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Tous les vendredis, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet.

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00:00Générique
00:0120h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:21Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux informés sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT.
00:30Et à la une ce soir, un sommet en Ukraine, demain avec Volodymyr Zelensky et ses alliés européens, des rencontres comme pour répondre à la démonstration militaire de Moscou.
00:39Aujourd'hui 9 mai sur la Place Rouge pour les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie, nous allons débattre des messages envoyés lors de ce grand défilé militaire
00:48et puis de la façon dont s'organisent les Européens aux côtés de l'Ukraine.
00:52Une image, celle de la première messe du nouveau pape Léon XIV au sein de la chapelle Sixtine à Rome au lendemain de son élection.
00:59Au-delà de ces messages pour les catholiques du monde entier, que dit son profil des équilibres actuels du monde ?
01:05Un Américain d'origine française ayant vécu au Pérou à la messe inaugurale de son pontificat, elle aura lieu le 18 mai.
01:12Y aura-t-il des trains ce jour-là en France ? Pas de mouvement de grève prévu pour l'instant, alors que le mouvement actuel pour ce week-end de pont crée des tensions.
01:20Les cheminots accusent la direction de casser la grève, la direction de la SNCF, en offrant 50 euros de l'heure à des volontaires remplaçants.
01:28Et puis en fin d'émission, comme tous les soirs, les cartes blanches de nos invités, un sujet qu'ils ont choisi chacun de développer.
01:35Et bonsoir Patricia Alémonière, grand reporter spécialiste des questions internationales.
01:40Sylvain Cannes est également avec nous, bonsoir.
01:42Bonsoir.
01:43Professeur agrégé au Centre d'Histoire à Sciences Po, spécialiste des questions européennes, auteur de l'Europe face à l'Ukraine, paru l'an dernier aux presses universitaires de France.
01:52Bonsoir Véronique Reissoult, présidente de Backbone Consulting, maîtresse de conférences en communication de crise à Sciences Po.
01:59Et bonsoir Franck Dedieu.
02:00Bonsoir.
02:00Rédacteur en chef chez Marion.
02:02Volodymyr Zelensky annonce donc un sommet demain avec les alliés européens de l'Ukraine pour parler de la coalition des volontaires amenée à assurer une force de paix dans le pays.
02:14Le jour où la guerre s'arrêtera, il sera sans doute aussi question, nous y reviendrons, du tribunal spécial pour juger les crimes d'agression de la Russie.
02:20Cet après-midi, Emmanuel Macron s'est exprimé depuis Nancy lors de la signature d'un traité d'amitié et de coopération renforcée avec la Pologne et son Premier ministre Donald Tusk.
02:30L'occasion pour le président français de s'exprimer à nouveau sur le dossier de la dissuasion nucléaire.
02:36Depuis les années 60, avec les propos du général de Gaulle, la dimension européenne de cette dissuasion a été affirmée.
02:43Et elle a été constamment réaffirmée par tous mes prédécesseurs.
02:46Et j'ai pu le faire moi-même il y a quelques années.
02:49Ce qui veut dire que dans la prise de décision de ce que sont les intérêts vitaux, les intérêts de nos principaux partenaires sont intégrés.
02:56Sylvain Kahn, comment est-ce qu'il faut comprendre ces propos d'Emmanuel Macron ?
03:01Il y a du nouveau dans la doctrine française ou c'est une réaffirmation de ce qui existe déjà ?
03:05Il y a quand même du nouveau.
03:06C'est-à-dire que c'est vrai que là Macron déclare qu'il s'inscrit dans une tradition,
03:13qui est la tradition gaulliste.
03:15C'est à la fois exact et en même temps il amplifie quelque chose.
03:21Parce que si effectivement le président de Gaulle a toujours laissé planer la fameuse ambiguïté stratégique
03:26consistant à dire que les intérêts vitaux de la France, ça pouvait être compris comme également
03:32le territoire de la communauté économique européenne à l'époque, c'était l'Europe des six.
03:36Ça n'a jamais été dit de manière aussi explicite que par exemple Emmanuel Macron a pu le dire lui
03:43lors de la conférence de Munich en 2020.
03:46C'est à ça qu'il fait référence quand il dit moi-même je l'ai dit.
03:49En 2020 il a clairement proposé de manière explicite à l'Allemagne, au gouvernement allemand de l'époque,
03:57d'étendre le parapluie nucléaire français à l'Allemagne.
04:00Ce qui d'ailleurs à l'époque était tombé dans un silence de sourds.
04:03Et d'ailleurs le nouveau chancelier allemand aujourd'hui dit voilà c'est une proposition de discussion en tout cas
04:08qu'on ne peut pas refuser, il faut avoir cette discussion.
04:10Exactement, et lui de manière très très significative, Merz l'avait dit la veille du scrutin.
04:16C'est-à-dire il l'avait dit le samedi précédent, le dimanche des élections législatives,
04:20qu'il était réputé gagné et effectivement il les a gagnés et maintenant qu'il est chancelier,
04:24on va voir s'il le fait.
04:25Donc je dirais que réaffirmer ça dans le contexte de 2025,
04:30c'est quand même vraiment une réaction de la part de Macron
04:34au fait que si on en croit ce qui vient des Etats-Unis avec l'administration Trump 2,
04:40l'atlantisme est mort.
04:41Moi je considère qu'il y a des gens qui disent
04:43« Ah oui, l'atlantisme et l'OTAN vivent une crise très très grave, une crise majeure ».
04:48Moi je fais partie de ceux qui disent « Ben non, plutôt que d'une crise majeure,
04:51il vaudrait mieux considérer que c'est la fin de l'alliance atlantique telle qu'on l'a connue pendant 80 ans ».
04:56Et c'est en réaction à ça, me semble-t-il, que Macron dit explicitement aux Allemands et aux Polonais
05:02« Ben si ça vous intéresse, étudions ensemble la dissuasion nucléaire du territoire européen ».
05:07Patricia Lémonière, message envoyé à ses alliés européens, côté Macron, et également à la Russie.
05:14Oui, un double message. Enfin, ce message, chaque fois que le président l'a énoncé,
05:20il l'avait déjà énoncé précédemment, comme vous l'avez fait remarquer,
05:25ça suscitait à l'époque, quand il l'a énoncé pour la première fois,
05:28des polémiques en France au niveau politique, souvenez-vous.
05:32Là, aujourd'hui, ça passe beaucoup plus, parce qu'on est dans un contexte effectivement totalement différent,
05:38ou un contexte de reconstruction de la pensée, j'ai envie de dire, géostratégique européenne.
05:43Elle se fait avec difficulté. C'est aussi un message envoyé à la Russie,
05:48un message, justement, d'ambiguïté stratégique, qui est le propre de la dissuasion nucléaire,
05:53de dire, ben oui, tiens, peut-être, on va intégrer d'autres choses,
05:56tiens, peut-être, on va changer nos donnes, et tout ça marche,
06:00ça répond exactement à l'objectif de la dissuasion nucléaire.
06:03Donc, double message, message en direction des Européens,
06:07en direction de la population française, qui passe beaucoup plus qu'avant,
06:10et puis, message, effectivement, en direction de Vladimir Poutine,
06:14mais rien de nouveau sous le soleil, j'ai envie de dire, en même temps,
06:17rien de nouveau, tant que les Européens ne seront pas capables,
06:21déjà, avant de parler du nucléaire, de parler d'une unité sur un plan purement militaire.
06:27Il en sera question demain, justement, sommet européen,
06:29annoncé par Volodymyr Zelensky en Ukraine.
06:32Franck de Dieu, il faut voir cette réunion des alliés européens de l'Ukraine
06:36comme une réponse immédiate au défilé militaire qui a eu lieu aujourd'hui à Moscou,
06:41organisé par Vladimir Poutine.
06:42Oui, figurez-vous qu'à Marianne, on a même compté les forces en présence,
06:46parce que demain, il y aura la réunion des Européens,
06:50mais que passe-t-il ? Combien de divisions ?
06:53Comme disait l'autre, aujourd'hui, à Moscou,
06:57il y a eu à peu près 30 États représentés,
07:00via des chefs d'État, 23, quelque chose comme ça,
07:02et leur représentation.
07:04On s'est dit, mais qu'est-ce que cela signifie ?
07:07En regardant les chiffres, on s'aperçoit les chiffres de population, d'abord.
07:12C'est 52% de la population mondiale, ces États-là.
07:15C'est-à-dire que nous sommes face à, véritablement, une sorte d'alternative...
07:20Notamment grâce à la Chine et au président chinois.
07:21Bien sûr, et de l'Inde également.
07:24Mais pas seulement, c'est pas qu'une question démographique,
07:28c'est aussi une question de croissance, de puissance économique.
07:33Ces États-là représentent 28% du PIB mondial.
07:36Si vous regardez avec l'Union Européenne, c'est 18%.
07:40Donc vous avez ces États-là qui pèsent déjà deux fois plus que l'Union Européenne.
07:46On a regardé il y a 20 ans.
07:48C'était l'inverse.
07:49Donc vous voyez qu'il y a une sorte de dynamique.
07:51On est face à, véritablement, un nouveau Yalta, avec une partition des puissances,
07:58face à un monde occidental, je dirais plutôt même un monde européen,
08:03qui, dans sa promesse de démocratie libérale vieille d'un siècle,
08:10c'est-à-dire la sécurité et une forme d'aisance pour le plus grand nombre,
08:15n'a pas rempli sa promesse.
08:16Alors, ça ne veut pas dire que l'antithèse de cette promesse-là,
08:22du côté de l'illibéralisme et de l'autoritarisme,
08:26ce soit une perspective.
08:28Mais en tout cas, il y a une dynamique,
08:30une dynamique économique, une dynamique démographique,
08:33qui n'est pas du côté de l'Union Européenne.
08:37On reviendra sur ce défilé militaire du 9 mai aujourd'hui à Moscou.
08:42Si le 20-4, si l'on regarde ce qui peut se passer demain en Ukraine,
08:45que peuvent espérer, de quoi vont discuter les alliés EKF de Marine Volodymyr Zelensky ?
08:51Toujours de cette fameuse coalition des volontaires.
08:53Oui, c'est ça.
08:54Donc, attention, quand on dit les alliés maintenant,
08:56c'est-à-dire que c'est tous les alliés qu'il y avait jusqu'à présent,
09:00sauf les États-Unis,
09:01parce que les États-Unis ont...
09:03Enfin, je ne sais pas si on peut dire...
09:05Si, on peut dire de Saint-Lemare qu'ils ont changé de camp.
09:06En tous les cas, ils ont quitté le camp de l'Ukraine,
09:09depuis l'élection de Trump.
09:10Donc, et c'est d'ailleurs pour cette raison-là
09:13que Macron et son homologue britannique...
09:16Kurt Starmer.
09:17Voilà, Starmer,
09:18ont pris cette initiative de proposer,
09:20depuis deux mois maintenant,
09:22une coalition des volontaires qui,
09:24il faut toujours le rappeler pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté,
09:26qui interviendrait pour garantir la paix
09:31une fois que la paix serait signée.
09:34Ce dont on voit bien que...
09:35Ce n'est pas une force d'intervention, il faut le rappeler, effectivement.
09:37Ce n'est pas une force d'intervention, ni même une force d'interposition.
09:40Ça serait, encore une fois,
09:41c'est vraiment ça qui a été dit à plusieurs reprises,
09:43c'est qu'on déploierait des troupes en arrière d'un front
09:46qui serait gelé, en cas, non pas de trêve, mais de paix.
09:51Donc, en fait, ce que...
09:52Bon, voilà, donc demain, ils vont se réunir.
09:55Mais moi, ce que je crois, c'est que sous couvert de parler,
09:57comme ça, de cette coalition des volontaires
09:59qui, peut-être un jour, pourrait déployer des troupes,
10:02c'est en fait pour maintenir la capacité et la volonté des Européens
10:07de soutenir l'Ukraine dans un contexte qui a radicalement changé
10:10avec l'arrivée de Trump.
10:13Bon, et ça, d'ailleurs, c'est quand même...
10:15Même si, effectivement, comme ça vient d'être dit,
10:16les Européens sont, effectivement, beaucoup moins nombreux démographiquement,
10:19ils sont unis.
10:21Même si, au sein de cette Union Européenne, il y a des débats,
10:25il y a des minorités, des majorités.
10:26Alors que tous ceux qui sont réunis à Moscou aujourd'hui,
10:29ce n'est pas une union.
10:30C'est des gens qui peuvent avoir des intérêts communs,
10:33qui peuvent s'allier de temps en temps.
10:34Mais il n'y a pas d'alliance militaire, il n'y a pas de marché commun.
10:38Bon, voilà, donc c'est...
10:40Évidemment, c'est à la fois un signe très inquiétant pour les Européens.
10:44Enfin, moi, je ne partage pas totalement cette vision optimiste de l'Europe.
10:52Effectivement, l'Europe est un bloc économique à certains niveaux,
10:56mais ce qui est en train de se passer,
10:58c'est ni un Yalta, ni un retour à l'époque précédente.
11:02On est dans un autre monde.
11:05Je disais Yalta, je disais partage du monde.
11:08On est dans un monde qui évolue totalement sur d'autres critères et d'autres modèles.
11:13Et on le voit bien, même en Europe, quand on parle du point de vue militaire,
11:17on arrive aujourd'hui à des accords et des alliances
11:20qui n'ont plus rien à voir avec l'Europe.
11:22La France et le Royaume-Uni, qui travaillent depuis longtemps ensemble sur un plan militaire,
11:26mais renforcent leur alliance.
11:27La France renforce son alliance avec la Pologne en bilatéral.
11:31Elle renforce aussi son alliance en Allemagne.
11:33On est dans du bilatéral.
11:34Alors, les questions militaires, effectivement, ne sont pas gérées par l'Union européenne.
11:39Mais on voit bien qu'il y a quelque chose qui est en train de se passer.
11:42L'Union européenne reste un marché économique,
11:45mais il y a d'autres choses qui se passent et qui corroborent, effectivement,
11:48un peu cette dislocation du monde à laquelle on assiste.
11:52Quant au retrait de Trump total de l'OTAN,
11:56il ne faut pas quand même aller trop vite.
11:59Les choses, on ne sait pas.
12:02Ce monsieur a des idées, une vision idéologique.
12:05Effectivement, il est pour un rapprochement avec Vladimir, son pote, comme il dit.
12:08Vladimir Poutine.
12:09Vladimir Poutine, on l'avait compris.
12:11Mais il y a un principe de réalité qui s'impose.
12:13Même si les relations sont un peu plus tendues, c'est un lien.
12:15Le principe de réalité s'est imposé aujourd'hui à Moscou,
12:20avec ce monde qui a une vision unique, pour le coup, sur un plan des valeurs.
12:25Parce qu'entre le Brésil, l'Afrique, la Chine et la Russie,
12:29sur un plan des valeurs sociétales, il y a une unité.
12:32Dans un instant, on donnera la parole à Véronique Reissoult également,
12:37qu'on n'a pas encore entendu.
12:38Véronique, ce sera après le Fil Info, 20h15, Emmanuel Langlois.
12:43Après déjà trois ans de guerre en Ukraine,
12:45Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais,
12:47Donald Tusk, ont donc signé à Nancy un traité
12:50qui renforce les liens de défense entre les deux pays
12:52face à une Russie de plus en plus menaçante.
12:55À travers, par exemple, des exercices militaires cojoints,
12:58l'accord inclut notamment une clause de défense mutuelle
13:01qui ouvre la possibilité d'une coopération
13:03en matière de dissuasion nucléaire.
13:06Le meurtrier d'Abou Bakar, si c'est, il y a deux semaines,
13:09est arrivé ce soir au tribunal de Nîmes.
13:11D'après la procureure, l'homme est âgé de 20 ans.
13:13Il s'était rendu à la police en Italie,
13:15trois jours après avoir tué ce jeune Malien,
13:18âgé de 22 ans, dans la mosquée de la Grande Comte,
13:20dans le Gardonc.
13:21Il aurait agi, d'après la magistrate,
13:23en raison d'une envie d'obsessionnel de tuer quelqu'un.
13:27L'attention ne retombe toujours pas au Cachemire,
13:29bien au contraire, le Pakistan accuse ce soir l'Inde
13:32de précipiter un conflit majeur
13:34entre les deux puissances nucléaires,
13:37alors que les tirs, les frappes et les attaques de drones
13:39entre les deux frères ennemis ont déjà tué
13:42une cinquantaine de civils.
13:44Et puis cette entrée convaincante pour Arthur Fils
13:47au Masters 1000 de tennis de Rome,
13:50le numéro 1 français, 14e joueur mondial,
13:52a battu tout à l'heure le Néerlandais Talon-Griexpoor.
13:55Au deuxième tour, son compatriote Alexandre Muller,
13:57lui, en revanche, s'incline face aux Grèces.
14:00Stéphano Sissipas, futur adversaire d'ailleurs d'Arthur Fils,
14:03dans le camp tricolore encore.
14:05Corentin Moutet est qualifié après l'abandon
14:08sur blessure d'Hugo Habert.
14:12France Info, 20h, 21h, les informés, Victor Mathais.
14:19Et dans le studio de France Info, ce soir,
14:21Patricia Lémonière, grand reporter,
14:23Sylvain Kahn, spécialiste des questions européennes,
14:26Véronique Reissoult, présidente de Backbone Consulting,
14:29et Franck Dedieu du magazine Marianne.
14:32Véronique Reissoult, on ne vous a pas encore entendu,
14:34nous parlions donc de ce 9 mai,
14:36ce grand défilé militaire à Moscou,
14:38organisé par Vladimir Poutine.
14:41La réponse européenne avec ce sommet,
14:43demain, organisé par Kiev.
14:45Est-ce que l'on en parle beaucoup sur les réseaux sociaux ?
14:47Combien de messages ?
14:48On en parle beaucoup, beaucoup, 3 millions de messages,
14:50ce qui est énorme dans le monde entier.
14:52Évidemment, le pays où on en a le plus parlé,
14:54c'est les Etats-Unis,
14:55avec un point de vue un peu différent de celui qui était évoqué ici,
14:58puisque globalement, c'est surtout les opposants,
15:01et qui rappellent que, finalement,
15:03M. Trump se trouve dans une situation un peu compliquée,
15:06et ils le vivent plutôt comme une logique d'humiliation,
15:09ou en tout cas, en disant qu'il ne maîtrise pas tant que ça la situation,
15:14et que Poutine s'est sans doute un peu amusé dans sa façon de communiquer avec lui.
15:20Après, sur l'ensemble des messages dans le monde entier,
15:24y compris en Inde d'ailleurs,
15:25où il y a énormément de messages,
15:26c'est le sujet de la Chine,
15:29de la présence de la Chine,
15:30de l'accueil qui a été fait à Xi Jinping,
15:35qui est arrivé hier,
15:36c'était assez solennel,
15:38et les uns et les autres ont beaucoup partagé ces images.
15:41Il y a aussi beaucoup de commentaires
15:42sur la complicité qu'il y aurait eu dans les tribunes,
15:45et le fait qu'ils marmonnaient ensemble,
15:47donc globalement,
15:49qu'ils seraient assez proches.
15:50Et puis, on l'a évoqué là,
15:52alors avec des points de vue un peu différents,
15:55mais en tout cas,
15:55pour l'opinion publique en général,
15:58il y a une espèce de crainte,
16:00c'est-à-dire que le sentiment que,
16:02oui, on bascule dans autre chose,
16:04alors les chiffres que Franck Dedieu donnait
16:05semblent donner raison à la peur que les uns et les autres sentent,
16:10et sur la partie plus Europe,
16:12quand on regarde ce qui se dit,
16:13là où on parle un peu plus de M. Macron,
16:15je ne vous cache pas qu'on n'en parle pas beaucoup aux Etats-Unis,
16:17dans ce contexte-là,
16:18mais globalement,
16:21les uns et les autres posent des questions sur les moyens,
16:23sur la réalité de l'Europe,
16:25une envie d'Europe,
16:25une envie d'alliance,
16:26mais disent,
16:27mais avec quoi on va payer ?
16:29Comment est-ce qu'on va faire ?
16:29Donc en fait,
16:30il y a un principe de réalité qui revient,
16:32et qui fait que les uns et les autres sont un peu effrayés
16:35à la vue de ce qui se passait aujourd'hui.
16:37On a évoqué tout à l'heure les relations tendues,
16:40on va dire,
16:40entre Donald Trump et Vladimir Poutine,
16:42l'administration Trump,
16:44tout du moins,
16:45le rapprochement,
16:46même s'il n'y a pas vraiment d'éloignement,
16:47mais en tout cas,
16:48ces signes,
16:49Sylvain Kahn,
16:49entre Xi Jinping,
16:50le président chinois,
16:51et Vladimir Poutine,
16:52dans ce monde en reconstruction,
16:53on va dire,
16:54qu'ils ont besoin de montrer,
16:55justement,
16:55d'afficher cette alliance ?
16:57Oui,
16:57parce que ce qu'ils ont en commun
16:59avec le Brésil,
17:02puisque vous l'avez là,
17:03ou avec l'Inde,
17:04même si,
17:05je ne crois pas que Modi soit là.
17:06Non,
17:07il y avait son impassadeur.
17:09Il était un peu occupé avec le Pakistan.
17:10Il était représenté.
17:11Il était représenté.
17:12Bon,
17:12ce que les BRICS élargis,
17:15on va dire,
17:15ont en commun,
17:17c'est une volonté
17:17de dépasser l'Occident,
17:20de tourner la page
17:21d'un monde
17:22centré sur l'Occident,
17:24où,
17:25disons,
17:26où c'est l'Occident
17:26qui impose un peu son là.
17:29Bon,
17:30à partir de là,
17:30effectivement,
17:31il y a un axe
17:32privilégié
17:33entre la Chine
17:34et la Russie,
17:35donc entre Poutine
17:35et Xi.
17:38Pour autant,
17:39bon,
17:40il est à la fois
17:41structurel
17:41et en même temps
17:42assez circonstanciel,
17:43parce que,
17:44du côté de la Chine
17:46communiste,
17:48il n'y a pas
17:48beaucoup de considérations,
17:49on va dire,
17:50pour la Russie
17:51post-communiste
17:52et poutinienne.
17:53Et justement,
17:53en termes de valeurs,
17:55ils se retrouvent
17:56les uns et les autres
17:56sur le libéralisme,
17:58c'est-à-dire,
17:58en fait,
17:58sur une certaine
18:00détestation
18:01de la démocratie
18:01et de l'État de droit.
18:03Mais ça,
18:03par exemple,
18:03ce n'est pas le cas
18:04au Brésil.
18:04Le Brésil est quand même
18:05une grande démocratie.
18:06Et sur des valeurs sociétales,
18:08je ne sais pas,
18:09moi,
18:10je pense
18:11à la,
18:12disons,
18:13à la pluralité
18:14des pratiques,
18:16enfin,
18:16au pluralisme
18:17dans les pratiques
18:18conjugales,
18:19sexuelles,
18:21musicales,
18:22etc.
18:23Il y a une très grande
18:24diversité.
18:25Je veux dire,
18:25le Brésil,
18:26ce n'est pas du tout
18:26comme la Russie
18:27et la Russie,
18:27ce n'est pas comme la Chine.
18:28Et s'agissant,
18:29pour terminer,
18:30sur la relation
18:30Russie-Chine,
18:31on ne sait pas trop
18:32dans quelle mesure
18:33la Russie,
18:34le Poutine,
18:34n'est pas obligé
18:35de se mettre un peu
18:36dans les mains
18:37ou sous la coupe,
18:38en particulier économique,
18:39dans une forme
18:40de dépendance,
18:41vis-à-vis de la Chine
18:42pour pouvoir faire
18:43sa guerre à l'Ukraine.
18:44Bon,
18:44voilà.
18:45Un tout petit mot encore,
18:46Patricia Lémonière,
18:47peut-être sur ce 9 mai.
18:49C'est courant,
18:50c'est habituel
18:51que ce 9 mai
18:52soit instrumentalisé,
18:53on va dire,
18:54politiquement
18:54par la Russie.
18:55Depuis l'invasion en Ukraine,
18:57ce qui se passe,
18:57c'est que cela a des conséquences
18:58directes sur le terrain
18:59avec la guerre.
18:59C'est ça qui a changé.
19:02Effectivement,
19:02mais là,
19:03ce qui est intéressant quand même,
19:04il faut le relever aujourd'hui,
19:05c'est que dans le discours de Poutine,
19:08que certains dénoncent
19:09très agressifs,
19:10je le trouve
19:11beaucoup plus modéré
19:12que ce que l'on aurait pu attendre,
19:13parce qu'il fait même
19:15état
19:16du front occidental
19:18qui a joué un rôle
19:20des alliés.
19:21Il remercie pratiquement
19:22les alliés
19:22d'avoir joué un rôle
19:24dans cette fameuse
19:25victoire
19:26contre le nazisme
19:27durant la Seconde Guerre mondiale.
19:29Donc, on pouvait s'attendre
19:30à un discours
19:31beaucoup plus violent,
19:32beaucoup plus virulent.
19:33Est-ce un signe
19:34envoyé aussi
19:35à Donald Trump ?
19:37Je ne sais pas.
19:37Je ne suis pas en mesure.
19:39Mais, en tout cas,
19:39il faut le souligner
19:40et ne pas dire
19:41que c'était
19:42un discours martial
19:43en ce qui concerne
19:44la guerre
19:46en Ukraine.
19:47Et à l'instant,
19:48Emmanuel Macron
19:49appelle lui
19:49à un plan
19:50américano-européen
19:51pour un cessez-le-feu
19:52avec menace,
19:53je cite,
19:54de sanctions massives.
19:55Bon, ça vient de tomber
19:56à l'instant,
19:57Sylvain-Marcane.
19:57Je ne sais pas
19:58si ça vous inspire quelque chose.
19:59Oui, moi,
20:01ce que ça m'inspire,
20:01encore une fois,
20:02c'est qu'il y a clairement
20:05un mépris
20:06pour l'alliance
20:06avec les Européens.
20:08On a très bien vu ça
20:09au moment
20:09de la divulgation
20:11de la boucle
20:12d'échange de mail,
20:13d'échange de SMS,
20:15la boucle WhatsApp
20:16qu'on a appelée
20:16le Signal Gate.
20:18Bon,
20:19on voit bien comment
20:20les hommes forts,
20:22entre guillemets,
20:24parce qu'il n'y a quasiment
20:24que des hommes,
20:25d'ailleurs,
20:25de l'administration Trump 2,
20:27parlent des Européens
20:28en termes extrêmement méprisants.
20:31Ils disent
20:31que les Européens,
20:32ce sont des parasites,
20:33ils cherchent à nous entuber.
20:34Mais du coup,
20:34un plan américano-européen,
20:36l'administration Trump
20:37accepterait de se mettre
20:38main dans la main
20:38avec l'Europe ?
20:39Non.
20:39C'est très improbable.
20:41Ce qui a besoin de nous ?
20:42Ce que cherchent à faire
20:43les Européens,
20:44d'une manière
20:45qu'on peut trouver
20:46assez habile,
20:47on verra au final,
20:49c'est à ne pas contrarier
20:50Trump
20:51et à chaque fois
20:53qu'il fait une proposition
20:54qui va dans le même sens
20:55qu'eux,
20:55dire que c'est une très bonne idée.
20:57Macron l'a fait encore aujourd'hui.
20:59Quand Trump a dit
21:00que ça serait vraiment bien
21:01que Poutine,
21:01il a dit ça cette nuit,
21:03que Poutine
21:04s'engage pour une vraie
21:06trêve de 30 jours,
21:07du coup Macron,
21:09Tusk,
21:10le Polonais
21:10et les autres Européens
21:10ont dit
21:11ben voilà,
21:12c'est une très bonne idée,
21:13il faut que Poutine
21:13accepte la proposition de Trump.
21:15Mais c'est dans ce sens-là
21:16que ça marche.
21:17Allez,
21:17nous avons parlé
21:18des États-Unis.
21:19Pour la première fois,
21:20un pape américain
21:21a été élu hier
21:22lors du conclave
21:23La Fumée Blanche
21:24qui est apparu à Rome
21:25peu après 18h.
21:26Hier,
21:27le pape Léon XIV,
21:28Robert Francis,
21:29prévaut de son nom civil,
21:3169 ans,
21:31originaire de Chicago.
21:33Il a donné sa première messe
21:34aujourd'hui
21:34avant celle inaugurale
21:36prévue dimanche prochain,
21:37le 18 mai.
21:38Léon XIV,
21:39un religieux très peu connu
21:40en Amérique
21:41ayant vécu très longtemps
21:42au Pérou.
21:43Bonsoir Richard Verli.
21:45Bonsoir.
21:45Grand habitué
21:46des informés
21:47correspondant en France
21:48pour le média suisse
21:49Blick.
21:50On vous retrouve
21:50en direct de Denver
21:51dans le Colorado.
21:52Vous étiez parti
21:53au départ
21:54pour une série de reportages
21:55sur les 100 jours
21:56de Donald Trump
21:57à la Maison Blanche.
21:58Vous voilà
21:59à recueillir
22:00des réactions
22:00sur ce nouveau pape
22:01Léon XIV.
22:02Ce que vous disent
22:02les Américains
22:03que vous rencontrez.
22:05D'abord,
22:06c'est l'effet de surprise.
22:07Il était très très net
22:08ici.
22:09Alors il se trouve
22:09que je suis à Denver
22:10dans le Colorado
22:11donc pas très loin
22:12à l'échelle américaine
22:13de Chicago
22:13et personne littéralement
22:15le connaissait
22:16y compris dans
22:17une université proche
22:18où je suis allé.
22:19Il n'était pas du tout
22:20apparu comme l'un des favoris
22:21sauf dans les tout derniers jours
22:23dans un article
22:24du New York Times.
22:25Donc il y a
22:25l'effet de surprise
22:26et immédiatement derrière
22:27la fierté.
22:28La fierté d'un pape américain
22:30je crois qu'il faut le dire.
22:30J'étais hier soir
22:31à la cathédrale de Denver
22:33pour la messe
22:33de fin d'après-midi
22:35et tous les fidèles
22:36qui étaient là
22:36il y en avait une cinquantaine
22:38et bien ils disaient
22:39qu'ils sont fiers
22:40d'avoir un pape américain
22:41un pape qui n'est pas
22:42un Américain ordinaire
22:43du tout
22:44puisqu'il a eu son ministère
22:45au Pérou
22:46il y est resté
22:46pendant près de 20 ans
22:47et l'autre élément
22:48qui domine
22:49c'est arrêter
22:50de nous parler
22:51de Donald Trump
22:52en permanence.
22:53Ils ne veulent pas
22:54le réduire
22:55à ce rôle d'opposant
22:56qu'on lui donne
22:57à l'administration Trump
22:58et au vice-président
22:59notamment J.D.Vance Richard.
23:01Oui effectivement
23:02je me suis retrouvé même
23:03face à des fidèles
23:04catholiques américains
23:05énervés
23:06face à un prêtre
23:07aussi énervé
23:08parce que c'est la question
23:09que tout le monde pose
23:10est-ce que ce pape
23:11Léon XIV
23:12sera l'anti-Trump
23:13parce qu'il vient
23:14d'Amérique latine
23:15en partie
23:15parce qu'il n'incarne pas
23:17du tout l'Amérique de Trump
23:18et bien ça
23:18les catholiques américains
23:19n'ont pas envie
23:20de se poser cette question
23:21parce qu'ils pensent
23:22que la religion
23:23c'est une chose
23:24la politique
23:24c'en est une autre
23:25et que le but
23:26de ce nouveau pape
23:27ce ne sera
23:28de toute manière
23:29pas de s'opposer
23:30à Donald Trump
23:31Richard Verli
23:31vous restez avec nous
23:33Franck de Dieu
23:34pour parler du pape
23:35c'est idéal
23:35vous vous dites
23:37que c'est une nouvelle élection
23:37carrément perdue
23:38par Donald Trump
23:39cette arrivée
23:40du pape américain
23:41Oui parce que
23:42si vous voyez
23:43ça a été dit
23:44Léon XIV
23:46peut être
23:46dans une certaine mesure
23:47une antithèse
23:49de Donald Trump
23:50on a regardé
23:51les tweets
23:53lorsqu'il était
23:55cardinal
23:56effectivement
23:58il retweet
23:59des articles
24:00très critiques
24:01catholiques
24:02très critiques
24:03à l'égard
24:04de Donald Trump
24:05et de GDVN
24:05j'en prends un
24:06par exemple
24:06c'est sur la notion
24:07d'ordre d'amour
24:08selon lequel
24:09d'après GDVN
24:10il y aurait une sorte
24:11de hiérarchie
24:11des attentions
24:13on pense d'abord
24:14à sa famille
24:14et puis ensuite
24:15on élargit les cercles
24:17et puis à la fin
24:18il reste le reste du monde
24:19et il y a un article
24:21pour qu'on contextualise
24:23par rapport aux migrants
24:24voilà exactement
24:25et le site
24:26il y a un site
24:27qui s'appelle
24:28National Catholic Reporter
24:29qui a été retweeté
24:30par le futur pape
24:31et qui dit
24:32que GDVN s'a tort
24:33et que le méchasse
24:34de Jésus
24:34c'est justement
24:35de ne pas hiérarchiser
24:36les attentions
24:37et ne pas hiérarchiser
24:38ce fameux ordre d'amour
24:39donc effectivement
24:41ça peut être
24:41dans une certaine mesure
24:43un message
24:44anti-Trump
24:45mais est-ce que
24:46ce sera efficace
24:47au regard
24:48de la population
24:49catholique
24:49je rappelle
24:50que 58%
24:51des catholiques
24:52ont voté
24:53pour Donald Trump
24:54et donc
24:54vous avez
24:55tout de même
24:56la droitisation
24:59du monde
24:59avec des gros guillemets
25:01si vous me permettez
25:02Victor
25:03elle se déroule
25:04y compris
25:05dans la tête
25:05des catholiques
25:06vous avez
25:07j'ai regardé
25:07en 2022
25:1027%
25:11des catholiques
25:12ont voté
25:12pour Marine Le Pen
25:13alors plus ils étaient
25:14pratiquants
25:14moins ils votaient
25:15pour Marine Le Pen
25:16mais bon
25:1627% des catholiques
25:18avaient voté
25:19pour Marine Le Pen
25:20c'est et
25:20donc c'est un peu plus
25:22que la moyenne nationale
25:23est-ce que les cardinaux
25:24pardon
25:25le conclave
25:25a fait le choix
25:26exprès
25:26de choisir
25:27un pape
25:28avec ses orientations
25:29
25:29on peut penser
25:31que oui
25:31alors il était
25:32responsable
25:32du diacestre
25:33pardon
25:35du dicaster
25:36qui est en forme
25:37de DRH
25:38donc il est un peu
25:39quelque part
25:39il a aussi nommé
25:41les cardinaux
25:43qui ont participé
25:43à sa propre élection
25:44donc on peut imaginer
25:46qui avait un message
25:47qui était un message
25:48de dépassement
25:50de ce milieu
25:52
25:52ce cadre là
25:53il a dit
25:53dix fois
25:54lors de son premier discours
25:55de la basilique
25:57Saint-Pierre
25:58dix fois
25:59il a
25:59prononcé le mot
26:01paix
26:01tout cela
26:02c'est quand même
26:03correspond à une forme
26:03de demande
26:04par rapport
26:05je dirais
26:05à ces temps
26:06qui sont des temps
26:07de tension internationale
26:08vous parlez de messages
26:09Franck
26:09des messages
26:10il y en a eu
26:11des millions
26:11et des millions
26:12Véronique Reissoult
26:13après l'arrivée
26:14de ce nouveau pape
26:16sujet qui fait parler
26:17plus qu'autour
26:19de Poutine
26:20et de la Russie
26:21parce qu'on avait
26:21plus de 8 millions
26:22de messages
26:22sur deux jours
26:23et dans le monde entier
26:25ce qui était intéressant
26:26c'est exactement
26:27ce que votre correspondant
26:29disait
26:30c'est qu'aux Etats-Unis
26:31il y a évidemment
26:31beaucoup de messages
26:32mais en fait
26:33ils essayent
26:33enfin
26:34ils parlent peu
26:35du fait que c'est
26:37un Trump
26:38ou un anti-Trump
26:39c'est plutôt
26:39une immense fierté
26:40pour vous donner une idée
26:42et Barack Obama
26:43a publié évidemment
26:44un message
26:45en disant
26:45qu'il adressait
26:46toutes ses félicitations
26:48et qu'il était très fier
26:48ce message a été vu
26:49plus de 45 millions de fois
26:51c'est-à-dire que
26:51les uns et les autres
26:53sont dans une forme
26:54de surprise déjà
26:55parce qu'il n'était pas
26:56très connu
26:56et ensuite de fierté
26:58en se disant
26:59voilà c'est avant tout
27:00un pape américain
27:00après globalement
27:02dans l'ensemble des messages
27:03il y avait
27:03beaucoup de curiosité
27:04parce que c'était
27:05quelqu'un qui n'était
27:05pas très connu
27:06donc il y a beaucoup de gens
27:07qui ont essayé
27:08de comprendre
27:08qui il était
27:09beaucoup de curiosité
27:10aussi sur
27:10Léon XIV
27:12pourquoi
27:12qui était Léon XIII
27:14beaucoup de points
27:16de ce type-là
27:16et puis des partages
27:18comme Franck De Dieu
27:19vient de le faire
27:19des anciens messages
27:21mais globalement
27:22donc beaucoup d'archives
27:23qui remontent
27:24globalement
27:25c'est plutôt
27:26une approche positive
27:27beaucoup d'espoir
27:28et il n'y a pas tellement
27:29de politique
27:30paradoxalement
27:31un peu en Europe
27:32mais dans le reste du monde
27:33c'est pas tant
27:34un sujet politique
27:35qu'un sujet
27:36d'un homme
27:37qui va apporter la paix
27:38et qui est dans une logique
27:39de bienveillance
27:40donc globalement
27:418 millions de messages
27:42plutôt positifs
27:43c'est assez rare
27:44donc on va rester
27:45sur cette petite touche-là
27:46et nous sommes là
27:47pour parler politique
27:49donc on va continuer
27:49à le faire
27:50dans un instant
27:51la seconde partie
27:51des informés
27:52qui arrive
27:53juste après l'info
27:54il est 20h30
27:5520h30
28:03sur France Info
28:03Jeanne Méziard
28:04les intérêts vitaux
28:06de la France
28:06intègrent ceux
28:07de nos principaux partenaires
28:09ce sont les propos
28:09d'Emmanuel Macron
28:10aujourd'hui à Nancy
28:11où le chef de l'État
28:12a signé avec le Premier ministre
28:14polonais
28:15un traité d'amitié
28:16et de coopération
28:17renforcée face à la Russie
28:18Donald Tusk salue
28:19un événement historique
28:21et se dit convaincu
28:22que les deux pays
28:22pourront compter
28:23l'un sur l'autre
28:24dans toutes les circonstances
28:26Demain en Ukraine
28:27un sommet
28:28avec les dirigeants européens
28:29qui soutiennent Kiev
28:30face à l'invention russe
28:31doit avoir lieu
28:32c'est le président ukrainien
28:34Volodymyr Zelensky
28:34qui l'annonce
28:35des réunions sont organisées
28:37en visioconférence
28:38et en physique
28:39Emmanuel Macron
28:40appelle ce soir
28:41à un plan américano-européen
28:43pour un cessez-le-feu
28:44Nous n'irons pas
28:46à la désescalade
28:47dit aujourd'hui
28:47l'armée pakistanaise
28:48alors que la communauté internationale
28:50appelle à la retenue
28:51l'Inde et le Pakistan
28:52les deux pays s'affrontent
28:54depuis plusieurs jours
28:55dans la région du Cachemire
28:56les tirs, frappes
28:57et attaques de drones
28:58ont déjà fait
28:59une cinquantaine
29:00de morts civiles
29:01Un homme de 77 ans
29:02atteint de la maladie
29:03de Parkinson
29:04est mort
29:05après avoir été vacciné
29:06contre le chikungunya
29:07c'est le deuxième décès
29:09de ce type
29:09signalé par l'agence européenne
29:11du médicament
29:11à la Réunion
29:12depuis moins de deux semaines
29:14l'administration
29:15de ce vaccin
29:15aux personnes
29:16de plus de 65 ans
29:17est suspendue
29:18au total 17 cas graves
29:20ont été recensés
29:21dans le monde
29:22en cyclisme
29:23le danois
29:23Mats Pedersen
29:24remporte la première étape
29:26du Giro
29:26il devance le belge
29:28Wood Van Aert
29:28pour le lancement
29:29du Tour d'Italie
29:30depuis l'Albanie
29:31France Info
29:3420h, 21h
29:36France Info
29:37les informés
29:38Victor Maté
29:40Nos informés ce soir
29:41la grande reporter
29:42Patricia Alémonière
29:43le spécialiste
29:44des questions européennes
29:46Sylvain Kahn
29:46Véronique Ressoul
29:48présidente de Backbone Consulting
29:49et Franck de Dieu
29:50rédacteur en chef
29:51chez Marianne
29:52Richard Verli
29:52est également toujours
29:53avec nous
29:54en direct
29:55des Etats-Unis
29:56pour parler
29:56de ce nouveau pape
29:57américain
29:59Léon XIV
29:59Sylvain Kahn
30:00et Patricia Alémonière
30:01on ne nous a pas encore
30:02entendu sur le sujet
30:03Patricia je vous voyais
30:04tout à l'heure réagir
30:05quand on se demandait
30:06si c'était un pape
30:08qui avait été choisi
30:08exprès pour contrer
30:10en quelque sorte
30:10Donald Trump
30:11non je ne crois pas
30:12je pense que je partage
30:13l'idée
30:14c'était
30:14le pape depuis
30:15deux ans et demi
30:16à peu près
30:17était un peu
30:17le DRH
30:18de la curie
30:20on peut dire
30:21en quelque sorte
30:21mais au-delà
30:22de cette remarque
30:24je pense que
30:25on le savait tous
30:26il y avait une volonté
30:27d'apaisement
30:28parce que la curie
30:29avait été très fractionnée
30:31à l'image d'ailleurs
30:32des catholiques
30:33qui se divisaient
30:35autour des positions
30:35de ce pape
30:36pape qui avait
30:37des positions
30:38très en faveur
30:39par exemple
30:41de la bénédiction
30:42des homosexuels
30:43qui bouleversaient
30:45une partie
30:45de l'Afrique
30:46par exemple
30:47qui sont beaucoup
30:48plus conservateurs
30:49à certains niveaux
30:50alors que
30:51ces mêmes conservateurs
30:52applaudissaient
30:53quand le pape
30:54venait en Afrique
30:54dénoncer
30:55le pillage
30:56opéré
30:58par les nations
30:59occidentales
31:00sur les terres rares
31:01ou les richesses africaines
31:02donc ce pape
31:03a clivé
31:03donc aujourd'hui
31:05on a besoin
31:06et la chrétienté
31:07je pense
31:07a besoin
31:07d'ailleurs
31:08elle doit se reconstruire
31:09parce qu'il y a
31:10beaucoup de catholiques
31:12chrétiens
31:13qui partent
31:13il y a une montée
31:14des évangélistes
31:15même s'ils sont
31:15dans le monde
31:16que 50%
31:17à peu près
31:18de ce que représentent
31:19les catholiques
31:19néanmoins
31:20il y a une déperdition
31:21donc il faut
31:22si vous voulez
31:22un pape
31:23plutôt consensuel
31:25qui poursuit
31:26malgré tout
31:26la trajectoire
31:27du précédent pape
31:29mais
31:30il doit rassembler
31:32avant tout
31:32et donc
31:33cette image
31:34qu'il donne au monde
31:35de douceur
31:36d'appel à la paix
31:37colle parfaitement
31:39à ce besoin
31:40que l'église catholique
31:41a dans ce monde
31:42qu'on a tous décrit
31:43ici comme fragmenté
31:44et bien
31:45de se reconstruire
31:46et d'aller de l'avant
31:47si elle ne veut pas
31:48perdre
31:48finalement
31:49plus de fidèles
31:50on ne peut pas faire
31:51Sylvain Kahn
31:51un parallèle
31:52entre l'élection
31:53de Jean-Paul II
31:55l'URSS
31:55à l'époque
31:56aujourd'hui
31:57ce pape
31:58Léon XIV
31:58qui arrive
31:58avec cette domination
32:00de Donald Trump
32:01aux Etats-Unis
32:02si on peut
32:04enfin je veux dire
32:04évidemment on peut
32:06comparer des contextes
32:07très très différents
32:08moi il me semble
32:08que ce qui est intéressant
32:09avec Léon XIV
32:11c'est que c'est
32:12c'est un pape
32:12qui
32:13d'une certaine façon
32:14qui représente
32:15ou qui incarne
32:16plusieurs continents
32:17en même temps
32:18et c'est ça moi
32:19qui me paraît
32:19le plus nouveau
32:20parce qu'il est à la fois
32:21ça a été dit
32:22il est à la fois
32:22d'Amérique du Nord
32:23de par sa naissance
32:25et ses 25
32:26ou sa formation
32:27et ses 30 premières années
32:28d'ailleurs c'est intéressant
32:29parce qu'il a une licence
32:30ou une maîtrise
32:30de mathématiques
32:31c'est assez rare
32:33comme formation
32:34ensuite il a passé
32:3420 ans au Pérou
32:35il a deux nationalités
32:37la nationalité américaine
32:38la nationalité péruvienne
32:40en même temps
32:41il a des parents
32:42il a un père français
32:43une mère italienne
32:44donc bon
32:45ça c'est
32:46c'est
32:47disons
32:48c'est une biographie
32:49j'ai envie de dire
32:49très intéressante
32:51il est hispanophone
32:51il est anglophone
32:53donc ça fait quand même
32:53beaucoup de monde
32:54il peut être compris
32:55de beaucoup de monde
32:56il y a une partie
32:56de son premier discours
32:59juste au moment
33:00où il a été élu
33:01qui a été en espagnol
33:02je ne suis pas spécialiste
33:03mais je crois que c'est très rare
33:04pour un pape nouvellement élu
33:06de parler dans plusieurs langues
33:07en même temps
33:08en même temps
33:09il a
33:10comment dire
33:11il est cardinal
33:14que depuis deux ans
33:14donc ça aussi
33:15ça correspond
33:16à quelque chose de nouveau
33:17du sang neuf
33:18on prend quelqu'un
33:19qui était vraiment
33:20sur le terrain
33:20qui vient de la base
33:21qu'on fait monter
33:22très vite
33:23donc d'une certaine manière
33:25il incarne
33:27je ne sais pas
33:28si ça sera le cas
33:29mais en tous les cas
33:30il incarne la volonté
33:32de la papauté
33:34et de l'église catholique
33:35d'être en phase
33:36avec son temps
33:36d'être moderne
33:37et de se renouveler
33:38on verra
33:38bon il a l'air
33:39effectivement
33:40ça a été dit
33:41bienveillant
33:41gentil
33:42accueillant
33:42il a une très bonne tête
33:44bon
33:45voilà quoi
33:46Richard Berly
33:47vous êtes toujours avec nous
33:48depuis les Etats-Unis
33:49Richard
33:50sur ses origines
33:51ou ce temps passé
33:52justement au Pérou
33:54qu'est-ce qu'on en dit
33:55qu'en disent les Américains ?
33:58alors deux choses
33:59ceux que j'ai rencontrés
34:00et qui entre temps
34:01après son élection
34:02avaient un peu potassé
34:04sa biographie
34:04m'ont dit
34:05il faut faire attention
34:06parce qu'il a été certes
34:0720 ans au Pérou
34:08mais il n'y a pas été réputé
34:10pour être un prêtre
34:11je dirais révolutionnaire
34:12il a mené un diocèse
34:14et il était d'ailleurs
34:15sur un certain nombre de sujets
34:16assez conservateur
34:18alors un autre point
34:19dont on parle aux Etats-Unis
34:21c'est toute la question
34:22qui est un énorme boulet
34:23pour l'église américaine
34:24des abus sexuels
34:26dans l'église
34:27ici aux Etats-Unis
34:28que va-t-il en dire
34:29lui
34:30en tant que citoyen américain
34:32c'est important
34:33puis deux choses
34:34la fameuse allocution
34:35qu'il a fait
34:36à la basilique Saint-Pierre
34:37il a parlé en effet
34:38en espagnol et en italien
34:39mais il n'a pas parlé en anglais
34:41et ça
34:42ça a été remarqué
34:42ici aux Etats-Unis
34:43le fait qu'il n'ait pas dit
34:44même quelques phrases
34:45en anglais
34:46et enfin
34:46est-ce que ce sera
34:47un pape politique
34:48alors c'est assez
34:49je dirais amusant
34:51à la cathédrale de Denver
34:52elle avait été visitée
34:53par Jean-Paul II
34:54et il y a au pied
34:55de cette cathédrale
34:56une statue de Jean-Paul II
34:57et un prêtre
34:58est venu vers moi
34:59et m'a dit
34:59vous savez
35:00il y a une phrase ici
35:01aux Etats-Unis
35:02de Jean-Paul II
35:02dont on devrait se souvenir
35:03c'est
35:04n'ayons pas peur
35:05parce que dans le chaos
35:07actuel aux Etats-Unis
35:08beaucoup de gens ont peur
35:09que ce soit les migrants
35:10ou des activistes politiques
35:12et bien c'est cette phrase
35:13qui reste
35:13et il faudra voir
35:14ce que ce nouveau pape
35:16notamment
35:16qu'est-ce qu'il va faire
35:17dans ce duel
35:18parce qu'il faut bien
35:19parler de duel
35:20entre l'Amérique latine
35:22son continent
35:23je dirais
35:24où il a œuvré
35:24pendant 20 ans
35:25et l'Amérique du Nord
35:26le continent
35:27d'où il vient
35:27et vous évoquiez
35:28les violences sexuelles
35:30de première critique
35:30aujourd'hui
35:31des ONG spécialisées
35:32dans la défense
35:33des victimes
35:34d'agressions sexuelles
35:35justement commises
35:36par des membres
35:36du clergé catholique
35:37jugent mitigé
35:39le bilan de ce nouveau pape
35:40Léon XIV
35:40avant son élection
35:41sur ce dossier
35:43qui est pourtant
35:44l'un bien sûr
35:44des plus urgents
35:45auxquels il est confronté
35:46merci beaucoup
35:47Richard Verlier
35:48de nous avoir accompagné
35:49pendant ces quelques minutes
35:50depuis Denver
35:51dans le Colorado
35:52merci aussi à Sylvain Kahn
35:54je vous libère
35:55professeur agrégé
35:55au centre d'histoire
35:57à Sciences Po
35:57spécialiste
35:58des questions européennes
36:00votre livre
36:00paru l'an dernier
36:01l'Europe face à l'Ukraine
36:03aux presses universitaires
36:05de France
36:05merci pour votre éclairage
36:07et votre analyse
36:08dernier sujet ce soir
36:09dans les informés
36:10le bras de fer
36:11qui se durcit
36:11entre la SNCF
36:13et les syndicats
36:14de la compagnie ferroviaire
36:15en plein mouvement de grève
36:16prévu jusqu'à dimanche
36:18la direction annonce
36:199 trains sur 10
36:20en circulation
36:21malgré un taux de grévistes
36:22de 60%
36:24d'après Sudrail
36:25sur France Info
36:26son secrétaire général
36:27Julien Trocas
36:28accuse la compagnie
36:29de casser la grève
36:30en proposant de l'argent
36:31aux volontaires
36:32qui acceptent
36:32de remplacer
36:33les non-travailleurs
36:34elle met une organisation
36:35de production ferroviaire
36:38avec l'objectif
36:38c'est de casser la grève
36:39avec évidemment
36:41des méthodes lamentables
36:42elle propose
36:4350 euros de l'heure
36:45à ces volontaires
36:46qui vont remplacer
36:48des grévistes
36:48qui en même temps
36:49eux vont perdre
36:50de l'argent
36:51et juste
36:52donc on est sur
36:52du 50 euros
36:53de l'heure
36:54juste les contrôleurs
36:55et les contrôleuses
36:56eux ils ont été augmentés
36:57de 13 euros
36:58et 50 centimes
36:59par mois
37:00donc on voit bien
37:01que de l'argent
37:02il y en a
37:02pour casser la grève
37:03c'est une posture
37:04très dangereuse
37:05de la direction
37:06de l'entreprise
37:06parce qu'il va y avoir
37:07un 12 mai
37:08un 13 mai
37:08enfin il va y avoir
37:09un lendemain
37:09cette mobilisation
37:10il va y avoir
37:11de la tension
37:12sur le terrain
37:12avec ce processus
37:14la SNCF
37:15met de l'huile
37:15sur le feu
37:16et risque
37:16de le regretter
37:17dit aussi
37:18Julien Trocas
37:19la SNCF
37:19casse la grève
37:21selon vous
37:21Véronique ?
37:22alors déjà
37:23ça n'a pas forcément
37:24passionné
37:25des foules
37:26je ne vais pas vous mentir
37:27beaucoup moins
37:28je crois qu'on était
37:29à 40 000 messages
37:30même pas
37:30mais globalement
37:32les usagers
37:34ce sont ceux
37:35qui s'expriment
37:35le plus
37:36sont plus
37:36sur des problématiques
37:37de prix
37:37des préoccupations
37:39de la complication
37:40et de la difficulté
37:42à s'organiser
37:43à anticiper
37:43il n'y avait pas
37:44tellement de commentaires
37:45sur le fait
37:46que la grève
37:46soit cassée
37:47en soi
37:47il n'y avait pas
37:48non plus
37:48un soutien
37:49de la méthode
37:50de la SNCF
37:51mais ils en parlaient peu
37:52en revanche
37:53sur les espaces
37:54et en particulier
37:55vous le savez
37:55les grévis
37:56s'organisent sur Facebook
37:57et particulièrement
37:58les contrôleurs
37:59là on ne peut pas dire
38:01qu'ils étaient
38:01indifférents au sujet
38:02voire même
38:03ils étaient très vocaux
38:04il y avait
38:04beaucoup de discussions
38:06pour dire
38:06on ne peut pas laisser passer
38:07parce que
38:08c'est ce que
38:09le syndicaliste expliquait
38:10cette histoire
38:10de 50 euros de l'or
38:12leur donne l'impression
38:13que dans le fond
38:14il n'y a pas de discussion
38:16et que dès le début
38:17on les condamne
38:18ils étaient aussi
38:19très très énervés
38:20sur des fausses informations
38:22qui auraient été divulguées
38:23sur leur statut
38:24sur leurs avantages
38:25et donc voilà
38:26ils sont en train
38:27de s'organiser
38:27ils ont envie
38:28de s'organiser
38:28pour ne pas laisser passer
38:29donc ça n'est pas
38:30beaucoup de volume
38:31mais ceux qui sont concernés
38:33sont plus qu'énervés
38:35le sentiment
38:35le sentiment
38:35Franck Dedieu
38:36c'est que les françaises
38:37et les français
38:38s'intéressent davantage
38:39effectivement
38:40au côté pratique
38:41de savoir si leur train
38:42circulera ou non
38:43notamment en ces ponts
38:44du mois de mai
38:45que finalement
38:46aux questions de planning
38:48ou de rémunération
38:49de ces contrôleurs
38:50et ces cheminots
38:50ils savent aussi
38:51faire le lien
38:52de cause à effet
38:52entre les revendications
38:54des grévistes
38:55et le résultat
38:56et là on est
38:57finalement
38:58dans la pire déconfiguration
38:59parce que là
39:00vous avez trois conflits
39:02dans cette histoire
39:03vous avez classiquement
39:04les usagers
39:05face aux services publics
39:07puisque ça ne fonctionne
39:08pas ou moins bien
39:09vous avez la direction
39:11face aux syndicats
39:11c'est un grand classique
39:12et puis vous avez
39:13là ce qui est nouveau
39:15c'est des conflits
39:16au sein des salariés
39:17eux-mêmes
39:17c'est-à-dire que
39:18des gens
39:19quand même
39:20qu'on pointe du doigt
39:20comme des briseurs de grève
39:22c'est quand même pas
39:23face à des syndicalistes
39:25qui exigent
39:25deux choses
39:26c'est
39:27l'augmentation
39:28de leur rémunération
39:28et de revoir
39:29les plannings
39:30et moi
39:30je m'interroge
39:32lorsque j'entends
39:32le ministre des Transports
39:34monsieur Tabarro
39:35dire
39:35vous savez
39:36il y avait peut-être
39:37quelque chose à faire
39:38du grain à moudre
39:39peut-être pas au niveau
39:40des salaires
39:40parce que bon
39:41il y avait quand même
39:42des grands équilibres
39:42à trouver
39:43mais au moins
39:43au niveau des plannings
39:45pourquoi
39:45on n'a pas
39:46anticipé ce sujet
39:48bien avant
39:48et pourquoi
39:49je dirais
39:50il n'y a pas
39:50une sorte de
39:51de relation
39:53assez normale
39:54entre
39:55l'exécutif
39:56qui représente
39:57l'actionnaire
39:58et la direction
39:59qui
40:00je dirais
40:02a un rôle
40:03exécutif
40:04d'ailleurs je ne peux pas
40:05m'empêcher de faire
40:05un parallèle
40:06avec ce qui s'est passé
40:07il y a quelques mois
40:07à EDF
40:08vous aviez un conflit
40:09entre
40:09je ne parle pas encore
40:10de conflit
40:11mais il y avait un conflit
40:12ouvert
40:12entre l'état
40:13actionnaire
40:14et le directeur
40:15qui avait ses propres
40:16logiques
40:18chez EDF
40:19là je trouve
40:20que quelque part
40:22si le ministre
40:23des Transports
40:24a une idée
40:25et a une orientation
40:26à dire attention
40:27et il ne l'a pas dit
40:28aujourd'hui
40:29il l'a dit
40:29il y a plusieurs jours
40:30attention
40:30il y a quand même
40:31du grain à moud
40:32sur revoir les plannings
40:33parce que
40:34autant sur le plan budgétaire
40:35on fait gaffe
40:36mais on va peut-être
40:37rendre la vie
40:38peut-être plus facile
40:39s'il y a des
40:39des moments de rush
40:41je m'étonne
40:43que ça ne soit pas
40:45suivi des faits
40:45et qu'on en arrive
40:46le 9 mai
40:48à cette situation
40:50Patricia Lémonière
40:51le secrétaire fédéral
40:53de Sudrail
40:54et que l'on entendait
40:55parler déjà
40:56de nouvelles journées
40:57d'actions
40:58qui pourraient avoir lieu
40:59certaines sont déjà prévues
41:00début juin
41:01il dit
41:02la SNCF risque de le regretter
41:04ça veut dire quoi
41:04que cela va se durcir
41:05encore un peu plus
41:06ce conflit
41:06si effectivement
41:09la SNCF casse la grève
41:10comme il le dit
41:10oui enfin
41:11moi ce que je trouve
41:12c'est que c'est regrettable
41:14qu'aujourd'hui
41:14on en arrive
41:15à ce système
41:17qui perdure
41:18c'est à dire
41:19de non négociation
41:20et arriver
41:22jusqu'à la grève
41:23et à la crise
41:24c'est à dire que
41:25la grève
41:26est un outil
41:27de négociation
41:28c'est à dire
41:29le conflit
41:30est un outil
41:31de négociation
41:32c'est la tradition française
41:33alors que
41:34notre pays
41:36est endetté
41:37jusqu'au cou
41:38alors que
41:39et la responsabilité
41:41si vous voulez
41:42est des deux côtés
41:42c'est à dire
41:43du côté
41:44des responsables
41:45de l'entreprise
41:46en l'occurrence
41:47c'est la SNCF
41:47mais ça aurait pu être
41:48les EDF
41:49et du côté
41:50des syndicats
41:51c'est à dire
41:51comment
41:52ces organismes
41:54qui arrivent à gérer
41:55d'une façon remarquable
41:56je fais une petite diversion
41:58à Gérarco
41:59la retraite
42:00cette caisse de retraite
42:01hyper bénéficiaire
42:03gérée par des syndicats
42:04des partenaires
42:05et les patrons
42:06et le patronat
42:07et comment ça se fait
42:08que
42:08en ce qui concerne
42:09la gestion
42:10au quotidien
42:11des revenus
42:11des conditions de travail
42:13et bien
42:13le conflit
42:14en 2025
42:16soit toujours considéré
42:18comme le moyen
42:20de lutte
42:20pour obtenir
42:21une revalorisation
42:23de salaire
42:23ou de meilleures conditions
42:24de travail
42:25comme il l'était
42:26pratiquement
42:26au début du XXe siècle
42:28je veux dire
42:28je trouve qu'on est
42:30en retard
42:30d'un siècle
42:31si vous voulez
42:32et donc
42:32aussi bien
42:33un côté responsable
42:34syndical
42:35que responsable
42:36des grandes entreprises
42:38nationales
42:39et ce que l'on voit
42:40quand on regarde
42:41tous les journaux
42:41mais je pense que
42:42Véronique serait
42:42beaucoup plus à même
42:43de le dire
42:44c'est qu'il n'y a
42:45qu'une chose
42:45qui est traitée
42:46c'est votre remboursement
42:48comment vous allez faire
42:49etc
42:50il n'y a que ça
42:51mais il faut aller au-delà
42:52il faut
42:53qu'on réfléchisse
42:55un peu au-delà
42:55comment sortir
42:56de cette situation
42:57très française
42:58avec cette grève
42:59qui se poursuit
43:00à la SNCF
43:0120h45
43:02sur France Info
43:04l'essentiel
43:04avec Emmanuel Langlois
43:06et la chef
43:07de la diplomatie européenne
43:09Kaya Kalas
43:09qui annonce
43:10une rallonge
43:10d'un milliard d'euros
43:11en faveur
43:12de l'industrie
43:13de défense ukrainienne
43:14l'enveloppe sera financée
43:15grâce aux intérêts
43:16générés par les avoirs russes
43:18gelés dans l'UE
43:19Emmanuel Macron lui dit
43:20ce soir
43:20vouloir aboutir
43:22dans les prochaines heures
43:23et les prochains jours
43:24à un plan commun
43:25américano-européen
43:26de cesser le feu
43:28de 30 jours
43:28en Ukraine
43:29a sorti de sanctions
43:30économiques massives
43:31dit le chef de l'état
43:32français
43:32en cas de non-respect
43:34sans en dévoiler
43:36la liste des participants
43:37le président ukrainien
43:38Volodymyr Zelensky
43:39lui annonce
43:40qu'un sommet
43:41de dirigeants européens
43:42alliés de Kiev
43:43aura lieu
43:44demain samedi
43:45à la fois en visioconférence
43:46et en présentiel
43:47dans ce contexte
43:49Vladimir Poutine
43:50lui a assisté
43:50sur la place rouge
43:51à Moscou
43:52aux commémorations
43:53des 80 ans
43:54de la victoire
43:55de la Russie
43:55sur l'Allemagne nazie
43:56devant des milliers
43:57de militaires
43:58et une vingtaine
43:59de dirigeants étrangers
44:00le chef du Kremlin
44:02une nouvelle fois
44:02fait le parallèle
44:03entre la seconde guerre mondiale
44:05et l'invasion d'Ukraine
44:06il y a maintenant
44:07trois ans
44:07après un début de semaine
44:09perturbé par la grève
44:11des conducteurs
44:12et des contrôleurs
44:12le week-end s'annonce
44:13plus calme
44:14dans les RER
44:15et le Transilien
44:16puisque le trafic
44:16sera normal
44:17en Ile-de-France
44:18pour les TGV
44:19intercités
44:20dans le reste du pays
44:21le PDG
44:22de la SNCF
44:22assurait mardi
44:23que 90%
44:24des trains
44:25circuleront
44:26durant ce week-end
44:27prolongé
44:28du 8 mai
44:28France Info
44:3120h
44:3421h
44:35les informés
44:36Victor Maté
44:38terminons ces informés
44:39comme tous les soirs
44:40par les cartes blanches
44:41de nos informés
44:42des sujets
44:43choisis par nos invités
44:44on commence avec vous
44:46Patricia
44:46à les menir
44:47passionnés
44:48par les questions de défense
44:49vous volez au secours
44:50de nos rafales
44:51des avions de combat français
44:52imaginez-vous
44:54effectivement
44:54qu'avec l'affrontement
44:55entre l'Inde
44:56et le Pakistan
44:56une rumeur
44:57s'est propagée
44:58si on peut parler
44:58de rumeur
44:59en ce qui concerne
44:59le web
45:00sur le web
45:01effectivement
45:02trois rafales
45:03disent les pakistanais
45:04ont été
45:05éliminés
45:07j'ai envie de dire
45:08tirés
45:09comme des pions
45:10dans le ciel
45:12indien
45:12avant de s'écrouler
45:13sur le territoire indien
45:15alors évidemment
45:16panique
45:17c'est d'assaut
45:18panique
45:19plus personne ne parle
45:20plus personne ne dit rien
45:21tout le monde dit
45:22désinformation
45:23alors effectivement
45:24quand on regarde
45:25précisément
45:26ce qu'il en est
45:27au niveau des vidéos
45:28heureusement
45:28nous avons des fast-shakers
45:30je pense que
45:31Dominique le confirmera
45:32les fast-shakers
45:33effectivement
45:33disent la plupart
45:34des vidéos
45:35sont fausses
45:36antidatées
45:37détournées
45:38reconstituées
45:39mais
45:40une
45:40ah
45:41il y a un moteur
45:43effectivement
45:43qui est sur les rafales
45:45il y a un bout de rafale
45:46qui semblerait
45:47un bout de rafale
45:48et le temps
45:49colle
45:51c'est-à-dire
45:52il y aurait bien
45:52un rafale
45:53alors
45:53effectivement
45:54
45:55les autorités françaises
45:57ne disent rien
45:57nos amis indiens
45:58heureusement
45:59ne disent rien
46:00alors
46:00est-ce que
46:01l'avenir du rafale
46:03est remis en cause
46:03parce que vous savez
46:04il ne suffit pas de voler
46:05il faut être invulnérable
46:07invincible
46:08et c'est bien la première fois
46:09qu'un rafale
46:10est abattu dans le ciel
46:11alors
46:11certains disent
46:12les indiens
46:13ne savent pas voler de nuit
46:14ils mettent beaucoup d'avions au sol
46:18dans les entraînements
46:19et quand ils s'entraînent
46:20on essaye de se rassurer
46:21comme l'on peut
46:22alors
46:23propagande
46:24peut-être
46:24sur internet
46:25mais voilà pas
46:26qu'en plus
46:26nos amis portugais
46:27annoncent au même moment
46:29qu'ils veulent acheter
46:30des F-35 américains
46:32le futur avion
46:33du futur
46:34invincible
46:34discret
46:35etc
46:35alors
46:36ça sème un peu la panique
46:37alors rassurons-nous
46:38le rafale est quand même
46:39un magnifique
46:40outil de combat
46:41puisqu'il est
46:42multitâche
46:43en plus le carnet de commandes
46:44de Dassault est bien rempli
46:45220 à la fin de l'année dernière
46:48en commande
46:49petit bémol
46:50en ce qui concerne
46:51l'avion du futur européen
46:53le fameux Scalp
46:54entre vous souvenez
46:55les allemands et les français
46:56alors là celui-ci
46:57il est réduit
46:58j'ai envie de dire
46:59au stade du powerpoint
47:01sur les étagères
47:02parce que personne n'arrive
47:03à se mettre d'accord
47:04faut-il penser européen
47:07ou penser national
47:08powerpoint et internet
47:11on est obligé
47:11d'avoir une réaction
47:12de votre part
47:13Véronie
47:13est-ce que ce sujet
47:15des rafales
47:16qui disparaissent
47:17dans le ciel ?
47:17oui oui oui
47:18il a été beaucoup repris
47:19et effectivement
47:20vous savez comme vous avez
47:20des tas de montages
47:21des tas de vidéos
47:23aujourd'hui qui sont faites
47:24souvent à partir
47:24d'intelligence artificielle
47:26le début de la discussion
47:27a été beaucoup
47:28effectivement
47:29est-ce que ce sont
47:29des vraies images
47:30des fausses images
47:31il semblerait qu'effectivement
47:32il y avait une des vidéos
47:33et ça a beaucoup fait débattre
47:35il y avait beaucoup
47:36de débats aussi sur finalement
47:39quelle est la réalité
47:40de notre force en soi
47:42il y avait quelques petites blagues
47:43je vous l'avoue
47:44en disant que
47:45est-ce qu'on s'est déjà
47:46vraiment servi des rafales
47:47est-ce que ça serait pas
47:48voilà
47:49je ne vais pas rentrer
47:50dans la polémique
47:51mais il y en a toujours été
47:52la morale de l'histoire
47:54enfin il y en a deux
47:55la première c'est que
47:56tout est manipulable
47:57ça c'est bien hommage
47:58et la deuxième
48:00c'est que l'Union Européenne
48:02n'est pas totalement unie
48:04sur la question
48:06sur la question
48:07de l'armement
48:08et j'entends parler
48:09il y a quelques semaines
48:10de préférence communautaire
48:12au bénéfice d'ailleurs
48:13de la France
48:15ça ne vient toujours pas
48:16sachez quand même
48:17que finalement
48:18nous avons passé
48:20la première demi-heure
48:21à parler
48:22de l'Union Européenne
48:23et de son conflit
48:24avec la Russie
48:28et le monde des Brice
48:29ou du Sud Global
48:29sans dire
48:31qu'aujourd'hui
48:32nous étions
48:33la journée de l'Europe
48:35le 9 mai
48:35la journée de l'Europe
48:36c'est dire
48:36à combien
48:37tout de même
48:38il n'y a pas
48:39de sentiment
48:39d'appartenance
48:40d'avoir un destin commun
48:42nous n'avons pas
48:43nous avons parlé
48:43de l'Europe
48:43pendant une demi-heure
48:44nous n'avons pas dit
48:45qu'aujourd'hui
48:46c'est 75 ans
48:47du discours
48:49de Schumann
48:50le 9 mai
48:52et je ne le reproche
48:53à personne
48:54simplement
48:54je constate
48:55qu'il y a force
48:57et je ne peux pas
48:58m'empêcher
48:58de le relier
48:59à votre histoire
49:00de solidarité militaire
49:02et d'achat militaire
49:03l'Union Européenne
49:04n'a pas le sentiment
49:06n'a pas diffusé
49:07un sentiment
49:07de vivre
49:08quelque chose
49:08en commun
49:09voilà
49:09et nous avons fait
49:12la démonstration
49:13par notre omission
49:14allez Véronique
49:15Réissel
49:16votre carte blanche
49:17à vous
49:17vous avez choisi
49:17de revenir
49:18sur cette guerre
49:19à distance
49:20entre deux anciens
49:21premiers ministres
49:22Gabriel Attal
49:22et Elisabeth Borne
49:23elle désormais
49:24ministre de l'éducation
49:25bataille à propos
49:26du harcèlement scolaire
49:27oui
49:27c'est une petite
49:28bataille sur Instagram
49:30ce qui est quand même
49:31assez nouveau
49:31donc je rappelle juste
49:32l'effet
49:33en gros
49:34donc il y a deux élèves
49:35harceleurs
49:36qui ont été expulsés
49:39d'un lycée
49:40près de Nice
49:41à Saint-Tropez
49:43et le rectorat
49:45a décidé
49:45les parents ont fait recours
49:47qu'ils seraient réintégrés
49:48donc Gabriel Attal
49:49a été fort ému
49:50de cette nouvelle
49:51d'ailleurs les profs aussi
49:53lui-même
49:53ancien ministre de l'éducation
49:54sous Elisabeth Borne
49:55exactement
49:56alors ce qu'il a fait
49:57c'est qu'il a fait
49:58une vidéo face caméra
49:59qu'il a postée
50:00sur son compte Instagram
50:01disant
50:02que c'est une décision
50:03injuste
50:04que c'est
50:05complètement à rebours
50:06de ce qu'il avait fait
50:07de la prise de conscience
50:08qui avait été faite
50:09lors de son ministère
50:11du décret
50:11qu'il avait posé
50:12qui est
50:12les harceleurs doivent
50:14sortir de l'établissement
50:15plutôt que les harceler
50:16et il a fait
50:18quelque chose
50:19d'assez unique
50:19c'est qu'il a demandé
50:20aux gens
50:21de venir commenter
50:22à côté de sa vidéo
50:23sur son compte
50:23et d'interpeller
50:25le rectorat
50:25et le ministère
50:26de l'éducation nationale
50:29alors
50:30la bonne nouvelle
50:31c'est que
50:32l'ensemble de la mobilisation
50:33des uns et des autres
50:34ont fait que
50:34le sujet a été revu
50:36mais
50:36madame Borne
50:38sur Instagram
50:39s'est dit
50:39je vais répondre
50:41une espèce de message
50:42passif
50:43agressif
50:43voyez
50:44donc je vais vous le lire
50:46et donc
50:46cher Gabriel
50:47le plan interministériel
50:48de lutte
50:49contre le harcèlement
50:50que j'ai lancé
50:51comme première ministre
50:52et que tu as mis en oeuvre
50:53en tant que ministre
50:54se poursuit
50:55il est en de bonnes mains
50:57je te rassure
50:57donc globalement
50:59un peu froid
51:00comme message
51:01et on va dire
51:03que c'est assez nouveau
51:04si les ministres
51:05commencent à discuter
51:07et anciens ministres
51:08à travers Instagram
51:10et en ayant ce genre d'action
51:11voilà
51:12après la bonne nouvelle
51:13c'est que c'est
51:13pour une bonne cause
51:14parce que ça a fait parler
51:15du harcèlement sexuel
51:16j'allais vous demander
51:17justement
51:17c'est une réaction
51:18Patricia ou Franck
51:19est-ce que ça nous déchirait
51:20justement
51:21ce qui au départ
51:21est une bonne cause
51:22en ayant ces bisbilles
51:23comme ça
51:23ces duels à distance
51:25un peu politisés
51:26sur un sujet pourtant
51:27très sérieux
51:27et de société
51:28l'intervention
51:30on va dire
51:31de l'ancien ministre
51:31de l'éducation nationale
51:32a fait bouger
51:33les lignes
51:35donc ça c'est bon
51:36ce qu'on peut regretter
51:37c'est effectivement
51:38le passage
51:40sur Instagram
51:41de la ministre
51:42actuelle
51:43de l'éducation nationale
51:44parce que là
51:44ça montre un peu
51:45que nos hommes politiques
51:47et nos femmes politiques
51:48ne savent pas
51:49prendre le recul nécessaire
51:50et ne savent pas garder
51:51finalement raison
51:53en disant
51:53bon il a fait ça
51:55tant mieux
51:55à la limite
51:56elle aurait été
51:56bonne joueur
51:57elle l'aurait félicité
51:58merci de ta collaboration
51:59oui c'est ça
52:00voilà
52:00je veux dire
52:02le premier ministre
52:05aujourd'hui
52:05qui parfois brille
52:06par son absence
52:07a décidé de laisser
52:08ses ministres
52:09s'exprimer
52:10ce n'est que la suite
52:11de cette politique
52:12du premier ministre
52:15en fait
52:15il leur dit parler
52:16exprimez-vous
52:17alors ça fait une cacophonie
52:18et je ne pense pas
52:19que cette cacophonie
52:21participe
52:22à la bonne gestion
52:24de la vie politique française
52:25cacophonie
52:26des politiques
52:26Franck de Dieu
52:27on va peut-être terminer
52:28Véronique
52:28juste une seconde
52:29mais est-ce que j'en profite
52:30pour redonner un numéro
52:31il faut que les gens aient bien en tête
52:32qui est le 3018
52:33qui est le numéro
52:34qu'il faut faire
52:35quand vous avez des problèmes
52:36de harcèlement
52:37profitons-en
52:37parce qu'il y a la petite polémique
52:38mais il y a des trucs importants
52:39avec des dispositifs aussi
52:41qui sont mis en place aujourd'hui
52:42dans les établissements
52:43Franck
52:43un mélange de culture
52:44et de géopolitique
52:45pour terminer
52:46avec vous
52:47avec Neil Young
52:48le chanteur américain
52:49très engagé
52:50contre Donald Trump
52:51oui alors très engagé
52:53effectivement
52:53c'est
52:54c'est
52:55cet
52:55nouvel album
52:56qui s'appelle
52:56Costal
52:57il est
52:58en live
53:00il est le fruit aussi
53:02d'un
53:02d'une sorte de road movie
53:04filmé par son épouse
53:06et effectivement
53:08on a parlé beaucoup
53:10ils ont mis plusieurs années
53:10à faire
53:11parce qu'ils voulaient sortir
53:12totalement du Covid
53:13absolument
53:13on a parlé d'adversité
53:15bah là vous écoutez
53:17vous avez
53:18de la guitare folk
53:19un harmonica
53:20ultra rustique
53:21c'est vraiment
53:22l'anti-intelligence
53:24artificielle
53:24c'est l'anti-boittarine
53:26et effectivement
53:28c'est à écouter
53:29puis il y a aussi
53:30vous avez parlé
53:30d'engagement
53:31il y a cette phrase
53:33où il dit
53:34je suis l'océan
53:35je suis le grand reflux
53:36le grand reflux
53:37c'est peut-être
53:38un peu
53:39ce qui nous a occupé
53:41pendant
53:41toute cette heure
53:43de l'actualité internationale
53:45qui était effectivement
53:47où on a le sentiment
53:48d'un grand reflux
53:49et lui il le chante
53:50et il le joue
53:52il pourrait se produire
53:53gratuitement
53:54en Ukraine aussi
53:55c'est ce qu'on a appris
53:55aujourd'hui
53:57Patricia Lémonière
53:58ou Véronique Ressoul
53:59sur ce grand reflux
54:00qu'incarnerait
54:01Neil Young
54:02je dirais surtout
54:03qu'il incarnait
54:04une certaine vision
54:05de la liberté
54:06et de liberté
54:08de ton
54:08liberté de mouvement
54:10et de parole
54:11et ça nous manque
54:13un peu
54:13dans notre univers
54:14qui est quand même
54:14très codifié
54:15je trouve
54:15ce sera le mot
54:17de la fin
54:17pas de carte blanche
54:18de mon côté
54:19un salut
54:20amical
54:21à un de nos auditeurs
54:23un de nos filets
54:24auditeurs
54:24et téléspecteurs
54:25Michel
54:26qui nous a quittés
54:27hier
54:27qui nous envoyait régulièrement
54:28des messages
54:29qui suivaient cette émission
54:30la lune de Marianne
54:32Franck Delieu
54:32cette semaine
54:33enquête sur une machine de guerre
54:34je veux bien sûr
54:35parler de LFI
54:36ses financements
54:37son appareil
54:37puis on a
54:38un sondage exclusif
54:40où on révèle
54:41que dans 30 villes
54:43et bien LFI
54:44pourrait gagner
54:45les municipales
54:46voilà les suites
54:47c'est à dire
54:47d'un Marianne
54:48la meute bien évidemment
54:49sur la France insoumise
54:52merci à tous les trois
54:53d'avoir été avec nous
54:55ce soir
54:55Franck Delieu
54:56rédacteur en chef
54:57chez Marianne
54:57Patricia
54:58Alémonière
54:59qui regarde attentivement
55:00cette meilleure
55:01grande reporter
55:02et spécialiste
55:02des questions internationales
55:03une manière
55:04de se faire offrir
55:05le numéro
55:05et voilà c'est fait
55:06merci Franck Delieu
55:08et merci à vous
55:09Véronique Reissoul
55:10présidente de Backbone Consulting
55:12et maîtresse de conférences
55:13en communication de crise
55:14à Sciences Po
55:15merci à tous ceux
55:16qui ont préparé
55:17et réalisé cette émission
55:18les informés reviennent
55:19bien sûr
55:20demain
55:20très bonne soirée
55:21sur France Info
55:22Sous-titrage Société Radio-Canada
55:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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