Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce dimanche 20 avril autour de Renaud Blanc.
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00:0020h, 21h, les informés, Renaud Blanc.
00:08Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans les informés sur France Info, bien sûr les informés à la radio et à la télévision sur le canal 27 de la TNT.
00:16L'actualité décryptée pendant une heure, analysée, décryptage et débat sur cette actualité qui est encore très riche ce soir.
00:22Au sommaire, la bénédiction, rubis et tourbis du pape François Rome, le cessez-le-feu en Ukraine, pseudo cessez-le-feu selon Kiev, la guerre sur le terrain mais aussi en coulisses, les Etats-Unis vont-ils lâcher totalement l'Ukraine ?
00:36Nous parlerons également de la proportionnelle en France avec François Bayrou, prêt à engager une consultation à la fin du mois avec les partis politiques sur cette question.
00:45Et puis nous prendrons également la direction de l'océan indien avec Emmanuel Macron attendu demain à Mayotte, 4 mois après le passage du cyclone Chido.
00:53Nous finirons avec les cartes blanches de nos informés, pas mal de politiques, un anniversaire et un chanteur américain qui chante Like a Rolling Stone.
01:01Les informés qui ont pour nom ce soir, Dorian Dreuil, bonsoir Dorian.
01:04Bonsoir.
01:05Politologue, expert associé à la Fondation Jean Jaurès, directeur d'études de l'Institut Bonafidé.
01:10À vos côtés, Lou Frittel, bonsoir Lou, journaliste politique à Paris Match.
01:14Face à vous, Yannick Halimi, éditorialiste politique et Serge Faubé.
01:18Bonsoir Yannick et Serge Faubé.
01:19Bonsoir Serge, directeur de la rédaction de Pure Politique, médias indépendants qui décryptent l'avis des partis des institutions de la République.
01:27Et puis nous serons à distance dans un instant avec Étienne Pépin, rédacteur en chef de RCF, la radio chrétienne francophone.
01:37Je débute avec le pape au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome pour les fêtes pascales, le souverain pontife
01:42qui n'a prononcé que quelques mots. Écoutez.
01:47Cari, fratelli et sorelle, bonne Pascua.
01:52Les quelques mots de François pour la bénédiction.
01:57Orbi et Torbi, le souverain pontife qui s'est également offert un bain de foule dans sa papa mobile.
02:03Bonsoir Étienne Pépin.
02:05Bonsoir, bonsoir à tous.
02:06Vous êtes rédacteur en chef, je le disais, de RCF, la radio chrétienne francophone.
02:10Qu'est-ce que vous retenez de ces images ?
02:14La présence physique du pape ou l'extrême fatigue du souverain pontife ?
02:19Moi, je retiens la joie des fidèles.
02:21La joie des fidèles qui célèbrent Pâques, la résurrection du Christ.
02:24C'est le cœur de leur foi qui est célébré aujourd'hui par l'Église et par toutes les églises chrétiennes.
02:30Hasard du calendrier cette année, tous les chrétiens du monde entier célèbrent Pâques ensemble.
02:35Les catholiques, les protestants, les orthodoxes, tous ensemble.
02:38Les calendriers sont absolument ajustés pour célébrer Pâques tous ensemble.
02:42Et ce que je retiens, c'est cette joie des fidèles autour du pape François,
02:46mais à travers le monde entier, et quelles que soient les traditions, les cultures, les liturgies, les rites,
02:52eh bien, voilà, cette joie des fidèles de retrouver la joie pascale.
02:58Il y a eu aujourd'hui une rencontre avec le vice-président américain, Gilly Vance, qui a duré quelques minutes.
03:03On sait que les rapports entre l'administration Trump et le souverain pontife sont très tendus,
03:08notamment sur la question migratoire.
03:10Alors, sur la question migratoire, les relations sont tendues, sur bien d'autres choses aussi.
03:15Les relations sont tendues entre les États-Unis et le Saint-Siège.
03:18Je pense aux questions écologiques, par exemple.
03:21Voilà, les deux États sont sur deux lignes complètement parallèles sans réussir à se rejoindre.
03:26Mais on a là un Gide Evans qui est fervent catholique,
03:30heureux d'aller rencontrer le souverain pontife, qui est le chef de l'église catholique,
03:34qui est son église, et il l'affirme, il le revendique.
03:36C'est un catholique pratiquant, revendiqué, fervent.
03:41Je crois qu'au-delà de la politique, il y avait la rencontre entre un catholique fidèle
03:46et le chef de la foi catholique.
03:49Il y a eu plusieurs messages politiques qui ont été passés aujourd'hui,
03:54notamment sur Gaza, mais aussi sur les autres terrains où on se bat.
03:59Oui, et je suis assez frappé par ces mots du pape François dans sa bénédiction,
04:04Oubi et Orbi.
04:06Il a pris ces mots de l'épître aux Romains de Saint-Paul,
04:10qui est une lettre que l'on lit régulièrement dans la liturgie catholique.
04:14L'espérance ne déçoit pas.
04:16Vous le savez, en fait, l'église catholique vit cette année un jubilé,
04:20le jubilé de l'espérance.
04:21Ça a lieu tous les 25 ans, les jubilés.
04:25Et cette année, ce jubilé est placé sous le signe de l'espérance.
04:30Quoi de plus beau, je dirais, alors que le monde est traversé par des crises,
04:36par des guerres, par des guerres à plusieurs endroits à travers le monde,
04:40tout près de chez nous, évidemment, l'Ukraine, la Terre Sainte.
04:43Et je suis très marqué par ces mots.
04:45L'espérance ne déçoit pas que le pape se réapproprie
04:50pour analyser l'actualité politique du moment.
04:54Et puis, voilà, il y a vraiment ce passage très important
04:57dans cette bénédiction oubi-a-torbi
04:59sur le conflit en Terre Sainte, le conflit au Moyen-Orient.
05:04Situation humanitaire dramatique et ignoble à Gaza,
05:08tout en mettant en garde contre le climat d'antisémitisme croissant.
05:12Ce sont les mots prononcés.
05:14Exactement.
05:15Et c'est toujours ces mots prophétiques du pape François, toujours.
05:19C'est l'équilibre qu'il recherche en dénonçant à la fois les crimes
05:22et en même temps en essayant d'appeler à la paix, toujours, toujours, toujours.
05:30Et ça rappelle d'ailleurs les mots du pape Paul VI, je crois, en 68, à l'ONU.
05:35Plus jamais la guerre, plus jamais la guerre avait répété le pape à l'époque.
05:39Et c'est vrai que le pape François ne cesse de rappeler ces mots.
05:41Alors, ce ne sont pas que des mots comme ça dans le vent.
05:44Je crois qu'il y a une véritable ferveur, je dirais, en employant ces termes,
05:49de la part du pape François, qui veut absolument la paix entre les peuples.
05:55Et il croit vraiment en la force de la prière.
05:58Et c'est ce qu'on attend de lui aussi, comme souverain pontife.
06:00– Yannick Halimi, qu'est-ce que vous retenez justement des mots du pape ?
06:03– Je retiens tout ce que vous venez de dire, vous avez tout dit, vous avez fait le tour.
06:10Mais dans espérance, c'est aussi un peu l'espérance de dernière cour.
06:16Parce que moi j'aimerais, enfin, je ne suis pas sûre que tous les chrétiens
06:20et tous les catholiques partagent le gaudemus, gaudemus de M. Pépin.
06:26– Etienne Pépin, oui.
06:27– Parce que le catholicisme, aujourd'hui, il est quand même extrêmement questionné
06:32et défié par beaucoup d'autres forces religieuses, le protestantisme, l'islam,
06:38et puis même à l'intérieur même du catholicisme,
06:41celui qui est incarné par M. J.D. Vance n'est pas du tout celui du pape François.
06:47Serge, en quelques secondes.
06:49– Tous ceux qui pariaient sur une renonciation prochaine du pape
06:53devront vraisemblablement encore patienter.
06:57Et deuxième élément, c'est cette rencontre avec le vice-président américain
07:00qui est importante, puisqu'on se souvient qu'il avait condamné
07:03les politiques d'expulsion de Donald Trump.
07:07Il a même fait une lettre aux évêques américains.
07:10Et il a finalement, celui qui a fait de la foi catholique,
07:13le vice-président américain aux États-Unis,
07:15l'étendard de la guerre culturelle.
07:18Donc cette rencontre, finalement, c'est une manière de dire
07:21« je suis encore là, je suis encore dans le jeu
07:24et je ne vous laisserai pas instrumentaliser la foi catholique
07:26dans un combat politique aux États-Unis ».
07:29– Étienne Pépin, une dernière question en quelques secondes.
07:31François ira, comment je pourrais dire, jusqu'au bout.
07:34Je veux dire qu'il n'est pas du tout dans une logique d'abandonner
07:37comme l'a fait par exemple Benoît XVI qui a renoncé.
07:39– Plus maintenant.
07:41Peut-être qu'on pouvait imaginer cela avant son hospitalisation.
07:45Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
07:47On le voit d'abord parce qu'il va mieux,
07:49même s'il est apparu très fatigué, très malade encore aujourd'hui.
07:52Il va quand même nettement mieux.
07:53Moi, je l'ai vu au mois de février avant son hospitalisation.
07:56Il n'était pas du tout dans le même état de santé.
07:59Il va beaucoup mieux.
08:00Aussi, nous sommes au cœur du Jubilé de l'Espérance.
08:03Il ira au bout de cette année.
08:04Il a envie d'aller au bout des processus qu'il a engagés
08:06comme souverain pontife.
08:08Et vous le disiez, Gaudemus, Gaudemus.
08:09Bon, aujourd'hui, c'est le jour de Pâques.
08:11On célèbre la résurrection du Christ.
08:12Et je crois que cette joie des chrétiens n'est pas une joie naïve
08:16ou euphorique qui serait un peu ponctuelle là comme ça.
08:20Mais justement, elle est cette joie dans l'espérance
08:23de ce Jubilé que nous célébrons cette année.
08:25– Merci Etienne Pépin d'être passé ce soir dans les infos.
08:27Mais je rappelle que vous êtes rédacteur en chef de RCF,
08:29la radio chrétienne francophone.
08:31Allez, dans un instant, nous allons parler du cessez-le-feu
08:33en Ukraine, cessez-le-feu ou pseudo, cessez-le-feu.
08:36Je vais poser la question à nos informés dans deux petites minutes.
08:38France Info, 20h11, le fil Info, Emmanuel Langlois.
08:42– Et dans la Vienne, la mère et la sœur de Liam
08:45ont été placés en garde à vue ce dimanche,
08:47porté disparu depuis une dizaine de jours près de Poitiers
08:51alors qu'il se rendait chez son père.
08:53L'adolescent de 12 ans a été retrouvé hier.
08:55Le proche chez qui il a été retrouvé est également en garde à vue ce soir.
08:59Les enquêteurs soupçonnent en effet une fausse disparition
09:01orchestrée par la mère de Lyanne sur fond de conflits avec son ex-mari.
09:06Sudrail répond au ministre des Transports,
09:08Philippe Tabarro, qui appelait ce midi chez nos confrères de France 3,
09:11les cheminots à la responsabilité.
09:14Après le dépôt d'un préavis de grève à la SNCF pour le pont du 8 mai,
09:17on ne fait pas un conflit en fonction de ce que pense le ministre,
09:20mais en fonction de la situation.
09:22Réagit donc sur France Info le secrétaire fédéral du syndicat Sudrail.
09:26A l'étranger à Gaza, la défense civile palestinienne affirme que des frappes aériennes israéliennes
09:31ont fait au moins 25 morts, y compris des femmes et des enfants.
09:35Quant au négociateur en chef du Qatar, médiateur dans le conflit entre Israël et le Hamas,
09:39il fait part ce soir de sa déception après l'échec d'un nouveau cycle de négociations
09:45pour une trêve à Gaza.
09:47Et puis 19 duos mixtes hommes-femmes ont pris le départ tout à l'heure,
09:51peu après 13h, d'une nouvelle édition de la Transat Patrec au large de Concarneau dans le Finistère.
09:57Les skippers sont attendus maintenant dans une vingtaine de jours,
10:00un peu moins de trois semaines, à Saint-Barthélemy aux Antilles.
10:03Un cessez-le-feu ordonné par Poutine depuis hier en fin de journée jusqu'à ce soir,
10:1723h heure française, un pseudo, un cessez-le-feu selon Kiev qui a précisé
10:21que les attaques russes hier et aujourd'hui n'ont pas cessé.
10:25Question à vous quatre, je vais commencer avec vous Dorian.
10:27Poutine est-il clairement dans une manipulation de l'opinion avec cette trêve ?
10:33Pour des raisons, on le rappelle, ce sont ses mots, pour des raisons humanitaires.
10:37Oui, il y a un enjeu de communication derrière et ce qu'en disent les experts,
10:42c'est que dans ce type de situation en général et avec Poutine en particulier,
10:46généralement les trêves ou les promesses de trêve ne l'engagent pas
10:50et n'engagent pas ceux qui les prononcent.
10:52Là où c'est malheureux d'une certaine manière,
10:55où la situation sur les deux, trois jours qui viennent,
10:57c'est que ça arrive à un moment où ça risque d'entacher
10:59et de rendre plus difficile le processus de négociation, de discussion
11:05qui est à l'oeuvre et l'ensemble des réunions qui sont en cours
11:08vers l'objectif de trouver un chemin de crête pour de la paix.
11:13Donc ça arrive à ce moment-là, ça arrive aussi dans un moment
11:16où le président Trump menace de retirer ses petits
11:22si jamais ils n'obtiennent pas ce qu'ils espoient venir.
11:25Donc tout ça arrive dans un moment où d'une certaine manière,
11:28on voit que la diplomatie aujourd'hui se fait aussi à grand coup
11:31de communication flagrante sur les réseaux sociaux,
11:34non pas pour toucher peut-être les opinions désormais
11:37de chacun des camps des protagonistes,
11:39mais les opinions de celles et ceux qui négocient.
11:41Lou, la stratégie aussi de Poutine, c'est de rassurer un petit peu Trump
11:45en disant, vous voyez, moi je fais des efforts, etc.
11:47Parce qu'effectivement, comme l'a rappelé Dorian,
11:49Trump est prêt à laisser tomber.
11:51Est-ce que le message s'adressait d'abord au président américain
11:54du côté du Kremlin ?
11:55Il s'adressait aussi aux Russes.
11:57C'est vrai que cette guerre au départ, qui devait être une guerre éclair,
12:00ça s'appelait opération spéciale, dure depuis maintenant trois ans.
12:04Donc effectivement, vous vous retrouvez dans la situation
12:07d'avoir des jeunes que vous envoyez au front,
12:09on dit à leur mère qu'elles reviendront,
12:11et ils ne reviennent pas.
12:13Donc les Russes, au bout d'un moment,
12:14effectivement, pourraient se poser aussi des questions.
12:17Dans un pays qui est tenu comme la Russie,
12:20on imagine mal un retournement de l'opinion.
12:22Mais quand même, c'est un risque qui n'est pas négligeable,
12:24et quand on dirige son pays du main de fer,
12:27comme Poutine, depuis 25 ans,
12:29on sait aussi que la fluctuation de l'opinion
12:31peut un jour se retourner contre vous.
12:33Donc il faut aussi maintenir en tension
12:35et continuer de parler à ce peuple russe
12:37en se montrant comme un saint,
12:41et en montrant que le problème, ce n'est pas lui,
12:43mais c'est l'Ukraine.
12:44C'est l'Ukraine qui est du côté des Occidentaux.
12:47C'est une rhétorique assez schmittienne,
12:51c'est-à-dire le souverain décide de quel ennemi
12:52et quel ennemi,
12:53et vous unissez ce peuple
12:55dans un tout chimiquement pur,
12:57pour dire, voilà, nous formons un tout,
12:59les temps sont durs,
13:01mais nous sommes là, nous sommes dans le camp du bien
13:02contre les affreux occidentaux.
13:04– Justement, les affreux occidentaux,
13:06je vais parler de Trump avec vous.
13:07Serge, est-ce que vous pensez
13:08qu'il va laisser tomber totalement le dossier,
13:10je mets des guillemets à dossier,
13:11le dossier ukrainien ?
13:12– Je crois que surtout,
13:13il se pose la question de comment en sortir,
13:14parce que, souvenez-vous,
13:15il avait prévu 24 heures,
13:18bon, maintenant ça fait trois mois, quoi.
13:21Et puis il y avait,
13:22dans cette opération de communication du Kremlin,
13:25il y avait aussi un formidable piège
13:27tendu à Zelensky,
13:28parce qu'on pouvait supposer,
13:30il aurait été légitime de sa part,
13:32de dire, écoutez, un cessez-le-feu,
13:34ça ne se décrète pas comme ça,
13:35à votre convenance.
13:37Et fort heureusement,
13:38il a eu l'intelligence de comprendre
13:39que c'était un piège,
13:41et de dire, on va accompagner,
13:43chiche, vous dites que c'est un cessez-le-feu,
13:44chiche.
13:45– Bon, on a vu au bout de quelques heures
13:47que les combats continuaient.
13:48– Et Zelensky qui a d'ailleurs proposé
13:49de poursuivre ce cessez-le-feu après Pâques.
13:53– Et on a vu que les combats
13:54continuaient pas dans la profondeur,
13:56mais continuaient sur le front.
13:58Bon, l'opération, c'était,
14:00il s'agissait de présenter Poutine
14:01comme le bon gars de l'histoire,
14:04et Zelensky l'acharné,
14:05qui veut continuer le combat.
14:07Cette opération n'a pas réussi.
14:09Alors maintenant, les suites,
14:10c'est vrai que le problème,
14:11c'est que Trump,
14:12on ne sait pas exactement ce qu'il veut faire.
14:14Un jour, c'est, je vais trouver une solution,
14:16et le lendemain, je laisse tout tomber.
14:18Donc, il y a une incertitude
14:21qui vraiment pèse sur le dénouement.
14:23– On va guetter, Jannick, sa réaction,
14:24la réaction de Trump, en fait,
14:25après ce pseudo cessez-le-feu.
14:27– La réaction de Trump,
14:29elle va être égale à lui-même,
14:31c'est-à-dire qu'il veut, lui,
14:35quand même enregistrer un succès diplomatique,
14:38quels que soient les termes de ce succès,
14:39et donc pour pouvoir afficher un succès,
14:42eh bien, il va accepter de faire des concessions.
14:45Et de toute façon,
14:46des concessions ont déjà été faites.
14:47On sait pertinemment que,
14:49même s'il a invité certains pays européens
14:52autour de la table de négociations,
14:54eh bien, des négociations vont porter sur la remise,
14:59si je puis dire,
15:00de certains territoires ukrainiens à la Russie.
15:03Je pense que les choses sont déjà acquises
15:05dans l'esprit de Donald Trump.
15:07Et en tout cas, ce qui est sûr,
15:08c'est que,
15:09quels que soient les cessez-le-feu successifs,
15:12plus ou moins réels,
15:12et qui sont effectivement de la cosmétique,
15:15il faut bien voir que Vladimir Poutine,
15:16lui, n'abandonne pas le cap
15:18qui est le sien depuis toujours,
15:19c'est-à-dire conquérir et reconquérir à ses yeux
15:22les territoires que sont même la Crimée,
15:24puisque, je terminerai là,
15:25apparemment, même les États-Unis auraient,
15:28alors c'est une rumeur qui circule,
15:29je ne sais pas si elle est confirmée,
15:30en tout cas c'est paru dans la presse américaine,
15:32auraient accepté le principe
15:34du retour de la Crimée
15:36dans le giron de la Russie.
15:38Dorian, il y a eu une réunion à Paris cette semaine,
15:41rien n'a vraiment filtré,
15:43ça signifie que l'Europe a, quelque part,
15:45compris que Washington allait se désengager
15:47de plus en plus de la question ukrainienne ?
15:50Il y a eu une réunion avec quelques pays européens,
15:53et pas tant dans l'enceinte de l'Union européenne,
15:57il y avait l'Allemagne notamment,
15:59l'Angleterre, la France et d'autres,
16:01et ça traduit d'ailleurs,
16:03c'est assez révélateur,
16:04du moment un peu géopolitique qu'on observe,
16:06c'est-à-dire qu'il y a un affaiblissement généralisé
16:09des instances multilatérales,
16:10c'est-à-dire des endroits et des espaces diplomatiques
16:13où normalement se travaillent
16:15et se discutent des enjeux d'intérêt général
16:18au profit de quelques puissances,
16:20quelques nations qui se retrouvent parfois
16:22ou isolées à devoir se coaliser
16:24entre celles qui peuvent encore s'engager,
16:27prendre la parole sur le sujet,
16:28face à d'autres qui,
16:29comme c'est le cas de Trump,
16:30poursuivent d'autres intérêts
16:32que la recherche de la paix,
16:33mais des intérêts qui sont plus d'affaires intérieures.
16:36– Alors justement, sur cette réunion,
16:38Lou, il manquait, c'est vrai,
16:39des pays comme l'Italie,
16:40comme la Pologne,
16:41est-ce que ça signifie
16:41qu'encore une fois,
16:43l'Europe a du mal à montrer
16:44un début, un semblant d'unité ?
16:46Il y a les grands discours
16:48et puis ça semble très compliqué.
16:50– Le retour de Donald Trump au pouvoir
16:53a en tout cas donné le sentiment
16:54aux tenants de la droite
16:55qu'ils crédibilisaient leurs discours.
16:58Je pense par exemple à Marine Le Pen
16:59qui dit que c'est le retour des nations.
17:00Et c'est vrai que sur l'action internationale,
17:02c'est le retour du bilatéralisme.
17:04C'est-à-dire qu'effectivement,
17:06l'Europe représente
17:07tout ce que les conservateurs américains détestent.
17:11Et l'Italie, elle n'était pas à cette réunion,
17:13elle était où ?
17:14Georgia Meloni était avec Donald Trump
17:16aux États-Unis
17:17et officieusement chargée par Van der Leyen
17:20d'essayer de négocier.
17:22Donc effectivement,
17:24ce sont des rapports qui sont
17:25d'hommes à hommes
17:26ou de femmes à hommes
17:28où on prend son avion
17:29et on va directement discuter
17:30avec le président américain
17:31avec les nations principales
17:33qui ont toujours été
17:34plus ou moins dominantes en Europe
17:36qui se réimposent encore
17:38sur la scène internationale.
17:40– Allez, on poursuit cette discussion
17:41dans un instant.
17:41France Info, 20h20,
17:43le fil Info, Emmanuel Langlois.
17:44– La Dordogne et la Corrèze
17:47maintenues en vigilance orange
17:48au moins jusqu'à demain au cru.
17:50La ville de Montignac-Lascaux
17:52dans l'est de la Dordogne
17:53a été particulièrement touchée
17:55par ces fortes puées
17:56et la montée des eaux de la Vézère.
17:58De nouvelles précipitations sont attendues.
18:01Cette nuit, une cellule de crise
18:02a été ouverte à la préfecture de la Dordogne.
18:05Des œufs de Pâques dans des nids de poules,
18:08c'est l'action lancée par des motards
18:10en colère de Tours aujourd'hui
18:11pour protester contre l'état des routes
18:14dans le département de l'Indre-et-Loire.
18:15D'après un rapport de 2022,
18:1730% des accidents mortels sur la route
18:19sont dus à des chaussées déformées
18:21ou encore à des défauts de signalisation.
18:24Toujours très affaibli,
18:26un mois après sa sortie de l'hôpital,
18:27le pape François s'est offert
18:29à un bain de foule surprise,
18:30place Saint-Pierre à Rome,
18:32devant un millier de fidèles
18:33rassemblés pour célébrer Pâques.
18:35Il a parcouru pendant une quinzaine de minutes
18:37les allées de la place
18:38à bord de sa papa mobile,
18:39le souverain pontif qui avait délégué
18:41la lecture de son discours.
18:44Un mot de tennis,
18:45c'est Holger Rune qui remporte
18:46le tournoi de Barcelone.
18:48Le Danois s'impose en un peu plus d'une heure et demie
18:50et en 2-7, 7-6, 6-2
18:52face au numéro 2 mondial.
18:53L'Espagnol Carlos Alcaraz
18:55diminué physiquement.
18:57Et puis pour son 28e anniversaire,
18:58Alexander Zverev, lui,
19:00s'offre un 24e titre
19:02sur le circuit ATP.
19:03Il a remporté la finale du tournoi
19:05sur terre battue de Munich
19:06face à l'américain Ben Shelton.
19:08France Info
19:1120h, 21h
19:14Les informés
19:16Renaud Blanc
19:17Nous allons parler de la proportionnelle
19:19mais une dernière question, Dorian,
19:21sur ce dossier ukrainien.
19:22Est-ce que l'une des cartes maîtresses
19:24de l'Europe ne sont pas
19:25les sanctions économiques
19:26qui sont toujours en vigueur
19:28contre le Kremlin
19:29et qui embêtent visiblement
19:30beaucoup Poutine quand même ?
19:32Oui, qui doivent se maintenir
19:33pour maintenir une pression.
19:34Mais ce qu'on a vu
19:35ces derniers mois,
19:36ces dernières années,
19:37c'est que ces sanctions économiques,
19:38elles ne suffisent pas
19:39à elles seules
19:40à mettre un terme au conflit.
19:42Preuve en est,
19:43c'est que la Russie
19:45peut encore trouver
19:46d'autres moyens
19:46de contourner ces sanctions
19:49d'une certaine manière.
19:50Donc l'enjeu principal,
19:52ça va être de voir
19:53comment est-ce qu'il y a
19:55de nouveaux espaces
19:56de multilatéralisme
19:57qui peuvent se créer
19:58pour que les nations
19:59ne parlent plus
19:59qu'en tant que petits groupes
20:01dans ce sujet,
20:02mais que ce soit
20:03des institutions
20:04internationales
20:05qui reprennent
20:05de la force là-dessus
20:07et qui se réimposent
20:09pour donner en tout cas
20:10un cadre et un schéma
20:11de discussion,
20:11de négociation.
20:12Allez, on passe à la France
20:13avec cette proposition
20:14de François Bayrou,
20:15le Premier ministre
20:16veut consulter
20:16les partis politiques
20:18pour l'instauration
20:19de la proportionnelle
20:20aux prochaines législatives.
20:22Serge Faubert,
20:22on ressort
20:23un vieux serpent de mer
20:24quand même,
20:25cette question de la proportionnelle.
20:26Elle revient régulièrement ?
20:27Oui, elle revient régulièrement,
20:29mais elle revient là
20:29dans un contexte particulier,
20:31c'est la menace
20:32de Marine Le Pen
20:33d'une motion de censure.
20:34Marine Le Pen
20:35a dit qu'elle déposerait
20:38une motion de censure
20:39sur deux points
20:40si ces deux points
20:41n'étaient pas satisfaits.
20:42le gouvernement voulait légiférer,
20:46enfin plus exactement,
20:48il y a cette question,
20:49ça s'appelle la PPE,
20:51la programmation pluriannuelle
20:53de l'énergie.
20:54C'est-à-dire sur cinq ans,
20:55on définit le mix énergétique
20:57et d'habitude,
20:57ça passe au Parlement
20:58et là, le gouvernement
21:00voulait passer par décret.
21:02Et donc, Marine Le Pen
21:03en a fait un casus belli.
21:05Résultat, le 28 avril,
21:06il y aura un débat
21:07à l'Assemblée nationale.
21:08Et la deuxième question
21:09qu'elle avait mise en avant,
21:11c'était la proportionnelle.
21:12Et comme par hasard,
21:14le 28 avril,
21:15dès que l'Assemblée
21:16reprend ses travaux,
21:17on reparlera de la proportionnalité.
21:19Ça ne veut pas dire
21:19qu'on va la mettre en place.
21:20Si c'est un conclave
21:21comme les retraites,
21:22ça peut prendre trois mois,
21:23six mois.
21:24On n'est sûr de rien.
21:25Mais c'est un geste
21:27en direction
21:27du Rassemblement national
21:28et j'ai envie de dire,
21:30encore une fois,
21:32François Bayrou
21:33s'achète un ticket
21:34pour survivre.
21:35C'est un peu ça.
21:36L'ouvre-t-elle,
21:36les parties sont divisées
21:38sur la proportionnelle.
21:40La droite est plutôt contre.
21:41La gauche est plutôt pour
21:42ou je schématise un peu trop ?
21:44Disons que les parties traditionnelles,
21:47PS et LR,
21:50ne sont pas très fans du principe
21:51parce que c'est
21:52l'élection
21:54uninominal
21:56directe à deux tours
21:56qui leur a permis
21:57de s'imposer
21:59dans le débat public auparavant.
22:00LR, surtout,
22:01est très contre.
22:02Mais si vous prenez
22:02les forces comme
22:03les centristes,
22:04je pense à Renaissance,
22:05le Rassemblement national,
22:06LFI,
22:07c'est plus,
22:07ça les arrange plutôt.
22:09Et même le PS,
22:10pour se séparer un peu
22:11de la France insoumise,
22:12ça peut leur donner
22:12un peu de respiration.
22:13Donc non,
22:14et après,
22:14la question ne sera pas
22:15celle-là.
22:16La vraie question,
22:16ça va être
22:16quelle proportionnelle ?
22:17Comment vous faites ?
22:19Quel prix majoritaire
22:21vous mettez ?
22:21À partir de combien de pourcents
22:22vous entraînez
22:23à l'absentement national ?
22:24C'est vrai que c'est ça
22:24les questions
22:25qui vont être mises
22:25sur la table.
22:26Et pour revenir sur
22:28pourquoi François Bayrou
22:29va sur ce sujet-là,
22:31c'est aussi parce que
22:31c'est sans doute
22:32l'un des principaux
22:34points idéologiques
22:38de son corpus.
22:39Il a toujours parlé
22:40de proportionnelle,
22:41il a toujours voulu
22:42mettre en place
22:42une proportionnelle.
22:44C'était une des conditions
22:44de son ralliement
22:45à Emmanuel Macron
22:47en 2017.
22:47Il n'en a jamais été question.
22:49Et donc,
22:49son arrivée à Matignon,
22:51effectivement,
22:52pour Marine Le Pen,
22:52ça a été perçu
22:53comme le signe
22:55que ce genre de choses
22:56pourrait être mises en place.
22:57Dorian, c'est vrai,
22:57la grande question,
22:58c'est quel proportionnel ?
22:59Quel modèle ?
23:00Et c'est déjà heureux
23:01que le débat s'ouvre
23:02parce qu'en réalité,
23:03ça fait quand même 15 ans
23:03que sur les trois dernières
23:05élections présidentielles,
23:06la proportionnelle figure
23:07dans le programme
23:08des trois premiers arrivants
23:10et surtout de ceux
23:11qui sont élus.
23:12Et pour autant,
23:12ça disparaît une fois
23:13la campagne terminée.
23:14Et effectivement,
23:15la vraie question,
23:16ça va être
23:16quel type de proportionnel ?
23:18Il y a 50 nuances
23:19de proportionnel en réalité
23:21qui sont possibles
23:22suivant que vous utilisiez
23:23comme circonscription
23:24l'échelle de la région,
23:26du département
23:26ou un scrutin national
23:28comme c'est le cas
23:29pour les élections
23:30européennes,
23:31suivant que vous mettiez
23:32un seuil à partir duquel
23:33vous avez des élus,
23:35si c'est 1%,
23:353%,
23:365%,
23:36ça a une incidence,
23:38si c'est un scrutin
23:38de liste ou pas.
23:40Donc tout ça va être,
23:42c'est une prime majoritaire
23:43aussi ou non,
23:43parce que c'est ce que demande
23:44le Rassemblement national,
23:45prime majoritaire
23:46qui n'a plus rien,
23:47qui enlève
23:48toute la proportionnalité
23:48possible de ce type
23:50de scrutin.
23:50Mais ça va être intéressant,
23:51d'autant que dans ce débat,
23:53on va peut-être aussi avoir
23:54un moment où on va pouvoir
23:55tailler un peu en brèche
23:56les idées reçues
23:58qu'on peut se faire
23:58sur la proportionnelle.
24:00On est le dernier pays
24:01de l'Union européenne
24:03à avoir ce type
24:03de scrutin majoritaire
24:06à deux tours
24:07et on est celui
24:08qui est en statistique
24:09aujourd'hui avant
24:09parmi les plus taux
24:11de grands groupes
24:12de parlementaires
24:13et celui qui a
24:14la plus forte instabilité
24:15en termes de gouvernement
24:16et Premier ministre.
24:16Contrairement à ce qu'on peut
24:18penser quand on entend
24:19un peu les poncifs
24:20sur la proportionnelle
24:21qui voudraient
24:22que ça soit instable
24:22On l'associe à la quatrième
24:23en disant instabilité,
24:24cinquième scrutin majoritaire.
24:26Très franchement,
24:28alors évidemment,
24:28vous allez me dire
24:28qu'il y a plein de proportionnels,
24:29mais ça aurait vraiment
24:30changé la donne,
24:31par exemple,
24:31sur les dernières élections
24:32législatives
24:33après la dissolution de juin.
24:34Est-ce qu'une proportionnelle,
24:36même une dose de proportionnelle
24:37aurait changé les choses ?
24:38Alors c'est compliqué
24:39à prédire
24:40parce que la proportionnelle,
24:41on l'a plus connue
24:41depuis 1986.
24:43C'est d'ailleurs la seule fois
24:44où on a expérimenté
24:45dans la Ve République.
24:46Et donc je trouve
24:47que c'est très compliqué
24:48d'imaginer
24:48des comportements électoraux
24:50avec un mode
24:51de scrutin différent
24:52même en se basant
24:53sur les résultats
24:54des dernières élections
24:55parce que Lou le disait aussi,
24:56ça change toute la mécanique
24:58de campagne,
25:00d'alliance ou pas.
25:01Ça a une incidence
25:02pas que sur le comportement
25:03des électeurs
25:03mais aussi sur le comportement
25:05des partis politiques.
25:06Ce qu'il y a de sûr,
25:07c'est qu'on a aujourd'hui
25:08quand même un chemin
25:09pour trouver une majorité politique
25:11dans l'Assemblée nationale
25:12et aussi une majorité
25:13dans l'opinion
25:14et dans la société
25:15qui est plutôt en faveur
25:17d'une évolution
25:18du mode de scrutin.
25:19Yannick ?
25:20Oui, moi, deux choses
25:20très rapidement.
25:22Je me demande
25:22pourquoi François Bayrou
25:23parle de la proportionnelle
25:25maintenant.
25:25Maintenant,
25:26quand je dis vraiment maintenant,
25:26c'est Iketnoum
25:27pour avoir parlé
25:28avec de nombreux élus
25:30cette semaine
25:30qui soient de droite,
25:31du centre et de gauche
25:32où on parlait beaucoup
25:34du budget
25:35où on va en parler
25:36où on est quand même
25:36dans un contexte financier
25:37international
25:38extrêmement stressant
25:40et oppressant.
25:41Ces élus-là
25:42me disaient
25:42que la proportionnelle
25:43était repoussée
25:44au calendre grec.
25:45Vraiment,
25:45tous étaient
25:45sur le même registre.
25:47Est-ce que c'est une initiative
25:48comme il en a quand même
25:49un peu l'habitude,
25:50M. Bayrou,
25:51depuis qu'il est à Matignon
25:52un peu solitaire ?
25:53Point d'interrogation.
25:54Et deuxièmement,
25:54deuxièmement,
25:55c'est juste pour rebondir
25:56et ça a été dit
25:57mais je voudrais un peu
25:58enfoncer le clou.
25:59Ce qui aurait changé
26:00effectivement
26:00s'il y avait eu
26:01la proportionnelle
26:02là aux législatives,
26:04c'est que vous le disiez
26:06mais je le répète
26:07et j'insiste là-dessus,
26:09c'est qu'il n'y aurait pas eu
26:10le nouveau Front populaire
26:11et l'Alliance électorale
26:12qui lie notamment
26:14le Parti socialiste
26:16à la France insoumise.
26:18Et là,
26:18vous parliez de négociations
26:20avec le Rassemblement national
26:21qui donne,
26:23si la proportionnelle
26:24a été mise sur le métier
26:25et peut-être même votée
26:26un ballon d'oxygène
26:28à François Bayrou
26:28mais c'est aussi,
26:29ça fait partie aussi
26:30des négociations
26:31pour avoir le soutien
26:32au moins implicite
26:33du Parti socialiste
26:35qui quand il était
26:36un parti dominant
26:37effectivement
26:37ne le souhaitait plus
26:38cette proportionnelle
26:40mais qui là le demande
26:41pour se dévassaliser
26:42justement
26:42de la France insoumise.
26:44Je vous donne la parole
26:45dans un instant Serge,
26:46le chef de l'État aussi,
26:48on en parlera dans un instant
26:49avec son prochain déplacement
26:51à Mayotte
26:52mais en attendant France Info
26:53il est 20h30.
27:00L'actualité c'est avec
27:01Emmanuel Langlois.
27:02L'inquiétude ce soir
27:03dans l'Hérault
27:04où un enfant de 13 ans
27:05est porté disparu
27:06à Palavas-les-Flots
27:07depuis ce dimanche
27:0817h environ.
27:09Il a été emporté
27:11avec sa famille
27:11par une vague
27:12alors qu'il se baignait.
27:14Ses parents ont réussi
27:15eux à regagner le rivage
27:16mais lui reste introuvable.
27:18Un important dispositif
27:19de recherche
27:20a été déployé
27:21sur place
27:22appuyé par des bateaux
27:23d'intervention
27:23des jet-ski
27:24ainsi qu'un hélicoptère
27:25de la sécurité civile.
27:28A l'étranger,
27:28l'Ukraine et la Russie
27:29s'accusent mutuellement
27:31ce soir
27:31de poursuivre
27:32les attaques
27:33malgré la trêve
27:34de 30 heures
27:34pour PAC
27:35décrété hier
27:36par Vladimir Poutine
27:37et accepté
27:38par son homologue
27:39Volodymyr Zelensky.
27:40Elle prend fin
27:41théoriquement ce soir
27:42à 23h
27:43heure française.
27:45Au Proche-Orient
27:45maintenant,
27:46l'enquête
27:46sur la fusillade
27:47qui avait coûté la vie
27:48le mois dernier
27:48à 15 secouristes
27:50palestiniens
27:50dans la bande de Gaza
27:52a relevé
27:52plusieurs fautes
27:53professionnelles.
27:54L'armée annonce
27:55que l'officier
27:55commandant
27:56les soldats israéliens
27:57auteur des tirs
27:58sera limogé
27:58et affirme
27:59que 6 membres
28:00du Hamas
28:01figurent parmi
28:01les secouristes
28:02tués ce jour-là.
28:04Lui a passé
28:047 mois
28:05dans la Station
28:06Spatiale Internationale
28:07l'ISS.
28:08L'astronaute
28:09Donald Petit
28:10est revenu sur Terre
28:11aujourd'hui.
28:12Le jour de ses 70 ans
28:13ce qui en fait
28:14l'astronaute
28:15en activité
28:15le plus âgé.
28:16Il a atterri
28:17en compagnie
28:17de deux cosmonautes
28:19russes.
28:20Et puis du football
28:20et la belle opération
28:21de Lens
28:22qui s'impose
28:233 à 1 à Brest
28:24et se replace
28:24à la 8ème place
28:25du classement
28:26de Ligue 1.
28:27Nice l'emporte
28:272 à 1 face à Angers
28:29et se remet
28:30dans la course
28:30à l'Europe.
28:31Enfin Reims
28:31fait un pas
28:32vers le maintien
28:32en disposant
28:33de Toulouse
28:34sur le score
28:34de 1 à 0.
28:37France Info
28:3820h
28:4021h
28:40Les informés
28:42Renaud Blanc
28:43Les informés
28:45seconde partie
28:45avec toujours
28:46dans le studio
28:46de France Info
28:47Dorian Breuil
28:48politologue
28:49expert associé
28:49à la fondation
28:50Jean Jaurès
28:51et directeur d'études
28:51de l'institut
28:52Bonafidé
28:53Yannick Halimi
28:54éditorialiste politique
28:56Lou Frittel
28:56journaliste politique
28:57à Paris Match
28:58et Serge Faubert
28:59directeur de la rédaction
29:00de Pure Politique
29:01Serge
29:01vous vouliez ajouter
29:02quelque chose
29:03sur la proportionnelle
29:04La remarque sur la proportionnelle
29:05c'est qu'il n'y a plus
29:06qu'un seul tour
29:06en principe
29:07et que donc
29:08s'il n'y a plus
29:08qu'un seul tour
29:09il n'y a plus
29:09de front républicain
29:10contre le Rassemblement
29:11National
29:12c'est ça
29:12qui trotte
29:14dans la tête
29:14des responsables
29:15du Rassemblement
29:15National
29:16c'est de se dire
29:16comment enfin
29:17s'affranchir
29:18de cette espèce
29:20de front
29:20qui se constitue
29:21à chaque fois
29:21entre des individus
29:22que tout sépare
29:24contre nous
29:24et c'est ça
29:26qu'il voit
29:26dans cette opportunité
29:27et c'est vrai
29:28que pour le parti
29:29socialiste
29:29ça lui permet
29:30de s'affranchir
29:30de la France Insoumise
29:32de manière
29:33quasi définitive
29:34ça rebat
29:36les alliances
29:36Alors
29:37il y a la proportionnelle
29:38mais il y a surtout
29:38la question du budget
29:39en ce moment
29:40pour François Bayrou
29:4140 à 50 milliards
29:42d'économies
29:43à trouver pour 2026
29:44nouvelle cure de rigueur
29:45en préparation
29:46pour le gouvernement
29:46et ce week-end
29:47Amélie de Montchalin
29:48ministre des Comptes Publics
29:49a laissé entendre
29:50qu'elle n'écartait pas
29:51la possibilité
29:52de supprimer
29:53l'abattement fiscal
29:54dont bénéficient
29:55les retraités
29:56attention
29:57danger
29:58Dorian
29:58pour le gouvernement
29:59Oui parce que
30:01au-delà du débat
30:02comment est-ce qu'on trouve
30:04les 40 milliards
30:05comment est-ce qu'il faut
30:07réduire la dépense publique
30:08ou est-ce qu'il faut
30:09augmenter des impôts
30:11au-delà de ce débat-là
30:12le fait d'en parler
30:13et cette petite musique
30:15qui monte
30:15nous rappelle
30:16qu'un PLF
30:18peut en cacher un autre
30:18et que en fait
30:19le débat
30:20sur le projet
30:21de loi de finances
30:21il a déjà commencé
30:22d'une certaine manière
30:23il va arriver
30:24très vite
30:25et il va arriver
30:26dans un contexte
30:27parlementaire
30:28qui est identique
30:29au précédent
30:29donc c'est-à-dire
30:31une situation
30:31de minorité
30:33pour le gouvernement
30:34avec une difficulté
30:36supplémentaire
30:36qui est une difficulté
30:37politique
30:38qui est qu'on accélère
30:39dans l'agenda
30:40de la fin du quinquennat
30:41on se rapproche
30:41de plus en plus
30:42du prochain scrutin
30:44qui sera
30:44les élections municipales
30:45de 2026
30:47avec derrière
30:47en ligne de mire
30:48la présidentielle
30:49de 2027
30:50qu'au moment où
30:50on va débuter ce débat
30:51les partis politiques
30:53auront pour beaucoup
30:54et pour ceux
30:54qui ont la chance
30:55d'avoir une vie
30:55démocratique
30:56tenue des congrès
30:58donc avec de nouveaux
30:59leaders
31:00ou en tout cas
31:01des responsables politiques
31:02qui risquent
31:03bien d'avoir
31:04un débat
31:05de posture
31:06de campagne
31:07plus que
31:08des strades
31:09à l'Assemblée
31:09et donc
31:09ça va rajouter
31:10de la tension politique
31:11aux négociations
31:12de ce budget-là
31:12qui va le rendre
31:13encore plus compliqué
31:15qu'il ne l'était déjà
31:16précédemment
31:18On dit que François Bayrou
31:19est en grande difficulté
31:20depuis le moment
31:20où il est rentré à Matignon
31:21mais est-ce qu'en ce moment
31:22c'est effectivement
31:23encore plus compliqué
31:24pour lui
31:25qu'il y a quelques semaines ?
31:27Non, ce sera compliqué
31:28au moment où on sera
31:28sur les débats budgétaires
31:30c'est-à-dire à l'automne
31:31vraiment à moins
31:32que effectivement
31:33les forces
31:34des oppositions
31:35arrivent à s'allier
31:36pour faire tomber
31:37le gouvernement
31:37mais du coup
31:38je serais sur quoi ?
31:38Parce que le Rassemblement
31:39national pourrait tout à fait
31:41faire tomber le gouvernement
31:42à condition
31:43d'avoir une motion de censure
31:44déposée par la gauche
31:45parce que personne
31:46ne votera une motion de censure
31:47déposée par le Rassemblement
31:48national
31:48donc quand même
31:49il faut vraiment
31:49avoir un faisceau
31:50Le Rassemblement national
31:51par exemple
31:52qui fait tomber le gouvernement
31:53on imagine
31:53d'une dissolution
31:54dans quelques mois
31:55ça veut dire que Marine Le Pen
31:56elle perd tout son dernier mandat
31:57Oui alors là quand même
31:58on est sûr
31:58Non, ce que je veux dire
31:59c'est que c'est dangereux
32:00aussi pour eux
32:01de provoquer peut-être
32:02un départ de François Bayrou
32:04C'est vraiment pas ça
32:05qui les arrêteront
32:06au contraire
32:06parce que si Marine Le Pen
32:07ne peut pas se représenter
32:08ça alimentera aussi
32:10leur récit anti-système
32:11et ça donnera
32:11d'autant plus
32:12de raisons
32:13à leurs électeurs
32:14de se mobiliser presque
32:15mais pour revenir vraiment
32:17sur le débat budgétaire
32:19l'enjeu pour François Bayrou
32:21c'est surtout
32:22de ne pas donner
32:22de prise aux oppositions
32:24dans la mesure
32:25où effectivement
32:26tout le monde
32:27va essayer
32:28de le faire tomber
32:28à ce moment-là
32:29Les retraités
32:30c'est intéressant
32:31parce que c'est vrai
32:31que si vous les braquez
32:33c'est un électorat
32:35qui vote
32:35c'est un électorat
32:36qui est chassé
32:37par la plupart
32:38des groupes politiques
32:38et à titre d'exemple
32:40c'est vrai que
32:40ces 10%
32:43cet abattement de 10%
32:44avait été repéré
32:45par le Rassemblement National
32:46en commission
32:47qu'il avait été question
32:48effectivement
32:49de proposer
32:49la suppression
32:50dans leur contre-budget
32:52de cet abattement
32:54et que ça a disparu
32:55pourquoi ?
32:56parce qu'on ne peut pas
32:57toucher à l'électorat retraité
32:58c'est celui qui
32:59potentiellement
33:00peut vous faire gagner
33:01les 3-4 derniers pourcents
33:03qui vous permettent
33:03d'arriver en tête
33:05du second tour
33:05de la présidentielle
33:05écoutez
33:06l'un dans l'autre
33:08je pense que
33:09le gouvernement
33:09oui trouvera
33:10certaines niches
33:11à supprimer
33:11je ne pense pas
33:12que ce soit
33:12les retraites
33:13effectivement
33:13mais il y a
33:14des économies à faire
33:15qui ne sont pas
33:15si compliquées que ça
33:16et qui ne mettent pas
33:17des branches
33:18des secteurs
33:20en danger
33:21économiquement
33:22à la suite de cela
33:23deuxièmement
33:24le gouvernement
33:24n'échappera pas
33:25non plus
33:26à une augmentation
33:27de certains impôts
33:28sur les plus hauts revenus
33:29une pérennisation
33:30de certains impôts
33:31sur les revenus
33:32à mon avis
33:33ça me paraît évident
33:34et troisièmement
33:35politiquement
33:35je voudrais rebondir
33:36sur ce que vous disiez
33:37moi je suis plutôt
33:38d'accord avec vous
33:39sur l'histoire
33:41de la dissolution
33:42c'est effectivement
33:43en apparence
33:44monsieur Bayrou
33:45est extrêmement fragilisé
33:46et tous les partis
33:47de l'opposition
33:48ont dit qu'il voterait
33:49une motion de censure
33:50certains pour certains arguments
33:51et d'autres
33:52pour d'autres
33:53il n'empêche que
33:54s'il y a une crise politique
33:55effectivement
33:56et que monsieur Bayrou
33:58est renversé
33:58on arrive au mois de juillet
34:00où monsieur Macron
34:01pourra dissoudre
34:01or tout le monde
34:02vous le dira
34:03et je parle sous votre contrôle
34:04d'Orient
34:05les analyses qui sont faites
34:06électorales
34:07montrent que
34:07en cas de dissolution
34:08et de législative ensuite
34:09il y a un parti
34:11qui l'emporterait
34:12à peu près sûrement
34:13en termes de siège
34:14c'est le rassemblement national
34:16aucun des autres
34:17y compris
34:17du socle central
34:19or comme vous le disiez
34:20même si le rassemblement national
34:22peut espérer
34:22grossir encore
34:23à l'assemblée
34:24Marine Le Pen
34:25et là je ne suis pas d'accord
34:26avec vous Lou
34:26Marine Le Pen
34:27perdrait son siège
34:28de par la décision de justice
34:29et Marine Le Pen
34:31qui n'aurait plus
34:31aucune tribune
34:33aucune
34:33elle vient de perdre
34:34son mandat
34:34de conseil départemental
34:36du Pas-de-Calais
34:37avec un Jordan Bardella
34:39qui commence quand même
34:39à lui mordiller
34:40les mollets
34:41je pense que
34:42de ce point de vue là
34:43monsieur Bayrou
34:44est protégé
34:44au moins jusqu'au municipal
34:45Serge
34:46alors deux choses
34:48sur l'abattement
34:49des retraités
34:50d'abord c'est une mesure
34:51qui remonte à Raymond Barre
34:53et qui avait été
34:54mise en place
34:55par un souci d'équité
34:56parce que les retraités
34:57sont les seuls
34:58dont on peut contrôler
34:59au centime près
35:00le revenu
35:00puisque ce sont
35:01les caisses de retraite
35:02qui le délivrent
35:02donc c'était
35:03aller le supprimer
35:04aujourd'hui
35:05apparaîtrait complètement loufoque
35:06mais surtout
35:07on ouvre la boîte de Pandore
35:09des niches fiscales
35:10et au premier chef
35:11il y a le crédit impôt recherche
35:13qui est distribué
35:14à hauteur de 7 milliards
35:15en gros
35:15qui est distribué
35:16n'importe comment
35:17il n'y a aucun contrôle
35:18sur ce crédit impôt recherche
35:20la moitié des entreprises
35:21font autre chose
35:22avec que de la recherche
35:24ou du développement
35:25donc là
35:25il y a danger
35:26pour le gouvernement
35:27et deuxièmement
35:28à ce moment là
35:28on peut aussi parler
35:29de l'abattement de 40%
35:30sur les dividendes
35:31parce qu'à partir du moment
35:32où on commence
35:33à tout mettre sur la table
35:34je ne suis pas persuadé
35:35que le gouvernement
35:36ait intérêt
35:36à ce grand déballage
35:37dans la situation
35:38de faiblesse
35:39qui est la sienne aujourd'hui
35:40c'est vraiment du suicide
35:42donc ce sont
35:43des ballons d'essai
35:44je pense que
35:45l'ampleur du 1er mai
35:47sera aussi
35:48servira de baromètre
35:49au gouvernement
35:50est-ce qu'il y a des gens
35:51dans les rues
35:51est-ce que les cortèges
35:52sont clairsemés
35:53est-ce qu'on défile
35:54en désordre
35:55ou est-ce qu'on sent
35:55une pulsion sociale
35:57et puis ensuite
35:58il y a aussi
36:00un autre rendez-vous
36:02pour François Bayrou
36:03qui risque d'être
36:04très pénible
36:04c'est le 14 mai
36:06devant la commission
36:06d'enquête sur Betaram
36:07c'est assez destructeur
36:09pour lui
36:10donc il est politiquement
36:12en situation de faiblesse
36:15et je dirais
36:16moralement
36:16éthiquement
36:17il risque d'avoir
36:18quand même
36:18un lourd fardeau
36:20à trimballer
36:20Dorian en quelques secondes
36:22Oui et Serge a tout à fait raison
36:23sur la dimension ballon d'essai
36:25c'est-à-dire aussi
36:25de voir comment réagit
36:26l'opinion
36:27sur des mesures
36:27qui vont être régranées
36:28et comment réagissent aussi
36:29les autres partis politiques
36:30parce qu'on est
36:31d'une certaine manière
36:32au générique de début
36:33d'un film
36:34dont on connaît déjà la fin
36:35sur le projet de loi de finances
36:36c'est que l'article 49
36:37alinéa 3
36:38le fameux reviendra
36:39et sera de nouveau activé
36:40parce que là
36:41on peut spoiler
36:42la fin de la série
36:43sans prendre de risque
36:43on aura cet article-là
36:45et donc c'est à ce moment-là
36:46qu'il y aura
36:47des motions de censure
36:48déposées
36:49et donc d'ici
36:50l'activation de cet article-là
36:52l'enjeu
36:53pour le gouvernement Bayrou
36:53ça va être de voir
36:54qui répond à quoi
36:55qui reprend
36:56les arguments
36:57des uns des autres
36:58pour essayer de
36:59voir comment se stabilisent
37:00un peu les partis politiques
37:01et les groupes parlementaires
37:02d'ici là
37:03parce que ce qui est sûr
37:04c'est qu'il n'y aura pas
37:04de majorité
37:05pour voter ce budget
37:06pas parce que c'est ce budget
37:08mais juste parce que
37:09pratiquement
37:10voter un budget
37:11vous fait rentrer
37:13dans la majorité
37:13et ne pas le voter
37:15vous laisse dans l'opposition
37:16donc on connaît déjà
37:17un peu la fin de la musique
37:18Allez dans un instant
37:19on part pour l'océan indien
37:20France Info
37:2120h40
37:21le fil Info
37:22Emmanuel Langlois
37:23Gérald Darmanin
37:25annonce ce soir
37:26l'arrestation
37:26d'un suspect
37:27après la collision
37:28entre un véhicule
37:29et une voiture de police
37:30aux abords de la prison
37:31de Saint-Maur
37:32dans l'Indre
37:32alors qu'un drone
37:33transportant un colis
37:34survolait l'établissement
37:36des opérations de sécurisation
37:37renforcées
37:38des établissements
37:39pénitentiaires
37:40portent leurs fruits
37:40affirme le garde des Sceaux
37:42sur le réseau X
37:43François Bayrou
37:44va donc engager
37:45à partir de la fin du mois
37:46une consultation
37:47avec les partis
37:48et les groupes parlementaires
37:49sur la proportionnelle
37:50ils souhaitent
37:51voir adopter le système
37:52dont il est un défenseur historique
37:54pour l'élection
37:55des députés
37:56depuis l'instauration
37:57de la 5ème république
37:58on a eu recours
37:59à la proportionnelle
38:00que pour les législatives
38:02de 1986
38:03à l'étranger
38:04à l'étranger
38:04à Gaza
38:05la défense civile
38:06palestinienne
38:06affirme que des frappes
38:08aériennes israéliennes
38:09ont fait au moins
38:0925 morts
38:10y compris des femmes
38:11et des enfants
38:12le négociateur
38:13en chef du Qatar
38:14médiateur
38:15dans ce conflit
38:16entre Israël
38:16et le Gaza
38:17lui
38:17fait part de sa déception
38:19après l'échec
38:20d'un nouveau cycle
38:21de négociation
38:22pour une trêve
38:23à Gaza
38:23et puis une semaine
38:25après son sacre
38:26à Montecarles
38:26Carlos Alcaraz
38:27diminué physiquement
38:28on n'a pas réussi
38:29ce dimanche
38:30à reprendre sa couronne
38:31à Barcelone
38:32après ses titres
38:32en 2022 et 2023
38:34à un mois
38:35de Roland-Garros
38:36l'Espagnol numéro 2 mondial
38:37s'incline
38:37face au Danois
38:38Holger Rune
38:39en 2-7-7-6-6-2
38:42enfin Oscar Piastri
38:43remporte lui
38:43le Grand Prix de Formule 1
38:45d'Arabie Saoudite
38:45sur le circuit urbain
38:46de Jeddah
38:47c'est la 5ème manche
38:48de la saison
38:49l'Australien
38:50devance le quadruple
38:51champion du monde
38:52en titre
38:53Max Verstappen
38:54et le monégasque
38:54Charles Leclerc
38:55quant au français
38:56Pierre Galli
38:57il a été contraint
38:58à l'abandon
38:59dès le premier tour
39:00après une collision
39:00France Info
39:0320h-21h
39:06les informés
39:08Renaud Blanc
39:09François Bayrou
39:11à Maxillon
39:12Emmanuel Macron
39:13dans l'avion
39:13qui doit l'emmener
39:14à Mayotte
39:154 mois après
39:15le passage du cyclone
39:17Chido
39:17dans l'archipel
39:18alors quel accueil
39:19attend le président
39:21de la République
39:22écoutez la réponse
39:23de la députée de Mayotte
39:24Estelle Youssoufa
39:25députée Eliott
39:26de l'archipel
39:26Tout est possible
39:28à Mayotte
39:28mais la population
39:29elle est surtout
39:30désespérée
39:31de l'inertie
39:31du gouvernement
39:32Oui Mayotte
39:33est résiliente
39:33la population
39:34a un courage
39:35immense
39:36mais chacun
39:36doit faire son travail
39:37le gouvernement
39:38doit se mettre
39:39au travail
39:39pour Mayotte
39:40il y en a marre
39:40du tourisme ministériel
39:42il faut que le président
39:43donne le top départ
39:44de la reconstruction
39:45il vient
39:46c'est important
39:47et il faut qu'il vienne
39:48avec des résultats concrets
39:51des belles promesses
39:52c'est plus possible
39:52Tourisme ministériel
39:54dit la députée
39:55Eliott de Mayotte
39:57tous les élus
39:57d'ailleurs
39:58quelle que soit
39:58leur couleur politique
39:59évoquent non pas
40:00une reconstruction
40:01mais une construction
40:03finalement
40:04de l'archipel
40:05Serge
40:05L'enjeu
40:07c'est d'éviter
40:07que les bidonvilles
40:09ne se reconstituent
40:09donc il faut
40:10un urbanisme
40:13à la fois
40:13qui puisse
40:14être pérenne
40:15mais qui soit pas
40:17bas de gamme
40:17non plus
40:18donc ça c'est un enjeu
40:19et en plus
40:19il faut le faire
40:20avec des architectes locaux
40:21ça c'est la première question
40:23la deuxième question
40:24mais qui est presque récurrente
40:26avant
40:27qui était la question
40:29de l'eau
40:29on nous dit
40:31qu'aujourd'hui
40:32il faudra encore attendre
40:33deux ans
40:33deux ans et demi
40:34avant d'avoir
40:35un approvisionnement
40:37à volonté
40:38si j'ose dire
40:38en eau
40:39c'est un département français
40:41est-ce que c'est concevable
40:42est-ce que c'est admissible
40:43est-ce que
40:44les moyens débloqués
40:46sont à la hauteur
40:47de ce qu'attendent
40:48nos compatriotes
40:49Loup
40:49il y a un mal-être
40:51général quand même
40:51sur les Outre-mer
40:52parce qu'il y a cette question
40:53il y a la question
40:54du chikungunya
40:54à la Réunion
40:55il y a eu la question
40:56de la vie chère
40:57aux Antilles
40:58les Français
41:00d'Outre-mer
41:01se sentent souvent
41:02abandonnés
41:03c'est pour ça aussi
41:04que François Bayrou
41:05a nommé
41:05Manuel Valls
41:06au ministère
41:07des Outre-mer
41:08on appelle ça
41:09le petit Matignon
41:09les Outre-mer
41:10et là je pars vraiment
41:12sur la question
41:13de la Nouvelle-Calédonie
41:14par exemple
41:14la Nouvelle-Calédonie
41:15c'était un sujet
41:16qui était vraiment
41:17un sujet traité par Matignon
41:18jusqu'au départ
41:19d'Edouard Philippe
41:20ensuite c'est passé
41:21à l'intérieur
41:21et c'est vrai
41:22que ça a été
41:23très mal perçu
41:24c'est-à-dire
41:24qu'on avait l'impression
41:25que la tête du gouvernement
41:27ne s'intéressait plus
41:29à un sujet
41:29hautement inflammable
41:30et c'est vrai
41:31que la réaction
41:34des gens
41:35dans ces territoires-là
41:36c'est l'impression
41:37quand même
41:37d'être assez oubliée
41:39mais Emmanuel Macron
41:41quand il va sur place
41:42il répond aussi
41:43à une promesse
41:43qu'il avait faite
41:44il avait dit
41:44qu'il reviendrait
41:45et puis il va y avoir
41:46aussi un nouveau projet
41:47de loi
41:47de reconstruction
41:48de Mayotte
41:49qui doit être voté
41:49avant l'été
41:50en tout cas
41:51c'est l'ambition
41:52du gouvernement
41:52mais c'est pas seulement
41:55effectivement Chido
41:56c'est tout un
41:57par exemple
41:58sur les bidonvilles
41:59ils en ont découvert
42:00aussi des nouveaux bidonvilles
42:01au moment du cyclone
42:03et quand on parle
42:04des bidonvilles
42:04c'est pas qu'un problème
42:05d'immigration
42:06il y a aussi des Mahorais
42:07qui vivent dedans
42:07à hauteur à peu près
42:08de 30%
42:09et le problème aussi
42:10c'est que les gens
42:11qui vivent dans ces endroits-là
42:12ne veulent pas non plus
42:13être déplacés
42:14donc il y a
42:15oui c'est un travail
42:15de plusieurs années
42:17voire plusieurs dizaines d'années
42:18il y a la question
42:19et vous faisiez référence
42:20la question Jannick
42:20du droit du sol
42:21là ça dépasse
42:23le débat
42:23il est flamelable
42:24et il dépasse largement
42:25le cadre de l'archipel
42:26oui absolument
42:28en tout cas
42:29c'est un peu comme si
42:30c'était une sorte
42:31de laboratoire
42:32parce qu'on parlait
42:32des vagues de populations
42:34venues des Comores
42:35ou de la Corne d'Afrique
42:36effectivement c'est quand même
42:37un problème extrêmement particulier
42:39qui frappe Mayotte
42:40et il y a quand même
42:41plus qu'une réflexion
42:42sur
42:42elle est déjà entrée en vigueur
42:44d'ailleurs sur
42:44la restriction
42:46du droit du sol
42:47là-bas
42:47mais on sait
42:48on sait
42:48que cet élément
42:49est repris quand même
42:50par pas mal de leaders
42:51de l'extrême droite
42:52et même
42:53de la droite classique
42:54au sein des LR
42:55même Bruno Rotaillot
42:56y a fait allusion
42:58et que je ne sais pas
42:59franchement
42:59parce qu'il y a quand même
43:00une démission
43:01de la part des pouvoirs publics
43:02quels qu'ils soient
43:03de droite de gauche
43:04ou macronistes
43:05par rapport
43:05vous disiez
43:06des dom-toms en général
43:08et des Mayotte
43:09en particulier
43:10je ne vois vraiment pas
43:11ce que va venir pouvoir faire
43:12Emmanuel Macron
43:14sauf rassuré
43:15n'oublions pas aussi
43:16c'est en ce sens aussi
43:17que je parle
43:17de laboratoire politique
43:19les deux forces politiques
43:20qui arrivent en tête
43:21aussi bien aux législatives
43:22qu'à la présidentielle
43:24c'est la France insoumise
43:25et le Rassemblement national
43:26donc ça veut bien dire
43:27quand même
43:27quelque chose
43:29et ça pourrait être
43:29quand même aussi
43:30quelque chose
43:30qui arrive en France
43:31petit à petit
43:32toutes choses égales
43:33par ailleurs évidemment
43:34Dorian
43:34on a beaucoup vu
43:36Emmanuel Macron
43:36sur les questions
43:37internationales
43:38notamment sur l'Ukraine
43:39sur le problème
43:41des droits de douane
43:42est-ce que ce déplacement
43:43rappelle qu'il veut aussi
43:44qu'il peut peser
43:45sur le gouvernement
43:46de François Bayrou ?
43:47Oui avec une volonté
43:48qui est sûrement celle
43:50et c'était dit
43:50à l'instant
43:51de montrer que le calendrier
43:53continue
43:53le calendrier politique
43:54législatif
43:55et qu'il y a toujours
43:56un engagement
43:56de l'État
43:58d'une certaine manière
43:58sur le sujet
43:59parce que là
44:00le défi qui se présente
44:01à lui et au gouvernement
44:02c'est aussi celui
44:03de l'efficacité
44:04de l'action publique
44:06et de l'efficacité
44:07des politiques publiques
44:08c'est-à-dire de
44:08comment est-ce qu'entre
44:09le moment
44:10où une loi est votée
44:11où ces décrets
44:12d'application
44:12sont mis en oeuvre
44:13et où sur place
44:15on en sent
44:16les effets
44:17et on en ressent
44:18les effets
44:19il y a parfois
44:20un temps qui est si long
44:21que ça va augmenter
44:22le sentiment
44:23que l'État
44:24n'est pas au rendez-vous
44:26et donc c'est aussi
44:27l'enjeu pour Emmanuel Macron
44:28dans ce déplacement-là
44:29de continuer
44:30à garder mobilisé
44:31et en application
44:32ce qui a déjà été voté
44:33ce qui va l'être
44:34Alors on va passer
44:34à vos cartes blanches
44:35je vais commencer
44:36avec vous Serge
44:37vous nous parlez
44:39des VR
44:40est-ce que le succès
44:41de Marine Tondelier
44:42y est réélu
44:43avec 73%
44:44des voix
44:44vous inspirent ?
44:46Il m'inspire
44:47parce que
44:48certes
44:49il n'y a pas
44:50un suspense énorme
44:51quand même
44:51il n'y a pas
44:52un suspense énorme
44:53d'autant que
44:54les nouvelles règles
44:55électorales
44:56au sein des écologistes
44:58sont aussi complexes
44:59que les anciennes
45:00qu'elles étaient censées
45:01simplifier
45:02donc c'est un peu
45:03difficile de s'y retrouver
45:04moi j'observe deux choses
45:05c'est que premièrement
45:06certes Marine Tondelier
45:08a acquis une épaisseur nationale
45:11mais en même temps
45:13il y avait que
45:14il y avait moins de 50%
45:16de participation
45:17à ce congrès interne
45:18que toute opposition
45:20a été finalement balayée
45:23Sandrine Rousseau
45:24que l'on pourrait penser
45:25être un acteur important
45:27chez les écologistes
45:28elle ne sera pas
45:28au bureau politique
45:29des écologistes
45:30elle a fait
45:31sa liste
45:32enfin sa motion
45:32a fait 6%
45:33et elle sort carrément
45:34de l'écran
45:35Eric Piolle
45:37le maire de Grenoble
45:38qui ne se représentera pas
45:40qui est pourtant
45:40quand même connu
45:41de tous les français
45:42qui veut être
45:43porte-parole
45:44des écologistes
45:45c'est pas
45:46c'est pas un poste
45:47extrêmement
45:48important
45:49si il va s'exprimer
45:50mais je veux dire
45:51il n'a pas un rôle directeur
45:52Marine Tondelier
45:54n'en veut pas
45:54donc il est obligé
45:55d'aller à un second
45:56tour pour arriver
45:57à être élu
45:58bref
45:58on a l'impression
45:59quand même
46:00que c'est le même
46:01comment dire
46:02passez-moi l'expression
46:05le même foutoir
46:05que par le passé
46:06les écologistes
46:07c'est-à-dire que
46:07ils ont une capacité
46:09à gâcher les talents
46:10chez eux
46:11qui est assez extraordinaire
46:12des gens
46:13qui sont connus
46:15des français
46:15on les met de côté
46:16pour en promouvoir
46:17d'autres
46:18qui sont moins connus
46:18avec tout ça
46:19avec un fonctionnement
46:20assez opaque
46:23mais c'est quand même
46:24un parti
46:25où se tient
46:26un congrès
46:27c'est déjà ça
46:27c'est déjà ça
46:28et on va passer
46:29à la carte blanche
46:30de Lou Frittel
46:30dans un instant
46:32France Info
46:32il est pratiquement
46:3320h50
46:34le fil info
46:35avec Emmanuel Langlois
46:36La Corrèze et la Dordogne
46:38sont maintenus
46:39ce soir et demain
46:40en alerte orange
46:40au cru
46:41un premier pic
46:42est attendu
46:42en milieu de nuit
46:43en Dordogne
46:43d'après les autorités
46:44où les eaux de la Vézère
46:46ont débordé
46:47dans le secteur
46:47de Montignac-Lascaux
46:49dans l'est du département
46:50depuis le début de la journée
46:51les sapeurs-pompiers
46:52ont effectué
46:54une trentaine
46:54de sorties
46:55en majorité
46:56pour des voitures inondées
46:58par ailleurs
46:58une vingtaine de personnes
46:59des touristes autrichiens
47:00piégés dans un minibus
47:02coincés dans un mètre au dos
47:03ont été évacués
47:05ce matin
47:05une cellule de crise
47:06a été ouverte
47:07à la préfecture
47:08de Dordogne
47:09conséquence cette fois
47:10des fortes rafales
47:11de vent
47:12qui se sont abattues
47:13sur l'hexagone
47:14plus d'un millier
47:15de foyers
47:15sont ce soir
47:16privés d'électricité
47:17en Haute-Vienne
47:18selon le distributeur
47:19Enedis
47:19et quelques dizaines
47:20aussi en Corrèze
47:21et dans la Creuse-Voisine
47:23à Rennes
47:24ce sont environ
47:25200 personnes
47:26dont beaucoup
47:26de mères de famille
47:27qui se sont rassemblées
47:29aujourd'hui
47:29ce dimanche
47:30pour réclamer la paix
47:31en formant
47:31une chaîne humaine
47:32trois jours
47:33après une fusillade
47:34sur fond de trafic
47:35de drogue
47:35des tirs qui avaient fait
47:36jeudi
47:37trois blessés
47:38une quatrième victime
47:39percutée par la voiture
47:40des agresseurs
47:41en fuite
47:41est toujours
47:42entre la vie
47:43et la mort
47:43quatre suspects
47:44ont été arrêtés
47:45et sont toujours
47:46en garde à vue
47:46ce soir
47:47au Proche-Orient
47:49l'enquête
47:49sur la fusillade
47:50sur la fusillade
47:50qui avait coûté la vie
47:51le mois dernier
47:52à 15 secouristes
47:53palestiniens
47:54dans la bande de Gaza
47:55a relevé
47:55plusieurs fautes
47:56professionnelles
47:57selon l'armée israélienne
47:58qui conclut
47:59que ses soldats
48:00n'ont pas tiré
48:01à l'aveugle
48:01et annonce
48:02que l'officier
48:02commandant les militaires
48:04hauteur des tirs
48:05sera limogé
48:06l'état hébreu
48:06affirme par ailleurs
48:07que six membres
48:08du Hamas
48:09figuraient
48:10parmi les secouristes
48:11tués ce jour-là
48:12France Info
48:1520h-21h
48:18les informés
48:20Renaud Blanc
48:21et on reste
48:22avec les cartes blanches
48:23de nos informés
48:24après avoir parlé
48:25des écologistes
48:26et de Marine Tondelier
48:27Lou Frittel
48:28vous nous parlez
48:29ça je ne l'avais pas vu venir
48:30en ce dimanche de Pâques
48:31vous nous parlez
48:31d'Eric Ciotti
48:32dans le dernier
48:33baromètre de Paris
48:34à match
48:34et bien il prend
48:35cinq points
48:35tout à fait
48:36alors il faut prendre
48:37ce baromètre
48:38sur le long temps
48:39ça peut être aussi
48:41un lissage
48:41mais n'empêche
48:42il prend cinq points
48:43au moment où
48:44Marine Le Pen
48:45est condamnée
48:46et notamment
48:46une peine d'inéligibilité
48:48on a vu beaucoup
48:49Eric Ciotti
48:49justement sur les plateaux
48:50et sur les réseaux sociaux
48:52défendre Marine Le Pen
48:54il s'est beaucoup impliqué
48:55aussi dans la mobilisation
48:56qu'il y a eu à Paris
48:57et d'une certaine façon
48:59il se rachète
49:00un peu une image
49:01dans la mesure où
49:02la façon dont il est
49:03parti d'LR l'été dernier
49:05pouvait lui faire accoler
49:06une image un peu de traître
49:07là il s'achète
49:09une image de loyauté
49:10d'allié
49:11presque de porte-flingue
49:13cette fois de Marine Le Pen
49:14alors qu'avant
49:14il était celui de Nicolas Sarkozy
49:15de Christian Estrosi
49:16dans une moindre mesure
49:18de Laurent Wauquiez
49:18et lorsqu'on interroge
49:20les cas du rassemblement national
49:21beaucoup étaient très sceptiques
49:22au départ
49:23sur cette nouvelle alliance
49:25entre les deux
49:25ils ne voyaient pas
49:26forcément d'un bon oeil
49:27le président de LR
49:29venant chez eux
49:30lui était taxé d'opportunisme
49:32et on a eu des rumeurs
49:33comme quoi il avait essayé
49:34d'aller au gouvernement
49:35d'Emmanuel Macron
49:36lui coller à la peau
49:37et là depuis quelque temps
49:39c'est comme une sorte
49:39de lune de miel
49:41entre ces deux alliés
49:42et finalement
49:43Eric Ciotti
49:43qui lui se met vraiment
49:44dans le créneau
49:45droite libérale
49:46assumée
49:47organisant des réunions
49:49avec l'establishment
49:51des libéraux
49:52des cercles libéraux
49:53il crée
49:54ce que n'avait jamais eu
49:55le Rassemblement National
49:55un vrai sas de décompression
49:57entre la droite
49:58plutôt bon chic
50:00bon genre
50:01et cette droite
50:02populiste
50:03moins appréciable
50:05mais ça veut dire
50:06si j'essaie de comprendre
50:07entre les lignes
50:08qu'il pourrait être
50:09une espèce
50:10d'alternative
50:11à Marine Le Pen
50:11parce qu'on sent
50:12que Bardella
50:13en interne
50:13ça se discute beaucoup
50:14est-ce que vous pensez
50:15qu'Eric Ciotti
50:15s'imagine calife
50:16à la place du calife
50:17en quelque sorte
50:18alors il ne se l'imagine pas
50:20certains militants
50:21peuvent se l'imaginer
50:22pour lui
50:22mais deux ans
50:23c'est long
50:23et c'est vrai que
50:24Jordan Bardella
50:25et lui
50:26ont d'excellents rapports
50:27que lui
50:28admire le président
50:29du Rassemblement National
50:30mais qu'à mesure
50:32que sa petite boutique
50:33prendra son envol
50:35lui-même
50:36pourrait pourquoi pas
50:37on connaît la politique
50:38réfléchir
50:39à son futur
50:40Dorian
50:42on va passer un anniversaire
50:43avec vous
50:43dans votre carte blanche
50:44avec quelques heures
50:45non c'est pas le vôtre
50:46avec quelques heures d'avance
50:47l'ordonnance du 21 avril 1944
50:50oui
50:50qui élargit
50:52le droit de vote
50:52et d'éligibilité
50:53aux femmes
50:54et c'est un moment
50:57d'anniversaire
50:58que je trouve toujours intéressant
50:59parce qu'on a eu tendance
51:01en tout cas
51:01notre mémoire collective
51:02a tendance à résumer
51:04le droit de vote
51:05et d'être élu
51:05pour les femmes
51:07uniquement à la signature
51:08de cette ordonnance
51:09la signature
51:10d'un bout de papier
51:11et qui est d'une certaine manière
51:13un peu méconnaître
51:14et oublier
51:14le nom et les visages
51:15de ce qu'ont été
51:16le mouvement
51:17des suffragettes françaises
51:18on a en mémoire
51:20le mouvement des suffragettes
51:21aux Etats-Unis
51:23ou en Angleterre
51:24et pour autant
51:25en France
51:26il y a eu pendant 150 ans
51:27des mobilisations
51:28organisées dans la société civile
51:31par des femmes
51:32qui ont porté des mouvements
51:33qui certaines
51:34ont été candidates
51:35à des élections présidentielles
51:37sans avoir le droit
51:38en menant des campagnes alternatives
51:40d'autres qui organisaient
51:41des manifestations
51:42d'autres encore
51:43qui organisaient
51:44des faux bureaux de vote
51:45durant les élections
51:47et c'est intéressant
51:48parce qu'on a
51:48tout ce mouvement
51:50de notre histoire
51:51de la conquête
51:52des droits civiques
51:52et politiques
51:53et de l'égalité
51:54des droits en démocratie
51:56qui est trop méconnue
51:57je trouve
51:59donc ces anniversaires
52:00sont aussi des moments
52:01pour se rappeler
52:02le visage de celles
52:03qui se sont engagées
52:04pendant 150 ans
52:06sur ces sujets
52:07et c'est aussi
52:07une leçon démocratique
52:08d'une certaine manière
52:09qui résonne un peu
52:10avec aujourd'hui
52:10c'est-à-dire qu'à un moment
52:11où la démocratie parlementaire
52:13était enlisée
52:13dans un conservatisme
52:15un peu patriarcal
52:16avec des projets de loi
52:17qui n'arrivaient pas
52:18à être votés
52:19ça a été le cas en 1919
52:20en 23
52:22en 33
52:22et en 35
52:23et bien
52:24la société civile
52:25les associations
52:27continuaient de se mobiliser
52:28pour faire évoluer
52:29les conscients
52:30jusqu'à arriver
52:31à cette traduction
52:33législative et politique
52:34et ce progrès démocratique
52:36le premier pays
52:36qui a justement
52:38où les femmes
52:38ont pu voter
52:39est-ce que vous avez une idée ?
52:40j'en ai aucune idée
52:41là vous me posez une
52:42c'est la Nouvelle-Zélande
52:43je suis la Nouvelle-Zélande
52:44je ne savais pas
52:47il y a deux heures
52:48donc la Nouvelle-Zélande
52:50en 1893
52:51suivie par l'Australie
52:52et le premier pays en Europe
52:53c'est la Finlande
52:54la Finlande
52:54et c'est d'autant plus intéressant
52:55puisqu'il y aura un deuxième anniversaire
52:57quelques jours après
52:57c'est le 29 avril
52:58là on sera sur les 80 ans
53:00du premier
53:00vraiment vote
53:02des femmes
53:04c'était pour les élections municipales
53:06du 29 avril 45
53:08Yannick vous vouliez ajouter
53:09il me semble quand même
53:10que pendant quelques mois
53:11pendant la première révolution
53:13en 1789
53:14ou 90
53:15il y a eu le droit
53:16les femmes ont eu le droit
53:17de voter
53:18me semble-t-il
53:19alors il y avait dans la constitution
53:20de 1793
53:21cette question qui était posée
53:22sauf que la constitution
53:23de 1793
53:24n'a jamais été
53:25appliquée
53:26c'était une constitution
53:28extrêmement démocratique
53:29mais il me semble quand même
53:29qu'elles ont voté
53:30enfin bon
53:30j'ai pas vérifié mes tablettes
53:33on vérifiera
53:34moi j'ai fait le malin
53:34mais j'étais simplement
53:35je savais que vous alliez parler de ça
53:37donc du coup j'ai regardé de très près
53:38on passe à votre carte blanche
53:40oui alors moi je sais pas
53:41si c'est plus en plus
53:41Bob Dylan
53:41oui Bob Dylan
53:42voilà
53:43Bob Dylan pourquoi
53:44parce qu'il y a un livre
53:44extrêmement précieux
53:46qui vient de sortir
53:46qui s'appelle
53:47La République Invisible
53:48Bob Dylan et l'Amérique clandestine
53:51aux belles lettres
53:52l'auteur étant Grille
53:54Marcus
53:55qui est un reporter
53:56extrêmement connu aux Etats-Unis
53:57et pour ceux qui comme moi
53:59se sont posé la question
54:00pourquoi Bob Dylan
54:01a eu le prix Nobel en 2016
54:03et pas Philippe Roth
54:04par exemple
54:04qui a été pressenti
54:06lisez ce livre
54:07et vous comprendrez
54:08que Bob Dylan
54:09ce n'est pas seulement
54:10la folk américaine
54:12revisitée
54:12à la sauce new-yorkaise
54:14de Greenwood Village
54:15c'est tout
54:16ce qui est déjà pas mal
54:17en soi
54:17ce qui est déjà pas mal
54:18mais ça ne valait peut-être pas
54:19le prix Nobel
54:20en revanche
54:21quand vous lisez ce livre
54:22et que vous réécoutez
54:23bien sûr
54:24et que vous relisez
54:25les poèmes
54:27les textes de Bob Dylan
54:28vous comprenez
54:29qu'il porte avec lui
54:30toute la culture populaire
54:32la romance
54:33les balades
54:33les poèmes
54:34les écrits
54:35les mythes
54:36les contes
54:37de toutes les populations
54:38qui ont fait l'Amérique
54:39des immigrés
54:41aux indiens
54:41aux esclaves
54:43antillais et africains
54:44les petits blancs aussi
54:47des ouvriers
54:49toutes les populations américaines
54:53ont écrit
54:53ont produit
54:54et Bob Dylan
54:56c'est le recensement
54:57de tout ça
54:58il en fait
54:59une histoire
55:01de l'Amérique
55:02de la civilisation
55:04et de l'humanité
55:05et de l'humanité
55:06où il y a le bien
55:07le mal
55:08Dieu
55:08le diable
55:09et le néant
55:10qui explique
55:11pourquoi il a eu
55:12le prix Nobel
55:12et lisez ce livre
55:13vous le comprendrez mieux
55:14que ce que je viens
55:15de vous dire
55:16c'était très intéressant
55:17il vous en fait
55:18le time and challenging
55:19de Bob Dylan
55:20l'une des chansons
55:20les plus connues
55:21de son répertoire
55:22merci pour cette évocation
55:23de Dylan
55:24merci à Yannick Halimi
55:25d'avoir été
55:26dans Les Informés
55:27je remercie également
55:28à vos côtés
55:29Serge Faubert
55:30directeur de la rédaction
55:31de Pure Politique
55:31Lou Frittel
55:32merci également
55:33journaliste politique
55:34à Paris Match
55:34et Dorian Dreuil
55:35politologue, expert
55:36associé à la fondation
55:37Jean Jaurès
55:38et directeur d'études
55:38de l'Institut
55:39Bonne affilée
55:40je vous souhaite
55:40une excellente soirée
55:41sur France Info
55:42bien sûr
55:42merci à la fin