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00:00Aux informés, Victor Matel.
00:02Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux informés avec, comme tous les samedis,
00:07le regard des correspondants de la presse étrangère en France.
00:10À la une, cette image, celle des présidents américains et ukrainiens assis face à face
00:15dans la basilique Saint-Pierre de Rome en marge des obsèques du pape François.
00:19Volodymyr Zelensky dit avoir discuté avec Donald Trump d'un cessez-le-feu inconditionnel en Ukraine.
00:25Vladimir Poutine lui fait savoir qu'il est prêt à négocier sans aucune condition préalable.
00:30Nous allons décrypter et analyser ensemble toutes ces déclarations.
00:34Nous reviendrons aussi bien sûr sur la cérémonie en elle-même,
00:37celle des funérailles du pape François, désormais inhumée au sein de la basilique Sainte-Marie-Majer à Rome.
00:43Des centaines de milliers de personnes présentes et la question désormais de savoir qui sera le prochain pape.
00:49Et puis en fin d'émission, comme chaque soir, les cartes blanches de nos invités.
00:53Bonsoir Richard Verli.
00:54Bonsoir Victor.
00:55Correspondant France et Europe pour le média suisse Blic.
00:58Bonsoir Eva Morleto.
00:59Bonsoir.
01:00Journaliste italienne Anna Kowalska est également avec nous.
01:03Bonsoir Anna.
01:03Bonsoir.
01:04Correspondante en France pour la télévision polonaise Juan José Dorado.
01:08Bonsoir Juan José.
01:09Buenas tardes.
01:10Correspondant pour plusieurs médias espagnols.
01:12Et puis avec nous également pour comprendre tous les enjeux diplomatiques de ce samedi,
01:16Patrick Martin-Jeunier.
01:17Bonsoir.
01:18Bonjour, bonsoir.
01:19Et bienvenue, bonsoir à cette heure-là peut-être.
01:21Enseignant à Sciences Po et Aline Elko, spécialiste des questions internationales et européennes.
01:27Faut-il y voir un signe d'espoir, celui d'avancer vers une trêve, un cessez-le-feu en Ukraine ?
01:35Une chose est sûre, cette image, cette photo de Donald Trump et de Volodymyr Zelensky aujourd'hui assis face à face sur des chaises rouges au fond de la basilique Saint-Pierre de Rome en marge de ses obsèques du pape François.
01:46Contraste et de quelle manière avec la séquence à la Maison-Blanche ?
01:50Il y a presque deux mois, quand le président américain, souvenez-vous, s'en était pris verbalement devant les caméras du monde entier à son homologue ukrainien, Richard Verly.
01:58On ne peut s'empêcher de mettre en miroir ces deux scènes.
02:01Oui, et là on a à nouveau la preuve qu'on a deux génies de la communication politique.
02:04Parce que franchement, alors ce n'était sûrement pas préparé, mais se retrouver à cet endroit, de cette manière, personne autour, ce sentiment qu'enfin ils ont une discussion d'homme à homme, l'un en face de l'autre, alors que la dépouille du pape n'est pas très loin, à quelques mètres.
02:21Je trouve que c'est une très belle image, il faut espérer qu'elle soit porteuse d'espoir, mais quand on les regarde, on a plutôt l'impression que le courant passe, donc il faut plutôt s'en féliciter.
02:30Anna Kowalska, sur cette image des deux hommes face à face.
02:32Elle est sûrement porteuse d'espoir, surtout que pour la première fois il y a un vrai dialogue, on a l'impression entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, justement depuis je crois 28 février, donc depuis leur bataille à la Maison Blanche.
02:45Après je ne pense pas que ça veut dire qu'on s'approche vraiment vers la fin de la guerre, on va sûrement en parler tout à l'heure, je sais que la médias en France aujourd'hui, on voit le début de la fin de la guerre en Ukraine.
02:55En Pologne par exemple, ce n'est pas du tout le cas, on sait qu'il y a encore énormément de positions à clarifier, et pour l'instant, les positions...
03:02de l'Ukraine et de la Russie ne sont pas conciliables. Donc c'est probablement un bon début, un début d'espoir, mais il y a un long route encore.
03:09L'échange a été constructif, positif, selon les termes très officiels, que ce soit de la part de Kiev ou d'autres délégations présentes à Rome.
03:16Ce sont ensuite les commentaires qui ont suivi, qui nous intéressent.
03:19Vladimir Zelensky, qui parle d'un moment peut-être historique, dit-il. Il dit avoir discuté avec Donald Trump d'un cessez-le-feu inconditionnel en Ukraine.
03:28Vladimir Poutine fait savoir qu'il est prêt à négocier sans aucune condition préalable. Je cite.
03:33Comment est-ce que vous analysez, Patrick Martin-Jeunier, ces différentes déclarations ?
03:37Écoutez, oui, il y a énormément de communication. C'est un jeu de poker menteur, effectivement.
03:44On a, à chaque fois qu'il y a des réunions, que ce soit Steve Witkoff avec Poutine, ce matin entre Donald Trump et Vladimir Zelensky,
03:51on nous dit que c'est très constructif, c'est très prometteur. Mais on n'avance pas.
03:55Et on sait que Donald Trump y tient sa position, malgré cette image tout à fait symbolique dans la basilique Saint-Pierre,
04:03qui peut être porteuse d'espoir, en effet.
04:05Eh bien, on sait que Donald Trump a d'ores et déjà concédé la Crimée à la Russie,
04:10qu'il lui a déjà concédé le fait que l'Ukraine ne reviendra pas dans l'OTAN.
04:15Et surtout, il est d'accord pour figer le front sur les républiques annexées de l'Est de l'Ukraine.
04:21Il est où le progrès ? C'est une sorte de capitulation organisée par la Maison-Blanche de Volodymyr Zelensky,
04:28lequel a beaucoup de courage de faire face au président américain,
04:32lorsqu'on sait les conditions dans lesquelles il avait été reçu au mois de février.
04:35Roi Trossé-Dorado, quand on voit Donald Trump, hier soir encore, avoir des mots très durs envers Volodymyr Zelensky,
04:42avoir cet échange qui a l'air plutôt aimable aujourd'hui au sein de la basilique Saint-Pierre,
04:47on se dit que Donald Trump n'arrête pas de changer un coup à gauche, un coup à droite.
04:51Donc il n'arrête pas d'échanger, depuis qu'il est candidat pour la deuxième fois à la présidence des Etats-Unis,
04:57il n'arrête pas d'échanger.
04:58Étant président, il n'arrête pas d'échanger, vous avez tout à fait raison.
05:01Au contraire que Richard, moi je pense que cette rencontre était de toute façon planifiée.
05:08Il y a tout un tas de signes qui laissent penser effectivement qu'elle était planifiée.
05:13Il fallait bien la photo, les déclarations juste après, dont on va parler, faites par Donald Trump dès qu'il a quitté l'Italie.
05:22C'est inavancé, sans aucun doute.
05:25Mais comme vous l'avez signalé, le fait qu'il change tellement de fois d'opinion, d'avis Donald Trump,
05:31fait qu'on ne peut pas non plus, comme disait Anna aussi, à un moment donné,
05:36se fier à ce qui a été dit, fait ou montré aujourd'hui.
05:39Eva Morleto, la scène s'est passée chez vous, en Italie, à Rome, quel regard vous portez sur ces échanges ?
05:45D'ailleurs, le Premier ministre, Giorgia Meloni, a commenté ce cliché
05:49qui pourrait être destiné à être historique, ça dépendra de la suite.
05:53Mais effectivement, elle a dit, c'est une très belle chose de voir deux hommes négocier la paix
05:59au funérail d'un homme qui a tout oeuvré pour la paix.
06:02Et effectivement, c'est très symbolique.
06:04Après, voilà, on verra les résultats.
06:05Au-delà justement de la symbolique, qu'est-ce qui va ressortir selon vous ?
06:08Alors, selon vous, il y a un autre cliché qui est important, qui est sorti, une autre photo,
06:12où on voit Donald Trump, Zelensky, mais aussi Macron et Kurt Semer,
06:15qui seraient les deux grands protagonistes et les deux puissances nucléaires
06:18qui pourraient protéger l'Ukraine en cas de négociation vis-à-vis de la Russie.
06:24Ce cliché-là montre aussi qu'il y a des différences, des divergences de points de vue
06:29sur ce qui pourraient être ces négociations,
06:31et d'un point de vue territorial, comme vous l'avez évoqué,
06:34les Etats-Unis ont déjà dit que la Crimée sera russe.
06:38Les Européennes n'ont pas commenté sur l'aspect territorial,
06:43donc ils restent prudents.
06:45Inversement, sur les côtés sanctions,
06:47on voit que les Américains veulent lever les sanctions en cas de négociation,
06:52alors que les Européennes sont beaucoup plus prudents
06:54et veulent discuter d'une levée progressive et conditionnelle aussi,
06:58selon ce qui va faire la Russie.
07:00Donc on a tous différents discours qui divergent,
07:03et on va voir comment on peut le résoudre.
07:05Allez, on continue la discussion dans un instant.
07:07Le Fil Info d'abord à 20h10 avec Laura Dulieu.
07:10Un ignoble assassinat qui blesse le cœur de tous les musulmans.
07:13Réaction de Gérald Darmanin, le ministre de la Justice,
07:16après le meurtre hier dans le Gard d'un fidèle dans la mosquée de la Grand Combe,
07:21tué de dizaines de coups de couteau par un assaillant identifié mais toujours en fuite.
07:24Le suspect s'est filmé pendant son acte en tenant des propos insultants envers l'islam.
07:29400 000 fidèles massés à Rome pour les obsèques du pape François,
07:33ce matin inhumé lors d'une cérémonie privée dans la basilique Sainte-Marie-Majeur,
07:38après une messe, place Saint-Pierre, puis un cortège funèbre.
07:41Des funérailles où se sont rendus de nombreux dirigeants du monde entier
07:44et où se sont invités les négociations pour un cessez-le-feu en Ukraine.
07:48L'image du jour, c'est Volodymyr Zelensky et Donald Trump
07:51qui se sont entretenus à deux reprises.
07:53Des discussions qualifiées de positives par les deux dirigeants.
07:56Jordan Bardella est bien le plan B du Rassemblement National pour la Présidentielle de 2027.
08:01Le président du RN confirme au journal Le Parisien se préparer à être candidat
08:06si Marine Le Pen est à nouveau déclarée inéligible lors de son procès en appel.
08:11L'arrêt total de la campagne de vaccination contre le chikungunya à la Réunion et Mayotte
08:15n'est pas envisagé par les autorités selon l'Agence Régionale de Santé.
08:19Après la suspension de la vaccination des plus de 65 ans, conséquence de trois événements graves dont un décès.
08:26C'est quasiment la routine pour Romane Dicot.
08:29La judoka française est sacrée championne d'Europe pour la cinquième fois en cinq participations.
08:34Elle terrasse par Hippon, l'israélienne Raz Erschko.
08:37Avec donc ces discussions, ces échanges diplomatiques, ces rencontres aujourd'hui en marche des obsèques du pape François à Rome.
08:54Et cette image forte, on l'a dit, Volodymyr Zelensky et Donald Trump réunis face à face au sein de la basilique Saint-Pierre de Rome.
09:03Un grand absent aujourd'hui, Richard Verli, c'est Vladimir Poutine, le président russe ?
09:08Pas tout à fait, puisque hier il avait rencontré l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff.
09:13Le son à Rome, je précise.
09:14Absolument. Absent à Rome.
09:16Physiquement.
09:16Absent à Rome pour les raisons que l'on connaît.
09:18Cour pénale internationale, risque d'arrestation.
09:21Et de toute manière, très franchement, avoir Vladimir Poutine qui a agressé l'Ukraine
09:25et qui mène une guerre absolument sauvage depuis maintenant trois ans dans la basilique Saint-Pierre de Rome,
09:32comme ça, ça aurait été vraiment une insulte, il faut bien le dire, à la mémoire du pape François.
09:36Mais par contre, il est bien là, Vladimir Poutine.
09:39Et moi, ce qui me frappe, c'est qu'au fond, on s'aperçoit qu'il y a une chorégraphie entre Trump et Poutine.
09:44Parce que regardez ce qu'a fait de terribles Vladimir Poutine en bombardant Kiev il y a quelques jours,
09:49avec des dizaines de morts, ça a permis quoi ?
09:51Ça a permis à Donald Trump, aussitôt, de faire un message sur son réseau social et de dire stop, arrêtez le carnage.
09:56Donc on a vraiment l'impression qu'il y a un cynisme à l'œuvre, que c'est assez chorégraphié.
10:02Et moi, je ne serais pas surpris, on va voir ce que ça donne,
10:05que les mécanismes d'une discussion soient maintenant bien en place et que ça s'accélère,
10:11puisqu'il y a le 9 mai, l'anniversaire de la libération de l'Europe des nazis, 9 mai 1945.
10:17Et il y a la mi-mai, une visite de Donald Trump en Arabie Saoudite.
10:21Et l'on sait que c'est là que les deux hommes devraient se rencontrer.
10:24Peut-être pas cette fois, mais en tout cas, on connaît la destination.
10:26Et avant cela, il y a l'anniversaire, si l'on peut dire, des 100 premiers jours de Donald Trump à la Maison-Blanche.
10:31On en reparlera peut-être.
10:32Anna Kowalska, la suite logique, ce serait quoi d'abord ?
10:35Peut-être un coup de fil tout de suite entre Donald Trump et Vladimir Poutine, après ce qui s'est passé aujourd'hui ?
10:39Bon, je ne sais probablement, sauf que justement Steve Wittkopf hier a bien fait passer le message.
10:45L'émissaire américain.
10:45L'émissaire américain qui hier était à Moscou.
10:48Pas hier, c'est à lui que Vladimir Poutine a dû dire qu'il est prêt à négocier.
10:53Sauf que cette chose, on a déjà entendu plusieurs fois.
10:56Je ne sais pas que Vladimir Poutine est prêt à négocier et ça n'avance pas du tout.
11:00Moi, j'ai l'impression que pendant tous ces longs voyages, on a déjà entendu plusieurs fois qu'on est vraiment proche de la fin de la guerre.
11:08Par exemple, j'ai couvert les négociations entre les Américains et les Ukrainiens en Arabie Saoudite.
11:11Tout le monde avait l'impression que c'est une révolution, qu'enfin, il y aura un cessez-le-feu, que les Ukrainiens ont accepté tout de suite.
11:17Sauf que la Russie ne l'a jamais accepté depuis.
11:20Donc effectivement, je pense qu'il y a déjà deux questions non pas résolues alors que l'Ukraine a déjà fait beaucoup de concessions, par exemple, par rapport à l'OTAN.
11:28Première, c'est la question territoriale.
11:31Ni l'Ukraine, ni la Russie n'est prête à négocier par rapport à ça.
11:36Et puis, la question toujours vraiment pas couverte de garantie de sécurité pour l'Ukraine.
11:40On ne sait pas si Vladimir Poutine, s'il accepte de cessez-le-feu, ne va pas réattaquer dans trois ans.
11:44Donc, je pense que ces deux choses, pour l'instant, il doit être négocié entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump,
11:50avant d'être probablement négocié avec Vladimir Poutine.
11:53Mais on a l'impression que Donald Trump n'est pas prêt à accepter ces concessions.
11:57Mais le sentiment qu'on a aussi, Patrick Martin-Jeunier, c'est que finalement, Donald Trump veut aller vite
12:00et qu'il serait prêt, finalement, à essayer de conclure un accord, une sorte de coquille vide, finalement,
12:05en disant, trouvons un accord, on discutera ensuite des modalités. Est-ce que c'est possible, ça ?
12:08Ce n'est pas forcément une coquille vide pour lui, parce qu'il veut son accord sur les minerais.
12:13Tout ça a été acté, c'est acté. Il aura son accord sur les minerais.
12:17Le président Zelensky l'a dit, ce sera fait.
12:19Il y a aussi la question de la centrale nucléaire de Zaporizhia,
12:23qui resterait aux Ukrainiens même en zone occupée, mais gérée par les Américains, le cas échéant.
12:29Donc, pour lui, ce n'est pas une coquille vide.
12:30Il y a toujours du business, des affaires à faire pour lui, à investir en Ukraine.
12:34Il veut aller vite. La question est de savoir, mais que veut Vladimir Poutine de plus ?
12:38Parce qu'il a déjà la neutralité de l'Ukraine.
12:41Il y a déjà la reconnaissance des républiques annexées.
12:44L'histoire, excusez-moi l'expression, mais de la Crimée, s'est déjà réglée.
12:48Que veut-il de plus ? Il veut également la levée des sanctions.
12:51Et c'est là, peut-être, où il y a des difficultés.
12:53La levée des sanctions économiques et financières, car les États-Unis seuls ne veulent pas lever ces sanctions.
12:58Il y a aussi l'Union Européenne qui avait décidé environ un 15 train de sanctions.
13:03Donc, c'est ça la question.
13:04Et certes, Vladimir Poutine est un menteur avétérim, mais il a un intérêt à poursuivre,
13:09parce qu'il pourrait y avoir des difficultés au sein de son régime.
13:12Il veut consolider ses positions, et sinon, il continue la guerre.
13:18Et le président Trump l'a dit aujourd'hui, j'ai l'impression, en gros, qu'il me balade.
13:23Donc, si le président américain a cette sensation, ce sera terrible,
13:27parce qu'il pourra taper du poing sur la table,
13:29ou alors quitter la table de négociation, et laisser, malheureusement, l'Ukraine à son sort.
13:33Donald Trump qui a dit, peut-être que le président russe, effectivement, ne veut pas arrêter la guerre en Ukraine.
13:38Voilà ce qu'a dit Donald Trump.
13:40La Russie, d'ailleurs, qui a aujourd'hui revendiqué, alors qu'il y avait ces discussions diplomatiques en même temps à Rome,
13:45revendiqué la reprise complète de la région frontalière de Kursk, Kiev qualifiant,
13:51d'ailleurs, cette annonce de fraude et de fausse, pardon, et de propagande, Eva Morleto.
13:56Comme on disait, voilà, Poutine, la Russie souffle chaud et le froid sans arrêt.
13:59Oui, et c'est aussi une guerre d'images, comme on a vu, parce que vous avez justement nommé l'histoire du Kursk.
14:04Alors, d'un côté, on a l'Ukraine qui dit, ben, les non-militaires sont encore présents sur place.
14:09De l'autre côté, on a la Russie qui dit, tous les territoires sont réconquéris.
14:12Et d'ailleurs, ils ont aussi félicité les soldats de la Corée du Nord qui ont participé à cette invasion de ce territoire.
14:17En officialisant le fait, effectivement, qu'ils étaient présents.
14:19Voilà. Donc, ça fait partie aussi d'une guerre de propagande, d'une guerre d'images,
14:22mais exactement comme de l'autre côté, on a un Donald Trump qui, sur son réseau Truth Social,
14:27dit, arrêtons cette guerre, arrêtons les morts suite aux attaques à Kiev.
14:32Et puis, de l'autre côté, il y a quelque temps, il a carrément abandonné l'Europe dans la défense ukrainienne
14:38et en repoussant l'Europe au réarmement.
14:41Voilà. Donc, est-ce que son vrai intérêt, c'est le stop de cette guerre ?
14:44Ou alors, simplement, symboliser celui qui porte la paix ?
14:48Donc, un messager de paix qui n'est pas vraiment son rôle.
14:51Pour revenir à Donald Trump, point de trossée d'or à dos, la guerre en Ukraine, c'est quoi aujourd'hui ?
14:55C'est un caillou dans sa chaussure plus qu'une priorité.
14:58Il regarde quoi exclusivement vers la Chine, lui ?
15:00Il regarde essentiellement vers la Chine et n'oublions pas aussi qu'il y a un autre dossier qui était ouvert.
15:04Effectivement, c'est le dossier iranien qui a été ouvert juste après le dossier ukrainien.
15:09Donc, effectivement, il a besoin d'aller assez vite aussi parce qu'il y a les 100 premiers jours de son mandat.
15:15Donc, il veut avoir des résultats sur les promesses qu'il a faites dès qu'il est arrivé à la Maison-Blanche.
15:21Après, il va falloir effectivement compter avec les Européens.
15:25On sait qu'aujourd'hui, effectivement, Ursula von der Leyen a rencontré Zelensky et il a encore une fois dit que l'Europe va appuyer Zelensky dans les négociations à venir.
15:36Donc, on voit une petite porte que son trouvre pour que l'Europe ait un rôle à jouer dans cette paix.
15:44En tout état des choses, c'est vrai que pour Donald Trump, plus vite il va dans les dossiers ukrainiennes, plus il va pouvoir se consacrer à la Chine qui est son principal objectif aujourd'hui.
15:53Anna Kowalski.
15:54Moi, je ne suis pas sûre que les Américains soient intéressés par la présence des Européens dans cette négociation.
15:58Il y avait une première assez historique rendez-vous à Élysée il y a une semaine presque exactement avec Marco Rubio, la représentation américaine, britannique, ukrainienne et française.
16:08Et on a pensé à nouveau que les choses allaient avancer.
16:10Justement, ça s'est fini. Le lendemain, Marco Rubio a quasiment dit qu'on va probablement quitter les négociations parce qu'on n'avance pas.
16:15Donc, je pense que vraiment, ici, Donald Trump veut à n'importe quel prix finir cette guerre et il ne regarde pas la façon de le faire, probablement avant mardi, avant ce 100 jours.
16:26Et sinon, il y aura vraiment, je pense, un vrai risque que les Américains vont se désintéresser totalement de futur de l'Ukraine.
16:31Et d'ailleurs, après cette rencontre Trump-Zelinsky aujourd'hui au sein de la Basilique Saint-Pierre, on a vu des images aussi de rencontres entre Zelinsky et Macron, avec Kerstamer, le premier ministre britannique.
16:42C'est l'image de la communication aussi, Patrick Martin-Jeunier, où, au fond, il y a encore un rôle pour cette Europe qui, pour l'instant, a du mal à peser dans ce dossier.
16:49Oui, elle a du mal à peser. Comme cela vient d'être dit, les États-Unis ne sont pas bien intéressés par ce que pourrait faire l'Europe.
16:55Quoique Kerstamer, le premier ministre britannique, Emmanuel Macron, le président français, vous l'avez dit, ce sont deux puissances nucléaires.
17:02Nous pouvons être des pays qui peuvent apporter quelque chose à condition qu'il y ait un accord de paix.
17:07Mais, vous savez, une confrère journaliste travaillant sur une autre chaîne est allée interviewer le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitry Peskov.
17:17Et qu'a dit le porte-parole ? Il a dit, les Européens ne seront que des exécutants.
17:21En réalité, c'est cela que demande Trump à l'Europe, d'être des sous-traitants.
17:25Mais si nous sommes des sous-traitants d'un accord de paix, oui, l'Europe peut apporter quelque chose, à condition que cet accord soit bien ficelé.
17:32Et par rapport à, lorsque l'on dit que Vladimir Poutine a intérêt à un accord, vous avez dit aussi, Donald Trump a intérêt, les 100 premiers jours.
17:40Les sondages aux Etats-Unis sont très mauvais pour lui, 24% d'opinions favorables, s'agissant des 100 premiers jours, de la politique de Trump.
17:48Donc, je pense qu'il veut véritablement un succès diplomatique en Ukraine.
17:53Ça pourrait passer également par un succès en Iran.
17:55On va y revenir dans un instant, le temps de défiler le Filinfo, 20h et 21 minutes, l'hora du lieu.
18:03Une marche blanche aura lieu demain à 14h30 à la Grande Combe, dans le Gard, en hommage aux fidèles musulmans assassinés hier dans la mosquée de la ville.
18:10L'assaillant est identifié, mais toujours recherché.
18:13Il s'est filmé pendant son acte en insultant la religion musulmane.
18:17Alors que la réunion fait face à l'épidémie de chikungunya,
18:20les autorités sanitaires suspendent la vaccination des plus de 65 ans après trois événements graves, dont un décès.
18:26La vaccination reste ouverte pour les adultes de moins de 65 ans, avec des comorbidités.
18:31Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques appelle à suspendre totalement la vaccination.
18:37Le temps, dit-il, de l'investigation, neuf personnes jusqu'ici sont décédées des suites de cette maladie transmise par le moustique-tigre.
18:44Deux jeunes filles de 10 et 12 ans sont mortes ce matin dans l'incendie de leur maison à Brumat, dans le Barin.
18:51Leur soeur de 6 ans est toujours hospitalisée dans un état critique, avec un pronostic vital engagé.
18:56On ignore pour le moment les circonstances de l'incendie.
18:59Donald Trump et Volodymyr Zelensky assis face à face, penchés l'un contre l'un vers l'autre, sous les arches de la basilique Saint-Pierre.
19:06C'est l'image du jour, celle des discussions entre les deux dirigeants en marge des funérailles du pape François,
19:11à propos d'un cessez-le-feu en Ukraine. Le président ukrainien dit espérer des résultats après ces échanges.
19:18Les Françaises a un petit point du grand chelème en rugby face aux Anglaises.
19:23Elles remportent cette finale du tournoi destination 43 points à 42.
19:27Nos informés dans le studio de France Info, ce samedi soir, Richard Verli correspondant pour le média suisse Blic,
19:44Eva Morleto pour l'Italie, Anna Kowalska correspondante en France pour la télévision polonaise,
19:49Juan José Dorado, c'est l'Espagne bien sûr, et Patrick Martin-Genier enseignant à Sciences Po et Aline Alco spécialiste des questions européennes.
19:58Continuons à évoquer tous ces échanges diplomatiques qui ont eu lieu aujourd'hui à Rome en marge des obsèques du pape François.
20:05Nous reviendrons sur ces funérailles dans les prochaines minutes.
20:08Nous parlions à la fois du rôle des Européens et également de Donald Trump, Richard Verli.
20:14On le disait, il y a ce fameux cap des 100 jours qui arrive pour le président américain.
20:18Il y a aussi cette ambition qui paraissait un peu folle au départ, mais qui est peut-être réelle.
20:22Il l'avait dit d'obtenir un jour le prix Nobel de la paix.
20:26Alors le prix Nobel de la paix, il y pense sans doute, ça paraît quand même compliqué dans la situation actuelle,
20:31mais imaginez qu'il arrive à nouer un accord de paix ou en tout cas une négociation solide sur l'Ukraine.
20:38Qu'il arrive à un accord avec l'Iran et que potentiellement avec la Chine,
20:42sur fond de guerre commerciale, il y ait une accalmie.
20:45Eh bien peut-être qu'à ce moment-là, l'académie Nobel, qui regarde toujours quand même la politique,
20:52pourrait lui concéder ce prix Nobel.
20:54Ce serait une manière d'avoir une sorte de trêve entre l'Europe et les Etats-Unis.
20:58Ce serait une branche d'olivier, comptant à Donald Trump, mais je crois qu'on n'en est pas là.
21:01Un mot peut-être sur l'Europe et l'Ukraine, moi ce qui me frappe,
21:05c'est que si on essaye vraiment de faire au plus simple,
21:08la Russie et les Etats-Unis se partagent l'Ukraine et les Ukrainiens, ils seront à la charge des Européens.
21:14Voilà ce qui est en train de se passer.
21:16Et ça, c'est extrêmement inquiétant.
21:18Pourquoi ? Pas parce que les Ukrainiens sont problématiques, ils ont fait preuve de leur résistance.
21:23C'est simplement qu'au sein de l'Union Européenne, n'oublions pas les résistances,
21:26qu'il y a une intégration rapide de l'Ukraine dans l'Union, les divisions,
21:30et ce sera un lourd fardeau politique à porter, mais il faudra le porter parce qu'il n'y a pas le choix.
21:35Juan Trossé de Rados, ça relance aussi cette idée de la coalition des volontaires
21:39dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines à l'initiative d'Emmanuel Macron et de Kerstarmer,
21:44dont on a parlé aujourd'hui aussi avec leur présence à Rome.
21:47Effectivement, cette coalition des volontaires, le fait d'envoyer des soldats en deuxième ligne
21:51pour garantir un accord de paix ou un cessez-le-feu,
21:56l'un cessez-le-feu pour l'instant, pourquoi pas ?
21:59La première des choses, c'est que les Européens, même les Européens, ne sont pas tous d'accord.
22:04L'Espagne a dit dès la première minute qu'elle n'enverra pas des soldats l'Italie et l'Ukraine.
22:10Et puis, il y a la Russie qui a dit qu'elle ne veut aucun soldat d'un pays de l'OTAN en Ukraine.
22:18Donc, effectivement, ça paraît très compliqué.
22:20Mais, comme dit Richard, si effectivement, en fin de compte, in fine, c'est les Etats-Unis et la Russie qui se partagent l'Ukraine,
22:31effectivement, on va être juste des exécutants.
22:34Et peut-être qu'à ce moment-là, on pourra avoir une force d'épée sur place.
22:38Mais c'est vrai que ça devient très compliqué,
22:40parce qu'effectivement, de toute façon, Poutine, pour l'instant, n'a rien cédé à ces exigences.
22:44Sur la position de l'Italie, justement, Eva Morleto ?
22:47Oui, alors, ce n'est pas exactement les volontaires, plutôt les Italiens.
22:52Alors, on a une position de Giorgia Meloni qui essaye toujours de courtiser un peu Trump.
22:57Vous avez entendu cette fameuse phrase,
22:58« Let's make the West great again ».
23:01Après sa visite récente aussi à Washington, assez décevante de son point de vue.
23:06Exactement, mais pour tenir, disons, compact le front occidental contre la Russie.
23:12Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on a une Europe qui, face aux exigences de la Russie,
23:16qui est, bon, elle a déjà dit, cinq régions qui veulent annexer,
23:20pas que rentre dans l'OTAN l'Ukraine,
23:23et des exigences qu'on ne sait pas aujourd'hui si l'Europe a les moyens,
23:27aussi, d'être ce fameux appui pour l'Ukraine.
23:30Donc, on abandonne l'Ukraine, mais avec quels moyens on va la soutenir ?
23:34Avec quels moyens on va l'intégrer ?
23:36On se retrouvera un pays en ruine,
23:38on se retrouvera un pays qui sera le plus grand au niveau territorial,
23:41qui absorbera pas mal de ressources européennes.
23:44En quelle mesure on est capable d'accueillir ça ?
23:48Anna Kowalska sur la situation polonaise, et puis Patrick Martin-Jeunier.
23:50Justement, n'oublions pas que cette situation, non pas Richard,
23:53qui est fort probable, effectivement,
23:54que l'Ukraine va devoir rendre Donbass-Crimée,
23:57n'est pas seulement très difficile pour l'Ukraine,
23:59mais pour toute l'Europe de l'Est,
24:00qui pense que, comme la Pologne,
24:02que chaque concession vis-à-vis Vladimir Poutine va l'encourager.
24:05La Crimée, on le rappelle, c'est une ligne rouge aujourd'hui pour l'Ukraine,
24:07pour les Ukrainiens.
24:09Sauf que Donald Trump a quasiment décidé
24:11qu'elle sera rendue à la Russie,
24:13et les Ukrainiens ne sont pas d'accord.
24:14Est-ce que je voulais dire,
24:16que selon l'Europe de l'Est,
24:18donc le Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie probablement aussi,
24:20ça fera un précédent,
24:22qui sera très dangereux pour l'avenir de l'Europe.
24:25Donc il ne faut surtout pas permettre ça.
24:27L'Ukraine, selon l'Europe de l'Est,
24:30c'est toujours des frontières de 91.
24:32Donc avec le Donbass, avec le Crimée,
24:34ce qui aujourd'hui paraît très difficile,
24:36c'est la raison pour laquelle,
24:38justement, le pays comme la Pologne
24:40essaye aujourd'hui de soutenir l'Ukraine
24:43dans cette bataille, dans ces négociations,
24:45sans, cependant, envoyer les soldats.
24:47Mais je pense qu'ici, il y a aussi une question politique
24:49avec les élections présidentielles en Pologne
24:51qui viennent dans trois semaines.
24:52Patrick Martin-Jeunier.
24:54Oui, je crois qu'on nage en pleine fiction politique, juridique.
24:59Il y a la morale, le droit international d'un côté,
25:02et puis il y a le cynisme, la réelle politique de l'autre.
25:05On sait très bien que, dès le début,
25:07on ne parlait plus de la Crimée,
25:09parce que Donald Trump était persuadé
25:10que la Crimée resterait et devait revenir russe,
25:14où il y avait, rappelez-vous, une forte minorité,
25:16majorité, même russophone, en Crimée, bien évidemment.
25:21Et parce qu'aussi, il répète que ce n'est pas sa guerre à lui,
25:23que c'est celle de Joe Biden,
25:24et que ce serait arrivé avec lui, ce ne serait pas comme ça.
25:26Il y a des problèmes politiques internes au pays,
25:28vous l'avez souligné.
25:29Et puis, effectivement, il y a cette notion de morale
25:36et droit constitutionnel en Ukraine,
25:39où Zelensky a encore répété ce matin,
25:41il est hors de question que nous reconnaissions
25:43la souveraineté russe sur la Crimée.
25:46Bien évidemment, constitutionnellement, il ne peut pas le faire,
25:48mais que peut-il faire d'autre si, effectivement,
25:51Trump et Poutine se mettent d'accord là-dessus ?
25:54Moi, j'ai toujours, je veux dire, une référence,
25:56c'est Chypre, Chypre, la partie nord de Chypre
25:59est occupée depuis 50 ans,
26:01et, eh bien, Chypre démocratique n'a jamais reconnu
26:05cette annexion et cette occupation,
26:07et l'autre partie de Chypre a intégré l'Union Européenne.
26:11C'est exactement ce qui va se passer en Ukraine,
26:13vous l'avez dit, l'Ukraine va intégrer l'Union Européenne
26:17à plus ou moins brève échéance,
26:19mais à aucun moment, les autorités ukrainiennes
26:21ne reconnaîtront la souveraineté russe
26:23sur la Crimée et sur l'Est de l'Ukraine.
26:25Merci à tous.
26:27La seconde partie des informés,
26:29dans un instant, nous reviendrons sur les funérailles
26:31du pape François, les obsèques à Rome
26:34qui avaient lieu ce matin, il est 20h30 sur France Info.
26:42Et l'info, c'est avec Laura Dullieu.
26:44Volodymyr Zelensky espère des résultats
26:47après ses discussions avec Donald Trump à Rome
26:49en marge des obsèques du pape François.
26:52Les deux dirigeants se sont parlé à deux reprises
26:54dans la basilique Saint-Pierre de Rome,
26:57des échanges qualifiés de positifs par les deux parties.
27:00Dans le Gard, le suspect est toujours en fuite,
27:03mais il a été identifié après le meurtre d'un fidèle musulman
27:07tué de dizaines de coups de couteau dans la mosquée de la Grande Combe.
27:10Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
27:12dénonce un ignoble assassinat.
27:14« Je travaille et je me prépare » dit Jordan Bardella.
27:17Le président du Rassemblement national confirme au journal Le Parisien
27:21qu'il sera bien candidat à la présidentielle de 2027
27:24dans le cas où la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen
27:27était confirmée en appel par la justice.
27:30Trois blessés la nuit dernière lors de plusieurs fusillades en Isère
27:33aux alentours de Grenoble.
27:35Deux hommes ont été blessés par balle.
27:37Le pronostic vital était hier soir engagé pour l'une des victimes.
27:40En Iran, au moins 8 morts et plus de 750 blessés
27:44après une explosion dans le plus grand port commercial du pays.
27:49Une enquête est ouverte pour en déterminer les causes.
27:51On ignore le nombre d'employés présents au moment de la détonation.
27:55Elles étaient menées 31 à 7 en début de match.
27:57Elles sont remontées à 42 à 43 points face aux Anglaises.
28:01Les Bleus du 15 de France échouent d'un point
28:04à remporter le tournoi des 6 nations.
28:08France Info
28:09Et après le dossier de l'Ukraine
28:17et des rencontres diplomatiques qui se sont déroulées à Rome,
28:21revenons à présent sur ce qui a été le sujet du début de journée,
28:24les obsèques du pape François.
28:26Au moins 400 000 personnes présentent place Saint-Pierre
28:29et le long du cortège d'après le gouvernement italien.
28:33Eva Morletto, je me tourne forcément vers vous, vous êtes italienne.
28:36Comment est-ce que vous avez vécu tout cela, ressenti cet événement dans votre pays ?
28:39Alors une énorme émotion certainement, une énorme émotion depuis des jours,
28:43des dizaines de milliers de personnes qui affluent sur la place Saint-Pierre pour rendre hommage au pape.
28:49Et il faut dire que ce pape effectivement était très aimé parce qu'il avait su parler avec les gens avec un langage simple.
28:54Ce qui était la sobreté, le langage simple était un peu sa dévise
28:58et on l'a vu même dans les funérailles par rapport aux autres papes,
29:01il n'y avait pas certains symboliques comme par exemple le bal d'Aquin
29:04ou d'autres symboles fasteux, liés à l'Église
29:10qu'il lui n'avait pas voulu.
29:11Il avait donné des dispositions précises sur son funérail
29:14en disant qu'il fallait être le plus possible simple.
29:16Tout le monde a regardé cet événement ?
29:19Tout le monde a regardé cet événement avec grande émotion
29:22et il y a eu en Italie 5 jours de deuil qui ont été déclarés.
29:26Ça aussi c'est exceptionnel, pour le pape Jean-Paul II il avait été 3 jours de deuil.
29:30Il faut dire aussi que c'est devenu un événement un peu politique
29:33parce que cette semaine ça coïncide aussi avec le 25 avril
29:36que pour l'Italie c'est le jour de la libération du nazifascisme.
29:41Et cela a un peu fait grincer les dents à l'opposition
29:45parce qu'ils ont vu dans cette manière de déclarer 5 jours de deuil
29:48une manière pour silencier tout ce qui sont les manifestations antifascistes du 25 avril.
29:54Parce que les manifestations du coup ont été non pas interdites
29:56Non pas interdites mais on a déclaré qu'ils devaient être discrètes.
30:02On a évoqué plusieurs fois les mots sobreté.
30:04Il y a eu quelques d'ailleurs petites crispations dans les manifestations à Milan
30:08entre les groupes qui étaient pro-Palestine
30:11qui défilent souvent dans ces genres de manifestations.
30:15Donc ça a été l'occasion aussi pour faire dire au Parti démocrate
30:20que le parti de Giorgia Meloni avait une sorte d'allergie au mot antifascisme.
30:26Allez reprenons sur ces funérailles du pape.
30:29Événement très suivi on l'imagine aussi depuis l'Espagne.
30:31Très suivi en Espagne effectivement.
30:34Peut-être l'émotion n'était pas aussi intense et aussi forte
30:36qu'elle l'était en Italie pour des raisons logiques.
30:38Quoi de que elle était importante en Espagne
30:39parce qu'effectivement le pape François même s'il n'est pas venu visiter l'Espagne
30:43pendant son pontificat.
30:44C'est vrai qu'étant latino-américain, argentin,
30:48il était assez proche des Espagnols de façon générale.
30:52Et puis les Espagnols de toute façon, la délégation espagnole était représentée au plus haut niveau
30:56puisque aussi bien le roi que la reine était présente.
30:59Plusieurs ministres, quoi de que, le président espagnol avait décidé de faire l'impasse
31:04et de ne pas passer à Rome pour assister aux funérailles.
31:08Ça n'empêche effectivement que maintenant l'intérêt des Espagnols
31:10est juste de voir ce qui va se passer après avec le conclave
31:12parce que n'oublions pas l'Espagne est le pays qui a le plus de cardinaux,
31:16le troisième pays qui a le plus de cardinaux
31:18après l'Italie bien sûr et les Etats-Unis.
31:21Anna Kowalska, la Pologne, on pense forcément à Jean-Paul II.
31:26Le pape François était moins populaire que Jean-Paul II,
31:30moins conservateur aussi, moins aimé en Pologne.
31:33Bon, je ne sais pas si on peut dire moins aimé, effectivement.
31:36Il n'y a pas eu la même serveur pour ses obsèques, clairement.
31:38Jean-Paul II, on l'appelait notre pape.
31:40Il ne faut pas oublier que la Pologne traversait une période très difficile,
31:43c'est une amphore du régime communiste.
31:45Quand il a été élu pape en 1978,
31:48c'était un énorme événement
31:51qui vraiment a donné beaucoup d'espoir pour la Pologne
31:57et la reconnaissance à l'étranger.
31:59Et ses obsèques aussi, en 2005, il y a 20 ans,
32:02un million de personnes, deux fois plus qu'aujourd'hui.
32:04C'était un événement exceptionnel, pas seulement en Pologne.
32:07J'ai l'impression effectivement qu'il y avait beaucoup plus de gens à Rome
32:10pour les obsèques de Jean-Paul II qu'aujourd'hui.
32:12Je me trompe, non ?
32:13Beaucoup plus de monde pour Jean-Paul II, oui.
32:14Oui, absolument.
32:15Et il y avait 4 millions de Polonais, pas sur la place,
32:19mais à Rome, qui est enfin en déplacement.
32:21Donc c'était un événement, bien sûr, beaucoup plus émotionnel pour les Polonais.
32:26Mais aujourd'hui aussi, bien évidemment, tout le monde a suivi ça de près.
32:30Pape François était très populaire en Pologne,
32:31à cause de son travail humanitaire notamment.
32:34Donc c'était un journait très important aussi.
32:36Richard Verli, on vous ramène toujours aux fameux gardes suisses.
32:39On les a largement vus ce matin sur les images.
32:42Qu'est-ce que vous retenez, vous, de ces obsèques ?
32:44D'abord qu'ils ont fait un travail absolument parfait.
32:46Donc ça prouve que la qualité suisse jusqu'au Vatican
32:50et jusqu'à la Basilique Saint-Pierre se confirme.
32:53Vu de Suisse, il faut reconnaître que l'émotion n'est pas aussi forte
32:57parce que pays multiconfessionnel, avec une forte proportion de protestants.
33:02Et le débat, il est plutôt sur l'avenir de l'Église catholique.
33:05C'est un questionnement plutôt politique.
33:08Et d'ailleurs, la visite qu'avait fait le pape François à Genève en 2018,
33:12il l'avait fait pour le 70e anniversaire du conseil occuménique des Églises.
33:16Donc il rassemble toutes les confessions chrétiennes.
33:19Et ce qui pose question, c'est à quoi va ressembler l'Église après François ?
33:24Et le sentiment quand même, alors le dire aujourd'hui en cette journée d'obsègue,
33:28c'est un peu, je dirais, provocateur,
33:31mais c'est d'une Église qui risque de se diviser.
33:33C'est d'une Église qui n'est pas aussi unie que les paroles du pape François voulaient le montrer.
33:40Cette Église, elle est divisée.
33:41Il existe quand même une aile droite, on va dire, beaucoup plus réactionnaire.
33:45Il y a l'aile sudiste au sens sud global qui était celle du pape François.
33:49Donc c'est ça l'interrogation en Suisse,
33:51c'est à quoi va ressembler l'Église catholique de demain.
33:54Patrick Martin-Jeunier, sur ses obsèques aujourd'hui,
33:57une image peut-être, quelque chose qui vous a marqué ?
33:59Oui, moi, c'est la grande simplicité avec laquelle il a été inhumé.
34:03Vous savez, traditionnellement,
34:04un pape est enterré dans trois cercueils successifs en bois.
34:08Là, il n'en a souhaité qu'un.
34:10Et donc c'est très important.
34:11Et on n'a pas vu là où, au final, il va reposer,
34:14l'Église de Santa Maria Maggiore.
34:17Maggiore, voilà.
34:19Eh bien, il y avait une quarantaine de personnes.
34:22Que 40 personnes qui représentaient tout ce qui était le symbole du pape.
34:26À savoir...
34:27Et l'énumation n'a pas été retransmise.
34:29L'énumation, non, mais c'était des gens défavorisés,
34:32des sans-le-jeu, des gens qui avaient des difficultés.
34:34La communauté homosexuelle et transsexuelle
34:37vers lesquelles le pape François avait fait un pas très important.
34:42Et vous disiez tout à l'heure, Mélanie.
34:44Mélanie a une politique extrêmement homophobe aujourd'hui.
34:47Dans son parti post-fasciste, elle dirige son gouvernement.
34:51Eh bien, on voit bien aujourd'hui qu'il y a des partis de prix politiques.
34:54Et pour moi, ce qui est important, c'est l'aspect politique.
34:56Au final, vous l'avez dit, un pape, c'est d'abord,
34:59naturellement, un événement religieux.
35:01Mais c'est un événement politique.
35:03Ce pape était extrêmement progressiste, sud-américain.
35:06On lui reprochait d'avoir des positions anti-Trump, anti-américaines,
35:10sur l'immigration, etc.
35:11Aujourd'hui, que va sortir du conclave ?
35:13Qui va en sortir ?
35:15Est-ce que ce sera, comme l'a dit Richard, un pape réactionnaire ?
35:18Je suis très étonné de voir que certains réseaux sociaux
35:21disent qu'un certain pape réactionnaire devrait être élu
35:24pour redresser l'église.
35:25Ce n'est pas ça, l'église, demain.
35:26Donc, ce qui se joue aujourd'hui dans le futur conclave,
35:30c'est une église ouverte sur la société.
35:32Un peu comme l'avait fait le pape Jean XXIII pour le concile Vatican II.
35:38Conclave qui est prévue entre le 5 et 10 mai, a priori.
35:41Il faut noter que le pape François avait nommé, au cours de son pontificat,
35:45depuis 2013, près de 80% des cardinaux actuels
35:48qui vont voter lors de ce conclave, justement, dans les prochains jours.
35:52Roi de Rosset, est-ce que cela laisse présager
35:53que le futur pape pourrait s'inscrire dans les pages, justement, du pape François ?
35:57Ça laisse présager que ce sera comme ça, effectivement.
35:59Je pense que le pape, sachant, effectivement,
36:01qu'il allait mourir d'un moment à un autre,
36:04il fallait quand même préparer l'avenir.
36:06Et préparer l'avenir, c'était, effectivement,
36:08de nommer des cardinaux qui vont pouvoir continuer le travail
36:11qu'il a déjà entamé, espérant voir comment ça va se passer
36:14lors du conclave.
36:16Mais, effectivement, que ce soit un Européen,
36:19que ce soit quelqu'un qui vient de la CIE,
36:21puisqu'on parle aussi d'un cardinaux asiatique
36:25qui pourrait, effectivement, être élu pape,
36:28ça pourrait montrer, effectivement, cette continuité
36:31dans l'attention aux migrants, dans l'attention aux pauvres
36:33et dans l'attention aux sociales
36:35qui a été au premier chef du travail du pape François.
36:39Vous savez, il y a un proverbe, si je peux me permettre,
36:41un proverbe qui dit qu'il rentre pape au conclave
36:43en sort cardinal.
36:45Donc, évidemment, il y a des tendances,
36:46mais il pourrait y avoir des surprises.
36:48C'est ça, les favoris sont rarement élus.
36:50Eva Morleto.
36:51Oui, et disons que dans le conclave,
36:53sur 110 cardinales qui ont été nommées
36:55par le pape Bergoglio,
36:57par rapport à son 135 en tout,
36:59donc il y aura certainement
37:01un regard un peu plus progressiste,
37:02parce que, disons qu'ils sont tous un peu sur sa ligne.
37:05Il y a un favori,
37:06si je peux faire un peu d'insider trading
37:08sur le pape,
37:09qui est le cardinal
37:12Monseigneur Zuppi,
37:14qui est l'archevêque aujourd'hui de Bologne.
37:16Et en fait, c'est un homme
37:18qui a dédié un peu toute sa vie
37:19aux pauvres,
37:20notamment à la communauté Sant'Egide,
37:22qui est une grande institution italienne
37:23dédiée aux sans-abri
37:25et aux plus pauvres.
37:26Il était aussi celui
37:27qui avait contribué énormément
37:29à la paix en Mozambique
37:31pendant la guerre civile
37:32qui a été déclenchée en 1977.
37:34C'est un personnage
37:35qu'aujourd'hui,
37:35on voit dans beaucoup de journaux
37:38comme un candidate très très possible.
37:40Après, il y a aussi...
37:40Et le retour d'un pape italien,
37:42c'est important, j'imagine ?
37:43Oui, c'est important aussi.
37:43Après, il y a aussi effectivement
37:44le discours diplomatique du Vatican.
37:46Donc, comme il y a des bassins
37:47de chrétienté,
37:48par exemple aux Philippines,
37:49alors il y a ce cardinal
37:51Louis Antonio Tagle,
37:52qui est aussi parmi les favoris.
37:53Il pouvait y avoir aussi,
37:55enfin, un pape africain,
37:57qu'on en parle à chaque conclave.
37:58Et après, ça a été parlé.
37:59Qui n'arrive pas,
38:00effectivement, à chaque fois.
38:01Anna ?
38:02Non, mais j'allais dire juste
38:03qu'on peut bien avoir
38:05une boule de cristal,
38:06sauf qu'à chaque fois,
38:07dans les conclaves,
38:08depuis 100 ans,
38:09on s'est trompé
38:10en essayant de trouver le favori.
38:12Certes, pape François
38:14a nommé beaucoup de cardinats,
38:15mais chaque pape,
38:15avant lui,
38:16il a fait pareil.
38:17Jean-Paul II a aussi nommé
38:18presque la moitié de cardinats.
38:21Donc, on a du mal vraiment à voir.
38:23Mais ce qui est intéressant,
38:24c'est que l'intelligence artificielle
38:27s'en charge pour nous.
38:28Et je vérifie aujourd'hui
38:29qu'il y a beaucoup de questions
38:32qui sont posées par rapport à ça,
38:34à l'intelligence artificielle.
38:36Effectivement, il y a deux candidats.
38:38C'est le château de GPT,
38:39Pietro Perolin,
38:40donc l'italien,
38:41et puis le cardinal Philippin aussi,
38:44qui est très bien placé.
38:44D'accord.
38:45Donc, finalement,
38:45on est aussi intelligent
38:46que l'intelligence artificielle.
38:48C'est ça, la morale,
38:50Patrick Martin.
38:50Ce n'est pas neutre
38:51que le pape François
38:53ait nommé les deux tiers,
38:54je crois,
38:55plus des deux tiers du conclave.
38:58Donc, il y a bien une tendance
38:59qui s'exprime.
39:00Ce serait vraiment une surprise
39:01que le pape ne sorte pas
39:03de cette tendance,
39:04même s'il a nommé
39:05des cardinaux
39:07qui n'étaient pas forcément
39:08de ses opinions.
39:09Allez, on continue la discussion
39:11après le fil info,
39:1220h42,
39:13l'aura du lieu.
39:15Le suspect est toujours
39:16activement recherché
39:17dans le Gard
39:18après le meurtre
39:18d'un fidèle musulman
39:20au sein de la mosquée
39:21de la Grande Combe.
39:22Plusieurs dizaines d'enquêteurs
39:23sont mobilisés
39:24dans une vidéo enregistrée
39:26et diffusée
39:27sur les réseaux sociaux.
39:28La saillante dit
39:28à sa victime agonisante
39:30qu'il compte faire
39:31d'autres victimes.
39:32Une enquête pour assassinat
39:33est donc ouverte.
39:35Peut-être que Vladimir Poutine
39:36ne veut pas arrêter
39:38la guerre en Ukraine,
39:39écrit Donald Trump
39:40sur son réseau social
39:41après avoir rencontré
39:42ce matin à Rome
39:43Volodymyr Zelensky
39:45en marge des obsèques
39:46du pape François,
39:47le chef du Kremlin
39:48qui assure de son côté
39:49être prêt à négocier
39:51à l'issue du conflit
39:52sans aucune condition préalable.
39:54Fin du troisième cycle
39:55de négociations
39:56entre l'Iran
39:57et les Etats-Unis
39:58sur le nucléaire iranien
39:59à Oman.
40:00Cette fois-ci,
40:01des discussions sérieuses
40:02dit Téhéran
40:03même si des divergences
40:04demeurent avec les Etats-Unis.
40:06Les pourparlers
40:07reprendront à nouveau
40:08samedi prochain.
40:10Jordan Bardella
40:11sera bien candidat
40:12à la présidentielle
40:13en 2027.
40:14Marine Le Pen
40:15était déclarée
40:15une nouvelle fois
40:16inéligible
40:17par la justice en appel.
40:18Le président du RN
40:19le confirme
40:20dans une interview
40:21au journal Le Parisien
40:22ce soir.
40:23La 31e journée de Ligue 1
40:25en Strasbourg,
40:26Basse Saint-Etienne,
40:263 buts à 1
40:27cet après-midi.
40:28En ce moment,
40:29le Havre reçoit Monaco.
40:31Et puis en basket,
40:31le Paris Basketball
40:32remporte pour la première fois
40:34la Coupe de France
40:35en s'imposant à Bercy
40:36face au Mont,
40:3791 à 80.
40:38Il s'agit du troisième trophée
40:40dans l'histoire
40:40du club parisien
40:41né seulement en 2018
40:42et qui avait déjà gagné
40:44l'Eurocoupe
40:45et la Leaders' Cup
40:45en 2024.
40:46France Info
40:4920h, 21h
40:53Les informés
40:54Victor Maté
40:56Les informés ce soir
40:57Richard Verli
40:58pour la Suisse
40:59et le média Bli
41:00qui va
41:00Morletto,
41:01journaliste italienne
41:02Anna Kowalska
41:03de la télévision polonaise
41:05Juan José Dorado
41:07pour plusieurs médias espagnols
41:09et Patrick Martin
41:10Jeunier,
41:10spécialiste des questions
41:11européennes.
41:13Nous parlions
41:13de ces obsèques
41:15du pape François
41:16encore une question
41:16peut-être sur l'avenir
41:18effectivement le prochain
41:19pape Richard Verli
41:20est-ce que
41:21on évoquait Donald Trump
41:22les Américains
41:23est-ce que
41:24notamment les Américains
41:25mais peut-être d'autres pays
41:26vont faire pression
41:27ou peuvent faire pression
41:28lors de ce conclave ?
41:31Je ne le crois pas
41:31je ne crois pas
41:32que ça se passe comme ça
41:34je ne vois pas
41:35une puissance politique
41:37un pays
41:38réussir
41:39à imposer son pape
41:41ça a été longtemps
41:42le cas dans l'histoire
41:43rappelons-le
41:44c'est comme ça
41:45que ça se passait
41:46je crois qu'aujourd'hui
41:46fort heureusement
41:47l'Église catholique
41:48s'est émancipée
41:49de ses influences
41:50politiques extérieures
41:51ça ne veut pas dire
41:52que les cardinaux
41:52n'ont pas d'opinion
41:53ils ont des opinions
41:54évidemment
41:55mais n'oublions pas
41:56une chose
41:57ils le disent
41:57et je pense que c'est sincère
41:59ou en tout cas
41:59je veux croire que c'est sincère
42:00il y a l'Esprit Saint
42:01il y a sans doute
42:03chez chacun
42:04de ces cardinaux
42:05l'idée
42:06qui est la meilleure personne
42:07pour diriger
42:08ce milliard et demi
42:09de fidèles
42:10qui sont disséminés
42:12aux quatre coins du monde
42:13et qui sont majoritairement
42:14dans les pays du sud
42:15aujourd'hui
42:16et non pas
42:16dans notre vieille Europe
42:17et bien je crois
42:18que ce questionnement-là
42:20même si quelquefois
42:21ça peut faire sourire
42:22parce qu'on pense tous
42:22que tout est affaire
42:24de cynisme
42:24de politique
42:25d'alliance
42:26de copinage
42:27parfois
42:27et bien dans ce conclave
42:29il y a quelque chose
42:30de différent
42:31qui va sans doute
42:31en sortir
42:32quel est
42:33alors là pour le coup
42:33on peut employer l'expression
42:34l'homme providentiel
42:36Patrick Martin-Jeunier
42:37vous disiez que
42:38le pape
42:38est avant tout politique
42:40religieux
42:40bien évidemment
42:41on a vu le pape François
42:43s'exprimer sur énormément
42:44de sujets
42:44quelle est finalement
42:45son influence
42:46au final
42:47si l'on doit faire le bilan
42:48je crois que
42:49traditionnellement
42:49dans l'histoire
42:50du Vatican
42:51il y a quand même
42:52une expérience
42:53diplomatique
42:54ils sont naturellement
42:56aux Nations Unies
42:56ils peuvent jouer
42:57un rôle
42:58dans la libération
42:59d'otages
43:00ce sont des religieux
43:01avant tout
43:01et donc ils ont
43:02un rôle diplomatique
43:03qui ne s'exprime pas
43:04toujours publiquement
43:05mais dans les coulisses
43:06et ça c'est important
43:08parce que certaines personnes
43:09qui ne voudraient pas
43:09discuter avec
43:10tel ou tel dirigeant
43:12et bien peut écouter
43:13alors naturellement
43:14le pape c'est un chef d'état
43:15aussi
43:16et là
43:17il est entouré
43:18du secrétaire d'état
43:19de son ministre
43:19des affaires étrangères
43:20ce sont des gens
43:21qui dirigent le Vatican
43:22donc évidemment
43:23il y a beaucoup de contacts
43:24et je crois que c'est cela
43:25qu'on demande à Vatican
43:26c'est toujours porté
43:27un message religieux
43:28je n'imagine pas
43:29un seul instant
43:30avoir un pape
43:31qui ne tiendrait
43:32qu'un discours
43:33réactionnaire
43:34qui n'irait pas
43:35en direction des foules
43:36d'autant que les foules
43:37et les catholiques
43:38d'aujourd'hui
43:39c'est essentiellement
43:40dans les pays pauvres
43:41vous l'avez dit
43:42naturellement en Asie
43:43mais aussi en Afrique
43:45en Amérique du Sud
43:46donc il faut trouver ce pape
43:47qui soit capable
43:48de faire la synthèse
43:49entre sous ses discours
43:50et je n'imagine pas
43:51un pape
43:52qui donnerait raison
43:53par exemple
43:53à Donald Trump
43:54sur sa politique migratoire
43:56ou même sur celle
43:57de Mme Mélanie
43:58ou celle de M. Orban
43:59donc il y a tout
44:00effectivement
44:01un équilibre à faire
44:02sur le plan religieux
44:03politique
44:03et c'est ça
44:04le symbole
44:05de la papotée
44:06Patrick Martin-Jeunier
44:07vous allez garder la parole
44:09parce que l'on passe
44:09aux cartes blanches
44:11c'est une tradition
44:11en fin d'émission
44:13chacun
44:13vous avez quelques minutes
44:15pour nous parler
44:15d'un thème
44:16et vous vouliez
44:17Patrick Martin-Jeunier
44:18je vais y arriver
44:19nous parler des retraites
44:20ce soir
44:21oui parce que
44:22je suis assez choqué
44:23de ce qui se passe aujourd'hui
44:24qu'on tape sur les retraités
44:25à longueur de journée
44:27en train de se dire
44:28que puisque les retraités
44:30sont des privilégiés
44:31j'ai vu
44:32certains disaient
44:33que c'était des parasites
44:33des assistés
44:34et bien moi j'estime
44:35qu'aujourd'hui
44:36naturellement
44:37il faut avoir un débat
44:38de fonds
44:38sur ce que peuvent faire
44:39les retraités
44:40je peux en parler
44:40j'ai dépassé
44:41l'âge de la retraite
44:42je ne suis pas encore
44:43à la retraite
44:43qu'est-ce qu'on peut faire
44:45pour aider
44:45naturellement
44:46notamment la jeunesse
44:47mais je trouve
44:48que c'est tout à fait
44:49indécent
44:50de passer son temps
44:51à taper sur les retraités
44:52des gens qui ont travaillé
44:5340, 42 heures
44:5445 heures
44:55dans des conditions
44:56parfois difficiles
44:57et aujourd'hui
44:58les traités
44:59de cette façon
44:59je trouve que
45:00ce n'est pas correct
45:00on doit avoir
45:01un débat politique
45:02sur le financement
45:03de la sécurité sociale
45:04sur l'endettement
45:05de l'État
45:05mais n'oublions pas
45:06que les retraités
45:07ce sont aussi
45:08des personnes
45:08qui aident
45:09les jeunes générations
45:10les enfants
45:11qui aident
45:11qui font du bénévolat
45:12et donc ce ne sont pas
45:13uniquement des gens
45:15qui sont des égoïstes
45:16c'est des gens
45:17qui font preuve
45:17de solidarité
45:18et qui de surcroît
45:19consomment
45:20ce qui finalement
45:21permet d'entretenir
45:22l'économie
45:23Est-ce qu'il y a
45:23ce même discours
45:24contre les retraités
45:25dans vos différents pays
45:26très rapidement
45:27je ne sais pas
45:27si l'un d'entre vous
45:28veut intervenir
45:29mais nous on a
45:30de moins en moins
45:30de retraités
45:31Oui c'est ça le problème
45:32dans le sens qu'avec l'Italie
45:34et aller dans le précaria
45:35beaucoup plus tôt
45:36que la France
45:37quand la France
45:38luttait pour les contrats
45:39premier emploi
45:40que les jeunes
45:41refusaient en France
45:42nous on considérait ça
45:42comme un rêve
45:43parce que depuis déjà
45:44une bonne dizaine d'années
45:46ça avait commencé
45:46les décontrats précaires
45:47etc.
45:48Le vrai problème
45:49c'est là
45:49c'est pour les générations
45:51dont je fais aussi partie
45:52est-ce qu'un jour
45:53on pourra accéder
45:54avec des carrières
45:55aussi hachées
45:56et des conditions
45:57de travail précaires
45:58à une retraite
45:59et ça concerne
46:00pratiquement toutes
46:01les catégories
46:01de travailleurs
46:02aujourd'hui en Italie
46:03Votre carte blanche
46:04à vous Eva
46:05à propos des licenciements
46:07au sein du magazine
46:08Le Point
46:0858 postes concernés
46:10parfois remplacés
46:12par une intelligence
46:12artificielle
46:13Oui
46:13ça laisse
46:14je choisis
46:15cet argument
46:17parce que
46:17l'intelligence artificielle
46:18ça sera un argument
46:19dont on parlera
46:20beaucoup
46:20dans les prochains mois
46:22dans les prochaines années
46:23c'est en plein développement
46:24et c'est aussi inquiétant
46:27voilà
46:27ces effets
46:28l'intelligence artificielle
46:29qui serait censée
46:29nous faciliter la vie
46:30on voit aujourd'hui
46:31qu'en fait
46:32elle pique du travail
46:33donc au point
46:34on licencie
46:3560 employés
46:37parce qu'ils seront
46:38substitués
46:38par les techniques
46:40qui sont mises à point
46:40par l'intelligence artificielle
46:42ça laisse
46:43beaucoup de questions
46:44sur ce qui seront
46:45les travails
46:46affectés
46:47par l'intelligence artificielle
46:48c'est déjà les cas
46:49c'est déjà les cas
46:50des traducteurs
46:51dans beaucoup
46:51de domaines
46:53c'est déjà
46:54ça va être
46:55les cas
46:55de certains journalistes
46:56qui peuvent peut-être
46:57qu'ils s'occupent
46:57des news
46:58ou des choses pas
46:59trop développées
47:00c'est aussi le cas
47:02dans plein d'autres domaines
47:03les chauffeurs
47:04etc
47:04ça ça pose une question
47:06aussi du point de vue
47:07parce que parallèlement
47:08à cette nouvelle
47:09s'est sortie une enquête
47:10des jeunes ingénieurs
47:11qui disent que pour
47:12si l'intelligence artificielle
47:14se développe
47:14au rythme d'aujourd'hui
47:16on aura
47:16dans 5-7 ans
47:19un problème écologique
47:20qui se pose
47:20c'est-à-dire
47:21il faudra
47:21au moins 5 centrales nucléaires
47:23rien qu'en France
47:24qui s'occupent
47:25de ça
47:25du développement
47:26de l'intelligence artificielle
47:27donc on va
47:28complètement dans les murs
47:29pour le développement
47:30de cette technologie
47:31qui est en soi
47:32fabuleuse
47:33mais qui pose déjà
47:34des gros contraintes
47:36et des grosses inquiétudes
47:37problème
47:37Rondros et Dorado
47:38économique
47:40écologique
47:41on n'en a pas fini
47:42avec l'intelligence artificielle
47:43on n'en a pas fini
47:44avec l'intelligence artificielle
47:45le seul avantage
47:46par rapport à d'autres pays
47:47en Espagne
47:47c'est que nous
47:48on ne s'attaque pas
47:49aux retraités
47:49pour la question
47:50que vous posiez tout à l'heure
47:51nous on chuchote
47:52les retraités
47:52parce que c'est eux
47:53qui votent
47:53et qui votent
47:54un certain nombre
47:56on est parti
47:56et donc ça c'est important
47:57donc on les chuchote
47:58on augmente
47:58le retraite
47:59mais c'est vrai
47:59que l'intelligence artificielle
48:01est importante
48:01dans le développement
48:02technique de tous les pays
48:04sauf qu'en Espagne
48:04on n'a pas les moyens
48:05qui existent en France
48:07ou dans d'autres pays
48:08aux Etats-Unis
48:08ou en Chine
48:09pour effectivement
48:09mettre de l'argent
48:10qu'il faut
48:10pour avancer
48:11donc nous on va suivre
48:12tout simplement le train
48:13mais on ne sert jamais
48:14la locomotive
48:16de ce train
48:17on sert plutôt
48:18les wagons
48:19qui sont en arrière
48:20Allez la suite
48:21des cartes blanches
48:22de l'eau informée
48:23dans un instant
48:23après l'essentiel
48:2420h et 51 minutes
48:26Laura Delieu
48:27C'est une chasse à l'homme
48:29qui mobilise actuellement
48:30plusieurs dizaines d'enquêteurs
48:31dans le Gard
48:32après le meurtre hier
48:33d'un fidèle
48:34dans la mosquée
48:34de la Grand Combe
48:35tué de dizaines
48:37de coups de couteau
48:37par un assaillant
48:38identifié
48:38mais toujours en fuite
48:39le suspect s'est filmé
48:41pendant son acte
48:41en tenant des propos
48:42insultants envers l'islam
48:43une marche blanche
48:44aura lieu demain
48:45à 14h30
48:46Les négociations
48:48sur un cessez-le-feu
48:49en Ukraine
48:49se sont invitées
48:50en marge des funérailles
48:51du pape François
48:52à Rome ce matin
48:53Volodymyr Zelensky
48:54a rencontré
48:55Emmanuel Macron
48:55Ursula von der Leyen
48:56et surtout Donald Trump
48:57c'est l'image du jour
48:58une rencontre qualifiée
49:00de positive
49:00par les deux dirigeants
49:02Le Hamas se dit prêt
49:03à un accord
49:04pour la libération
49:05en une fois
49:06de tous les otages
49:07encore retenus à Gaza
49:08et à une trêve
49:09de 5 ans avec Israël
49:11l'armée israélienne
49:12qui a tué au moins
49:1219 personnes
49:13aujourd'hui
49:14dans de nouveaux bombardements
49:15selon la défense civile
49:16palestinienne
49:17Les françaises échouent
49:19à un petit point
49:19du grand chelème
49:20en rugby
49:21face aux anglaises
49:22qui remportent
49:23le tournoi des 6 nations
49:24au terme d'un match
49:25fou
49:2643 à 42
49:27avec la suite
49:38et la fin
49:38des cartes blanches
49:40de nos informés
49:40Juan José Dorado
49:42vous nous parlez
49:43d'un livre
49:43ce soir sur un sport
49:44je crois que vous aimez bien
49:45oui je vais vous parler
49:47de football
49:47ça n'a rien à voir
49:48avec la retraitée
49:49ou l'intelligence artificielle
49:51du football
49:51et oui puisque
49:52le football
49:53depuis une quinzaine de jours
49:54on parle beaucoup
49:55en France
49:55notamment parce que
49:56la violence est retournée
49:57dans les stades
49:58mais aussi en dehors
49:59des stades
49:59avec des supporters
50:00qui se tapent dessus
50:01dans les stations
50:02des services
50:03dans les autoroutes
50:04et puis
50:05il y a un monsieur
50:06qui s'appelle
50:06Jean-Carl Lucas
50:07qui vient de sortir
50:08un livre
50:09qui s'appelle
50:09J.E.T.
50:10et qui
50:11Jean-Carl Lucas
50:12je précise
50:13est un musicien
50:14n'est pas un écrivain
50:14un musicien
50:15qui a représenté
50:16la France
50:16à l'Eurovision
50:17en 2018
50:18avec son duo
50:19Madame Messieurs
50:21et bien
50:22lui il est aussi
50:23un amateur
50:24un amoureux du football
50:25il a sorti un livre
50:26et donc
50:26qui retrace
50:2740 matchs
50:28historiques
50:29pour le football
50:30et pourquoi je vous parle de lui
50:31parce que ce livre là
50:32vous réconcilie
50:33avec le sport
50:34et avec le football
50:35le football
50:36n'est pas violence
50:37n'est pas racisme
50:38n'est pas homophobie
50:39n'est pas violence
50:40non
50:40le football
50:41est aussi
50:41un visage aimable
50:42est aussi
50:43une vie en famille
50:44pouvoir aller ensemble
50:45voir un match
50:47et il raconte
50:47notamment
50:48sa première expérience
50:49étant enfant
50:516-7 ans
50:52son papa
50:52l'amène
50:53au parc des princes
50:54et comme il a été
50:55émerveillé
50:56depuis ses 7 ans
50:57de ce qu'il a découvert
50:58dans un stade
50:59de foot
51:00donc oui
51:01Jean-Carl Lucas
51:02a écrit
51:02donc J.E.T.
51:03qui parle du football
51:04tel qu'on l'aime
51:05aujourd'hui
51:06loin de la violence
51:07loin de l'homophobie
51:08loin du racisme
51:09On est obligé du coup
51:10Androset
51:10de vous demander
51:11vous la première fois
51:12que vous êtes allé
51:12dans un stade de foot
51:13J'étais aussi
51:14très très très jeune
51:15peut-être pas aussi jeune
51:16que Jean-Carl Lucas
51:18mais j'avais une dizaine
51:19d'années
51:20et j'ai eu
51:21sa même expérience
51:22que lui
51:22c'est-à-dire
51:23que j'ai passé le match
51:24à regarder plutôt
51:25les granins
51:25voir cette ambiance
51:27incroyable
51:28et en fait
51:28je ne regardais pas
51:30du tout
51:30ce qui passait
51:30sur le terrain
51:31parce que j'étais
51:32tellement émerveillé
51:32de ce qui s'est passé
51:33tout autour
51:34que par la suite
51:35effectivement
51:36le foot est resté
51:37quand même
51:37quelque chose d'important
51:38dans ma vie personnelle
51:39et professionnelle aussi
51:40C'était quel match ?
51:41Vous vous en souvenez ou pas ?
51:42C'était Valence-Réal-Madrid
51:43c'était dans les années 70
51:44Pas mal
51:45Enfin Richard
51:46avec vous
51:47on parle d'un anniversaire
51:48les 50 ans de carrière
51:50du chanteur Renaud
51:51Oui
51:52parce que je trouve
51:52que Renaud
51:53c'est la France
51:54si on reprend sa carrière
51:56si on reprend ses chansons
51:57c'est un résumé
51:58des colères françaises
52:00des exagérations françaises
52:02c'est un style
52:03c'est une manière d'être
52:05alors il a été lui-même
52:06très contesté
52:07Renaud pendant sa carrière
52:08il a connu des hauts
52:09et des bas
52:10très profonds
52:11mais il est toujours
52:12remonté à la surface
52:13y compris maintenant
52:14il remonte sur scène
52:15donc je trouve
52:16qu'à travers Renaud
52:17et les différents thèmes
52:18qu'il a traités
52:18durant sa carrière
52:19et bien c'est cette France-là
52:21qui nous étonnera toujours
52:23mais qui souvent
52:23nous met aussi en colère
52:25et nous énerve
52:25et c'est tant mieux
52:26Patrick Martin-Jaunier
52:27Oui
52:28moi je rappelle
52:28de la chanson
52:29Madame Thatcher
52:29Oui absolument
52:30et là vraiment
52:31c'était extraordinaire
52:33c'est une de ces chansons
52:34que je préfère
52:35Anna Kowalska
52:36est-ce que Renaud
52:37ça parle aux gens en Pologne ?
52:39Non pas vraiment
52:39je suis désolée de le dire
52:40mais Johnny Halliday
52:41non plus
52:42personne connaît
52:44Johnny Halliday
52:45sauf pour le fait
52:46qu'il a totalement détruit
52:47un hôtel à Cracovie
52:48pendant une concert
52:49parce qu'il était dans un état
52:50et Mireille Mathieu
52:51Mireille Mathieu
52:52très connue bien évidemment
52:53comme en Russie
52:55comme en Russie
52:56Renaud
52:56peut-être les autres
52:57depuis que vous êtes en France
52:59depuis pas mal d'années
53:00pour certains
53:00est-ce que c'est quelqu'un
53:02que vous connaissez
53:03que vous écoutez ?
53:04Oui bien sûr
53:04j'ai même quelques chansons
53:06dans ma playlist
53:07effectivement
53:08de vieux tube
53:09de Renaud
53:10mais effectivement
53:10il a été
53:11quelqu'un de très polémique
53:13d'ailleurs
53:13lors de l'un de ses retours
53:16il avait sorti une chanson
53:17où il critiquait la police
53:19et effectivement on l'a tapé très fort
53:20sur lui
53:21même s'il s'est excusé
53:22par la suite
53:22Quelle chanson est-ce que vous avez
53:23dans le téléphone ?
53:23Je ne me rappelle plus du titre
53:24mais ça avait été quand même
53:26effectivement un scandale à l'époque
53:28Moi je suis d'accord avec Richard
53:30c'est la France
53:31un peu comme Gainsbourg
53:32un Gainsbourg un peu plus populaire
53:34parce que même dans sa posture
53:36le fait qu'il abuse parfois
53:39de l'alcool etc
53:39mais ça fait partie
53:41de ces personnages français
53:42qu'ils assument
53:43qu'ils assument le fait
53:44de n'être pas lisse
53:46de ne pas s'adapter
53:47de dire je suis comme ça
53:48et alors
53:49voilà
53:49et j'adore ce mot
53:51et alors
53:51et Renaud correspond parfaitement
53:53à ce cliché français
53:55Est-ce qu'il y a des équivalents
53:56dans vos pays
53:56de chanteurs comme ça
53:58qui incarnent le pays
54:00ou qui ont chanté comme ça
54:02la société ?
54:04Pardonnez-nous
54:04mais nous n'avons pas
54:05cette insolence
54:06Non
54:07en Italie
54:07on a un chanteur
54:09qui est complètement inconnu
54:10à l'étranger
54:11qui est Vasco Rossi
54:12qui a eu des problèmes
54:13des drogues etc
54:14mais qui a fait des textes
54:15absolument fabuleux
54:17c'est un ancien rocker
54:18maintenant je pense
54:19qu'il a 70 ans
54:20mais c'est un mythe
54:22en fait pour toute la jeunesse
54:23de ma génération
54:24et ceux qui m'ont suivi
54:25c'était quelqu'un d'exceptionnel
54:27je vous invite
54:28à écouter certaines
54:29et bien voilà
54:30l'invitation est lancée
54:31merci à tous les cinq
54:32d'être venus ce soir
54:33Richard Verli
54:34Eva Morleto
54:34Anna Kowalska
54:36Juan José Dorado
54:37et Patrick Martin-Genier
54:38merci aussi
54:39à tous ceux
54:39qui ont préparé
54:41et réalisé
54:41cette émission
54:42les informés
54:43reviennent demain
54:44très bonne soirée
54:45Volkswagen lance
54:53la nouvelle technologie
54:55e-hybride
54:55qui offre une polyvalence
54:57d'usage unique
54:57pour un Tiguan
54:58par exemple
54:59c'est au quotidien
55:00le confort d'un mode électrique
55:01performant
55:02de plus de 120 km
55:03d'autonomie
55:04et pour les longs trajets
55:05la combinaison électrique
55:06thermique
55:06lui permet d'atteindre
55:07des autonomies remarquables
55:09avec plus de 940 km
55:11la gamme e-hybride
55:12de Volkswagen
55:12offre le meilleur
55:13des deux mondes

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