• il y a 22 heures
Avec Christophe Licata

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##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-03-05##

Catégorie

Personnes
Transcription
00:00Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
00:03Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
00:06Vous êtes entré dans la danse à grands pas quand vous étiez tout petit.
00:10Vous avez ouvert vos bras musclés à des stars qui ont fait de vous un danseur étoile
00:14sur la scène du plus grand opéra du monde, un plateau de télévision.
00:18Bonjour, Christophe Licatar.
00:19Bonjour, je suis ravi d'être avec vous.
00:21Nous aussi parce qu'il y a l'occasion de se retrouver avec ce livre Révélation,
00:2513 saisons de Danse avec les Stars et en même temps d'évoquer votre parcours
00:30parce qu'on vous voit danser, mais on ne sait pas toujours qui vous êtes.
00:34Exactement.
00:35Alors on va le faire à travers des dates clés.
00:36Et la première que j'ai trouvée, et bien c'est...
00:39Vous allez me faire pleurer ?
00:40Non, c'est le 31 janvier 1980. Écoutez.
00:47Ah, c'est Chantal.
00:51Le soulier qui vole.
00:52Ah oui.
00:53Je crois que c'était votre disque préféré à tel point que votre mère vous donnait un marteau pour le casser.
00:58Tout à fait, elle n'en pouvait plus.
00:59Non, il y a un truc qui s'est passé avec Chantal Goya, je pense que c'est le fait...
01:02Ses spectacles étaient quand même incroyables.
01:05Ils sont toujours incroyables.
01:06Ils sont toujours incroyables, mais petit ça m'a fait rêver et ça me fait encore rêver aujourd'hui.
01:10Moi quand je vais voir Chantal Goya même en spectacle encore aujourd'hui,
01:13je suis le petit garçon qui regardait la cassette quand il était chez sa mère.
01:16Il n'y a rien qu'à changer.
01:17Et ouais, je pense que c'est elle qui m'a donné le goût de la scène,
01:20le goût de l'envie de faire du spectacle.
01:22En tout cas, elle m'a fait rêver.
01:23Aujourd'hui, j'ai envie de faire rêver les gens à mon tour.
01:25Vous l'avez découvert comment, le soulier qui vole ?
01:27Je pense que dans ma génération, tous les enfants connaissaient Chantal Goya.
01:31Et donc du coup, ma mère avait cette cassette vidéo pour nous occuper.
01:40Et pour moi, c'était une vraie révélation, Chantal Goya.
01:43C'était en boucle.
01:45L'idée du spectacle, c'est Jean-Jacques Debout, bien entendu.
01:48Il l'a eu dans un avion.
01:49Il a vu, entre New York et Paris, un enfant qui jouait avec un avion en papier.
01:53Et l'idée est née.
01:54Et dans l'avion, il a écrit le livret du soulier qui vole.
01:56C'est magnifique.
01:57Et ça marche encore aujourd'hui.
01:58Ils en sont à la quatrième version.
02:00Je vais aller les voir.
02:02Oui, les salles sont pleines.
02:03Ça m'étonne pas.
02:04Alors, tout ça se passe à La Ciotat, où vous êtes né, je crois.
02:07La Ciotat, c'est près de Marseille.
02:09Oui, c'est à côté de Cassis.
02:10Cassis, Marseille, La Ciotat, c'est collé.
02:12Et la baie de La Ciotat est rentrée en 2019.
02:15Je ne sais pas si vous le savez, Christophe Licata,
02:17dans le club très fermé des plus belles baies du monde.
02:19Je sais.
02:20Il y en a 43.
02:21J'en suis fier.
02:22C'est une baie particulière ?
02:23Oui, parce que moi, j'ai grandi là-bas.
02:26Je pense que même tous les peintres pourraient être inspirés de cette baie-là.
02:30Elle est fabuleuse.
02:31Il y a de la roche, il y a de la verdure, il y a la mer et ses couleurs, ce soleil.
02:37Moi, je ne pourrais pas vivre ailleurs.
02:39En même temps, votre première passion, c'était la natation.
02:42Oui.
02:43Vous êtes au courant.
02:44Oui.
02:45Oui, à la base, j'ai commencé la natation, la danse.
02:47Ce n'était pas mon truc à la base.
02:50Je n'aspirais pas à être danseur professionnel.
02:52J'ai voulu faire plaisir à ma sœur.
02:54Je l'accompagnais dans une cour de danse et je suis tombé amoureux de la danse de salon.
02:57Je n'ai jamais arrêté.
02:58Mais à la base, je faisais de la piscine.
02:59Et vraiment de la piscine pour faire un jour de la compétition.
03:02Oui, j'aurais voulu être Florent Manaudou.
03:04Vous êtes Christophe Licata.
03:06Ce n'est déjà pas si mal.
03:08C'est vrai que votre sœur Céline, je crois, faisait au départ du modern jazz.
03:12Tout à fait.
03:13Et ensuite, vous avez vu un spectacle.
03:15Ça vous a donné envie ?
03:16Oui.
03:17En fait, il y avait son spectacle de fin d'année.
03:18Je ne m'en souviens pas.
03:19C'est ma mère qui me le raconte.
03:20Mais apparemment, j'ai tapé à l'épaule de ma mère et je lui ai dit un jour, moi aussi,
03:24je serai sur les planches.
03:25Oui.
03:26Mais après, une année s'est passée.
03:27Je faisais ma piscine et je vous dis, j'ai accompagné ma sœur dans la danse de salon
03:30comme ça pour lui faire plaisir.
03:31Et je me souviens comme si c'était hier, du premier jour où j'ai ouvert la porte
03:35et que j'ai vu toutes ces filles magnifiques et tous ces rythmes latinos, en tout cas,
03:41qui m'ont donné envie de faire ce sport-là.
03:43Et il y a un truc qui s'est passé chimique en moi.
03:45C'était ça.
03:46J'avais trouvé ma vocation tout de suite.
03:47La danse de salon, ça s'étudie dans un cours comme une autre danse ?
03:50Oui.
03:51Puis surtout qu'à l'époque, c'était un cours collectif.
03:53C'est surtout pour les enfants.
03:54Après, quand on fait de la compétition, ça devient plus sérieux.
03:57Donc, on a des cours particuliers et ça demande de plus en plus d'entraînement.
04:00Au départ, c'était juste le mercredi après-midi.
04:02Et après, c'est rapidement devenu tous les jours.
04:04Oui.
04:05Et vous étiez le seul garçon au milieu des filles.
04:06Oui, j'étais le seul garçon.
04:07C'est un privilège.
04:08Beaucoup de gens auraient aimé.
04:09Ben oui.
04:10C'est ça.
04:11Mes cousins, tout de suite, ils me disaient quand ils me voient en compétition.
04:13« Ah, ça y est, je comprends pourquoi tu fais ce sport-là.
04:15Il y a plein de bananas.
04:16C'est exactement ça.
04:17»
04:18Le terme danse de salon, je ne sais pas si vous le savez, Christophe Licata,
04:21c'est le terme utilisé après 1950 pour différencier les danses existantes du rock'n'roll.
04:26OK.
04:27Et c'est comme ça que c'est né, qu'on a appelé ça les danses de salon.
04:29OK.
04:30J'en apprends encore.
04:31Alors, il se trouve que vous êtes dans une famille modeste au départ.
04:34Je crois que votre père et votre mère ont une vie très particulière, très simple.
04:40Mais ils sont là pour vous.
04:42Oui.
04:43En fait, modeste dans le sens que, ben voilà, on ne roulait pas sur l'or.
04:46Mon père était maçon.
04:47Ma mère a gardé des enfants.
04:49Mais on n'a jamais manqué de rien.
04:51Ça, ils ont toujours fait en sorte qu'on puisse vivre de nos passions.
04:56Et ils nous ont toujours apporté tout ce qu'on avait envie d'avoir.
04:59Donc, je n'aime pas trop dire que je viens d'une famille modeste.
05:02Parce que, quelque part, j'ai eu une enfance très, très riche, finalement.
05:06Oui.
05:07Et ça, c'est très beau, parce que vous dites modeste et riche.
05:09Ben oui.
05:10Alors, la danse de salon, justement, ça a commencé.
05:13Comment êtes-vous venu au concours ?
05:15Parce que ça a commencé un jour avec un numéro 17, je crois.
05:18Oui.
05:19C'est mon chiffre, le numéro 17.
05:20En fait, je me suis inscrit avec ma sœur dans ce cours de danse de salon.
05:26Et rapidement, on a voulu faire de la compétition.
05:28Donc, on a eu pris des cours particuliers avec un professeur du Sud qui était réputé.
05:32Et de là, on a enchaîné.
05:34Du coup, il fallait beaucoup s'entraîner.
05:35Et notre première compétition, c'était à Montpellier.
05:38Puis, rapidement, on s'est retrouvé au championnat de France.
05:40Et c'est le championnat de France où j'avais le numéro 17.
05:43Et je m'en souviens, c'est encore mon chiffre porte-bonheur.
05:45Et les compétitions, ça a commencé très rapidement, finalement, dès la première année.
05:49J'ai eu à peu près six mois de formation.
05:52Et je me suis retrouvé rapidement sur les pistes de compétition,
05:55où j'étais le plus jeune de tous.
05:57Parce que j'étais dans la catégorie de ma sœur, qui avait deux ans de plus que moi.
06:00Donc, j'étais le plus petit.
06:01Et je remportais tout.
06:02Ça foutait des boules aux autres.
06:04Et même un jour, face à des adultes, vous avez gagné.
06:06Oui.
06:07On se préparait pour le championnat du monde.
06:09Et on avait gagné la compétition face à des adultes.
06:12Mais vous étiez un surdoué sans le savoir.
06:16On était un petit peu des extraterrestres avec ma sœur de ce sport à l'époque.
06:19Il y a un oncle aussi qui, je crois, était très important.
06:22Parce qu'il faisait de la danse de salon, mais personne ne le savait.
06:25Cachette, c'est lui.
06:26C'était lui.
06:27Pépino, d'ailleurs.
06:28Je l'embrasse.
06:29Il faisait de la danse de salon.
06:30Il faisait des compétitions en cachette.
06:32Il ne voulait pas qu'on le sache.
06:33Et un jour, mon oncle et ma tante vont voir une compétition qui avait lieu à Toulon.
06:38Et ils le voient sur la piste, en fait.
06:40Ils ne savaient plus où se mettre.
06:41Et finalement, tout a commencé à partir de là.
06:43Puisque mon oncle et ma tante se sont mis à faire de la danse de salon.
06:45Puis ça a rapatrié mes cousines.
06:47Puis ça a rapatrié ma sœur.
06:48Puis moi.
06:49Et puis voilà.
06:50Donc, merci Pépino.
06:52En même temps, il vous a présenté un professeur.
06:56Oui.
06:57Monsieur Barbéry, qui ne prenait pas les enfants à l'époque.
07:00Il n'ouvrait pas ses cours aux enfants.
07:02Et donc, du coup, il a dit à mon oncle que je veux bien les voir.
07:08Parce que mon oncle est le Tanné.
07:09Je veux bien les voir.
07:10Mais si ça ne le fait pas, je dirais non.
07:14Il nous a pris.
07:15Et sur un morceau particulier ?
07:18La musique ?
07:19Oui.
07:20La musique.
07:21Mais je me souviens du cours dedans.
07:22Je me souviens.
07:23Il était très impressionnant.
07:24On aurait dit Stivelster, Stallone.
07:27Franchement, j'ai eu peur.
07:28Et quand on a ouvert la porte, je me souviendrai toujours, en tout cas, de cette aura qu'il avait.
07:33Et il m'a toujours suivi.
07:34Toute ma carte de compétition, ça a resté mon coach.
07:37Envers et contre tout.
07:38Il est bien tombé.
07:39Et côté musique, il y en a une qui vous a marqué.
07:41I want to be a part of it.
07:45New York, New York.
07:48Une chanson d'un film.
07:49Un peu dépressant.
07:50Cette chanson, tout le monde la connaît.
07:52Mais curieusement, on ne le sait pas.
07:53Mais ce film, qui raconte l'histoire d'un club dans les années 40, a été un échec financier.
07:58Alors que la chanson est restée.
08:00Ah oui ?
08:01Ça n'a pas marché du tout, le film.
08:02Ah ben peut-être.
08:03Alors cette chanson, ça vous rappelle ?
08:05Ça faisait partie des chansons sur lesquelles vous dansiez ?
08:08Mon premier gala de danse.
08:10C'est mon premier gala de danse.
08:11Et je me souviens, c'est le final.
08:12Je vous dis, j'ai les frissons après que vous en parlez.
08:14C'est le final.
08:15Et il y a toutes ces filles qui rentrent.
08:17Donc tous les cours de jazz.
08:18Toutes les catégories d'âge.
08:20Et là, on doit rentrer sur scène.
08:22Et il y a deux garçons.
08:24Moi et un autre garçon qui s'appelait Julien, d'ailleurs.
08:26Je me souviens.
08:27Et quand on rentre, le public se met à hurler comme si on était les Rolling Stones.
08:32Et je pense qu'il y a un truc qui s'est passé en moi.
08:36Ce moment-là, je ne l'oublierai jamais.
08:38Et maintenant, je suis en quête de cette sensation-là, toujours.
08:41Chaque fois que je suis sur scène et que j'entends le public crier,
08:43je redeviens le petit garçon que j'étais à ce gala de danse.
08:48Et ce qui est le plus étonnant, Christophe Licata,
08:50c'est qu'au départ, personne, à commencer par Marc Barbieri, ne croyait en vous.
08:54Et il vous a envoyé un jour à Montpellier, à titre d'essai,
08:57sans imaginer que vous alliez gagner.
08:59Oui, oui.
09:00Il disait, on va se planter, mais ça va leur faire du bien.
09:03Ça va leur mettre une petite claque.
09:04Mais finalement, c'est comme ça qu'on évolue.
09:06On a remporté la compétition.
09:08Et vous avez gagné une paire de lunettes, je crois.
09:10Oui, c'était un pari avec mon oncle Jean-Luc.
09:12Je voulais des lunettes de vue pour me faire accepter à l'école.
09:15Alors du coup, c'était le pari.
09:17Si je remportais la compétition, il m'achetait une paire de lunettes sur le marché.
09:22Et il me l'a achetée.
09:23Alors, il y a eu deux époques.
09:25Il y a eu l'époque où c'était votre sœur qui dirigeait.
09:27Et puis un jour, à Besançon, il y a eu un problème.
09:29Et c'est vous qui vous êtes mis à diriger.
09:31Exactement.
09:32En fait, on arrive à une compétition.
09:33Ma sœur, elle était perturbée.
09:35Et on arrive sur piste.
09:37Et là, il y a tous les danseurs qui dansent autour de nous.
09:39Et d'habitude, c'est elle qui donnait le départ.
09:41Et là, elle ne sait pas.
09:43Je la vois.
09:44Elle est complètement en blackout.
09:46Et là, je la secoue dans les bras.
09:48Et je vois tout le monde qui danse autour de nous.
09:50Je compte le départ.
09:51Et finalement, on part.
09:52Et de ce jour-là, c'est toujours moi qui ai donné le départ.
09:55À partir de là, c'est moi qui ai mené la danse.
09:57Oui, et à partir de là, ça a continué jusqu'au jour où votre sœur a décidé d'arrêter Christophe Licata.
10:03Pourquoi ?
10:04Parce qu'en fait, la danse de salon, la danse sportive...
10:06Après, plus tard, quand on fait de la compétition, c'est comme ça que ça s'appelle, la danse sportive.
10:10Ça demande énormément de travail, de rigueur, d'entraînement.
10:14Et moi, c'était ma vocation.
10:16Et c'est vrai que c'est ce que je voulais faire, envers et contre tout.
10:18Ma sœur, elle aspirait à une autre carrière, finalement.
10:21Et pour me laisser, en tout cas, m'envoler, pour me laisser continuer d'évoluer,
10:25elle a pris la décision d'arrêter.
10:27C'était très dur pour vous ?
10:28Oh là là, c'était horrible.
10:30Je pleurais tous les soirs.
10:32C'était pas possible.
10:33Il y avait une complicité totale entre vous deux ?
10:35Ouais.
10:36Moi, c'était ma sœur ou rien, quoi.
10:38Mais finalement, vous avez appris la danse de façon...
10:42comme un autodidacte ?
10:43Vous n'avez jamais pris de cours de danse, quelque part, à l'opéra ?
10:46À part ces cours...
10:47Les danses de salon direct.
10:48Je n'ai jamais fait de classique, de jazz, ou quoi.
10:50Avant, j'ai commencé la danse de salon.
10:52Et ça vient de votre oncle ? Ça vient d'où ?
10:54Ouais, ça vient de mon oncle, à la base.
10:55Voilà.
10:56Eh bien, l'histoire de famille, elle a continué autrement.
10:58Et on va l'évoquer à travers une date que vous n'avez pas oubliée.
11:01Le 12 février 2011.
11:03A tout de suite, sur Sud Radio, avec Christophe Licata.
11:06Sud Radio, les clés d'une vie.
11:08Jacques Pessis.
11:09Sud Radio, les clés d'une vie.
11:11Mon invité, Christophe Licata.
11:1313 ans de Danse avec les Stars.
11:15Et un livre, Révélation chez Leduc,
11:17qu'on va évoquer dans quelques instants,
11:19après avoir évoqué la suite de votre parcours.
11:21Et une date importante, le 12 février 2011.
11:29Ce générique a changé votre vie.
11:31Ah oui.
11:32Danse avec les Stars.
11:33Ah oui, il y a eu un avant, un après, Danse avec les Stars.
11:35Mais à la base, on ne savait pas que ça allait prendre autant d'ampleur.
11:37Oui, parce que, vous vous souvenez de ce premier soir, de ce premier générique ?
11:40Ah oui, je me souviendrai toujours, en fait.
11:43Surtout la première danse de groupe qu'on a fait, nous les pros.
11:45C'est un souvenir qui est gravé dans ma mémoire.
11:47Même la première fois que j'allais du coup à Paris,
11:49que je me suis retrouvé devant cette tour TF1,
11:51j'avais l'impression d'être à Hollywood, vraiment.
11:55Mais on pensait que ça n'allait durer qu'un an.
11:58Maintenant, ça fait 14 ans qu'on est là.
12:00C'est fou, hein ?
12:01Personne n'y a jamais eu ce genre de chose en France.
12:03Non, c'était un pari.
12:04Alors, le pari aussi, ça a été le fait que vous arriviez à danser.
12:07Parce que vous avez fait des études, je crois, à un brevet technique.
12:10Et puis votre père a dit, tu veux arrêter le brevet,
12:13tu vas faire de la danse, mais tu te démerdes.
12:15Exactement.
12:16Ça, c'était une condition, en fait.
12:17Je voulais arrêter, et mon père est resté très calme.
12:20Il m'a donné un an pour en tout cas vivre de ma passion.
12:22Et si je n'y arrivais pas, il fallait que je retourne à l'école.
12:24Et je trouve que c'est un super exemple que je me resservirais un jour
12:27si mon fils me fait la même chose.
12:29Parce que grâce à lui, j'ai appris la valeur de l'argent,
12:33la valeur du travail, de la sueur.
12:36On n'a rien sans rien, quoi.
12:38Et merci papa, merci maman.
12:40Parce qu'il y avait les cours de danse,
12:41mais il y avait à côté le travail chez McDonald's,
12:43chez Descartes, Laurent Piccard.
12:45Il a fallu que je me relève les manches.
12:47J'ai fait de la maçonnerie au départ avec lui.
12:49J'ai fait McDo, Piccard.
12:51J'ai fait télévendeur.
12:53J'ai fait magazine avec un clerc.
12:55Tous les petits boulots que je pouvais trouver, je les prenais.
12:57Et j'allais m'entraîner 5-6 heures par jour.
12:59Je ne sais pas encore aujourd'hui comment j'ai fait pour y arriver.
13:02Parce que c'était dur.
13:04Mais 5-6 heures par jour en visionnant des cassettes
13:06pendant des semaines et des semaines.
13:08Oui.
13:09Moi, c'est comme ça que je travaille encore même aujourd'hui.
13:12C'est l'analyse.
13:14J'analyse tout.
13:16En regardant chaque pas de danse et en essayant de le reproduire
13:18ou de le faire évoluer.
13:19Exactement.
13:20Alors, tout a commencé, je crois, lorsque vous avez été repéré au Palais des Congrès de Paris
13:24par les producteurs de Danse avec les Stars.
13:27C'est ça.
13:28Je dansais dans un spectacle qui s'appelait Showdance.
13:30Et on faisait ce spectacle-là.
13:34Et on avait Ouidir qui recherchait des danseurs.
13:37Donc on savait qu'il y avait de la production qui avait été faite.
13:40On ne savait pas trop pourquoi.
13:41Et c'est aujourd'hui, en discutant avec les producteurs,
13:43que je sais que quand ils m'ont vu sur scène,
13:45ils se sont dit qu'ils me voulaient à ce moment-là.
13:47C'est fou. Ils vous ont remarqué.
13:49Ils faisaient tous les castings possibles et imaginables.
13:51Et cette scène du Palais des Congrès,
13:53il faut savoir que c'est le dernier spectacle de Maurice Béjar
13:56qui a été créé, qui s'appelait La Mort Subite.
13:58Ah ouais ?
13:59Béjar a fait ses adieux sur la scène où vous avez débuté.
14:02Incroyable.
14:03Alors, il y a eu des auditions, bien sûr,
14:05parce qu'il y avait des centaines de candidats.
14:07Oui, oui.
14:08Alors du coup, même au départ, je ne voulais pas trop le faire, moi,
14:10ce casting Danse avec les Stars.
14:11J'étais focus sur la compétition.
14:13Donc je ne voyais que ça.
14:14J'étais un peu comme dans un corridor.
14:15Et après, quand j'ai fait les étapes à Marseille,
14:17on est monté à Paris pour faire les étapes qui suivaient.
14:20Et là, je vois qu'il y a tous mes concurrents
14:22qui participent à ce casting.
14:24Et là, je me dis peut-être que ça vaut le coup de le faire.
14:27Et à ce moment-là, j'ai pris les choses au sérieux.
14:29Il fallait que je sois dans l'aventure.
14:30Et le casting, c'était comment ?
14:31C'était une danse ?
14:32C'était quoi ?
14:33Plusieurs.
14:34Il y avait plusieurs danses latines, danses standards.
14:36Il y avait de la présentation, parler devant une caméra,
14:39des choses que je n'avais pas l'habitude de faire.
14:41Et ça s'est tellement bien passé
14:43que vous avez été sélectionné parmi les huit danseurs.
14:46Oui.
14:47Qu'est-ce qu'on ressent à ce moment-là ?
14:49Une grande joie.
14:50Mais finalement, je vous dis, je ne m'attendais pas
14:52à ce que ça prenne autant d'ampleur.
14:54Je partais à l'aventure.
14:56Et l'aventure, elle a commencé à la Plaine-Saint-Denis
14:58quand vous êtes arrivé.
14:59Et la Plaine-Saint-Denis, il faut savoir
15:01qu'au départ, c'était une installation
15:03de la compagnie des chemins de fer en 1874
15:06pour entretenir les locomotives à vapeur.
15:08C'est vrai ?
15:09D'ailleurs, il y a encore quelques rails qui traînent
15:10parce qu'il y avait aussi des entrepôts tout autour.
15:12Incroyable.
15:13Alors, vous arrivez devant les producteurs
15:15qui disent quand même
15:16« mais t'es un peu jeune pour faire ça ».
15:18Oui.
15:19En fait, je devais danser avec Rossini et Palma.
15:21Je ne le savais pas à l'époque.
15:22Ils me posent cette question-là.
15:23Tu n'es pas trop jeune ?
15:24Tu ne penses pas être un peu jeune
15:25pour faire ce genre d'émission-là ?
15:27Moi, je sais, j'ai répondu avec mon accent marseillais
15:29« oui, peut-être que je suis jeune ».
15:31Mais j'ai 30 ans d'expérience dans la danse.
15:34Donc dans la danse, je ne me sentais pas si jeune que ça.
15:36Je me sentais les épaules pour relever le défi.
15:38Ils ont compris.
15:39Ça les a fait sourire.
15:40Ça les a fait marrer, oui.
15:41Ce qui est étonnant, c'est qu'il y a plus jeune que vous,
15:44le danseur le plus jeune de l'Opéra de Paris,
15:46je ne sais pas si vous le connaissez,
15:47il s'appelle Paul Marc.
15:48Il a été élu danseur étoile à 23 ans.
15:53Mais c'est assez particulier
15:54parce qu'on lui a remis son diplôme
15:56sur la scène de l'Opéra Garnier
15:57avec personne dans la salle car c'était la pandémie.
16:00Et il y a juste une plateforme de streaming
16:03qui a reproduit l'événement.
16:05C'est un gâchis.
16:07Oui, un peu cher.
16:08Alors, il se trouve que vous n'êtes pas seul
16:10dans Danse avec les stars.
16:12Il y a Coralie dans les danseuses de groupe.
16:14Coralie qui a été un coup de foudre réciproque.
16:17Oui, c'est un peu magique.
16:18Ça fait un peu bisounours de raconter cette histoire
16:20mais c'est tellement vrai en vrai.
16:22Je participe avec ma sœur.
16:23Je danse avec ma sœur encore à l'époque.
16:24C'est mon choix.
16:26Et je vois cette jeune fille avec un regard exceptionnel.
16:30Je tombe littéralement fou d'elle.
16:32Et je rentre chez moi et je dis à ma mère
16:34que je vais me marier avec elle.
16:36Et quatre ans après, ma sœur décide d'arrêter la danse.
16:38Je sais qu'elle cherche un partenaire.
16:40On se contacte.
16:41On se met à danser ensemble.
16:42Et rapidement, je l'ai amourée et née.
16:47Et je me suis effectivement marié avec elle.
16:49C'est une très belle histoire en effet.
16:51Vous avez fait le premier pas comme on dit.
16:53Pas seulement chez les danseurs.
16:54Il se trouve qu'il y a aussi quelqu'un
16:56qui a compté à votre arrivée à Paris
16:58parce qu'elle vous a soutenu.
16:59Christophe Licata, c'est Fovoto.
17:01Oui, c'est une sœur jumelle quelque part.
17:03Fovoto pour moi.
17:04Il y a eu quelque chose qui s'est passé d'amical.
17:06C'est déjà avant Danse avec les Stars.
17:08On est nés la même année.
17:10On a juste deux jours d'écart.
17:12Avec cette fille, ça a toujours été très fusionnel.
17:14Finalement, je me reconnais beaucoup en elle.
17:18Quand je suis arrivé à Paris,
17:19je venais de mon sud.
17:21Je n'avais pas vu la mer.
17:23Je n'avais pas vu grand-chose.
17:24Elle m'a pris par la main.
17:25Elle m'a fait visiter Paris.
17:27Aujourd'hui, même encore aujourd'hui,
17:29c'est une sœur de cœur.
17:31Vous avez été sur la tombe de Dalida.
17:33Oui, on est allé voir la tombe de Dalida.
17:35Pourquoi ?
17:37Je ne sais pas parce que c'est à voir.
17:39Il y a aussi la statue de Dalida à Montmartre
17:41qui est le deuxième monument le plus visité
17:45après le Sacré-Cœur.
17:46Les touristes du monde entier viennent là.
17:48Ça ne m'étonne pas.
17:50On a fait ça, plein de choses.
17:51Elle m'a fait voir plein de choses.
17:52Montmartre, elle habitait à Montmartre à l'époque.
17:54C'était magique.
17:57On me faisait voir le Paris que je ne connaissais pas.
17:59Danse avec les Stars va commencer.
18:02Il vous faut une partenaire.
18:03On ne savait pas qui c'était au début.
18:05On ne vous le dit pas ?
18:06On ne me dit rien.
18:07C'est surprise.
18:08On est tendu dans ces moments-là.
18:10On est tendu, plus que tendu.
18:11Surtout quand c'est notre première aventure comme ça.
18:13Je me souviens, j'avais les mémoites.
18:15Je ne sais même pas parler.
18:17Je bégayais.
18:18J'avais peur.
18:20Quand Rosy de Palma arrive, vous la connaissez ?
18:23Je ne la connaissais pas tant,
18:24mais son visage me parlait quand même.
18:26Mais quand je l'ai vue, encore aujourd'hui,
18:28je me souviens, elle a un charisme, un aura.
18:31Quand Rosy de Palma rentre dans la salle,
18:33il y a quelque chose qui se passe, énergétiquement parlant.
18:36Vous étiez dans la salle.
18:38Je l'attendais.
18:39J'étais assis sur le canapé.
18:40J'attendais.
18:41J'avais les mémoites.
18:42Elle marchait face à moi.
18:44Elle était très sympathique,
18:46mais elle m'a tétanisé de peur.
18:48Elle a démarré grâce à Pedro Almodovar
18:52qui l'a engagé dans un film, La Loi du Désir,
18:54où elle jouait une animatrice télé.
18:57Elle a prêté certaines de ses robes pour ce film
18:59parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'argent pour le film.
19:01C'est vrai ?
19:02Ça ne m'étonne pas.
19:03Après, elle est devenue la muse d'Almodovar.
19:05Je vous avais évoqué d'ailleurs la mode avec elle
19:08en parlant de Jean-Paul Gaultier.
19:10C'était un copain pour elle, Jean-Paul.
19:13Du coup, elle disait qu'éventuellement,
19:16Jean-Paul pouvait lui faire des tenues de cha-cha,
19:19si elle le voulait.
19:21Même ça, ça m'impressionnait.
19:23Elle connaissait tout le monde.
19:25Vous ne connaissiez personne ?
19:26Moi, je ne connaissais personne.
19:27J'étais un petit poussin.
19:28Il se trouve aussi que lorsque c'est la première édition
19:31et peut-être la dernière danse avec les stars,
19:33il faut se mettre dans le rythme du travail.
19:35Ça, c'est une méthode que vous avez mise au point tout de suite
19:38ou il a fallu attendre un peu ?
19:39Il a fallu trois ans.
19:41Je pense qu'à partir de ma saison avec Amel Ben,
19:43j'ai compris comment il fallait que je fonctionne.
19:45Jusque là, Routier des Palmas, c'est elle qui menait la danse.
19:48Il fallait que je la lead, il fallait que je la drive.
19:51Je n'ai pas réussi à le faire.
19:53Je me marrais énormément avec elle.
19:55C'était des fous rires.
19:56Mais à un moment donné, il fallait que je prenne mon rôle de professionnel.
19:59En tout cas, plus à cœur.
20:01Et celle qui m'a permis de le faire, c'est Amel Ben.
20:04C'est après, plus tard.
20:05C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai le regret de ne pas avoir Routier des Palmas
20:08aujourd'hui avec plus de bouteilles.
20:10Mais en même temps, il se trouve qu'elle vous a beaucoup apporté.
20:14Sauf qu'il y a eu un problème, elle a été éliminée.
20:17Elle n'aurait pas dû être éliminée.
20:20Elle s'est arrêtée en pleine directe quand même.
20:22Et pourquoi ?
20:23Parce que pour elle, c'était comme le théâtre.
20:25Il y a eu un petit couac.
20:26Alors du coup, elle a voulu recommencer.
20:28Ça, c'est un moment que j'en rigole aujourd'hui.
20:30Mais sur le moment, j'ai vécu mon pire cauchemar.
20:32Vous avez compris que c'était fini ?
20:33Oui.
20:34Tout de suite ?
20:35Oui, c'était terminé.
20:36Mais les gens ne l'ont pas découvert.
20:40C'est pour ça que je regrette un petit peu.
20:42Maintenant, quelle belle personne.
20:45Moi, je raconte dans le livre un souvenir où elle me prend après le prime,
20:50derrière le rideau.
20:51Elle attend qu'il n'y ait plus de caméra et qu'il n'y ait plus personne.
20:53Elle me regarde droit dans les yeux et me dit, mon Christophe,
20:55mon plus beau cadeau, c'est de t'avoir rencontré.
20:57Et je t'aime, mon Christophe.
20:58Il n'y a qu'une larme qui coule sur une seule joue.
21:01C'est un moment qui reste gravé dans ma mémoire.
21:04Quelle belle personne.
21:05Un autre moment qui reste gravé dans votre mémoire,
21:08Christophe Licata.
21:10On va l'évoquer dans quelques instants à travers la date du 5 février 2017.
21:14Ah la la, celle-là.
21:15À tout de suite sur Sud Radio avec Christophe Licata.
21:18Sud Radio, les clés d'une vie.
21:20Jacques Pessis.
21:21Sud Radio, les clés d'une vie.
21:22Mon invité Christophe Licata à l'occasion de la sortie de ce livre
21:26Révélation chez le Duc.
21:2713 saisons de Danse avec les Stars qu'on évoque.
21:30On a évoqué la première.
21:32Il y en a eu beaucoup d'autres.
21:33Mais il y a eu un événement très important le 5 février 2017.
21:36Je crois que vous êtes devenu l'heureux papa d'un petit garçon.
21:39Ouais.
21:40Cette date-là, elle m'a changé la vie.
21:42C'est vrai ?
21:43Ah ouais, il s'est passé un truc quand même exceptionnel.
21:45J'avais l'impression que ma vie basculait.
21:49D'un coup.
21:50À cette heure-là, je me souviens encore la sage-femme dire
21:53« Allez, pousse encore une dernière fois, il est là ».
21:55J'étais plus près du tout.
21:57Alors que j'attendais ça comme personne.
22:00Et finalement, non.
22:01Il y a un truc qui s'est passé.
22:03J'avais l'impression que tout était au ralenti.
22:05C'était fou.
22:07Cette sensation, elle est folle d'avoir un enfant.
22:09Mais vous en rêviez depuis longtemps d'un enfant.
22:11Ouais.
22:12C'est moi qui étais né ma femme pour en avoir un.
22:14Elle est danseuse, donc elle avait plus de mal que moi à se décider.
22:16Mais je pense que j'ai toujours voulu un enfant.
22:19Même jeune, je voulais un bébé.
22:21Il se trouve que Coralie, votre femme, vous l'a appris de façon étonnante qu'elle était enceinte.
22:26Ouais, parce que finalement, c'était un petit peu tangent entre nous à l'époque.
22:29Puisque justement, on avait ce deal-là de dire « Moi, je veux un enfant ».
22:32Elle n'était pas encore prête.
22:33Et j'avais du mal à croire en tout cas qu'elle a envie d'en avoir un.
22:37Je pensais qu'elle avait besoin de plus de temps.
22:39Et je fais l'émission Fort Boyard.
22:42Et je rentre de l'émission un peu fatiguée.
22:45Parce que c'est une émission qui est éprouvante.
22:47Et là, elle me donne un test de grossesse.
22:49Et il n'y avait rien d'écrit en fait.
22:52Parce que le truc était parti.
22:53Et je ne comprenais pas ce qu'elle voulait me dire.
22:55Je pense qu'elle me dit « Ok, je suis prête à être enceinte. »
22:58Donc je ne comprenais pas.
22:59Elle me dit « Mais je suis enceinte. »
23:00Je ne comprends pas en fait.
23:02Vraiment, elle me dit « Oui, oui, j'ai fait les tests. »
23:05« J'ai fait la prise de sang, tout ça. »
23:08« Je suis enceinte. »
23:09Et moi, « Attends, je vais m'asseoir. »
23:10« Tu vas m'expliquer tout depuis le début. »
23:12Mais j'avais du mal à le croire.
23:13J'avais du mal à le réaliser.
23:15Alors, il a fallu choisir le prénom de l'enfant.
23:17Et là, c'est aussi une discussion familiale.
23:19Oui, c'est grâce à ma grand-mère qu'on a trouvé ce prénom-là.
23:22En fait, à la base, j'ai mon cousin qui a appelé sa fille Livy.
23:25C'est un prénom que j'adore.
23:26Ma mère voulait m'appeler Silvio.
23:28Et on avait mélangé les deux prénoms.
23:30Donc ça faisait Livio.
23:31Et j'ai posé la question à ma grand-mère.
23:33Et ma grand-mère, elle m'a dit avec son accent italien,
23:36Livio, comme ça.
23:37Et j'ai dit « C'est ça. »
23:39Alors, Livio, c'est un prénom d'origine latine
23:41qui signifie olive.
23:43Et on trouve aussi des Liviers parmi les prénoms dérivés de Livio.
23:47Voilà.
23:48Alors, ça, c'était la naissance.
23:50Mais il y a eu le mariage.
23:52Et le mariage, vous avez failli le rater, Christophe Licata.
23:54À la veille, j'ai un peu trop fait la fête avec les copains.
23:57Je suis resté enfermé dans la salle de bain, j'avoue.
23:59Mais mon père m'a délivré avec un tournevis.
24:02Il a dévissé la poignée.
24:03Et finalement, j'ai réussi à me rendre à l'heure à l'hôtel.
24:07Ça aurait pu mal se terminer.
24:09Ah ouais.
24:10Alors, il se trouve aussi que vous avez parlé de C'est mon choix.
24:13Et votre première télévision avec Coralie,
24:15ça a été C'est mon choix, justement, avec Evelyne Thomas.
24:18Oui, c'était ma première rencontre avec Coralie.
24:20C'était C'est mon choix avec Evelyne Thomas.
24:22Et ça aussi, je m'en souviens comme si c'était hier.
24:25C'était un moment fort aussi.
24:27Ouais, parce que je faisais ça avec ma soeur.
24:29Et je vous dis, vraiment, j'ai eu un coup de foutre pour cette fille.
24:31Juste sur un regard.
24:33Je me souviens encore, elle dansait pas avec moi.
24:34Donc aujourd'hui, j'en suis jaloux.
24:35Mais elle regardait son partenaire comme ça,
24:37juste elle a levé les yeux, comme ça.
24:39Et là, j'ai bloqué.
24:41Autant j'avais bloqué Chantal Goya,
24:43je remettais la cassette en arrière,
24:44et j'ai fait la même chose avec Coralie.
24:46Et ça s'est aussi bien terminé.
24:48C'est un conte de fées comme Chantal Goya.
24:50Alors, vous n'étiez pas au départ certains de remplir
24:52pour une seconde saison Christophe Licata ?
24:54Pour la...
24:55Danse avec les stars.
24:56Cette année ?
24:57Non, au départ, première saison.
24:58Ah oui, on pensait que ça allait durer qu'un an
25:00et que finalement, après, on allait tous retrouver notre vie.
25:03Et ils vous ont appelé pour une deuxième saison.
25:05Ouais.
25:06Ça a été une surprise aussi.
25:07Ça a été une surprise parce qu'on ne pensait pas.
25:09On ne pensait pas que ça allait ranquiller.
25:12Après, je vous dis, même là, la deuxième saison,
25:14tous les ans, en fait, on se disait,
25:15oui, bon, c'est sûrement la dernière.
25:17Mais en même temps, vous vous rendiez compte
25:18dans la rue que c'était très populaire ?
25:20Pas tant encore, là.
25:21Pas tant la deuxième.
25:23Nous, c'est pas comme une Miss France.
25:24On n'a pas été reconnus tout de suite dans la rue.
25:26Une Miss France, du jour au lendemain,
25:28tout le monde sait qui elle est.
25:29Moi, je vous le dis, c'est à partir de la saison 3
25:31où les gens ont commencé à me reconnaître dans la rue.
25:33Jusque là, j'avais un peu une vie normale.
25:35Alors, à chaque fois, bien sûr,
25:37tout au long des 13 saisons,
25:38ce sont des partenaires différentes.
25:40Il y a toujours une adaptation à chaque danseuse.
25:43Tout à fait.
25:44Tout à fait.
25:45Et ça, pareil, je vous dis,
25:46c'est à partir de la saison 3
25:47où vraiment, j'ai fait un travail avec ça.
25:49Il y a une adaptation par rapport
25:51au métier de la célébrité avec qui on est,
25:53par rapport à son âge,
25:54par rapport à sa morphologie.
25:56Moi, avant de danser avec une candidate,
25:58je l'analyse, on dirait un serial killer.
26:01Vraiment, j'ai honte de le dire,
26:02mais vraiment, je regarde tous ses interviews,
26:05je regarde toutes les vidéos que je peux trouver.
26:08J'essaie, dans tout cas, d'apprendre,
26:10de connaître la personne,
26:12avant même de la rencontrer,
26:13parce que moi, j'aime bien faire du sur-mesure.
26:15J'aime bien créer des chorégraphies,
26:17un petit peu comme un couturier
26:18qui va créer une robe de haute couture.
26:20Moi, j'aime bien faire du sur-mesure,
26:21donc j'ai besoin de ça.
26:22Oui, et effectivement,
26:23il faut aussi qu'il y ait une complicité totale
26:25entre vous et la danseuse.
26:27Alors, ce qui est étonnant,
26:28c'est que je crois, parfois,
26:29vous avez découvert votre partenaire
26:31les yeux bandés.
26:32Ça, c'est Priscilla Betty.
26:34Ça, je m'en rappelle.
26:36Donc, c'était la première année
26:37où, en tout cas, finalement,
26:38on faisait pas la surprise à la partenaire,
26:40c'est la partenaire qui me faisait une surprise,
26:43et j'avais ses yeux bandés,
26:44et j'étais dans la voiture,
26:45les mémoires, comme toujours,
26:47et là, on me prend les mains,
26:48et je sens une connexion directe,
26:50sans même voir la personne.
26:52Je sens que ça va matcher,
26:53et du coup, ça a matché du feu de Dieu,
26:55puisque c'était Priscilla Betty.
26:57Elle venait du Sud, comme moi.
26:59J'avais l'impression d'avoir une Ferrari
27:00dans les mains, et c'était génial.
27:02Elle avait débuté à 11 ans,
27:04avec des premières chansons,
27:05sous le nom de Priscilla,
27:06et en 2001, elle s'est rendue à New York,
27:09elle a rencontré Britney Spears,
27:10qui était son idole,
27:11qui lui a remis un disque d'or
27:13pour son single « Quand je serai jeune ».
27:14Ça, c'est ça.
27:15C'est extraordinaire.
27:16Ouais, c'est extraordinaire.
27:17Alors, il y a aussi le fait
27:18que vous avez, vous aussi, évolué,
27:20et je crois que Chris Marques
27:21y a été pour beaucoup,
27:22Chris Avocata.
27:23Chris Marques, il a toujours été
27:24un mentor, un petit peu, pour moi,
27:25dès la première saison.
27:27On arrivait dans un monde
27:28qu'on ne connaissait pas.
27:29La télé, c'est différent de la scène,
27:31c'est différent de la compétition.
27:32Il y a les caméras,
27:33il y a les interviews,
27:34toutes ces choses-là
27:35qu'on ne maîtrise pas.
27:36Et moi, je me posais beaucoup
27:37de questions, en tout cas,
27:38pour être le mieux possible.
27:40Je suis quand même perfectionniste
27:41dans mon travail,
27:42j'aime bien faire les choses bien,
27:43et j'avais besoin de savoir
27:44où je devais aller,
27:45j'avais besoin d'être guidé,
27:46et lui, il a fait ça comme personne.
27:48C'est-à-dire que, vraiment,
27:49il m'a conseillé,
27:50quand j'avais des coups de mou,
27:52il a toujours été là pour moi.
27:54Aujourd'hui, au-delà d'être un mentor pour moi,
27:58il a un ami très, très proche.
28:00Mais c'est lui qui vous a conseillé
28:01d'être naturel, aussi.
28:02Oui.
28:03Je me posais la question
28:04parce qu'on me disait,
28:05oui, il faut que tu trouves ton perso,
28:06il faut que tu trouves ton identité.
28:09C'est lui qui me disait,
28:10en fait, Christophe,
28:11juste, sois toi-même.
28:13Sois toi-même
28:14et les gens, ils t'aimeront, en fait.
28:15Si tu cherches à ce que les gens t'aiment,
28:17en fait, les gens,
28:18ils vont le ressentir,
28:19le public, on ne le trompe pas.
28:21Et vous parliez aussi d'Abel Bent,
28:23Christophe Licata,
28:24et je crois qu'elle vous a apporté
28:25une folie que vous n'imaginiez pas.
28:27Oui.
28:28C'est-à-dire qu'en fait,
28:29elle m'a fait sortir de ma zone de confort.
28:30Jusque-là, avant Abel Bent,
28:33j'étais, en tout cas,
28:35très, on va dire, scolaire.
28:37Je faisais des chorégraphies
28:38presque de compétition
28:40et avec elle,
28:42j'ai découvert le sens du show, en fait.
28:44Le spectacle,
28:46être un peu plus innovant,
28:48mettre un peu plus de folie
28:49dans mes chorégraphies,
28:50faire des breaks comme Beyoncé,
28:53faire rêver les gens, finalement.
28:55Et finalement,
28:56elle aussi s'est découverte naturellement
28:58quand elle a sorti son premier album.
29:00Elle a dit à sa meilleure amie,
29:01je comprends pas ce qui m'arrive,
29:03et son amie lui a dit,
29:04imagine que ça sonne à la porte
29:05et quand tu ouvres la porte,
29:06il y a une queue de 200 000 personnes.
29:08C'est ça, le succès.
29:09C'est fou, hein ?
29:10C'est fou, hein ?
29:11Alors, il y a aussi les moments de tendue
29:12parce qu'il y a toujours des engueulades
29:13en coulisses qu'on ne voit pas à l'écran.
29:15Oui, mais c'est ce qui fait
29:16les vraies personnes, en tout cas.
29:18Pour moi,
29:19quand on apprend à connaître une personne,
29:21on ne sait pas jusqu'où on peut aller.
29:23Et avec, par exemple,
29:24je sais qu'Amel Bent,
29:25je pense que c'est d'elle
29:26que tu veux parler.
29:27Oui, bien sûr.
29:29On a un peu le même caractère.
29:31On a carrément le même caractère.
29:33On est très similaires, finalement.
29:35Et deux volcans ensemble,
29:37des fois ça fait des éruptions,
29:39mais on a une alchimie ensemble
29:43qui est quand même assez exceptionnelle.
29:45Et je pense que c'était une manière
29:47pour nous d'apprendre qui on était.
29:49Finalement,
29:51voilà, c'est ça.
29:52Pour moi, on apprend à connaître des personnes
29:54quand on montre son vrai visage,
29:56quelque part.
29:57Et Amel Bent aurait mérité de gagner,
29:59Christophe Licata ?
30:00Oui, pour moi, oui.
30:01Est-ce que le classement,
30:03il y a des tas de choses
30:05qui interviennent dans le classement ?
30:06Oui, maintenant, je ne me fais plus...
30:09Je ne pense plus à ça,
30:10mais c'est vrai que moi,
30:11je suis danseur professionnel
30:12et quand je vois un parcours
30:13comme elle a eu,
30:14quand toutes des semaines,
30:15elle excelle, en fait.
30:16Je me dis, oui, elle le méritait,
30:18mais comme Emmanuel Moire le méritait aussi.
30:20Il a touché le public.
30:22Et voilà, maintenant,
30:23j'ai une autre vision.
30:24Mais c'est vrai que,
30:25pour moi, elle méritait.
30:26Et puis, je pense que les gens
30:27s'en souviennent encore
30:28de son passage dans
30:29Avec l'Estar,
30:30donc quelque part, elle a gagné.
30:31Alors, il y a les moments plus difficiles.
30:32Il faut remonter le moral
30:33à celles qui ne l'ont pas.
30:35Ça a été le cas d'Ophélie Winter.
30:36Ça a été très dur pour vous,
30:37Christophe Licata.
30:38Ça a été surtout très dur pour elle.
30:40Et du coup, ça fait mal au cœur,
30:41en fait, de voir quelqu'un
30:42qui a du mal, comme ça,
30:44qui souffre.
30:46Ça a été difficile.
30:47Du coup, moi, j'ai voulu être
30:49un pilier pour elle,
30:50une épaule sur laquelle
30:51elle pouvait se reposer.
30:52Mais je ne m'attendais pas
30:53à ça d'elle,
30:54parce que je n'avais pas
30:55cette vision-là d'Ophélie.
30:57Et finalement,
30:58quelle personne tellement sensible,
31:00en fait.
31:01Et j'ai découvert
31:02une femme exceptionnelle.
31:04Mais c'était difficile pour elle.
31:06Elle a souffert pour aller
31:07le plus loin possible.
31:08Oui, pour aller le plus loin possible.
31:11Mais finalement,
31:12il y a eu du bon dans tout ça.
31:14C'est finalement dans la souffrance aussi
31:15qu'on en tire du positif.
31:17C'est-à-dire qu'il fallait
31:19qu'elle passe par ces états
31:20un peu difficiles
31:21pour pouvoir se relever.
31:23Et finalement,
31:24elle a montré
31:25quand même des choses super.
31:27Puis, il y avait un problème aussi.
31:28Ce sont les danseuses
31:29plus grandes que vous.
31:30Moi, j'ai un problème
31:31avec les danseuses plus grandes que moi.
31:32Parce que j'ai du mal
31:33à les guider.
31:34Moi, j'aime bien être protecteur.
31:35Et c'est vrai que quand une personne
31:36est plus petite que soi,
31:37c'est plus facile de se sentir,
31:38en tout cas, solide.
31:39Ça a été le cas
31:40de Tatiana Silvana.
31:42Tatiana Silva, au début,
31:43elle m'impressionnait.
31:44Oui, j'avoue,
31:45elle était plus grande que moi.
31:46Mais finalement,
31:47aujourd'hui, même de ça,
31:48je suis guérie.
31:49J'aime beaucoup même les grandes.
31:50Parce que c'est une belle
31:51grande plante.
31:52Et finalement,
31:53j'ai réussi, en tout cas,
31:54elle a réussi à se reposer
31:55sur mes épaules.
31:56C'est ça que j'avais peur.
31:57J'ai l'impression
31:58que les femmes plus grandes
31:59que moi,
32:00elles n'ont pas besoin
32:01de mon soutien.
32:02Je ne sais pas comment expliquer.
32:04Mais c'est plus difficile,
32:06en tout cas,
32:07à les faire sentir
32:10en confiance.
32:11En confiance.
32:12En confiance.
32:13Elle sait qu'elle a été
32:14Miss Belgique,
32:15mais elle a aussi travaillé
32:16au cabinet du ministre
32:17de la coopération en Belgique.
32:18Elle a travaillé
32:19dans le prêt-à-porter
32:20et elle a représenté
32:21le pays au concours
32:22Miss Univers 2006,
32:23dont l'organisateur
32:24était un certain Donald Trump.
32:25Ah ouais ?
32:26Oui.
32:27Donc elle l'a connu
32:28à ce moment-là
32:29et elle a été présentée à lui.
32:30Et puis, il y a aussi
32:31quelqu'un qui dansait très bien
32:32et ça a été aussi
32:33un moment très compliqué.
32:43C'est vrai que Claude François
32:44était un danseur exceptionnel.
32:45Oui.
32:46Même quand on voit danser
32:47dans les années 60,
32:48il ne laisse rien passer.
32:49Et les Claudettes,
32:50quand ils travaillaient avec elles,
32:51je me souviens très bien,
32:52c'était rigoureux, rigueur.
32:54Mais c'était quand même
32:55difficile pour vous.
32:56J'ai eu cette chanson,
32:57Les Magnolias,
32:58sur la finale avec Tatiana,
32:59justement.
33:00Et sur le coup,
33:01je n'étais pas content
33:02d'avoir cette chanson
33:03parce qu'autour de moi,
33:04il y avait quand même
33:05des musiques qui étaient
33:06ultra modernes
33:07et je me sentais
33:08un peu...
33:09Je me sentais un peu
33:10moderne et je me sentais...
33:11J'avais l'impression
33:12que c'était du sabotage.
33:13Mais finalement,
33:14souvent quand j'ai eu
33:15cette sensation-là
33:16où les musiques
33:17me plaisaient moins,
33:18ça a fait des tableaux
33:19d'anthologie dans l'émission.
33:20Oui.
33:21Et en plus,
33:22Magnolias Forever,
33:23dans les discothèques
33:24l'été,
33:25les jeunes générations
33:26la dansent aujourd'hui.
33:27Oui.
33:28C'est fou.
33:29Il faut passer derrière
33:30Claude François quand même.
33:31Oui.
33:32Ça, je vous confirme.
33:33Ça fait la pression.
33:34Et puis lui,
33:35il mettait la pression.
33:36Je suis sûr
33:37qu'il aurait été
33:38là aujourd'hui,
33:39il aurait participé
33:40à Danse avec les Stars.
33:41J'aurais adoré le voir.
33:42Ça aurait été formidable.
33:43Mais le choix des chansons,
33:44vous ne l'avez pas d'ailleurs ?
33:45Non.
33:46On décide ni de la chanson
33:47ni de la danse
33:48qu'on doit faire.
33:49On a juste...
33:50On nous envoie une chanson,
33:51on nous dit la danse
33:52qu'ils veulent
33:53et après,
33:54on doit créer la chorégraphie.
33:55Et quelques fois
33:56en trois jours
33:57comme Dirty Dancing.
33:58Ah ouais.
33:59Dirty Dancing,
34:00ça a été trois jours
34:01parce que finalement,
34:02ils ont changé d'idée.
34:03Au début,
34:04on devait avoir
34:05States of the Night Fever,
34:06je crois.
34:07Dirty Dancing,
34:08donc trois jours
34:09pour faire le porté.
34:10Trois jours.
34:11Comment on fait ?
34:12On ne dort pas dans ces cas-là ?
34:13On ne dort pas
34:14et j'ai eu la chance
34:15d'être avec Priscilla Beatty.
34:16Donc je vous dis,
34:17c'était une Ferrari.
34:18Donc heureusement
34:19que j'étais avec elle.
34:20D'autres souvenirs,
34:21on va les évoquer.
34:22Ils sont dans ce livre
34:23à travers la date
34:24de la sortie de ce livre,
34:25le 13 janvier 2025.
34:26A tout de suite
34:27sur Sud Radio
34:28avec Christophe Licata.
34:29Sud Radio,
34:30les clés d'une vie.
34:31Jacques Pessis.
34:32Sud Radio,
34:33les clés d'une vie.
34:34Celle de mon invité,
34:35Christophe Licata.
34:36La saison 1,
34:37la saison 13
34:38de Danse avec les Stars.
34:39Et tout ça figure
34:40dans ce livre
34:41paru le 13 janvier 2025,
34:42Révélations,
34:4313 saisons
34:44et après
34:45chez le Duc.
34:46Révélations
34:47avec un S entre parenthèses.
34:48Pourquoi ?
34:49Parce qu'il y en a plusieurs.
34:50Parce que je fais des révélations.
34:51Parce que j'ai eu
34:52des révélations
34:53en tant que personne.
34:54Voilà,
34:55j'aime bien ce titre
34:56qui a plusieurs significations,
34:57je trouve.
34:58Un livre en 13 chapitres
34:59pour 13 saisons
35:00qui est paru le 13.
35:01Oui,
35:02il y a un truc avec le 13.
35:03Oui, c'est furieux.
35:04Je viens du 13 aussi.
35:05Exactement.
35:06Pourquoi avoir écrit
35:07ce livre aujourd'hui ?
35:08A la base,
35:09c'était pour un petit peu
35:10prendre les gens
35:11un petit peu par la main
35:12et leur montrer
35:13l'envers du décor.
35:14Comment moi,
35:15j'avais pu vivre
35:16cette aventure.
35:17Les gens,
35:18ils ne voient
35:19qu'une face visible
35:20de l'iceberg.
35:21Moi,
35:22j'avais envie
35:23de les emmener avec moi
35:24derrière le rideau
35:25et de leur faire vivre
35:26des moments plus intimes
35:27que j'ai pu vivre
35:28à travers cette aventure-là.
35:29En écrivant le livre,
35:30ça a été une vraie thérapie
35:31pour moi.
35:32J'ai eu des révélations
35:33même en écrivant
35:34ce livre-là.
35:35C'est plus
35:36qu'un livre.
35:37Pour moi,
35:38c'est un journal intime
35:39qu'une part de moi
35:41que vraiment,
35:42j'offre aux gens.
35:43Je suis assez pudique
35:44finalement.
35:45Et le fait
35:46d'écrire le livre,
35:47ça m'a permis
35:48de sortir des choses,
35:50me libérer
35:51de certaines choses,
35:52accepter des choses.
35:53Finalement,
35:54ça a été une thérapie
35:55de faire ce livre.
35:56Oui, mais en même temps,
35:57vous êtes pris depuis 13 ans
35:58dans un tourbillon.
35:59Donc,
36:00le fait de faire le livre,
36:01vous permettait
36:02d'avoir un peu de recul.
36:03J'avais des questions.
36:04Est-ce que je dois continuer ?
36:05Est-ce que je ne dois pas continuer ?
36:06J'avais envie d'arrêter.
36:07Je vous dis,
36:08c'est en écrivant le livre,
36:09je me suis rendu compte
36:10de tellement de choses.
36:11C'est en écrivant le livre
36:12que je me suis rendu compte.
36:13J'avais la frustration
36:14d'être le poulidor
36:15de Danse avec les Stars
36:16et d'avoir jamais
36:17remporté le trophée.
36:18Mais c'est en écrivant le livre
36:19que je me suis rendu compte
36:20que j'ai gagné tellement plus
36:21cette année-là.
36:22Cette année-là,
36:23j'ai rencontré l'amitié.
36:24Cette année-là,
36:25j'ai appris à travailler
36:26avec différents artistes.
36:27Vraiment,
36:28j'ai découvert des choses
36:29de moi-même
36:30en écrivant ce bouquin.
36:31Ce qu'on découvre aussi
36:32dans ce livre,
36:33Christophe Licata,
36:34c'est que vous menez
36:35une vie monacale
36:36pour Danse avec les Stars.
36:37Oui.
36:38C'est-à-dire que,
36:39vraiment,
36:40je suis sorti de...
36:41Monacale,
36:42ça veut dire quoi ?
36:43C'est-à-dire qu'on ne doit
36:44pas trop manger,
36:45on ne doit pas trop boire.
36:46Ah oui,
36:47mais ça,
36:48finalement,
36:49ce n'est pas
36:50Danse avec les Stars.
36:51C'est un sportif de haut niveau.
36:52Il est,
36:53de toute façon,
36:54un sportif de haut niveau.
36:55C'est un sportif de haut niveau.
36:56Il est,
36:57de toute façon,
36:58quoi qu'il en soit,
36:59on va dire,
37:02restreint sur des choses.
37:04On doit faire un régime,
37:05on doit faire attention
37:06à ce qu'on mange,
37:07à ce qu'on boit.
37:08Mais ça,
37:09c'est toute ma vie,
37:10finalement.
37:11Parce que quand je faisais
37:12de la compétition,
37:13c'était pareil.
37:14Alors,
37:15ce qu'on apprend aussi,
37:16c'est que vous évoquez
37:17les stars sous un autre angle.
37:18C'est-à-dire qu'on découvre,
37:19grâce à vous,
37:20les participantes
37:21telles qu'on ne les connaissait pas.
37:22Oui,
37:23en tout cas,
37:24moi,
37:26effectivement,
37:27on a vu
37:28celles dont vous avez parlé,
37:29mais à chaque fois,
37:30il y a une révélation
37:31et on découvre,
37:32derrière la star,
37:33une femme courageuse
37:34et précise.
37:35Ah oui.
37:36Je prends l'exemple
37:37de Sylvie Tellier,
37:38que je ne pensais pas du tout
37:39qui était ce genre de femme-là.
37:41Je la pensais
37:42beaucoup plus froide,
37:43mais c'était une découverte.
37:45Cette femme est exceptionnelle.
37:47Oui,
37:48et une injustice
37:49puisqu'elle a été éliminée.
37:50Ça,
37:51ça vous a marqué
37:52et ça l'a marqué.
37:53Oui,
37:54ça m'a fait de la peine,
37:55en fait,
37:56parce que du coup,
37:57les gens n'ont pas eu le temps
37:58de voir, en tout cas,
37:59la personne que moi,
38:00j'avais découvert.
38:01Et ça,
38:02ça aurait été cool
38:03qu'ils la voient,
38:04en tout cas,
38:05différemment.
38:06C'est quelqu'un de super sensible,
38:07en fait,
38:08et super aimant.
38:09Et oui,
38:10j'aurais aimé
38:11que les gens
38:12la voyaient différemment.
38:13Mais je crois
38:14que son élimination
38:15par rapport à Julien Lepers
38:16qui est resté,
38:17il faut dire
38:18qu'il danse quand même
38:19beaucoup moins bien
38:20que Sylvie Tellier.
38:21Mais il l'avouait,
38:22même lui.
38:23C'est Sylvie Tellier
38:24qui a entraîné ça.
38:25Oui.
38:26Les gens pensaient
38:27qu'elle avait
38:28toutes ses chances
38:29donc ils ne votaient pas pour elle.
38:30C'est ça.
38:31Dans cette émission,
38:32c'est là aussi
38:33que je me suis rendu compte
38:34que ce n'est pas uniquement
38:36le niveau de danse.
38:37Il y a tout un système
38:38de télévision.
38:39En tout cas,
38:40les gens,
38:41oui,
38:42elle n'était pas en danger
38:43donc du coup,
38:44ils ne se sont pas inquiétés.
38:45Et c'est pour ça
38:46que je vous dis,
38:47si vous avez un candidat chouchou
38:48que vous soutenez à la télé,
38:49que ce soit dans cette émission
38:50ou dans la Star Academy,
38:51n'hésitez pas à voter pour lui
38:52parce qu'il peut partir
38:53un peu très dessus.
38:54C'est comme en politique.
38:55Oui, c'est ça.
38:56Exactement le même principe.
38:57Les votes contre
38:58n'aident pas
38:59les autres à gagner.
39:00Alors,
39:01il trouve aussi
39:02qu'il y a des moments
39:03très émouvants
39:04dans votre vie
39:05que vous évoquez.
39:06Notamment,
39:07il y a un jour
39:08bienvenu chez les danseurs
39:09où vous avez dédié
39:10une danse à votre fils
39:11récemment.
39:12Oui.
39:13Alors,
39:14ce moment-là,
39:15c'était avec un chat
39:16avec Linda Hardy.
39:17C'était la première fois
39:18que ça arrivait
39:19en tout cas
39:20de pouvoir dédier
39:22où nous,
39:23les danseurs,
39:24on était mis en avant
39:25et du coup,
39:26on est allé chez moi
39:27à La Ciotat
39:28sur mon île verte
39:29où mon oncle
39:30qui m'a appris à danser
39:31nous a amené
39:32sur cette île verte
39:33avec son bateau
39:34et tout un truc.
39:35On dansait
39:36pour mon petit garçon
39:37et là,
39:38c'était difficile.
39:39C'était difficile
39:40parce que juste avant
39:41qu'on danse,
39:42on a un magnéto
39:43et moi,
39:44j'étais en pleurs
39:45avant de danser
39:46parce que je suis très émotif
39:47et de toute façon,
39:48quand on touche
39:49à ma famille
39:50comme Kryptonite
39:51Oui, c'est votre idée.
39:52Comme Superman.
39:53C'est votre côté Superman.
39:54Voilà,
39:55c'est ce truc-là
39:56et là,
39:57ça m'a fait fondre.
39:58Et puis,
39:59il y a eu des moments
40:00très difficiles,
40:01notamment des accidents
40:02et un jour,
40:03notamment,
40:04je crois que c'est avec
40:05Laetitia Milot,
40:06ça a fini très mal.
40:07Ça a fini aux urgences.
40:08Qu'est-ce qui s'est passé ?
40:09Elle m'est tombée sur le cou.
40:10Carrément ?
40:11Oui,
40:12on faisait une répétition,
40:13on faisait une figure acrobatique
40:14un petit peu de cheerleading
40:15et du coup,
40:16on devait l'envoyer en l'air
40:17et elle me retombait
40:18et j'ai eu un peu le coup du lapin.
40:19Donc,
40:20blackout,
40:21envie de vomir,
40:22du coup,
40:23on m'a amené d'urgence
40:24à l'hôpital
40:25et j'ai eu une hernie discale.
40:26Une autre fois,
40:27mais à chaque fois,
40:28il faut se remettre très vite,
40:29plus vite que les autres
40:30parce qu'il faut danser.
40:31Oui,
40:32il faut danser.
40:33En vrai,
40:34je vous dis,
40:35pour moi,
40:36c'est horrible
40:37de ne pas pouvoir le faire.
40:38Quand on danse,
40:39même des fois,
40:40quand on est sur scène,
40:41on est anesthésié
40:42et on ne sent pas la douleur.
40:43C'est après.
40:44Et là,
40:45vous avez ressenti
40:46et même dansé
40:47certains jours,
40:48aller jusqu'au bout,
40:49ce n'était pas facile.
40:50Oui,
40:51ce n'est pas facile,
40:52mais je vous dis,
40:53pour moi,
40:54c'est tellement,
40:55c'est encore plus difficile
40:56de ne pas pouvoir le faire.
40:57Et puis,
40:58il y a le stress
40:59car le stress
41:00pendant ces neuf semaines
41:01est permanent.
41:02Oui,
41:03par contre,
41:04ça,
41:05oui,
41:06ça,
41:07c'est trois mois,
41:08c'est intense.
41:09Et vous dites dans ce livre
41:10qu'on ressort,
41:11quoi qu'il arrive,
41:12métamorphosé.
41:13Oui.
41:14Pourquoi ?
41:15Je ne sais pas
41:16par la psychologie,
41:17je ne sais pas ce qui se passe.
41:18Et là,
41:19je le dis même aux candidats
41:20qui sont là en ce moment,
41:21dans la dureté,
41:22parce que c'est difficile
41:23pour les candidats,
41:24vous allez ressortir
41:25d'une différence.
41:26On apprend sur soi.
41:27Il y a un truc qui se passe
41:28dans cette émission,
41:29c'est magique.
41:30On rentre d'une manière,
41:31on en ressort de l'autre,
41:32quoi qu'il arrive,
41:33parce qu'on puise,
41:34en tout cas,
41:35à l'intérieur
41:36des choses profondes,
41:37en tout cas.
41:38Et les stars
41:39qui font cette émission-là,
41:40ils n'ont plus,
41:41ils ne sont plus maîtres.
41:42Finalement,
41:43ils n'ont plus
41:44Ils sont obligés
41:45de se laisser
41:46complètement guider,
41:47se laisser aller.
41:48Et c'est difficile
41:49pour quelqu'un
41:50qui mène sa carrière
41:51à fond,
41:52comme personne
41:53et qui a besoin
41:54de personne.
41:55Là,
41:56ils sont obligés
41:57de se laisser
41:58complètement aller
41:59dans nos bras.
42:00Et il se passe,
42:01du coup,
42:02des choses exceptionnelles.
42:03Et ça,
42:04c'est vraiment vrai.
42:05Qu'elle fasse
42:06une saison,
42:07un prime,
42:08deux primes,
42:09qu'elle l'a jusqu'au bout,
42:10il y a une saison,
42:11il y a une saison,
42:12il y a une saison,
42:13qu'elle l'a jusqu'au bout,
42:14il y a un truc qui se passe.
42:15Et puis,
42:16il y a une chose importante,
42:17c'est que la danse,
42:18le tango,
42:19le slow,
42:20ça a disparu.
42:21Dans les discothèques,
42:22on danse sans même se regarder.
42:23D'ailleurs,
42:24Carlos avait fait Big Bisous
42:25pour qu'on se regarde.
42:26Et c'est vrai
42:27que cette émission
42:28fait du bien à la danse
42:29pour les jeunes.
42:30Ça leur donne envie
42:31de retourner
42:32à la danse originelle.
42:33Oui.
42:34Moi,
42:35j'ai eu une école de danse
42:36pendant huit ans,
42:37donc j'en suis témoin.
42:38Au départ,
42:39c'était difficile
42:40d'avoir des petits garçons
42:41et ça s'écoule.
42:42Alors,
42:43cette école de danse,
42:44c'était un rêve aussi.
42:45Oui.
42:46Mais finalement,
42:47ça ne m'a pas plu.
42:48Pourquoi ?
42:49Parce que finalement,
42:50je me suis rendu compte
42:51que ce n'était pas le travail
42:52que j'aimais faire.
42:53Je me retrouvais plus
42:54à gérer une société,
42:55gérer des emplois du temps,
42:56gérer des salles de danse.
42:57Et moi,
42:58ce que j'aime,
42:59c'est être sur le terrain.
43:00C'est d'être sur le terrain,
43:01apprendre la danse,
43:02danser,
43:03tout le côté administratif
43:04et tout ça,
43:05ce n'est pas pour moi.
43:06D'ailleurs,
43:07vous avez profité de la pandémie
43:08pour la fermer.
43:09Oui.
43:10Mais après,
43:11ça n'a pas aidé.
43:12Alors,
43:13ça se passe aussi
43:14dans le midi
43:15parce qu'un jour,
43:16vous avez décidé,
43:17avec Coralie,
43:18Christophe Licata,
43:19de quitter Paris.
43:20Je n'ai jamais vécu à Paris.
43:21Oui,
43:22mais vous quittiez
43:23La Ciotat,
43:24Paris,
43:25pour aller vers Aix-en-Provence.
43:26Oui.
43:27En fait,
43:28c'est Draguignan.
43:29On avait aménagé
43:30sur Draguignan
43:31pour pouvoir ouvrir
43:32l'école de danse
43:33et du coup,
43:34un jour,
43:35j'avais besoin de me ressourcer
43:36et je suis allé à Aix-en-Provence
43:37et là,
43:39c'est un lieu
43:40que j'adore.
43:41Oui,
43:42et donc,
43:43vous êtes installé là-bas
43:44en disant
43:45qu'on vivra heureux
43:46et tranquille
43:47et même pour le petit.
43:48Oui.
43:49Oui,
43:50parce qu'il y a
43:51beaucoup d'écoles,
43:52il y a beaucoup de possibilités
43:53pour les études
43:54et je me suis dit
43:55que si j'avais un enfant,
43:56c'est un endroit rêvé.
43:57Alors,
43:58danse avec les stars,
43:59ça touche les jeunes
44:00mais aussi les anciens
44:01parce que les anciens
44:02retrouvent
44:03le Paso Doble
44:04ou d'autres danses.
44:05Oui.
44:06Vous le sentez
44:07dans la musique ?
44:08On vous en parle
44:09dans la rue ?
44:10Oui,
44:11j'ai beaucoup de personnes âgées
44:12qui me disent
44:13que j'adorais faire ça
44:14dans les balmusiettes
44:15et les gens qui dansaient
44:16le Paso Doble,
44:17le tango.
44:18Moi,
44:19j'adore.
44:20Du coup,
44:21il y a plus cette notion
44:22de personnes âgées
44:23ou de personnes plus jeunes
44:24et finalement,
44:25tout le monde peut danser
44:26avec tout le monde
44:27et je trouve ça génial.
44:28Il y a une danse
44:29qui est partout
44:30et que personne n'imaginait
44:31qu'elle allait aussi loin,
44:32c'est le Madison.
44:33Le Madison,
44:34Billy Bridge l'a créé
44:35en 1963.
44:36C'est un disque.
44:37On ne pensait pas
44:38que ça durerait.
44:39Comment on explique
44:40qu'une danse puisse durer ?
44:41Je ne sais pas du tout.
44:42C'est un petit peu
44:43comme les gens
44:44qui font des singles
44:45et que c'est des cartons.
44:46C'est comme
44:47Born to be Alive.
44:48Je ne sais pas.
44:49Des fois,
44:50il y a des choses magiques
44:51comme ça qui se passent.
44:52Le Madison,
44:53peut-être qu'un jour
44:54j'en montrerai
44:55un nouveau Madison
44:56et ça,
44:57j'adorerais
44:58inventer une danse
44:59qui reste comme ça à vie.
45:00Il y a eu
45:01Danse avec les stars
45:02et puis,
45:03il y a eu
45:04cette autre émission
45:06Vous en parlez aussi
45:07dans ce livre
45:08Christophe Licata
45:09Fort Boyard
45:10où vous avez retrouvé
45:11Priscilla d'ailleurs.
45:12Oui.
45:13On s'est retrouvés
45:14pour d'autres aventures.
45:15Pour le coup,
45:16j'ai envie de dire.
45:17Oui.
45:18C'était dur quand même.
45:19C'est très dur.
45:20Pour vous
45:21qui êtes un sportif.
45:22Moi,
45:23tout ce qui est bébête,
45:24ça me fait peur.
45:25Vraiment,
45:26j'ai du mal.
45:27Pour le coup,
45:28je n'ai plus aucun courage.
45:29Les scaphandriers de mouches,
45:30les scorpions,
45:31les petits vers blancs.
45:32Rien que de vous dire,
45:33ça me fait des frissons.
45:34Mais vous avez été obligé
45:35de le faire.
45:36Oui, j'étais obligé.
45:37Mais ça m'a marqué.
45:39Il y avait aussi
45:40Roselyne Bachelot
45:41qui était là.
45:42Oui.
45:43C'est rigolo ça.
45:44Ça en est super bien
45:45ressorti Roselyne.
45:46C'est fou.
45:47Oui.
45:48Alors,
45:49vous évoluez sans cesse
45:50et vous le dites
45:51dans ce livre
45:52Christophe Licata.
45:53Grâce à Marie-Claude Petragala,
45:54vous avez appris
45:55la danse contemporaine.
45:56Ce que vous n'imaginiez pas
45:57au départ.
45:58Non, moi,
45:59je viens de la danse sportive.
46:00Donc, je vous dis,
46:01tout est très cadré.
46:02C'est un petit peu
46:03de la tradition
46:04et dirigée.
46:05Et là, on arrive
46:06dans cette salle de danse.
46:07Marie-Claude nous met
46:08de la musique
46:09et nous dit danser.
46:10Et là,
46:11je ne sais pas le faire.
46:12Je ne sais pas le faire.
46:13Du coup,
46:14elle m'a apporté,
46:15justement,
46:16je ne suis pas un danseur
46:17de danse contemporaine,
46:18loin de là,
46:19mais elle m'a ouvert
46:20un peu comme un Melbourne
46:21quelque part.
46:22Elle m'a ouvert,
46:23elle m'a fait sortir
46:24de ma zone de confort.
46:25Elle m'a ouvert
46:26les œillères
46:27que je pouvais avoir
46:28sur la danse.
46:29Elle m'a fait imaginer
46:30des choses
46:31et puis elle m'a fait ressentir
46:32des choses
46:33que je ne soupçonnais pas
46:34pouvoir ressentir.
46:35Vous continuez
46:36de danser avec les stars,
46:37mais vous pensez à la relève
46:38et vous êtes quelquefois
46:39surpris par les jeunes
46:41qui sont quelquefois
46:42très sûrs d'eux-mêmes.
46:43Oui, comme j'ai été.
46:44Oui.
46:45Finalement,
46:46quand on est jeune,
46:47on est sûr de soi
46:48et après,
46:49on se rend compte
46:50que quelque part,
46:51la maturité,
46:52des fois,
46:53c'est important,
46:54surtout dans ce genre
46:55d'émissions-là.
46:56Maintenant,
46:57on est presque des conseillers
46:58pour les nouveaux
46:59et c'est super.
47:00Alors, il y a quand même
47:01un bon souvenir
47:02comme Karine Ferry
47:03qui avait dansé avec vous.
47:04Ah oui.
47:05Karine,
47:06Karine,
47:07tous,
47:08en vrai,
47:09je vous dis,
47:10on dit que danser avec les stars,
47:11c'est une famille,
47:12mais c'est vrai.
47:13Mais Karine Ferry,
47:14elle m'a fait marrer.
47:15On s'est beaucoup,
47:16beaucoup marrés.
47:17Elle vous parlait
47:18d'Antonio Banderas.
47:19Oui,
47:20elle me disait
47:21que j'étais Antonio Banderas
47:22et elle que c'était
47:23Catherine Zeta-Jones
47:24parce qu'on dansait
47:25un pas sur le doigt
47:26ensemble.
47:27Du coup,
47:28ça m'a aidé.
47:29Et ils se sont rencontrés
47:30et c'est devenu
47:31le masque de Zorro
47:32et la légende de Zorro.
47:33Quel film !
47:34C'est fou.
47:35Alors maintenant,
47:36l'avenir ?
47:37Si j'ai un rêve maintenant,
47:38là,
47:39j'ai écrit ce livre,
47:40c'est déjà un rêve
47:41qui est réalité.
47:42Du coup,
47:43j'avais même encore
47:44du mal à le croire.
47:45Maintenant,
47:46le prochain rêve
47:47que j'ai,
47:48ce serait peut-être
47:49éventuellement
47:50de faire un spectacle
47:51à mon nom
47:52un petit peu
47:53comme Chantal Goya
47:54où je mélangerais
47:55la magie et la danse.
47:56C'est deux arts
47:57qui, je pense,
47:58peuvent bien se mêler
47:59Ça n'a jamais été fait
48:00jusque-là.
48:01Je me dis que
48:02ça serait peut-être
48:03un créneau à prendre.
48:04Je le dis dans les interviews
48:05comme ça,
48:06personne ne peut me piquer l'idée.
48:07Exactement.
48:08Vos parents doivent
48:09être fiers de vous.
48:10Oui.
48:11Et surtout,
48:12je vous dis,
48:13ils me voient à la télé,
48:14mais quand ils ont eu
48:15le livre dans les mains,
48:16j'ai ressenti une vraie fierté
48:17en tout cas.
48:18Et rien que de vous dire,
48:19je suis méga touché
48:20parce que,
48:21je ne sais pas,
48:22écrire un livre,
48:23c'est encore autre chose.
48:24Et là,
48:25j'ai cette photo de mes parents
48:26avec mon bouquin dans les mains
48:27et c'est fort.
48:28Merci beaucoup.
48:29Merci.
48:30Les clés d'une vie,
48:31c'est terminé pour aujourd'hui.
48:32On se retrouve bientôt.
48:33Restez fidèles
48:34à l'écoute de Sud Radio.

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