos voisins.
31:36Donc ça veut dire
31:36clairement que la politique
31:37d'orthodoxie européenne
31:38et des 3%,
31:39elle est terminée
31:40pour dire les choses
31:41simplement.
31:42Et puis,
31:43troisième point,
31:43moi j'ai reçu également,
31:45comme je crois
31:46chacun d'entre nous,
31:47un petit point de Bercy
31:48cet après-midi
31:48sur la contribution
31:50des hauts revenus.
31:51On nous disait,
31:51attention,
31:51vous n'avez pas forcément
31:53bien compris,
31:54nous allons nous attaquer
31:55à la suroptimisation fiscale.
31:58Alors je vous lis
31:59exactement
31:59le terme de Bercy,
32:01parce que l'idée
32:02c'est de ne pas pénaliser
32:03les outils d'investissement
32:04et donc les entreprises,
32:06mais davantage
32:07de fonctionner
32:08la suroptimisation
32:10qui,
32:10sans être illégale,
32:11ront l'équité
32:12devant l'impôt.
32:12Moi je trouve
32:13que c'est formidable,
32:14mais j'ai l'impression
32:14d'avoir déjà entendu ça
32:15quand j'ai commencé
32:16dans le métier,
32:17c'était en 1985.
32:20Donc,
32:20la lutte contre
32:22les dispositifs
32:23de suroptimisation,
32:24moi je suis surpris
32:25que ça n'existe pas déjà.
32:28– Je ne sais pas
32:29si ça intéresse
32:29les auditeurs,
32:31mais je peux expliquer
32:32les différences.
32:32– Ça commence mal.
32:33– Non,
32:34c'est un peu technique,
32:35c'est pour ça
32:35que je vous dis ça.
32:36– Il faut essayer
32:37de le dire clairement alors.
32:38– Chez les ultra-riches,
32:41il y a deux sujets,
32:41il y a le capital,
32:43et ça,
32:43ils ne veulent pas y toucher.
32:44Il n'est pas question
32:45de remettre l'USF
32:46sur le capital.
32:47En revanche,
32:48on parle des revenus
32:49et aujourd'hui,
32:50il existe un certain nombre
32:52d'optimisations fiscales,
32:55par exemple,
32:55des créations
32:56de holding familial
32:57qui permettent
32:58à des gens
32:59qui gagnent énormément d'argent
33:00de ne payer
33:02un impôt sur le revenu
33:03inférieur,
33:04largement inférieur
33:05à ce que vous ou moi
33:06autour de cette âme
33:07nous payons.
33:08Donc,
33:09effectivement,
33:10Éric Lombard
33:10considère que ce n'est pas normal
33:12et que tout le monde
33:13doit participer.
33:14Et c'est pour ça
33:15qu'au lieu d'appeler ça
33:16une contribution exceptionnelle
33:18des ménages les plus aisés,
33:19ce qu'on a en 2025,
33:21pour 2026,
33:22mais il fallait le temps
33:23de le mettre en place,
33:24mais ça sera pérenne,
33:25et il a bien dit
33:26qu'il ne reviendrait plus
33:27jamais de signe.
33:28Ils vont mettre en place
33:30un dispositif complexe
33:32de lutte contre
33:33la suroptimisation fiscale
33:34pour que les revenus
33:36des personnes les plus riches
33:38soient taxés
33:39à leur juste proportion.
33:41Donc,
33:41c'est quand même
33:42une réforme
33:43de fonds,
33:44de systèmes
33:45qui est importante
33:46et qui va être mise en place.
33:47Je voudrais juste rajouter
33:48très rapidement un mot,
33:50c'est que ces 40 milliards,
33:51où est-ce qu'on va les trouver
33:52au maximum
33:53dans la réduction des dépenses ?
33:55C'est ce qui a été dit,
33:56c'est-à-dire qu'ils remettent
33:58à plat en ce moment
33:59la totalité
34:00des dépenses budgétaires
34:02et ils sont en train
34:03de chasser le gaspillage
34:05absolument sur tous les postes.
34:07Donc,
34:07c'est ça
34:07qui va être lancé
34:09après-demain
34:10par François Bayrou.
34:11Je voulais dire un tout dernier mot,
34:11qu'on ait un tout dernier mot
34:12peut-être plus politique
34:13sur ce dossier.
34:15Avec vous,
34:15Tam Tranu,
34:16on parlait de François Bayrou
34:17qui sera au cœur mardi
34:18de cette réunion,
34:19de cette conférence
34:20sur les finances publiques.
34:21François Bayrou
34:22qui a fait passer
34:22le dernier budget sans vote
34:24au 49.3
34:25avec les annonces d'aujourd'hui.
34:26Il y a une petite lumière
34:27de la censure
34:27qui s'allume quelque part.
34:29On peut se poser effectivement
34:30la question.
34:31Il y a plusieurs clignotants
34:32de censure
34:32sur la fin du conclave
34:35sur les retraites,
34:36sur éventuellement
34:37le 14 mai
34:37l'audition de François Bayrou
34:38par la commission d'enquête
34:40sur Betaram.
34:40Et puis maintenant,
34:41cette question budgétaire
34:42parce que,
34:43faut-il le rappeler,
34:44le parti socialiste
34:45ne s'était pas joint
34:46aux autres partis de gauche
34:48pour censurer.
34:49C'est ce qui avait donc permis
34:50que le gouvernement
34:51ne soit pas censuré
34:52sur le dernier budget.
34:54Et là,
34:55on sent que ça peut
34:56certainement poser
34:57un problème contradictoire
35:01du point de vue
35:01par exemple
35:02du parti socialiste
35:03qui est quand même
35:03assez clé
35:04dans ce sujet.
35:06De un,
35:07il doit se dire
35:08écoutez,
35:09même pas en rêve,
35:10on va revenir
35:10sur l'âge légal
35:11de départ à la retraite.
35:12Ce qui était quand même
35:13une des promesses
35:14de François Bayrou
35:14pour obtenir
35:15qu'il n'y ait pas
35:15la censure
35:16vu tout ce qu'on nous dit
35:17du contexte actuel.
35:19Et d'un autre côté,
35:19l'instabilité
35:21elle est déjà
35:22tellement forte
35:23actuellement
35:24que faut-il encore
35:25en rajouter
35:26à l'instabilité.
35:27On voit que
35:28le parti socialiste
35:29il est dans ce moment
35:30où il est en train
35:31de travailler
35:32à son congrès.
35:33On voit...
35:34Et la difficulté aussi
35:35d'allier ses voix
35:36à celles de Rassemblement
35:37National
35:37vu le contexte
35:38du parti d'extrême droite
35:39et les candidations.
35:41Donc tout ça,
35:41je pense que ça fait
35:42que les partis
35:43sont un petit peu perdus.
35:44Alors on sait qu'en tout cas,
35:45notamment à gauche,
35:46beaucoup réclament
35:47un débat au Parlement
35:49sur ce sujet
35:50pour dire qu'ils ont
35:51quand même l'impression
35:52que, malgré ce que
35:53l'on vient de dire
35:53par exemple
35:54sur les hauts revenus,
35:55c'est qu'on veut
35:56beaucoup que ça passe
35:57par des économies
35:58et pas suffisamment
35:59par des impôts
36:00au goût de la gauche
36:01et donc il y a au moins
36:02des voix qui s'élèvent
36:03pour réclamer ça.
36:04Mais il y aura
36:04un débat au Parlement
36:05je pense.
36:06Oui, de toute façon
36:06il y aura un débat budgétaire.
36:08On est obligé d'avoir
36:09un débat budgétaire.
36:09De toute façon
36:10c'est le Parlement
36:10qui va voter au bout
36:11de l'histoire.
36:12C'est l'automne.
36:13Allez, parlons à présent
36:14de cette agression antisémite
36:16si vous le voulez bien
36:16à Villeurbanne
36:17tout près de Lyon
36:18une enquête désormais ouverte
36:19la victime
36:19un homme âgé
36:20d'une trentaine d'années
36:21qui portait une étoile
36:22de David autour du cou
36:23quand il a été agressé
36:24vendredi.
36:25C'est la troisième agression
36:26antisémite en un mois
36:28dans la commune.
36:28On se souvient de l'agression
36:29du rabbin d'Orléans aussi
36:31il y a trois semaines
36:31tout cela nous renvoie
36:32plus globalement
36:33Patricia Allémonière
36:34à cette hausse
36:35des actes antisémites
36:36en France
36:37depuis maintenant
36:37un an et demi
36:38et le 7 octobre 2023.
36:39Plus de 1500 actes
36:401570.
36:43570 actes antisémites
36:45donc c'est beaucoup
36:46mais c'est le reflet
36:48malheureusement
36:49de la violence
36:50de notre monde
36:51qui est terriblement crispée
36:53on voit ce qui se passe
36:54au Proche-Orient
36:55on voit ce qui se passe
36:56effectivement
36:57on ne peut pas ne pas dire
36:58que les événements
36:59qui enflamment
37:01Israël et Gaza
37:02n'ont pas de répercussion
37:03chez nous
37:04ça serait se leurrer
37:05que de penser
37:06que ça n'est pas
37:07de répercussion
37:08ce n'est pas pour
37:09les actes
37:09ne sont pas pour autant
37:10excusables
37:11mais ils sont simplement
37:12le reflet
37:13d'une situation internationale
37:14excessivement tendue
37:15où en fait
37:16c'est la loi du plus fort
37:17qui s'impose
37:17Allez on va continuer
37:19à en parler
37:19dans un instant
37:2020h40
37:21un nouveau fil info
37:22avec vous
37:22Stéphane Milhomme
37:23Les Etats-Unis
37:25ont expulsé
37:2610 nouveaux criminels
37:28au Salvador
37:28c'est le secrétaire d'Etat
37:29américain
37:30Marco Rubio
37:31qui l'annonce sur X
37:32ces hommes sont soupçonnés
37:34d'appartenir
37:35à plusieurs organisations
37:36criminelles
37:36une expulsion
37:37quelques heures
37:38avant la rencontre
37:39entre Donald Trump
37:40et le président salvadorien
37:42ils entendent
37:42tous deux
37:43renforcer leur lutte
37:44contre l'immigration illégale
37:45un enfant est mort
37:47à cause de l'interruption
37:48des soins
37:48dans l'hôpital Al-Ali
37:49de la bande de Gaza
37:51c'est l'organisation mondiale
37:52de la santé
37:52qui le confirme
37:54les suites de la frappe
37:55menée par Israël
37:55sur l'un des rares hôpitaux
37:57encore en fonctionnement
37:58dans le territoire
37:59palestinien
38:00assiégé
38:01Bonneur Taillot estime
38:02que le texte
38:03sur la fin de vie
38:04va dans le très mauvais sens
38:06le ministre de l'Intérieur
38:07se dit stupéfait
38:08par la proposition de loi
38:09étudiée en commission parlementaire
38:11il juge le texte permissif
38:13les députés ont déjà approuvé
38:14la création
38:15d'un droit
38:15à l'aide à mourir
38:17en élargissant les cas
38:18où la substance létale
38:19pourra être administrée
38:21par un soignant
38:22au Soudan
38:23le bilan passe à 56 morts
38:24en 48 heures
38:25après des attaques
38:26imputées aux paramilitaires
38:27dans une ville du Darfour
38:29reprise par l'armée
38:31le 15 avril
38:31cela fera à deux ans
38:32que ces deux camps
38:33s'affrontent
38:34avec des dizaines
38:35de milliers de morts
38:35et 12 millions de soudanais
38:37qui ont été contrats
38:39à l'exil
38:39et puis au Cerf
38:40face à Lyon
38:41c'est dans 5 minutes
38:41le coup d'envoi
38:42du dernier match
38:43de la 29ème journée
38:44de Ligue 1
38:44avance la Reine
38:46à littéralement écraser
38:47le Havre
38:485 à 1
38:48sur son terrain
38:49avec donc cette agression
39:00antisémite
39:01vendredi
39:01à Villeurbanne
39:02dans la banlieue
39:03de Lyon
39:04la 3ème
39:04en un mois
39:05dans cette commune
39:06et cette question
39:07qui reste la même
39:07Alban Micosi
39:08comment empêcher
39:09comment éviter
39:10ces attaques
39:10et puis ces actes
39:11plus globalement
39:12le préfet de police
39:12de Paris
39:13Laurent Nunez
39:14aujourd'hui
39:14dit vous avez un contexte
39:16qui crée l'antisémitisme
39:17et la police
39:18n'y peut rien
39:19je ne suis pas en accord
39:21avec le préfet de police
39:23de Paris
39:23je me suis plongé
39:25dans les chiffres
39:26en 1990
39:27il y avait pourtant
39:28une crise
39:29il y avait déjà
39:29la guerre au Proche-Orient
39:30la guerre au Proche-Orient
39:31elle n'a pas été inventée
39:32dans les deux dernières années
39:33en tout et pour tout
39:34il y avait 82 actes
39:36on s'y s'est mis
39:37en France
39:37sur l'année
39:38sur l'année
39:39on en est à 1570
39:41l'an dernier
39:41dont 65%
39:43d'attaques physiques
39:44c'est-à-dire
39:45de passage à l'acte
39:46sur les personnes
39:47moi je pense que notre société
39:48il n'y avait pas les réseaux sociaux
39:49il n'y avait pas toutes ces images
39:50qui sont diffusées
39:51moi je pense que
39:51ce n'est pas le problème
39:53de la guerre au Proche-Orient
39:54la guerre au Proche-Orient
39:55c'est une chose
39:56et elle existe
39:57et c'est un contexte
39:59mais ça n'est qu'un contexte
40:00la vérité c'est que
40:01c'est notre société française
40:02qui est malade
40:03et qu'il faut le dire
40:04ce sont les politiques
40:05qui parlent en permanence
40:08du conflit au Proche-Orient
40:10et pour en faire une question
40:11en France
40:12qui sont coupables
40:13ce sont effectivement
40:15les réseaux sociaux
40:16c'est la banalisation
40:18de la violence en France
40:20donc je ne suis pas d'accord
40:21avec le préfet de police
40:22ce n'est pas la peine
40:23de se cacher
40:23derrière une guerre
40:24au Proche-Orient
40:24on a un problème en France
40:26Patricia
40:27on n'a pas un problème
40:28qu'en France
40:31c'est quand même
40:31international
40:32à ce niveau-là
40:33et deuxièmement
40:34la violence
40:34qui s'exerçait en 1990
40:36en Israël
40:37j'étais en poste
40:38n'était pas du tout
40:39la violence
40:39qui s'exerce aujourd'hui
40:41moi je vais peut-être
40:42essayer de réconcilier
40:43tout le monde
40:43on ne peut pas nier
40:46les réseaux sociaux
40:47et on ne peut pas nier
40:48l'augmentation
40:49de la violence
40:49de la société
40:50mais il faut quand même
40:52constater aussi
40:52qu'il y a eu
40:53depuis le 7 octobre
40:55un basculement
40:56c'est-à-dire que les chiffres
40:57ont vraiment
40:58si vous faites la courbe
40:59historiquement
41:00les chiffres
41:01ont commencé
41:02à monter en flèche
41:03depuis le 7 octobre
41:04pourquoi ?
41:05parce que
41:06depuis le 7 octobre
41:08d'abord
41:08il y a eu
41:09quand même
41:10sur la durée
41:11depuis plusieurs années
41:13maintenant une riposte
41:15extrêmement violente
41:16d'Israël
41:16contre la bande de Gaza
41:18ça continue
41:18on n'a pas le temps
41:20d'en traiter aujourd'hui
41:21mais ça a continué
41:22ça continue chaque jour
41:23avec cet hôpital
41:24cet enfant
41:24qui est décédé aujourd'hui
41:25exactement
41:25ça continue chaque jour
41:27avec des perspectives
41:27on n'avait jamais entendu dire
41:29qu'on allait mettre
41:30des sites touristiques
41:31sur la bande de Gaza
41:32ça s'est radicalisé
41:34très profondément
41:35et en plus de ça
41:37il faut ajouter
41:38quelque chose
41:39c'est que
41:39il y a une extrême gauche
41:41française
41:42sous la houlette
41:42de Jean-Luc Mélenchon
41:43disons-le
41:44qui agite
41:46la jeunesse
41:47des quartiers
41:48qui crée
41:49du communautarisme
41:51et qui
41:52aussi
41:53prospère
41:54sur cette
41:55ambiance internationale
41:56donc
41:57vous ajoutez
41:58tout ça
41:58moi je pense
41:59que c'est pas
42:00un seul facteur
42:01c'est la conjonction
42:02de tous ces facteurs-là
42:03et effectivement
42:05est-ce que les gens
42:06osent encore
42:06porter des étoiles
42:07de David
42:08dans les rues
42:08de France
42:09ou des croix
42:11d'ailleurs
42:11ou autre chose
42:12ou des croissants
42:14coraniques
42:14je veux dire
42:15je n'en sais rien
42:16mais c'est vrai
42:17qu'il y a une fracturation
42:18de la société
42:19avec une radicalisation
42:20des positions
42:22autour
42:23de ces histoires
42:24de religion
42:24qui
42:25pour moi
42:27s'est quand même
42:28envolée
42:28depuis le 7 octobre
42:30depuis l'attaque
42:30du 7 octobre
42:31sur cette responsabilité
42:32des politiques
42:33notamment
42:33oui
42:34le problème
42:35le problème
42:36principal
42:37pour moi
42:37déjà
42:38c'est qu'il y a
42:38un amalgame
42:39il y a une
42:39essentialisation
42:40l'idée
42:41que
42:42les français
42:43juifs
42:44seraient responsables
42:46de la situation
42:46au Moyen-Orient
42:47aux yeux
42:48de ceux
42:49qui les attaquent
42:50aujourd'hui
42:51et ça c'est quand même
42:51la première chose
42:53à dénoncer
42:53et de se débattre
42:53sur l'antisémitisme
42:54ou l'antisionisme
42:55oui voilà
42:56avec
42:56il y a quand même
42:57quelque chose
42:58d'extrêmement grave
42:58sur l'essentialisation
43:00des gens
43:01ça c'est
43:02la première chose
43:03on voit quand même
43:03un antisémitisme
43:04aussi
43:05qui est profond
43:06qui est violent
43:07qui est désinhibé
43:09qui a réussi
43:10à ressortir
43:11à cette occasion là
43:13et puis moi
43:13je me rappelle
43:14qu'on était
43:15ensemble quand même
43:17au mois de janvier
43:18lorsqu'on parlait
43:19de l'anniversaire
43:21de la
43:21c'était les 80 ans
43:23de la libération
43:24du camp d'Auschwitz
43:25le 27 janvier
43:26c'est déjà
43:27ce qui
43:28ce qui nous inquiétait
43:29ce dont on parlait
43:31beaucoup
43:31on se disait
43:32c'est pour ça
43:33que je dis
43:33que c'est multifactoriel
43:34je pense qu'il y a
43:34ce problème
43:35dont on vient de parler
43:35l'essentialisation
43:36puis l'autre problème
43:37c'est quand même
43:38la mémoire
43:39l'approche mémoriale
43:41de la Shoah
43:42je pense qu'elle
43:44elle a encore existé
43:45pendant un certain temps
43:46mais quand même
43:47elle se fragilise
43:48l'enseignement
43:49se fragilise
43:50etc
43:50et comme on voit
43:51comme que cette
43:52essentialisation
43:53elle est plus forte
43:54chez les jeunes
43:55en fait
43:55on voit que la conjonction
43:57des deux
43:57crée aussi
43:58le problème auquel
43:59on fait face
44:00aujourd'hui
44:00Patricia
44:01moi je vais rejoindre
44:03Valérie Lecavel
44:04là-dessus
44:05sur un point
44:05c'est que
44:06ce côté
44:07instrumentalisation
44:08ou utilisation
44:10d'une partie
44:11du ressentiment
44:12c'est-à-dire que
44:14l'antisémitisme
44:16n'est pas
44:17remonte bien avant
44:19effectivement
44:19le 7 octobre
44:20et on le voit
44:21on a vu en France
44:22ces 15 dernières années
44:24des déplacements
44:25de population
44:26de certains quartiers
44:27vers d'autres quartiers
44:28et ça on n'en parle pas
44:30c'est complètement
44:31passé sous la trappe
44:32il y a eu des communautés
44:33entières
44:34de juives
44:36qui sont parties
44:37pour vivre dans des quartiers
44:38où elles se sentaient
44:39plus sécurisées
44:40parce qu'elles ne pouvaient
44:40plus vivre
44:41dans des quartiers
44:42où il y avait une mixité
44:43qui les inquiétait
44:44donc ça
44:45c'est passé
44:46sous le tapis
44:47j'ai envie de dire
44:47on ne s'en est pas inquiétés
44:49et à force de ne pas
44:50s'inquiéter
44:50de quelque chose
44:51qui grondait
44:53depuis
44:53allez je dis
44:54ce mouvement de population
44:55date depuis
44:56plus de 15 ans
44:57progressivement
44:58on a vu
44:59et les quartiers
45:01se transforment
45:02les banlieues
45:03se sont vidées
45:03de tas de parties
45:04de la population
45:05et justement
45:06ville urbaine
45:07c'est un quartier
45:08de Lyon
45:09qui ne s'est pas
45:09vidé
45:10de sa population
45:12les communautés
45:14juives
45:14ne se sont pas
45:15rapatriées
45:15dans les quartiers
45:16qui pouvaient
45:16sentir sécurisés
45:17à l'intérieur
45:18de Lyon
45:19et de ça
45:19à force de ne pas
45:20en parler
45:20et de ne pas
45:21traiter ce phénomène
45:23et bien on arrive
45:23à ce qui s'est passé
45:24à ville urbaine aussi
45:25avec donc cette agression
45:26antisémite
45:27la troisième
45:28on le rappelle
45:28en un mois
45:29dans la ville
45:30le temps
45:31Phil Belban
45:31vous lui rajoutez quelque chose
45:32j'avais été frappé
45:33j'avais été frappé
45:35et je reste très frappé
45:36par la phrase
45:37du rabbin d'Orléans
45:38on était ensemble
45:39il y a un mois
45:40quand il avait été attaqué
45:41la question
45:41n'était pas de savoir
45:44si j'allais être attaqué
45:45mais quand est-ce
45:46que j'allais être attaqué
45:47moi je trouve cette phrase
45:49terrifiante
45:50effectivement
45:50ce sera le mot de la fin
45:52sur ce débat là
45:52ce soir
45:53passons aux cartes blanches
45:54de nos informés
45:55comme tous les soirs
45:57dans cette émission
45:57on commence avec vous
45:58Valérie
45:58Valérie Lecable
45:59on parle de la visite
46:00de Bruno Retailleau
46:01le ministre de l'Intérieur
46:02qui sera au Maroc
46:03oui parce qu'elle tombe à pic
46:05cette visite
46:05alors d'après son directeur
46:07de campagne
46:07que vous avez interviewé
46:08ce matin
46:09elle était prévue de longue date
46:10mais quand même
46:11juste après
46:12la déconvenue
46:13si on dit gentiment
46:14les choses
46:15que Bruno Retailleau
46:17a eu
46:17sur le dossier algérien
46:19où on sait
46:19il est monté au créneau
46:20extrêmement fort
46:21il a mis sa démission
46:21dans la balance
46:22et finalement
46:23Emmanuel Macron
46:24avec son ministre
46:25des affaires étrangères
46:27Jean-Noël Barraud
46:28a calmé complètement
46:29le jeu
46:29et Bruno Retailleau
46:30et a repris la main
46:31sur le dossier
46:33et Bruno Retailleau
46:34n'a finalement pas
46:35obtenu grand chose
46:36il s'est pris
46:37une espèce de claque
46:39suprémentaire
46:40en tout cas
46:40c'était l'intention
46:41par Laurent Wauquiez
46:42qui dit
46:43puisqu'il n'arrive à rien
46:44envoyons les OQTF
46:46à Saint-Pierre-et-Miquelon
46:48donc voilà
46:50notre Retailleau
46:51qui part au Maroc
46:52pourquoi il va au Maroc
46:53parce que
46:54les relations
46:55entre la France
46:55et le Maroc
46:55sont bien meilleures
46:56qu'entre la France
46:57et l'Algérie
46:57Emmanuel Macron
46:59est bien meilleur
47:00qu'avant aussi
47:00voilà
47:01le Sahara occidental
47:02comme marocain
47:03donc les marocains
47:04sont fous de joie
47:05et très contents
47:06de voir des français
47:07en ce moment
47:08et le reçoivent
47:09à bras ouverts
47:10donc il va être
47:11dans un environnement
47:12plus favorable
47:14à quelques jours
47:17parce que c'est
47:17le 17 avril
47:18que sont
47:20closes
47:21les inscriptions
47:23pour prendre
47:24des nouvelles cartes
47:25aux républicains
47:27dont l'élection
47:29le nouveau président
47:30sera connu
47:30le 18 mai
47:31donc tout ça
47:33fait partie
47:33de sa campagne générale
47:35et sous un jour
47:37qui lui est plus favorable
47:38et qui est plus simple
47:39pour lui
47:40qu'il veut
47:41fermer
47:42la parenthèse
47:43algérienne peut-être
47:44voilà
47:44on ouvre en celle
47:45du Maroc
47:46vous voulez rajouter un mot
47:47mal parti de la fermer
47:48avec la petite arrestation
47:49qui s'est passée
47:50dans un membre
47:51du consulat
47:52algérien
47:53voilà
47:53mal parti
47:54refermer
47:54la parenthèse
47:55allez les trois autres
47:56cartes blanches
47:57de l'os informé
47:58dans un instant
47:5820h51
47:59le fil info
48:00avec Stéphane Milhomme
48:01les opérations
48:03les opérations de recherche
48:03pour tenter de retrouver
48:04la joggeuse
48:05dans la Vienne
48:06Agathe
48:06toujours infructueuse
48:0872h après sa disparition
48:10le procureur de Poitiers
48:11assure maintenant
48:12que les ratissages
48:13se sont resserrés
48:14toute cette journée
48:15sur un secteur restreint
48:16d'environ 3 km²
48:18des témoins
48:18toujours interrogés
48:19là aussi
48:20toute cette journée
48:21Emmanuel Macron
48:22félicite
48:22Oligi Nguema
48:24pour sa victoire
48:25à la présidentielle
48:26au Gabon
48:26élu avec 90%
48:27des voix
48:28il y avait 7 candidats
48:29face à lui
48:30le général Putschiste
48:31tombeur de la dynastie Bongo
48:33a quitté l'uniforme
48:34pour briguer
48:34un mandat de 7 ans
48:35il était jusqu'à présent
48:36président de transition
48:38Volodymyr Zelensky
48:39appelle une fois de plus
48:41à faire pression
48:41sur Moscou
48:42pour arrêter la guerre
48:43après la frappe de Soumy
48:45cette attaque
48:45a fait au moins 34 morts
48:47et une centaine de blessés
48:48pour les Etats-Unis
48:49la Russie dépasse
48:50les limites de la décence
48:51après cette frappe
48:52ciblée visant des civils
48:54la vente aux enchères caritatives
48:56d'objets
48:56des Jeux de Paris 2024
48:57a permis de récolter
48:58aujourd'hui
48:59plus de 228 000 euros
49:01une vente
49:01au stade Charletti
49:03à Paris
49:03des costumes
49:04des accessoires
49:05étaient à acquérir
49:06et même
49:07des torches
49:07du relais
49:08de la flamme
49:095 torches olympiques
49:10vendues par exemple
49:11entre 12 000
49:12et 20 000 euros
49:13chacune
49:13et puis le marathon de Paris
49:15avec la victoire
49:15du Kenyan
49:16Benart Biwo
49:17en solitaire
49:19de l'éthiopienne
49:20Betadou Irpa
49:21la course a battu
49:22cette année
49:23son record de participation
49:24avec près de 57 000 athlètes
49:26et au niveau de la moyenne d'âge
49:28il fallait avoir environ 37 ans
49:30France Info
49:3320h
49:3521h
49:36les informés
49:37Victor Mathais
49:39et la suite
49:40de nos cartes blanches
49:42Tim Tranui
49:42vous revenez sur l'ultime refus
49:44cette semaine
49:45du désormais
49:45ex-secrétaire général
49:47de l'Elysée
49:47Alexis Colleur
49:48d'être auditionné
49:49par le Parlement
49:49et voilà
49:50Alexis Colleur
49:51qui s'apprête donc
49:51à quitter l'Elysée
49:52dont il a été
49:53le secrétaire général
49:54non-stop
49:54depuis 2017
49:56on a beaucoup parlé
49:57de ce jumeau
49:58de l'ombre
49:59d'Emmanuel Macron
50:00et
50:00il va partir
50:01pour la société générale
50:02voilà pour la société générale
50:03le Parlement
50:04lui a demandé
50:05à être auditionné
50:06plusieurs fois
50:06dans le cadre
50:07de commissions d'enquête
50:07il y avait eu la commission d'enquête
50:09sur Alexandre Benalla
50:10où il s'était rendu
50:13en disant
50:13à chaque fois
50:14j'y vais parce que
50:15j'ai eu la permission
50:16d'Emmanuel Macron
50:17et puis il a refusé
50:18les deux convocations
50:20des commissions d'enquête
50:20à l'Assemblée nationale
50:21celle sur le dérapage
50:22du déficit public
50:24et puis cette semaine
50:25celle de la commission d'enquête
50:27sur les eaux en bouteille
50:28qui avait reçu
50:29toute une correspondance
50:30montrant que
50:31la fraude
50:32de Nestlé
50:33Waters
50:33Perrier
50:35était connue
50:36de l'Elysée
50:36de très longue date
50:37et qu'il y a eu
50:38des relations
50:39au moins épistolaires
50:41par courriel
50:42jusqu'à très très très tard
50:44dans l'année
50:45pendant que la commission d'enquête
50:46avait lieu
50:46et je trouve que
50:47il a refusé au nom
50:48de la séparation des pouvoirs
50:49au nom de la séparation
50:50des pouvoirs
50:50par deux fois
50:51alors l'affaire
50:52va devant la justice
50:53du côté de l'Assemblée nationale
50:55et du côté du Sénat
50:56ils ont dit
50:57bon on y renonce
50:58je pense qu'il y a des raisons
50:59un peu politiques
51:00ils n'avaient pas nécessairement
51:01envie
51:01notamment du côté
51:02de la majorité sénatoriale
51:03de transmettre le dossier
51:06à la justice
51:06mais il y a aussi le sujet
51:07de se dire
51:07de toute façon
51:08on peut aussi transmettre
51:08le dossier à la justice
51:09et puis il ne se passe
51:10absolument rien du tout
51:11ensuite en tout cas
51:13ça interroge sur le pouvoir
51:14d'une commission
51:15d'enquête parlementaire
51:16parce que je rappelle quand même
51:17que quand on va témoigner
51:19devant une commission
51:19d'enquête parlementaire
51:20on lève la main
51:22on dit je le jure
51:23on est menacé
51:24de tous les mots du monde
51:27si on ment
51:28et puis en fait
51:29il s'avère qu'on découvre
51:30qu'il y a pas mal de personnes
51:30qui ont menti
51:31qu'il y a pas mal de personnes
51:32qui refusent d'être auditionnées
51:35et que si une commission
51:36d'enquête parlementaire
51:37veut avoir du crédit
51:38il faudrait sans doute
51:39qu'elle ait un petit peu
51:41plus de pouvoir
51:43et que les personnes
51:44soient vraiment obligées
51:45de venir témoigner
51:46et que si on a menti
51:47on en soit vraiment puni
51:48une réaction Valérie Lecable
51:50oui ça interroge aussi
51:51sur le sens des responsabilités
51:52de quelqu'un
51:53qui a été l'homme
51:54le plus puissant de France
51:55après le président de la République
51:56depuis maintenant 8 ans
51:59et c'est absolument incompréhensible
52:01qu'il ait pu effectivement
52:03par trois fois
52:04refuser d'assumer ses actes
52:06On passe à la carte blanche
52:08d'Alban Mikosi
52:09Alban vous parlez
52:10des élections en Roumanie
52:11qui auront lieu au mois de mai
52:12avec l'ombre de Vladimir Poutine
52:14qui plane
52:14Mais c'est dans trois semaines
52:16et ça doit déjà nous intéresser
52:18parce que rappelons-nous
52:19en novembre dernier
52:21la Russie a bien failli
52:22faire élire une marionnette
52:23du Kremlin
52:24un inconnu
52:25Kalin Georgescu
52:26il est arrivé en tête
52:27après le premier tour
52:28bon problème
52:28son financement
52:29était tellement topaque
52:31qu'il a préféré
52:31ne même pas présenter
52:32le document de campagne
52:33comme ça au moins
52:34c'était clair
52:34évidemment il était financé
52:35par Moscou
52:36évidemment c'était une marionnette
52:38il a été exclu
52:39depuis
52:40Vladimir Poutine cherche
52:41un plan B
52:42quelqu'un qu'il pourrait
52:43aussi bien manipuler
52:44alors voilà
52:45il y a un candidat
52:45c'est le souverainiste
52:46Georges Simeone
52:47ça tombe bien
52:48il est fan de Vladimir Poutine
52:49fan de Donald Trump
52:51opposé à la guerre en Ukraine
52:53mais aussi au droit LGBT
52:54globalement
52:55à l'Europe de Bruxelles
52:56lui il défend
52:57l'Europe des nations
52:58ce qui en France
52:58nous rappelle quelqu'un
53:00il pensait gagner
53:01il était pratiquement certain
53:03de gagner
53:03oui mais voilà
53:04le populisme
53:05est en train de souffrir
53:06des folies de Donald Trump
53:08et puis des bêtises
53:09de Vladimir Poutine
53:09bref
53:10le camp occidental
53:12pourrait finalement
53:14l'emporter
53:14avec un ancien
53:15premier ministre
53:16Antonescu
53:17ou le maire de Bucarest
53:18Nico Chordane
53:19ça prouve quelque chose
53:21ça prouve
53:22qu'en regardant
53:23l'expérience
53:24et les roumains
53:25sont bien placés
53:26pour le voir
53:26de ce qu'est
53:28le voisinage
53:29avec la Russie
53:30notamment
53:31qui essaie d'agiter
53:32en Moldavie
53:32éternellement
53:33des volontés séparatistes
53:35et bien
53:36ce sont ces gens-là
53:37qui peuvent nous alerter
53:38nous en France
53:39qui sommes très très loin
53:40de ce qu'est la réalité
53:41d'un régime
53:42qui veut manipuler
53:43ce que vous êtes
53:44et on suivra ça
53:45de très près
53:46ces élections
53:46en Roumanie
53:47on termine avec vous
53:48Patricia
53:49direction le Royaume-Uni
53:50où Londres
53:51vole au secours
53:52des deux derniers
53:53hauts fourneaux britanniques
53:54oui imaginez-vous
53:55grande surprise
53:56pour les lords
53:57et les parlementaires britanniques
53:58ils ont été rappelés
53:59en pleines vacances
54:00ça ne s'était jamais fait
54:02pour une réunion
54:02enfin six fois
54:03depuis la seconde guerre mondiale
54:05pour une réunion exceptionnelle
54:06pour sauver
54:07les deux derniers hauts fourneaux
54:09pourquoi ?
54:10parce que le gouvernement britannique
54:12a besoin
54:12de l'autorisation
54:14des deux chambres réunies
54:15pour prendre la main
54:16sur le propriétaire
54:18des hauts fourneaux
54:18le propriétaire des hauts fourneaux
54:19pour l'instant
54:20c'est un chinois
54:21il veut fermer ses hauts fourneaux
54:22parce qu'il perd trop d'argent
54:23et un hauts fourneaux
54:24si vous le fermez
54:25s'il ne fonctionne pas
54:28en permanence
54:28on ne peut plus
54:29le remettre en marche
54:29donc le premier ministre
54:31a dit hors de question
54:32on réarme notre pays
54:34on réindustrialise
54:35puisque c'est le mantra
54:36des européens
54:37même si la Grande-Bretagne
54:38ne fait pas partie de l'UE
54:39mais elle adopte notre mantra
54:40donc on réindustrialise
54:41donc on sauve
54:42nos hauts fourneaux
54:43petite histoire
54:45et donc qui nous concerne
54:46qui possédait donc
54:47ces hauts fourneaux
54:48nos amis chinois
54:49et qu'est-ce que nous apprend
54:50cette histoire
54:51et bien c'est quand
54:51nos amis chinois
54:52qui ont un surplus d'acier
54:55dans le monde
54:56et bien
54:57ne veulent plus de quelque chose
54:58et bien finalement
54:59ils s'en vont
55:00et donc à vendre
55:01tous nos biens
55:02territoriaux
55:03ou nationaux
55:04des entreprises nationales
55:05à des investisseurs étrangers
55:07peut nous amener
55:07à la fermeture
55:08demain
55:09de l'entreprise
55:10et ça nous rappelle quoi
55:11là on vient de vendre
55:12à qui
55:13une usine
55:14là
55:14encore
55:15elle s'appelle comment
55:16Vancorex
55:17non
55:17et bien voilà
55:18alors peut-être que Vancorex
55:19qui a récupéré
55:2054 salariés
55:21finalement
55:22une fois qu'il aura repris
55:24un peu le savoir-faire local
55:25et bien il fermera
55:26allez vous entendez
55:27cette petite musique
55:28ce qui nous signifie
55:29que c'est la fin déjà
55:30de ces informés
55:30merci à tous les quatre
55:31d'être venus ce soir
55:33merci aussi à tous ceux
55:34qui ont préparé
55:35et réalisé cette émission
55:36les informés reviennent
55:37demain
55:38très bonne soirée