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A la une de cette édition : les 100 jours de Donald Trump à la Maison Blanche. Conspué par ses ennemis, soutenus par ses partisans, le président américain n’a pas chômé.

La consommation des ménages en berne : le chômage qui menace le printemps 2025 a tout d’un hiver économique pour la France.

Et enfin, un peu de corruption pour finir ! Celle-ci exploserait en France depuis l’arrivée au manette d’un certain Emmanuel Macron.

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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir.
00:16A la une de cette édition, les 100 jours de Donald Trump à la Maison Blanche.
00:19Conspué par ses ennemis, soutenu par ses partisans, le président américain n'a pas chômé.
00:24Oui, la consommation des ménages en berne en France, le chômage qui menace le printemps 2025 à tout d'un hiver économique pour le pays.
00:32Et enfin, un peu de corruption pour finir.
00:35Celle-ci exploserait en France depuis l'arrivée aux manettes d'un certain Emmanuel Macron.
00:43100 jours et non, il ne s'agit pas de Napoléon mais de Donald Trump qui a déjà passé plus de 3 mois à la Maison Blanche.
00:50Petit bilan et perspective.
00:51100 jours de déclarations chocs, 100 jours de provocations mais aussi 100 jours d'actions politiques dont la portée demeure encore incertaine.
01:07Le président américain est arrivé ou plutôt retourné à la Maison Blanche il y a un peu plus de 3 mois et l'heure est déjà au premier bilan.
01:13Avec plus de 140 décrets signés, Trump a imposé un rythme effréné, cherchant à concrétiser ses promesses de campagne tout en remodelant les Etats-Unis et leur rôle sur la scène mondiale.
01:24Celui-là à l'aune des dynamiques nationales et internationales reflète une volonté de rupture.
01:29Sur le plan national, l'économie reste au cœur de l'agenda trumpien.
01:32Les droits de douane massifs de 10 à 20% sur les importations avec des pointes à 104% sur la Chine visent à relocaliser les emplois industriels et à protéger les travailleurs américains.
01:43Si ces mesures ont provoqué des turbulences boursières et une hausse de l'inflation, elles ont aussi attiré des investissements dans des secteurs clés comme l'automobile.
01:51Avec des constructeurs rapatriant certaines chaînes de production, Donald Trump a ajusté les taxes sur les importations automobiles pour soutenir le Big Three, General Motors, Ford et Stellantis, démontrant ainsi une flexibilité pragmatique.
02:06Les prix à la consommation, bien que sous pression, commencent à se stabiliser et le prix des œufs en baisse grâce à une meilleure gestion de la grippe aviaire illustrent des progrès tangibles.
02:16En matière de sécurité, Donald Trump peut se féliciter de résultats favorables à la frontière sud avec une chute de 90% des appréhensions de migrants illégaux.
02:26Cette fermeté, orchestrée par Tom Oman de l'ICE, répond aux attentes de l'électorat républicain.
02:32Si les expulsions massives suscitent des critiques de ses détracteurs démocrates, elle renforce l'image d'un président déterminé à restaurer l'ordre et solliciter par une base populaire toujours déterminée
02:43et qui lui apporte un soutien patient, comme en témoignent ses électeurs d'un fast-food au Texas.
02:51Je pense que tout s'est très bien passé. Il prépare son retour depuis 4 ans et les gens pensent que cela va se faire du jour au lendemain.
02:58Ce n'est pas le cas, il est sur la bonne voie. Les 3 prochaines années seront riches en résultats positifs.
03:04J'ai la sensation qu'il mène le pays dans la bonne direction. Il a promis des choses pendant sa campagne et il tient ses promesses.
03:17En tant qu'Américains, nous allons un peu souffrir. Mais je pense que sur le long terme, nous sommes sur la bonne voie et que nous allons connaître de nombreux succès.
03:26Dans cette population, la question économique se trouve au cœur des préoccupations et la méthode Trump semble pour l'heure fonctionner.
03:38En ce qui me concerne, je travaille dans l'industrie pétrolière et gazière. Nous avons assisté à un boom économique et, parfois, de nouveaux projets qui se concrétisent non seulement au Texas, mais dans tout le pays.
03:49De nombreux projets qui avaient été reportés par l'administration précédente se concrétisent aujourd'hui.
03:53Je pense qu'avec cette administration, on savait dès la deuxième manche qu'il allait sortir le grand jeu.
04:01Je pense que beaucoup de ceux qui ont voté pour lui et qui le soutiennent en sont très heureux.
04:05Les 100 premiers jours sont ceux qui ont eu le plus d'impact, même si je pense que l'approche, l'approche agressive, a certainement été bénéfique pour la réalisation de son programme.
04:15La mise en œuvre de celui-ci et l'action de certaines personnes sont assez discutables.
04:20Côté économie et guerre idéologique, le département of Government Efficiency, le DOGE, piloté par le media de la tech, Elon Musk, qui prend désormais ses distances pour s'occuper de ses affaires, a amorcé une réduction de la bureaucratie fédérale et mis à mal un édifice idéologique ancré à gauche.
04:37Au niveau international, Donald Trump s'agite beaucoup, mais les résultats ne sont pas encore palpables.
04:42En Ukraine, il a réduit l'aide militaire, privilégiant à cesser le feu, négocier, mais cette approche n'a pas encore conduit à une paix qui était annoncée lors de sa campagne en 24 heures.
04:51Je pense que la rencontre s'est bien passée. Nous verrons ce qui se passera dans les prochains jours. Nous en apprendrons probablement beaucoup. J'ai été très déçu que des missiles aient été tirés depuis la Russie.
05:03Zelensky est-il prêt à renoncer à la Crimée, pensez-vous, Monsieur le Président ?
05:06Oh, je pense que oui. Écoutez, la Crimée, c'était il y a 12 ans. C'était le Président Obama. Ils l'ont abandonné sans qu'un coup de feu ne soit tiré.
05:14Alors ne me parlez pas de la Crimée. Parlez de la Crimée à Obama et à Biden. Je le trouve plus calme. Je pense qu'il comprend la situation et je pense qu'il veut conclure un accord.
05:24Un accord espéré pour l'Ukraine et une situation encore plus incertaine au Proche-Orient.
05:28En soutien inconditionnel de l'État hébreu, à qui il a tout de même infligé des droits de douane de 17%, Donald Trump a choqué en proposant de faire de Gaza une station balnéaire.
05:39Je ne veux pas faire de l'esprit. Je ne veux pas faire le malin. Mais la Côte d'Azur du Moyen-Orient, ça pourrait être quelque chose qui pourrait être tellement magnifique.
05:47Au Liban et en Iran, le président américain alterne entre fermeté et diplomatie, cherchant probablement à stabiliser la région sans engager de nouveaux conflits et sans froisser l'allié israélien.
05:57Le risque dans la région serait de voir l'ensemble des autres acteurs parvenir à trouver les termes d'un accord sans lui.
06:04Mais une telle issue apparaît aujourd'hui encore assez improbable.
06:08La méthode Trump, si elle peut parfois fonctionner ou faire sourire, peut aussi laisser songeur sur les intentions du président américain, notamment vis-à-vis de son premier concurrent économique, la Chine.
06:18Quelques fausses notes peuvent aussi déjà être envisagées comme la victoire des libéraux au Canada.
06:23Pas favori, le candidat Mark Carney a bénéficié des critiques de Donald Trump qui évoquait la possibilité de faire du voisin un nouvel État des États-Unis.
06:32Pour être honnête avec vous, le Canada n'a de sens que comme un État. Gardons au Canada l'hymne national.
06:38Je l'adore, je la trouve super, gardons-le. Et ce sera celui de l'État, un de nos plus grands États, peut-être notre plus grand État.
06:44Souvent troublant, parfois drôle, toujours déroutant, le président Trump aura probablement fait plus en 100 jours que son prédécesseur en 4 ans.
06:52Il faudra très certainement plus de temps pour évaluer l'ampleur du changement provoqué par sa présidence.
06:57Le patron de la Maison Blanche pourrait en tout cas proposer d'autres surprises, mais aussi d'autres saillies, dont certaines ne nécessitent pas de traduction.
07:04L'économie française en zone de turbulence. Alors que les questions budgétaires menacent la stabilité gouvernementale,
07:23la situation du pays pourrait bien se dégrader dans les mois à venir. Tour d'horizon.
07:28Croissance à tonnes, consommation des ménages en chute libre et montée du chômage.
07:31Tel est le cocktail explosif qu'ingurgite actuellement l'économie française.
07:35Selon l'INSEE, le PIB n'a progressé que de 0,1% au premier trimestre, après une contraction de 0,1% fin 2024.
07:43Cette quasi-stagnation reflète des vents contraires, tant internes qu'externes, qui plombent les perspectives économiques du pays.
07:50La consommation des ménages, moteur traditionnel de l'économie, s'effondre.
07:54En mars, les dépenses en biens ont reculé de 1%, atteignant leur plus bas niveau depuis novembre 2014.
08:00Or, période Covid. Ce repli, le plus marqué depuis décembre 2022, touche les biens manufacturés.
08:07Moins 1%, l'énergie, moins 1,8% et l'alimentation, moins 0,5%.
08:12Sur l'ensemble du trimestre, la consommation stagne, après une légère hausse de 0,2% fin 2024.
08:18Cette faiblesse s'explique par une prudence accrue des Français confrontés à l'incertitude économique et politique
08:23et à une inflation persistante, bien que modérée à 0,8% en mars.
08:29Les investissements, qu'ils soient des entreprises, des ménages ou des administrations, restent également négatifs,
08:35moins 0,2%, témoignant de la morosité du climat des affaires.
08:39Le marché du travail montre aussi des signes de faiblesse.
08:43Le chômage bondit, avec une hausse de 8,7% des inscrits en catégorie A à France Travail, soit 3,4 millions de personnes.
08:51Cette augmentation, bien que partiellement gonflée par la réforme du RSA et des règles d'actualisation,
08:56traduit une dégradation réelle.
08:59Or, ces changements, la hausse reste contenue à 0,8%,
09:02mais elle s'ajoute à une progression de 4,5% des demandeurs d'emploi,
09:06toutes catégories confondues, soit 5,7 millions de personnes.
09:10La loi plein emploi, en imposant l'inscription automatique des bénéficiaires du RSA,
09:15faussent néanmoins partiellement les statistiques.
09:17Au niveau international, la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump aggrave la situation.
09:23Les droits de douane américains, fixés à 10% sur toutes les importations
09:27et relevés à 20% pour l'Union européenne, perturbent les échanges.
09:31La France, qui exporte 45,2 milliards d'euros de biens vers les Etats-Unis,
09:35risque de perdre des marchés clés, notamment dans l'aéronautique, l'automobile et le luxe.
09:40Les économistes anticipent un impact sévère, avec une possible récession de moins de 0,4% de PIB,
09:47selon Richie Flores Research.
09:49Si l'inflation reste contenue en France, grâce à une demande à tonnes
09:52et à une réorientation des exportations chinoises vers l'Europe,
09:56la croissance en pâtit lourdement.
09:58Le gouvernement, qui tablait sur une croissance optimiste de 0,9%,
10:02révise ses ambitions à la baisse vers 0,7%.
10:06Les marges de manœuvre budgétaire se réduisent donc, avec une dépense publique en ralentissement.
10:12A ces difficultés économiques et budgétaires, il conviendra d'ajouter les défis politiques,
10:16avec notamment le retour du dialogue autour de la fameuse réforme des retraites.
10:20Face à un environnement extérieur toujours plus hostile, affaibli au niveau énergétique
10:24et embourbé dans une fiscalité oppressante,
10:26l'économie française se trouve également fragilisée par une instabilité politique chronique
10:31depuis deux ans et depuis sept ans de présidence Macron.
10:36La corruption explose.
10:40Les atteintes à la probité sont en pleine augmentation depuis huit ans
10:44dans un contexte politique facilitant la malhonnêteté.
10:47Explication Renaud de Bourleuf.
10:49La moralisation de la vie publique à reculons.
10:51Depuis huit ans, les atteintes à la probité explosent.
10:54Corruption, trafic d'influence, perception illicite d'argent par un fonctionnaire,
10:58appelé concussion, ou encore prise illégale d'intérêt.
11:01Le 24 avril, des données statistiques du ministère de l'Intérieur et de l'Agence française anticorruption,
11:06l'AFA, confirment la forte hausse des atteintes à la probité en France,
11:09tous délits confondus.
11:10Selon ces statistiques, depuis 2016, il y a eu un quasi-doublement,
11:14plus 94% des faits de corruption enregistrés par les services de sécurité.
11:18Et encore, il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg.
11:21Le ministère de l'Intérieur estime que seul 1% des faits de corruption aboutiraient à une plainte.
11:26Le reste n'est donc pas comptabilisé.
11:27Rappelons que la corruption consiste à obtenir des avantages de la part d'une autorité publique,
11:32d'une personne investie, d'une mission de service public ou encore d'un élu,
11:35qui se sert ainsi de son pouvoir pour octroyer illégalement le dit avantage.
11:38Les faits sont très variés, on en trouve à toutes les échelles.
11:41Un simple agent de préfecture ou de mairie qui reçoit quelques billets
11:43pour des délivrances de titres de séjour pour faciliter des dossiers,
11:47ou bien un général de gendarmerie soupçonné de corruption au service des achats du ministère de l'Intérieur,
11:51alors jusqu'à déclencher une enquête du parquet national financier.
11:54Pour Philippe Pascault, administrateur de l'association anticorruption anticorps,
11:57cela n'a rien de surprenant alors que même les plus hautes autorités de l'État offrent un contre-exemple.
12:01Quand la tête du poisson est pourri, le reste du corps est pourri aussi.
12:05Et il se trouve que depuis maintenant, disons 2017,
12:08la facilité de corruption augmente en France
12:11et les élus votent même des lois pour favoriser la corruption.
12:14Je vais vous en donner un exemple bien précis.
12:16En ce moment, ils sont en train de discuter.
12:17S'ils vont supprimer dans la loi le conflit d'intérêts public-public-privé.
12:21C'est-à-dire qu'un élu qui voterait en ayant un conflit d'intérêts,
12:25ce ne serait plus considéré comme un délit.
12:26Donc aujourd'hui, le problème, c'est que la corruption augmente
12:28parce que les lois, je dis bien les lois, pas les juges,
12:32sont de plus en plus laxistes.
12:33Quand vous voyez que les gens en haut ne sont pas punis,
12:37quand vous voyez qu'il y a une espèce d'impunité pour certains délits,
12:40comme M. Dupond-Maserati,
12:42qui passe à la haute cour de justice,
12:45qui dit qu'il est responsable mais pas coupable,
12:47comment vous voulez que les gens en dessous n'en profitent pas eux aussi ?
12:51Il est évident que, je vous le dis,
12:52quand le haut commence à faire des bavures,
12:54en dessous, ça raye de partout.
12:56Ironie de l'histoire, l'explosion des faits de corruption
12:58recensés par la place Beauvau date d'après 2016.
13:02Or, la probité a été au cœur de la campagne présidentielle de 2017
13:05avec l'affaire Fillon et la supposée exemplarité d'Emmanuel Macron.
13:10Le 7 mai 2017, le président élu s'exprimait ainsi.
13:13La moralisation de notre vie publique,
13:15la reconnaissance du pluralisme,
13:17la vitalité démocratique seront, dès le premier jour,
13:20le socle de mon action.
13:23Je ne me laisserai arrêter par aucun obstacle.
13:27J'agirai avec détermination
13:29et dans le respect de chacun.
13:31Il ne tient aucune de ses promesses, en plus.
13:34La moralisation de la vie politique
13:37annoncée à grand renfort de médiatisation
13:40par M. Bérou, à l'époque, garde des vaisseaux,
13:42et M. Macron, nouvellement président,
13:45ils n'ont tenu quasiment aucune de leurs promesses.
13:48Quand vous voyez qu'un type comme M. Collère,
13:50secrétaire général, ex-secrétaire général de l'Elysée,
13:53refuse de se rendre à des convocations de justice,
13:57vous vous posez vraiment la question,
13:58est-ce que la justice, c'est pour les petits,
13:59ou est-ce que c'est pour les grands ?
14:01Alexis Colleur justifiait son refus
14:03de se rendre à une commission d'enquête parlementaire
14:05en invoquant la séparation des pouvoirs,
14:07ce qui constitue un mensonge visant à dénaturer
14:09un point essentiel de la politique française.
14:12Mais plus rien ne peut surprendre
14:13dans un pays où le président de la République
14:15est soupçonné d'avoir fait financer illégalement
14:17sa campagne présidentielle par le cabinet américain McKinsey,
14:20et a fortiori quand la politique est chapeautée
14:21par la commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen,
14:24elle-même impliquée dans l'affaire des SMS
14:26avec le PDG de l'entreprise pharmaceutique Pfizer.
14:28Le mensonge aujourd'hui devient la règle
14:31et l'exception devient la vérité.
14:34Dans ce contexte-là, comment vous voulez
14:36que la corruption ne se développe pas ?
14:38Nous sommes, et je pèse mes mots,
14:40en train de devenir une mafia à l'italienne.
14:43Passons à présent à l'actualité en France.
14:49En bref !
14:50Gabriel Attal propose enfin une mesure innovante.
14:55Avec le pédopsychiatre Marcel Ruffaut,
14:58l'ancien ministre de l'Éducation nationale
14:59et éphémère Premier ministre,
15:01alerte sur les dangers des écrans pour la jeunesse
15:03prônant un état d'urgence face à l'addiction,
15:06aux troubles mentaux et à la propagation
15:08de fausses informations sur les réseaux sociaux.
15:11Les deux signataires d'une tribune dans le Figaro
15:13proposent des mesures fortes.
15:15Interdire les réseaux sociaux au moins de 15 ans,
15:17instaurer un couvre-feu numérique de 22h à 8h
15:20pour les 15-18 ans,
15:21limiter leur usage à une heure par jour
15:23et passer les applications en noir et blanc
15:25après 30 minutes pour réduire l'addiction.
15:27Il suggère également un addict score
15:30pour évaluer les plateformes,
15:31une taxe de 2% sur leurs revenus
15:33pour financer la santé mentale
15:35et l'interdiction des plateformes non coopératives.
15:38La santé mentale des plus jeunes
15:39est en effet mise à mal, notamment
15:41depuis les confinements imposés par l'État
15:43durant la crise sanitaire.
15:44La mise en œuvre du dispositif prôné par Gabriel Attal
15:47pourrait cependant être complexe
15:49et il faudra être vigilant au risque d'atteinte
15:51aux prérogatives parentales,
15:53qui ne devraient pas être le premier des soucis
15:55de Gabriel Attal.
15:57Dissolution, piège à cons.
15:58Bruno Retailleau a annoncé mardi vouloir dissoudre
16:00trois organisations.
16:01Une d'extrême-gauche antifasciste,
16:04la jeune garde du député LFI Raphaël Arnaud,
16:07l'organisation Urgence Palestine
16:08et Lyon Populaire,
16:10un groupe nationaliste lyonnais.
16:11Ce dernier est visé afin de faire bonne figure
16:13pour le ministre de l'Intérieur
16:15qui applique avec brio le « en même temps » de son président.
16:18Plus de 40 associations ont été visées
16:20par des procédures de dissolution
16:21depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.
16:23C'est plus que l'ensemble des dissolutions
16:26qui ont pu être prononcées
16:27entre le premier mandat de François Mitterrand
16:29et la présidence de François Hollande.
16:32Faf et heureux,
16:34une étude de l'Institut Montaigne,
16:35publiée mardi,
16:36explore les aspirations et désillusions
16:38des jeunes de 16-30 ans face au travail,
16:41révélant un rapport inattendu
16:43à la radicalité politique.
16:45Basée sur une enquête auprès de 6 000 jeunes,
16:47elle montre que la moitié se détourne de la politique
16:49tandis que l'autre se divise.
16:5125% se rapprochent de l'extrême-gauche,
16:53souvent des diplômés précaires
16:54et des personnes issues de l'immigration
16:56et 33% se rapprocheraient de la droite radicale,
17:00principalement des jeunes hommes intégrés,
17:02satisfaits de leur vie
17:03et travaillant comme ouvriers ou employés.
17:05Le document estime par ailleurs
17:06que la frustration professionnelle
17:07n'alimente pas la radicalité
17:08qui semble davantage liée
17:10à des facteurs identitaires culturels
17:12ou à la socialisation,
17:14ce qui semble se confirmer
17:15par le profil des militants insoumis,
17:17souvent des privilégiés des centres urbains
17:19traversés par des petites crises identitaires.
17:21La filière française de l'ameublement
17:24tire la sonnette d'alarme
17:25face à la déferlante de meubles chinois low-cost
17:27vendus notamment par les plateformes
17:29Chain et Temu.
17:31Ces produits, souvent non conformes
17:32et parfois dangereux,
17:34inondent le marché,
17:35exacerbant la concurrence déloyale.
17:37Alors que les fabricants français
17:38respectent des normes strictes,
17:40les importations multipliées par 2,8 en 25 ans
17:42représentent désormais deux tiers des ventes.
17:45La filière, qui a perdu la moitié de ses effectifs
17:48en 25 ans, craint pour ses 60 000 emplois.
17:50Elle réclame des contrôles accrus
17:52de la DGCCRF, des droits de douane.
17:54Sur les petits meubles,
17:55la pérennisation de l'éco-contribution
17:57et un allègement des réglementations
17:59pour assurer une égalité de traitement.
18:01L'actualité internationale, en bref.
18:10L'Inde et le Pakistan au bord de l'embrasement.
18:12Mercredi, le premier ministre du Pakistan,
18:14Sheebas Sharif, a affirmé
18:16qu'une frappe militaire de l'Inde
18:17était imminente dans les prochaines heures.
18:19Rappelons que le ton est monté
18:20entre New Delhi et Islamabad
18:21après l'attentat du 22 avril
18:23dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde.
18:25Une attaque djihadiste qui a fait 26 morts.
18:27Le premier ministre indien Narendra Modi
18:29a alors dénoncé des liens troubles
18:31des autorités pakistanaises
18:32avec les mouvements terroristes.
18:34Des tirs se multiplient depuis
18:35à la frontière entre ces deux pays
18:36qui sont des puissances nucléaires.
18:39Dans la Nouvelle-Syrie,
18:40toutes les minorités sont en danger.
18:41Mardi, ce sont les Druzes qui ont été victimes.
18:4414 personnes ont été tuées
18:45dans des affrontements à caractère religieux
18:47à Jarrahmana, une banlieue de Damas.
18:49A majorité Druze,
18:49contente aussi de nombreuses familles chrétiennes.
18:517 Druzes ont trouvé la mort
18:53ainsi que 7 membres des forces gouvernementales
18:55ou groupes affiliés.
18:56Après les Alaouites,
18:57dont le nombre de morts depuis janvier
18:59est estimé à 1300,
19:00ce sont les Druzes
19:01qui sont plongées dans l'inquiétude.
19:03La Hongrie soutient vraiment la natalité.
19:06Alors qu'Emmanuel Macron
19:06s'en est tenu à des effets d'annonce,
19:08Viktor Orban ne fait pas semblant.
19:10Le Parlement hongrois a adopté mardi
19:11une loi exemptant d'impôts à vie
19:13les mères de deux enfants.
19:14Cette mesure s'appliquant dès 2026
19:16aux femmes de moins de 40 ans
19:17et s'étendant progressivement
19:18plus de 60 ans d'ici 2029,
19:20vise à contrer le déclin démographique.
19:22La Hongrie,
19:22qui compte 9,5 millions d'habitants
19:24contre 10,7 millions en 1980,
19:26mise aussi sur des crèches gratuites,
19:27des aides au logement et des pré-bébés,
19:30coût estimé 2,3 milliards d'euros d'ici 2029.
19:32Malgré un indice de fécondité
19:33passé de 1,3 à 1,31,
19:35le seuil de 2,1 pour le renouvellement
19:37des générations reste loin,
19:38repoussé à 2035.
19:39L'éducation irresponsable devant les juges.
19:43Mi-avril en Suède,
19:44une mère de famille âgée de 24 ans
19:45a été verbalisée après avoir diffusé
19:47des images de sa fille de 5 ans
19:48sur les réseaux sociaux
19:49dans le cadre d'un défi.
19:51Il s'agissait du Egg Crack Challenge,
19:53littéralement défi du cassage d'œufs,
19:55qui consiste à briser un œuf
19:56sur la tête de son enfant,
19:57filmer sa réaction
19:58et diffuser le tout
19:59sur le réseau social TikTok.
20:01La vidéo en question a été vue
20:02plus de 100 000 fois.
20:03Les juges n'ont pas retenu
20:04l'accusation d'agression,
20:06mais ont pointé les rires de la mère
20:07vis-à-vis de sa fille
20:07et l'humiliation diffusée en ligne.
20:09La jeune femme a dû verser
20:10l'équivalent de 1 800 euros
20:11de dommages et intérêts à sa fille.
20:13Elle a aussi été reconnue coupable
20:14de menaces vis-à-vis du père de l'enfant
20:15qui se seraient offusqués
20:17au sujet de la vidéo.
20:18Une arnaque sur nos animaux de compagnie.
20:20Lundi, aux Etats-Unis,
20:21un directeur d'entreprise de pompe funèbre
20:23a été accusé d'avoir jeté
20:24les corps de milliers d'animaux de compagnie
20:25et donné à leurs propriétaires
20:26les cendres d'autres animaux.
20:28Concrètement, il a jeté à la déchetterie
20:29des milliers de chiens et de chats
20:30pour lesquels les propriétaires
20:31avaient payé pour des enterrements,
20:32des crémations ou encore
20:33des retours de cendres.
20:34Il gagnait de l'argent en échange
20:35de services de crémation privée,
20:37se débarrassait des animaux de compagnie
20:38dans une décharge
20:38et fournissait aux clients
20:39les cendres d'autres animaux.
20:41En 3 ans, il leur a acquis
20:41de cette manière environ 650 000 dollars.
20:44Dans un tribunal de Pennsylvanie,
20:45il a été inculpé pour vol par tromperie,
20:47recel et pratiques commerciales trompeuses.
20:53Ce soir, à partir de 20h,
20:55un nouveau numéro de Bistro Liberté.
20:56Demain, pour le 1er mai,
20:58pas de JT, mais immédiat,
21:00dès 11h.
21:00C'est la fin de cette édition.
21:01Merci de votre fidélité.
21:03À vendredi.
21:04– Sous-titrage ST' 501

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