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00:0020h, 21h, les informés, Aurélie Herbemont, Jean-Rémy Baudot.
00:06Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir, votre rendez-vous de débat, votre rendez-vous de décryptage, c'est à la radio sur France Info et sur le canal 27 de la TNT.
00:14Bonsoir Aurélie.
00:15Bonsoir Jean-Rémy, bonsoir à tous.
00:17On parle de quoi ce soir ?
00:18Peut-on faire des farces autour d'une candidature à la présidentielle ?
00:22Cyril Hanouna assure ce soir qu'il ne sera pas candidat en 2027, ni en 2032, ni après.
00:28Faut-il faire payer les prisonniers pour leur détention ? C'est ce que souhaite le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
00:34L'idée est loin de faire l'unanimité, mais fait parler d'un ministre de la Justice qui, lui, a envie d'être candidat à la présidentielle.
00:42Doit-on interdire les écrans aux plus jeunes ? Gabriel Attal monte au créneau sur le sujet.
00:48L'ancien Premier ministre veut notamment instaurer des couvre-feux numériques.
00:52Et puis en fin d'émission, il y aura évidemment les cartes blanches de nos informés.
00:56Qu'est-ce qui les a marqués, choqués, fait réagir dans le reste de l'actualité ?
00:59Et nos informés ce soir, c'est Christophe Jacubizine, directeur de la rédaction des Echos.
01:04C'est Franck Dedieu, rédacteur en chef à Marianne.
01:07Sylvie Pierre-Brosselette, éditorialiste au point.
01:10Stéphane Zumsteg, directeur du département Opinion d'Ipsos.
01:13Bonsoir à tous les quatre. Bienvenue dans les informés. C'est parti.
01:16Ce sera une déception pour certains, peut-être, mais Cyril Hanouna annonce qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2027, Aurélie.
01:25Et oui, l'animateur de radio et de télé a mis fin au suspense après cette une de valeurs actuelles sur le candidat Hanouna et son pari fou pour 2027.
01:36Cyril Hanouna ne rêve donc pas de l'Elysée, malgré l'ébauche de programme que détaillait l'hebdomadaire.
01:40Et surtout, cet après-midi, il assume dans son émission sur Europe 1 d'avoir roulé tout le monde avec cette farce, ce prank, comme on dit en bon français.
01:50Et il détaille même la recette.
01:52C'est très simple. Vous envoyez des mails à une trentaine de personnes en leur faisant croire que vous allez vous présenter à la présidentielle.
01:59Vous êtes sûr que sur une trentaine de personnes, il y a au moins deux traîtres.
02:02Donc deux qui vont les envoyer à des journalistes.
02:04C'est génial.
02:05Deux, vous mettez deux ou trois personnes dans la confidence.
02:10Et vous leur dites, j'ai vraiment y allé, deux ou trois personnes dont vous êtes sûrs qu'elles vont aller le répéter à tout Paris.
02:17Et vous les faites travailler sur un programme.
02:20Et vous laissez un fusée.
02:21Alors le Rassemblement National aurait peut-être pu être gêné par ce type de candidature hors système.
02:28Il n'en est donc rien ce soir.
02:29Le porte-parole du RN, Julien Audoul.
02:31Salut sur France Info, le sens du buzz de Cyril Hanouna.
02:35Alors, coup de combré aussi ou mauvaise blague ?
02:37Attends, on va l'écouter.
02:37Et que Cyril Hanouna est quand même un génie de la communication.
02:43Est-ce qu'on peut faire des farces sur des candidatures à la présidentielle ?
02:45Écoutez, on est libre, on a la liberté d'expression dans notre pays.
02:50On a la liberté de s'amuser, y compris de l'élection présidentielle.
02:54Ceux qui y ont cru, tant pis pour eux.
02:57Ceux qui, comme moi, effectivement, trouvaient ça amusant, mais étaient lucides sur les intentions de Cyril Hanouna.
03:04Voilà, on appréciait le coup de communication.
03:06Et Cyril Hanouna l'assume, s'avise à faire la promotion de ses émissions.
03:11Il s'estime plus utile comme ça qu'en politique.
03:14Bon, Christophe Jacuzine, je m'emballais un petit peu, mais c'est un coup de com' réussi ou c'est une mauvaise blague, cette histoire de Hanouna ?
03:19Moi, j'ai l'autre version.
03:21Ah, peut-être que celle-là est en partie vraie.
03:23Il a voulu faire du buzz, et c'est quand même son talent et son métier.
03:26Mais je pense surtout qu'il s'est fait tirer les oreilles par la direction d'Europe 1 et celle de CNews.
03:31Parce que s'il était candidat, et s'il avait confirmé qu'il était candidat, il était immédiatement considéré comme étant un micro-parti.
03:38Et donc, il fallait compenser, par exemple, ces trois heures d'antenne sur Europe 1 par 150 heures d'antenne des autres parties.
03:46Sachant qu'à la rentrée de septembre, il va changer d'employeur puisqu'il va dans le groupe M6 pour avoir une émission sur W9 et sur Fun Radio,
03:54et qui lui avait mis comme consigne de ne plus parler de politique.
03:57Et donc, moi, je peux vous le dire parce que j'ai même vu un des dirigeants d'Europe 1 hier soir qui m'a dit que ça allait quand même poser un problème pour l'émission.
04:02Et donc, je pense qu'il n'avait pas d'autre choix.
04:05Il perdait du jour au lendemain tous ses contrats.
04:07Et en plus, il y a un précédent parce que quand Zemmour s'était présenté, l'ARCOM avait reconstitué a posteriori le temps d'antenne qu'il avait passé quelques mois avant.
04:17Mais ça, ce n'est pas quelques mois, parce que là, on est quasiment deux ans à la présence.
04:19Non, mais même à partir du moment où vous faites acte de candidature, vous êtes considéré comme étant un micro-parti.
04:23Et comme c'est un micro-parti, vous avez le droit à très peu de temps de parole.
04:25Et donc, si vous avez beaucoup de temps de parole, il faut redonner dix fois plus aux autres.
04:29Pour moi, c'est la raison.
04:30Après, en même temps, beaucoup de com', mais je pense que cette raison, elle est sans doute principale.
04:35Bon, Sylvie Pébron-Solette, vous n'êtes pas candidata à l'élection présidentielle ?
04:37Non, mais j'ai régulé.
04:39Quand j'étais au Cécile, c'est justement le pluralisme.
04:41Je peux confirmer ce qui vient d'être dit.
04:43Effectivement, le temps de parole est décompté à partir du moment où on est entré en politique.
04:47Il y a le temps de parole des politiques ordinaires en campagne, mais il est décompté.
04:51Et puis après, il n'y a pas dans la campagne.
04:52Mais sur le fond, alors sur le fond.
04:53D'abord, Adonat, je ne comprends pas qu'on y ait cru une minute.
04:56Lui-même n'y croyait pas.
04:57Je ne crois pas du tout.
04:58C'était une vaste blague.
05:00Ça ne tenait pas debout.
05:01D'ailleurs, il a dit, il a montré le bout du nez hier sur votre antenne.
05:04Il a dit, chacun son métier.
05:05Moi, je ne peux pas tout faire.
05:07Je ne serai pas candidat.
05:08Il avait commencé à le dire.
05:09Il l'a confirmé aujourd'hui.
05:11Enfin, moi, je ne suis pas tombé dans le panneau.
05:13Je trouvais que, bon, ce n'est pas toujours de très bon goût ce qu'il fait.
05:17Quand j'étais d'ailleurs au CSA, j'ai été la première à le faire condamner pour les propos sexistes.
05:22Donc, je suis peut-être un peu biaisé.
05:23Mais enfin, je ne trouve pas que ce soit un grand homme et qu'il aurait beaucoup apporté au pluralisme politique.
05:29Mais enfin, bon, chacun est libre de faire ce qu'il veut.
05:30Il aurait pu se lancer.
05:32Il y a un dégagisme ambiant qui fait qu'il aurait eu sans doute un petit succès.
05:36En tout cas, de curiosité, d'écoute, d'audience.
05:39Pas forcément de vote parce que les 11% ou les 10% qu'on lui prête comme éventuelle potentialité de vote,
05:47si c'est vraiment des attentions de vote, c'est beaucoup moins.
05:50Et on s'aperçoit que c'est surtout chez les jeunes.
05:52Comme les jeunes ne votent pas ou peu,
05:54ces chances de marquer l'élection présidentielle auraient été limitées.
05:59Donc, je pense que ce fin du coup est tant mieux comme ça.
06:02Franck Dedieu s'est quand même allé très loin si c'est une blague.
06:05Parce qu'il y a, semble-t-il, une ébauche de programme.
06:06Parce qu'il y a ce qu'il dit et puis il y a ce qui est dans Valeurs Actuelles.
06:09Cette semaine, avec des choses qui sont, somme toute peut-être, assez classiques,
06:13mais assez précises quand même.
06:14Alors, si on poursuit votre rhétorique, tous les deux, Sylvie et Christophe,
06:22ça veut donc dire que ce n'est pas un problème d'intention.
06:25C'est un problème, quelque part, d'intendance et de juridisme.
06:28Ça veut dire qu'on peut imaginer que cette intervention qu'on a entendue tout à l'heure
06:34fasse aussi partie de la com.
06:35et que, quelques semaines avant, n'étant plus sous cette contrainte que vous avez décrite,
06:43eh bien, finalement, il y aille si on considère que ce n'est pas un problème d'intention.
06:46Alors, par rapport au contenu, alors c'est une hypothèse, bien sûr,
06:51mais il est tellement farceur qu'il peut être farceur au carré.
06:53Jusqu'où s'arrête la blague ?
06:55Voilà, il peut être farceur au carré.
06:56Sur votre question en ce qui concerne le programme, là, effectivement, on sent à la lecture,
07:02alors je vous le dis comme ça, il y a le SMIC, il y a une sorte de semblant de politique sociale,
07:07mais en fait, pour le coup, c'est vraiment, alors là, le coup, c'est du fake absolu.
07:11C'est-à-dire que vous avez le SMIC à 2300 euros,
07:14mais il dit qu'à partir d'un certain niveau, à 2500 euros,
07:18vous n'avez plus de sécurité sociale.
07:21Donc, à vrai dire, ça veut dire qu'en gros, c'est un transfert de charge,
07:24il n'y a plus de charge sociale, et que vous mettez à bas la solidarité nationale.
07:29De la même manière que la TVA, qui serait variable selon le salaire,
07:36on peut se dire, ah, mais ça, c'est quelque chose d'un peu social.
07:38Alors, quand vous allez acheter votre baguette de pain, vous allez présenter votre impôt sur le revenu.
07:42C'est comme l'industrie score, vous serez A, B, T, D, E.
07:45Et si vous êtes E, vous paierez beaucoup de TVA.
07:46Et puis, il existe quand même quelque chose qui s'appelle la progressivité,
07:50et non pas la proportionnalité par rapport à la TVA,
07:53cette fameuse taxe qui est proportionnelle.
07:55La progressivité, c'est l'impôt.
07:56L'impôt sur le revenu, l'impôt sur les successions.
07:59Alors là, rien du tout.
08:00Là-dessus, rien du tout.
08:01Donc, il y a cette dimension qui est supposément sociale,
08:06est en fait, pour le coup, vraiment Canada Dry.
08:10C'est une forme d'antisystème.
08:11En fait, c'est assez flagrant quand même, parce que dans cette...
08:15Alors, je ne sais pas si on peut le considérer comme interview.
08:17Il dit qu'il n'est pas derrière.
08:19En même temps, quand on lit l'article de Valeurs Actuelles,
08:21il y a une ou deux citations qui semblent quand même venir de sa bouche.
08:24C'est une forme d'antisystème, Stéphane Zompstek.
08:29Oui, mais c'est aussi une façon de jouer au sens, pas négatif du terme, au clown.
08:32Enfin, c'est aussi ça, c'est ce serveur de l'élection présidentielle pour continuer de faire le buzz.
08:36Je rappelle quand même que Cyril Hanouna est dans une situation qui n'est pas la plus favorable possible d'un point de vue commercial.
08:41Rappelez-vous, entre la transition de passer de C8 au groupe M6,
08:46il était censé lancer une chaîne de télévision, de streaming, je crois,
08:49qui a cessé de fonctionner très très vite, parce qu'il n'y avait pas assez d'abonnements,
08:53et donc pas assez de flots.
08:55Il y avait beaucoup d'audience, ils ont vu des chiffres très records, mais il n'y avait aucune publicité.
08:57Parce que, évidemment, la publicité n'a pas le même prix sur une télé en ligne que sur une télé de la TNT.
09:03Après, il n'y avait pas de modèle, en fait.
09:04Après, sur l'exploitation, il y a quand même, malgré tout, une exploitation en disant
09:07« 10% des Français me crédit d'une intention de vote ».
09:09Si il y a commencé à en parler, ce n'est évidemment pas un sondage d'intention de vote.
09:13Ils ont posé une question de potentiel électoral.
09:16S'il était candidat, voteriez-vous pour lui ?
09:18Sûrement, probablement, probablement pas, et certainement pas.
09:21Ce n'est pas une intention de vote.
09:22Une intention de vote, vous êtes confronté à une concurrence.
09:25On vous propose tout le spectre politique, et oui ou non, vous choisissez celui que vous proposez.
09:29Donc là, il y a quand même, malgré tout, dans l'exploitation des résultats,
09:32par Cyril Hanouna et ses proches, une certaine manipulation.
09:35Tout ça est évidemment faux.
09:37Il n'y a pas 10% d'intention de vote.
09:38Après, ce qui est intéressant, parce que vous parliez de son programme,
09:40si peut-être que son intention de se présenter a été une vaste blague depuis le début,
09:45ce qu'il met dans son programme est quand même très intéressant.
09:48Un mélange à la fois de « on rase gratis »,
09:51le salaire minimum à 2200 euros.
09:53La TVA, qui serait fonction du niveau social, c'est une mesure dite progressiste, quelque part.
09:58Tout le monde dit que la TVA, au même taux, est injuste,
10:01et que les milieux populaires en sont les plus pénalisés.
10:04Et derrière, vous avez un discours ultra-libéral économiquement,
10:08suppression de la sécurité sociale au-delà de 2500 euros,
10:11et un domaine, et aussi des propositions ultra-droitières,
10:13le Guantanamo à la française, l'application...
10:16Les 100 pires détenus seraient...
10:20Bien sûr, l'application réelle...
10:21Il faut y avoir un classement.
10:23Il veut une constitution malléable, ça c'est les mots qui sont utilisés.
10:26La baisse du nombre de parlementaires, pourquoi pas le...
10:28Juste des députés, pas des sénateurs qui sont épargnés.
10:30Juste des députés, et évidemment un président de la République qui ferait ça gratuitement.
10:33Donc on est quand même dans un populisme un petit peu facile,
10:36mais ça renvoie quand même à ce qui a fait le succès de Cyril Hanouna,
10:41et quand on voit le profil, vous avez au pied des jeunes,
10:42quand on voit malgré tout le profil des gens qui étaient les plus disposés
10:45à éventuellement voter pour lui, même si, je le répète,
10:48ce ne sont pas des intentions de vote,
10:49ce sont les sympathisants des partis système au premier rang desquels
10:52le Rassemblement National, qui semblaient les plus perméables
10:54à, en tout cas, exprimer une sympathie à l'égard de sa personnalité.
10:59Évidemment qu'un sympathisant de RN ne va pas voter Cyril Hanouna,
11:01plutôt que Marine Le Pen ou Jordan Bardella, la question n'est pas là.
11:04Mais on voit que dans certains électorats,
11:06je parle bien des électorats là, pas des classes d'âge les plus anti-systèmes,
11:09le discours de Cyril Hanouna...
11:10Il y a des pareils pour elle à fille ?
11:11Non, non, ce n'est pas pareil.
11:12Non, ce n'est pas pareil.
11:13C'est plus les personnes proches du Rassemblement National,
11:17et d'Éric Zemmour.
11:18Et d'Éric Zemmour ?
11:18Et d'Éric Zemmour, les jeunes.
11:20Oui, non, pas spécialement, un petit peu,
11:22mais d'ailleurs, ce n'est pas les moins de 20 ans, les moins de 25 ans,
11:25c'est plus les moins de 35 ans qui lui accordent un certain crédit,
11:29parce que, et d'ailleurs, ce n'était pas une mauvaise nouvelle en tant que telle,
11:31notamment pour les recettes publicitaires,
11:33on avait bien vu les dernières années que Cyril Hanouna
11:35séduisait plus des gens de 30 à 40 ans, parfois de 50 ans,
11:39et beaucoup moins les jeunes, comme on l'a souvent dit.
11:40Quand vous regardez les courbes d'audience et les profils des masses
11:44qui faisaient le succès, à la fois en termes d'audience
11:47et le succès commercial de ces émissions,
11:49ce n'était pas des gens de 18 ans ou des gamins de 15 ans, pas du tout.
11:52C'était de plus en plus des gens plutôt...
11:53Des jeunes actifs.
11:54Des jeunes actifs ou des actifs d'âge intermédiaire,
11:5730, 40, parfois, même 50 ans, son électorat avait vieilli,
12:00ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle commercialement,
12:02quand on pense à la publicité,
12:04mais c'était une erreur que de dire que, en fait,
12:06c'était la jeunesse ou une partie de la jeunesse
12:08qui soutenait Cyril Hanouna.
12:09Vous faites une confusion entre électorat et auditeur et téléspectateur.
12:14Ah ben oui, c'est une déformation professionnelle,
12:16et je m'en excuse.
12:17Allez, vous savez quoi ?
12:18Je vous redonne la parole dans un instant,
12:20c'est bien Pierre Brossolette, il est 20h15,
12:21ça va être l'heure du fil info de Jeanne Mézia
12:24pour un point sur l'actualité.
12:26Interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans,
12:29la ministre déléguée en charge du numérique
12:30dit y travailler activement ce soir sur France Info.
12:34La proposition a été faite aujourd'hui
12:35par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal
12:37dans une tribune co-signée
12:39avec le pédopsychiatre Marcel Ruffeau.
12:42La santé de nos jeunes est en péril,
12:44la responsabilité des écrans est immense,
12:46affirme-t-il.
12:47Trois morts en Suède dans une fusillade
12:49à 60 km au nord de Stockholm,
12:51un certain nombre de personnes ont été retrouvées
12:53avec des blessures pouvant résulter
12:55de coups de feu, précise la police.
12:57Une enquête pour meurtre est ouverte.
12:59La catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza
13:01doit cesser, dit l'Organisation des Nations Unies.
13:04Ce soir, qui insiste,
13:05Israël semble infliger aux Palestiniens à Gaza
13:08des conditions de vie de plus en plus incompatibles
13:10avec leur existence.
13:12A quelques semaines du début de Roland-Garros,
13:14en tennis, Novak Djokovic est forfait
13:16pour le Masters 1000 de Rome.
13:17Le numéro 5 mondial reste sur deux éliminations au premier tour,
13:21à Monte Carlo et à Madrid.
13:25Les informés, Aurélie Herbemont, Jean-Rémi Baudot.
13:31Un retour sur le plateau des informés avec Franck Dedieu,
13:35de Marianne, avec Stéphane Zumsteg,
13:37d'Ipsos, avec Christophe Jacubizine,
13:40des échos, et Sylvie-Pierre Brossolette,
13:42du point.
13:43La question qui est un peu derrière tout ça, Aurélie,
13:45c'est la question de savoir si tout ça est un peu
13:47malsain, drôle,
13:49en tout cas bizarre pour la démocratie,
13:51pour la politique,
13:51ça donne une drôle d'image quand même.
13:52C'est vrai qu'on a rarement vu ce type de déclaration
13:57qui n'est pas une déclaration de candidature,
13:59et puis au final, non, finalement, pas du tout,
14:01c'était une vaste blague,
14:02et j'ai même manipulé mes équipes
14:04pour identifier qui était le traître,
14:06ce qui est une façon de manager,
14:08en plus, assez particulière.
14:11Et puis, c'est vrai que sur les réseaux sociaux
14:13de Cyril Hanouna depuis hier,
14:14on voyait des gens,
14:15les fans-oos, comme ils les appellent,
14:17les spectateurs de ces émissions,
14:19qui disaient, vas-y Cyril, on est avec toi.
14:21Et c'est vrai que Cyril Hanouna
14:22a sans doute beaucoup de défauts,
14:25mais il avait quand même réussi
14:27à créer un lien avec des Français
14:28qui ne s'intéressaient pas forcément
14:30à la politique,
14:31qui avaient...
14:32C'est vrai qu'il avait beaucoup donné la parole
14:34à l'époque des Gilets jaunes
14:35dans ses émissions,
14:37et il a peut-être, chez certains,
14:38donné une espèce de faux espoir,
14:40quelqu'un qui serait peut-être proche d'eux,
14:43supposément, ou pas d'ailleurs,
14:44parce qu'on peut se poser la question,
14:48Cyril Hanouna est quelqu'un
14:49qui maintenant gagne extrêmement
14:50bien sa vie
14:51et qui n'est pas exactement
14:52membre des classes populaires,
14:54mais il avait réussi à créer un lien
14:56et puis en fait,
14:57il tourne tout ça en dérision
14:58et genre, la politique et la présidentielle,
15:00c'est un peu de la rigolade
15:01et on peut donner des faux espoirs
15:03à certains,
15:04faire peur peut-être à d'autres,
15:05et puis au final,
15:06non, non, tout ça,
15:06c'était juste pour du business, quoi.
15:08En même temps,
15:09je pense qu'il va vouloir peser
15:10quand même à sa manière,
15:11même s'il ne sera pas candidat,
15:13et je pense que ça,
15:14c'était une vaste blague depuis le début,
15:15ne serait-ce que la mesure,
15:16pas de sécu au-dessus de 2500 euros,
15:18on n'est pas élu en France
15:20avec un truc pareil,
15:21il le sait très bien,
15:22il est tout à fait intelligent,
15:24Hanouna.
15:24Mais je pense qu'il rêve
15:26de peser sur le débat politique
15:28à sa manière,
15:29ce qu'il fait depuis des années,
15:31et qu'il y prend goût,
15:32il est devenu un personnage
15:33quasiment public,
15:34auquel le président de la République
15:35fête son anniversaire au téléphone,
15:38qui reçoit la cour et la ville
15:40à son émission,
15:40même si d'autres le critiquent beaucoup,
15:42il existe très fortement,
15:44et je pense qu'il a l'intention
15:46de cultiver ce statut.
15:48C'est vrai que c'est un peu malsain,
15:50c'est entre deux genres,
15:53il est en plus très proche
15:55de certaines idées très extrêmes,
15:58il est très provocateur,
16:01on n'est pas habitué en France
16:02à voir quelqu'un qui aille aussi loin.
16:05C'est vrai que dans le genre hors système,
16:07on a eu Coluche,
16:08mais qui était déjà quand même
16:10un peu plus dans le système
16:11qu'Hanouna dans sa façon de s'exprimer.
16:13Mais là, ça va vraiment très loin.
16:16Nounin, dans sa façon de refuser les codes,
16:18c'est incroyable.
16:19Vous avez employé Moujus,
16:20je crois que Coluche, par exemple,
16:22n'avait pas forcément l'intention de peser.
16:25Tout simplement parce qu'on était
16:27dans un climat politique différent.
16:28C'était presque un climat politique,
16:30c'était la queue de comète de mai 68,
16:31c'était une sorte de risque
16:33de situationnisme un peu rigolo.
16:34Alors ça ne s'est pas très bien
16:35forcément terminé pour Coluche,
16:37mais c'était un autre climat politique.
16:38C'est-à-dire que la clownerie sérieuse
16:42n'avait pas de crédit.
16:45Aujourd'hui, on est quand même
16:46dans un climat politique international
16:48où la question se pose.
16:50Là où il y a quand même
16:50un parallèle à faire avec Coluche,
16:54c'est sur les vases communicants électoraux.
16:56C'est-à-dire que Coluche,
16:57lorsque ça monte un petit peu,
16:59la question du Parti Socialiste
17:02et de François Mitterrand,
17:04on se dit que c'est potentiellement
17:06quand même un concurrent
17:08capable de grignoter un électorat.
17:10Alors là, vous voyez,
17:13il pousse un grand soupir de soulagement.
17:18Vous l'avez interviewé, n'est-ce pas Aurélie ?
17:20C'était vous ?
17:21Julien Audoul, oui.
17:22Julien Audoul.
17:22On sent que quelque part,
17:24dans cette histoire de vases communicants,
17:26il a un soupir de soulagement.
17:28C'est-à-dire qu'effectivement,
17:30c'est sur cet électorat-là
17:31qu'il allait mordre.
17:32Donc il y a quand même, je dirais,
17:34un enjeu.
17:34Il n'y avait pas la volonté
17:36de peser politiquement chez Coluche,
17:38mais il y avait quand même des enjeux
17:39d'équilibre électoraux
17:41qui étaient fondamentaux, à vrai dire.
17:43Moi, ce qui m'a frappé dans l'entretien,
17:45donc on le rappelle qu'il n'est pas candidat.
17:46Le non-entretien.
17:46Le non-entretien.
17:47Du non-candidat.
17:48Voilà, on rappelle que
17:49si Alain Nonna n'est pas candidat,
17:51mais Christophe Jacques-Tubisine,
17:52par exemple, il laisse entendre
17:53qu'il ferait des réunions régulières
17:56avec des grands milliardaires.
17:57Alors, je ne vais pas vous demander
17:58forcément d'aller tous les citer
18:00parce qu'il y en a un
18:00qui est notamment votre patron.
18:02Mais blague à part,
18:02ça dit quelque chose
18:03d'une forme de système
18:04un peu à la Trump,
18:05c'est-à-dire où les grands milliardaires
18:08se retrouvent un peu
18:08à la table du pouvoir.
18:10Oui, je doute un peu quand même
18:11qu'ils côtoient les milliardaires
18:13parce que je ne vois pas
18:14quel serait leur intérêt politique
18:15ou économique à le fréquenter.
18:17À part peut-être d'un sans Bolloré.
18:19Ah oui, forcément.
18:20C'est son employeur.
18:22Mais simplement, je pense qu'effectivement,
18:24vous avez tout à fait raison
18:25de citer l'analogie avec Trump,
18:26on en parlera sans doute
18:27à la fin de l'émission,
18:28mais cette manière de surfer
18:32sur le populisme,
18:33de surfer effectivement
18:34avec des bons côtés,
18:36des bonnes raisons,
18:36c'est-à-dire de dire à une partie,
18:38comme vous le disiez,
18:39une partie des gens,
18:41vous n'avez pas été entendus,
18:42on ne vous considère pas.
18:43On vous a expliqué pendant des décennies
18:45que vous étiez complètement idiot
18:46et qu'il fallait faire confiance
18:47aux gens qui vous gouvernaient.
18:49Il y a une sorte de révolte
18:49dans plein de pays,
18:51pas seulement aux Etats-Unis,
18:52mais dans plein de pays en Europe,
18:53etc.
18:54Et donc je pense qu'il incarne ça.
18:55Et donc quand on parlait
18:56de son programme,
18:57quand on voit le programme,
18:58ça pourrait être quasiment
18:59un programme des gilets jaunes.
18:59C'est-à-dire qu'il y a à la fois
19:00effectivement du populisme
19:02sur le fait qu'on passerait
19:03le salaire minimum
19:04à 2300 ou 2400 euros
19:07et qu'en même temps,
19:08effectivement,
19:09une forme de libéralisme acharné,
19:10ce qui caractérise bien
19:11d'ailleurs Trump
19:12avec l'idée
19:13qu'au-delà de 2500 euros
19:15de salaire,
19:16vous n'avez plus le droit
19:17à la Sécu,
19:18prenez une mutuelle.
19:19C'est ce qu'il dit
19:19dans l'interdiction.
19:20Et donc c'est vraiment
19:22exactement les racines,
19:24les fondements idéologiques
19:25du trumpisme
19:26et des autres régimes populistes,
19:29à la fois on flatte
19:29un électorat très populaire
19:31et en même temps
19:31on applique des recettes
19:32assez libérales
19:33sur le fonctionnement
19:34de l'économie.
19:34Peut-être un tout dernier mot
19:35Stéphane Zoumstech
19:36sur la question
19:36des abstentionnistes.
19:38Est-ce qu'un candidat
19:39sorti du système politique,
19:42autre donc,
19:44peut aller chercher
19:44d'autres électorats ?
19:45Oui, mais ça c'est un vœu
19:46à mon avis
19:47le plus souvent pieux.
19:48C'est un vœu pieux
19:48parce qu'évidemment
19:49vous avez quelqu'un
19:50comme Anouna.
19:51Imaginons,
19:51en faisant de la politique fiction,
19:52il aurait été effectivement
19:54candidat à ramener des...
19:56enfin, faire venir
19:56ou ramener des gens
19:57dans un bureau de vote
19:58pour les faire voter,
19:59c'est quelque chose
20:00de quasi impossible en fait
20:01parce qu'à partir du moment
20:02où vous avez quitté
20:03le paysage politique,
20:05vous êtes éventuellement prêt
20:07au bout de quelques années,
20:08au bout de quelques décennies
20:09à re-voter
20:10mais ce n'est pas une personnalité,
20:11ce n'est pas Cyril Anouna,
20:12mais quelqu'un...
20:13ça pourrait être un autre,
20:14ce n'est pas lui spécialement.
20:15Quelqu'un qui vient
20:16du monde du spectacle,
20:17du monde de l'audiovisuel,
20:18qui n'a pas de profil politique,
20:20il faut de l'argent,
20:21il faut des soutiens,
20:22il faut un vrai programme
20:23pour être candidat
20:24et sur le long cours,
20:25il déclare une candidature,
20:26c'est dans deux ans.
20:28Le ballon de Baudruche
20:29a le temps de se dégonfler
20:30et par ailleurs,
20:32il aurait dû
20:33abandonner son métier.
20:35On ne peut pas être
20:36candidat à l'élection présidentielle
20:37et avoir une émission quotidienne.
20:39Donc de toute façon,
20:40moi je doute
20:41de la capacité
20:42des politiques en général
20:43mais aussi des personnalités
20:43du spectacle
20:44ou des personnalités atypiques
20:45comme Cyril Anouna
20:46d'avoir le poids suffisant
20:48et de donner suffisamment envie
20:49de revenir voter.
20:50C'est une chose
20:51de convaincre quelqu'un
20:52d'arrêter de voter
20:52pour tel parti,
20:53de passer pour le parti à côté
20:54plus à gauche
20:54ou plus à droite
20:55mais faire revenir des gens
20:56ou tout simplement
20:57faire venir des gens
20:58qui n'ont jamais voté,
20:59ça c'est beaucoup plus ardu
21:00et ça aurait été sans doute
21:01de toute façon
21:02une mission impossible
21:02pour lui
21:02comme pour tout le monde.
21:04On referme cette page,
21:06ce débat
21:06sur cette non-candidature
21:07de Cyril Anouna.
21:09On va parler d'un autre,
21:10lui c'est un responsable politique
21:11et lui il fait clairement
21:12de la politique,
21:13c'est Gérald Darmanin
21:13qui veut faire participer
21:15les prisonniers, Aurélie,
21:16à leurs frais de détention.
21:17Oui, le garde des Sceaux
21:18l'a annoncé hier
21:20dans une lettre
21:20adressée aux agents pénitentiaires.
21:22L'idée de Gérald Darmanin,
21:24c'est de faire contribuer
21:25financièrement les détenus.
21:27Il a développé cet après-midi
21:29à l'Assemblée son idée
21:30en rappelant que cette participation
21:31aux frais
21:32était prévue par la loi
21:34avant 2003.
21:35Aujourd'hui, un détenu,
21:38c'est 128 euros par jour
21:39de coût pour la nation.
21:41Ça fait 10 millions,
21:42vous l'avez compris,
21:44pour l'ensemble des détenus par jour
21:45et quasiment 4 milliards,
21:463,8 milliards par an.
21:48Il ne s'agit pas de faire payer
21:49à l'ensemble des détenus
21:50le coût, évidemment,
21:51du service public pénitentiaire,
21:53mais comme vous l'avez dit,
21:54de contribuer.
21:55À l'époque,
21:56c'était 45 euros
21:57qui étaient prélevés chaque mois.
21:59Avouez que c'est une forme symbolique
22:01de participation,
22:02mais je crois compréhensible
22:04pour nos concitoyens.
22:05Mais l'idée est loin
22:06de faire l'unanimité.
22:08Le patron de la France Insoumise,
22:09Manuel Bompard,
22:10était très critique
22:11ce matin sur France Info.
22:12La prison,
22:14normalement,
22:14doit permettre,
22:16doit contribuer.
22:16Évidemment,
22:17c'est une sanction,
22:17mais ça doit aussi contribuer
22:18ensuite à une sorte
22:20de réhabilitation.
22:21Et quand quelqu'un est en prison,
22:23l'objectif,
22:23ce n'est pas qu'ensuite,
22:24quand il sorte,
22:25il se retrouve lourdement endetté
22:26et avec encore plus
22:27de difficultés dans la vie.
22:29Scepticisme aussi
22:30pour la contrôleur générale
22:31des prisons
22:32qui pointe les conditions
22:33de détention
22:34à base de surpopulation carcérale
22:36avec des punaises,
22:37des cafards,
22:38des rats.
22:38Est-ce que ça vaut
22:39une participation,
22:40dit-elle ?
22:41L'Observatoire international
22:42des prisons
22:43rappelle de son côté
22:44que plus de la moitié
22:45des personnes détenues
22:46sont sans emploi
22:47avant leur entrée en prison
22:48et donc peuvent difficilement
22:50s'acquitter
22:51d'une participation financière.
22:52Sylvie-Pierre Brossolette,
22:54est-ce que c'est une bonne idée
22:55cette proposition
22:55du garde des Sceaux ?
22:58C'est surtout une idée électorale.
23:00Alors je pense qu'elle est destinée
23:02à flatter un certain électorat
23:04qui a tendance à penser
23:06que les détenus
23:08se prélassent en prison
23:09et qu'ils bénéficient
23:10de toutes sortes d'avantages
23:11qu'ils n'ont pas,
23:12des massages,
23:13des sorties théâtrales,
23:15des je ne sais quoi,
23:16vous savez ça,
23:16fleurit dans la presse régulièrement.
23:18Alors que la réalité,
23:19c'est vrai que les prisons
23:20sont dans un état épouvantable
23:21et qu'il y a une surpopulation carcérale
23:23évidente,
23:24qu'on se fait condamner
23:25à Strasbourg
23:26devant la Cour européenne
23:27des droits de l'homme
23:27régulièrement
23:28pour régime indigne
23:30infligé aux détenus,
23:32qu'on est en surpopulation carcérale,
23:34que ça fait 20 ans,
23:3630 ans qu'on dit
23:36qu'on va construire des prisons
23:38et qu'on ne le fait pas
23:39et que d'être détenu en France
23:41c'est quelque chose
23:42de vraiment insupportable.
23:44Alors est-ce qu'il faut rétablir
23:46ce qui était avant 2003 ?
23:48C'est sans doute une obole symbolique,
23:49sans doute pour
23:51les inciter à prendre
23:52un travail dans la prison
23:53et à peut-être participer
23:55un peu aux frais.
23:56Mais je pense que c'est surtout
23:57très démago de la part de Darmanin
23:58qui est dans une concurrence
23:59perpétuelle
24:00avec Retailleau
24:01et il aime bien
24:02renouer avec sa fonction antérieure
24:04de ministre de l'Intérieur
24:06et puis il veut faire parler de lui
24:08et puis il a la concurrence
24:09avec Gabriel Attal
24:10dont on va parler tout à l'heure.
24:12Donc c'est le concours
24:13l'épine des idées
24:14de tous ceux qui sont
24:15dans la course à la présidentielle.
24:16Il cherche une idée
24:17qui frappe l'opinion
24:18et qui les flatte
24:20généralement dans un sens
24:20un petit peu démagogique.
24:21Mais avec une question financière,
24:23Christophe,
24:23c'est-à-dire que ça coûte cher
24:24d'avoir des prisons.
24:25Il faut peut-être...
24:26C'est peut-être de là
24:27que vient cette idée.
24:27Je ne dis pas qu'elle est bonne.
24:29Oui, après,
24:29c'est amusant.
24:31Enfin, c'est amusant.
24:31C'est un peu triste même
24:32d'à quel point
24:32les politiques aujourd'hui
24:34font du vent en fait
24:35et des symboles.
24:36Là, on a parlé effectivement
24:37de la contribution
24:38éventuelle des prisonniers
24:40au coût de la prison.
24:42Mais vous souvenez-vous,
24:43il y a deux jours,
24:44c'était Repsamen,
24:46le ministre chargé
24:46de la Ménagement du Territoire
24:48qui proposait
24:48d'avoir une sorte
24:49de nouvel impôt
24:50de 30 euros,
24:51entre 0 et 100 euros.
24:53Modeste pour les services
24:54publics locaux.
24:55Pour renouer le lien
24:56entre les élus
24:57et les électeurs.
24:58Mais en fait,
24:59la vérité,
24:59c'est que l'État
25:00ne se transforme pas.
25:01On ne réforme pas l'État.
25:02On ne baisse pas la dépense.
25:05On est incapable.
25:05On est bonnés d'âne.
25:07Alors, trois fois bonnés d'âne
25:08de l'Europe maintenant
25:08sur la dette par rapport au PIB,
25:11sur le niveau des prélèvements
25:12dans le pays
25:12et sur le niveau des déficits.
25:15Donc, à un moment donné,
25:17il faut qu'il se mette au travail.
25:18Il faut qu'il nous arrête
25:19de nous balader
25:19avec des discours stériles.
25:20Là, ce débat,
25:21il est tellement insignifiant
25:23entre on voit bien
25:24d'Armanin sort un truc
25:26derrière l'extrême-gauche réagit.
25:28Enfin, il faut quand même...
25:29Le pays va très très mal.
25:30Je ne sais pas s'il est au courant,
25:30mais là,
25:32on n'a pas des politiques
25:32qui sont à la hauteur
25:33des enjeux qu'on traverse.
25:35On peut ouvrir comme ça
25:37des dizaines de débats symboliques.
25:39Enfin, ce n'est pas ça
25:39qui va nous sortir d'affaires.
25:41Donc, au sein de moi,
25:42ça me met en colère, en fait.
25:42Vous avez vu ?
25:43Oui, mais dites-moi.
25:45Franck de Dieu, peut-être un mot.
25:48Oui, peut-être un mot.
25:49Débat symbolique, oui.
25:52Symboliquement,
25:52je considère que ça ne me choque pas
25:55que la collectivité
25:56paye dans son intégralité
25:59les frais des prisons.
26:02C'est tout à fait normal.
26:03Après tout,
26:03ils sont jugés au nom du peuple français.
26:06Et il n'est pas anormal
26:08que c'est une responsabilité
26:10de financer
26:11les prisons.
26:14Rappelez-vous,
26:15c'était Tocqueville
26:16qui était parti aux Etats-Unis,
26:18enfin, en Amérique,
26:19pour travailler sur les prisons.
26:21Il a vu cette phrase,
26:21il a dit,
26:22la révolution,
26:23en inventant la liberté,
26:24a inventé son contraire.
26:26Effectivement,
26:27la prison,
26:28la République fait corps
26:29avec la liberté,
26:30mais elle fait aussi corps
26:31avec l'inverse de la liberté.
26:33Et donc,
26:33je pense que c'est à la collectivité,
26:35et non pas aux prisonniers,
26:36de financer leur propre détention.
26:39Stéphane Zumstek,
26:40un mot peut-être ?
26:40C'est une idée
26:41qui peut séduire
26:42l'opinion publique peut-être ?
26:44Oui, peut-être,
26:44mais je ne vais pas revenir
26:44sur tout ce qui a été dit
26:46sur l'aspect démagogique
26:47de cette mesure
26:48de la course à l'échelle
26:49haute à droite pour aller...
26:50Ce n'est pas qu'on est
26:50de plus en plus vers la droite,
26:51on est de plus en plus
26:52vers l'extrême droite.
26:53En fait,
26:53c'est ça qui est intéressant
26:54quand on voit cette compétition.
26:55Juste quand même,
26:56quelque chose qui est un peu gênant
26:57dans cette proposition
26:58par rapport aux autres provocations
26:59qu'ont pu faire
27:00Laurent Wauquiez
27:00il y a quelque temps
27:01ou Éric Ciotti
27:02en leur temps.
27:03Là, il y a notamment le fait
27:04qu'il faut les faire payer
27:04pour améliorer
27:05les conditions de vie
27:06des surveillants.
27:07On va faire payer
27:08les gardiens,
27:08ça a été dit,
27:09ça fait partie du projet.
27:10Donc, on va faire payer
27:11les prisonniers
27:14pour que les gardiens
27:16aient de meilleures conditions de vie.
27:18C'est à l'État
27:20de payer
27:20les surveillants pénitentiaires.
27:22Il y a un autre élément
27:23que je trouve gênant,
27:24c'est que là,
27:24il faut les taper au portefeuille.
27:26Vous n'avez pas
27:26des états des prisons en France,
27:28je ne vais pas non plus y revenir.
27:28Mais là, en plus,
27:29il faut leur faire mal en fait.
27:31Il y a ça qui est un petit peu gênant.
27:32Il faut qu'ils payent déjà suffisamment
27:34pour ce qu'ils ont évidemment commis.
27:35Mais c'est quoi la prochaine étape ?
27:36C'est le baigne,
27:37c'est les prisons,
27:39c'est les travaux forcés.
27:40Il y a cette prise de position,
27:43cette idée derrière
27:44que je trouve très gênante.
27:46C'est une chose de dire
27:47qu'on va fermer les frontières,
27:47c'est une chose de dire
27:48qu'il faut durcir les peines
27:49ou qu'elles soient exécutées.
27:50Mais là, on s'en prend aux individus.
27:52Presque par principe,
27:53il faut qu'ils payent.
27:54Il faut qu'ils payent en argent
27:55pour que ça aille mieux
27:56pour les gardiens.
27:56Très choquant.
27:57Enfin, c'est pas comme ça
27:59qu'on améliore les conditions
28:00des surveillants pénitentiaires.
28:01Il faut qu'ils payent encore plus
28:03parce que vraiment,
28:03il faut qu'ils regrettent
28:04ce qu'ils ont fait.
28:04Voilà, je trouve que
28:05dans ce cas bien particulier,
28:06les choses vont un peu trop loin.
28:07Gérald Darmanin a notamment
28:08ciblé les narcotrafiquants
28:11qui ont des gros revenus.
28:12C'est leur exemple aussi
28:13qu'il a cité cet après-midi
28:14à l'Assemblée.
28:14Allez, les informés,
28:15on se retrouve.
28:15Merci pour ce débat
28:17sur la question des prisons.
28:19On se retrouve dans un instant.
28:21pour l'heure,
28:21il est 20h passé de 31 minutes.
28:23C'est l'heure du journal.
28:30Bonsoir Benjamin Encouvreur.
28:31Bonsoir à tous.
28:32Le ministre de la Justice,
28:34Gérald Darmanin,
28:34salue un grand pas franchi
28:35ce soir avec l'adoption définitive
28:37par le Parlement
28:38de la loi narcotrafique.
28:40Proposition de loi
28:41qui prévoit notamment
28:41de durcir les conditions
28:42de détention des narcotrafiquants
28:44et aussi la création
28:45d'un parquet spécialisé.
28:47Seule la France Insoumise
28:48et quelques députés de gauche
28:49ont voté contre.
28:50Trois morts
28:51dans une fusillade en Suède
28:52ce soir à Oupsala
28:53au nord de Stockholm.
28:54Une enquête pour meurtre
28:55a été ouverte par la police
28:57qui ne précise pas encore
28:58les circonstances
28:59de ces coups de feu.
29:00En février,
29:01une fusillade avait fait
29:0110 morts à Ourobro,
29:03une ville dans le centre du pays.
29:05Après le meurtre
29:06d'Abu Bakar Sissi
29:07dans une mosquée du Gard
29:08vendredi,
29:08une audience se tiendra
29:09demain sur la remise
29:10du suspect à la France.
29:12Il s'était rendu en Italie
29:13hier.
29:14Cet après-midi,
29:15les députés ont observé
29:16une minute de silence
29:17pour lui rendre hommage.
29:18Sa famille organise,
29:19elle a un rassemblement
29:20à Paris
29:21après-demain jeudi.
29:22En pleine affaire
29:23Notre-Dame de Bétaram,
29:24la commission d'enquête
29:25parlementaire sur les violences
29:26à l'école
29:27va auditionner
29:27les inspecteurs
29:28du collège Stanislas,
29:30cet établissement privé
29:31parisien sous contrat
29:32avec l'État
29:33pointé du doigt
29:34pour des dérives sexistes
29:35et homophobes.
29:35Notamment,
29:36ces inspecteurs
29:37sont accusés
29:37d'avoir édulcoré
29:38un rapport
29:39sur le collège
29:40en 2023.
29:41Et puis,
29:41la dame de fer
29:42séduit toujours autant
29:43la satisfaction des visiteurs
29:45à atteindre
29:45un niveau record
29:46en 2024
29:47selon la société
29:48d'exploitation
29:49de la Tour Eiffel.
29:50Le monument
29:50qui se refait
29:51une beauté
29:51depuis six ans
29:52maintenant
29:52avec une vaste campagne
29:54de travaux
29:55et notamment de peinture
29:56qui prendra fin
29:56l'année prochaine.
29:57France Info
30:0020h-21h
30:02Les informés
30:03Aurélie Herbemont
30:04Jean-Rémi Baudot
30:05C'est cette deuxième
30:06grande partie
30:07des informés
30:08qui s'ouvre
30:08avec Sylvie Pierre-Brossolette
30:09éditorialiste au point
30:11avec Christophe Jacubizine
30:12directeur de la rédaction
30:13des Echos
30:13avec Stéphane Zumstek
30:14directeur du département
30:15Opinion d'Ipsos
30:16et Franck Dedieu
30:17qui est rédacteur en chef
30:18à la rédaction
30:19de Marianne.
30:21Avant de rejoindre
30:22avant de continuer
30:22nos débats
30:23et avant de parler
30:24notamment de la question
30:25des écrans
30:25on va faire un détour
30:27par l'Emerite Stadium
30:28on vous retrouve
30:29Julien Fromant
30:30parce qu'en fait
30:31dans un peu moins
30:32de 30 minutes
30:33Julien
30:34on parle de Ligue des Champions
30:35on parle de PSG
30:36qui affronte Arsenal
30:37Arsenal qui est un
30:39adversaire manifestement
30:41de poids
30:41la pression commence
30:42à monter un petit peu
30:42pour les Parisiens ?
30:44Effectivement
30:44les Parisiens
30:46qui sont rentrés
30:47sur la pelouse
30:47il y a quelques instants
30:48pour l'échauffement
30:49sous l'acclamation
30:50des 2500 supporters parisiens
30:53alors on a du mal
30:53à les entendre
30:54parce que
30:54du côté de l'Emerite Stadium
30:55on a poussé la sono
30:57à fond
30:57pour essayer de couvrir
30:58un petit peu
30:59le bruit fait par
30:59les supporters
31:00du Paris Saint-Germain
31:01et je peux vous assurer
31:02qu'ils donnent de la voix
31:04durant cet échauffement
31:05les deux équipes là
31:07qui sont en train
31:07de préparer
31:08les ultimes réglages
31:10on va dire
31:10avant le coup d'envoi
31:11qui sera donné
31:12à 21h
31:13entre Arsenal
31:14et le Paris Saint-Germain
31:15un match qu'on va suivre
31:16évidemment grâce à vous
31:17sur France Info
31:17la radio
31:18merci beaucoup
31:19Julien
31:20vous serez d'ailleurs
31:21vous serez d'ailleurs aussi
31:21aux côtés de Xavier Montferrand
31:23pour cette demi-finale
31:24allée de Ligue des Champions
31:26allez
31:27retour sur notre plateau
31:28Aurélie
31:29avec cette question importante
31:30qui concerne pas mal
31:31d'entre nous
31:32en tout cas
31:33qui interroge
31:33un certain nombre de personnes
31:34faut-il interdire
31:36les écrans aux plus jeunes
31:36tout simplement
31:37Gabriel Attal
31:38monte au créneau
31:39sur ce sujet
31:40dans une tribune au Figaro
31:41signée avec le pédopsychiatre
31:43Marcel Ruffaut
31:44l'ancien Premier ministre
31:45plaide pour un état d'urgence
31:47contre les écrans
31:48car si nous ne faisons rien
31:50disent-ils
31:50les écrans et leurs contenus
31:52tueront notre jeunesse
31:53à petit feu
31:54et à la fin
31:55notre société tout entière
31:57alors pour éviter ça
31:57Gabriel Attal
31:58veut la mise en place
31:59d'entretien
32:00d'évaluation
32:01de la dépendance aux écrans
32:03en sixième
32:04puis en seconde
32:05il propose aussi
32:05un couvre-feu numérique
32:07de 22h à 8h du matin
32:09pour empêcher les mineurs
32:10d'avoir accès
32:11aux réseaux sociaux
32:11le soir et la nuit
32:13et le reste du temps
32:14et bien il préconise
32:15un passage en noir et blanc
32:16au bout d'une demi-heure
32:17passer à scroller
32:19sur les écrans
32:20histoire de les rendre
32:20moins attractifs
32:22tout ça passe bien sûr
32:23par la vérification
32:25stricte de l'âge
32:26des utilisateurs
32:27éviter l'accès
32:28aux moins de 15 ans
32:29et bien ça n'est pas
32:30infaisable
32:31pour Clara Chapaz
32:32la ministre du numérique
32:34qui était ce soir
32:34sur France Info
32:35il y a un an
32:37était remis
32:38le rapport écran
32:39qu'avait demandé
32:40le président de la république
32:41pour pouvoir
32:42faire un constat
32:44très clair
32:44de l'impact
32:45des écrans
32:46et donc
32:46des réseaux sociaux
32:47sur nos jeunes
32:48c'est pourquoi
32:49je me réjouis
32:51de voir que ce débat
32:52est dans le débat public
32:53aujourd'hui
32:53parce que c'est une question
32:54de santé majeure
32:55pour nos jeunes
32:56et la question
32:57de l'interdiction
32:58des réseaux sociaux
32:58avant le 15 ans
32:59la mesure sur laquelle
33:00le président de la république
33:01avait eu l'occasion
33:02de s'exprimer
33:02à la sortie de ce rapport
33:03pour dire que c'était
33:04une bonne chose
33:04c'est quelque chose
33:05sur lequel je travaille activement
33:06aujourd'hui
33:07dans mon ministère
33:08j'ai réuni
33:08cette question
33:09qui a été souvent
33:10dans le débat
33:10de dire
33:10mais est-ce que
33:11c'est vraiment possible
33:12est-ce qu'on va mettre
33:13un policier
33:14dans chaque famille
33:15pas du tout
33:16je vous arrête
33:17il y a une hypocrisie
33:19sur ce sujet
33:19qui va cesser
33:21d'être
33:21je vous le dis
33:22l'hypocrisie
33:23c'est toutes ces plateformes
33:24elles savent tout
33:25sur nos enfants
33:25elles savent tout
33:26aujourd'hui
33:27toutes les informations
33:28sont collectées
33:29par ces plateformes
33:30et elles nous disent
33:30qu'elles ne savent pas
33:31leur âge
33:32ce n'est pas possible
33:32et donc
33:33l'action que je mène
33:35c'est de m'assurer
33:36qu'on demandera
33:37aux plateformes
33:38de vérifier
33:39l'âge
33:39de leurs utilisateurs
33:40à la création
33:41de leur compte
33:41et les experts
33:43de la santé
33:43appellent aussi
33:44aujourd'hui
33:45à bannir
33:45tous les écrans
33:46tablettes
33:47téléphones
33:47télé
33:48avant l'âge
33:49de 6 ans
33:49alors qu'aujourd'hui
33:50la préconisation
33:51dans les tout nouveaux
33:52carnets de santé
33:53c'est pas avant 3 ans
33:54je vous ai un peu
33:56vu sourire
33:56quand on a commencé
33:57à parler de ce sujet
33:58est-ce que ça veut dire
33:59que vous avez l'impression
33:59que c'est injouable
34:00ou que c'est un vrai sujet
34:01non je pense que c'est jouable
34:02il y a des pays
34:03qui le font
34:04et je pense
34:05que c'est un vrai sujet
34:06non non pour le coup
34:06après il y a tout le débat
34:08c'est ce que c'est
34:09la société de l'état
34:10ou celle des parents
34:10je pense que déjà
34:11quand vous êtes parent
34:12vous avez la possibilité
34:13de contrôler
34:14le nombre d'heures
34:14que votre enfant
34:16peut utiliser
34:16son smartphone
34:17c'est facile
34:18il y a des réglages
34:18dans les
34:19c'est facile
34:21et quand on est
34:21au pied du mur
34:22c'est pas facile
34:23bon mais alors
34:24si vous avez besoin
34:26de l'état
34:26pour élever vos enfants
34:27proposons à l'état
34:29effectivement d'être plus
34:30non mais je pense
34:30c'est une bonne mesure
34:31en fait franchement
34:31quand on voit
34:31la durée
34:33d'utilisation
34:34par les plus jeunes
34:35des écrans
34:36on parle 3h30
34:374h par jour
34:38quand j'ai vu le chiffre
34:39j'y croyais pas
34:39lui non mais c'est
34:40c'est une erreur
34:40en fait non
34:41c'est plus 3h par jour
34:43c'est apocalyptique
34:45franchement c'est apocalyptique
34:46comment voulez-vous
34:46qu'un enfant se développe
34:47et soit ouvert au monde
34:48etc.
34:49si il scrolle
34:50sur des publications
34:52TikTok ou Instagram
34:53franchement
34:53moi je pense que
34:56c'est aux parents
34:56et c'est aussi
34:57pourquoi pas à l'état
34:58il y a des pays
34:58qui le font
34:58ça marche plutôt bien
35:00qu'est-ce qu'on attend ?
35:01comme le dit
35:02la secrétaire d'état
35:03ça fait un an
35:04que le rapport
35:04a été remis
35:05on sait parfaitement
35:06il y a ce rapport
35:07depuis des années
35:08sur les ravages
35:09que produit internet
35:10sur les jeunes cerveaux
35:11et les moins jeunes d'ailleurs
35:12mais au moins déjà
35:13protégeons les plus jeunes
35:14on a mis des années
35:16pour arriver
35:17à les protéger
35:17de la diffusion
35:18de la pornographie
35:19ça a été
35:20mais des années
35:21des années de tâtonnement
35:223 lois
35:23c'est en train
35:23d'être mis en place
35:24ça a pris beaucoup de temps
35:25enfin bravo
35:26il y a enfin
35:27un référent
35:28qui a été produit
35:29par l'ARCOM
35:29en novembre dernier
35:30qui est enfin
35:30mais ça a pris 10 ans
35:32bon maintenant
35:33il y a cette affaire
35:34de jeunes
35:34de manière générale
35:35de les protéger
35:36de ces contenus
35:37violents
35:38quelquefois harcelants
35:39en tout cas
35:40trop long
35:41trop lent
35:42l'Australie a eu le courage
35:43de voter
35:44l'interdiction
35:45au moins de 16 ans
35:46ça entre en vigueur
35:46en novembre
35:47il n'y a qu'à prendre
35:48d'exemple sur l'Australie
35:49ce n'est pas un pays
35:49dictatorial
35:50que je sache
35:51et toutes les études
35:53montrent
35:53qu'il faut le faire
35:55et c'est vrai
35:56que c'est difficile
35:56de demander aux parents
35:57quelquefois
35:57ils ne sont pas compétents
35:58est-ce qu'on saurait
36:00les uns et les autres
36:00faire exactement
36:01comment il faut fermer
36:02ou régler le portable
36:04de son enfant
36:05c'est mieux
36:06que ce soit
36:06les plateformes
36:07mais il ne faut pas
36:08compter sur elles
36:08pour le faire volontairement
36:09donc la gentillesse
36:11c'est un état
36:13qui disait
36:13complètement naïve
36:14il faut évidemment
36:15faire une loi
36:16disant qu'on coupera
36:18TikTok
36:18Instagram
36:19etc
36:19ce qu'on peut
36:19parfaitement faire
36:20techniquement
36:21s'ils ne mettent pas
36:22un référent d'âge
36:23comme pour le porno
36:24on l'a fait très bien
36:25maintenant on sait
36:25il suffit que l'ARCOM
36:26dise il y a un référentiel
36:28à mettre pour le contrôle d'âge
36:29pour les plateformes
36:30les plateformes
36:31qu'ils ne respectent pas
36:32on ferme
36:33c'est très facile
36:34il faut de la volonté politique
36:36c'est très facile
36:36vous trouvez que ça existe
36:36techniquement c'est facile
36:38écoutez l'Australie l'a fait
36:39bien sûr on dit
36:39la Chine l'a fait
36:40c'est la Chine
36:41mais l'Australie l'a fait
36:43d'ailleurs Gabriel
36:43elle cite la Chine
36:44en disant peut-être
36:45non mais il y a l'Australie
36:47qui est quand même plus
36:47c'est pas encore
36:48l'application
36:49c'est en novembre
36:50ils l'ont voté
36:51à l'unanimité
36:52je ne sais pas si techniquement
36:54ils sont au point
36:55aujourd'hui
36:56en Chine techniquement
36:56il avait fait
36:57je parle de l'Australie
36:58l'Australie qui est peut-être
36:59plus proche de nous
37:00on l'a fait pour le porno
37:02maintenant on sait
37:02ce que c'est qu'un référent
37:03de contrôle d'âge
37:04ça y est c'est au point
37:05et donc il suffit
37:06de l'appliquer aux jeunes
37:08je crois qu'il y a
37:10dans la tribune
37:11un ton qui est
37:13avec une certaine dramaturgie
37:16qui est à mon avis
37:17très justifié
37:18dans Marianne
37:19on a fait beaucoup
37:20d'articles
37:21sur le sujet
37:22et si vous voulez
37:23le livre
37:24c'est pas l'écran
37:26tourner des pages
37:28c'est pas scroller
37:29c'est à dire que
37:29c'est presque
37:30pardon d'employer ce mot
37:31un peu anthropologique
37:33c'est à dire que
37:33le rapport
37:34à la complexité du monde
37:36le rapport
37:37à la concentration
37:38est modifié
37:39et à grande échelle
37:41c'est quelque chose
37:41qui peut avoir des effets
37:43mais sociétaux
37:45énormes
37:46inouïes à vrai dire
37:47donc c'est pour ça
37:48qu'il y a
37:49quelque chose
37:50d'autoritaire
37:51vous avez pris
37:53l'exemple de la Chine
37:54vous avez dit
37:54l'État
37:55est-ce que c'est à l'État
37:57de s'insérer
37:58dans l'éducation
37:59il s'agit de la loi
38:00plutôt que de l'État
38:01en l'occurrence
38:02et moi je trouve
38:03que ce ton-là
38:05et cette mesure-là
38:07est au diapason
38:09de la gravité
38:10de ce dont il s'agit
38:12c'est à dire
38:12la fin du livre
38:13c'est pas une question
38:15de support
38:16l'écran
38:16c'est pas
38:17un support différent
38:19du livre
38:20c'est un rapport
38:21à l'idée
38:22c'est un rapport
38:23à la complexité
38:24du monde
38:24qui est différent
38:26c'est pas une question
38:26uniquement de médias
38:27c'est une question
38:27d'algorithme
38:28sur les réseaux sociaux
38:29en fait
38:30on attire
38:31votre attention
38:32en multipliant
38:33les choses
38:34qui vous provoquent
38:35qui vous choquent
38:35ou au contraire
38:36qui vous font plaisir
38:37et une fois que vous avez suivi
38:38une vidéo sur un thème
38:39vous ne pouvez plus en sortir
38:40vous êtes enfermé
38:41dans l'algorithme
38:41et vous restez
38:42c'est pour ça que la tendance
38:44qui fait des ravages
38:45de skinny talk
38:45qui fait l'apologie
38:47de la maigreur extrême
38:48fait qu'une fois
38:50que vous avez regardé
38:50une vidéo
38:50vous pouvez vous être
38:51dans cette bulle
38:53et on vous explique
38:54comment sauter des repas
38:55etc
38:55et je pense que
38:57sur le côté
38:58obligation par l'État
39:00c'est
39:01alors certes
39:01est-ce que c'est à l'État
39:02d'élever les enfants
39:03mais je pense que ça
39:03pourrait rendre service
39:04à beaucoup de parents
39:05qui se retrouvent démunis
39:06et qui disent
39:07ah non ce soir
39:08après manger
39:08tu ne prends pas le téléphone
39:09etc
39:09si d'une manière ou d'une autre
39:11il y avait moyen
39:12de couper le robinet
39:13à ce moment-là
39:13je pense que ça simplifierait
39:15la vie de beaucoup de familles
39:17Stéphane Zubsek
39:18est-ce que c'est testé
39:20dans les études
39:21est-ce que
39:22ça l'a été
39:23il est trop tôt
39:24pour tester les propositions
39:25oui bien sûr
39:26mais sur la question
39:27de la place de l'écran
39:28dans les familles
39:28oui mais
39:29il y a deux choses
39:31il y a comment réagissent
39:31les français
39:32soit vous avez des enfants
39:32qui sont maintenant
39:33soit vous n'avez jamais eu d'enfants
39:34soit vous avez des enfants
39:35qui sont trop âgés
39:36pour avoir connu les réseaux sociaux
39:37et vous disent
39:38qu'évidemment c'est une catastrophe
39:39et qu'il faut
39:40il faut être plus coercitif
39:41et il faut limiter
39:42la place des réseaux sociaux
39:43des écrans
39:44dans la vie des enfants
39:45et des adolescents
39:46ou alors vous êtes parent
39:47vous-même
39:48d'enfants
39:49de cette tranche d'âge
39:50et là on voit bien que
39:51si bien sûr
39:52qu'on en fait trop
39:53mais on voit aussi
39:53des gens qui sont
39:54un petit peu nuancés
39:55dans leur opposition
39:55aux réseaux sociaux
39:56parce qu'ils sont confrontés
39:57à la réalité
39:58mais ils sont confrontés
39:59à quoi ?
39:59Ils sont confrontés
40:00à la pression
40:01que leurs enfants leur mettent
40:02ou à la pensée
40:04de la conséquence
40:05de ces réseaux
40:06sur leurs enfants ?
40:06Mais d'abord
40:07les conséquences négatives
40:08je pense ne vont pas de soi
40:09qui paraissent ici
40:10sur ce plateau
40:10et qui correspondent peut-être
40:12à la réalité
40:12des dévastatrices
40:13ne vont pas de soi forcément
40:15et tout le monde
40:15n'en est pas véritablement
40:16forcément convaincu
40:17il y a une partie
40:18je le répète
40:18des parents d'enfants
40:19ou d'adolescents
40:20c'est pas ça les arrange
40:23d'avoir leurs enfants calmes
40:24sur un canapé
40:24plutôt que turbulents
40:25c'est pas du tout ça
40:26mais il y a peut-être ça
40:27d'ailleurs je n'en sais rien
40:28mais il y a aussi
40:29finalement ce fait
40:30que ce n'est pas si grave que ça
40:31donc voilà
40:32il y a une différence
40:33entre l'opinion en général
40:34je n'ai pas d'enfant
40:35ou je n'ai plus d'enfant
40:36et mes enfants ont 20 ans
40:3730 ans, 40 ans
40:37et la question ne se pose pas
40:38et les autres
40:40dont une partie d'entre eux
40:41réagissent
40:41c'est-à-dire
40:41j'aimerais bien vous y voir
40:42à ma place
40:42c'est pas si simple que ça
40:43voilà
40:44juste sur Gabriel Attal
40:45on parlait beaucoup
40:45de course à droite
40:46je trouve que son positionnement
40:48enfin tout à l'heure
40:48en parlant de Gérald Darmanin
40:49je trouve que son positionnement
40:51au-delà du bien fondé
40:52évidemment de sa démarche
40:53et du caractère
40:54éventuellement positif
40:54de la mise en oeuvre
40:55de ses propositions
40:56c'est assez habile
40:57parce que finalement
40:58il refait
40:59il repart sur le succès
41:00qui a été le sien
41:00quand il a été ministre
41:02de l'éducation nationale
41:03là encore
41:03il y a cette idée
41:04de fermeté
41:05que tout le monde court
41:06après la fermeté
41:07même parfois de coercition
41:08parce que ce qu'il propose
41:09est quand même radical
41:0915 ans à 14 ans et demi
41:11vous n'êtes pas un bébé
41:12mais c'est quand même
41:13il s'agit d'interdire
41:14les réseaux sociaux
41:14ou en tout cas
41:15de les limiter
41:16et il parle de ça
41:18mais pour une fois
41:18ça change les autres
41:19c'est pas contre
41:20les personnes incarcérées
41:22comme on parlait
41:22il y a quelques minutes
41:23c'est pas contre les migrants
41:24c'est pas contre les personnes
41:26au QTF
41:27non c'est pour le bien public
41:28pour les enfants
41:29et ça au-delà
41:30de ce qu'on peut penser
41:31de Gabriel Attal
41:31par rapport à d'autres
41:32évidemment c'est assez bien vu
41:34lui aussi il est en retard
41:35lui aussi il a un handicap terrible
41:37dans cette compétition
41:39en santé à droite
41:39il n'est pas au gouvernement
41:40donc il faut bien trouver des idées
41:41cette idée elle est forcément sincère
41:43de sa part
41:44enfin je n'en doute pas
41:45mais malgré tout
41:46c'est très très concernant
41:47c'est concernant
41:48et malgré tout
41:49de façon sous-jacente
41:50il y a toujours cette idée
41:51de fermeté
41:51ce qu'il avait fait à l'époque
41:53sur le choc des savoirs
41:54sur l'interdiction de la baïa
41:55sur le fait que le redoublement
41:57c'est les enseignants
41:57qui auraient le dernier mot
41:58et bien voilà
41:59c'est un petit peu ça
42:00mais là
42:00sur une question sociétale
42:02sur une question évidemment
42:02importante
42:04mais matinée
42:05presque de bienveillance
42:06en fait
42:06j'aimerais qu'on s'installe
42:08juste une question
42:09sur la question
42:10parce qu'en fait
42:10certains d'entre vous
42:11ont mis le côté santé publique
42:12de la question
42:14de savoir des écrans
42:16sur les enfants
42:17comment est-ce qu'on peut
42:18justement faire en sorte
42:20qu'il y ait une sensibilisation
42:21plus grande
42:21des parents
42:22que le thème soit abordé
42:24à l'école
42:25comment est-ce que cette question
42:26peut être adressée
42:27comme on dit
42:27il y a des médecins
42:28comme Ruffo
42:29justement
42:29formidable
42:30qui fassent la pédagogie
42:31qui alertent les parents
42:33sur les ravages
42:34que peut provoquer
42:36la fréquentation intensive
42:39des réseaux sociaux
42:40la montée des violences
42:41les parents la voient bien
42:44ils entendent des faits divers
42:45ils s'affolent
42:46ils s'affolent même d'ailleurs
42:46en se disant peut-être
42:48que leurs enfants
42:48en seront victimes
42:49mais ils peuvent aussi
42:50les enfants en être les acteurs
42:51donc ces réseaux sociaux
42:54cette fréquentation
42:55d'internet à haute dose
42:57qui véhiculent
42:58toutes sortes
42:59de séquences de violence
43:01et de banalisation
43:02de la violence
43:04et l'hypnotisation
43:06des cerveaux
43:07c'est évidemment
43:08quelque chose
43:09sur lequel on peut
43:10alerter les parents
43:11mais il faut faire
43:11de la pédagogie
43:12il ne faut pas juste
43:13interdire
43:13point final
43:14il faut commencer
43:15par dire pourquoi
43:16on peut peut-être citer
43:17notamment la série
43:18britannique adolescence
43:19qui revient largement
43:21sur cette question là
43:21avec cet enfant de 13 ans
43:23qui c'est le début
43:24de la série
43:24vous ne spoilez pas trop
43:26si vous dites
43:26qu'il est accusé
43:27voilà mais en tout cas
43:28il y a toute cette question
43:28des contenus masculinistes
43:30qui sont mis
43:31dans les réseaux sociaux
43:33et les parents
43:33qui disent
43:34il était avec son téléphone
43:35on ne pensait pas
43:36qu'il pouvait apprendre
43:37des choses néfastes
43:39je résume
43:41allez les informer
43:42excellente série
43:43oui absolument
43:43les informer
43:44on se retrouve dans un instant
43:45ce sera votre carte blanche
43:46j'ai fait déjà la mienne
43:47les cartes blanches
43:49ce sera après
43:49un nouveau tour de l'actualité
43:51Jeanne Mézia
43:51pour le fil info
43:52à 20h47
43:53étudiants internes
43:56médecins
43:56des milliers de personnes
43:57rassemblées
43:58dans plusieurs villes
43:59de France
43:59aujourd'hui
44:00elles s'opposent
44:01à la proposition de loi
44:02qui vise à contrôler
44:03l'installation des médecins
44:04dans le but
44:05de lutter
44:05contre les déserts médicaux
44:07au moins 3 personnes
44:08sont mortes en Galice
44:09en Espagne
44:10selon les secours
44:11probablement à cause
44:12de l'immense panne d'électricité
44:13qui a touché
44:14la péninsule ibérique
44:15hier
44:15les 3 personnes
44:16ont été retrouvées
44:17en présence
44:18d'un générateur électrique
44:19en 10 ans
44:20plus de 72 000 personnes
44:22sont décédées
44:23ou ont disparu
44:24le long des routes
44:25migratoires dans le monde
44:26c'est la conclusion
44:27des Nations Unies
44:28aujourd'hui
44:28des chiffres qui rappellent
44:30que des gens risquent
44:31leur vie
44:31quand ils n'ont plus
44:32d'options sûres
44:33ou viables
44:33dans leur pays
44:34dit l'ONU
44:35la route la plus meurtrière
44:36au monde
44:37est en Méditerranée centrale
44:38ils veulent prendre
44:39une option
44:40pour la finale
44:41de la Ligue des champions
44:42de football
44:43les joueurs du Paris Saint-Germain
44:45sont à Londres
44:46pour affronter Arsenal
44:47en demi-finale
44:47aller
44:48le coup d'envoi
44:49est dans moins d'un quart d'heure
44:50à 21h
44:50match à suivre
44:51sur France Info
44:52France Info
44:55les informés
44:58Aurélie Herbemont
45:00Jean-Rémi Baudot
45:01allez il est 20h48
45:04sur France Info
45:05Sylvie-Pierre Brosselette
45:06Dupont
45:06Christophe Jacubisine
45:07des Echos
45:08Stéphane Zoupstek
45:09d'Ipsos
45:09c'est Franck Dedieu
45:10de Marianne
45:10voilà les informés
45:11du soir
45:11on passe aux cartes blanches
45:14je vais y arriver Aurélie
45:14et oui
45:15nos informés
45:15vont nous dire
45:16ce qui les a marqués
45:17choqués
45:17fait réagir
45:18dans l'actualité
45:19Franck Dedieu
45:20votre carte blanche
45:21rime avec
45:21bouse blanche
45:22puisque vous revenez
45:23sur les grèves
45:25des médecins
45:25après les propositions
45:27de lutte
45:28contre les déserts médicaux
45:29oui
45:29cette grève
45:30que je ne soutiens pas
45:31parce que
45:32je pense que c'est l'occasion
45:33de se questionner
45:35sur le statut
45:36un peu hybride
45:37et c'est normal
45:38des médecins
45:38c'est pas tout à fait
45:39une profession libérale
45:40parce que tout simplement
45:42ils sont payés
45:42par l'argent
45:43de la sécurité sociale
45:44et donc par l'argent
45:45de la collectivité
45:47il y a aujourd'hui
45:488 millions
45:49de personnes
45:50qui vivent
45:50dans des déserts médicaux
45:51et je crois que
45:52la loi Garot
45:53qui vise à
45:55proposition de loi socialiste
45:57voilà
45:58qui a été
45:59votée en première lecture
46:01au moins dans son article 1
46:02dit que
46:03dans des zones
46:04qui sont
46:05largement pourvues
46:07en médecins
46:08et bien
46:08on ne peut pas poser sa plaque
46:09comme on le souhaite
46:10il faut attendre
46:11qu'il y ait
46:12une plaque
46:13qui
46:13parte
46:15de manière à ce que
46:16des étudiants
46:17voyant qu'ils ne peuvent pas
46:18s'installer dans un endroit
46:19aillent s'installer
46:20un peu plus loin
46:21il y avait en face
46:22la proposition
46:23la contre-proposition
46:24j'allais dire du gouvernement
46:25de François Bayrou
46:26qui était de dire
46:27on pourrait imaginer
46:28que deux jours par mois
46:30des professions
46:31des médecins généralistes
46:33aillent un peu plus loin
46:35que leur
46:35que leur zone
46:37classique
46:38de leur cabinet
46:39ce qui suppose
46:41d'abord des questions
46:42d'intendance
46:43moi je crois
46:43qu'au-delà de cela
46:44au-delà de l'aspect
46:45intendance
46:46et pratique
46:47il y a un moment donné
46:48compte tenu
46:49de l'enjeu sanitaire
46:50pour des millions
46:53et des millions
46:54de personnes
46:54je crois que
46:55l'égalité
46:57de soins
46:58est une valeur
46:59républicaine
47:00cardinale
47:01l'égalité
47:03devant les soins
47:03supérieure
47:05à la liberté
47:06d'installation
47:06c'est supérieur
47:09à la liberté
47:09d'installation
47:10là nous sommes
47:11dans une situation
47:13où est entamé
47:14un principe
47:15fondamental
47:16auquel les français
47:17sont attachés
47:18plus que tout
47:19c'est-à-dire
47:20l'égalité d'accès
47:22aux soins
47:22votre voisin
47:23lève les yeux
47:23parce que moi
47:24évidemment
47:24je ne crois pas
47:25à la contrainte
47:25on n'est pas
47:26dans une économie
47:27maoïste
47:28on ne va pas
47:28demander aux étudiants
47:29en médecine
47:30d'aller dans les champs
47:31parce qu'il faut
47:32les inciter
47:33il faut leur donner envie
47:33donc il faut évidemment
47:34les aider
47:35il faut peut-être
47:35aider davantage
47:36à l'installation
47:37dans des déserts
47:38médicaux
47:39mais enfin
47:40vous savez combien
47:41il paie un étudiant
47:42pour la six premières années
47:43de ses études de médecine
47:44il est payé
47:45une centaine d'euros
47:45et quand il devient interne
47:47c'est 300 euros
47:48je veux dire
47:48à un moment donné
47:49si vous voulez
47:51enfin
47:52annihiler en fait
47:54les vocations
47:54d'étudiants en médecine
47:55faites comme ça
47:56dites-leur
47:57non seulement
47:57vous allez vivre
47:58de manière misérable
47:59et heureusement
48:00on espère pour vous
48:01vous aurez des parents
48:02qui peuvent vous aider
48:02à faire des études de médecine
48:03et en plus
48:04après
48:04vous irez travailler
48:06dans des zones désertes
48:07donc moi je pense
48:08qu'il faut inciter
48:09ce qui a été fait
48:09et pas mal
48:10il faut créer des maisons médicales
48:12ça ne marche pas
48:13vous repoussez les yeux
48:13aussi l'aurélie
48:13non pas du tout
48:14parce que je regarde
48:15la pendure
48:15je ne pourrais pas répondre
48:18alors je crains
48:18que ce soit compliqué
48:19en termes de timing
48:20allez
48:20non mais si
48:22allez jusqu'au bout
48:23terminé bien sûr
48:23non non mais je dirais
48:24premièrement
48:25premièrement il n'y a pas
48:26un problème d'attractivité
48:27il y a quand même
48:28des candidats
48:29pour être médecin
48:30ils préfèrent
48:32rester dans des grandes agglomérations
48:35pour être médecin
48:37à l'université
48:38il n'y a pas un problème
48:39d'attractivité
48:40c'est dur
48:40je connais le système
48:41à l'intérieur
48:41c'est très difficile
48:42deuxièmement
48:42nous on a regardé
48:44à Marianne
48:44parce qu'on s'est
48:45beaucoup intéressé
48:46sur ce sujet
48:46on a regardé
48:47les députés LR
48:49qui ne sont pas totalement
48:50maoïstes
48:50qui ont voté
48:53favorablement
48:54à cette mesure
48:55ça dépend desquelles
48:55parce qu'ils sont populistes
48:57mais non
48:58parce que ça répond
49:00à un vrai problème
49:00à leurs administrés
49:02ils se retrouvent
49:03avec leurs administrés
49:04qui disent
49:05attendez si vous votez pas
49:06il n'y a pas forcément
49:07des vraies réponses
49:07c'est pas des populistes
49:08les politiques
49:09font le plan la politique
49:10et voilà
49:11on ne vous mettra pas
49:13d'accord ce soir
49:14mais on a déjà eu
49:14le débat effectivement
49:15hier soir sur ce plateau
49:16et on se rend compte
49:17à quel point c'est
49:17vous auriez été un peu isolé
49:19hier soir Christophe-Jacques
49:20Ubusine
49:20sur cette question
49:21néanmoins
49:22je vous donne la parole
49:23parce que c'est votre carte blanche
49:24les 100 jours
49:25de Donald Trump
49:25à la Maison Blanche
49:26100 jours qui en valent 1000
49:27c'est le titre
49:27la manche des échos
49:28demain matin
49:29parce que c'est vrai
49:29qu'il s'est passé
49:31et en plus voilà
49:31je passe mon tour
49:32non il s'est passé
49:32beaucoup beaucoup de choses
49:33en 100 jours
49:34139 décrets présidentiels
49:36Joe Biden
49:37qui en avait fait beaucoup
49:38parce qu'il voulait effacer
49:39ce qu'avait fait Trump 1
49:40en avait pris 42
49:41et 139 décrets
49:43en 100 jours
49:44c'est encore plus
49:45que ce qu'avait fait
49:46Roosevelt
49:48au moment du New Deal
49:48et des années 30
49:49qui avait restructuré l'Amérique
49:51qui avait créé l'État-providence
49:52c'est pour vous dire
49:52à quel point
49:53c'est un président très actif
49:54deuxième chose
49:55c'est le président
49:58qui a le plus fait chuter
50:00les marchés financiers
50:01pendant les 100 premiers jours
50:01c'était pas forcément
50:02son objectif
50:03c'était pas l'objectif
50:03mais c'est intéressant à relever
50:04c'est vraiment
50:05pour vous dire
50:05que c'est le 100 jours
50:07qu'on compte 1000
50:07c'est qu'il a quand même
50:08fait chuter 9%
50:09le 100 d'Arenpour
50:10ce qui est quand même énorme
50:11en aussi peu de temps
50:12c'est aussi le président
50:14le plus impopulaire
50:16en 100 jours
50:17il a même battu Trump 1
50:18c'est pour dire
50:19en même temps
50:20ça n'empêche pas
50:21d'avoir sa capacité
50:23de rebondir
50:23on l'a vu
50:24donc voilà
50:26et puis évidemment
50:27je pourrais parler
50:28du monde
50:29de la planète
50:30qui est complètement
50:31chamboulée
50:31par tout ce qui se passe
50:33les décisions de Donald Trump
50:34sur les tarifs douaniers
50:35le fait qu'il recule
50:36qu'il recommence
50:37en fait
50:38l'économie mondiale
50:39et qu'on l'a dit
50:40on l'a dit ensemble
50:41la semaine dernière
50:41très ralentie
50:44et on parle même
50:44d'une possible récession
50:46aux Etats-Unis
50:46avec des électeurs
50:48qui évidemment
50:48voient leur patrimoine
50:50fondre
50:50avec la chute
50:51des marchés financiers
50:52leur retraite fondre
50:53bref
50:54c'est pas ce qui était prévu
50:55et sachez que demain
50:56sur France Info
50:56à la radio
50:57c'est une journée spéciale
50:58les 100 jours
50:59de Donald Trump
51:00Sylvie-Pierre Brossalette
51:01c'est à vous
51:02pour votre carte blanche
51:03vous nous parlez
51:04de la proportionnelle
51:04c'est demain
51:05que François Bayrou
51:06va commencer
51:06les consultations
51:07des partis politiques
51:07oui ça peut paraître
51:08un peu technique
51:09il s'agit de changer
51:10le mode de scrutin
51:10pour élire les députés
51:12nous sommes sous le régime
51:13sous la Sacréme République
51:15du scrutin majoritaire
51:16on a eu la proportionnelle
51:16une fois en 1986
51:18avec la gauche
51:18et sinon c'est toujours
51:19le scrutin majoritaire
51:20qui était supposé
51:21dégager des majorités
51:22et qui ne le fait plus
51:24et donc l'idée
51:25ça serait peut-être
51:26d'en arriver
51:27à la proportionnelle
51:28qui est une vieille idée centriste
51:29donc François Bayrou
51:30la défend depuis toujours
51:31honnêtement
51:32mais qui est aussi
51:33une idée le péniste
51:34parce que
51:35longtemps
51:36le Front National
51:37a été un parti
51:37très minoritaire
51:38et qui n'avait pas d'élus
51:40et voulait
51:41grâce au système
51:43proportionnel
51:44avoir des élus
51:44maintenant qu'il a déjà
51:45quand même beaucoup d'élus
51:46malgré le scrutin majoritaire
51:48il voudrait aller plus loin
51:49et avoir un système
51:50proportionnel
51:51mais à tendance
51:52majoritaire
51:53avec une prime
51:53alors est-ce que François Bayrou
51:56pour sauver son gouvernement
51:59parce que c'est toujours
52:00son objectif de durée
52:01va sortir la carte
52:03qui correspond
52:05à ce que demande
52:06le Rassemblement National
52:09c'est-à-dire
52:10un système proportionnel
52:11où chacun à peu près
52:12grosso modo
52:13ce qu'il mérite
52:14mais qui a une prime
52:14qui garantit
52:15qu'on est au pouvoir
52:16même si on a un gros paquet
52:18mais qu'on est
52:19avec une majorité
52:20seulement relative
52:21et selon la formule choisie
52:23par François Bayrou
52:24ça passera
52:25ça passera pas
52:26mais en tout cas
52:26il y a déjà quand même
52:27beaucoup de députés
52:29qui sont favorables
52:30la gauche
52:31pas trop chez Renaissance
52:32LFI est pour
52:34RN est pour
52:35une large partie
52:37de la gauche est pour
52:38mais LR est totalement contre
52:40et une partie de Renaissance
52:42hésite
52:43et donc
52:43ça n'est pas du tout évident
52:45le sort
52:46fait à ce nouveau
52:47mode de scrutin
52:48et puis ça se dépend
52:49un peu de sa formule
52:49mais en attendant
52:51on fait durer les choses
52:53François Bayrou
52:54laisse miroiter
52:55au Rassemblement National
52:56qu'il pourrait avoir
52:57un mode de scrutin favorable
52:59et donc
52:59il peut espérer
53:00ne pas être
53:01victime
53:03d'une notion de censure
53:03en attendant
53:04et du coup
53:05on arrive jusqu'à l'été
53:06et le droit d'issolution
53:07est redonné
53:09au Président de la République
53:10et tout ça
53:10est très bien expliqué
53:11dans le point numérique
53:12où j'ai signé un article
53:12sur la question
53:13et demain c'est
53:14Marie-Lapelle
53:14et Jordan Bardella
53:15à Matignon
53:16on termine par cette dernière
53:18carte blanche Stéphane
53:19carte blanche verte
53:20avec la garde des chefs
53:21chez les écologistes
53:21oui oui
53:22c'est les écologistes
53:23j'avais envie de vous parler
53:24des écologistes
53:24de ces incorrigibles écologistes
53:26qui n'ont de cesse
53:26finalement de se dévorer entre eux
53:28surtout au niveau des éléphants
53:29en fait
53:29Marine Tondelier a été réélue
53:32à la tête du parti
53:33assez facilement
53:34trois quarts des voix
53:35et ensuite finalement
53:36on a eu de cesse
53:37que de s'opposer
53:37à une autre personnalité
53:38emblématique des écologistes
53:40Eric Piolle
53:40le maire de Grenoble
53:42qui a été une personnalité
53:43aussi marquante
53:44ces dernières années
53:44et qui a un bilan
53:45on en pense ce que l'on veut
53:46de son bilan
53:46mais en tout cas
53:47c'est un maire
53:47qui a su faire parler de lui
53:49et on est dans une situation
53:50un petit peu atypique
53:52pour les verts
53:52autrefois c'était la base
53:53qui quelque part
53:55voulait la peau
53:56de ces leaders
53:56dès que vous émergiez
53:57quelque part
53:57vous aviez une base radicalisée
53:59qui essayait d'avoir votre peau
54:00Dominique Vanné
54:01surtout Noël Mammer
54:02pourrait vous en parler
54:02mieux que moi
54:03je pense
54:04là c'est totalement différent
54:05on a aujourd'hui
54:05un personnel politique
54:06à la tête de ce parti
54:07pas que Marine Tondelier
54:08mais les principaux responsables
54:09qui vont plus loin
54:10que ce qu'attendent
54:11leur électorat
54:12en matière d'écologie
54:13et ça ça va leur poser
54:13un sérieux problème
54:14au-delà des divisions internes
54:16parce que se profilent
54:16les élections municipales
54:18rappelez-vous
54:19de la séquence 2019
54:20il y avait eu le moment
54:21Yannick Jadot aux européennes
54:232020
54:23divine surprise
54:24plein de grandes villes
54:25de très grandes villes
54:26avaient basculé
54:26chez les écologistes
54:27là la situation
54:28est très difficile
54:29pour eux
54:30parce que là encore
54:31leur base électorale
54:31sur plein de sujets
54:32notamment environnementaux
54:33mais pas que
54:34ne sont pas forcément
54:35toujours en phase
54:36avec les gens
54:36qui dirigent ce parti
54:37Merci Stéphane Zoustaide
54:38pour cet éclairage
54:39sur la politique
54:42et les écologistes

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