Cette semaine dans "I-Média", Claude Chollet et Floriane Jeannin décryptent l’actualité brûlante, entre diplomatie chaotique, récupérations politiques et dérives médiatiques. Au programme :
🎥 L’image de la semaine : Louis Sarkozy à toutes les sauces.
Promu sur tous les plateaux télé, pour son livre officiellement : analyse du traitement médiatique de Louis Sarkozy, un cas d’école de la fabrique médiatique d’un personnage politique !
📰 Le dossier du jour : Macron reçoit Ahmed Al-Charaa, djihadiste "repenti" à l’Élysée
Comment justifier ce tapis rouge diplomatique, alors que Bachar el-Assad était persona non grata ?
💡 Les pastilles de l’info :
- France Inter vs Sarah Knafo : "la hiérarchie médiatique des victimes" (Lola vs manifestations islamistes)
- Darmanin et les Anglais : Après le fiasco, le mea culpa trois ans après
- Charte de Marseille : Quand la "lutte contre le racisme" étouffe la liberté d’expression
- NOVO19 : Ouest-France, un média “Terroir” sous administration parisienne
Restez informés :
🚨 Abonnez-vous et activez la cloche !
👍 Cliquez sur le pouce en l’air
💬 Commentez
🔗 Relayez cette vidéo.
👉 Retrouvez-nous chaque semaine, à très vite sur I-Média !
🎥 L’image de la semaine : Louis Sarkozy à toutes les sauces.
Promu sur tous les plateaux télé, pour son livre officiellement : analyse du traitement médiatique de Louis Sarkozy, un cas d’école de la fabrique médiatique d’un personnage politique !
📰 Le dossier du jour : Macron reçoit Ahmed Al-Charaa, djihadiste "repenti" à l’Élysée
Comment justifier ce tapis rouge diplomatique, alors que Bachar el-Assad était persona non grata ?
💡 Les pastilles de l’info :
- France Inter vs Sarah Knafo : "la hiérarchie médiatique des victimes" (Lola vs manifestations islamistes)
- Darmanin et les Anglais : Après le fiasco, le mea culpa trois ans après
- Charte de Marseille : Quand la "lutte contre le racisme" étouffe la liberté d’expression
- NOVO19 : Ouest-France, un média “Terroir” sous administration parisienne
Restez informés :
🚨 Abonnez-vous et activez la cloche !
👍 Cliquez sur le pouce en l’air
💬 Commentez
🔗 Relayez cette vidéo.
👉 Retrouvez-nous chaque semaine, à très vite sur I-Média !
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Générique
00:01...
00:02Madame, Monsieur, bonjour.
00:23Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'Immédiat.
00:27Et cette semaine, je suis aux côtés de Claude Cholet,
00:29mais exceptionnellement. Bonjour Claude.
00:30Bonjour Floriane.
00:32Alors Claude, vous êtes bien sûr l'animateur des Portraits Piquants.
00:36Les téléspectateurs vous connaissent très bien,
00:39puisqu'ils peuvent vous retrouver en fin d'émission à chaque fois dans Immédiat.
00:42Mais vous êtes également le président de l'Observatoire du journalisme,
00:46entre autres dans vos nombreuses activités.
00:48Cette semaine, on va revenir sur Louis Sarkozy avec vous,
00:52qui est absolument partout dans les médias.
00:54En ce moment, on va également parler de Sarah Knafo,
00:58qui était l'invité de France Inter.
01:01Un entretien assez animé, vous allez voir, assez houleux.
01:04Et puis également, la présence de Ahmed El-Chara à l'Élysée,
01:08aux côtés d'Emmanuel Macron.
01:10Si le programme vous plaît, chers téléspectateurs,
01:13vous en avez l'habitude, c'est le moment publicité.
01:16N'hésitez pas à cliquer sur le pouce en l'air,
01:18c'est essentiel pour l'algorithme de YouTube.
01:20Et puis, laissez-nous des commentaires pour savoir, par exemple,
01:23quel prochain portrépiquant vous voudriez dans l'émission,
01:27ou si jamais vous avez des remarques globales à faire.
01:30Et si vous avez fait ces deux gestes maintenant,
01:32je crois qu'on va pouvoir y aller.
01:33– L'image de la semaine, Claude, je le disais,
01:39c'est Louis Sarkozy qui est décidément absolument partout.
01:43Le fils d'eux, bien sûr, que l'on connaît bien,
01:46s'offre en ce moment un sacré plan com.
01:49Ça rappelle peut-être quelqu'un.
01:51Alors, il est passé sur RTL Matin, Europe 1, la semaine dernière,
01:55mais également dans quelle époque.
01:57Et avant de vous donner la parole, Claude,
01:59je vous propose de réécouter un petit passage
02:02dans cette émission de quelle époque, avec Léa Salamé.
02:05– Léa, tu sais que ton père, c'est un voleur ?
02:07– Non !
02:07– Tu sais ?
02:08– Non.
02:09– Parce qu'il a pris toutes les étoiles dans le ciel,
02:10il les a mises dans tes yeux.
02:11– Non !
02:13– Louis, tu sais que ton père, c'est un voleur ?
02:16– Voilà, c'est tout.
02:18– Non !
02:19– Vous avez le droit de sourire.
02:25– Mais pas l'obligation.
02:26Claude, qu'est-ce que ça vous évoque d'abord,
02:28cette présence absolument partout de Louis Sarkozy dans les médias ?
02:32Et puis, cette blague, ce petit événement
02:35qui a été d'ailleurs beaucoup commenté lui aussi ?
02:38– Bon, je vais commencer par la blague.
02:40Franchement, je la trouve de mauvais goût.
02:43– À l'heure du harcèlement de rue, en plus, c'est pas tout à fait…
02:45– Tout simplement.
02:48Par ailleurs, je pense que ça ne nuit pas peut-être trop à Louis Sarkozy
02:51parce que ça permet de faire du bruit autour d'un personnage
02:56qui, effectivement, est très à la mode.
02:59Alors, je ne sais pas s'il y a vraiment un plan de communication derrière.
03:02Tout ça, c'est du people.
03:04Et je crois qu'au fond, ça cache quand même un certain vide de la pensée.
03:09Parce que moi, j'ai écouté Louis Sarkozy, en gros, il ne dit rien.
03:11Sinon, il dit qu'il est américain.
03:13En gros, qu'il ne se sent pas vraiment français,
03:15mais qu'il se sent très, très américain.
03:16C'est son droit le plus strict.
03:19Mais c'est quand même intéressant à enregistrer.
03:24Derrière tout ça, je crois qu'il y a un certain nombre de personnalités,
03:29ce qu'on appelle la droite, qui se sentent un petit peu orphelins.
03:33Alors, il y avait le personnage Nicolas Sarkozy,
03:36qui avait de l'autorité, il faut le constater.
03:39Et donc, alors, on trouve le petit…
03:42Il y a un autre rejeton qui a essayé, à un moment donné,
03:45d'avoir une carrière politique qui s'est arrêtée rapidement.
03:48Bon, je pense que celle de Louis Sarkozy, dans six mois, on n'en parlera plus.
03:52– On verra.
03:53En tout cas, il a été soutenu par Laurent Wauquiez, justement.
03:56Il y a aussi des réactions politiques, en plus de ces réactions médiatiques,
03:59qui parlent d'une séquence consternante de bêtises crasses et de cruauté.
04:04Et il dit bravo à Louis Sarkozy d'avoir su conserver son flègme.
04:08En tout cas, cette séquence lui aura permis à Louis Sarkozy
04:11de passer dès le lendemain chez BFM TV avec Apolline de Malherbe.
04:17D'ailleurs, le Figaro TV parle d'une Apolline de Malherbe féroce face à Louis Sarkozy.
04:23Il aura également eu sa place sur CNews.
04:27Et puis, une une le concernant sur le journal Point de vue,
04:32une jolie promo pour son livre qui est sorti hier, Claude.
04:36Son livre, c'est « Napoléon Bonaparte, l'Empire des livres ».
04:40– Point de vue, j'attends Gala, j'attends Closer.
04:45On est dans le people pur.
04:47On me dit qu'il aurait écrit un livre.
04:49J'ai quand même des doutes là-dessus.
04:52Je ne suis pas certain qu'il sache vraiment écrire, en tout cas pas en français.
04:57Généralement, les politiques font écrire leurs livres.
04:59Moi, je crois qu'il n'a pas échappé à cette prescription habituelle.
05:06Alors, je crois que son livre va bien se vendre.
05:08Pourquoi ? Parce que vous avez ce qu'on appelle le phénomène vu à la télé.
05:13Alors, comme il est beaucoup à la télévision, des gens achèteront son livre.
05:18Tant mieux pour lui, tant pis pour les lecteurs.
05:19– Mercredi, Emmanuel Macron recevait Ahmed Al-Chara, le nouveau président de la Syrie.
05:30Il le recevait à l'Élysée.
05:32Ça a posé beaucoup de questions dans les médias.
05:35Je fais une rapide revue de presse avec Libération,
05:39qui dit qu'Emmanuel Macron défend cette venue.
05:42On a RTL qui demande pourquoi.
05:45Est-ce que ce président est invité ?
05:47Sur CNews, on interroge carrément des Syriens de France qui s'indignent.
05:52Enfin, voilà, des réactions très diverses.
05:55Claude, qu'est-ce que vous en pensez ?
05:57Qu'est-ce que vous pensez de ce bruit médiatique ?
05:59– Alors, sur le plan diplomatique,
06:02vous dites pourquoi on invite Ahmed Al-Chara ?
06:05J'ai du mal à prononcer.
06:06Mais tout simplement parce qu'il est président.
06:08Et la diplomatie, c'est la réelle politique.
06:11On invite le président en exercice.
06:14Ce qu'on peut regretter,
06:15c'est non pas que Macron ait invité ce président.
06:19Il est au pouvoir.
06:21C'est qu'il n'ait pas invité Bachar Al-Assad
06:23quand il était au pouvoir.
06:26Quant à la poignée de main qui a fait beaucoup jaser,
06:29si vous invitez un président,
06:30vous n'allez pas refuser de lui serrer la main.
06:35Ça s'appelle la réelle politique.
06:38Bon, mais vous respectez le réelle.
06:39Il y a un président qui est au pouvoir.
06:41Vous l'invitez, tout simplement pour que la France ait encore une influence en Syrie.
06:46Une influence qui était en voie de disparition.
06:48Donc non.
06:49Cette visite et cette poignée de main ne me semblent pas particulièrement choquants.
06:51Revenons maintenant sur Sarah Knafo.
06:58Sarah Knafo était l'invité de France Inter
07:00dans l'émission « Questions politiques » de France Inter,
07:04très exactement,
07:06aux côtés d'une journaliste qui s'appelle Karine Becker.
07:09Et je vous propose d'écouter un petit condensé
07:11de son intervention dans cette émission.
07:15Maintenant, ce qui me choque encore plus
07:17quand je vois ces images
07:18et que je vous entends
07:19célébrer ces manifestations,
07:21c'est que...
07:21On n'a pas célébré.
07:22On ne célébre rien du tout.
07:23Nous sommes d'un avis factuellement.
07:24Elles ont existé.
07:25On vous en parle.
07:25Pardonnez-moi, mais j'écoute France Inter.
07:28Donc je vois à quel point ces manifestations ont été célébrées.
07:30Je ne parle peut-être pas de vous,
07:31mais peut-être que vous ne les célébrez pas,
07:33mais j'ai écouté vos collègues.
07:34Non, on ne les célèbre pas.
07:34Nous en parlons.
07:35Je viens de vous le dire,
07:36peut-être pas vous,
07:36mais j'ai écouté vos collègues.
07:37Or, je me souviens du traitement de France Inter.
07:40Au moment où Reconquête,
07:41mon parti avait voulu rendre hommage
07:43à la mémoire de Lola.
07:44Rappelons-le, Lola,
07:45une petite fille de 12 ans,
07:47assassinée dans le disillage
07:48et on va pas revenir...
07:50Mais c'est tout le problème.
07:51Mais c'est tout le problème.
07:51C'est que vous me coupez
07:52quand vous parlez de petite enfance française
07:54qui est morte.
07:55Mais en revanche,
07:56que vous voulez continuer de parler
07:57de ce drame-là
07:58et qu'à chaque fois qu'il y a d'autres drames,
08:00vous les occultez.
08:01Vous avez 64% des Français,
08:03selon le dernier sondage du CSA,
08:04qui estiment qu'il y a trop d'immigrés
08:06d'origine extra-européenne
08:07sur notre sol.
08:08Vous pouvez être en désaccord.
08:09J'imagine que sur France Inter,
08:10vous êtes en désaccord.
08:11Ne préjugez pas de ce que pensent
08:12nos auditeurs.
08:13Pas vos auditeurs.
08:14Je parle de vous trois, mesdames.
08:15Mais peut-être que vous êtes
08:16dans la majorité des 64%,
08:17quand bien même vous ne le seriez pas.
08:19J'imagine que vous ne pensez pas
08:20qu'il faut mettre sur écoute
08:21les 64%,
08:22qu'il faut les interdire de citer, etc.
08:24Moi, c'est ce que je dis.
08:26Je dis que ce n'est pas parce que
08:27la FD défend de telles positions
08:29que pour autant,
08:30il faut se mettre à dire
08:31qu'ils sont des extrémistes,
08:32je pense qu'ils défendent
08:32ce que pense une grande partie
08:33du groupe.
08:34Sarah Knafo,
08:34on voyait bien
08:35que votre petit groupe...
08:36Est-ce que vous assumez
08:37d'être d'extrême droite ?
08:38Pas du tout.
08:39Alors, je viens de vous répondre.
08:40À mon avis,
08:40le fait de dire que 64% des Français
08:42seraient d'extrême droite
08:43parce qu'ils pensent
08:44ce qu'ils pensent,
08:45c'est un signe,
08:46à mon sens,
08:46d'une démocratie malade.
08:48Claude Saraknafo revenait,
08:49bien sûr,
08:50sur la manifestation
08:51contre l'islamophobie
08:52organisée par LFI
08:54la semaine dernière,
08:55suite à l'assassinat
08:56d'Abou Bakar Sissé
08:58dans une mosquée
08:59dans le Gard.
09:00Elle revenait également
09:01sur l'actualité
09:02autour de l'AFD
09:04en Allemagne
09:05en dénonçant,
09:06bien sûr,
09:07le fait qu'on stigmatise
09:09des gens
09:09pour ce qu'ils pensent
09:10et pour qui ils votent.
09:12Est-ce que vous avez
09:13une réaction
09:13sur ce passage
09:15de Saraknafo
09:15sur France Inter
09:16qui est un peu musclé,
09:17quand même ?
09:17La première chose
09:18qu'on remarque,
09:20c'est que Saraknafo
09:21est constamment coupée.
09:22C'est-à-dire,
09:23en gros,
09:23on essaye de l'empêcher
09:24de parler.
09:26Alors, je ne sais pas
09:27qui est cette dame
09:28Karine Becker,
09:30mais elle me semble,
09:31au fond,
09:32assez emblématique
09:33de ce qu'on appelle
09:34l'habitus libéral-libertaire
09:37sur les principales
09:38chaînes de télévision,
09:39mais aussi
09:40dans bon nombre
09:41de rédactions
09:42de la presse écrite.
09:46Et cette dame,
09:46au fond,
09:46qu'est-ce qu'elle essaye
09:47de faire ?
09:48Elle essaye de diaboliser
09:50Saraknafo
09:51en employant
09:52la rhétorique habituelle.
09:55C'est d'essayer
09:57de la marginaliser
09:59en employant un terme
10:00qui est discriminant
10:02au sens propre
10:04du terme
10:04qui est celui
10:05d'extrême droite.
10:06Alors,
10:06depuis Machiavel,
10:07ça fait quand même
10:08un certain temps,
10:09on sait qu'une des techniques
10:11pour immobiliser
10:12son adversaire,
10:14c'est de lui enlever
10:16sa légitimité,
10:18de lui enlever,
10:18au fond,
10:18le droit de parler.
10:19C'est quoi qu'il puisse dire
10:21puisqu'il vient
10:23d'un mouvement
10:24qui est extrême ?
10:25Quelqu'un qui est extrême,
10:26c'est toujours
10:27un peu inquiétant.
10:28C'est quelqu'un
10:29qui est peut-être
10:30violent en parole,
10:32mais peut-être aussi
10:33en acte.
10:34Et c'est sûrement
10:35quelqu'un qui est instable.
10:37Donc,
10:37il s'agit d'une tentative
10:38habituelle
10:39de diabolisation.
10:41Je crois que c'est
10:42sur France Inter.
10:43Bon,
10:43je dirais que ça fait partie
10:44du quotidien de France Inter,
10:45tout simplement.
10:47Alors,
10:47Sarah Knafow
10:48a été commentée
10:51par Pascal Praud
10:52sur CNews
10:53qui est dithyrambique
10:54à son sujet.
10:55Et Pascal Praud
10:56a également reçu
10:57Bruno Retailleau.
10:59Pourquoi ?
10:59Pour réagir justement
11:00à cet entretien
11:01sur France Inter.
11:03Parce que la journaliste
11:04Karine Becker
11:04avait également posé
11:05la question à Sarah Knafow
11:06de si M. Retailleau
11:08était islamophobe
11:09ou raciste.
11:10Je vous propose
11:11d'écouter la réaction
11:12de M. Retailleau
11:13sur CNews.
11:14Il y a une journaliste
11:14du service public
11:15posée en l'occurrence
11:17à Sarah Knafow
11:17une question
11:18est-ce que le ministre
11:19de l'Intérieur
11:19est islamophobe
11:20et est-ce qu'il est raciste ?
11:21Est-ce que ça vous choque ?
11:22Bien sûr.
11:23Ça, c'est le service public
11:24du militantisme
11:25qui relaie d'ailleurs
11:26les accusations,
11:27les manips
11:28de l'extrême-gauche,
11:29des insoumis.
11:30Bien sûr que ça m'a choqué.
11:31Est-ce que vous diriez
11:31par exemple que France Inter
11:32est une antenne militante ?
11:35Elle est,
11:36en tout cas,
11:36cette journaliste
11:37quand elle pose
11:38cette question
11:38en l'assumant d'ailleurs,
11:40en l'assumant,
11:41pas en posant
11:42un point d'interrogation.
11:43C'est du militantisme.
11:45Je trouve que cette journaliste
11:46aurait pu poser la question
11:47de manière un petit peu différente
11:49en ce qui concerne
11:50M. Rotaio,
11:51qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
11:52La question n'est pas là.
11:53C'est M. Rotaio,
11:55êtes-vous pédophile
11:57ou êtes-vous trafiquant de drogue ?
11:59C'est intéressant comme question.
12:01C'est ce qu'on appelle
12:02une question
12:03qui entraîne
12:05une réponse automatique.
12:06C'est ou bien
12:06vous êtes pédophile
12:08ou bien
12:08vous êtes trafiquant de drogue.
12:10Donc là,
12:10vous êtes ou islamophobe
12:12ou raciste.
12:12Et allez,
12:13et pourquoi pas,
12:13allons-y les deux.
12:17Une nouvelle charte journalistique
12:19vient d'être signée
12:20par certains médias.
12:22Il s'agit de la charte
12:23de Marseille.
12:25Je vous explique
12:25dans quelques instants
12:26en quoi elle consiste.
12:27Mais quand on fait
12:28une rapide revue de presse,
12:29ce qui est intéressant,
12:30c'est qu'on a des médias
12:31qui remontent
12:31comme Boulevard Voltaire
12:32et Brésinfo.
12:34Ce n'est pas tous les jours
12:35qu'on les voit
12:35en une sur Google.
12:37donc ça valait le coup
12:38de le dire.
12:39En tout cas,
12:40l'observateur de journalisme,
12:41Claude,
12:41en a parlé
12:42en revenant sur les signataires
12:44notamment
12:44qui sont Mediapart,
12:46l'Humanité
12:46ou encore France Médiamonde.
12:49Cette charte,
12:50elle a 11 points.
12:52Je vais vous en citer 3.
12:54Rectifier les informations
12:55fausses ou erronées
12:56sur le sujet
12:57des migrations.
12:59Veiller à ne stigmatiser
13:00aucune population.
13:02Être vigilant
13:03sur les termes employés.
13:05Claude,
13:06vous avez évidemment
13:06un commentaire à faire
13:08sur cette charte
13:09et sur les médias
13:10qui l'ont signée.
13:11Alors,
13:11il faut revenir
13:12à 1984
13:13de George Orwell.
13:15Pour vos téléspectateurs,
13:17je rappelle
13:17le thème général,
13:19Winston Smith
13:20est employé.
13:22Il est employé où ?
13:23Il est employé
13:24au Miniver.
13:25Alors,
13:25qu'est-ce que c'est
13:26que le Miniver ?
13:27C'est le ministère
13:28de la vérité.
13:28Et son travail
13:30consiste à réécrire
13:32l'histoire
13:33puisque dans cet univers
13:36totalitaire,
13:38des nouvelles
13:38qui ont été annoncées
13:39quelques mois auparavant
13:41ou quelques années auparavant
13:42qui ne se sont pas révélées,
13:44réalisées,
13:45doivent être modifiées.
13:46Donc,
13:46tous les jours,
13:47il modifie les trucs
13:48pour que ce soit conforme
13:50à ce que dit le pouvoir.
13:52Mais ça va un petit peu plus loin
13:53parce que le grand travail
13:54qu'il est en train de préparer,
13:55c'est une nouvelle édition
13:56du dictionnaire de Novelang.
13:58Et le dictionnaire
13:59de Novelang
14:00vise à quoi ?
14:01Il vise à éliminer
14:02un certain nombre de mots
14:03du vocabulaire courant.
14:05Et si on élimine les mots,
14:07on va aussi éliminer
14:08l'idée
14:09qui est derrière ces mots.
14:11Et au fond,
14:12je crois que cette charte,
14:14c'est ça,
14:14charte de Marseille,
14:18au fond,
14:19elle réalise,
14:20c'est un nouveau ministère
14:21de la vérité
14:21parce que
14:22pour que ce ministère
14:23soit efficient,
14:24on fait aussi
14:24une police de la pensée.
14:26Alors,
14:26qu'est-ce que c'est
14:26que cette charte ?
14:27C'est une police
14:28de la pensée.
14:29Ce qui est d'autant
14:30plus intéressant,
14:31c'est qu'on voit
14:31que certains médias
14:32l'ont déjà adopté.
14:35Alors, je lis,
14:35France Médiamonde,
14:36alors ça ne dit rien
14:37sans doute
14:37à vos auditeurs,
14:39mais France Médiamonde,
14:39c'est France 24,
14:41c'est RFI,
14:41mais aussi un certain nombre
14:42d'écoles de journalisme
14:43ont signé cette charte.
14:46Alors,
14:46pour vos auditeurs,
14:48si vous écoutez RFI,
14:50bon,
14:50sachez que maintenant,
14:51d'une certaine manière,
14:52vous écoutez
14:52la police de la pensée
14:53d'Orwell.
14:57Darmanin,
14:58qui avait reçu
14:59un Darmanin d'or
15:01en 2023
15:02à la cérémonie
15:02des Bobardors,
15:03vient de faire
15:04un mea culpa,
15:05un mea culpa
15:06sur le fiasco
15:07du Stade de France
15:09qui avait eu lieu
15:10le 28 mai 2022,
15:13suite à un match
15:14qui opposait
15:15le Real Madrid
15:16et Liverpool
15:17pendant la finale
15:18de la Ligue des Champions.
15:19Ça avait été
15:20une catastrophe.
15:22On se souvient
15:23que M. Darmanin
15:25ainsi que
15:25Mme Amélie Oudea-Castera
15:27qui était
15:28ministre des Sports
15:29à l'époque,
15:30avaient décrété ceci.
15:32Des milliers
15:32de supporters britanniques
15:34sans billet
15:34ou avec de faux billets
15:35ont forcé
15:36les entrées
15:37et parfois
15:37violenté
15:38les stadiers.
15:39Merci aux très nombreuses
15:41forces de l'ordre
15:42mobilisées ce soir
15:43et Amélie Oudea-Castera
15:45qui parlait
15:45de tentatives
15:46d'intrusion
15:46et de fraude
15:47de la part
15:48de milliers
15:48de supporters anglais
15:49qui ont compliqué
15:51le travail
15:51des stadiers.
15:53Elle disait également
15:53que la violence
15:54n'a pas sa place
15:55dans les stades.
15:56Et finalement,
15:58Darmanin nous dit ceci
15:59« J'ai péché
16:00par idée reçue »
16:01parce que bien sûr
16:01c'était de la faute
16:02des Anglais
16:02selon M. Darmanin.
16:04Et finalement,
16:05il se trouve
16:06qu'il n'avait pas bien prévu
16:07ce qui aurait pu se passer
16:09en Seine-Saint-Denis.
16:10Qui aurait pu prévoir
16:11ce qui aurait pu se passer
16:12en Seine-Saint-Denis ?
16:13Voilà un petit
16:14mea culpa intéressant.
16:16Il nous dit quand même
16:17« Je ne savais pas
16:18que ce soir-là,
16:20c'était des délinquants
16:21de Seine-Saint-Denis
16:22qui pillent des supporters. »
16:25C'est dans un média légende.
16:27Donc trois ans après,
16:28il revient
16:28après avoir menti
16:30à la commission
16:31d'enquête parlementaire.
16:32Quand même,
16:32il faut le rappeler ça,
16:33Claude.
16:34– Alors je ne sais pas
16:35quand M. Darmanin ment.
16:37Est-ce qu'il mentait
16:38il y a trois ans ?
16:38Est-ce qu'il a menti
16:39devant la commission
16:40parlementaire ?
16:42– Alors je constate
16:43maintenant qu'il fait
16:43un coup de pain
16:44mais il le fait quand même
16:45trois ans plus tard.
16:47On peut imaginer
16:48qu'il y a trois ans
16:48il y avait quand même
16:49des services de police,
16:50il était ministre de l'Intérieur,
16:52qui l'informaient
16:53et qui eux savaient
16:55puisqu'ils étaient
16:56au contact
16:56de ce qui s'est passé
16:57ce soir-là.
16:59On peut constater
17:00simplement que M. Darmanin
17:01lui aussi est en campagne
17:02parce que lui aussi
17:03pense à 2027
17:05et il a peut-être
17:06l'impression
17:06que le vent est en train
17:07de légèrement tourner
17:09sur certains sujets brûlants
17:11donc il fait
17:12un mouvement
17:13à coup de pain
17:14purement politique.
17:16Attendons son prochain
17:17à coup de pain.
17:18– Oui,
17:18pas mal de vidéos amateurs
17:20avaient d'ailleurs circulé
17:21suite à ces événements
17:22et Libération avait parlé
17:24du fiasco
17:26du Stade de France
17:26quand l'extrême droite
17:27déverse sa haine raciste
17:30et il parlait
17:30de la fachosphère
17:31qui n'avait pas tardé
17:32à instrumentaliser
17:33les incidents
17:35en marge
17:37de cette finale-là
17:38de la Ligue des champions.
17:39– Là, M. Darmanin
17:40instrumentalise
17:41pour son propre bénéfice
17:43trois ans après
17:44et dans l'autre sens.
17:44– Et on finit
17:49sur un point
17:50sur la nouvelle chaîne
17:52de la TNT
17:53Novo19.
17:55Vous savez,
17:55c'est cette chaîne
17:56qui est portée
17:57par Ouest France
17:59par le groupe
17:59Ouest France
18:00dont Le Monde
18:01dit que
18:02ce lancement
18:03de cette nouvelle chaîne
18:04subit des doutes
18:06en interne.
18:07On a également
18:08quelques informations
18:10sur cette chaîne
18:11notamment le fait
18:12qu'une émission
18:13Histoire et Patrimoine
18:14va être confiée
18:15à une youtubeuse
18:16qui s'appelle
18:17Manon Brille.
18:18Manon Brille,
18:20c'est une amie
18:21de Usul
18:22et de Nota Bene
18:23qui sont des youtubeurs
18:25d'extrême gauche.
18:27Elle avait d'ailleurs
18:28appelé à voter
18:29pour le NFP
18:30elle-même
18:30et elle qualifie
18:32la notion
18:33de français
18:33de souche
18:34de délire.
18:34Je cite,
18:35ce sont ces mots.
18:37On sait dans
18:38Nouveau 19 désormais
18:39que ce sera
18:40TF1 Pub
18:41qui va s'occuper
18:42des spots publicitaires
18:43et ça c'est une information
18:44de l'Observatoire
18:45du journalisme
18:46Claude.
18:48La chaîne
18:49des territoires
18:49qui devait avoir
18:50ses studios
18:51principalement basés
18:52à Rennes
18:52et bien aura
18:54un talk show
18:55quotidien
18:56donc une émission
18:57avec des invités
18:58tous les jours
18:59pour parler
18:59en bon français
19:00qui sera
19:01produit
19:03par une boîte
19:04à Paris.
19:06QFD.
19:07Moi je suis normand
19:08donc je lis
19:08ou Ouest de France
19:09quand je vais
19:10en Normandie
19:11donc en ce qui concerne
19:12le contenu
19:12je ne suis pas surpris
19:15moi pourquoi
19:15j'achète
19:15Ouest de France
19:16c'est à cause
19:17des informations locales
19:18sur mon village
19:19et sur mon canton
19:20et sûrement pas
19:21pour les informations
19:22générales
19:23qui sont
19:23extrêmement biaisées
19:25je dirais
19:26pas plus
19:27pas moins
19:27que dans les médias
19:28de grand chemin
19:28habituel.
19:31En ce qui concerne
19:31le lancement
19:32de cette chaîne
19:33je crains
19:34que derrière
19:34il n'y ait
19:35une véritable escroquerie
19:36alors pourquoi
19:37une escroquerie ?
19:38Parce que
19:39quand
19:40TV
19:41TV s'appelle comment
19:42maintenant ?
19:42Nouveau 19
19:43maintenant Nouveau 19
19:45à sa fréquence
19:47à travers
19:48un cahier des charges
19:48dans ce cahier des charges
19:50il était prévu
19:51qu'il y ait eu
19:5258 personnes
19:53rapidement
19:53là ils en sont
19:54à 35 et 58
19:55un jour peut-être
19:57il était prévu
19:58que le grand studio
19:59soit à Rennes
20:00dans le cadre
20:01de la décentralisation
20:02c'est pas une mauvaise idée
20:03le studio sera
20:05à Paris
20:06il n'était pas prévu
20:08du tout
20:08que François Pinault
20:09abonde
20:11et rentre
20:11au capital
20:12peut-être à hauteur
20:13de 49%
20:15ce qui n'est pas rien
20:16François Pinault
20:18TF1
20:18en plus
20:19qu'est-ce qui reste
20:20vraiment pour
20:21Ouest France
20:22et qu'a fait
20:23l'Arcom
20:23et est-ce que
20:24l'Arcom ne va pas
20:25se saisir
20:26de ce dossier
20:27pour revoir
20:28tout simplement
20:28l'attribution
20:29de cette chaîne
20:30à Nouveau 19
20:32sinon je crains
20:34qu'on ne puisse parler
20:35d'escroquerie
20:36en bande organisée
20:36Et voilà
20:41on arrive à la fin
20:41de cette émission
20:42merci à tous
20:43de nous avoir suivis
20:44alors je vous le rappelle
20:45déjà n'oubliez pas
20:46de cliquer sur le pouce en l'air
20:47si vous ne l'avez pas déjà fait
20:48et puis vous pouvez
20:49laisser un commentaire
20:50ça se passe juste en dessous
20:51Claude
20:52avant de se quitter
20:53pas de portrait piquant
20:55puisque vous êtes avec nous
20:56sur le plateau
20:57mais vous avez un coup de cœur
20:58Alors à l'Observatoire
20:59du journalisme
21:00nous avons très souvent
21:02hélas
21:02ce que je regrette
21:03un oeil
21:04un peu critique
21:05sur le journalisme
21:06sur le monde des médias
21:07sur le monde de l'édition
21:08et aujourd'hui
21:09j'ai un coup de cœur
21:11ce coup de cœur
21:12c'est ce livre
21:14Le racisme anti-blanc
21:15de François Bousquet
21:16sous-titré
21:17L'enquête interdit
21:19Le racisme anti-blanc
21:21c'est Lola
21:22c'est Philippine
21:24c'est Thomas Crépole
21:25et c'est beaucoup d'affaires
21:27dont on ne parle pas
21:28dans ce livre
21:29implacable
21:30je dirais
21:31un peu effrayant
21:33aussi
21:33François Bousquet
21:35donne la parole
21:35aux victimes
21:36plus de 40 entretiens
21:38plus 3 récits
21:39écrits
21:40et en même temps
21:41il décrypte
21:42pourquoi
21:42ces victimes
21:44personne n'en parle
21:46ce livre
21:47ce livre
21:48est à lire
21:48d'urgence
21:49lisez-le
21:50offrez-le
21:51recommandez-le
21:53pour vous
21:55et pour nos enfants
21:56Merci beaucoup Claude
21:58d'avoir été à nos côtés
22:00Je vous en prie
22:00Et merci
22:01chers téléspectateurs
22:02d'avoir été avec nous
22:03on se retrouve très vite
22:04sur TVL
22:05et puis d'ici là
22:06portez-vous bien
22:07Sous-titrage Société Radio-Canada