Pour commencer cette édition, nous partirons en Roumanie où les euro-mondialistes ont reçu une gifle monumentale lors de la nouvelle élection présidentielle. Le candidat soutenu par Calin Georgescu, George Simion, est arrivé en tête au premier tour avec 40% des suffrages.
Nous reviendrons ensuite à Paris où était organisé le dernier spectacle d’Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen. Après la gestion du Covid-19 dont on se rappelle tous, ils ont décidé de miser… sur la science.
Et puis nous terminerons avec la dernière trouvaille de François Bayrou. Un référendum concernant le budget de l'État… Coup de communication ou tentative désespérée ? Décryptage dans cette édition.
Nous reviendrons ensuite à Paris où était organisé le dernier spectacle d’Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen. Après la gestion du Covid-19 dont on se rappelle tous, ils ont décidé de miser… sur la science.
Et puis nous terminerons avec la dernière trouvaille de François Bayrou. Un référendum concernant le budget de l'État… Coup de communication ou tentative désespérée ? Décryptage dans cette édition.
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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis très heureuse de commencer cette nouvelle semaine en votre compagnie.
00:19Et pour commencer cette édition, nous partirons en Roumanie,
00:22où les euro-mondialistes ont reçu une gifle monumentale lors de la nouvelle élection présidentielle.
00:28Le candidat soutenu par Kaline Georgescu, Georges Simeone, est arrivé en tête avec 40% des suffrages.
00:35Nous reviendrons ensuite à Paris, où était organisé le dernier spectacle d'Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen.
00:41En effet, après la gestion du Covid-19, dont on se rappelle tous, ils ont décidé de miser sur la science.
00:47Et puis, nous terminons avec la dernière trouvaille de François Béroud, un référendum concernant le budget de l'État.
00:54Coup de communication ou tentative désespérée ? Décryptage dans cette édition.
01:02Le peuple roumain a une nouvelle fois giflé le camp euro-mondialiste.
01:07Dimanche, ils ont offert 40% des suffrages au souverainiste Georges Simeone,
01:11cinq mois après le putsch constitutionnel de l'annulation de la précédente élection présidentielle.
01:17Un énorme désaveu pour Bruxelles, Ursula von der Leyen, mais aussi Emmanuel Macron.
01:21Un sujet de Nicolas de Lamberterie.
01:24Victoire écrasante des souverainistes à la présidentielle hier en Roumanie,
01:29cinq mois après le putsch euro-mondialiste de l'annulation de la précédente élection présidentielle.
01:35Avec plus de 40% des suffrages au premier tour,
01:39Georges Simeone a de bonnes chances de venger la démocratie roumaine et Kalin Georgescu,
01:44celui qui aurait dû remporter la présidentielle de décembre dernier
01:48et dont la victoire a été empêchée par le putsch du conseil constitutionnel roumain du 6 décembre
01:54sur la base d'accusations d'ingérences russes qui se sont avérées depuis lors totalement infondées,
02:00ce qu'a même reconnu discrètement la presse mainstream française.
02:04Simeone, qui représentait le camp souverainiste roumain unifié,
02:07puisque plusieurs autres candidatures avaient été tout simplement interdites par les autorités,
02:13en particulier celle du favori de l'élection Georgescu,
02:16a obtenu bien davantage de suffrages que les candidatures Georgescu et Simeone de 2024
02:21et l'a également largement emporté auprès des Roumains de l'étranger.
02:25Ce basculement du vote de la diaspora roumaine,
02:28qui était habituellement un réservoir de voix pour le camp euro-mondialiste,
02:33démontre bien le désamour des Roumains pour le rêve euro-atlantiste
02:37qui leur a été vendu depuis la fin du communisme.
02:40A l'échelle nationale, Simeone arrive largement en tête,
02:43dans la quasi-totalité des départements, y compris la ville de Bucarest,
02:47à l'exception des départements habités par l'importante minorité hongroise de Roumanie,
02:52en raison de l'hostilité très prononcée que Simeone avait exprimée
02:55contre les Hongrois au début de sa carrière politique,
02:58un handicap que n'avait pas Kalin Georgescu.
03:01Au second tour, Simeone affrontera le maire de Bucarest,
03:04Nikosur Dan, qui s'est qualifié in extremis au second tour,
03:08avec 20% des suffrages,
03:10en battant d'une courte tête le candidat unifié de la majorité gouvernementale,
03:15Krin Antonescu.
03:16Cette défaite cinglante de la coalition gouvernementale
03:19pourrait d'ailleurs conduire à la chute du gouvernement,
03:22puisque le parti de la minorité hongroise a annoncé son retrait de la coalition.
03:25Pour Simeone, le pari est plus que réussi.
03:28En dépit d'un profil politiquement légèrement différent de celui de Georgescu,
03:33un peu plus combattible sur la ligne euro-atlantiste,
03:36et plus jeune n'ayant pas la carrure du fonctionnaire international qu'est Georgescu,
03:40la stratégie de campagne de Simeone,
03:43consistant à dénoncer le caractère illégitime de l'élection
03:46et à être le candidat de remplacement de Georgescu,
03:49a totalement réussi.
03:50Plusieurs reprises, Simeone a appelé à voter pour lui
03:54dans le but que les Roumains, par le biais de cette candidature Simeone,
03:57portent Kalin Georgescu au pouvoir.
04:00Simeone avait également dénoncé l'ingérence du gouvernement français
04:03dans le processus électoral roumain,
04:06étant donné que l'on soupçonne Paris
04:07d'avoir incité les autorités judiciaires de Bucarest
04:10d'empêcher Kalin Georgescu de se présenter à l'élection rejouée de 2025.
04:15Selon Modeste Schwartz,
04:26c'est donc l'ingérence euromondialiste
04:28qui a été giflée par les électeurs roumains
04:31lors de ce premier tour.
04:33On peut donc diagnostiquer un échec cuisant
04:37de la pédagogie euromondialiste,
04:40étant donné que pour ceux qui ont suivi les médias roumains
04:43pendant les cinq derniers mois,
04:45donc à part une ou deux chaînes vaguement dissidentes,
04:48notamment la chaîne Pro Georgescu, Realitata Plus,
04:51pour tout le reste, les médias roumains
04:53pendant les cinq derniers mois,
04:54c'était un camp de rééducation
04:56où on expliquait aux Roumains matin, midi et soir
04:59qu'ils s'étaient trompés,
05:00qu'ils avaient voté Georgescu à l'insu de leur plein gré,
05:04qu'ils avaient été manipulés par TikTok,
05:06par Poutine, par la Chine,
05:09peut-être l'Indonésie,
05:10et résultat, au bout des cinq mois de rééducation,
05:14ils revotent, alors non pas pour Georgescu,
05:17puisqu'on ne leur en a pas laissé la possibilité,
05:19la candidature de Georgescu a été rejetée,
05:22mais pour un Georges Siméon
05:24qui se présente explicitement
05:25comme le remplaçant, le lieutenant de Georgescu,
05:29et ce, en nombre bien plus élevé,
05:33450 000 voix de plus,
05:36pour un pays de 20 millions d'habitants,
05:38donc je dirais que le message
05:40que l'opinion roumaine a voulu adresser
05:42au consensus euromondialiste,
05:45à Ursula von der Leyen,
05:47à Emmanuel Macron, etc.,
05:49est quand même assez clair.
05:50Désormais, la question est de savoir
05:52si Siméon a des chances de l'emporter au second tour,
05:55en passant donc de 40 à 50% des suffrages exprimés.
05:59Une chose semble acquise,
06:00le scrutin de second tour sera serré.
06:03Pour Nico Chourdan,
06:04il faut espérer parvenir à récupérer
06:06l'ensemble des voix qui se sont portées
06:08sur le crime Antonescu et Elena Laskani,
06:11les deux autres candidats euromondialistes.
06:14Il faudra également essayer de mobiliser
06:15l'électorat hongrois,
06:17qui a certes voté contre le candidat nationaliste,
06:19mais s'est surtout peu mobilisé.
06:21Une faible remobilisation de ces électorats
06:24en faveur de Nico Chourdan
06:25serait donc fatale au maire de Bucarest.
06:28L'autre enjeu est de savoir
06:30comment vont se mobiliser
06:31les électeurs qui se sont portés
06:33sur celui qui incarnait le souverainisme de gauche,
06:36Victor Ponta,
06:38qui a rassemblé 13% des suffrages.
06:40Leur remobilisation en faveur du candidat euromondialiste
06:43semble en tout cas loin d'être acquise.
06:45En clair,
06:46le round en principe final
06:48de la saga présidentielle roumaine
06:50qui se déroulera dans deux semaines
06:52se décidera sur la mobilisation.
06:55Et pour le moment,
06:56le souverainiste Simeon part
06:58avec un léger avantage.
07:03Ce lundi à Paris,
07:05cinq ans après la crise du Covid-19,
07:08Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron
07:09étaient réunis pour expliquer
07:11les enjeux scientifiques
07:13qui se dressent face à nos nations.
07:15Une belle opération menteur-menteur.
07:17Emmanuel Macron,
07:18comme un poison dans l'eau,
07:20noyé dans son Union européenne,
07:21le président français a lancé le sommet
07:23« Choisir l'Europe pour la science »
07:25en conviant la présidente
07:27de la Commission européenne,
07:28Ursula von der Leyen.
07:32La science est un investissement
07:34et nous devons promouvoir
07:35les bonnes initiatives.
07:37C'est pourquoi je peux annoncer
07:39que nous proposerons
07:40un nouveau financement
07:41de 500 millions d'euros
07:43pour la période 2025 à 2027
07:47afin de faire de l'Europe
07:49un pôle d'attraction
07:51pour les chercheurs.
07:52Cela contribuera à soutenir
07:54les meilleurs chercheurs
07:55et scientifiques venant d'Europe
07:57et du monde entier.
08:00Nous visons à créer
08:01une nouvelle super-subvention
08:03de sept ans
08:04sous l'égide du Conseil européen
08:07de la recherche,
08:09ERC,
08:10afin d'offrir une perspective
08:11à plus long terme
08:12aux chercheurs les plus talentueux.
08:14« Grâce à l'ERC,
08:17nous soutenons déjà
08:18les chercheurs
08:19qui s'installent en Europe
08:20avec une prime complémentaire
08:22à leurs subventions.
08:24Nous doublons cette année
08:26le montant
08:26qu'ils peuvent recevoir
08:28et je souhaite étendre
08:30ce soutien
08:31pour 2026 et 2027. »
08:34Une allocution au cœur
08:35de la Sorbonne,
08:36néanmoins en anglais,
08:37plus de cinq ans
08:38après le Brexit,
08:39mettant la Grande-Bretagne
08:40en dehors de l'Union européenne.
08:41Les Chypriotes et les Maltais
08:43apprécieront donc
08:44de voir que leur langue officielle
08:46est toujours autant promue
08:47au sein des initiatives européennes.
08:49Au-delà de la forme,
08:50le fonds,
08:51que l'on touchera bientôt,
08:52avec 500 millions d'investissements
08:54pour leur fameuse science,
08:56résonne comme une nouvelle opération
08:57communication
08:58et donc en fumage.
09:00En résumé,
09:01c'est beaucoup
09:02pour gréver encore
09:02les caisses des contribuables européens
09:04et particulièrement la France,
09:06deuxième contributrice nette
09:07derrière l'Allemagne,
09:08mais souvent première perdante.
09:09Mais c'est bien peu
09:10pour faire briller les sciences
09:12sur le vieux continent.
09:13Dans ce cadre,
09:14l'intervention de l'Allemande
09:15à en croire l'opération secrète
09:16menée avec Albert Bourla,
09:18le patron de Pfizer,
09:19pour les injections Covid
09:20était sans doute incontournable.
09:23Au-delà du fait
09:23que la réunion a une nouvelle fois
09:25permis à Emmanuel Macron
09:26d'éviter toute occasion
09:27de parler de véritables
09:29enjeux nationaux
09:30au profit des projets
09:31de corruption européens
09:32en tout genre,
09:33il a également tenté
09:34une charge dirigée
09:35contre Donald Trump
09:37et son ministre de la Santé,
09:38Robert Kennedy Jr.,
09:40sans les citer.
09:41Et donc, oui,
09:42chérissons la science libre,
09:44ouverte,
09:45qui est au cœur
09:46de nos sociétés
09:47et refusons un dictat
09:50qui consisterait à dire
09:51qu'un gouvernement,
09:52quel qu'il soit,
09:54puisse dire
09:54qu'il est interdit
09:55de chercher ceci ou cela.
09:56Comme il était interdit
09:58de chercher sur la chloroquine
09:59ou sur l'ivermectine ?
10:00Ah non, non,
10:01pas de mauvais esprit,
10:02enfin, Emmanuel Macron
10:03est sincère,
10:03il vende vraiment
10:04les mérites de la recherche.
10:07Et tout ce qui nous lie
10:08repose sur cette capacité
10:11de former des individus
10:13libres et rationnels.
10:15Et libres parce que rationnels,
10:16parce qu'ayant accès,
10:17justement,
10:18à cette sens libre,
10:19ouverte,
10:20à la possibilité
10:21de débattre,
10:22mais à partir de faits,
10:24de vérités
10:25à un moment scientifiquement établi,
10:27puis ensuite,
10:27qui seront peut-être
10:28désavoués par d'autres chercheurs,
10:32jugés à chaque fois
10:32par leur père.
10:33Évidemment,
10:34il faudrait quand même
10:35ajouter leur père
10:35à adouber par Big Pharma.
10:37Mais Emmanuel Macron,
10:38tout en but,
10:39continue de vanter
10:39la liberté de la science
10:41que l'on a vraiment bien observée
10:43ces dernières années.
10:44Et qu'il serait interdit
10:45de chercher
10:47sur la santé des femmes,
10:49qu'il serait interdit
10:49de chercher
10:50sur les cyclones
10:51ou le climat.
10:53Parce qu'à chaque fois,
10:53ce sont là aussi
10:54des vies
10:55qui sont mises en jeu.
10:56Parce que là,
10:57à chaque fois aussi,
10:57ce sont les progrès
10:58de notre humanité
10:59qui sont remis en cause.
11:00Et voilà,
11:01un beau pot pourri
11:02pour un bel humanisme
11:03à deux doigts
11:04d'évoquer en plus
11:05la géoingénierie.
11:06En réalité,
11:07Emmanuel Macron lance
11:08une sorte de main tendue
11:09aux scientifiques
11:10expulsés par Donald Trump
11:11espérant récupérer
11:12les restes
11:13de ceux qui ont fui le pays
11:14à son arrivée
11:15ou à celle
11:16de ses prédécesseurs.
11:17D'ailleurs,
11:18François Hollande,
11:18redevenu fier
11:19député de Corrèze
11:20en 2024,
11:21a déposé récemment
11:22une proposition de loi
11:23pour créer
11:23un statut de réfugié scientifique.
11:26De la pensée
11:27que le concept
11:27vire à l'obsession,
11:28il n'y a qu'un pas.
11:29Toujours est-il
11:30que quelques jours
11:31à peine après
11:31le départ définitif
11:32de France du Doliprane,
11:33après la vente d'Opela,
11:34une finiale de Sanofi
11:36à un fonds américain,
11:37Emmanuel Macron
11:38s'est laissé aller
11:38à un satisfait site
11:40philosophique.
11:41C'est tout ce qui nous lie
11:42et ce qui nous tient.
11:42C'est ce qui a conçu
11:44nos modèles.
11:45Et c'est ce qui tient
11:46notre rapport
11:47à la connaissance,
11:49mais aussi notre rapport
11:50à la démocratie
11:51et notre rapport
11:52à l'efficacité économique
11:55et à la compétitivité.
11:56Dommage toutefois
11:57que le président
11:58ne questionne pas
11:59son propre rapport
12:00aux réalités.
12:01François Béroux
12:06sort la carte
12:07du référendum.
12:09Le Premier ministre
12:09a surpris son monde
12:10en évoquant ce mécanisme
12:12de consultation
12:12pour sortir
12:14du marasme budgétaire
12:15dans lequel se trouve
12:16le pays.
12:16Explication d'Olivier Frère-Jacques.
12:18François Béroux
12:18cherche à gagner du temps
12:19d'abord.
12:20Il n'a pas une idée
12:21devant lui.
12:22Il n'a pas une idée
12:22d'économie.
12:23Il cherche à durer
12:24plus qu'à changer les choses.
12:27Mais il n'y a pas besoin
12:28de référendum
12:29pour savoir que les Français
12:31en ont assez
12:32des augmentations d'impôts.
12:33Monsieur Béroux
12:34ne s'est pas réveillé ce matin
12:35en disant qu'il allait être démocrate.
12:36Il cherche juste
12:37à faire un coup politique.
12:38Je ne suis pas sûr
12:39d'ailleurs que tout le monde
12:39en comprenne vraiment
12:40la signification.
12:41Une proposition
12:42qui n'enchante pas à droite
12:43ni à gauche.
12:44Le Premier ministre
12:45François Béroux
12:46a annoncé dans un entretien
12:47donné au journal du dimanche
12:48qu'il envisageait
12:49un recours au référendum
12:50pour traiter
12:51de la question budgétaire.
12:52Et il a fait cela
12:53à demi-mot.
12:53En affirmant, je cite
12:54« Je pense que la question
12:56est assez grave,
12:56assez lourde
12:57de conséquences
12:58pour l'avenir de la nation
12:59pour qu'elle s'adresse
13:00directement aux citoyens. »
13:02Le chef du gouvernement
13:03ouvre ainsi la voie
13:05à une consultation.
13:06Un usage
13:07pour le moins étonnant
13:08du référendum
13:09qui viserait
13:09à légitimer
13:10la réalisation
13:10de quelques 40 milliards
13:12d'euros d'économies
13:13pour le budget 2026
13:15afin de ramener
13:16le déficit public
13:17de 5,4%
13:18à 4,6% du PIB.
13:20François Béroux
13:20en appelle ainsi
13:21à des efforts
13:22de tous
13:23sargants
13:23que les réformes
13:24imposées
13:24par des voies classiques
13:26provoquent grèves
13:27et manifestations.
13:28Pourtant,
13:29cette suggestion
13:29inédite
13:30pour les questions
13:30budgétaires
13:31sous la Ve République
13:32soulève autant
13:33de doutes
13:33que de critiques.
13:34Le président LFI
13:35de la Commission
13:36des Finances,
13:37Éric Coquerel,
13:38estime ainsi
13:39que le procédé
13:39est techniquement
13:40saugrenu
13:41et politiquement
13:42contestable
13:43tout en estimant
13:44que l'exécutif
13:44ne peut pas
13:45contourner plus longtemps
13:46la représentation nationale.
13:48Une prise de position
13:49contestable
13:49puisque LFI
13:50avait soutenu
13:51le recours
13:52au référendum
13:52notamment dans le siège
13:54des Gilets jaunes.
13:55Le casse-tête
13:56budgétaire
13:56du gouvernement
13:57Bayrou
13:57contraint
13:58par des changements
13:59de prévision
13:59de croissance
14:00par huit années
14:00de gestion
14:01catastrophique
14:02et par un contexte
14:03international
14:03changeant
14:04et hostile
14:04n'en est probablement
14:05pas à son épilogue.
14:07Ainsi pourrait se dérouler
14:09une bataille
14:09dans la bataille
14:10avec Laurent Wauquiez
14:11qui se verrait bien
14:11retirer son soutien
14:12du groupe LR
14:13à la majorité
14:14dans un contexte
14:15de guerre interne
14:16aux républiques.
14:16Si François Bayrou
14:17persiste
14:18à vouloir faire
14:19des augmentations
14:20d'impôts
14:20sur les Français
14:21la question
14:22de notre participation
14:23et de notre soutien
14:24au gouvernement
14:24s'opposera.
14:26Au gouvernement
14:26seul Aurore Berger
14:28a tenu à monter
14:29au créneau
14:29pour défendre
14:30la proposition
14:30et encore
14:31l'a-t-elle faite
14:32à demi-mot.
14:33Déjà le fait
14:34de poser la question
14:35sur nos finances publiques
14:36est essentiel
14:36parce qu'on voit bien
14:37qu'aujourd'hui
14:38on a un effort budgétaire
14:39massif
14:39qui doit être opéré
14:41Soumettre le référendum
14:50à l'avis du président
14:51de la République
14:52de ce côté
14:52pas sûr
14:53que François Bayrou
14:54trouve un soutien
14:55d'autant qu'un proche
14:55d'Emmanuel Macron
14:56consulté par l'AFP
14:57s'est montré
14:58à circonspect
14:59sur le sujet.
15:00Seul soutien
15:00pour le Premier ministre
15:01et pas l'eau
15:02de consolation
15:03l'ancien commissaire européen
15:05qui casse
15:05tout ce qu'il touche
15:06dirait Breton.
15:09Il a parfaitement
15:10raison
15:10de poser cette question.
15:12Avec un soutien pareil
15:13pas nécessaire
15:14d'avoir des détracteurs
15:15l'initiative
15:16de François Bayrou
15:17a tout du ballon d'essai
15:18et ressemble furieusement
15:20à la technique
15:21macroniste
15:21d'occupation
15:22du terrain médiatique
15:23en avançant
15:23des propositions
15:24plus ou moins saugrenues.
15:25Ici l'affaire
15:26ne serait juridiquement
15:27pas évidente
15:27puisque l'article 37
15:29de la Constitution
15:29confère au Parlement
15:31l'exclusivité
15:32du vote budgétaire.
15:33Politiquement
15:34un tel référendum
15:34pourrait rapidement tourner
15:35au référendum
15:36pour ou contre
15:37le gouvernement
15:37avec un rejet massif
15:38ou une abstention
15:40d'ampleur.
15:41Par ailleurs
15:41alors que la gauche
15:42ne cesse de réclamer
15:43un référendum
15:44sur les retraites
15:45et que les droites
15:45en réclament
15:46sur l'immigration
15:47le seul référendum
15:48que propose François Bayrou
15:49porterait donc
15:50sur le budget.
15:52Pied de nez aux oppositions
15:53ou pied de nez
15:53aux présidents
15:54difficile pour l'heure
15:55d'être certain
15:56de la nature
15:56de la démarche
15:57car Emmanuel Macron
15:58avait lui aussi annoncé
15:59un possible recours
16:01au référendum
16:01lors de ses voeux
16:02aux Français
16:03le 31 décembre 2024
16:04tout en restant
16:05également
16:06très flou.
16:10Et partons à présent
16:12en compagnie
16:12de Renaud de Bourleuf
16:13pour l'actualité
16:14en France.
16:14Bruno Retailleau
16:19serre la vis
16:20sur les Versaillais.
16:22Depuis dimanche
16:23un visuel du ministère
16:24de l'Intérieur
16:25sur les rodéos urbains
16:26circule à grande vitesse
16:27et suscite des railleries.
16:29Le dessin semble représenter
16:30un homme d'environ 30 ans
16:32avec les cheveux courts
16:33bien coiffés
16:34vêtu d'un pantalon propre
16:35et d'un blouson
16:36avec col roulé
16:36se déplaçant en scooter.
16:38Les commentateurs sur X
16:39jugent que le profil
16:41ressemble à un diplômé
16:42de faculté de droit
16:43ou d'école de commerce
16:44résidant dans une banlieue
16:45au Cossu.
16:45Un profil différent
16:46des habituelles hauteurs
16:47de rodéos urbains.
16:48Pendant ce temps
16:49les dégâts continuent.
16:50Samedi à Goriaguet
16:50commune de 1000 habitants
16:51de Gironde
16:52un conseiller municipal
16:53a manqué de se faire renverser
16:54par une moto roulant
16:55à vive allure
16:56et faisant des roues arrière.
16:57Allant à la rencontre
16:58des motards en question
16:59il a été passé à tabac.
17:02Des plans aux doigts mouillés
17:03pour le SNU.
17:04Ce lundi
17:05une note de France Stratégie
17:06et du Haut Commissariat au Plan
17:07a été publiée
17:08pour étudier les diverses formes
17:09que pourrait prendre
17:10le service national universel.
17:12Parmi les hypothèses envisagées
17:13une sorte de montée en puissance
17:14timide
17:14du dispositif actuel
17:15avec l'objectif
17:16d'attirer 5 fois plus de jeunes
17:18soit 200 000 mineurs
17:19de 15 à 17 ans
17:20chaque année.
17:21Un format à 600 millions
17:22pour proposer
17:23à ces volontaires
17:23des missions
17:24dans la sécurité civile
17:25la culture
17:25la santé
17:26le sport.
17:27Autre idée avancée
17:28le service civil
17:29obligatoire
17:30pour 75%
17:30d'une classe d'âge.
17:31Coût évalué
17:32entre 1,7 milliard
17:33et 3,5 milliards.
17:35Le scénario le plus onéreux
17:367,2 milliards d'euros
17:37serait un service obligatoire
17:39de 6 mois
17:40uniquement pour les hommes.
17:41La somme pourrait même passer
17:42à 14,5 milliards
17:43si l'opération est mixte.
17:45Une étude qui a été réclamée
17:45par Emmanuel Macron
17:46dans la droite ligne
17:47de ses obsessions guerrières
17:48autour du conflit
17:49en Ukraine.
17:51Nouvelle affaire d'enlèvement
17:52avec rançon
17:53dans les crypto-monnaies.
17:54Jeudi,
17:55un homme de plus de 60 ans
17:56a été enlevé
17:56en pleine rue
17:57dans le 14e arrondissement
17:58de Paris.
17:59Il est le père
17:59d'un gérant
18:00de société de crypto-monnaies.
18:01Une demande de rançon
18:02de 5 à 7 millions d'euros
18:03a été envoyée
18:04avec une vidéo
18:05de la victime
18:05ayant eu un doigt coupé.
18:07Il a été retrouvé samedi
18:08après deux jours
18:09de séquestration
18:09dans un pavillon
18:10de l'Essonne.
18:11Notons qu'il avait déjà
18:12reçu des menaces.
18:14Sept individus
18:14déjà connus
18:15de la police
18:15ont été arrêtés
18:16et placés en garde à vue.
18:17Une affaire qui ressemble
18:18dans de nombreux points
18:19à l'affaire David Ballant.
18:20En janvier dernier,
18:21le fondateur de la société
18:22de crypto-monnaies
18:23Ledger
18:23et son épouse
18:24étaient séquestrés
18:25à leur domicile.
18:26L'homme d'affaires
18:26s'était également vu
18:27sectionner un doigt.
18:28Le mystère
18:31des empoisonneurs
18:31de chiens et de chats.
18:33Selon le ministère
18:33de l'Intérieur,
18:34il y aurait une hausse
18:35de 30% des actes
18:36de maltraitance
18:36envers les animaux
18:37en 5 ans.
18:38Bien souvent,
18:38les intentions
18:39et la méthode
18:40suscitent des questions.
18:42Ainsi,
18:42à Roissy-en-Brie,
18:43dans le Val-de-Marne,
18:43une enquête a été ouverte
18:44alors que 10 chiens
18:45sont morts
18:46après avoir avalé
18:47des boulettes de poulet,
18:48cuisinés,
18:48recouverts d'un poison mortel
18:50et disséminés
18:50dans un jardin public.
18:52Un phénomène
18:52qui n'est pas isolé.
18:53A Aloche,
18:53dans les bouches du Rhône,
18:54des cas similaires
18:55se sont produits
18:56avec des boulettes
18:56de viande hachée
18:57contenant un produit toxique.
18:58La plupart du temps,
18:59ces poisons sont déversés
19:00dans des lieux publics
19:01où des animaux circulent
19:02mais où des enfants
19:03ont aussi l'habitude
19:04de jouer.
19:08Et l'on poursuit
19:09avec l'actualité internationale.
19:13Donald Trump
19:14assure le spectacle
19:15médiatique.
19:16Dimanche,
19:17dans le cadre
19:17de son offensif commercial,
19:19le président américain
19:20a annoncé
19:20des droits de douane
19:21de 100%
19:22sur les films
19:23produits
19:23à l'étranger.
19:24Donald Trump
19:25estime que l'industrie
19:26du cinéma américaine
19:27est en train
19:27de mourir
19:28et qu'Hollywood
19:29est dévastée.
19:30Une mauvaise nouvelle
19:30du point de vue
19:31du président américain
19:32qui espère redresser
19:33la barre.
19:34Le même jour,
19:34Donald Trump
19:35a également demandé
19:35à son administration
19:36de reconstruire
19:38la prison d'Alcatraz
19:39pour les plus dangereux
19:40criminels d'Amérique.
19:41Un établissement
19:42pénitentiaire mythique
19:43installé au large
19:44des côtes
19:44dans la baie
19:45de San Francisco
19:45qui devrait pouvoir
19:46alimenter à nouveau
19:47la fameuse
19:48industrie cinématographique
19:50américaine.
19:52Netanyahouf
19:52est approuvé un plan
19:53de conquête
19:54de la bande de Gaza.
19:55Dans la nuit de dimanche
19:56à lundi,
19:56le cabinet politico-sécuritaire
19:58israélien a validé
19:59à l'unanimité
20:00l'expansion
20:01de l'offensive israélienne
20:02à Gaza
20:02et la promotion
20:03du plan de Donald Trump
20:04consistant à demander
20:06aux Gazaouis,
20:07ceux qui sont encore vivants,
20:08de partir volontairement
20:09de la zone.
20:10Dans le même temps,
20:11l'armée israélienne
20:12a confirmé
20:12le rappel
20:13de plusieurs dizaines
20:14de milliers
20:14de réservistes.
20:16Selon le communiqué
20:17officiel,
20:17ce plan prévoit,
20:18je cite,
20:19des frappes puissantes
20:20contre le Hamas,
20:21alors même que la catastrophe
20:22humanitaire s'aggrave
20:23petit à petit
20:24depuis le blocus
20:25total d'Israël
20:26le 2 mars.
20:27Le cabinet a pour leur
20:28estimé qu'il y avait,
20:29je cite,
20:29suffisamment de nourriture
20:30dans le territoire.
20:32Chute du prix du pétrole,
20:34les cours de l'or noir
20:35ont baissé de plus de 3%
20:37lundi après l'annonce
20:38par l'OPEP Plus
20:39d'une hausse de production
20:41pour le mois de juin.
20:42Huit pays,
20:42dont l'Arabie Saoudite
20:43et la Russie,
20:44produiront 411 000 barils
20:46par jour
20:46contre 137 000
20:47prévus initialement.
20:48Cette décision marque
20:49un virage stratégique
20:50de l'OPEP Plus
20:51pour regagner
20:52des parts de marché
20:53après des années de coupe.
20:55Elle vise aussi
20:55à apaiser les Etats-Unis
20:56où Donald Trump
20:57a réclamé
20:58une baisse des prix.
20:59Outre Riyad et Moscou,
21:00l'Irak,
21:01les Émirats,
21:02le Koweït,
21:02le Kazakhstan,
21:03l'Algérie et Oman
21:04accélèrent la réintroduction
21:05de volume,
21:06bouleversant ainsi
21:06un marché déjà fragilisé.
21:08Dans les semaines à venir,
21:10le prix de l'essence
21:10à la pompe
21:11pourrait enfin
21:12baisser un peu
21:13en France.
21:14Procès pour Pédiddy.
21:16Ce lundi,
21:17comparaissait Sean Combs
21:18alias Pédiddy
21:20ou plus anciennement
21:20Peuve Dady
21:21devant le tribunal fédéral
21:22de Manhattan
21:23pour un procès retentissant.
21:25Accusé de trafic sexuel,
21:27corruption,
21:27enlèvement et intimidation,
21:28le rappeur de 55 ans
21:30risque la prison
21:30à perpétuité.
21:32Inculpé en septembre 2024
21:33après des perquisitions
21:34révélant armes et drogues,
21:36il est soupçonné
21:37d'avoir orchestré
21:38sur deux décennies
21:39un système
21:40d'exploitation sexuelle
21:41impliquant violences
21:42et menaces.
21:43Plus de 120 plaintes
21:44ont été déposées
21:45contre lui
21:45depuis 2023.
21:46Pédiddy plaide
21:47non coupable.
21:48Ses avocats
21:49dénoncent
21:49une persécution raciste.
21:51Le témoignage
21:52de son ex-compagne
21:53Cassie,
21:53victime présumée
21:54de violences,
21:55est très attendu.
21:56Le procès
21:56qui s'ouvre
21:57par la sélection
21:58du jury
21:58devrait durer
21:59plusieurs semaines
22:00et secouer
22:00l'industrie
22:01musicale
22:02nord-américaine.
22:07Et voilà,
22:08nous approchons
22:08de la fin
22:09de cette édition.
22:10Dès à présent,
22:10retrouvés
22:11Politique et Éco,
22:12Pierre Bergerot
22:12reçoit l'analyste
22:13économique
22:14Tom Benoît
22:14pour évoquer
22:15le plan de Trump
22:16pour reprendre
22:17le contrôle du monde.
22:18Pour être tout à fait
22:19synthétique et clair
22:20pour ceux qui nous écoutent,
22:21est-ce qu'il vaut mieux
22:22garder du dollar,
22:23de l'euro,
22:24du yen,
22:24du yuan ?
22:25Rien de tout ça,
22:26quoi qu'il en soit.
22:27Ce qu'il faut bien
22:27que les gens comprennent
22:28aujourd'hui,
22:29c'est que là,
22:30si c'est de la monnaie
22:30circulante,
22:31si on parle de monnaie
22:32sur des comptes
22:32aujourd'hui,
22:33évidemment que c'est
22:34un risque énorme
22:35de garder des liquidités,
22:37c'est-à-dire du cash
22:38qui ne soit pas placé.
22:39Après,
22:40c'est une question de feeling.
22:41Moi, j'ai expliqué
22:41il y a un an
22:42que l'or allait monter,
22:43l'or a monté.
22:44Aujourd'hui,
22:44j'explique qu'il n'est
22:45pas inintéressant
22:46d'investir en ayant
22:47des structures après,
22:48pour se parer
22:49des dérives politiques
22:51par rapport
22:51à la défiance
22:53vis-à-vis du droit
22:54de la propriété
22:54dans l'immobilier.
22:56Alors,
22:56immobilier très ciblé,
22:57attention,
22:58mais si vous regardez ça
22:59sur du long terme,
23:01les entrepreneurs
23:01qui nous écoutent
23:02aujourd'hui,
23:02quoi qu'il en soit,
23:03ils ne savent que faire
23:04de leur cash,
23:05ils en ont besoin.
23:06Donc,
23:06ils n'en gardent pas des tonnes.
23:07Si vous êtes entrepreneur,
23:08vous avez tout un vacille.
23:09Donc,
23:09généralement,
23:09ce sont les épargnants.
23:10Les épargnants se disent
23:11je ne veux pas perdre
23:13de la valeur,
23:14mais en même temps,
23:14je ne veux pas faire
23:15de business,
23:15je ne veux pas faire
23:16de capital risque.
23:17Donc,
23:18aujourd'hui,
23:18j'avais soit gardé du cash,
23:19soit les marchés actions,
23:21soit l'or.
23:21C'était un peu ça.
23:22Et demain,
23:23à partir de 7h,
23:24vous pourrez découvrir
23:25le Zoom du jour
23:26avec le journaliste
23:27Pierre-Henri
23:27qui s'attaque
23:28aux idéologies
23:29et discours
23:30de la gauche politique
23:31avec son ouvrage
23:32SOS Zinzin.
23:33C'est à présent
23:34la fin de cette édition.
23:35Merci à tous
23:35pour votre fidélité.
23:36On se retrouve demain,
23:38même lieu, même heure.
23:38En attendant,
23:39portez-vous bien.
23:40Bonsoir.
23:45Sous-titrage Société Radio-Canada