Mieux qu'un manuel de survie envoyé par Macron à tous les foyers de France, le livret de Claude Janvier "Le nouvel empire européen : ce que l'on vous cache" est un condensé de ce qu'il vous faut savoir à propos de l'Union européenne, afin de pouvoir dénoncer ce qui mérite de l'être. Nos dirigeants nous ont vendu, depuis Georges Pompidou, une Europe de la paix. Malheureusement, l'agitation bien pratique de ce paravent a occulté, année après année, l'imposition forcée d'une Europe dictatoriale aux relents liberticides avec encore plus de paupérisation (à peu près 120 millions de pauvres actuellement dans l'UE), avec une inflation non maîtrisée, avec plus d'impôts, plus de dettes et des libertés de plus en plus restreintes. Les preuves abondent, mais il fallait les assembler.
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00:00– Bonjour à tous et ravi de vous retrouver pour ce Zoom cette semaine avec Claude Janvier.
00:11Bonjour Monsieur. – Bonjour et merci pour l'invitation.
00:14– Claude Janvier qui vient nous présenter son dernier ouvrage,
00:18Le Nouvel Empire Européen, à retrouver comme d'habitude sur la boutique de TV Liberté.
00:24Est-ce que cet empire, Claude Janvier, est si nouveau que ça ?
00:28– Ça fait 85 ans qu'il a commencé à être mis en place.
00:32Et aujourd'hui le problème c'est qu'il prend de plus en plus d'importance.
00:35Quand je dis 85 ans, parce que ça date de 1940, à l'époque, bref rappel de l'histoire,
00:41Washington prend secrètement des contacts avec le maréchal Pétain à Vichy
00:45pour établir à la fin de la guerre, parce qu'ils avaient prévu évidemment qu'il y aurait une fin de guerre,
00:50afin justement d'établir un protectorat sur la France et sur les pays européens.
00:55Donc on voit bien déjà que l'idée était bien là, de commencer à mettre le pied en Europe,
01:02ça fait déjà commencer en 1917, mais ils ont continué,
01:06et d'établir vraiment cette fois-ci un protectorat,
01:09et de façon à piller à tout va la France et les pays occidentaux.
01:16C'est ce qu'ils font depuis.
01:17– Vous avez un post-facier, Philippe Brocaire, qui présente le mondialisme,
01:23l'Union européenne, excusez-moi, plutôt comme le cheval de Troie du mondialisme.
01:29Est-ce que vous pouvez nous rappeler ce que c'est le mondialisme ?
01:32– Ah oui, il y a plusieurs défis. En fait, on a tendance un peu à mélanger.
01:36En fait, ce qu'on appelle le mondialisme, déjà dans la définition de base,
01:39ce sont les relations internationales entre les pays et les relations économiques.
01:43Bon, jusque-là, il n'y aurait pas grand-chose à en redire,
01:46vu qu'effectivement, avec les moyens techniques et technologiques qui ont…
01:50– Ça, c'est la mondialisation.
01:51– Voilà. Ça, c'est une mondialisation.
01:54En revanche, la mainmise de la haute finance internationale,
01:59et là, on rentre dans la définition…
02:01– Idéologique.
02:02– …idéologique du mondialisme,
02:05la mainmise de la haute finance internationale,
02:08assez anglo-saxonne d'ailleurs,
02:10et bien là, pour continuer à engranger des bénéfices
02:17et piller de plus en plus de pays sur la planète.
02:22De toute façon, on voit bien que cette idéologie anglo-saxonne
02:26a toujours considéré, et là, je parle des Américains,
02:31mais aussi bien des Anglais,
02:32a toujours considéré que la planète, c'était leur terrain de jeu.
02:35Et donc, il fallait absolument conquérir tout le temps,
02:40encore et toujours, de nouveaux pays,
02:42et en tirer leur substantifique moelle,
02:46si je peux m'y exprimer ainsi.
02:47Et c'est du pillage, c'est du pillage contrôlé, organisé.
02:51Et malheureusement, pour l'instant,
02:53c'est ça, le véritable fléau du mondialisme.
02:57– Ce mondialisme, dites-vous, un piège
02:59qui ne fonctionne que sur les esprits dociles
03:02et les individus avachis.
03:04Vous avez des exemples ?
03:07– Malheureusement, une majorité de gens, oui,
03:10sont assez dociles.
03:13Avachis, malheureusement, oui,
03:15bien qu'il y a quand même, depuis la crise,
03:17alors là, je parle de la France,
03:18depuis la crise des îles jaunes,
03:20et ensuite, avec la crise sanitaire,
03:22de plus en plus de gens se sont réveillés,
03:24et c'est tant mieux.
03:25Mais on a encore quand même une majorité de gens
03:28qui se laissent bercer par une espèce de béatitude bétifiante,
03:33je dirais.
03:34– Parce qu'il y a encore un peu de bouffe dans le frigo,
03:36et que tant que ça va…
03:37– Voilà, on peut aller skier,
03:38on peut aller skier à Mégev ou à Courchevel,
03:41il y a encore un peu de nourriture dans le frigo,
03:43on peut aller prendre des bains d'eau de mer.
03:46– Enfin, les vacances à Courchevel,
03:47c'est pour 10% de la population.
03:49– Oui, alors on va dire la Clusa, par exemple.
03:51Voilà, on va dire la Clusa.
03:53– Ce conflit en Ukraine connaît une nouvelle phase d'escalade,
03:59les discussions sur l'envoi de troupes européennes
04:02et de sociétés de défense privée sur le sol ukrainien
04:05ont été réactivées.
04:06Pourquoi ce jusque-boutisme de certaines nations européennes ?
04:10– Eh bien, encore une fois,
04:12c'est la vassalisation de certains dirigeants
04:15de l'Europe occidentale aux USA.
04:19Et quand je parle de pays qui sont en tête de liste,
04:22je veux dire, en tête de gondole,
04:24donc de meneur de troupes de cette vassalisation,
04:27nous avons Emmanuel Macron, le président de la France,
04:31nous avons Kerstheimer, le premier ministre anglais,
04:33nous avons Friedrich Merz, le prochain chancelier allemand,
04:38et nous avons bien entendu Ursula von der Leyen,
04:41qui est la présidente de l'Union européenne à Bruxelles.
04:46Le quatuor, que moi je les appelle d'ailleurs le quatuor satanique,
04:49ça n'engage que moi, mais je trouve que ça leur va bien.
04:55Et c'est ça le problème, c'est qu'ils vont aller jusqu'au boutisme.
05:00On voit bien que Donald Trump et Vladimir Poutine
05:03voudraient mettre fin à ce conflit insensé,
05:05qui a quand même généré, je le rappelle,
05:07à peu près plus d'un million de morts,
05:08jusqu'à ce jour, civils et militaires confondus.
05:14Et il est vraiment temps que cette guerre insensée s'arrête.
05:17Mais le quatuor que je viens d'évoquer n'est absolument pas en accord avec ça,
05:22et veulent absolument continuer encore et toujours
05:25cette espèce d'idéologie mortifère, de continuer cette guerre insensée.
05:31– Si la situation dégénérait,
05:33quelles conséquences on pourrait imaginer,
05:36on pourrait voir concernant le mandat d'Emmanuel Macron ?
05:41– Écoutez, si la situation dégénère,
05:43déjà, ça veut dire qu'on aurait déclaré de facto
05:46une guerre avec la Fédération de Russie.
05:48Donc pour l'instant, on peut s'estimer heureux,
05:50parce qu'il y a en Fédération de Russie
05:52un président qui s'appelle Vladimir Poutine
05:53et qui garde la tête froide.
05:55J'en connais d'autres dans son entourage,
05:57par exemple Dimitri Medvedev,
05:58qui lui, il ne s'embarrasserait peut-être pas autant de considérations.
06:03Donc on est en train…
06:05Vraiment, je pense qu'Emmanuel Macron ne se rend absolument pas compte
06:08qu'il est en train de jouer avec le feu.
06:09Et le feu de l'armement de la Fédération de Russie
06:13n'est pas juste quelques braises.
06:18C'est la grenouille qui va se faire aussi grosse que le bœuf.
06:20– Voilà, et en plus, qu'est-ce qu'on a comme armée aujourd'hui ?
06:24Pas grand-chose.
06:25Qu'est-ce qu'on a comme armement à part cette fameuse bombe nucléaire ?
06:29Pas grand-chose non plus.
06:30– Trois jours.
06:31– Voilà, mais c'est insensé.
06:34C'est insensé de vouloir absolument guerroyer contre un pays
06:37qui ne nous a jamais fait aucun mal.
06:41Je rappelle quand même…
06:42– Il s'est attaqué à la démocratie ukrainienne,
06:45le phare de la démocratie.
06:47– Oui, le phare de la démocratie ukrainienne.
06:49– Est-ce qu'on peut parler un petit peu de ce qui s'est passé
06:52avant l'invasion des troupes russes dans ce pays ?
06:54– Absolument.
06:55Déjà, il faut savoir qu'avant le lancement de l'opération spéciale
06:58de Vladimir Poutine, donc le 24 février 2022,
07:02les gouvernements ukrainiens avaient passé la quantité de soldats ukrainiens
07:07de 125 000 à 370 000.
07:09Ils étaient massés, étrangement…
07:12– À la frontière russe.
07:13– À la frontière russe.
07:14Donc déjà, il y avait de quoi quand même se poser quelques questions
07:17et je pense que le président Poutine s'est posé quelques questions.
07:19Ensuite, les accords de Minsk 1 et 2 n'ont jamais été respectés,
07:22alors que la France et l'Allemagne, d'ailleurs, étaient les garants.
07:24– Enfin, à la frontière russe, il y avait quand même le Donbass,
07:26des soldats dans le Donbass qui auraient essayé de résister
07:30à ce que le gouvernement, au bombardement que le gouvernement leur faisait subir.
07:35– Voilà, depuis 2014, d'ailleurs, depuis le fameux coup d'éteint
07:38et de Romain-Idan, et la région séparatiste du Donbass.
07:43Mais séparatiste pourquoi ?
07:44Parce que cette région est peuplée à plus de 90% de Russes.
07:48Donc, cette région ne voulait absolument plus rester
07:51sous les gouvernements ukrainiens.
07:54Et c'est vrai que depuis 2014 jusqu'en 2022,
07:57malheureusement, cette région s'est prise des bombardements quotidiens
08:00et avait généré déjà à peu près une vingtaine de milliers de morts, quand même.
08:04Et que les médias propagandisent, d'ailleurs, personne n'en souffle les mots
08:08ou personne n'en écrivait une brève.
08:11Donc, effectivement, et on peut ajouter à ça, au niveau des motivations du président Poutine aussi,
08:16c'est que le fameux mémorandum de Bidapest signé dans les années,
08:21dans les années, je ne sais plus, mais bien avant tout cela,
08:25qui voulait absolument faire en sorte que le stock de bombes nucléaires
08:31que possédait l'Ukraine, suite à l'éclatement de l'URSS,
08:34l'Ukraine s'est retrouvée à la tête d'un stock de bombes nucléaires assez important.
08:38Et ce mémorandum, en fait, stipulait, signé par l'Ukraine d'ailleurs et la Fédération de Russie,
08:44stipulait qu'effectivement, il fallait que le stock soit à peu près détruit,
08:48enfin, mis hors d'état de nuire ou rendu à la Fédération de Russie.
08:52Chose que l'Ukraine s'y était engagée, sauf qu'il n'y a jamais eu de preuve vraiment que cela a été fait.
08:59Et au contraire, les ultranationalistes ukrainiens avaient parlé justement de re-armer l'Ukraine au niveau nucléaire.
09:08Donc, le président Poutine, quand vous additionnez tout ça,
09:11à un moment donné, il n'a pas eu d'autre choix.
09:13C'est malheureux d'ailleurs, mais bon, il était un peu obligé de déclencher l'opération spéciale le 24 février 2022.
09:19– Vous dites que depuis octobre 2024, l'idéologie des faiseurs de guerre a enclenché la vitesse supérieure.
09:28Qu'est-ce que vous avez observé dans les faits ?
09:30– C'est une succession. Tous les jours, il se passe quelque chose.
09:34C'est-à-dire que tous les jours, il s'est passé quelque chose.
09:36Soit ça passe par des déclarations du ministre des Affaires étrangères, M. Barraud,
09:41et d'ailleurs de M. Haddad aussi, qui eux sont des soutiens inconditionnels à l'Ukraine.
09:46Soit c'est des annonces tonitruantes sur le fait de réarmer toute l'Europe occidentale.
09:53Soit c'est une annonce de Mme von der Leyen qui tout d'un coup déclare,
09:57eh bien nous allons mettre 800 milliards sur la table pour réarmer tous les pays d'Europe occidentale.
10:03Et là, il y a deux jours, je crois, de mémoire, la Suède, la Finlande, la Norvège, la Lituanie,
10:09ont acheté un stock de blindés pour renforcer leurs frontières face à la Fédération de Russie.
10:15On croit rêver quand même.
10:17On croit rêver alors que le président Trump et le président Poutine
10:21veulent effectivement aller vers un cessez-le-feu et ensuite une paix durable.
10:27Donc on voit bien que tout ça s'est instrumentalisé
10:30afin de continuer envers et contre tout cette guerre.
10:34Il ne faut quand même pas oublier qu'en Ukraine,
10:36il y a quand même une certaine idéologie extrémiste
10:38qui n'a pas disparu et qui est complètement occultée aussi par nos médias propagandistes.
10:43Il y a quand même des bataillons là-bas, Azov et Bravi-Sector.
10:47Ce sont des anciens hooligans quand même.
10:49Bon, quand on connaît un petit peu la mentalité du hooligan moyen,
10:53il y a de quoi quand même se demander.
10:56Et quand on voit ces espèces de mercenaires, il y a de quoi avoir peur.
11:00Je rappelle quand même que ces fameux bataillons,
11:02ce sont eux qui avaient dépêché des snipers pour tirer dans la foule quand il y a eu en dénac.
11:07Alors Maïdan, attention, là on a affaire à du lourd.
11:12Et cette idéologie mortifère est totalement protégée par nos dirigeants,
11:20est totalement occultée par les médias propagandistes.
11:24Personne n'en parle, ça passe crème.
11:26Et ça, quand même, je m'interroge, il y a vraiment de quoi s'interroger.
11:31Vraiment.
11:31– Vous dites que les néoconservateurs américains sont en train de migrer en Europe
11:36depuis le retour de Donald Trump.
11:39Quelle est la politique qu'ils veulent mettre en place ?
11:42– La politique qu'ils veulent mettre en place, c'est qu'ils ne veulent pas perdre, évidemment, la face.
11:46Ils veulent s'assurer de continuer à avoir l'hégémonie.
11:49Vous savez, le problème du dollar…
11:50– Mais c'est qui les néoconservateurs exactement, ces gens-là ?
11:53– Eh bien, c'est ce qu'on pourrait appeler l'État profond américain.
11:57– C'est les vendeurs d'armes ?
11:58– Entre autres, les vendeurs d'armes, les laboratoires pharmaceutiques.
12:01– Tu m'intéres à ce que ça continue, quoi.
12:02– Oui, vous savez, les marchands d'armes, en fait, ils n'engrangent que des bénéfices
12:07qu'à partir du moment où il y a des conflits et des guerres.
12:08– Donc, Donald Trump, lui, il veut bien arrêter les guerres
12:13parce qu'effectivement, il considère que ça ne sert pas à grand-chose.
12:18En revanche, il ne va pas arrêter le commerce de la vende d'armes.
12:22On peut quand même pas oublier que les États-Unis,
12:24c'est quand même le premier pays de fabrication et de vende d'armes dans le monde entier.
12:28Suivi de la France, d'ailleurs.
12:30Nous avons la deuxième place, mine de rien.
12:32– Pour une fois, on est bon à faire.
12:35Mais bon, ce n'est pas le meilleur secteur.
12:36– Non, ce n'est pas le meilleur secteur.
12:38– Vous avez relevé cette citation de Fidel Castro qui date de 1992.
12:44« La guerre prochaine sera en Europe, entre la Russie et le fascisme,
12:49sauf que le fascisme sera appelé démocratie. »
12:52– Fidel Castro était très prémonitoire, j'ai trouvé, en 1992.
12:55– On y est quoi ?
12:55– Ah ben, nous y sommes alors totalement.
12:58En fait, nous ne sommes plus en démocratie.
13:01Nous sommes dans des dictatures politiques et militaires.
13:04On ne va pas se voiler la face, je veux dire, aujourd'hui.
13:10Et le problème, c'est que ça prend de plus en plus des proportions inquiétantes.
13:15C'est pour ça que mon ouvrage, je l'ai appelé le nouvel empire européen,
13:18parce que cette espèce d'idéologie de nous faire aller sur un État fédéral européen
13:24qui sera toujours, de toute façon, dominé par l'oligarchie financière mondiale internationale,
13:30anglo-saxonne, parce que c'est plus facile, en fait, de contrôler un État fédéral
13:34que de contrôler une multitude de petits pays.
13:38Donc, il est bien évident qu'à partir du moment où vous avez un pays sous contrôle,
13:43eh bien, ma foi, c'est absolument parfait.
13:45C'est pour ça, d'ailleurs, que tout disparaît un petit peu
13:49au niveau des cultures intrinsèques à chaque pays.
13:52La langue française, pour parler de la France, est en train de disparaître
13:55au profit d'une espèce de globiche franco-ranglaise.
13:59On voit bien cette espèce d'influence, vraiment,
14:02que vous retrouvez, d'ailleurs, dans chaque pays d'Europe occidentale.
14:04Il suffit de se promener un peu en Europe,
14:06et vous constatez qu'effectivement, le made in USA Coca-Cola
14:11est omniprésent, quand même.
14:13– Alors, le 18 mars dernier, devant le Sénat de la République italienne,
14:18on a assisté à un discours de Mario Draghi,
14:21ancien président de la Fed, ancien président du Conseil,
14:25c'est-à-dire ancien Premier ministre italien.
14:27Il a proposé de renforcer la défense européenne.
14:31C'est quoi les mesures clés qu'il a proposées ?
14:33– Eh bien, il propose, il va dans le sens de Mme von der Leyen,
14:36c'est-à-dire, il faut mettre du budget, réarmer l'Europe, etc.
14:41Donc, il va tout à fait dans le sens de cette Europe fédérale.
14:45Et ce qui est étonnant, c'est que lui, je le pensais ranger dans un tiroir,
14:51et hop, il ressort, non, non, il est toujours là.
14:53– C'est un notion de Goldman Sachs, M. Draghi.
14:55– Oui, en plus, oui, oui, en plus.
14:56– Il a des faux freins, quoi.
14:58– Non, non, mais c'est quand même incroyable.
14:59– Et Georgia Méloni, qu'est-ce qu'elle en pense ?
15:01Parce que quand elle entend ça devant la haute chambre italienne,
15:06Georgia Méloni, Premier ministre italienne, qu'est-ce qu'elle en pense ?
15:09– Alors, ça, je ne sais pas ce qu'elle en pense.
15:11En revanche, ce que je peux dire de Georgia Méloni,
15:13c'est que pour l'instant, elle ne s'en sort pas trop mal,
15:15parce qu'apparemment, Donald Trump va épargner l'Italie
15:19au niveau des droits de douane.
15:21Alors, le problème pour l'Italie, c'est que ça sera encore plus vassalisé.
15:24C'est un pays qui sera encore plus vassalisé.
15:26– Il y a déjà.
15:27– Il y a déjà six bases américaines, je crois, sur le territoire.
15:31– 105 bases de l'OTAN sur la boîte italienne.
15:35– D'accord.
15:35– 105, 105.
15:37Dès que vous atterrissez en Italie, j'y suis allé quelques fois,
15:41c'est impossible de ne pas croiser une base militaire de l'OTAN, évidemment.
15:45– Alors, vous faites aussi référence à ce programme SAFE,
15:50Security Action for Europe.
15:53Ce programme veut donner à l'Europe son autonomie militaire.
15:58C'est quoi la différence avec Réarme Europe,
16:00ces fameux 800 milliards que Ursula von der Leyen a proposés ?
16:05On a l'impression qu'il y a des plans dans tous les sens.
16:08On finance comment, là, tout ça ?
16:10– Alors, finance…
16:11– SAFE, c'est quoi ?
16:12– SAFE, c'est leur fameux plan qu'ils sont en train de mettre en œuvre
16:16pour avoir une armée fédérale européenne.
16:20Et ces 800 milliards, en fait, vont servir à ça.
16:23Le problème, c'est qu'on se dirige de plus en plus vers une armée,
16:28je dirais, j'allais dire de métier, mais une armée de mercenaires
16:32qui vont être ultra bien payées pour faire respecter les ordres des USA,
16:41de l'oligarchie financière mondiale internationale.
16:43Et le grand problème, il est là.
16:45Et ça, c'est pour ça qu'il y a tout un tas de programmes qui sont créés,
16:48c'est pour ça qu'il y a beaucoup d'argent qui est alloué.
16:50Alors, l'argent, vous allez me dire, comment ils l'obtiennent ?
16:52Vous savez, aujourd'hui, je ne sais pas.
16:54Apparemment, ils claquent des doigts et hop, ils débloquent des milliards.
16:58En revanche, nous, on veut nous sucrer, par exemple,
17:02l'abattement de 10% pour les retraités,
17:07parce que, soi-disant, on cherche des sous,
17:08mais là, on débloque des milliards, effectivement,
17:11pour avoir une armée européenne.
17:14Mais c'est déjà un peu le cas avec l'eurogen fort.
17:16Si vous vous souvenez, Gilets jaunes,
17:19il y avait, à l'époque des Gilets jaunes, des grandes manifestations,
17:22il y avait déjà une police avoisinante des CRS
17:27ou de la gendarmerie française,
17:29omniprésente sur les manifestations,
17:32et c'était des gens qui ne parlaient absolument pas le français.
17:36C'était des pays de l'Est, beaucoup.
17:39Et ils étaient là, vraiment, pour faire,
17:41avec les CRS et les gendarmes,
17:43pour faire, soi-disant, respecter l'ordre
17:45au sein des manifestations des Gilets jaunes.
17:47Donc, on voit bien qu'on est dans une espèce de coercition,
17:52on est pris en tenaille par cette idéologie mortifère
17:55de transformer l'Europe qui était…
17:58Ce n'est pas que la coopération entre les États européens soit nuisible.
18:01Ça, au contraire, j'ai toujours pensé
18:02qu'il valait mieux coopérer avec ses voisins que pas.
18:05Mais en revanche, c'est une mainmise,
18:07le problème, c'est qu'on n'en est pas là.
18:08C'est une mainmise par l'oncle Sam
18:10sur l'Europe occidentale,
18:13et toujours dans le but derrière, d'ailleurs,
18:15d'aller titiller la Fédération de Russie.
18:17– Alors, on a évoqué tout à l'heure
18:19ce quatuor de l'enfer, satanique à vos yeux.
18:25On n'a pas évoqué cependant la tête pensante
18:29de ce quatuor, M. Schwab,
18:31qui est un petit peu en train de sortir,
18:34de prendre sa retraite,
18:35mais il est toujours en train de travailler à Davos.
18:39Il a dit ceci, vous avez relevé cette citation,
18:42« On devrait reconstruire l'Europe,
18:44et naturellement, le président Macron,
18:46c'est celui qui est le guide
18:48pour ce processus de renouvellement. »
18:52Et votre préfacier évoque
18:54une explosion de la dette française
18:56pour financer le projet
18:58pour un nouveau siècle européen.
19:01Qu'est-ce que c'est que ce projet
19:03encore plus futuriste ?
19:05– Bien, déjà, c'est Klaus Schwab,
19:08il a nommé Emmanuel Macron.
19:10Depuis, d'ailleurs, Emmanuel Macron
19:11se sont poussés des ailes.
19:13Il se dit qu'il se verrait bien
19:15en chef incontesté, effectivement,
19:17en chef de guerre incontesté
19:18de l'Europe fédérale,
19:19de cette nouvelle Europe fédérale.
19:21Et le fameux projet
19:22dont parle mon ami préfacier François Lagarde,
19:25ça fait suite au PNAC,
19:27donc au projet pour un nouvel Amérique, etc.
19:30– Pour un nouveau siècle européen.
19:32– Ah oui, c'est la version européenne.
19:32– Et on en arrive après au PNAC,
19:34qui est le projet pour la nouvelle Europe fédérale.
19:37En fait, ça va dans le même sens.
19:39On s'aperçoit, quand on décortique tout ça,
19:41qu'il y a plein de projets que l'on ne connaît pas,
19:45il y a plein de fonds qui sont alloués,
19:46il y a plein de déclarations qui sont faites,
19:48et tout ça va dans le sens de créer
19:51et d'entériner un nouvel empire européen.
19:54– De l'orientation de fonds publics vers,
19:58en fait, on ne sait pas.
19:59– Vers une espèce d'un État fédéral,
20:03avec hyper dictatorial,
20:06où les libertés individuelles vont évidemment
20:09de plus en plus être annihilées et bafouées.
20:12Ça c'est clair, il ne faut pas se leurrer.
20:14Malheureusement, c'est un peu noir ce que je raconte,
20:16mais c'est malheureusement…
20:17– C'est la réalité qu'il faut se coltiner.
20:18– C'est une réalité qu'il faudrait
20:19qu'une majorité de gens prennent un peu conscience quand même,
20:22parce que là…
20:23– Il y a alors justement peut-être une information
20:25qui serait passée sous les radars de nos téléspectateurs,
20:29c'était le 21 mars dernier.
20:31Très récemment, au Parlement européen,
20:34on a voté le portefeuille d'identité numérique.
20:37Alors qu'est-ce que c'est que ce portefeuille ?
20:40Comment ça fonctionne ? Qu'est-ce qu'on y met ?
20:42– Écoutez, ça va être fabuleux comme portefeuille.
20:45Vous aurez un QR code déjà avec votre photo en filigrane derrière.
20:48Ça c'est impeccable.
20:49Vous aurez votre pièce d'identité ou vos pièces d'identité.
20:52Vous aurez votre carte bancaire.
20:55Vous aurez effectivement votre passeport
20:57et votre permis de conduire dedans.
21:00Et vous aurez aussi toutes vos informations de santé.
21:03C'est-à-dire si vous avez moins de cholestérol
21:05ou la moindre chose qui ne colle pas,
21:08automatiquement ça sera dedans.
21:09Évidemment, vous aurez votre carnet de vaccination.
21:12Il faudra qu'il soit le jour, attention.
21:14Et ensuite, à partir du moment où, si vous avez quelques petits problèmes cardiaques,
21:20cette information médicale, qui normalement devrait rester secrète,
21:23bien évidemment, va être divulguée aux banquiers et aux assureurs.
21:26Et là, si vous voulez faire un prêt,
21:30les banquiers vont dire « Ah oui, mais vous avez quelques petits problèmes de cœur,
21:33donc je vais vous rajouter une petite prime de risque. »
21:35Et votre assureur risquera d'en faire autant.
21:39Donc on voit bien qu'on n'est pas en marge du tout vers le progrès.
21:43Parce qu'en plus, normalement, ce qu'avaient dit les députés européens,
21:46c'est que ce fameux passeport numérique,
21:47ils ne voulaient pas que Google gère.
21:49Bon, jusqu'à là, on pourrait se dire « Ma foi, pourquoi pas ? »
21:52Sauf que ça va être des sociétés privées qui vont gérer les informations.
21:56Ce qui, de toute façon, ne va pas nous enchanter au niveau,
22:01quand on sait un peu ce dont est capable n'importe quelle société privée.
22:06En fait, c'est du pillage de données.
22:08C'est-à-dire que vos informations,
22:09on en arrive à un crédit social ultra sophistiqué.
22:13C'est-à-dire que vos informations seront stockées, analysées et recoupées.
22:17Afin de mieux cerner vos goûts à la consommation.
22:20– Une Union européenne que vous définissez comme une technostructure tyrannique.
22:25Certains vous diront « Mais Claude Janvier, vous avez complètement perdu la tête.
22:28En France, en Union européenne, on est en démocratie.
22:32Moi, j'y crois. »
22:33Qu'est-ce que vous leur diriez à cela ?
22:35– Écoutez, s'il y en a certains qui pensent qu'on est encore en démocratie,
22:38je ne sais pas.
22:39Moi, il faudrait quand même qu'ils se rappellent Nicolas Sarkozy.
22:43– La t'ont déjà été ?
22:43– Nicolas Sarkozy, la trahison avec le traité de Lisbonne.
22:49Et est-ce qu'on a déjà été vraiment en démocratie ?
22:51Est-ce que le peuple a eu à un moment donné son mot à dire ?
22:54Il n'y a jamais de référendum dans notre pays.
22:56C'est-à-dire qu'en cas normalement de grandes questions
23:00ou de questions importantes ou graves,
23:03un président devrait initier un référendum.
23:06Il n'y a pas de référendum.
23:07Et puis le dernier en date, celui que je viens de citer,
23:10de toute façon, les Français avaient voté non.
23:11– 2005, le violé après.
23:12– Boum ! Et Nicolas Sarkozy, ensuite, un peu plus tard,
23:16avec François Fillon, il se dit, ah ben vous avez dit non,
23:18nous on dit oui.
23:20Bon, alors où est la démocratie ?
23:21Là, on est vraiment en droit de se poser des questions.
23:23En revanche, quand on commence à analyser un petit peu,
23:26malheureusement, il y a de plus en plus de lois liberticides
23:28qui sont votées, d'ordre liberticide aussi.
23:31On a de plus en plus une vie enrégimentée
23:34et de plus en plus contraignante.
23:35Et ça, ça devient un énorme problème.
23:38Avec des médias, d'ailleurs, propagandistes
23:39qui, eux, de toute façon, vous diront toujours
23:42que tout va bien.
23:44– Le nouvel empire européen,
23:47c'est toutes les informations que l'on vous cache.
23:51Claude Janvier, c'est le titre de votre ouvrage
23:53que vous pouvez retrouver sur La Boutique.
23:55Merci à vous de nous avoir suivis.
23:57Merci à vous, monsieur.
23:58– Merci à vous.
23:58– Sous-titrage Société Radio-Canada