Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; René Chiche, rédacteur en chef du groupe Entreprendre ; Anne Degrâces, avocate spécialisée en droit de la nationalité.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-02-07##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, merci d'être avec nous, d'avoir passé cette semaine à nous accompagner de 17h à 19h.
00:00:13Bonjour Philippe David.
00:00:14Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:15Tout va bien.
00:00:16Tout va très bien. Vous me permettez de faire un petit message personnel ?
00:00:19Oui.
00:00:20Je voudrais souhaiter un bon anniversaire à ma compagne Sophie qui souhaite son anniversaire aujourd'hui.
00:00:24Donc je te souhaite un très bon anniversaire. Voilà.
00:00:26Et je vous envoie le pas.
00:00:28Bon anniversaire Sophie.
00:00:29Alors comme ça il privatise Sud Radio.
00:00:32Absolument.
00:00:34Ah mais il doute de rien.
00:00:36Depuis qu'il est très bon.
00:00:38Nous on est déjà privatisés, on ne s'appelle pas France Inter.
00:00:42Quel âge a-t-elle ? 22 ans ?
00:00:4422 ans, hors taxe.
00:00:46Je ne donnerai pas le taux de TVA.
00:00:50On ne dira rien.
00:00:52En tout cas la bienvenue, on vous souhaite la bienvenue bien entendu jusqu'à 19h.
00:00:56Avec le sommaire de cette émission, avec le grand débat du jour à 17h30.
00:01:00L'assemblée du jour-ci, le droit du sol à Mayotte.
00:01:03Il faudra trois ans de résidence des deux parents pour avoir la nationalité française.
00:01:07Gérald Darmanin souhaite aller plus loin au niveau national via un référendum
00:01:11où la présidentielle François Bayrou prône un débat plus large et sur ce qu'est être français.
00:01:17Alors parlons vrai.
00:01:18Est-ce que notre code de la nationalité actuelle n'est pas un accélérateur d'immigration clandestine
00:01:23notamment à Mayotte et en Guyane française qu'on oublie peut-être un peu trop ?
00:01:27Et à cette question, nationalité, faut-il durcir le droit du sol sur l'ensemble du territoire ?
00:01:32Vous dites oui à 96%.
00:01:34Vous voulez réagir au datant de vos appels ainsi que les vrais voix au 0826 300 300.
00:01:39Et vous allez adorer le nom de cette avocate spécialisée en droit de la nationalité.
00:01:43Elle s'appelle Anne de Grasse. Elle sera avec nous dans quelques instants.
00:01:46Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h40.
00:01:49Le tribunal administratif de Melun libère l'influenceur algérien Doualem,
00:01:53annule son obligation de quitter le territoire et condamne.
00:01:55L'Etat a vu lui verser 1200 euros.
00:01:57Doualem était au cœur d'un bras de fer diplomatique.
00:02:00Suite à ses appels à la violence, le ministre de l'Intérieur souhaite faire appel.
00:02:04Alors parlons vrai.
00:02:05Ce jugement vous semble-t-il incompréhensible ?
00:02:07Et à la question 1200 euros d'indemnité pour Doualem.
00:02:10La justice joue-t-elle contre notre sécurité ?
00:02:13Vous dites oui à 95%.
00:02:15Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:02:17Et nous sommes ensemble jusqu'à 19h. On vous souhaite la bienvenue.
00:02:22Avec autour de cette table, bien entendu, Philippe Bilger.
00:02:25Bonsoir Philippe Bilger.
00:02:27Bonsoir mes admirateurs.
00:02:29Avec Eric Revel qui est avec nous, éditorialiste de Sud Radio.
00:02:32Merci d'être là.
00:02:33René Chiche, rédacteur en chef du groupe Entreprendre.
00:02:35Bonsoir.
00:02:36On a la même couleur de pull vous et moi.
00:02:39C'est une info ? C'est quoi ? C'est un scope ?
00:02:42C'est une nouvelle capitale.
00:02:45Ah oui, c'est un truc de fou.
00:02:47Mais je trouve que ça va mieux à Cécile qu'à vous René.
00:02:50C'est des bons dégouts.
00:02:52Écoutez, écoutez.
00:02:54Si on pouvait quitter cette conversation vestimentaire et aller au 0826 300 300
00:03:00qui intéresse tout le monde, bien sûr.
00:03:02Avec Patricia qui est avec nous de Montpellier.
00:03:04Bonsoir, pardon Patricia.
00:03:06Bonsoir à vous. Ravie d'être avec vous aujourd'hui.
00:03:10Vous vouliez réagir sur cette intervention de l'élève avocate Lilia Bouziane avec Bruno Rotailleau.
00:03:17C'était sur LCI.
00:03:19Oui, alors tout à fait.
00:03:20Alors moi, je vais réagir.
00:03:21Pourquoi ? Parce que normalement, je ne devrais même pas.
00:03:23Parce que bon, finalement, c'est tellement naturel.
00:03:25Voilà, il y a une jeune fille qui débarque face à Bruno Rotailleau.
00:03:29Mais ce qui était sympa, je trouve, c'est qu'elle s'est très bien départie de tout ce qui était dit.
00:03:35Alors ce qui est important pour ceux qui ne l'ont pas vu, c'est que cette jeune fille qui est étudiante au Barreau était voilée en fait.
00:03:44Oui, oui, voilà.
00:03:46Bon, c'est ça.
00:03:47Alors justement, c'est dommage de le dire parce que finalement, elle est voilée.
00:03:50OK, c'est très bien.
00:03:51Mais bon, c'est pour ça que j'en parle.
00:03:53Parce qu'effectivement, il faut quand même en parler pour montrer cette qualité qu'elle a eue.
00:03:58Voilà, elle ne s'est pas démontée face à tout ce qui a été dit.
00:04:02Et finalement, même sur la question fatidique, moi, c'est ça qui m'a plu.
00:04:06Mais que ferez-vous demain si vous avez une fille et que cette fille, finalement, se dit
00:04:11« Moi, je ne voudrais pas me marier avec un musulman, mais peut-être avec un chrétien ou un juif, pourquoi pas ? »
00:04:17Ou même un athée.
00:04:20Elle a dit « Moi, je l'accepterai, même si je sais que l'islam est contre.
00:04:26Mais finalement, moi, humaine, moi, maman, je l'accepterai. »
00:04:29Donc, ça a un peu mis fin à cette stigmatisation qu'on a toujours de penser que ça y est, on est musulmans, on est différents.
00:04:36Il faut savoir que même chez les chrétiens et les juifs, on a les mêmes façons de penser.
00:04:41Mettez face à ça un chrétien qui voudrait justement que son enfant se marie aussi avec un chrétien.
00:04:51Donc, on est toujours dans cette même situation.
00:04:53Et voilà, on est face à ça.
00:04:55Et toutes les différences sont les mêmes.
00:04:57Par exemple, au Brésil, vous mettez un monokini, on vous regardera bizarrement et on va même presque vous assassiner.
00:05:05Vous voyez, parce que c'est interdit.
00:05:07Et pourtant, on est au Brésil.
00:05:09Donc, c'est vraiment une histoire banale, finalement.
00:05:11Après, Philippe Bilger.
00:05:13Si j'ai droit un peu d'ironie, au Brésil, le monokini est une obligation.
00:05:19Non, alors sachez que le monokini n'est pas du tout accepté au Brésil.
00:05:24Il faut savoir si vous faites du topless.
00:05:26Attention, quoi.
00:05:28Oui, pardon.
00:05:30C'était sur le vêtement, là.
00:05:32Je n'ai pas le même enthousiasme que vous sur l'intervention de la future avocate hier.
00:05:40Elle a du talent, je l'admets.
00:05:42Elle a beaucoup de bagout.
00:05:44Elle a donné l'impression de répliquer au ministre de l'Intérieur.
00:05:48Mais j'ai été moins, mais peut-être suis-je, trop favorable à la cause de Bruno Retailleau dans le dialogue qu'il avait avec elle.
00:05:58Il faut reconnaître qu'elle est quand même assez brillante.
00:06:00Qu'elle a quand même de l'éloquence.
00:06:02C'était calme.
00:06:04Mais en même temps, c'est quand même une habituée des plateaux télé.
00:06:08On l'a vu très, très souvent dans l'émission de Cyril Le Luna, Touche pas à mon poste.
00:06:12C'est une bonne cliente de médias.
00:06:22Eric Revelle.
00:06:24Moi, je n'ai pas vu la scène.
00:06:28La question que je poserai, c'est la question que je poserai au rédacteur en chef de l'émission sur LCI.
00:06:34Pourquoi est-ce qu'ils ont mis en face de Bruno Retailleau une femme voilée ?
00:06:38Pour chercher un clash ?
00:06:40Pour montrer que les différences n'existaient pas ?
00:06:42C'est un peu facile de vouloir.
00:06:46Je ne défends pas Mordicus ou Bruno Retailleau.
00:06:48Mais là où vous êtes sûr que vous avez votre séquence dont tout le monde va parler.
00:06:52La séquence qui va buzzer, quoi qu'il arrive.
00:06:54J'ai trouvé une étrange sélection des citoyens.
00:06:58Mais ça, c'est mon point de vue.
00:07:00C'est un panel.
00:07:02Et le rédacteur en chef, Eric, c'est Nicolas Poincaré.
00:07:04Qui travaille vraiment pour la société de production, David Pujadas.
00:07:06Qui produit l'émission.
00:07:08David Pujadas a été excellent.
00:07:10En tout cas, c'est resté une séquence très calme.
00:07:12Et ça, c'était plutôt agréable.
00:07:14Mais parce que le ministre est calme.
00:07:16Absolument.
00:07:18Merci beaucoup, Patricia, pour rester avec nous.
00:07:20Puisqu'on vous garde jusqu'au grand débat du jour.
00:07:24Et au qui sait qui qui l'a dit.
00:07:26Dans un instant, le réquisiteur du procureur, mon cher Philippe.
00:07:30On a une tâte chère en France.
00:07:32Très bien.
00:07:34On aura le nom dans un instant.
00:07:36On vous souhaite la bienvenue. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:38Sud Radio.
00:07:40Parlons vrai.
00:07:42Les vraies voix Sud Radio.
00:07:4417h-19h.
00:07:46Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:07:48On vous souhaite la bienvenue autour de cette table.
00:07:50Philippe Bilger, bien entendu.
00:07:52Avec René Chiche et Eric Revelle.
00:07:54Et vous appelez aux 826-300-300.
00:07:56Dans un instant, les trois mots de l'actu.
00:07:58Ce sera avec Félix Mathieu. Bonsoir Félix.
00:08:00Bonsoir tout le monde.
00:08:02Et nous parlons de quoi ce soir ?
00:08:04De ce premier jour sous bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy.
00:08:06De cette grève, chez Lidl c'est assez rare.
00:08:08Et puis de l'Ukraine qui dit craindre que les sanctions de Donald Trump
00:08:10contre la Cour pénale internationale
00:08:12ne l'empêchent d'obtenir justice
00:08:14pour les crimes russes passés.
00:08:16La Cour pénale internationale visée par le Président des Etats-Unis
00:08:18à cause de ses positions sur Gaza
00:08:20de cette enquête ouverte pour crimes de guerre.
00:08:22En trois mots, condamnation, grève et sanction.
00:08:24On en parle dans un instant.
00:08:26Les vraies voix Sud Radio.
00:08:28Le réquisitoire du Procureur.
00:08:30Philippe Bilger.
00:08:32Et votre réquisitoire Monsieur le Procureur
00:08:34concernerait une Margaret Thatcher française.
00:08:36Oui c'est une femme
00:08:38Christelle Moroncet
00:08:40qui est Présidente des Pays de Loire
00:08:42et qui a
00:08:44une capacité
00:08:46audacieuse pour
00:08:48réduire les dépenses.
00:08:50Elle a proposé
00:08:52une baisse de 82 millions d'euros
00:08:54sur le budget 2025
00:08:56soit le double
00:08:58de ce qu'a fait l'Etat.
00:09:00Et il y a des réductions
00:09:02qui ne choquent personne
00:09:04mais j'ai particulièrement apprécié
00:09:06et pardon mon cher René
00:09:08qu'elle ait eu le courage
00:09:10il y a quelque temps de réduire
00:09:12le budget de la culture
00:09:14parce que c'était une sorte de
00:09:16vache sacrée
00:09:18au sein de laquelle on ne distinguait plus
00:09:20ce qui était nécessaire
00:09:22ou ce qui était supercétatoire.
00:09:24Donc cette femme
00:09:26paradoxalement n'est pas très appréciée
00:09:28par Bruno Retailleau
00:09:30mon Dieu comment est-ce possible
00:09:32et de l'autre côté
00:09:34elle est très proche d'Edouard Philippe
00:09:36alors qu'elle paraît avoir un tempérament
00:09:38aux antipodes du sien.
00:09:40Qu'elle réduise
00:09:42le budget
00:09:44les dépenses de la région, pourquoi pas
00:09:46mais par contre sur la culture je ne suis pas du tout d'accord.
00:09:48Je trouve qu'elle y va trop fort
00:09:50elle y va un peu à la tronçonneuse
00:09:52du côté culturel
00:09:54parce que la France c'est quand même une terre de culture
00:09:56la France c'est un terreau culturel
00:09:58la France a eu des grands ministres de la culture
00:10:00Malraux, Langues, même Michel Guy
00:10:02secrétaire d'état qui était un peu moins connu
00:10:04et je trouve que toucher comme ça, réduire
00:10:06les dépenses culturelles
00:10:08parce que qui c'est qui va être touché là ?
00:10:10C'est des petites compagnies de danse, des compagnies musicales
00:10:12des compagnies de théâtre
00:10:14même des petites maisons, vous savez de la littérature
00:10:16de la poésie. Or moi je trouve que c'est quand même
00:10:18l'image, l'histoire
00:10:20des terreaux de la France. Je trouve que dans ce domaine précis
00:10:22je n'approuve pas du tout
00:10:24cette décision. Elle peut s'attaquer à autre chose
00:10:26mais pas à la culture parce qu'en plus la culture c'est quand même
00:10:28l'avenir de la France
00:10:30c'est l'avenir de la jeunesse et je trouve que s'attaquer à ça
00:10:32de manière aussi en plus
00:10:34violente, je trouve que c'est pas
00:10:36une bonne mesure.
00:10:38Éric Rodel. Oui ben je suis pas convaincu par les arguments
00:10:40de René Chiche
00:10:42je vais vous dire, quand vous devez faire des coupes
00:10:44c'est toujours douloureux, c'est toujours difficile
00:10:46et aucun budget
00:10:48ne mériterait d'être coupé.
00:10:50Bon, moi je pense que Christelle Morin sait
00:10:52que j'ai eu la chance de rencontrer cet été
00:10:54sur l'Île-Dieu, où elle était venue
00:10:56je présentais mon livre Le tirailleur inconnu
00:10:58qui se passe en partie sur l'Île-Dieu
00:11:00j'ai découvert une femme
00:11:02qui savait ce qu'elle voulait
00:11:04je peux vous dire, qui s'est fait
00:11:06un nom grâce à cette idée
00:11:08et je vais vous dire, d'une certaine manière, quand on voit
00:11:10la difficulté qu'on a eu à mettre en place
00:11:12un budget qui fait la part belle
00:11:14aux augmentations d'impôts
00:11:16on aimerait que des hommes politiques
00:11:18aient le courage au niveau national
00:11:20de faire ce que Mme Morin sait faire au niveau régional
00:11:22c'est-à-dire couper dans les dépenses publiques
00:11:24de toute façon on n'y échappera pas
00:11:26donc la culture est sacrée
00:11:28l'environnement est sacré
00:11:32tout est sacré en fait
00:11:34donc on ne coupe jamais dans rien
00:11:36on a des énarques aux manettes qui vous expliquent
00:11:38qu'il faut faire la même chose comme on a fait avant
00:11:40avec 3400 milliards d'euros de dettes
00:11:42je pense que Mme Morin sait
00:11:44alors ça peut paraître, mais elle a le courage
00:11:46de ses opinions et elle les applique
00:11:48et bien écoutez, c'est si rare d'avoir des hommes
00:11:50ou des femmes politiques qui ont ce courage-là
00:11:52que moi je tiens à le saluer
00:11:54– Merci beaucoup Félix
00:11:56– Merci Monsieur le Procureur
00:11:58– Philippe Bilger
00:12:00– Ecoutez, j'ai une voix homme à faveur
00:12:02– Allez, vous tweet les 3 mots dans l'actu
00:12:04– Les vrais voici de radio
00:12:06– Avec 3 mots dans l'actu Félix
00:12:08qui sont condamnation, grève et sanction
00:12:10– Difficile journée pour les ex
00:12:12l'ancien président Nicolas Sarkozy
00:12:14reçoit son bracelet électronique
00:12:16et l'ancien ministre du travail Olivier Dussopt
00:12:18condamné en appel pour favoritisme
00:12:20les rayons de la colère à Lidl avec un rare appel
00:12:22à une grève illimitée lancée par 5 syndicats
00:12:24aujourd'hui, revalorisation salariale
00:12:26conditions de travail, l'ouverture généralisée
00:12:28le dimanche a mis le feu aux caisses de Lidl
00:12:30et puis l'Ukraine dit craindre
00:12:32que les sanctions de Donald Trump contre la Cour pénale
00:12:34internationale ne l'empêchent d'obtenir
00:12:36justice pour les crimes russes passés
00:12:38le président des Etats-Unis interdit
00:12:40l'accès à son sol aux membres de la CPI
00:12:42à cause de ses enquêtes au sujet de Gaza
00:12:44– Les vraies voix Sud Radio
00:12:46– C'est désormais
00:12:48concret pour l'ancien président
00:12:50Nicolas Sarkozy, son bracelet électronique
00:12:52a été posé en début d'après-midi à son domicile
00:12:54l'ancien chef de l'Etat ne peut désormais
00:12:56quitter son domicile qu'entre
00:12:588h et 20h ou 21h30
00:13:00selon les jours, c'est la suite judiciaire
00:13:02de sa condamnation dans l'affaire
00:13:04des écoutes, ça le temps pour les
00:13:06politiques au chapitre judiciaire
00:13:08C'est aujourd'hui aussi qu'on apprend
00:13:10la condamnation en appel de l'ancien ministre du Travail
00:13:12Olivier Dussopt
00:13:14décidément. – Quelle indignité
00:13:16– Personne n'a craqué ! Personne n'a craqué !
00:13:18– Alors rien à voir avec la réforme
00:13:20des retraites, condamnation à 15 000 euros
00:13:22d'amende dont 10 000 avec sursis
00:13:24pour favoritisme dans le marché de l'eau
00:13:26quand Olivier Dussopt était maire
00:13:28d'Annonay en Ardèche, c'était en 2009
00:13:30condamnation similaire aussi d'ailleurs de l'ex-directeur
00:13:32de la SOR pour recelle
00:13:34de favoritisme, la SOR elle-même
00:13:36écope de 100 000 euros d'amende en tant que
00:13:38personne morale, les deux dirigeants et la société
00:13:40avaient été relaxés en première instance
00:13:42mais la cour d'appel de Paris estime donc que le
00:13:44cahier des charges et l'appel d'offres avaient
00:13:46été ajustés sur mesure à l'époque pour permettre
00:13:48à cette société d'aménagement
00:13:50urbain et rural d'obtenir donc le marché de l'eau
00:13:52pour cette ville d'Annonay en Ardèche.
00:13:54– Comme citoyen
00:13:56lecteur compulsif
00:13:58j'avais été surpris
00:14:00par la relax
00:14:02d'Olivier Dussopt par le
00:14:04mal correctionnel et donc
00:14:06ça me paraît normal
00:14:08enfin sans que je
00:14:10connaisse le fond du dossier bien sûr
00:14:12mais je ne suis pas sûr.
00:14:14– Je ne connais pas non plus le fond du dossier, je pense qu'il s'agissait
00:14:16de deux lithographies
00:14:18de 250 euros 80 centimes
00:14:20bon alors c'est sans doute
00:14:22une affaire de principe mais… – Contrepartie
00:14:24– Ouais c'est pas…
00:14:26– Mais d'ailleurs une partie avec sursis
00:14:28– Bon c'est pas…
00:14:30– Bon maintenant c'est outre Dussopt c'est…
00:14:32– Sarkozy
00:14:34– Voilà ça c'est…
00:14:36– Ça donne quand même une image
00:14:38d'un expréhend de la République
00:14:40– Surtout qu'il est au tribunal en ce moment
00:14:42– En plus
00:14:44– Oui dans une autre affaire évidemment
00:14:46– Celui qui a posé le bracelet électronique
00:14:48– Il a dû être mal à l'aise
00:14:50– Monsieur le Président préférait la cheville gauche
00:14:52la cheville droite
00:14:54je ne fais pas trop mal, non c'est vrai
00:14:56il faut se mettre aussi à sa place ce qui lui arrive
00:14:58c'est la première fois qu'un ancien chef de l'État
00:15:00– La justice est passée
00:15:02– En même temps avant ça n'existait pas
00:15:04avant ça n'existait pas
00:15:06donc ils auraient peut-être pu en avoir aussi
00:15:08– Oui ils pourraient
00:15:10et qui met la France dans cet état
00:15:12c'est pas la justice comme le dit très bien René
00:15:14c'est lui
00:15:16– René Chiche
00:15:18– Bien sûr
00:15:20– On vous traite avec toute la peau des virables
00:15:22– Allez le deuxième mot
00:15:24cet appel rarissime à une grève illimitée
00:15:26à partir d'aujourd'hui chez Lidl
00:15:28– Les cinq syndicats réclament une revalorisation
00:15:30des salaires et une amélioration
00:15:32des conditions de travail
00:15:34la goutte d'eau qui a fait déborder la caisse
00:15:36ça a été le projet d'ouverture généralisé le dimanche
00:15:38avec ce que ça implique forcément pour les salariés
00:15:40mais le malaise était déjà là
00:15:42explique Valérie Boyer déléguée CGT
00:15:44à Lidl dans le Var
00:15:46– Alors en fait ce qui met les gens en colère
00:15:48c'est qu'entre 2022 et 2024
00:15:50il y a eu 2200
00:15:52suppressions de postes
00:15:54sur les supermarchés
00:15:56des licenciés mais non remplacés
00:15:58on nous demande de travailler
00:16:00de plus en plus vite
00:16:02de mieux en mieux
00:16:04mais ils attendent une reconnaissance financière
00:16:06on dit aux employés il n'y a pas d'argent
00:16:08pour vous on demande 2% d'augmentation
00:16:10on ne demande pas
00:16:1210% ou 15%
00:16:142%
00:16:16– Valérie Boyer déléguée CGT
00:16:18à Lidl dans le Var jointe par Albin Texera
00:16:20pour Sud Radio
00:16:22– Troisième mot
00:16:24vous avez vu le nouveau magasin Lidl
00:16:26ils ont explosé
00:16:28le magasin
00:16:30je vais vous dire exactement où il est
00:16:32ils ont 400 clients par heure
00:16:34c'est une folie
00:16:36c'est assez injuste
00:16:38c'est un truc de malade mental
00:16:40ils ne savent même plus tellement ils sont débordés
00:16:421000 mètres carrés de Lidl
00:16:44ils sont au-dessus de tout
00:16:46ce qui était un peu dingue
00:16:48je voulais juste le dire parce que c'est partout dans la presse
00:16:50– Troisième mot
00:16:52vous avez vu ces mesures de Donald Trump
00:16:54contre la cour pénale internationale
00:16:56– Il signe un décret pour interdire l'entrée aux Etats-Unis
00:16:58des dirigeants de la CPI
00:17:00interdire l'entrée aux Etats-Unis
00:17:02aux dirigeants de la CPI
00:17:04mais aussi à ses employés, à ses agents
00:17:06Donald Trump reproche notamment à la cour de la haie
00:17:08ses enquêtes pour crime de guerre contre l'armée israélienne à Gaza
00:17:10des attaques infondées contre un allié de l'Amérique
00:17:12estime le président des Etats-Unis
00:17:14alors dans un communiqué
00:17:16l'institution judiciaire internationale réagit
00:17:18elle condamne évidemment ce décret
00:17:20qui vise selon elle à nuire à son travail
00:17:22judiciaire indépendant et impartial
00:17:24ce sont les mots du communiqué
00:17:26la CPI qui s'engage à continuer de rendre justice
00:17:28dans toutes les situations dont elle est saisie
00:17:30d'ailleurs justement à l'instant l'Ukraine
00:17:32fait part de ces craintes
00:17:34elle dit espérer que ces sanctions n'empêcheront pas
00:17:36de punir les crimes russes
00:17:38présumés, voilà qui est une autre inquiétude
00:17:40que celui qui était visé évidemment par Donald Trump
00:17:42– Je crois qu'Ukraine est raison
00:17:44parce que c'est mal à la moindre des choses
00:17:46ça me rappelle des années
00:17:48où lorsqu'on attaque férocement
00:17:50une juridiction
00:17:52on ne peut pas espérer qu'elle vous complaise
00:17:54après c'est très maladroit
00:17:56– Éric Collet
00:17:58– Je trouve que Félix
00:18:00il est très engagé ce soir
00:18:02– Très engagé ?
00:18:04– Non mais sur les sujets choisis
00:18:06ils sont très bons les sujets choisis
00:18:08très très bons
00:18:10mais sur la CPI si vous voulez
00:18:12moi ce que je note chez Trump
00:18:14je ne sais pas s'il aboutira
00:18:16je ne sais pas si
00:18:18mais en fait ce que fait Trump
00:18:20très clairement
00:18:22c'est qu'il secoue le système
00:18:24il fait du spoil système
00:18:26moi je ne crois pas un seul instant qu'il soit persuadé
00:18:28qu'il va mettre par terre la CPI
00:18:30ou qu'il va imposer des droits de douane
00:18:32mais en fait sa technique c'est toujours la même
00:18:34il vous tape sur la tête avec un marteau
00:18:36dont vous avez très mal, vous vous dites ça ne peut pas durer
00:18:38et en fait à la fin
00:18:40il prend un tout petit maillet en bois
00:18:42et il enfonce le clou devant vous
00:18:44vous acceptez que le clou soit enfoncé parce que vous avez échappé
00:18:46vous semble-t-il au pire
00:18:48et bien c'est ce que fait Trump dans la négociation
00:18:50regardez ce qu'il a fait avec le Mexique
00:18:52le Mexique il leur a dit je vous colle 25%
00:18:54le droit de douane, les gens ont dit mais c'est de la folie
00:18:56vu le nombre de produits mexicains qui sont apportés aux Etats-Unis
00:18:58il va foutre des secteurs entiers
00:19:00de l'économie américaine par terre
00:19:02et qu'est-ce qu'il a obtenu ?
00:19:04que 10 000 militaires mexicains
00:19:06soient déployés le long de la frontière
00:19:08pour éviter que les migrants ne passent aussi facilement la frontière
00:19:10donc c'est l'art de la négociation
00:19:12Gaza vous en avez parlé hier ou l'an tiers
00:19:14Côte d'Azur
00:19:16bon moi j'ai un peu ironisé
00:19:18j'ai dit mais moi je serais les gens de la Côte d'Azur
00:19:20David Lissnard, Sébastien Leroy
00:19:22Montelieu et d'autres
00:19:24je demanderais parce que c'est un business man
00:19:26je demanderais des droits d'auteur
00:19:28on ne peut pas se servir du nom de la Côte d'Azur
00:19:30qui est une marque comme ça
00:19:32mais qu'est-ce qu'il va faire ?
00:19:34peut-être qu'il va obtenir autre chose
00:19:36ça paraît évidemment complètement délirant
00:19:38on ne va pas déplacer 2,5 millions de palestiniens
00:19:40en fait c'est du délire absolu
00:19:42mais regardez ce qu'il obtient
00:19:44le canal de Panama il voulait qu'il devienne américain
00:19:46mais là il est sur le point d'obtenir le fait que les navires américains
00:19:48passent gratuitement
00:19:50en fait voilà il promet le pire
00:19:52et il obtient des choses
00:19:54alors la CPI, Félix a raison
00:19:56c'est complètement
00:19:58vous savez il a écrit ce livre
00:20:00qui pour moi
00:20:02The Art of the Deal
00:20:04c'est l'art de la négociation
00:20:06en fait c'est la question qu'il faut se poser
00:20:08Trump c'est est-ce que c'est un chef d'état
00:20:10ou est-ce que c'est un business man
00:20:12et bien c'est un business man qui fait de la politique négative
00:20:14merci beaucoup Félix
00:20:16allez-vous rester avec nous
00:20:18j'ai choqué Félix là
00:20:20c'était très pointu
00:20:22ça lui a fait sauter un bouton de sa chemise
00:20:24c'est incroyable
00:20:26allez restez avec nous
00:20:28dans un instant l'assemblée durcit le droit du sol
00:20:30la maillotte d'Armanin veut généraliser
00:20:32Bayrou plaide pour un débat sur l'identité
00:20:34alors parlons vrai
00:20:36est-ce que notre code de nationalité actuel
00:20:38n'est pas un accélérateur d'immigration
00:20:40clandestine en particulier à Mayotte
00:20:42et en Guyane française et à cette question
00:20:44nationalité faut-il durcir le droit du sol
00:20:46sur l'ensemble du territoire
00:20:48vous dites vous à 96%
00:20:50voulait réagir le 0826 300 300
00:20:52oui on est très en retard bien entendu
00:20:54une question courte réponse courte
00:20:56Anne de Grasse qui est avec nous
00:20:58avocate spécialisée en droit de la nationalité
00:21:00est-ce que supprimer le droit du sol
00:21:02serait un échec d'intégration
00:21:04écoutez il y a deux droits du sol
00:21:06donc ça va être dur de répondre
00:21:08comme ça à la question
00:21:10on en parle dans un instant
00:21:12Sud Radio
00:21:14parlons vrai
00:21:16les vrais voix Sud Radio
00:21:1817h-19h
00:21:20Philippe David, Cécile de Ménibus
00:21:22on vous souhaite la bienvenue
00:21:24autour de cette belle table
00:21:26des fêtes aujourd'hui
00:21:28Philippe Villeger, René Chiche
00:21:30bonsoir Cécile
00:21:32ça va ?
00:21:34merci d'être avec nous
00:21:36Eric Ravel
00:21:38Madame
00:21:40c'est comme ça qu'on parle à la reine d'Angleterre
00:21:42on dit Madame
00:21:44Madame
00:21:46pour moi c'est plutôt S.A.S
00:21:48et bonsoir Philippe David
00:21:50tout de suite le grand débat du jour
00:21:52les vrais voix Sud Radio
00:21:54le grand débat du jour
00:21:56François, tu veux un chocolat chaud ou froid ?
00:21:58euh...
00:22:00tiède maman
00:22:02la présence des illégaux
00:22:04nos compatriotes de Mayotte
00:22:06ne le supportent pas
00:22:08lorsque vous faites une restriction du droit de sol à Mayotte
00:22:10c'est toute la république que vous mettez en danger
00:22:12excusez-moi
00:22:14j'étais sur mon île avec la population
00:22:16qui n'a plus de soie, plus à manger, plus de service public
00:22:18avec rien
00:22:20excusez-moi
00:22:22mais personne dit ça
00:22:24je n'accepte pas que vous riez
00:22:26et l'assemblée nationale
00:22:28durcit le ton sur le droit du sol à Mayotte
00:22:30il faudra 3 ans de résidence
00:22:32des parents pour avoir la nationalité française
00:22:34Gérald Darmanin souhaite aller plus loin
00:22:36au niveau national
00:22:38via un référendum ou à la présidentielle
00:22:40François Bayrou prône un débat plus large
00:22:42et sur ce qu'est être français
00:22:44alors parlons vrai
00:22:46a-t-on mis le problème sous le tapis
00:22:48depuis la commission Marcelon à la fin des années 80
00:22:50et à cette question nationalité
00:22:52faut-il durcir le droit du sol sur l'ensemble du territoire
00:22:54vous dites-vous à 96%
00:22:56vous voulez réagir
00:22:58les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300
00:23:00et notre invité
00:23:02Anne de Grasse, avocate spécialisée en droit de la nationalité
00:23:04de la nationalité
00:23:06c'est exactement ça
00:23:08maître bienvenue, merci d'être avec nous
00:23:10Philippe Billard
00:23:12alors bien sûr je suis totalement d'accord
00:23:14avec ce qui est prévu pour Mayotte
00:23:16je serai également
00:23:18partisan de rendre
00:23:20plus sévère le droit du sol
00:23:22ailleurs qu'à Mayotte
00:23:24puisque en définitive
00:23:26on n'ira pas jusqu'à substituer
00:23:28le droit du sang au droit du sol
00:23:30et comment dire
00:23:32et pourtant
00:23:34c'est fondamental de le durcir
00:23:36il y a tant de jeunes
00:23:38qui deviennent automatiquement
00:23:40français sans avoir
00:23:42le coeur ni l'esprit français
00:23:44et c'est un grand drame
00:23:46et si j'ai droit à un peu d'ironie
00:23:48pour terminer
00:23:50ce qui montre que je n'ai pas tort
00:23:52c'est qu'on a entendu à nouveau
00:23:54Elisabeth Borne jouer
00:23:56contre son propre camp
00:23:58en critiquant bien sûr
00:24:00la proposition de Gérald Darmanin
00:24:02pour Mayotte
00:24:04elle l'a fait sur RTL
00:24:06donc elle a l'habitude
00:24:08elle critique
00:24:10Attal pour ce qu'il a fait de bien
00:24:12elle critique Retailleau sur
00:24:14le foulard
00:24:16pour ce qu'il a fait de bien
00:24:18on se demande pourquoi
00:24:20elle est là
00:24:22ce qui me vient un peu dans ce sujet
00:24:24c'est qu'on a l'impression que le droit du sol
00:24:26c'est quelque chose d'automatique
00:24:28c'est pas le cas du tout
00:24:30c'est un droit qui est déjà
00:24:32très encadré
00:24:34et qui est conditionné
00:24:36on n'a pas le droit du sol automatique
00:24:38c'est encadré
00:24:40c'est conditionné
00:24:42donc c'est à mon avis un faux débat
00:24:44c'est pas parce qu'on est en France
00:24:46que ce droit du sol
00:24:48c'est quelque chose qui n'existe pas
00:24:50vraiment parce que c'est pas dans la constitution
00:24:52c'est pas concessionnaire le droit du sol
00:24:54donc c'est une sorte de
00:24:56concept comme ça
00:24:58c'est pas un concept
00:25:00comme ça négligé
00:25:02on fait un peu croire aux gens
00:25:04que le fait de
00:25:06naître en France
00:25:08fait automatiquement
00:25:10de vous un français, c'est pas vrai
00:25:12il faut plusieurs années de résidence
00:25:14il faut aussi démontrer
00:25:16qu'il faut faire la demande
00:25:18c'est pas quelque chose d'automatique
00:25:20ne confondez pas la nationalité française et le droit du sol
00:25:22vous avez raison, excusez-moi
00:25:24et donc je pense qu'il ne faut pas
00:25:26interdire ce droit du sol
00:25:28enfin abroger le droit du sol
00:25:30dernière chose, faut quand même pas oublier
00:25:32que l'abolition du droit du sol
00:25:34qui a eu lieu, la dernière, c'était sous le régime
00:25:36de Vichy
00:25:38ah si, excusez-moi
00:25:40c'est quand même un souvenir, une référence
00:25:42dans ces cas-là, Vichy a fait
00:25:44la fête des mers, abroger la fête des mers
00:25:46je parle du droit du sol
00:25:48dans ces cas-là
00:25:50vu que la démographie française est au plus bas
00:25:52depuis 1945, faut surtout pas mettre
00:25:54en place une poétique de la natalité
00:25:56parce que c'est Vichy
00:25:58qui en avait mis une en place
00:26:00moi j'attends d'écouter
00:26:02notre invité spécial
00:26:04maître de grâce
00:26:06moi je vois quand même une chose, c'est que juste après
00:26:08le cyclone à Mayotte, qu'est-ce qui s'est passé
00:26:10les gens, les comoriens
00:26:12qui fuient la misère
00:26:14très bien, c'est entendu
00:26:16ils se sont précipités pour aller à Mayotte
00:26:18mais là, ils y allaient pas
00:26:20pour y trouver
00:26:22un emploi ou pour des questions économiques
00:26:24ils y allaient
00:26:26parce que, si vous mettez
00:26:28jusqu'à la réforme
00:26:30en partie du droit du sol, ils y allaient parce qu'ils savaient que
00:26:32au bout d'un an
00:26:34voilà, si une femme seule
00:26:36arrivait enceinte, son enfant devenait
00:26:38français, maintenant il faudra que le père et la mère
00:26:40se renseignent
00:26:42moi je parle de Mayotte sur le droit du sol
00:26:44il faut opérer un distinguo
00:26:46mais j'attends surtout les explications
00:26:48de maître de grâce
00:26:50Petit cours de droit
00:26:52sur ce sujet
00:26:54visiblement qui cristallise tout le monde
00:26:56Anne de Grasse, merci d'avoir accepté
00:26:58votre invitation, j'adore votre nom, je trouve ça
00:27:00magnifique
00:27:02ce qui n'a rien à voir avec le sujet, on vous écoute
00:27:04sur ce droit du sol justement
00:27:06bon bonjour à toutes et tous
00:27:08merci pour cette invitation, je rebondis tout de suite
00:27:10sur les propos qui ont été dits
00:27:12et qui sont exacts, le droit du sol
00:27:14c'est pas automatique
00:27:16c'est à dire que si on prend
00:27:18le droit du sol, il y en a plusieurs
00:27:20je vous ai dit au début de manière un petit peu
00:27:22mystérieuse, il y a deux droits du sol
00:27:24il y a le double droit du sol et il y a le droit du sable
00:27:26quand un enfant naît en France de parent
00:27:28étranger, cet enfant
00:27:30à 18 ans, on nous dit
00:27:32ah il devient français de manière
00:27:34automatique, mais c'est pas vrai
00:27:36c'est pas vrai parce que
00:27:38il y a des conditions, il y a les fameuses
00:27:405 années de scolarisation
00:27:42entre 11 et 18 ans, premièrement
00:27:44et deuxièmement, on va pas lui donner
00:27:46une carte d'identité tout de suite, il va être obligé
00:27:48de demander un certificat de nationalité
00:27:50française à un tribunal
00:27:52de proximité ou au service
00:27:54de la nationalité à Paris
00:27:56et là ils vont éplucher
00:27:58son dossier de A à Z pour être sûr
00:28:00qu'il remplit les conditions, qu'il n'y a pas de triche
00:28:02qu'il n'y a pas de fraude, ça ça prend du temps
00:28:04ça demande de classer
00:28:06des papiers, ça demande de l'investissement
00:28:08donc il y a une sorte quand même de
00:28:10d'énergie
00:28:12qui doit être donnée par ce
00:28:14jeune de 18 ans
00:28:16deuxièmement, il n'y a pas
00:28:18que ce droit à 18 ans
00:28:20la plupart des jeunes étrangers
00:28:22qui sont nés en France
00:28:24de parents étrangers, ils ont le droit
00:28:26de demander cette nationalité
00:28:28française à 13 ans ou à 16 ans
00:28:30et la plupart le font
00:28:32à 13 ans ou à 16 ans, ils doivent aussi
00:28:34remplir les conditions de 5 ans
00:28:36de scolarité en France
00:28:38et donc de résidence
00:28:40en France et
00:28:42pareil, il faut se déplacer, il faut
00:28:44remplir des documents, enfin il y a une manifestation
00:28:46de volonté, donc les personnes
00:28:48excusez-moi, je ne sais pas
00:28:50si la sonnerie vous gêne, il y a quelqu'un qui parle
00:28:52non, non, non, non, écoutez, on n'avait pas
00:28:54entendu alors, vous pouvez même aller lui ouvrir
00:28:56s'il vous plaît
00:28:58donc
00:29:00ça demande un investissement
00:29:02je confirme, il n'y a rien
00:29:04d'automatique et tout est contrôlé
00:29:06vérifié et dernière chose
00:29:08que je voulais dire, article 2127
00:29:10du code civil
00:29:12lorsqu'une personne veut acquérir
00:29:14la nationalité française, quelle que soit
00:29:16la méthode
00:29:18ça pourra lui être refusé si elle
00:29:20présente une indignité
00:29:22c'est-à-dire une condamnation pour crime, délit,
00:29:24terrorisme atteint aux intérêts fondamentaux
00:29:26de la nation, je ne vais pas rentrer dans le détail
00:29:28de toutes les
00:29:30listes d'indignités
00:29:32donc pareil, quand on veut nous faire croire que
00:29:34des jeunes vont acquérir la nationalité
00:29:36alors qu'ils n'ont rien de français, ben croyez-moi
00:29:38croyez-moi, en fait
00:29:40il a fallu
00:29:42qu'ils travaillent tous ces jeunes
00:29:44bon, moi j'ai une question
00:29:46maître, pardonnez-moi
00:29:48comme ça vous serez plus long après moi
00:29:50donc
00:29:52j'ai
00:29:54en face de moi
00:29:56un jeune homme de 18 ans qui demande
00:29:58la nationalité française
00:30:00il est né de parents étrangers en France
00:30:02et il demande la nationalité française
00:30:04on vérifie
00:30:06les papiers, les non-indignités etc
00:30:08il est débouté
00:30:10ce jeune de 18 ans
00:30:12il va où ? Dans quel pays ?
00:30:14il reste en France
00:30:16de manière illégale ?
00:30:18il a un recours possible
00:30:20admettons qu'il ait épuisé les recours, c'est fini, il n'y a plus de recours
00:30:22il n'a pas
00:30:24la nationalité française
00:30:26il est venu 18 ans avant grâce à sa maman
00:30:28qui a accouché en France
00:30:30qu'est-ce qu'on fait de ce jeune de 18 ans ?
00:30:32on l'expulse dans quel pays ?
00:30:34il reste de manière illégale en France, qu'est-ce qu'on en fait ?
00:30:36alors, s'il n'est pas français
00:30:38ses parents étaient étrangers
00:30:40il a vocation à avoir une autre nationalité
00:30:42soit celle des parents
00:30:44soit celle de, si les parents ont pas la même nationalité
00:30:46celle du père, celle de la mère
00:30:48si jamais pour une raison juridique
00:30:50il ne peut pas avoir la nationalité
00:30:52de ses parents ou de l'un de ses parents
00:30:54ça peut arriver selon
00:30:56les droits des divers pays du monde
00:30:58il devient apatride
00:31:00donc dans ces cas-là
00:31:02il reste en France quoi
00:31:04on a un système de reconnaissance d'apatride
00:31:06il faut faire une demande
00:31:08qui est examinée, contrôlée
00:31:10mais il peut être expulsé
00:31:12s'il est de nationalité mexicaine
00:31:14je dis n'importe quoi
00:31:16on va lui dire, monsieur vous n'êtes pas français
00:31:18vous êtes de nationalité mexicaine
00:31:20obligation de quitter le territoire français
00:31:22et à votre pays de nationalité
00:31:24donc il est chez nous en fait
00:31:26Philippe Billard
00:31:28Maître, vous nous avez décrit très lucidement
00:31:30les processus administratifs
00:31:32et juridiques
00:31:34à propos du droit du sol
00:31:36mais
00:31:38comment expliquez-vous que malgré ces processus
00:31:40et lorsqu'ils sont
00:31:42mis en oeuvre, il y a
00:31:44pas seulement des réactionnaires
00:31:46mais le commun
00:31:48des citoyens n'est pas loin
00:31:50de penser que ces français
00:31:52sont des français de papier
00:31:54et jamais de coeur et de sensibilité
00:31:56est-ce que ça ne veut pas dire
00:31:58que les processus
00:32:00que vous avez décrit avec talent
00:32:02valent à peu près rien
00:32:04alors
00:32:06ce qui se passe c'est que
00:32:08pour y avoir été
00:32:10contre-compté dans mon entourage proche
00:32:12les gens s'imaginent qu'un enfant né en France
00:32:14va être français tout de suite
00:32:16comme au Canada par exemple
00:32:18ou parfois aux Etats-Unis
00:32:20ce qui n'est pas le cas en France
00:32:22il y en a qui viennent me dire
00:32:24j'ai une voisine, elle est venue accoucher en France
00:32:26comme ça son enfant va être français
00:32:28et moi je leur dis mais non, c'est pas vrai
00:32:30alors est-ce qu'il existe des français
00:32:32qui ne sont pas français de coeur
00:32:34mais français de papier
00:32:36peut-être
00:32:38probablement
00:32:40alors qu'est-ce qui s'est passé
00:32:42bien qu'ils aient
00:32:44grandi en France
00:32:46qu'ils étaient soumis à des contrôles
00:32:48ils rejettent les valeurs de la République
00:32:50est-ce que c'est lié
00:32:52au fait qu'il y ait
00:32:54une origine étrangère
00:32:56je ne sais pas
00:32:58on tombe sur un terrain
00:33:00qui relève de l'intimité personnelle
00:33:02et c'est délicat de s'amuser
00:33:04à juger l'intimité personnelle
00:33:06je
00:33:08je crois quand même
00:33:10que finalement
00:33:12ceux qui tombent dans ce rejet de la France
00:33:14ne sont pas forcément ceux qui ont été
00:33:16soumis à des contrôles, parfois ce sont plus
00:33:18des français qui sont nés français tout de suite
00:33:20c'est le double droit du sol dont je vous parlais
00:33:22je vous disais il y a deux droits du sol
00:33:24il y a le droit du sol simple, ceux qui vont
00:33:26devoir mériter de devenir français
00:33:28et il y a le double droit du sol, je suis né en France
00:33:30de parrainé en France
00:33:32dès que je viens au monde, je suis français
00:33:34et je suis français sans même l'avoir cherché
00:33:36souvent, c'est ceux-là
00:33:38qui vont peut-être tous rejeter la France
00:33:40que les étrangers qui, eux, se sont battus
00:33:42pour devenir français
00:33:44René, je réagirai
00:33:46après on part au 0826 300 300
00:33:48j'ai une petite question en même temps
00:33:50une petite remarque, c'est Maître
00:33:52en supprimant
00:33:54le droit du sol, si ça arrivait
00:33:56est-ce que justement, on risque pas d'arriver
00:33:58à un paradoxe, de se retrouver avec
00:34:00un nombre encore plus
00:34:02important d'étrangers, puisqu'ils ne seront
00:34:04pas français, donc finalement
00:34:06l'objectif serait
00:34:08finalement non avenu, puisque finalement
00:34:10on va se retrouver avec encore plus
00:34:12d'étrangers, voire même
00:34:14avec des enclaves étrangères, est-ce que vous pensez
00:34:16que ma remarque est pertinente ?
00:34:18J'irai encore plus loin
00:34:20comme les étrangers
00:34:22qui veulent devenir français, ils doivent se battre
00:34:24pour devenir français, ils doivent
00:34:26bien apprendre le français, avoir le niveau
00:34:28B pour ceux qui font ça par décret
00:34:30ils doivent montrer leur assimilation
00:34:32finalement, et alors que je vous disais
00:34:34il y a deux minutes, c'est parfois ceux qui sont
00:34:36nés en France, de parents nés
00:34:38en France, et qui vont passer
00:34:40pour être français, qui peuvent la rejeter
00:34:42je dis pas que tout le monde fait ça
00:34:44surtout que mes propos
00:34:46ne soient pas déformés, on va arriver
00:34:48à l'objectif inverse
00:34:50ceux qui au contraire vont mériter
00:34:52leur nationalité, on va les empêcher d'être français
00:34:54et ceux qui la méritent peut-être
00:34:56pas, parce que ceux qui la méritaient
00:34:58pas, eux de toute façon ils vont rester français
00:35:00quand même, parce que
00:35:02c'est des gens qui ont la nationalité
00:35:04par double droit du sol ou par filiation
00:35:06de manière totalement
00:35:08automatique, le droit du sang
00:35:10parce que ceux qui ont le droit du sang, eux aussi
00:35:12peuvent rejeter la France, ça arrive aussi
00:35:14Allez, 0826-300-300
00:35:16Patricia qui est avec nous, bonsoir Patricia
00:35:18Oui, bonsoir
00:35:20Vous l'y réagissez
00:35:22Oui, alors moi, qu'est-ce que
00:35:24j'en pense, je me dis que finalement c'est un
00:35:26non-sujet, vu tout ce qu'on
00:35:28entend, puisque
00:35:30un enfant qui naît en France n'a pas automatiquement
00:35:32la nationalité française
00:35:34le problème c'est plus une histoire
00:35:36de sécurité, je pense qu'à un moment donné on doit
00:35:38se poser d'autres questions, c'est pas
00:35:40grave d'être français, de pas être français
00:35:42quel est le problème, qui nous en tant que
00:35:44français on peut prétendre que d'autres
00:35:46personnes n'ont pas le droit de l'être
00:35:48donc moi je pense que c'est plus une question d'humain
00:35:50une question d'implication, effectivement il y a des
00:35:52français qui n'aiment pas la France
00:35:54et il y a des non-français qui aiment la France
00:35:56donc le sujet n'est pas là, le sujet est ailleurs
00:35:58alors le sujet est ailleurs
00:36:00pour vous Patricia, je voudrais poser une question
00:36:02à Maître Degrasse
00:36:04comment dire, quand
00:36:06quelqu'un par exemple
00:36:08naît en France, on prend le cas de
00:36:10Mayotte, est-ce que les
00:36:12parents, sachant que l'enfant est né en France
00:36:14sont expulsables ou pas
00:36:18alors qu'ils sont parents d'un enfant né en France
00:36:20c'est ça la question qui se pose
00:36:22alors
00:36:24parents d'enfants français, normalement
00:36:26les parents ont droit
00:36:28automatiquement à un titre de séjour
00:36:30alors attention, le droit à Mayotte
00:36:32le droit des étrangers à Mayotte, je ne suis plus
00:36:34dans le droit de la nationalité, là je suis dans le droit
00:36:36des étrangers, donc tout ce qui concerne droit de titre
00:36:38de séjour, c'est un droit un petit
00:36:40peu
00:36:42spécifique, on n'applique pas toujours le même droit
00:36:44à Mayotte et en France
00:36:46ce qui est très surprenant
00:36:48un peu comme en France
00:36:50métropole
00:36:52mais prenez la Réunion
00:36:54prenez
00:36:56la Guyane
00:36:58c'est étonnant de se dire qu'on n'a pas
00:37:00le même droit partout, mais indépendamment de ça
00:37:02parents d'enfants français
00:37:04ils ont droit à une carte de séjour
00:37:06alors sous réserve, il faudrait que je relise
00:37:08les dispositions relatives à Mayotte, sous réserve
00:37:10d'éventuelles dispositions spécifiques
00:37:12c'est quand même formidable
00:37:14vous venez de manière
00:37:16illégale des Comores à Mayotte
00:37:18vous venez pour accoucher à Mayotte
00:37:20votre enfant va peut-être être français
00:37:22en tout cas il est né sur le sol français
00:37:24donc vous, vous avez un titre de séjour, c'est formidable
00:37:26c'est formidable, bah écoutez
00:37:28à ce rythme là, je vais vous dire, il vaut mieux effectivement
00:37:30que Mayotte soit rattachée
00:37:32aux Comores définitivement, je pense que
00:37:34au moins les choses sont claires, là il n'y a plus
00:37:36de sujet là, mais attendez, si vous avez un titre de séjour
00:37:38c'est une très bonne question
00:37:40et en France
00:37:42métropolitaine
00:37:44allez
00:37:46merci, merci beaucoup
00:37:48Anne de Grasse, avocate spécialisée en droit de la nationalité
00:37:50merci beaucoup, vous restez avec nous
00:37:52dans un instant, le qui-sait-qui qui l'a dit
00:37:54avec Patricia, on revient dans un instant
00:37:56on fait une petite pause
00:37:58Sud Radio, votre attention
00:38:00est notre plus belle récompense
00:38:02d'abord j'aimerais vous féliciter André Bercov
00:38:04pour les invités que vous faites venir, vraiment
00:38:06votre émission, si elle n'existait pas
00:38:08vous pourriez l'inventer
00:38:10Sud Radio, parlons vrai
00:38:12les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
00:38:14Philippe David, Cécile de Ménibus
00:38:16retour des vraies voix
00:38:18pour ce qu'il faut bien appeler
00:38:20le moment clé
00:38:22de l'édition
00:38:24avec évidemment Cécile de Ménibus
00:38:26dont on connait les connivences arbitrales
00:38:28avec Philippe Billiger
00:38:30mais ça c'est vrai, ça c'est vrai
00:38:32mais ça n'est plus vrai, vous avez gagné
00:38:34et de l'autre côté
00:38:36Philippe Billiger, arrêtez de dire que ça n'est plus vrai
00:38:38ça n'a jamais été vrai
00:38:40et de l'autre côté
00:38:42Eric Revelle et René Chiche
00:38:44qui ont peur
00:38:46d'être une fois de plus les dindons
00:38:48de la parole, je vous signale que la semaine dernière
00:38:50j'ai gagné
00:38:52mais les deux que vous avez cités
00:38:54sont près de l'arbitre
00:38:56discutable, de toute façon
00:38:58c'est qui l'arbitre discutable ?
00:39:00c'est celui qui parle, allez
00:39:02Patricia vous nous lancez le jingle s'il vous plaît
00:39:04allez c'est qui
00:39:06qui l'a dit
00:39:08c'est qui alors ?
00:39:10écoutez bien
00:39:12Patricia 3 points
00:39:14pour l'extrême gauche
00:39:16la question du droit
00:39:18du sol
00:39:20est devenue
00:39:22un oeil
00:39:24pour l'extrême gauche
00:39:26la question du droit du sol est devenue un totem
00:39:28c'est une députée
00:39:30qu'on a entendue dans le jingle du débat
00:39:36l'angocha ?
00:39:38j'ai réfléchi
00:39:40je pense l'angocha
00:39:42et c'est Youssoupha
00:39:52c'est qui qui l'a dit Patricia 3 points
00:39:54il est immoral d'être milliardaire
00:40:00Edouard Philippe
00:40:02attendez
00:40:04Patricia
00:40:06l'angocha
00:40:08Jean-Luc Mélenchon
00:40:10bonne réponse d'Eric Rebel
00:40:12vous vous voulez casser
00:40:16on m'a dit pas de café sur la table
00:40:18on m'a pas dit que j'avais pas le droit de taper
00:40:20vous avez le droit
00:40:22la question c'est qui qui l'a dit 3 points
00:40:24sur la colonisation
00:40:26les algériens pourraient nous être reconnaissants
00:40:28Patricia
00:40:30Macron
00:40:32je suis nu
00:40:34il s'est présenté au présidentiel
00:40:36Zemmour
00:40:38Eric Zemmour
00:40:40il n'a pas donné le prénom
00:40:44qui c'est qui qui l'a dit
00:40:46Patricia
00:40:48on vient de vivre un épisode d'extrême
00:40:50droitisation et de trumpisation
00:40:52bonne réponse de
00:40:54Patricia
00:40:563 premiers points
00:40:58qui c'est qui qui l'a dit sur le QTF
00:41:00un tribunal applique la loi
00:41:02c'est donc la loi qu'il faut changer
00:41:04Bruno Rotario
00:41:06Gérald Darmanin
00:41:12ça c'est le truc de Philippe
00:41:14oui lui aussi il l'a dit
00:41:16j'ai faim
00:41:18Gérald Darmanin il l'a dit hier
00:41:24c'est un député
00:41:26ça finit comme
00:41:28Dupond-Moretti
00:41:30Monsieur Dupond-Magnon
00:41:32Dupond-Magnon
00:41:34Jacobelli
00:41:38Platini
00:41:403 points
00:41:42Titi
00:41:44qui c'est qui qui l'a dit
00:41:46sur le QTF doit l'être annulé
00:41:48on a bâti un échafaudage juridique
00:41:50qui désarme l'état régalien
00:41:52Bruno Rotario
00:41:54bonne réponse de Patricia
00:41:56qui c'est qui qui l'a dit
00:41:58Patricia
00:42:00une nation qui s'endette
00:42:02est une nation qui s'abandonne
00:42:04reprenons notre destin en main
00:42:06ça c'est un faux Q
00:42:08ça c'est
00:42:10ça c'est
00:42:12il a fait de la politique
00:42:14bonnes réponses de René Chiche
00:42:16et c'était ce matin
00:42:18sur celui de René Chiche
00:42:20mais non
00:42:22non non je l'ai surveillé
00:42:24je regarde dans les yeux
00:42:26non non je ne suis pas
00:42:28elle est là
00:42:30elle est là la feuille
00:42:32allez qui c'est qui qui l'a dit
00:42:343 points
00:42:36sur la surtaxe des grandes entreprises
00:42:38et des plus grosses fortunes
00:42:40c'était prévu pour 2 ans mais ce ne sera que sur 1 an seulement
00:42:42Patricia
00:42:44Barrière
00:42:46Lombard
00:42:48bonne réponse de Philippe Bilger
00:42:50on est vraiment dans le monétagne
00:42:52je crois que c'est jamais arrivé
00:42:54chaque vraie voix
00:42:56évidemment Patricia ont exactement le même
00:42:58nombre de points
00:43:00non il n'a pas triché
00:43:02pour une fois
00:43:04qui c'est qui qui
00:43:06qui c'est qui qui l'a dit
00:43:08à 3 points
00:43:10je ne fais pas de lien entre la délinquance et l'immigration
00:43:12mais les chiffres parlent d'eux même
00:43:14je sais
00:43:16c'est quoi le début de la question
00:43:18je ne fais pas de lien entre la délinquance
00:43:20et l'immigration mais les chiffres parlent
00:43:22d'eux même
00:43:24Patricia
00:43:26Laurent Nunez
00:43:28bonne réponse de René
00:43:30le préfet de police de Paris
00:43:32Laurent Nunez
00:43:34qui c'est qui qui l'a dit
00:43:36il y a trop de questions
00:43:38écoutez bien
00:43:40sur les tests de drogue
00:43:42sur les députés je trouve ça
00:43:44ridicule
00:43:46Patricia
00:43:48Robinette
00:43:52mais tu n'as pas dit le prénom
00:43:56tu n'as pas dit le prénom
00:43:58tu n'as pas dit le prénom
00:44:00ça pourrait être son mari
00:44:02c'est exactement
00:44:04alors non
00:44:06c'était vraiment un qui c'est qui qui l'a dit
00:44:08d'anthologie
00:44:10Eric Reuvel et René Chiche à 9 points
00:44:12Patricia et Philippe Bilger à 6 points
00:44:14il y a des doublettes
00:44:16bravo
00:44:18bravo
00:44:20elle a très bien lancé
00:44:22extraordinaire
00:44:24merci beaucoup Patricia
00:44:26je crois que je me suis pété la main
00:44:28on espère qu'il fait beau à Montpellier
00:44:30oui c'est toujours beau
00:44:32mais il pleut en ce moment
00:44:34c'est bien pour les plantes
00:44:36on vous embrasse très fort
00:44:38merci
00:44:40à très bientôt
00:44:42allez dans un instant le journal
00:44:44Philippe David aussi avec son coup de gueule
00:44:46et puis la météo
00:44:48Philippe David et le coup de gueule c'est
00:44:50ce serait fait pas mal de réfléchir avant d'agir
00:44:52allez on en parle dans un instant
00:44:54soyez les bienvenus
00:44:56on est ensemble jusqu'à 19h
00:44:58parlons vrai
00:45:00les vraies voix sud radio
00:45:0217h-19h
00:45:04Philippe David, Cécile de Ménibus
00:45:06les vraies voix jusqu'à 19h
00:45:08on est vendredi
00:45:10on est ravis d'avoir passé cette semaine
00:45:12le Philippe Bilger
00:45:14avec Eric Rebel et René Chiche
00:45:16et vous au 0826
00:45:18300 300
00:45:20dans un instant le coup de gueule de Philippe David
00:45:22vous savez quand on prend des décisions
00:45:24qui engagent des millions de personnes
00:45:26je me dis que ce serait peut-être pas idiot
00:45:28parfois de réfléchir un peu
00:45:30mais je pense que c'est peut-être trop demandé
00:45:32allez c'est dans un instant
00:45:34en attendant on écoute
00:45:36Eric qui est avec nous, bonsoir Eric
00:45:38bonsoir
00:45:40Eric Demesse
00:45:42sur l'intervention de Pierre Moscovici
00:45:44et Jean-Jacques Bourdin ce matin
00:45:46oui bah écoutez
00:45:48j'ai écouté avec attention justement
00:45:50l'intervention de Moscovici et son exposé
00:45:52c'était magnifique
00:45:54non je rigole, mais très évidemment
00:45:56c'est pas ça dont on a besoin, on a besoin de solutions
00:45:58d'analyse, écoutez moi
00:46:00j'ai pas fait comme lui l'ENA ni sans ce mot
00:46:02mais l'analyse je suis capable de prendre 2 chiffres sur internet
00:46:04et puis moi on est dans une situation catastrophique
00:46:06ce qu'on a besoin c'est des solutions
00:46:08vous voyez ce que je veux dire
00:46:10c'est comme la cour des comptes
00:46:12elle va tirer des signales d'alarme
00:46:14sur tel ou tel poste qui coûte beaucoup plus cher
00:46:16mais on s'en fiche de ça
00:46:18ce qu'il faut c'est des solutions
00:46:20Moscovici faut oublier qu'il a été quand même
00:46:22ministre de l'économie et des finances de Hollande
00:46:24il a eu un super poste à l'économie
00:46:26au niveau de la communauté européenne
00:46:28mais je veux dire, il faut des solutions
00:46:30la situation est catastrophique
00:46:323400 milliards de dettes
00:46:34qu'est-ce qu'on va faire
00:46:36je pense que c'est quelqu'un d'intelligent évidemment
00:46:38il est socialiste, il est bien vu par le gouvernement
00:46:40donc il peut peut-être proposer aussi des choses
00:46:42plutôt qu'analyser
00:46:44je suis capable de le faire
00:46:46on va proposer Eric Revelle
00:46:48l'économiste
00:46:50de la France
00:46:52il est frappé au coin du bon sens
00:46:54sauf que la cour des comptes n'est pas le gouvernement
00:46:56c'est ce que j'allais dire
00:46:58ils font des rapports quand même
00:47:00ils font pas que des rapports de constatations
00:47:02ils proposent des pistes
00:47:04même si Pierre Moscovici
00:47:06on a pas parlé ce matin dans l'interview de Jean-Jacques Bourdin
00:47:08sur Sud Radio mais en fait
00:47:10ces rapports ils n'ont aucune
00:47:12ils sont pas contraignants
00:47:14l'Etat en fait
00:47:16ce qu'il souhaite et il en fait pas grand chose
00:47:18moi je vais vous donner ma position
00:47:20mais Eric vous en avez la vôtre
00:47:22c'est que je pense qu'on ne pourra pas sortir de la situation
00:47:24budgétaire et financière
00:47:26catastrophique dans laquelle on est
00:47:28si on ne réforme pas l'Etat
00:47:30en fait c'est l'Etat
00:47:32l'administration qu'il faut réformer
00:47:34et alors avec
00:47:36toutes ces outrances
00:47:38avec tous ces rocambolesques
00:47:40contournements juridiques
00:47:42moi je regarde l'expérience de Trump
00:47:44avec intérêt, non pas parce que
00:47:46le personnage me rassure
00:47:48mais parce que si vous voulez faire bouger un système
00:47:50ce qu'on appelle le spoil-système
00:47:52alors il faut nommer des gens
00:47:54en dehors du système, si vous nommez des gens
00:47:56qui ont vécu, qui ont été formés
00:47:58qui ont
00:48:00qui gagnent leur vie grâce au système
00:48:02ne demandez pas à ces gens
00:48:04en France c'est plutôt les énarques
00:48:06cette oligarchie là, ne leur demandez pas
00:48:08de réformer le système, si vous voulez réformer
00:48:10un système, il faut nommer des gens hors
00:48:12du système, voilà, et c'est de ce
00:48:14point de vue là que je trouve l'expérience de Trump
00:48:16avec toutes ces outrances
00:48:18c'est intéressant, parce que
00:48:20là où il nomme des gens, on se dit
00:48:22que viennent faire ces gens là, que vient faire
00:48:24Musk pour réformer
00:48:26les dépenses fédérales, c'est précisément parce que
00:48:28il est en dehors du système
00:48:30qu'il va peut-être proposer des
00:48:32solutions complètement aberrantes
00:48:34mais qui fonctionneront, nous on a toujours
00:48:36les mêmes depuis 40 ans, qui font partie
00:48:38du système, qui sont formés par le système
00:48:40donc ils ne peuvent pas réformer le système
00:48:42J'étais un peu long
00:48:44pardonnez-moi s'il vous plaît
00:48:46Je pensais pour réformer les
00:48:48chroniqueurs, il faut choisir
00:48:50des chroniqueurs hors du système
00:48:52René Chiche
00:48:54c'est plus court
00:48:56C'est vrai ce que disait Philippe
00:48:58Pierre Moscovici n'est pas aux manettes
00:49:00ça a été un bon
00:49:02ministre de l'économie
00:49:04c'est un bon ministre de l'économie
00:49:06et il avait alerté
00:49:08ça remonte à 2012
00:49:102013, d'ailleurs il est parti à cause de ça
00:49:12sur trop d'impôts
00:49:14c'était l'un des premiers à alerter
00:49:16non seulement Hollande
00:49:18mais même la communauté politique
00:49:20sur ça, donc maintenant
00:49:22lui il fait des rapports et il est plutôt quand même
00:49:24assez critique je trouve
00:49:26la cour des comptes
00:49:28il est assez critique
00:49:30contrairement à ce que vous avez
00:49:32les rapports n'étaient pas ceux que vous
00:49:34croyez dont parlait Eric
00:49:36en tout cas Eric demande du résultat
00:49:38et il n'a pas tort
00:49:40merci beaucoup Eric
00:49:42de nous avoir contacté
00:49:44et merci pour votre message
00:49:46dans un instant le tour de table de l'actu des vrais voix
00:49:48avec Philippe Bilger
00:49:50René Chiche
00:49:52Aucun rapport, les secrets du Monopoly
00:49:54Ah bah écoutez très bien
00:49:56Eric Revelle
00:49:58Un séisme dans le monde syndical agricole
00:50:00avec la percée de la coordination
00:50:02rurale face à la FNSEA
00:50:04Absolument, on en parle dans un instant, soyez les bienvenus
00:50:06on est ensemble avec Philippe David
00:50:08et nous trois, Mastodon
00:50:10Jusqu'à 19h
00:50:12à tout de suite
00:50:14Sud Radio, parlons vrai
00:50:16Sud Radio, parlons vrai
00:50:18Les vraies voix Sud Radio
00:50:20Jusqu'à 19h, Philippe David
00:50:22Cécile de Ménibus
00:50:24Les vraies voix jusqu'à 19h
00:50:26chers amis avec Philippe Bilger
00:50:28avec René Chiche
00:50:30Bonsoir Cécile
00:50:32N'importe quoi
00:50:34Eric Revelle est avec nous et bien entendu
00:50:36Philippe David avec le coup de gueule
00:50:38Les vraies voix Sud Radio
00:50:40Comme d'habitude je vais remettre le clocher
00:50:42au milieu du village, un village au sein
00:50:44duquel les responsables
00:50:46politiques seraient vraiment responsables
00:50:48et ne feraient pas tout et n'importe quoi
00:50:50de manière abracadabrantesque
00:50:52Pourquoi ce village ?
00:50:54Parce que l'actualité nous montre que, année après année
00:50:56on fait n'importe quoi
00:50:58que ce soit au niveau local
00:51:00mais surtout national, sans aucune concertation
00:51:02et qu'il faut parfois faire
00:51:04marche arrière à toute vitesse
00:51:06tant des décisions idiotes ont été prises
00:51:08Ainsi, cette semaine avait été
00:51:10décidée en douce la baisse du seuil de TVA
00:51:12pour les auto-entrepreneurs
00:51:14Vu le tollé de cette décision stupide
00:51:16de ne pas faire marche arrière toute
00:51:18n'aurait-il pas été mieux et surtout plus intelligent
00:51:20afin de gagner du temps
00:51:22de l'énergie et de l'argent
00:51:24de ne pas prendre une décision stupide
00:51:26Toujours cette semaine, mais au niveau local
00:51:28les Franciliens ont appris que la file de gauche
00:51:30du périphérique allait être réservée
00:51:32à certaines heures au covoiturage et au transport public
00:51:34Une décision prise sans aucune concertation
00:51:36puisque le syndicat
00:51:38des transports et des manutentionnaires
00:51:40de l'Ile-de-France que nous recevions hier soir
00:51:42dans les vraies voix qui font rouler la France
00:51:44a appris cette nouvelle par voix de presse
00:51:46Une décision très intelligente
00:51:48puisque le président de ce syndicat l'a dit
00:51:50au micro-dessus de radio
00:51:52il va devoir faire rouler deux camions
00:51:54au lieu d'un, ce qui créera un surcoût
00:51:56et doublera la pollution
00:51:58Les écologistes de l'abbayerie de Paris vont être heureux
00:52:00Si vous ajoutez les lois uniques
00:52:02qui ont créé le DPE pour les logements
00:52:04DPE dont le mode de calcul est délirant
00:52:06et qui rend inlouable des centaines de milliers
00:52:08de biens, ajoutant de la pénurie à la pénurie
00:52:10et celle sur les ZFE
00:52:12rendant les agglomérations inaccessibles
00:52:14à des millions de français, vous dites strike
00:52:16alors dans notre pays
00:52:18on a le record de lois non appliquées
00:52:20est-ce qu'il ne serait pas temps d'en faire moins
00:52:22de les appliquer et surtout
00:52:24mais je sais que c'est probablement trop demandé
00:52:26de faire des études d'impact a priori
00:52:28et pas a posteriori
00:52:30une fois que les dégâts sont faits
00:52:32plutôt que de réparer, si on commençait par ne pas casser
00:52:34on gagnerait beaucoup de temps
00:52:36ça éviterait de gaspiller un pognon dingue
00:52:38et comme disait Georges Pompidou
00:52:40on pourrait emmerder les français
00:52:42très bien
00:52:44vous avez raison Philippe
00:52:46ce que je n'arrive pas à comprendre
00:52:48et on l'a souvent dit ici
00:52:50comment se fait-il
00:52:52lorsqu'on prend une disposition
00:52:54qu'on fait voter une loi
00:52:56qu'on n'examine pas
00:52:58les conséquences
00:53:00de la loi
00:53:02c'est trop demandé
00:53:04non mais réellement c'est un mystère
00:53:06pour moi sur le plan de la politique
00:53:08ou de l'administration française
00:53:10oui très bien
00:53:12ce que vous avez dit
00:53:14concernant en particulier les auto-entrepreneurs
00:53:16le gouvernement a suspendu sa mesure
00:53:18c'est incroyable de ne pas
00:53:20se rendre compte des choses pratiques
00:53:22ça c'est vrai
00:53:24le gouvernement a pris cette décision
00:53:26sans aucun recul
00:53:28ce qui devrait aussi réformer
00:53:30pour les auto-entrepreneurs et pour les indépendants
00:53:32c'est que lorsqu'ils n'ont plus d'activité
00:53:34ces gens là, je ne sais pas si le grand public le sait
00:53:36n'ont pas le droit au chômage
00:53:38c'est incroyable
00:53:40j'ai l'exemple d'une jeune femme en communication
00:53:42qui n'a plus du tout d'activité
00:53:44et qui se retrouve depuis 4-5 mois
00:53:46mais sans zéro indemnité
00:53:48sans rien
00:53:50et ça je trouve que c'est une réforme
00:53:52que les gouvernements devraient envisager
00:53:54ça concerne la vie des français
00:53:56Eric Revelle, toutes ces mesures
00:53:58on se dit mais c'est catastrophique
00:54:00mais vous avez tout dit
00:54:02c'est la grande différence entre
00:54:04les gens qui gèrent l'état et les gens qui gèrent une entreprise
00:54:06les gens qui gèrent une entreprise
00:54:08c'est leur argent