Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce samedi 12 avril autour de Victor Matet.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Générique
00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Mathez.
00:13Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux informés avec, comme tous les samedis sur France Info,
00:20le regard des correspondants de la presse étrangère sur l'actualité.
00:23A la une ce soir, la crise des droits de douane qui se poursuit malgré la pause annoncée cette semaine par Donald Trump.
00:30Une réunion est prévue lundi à Washington.
00:32Comment se positionnent les pays de nos invités alors que les Etats-Unis, en pleine guerre commerciale avec la Chine,
00:37ont décidé aujourd'hui d'exempter les smartphones et les ordinateurs de ces taxes.
00:41Explication dès le début de l'émission.
00:43Une première session de pourparlers aujourd'hui entre les Etats-Unis et l'Iran,
00:47qui n'a officiellement plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.
00:50Le chercheur et spécialiste de l'Iran, Thierry Coville, nous rejoindra pour y voir plus clair.
00:55Et puis ces manifestations en France, ce samedi, pour défendre l'Etat de droit et la démocratie.
01:00Deux semaines après la condamnation de Marine Le Pen en première instance
01:03et les attaques de l'extrême droite qui ont suivi contre la justice.
01:06Une mobilisation aujourd'hui marquée par les divisions à gauche.
01:09Comment nous informer ? Analyse-t-il cela ?
01:11Il sera aussi question de l'Etat de droit à l'échelle européenne.
01:15Bonsoir Benjamin-Louis.
01:16Bonsoir Victor.
01:17Correspondant suisse à Paris pour la RT.
01:20Bonsoir Eva Morleto.
01:21Bonsoir.
01:22Journaliste italienne à vos côtés, Juan José Dorado.
01:25Bonsoir Juan José.
01:26Buenas tardes.
01:27Journaliste pour de nombreux médias espagnols.
01:29Et Vibé Keknou Prachlin est également là.
01:31Bonsoir.
01:31Bonsoir.
01:32Correspondante de la presse norvégienne.
01:34C'était l'une des craintes de très nombreux consommateurs américains, voire les prix des smartphones et des ordinateurs s'envoler en raison de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.
01:46Cet après-midi, les services américains ont annoncé avoir décidé d'exempter ces appareils de surtaxe douanière imposés par Donald Trump à la Chine jusqu'à 145%.
01:57Le reste du monde étant en sursis pour trois mois.
02:00Si cela ne change pas d'ici là, les utilisateurs américains et les géants de la tech sont donc ce soir soulagés.
02:05Virginie Pironon.
02:06Apple, par exemple, fabrique ses iPhones et la plupart de ses autres produits en Chine.
02:1180% pour les iPads, la moitié des ordinateurs Mac.
02:15Les consommateurs américains risquaient donc de voir s'envoler le prix de ces produits très populaires.
02:20Selon le site américain d'information CNBC, le coût d'un iPhone aurait pu grimper jusqu'à 3500 dollars.
02:27Les PDG des grandes entreprises dans le domaine ont donc finalement réussi à se faire entendre.
02:31Outre les smartphones et les ordinateurs, d'autres appareils et composants seront également exemptés de droits de douane
02:37ou les verront considérablement réduits, comme les semi-conducteurs, les écrans de télévision à écran plat ou les clés USB.
02:44Commentaire ce soir sur Twitter d'un ancien diplomate français, fin connaisseur des Etats-Unis.
02:49Ce n'est pas de la politique que fait Donald Trump, mais des coups de barre imprévisibles au gré des humeurs et des connivences.
02:55Virginie Pironon, rédaction internationale de Radio France.
02:59Benjamin-Louis, Donald Trump, il se confronte finalement à une sorte de mur du réel.
03:04Absolument. Et puis nous, en aftershock, on est un peu en train d'assister à ça de manière un peu pantoise.
03:12Je veux dire, ça change à peu près tous les jours, mais en ce moment, c'est toutes les cinq heures
03:17qu'il y ait une nouvelle version par Donald Trump de sa manière d'aborder les droits de douane.
03:23Donc là, voilà, avant de venir à l'émission...
03:24Oui, puisqu'hier soir, encore sur France Info, on est en train de se demander quelles seraient les conséquences justement pour Apple,
03:28pour les géants de la tech, pour tous les utilisateurs de téléphones immobiles.
03:32Et voilà, quelques heures, à peine 12 heures après cette décision qui tombe.
03:35Alors avec qui a-t-il discuté parmi ces collègues de la tech aux Etats-Unis ?
03:40Je ne sais pas, mais voilà, on apprend ça ce soir.
03:43Donc un iPhone ne coûtera pas, comme l'a dit votre collègue dans le sujet, 3000 dollars,
03:47mais peut-être que ça restera au prix plus ou moins actuel. On verra.
03:50On verra bien. Juan José Dorado, cela va aussi dans le sens finalement des déclarations de la Maison Blanche
03:55qui, malgré cette guerre commerciale, se dit optimiste quant au fait de trouver un accord avec la Chine.
04:02Donald Trump est toujours optimiste. Toujours.
04:05Et là, en fait, je suis d'accord avec Benjamin dans le sens où effectivement,
04:08il s'est fait tirer les oreilles à un moment donné parce qu'on lui a dit
04:10« Tu vois ce que tu es en train de faire, ce que tu vas faire aux consommateurs américains,
04:14ce que tu vas faire à tous ceux qui t'auront subventionné pendant ta campagne. »
04:20C'est vrai que maintenant, il y a cette réduction ou non-imposition pour ce type de produits,
04:29mais de toute façon, l'épée des Damocles est toujours là, même si c'est encore pendant trois mois.
04:35Maintenant, c'est à nous, les Européens, effectivement, d'aller trouver d'autres marchés,
04:39comme le font un certain nombre de pays qui ont décidé effectivement de regarder ailleurs.
04:43Alors, dans cette guerre entre les États-Unis et la Chine, même si nous, on est petits,
04:49on a quand même quelque chose à dire.
04:51Et si le marché européen qui reste quand même l'un des marchés les plus importants au monde,
04:55regarder ailleurs que vers les États-Unis, les Américains auraient aussi un gros problème.
04:59Et on va revenir sur la riposte des Européens avec notamment cette réunion lundi à Washington
05:04avec des émissaires américains et le commissaire européen au commerce qui sera présent.
05:10Et Var Morleto, cela va aussi dans tout ce que l'on dit, c'est-à-dire que Donald Trump hausse les menaces,
05:15puis il fait des pas en arrière finalement, il n'arrête pas de jongler.
05:17Alors, c'est un peu sa stratégie en fait, de menacer, de pousser, disons, les menaces loin
05:23et après de revenir et de commencer la phase de négociation.
05:28Le problème, c'est que l'Europe n'est pas la Chine.
05:30Alors, une chose qu'on ne dit pas suffisamment, c'est que la Chine quand même détient 5% de la dette américaine,
05:35que ça fait quand même 1 500 milliards.
05:37Et donc, le pouvoir des négociations de la Chine, disons, est un peu plus puissant
05:41malgré ce début très très fougueux de guerre commerciale avec des taux qui allaient au-delà de 5%.
05:48Est-ce que l'Europe a les mêmes capacités de négociation ?
05:52C'est possible si les pays, bien évidemment, sont alignés.
05:55Parce que là où il joue Donald Trump, c'est aussi qu'il a demandé à chaque pays
06:00de négocier personnellement avec chaque pays,
06:04donc de refuser une politique générale pour avoir pas l'Europe dans toute sa puissance contre les États-Unis.
06:11Donc, pour éviter cette confrontation directe, il veut négocier avec chacun.
06:15D'ailleurs, il y aura Georgia Meloni qui ira les 17 000, voire Trump, oui.
06:19Ça serait utile d'en reparler.
06:21Vébke Knoup-Rashlin, la Chine aussi, c'est un autre fait qu'on a appris aujourd'hui,
06:25qui se mue en défenseur des pays pauvres, parlant de risque de crise humanitaire à cause des Américains.
06:32On aura tout vu dans ce dossier.
06:33Mais voyons, c'est un bon rôle pour eux.
06:37Mais bon, je pense que dans la décision américaine,
06:39il y a peut-être aussi, même si ça n'était qu'une menace pour l'instant,
06:45celle d'Ursula von der Leyen, qui a dit explicitement
06:51qu'il pourrait très bien s'en prendre aux géants de la tech aux États-Unis.
06:57Et ce sont les amis de Trump.
06:59Donc, peut-être que...
07:00En taxant les services numériques, la publicité notamment.
07:02Peut-être que c'est pour ça qu'ils ont réagi comme ça.
07:04Non, mais je ne sais pas si on y vient maintenant, mais la Norvège, on va y revenir plus tard ?
07:12On va y revenir un peu plus tard.
07:13On va regarder pays par pays, justement, ses droits de douane.
07:16Ce sera après le fil info, puisqu'il est 20h10 avec Stéphane Milhomme.
07:19La Maison-Blanche salue ce soir un pas en avant après les premiers échanges à Oman
07:26entre la délégation iranienne et américaine sur le dossier du nucléaire iranien.
07:30Discussions qualifiées de positives et constructives.
07:33Elles reprendront dans une semaine et se tiennent malgré les menaces de Donald Trump
07:37de recourir à l'option militaire en cas d'échec.
07:40Les gendarmes ont ratissé le terrain dans la Vienne.
07:42Aujourd'hui encore plus d'une centaine de personnes, avec aussi des hélicoptères et des plongeurs.
07:46Ils recherchent toujours cette jogueuse de 28 ans, portée disparue depuis 48 heures.
07:52Une enquête est ouverte par le parquet de Poitiers pour disparition inquiétante.
07:56La branche armée du Hamas publie une nouvelle vidéo d'un otage israélo-américain en vie.
08:01Il a été enlevé lors de l'attaque du 7 octobre 2023.
08:04Le forum des familles d'otages l'a identifié comme étant Edan Alexander.
08:08Dans cette vidéo, il critique sous la contrainte le gouvernement israélien
08:11de ne pas avoir encore obtenu sa libération.
08:14Elle remporte le Paris-Roubaix et Pauline Ferrand-Prévaux l'assure sur France Info.
08:19Il va lui falloir plusieurs jours pour réaliser victoire en solitaire pour la Française.
08:23Elle signe son grand retour sur la route après sa médaille d'or au jeu de Paris.
08:28Mais c'était AVTT.
08:29Et on continue bien sûr de parler de cette guerre commerciale,
08:42ces droits de douane imposés par Donald Trump,
08:46mis sur pause pour la plupart des pays dans le monde,
08:49la quasi-totalité pour trois mois, excepté la Chine.
08:52Comment est-ce que l'on compte négocier pays par pays sur ces droits de douane ?
08:56Prenons la Suisse, par exemple, Benjamin-Louis, plus taxée initialement,
09:01on ne le sait pas forcément, que l'Union européenne.
09:03Ça a été le coup de massue total lorsque Trump a montré sa pancarte.
09:07Et on a vu, en troisième ligne, Switzerland, 31%.
09:11Tout le monde a été assez surpris.
09:13Et je dois dire que même les responsables au gouvernement en Suisse...
09:17Comment est-ce qu'ils l'expliquent ou le comprennent ?
09:19Alors, apparemment, le calcul a été fait de manière un peu incompréhensible.
09:23Il semblerait que l'administration américaine estime
09:26que la balance est totalement déséquilibrée.
09:29Sauf que si, en fait, on ajoute les services américains
09:32qui sont vendus en Suisse, en fait, cette balance est quasiment à l'équilibre.
09:37Donc, voilà, c'est une erreur où c'est un calcul un peu biaisé.
09:41Donc, 31%, c'est quand même plus que l'Union européenne.
09:44Ça a poussé la Suisse à réfléchir à des solutions.
09:47Et à 20%, on le rappelle, l'Union européenne.
09:48Voilà, l'Union européenne, c'est 20%.
09:49Donc, déjà, premièrement, c'est en train, sans doute,
09:52de favoriser un rapprochement de la Suisse auprès de l'Union européenne.
09:57Et puis, ça a poussé la Suisse, en fait, à se poser
10:00et à réfléchir à son éventuel riposte.
10:03De toute manière, l'économie suisse ne peut pas riposter,
10:05ne peut pas rentrer dans une guerre commerciale avec les États-Unis.
10:08Alors, on a choisi d'y aller de manière douce et tranquille
10:12avec la fameuse « quiet diplomacy » qu'on connaît bien en Suisse.
10:16Il y a eu un coup de téléphone entre la présidente actuelle,
10:19la présidente Suisse, Karine Keller-Souter, et Donald Trump.
10:21Et on dit que c'est la dernière personne à qui Donald Trump a parlé
10:24avant de changer d'avis.
10:26Et dans la presse américaine, ces derniers jours,
10:28on a laissé entendre que ce serait finalement grâce à la Suisse
10:31que le monde serait sauvé pendant presque 100 jours de droits de douane.
10:36Voilà.
10:37Est-ce qu'on regarde les conséquences possibles, déjà,
10:39de ces droits de douane en Suisse, secteur par secteur ?
10:41Oui, secteur par secteur.
10:42Alors, il y a un des principaux secteurs d'exportation suisse
10:46qui est l'industrie pharmaceutique,
10:48qui est a priori exemptée de ses droits de douane.
10:49Donc ça, c'était plutôt rassurant.
10:51L'autre secteur qui, visiblement, serait très touché,
10:54c'est la joaillerie et l'horlogerie.
10:57Horlogerie de luxe, les groupes comme Rolex, etc.
11:00Et ça s'est passé en plein pendant le fameux salon Watches and Wonders,
11:04qui est le salon, un des grands salons au monde qui se passait à Genève.
11:08Et donc, ça a vraiment semé un vent de panique.
11:10Mais encore une fois, la position, c'était plutôt de l'attentisme.
11:14Et de toute évidence, pour l'instant, les gens poussent un soupir de, comment dire ?
11:19De soulagement.
11:19De soulagement, exactement.
11:20Pour l'instant, Eva Morletto, en Italie, le cavalier seul de Giorgia Meloni,
11:25fait beaucoup parler de la chef du gouvernement d'extrême droite
11:27qui a prévu d'aller seul à Washington jeudi prochain.
11:30Ce qui met à mal la stratégie d'unité affichée par les Européens.
11:34Exactement.
11:35D'ailleurs, il y a une friction avec Emmanuel Macron,
11:36qui accuse Giorgia Meloni de faire justement cavalier seul
11:39et de parler au nom de l'Europe.
11:41Alors que lui, il avait fait un peu la même chose sur les dossiers ukrainiens.
11:45Les politiques italiens, en échange, disent « les Français, vous êtes arrogants ».
11:47Voilà, voilà, voilà.
11:48Non, mais surtout sur les dossiers ukrainiens,
11:50effectivement, Macron, en concernant le réarmement et tout,
11:54il avait parlé un peu au nom de l'Europe,
11:55alors que, voilà, l'Italie avait une position un peu différente.
11:58Disons que Giorgia Meloni joue beaucoup,
12:01mais beaucoup, voilà, sur la balance dans cette meeting
12:05parce qu'elle a l'intérêt à jouer l'équilibrisme
12:07dans le sens qu'elle ne peut pas se présenter.
12:09Alors, elle a été invitée à l'investiture de Trump.
12:12C'était un des rares leaders européens
12:14avec qui Trump a des bonnes relations.
12:17sauf qu'elle ne peut pas non plus être la marionnette de Trump.
12:20Donc, elle ne peut pas non plus retourner en Europe
12:22sans rien dans les mains avec ce meeting
12:25qu'il y aura avec lui le 17 avril.
12:29Parce que...
12:29Elle justifie, elle, en disant
12:31« on va être un des pays les plus touchés par ces hausses de taxes ».
12:34Alors, oui, mais surtout, effectivement,
12:37il y a des secteurs en Italie comme les « made in Italy »,
12:39comme l'excellence artisanale,
12:40comme l'agroalimentaire et surtout les vins
12:43et les produits alimentaires, disons, un peu prestigieux
12:45qui vont être fortement impactés.
12:47Donc, ça, c'est un jeu.
12:48Mais aussi sur les armes
12:52ou sur les produits pharmaceutiques, etc.
12:55Ce qui rend un peu la chose absurde
12:56par rapport à ce qu'on disait tout à l'heure sur les téléphones.
12:58Donc, on n'aura plus facilité aujourd'hui
13:01à acheter un téléphone
13:03ou alors un téléphone chinois pour les Américains.
13:05Alors que, voilà, pour les médicaments,
13:07peut-être, ça devient un produit plus difficile d'accès.
13:11C'est un peu l'absurdité.
13:12Mais ce que je voulais dire,
13:13c'est que Mélanie se joue aussi au niveau interne italien.
13:16Parce que sa position n'est pas partagée par toute...
13:19Même à l'intérieur de sa coalition.
13:21Là, dernièrement, il y a eu de grosses frictions
13:23avec son numéro 2
13:24qui est quand même Matteo Salvini
13:25qui lui a rapproché des choses.
13:27Donc, sa position pro-européiste a été rapprochée.
13:31Il y a eu une sorte de recadrement
13:32de la part de Giorgia Meloni
13:33à l'intérieur du gouvernement
13:35en disant, c'est moi qui m'occupe de politique étrangère.
13:37C'est moi qui vais parler avec Trump
13:39et on essaye d'être aligné.
13:41Donc, il y a une certaine fragilité
13:42où elle a tout l'intérêt d'assurer.
13:44Bon, beaucoup d'inquiétude aussi en Espagne.
13:46Juan José, où la riposte, on peut le dire, a commencé.
13:50La riposte a commencé.
13:51Alors, la première des choses,
13:52c'est qu'effectivement,
13:53il ne va pas aller, Pedro Sánchez,
13:56du côté des États-Unis.
13:57Le chef du gouvernement espagnol.
13:58Le chef du gouvernement espagnol.
14:00Je ne sais pas s'il va même réussir
14:02à parler avec Donald Trump.
14:03Peut-être qu'il ne va pas décrocher
14:04comme il a fait avec la présidente de la Suisse.
14:08Et donc, qu'est-ce qu'il a fait à l'Espagne ?
14:09Il est parti pour la troisième fois
14:11le premier ministre espagnol en Chine.
14:12Il vient de rentrer de Chine,
14:14essayer d'établir des contacts avec les Chinois,
14:16des protocoles d'exportation.
14:20depuis quelques années.
14:21C'est le troisième voyage que Pedro Sánchez fait en trois ans en Chine
14:25à rencontrer Xi Jinping.
14:27Et l'idée, c'est qu'effectivement,
14:28l'Espagne pourrait être une espèce de tête de pont
14:32entre la Chine et l'Europe.
14:34D'ailleurs, il y a des investissements chinois,
14:36notamment la construction d'une usine des batteries
14:40qui va être certainement faite en Espagne
14:43qui représente plusieurs centaines de millions d'euros.
14:47Mais l'Espagne, la réponse, vous l'avez dit, a commencé.
14:49Il y a un premier plan qui a été présenté
14:51de près de 14 milliards pour faire face
14:54à cette augmentation des droits des douanes
14:57parce que l'économie espagnole va être fortement touchée.
15:00On parle autour des 18 milliards d'euros
15:03si effectivement, dans trois mois,
15:04ces droits des douanes venaient à être instaurés.
15:07L'Espagne, de toute façon, ne les négocie pas toute seule.
15:10Elle négocie dans le cadre de l'Union européenne.
15:12On en vient à vous, viveu, que pour la Norvège,
15:15on va planter un peu le décor.
15:17Situation compliquée, pays européen,
15:19mais qui ne fait pas partie de l'Union européenne
15:22et qui espère donc, bien à terme,
15:23échapper à ces 20% de droits de douane supplémentaires.
15:26On essaie de se faire tout petit
15:27parce qu'on n'a que 10%.
15:30Et ce qui nous serait beaucoup plus difficile,
15:36c'est si l'Union européenne décide de faire des taxes
15:41sur les produits américains
15:43parce que nous, on est un peu squeezés entre les deux.
15:47Et en plus, on est très mauvais élèves.
15:49On fait comme Trump.
15:51Nos produits, on protège notre production agricole.
15:56Le protectionnisme.
15:56Et beaucoup.
15:58Et on taxe les produits agricoles de plus de 400%.
16:02400%.
16:03Donc, oui.
16:03Donc, on ne peut pas vraiment dire
16:05« Ah ben nous, on ne fait rien, protégez-nous. »
16:10Il y avait déjà, viveu, un vaste mouvement en Europe du Nord
16:12pour ne plus acheter de produits américains.
16:15Une sorte de boycott, ce mouvement.
16:16Est-ce qu'il s'est amplifié ces derniers jours ?
16:18Oui, tout à fait.
16:19Et je pense que ça peut vraiment jouer, avoir un rôle.
16:26Et nous, on exporte quand même, pas beaucoup aux Etats-Unis,
16:317 à 8%, mais 70 à 80% vers l'Union européenne.
16:37Donc, c'est ça qui va nous punir.
16:39Effectivement.
16:39Eva Morleto, vous vouliez rajouter quelque chose ?
16:41Oui, non, je voulais, par rapport à ce qu'il disait Juan José,
16:44sur les rapports avec la Chine, effectivement, pour rééquilibrer un peu la situation avec Trump,
16:48l'Italie aussi est en train de beaucoup de regarder vers la Chine.
16:50Et notamment, il y avait un accord qui s'appelait la Via dell'Aceita, la voie de la soie,
16:54qui avait été signé en 2019, je crois.
16:58Et que là, maintenant, il revient sur la table.
17:00Alors qu'à un moment, Giorgio Meloni n'en voulait pas savoir du tout.
17:03Et là, il revient sur la table, parce qu'effectivement, on se rend compte que déjà,
17:07si la Chine n'arrivera pas à envoyer tous ses produits aux Etats-Unis,
17:11ça sera forcément les marchés européens qui vont les prendre.
17:15Et donc, on a un intérêt, surtout qu'aujourd'hui, chose qu'on ne dit pas suffisamment,
17:19c'est que la Chine a tout à fait un autre rôle dans le commerce mondial.
17:22Ce n'est plus le pays de la contrefaçon des produits à bas prix,
17:26c'est aussi le produit de certaines excellences qui sont en train déjà d'envahir les marchés européens.
17:30Donc, on a tout à l'intérieur.
17:31D'où les craintes des Européens, effectivement, d'être submergés, en quelque sorte, par tous ces produits.
17:35Benjamin-Louis, un mot peut-être sur les relations Suisse-Chine ?
17:38Je ne sais pas s'il y a quelque chose à en dire.
17:39Alors, effectivement, il y a un accord de libre-échange qui va être, je crois, réétudié.
17:44Mais clairement, c'est ce qu'on voit, c'est qu'il y a un mouvement maintenant,
17:48même si on essaye, malgré tout, de garder le lien avec les Etats-Unis,
17:51de négocier comme l'a fait la présidente suisse,
17:53de l'appeler pour essayer de trouver un terrain d'entente.
17:56Clairement, les économies, mais ça ne concerne pas que la Suisse,
17:58se tournent vers d'autres grands marchés.
18:00Et justement, ça fait penser aussi au Mercosur.
18:02Je ne sais pas ce que l'Union Européenne va faire avec cet accord
18:05qui faisait autant de vagues en France.
18:08Mais voilà, on se tourne vers d'autres grands marchés
18:11vers lesquels on peut trouver d'autres débouchés.
18:15Allez, on va continuer à parler des Etats-Unis,
18:17mais cette fois, à propos des pourparlers qui ont commencé aujourd'hui avec l'Iran,
18:21ce sera après l'essentiel.
18:22Le fil info à 20h et 21 minutes.
18:24Stéphane Milhomme.
18:25La faible mobilisation aujourd'hui à Paris et une quarantaine de villes
18:29pour défendre l'état de droit et la démocratie.
18:32Plusieurs centaines de personnes rassemblées dans la capitale,
18:35260 à Bordeaux, rassemblement annulé carrément à Marseille.
18:39Des associations avaient lancé cet appel en réaction aux attaques contre la justice
18:44à la suite de la condamnation en première instance de Marine Le Pen
18:47et de plusieurs cadres du Rassemblement National.
18:49Le Parlement britannique adopte une loi visant à prendre le contrôle de British Steel,
18:54géant de l'acier.
18:55C'est un moyen pour le gouvernement de tenter de sauver 2700 emplois,
18:59alors que le propriétaire chinois menace de fermer les deux derniers grands hauts fourneaux du pays.
19:05Le bilan passe à 225 morts à Saint-Domingue,
19:07près d'une semaine maintenant après l'effondrement d'une discothèque.
19:10Les autorités sanitaires assurent que les corps sont rendus à leurs proches.
19:14Un couple de Français et un Italien sont parmi les victimes.
19:17La prochaine prestation des Françaises dans le tournoi des 6 nations,
19:20ce sera samedi prochain en Italie.
19:23Et c'est toujours pour les Bleus une victoire.
19:26Aujourd'hui, 42 à 12 face aux Galloises.
19:28C'était sur la pelouse de Brive.
19:30Les informés de France Info, ce soir autour de la table,
19:43Benjamin Louis, correspondant suisse à Paris pour l'ARTS.
19:48Eva Morleto, journaliste italienne.
19:50Juan José Dorado, journaliste espagnol.
19:52Lévi Becker, nous prache l'ine correspondante de la presse norvégienne.
19:56La première phase de pourparler entre les Etats-Unis et l'Iran est donc terminée.
20:01Nouveau ronde de discussion prévue la semaine prochaine.
20:04Les Américains espèrent un accord sur le nucléaire dans les plus brefs délais,
20:07se disent optimistes.
20:09Rappelons que Donald Trump, qui n'avait eu aucun échange avec l'Iran lors de son premier mandat,
20:13et les relations diplomatiques sont officiellement coupées entre les deux pays depuis 1980,
20:18menacées de recourir à la force militaire en l'absence d'accord pour contenir le programme nucléaire de Téhéran.
20:24Bonsoir Thierry Coville.
20:26Oui, bonsoir.
20:27Chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste de l'Iran,
20:32auteur de ce livre, l'Iran, une puissance en mouvement, aux éditions Erol.
20:36Ces discussions qui ont eu lieu aujourd'hui, d'abord un direct, puis direct,
20:40pendant quelques minutes entre les deux délégations,
20:42c'est un moment important, le fait justement que les deux délégations aient pu échanger face à face ?
20:48Ah oui, c'est un moment très très important,
20:51parce que le problème du nucléaire iranien existe,
20:55notamment depuis que Donald Trump est sorti de l'accord en mai 2018.
20:59L'accord de Vienne de 2015.
21:00L'accord de Vienne de 2015, donc il sort en mai 2018 en disant que c'est un très mauvais accord,
21:05mais l'Iran a profité, suite à cette sortie de l'accord,
21:09est lui-même sorti de l'accord, et maintenant l'Iran a un niveau d'enrichissement d'uranium de 60%,
21:15et très près de pouvoir acquérir une bombe atomique.
21:19Donc on avait très peur d'une attaque israélienne ces derniers mois, ces derniers temps,
21:25et donc ces négociations sont très importantes,
21:28et notamment compte tenu du différent ou de l'antagonisme entre l'Iran et les États-Unis depuis la révolution.
21:34Il faut que les deux pays se mettent d'accord sur les sujets de négociation,
21:37c'était l'objet de cette première rencontre,
21:39mais ensuite quel est l'enjeu premier finalement de toutes ces discussions ?
21:43C'est exactement ça, parce que déjà, à mon avis, le sujet des discussions
21:47va déterminer si cet accord pourrait être conclu ou pas.
21:50Du côté iranien, c'est très clair,
21:52ils sont prêts en fait à refaire un petit peu un modèle qui ressemble à celui de l'accord de 2015,
21:57c'est-à-dire donner des garanties qui puissent être vérifiées,
22:00que le programme nucléaire iranien restera civil, n'ira pas vers le militaire.
22:03Du côté américain, c'est moins clair,
22:06Steve Wilcoff a dit que ça c'était leur ligne rouge.
22:08L'émissaire américain ?
22:09L'émissaire américain en disant qu'effectivement,
22:11il ne faut pas que le programme nucléaire iranien aille vers le militaire,
22:15ils aient des garanties là-dessus.
22:16D'un autre côté, il y a des collaborateurs de Donald Trump qui ont dit
22:19« Oui, mais il ne faut plus qu'il n'y ait plus de programme nucléaire du tout en Iran ».
22:22Il y a également des collaborateurs de Donald Trump qui ont dit
22:25« Bon, il faudrait qu'on parle également du programme balistique iranien,
22:27de la politique régionale de l'Iran ».
22:29Alors que si les États-Unis vont vers ces sujets-là
22:33et ne vont pas vers les garanties que l'Iran pourrait donner
22:35et que son programme nucléaire reste civil,
22:37je pense que ce sera difficile d'avoir un accord.
22:39Thierry Coville, vous restez avec nous.
22:40Eva Morleto, vous vouliez intervenir sur la question
22:44de pourquoi cette réunion maintenant finalement ?
22:46Oui, c'est essentiel maintenant,
22:47parce que l'Iran se trouve dans une situation de faiblesse particulière.
22:51En fait, il a perdu ses partenaires comme Hamas ou Hezbollah
22:55qui sont affaiblis, extrêmement affaiblis dans les conflits israélo-palestiniens.
23:00Il se retrouve aujourd'hui avec une présence de moyens militaires américains
23:03dans la région très importante.
23:05Donc les États-Unis continuent d'amener des batteries de missiles Patriot,
23:12des drones Predator, des F-35.
23:14Je veux dire, il y a tous ces arsenals de plus en plus conséquents dans la région.
23:19Et surtout, au niveau interne aussi, la situation de l'Iran est assez catastrophique
23:23parce que l'appui du peuple au gouvernement vient à manquer.
23:27On se rappelle du mouvement Femmes-Vie-Liberté,
23:30de sa féroce répression.
23:32Et puis on a une dévaluation aussi de la monnaie locale
23:35qui a perdu 60% par rapport au dollar.
23:37Donc on a une économie qui s'effondre et une nécessité d'arriver à une table de négociation.
23:44Thierry Coville, on peut citer aussi la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie
23:48qui a déstabilisé les Iraniens.
23:50L'imprévisibilité de l'Amérique de Donald Trump aujourd'hui,
23:53cela aussi, ça les fragilise un peu plus ?
23:56Alors, il faut faire attention avec l'Iran parce que je suis d'accord sur le fait
24:00que le contexte géopolitique de l'Iran a changé.
24:02Par exemple, en 2019, le premier ministre japonais,
24:08je crois que c'était Abe, je crois, qui était venu en Iran avec un message de Donald Trump.
24:13Et le guide lui avait dit,
24:14Donald Trump n'est même pas digne que je réponde à ce message.
24:19Donc les choses ont évolué.
24:21Donc là, je suis ce qui vient d'être dit.
24:23Effectivement, pourquoi les choses ont évolué ?
24:25D'un côté, effectivement, la situation économique en Iran n'est pas catastrophique,
24:28je ne dirais pas là.
24:29Ils ont une inflation qui est entre 30 et 40%.
24:31Mais la monnaie vient de se dépresser parce qu'en fait,
24:33ils ont très peur de la réimposition de sanctions économiques par les États-Unis.
24:38Et notamment, ils ont très peur que leur flux d'exportation pétrolier vers la Chine soit diminué.
24:45Parce que le seul pays qui achète du pétrole à l'Iran actuellement, c'est vraiment la Chine.
24:49Donc il y a également un contexte géopolitique, vous venez d'en parler.
24:51L'Iran a quand même perdu, enfin, le Hezbollah est quand même très affaibli.
24:55Le Hamas est également très affaibli.
24:59Donc l'Iran a perdu quand même, Bachar el-Assad est tombé,
25:02donc il a perdu un certain nombre de ses alliés dans la région.
25:04Et effectivement, il y a une crise politique avec un taux de participation aux élections présidentielles
25:08qui était de 50%, mais c'est un des taux, je crois, le taux le plus bas depuis la révolution.
25:12Thierry Coville, vous pensez que ces discussions, elles vont se poursuivre pendant des mois et des mois
25:16ou qu'un accord sera trouvé finalement assez rapidement ?
25:18Alors c'est un autre enjeu parce que l'accord de 2015 prend fin en octobre 2025
25:25et on sait que s'il n'y a pas d'accord trouvé, les Européens peuvent mettre en place une clause
25:31qui fait partie de l'accord 2015, ce qu'on appelle la clause de snapback,
25:34qui ferait en sorte, en fait, ils accuseraient l'Iran de ne pas respecter l'accord de 2015,
25:38ce qui est un peu spécieux, mais bon.
25:40Et ils pourraient réimposer de ce fait-là toutes les sanctions des Nations Unies.
25:43Et l'Iran a dit que si les Européens font ça, donc ça pourrait être en septembre,
25:47on va dire la fin de l'été, ils sortiraient du traité de non-prolifération.
25:51Donc effectivement, pour répondre à votre question, je crois que Donald Trump l'avait dit également,
25:55je crois qu'à peu près, on va dire, jusqu'à la fin de l'été, on va dire,
25:58il y a deux, trois mois pour trouver un accord.
26:00Donc il y a vraiment, il y a également une pression du côté du temps
26:03parce qu'il n'y a pas que la dimension, le contenu de l'accord, il y a également le temps.
26:07Encore quelques mots, Thierry Coville, pourquoi les Européens n'en sont pas ?
26:11Ils auraient aimé participer à ces discussions ?
26:13Alors, ça c'est une vaste question.
26:15Écoutez, moi je pense qu'on a perdu quelque chose, on a loupé quelque chose
26:19quand les Américains sont sortis de l'accord en 2018.
26:23Je pense que les Européens n'ont pas voulu, on en revient à la situation qu'on connaît aujourd'hui,
26:29affronter Donald Trump et rester sur le marché iranien
26:32et aller à l'encontre des sanctions américaines.
26:35Et donc on s'est retiré du marché iranien et on a donné l'impression aux Iraniens,
26:39finalement, d'être du côté américain qui était sorti de l'accord, alors que l'Iran le respectait.
26:43Donc maintenant, il ne faut quand même pas s'étonner que du côté iranien,
26:46ils ont quand même compris en gros ce qu'ils appellent le chef de la ville.
26:50Pour eux, le chef de la ville, c'est les États-Unis.
26:52Donc ils négocient avec celui qui peut décider, celui qui peut garantir,
26:55s'il y a un accord signé, qui sera permanent.
26:57Et malheureusement, on a perdu beaucoup de crédibilité en Iran
27:01en ne résistant pas aux sanctions américaines après 2018.
27:06Merci beaucoup pour cet éclairage, Thierry Coville,
27:08chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégique,
27:11spécialiste de l'Iran, auteur de l'Iran, une puissance en mouvement chez Erol.
27:16Un petit mot avec vous à Benjamin-Louis.
27:18La Suisse qui fait partie de l'équation, en quelque sorte,
27:20elle sert d'intermédiaire entre l'Iran et les États-Unis dans ce dossier depuis des années.
27:24Un travail de fonds, finalement, très important.
27:24Un travail de fonds dans le dossier, pas en l'occurrence dans ces négociations-là,
27:28parce que là, ça se passe à Oman et on va y revenir,
27:30mais c'est vrai que la Suisse assure ce qu'on appelle le mandat de puissance protectrice
27:34des intérêts des États-Unis en Iran depuis 1980.
27:38Donc dès que...
27:38Ce n'est pas vrai, au fond, ce n'est pas totalement vrai
27:41que l'Iran n'a plus de relation du tout avec les États-Unis,
27:44parce que quand l'Iran veut faire passer un message aux États-Unis,
27:46eh bien, ça passe par l'ambassade suisse à Téhéran,
27:49qui représente les intérêts américains,
27:50qui prend le message, qui l'encrypte et qui l'envoie à Washington.
27:53Voilà, relation officiellement coupée, on va dire, depuis 45 ans.
27:57La seconde partie, désinformée, dans un instant, sur France Info, il est 20h30.
28:08Et l'info, c'est avec Stéphane Milhomme.
28:1048 heures, maintenant, sans nouvelles d'Agathe,
28:12et les recherches n'ont rien donné.
28:14Aujourd'hui encore, dans le secteur de Vivonne, près de Poitiers,
28:17près de 150 gendarmes ont été mobilisés.
28:18Des dispositifs allégés seront mis en place demain pour poursuivre ce ratissage
28:22et tenter de retrouver la joggeuse de 28 ans.
28:25Une enquête est désormais ouverte pour disparition inquiétante.
28:29L'Iran et les États-Unis poursuivront les pourparlers la semaine prochaine.
28:32En attendant, la Maison-Blanche salue un pas en avant.
28:35Cet après-midi, à Oman, la première séance de pourparlers sur le nucléaire
28:39n'a duré qu'une quarantaine de minutes.
28:41Mais l'Iran fait état d'une atmosphère constructive et même atmosphère cordiale
28:45selon les responsables d'Oman qui servent de médiateurs.
28:49Les smartphones et les ordinateurs en provenance de Chine,
28:52et on pense au modèle Apple, sont finalement exemptés
28:55des surtaxes pour entrer aux États-Unis.
28:57Mais Donald Trump maintient sa décision d'infliger des droits de douane
29:00passés à 145% sur de nombreux produits chinois.
29:04Avec beaucoup de musique et un slogan,
29:06plus de sons, moins de répression.
29:08Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de France
29:11pour défendre les Free Party, à Paris, Lyon, Marseille comme à Nantes.
29:15Les participants s'opposent à la proposition de loi
29:17tendant à renforcer la pénalisation de ces événements musicaux
29:20non déclarés et gratuits pouvant réunir des milliers de personnes
29:24et cela pendant plusieurs jours.
29:25France Info
29:2820h, 21h, France Info, les informés, Victor Matel.
29:35Nous informés de ce samedi soir, les correspondants de la presse étrangère en France.
29:39Benjamin Louise, correspondant suisse à Paris pour la RTS.
29:43Eva Morletto, journaliste italienne.
29:45Juan Trossé Dorado, journaliste espagnol.
29:47Et Vibé Keknoup-Rachlin, correspondante de la presse norvégienne.
29:51À l'appel d'associations et de syndicats, au moins une quarantaine de manifestations
29:54ont eu lieu en France aujourd'hui pour défendre, je cite,
29:57« la démocratie et l'état de droit » après les attaques contre la justice
30:00qui ont suivi la condamnation de plusieurs responsables du RN,
30:04dont Marine Le Pen il y a maintenant deux semaines,
30:06dans le procès dit des assistants d'eurodéputés du Front National.
30:10La finaliste des deux dernières présidentielles a fait appel de ce jugement,
30:13comme 12 autres condamnés en première instance.
30:16Marine Le Pen, on le rappelle, condamnée à deux ans de prison ferme
30:18et cinq ans d'inéligibilité avec exécution immédiate
30:21et qui a organisé avec son parti dimanche dernier un meeting
30:24en s'en prenant largement à la justice.
30:27Je vous propose d'écouter une manifestante ce matin à Montpellier.
30:31Nous sommes ici à l'appel d'une trentaine d'organisations de la société civile
30:35pour rappeler l'importance de l'état de droit, de la séparation des pouvoirs
30:40et également pour dénoncer les attaques du RN contre la décision de justice
30:44qui a de façon tout à fait légitime condamné le parti
30:49qui a détourné plus de 4 millions d'euros.
30:52C'est notre argent.
30:54Et donc voilà, il est important de rappeler que les magistrats sont indépendants
30:59et ont le droit d'exprimer des décisions de justice.
31:03Voilà une manifestante ce matin dans la ville de Montpellier.
31:05Précisons que ces manifestations dans l'ensemble ont été peu garnies,
31:08quelques centaines de personnes seulement à Paris par exemple.
31:11Je crois en trossée, comment est-ce que vous expliquez cette faible mobilisation ?
31:15C'est compliqué à expliquer.
31:17Déjà parce qu'effectivement, il y a une petite semaine,
31:20il y avait aussi une autre manifestation.
31:22C'était la gauche plus radicale de la France insoumise
31:25qui avait appelé à manifester.
31:27Ce que je veux dire par là, c'est que de toute façon,
31:29l'état des droits n'est pas en danger en France.
31:32Il peut être écorné effectivement,
31:34mais pas à cause de la décision de la justice,
31:36mais à cause des déclarations des hommes politiques,
31:38ministres, premiers ministres, députés et sénateurs
31:42qui ont mis en doute la décision de la justice.
31:46Après, c'est vrai qu'effectivement,
31:49les mobilisations ces derniers mois en France ont du mal à prendre.
31:53Ce n'est pas du tout la première manifestation.
31:55On a vu ce qui s'est passé notamment lors du rassemblement,
31:59lors que le rassemblement national a demandé à manifester
32:02en faveur de Marine Le Pen.
32:03Il n'y avait pas non plus énormément de monde.
32:06Une personne environ.
32:08Mais encore une fois, je ne pense pas que ça montre de la part des Français
32:12un désintérêt pour la justice française,
32:16ni pour la démocratie française.
32:18Mais c'est vrai qu'il y a quelque part une fatigue des Français
32:21voir tout ce cirque politique après la condamnation de Marine Le Pen.
32:26Vu de Suisse, Benjamin Louis, cet état de droit,
32:29vous qui étiez présent lors des procès de Nicolas Sarkozy,
32:32celui du Front National aussi, Place Vauban également la semaine dernière.
32:36Oui, alors j'ai pu comparer un peu ce qui s'est dit au procès,
32:40le jour du délibéré du procès de Marine Le Pen,
32:43enfin des assistants du RN et du FN auparavant.
32:47Et puis ensuite, les derniers mots de Nicolas Sarkozy.
32:50Et c'est très intéressant parce que,
32:51et ensuite Marine Le Pen sur la scène de la Place Vauban,
32:53a pointé la responsabilité des juges,
32:59non pas des juges, mais de certains juges.
33:01Il y avait une espèce de ligne de crête.
33:02On voulait quand même accuser une justice politique,
33:04mais pas toute la justice,
33:05histoire de ne pas tomber totalement dans le trumpisme complet.
33:09Et puis Nicolas Sarkozy, c'était très intéressant,
33:11lui a vraiment pris soin de s'attaquer aux réquisitoires,
33:15donc aux ministères publics, mais surtout pas à la justice.
33:18On voit quand même qu'il y a une certaine frilosité
33:22de la part de certains politiques.
33:24Alors j'en prends en exemple,
33:25mais ce que dit Juan, c'est quand même assez intéressant.
33:28Ce qu'a dit François Bayrou, c'est complètement fou quand même
33:31que le Premier ministre dise qu'il a été troublé
33:33par une décision de justice.
33:34Effectivement, c'est peut-être là qu'il y a une menace
33:36pour l'État de droit.
33:38Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
33:40qui lui a parlé de juges rouges, des juges de gauche, etc.
33:42Absolument, donc peut-être que la menace vient de là.
33:45Après, effectivement, ça ne se traduit pas du tout dans la rue.
33:47J'étais à la place Vauban.
33:49Effectivement, ce n'était pas du tout un raz-de-marée.
33:51Il y avait des gens qui sont venus,
33:52il y avait une foule honorable,
33:54mais ce n'était pas du tout le raz-de-marée qui était annoncé.
33:56Et puis oui, j'ai l'impression qu'il y a quand même aussi
33:57un effet Trump.
33:58Il y a quelque chose, on a un peu peur
34:01de tomber dans quelque chose de trop radical,
34:02je pense, en France, parce qu'on n'a pas le sentiment
34:04d'être dans une république où les juges sont politisés.
34:08Juste un mot sur la Suisse.
34:09La Suisse fait partie des pays dans lesquels il y a,
34:12dans tous les rankings, parmi les meilleures notes,
34:14de confiance de la population dans sa justice
34:16et dans ses institutions et dans sa police, accessoirement.
34:19En revanche, il y a un débat
34:20qui a commencé à prendre pas mal
34:24ces derniers mois, ces dernières années.
34:26C'est le fait que chez nous,
34:27les juges fédéraux, notamment, sont élus par le Parlement
34:30et doivent être membres d'un parti politique.
34:33Les juges cantonaux aussi doivent être membres
34:34d'un parti politique.
34:35Et les juges doivent payer une taxe chaque année
34:37au parti politique qui les a présentés.
34:40Et ça, c'est quand même, vu de France,
34:42c'est quelque chose d'assez surprenant.
34:44Même en Suisse, ça pose quand même quelques questions
34:46sur l'indépendance.
34:47Un juge, au fond, doit sa réélection,
34:49parce que les juges fédéraux sont réélus tous les six ans,
34:51doit sa réélection à un parti politique.
34:53Votre regard vu de Norvège, Vibéke ?
34:55Il ne faut pas oublier non plus,
34:57quand on parle des réactions des hommes
34:58et femmes politiques en France,
35:01que le président Macron a quand même attendu
35:03trois jours avant de défendre
35:05la justice et l'état de droit.
35:08Donc, ça aussi, c'est un peu troublant,
35:10je trouve.
35:11Alors, moi, j'étais aussi surtout frappée
35:15par mes confrères et consoeurs en Norvège
35:18qui ont tout de suite réagi à chaud
35:21en disant « Oh, la pauvre !
35:24Elle ne peut pas se présenter aux élections présidentielles ! »
35:27Et il a fallu quand même corriger le tir
35:29dans les jours qui ont suivi.
35:31C'était quand même assez incroyable.
35:33Ça a été la réaction la plus importante en Norvège.
35:36Beaucoup, beaucoup.
35:38Donc, oui.
35:39En Italie, Eva Morleto,
35:41la question de l'état de droit,
35:42l'Italie qui a été pointée du doigt
35:44l'an dernier, notamment par la Commission européenne,
35:46notamment quant à la question du pluralisme
35:48dans les médias.
35:48Ça fait beaucoup de débats dans votre pays.
35:50Oui, ça fait beaucoup de débats,
35:51mais parce que c'est vrai que, globalement,
35:53il y a une vision populiste qui s'est installée
35:56où, en fait, on met la démocratie
35:58comme un concept presque antinomique
36:00à l'état de droit,
36:01alors que c'est exactement l'inverse.
36:03C'est-à-dire, s'il y a un état démocratique,
36:05les citoyens sont obligés
36:07de constituer des lois, des droits
36:09et une grille de codes
36:11auxquels il faut se soumettre,
36:14justement, pour maintenir cette démocratie.
36:16Et ce concept est un peu en train
36:18de se filocher en Italie.
36:20Rappelons un peu l'histoire judiciaire.
36:22L'Italie, c'est un pays qui survit
36:24et qui prospère malgré, parfois,
36:27ses institutions
36:28et non pas grâce à ses institutions.
36:30C'est un peu notre problème
36:31d'avoir souvent une classe politique
36:32qui n'est pas à la hauteur du pays.
36:35Et tout ça pour dire, justement,
36:37que, par exemple,
36:38on a eu, dans l'histoire,
36:39une vision des juges
36:41qui était très, très forte
36:42quand il y a eu l'opération
36:43même propre, vous vous rappelez,
36:45dans les années 80.
36:46Voilà, là, on avait, disons,
36:47le pays était aligné.
36:49Donc, c'était les juges
36:50qui chassaient les politiques
36:52qui étaient corrompus.
36:53Après, on a eu un retournement
36:54de la situation
36:55et donc, cette vision populiste
36:57qui s'est un peu installée
36:58lors du berlusconisme
36:59lorsqu'on a commencé
37:00à parler de juges rouges
37:02quand il l'accusait
37:04de ses frasques
37:05et, voilà,
37:06des choses dont il était accusé.
37:07Et cette vision est restée.
37:09D'ailleurs, même Salvini,
37:10qui siège au gouvernement,
37:12qui a quand même
37:12une histoire de fraude,
37:14de tournements d'argent public
37:16de 49 millions d'euros
37:18qui n'a jamais été
37:19vraiment élucidée
37:20et qui continue à parler
37:21d'une persécution judiciaire
37:23envers lui.
37:25Et on parlait d'une gauche
37:25divisée dans la rue
37:27entre dimanche dernier
37:28et aujourd'hui.
37:29On va continuer à en parler
37:31dans un instant,
37:3220h40.
37:32D'abord, le fil info,
37:33Stéphane Milhomme.
37:35C'est la CGT Cheminot
37:36qui l'invoque.
37:37Le mouvement est venu
37:38d'engager la bataille
37:39sur la revalorisation
37:40des salaires
37:41et dans la perspective
37:42du week-end du 8 mai,
37:44le syndicat appelle à son tour
37:45les conducteurs et contrôleurs
37:46à la grève
37:47à partir du lundi 5 mai.
37:49Un responsable de SNCF
37:51Voyageurs assure
37:51que la direction
37:52a fait de nouvelles propositions.
37:55La branche armée du Hamas
37:56publie une vidéo
37:57d'un otage du 7 octobre
37:58en vie
37:59et les médias israéliens
38:00identifient cette personne
38:01comme étant
38:02l'israélo-américain
38:03Edan Alexander.
38:04Dans cette vidéo,
38:05il critique sous la contrainte
38:07le gouvernement israélien
38:08de ne pas agir plus vite
38:10pour la libération des otages.
38:1158 sont toujours retenus à Gaza
38:13dont 34 sont morts
38:15selon l'armée israélienne.
38:17Le Liban adopte
38:18le projet de loi de réforme
38:19pour restructurer
38:20son secteur bancaire.
38:21Le gouvernement répond ainsi
38:23aux exigences
38:23notamment du Fonds monétaire
38:25international,
38:25des institutions internationales
38:27pour faciliter le déblocage
38:29d'aide au Liban
38:30qui connaît une crise économique
38:32depuis 2019.
38:34La Champions Cup de rugby
38:35et Castres
38:36est éliminée à l'instant.
38:37Battue ce soir
38:38en quart de finale
38:3851 à 16
38:40par les Anglais
38:40de Northampton.
38:41Bordeaux-Bègles
38:42part en demi
38:43après sa victoire
38:44sur Munster
38:4447 à 29.
38:48France Info
38:4920h, 21h
38:52Les informés
38:53Victor Maté
38:55Ces manifestations
38:57donc aujourd'hui
38:58dans de nombreuses villes
39:00de semaines
39:01après la condamnation
39:02de Marine Le Pen
39:03et d'autres membres
39:04du Rassemblement National
39:05une semaine
39:06après une première manifestation
39:08à laquelle
39:09n'avait pas participé
39:10le Parti Socialiste
39:11le PS
39:11qui en était
39:12aujourd'hui
39:13qui n'était pas
39:14donc avec les Insoumis
39:15la semaine dernière
39:16si même le combat
39:17Juan José Dorado
39:18contre l'extrême droite
39:19n'arrive pas à unir
39:19la gauche
39:20aujourd'hui
39:21c'est dire
39:22à quel point
39:22elle est divisée
39:23Mais elle a toujours
39:24été divisée
39:24et il faut juste
39:26se rappeler
39:27parce qu'on a tendance
39:27à oublier assez rapidement
39:28qu'elles sont allées
39:30ensemble
39:31avant la dissolution
39:32les législatives
39:33parce qu'ils s'étaient
39:35obligés
39:35vu la faiblesse
39:36du Parti Socialiste
39:37et ils sont allés ensemble
39:38mais assez rapidement
39:39derrière
39:40on a constaté
39:41les grosses différences
39:42qui existaient
39:43entre elles
39:44et justement
39:44après la dissolution
39:46on a encore constaté
39:47les différences
39:48qui existent
39:49entre les uns
39:49et les autres
39:50si vous rajoutez à tout ça
39:51le fait
39:52qu'il y a des procès
39:53des procès internes
39:55d'élection
39:56il y a le congrès
39:56du Parti Socialiste
39:58qui va arriver
39:58au mois de juin
39:59il y a aussi
40:00chez les Verts
40:02vous comprenez bien
40:03effectivement
40:03qu'il faut marquer
40:04les différences
40:05entre les uns
40:05et les autres
40:06donc ce qui est dommage
40:08c'est que
40:08dans un sujet
40:09tellement important
40:10effectivement
40:11comme la défense
40:12de l'état des droits
40:13même si je continue
40:14à dire que l'état des droits
40:14n'est pas en danger
40:15en France
40:16il pourrait être écorné
40:17mais il n'est pas en danger
40:18mais sur un sujet
40:19si important que ça
40:20malheureusement
40:22on constate à nouveau
40:23que les questions
40:24internes au parti
40:25prend le pas
40:27sur l'intérêt général
40:29en quelques mots
40:29on connaît ça en Espagne
40:30la guerre des gauches
40:31on connaît la guerre des gauches
40:32en Espagne
40:33on connaît la guerre
40:34tout court
40:35entre partis politiques
40:36en Espagne
40:36vous parlez de l'état des droits
40:38l'état des droits
40:39en Espagne
40:39le parti populaire
40:40notamment qui est dans l'opposition
40:41qui est allé au parlement
40:43européen
40:44pour dénoncer
40:45une dérive démocratique
40:47du côté
40:47du premier ministre
40:49Pedro Sanchez
40:50donc l'Espagne
40:51connaît ce que c'est
40:53ce type de débat
40:54et malheureusement
40:56il est peut-être
40:56plus important
40:57en Espagne
40:58aujourd'hui
40:59qu'il n'est l'est
41:00en France
41:01cela dit
41:02le risque
41:03d'une vraie dérive démocratique
41:05au sein de l'Union Européenne
41:06que ce soit l'Espagne
41:07la France
41:07ou à notre pays
41:08je ne pense pas
41:09qu'on va la voir
41:10aussitôt
41:11même si on a
41:11l'Hongrie
41:12on a eu par le passé
41:13à un moment donné
41:14la Pologne
41:15voire la Roumanie
41:16mais on a vu
41:17comment les sociétés
41:17ont su retrouver
41:19en quelque sorte
41:20de la confiance
41:21et se donner
41:22des nouveaux gouvernements
41:23pour rentrer
41:24dans l'ordre démocratique
41:26vu de Suisse
41:27Benjamin-Louis
41:27on suit beaucoup
41:28l'actualité politique française
41:30comment on regarde
41:31pourquoi vous dites
41:32qu'on suit
41:32l'actualité politique française
41:33on suit
41:33ah on suit pardon
41:35je t'ai étonné
41:36j'allais dire
41:36ah bon je croyais
41:37que vous suiviez
41:37l'actualité politique française
41:38sinon je suis au chômage
41:39vous suivez
41:40vous suivez
41:41mais ça fait perdre
41:42ma question du coup
41:43comment on regarde
41:44justement ces divisions
41:45à gauche
41:45alors honnêtement
41:47je sais
41:48oui on voit bien
41:49qu'il y a un vrai
41:51comme le disait Juan
41:53il y a une vraie division
41:54on a senti une alliance
41:56de circonstances
41:57quand il y a eu
41:58des échéances électorales
41:59dernièrement
41:59je vous avoue
42:00qu'effectivement
42:01quand même
42:01les divisions de la gauche française
42:03ne sont pas
42:03la principale préoccupation
42:05on était plus sur les procès
42:06dernièrement
42:07effectivement
42:07de Marine Le Pen
42:08Gérard Depardieu avant
42:10et puis Nicolas Sarkozy
42:12mais voilà
42:13là ce que les gens
42:15se demandent maintenant
42:15c'est est-ce qu'il y a
42:17de nouveau le spectre
42:18de la censure
42:19qui va revenir
42:20alors est-ce que
42:21Marine Le Pen
42:21prendrait le risque
42:22de déclencher une censure
42:24et d'aller chercher
42:24quelques partenaires
42:26de circonstances
42:27à gauche
42:27pour faire tomber
42:28le gouvernement
42:29de François Bayrou
42:30reste à voir
42:32si ça peut
42:33effectivement
42:34se matérialiser
42:34on parlait de l'état
42:35de droit
42:35Bibéque
42:36bah oui
42:37et puis
42:37j'ai juste un mot
42:38à propos du gouvernement
42:41Bayrou
42:41il me semble fragile
42:42pour d'autres raisons
42:43ces derniers jours
42:45avec encore une fois
42:47l'affaire
42:47qui n'arrête pas
42:49de fragiliser
42:50le Premier ministre
42:53avec une enquête
42:54notamment
42:54qui a été annoncée
42:55par la ministre
42:56de l'éducation
42:57et puis son audition
42:58surtout au Premier ministre
42:59annoncée elle
42:59pour le 14 mai prochain
43:01pour revenir
43:02à la Norvège
43:03est-ce que la lutte
43:04contre la droite
43:05ultra conservatrice
43:06crée une unité
43:07à gauche dans le pays
43:07nous pour l'instant
43:09on est sur un petit
43:10nuage rose
43:11parce que
43:13le parti travailliste
43:14j'aime bien l'expression
43:15oui
43:15le parti travailliste
43:17c'est-à-dire socialiste
43:18qui était au gouvernement
43:20avec un parti vert
43:22il vient de se séparer
43:24de ce parti vert
43:25et maintenant
43:25il gouverne seul
43:26c'est un gouvernement
43:27minoritaire
43:28mais qui fait un tabac
43:30dans l'opinion
43:31et qui va peut-être
43:33même probablement
43:33gagner les prochaines élections
43:35en septembre
43:37donc je vous dis
43:38voilà
43:38c'est le petit nuage
43:40rose norvégien
43:42en Italie
43:42pour terminer
43:43ce tour de table
43:44sur l'unité
43:45ou la division
43:46des gauches
43:47alors pareil
43:48comme disait
43:49mon collègue suisse
43:50on n'est pas si intéressé
43:51que ça aux divisions
43:52de la gauche française
43:52mais tout simplement
43:53parce qu'à l'Italie
43:55voilà
43:55à l'Italie
43:56cette division n'existe pas
43:57dans le sens que
43:57la gauche radicale
43:58absolument minoritaire
43:59voire n'existe quasiment plus
44:01on en parle quasiment plus
44:04dans les médias
44:04mais voilà
44:06le problème
44:07en France
44:08c'est que
44:08cette division
44:09qui persiste
44:11devient de plus en plus
44:12inconciliable
44:13parce que moi
44:13ce qui me frappe
44:14c'est que c'est les syndicats
44:16qui étaient vraiment
44:16un peu le cœur battant
44:18d'une certaine gauche
44:19ouvrière etc
44:20qui se dissocient
44:21de LFI
44:22et on l'a vu justement
44:23dans ces dernières manifestations
44:25donc le rôle des syndicats
44:27et le rôle de LFI
44:28qui commencent à s'écarter
44:29ça ça pose question
44:30alors qu'est-ce que ça nous dit
44:31ça nous dit
44:32quand même
44:33d'une gauche
44:33qui s'est éloignée
44:35d'une classe ouvrière
44:37pour s'approcher
44:37en plus
44:38plus de problèmes
44:40des banlieues françaises
44:41etc
44:41donc qui a pris à cœur
44:43un certain combat
44:44et elle en a lâché d'autres
44:45et sauf que
44:46les combats
44:47qu'elle a lâchés
44:47vont aujourd'hui
44:49plutôt à droite
44:50et ça
44:51c'est un peu partout
44:52en Europe
44:52y compris l'Italie
44:53où en fait la gauche
44:55même si c'est une gauche
44:56plus modérée etc
44:57a abandonné un peu
44:58leur ruralité
44:59a abandonné la classe ouvrière
45:01en laissant
45:01voilà la place
45:02à d'autres
45:03Et puis il faut dire
45:04que dans la gauche
45:05traditionnelle française
45:07je dis or LFI
45:07il n'y a pas vraiment
45:08de personnalité
45:09très connue à l'étranger
45:10voire même
45:11j'ai l'impression
45:11en France
45:12si vous allez dans la rue
45:13aujourd'hui à Paris
45:13et vous demandez
45:14qui est le chef
45:15des députés PS
45:16je ne suis pas sûr
45:17que grand monde
45:18saura vous dire
45:18qui c'est
45:19Peut-être autour de la table
45:20je lance un quiz
45:21Allez c'est Boris Vallaud
45:23Non mais voilà
45:25à part peut-être
45:26un peu Raphaël Glucksmann
45:27mais honnêtement
45:28il n'y a plus
45:28j'ai l'impression
45:29qu'une des personnalités
45:30socialistes aujourd'hui
45:30qui est la plus connue
45:31à l'étranger
45:32en l'occurrence en Suisse
45:32c'est François Hollande
45:33pour tout vous dire
45:35et qui est ultra présent
45:36sur les réseaux sociaux
45:37c'est dingue
45:38à quel point
45:38François Hollande
45:39est un succès parallèle
45:41en fait
45:41on a l'impression
45:43et notamment à l'étranger
45:44il est encore extrêmement connu
45:45parce qu'il est extrêmement présent
45:46sur TikTok
45:47sur Instagram
45:48il a lancé un podcast
45:49tout ça
45:50vous pouvez demander
45:50Boris Vallaud
45:51il n'a pas de podcast
45:52il n'est pas vraiment suivi
45:53sur Instagram
45:54pareil pour Raphaël Glucksmann
45:56qui est effectivement
45:57pas connu du grand public
45:58alors que François Hollande
45:59lui continue effectivement
46:00à être médiatique
46:01Monsieur Hollande
46:01comment Vibéque ?
46:02Monsieur Hollande
46:03il est bien conseillé
46:04il a le temps
46:04il a les moyens aussi
46:05Allez passons aux cartes blanches
46:07pour terminer
46:08cette émission
46:09des informés
46:10ce soir
46:11une minute chacun
46:12un peu plus
46:13si vous le désirez
46:13pour nous parler
46:14d'un sujet de votre choix
46:16Vibéque
46:16je reviens vers vous
46:17vous vouliez revenir
46:18sur la disparition
46:19de cette jogueuse
46:20de 28 ans
46:21dans le département
46:21de la Vienne
46:22ça s'est un peu imposé
46:24bon on en a largement
46:26parlé
46:27lors des
46:28différents journaux
46:29je rappelle
46:31qu'elle a été vue
46:32la dernière fois
46:33quand elle est partie
46:34faire son jogging
46:35jeudi matin
46:36et que
46:38elle
46:39bien sûr
46:41on espère
46:42la retrouver
46:42j'espère ça
46:43de tout mon coeur
46:44mais au-delà
46:45de ce cas
46:45les recherches ont été suspendues
46:46pour aujourd'hui
46:47elles reprendront demain
46:48mais au-delà de ce cas
46:49le vrai problème
46:52c'est pour les femmes
46:54qui veulent courir
46:56parce qu'il y a eu
46:58des sondages
46:58notamment faits par
47:00la marque Adidas
47:01qui montrent que plus
47:03des 90%
47:05des femmes
47:06au niveau international
47:07et 59%
47:09en France
47:09ne se sentent pas
47:11en sécurité
47:12quand elles courent
47:13elles sont
47:14victimes de harcèlement
47:16harcèlement verbal
47:18des commentaires sexistes
47:19voire parfois
47:21de viol
47:21et exceptionnellement
47:23de meurtre
47:24ce qui rejoint
47:25l'enquête que vous nous révélions
47:26hier sur France Info
47:27effectivement avant
47:28le marathon de Paris
47:28demain
47:29c'est quand même
47:29extrêmement grave
47:31alors
47:32il y a
47:32des petites choses
47:34qu'on peut faire
47:35bien sûr
47:35avoir un téléphone portable
47:37on n'a pas retrouvé
47:38le téléphone
47:39d'Agathe
47:40et une tenue
47:42vestimentaire
47:43avec un peu
47:44de détails
47:44fluos
47:45comme ça
47:46on peut être vu
47:46de loin
47:47et bien sûr
47:50signaler
47:51à des proches
47:52où on va
47:53mais c'est quand même
47:55terrible
47:56d'en être arrivé là
47:58je ne sais pas
47:58ce que pensent
47:59mes collègues
47:59mais
48:00est-ce qu'ils veulent réagir
48:01je ne sais pas
48:02c'est effectivement consternant
48:03et effectivement
48:04ça c'est des choses
48:05qu'on entend aussi
48:06dans notre entourage
48:07courir lorsqu'on est
48:08un homme en ville
48:09et courir lorsqu'on est
48:10une femme en ville
48:11et à Paris notamment
48:12ce n'est pas du tout
48:13la même expérience
48:14sur le terrain
48:15c'est assez inquiétant
48:16allez la suite
48:17des cartes blanches
48:18dans un instant
48:1920h et 51 minutes
48:20le fil infos
48:21à nouveau avec vous
48:22Stéphane Milhomme
48:22deux personnes incarcérées
48:25ce soir en Corse
48:26soupçonnées d'être impliquées
48:27dans une tentative
48:28d'assassinat
48:29d'un propriétaire
48:30de Barre de Nuit
48:31au sud de l'île
48:32c'était en 2023
48:33c'est le parquet d'Ajaccio
48:34qui le confirme
48:35parmi eux
48:36figure un ancien associé
48:37qui avait été évincé
48:38peu de temps auparavant
48:39par la victime
48:40de la co-gestion
48:41de l'établissement de nuit
48:42le Bifor
48:43les opérations de recherche
48:45reprendront demain
48:45dans la Vienne
48:46plus d'une centaine
48:47de gendarmes plongeurs
48:48hélicoptères à caméra thermique
48:49sont partis
48:50ces dernières heures encore
48:51à la recherche
48:52de la jogueuse disparue
48:53après 48 heures
48:54sans signe de vie
48:55de cette jeune femme
48:55de 28 ans
48:56à 20 kilomètres
48:57au sud de Poitiers
48:58la Maison Blanche
48:59salue un pas en avant
49:01après les premiers échanges
49:02à Oman
49:03entre la délégation
49:04iranienne et américaine
49:05sur le dossier
49:05du nucléaire iranien
49:07discussions positives
49:08et constructives
49:09qui reprendront
49:09dans une semaine
49:10elles se tiennent
49:11malgré les menaces
49:12de Donald Trump
49:12de recourir à l'option
49:14militaire
49:14en cas d'échec
49:15en Hongrie
49:16près de 10 000 personnes
49:17ont défilé
49:18cet après-midi
49:19dans les rues de Budapest
49:20habillé de gris
49:21avec des pancartes satiriques
49:22ces militants
49:23entendaient contester
49:24par l'humour
49:25les mesures du Premier ministre
49:26Victor Orban
49:27contre les droits
49:28des personnes LGBT
49:29et la diversité
49:30les footballeurs
49:31de Strasbourg
49:32au pied du podium
49:32rencontrent Nice
49:33à 21h05
49:34dernier match
49:35pour ce samedi
49:36de la 29ème journée
49:37de Ligue 1
49:38Marseille devient deuxième
49:39après son 3-0
49:40sur Monaco
49:41Lille s'impose
49:42à Toulouse
49:422 à 1
49:43France Info
49:4520h
49:4821h
49:49les informés
49:50Victor Maté
49:52et la suite
49:52de nos cartes blanches
49:53et pas Morleto
49:54vous avez choisi
49:55de nous parler ce soir
49:55d'événements liés
49:56à des féminicides
49:57cette semaine
49:57qui ont particulièrement
49:59ému l'opinion publique
50:00en Italie
50:00oui je réponds un peu
50:01le flambeau
50:02sur le discours
50:03des violences faites aux femmes
50:04qui est toujours
50:05malheureusement d'actualité
50:06et en fait
50:07l'Italie a été
50:08extrêmement marquée
50:09cette semaine
50:10par deux féminicides
50:12de deux étudiantes
50:13une après l'autre
50:14qui ont été tuées
50:15par un ami
50:17qui n'était même pas
50:18leur petit ami
50:19juste quelqu'un
50:19qui était tombé amoureux
50:21d'eux
50:21qui refusait
50:22l'idée
50:23que la fille lui dise non
50:24que la fille les conduit
50:26donc ça pose
50:26une énorme question
50:28sur les rapports
50:29hommes-femmes
50:29surtout aussi
50:30des générations
50:30les plus jeunes
50:31et surtout
50:32c'était la même semaine
50:34où il y a eu
50:34un verdict
50:35qui a été émis
50:36par le tribunal
50:38c'était sur l'homicide
50:39de Julia Tcheketine
50:40qui était un peu
50:40un symbole
50:41une énorme affaire
50:44et qui est devenue
50:45un peu un symbole
50:46aujourd'hui
50:46sa famille se bat
50:47contre la violence
50:49faite aux femmes
50:51et l'assassin
50:53de Julia
50:54a été jugé
50:55en fait
50:55il a donné
50:5675 coups de couteau
50:57à cette fille
50:58et en fait
50:59les juges
51:00n'ont pas retenu
51:01l'élément de cruauté
51:02et il a dit
51:03que ces 75 coups de couteau
51:05ont été donnés
51:06par inexperience
51:07parce que c'était pas
51:07un killer expérimenté
51:09bien évidemment
51:11la lecture juridique
51:12de ce verdict
51:12est un peu différente
51:13de ce qui a été
51:14la lecture populaire
51:15mais c'est vrai
51:15que lu comme ça
51:17ça a beaucoup choqué
51:18l'opinion publique
51:19et en même temps
51:20il y a eu encore
51:21ces deux féminicides
51:23qui donc
51:24voilà
51:25font dire
51:25mais en fait
51:25c'est un phénomène
51:26qui s'arrête pas
51:27on prend des mesures
51:28on a un débat
51:29on crée des associations
51:30mais finalement
51:31c'est un phénomène
51:31qui perdure
51:32et qui simplifie
51:33ce que l'on dit régulièrement
51:34d'ailleurs dans les débats
51:35que ce soit dans les informés
51:36ou sur l'est de l'antenne
51:37sur France Info
51:38sujet qui revient
51:39malheureusement régulièrement
51:41tout autre chose
51:42avec vous
51:43Juan Trossé Dorado
51:44le salon du livre
51:44qui se tire ce week-end
51:45à Paris
51:46l'occasion de zoomer
51:47sur la lutte
51:47contre la censure
51:48actuelle aux Etats-Unis
51:49Tout à fait
51:50et on parle des Etats-Unis
51:53on parle de Donald Trump
51:54mais on oublie
51:55que celle qu'on appelait
51:57la plus grande démocratie
51:58du monde
52:00censure des livres
52:01depuis plusieurs années
52:02des milliers de livres
52:04sont retirés
52:04des écoles
52:05sont retirés
52:06des bibliothèques publiques
52:07parce que
52:08ils ne doivent pas être
52:09près des enfants
52:12ou sont mauvaises
52:13pour l'éducation
52:13des enfants
52:14et ça
52:14on ne se rend pas compte
52:15de cette importance
52:16nous on ne se rend pas compte
52:18peut-être aujourd'hui
52:19mais il y a des auteurs
52:20notamment Ray Bradbury
52:21en 1953
52:22avec Farenheit
52:23et 451
52:24que j'invite tout le monde
52:26à lire
52:27justement pour voir
52:28ce que c'est
52:29un monde sans livres
52:30où les pompiers
52:31ne sont pas des pompiers
52:32pour éteindre des feux
52:33mais pour brûler
52:34des livres
52:35et plus récemment
52:36un livre que j'ai lu
52:38de Marc Lebi
52:39qui s'appelle
52:40la librairie
52:41des livres interdits
52:42qui revient
52:43à la fin de son roman
52:44justement
52:45sur cette censure
52:46aux Etats-Unis
52:47des livres
52:48et donc
52:49on ne se rend pas compte
52:49il faut continuer
52:51à lire
52:51il faut qu'on ait
52:52accès à tous les livres
52:54et je pense
52:55comme exemple
52:56je donne comme exemple
52:57en 2024
52:58l'Espagne
52:59a battu
53:01tout le record
53:02de son histoire
53:03elle a vendu
53:0477 millions
53:06de livres
53:07elle a fait plus
53:07d'un milliard
53:08de chiffres
53:09d'affaires
53:10donc continuez
53:11à lire
53:12parce que
53:13en Espagne
53:1365% des Espagnols
53:15lisent tous les jours
53:16j'ai vu un sondage
53:17en France
53:18c'était à peine
53:1950%
53:20et ça par contre
53:21c'est très dommage
53:22qu'en France
53:22on laisse de plus en plus
53:24les livres
53:24et qu'on ne fasse pas
53:25attention
53:25à ce qui se passe
53:27du côté des Etats-Unis
53:28carte blanche
53:29en forme de plaidoyer
53:30de Juan José
53:31Dorado
53:31Benjamin Louis
53:32on termine avec vous
53:33culture toujours
53:34maison peinture
53:35avec l'exposition
53:36David Hockney
53:37à la fondation
53:37Louis Vuitton
53:38à Paris
53:38Juste avant ça
53:39je rebondis juste
53:39sur le festival du livre
53:41qui est en ce moment
53:42au Grand Palais
53:43c'est magnifique
53:43et juste en dessous
53:44donc au milieu de la nef
53:46juste en dessous
53:46de la verrière
53:47vous avez le stand
53:48Livre Suisse
53:49qui réunit
53:50des éditeurs
53:51des éditeurs
53:52de littérature
53:53suisse francophone
53:54allez-y
53:55c'est formidable
53:55il y a plein d'auteurs
53:56suisses romans
53:57à découvrir
53:58qu'on ne connait pas
53:59la littérature suisse
54:00ce n'est pas seulement
54:00Joël Dicker
54:01qu'on embrasse
54:02qui est extraordinaire
54:02mais c'est aussi
54:03plein d'autres auteurs
54:05et autrices
54:05voilà
54:06et donc ma prescription
54:08à moi
54:08je ne sais pas si vous avez
54:09essayé d'acheter
54:10une paire de baskets
54:11récemment Victor
54:12non
54:13je ne sais pas si vous avez
54:14remarqué
54:14mais il n'y a plus
54:15de couleurs
54:15les couleurs ont disparu
54:17de la société
54:17ces derniers temps
54:18tout est gris
54:18tout est beige
54:19et bien allez à la
54:20fondation Louis Vuitton
54:21à partir de maintenant
54:22et jusqu'au mois d'août
54:23il y a cette magnifique
54:25rétrospective
54:26de David Hockney
54:26sur les 25 dernières années
54:28de ce qu'il a fait
54:29dans sa carrière
54:30il vit
54:30c'est un anglais
54:31extraordinaire
54:32qui a un style hallucinant
54:33qui lui-même
54:34a un style formidable
54:35et qui est le peintre
54:37de la couleur
54:37et c'est vraiment
54:38un splash de couleurs
54:39qu'on peut prendre
54:41en allant voir
54:41toutes ces salles
54:42d'exposition
54:43de la fondation Louis Vuitton
54:44je crois que c'est
54:44la plus grande
54:44rétrospective
54:45qu'il y a
54:46à la fondation Louis Vuitton
54:47pour un artiste vivant
54:48c'est magnifique
54:50et il faut y aller
54:50ce sera le mot de la fin
54:52finissons un peu positivement
54:53cette émission
54:54merci à tous les quatre
54:55d'être venus
54:56Benjamin-Louis
54:56Eva Morleto
54:57Juan Trosset
54:58Dorado
54:59et Vibeke Knoup
55:00Racheline
55:01les informés
55:01qui reviennent demain
55:02merci à tous ceux
55:03qui ont préparé
55:04et réalisé cette émission
55:06très bonne fourrière
55:07merci à tous les deux
55:09merci à tous les deux
55:09d'avoir regardé cette émission
55:10merci à tous les deux