Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard et Jonathan Denis, président de l'ADMD
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-29##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-29##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix, jusqu'à 19h.
00:00:10Salut Philippe David.
00:00:11Salut Cécile de Ménibus.
00:00:12Vous allez bien ?
00:00:13Extrêmement bien, et vous ?
00:00:14Bah écoutez, ça va.
00:00:15Très bien.
00:00:16On est contents.
00:00:17On est contents d'être là.
00:00:18On parle de la météo, mais tout va bien.
00:00:19Vous êtes un rayon de soleil dans ce studio.
00:00:21C'est gentil, il n'y a pas que moi, il y en a d'autres.
00:00:23C'est beau.
00:00:24Oui, c'est beau.
00:00:25Mais c'est de la façade, Philippe Bilger, ne vous inquiétez pas.
00:00:28Il n'est jamais gratuit.
00:00:29Il n'est pas du tout sincère.
00:00:30Il n'est pas du tout sincère.
00:00:31En fait, je pense qu'il a dû lire une blague dans Carambar et il a dit, tiens, je vais
00:00:35lui balancer.
00:00:36Ah bah non, je ne sais pas lire.
00:00:37Oui, c'est ça.
00:00:38Bien sûr.
00:00:39En tout cas, on pense bien forcément à ceux qui, pour l'instant, sont sous une pluie
00:00:43battante.
00:00:44Voilà.
00:00:45Dans un instant, le grand débat du jour sera avec nous.
00:00:48En attendant, le sommaire de cette émission avec François Bayrou qui souhaite scinder
00:00:52le projet de loi sur la fin de vie en deux textes distincts.
00:00:55L'un sur les soins palliatifs, l'autre sur l'aide à mourir.
00:00:57Il affirme que les soins palliatifs sont un devoir et qualifie l'aide à mourir de
00:01:02débat de conscience.
00:01:03Alors, parlons vrai.
00:01:04Est-il temps de briser un tabou qui est encore franco-français ?
00:01:07Et à cette question, faut-il légaliser l'euthanasie et le suicide assisté ?
00:01:11Vous dites oui à 79%.
00:01:13Vous voulez réagir ?
00:01:14On attend tous vos témoignages au 0 826 300 300.
00:01:18Jonathan Denis sera avec nous, président de l'association pour le droit à mourir dans
00:01:21la dignité.
00:01:22Puis le coup de projecteur des vraies voies.
00:01:23Nouvelles tensions entre Alger et Paris.
00:01:25L'ambassadeur de France a été convoqué à Alger.
00:01:27Dans un communiqué, le gouvernement algérien affirme que ses ressortissants subiraient
00:01:32des traitements provocateurs, dégradants et discriminatoires alors à arriver à l'aéroport
00:01:36parisien.
00:01:37Alors, parlons vrai.
00:01:38Est-ce que cette crise a une ampleur supérieure aux crises précédentes entre Paris et Alger ?
00:01:42Et à cette question, sommes-nous dans une crise diplomatique grave avec l'Algérie ?
00:01:45Vous dites non à 65%.
00:01:47Vous voulez réagir ?
00:01:48Venez témoigner au 0 826 300 300.
00:01:51Et on vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voies, jusqu'à 19h.
00:01:56Et pour commenter cette actualité, Philippe Bilger, bien entendu.
00:01:59Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:00Bonsoir mes amis.
00:02:01Françoise Degoy est avec nous.
00:02:03Bonjour Françoise.
00:02:04Salut mes amis, ça va ?
00:02:05C'est oui, très bien.
00:02:06Sébastien Ménard, entrepreneur de la Crutec.
00:02:08Moi, quand je demande ça va, je suis intéressé vraiment sincèrement.
00:02:10Vous savez, d'habitude on dit ça va et surtout que les autres répondent pas parce qu'après
00:02:13on est emmerdé.
00:02:14Non, ça va pas.
00:02:15Qu'est-ce que tu fais là ?
00:02:16Quand je demande ça va, j'attends sincèrement la réponse.
00:02:18Est-ce que ça va ?
00:02:19C'est vrai que ça va.
00:02:20Et toi ?
00:02:21On répond toujours pas.
00:02:22Et toi ?
00:02:25Et l'autre te dit, ben non ça va pas, vraiment j'ai les boules.
00:02:27Alors là, qu'est-ce que tu fais ?
00:02:28T'es obligé d'entamer une conversation humaine.
00:02:30Et là, c'est dur.
00:02:31On déplace un rendez-vous.
00:02:32C'est ça.
00:02:33Sébastien Ménard est avec nous, entrepreneur de la Crutec et patron de Presli.
00:02:36Bonsoir Sébastien.
00:02:37Vous allez bien ?
00:02:38Oui.
00:02:39On dirait un chat mouillé.
00:02:40Pourquoi ?
00:02:41Non, parce que vous avez l'air humide.
00:02:42Ben oui, disons que j'ai pris l'eau pour vous.
00:02:45Vous prenez l'eau toute votre vie, même sans nous, vous savez.
00:02:50C'est pareil, ça commence.
00:02:52La vache.
00:02:53C'est vrai.
00:02:54Allez, avec Romina qui est avec nous au 0826 300 300, qui nous appelle de Vic en Bigorre.
00:02:59Vic Bigorre ?
00:03:00Oui.
00:03:01C'est chez nous.
00:03:02Oui.
00:03:03Bonsoir Romina.
00:03:04Bonsoir Romina.
00:03:05C'est joli comme prénom Romina, j'adore.
00:03:06Ah, j'adore.
00:03:07C'était Romina et Albano.
00:03:08Albano et Romina Power.
00:03:09Qu'est-ce qu'ils chantaient ?
00:03:10Félicita.
00:03:11Félicita.
00:03:12La fille de Taïwan.
00:03:16Bienvenue dans les années 80.
00:03:18Ce n'est pas une vieille bande de Sud Radio, c'est bien aujourd'hui.
00:03:23Excusez-moi, je crois même que c'est les années 70.
00:03:26Romina et Albano.
00:03:27Non, 80, 80.
00:03:28Ah, 80.
00:03:29Parce que je voulais être gentille.
00:03:31Romina voulait revenir sur le programme d'éducation à la vie affective.
00:03:36Oui, voilà, je voulais pousser un coup de gueule puisque c'est vrai que les enseignants
00:03:40apparemment auraient peur de la réaction de certains parents quand ils vont aborder
00:03:44les programmes d'éducation à la vie affective et sexuelle.
00:03:48Donc voilà, je voulais quand même leur dire, mesdames et messieurs, les enseignants, les
00:03:51parents, majoritairement, ne sont pas décérébrés.
00:03:54Nous savons bien que vous participez à l'évolution des consciences et nos gamins doivent être
00:03:58aussi à l'aise dans leur basket que dans leur vie affective.
00:04:01Oui, il faut parler de consentement, du respect de leur corps et de celui des autres.
00:04:06Et puis, je pense que la sexualité, elle peut être tout à fait évoquée sans tabou,
00:04:10sans que ça soit impudique.
00:04:12Et puis, ils vont parler en même temps de l'égalité homme-femme, de la violence, du
00:04:16numérique.
00:04:17Et puis, je voulais aussi rajouter un petit message pour les cucunianias conservateurs.
00:04:21Non, demain, nous ne serons pas plus envahis d'homos que d'hétéros.
00:04:25Ça va bien se passer.
00:04:26J'adore les cucunianias, c'est marrant, moi ça me plaît.
00:04:29C'est Philippe Bilger.
00:04:31Oui, c'est adressé à Philippe Bilger.
00:04:33Mais heureusement que nous sommes trois.
00:04:36Parce que moi, je ne suis pas totalement d'accord, même pas d'accord avec Romina
00:04:41qui a dit très élégamment que ces programmes qui n'ont rien à voir avec l'école doivent
00:04:46y être enseignés.
00:04:48Mais heureusement qu'il y a deux autres chroniqueurs progressistes.
00:04:51Oui, ça c'est certain.
00:04:52Mais Romina a absolument raison.
00:04:56Et moi, j'aime beaucoup sa dernière phrase.
00:04:58Vous savez, on fait comme si c'était la subversion.
00:05:00Alors, on est dans la submersion si on l'écoute.
00:05:02Les cucunianias, j'ai bien aimé.
00:05:04On est dans la submersion migratoire et on est dans la submersion homosexuelle.
00:05:08Et si on les écoute, on est même dans la submersion transgenre.
00:05:11Vous voyez ce que je veux dire ?
00:05:12Et ça, c'est délirant.
00:05:13Parce que ça correspond à des débats de plateau obsessionnels.
00:05:17Mais en réalité, ça ne correspond pas à la réalité des chiffres, tout simplement.
00:05:20Et puis, laissons la nature faire les choses en revenant à des choses simples.
00:05:24Sébastien Miner.
00:05:25C'est tout le sujet.
00:05:26Laissons la nature faire les choses.
00:05:27Donc moi, je suis tout à fait d'accord avec Romina.
00:05:29Il n'y a pas de raison qu'on ne parle pas de sexualité à l'école à nos enfants.
00:05:33Mais après, tout dépend de la manière dont on en parle.
00:05:36Et le biais choisi pour pouvoir en parler.
00:05:38Parce que le vrai sujet, c'est ça.
00:05:39Le sujet, ce n'est pas on parle, on assure une toute ou partie de l'éducation sexuelle de nos enfants.
00:05:45C'est la manière dont on le fait.
00:05:47Et qui le fait ?
00:05:48Moi, ce qui me pose problème, c'est ça.
00:05:49Moi, j'ai des enfants, notamment une petite fille.
00:05:51Je n'ai pas envie qu'on lui explique qu'il y a des filles, qu'il y a des garçons.
00:05:54Mais en fait, elle n'est ni fille, ni garçon.
00:05:56Voilà.
00:05:57C'est typiquement le genre de truc que moi, je ne veux pas.
00:05:59Et si je dois expliquer quelque chose à ma fille, je le ferai moi-même.
00:06:02Et je ne laisserai pas faire des tiers en qui je n'ai pas confiance.
00:06:05Voilà.
00:06:06Donc, vous êtes à mi-chemin entre François Zébi.
00:06:09C'est lui en même temps.
00:06:11Non, mais lui, il est toujours l'idèle.
00:06:12Tu sais, c'est vraiment le type qui s'arrange.
00:06:14Mais en même temps, pardon, mais en même temps, il a raison de ça.
00:06:18Non, mais tout dépend qui le fait, comment c'est fait et c'est encadré.
00:06:22Mais moi, je n'ai pas le sentiment que les enseignants répètent aux enfants qu'ils ne se sentent ni fille ni garçon.
00:06:26Ce n'est pas ce que je dis.
00:06:27Non, non, voilà.
00:06:28C'est ce que je veux dire.
00:06:29Je ne sais pas, Robina, ce que vous en pensez, mais je n'ai pas ce sentiment.
00:06:31Je pense qu'il faut revenir à des choses beaucoup plus terre-à-terre.
00:06:34Je veux dire, on va parler aux enfants aussi.
00:06:37La sexualité, moi, je ne sais pas.
00:06:39Quand j'ai quelqu'un dans mon lit, je ne lui demande pas s'il se sent plus homme que femme.
00:06:42Vous voyez ?
00:06:43Il y en a qui ont eu de bonnes surprises.
00:06:48Ça sent le vécu quand même.
00:06:53Tu vas qui, quoi ?
00:06:54Robina ?
00:06:55Non, non.
00:06:56Philippe David.
00:06:57Robina parle, mes amis.
00:06:58Oui, il y a une évolution de la société aussi qui va dans une certaine égalité femmes-hommes.
00:07:03Et ça, il ne faut pas non plus passer à côté.
00:07:05Et donc, ça sous-entend aussi qu'il y a l'Internet, il y a le numérique.
00:07:09On va aborder aussi par ces questions-là cet Internet, cette utilisation que nos jeunes ont d'Internet et ce porno.
00:07:15Et donc, c'est bien aussi qu'ils en parlent.
00:07:17Et puis, ils vont pouvoir aussi discuter de certaines problématiques qu'ils ont rencontrées dans leur identité propre.
00:07:23Et ils auront quelqu'un pour les écouter en face.
00:07:25Eh bien, voilà.
00:07:26En tout cas, ça mérite un grand débat.
00:07:28Parce qu'effectivement, on ne peut pas résumer ce sujet en trois minutes.
00:07:33En tout cas, on vous remercie, Robina, d'en avoir parlé.
00:07:35Dans un instant, la suite...
00:07:37Elle va être dure, Robina, à abattre.
00:07:38Oui, oui.
00:07:39Elle va être difficile.
00:07:40Ce n'est pas vous qui l'avez choisie, François.
00:07:42Non, mais chaque fois qu'il y a un peu un auditeur de gauche, dans un seul coup, ça devient un événement national.
00:07:47Non, mais là, ce n'est pas une idée de gauche.
00:07:49Ce n'est pas de gauche.
00:07:50C'est plus subtil.
00:07:51Je suis d'accord avec Philippe.
00:07:53Excusez-moi.
00:07:54Parler subtilité à Françoise Deguas, c'est parler cinéma d'auteur à une caméra de vidéo surveillante.
00:07:58C'est exactement ça.
00:07:59Ah !
00:08:00Ah !
00:08:01Ah !
00:08:02Ah !
00:08:03Ah !
00:08:04Ah !
00:08:05Ah !
00:08:06Ah !
00:08:07Ah !
00:08:08Ah !
00:08:09Ah !
00:08:10Ah !
00:08:11Ah !
00:08:12Ah !
00:08:13Ah !
00:08:14Ah !
00:08:15Ah !
00:08:16Ah !
00:08:17Ah !
00:08:18Ah !
00:08:19Ah !
00:08:20Ah !
00:08:21Ah !
00:08:22Ah !
00:08:23Ah !
00:08:24Ah !
00:08:25Ah !
00:08:26Ah !
00:08:27Ah !
00:08:28Ah !
00:08:29Ah !
00:08:30Ah !
00:08:31Ah !
00:08:32Ah !
00:08:33Ah !
00:08:34Ah !
00:08:35Ah !
00:08:36Ah !
00:08:37Ah !
00:08:38Ah !
00:08:39Ah !
00:08:40Ah !
00:08:41Ah !
00:08:42Ah !
00:08:43Ah !
00:08:44Ah !
00:08:45Ah !
00:08:46Ah !
00:08:47Ah !
00:08:48Ah !
00:08:49Ah !
00:08:50Ah !
00:08:52Ah !
00:08:53Mais ça, ça me rappelle les excuses d'enfants à l'école.
00:08:55C'est pas moi, c'est ma main.
00:08:56Bah non, c'est mon micro.
00:08:57Ouais d'accord, c'est toujours les autres.
00:08:59En tout cas, autour de cette table, Philippe Biger qui est avec nous.
00:09:03Ça va mon Philippe ?
00:09:04Très bien.
00:09:05Ça va ma Françoise Debois ?
00:09:06Ah c'est bien.
00:09:07Elle a fait attention.
00:09:08Elle a mis adjectifs, possessifs, fait marre.
00:09:09Ok, oui ça va bien.
00:09:10Mon Sébastien Ménard.
00:09:11Oui, vraiment, c'est beaucoup mieux.
00:09:12C'est un piqué.
00:09:13Il sèche.
00:09:14Voilà.
00:09:15Et dans un instant, les trois mots dans la tube.
00:09:18Bonsoir Félix.
00:09:19Et de quoi parle-t-on ?
00:09:20On va parler du PS qui demande à François Bayrou de retirer sa submersion migratoire
00:09:24s'il veut discuter du budget.
00:09:26La porte-parole du gouvernement, lui, reproche de prendre en otage les finances.
00:09:30On va parler de cette même porte-parole du gouvernement qui dit comprendre Bernard Arnault
00:09:34mais qui lui demande des efforts sur la surtaxe concernant les bénéfices.
00:09:38Et puis des Césars avec notamment 14 nominations pour le comte de Monte-Cristo en pole position.
00:09:44En trois mots, ça donne otage, surtaxe et César.
00:09:47Et tout de suite, c'est le procureur.
00:09:55Et je crois que ce n'est jamais arrivé puisque le procureur va requérir contre un autre procureur,
00:09:59celui de Melun, qui dit classer des dizaines d'affaires sans suite.
00:10:03Davantage, même si j'ai bien compris ce qu'il indiquait ce matin.
00:10:08Il a décidé de classer une multitude de plaintes sans investigation
00:10:14et par conséquent, je pense que malgré le caractère de certains parquets
00:10:21qui, à l'évidence, sont dépassés par le nombre,
00:10:24la solution qu'il a prise est la pire par rapport à la confiance et à l'estime
00:10:31que les citoyens doivent avoir pour la justice.
00:10:35Et il y aurait eu d'autres solutions, à mon avis,
00:10:40notamment, par exemple, de prendre toutes ces plaintes,
00:10:43de les confier à un seul magistrat et il envoyait systématiquement les plaintes
00:10:48pour enquête auprès de la gendarmerie ou de la police.
00:10:52Je ne dis pas que c'était une solution miraculeuse,
00:10:55mais au moins, elle ne donnait pas l'impression aux citoyens
00:10:59qu'un parquet était complètement indifférent aux requêtes du citoyen
00:11:04qui a le droit de déposer plainte.
00:11:06Et dans le lot, on aurait pu, d'ailleurs, discriminer en disant
00:11:10là, il y en a de valables, là, ils ne sont pas valables.
00:11:13C'est la pire des solutions.
00:11:15Oui, je trouve que c'est une double peine au sens premier du terme,
00:11:18c'est-à-dire que non seulement c'est très grave d'avoir fait ça,
00:11:21mais c'est très grave de le dire.
00:11:23Je suis presque envie de vous dire qu'il fallait que ça reste quasiment en loose day,
00:11:26parce que vous imaginez déjà la défiance des citoyens par rapport à la justice.
00:11:31C'est un scandale.
00:11:32C'est tout à fait scandaleux, non seulement de le faire,
00:11:35mais finalement de le dire.
00:11:36Quel est le sens de le dire ?
00:11:38Est-ce que ce procureur a demandé des moyens supplémentaires au fil des années ?
00:11:43Est-ce qu'il peut justifier du fait qu'il s'est plaint de cela
00:11:47et qu'il a demandé un assainement ?
00:11:49Est-ce qu'il s'est battu ?
00:11:50C'est clair que c'est pour ça.
00:11:51Est-ce qu'il s'est battu ?
00:11:52D'accord, on est d'accord.
00:11:53Donc, il fait vraiment une rupture d'une certaine manière.
00:11:56Il crée vraiment un point de rupture pour, effectivement, avoir des moyens.
00:12:00Mais c'est dingue.
00:12:01Franchement, je trouve ça scandaleux.
00:12:03Sébastien Ménard.
00:12:04Je ne sais pas si la fin justifie les moyens, M. le procureur,
00:12:07mais à un moment donné, on a laissé trop longtemps, je dirais,
00:12:12et vous en savez quelque chose, ce pays,
00:12:15et notamment, j'ai envie de dire, les officiers régaliens de ce pays,
00:12:20sans nécessairement les vrais bons moyens pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions,
00:12:25pour pouvoir agir, pour pouvoir rendre la justice au nom du peuple français,
00:12:29enfin, clairement, pour faire fonctionner la République française.
00:12:32Alors, moi, je ne suis pas choqué, en fait.
00:12:35Je vais peut-être vous choquer d'être pas choqué.
00:12:37Oui, parce qu'à un moment donné, quand on est seul...
00:12:40Parce qu'il a parlé vrai.
00:12:41Oui, parce qu'il a parlé vrai, que l'acte, je ne sais pas si c'est scandaleux,
00:12:44je ne sais même pas si c'est délictueux,
00:12:46enfin, en tout cas, je ne suis pas la bonne personne pour pouvoir le qualifier.
00:12:49Mais je dis qu'à un moment donné, on met trop, quelque part,
00:12:54d'honneur à servir et à surservir et à protéger et à surprotéger la République.
00:13:01À un moment donné, il faut dire les choses telles qu'elles sont,
00:13:03ça ne fonctionne pas, on ne peut plus fonctionner comme ça,
00:13:05et il nous faut plus de moyens.
00:13:08Oui, mais attendez, excusez-moi, j'interviens là,
00:13:10mais ça veut dire que pour ceux qui ont déposé ces plaintes-là,
00:13:13c'est un scandale, en fait.
00:13:15Oui, ça, je suis d'accord avec vous, mais je dis simplement...
00:13:17Non, mais, il ne faut pas dire ça aux gens.
00:13:19Non, mais, j'entends tout ça.
00:13:21Encore une fois, je me pose toujours la question qui consiste à dire,
00:13:25est-ce qu'on doit simplement se dire, il n'a pas le droit de faire ça,
00:13:28c'est scandaleux d'avoir fait ça,
00:13:30on a une pensée pour celles et ceux qui sont victimes de ça,
00:13:32évidemment, qu'on l'a,
00:13:34mais en même temps, pourquoi a-t-il fait ça ?
00:13:36Je ne pense pas que ce monsieur soit un décérébré,
00:13:38je ne pense pas qu'il ait décidé d'être hors-la-loi,
00:13:41je pense simplement qu'à un moment donné,
00:13:43il a envie d'envoyer, je dirais, à sa hiérarchie,
00:13:46et puis, j'ai envie de dire, à la France entière,
00:13:49un énorme accrochement.
00:13:52Sébastien, sérieusement, tu démissionnes,
00:13:54mais vous vous rendez compte un peu ce que ça représente,
00:13:57la violence pour les gens qui ont porté plainte,
00:13:59vous ne savez même pas ce qu'il y a dans ces plaintes.
00:14:01Imaginez un monsieur qui a vu son voisin
00:14:03en train de violer régulièrement un petit garçon ou une petite fille,
00:14:06moi, ça me brise le cœur.
00:14:08Oui, je suis d'accord avec vous, mais même quelque chose de moins grave.
00:14:11Non, mais c'est ceci que je prends justement,
00:14:13le truc énorme qui va passer à travers,
00:14:15parce que monsieur considère qu'il est submergé.
00:14:18Écoute, à un moment donné...
00:14:20Travail 24h24, on démissionne à ce moment-là,
00:14:23comment font les copains ?
00:14:25Il y a aussi, on en parlera peut-être tout à l'heure,
00:14:27une ribambelle de technocrates en France
00:14:29qui ont pleinement conscience des difficultés
00:14:31de ces fameux officiers régaliens à travers.
00:14:34Non, mais attendez, et qu'à un moment donné,
00:14:36il faut qu'aussi, on donne les moyens à celles et ceux
00:14:39qui sont sur le terrain, en prise directe avec le réel
00:14:41et la dureté du réel,
00:14:43de pouvoir conduire à bien leur mission régalienne.
00:14:46Combien de policiers n'ont pas les moyens non plus,
00:14:48et ils bossent comme des chiens,
00:14:50mais ils le font !
00:14:52Alors, pourquoi il ne le fait pas ? Parce qu'il est procureur !
00:14:54Eh bien, il bosse 24h au lieu de bosser 12h, voilà, c'est tout.
00:14:57Merci beaucoup Philippe pour ce sujet,
00:14:59qui finalement, anime la salle !
00:15:01Vous avez foutu le bordel !
00:15:04Encore une fois, vous foutez le bordel !
00:15:06Merci beaucoup, allez, les 3 mots dans l'actu
00:15:08avec Félix Mathieu, et pardon Félix pour le retard.
00:15:123 mots dans l'actu, Félix, qui sont otages sur taxes et César.
00:15:15Le PS demande à François Bayrou de retirer
00:15:17ses propos sur la submersion migratoire
00:15:19s'il veut discuter budget.
00:15:21Pas de prise d'otages des finances publiques,
00:15:23c'est la porte-parole du gouvernement.
00:15:25La même Sophie Prima qui dit aussi comprendre
00:15:27la colère de Bernard Arnault après le coup de gueule
00:15:29du milliardaire contre une possible surtaxation
00:15:31des bénéfices.
00:15:33Mais chacun doit prendre part aux efforts, ajoute-t-elle.
00:15:35Et puis le compte de Montecristo en pôle position
00:15:37pour les Césars, 14 nominations,
00:15:39dont celle du meilleur acteur pour Pierre Ninet,
00:15:41arrive ensuite l'amour ouf, nommé 13 fois,
00:15:43puis Emilia Perez, 12 nominations.
00:15:49L'onde de choc de la submersion agit plus d'eux,
00:15:51après ce terme employé par François Bayrou lundi
00:15:53puis maintenu hier à l'Assemblée nationale
00:15:55pour parler de l'immigration,
00:15:57eh bien les socialistes exigent des gages
00:15:59pour revenir à la table des négociations
00:16:01en vue d'une non-censure sur les projets de loi de finances.
00:16:03Oui, la France a besoin d'un budget,
00:16:05mais la balle est dans le camp du Premier ministre,
00:16:07répond Philippe Brun, député PS de l'heure.
00:16:09Notre responsabilité, c'est de se mettre
00:16:11autour de la table et de négocier un budget.
00:16:13Il faut que tout le monde soit responsable.
00:16:15Je crois qu'on a montré qu'on était très responsables
00:16:17dans la période. Il faut que le Premier ministre
00:16:19soit responsable en retirant ces mots qui blessent inutilement.
00:16:21Donc vous voulez un accord avec le gouvernement ?
00:16:23Oui, en tout cas, moi député socialiste...
00:16:25Philippe Brun, est-ce que vous voulez un accord
00:16:27avec le gouvernement ?
00:16:29Oui, il en faut un, mais pour ça, il faut que le gouvernement
00:16:31accepte de reprendre les discussions avec nous.
00:16:33Il faut qu'il revienne sur les propos inacceptables
00:16:35qui ont été tenus hier par le Premier ministre
00:16:37et je crois que nous pourrons faire œuvre utile
00:16:39pour les Français.
00:16:41Philippe Brun avec Jean-Jacques Bourdin dans Le Grand Matin.
00:16:43Sud Radio, quelques heures plus tard,
00:16:45la porte-parole du gouvernement a évoqué
00:16:47avec une formule choc de la part de Sophie Prima.
00:16:49Une formule tout droit sortie, vous savez,
00:16:51de ce qu'on entend dire d'habitude quand il y a des grèves
00:16:53dans les transports.
00:16:55Je veux vous dire qu'à ce stade, les négociations sont en cours.
00:16:57Les membres de la commission mixte paritaire
00:16:59sont en train de discuter
00:17:01et nous souhaitons qu'il n'y ait
00:17:03aucune prise d'otages de quelque nature
00:17:05que ce soit sur le budget
00:17:07et l'adoption du budget pour la France.
00:17:09C'est le sujet numéro un pour notre pays.
00:17:11Nous devons véritablement
00:17:13aboutir à une CMP positive
00:17:15et les négociations
00:17:17sont en cours aujourd'hui.
00:17:19Pas de prise d'otages, la porte-parole du gouvernement.
00:17:21Sophie Prima.
00:17:23Moi, j'ai l'impression
00:17:25les socialistes,
00:17:27est-ce qu'ils sont
00:17:29encore admis par l'intérêt de la France
00:17:31et le souci de
00:17:33permettre un budget
00:17:35à notre pays,
00:17:37ou est-ce qu'ils ne veulent pas faire mordre
00:17:39la poussière à François Bayrou
00:17:41en l'humiliant ? Je me pose la question.
00:17:43Excusez-moi Philippe, mais honnêtement,
00:17:45les socialistes ont fait tous les efforts.
00:17:47Ils sont revenus à la table,
00:17:49ils n'ont pas voté la censure justement pour lui
00:17:51laisser une chance. Qu'est-ce qu'il fait Bayrou ?
00:17:53Il emploie le mot qu'il ne faut pas
00:17:55employer. Si vous voulez faire
00:17:57capoter des négociations, si vous voulez
00:17:59absolument, vous avez le choix entre
00:18:01aller dans les mains de Marine Le Pen et de Bruno
00:18:03Retailleau ou aller vous entendre
00:18:05avec la social-démocratie, ok ?
00:18:07Si vous voulez vous entendre avec la social-démocratie,
00:18:09vous ne faites pas ce que François Bayrou a fait.
00:18:11Mais non, il n'a pas raison. Vous avez vu son
00:18:13explication au Sénat cet après-midi ?
00:18:15Parce qu'il a répondu aux socialistes
00:18:17François Bayrou, dans un stade migondique
00:18:19que personne n'a compris. Je parlais
00:18:21de sentiments de submersion.
00:18:23Mais il a raison. Mais ce n'est pas le sujet.
00:18:25Le sujet n'est pas là.
00:18:27Ça veut dire que vous ne pouvez pas,
00:18:29comme Michel Barnier, demander
00:18:31la protection du RN en reprenant son
00:18:33langage et avoir le vote de la social-démocratie.
00:18:35Sébastien Ménard.
00:18:37Et en même temps, on ne peut pas reprocher
00:18:39à François Bayrou, dans une explication
00:18:41de texte qui lui appartient, d'avoir été
00:18:43parfait dans l'exercice. Je suis désolé.
00:18:45Bien sûr.
00:18:47Quand il explique qu'on ne peut pas
00:18:49le suspecter
00:18:51d'une complaisance avec ceux qui
00:18:53exagèrent sur l'immigration.
00:18:55Mais on ne peut pas non plus...
00:18:57Je peux terminer. Et on ne peut pas non plus
00:18:59le soupçonner de complaisance avec ceux
00:19:01qui sous-estiment la problématique
00:19:03migratoire. Donc moi je suis désolé.
00:19:05Si effectivement, je suis d'accord avec Philippe Bilger,
00:19:07que les socialistes utilisent cet argument
00:19:09fallacieux pour
00:19:11empêcher d'avancer.
00:19:13Mais arrêtez. Il faut que les socialistes se réveillent.
00:19:15La France a un peu changé.
00:19:17Je vous signale qu'on vous a évité.
00:19:19Excusez-moi. On vous a évité par la
00:19:21sagesse. Les socialistes ont évité la chute
00:19:23du gouvernement Barnier, dès le discours
00:19:25de politique générale. Donc sur des promesses
00:19:27qui ont été balayées au Sénat.
00:19:29Stop ! Qui ont été balayées
00:19:31au Sénat et par la droite
00:19:33et par les macronistes. Donc on va refaire le débat.
00:19:35Mais le comportement de la droite est indigne.
00:19:37Indigne ! Indigne !
00:19:39Je vous le dis. Indigne.
00:19:41On y va, on y va. Ce sera le mot de la fin.
00:19:43Indigne, pas mal. Deuxième mot.
00:19:45Surtaxe. Le porte-parole du gouvernement
00:19:47dit aussi comprendre la colère de Bernard Arnault.
00:19:49Le PDG de LVMH dénonce le projet
00:19:51de hausse des impôts sur les bénéfices des
00:19:53grandes entreprises envisagés pour ce budget 2025.
00:19:55Une surtaxe pousse à la délocalisation
00:19:57selon lui. Bernard Arnault dénonce
00:19:59une taxe sur le Made in France.
00:20:01Interrogé sur ses propos en début d'après-midi,
00:20:03la porte-parole du gouvernement dit
00:20:05comprendre ce coup de gueule même si Sophie Prima
00:20:07nuance. Je connais l'attachement de Bernard Arnault
00:20:09à son pays.
00:20:11Je connais l'attachement
00:20:13de Bernard Arnault à son pays. Mais je comprends
00:20:15sa colère. Je comprends que
00:20:17dans la condition budgétaire
00:20:19dans laquelle nous nous trouvons, chacun
00:20:21doit prendre part aux efforts
00:20:23que nous demandons de façon temporaire
00:20:25un effort aux très grandes entreprises
00:20:27françaises. Nous savons les risques
00:20:29qui sont liés car nous sommes un gouvernement
00:20:31qui est pro-entreprise et pro-attractivité
00:20:33de la France et donc nous allons poursuivre
00:20:35ce qui a été engagé
00:20:37sur la compétitivité de la France
00:20:39sur les efforts vis-à-vis des entreprises
00:20:41pour les rendre plus compétitifs.
00:20:43La porte-parole du gouvernement.
00:20:45Elle ne bégaye pas, c'est un remix.
00:20:47Et on en parlera dans le tour de table. Troisième et dernier
00:20:49mot, César, le comte de Monte-Cristo
00:20:51abordera la cinquantième cérémonie
00:20:53en position favorable. 14 nominations
00:20:55dont celle du meilleur acteur pour Pierre Ninet
00:20:57en quête de vengeance. Un mandat d'arrêt pour le dénommé
00:20:59Edmond Dantes. Le comte de Monte-Cristo
00:21:01deuxième plus gros succès en salle l'an dernier
00:21:03en tête des nominations au César
00:21:05suivi par l'amour ouf de Gilles Lelouch
00:21:0713 nominations dont la meilleure actrice pour
00:21:09Adèle Exarchopoulos et le meilleur acteur pour
00:21:11François Civil. Ensuite Emma Pérez
00:21:13de Jacques Audiard est nommée dans 12 catégories
00:21:15Notez qu'en fanfare et l'histoire de
00:21:17Souleymane sont en lice pour le meilleur film
00:21:19la cinquantième cérémonie des Césars
00:21:21c'est dans un mois, un peu moins d'un mois
00:21:23le 28 février. Et moi j'adore François Civil
00:21:25et j'adore ce petit couple avec Adèle
00:21:27je les trouve très mignons
00:21:29en plus ils jouent ensemble, ils sont amoureux dans la vie
00:21:31je trouve ça charmantissime
00:21:33Vous aimez François Civil, vos quêtes militaires ?
00:21:39Oui, parce qu'il est extrêmement talentueux
00:21:41et je vous conseille de regarder ses films
00:21:43parce que ce garçon, c'était qualifié du monde
00:21:45Il est extrêmement talentueux, virgule, lui
00:21:47voilà, il est extrêmement talentueux, lui
00:21:49ça c'est entendu
00:21:51ça c'est tout à fait entendu
00:21:53ça c'est tout à fait entendu
00:21:55Restez avec nous les amours
00:21:57Merci beaucoup Félix Mathieu
00:21:59Dans un instant, on va revenir sur la fin de vie
00:22:01Bayrou veut séparer les soins palliatifs
00:22:03et aide à mourir dans deux lois distinctes
00:22:05Alors parlons vrai, est-il temps
00:22:07de briser un tabou qui est encore franco-français
00:22:09et à cette question, faut-il
00:22:11légaliser l'euthanasie et le suicide assisté ?
00:22:13Vous dites oui à 80%, vous voulez réagir
00:22:15sans aucun tabou ?
00:22:17Aude, élivrez-vous à temps de vos appels au 0826 300 300
00:22:19Et Jonathan Denis
00:22:21sera avec nous, président de l'association pour le droit à mourir
00:22:23dans la dignité, auteur de
00:22:25Mourir dans la dignité, plaidoyer pour la dernière
00:22:27des libertés aux éditions du ChercheMidi
00:22:29On sera avec lui dans un instant, à tout de suite
00:22:31Sud Radio
00:22:33Parlons vrai
00:22:35Les vraies voix Sud Radio
00:22:3717h-19h
00:22:39Philippe David, Cécile de Ménibus
00:22:43De corps et d'esprit, en tout cas
00:22:45pour ceux que
00:22:47non, pour personne d'ailleurs, vous avez raison
00:22:49Philippe David, vous m'avez regardé avec des yeux, l'air de dire
00:22:51qu'on est sains de corps et d'esprit
00:22:53Oui, théoriquement, oui, peut-être pas tout le monde ici
00:22:55Vous mettez votre casque beaucoup trop fort
00:22:57Philippe, ça fait des larsen
00:22:59Ah oui ? Des larsen du pain ?
00:23:01Oh les bonnes celles-là
00:23:03Elle n'est pas du tout attendue en fait
00:23:05Je tenais à m'excuser
00:23:07auprès d'une jeune génération
00:23:09qui nous écoute
00:23:11qui ne vous comprend pas de vie tout à l'heure
00:23:13Allez, on vous souhaite la bienvenue avec
00:23:15Philippe-Biliger-Françoise de Gois et Sébastien Ménard
00:23:17jusqu'à 19h, tout de suite le grand débat du jour
00:23:19Les vraies voix sud radio
00:23:21Le grand débat du jour
00:23:23Il faut que nous ayons
00:23:25légiféré sur la fin de vie et sur une
00:23:27aide active à mourir avant la fin du quinquennat
00:23:29La majorité est très fière de pouvoir porter ce texte
00:23:31La légalisation de l'euthanasie
00:23:33poserait des tas de problèmes, moi j'y suis très opposé
00:23:35Il faut pouvoir y accéder sur notre territoire
00:23:37Le suicide assisté
00:23:39Là, Emmanuel Macron a fait un choix de mots
00:23:41particulièrement précis
00:23:43Tous les pays qui ont légalisé l'euthanasie ont connu des dérives
00:23:45Question d'égalité aussi, puisque certains
00:23:47d'entre eux vont en Suisse, vont en Belgique
00:23:49pour recourir à une aide active à mourir
00:23:51Ça va faire parler parce que la société est divisée
00:23:53selon les convictions de chacun, mais en tout cas c'est une évolution
00:23:55majeure
00:23:57Et plus de 200 socialistes et macronistes ont
00:23:59exhorté François Bayrou à opposer
00:24:01l'aide à mourir à ne pas scinder le texte
00:24:03jugeant que dissocier les soins palliatifs
00:24:05de l'aide médicalisée active à mourir
00:24:07serait une erreur
00:24:09Alors parlons vrai, seriez-vous partisan d'une loi
00:24:11ou d'un référendum sur ce sujet ?
00:24:13Et à cette question, faut-il légaliser
00:24:15l'euthanasie et le suicide assisté ?
00:24:17Je me suis trompé de sondage tout à l'heure, vous dites non
00:24:19à 66%, vous voulez réagir ?
00:24:21Le 0 826 300 300
00:24:23Notre invité aujourd'hui pour en parler
00:24:25Jonathan Denis est avec nous
00:24:27Bonsoir, merci d'être avec nous
00:24:29Vous êtes président de l'association pour le droit à mourir
00:24:31dans la dignité, auteur de mourir dans la dignité
00:24:33plaidoyer pour la dernière des libertés
00:24:35aux éditions du Cherche midi
00:24:37Philippe Bilger
00:24:39Pardon pour ce poncif
00:24:41c'est un sujet infiniment délicat
00:24:43sur lequel
00:24:45j'aimerais moi-même
00:24:47penser délicatement si j'ose dire
00:24:49d'abord
00:24:51je trouve que la distinction qu'a proposé
00:24:53le premier ministre est très pertinente
00:24:55entre le palliatif
00:24:57et ensuite l'aide à mourir
00:24:59parce qu'on peut
00:25:01espérer que par exemple
00:25:03ceux qui voteront en faveur
00:25:05des soins palliatifs
00:25:07y trouveront matière à réflexion
00:25:09pour se dissuader
00:25:11de vouloir disparaître
00:25:13Deuxième élément
00:25:15je crains les dérives
00:25:17de cette
00:25:19de ce droit à mourir
00:25:21s'il était voté
00:25:23Troisième élément et là c'est strictement
00:25:25personnel
00:25:27je n'aime pas cette idée
00:25:29que l'Etat même
00:25:31prétendu non pour notre bien
00:25:33va nous déposséder
00:25:35non pas du droit de vivre
00:25:37mais de notre liberté
00:25:39de mourir
00:25:41je préfère gérer seul
00:25:43ce moment terrifiant
00:25:45de l'affinitude
00:25:47plutôt que de compter
00:25:49sur une loi qui me permettra
00:25:51peut-être d'oublier
00:25:53que la vie jusqu'au bout
00:25:55quel que soit son état
00:25:57est de la vie
00:25:59Moi je ne suis pas du tout d'accord avec vous
00:26:01je ne pense pas du tout que c'est l'Etat
00:26:03qui se mêle du droit à mourir
00:26:05je pense que c'est l'Etat qui donne les moyens légaux
00:26:07à un moment donné à un médecin
00:26:09de permettre de soucier
00:26:11toute souffrance
00:26:13je pense à la mère par exemple de Lionel Jospin
00:26:15dont on a oublié que Mireille Jospin
00:26:17grande infirmière
00:26:19est partie en Suisse pour mourir
00:26:21les témoignages
00:26:23et les exemples se multiplient
00:26:25pourquoi un Etat ne peut pas donner
00:26:27d'ailleurs François Bayrou nous a fâchés
00:26:29avec les Belges, il a été insultant
00:26:31avec les Belges et Elio Di Rupo lui a répondu
00:26:33point par point en expliquant ce que vous dites est faux
00:26:35notamment sur les dérives
00:26:37c'était sur le droit à mourir des adolescents
00:26:39je suis désolé, vraiment
00:26:41si un Etat est capable
00:26:43de garantir une paix
00:26:45comment dirais-je, judiciaire
00:26:47à un médecin parce qu'il vous
00:26:49donne le droit de mourir parce que c'est insupportable
00:26:51parce que quand vous avez la maladie de Charcot
00:26:53tout à l'heure je parlerai de Charles Biettri
00:26:55qui a la maladie de Charcot
00:26:57et bien si cet Etat
00:26:59est capable de donner cette loi qui permet au médecin
00:27:01de ne pas finir en prison
00:27:03parce qu'il vous aide à mourir
00:27:05je trouve ça formidable, je trouve ça un progrès humain
00:27:07Sébastien Minard
00:27:09Je m'inscris en faux avec la position
00:27:11de Philippe Bilger
00:27:13moi je vais
00:27:15vous raconter une petite anecdote
00:27:17j'ai accompagné quelqu'un et ce quelqu'un
00:27:19c'était mon grand-père
00:27:21qui était en parfaite santé
00:27:23qui a décidé à un moment donné de rejoindre
00:27:25ma grand-mère
00:27:27parce que c'était comme ça et donc il a décidé
00:27:29d'arrêter de prendre ses médicaments
00:27:31d'arrêter finalement
00:27:35sa petite quotidienneté qui lui permettait
00:27:37d'aller bien etc
00:27:39et de surmonter son deuil, il a décidé d'y mettre un terme
00:27:41alors évidemment il n'y a pas eu
00:27:43de droit à mourir, il n'y a pas eu
00:27:45d'euthanasie, il n'y a pas eu tout ça mais son Etat
00:27:47s'est considérablement dégradé
00:27:49en moins de 8 jours
00:27:51et donc il a eu accès aux soins palliatifs
00:27:53mais qu'est-ce que sont les soins palliatifs
00:27:55aujourd'hui en France ?
00:27:57ce sont des sédatifs
00:27:59un excès de sédatifs et puis on ne va plus vous donner à manger
00:28:01et puis à boire parce que c'est de ça dont il s'agit
00:28:03et que quand vous avez
00:28:05votre grand-père qui veut partir
00:28:07qui nous dit je veux partir mais j'ai soif
00:28:09et là on est en train de...
00:28:11c'est ça le vrai sujet concrètement
00:28:13que moi j'ai vécu dans ma chaire et que j'ai vécu devant moi
00:28:15c'est quoi les soins palliatifs ?
00:28:17alors c'est la raison pour laquelle
00:28:19moi je suis
00:28:21complètement d'accord avec Françoise de Gois
00:28:23c'est que à un moment donné
00:28:25si l'Etat, si une grande puissance
00:28:27comme la France
00:28:29est capable d'exonérer
00:28:31non pas
00:28:33d'une morale
00:28:35de ses valeurs, d'une profonde éthique
00:28:37intellectuelle, spirituelle, religieuse
00:28:39etc... celui
00:28:41qui va accompagner
00:28:43il ne va pas donner la mort, il va simplement
00:28:45libérer d'une souffrance
00:28:47une souffrance qui peut être
00:28:49physiologiquement, psychologiquement
00:28:51totalement insurmontable
00:28:53sans parler des dommages collectifs
00:28:55on est de la famille mais bien sûr
00:28:57c'est ça dont il s'agit
00:28:59et moi je pense aussi
00:29:01évidemment rien ne vaut la vie
00:29:03la vie jusqu'au dernier souffre, jusqu'au dernier moment
00:29:05mais à un moment donné il faut
00:29:07juste se mettre à la place de celles et ceux
00:29:09qui ne peuvent plus, n'en peuvent plus
00:29:11et ce qu'on leur propose aujourd'hui
00:29:13c'est une agonie assistée
00:29:15ce qui est totalement différent
00:29:17Jonathan Donny est avec nous
00:29:19président de l'association pour le droit à mourir dans la dignité
00:29:21auteur de ce livre mourir dans la dignité
00:29:23vous l'avez doyé pour la dernière des libertés
00:29:25aux éditions du cherche midi
00:29:27vous l'avez entendu, Philippe Bilger
00:29:29il a dit c'est un sujet très compliqué
00:29:31quand même
00:29:33c'est surtout un sujet qui touche à l'intime
00:29:35et aux convictions de chacun, il faut savoir respecter
00:29:37les positions de chacun
00:29:39maintenant ce qui est demandé c'est effectivement qu'il y ait un nouveau droit
00:29:41qui est cette liberté
00:29:43cette dernière liberté qui aujourd'hui est interdite
00:29:45et dans le témoignage que vous avez apporté
00:29:47on se rend bien compte des accompagnements
00:29:49qui ont pu se faire, de la protection
00:29:51évidemment, de l'encadrement qui est nécessaire
00:29:53il faut bien protéger les patients
00:29:55et protéger les médecins, parce qu'il ne faut pas se mentir
00:29:57des euthanasies, vous en avez
00:29:59qui se font en France
00:30:01on n'en parle pas constamment dans ce cadre là
00:30:03et il faut bien pouvoir protéger les patients
00:30:05mais protéger aussi ces médecins
00:30:07qui font ce qui est pour moi un dernier acte de soins
00:30:09maintenant il ne faut pas opposer les soins palliatifs
00:30:11à l'aide active à mourir, c'est pour ça que je suis en désaccord
00:30:13avec François Bayron
00:30:15il faut qu'il y ait des soins palliatifs partout et pour tous
00:30:17pour tous ceux qui souhaitent y accéder, il y a un grand travail
00:30:19encore à faire dessus
00:30:21mais il faut qu'il y ait cette possibilité
00:30:23pour des personnes qui aient des maladies
00:30:25qui soient graves, incurables
00:30:27avec des souffrances physiques ou psychologiques
00:30:29et qu'elles jugent insupportables
00:30:31il faut qu'il y ait cette solution
00:30:33qui puisse exister d'un accompagnement dans le cas
00:30:35d'une aide à mourir, qu'il soit à la fois l'euthanasie
00:30:37ou le suicide assisté
00:30:39mais il s'agit bien de pouvoir respecter
00:30:41toutes les consciences et moi j'en veux
00:30:43vraiment au Premier Ministre
00:30:45par ses propos, par ses sorties délastreuses
00:30:47par ses insultes, même envers les Belges
00:30:49dernièrement, parce qu'on avait un débat
00:30:51serein et apaisé qui avait eu lieu dans la société
00:30:53à l'Assemblée Nationale, il est en train
00:30:55de donner une passion
00:30:57autour et finalement de libérer
00:30:59une parole où on raconte tout et n'importe quoi
00:31:01sur nos voisins étrangers
00:31:03qui aujourd'hui font vraiment de la fraternité
00:31:05en accompagnant les Français qui ne sont pas accompagnés
00:31:07dans leur propre pays.
00:31:09C'est Jonathan Denis
00:31:11Je vous remercie parce que
00:31:13vraiment Bayron, François Bayron
00:31:15qui normalement est un homme
00:31:17qui maîtrise le langage, etc.
00:31:19raconte n'importe quoi depuis qu'il est Premier Ministre
00:31:21que ce soit sur une chose ou l'autre
00:31:23est-ce qu'il avait besoin
00:31:25de relancer et de remettre de la passion
00:31:27on a débattu, vous vous souvenez Nadine Morano
00:31:29avec notre amie
00:31:31le duo des députés
00:31:33bien sûr qui avait
00:31:35beaucoup travaillé sur la fin de vie
00:31:37avec Léonetti
00:31:39c'est un débat qui mériterait
00:31:41autre chose, parce qu'il fait de la politique
00:31:43il a une posture de croyant
00:31:45bien sûr
00:31:47il a une posture catholique
00:31:49dans sa façon d'aborder ce débat
00:31:51il n'a pas besoin de remettre le feu comme ça
00:31:53moi je trouve que c'est désastreux
00:31:55de remettre le feu là-dessus
00:31:57il me semble monsieur le Président
00:31:59que je n'ai pas l'impression
00:32:01que François Bayon
00:32:03a remis le feu, il a été maladroit
00:32:05pour ce qu'il a dit
00:32:07sur la Belgique
00:32:09mais la distinction je la trouve pertinente
00:32:11mais je
00:32:13je peux comprendre votre point de vue
00:32:15et décidément
00:32:17je ne parviens pas à mettre dans la tête
00:32:19et dans le coeur
00:32:21que dénaturer le rôle d'un médecin
00:32:23nous déposséder
00:32:25encore une fois
00:32:27de la liberté de choisir
00:32:29notre mort, mais personnellement
00:32:31je n'arrive pas
00:32:33à me dire que c'est un droit
00:32:35un progrès, mais sans doute est-ce tort
00:32:37mais parfois on ne peut pas le faire
00:32:39soi-même, Philippe Billiard, quand on a une maladie
00:32:41type un AVC massif
00:32:43ou une symptôme de la maladie de Charcot
00:32:45voilà, c'est ça le problème
00:32:47c'est terrifiant mais je comprends
00:32:49je n'ai absolument
00:32:51évidemment pas l'ombre
00:32:53d'une
00:32:55d'un mépris sur la faiblesse
00:32:57de ceux qui à un moment donné
00:32:59jugeant leur vie insupportable
00:33:01veulent la voir disparaître
00:33:03par les moyens qu'on évoque
00:33:05simplement au regard
00:33:07de l'humain que je suis
00:33:09je ne m'imagine pas le faire
00:33:11Romina est avec nous
00:33:13pardonnez-moi mais il y a des mots très durs
00:33:15vous venez de dire le mot faiblesse
00:33:17c'est excessivement insultant envers toutes les personnes
00:33:19qui sont malades, elles n'ont pas la faiblesse, elles vont mourir
00:33:21elles ont une force considérable
00:33:23elles aiment la vie plus que n'importe qui
00:33:25mais elles vont mourir
00:33:27elles n'en peuvent plus de leur souffrance
00:33:29il faut une grande force au contraire
00:33:31pour pouvoir se dire je demande à être accompagné
00:33:33dans le cas d'une élève qui va mourir
00:33:35elles ne sont pas faibles
00:33:37ça n'était pas méprisant de ma part
00:33:39mais je dirais, j'avais tendance
00:33:41à considérer que la plus grande force
00:33:43c'est de continuer à vivre
00:33:45comme ça
00:33:47je pense que je suis d'accord avec Jonathan
00:33:49avec le Président, je pense vraiment
00:33:51qu'il faut une force considérable
00:33:53pour demander à quelqu'un de mettre fin à sa vie
00:33:55moi je trouve, parce que nous sommes des animaux
00:33:57ce qui prime en nous
00:33:59c'est l'instinct de survie
00:34:01et le faire accepter à ses proches
00:34:03moi je trouve ça vraiment extraordinairement puissant
00:34:05d'être capable de dire à un médecin
00:34:07s'il te plaît, arrête
00:34:09notre auditrice du jour c'est Romina
00:34:11de Vicambigore qui est infirmière
00:34:13alors Romina, votre avis
00:34:15alors voilà, il faut savoir
00:34:17que je suis infirmière et j'ai eu besoin
00:34:19de faire un diplôme universitaire en plus
00:34:21de ma formation infirmière parce que justement
00:34:23je ne me sentais déjà pas du tout armée
00:34:25pour accompagner les gens
00:34:27en fin de vie
00:34:29parce que j'ai très vite voulu faire du libéral
00:34:31et moi vraiment ce que je veux
00:34:33c'est que les gens qui en font le choix
00:34:35puissent mourir chez eux dignement
00:34:37aujourd'hui en plus on a des gens
00:34:39qui sont âgés qui vivent souvent seuls
00:34:41et malgré tout
00:34:43c'est pas pour autant qu'il faut négliger ce fait là
00:34:45ils veulent mourir dans leur maison
00:34:47et je vous assure
00:34:49que ça fait
00:34:5118 ans que je suis infirmière
00:34:53je n'ai jamais eu aucune demande de ta navigue
00:34:55on avait la chance
00:34:57alors là ça a été supprimé, on avait le réseau Arcade
00:34:59c'était un réseau de soins palliatifs qui fonctionnait
00:35:01très très bien
00:35:03une coordination infirmière, des médecins
00:35:05on avait tout ce qu'il fallait et puis tout ça a disparu
00:35:07pour autant on n'arrête pas de faire du palliatif
00:35:09mais
00:35:11j'ai peur que
00:35:13effectivement dans ce texte on n'ait pas
00:35:15les atouts pour
00:35:17que les soignants
00:35:19puissent avoir les moyens de continuer
00:35:21de faire du soin palliatif
00:35:23du vrai soin palliatif
00:35:25C'est quoi le vrai soin palliatif ?
00:35:27Est-ce que je peux poser une question ?
00:35:29Romina, qu'est-ce que c'est le vrai soin palliatif ?
00:35:31C'est-à-dire être capable à n'importe quelle heure
00:35:33de pouvoir soulager les symptômes d'inconfort
00:35:35D'accord
00:35:37C'est-à-dire soulager la douleur, etc
00:35:39La soif, la faim
00:35:41Les morales aussi, tout ce qui est
00:35:43parce qu'il y a une prise en compte globale de la douleur
00:35:45et puis la douleur elle est dans toutes ses dimensions
00:35:47elle est différente
00:35:49en fonction de la culture
00:35:51Merci beaucoup Romina
00:35:53pour rester avec nous, merci beaucoup Jonathan
00:35:55Merci à vous
00:35:57Merci d'avoir accepté notre invitation au président de l'association pour le droit à mourir dans la dignité
00:35:59et auteur de ce livre
00:36:01Mourir dans la dignité
00:36:03plaidoyer pour la dernière des libertés
00:36:05aux éditions du Cherche Midi
00:36:07Merci d'avoir accepté
00:36:09Dans un instant, on fait une petite pause
00:36:11et puis le qui sait qui qui l'a dit
00:36:13Les vraies voix Sud Radio
00:36:1517h-19h
00:36:17Philippe David, Cécile de Ménibus
00:36:19Les vraies voix
00:36:21comme tous les jours de 17h à 19h
00:36:23On n'a jamais la même émission
00:36:25puisque bien entendu les sujets changent
00:36:27mais en plus on peut faire changer d'avis
00:36:29ceux qui sont à l'intérieur
00:36:31sur des sujets et ça c'est intéressant
00:36:33Philippe Bilger était avec nous, Françoise de Gois et Sébastien Ménard
00:36:35et Romina est avec nous
00:36:37Romina, vous avez la main
00:36:39sur le qui sait qui qui l'a dit
00:36:41C'est vous qui l'avez lancé
00:36:43Alors il faut que je fasse un lancement
00:36:45Alors aujourd'hui je vais faire Alejandra Mustapha
00:36:47Je n'ai pas compris
00:36:51Alejandra Mustapha
00:36:53Qui sait qui qui l'a dit
00:36:553 points
00:36:57J'ai été élevée comme une fille, je faisais la vaisselle
00:36:59Alors ce n'est pas du tout un homme politique
00:37:01Pas du tout
00:37:03C'est un homme
00:37:05Qui est récemment
00:37:07très très très amoureux
00:37:09Romina
00:37:11Bonne réponse
00:37:13Elle est forte cette Romina
00:37:15C'est fou
00:37:17Je pense qu'il va se faire éclater
00:37:19par l'aille féministe
00:37:21Romina
00:37:23Qui sait qui qui l'a dit
00:37:25à 3 points
00:37:27Bruno Rotailleau ne me gêne en rien au gouvernement car son discours me convient
00:37:31Qui sait
00:37:33ça peut être
00:37:37Xavier Bertrand
00:37:39Marine Le Pen
00:37:41Bardella
00:37:43C'est toi en premier
00:37:45C'est Bastien Minard
00:37:47qui était un poil d'avance
00:37:49Normalement si on tire Rotailleau c'est Philippe Bilger
00:37:51Oui mais déjà j'ai pu Rotailleau
00:37:53C'est vrai
00:37:55Question qui sait qui qui l'a dit
00:37:573 points sur la présidentielle
00:37:59Il faut entrer rapidement dans un processus de sélection
00:38:01Romina
00:38:03Un processus de sélection
00:38:05Bardella, Marine Le Pen
00:38:07Bonne réponse
00:38:09Il a été un peu plus rapide que vous
00:38:11En total objectivité
00:38:13C'est Philippe qui a gagné
00:38:17Qui sait qui qui l'a dit
00:38:19Romina
00:38:21La haine des juifs est exaltée
00:38:23par un dangereux parti à l'extrême gauche
00:38:25C'est Bastien Delobue
00:38:27Caroline Yadant
00:38:29Bonne réponse
00:38:31C'est pas toi qui l'a dit
00:38:33C'est tellement évident
00:38:35Il n'y a pas qu'elle qui l'a dit
00:38:37C'est mon tour de table
00:38:39Une qualité parfaite
00:38:41Qui sait qui qui l'a dit
00:38:43L'EPS doit parler vrai
00:38:45Personne n'a de problème de mobilité douce ou de pouvoir de vivre
00:38:47Ce sont des préciosités ridicules
00:38:51Romina
00:38:53C'est le même parti
00:38:55Boris Vallaud
00:38:57Non
00:38:59Philippe Brun
00:39:01Je l'ai lu
00:39:03Vous avez triché Françoise ou pas ?
00:39:05Non mais pas du tout
00:39:07Non mais je ne sais même pas
00:39:09Vous avez fait comme moi
00:39:11Mais arrête
00:39:13C'est pas de raconter des conneries
00:39:15Je n'ai même pas regardé
00:39:17Moi j'ai triché
00:39:19Donc moi Philippe Brun tu me les donnes
00:39:21On est à combien là ?
00:39:23Alors 6 pour vous
00:39:25Et 3 pour tous les autres
00:39:27Mais attendez on n'a pas fini
00:39:29Elle ne peut pas gagner
00:39:31Calmez-vous tout va bien se passer
00:39:33Qui sait qui qui l'a dit
00:39:35Le premier ministre a eu des termes forts pour parler du sentiment des français vis-à-vis de l'immigration
00:39:41Qui peut lui donner tort ?
00:39:43Romina
00:39:45Il y en a plein qui l'ont dit
00:39:47C'est un ministre
00:39:49Benjamin
00:39:51Elle n'a pas répondu
00:39:53Elle n'a pas répondu
00:39:55Elle ne l'avait pas
00:39:57Merci
00:39:59Qui sait qui qui l'a dit
00:40:01Qui sait qui qui l'a dit
00:40:03Qui sait qui qui l'a dit
00:40:05Toujours sur le sentiment de surmersion migratoire de Bayrou
00:40:07Une querelle sémantique à cause de celles et ceux qui ont des pudeurs de gazelle
00:40:09Lorsqu'on parle d'un sujet qui est sérieux
00:40:11Romina
00:40:13C'est encore un ministre
00:40:15Laurent Marcandini
00:40:17Bonne réponse de Romina
00:40:19C'est incroyable
00:40:21Non non
00:40:23Philippe Bilger et 4-3
00:40:25Ministre de l'action publique et de la fonction publique
00:40:27C'est vrai que je ne savais pas qu'il était ministre
00:40:29C'est ça
00:40:31La question qui sait qui qui l'a dit
00:40:33Trois points c'est le problème
00:40:35Sur les menaces des députés PS
00:40:37Ca devrait mettre un peu de plomb dans la tête
00:40:39De tous ces esservelés qui sont en train de prendre la France en otage
00:40:41Romina
00:40:43Aucune idée
00:40:45Sophie Primin
00:40:47Non
00:40:49C'est pas un ministre
00:40:51On ne l'a beaucoup entendu pendant le Covid
00:40:53Bonne réponse de Sébastien Benard
00:40:55Député LR
00:40:57Et on l'a entendu tout à l'heure
00:40:59Sur l'euthanasie c'était aussi Savoie qui avait été sélectionnée
00:41:01C'est qui qui l'a dit
00:41:03Romina
00:41:05Sur le sentiment de submersion migratoire de Bayrou
00:41:07Monsieur Bayrou parle comme l'extrême droite
00:41:09Romina
00:41:11Ils sont nombreux
00:41:13Boris Vallaud
00:41:15Non
00:41:17Patrick Canard
00:41:19Plus à gauche
00:41:21Mélenchon
00:41:23Alexis Corbière
00:41:25C'est bizarre
00:41:27Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:29Trois points sur le sentiment de submersion toujours
00:41:31La politique
00:41:33Ce n'est pas dire qu'il y a un sentiment sur un truc faux
00:41:35Au lieu d'expliquer la vérité aux français
00:41:37Romina
00:41:39C'est pas une prof de français en tout cas
00:41:41C'est compliqué
00:41:43L'angocha
00:41:45Un indice
00:41:47Verte
00:41:49Cendrillon
00:41:51Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:53C'est un match terrible
00:41:55Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:57A trois points
00:41:59Pour certaines personnes l'arme blanche le couteau c'est banal
00:42:01Romina
00:42:03Ça peut être Darmanin
00:42:05Non c'est une femme
00:42:07Mère d'une ville qui a été frappée
00:42:09Oui Crépole
00:42:11Marie
00:42:13Donne réponse
00:42:15On est à combien là
00:42:1712-9 vous avez une chance de revenir
00:42:19Il faut que je gagne
00:42:21Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:23C'est un voleur
00:42:25Il y a des voleurs qui volent par nécessité
00:42:27Le vol participe à la répartition des riches
00:42:29Et ça ce n'est pas du tout
00:42:31C'est un cinéaste
00:42:33Je sais qui c'est
00:42:35Romina
00:42:37Guédiguian
00:42:39Robert Guédiguian
00:42:41C'est moi qui est
00:42:43Il est très dur
00:42:45Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:47Surtout qu'il est interminable
00:42:49Heureusement qu'il était long
00:42:5112-12
00:42:536-6
00:42:55C'est marrant
00:42:5712-12 et 6-6
00:42:59C'est marrant il y a toujours 2-2
00:43:01Et comme Romina donne ses points
00:43:03à Philippe Bilger
00:43:05Donc c'est égalité
00:43:07Voilà c'est tout
00:43:09C'est pas Philippe Bilger
00:43:11Qui les donnerait à Romina
00:43:13Absolument
00:43:15Oui parce que je suis de gauche
00:43:17On annule Romina
00:43:19J'ai bien tout de même Romina
00:43:21Romina on vous fait des gros bisous
00:43:23Merci d'avoir joué avec nous
00:43:25Merci d'avoir été notre invité
00:43:27Vous revenez comme vous voulez
00:43:29Dans un instant le journal
00:43:31Et puis la météo
00:43:33Vigilance orange en Bretagne
00:43:35On va voir si les choses évoluent
00:43:37Et dans un instant
00:43:39Il y a des choses qui nous coûtent un pognon de dingue
00:43:41Et là j'aimerais bien aller mettre un grand coup de pied dans la fourmilière
00:43:43Allez vous restez avec nous
00:43:45On fait une petite pause
00:43:48Les vrais voici de radio
00:43:5017h-19h
00:43:52Philippe David, Cécile de Ménibus
00:43:54Et autour de cette table
00:43:56Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy, Sébastien Ménard
00:43:58On est ensemble jusqu'à 19h avec Philippe David
00:44:00Bien entendu avec un coup de gueule dans un instant
00:44:02Vous voulez des économies ?
00:44:04Moi je vais vous en trouver
00:44:06En attendant vous nous laissez des messages
00:44:08Sur notre répondeur au 0800 26 300 300
00:44:10Ecoutez celui-ci
00:44:12Bonjour
00:44:14Sur la question de submersion
00:44:17Je pense que ce serait une erreur pour le PS
00:44:19De vouloir censurer
00:44:21Le RN s'aperçoit aujourd'hui
00:44:23Qu'il a censuré prématurément
00:44:25En décembre dernier
00:44:27Il se serait donc permis au RN de rentrer à nouveau
00:44:29Dans la boucle
00:44:31Si le PS
00:44:33Censurait cette fois-ci
00:44:35Il aurait intérêt à ne pas censurer
00:44:37Ne serait-ce que pour lui
00:44:39Je pense que sur le plan
00:44:41De la tactique politique
00:44:43Notre auditeur
00:44:45C'est une réflexion
00:44:47Très fine je trouve
00:44:49Françoise
00:44:51Moi je pense qu'on oublie toujours dans cette histoire
00:44:53Le PS je ne sais pas s'il censurera ou pas
00:44:55Il faut voir comment ça atterrira
00:44:57Avec Éric Lombard
00:44:59Qui est quand même un homme
00:45:01De très grand dialogue
00:45:03C'est quand même la révélation pour moi
00:45:05De ce gouvernement c'est vraiment Éric Lombard
00:45:07Qui est capable vraiment de discuter jusqu'au bout
00:45:09Après je trouve qu'on va
00:45:11Trop vite sur Marine Le Pen
00:45:13Vous savez le RN
00:45:15Prépare la dissolution
00:45:17Pour qu'il y ait une dissolution il faut qu'à un moment donné
00:45:19Le gouvernement tombe à nouveau
00:45:21Je ne sais pas ce que fait Marine Le Pen
00:45:23Elle n'a absolument pas tranché
00:45:25Je ne peux même pas dire que Marine Le Pen ne censurera pas
00:45:27Je n'en sais rien
00:45:29Moi je pense que les différents
00:45:31Protagonistes qui ont fait chuter
00:45:33Le gouvernement de Michel Barnier
00:45:35Ont compris aussi que les français
00:45:37En avaient un petit peu marre
00:45:39D'ailleurs il y a un sondage qui dit que les français ne veulent pas de censure
00:45:41Evidemment les français ne veulent pas de censure
00:45:43Parce qu'à la machine à café
00:45:45Dans nos entreprises, dans nos ateliers
00:45:47Ou à la caisse de votre supermarché
00:45:49Les gens veulent un peu plus de sécurité
00:45:51Veulent une baisse de la fiscalité
00:45:53Et retrouver un peu de
00:45:55Quiétude
00:45:57Et un peu de pouvoir d'achat
00:45:59Voilà la réalité de ce que veulent les français
00:46:01La réalité je voulais juste te dire sur le RN
00:46:03D'abord ce sondage là
00:46:05Il est fait sur un échantillon tout à fait dérisoire
00:46:07Donc moi je n'en tiens qu'à compte
00:46:09Pardon pour ce sondage là
00:46:11Mais j'attends les sondages sérieux
00:46:13Et deuxièmement la personne qui a le plus bénéficié
00:46:15De la censure c'est Marine Le Pen justement
00:46:17Allez merci beaucoup tout de suite
00:46:19Le coup de gueule de Philippe David
00:46:21Les vrais voix Sud Radio 17h-19h
00:46:23Philippe David, Cécile de Ménibus
00:46:25Les vrais voix
00:46:27Et ça continue de débattre hors antenne
00:46:29Vous les entendez peut-être
00:46:31Philippe Bilger, Françoise de Gaulle, Sébastien Ménard
00:46:33Et vous au 0826-300-300
00:46:35On vous remercie en tout cas de votre fidélité
00:46:37Et puisque vous êtes de plus en plus nombreux
00:46:39Et ça, ça fait chaud au coeur
00:46:41En attendant, Philippe David
00:46:43Les vrais voix Sud Radio
00:46:45Comme d'habitude je vais remettre le clocher au milieu du village
00:46:47Un village qui pourrait s'appeler Providence
00:46:49Ou plutôt État Providence
00:46:51Puisqu'il y a déjà un village qui s'appelle Providence
00:46:53C'est en Guyane française
00:46:55Pourquoi État Providence ?
00:46:57Parce que les chiffres ont été dévoilés aujourd'hui
00:46:59La France est encore record woman d'Europe
00:47:01Des dépenses sociales
00:47:03Avec 31,5% du PIB en 2023
00:47:05Malgré une baisse de 1,9% en 2023
00:47:07Suivant une baisse de 2% en 2022
00:47:09Et malgré ces baisses
00:47:11La France est encore près de 5%
00:47:13Au dessus de la moyenne européenne
00:47:15Qui se situe à 26,6%
00:47:17Même si elle n'est que cinquième par habitant
00:47:19Et alors que le budget est toujours aussi infaisable
00:47:21Se pose la question
00:47:23De la dépense sociale dans la dépense publique
00:47:25Une question résumée en une phrase
00:47:27Par la sénatrice centriste Nathalie Goulet
00:47:29Il y a deux mois
00:47:31La France est le pays le plus généreux au monde
00:47:33C'est un aimant à fraudeurs
00:47:35Pourtant, si on regarde les dépenses sociales les plus justifiées
00:47:37Jamais ceux qui travaillent
00:47:39N'ont été aussi mal remboursés de leurs soins de santé
00:47:41Jamais ceux qui se retrouvent au chômage
00:47:43N'ont été aussi peu indemnisés
00:47:45Et aussi peu longtemps
00:47:47Et on ne compte plus les retraités
00:47:49Qui ont travaillé toute leur vie
00:47:51Et qui n'arrivent plus à boucler leur fin de mois
00:47:53Alors se pose la question
00:47:55Qui s'impose dans le pays le plus taxé au monde
00:47:57Dans lequel la dépense publique dépasse les 57% du PIB
00:47:59Où passe l'argent ?
00:48:01On aura l'air à d'autres questions
00:48:03Est-ce que toutes les dépenses sociales sont justifiées ?
00:48:05Est-ce que la lutte contre la fraude est réelle ?
00:48:07On peut en douter en lisant la presse de ces derniers jours
00:48:09Et je suis tombé dessus ce matin
00:48:11Dans le Finistère, les patrons d'un camping condamné
00:48:13Après une arnaque de
00:48:15227 000 euros à la CAF
00:48:17Après avoir inventé des vacanciers allocataires
00:48:19Au tribunal de Nice
00:48:21Un canot a condamné pour cet inscrit sous de fausses identités
00:48:23A 29 caisses d'allocations familiales
00:48:25Préjudice
00:48:27179 000 euros
00:48:29A Narbonne, on recherche 85 personnes
00:48:31Touchant des aides sociales
00:48:33Mais ne visant pas en France
00:48:35Une vient d'être condamnée pour avoir détourné
00:48:37Près de 17 000 euros
00:48:39Si les autres ont autant fraudé, ça représente près d'un million et demi d'euros
00:48:41Enfin, pour conclure
00:48:43A Marseille, cet ambulancier
00:48:45Qui déjà, bien que condamné deux fois
00:48:47A détourné
00:48:491,6 million d'euros
00:48:51En facturant des trajets fictifs
00:48:53Ou en faisant payer des dizaines de fois
00:48:55Le même transport
00:48:57On comprend mieux pourquoi la France est si dépensière en aide sociale
00:48:59Mais avant d'augmenter
00:49:01Encore et toujours les impôts, les taxes
00:49:03Et les cotisations sociales
00:49:05Si on s'attaquait enfin vraiment à la fraude
00:49:07C'est très juste
00:49:09Philippe
00:49:11Et si je peux déborder un tout petit peu
00:49:13Votre point de vue
00:49:15Contrairement à ce que veulent beaucoup de citoyens
00:49:17Il ne faut pas refaire de nouvelles lois
00:49:19Je pense que la double plaie
00:49:21De la France
00:49:23C'est dans le domaine de l'exécution
00:49:25Et dans le domaine du contrôle
00:49:27Les exemples que vous donnez sont hallucinants
00:49:29Ah mais ça, Marseille
00:49:31C'est aujourd'hui, c'était dans les quelques jours précédents
00:49:33Je suis allé voir, je regarde la PQR tous les matins
00:49:35Quand j'ai vu ça, je suis tombé de l'armoire
00:49:37J'ai compris pourquoi on est premier dépensier
00:49:39Alors, je crois quand même que vous avez raison
00:49:41C'est vachement spectaculaire
00:49:43Mais ça ne peut pas compenser l'ensemble de ce que vous dites
00:49:45Sur les dépenses sociales
00:49:47Moi, je ne suis pas du tout choqué par les dépenses sociales
00:49:49Là où je suis d'accord avec ce que vous dites
00:49:51C'est que les chômeurs, par exemple, n'ont jamais été
00:49:53Aussi mal indemnisés
00:49:55Peu ces six mois maintenant
00:49:57Je suis d'accord. Après, le contrat social français
00:49:59Il est particulier
00:50:01Et l'argument qui consiste à dire, il est exceptionnel
00:50:03Et il tient aussi cette société
00:50:05L'argument qui consiste à dire, dans les autres pays, regardez
00:50:07On n'est pas obligé d'aller vers le moins-disant social
00:50:09On peut aussi décider
00:50:11Qu'on entraîne les autres vers le mieux-disant
00:50:13Moi, je crois que, je crois juste que sur ce budget infaisable
00:50:15Vous savez, on a perdu
00:50:1780 milliards de recettes de cadeaux faits aux entreprises
00:50:19D'accord ? Ce cadeau
00:50:21Macron a fait la même erreur que François Hollande
00:50:23François Hollande a offert le CICE
00:50:25On est d'accord. Et ce CICE n'a pas créé
00:50:27Les millions d'emplois. Non. Moi, je crois
00:50:29Vraiment qu'avant d'aller chercher les dépenses sociales
00:50:31Et vous avez raison de parler d'Afrique
00:50:33Voilà. Eh bien, il faut aussi
00:50:35Aller chercher des recettes
00:50:37La confiance qu'on
00:50:39Doit tous avoir et que l'administration française
00:50:41Elle a vis-à-vis de nos concitoyens
00:50:43Ne doit pas
00:50:45Exclure le contrôle
00:50:47Et la réalité, c'est que c'est toujours la même chose
00:50:49C'est que, je suis désolé, Françoise de Gouin
00:50:51Mais celles et ceux qui sont contrôlés
00:50:53Ont toujours le même profil
00:50:55C'est-à-dire que l'administration fiscale
00:50:57Elle préfère évidemment les chefs
00:50:59D'entreprise
00:51:01Au particulier
00:51:03Et puis, on va vous dire qu'on ne va pas
00:51:05Contrôler celles et ceux qui sont des publics
00:51:07Plutôt stigmatisés comme pauvres
00:51:09Voilà. Mais alors, je ne dis pas
00:51:11Qu'il n'y a pas de fraude. Les 80 milliards
00:51:13Donnés aux entreprises
00:51:15Ou redistribués aux entreprises, ce n'est pas nécessairement
00:51:17De la fraude, même s'il y a probablement
00:51:19Même si parmi les fraudeurs
00:51:21Il y a nécessairement des gens
00:51:23Qui n'ont pas besoin de frauder
00:51:25Pour subvenir à leurs besoins. Mais à un moment donné
00:51:27Il faut que l'État contrôle massivement
00:51:29Aujourd'hui, on ne contrôle pas
00:51:31Les APL, on ne contrôle rien du tout
00:51:33Et je me mets à la place de ceux qui sont mal remboursés
00:51:35De se dire qu'il y a d'autres qui fraudent à côté
00:51:37Et ça énerve encore plus les gens
00:51:39Et en millions d'euros. Merci beaucoup Philippe David
00:51:41Tout de suite, l'info en plus, et c'est Félix Mathieu
00:51:47Et plusieurs départements des Pyrénées et des Alpes
00:51:49Sont en vigilance jaune aux avalanches
00:51:51On revient sur ce drame qui a endeuillé
00:51:53Le Grand Tourmalet en début de semaine
00:51:55Deux randonneurs à ski retrouvaient mort avant-hier
00:51:57Sur le secteur de Barège dans les Hautes-Pyrénées
00:51:59Ils n'avaient plus donné de nouvelles depuis dimanche
00:52:01On parle de deux skieurs confirmés
00:52:03Des locaux, ils habitaient Beaucense dans les Hautes-Pyrénées
00:52:05Les deux randonneurs à ski de 60 et 70 ans
00:52:07Se sont fait piéger apparemment
00:52:09Par une avalanche sur une piste noire
00:52:11D'une partie fermée de ce domaine skiable
00:52:13De Barège. Pour en parler
00:52:15Nous sommes avec Pascal Sanchot
00:52:17Ancien commandant d'opération de secours
00:52:19Chez les CRS de Haute-Montagne. Bonsoir
00:52:21Oui, bonsoir. Merci d'être avec nous
00:52:23Dans les vraies voix sur Sud Radio. Vous avez écrit aussi
00:52:25Plusieurs ouvrages comme Médecin des sommets
00:52:27Et Bravo Papa aux éditions Mareuille Édition
00:52:29Qu'est-ce qu'on peut dire ?
00:52:31Quels conseils on peut donner déjà pour éviter
00:52:33Ce type de drame ?
00:52:35Les conseils c'est toujours les mêmes
00:52:37Mais quand vous parlez de ce type de drame
00:52:39Même si c'était sur une piste fermée
00:52:41Et qui peut éventuellement poser question
00:52:43D'autres personnes qui ont été piégées
00:52:45Par ce qu'on appelle une plaque à vent
00:52:47Une plaque à vent c'est un piège qui peut
00:52:49Consteller la montagne tout au long de l'hiver
00:52:51Et malheureusement la montagne
00:52:53Elle est ni juste ni injuste
00:52:55Elle est simplement dangereuse et là elle frappe
00:52:57Deux montagnards aguerris
00:52:59Qui pratiquaient, si je peux m'exprimer ainsi
00:53:01Dans les règles de l'art
00:53:03Et elle n'a pas fait le distinguo
00:53:05A contrario de ce qu'on a pu connaître
00:53:07Dernièrement dans des comportements
00:53:09Qui sont vraiment critiquables
00:53:11Est-ce que ça veut dire qu'ils étaient munis ?
00:53:13Parce qu'on se dit aujourd'hui qu'il faut être
00:53:15Quand on fait du hors pays c'est-à-dire
00:53:17Un casque, une balise
00:53:19Est-ce qu'ils étaient dotés de tous ces
00:53:21Systèmes de sécurité ?
00:53:23Voire des airbags aussi maintenant
00:53:25Oui ils étaient dotés de tous ces systèmes de sécurité
00:53:27Mais la meilleure prévention
00:53:29Pour un montagnard ça reste sa capacité à décider
00:53:31Ça reste une tête bien faite
00:53:33Et un cerveau bien fait
00:53:35Moi ce que je pense aujourd'hui
00:53:37C'est qu'on a beau répéter des conseils
00:53:39Et on les répète
00:53:41Les camarades du secours montagne
00:53:43Que ce soit les pompiers, les gendarmes, les CRS
00:53:45Le font à longueur de temps
00:53:47Mais on a aussi une catégorie de population
00:53:49Aujourd'hui qui est perméable
00:53:51A tout ce genre de conseils
00:53:53Parce que ce ne sont pas des montagnards
00:53:55Ils consomment la montagne
00:53:57Comme ils auraient consommé une activité annexe
00:53:59Françoise Debois
00:54:01Moi je connais bien ce Grand Tourmalet
00:54:03J'ai appris à skier là-bas à 3 ans
00:54:05Donc je vois tout à fait à Barège
00:54:07Skier, confirmer, ça n'est pas une piste dangereuse
00:54:09Et moi j'apprécie ce que dit Pascal Sanchot
00:54:11Parce que c'est vraiment un coup dur du destin
00:54:13Je pense que ces deux personnes
00:54:15Qui sont mortes étaient des vrais skieurs
00:54:1760 et 70 ans
00:54:19Je veux dire, ça peut être moi
00:54:21Je connais parfaitement la montagne
00:54:23Mais je prends une plaque avant et c'est terminé
00:54:25Parce que je n'ai pas vu qu'elle peut arriver
00:54:27Et je pense que vous mettez l'accent sur la chose la plus difficile
00:54:29C'est-à-dire vraiment
00:54:31Les mômes qui arrivent
00:54:33Moi j'ai vu des gens faire le vignemal
00:54:35Par exemple arriver pour attaquer
00:54:37Le glacier du vignemal à l'espadrille
00:54:39Et c'est ça qu'il faut combattre je pense
00:54:41Pascal Sanchot
00:54:43Je pense aussi qu'on soit aguerri ou pas
00:54:45Il faut respecter
00:54:47Les conseils qu'on nous donne
00:54:49Moi j'ai vu à Biarritz, pas plus tard qu'il y a une semaine
00:54:51Quelqu'un qui par gros temps
00:54:53On parlait de creux de 5 à 6 mètres
00:54:55A décidé d'aller surfer
00:54:57Et c'était pas un péquenot de passage
00:54:59Et il s'est retrouvé
00:55:01Évacué par un hélicoptère
00:55:03Et cette tempête a mis deux heures
00:55:05Venu de Pau pour sauver ce mec là
00:55:07Donc il fallait évidemment le sauver
00:55:09Parce que la vie humaine n'a pas de prix
00:55:11Mais enfin on se dit
00:55:13Est-ce que la liberté des uns pour aller surfer
00:55:15Une super vague à Biarritz
00:55:17Mérite de mobiliser
00:55:19Toute la sécurité civile disponible
00:55:21Pascal Sanchot
00:55:23Ce qu'il faudrait préciser
00:55:25Vraiment, j'ai bien aimé d'ailleurs
00:55:27Les propos du ministre délégué au ministère de l'Intérieur
00:55:29Monsieur Buffet
00:55:31Dans certains cas
00:55:33Il pouvait revenir sur la notion de gratuité
00:55:35Moi je prendrais son propos
00:55:37A contrario
00:55:39Je pense que justement
00:55:41En responsabilisant les gens
00:55:43Et moi j'aime ce principe de responsabilité
00:55:45Plutôt que le principe de précaution
00:55:47Qui m'insupporte
00:55:49C'est mettre les gens face à leur responsabilité
00:55:51Donc une personne aujourd'hui
00:55:53Qui volontairement transgresse
00:55:55Un ensemble d'éléments
00:55:57Liés à la sécurité de la pratique
00:55:59C'est juste des coutumes qui sont connues
00:56:01Pour tous les professionnels
00:56:03Cette personne doit pouvoir être mis devant ses responsabilités
00:56:05Rendre des comptes à la société
00:56:07C'est le cas par exemple d'une personne
00:56:09Qu'on a récupéré la semaine dernière
00:56:11En short en basket à 2300 mètres
00:56:15Il n'a pas commis une seule erreur
00:56:17Il en a commis plusieurs
00:56:19De confondre la montagne à un terrain de sport
00:56:21En plein hiver
00:56:23Et par mauvais temps
00:56:25Une personne comme ça
00:56:27Pour lui faire payer secours
00:56:29Pour moi ce n'est pas du tout choquant
00:56:31Et ça protégerait l'ensemble des pratiquants
00:56:33Qui pratiquent en prenant
00:56:35Toutes les précautions possibles
00:56:37Même si c'est une activité
00:56:39Où le risque zéro n'existe pas
00:56:41Merci beaucoup
00:56:43Pascal Sanchet d'avoir été avec nous
00:56:45Ancien commandant d'opération de secours
00:56:47Chez les CRS de Haute-Montagne
00:56:49Auteur de plusieurs ouvrages
00:56:51Comme médecin des sommets
00:56:53Bravo papa aux éditions du Mareuil
00:56:55Le tour de table de l'actu des Vraies Voix
00:56:57Philippe Bilger
00:56:59Caroline Yadant
00:57:01Caroline Yadant députée EPR
00:57:03Françoise de Gouin
00:57:05La lettre bouleversante de Charles Diétry
00:57:07Qui demande à mourir dans la dignité
00:57:09Sébastien Ménard
00:57:11Le patron d'LVMH Bernard Arnault
00:57:13Qui critique le projet de surtaxe
00:57:15Pour les grandes entreprises françaises
00:57:17Les Vraies Voix Sud Radio
00:57:1917h19
00:57:21Philippe David
00:57:24Les Vraies Voix
00:57:26Décidément on apprend plein de choses aujourd'hui
00:57:28Elle est très intéressante cette émission
00:57:30Avec Philippe Bilger autour de cette table
00:57:32Françoise de Gouin et Sébastien Ménard
00:57:34C'est le tour de table de l'actu des Vraies Voix
00:57:36La table
00:57:38Ne criez pas comme ça je suis pas sourd
00:57:40Bonsoir
00:57:42Chaque fois je me fais entuber par Philippe David
00:57:44Je vais te virer
00:57:46J'en ai rien à foutre
00:57:48Le tour de table de l'actualité
00:57:50Je suis content
00:57:53Comment est-ce qu'on peut dire des conneries pareilles
00:57:55Quelle indignité
00:57:57Philippe Bilger
00:57:59C'est votre tour de table
00:58:01Sur la députée EPR
00:58:03Voilà absolument
00:58:05On a parlé tout à l'heure de la députée EPR
00:58:07Caroline Yadon
00:58:09Qui a fait sortir de l'Assemblée Nationale
00:58:11Quelques députés LFI
00:58:13Parce qu'elle avait parlé
00:58:15De la haine des juifs
00:58:17Exaltée par LFI
00:58:19Elle avait parlé d'antisémitisme
00:58:22Résiduel
00:58:24Alors ça, ça a été dit tout à l'heure
00:58:26Moi ce qui m'intéresse c'est tout même de voir
00:58:28Que des députés LFI
00:58:30Se sont sentis véritablement
00:58:32Offensés par ces accusations
00:58:34Graves
00:58:36A tel point qu'ils ont voulu quitter
00:58:38L'Assemblée Nationale
00:58:40Il y a quelque chose d'un peu
00:58:42Rassurant
00:58:44En quelque sorte
00:58:46C'est de voir que ça les touche tout de même
00:58:48Cette accusation d'être antisémite
00:58:51Puisque lorsqu'une députée
00:58:53Qui je crois
00:58:55Est d'Israël
00:58:57Les Français de l'étranger
00:58:59Les accuse comme ça
00:59:01Ils réagissent comme si
00:59:03Ça les indignait
00:59:05Et au fond c'est un progrès
00:59:07Je sais pas si c'est un progrès
00:59:09En tout cas c'est vrai que je pense
00:59:11Qu'il y a vraiment des gens à LFI
00:59:13Qui déconnent vraiment
00:59:15Et puis il y a des députés pas du tout
00:59:17Et je pense que c'est une souffrance
00:59:20Extraordinairement quasiment stalinienne
00:59:22Parce qu'il y a le vieux chef en haut
00:59:24Et que de toute façon vous bougez pas une oreille
00:59:26Mais je pense que quand vous discutez
00:59:28Alexis Corbière il est parti
00:59:30Déjà hein
00:59:32Il a retiré la vestiture
00:59:34Mais je suis d'accord avec vous pour dire
00:59:36Qu'il y en a vraiment
00:59:38C'est à pleurer de se faire traiter d'antisémite
00:59:40Mais qu'est-ce que vous voulez
00:59:42À un moment donné il faut assumer
00:59:44Que vous êtes dans le même parti que David Guiraud
00:59:46Qui glapie H24
00:59:48Et que Louis Boyard il faut faire comme
00:59:50Alexis Corbière
00:59:52Et Raquel Garrido
00:59:54Il faut partir ou Clémentine Autain
00:59:56Vous êtes dans le même parti
00:59:58Que Louis Boyard qui est numéro 7
01:00:00Sur sa liste à V9 Saint-Jean
01:00:02Et je félicite évidemment les socialistes
01:00:04De ne pas avoir fusionné avec cette liste
01:00:06Y compris les communistes
01:00:08Vous avez vu quand même
01:00:10Vraiment du bout des lèvres
01:00:12Franchement honnêtement il n'y a pas eu de fusion
01:00:14Il n'y a pas eu de fusion
01:00:16Entre Louis Boyard et la droite
01:00:18Vous allez voir ce qu'il va se passer
01:00:20Louis Boyard sera écrasé et laminé
01:00:22Parce que vous aurez l'électorat de gauche
01:00:24Qui soit n'ira pas voter soit lui donnera une bonne leçon
01:00:26C'est évident
01:00:28Je pense vraiment que quand vous avez
01:00:30Je pense qu'il y a une vraie souffrance
01:00:32Caroline Yadant
01:00:34Elle montre du doigt
01:00:36Elle montre du doigt
01:00:38Ce que tout le monde pense
01:00:40LFI et les LFIs ne sont pas tous
01:00:42Antisémites je suis complètement d'accord
01:00:44Mais ils sont
01:00:46A fond clientélistes
01:00:48Et ils sont clientélistes
01:00:50D'une clientèle
01:00:52Populaire issue des quartiers
01:00:54Dans laquelle on a laissé
01:00:56Quelque part les germes de l'antisémitisme
01:00:58Prospérer
01:01:00C'est dans cet ordre là qu'il faut le dire
01:01:02Et c'est bien dommage
01:01:04Mais elle a rappelé une vérité
01:01:06Une réalité qui peut faire fuir
01:01:08Un certain nombre d'indigents
01:01:10LFIs mais c'est une vérité
01:01:12Il faut lire en une seconde
01:01:14Il faut lire vraiment le témoignage de Liesse Loufocq
01:01:16Qui a été le candidat
01:01:18En fait qui s'est retrouvé LFI
01:01:20Qui a été le candidat à Grenoble battu
01:01:22Il faut lire ce qu'il a confié au Dauphiné Libéré
01:01:24C'est passé sous les radars mais c'est d'une dureté
01:01:26C'était tellement dur
01:01:28Qu'il a demandé deux fois à être désinvesti
01:01:30Parce que ce qu'il ramassait
01:01:32De la direction nationale de LFI
01:01:34C'est tu ne fais pas assez campagne sur Gaza
01:01:36Dans les quartiers
01:01:38Liesse Loufocq est un type très bien spécialiste
01:01:40C'est le roi de l'enfant
01:01:42Mais il a vécu un enfer
01:01:44Il nous reste plus beaucoup de temps
01:01:46Sur la lettre bouleversante
01:01:48J'ai rien à rajouter
01:01:50Allez sur X, allez sur les réseaux sociaux
01:01:52Allez sur Instagram
01:01:54Lisez cette lettre de Charles Biriteri
01:01:56Que nous connaissons tous
01:01:58Grand journaliste sportif, commentateur devant l'éternel
01:02:00Ancien président de l'UPSG
01:02:02Qui raconte à quel point sa vie était une vie de rêve
01:02:04De cocon doré
01:02:06Zidane, Maradona etc
01:02:08On lui annonce qu'il a la maladie de charcot
01:02:10Il fait une lettre extraordinairement simple
01:02:12Et bouleversante
01:02:14Il demande le droit à mourir en la dignité
01:02:16Je ne dis pas plus, ce n'est pas la peine de commenter
01:02:18Allez sur les réseaux sociaux
01:02:20Elle défile, tout le monde est en train de la diffuser
01:02:22Moi elle m'a bouleversé, elle m'a vraiment ébranlé
01:02:24Cette lettre
01:02:26Oui je l'ai lu, je l'ai vu, j'ai vu aussi l'interview
01:02:28Avec sa voix reconstituée
01:02:30En intelligence artificielle
01:02:32Avec la complicité de sa femme
01:02:34Où ils se promettent l'un à l'autre de rire
01:02:36Jusqu'au bout
01:02:38Et lui évidemment espère ne pas être un boulet pour les siens
01:02:40Et évidemment c'est extrêmement touchant
01:02:42C'est extrêmement touchant
01:02:44Et bouleversant
01:02:46Sébastien, le chantage de Bernard Arnault
01:02:48A propos de la taxe
01:02:50Vous qualifiez ça de chantage ?
01:02:52C'est Sylve de Minibus, pas moi
01:02:54Je lis ce qui est écrit
01:02:56Donc je me suis dit que c'est vous qui l'avez mentionné
01:02:58Non c'était la version François de Gaulle
01:03:00Que les auditeurs comprennent
01:03:02Pardon
01:03:04J'étais très étonnée de cette prise de position
01:03:06Je me suis dit ok
01:03:08Parce qu'à la base c'était moi
01:03:10C'est Françoise de Gaulle qui nous a dit
01:03:12Je vais parler du chantage
01:03:14Je vais parler du chantage de Bernard Arnault
01:03:16Et je lui ai dit qu'on n'allait pas être d'accord
01:03:18Elle a changé de sujet
01:03:20Elle a pris un sujet tout à fait respectable
01:03:22Et respectueux qui est celui de Charles Biettri
01:03:24Mais moi j'ai dit on ne va pas laisser passer ça
01:03:26Puisqu'effectivement Bernard Arnault non
01:03:28Il ne fait pas de chantage
01:03:30Bernard Arnault dit ce qu'un certain nombre de chefs d'entreprise
01:03:32Dit tout haut
01:03:34Ce qu'un certain nombre de chefs d'entreprise
01:03:36Petit, moyen ou grand
01:03:38Pensons tout bas mais pas que tout bas
01:03:40Parce que moi vous me donnez la possibilité
01:03:42Je vous remercie de m'exprimer ici
01:03:44C'est que
01:03:46Aujourd'hui on a un gouvernement
01:03:48Tout à fait respectable
01:03:50Et qu'on respecte
01:03:52Qui quelque part dit on va aller chercher l'argent là où il est
01:03:54Et notamment on va aller ponctionner
01:03:56Quelques milliards auprès des grandes entreprises
01:03:58Lui il dit juste
01:04:00Très bien on est d'accord pour participer à l'effort national
01:04:02Mais
01:04:04Il n'est pas d'accord
01:04:06Quand vous dites qu'il est d'accord
01:04:08Nous sommes tous d'accord
01:04:10La parole de Bernard Arnault engage Bernard Arnault
01:04:12Mais moi je rebondis sur ce que dit Bernard Arnault
01:04:14La plupart des chefs d'entreprise on est tous d'accord
01:04:16Pour contribuer
01:04:18Déjà à hauteur de ce qu'on est capable de faire
01:04:20Et aller au delà pour autant que
01:04:22On en parle souvent ici à l'antenne et hors antenne
01:04:24Dès le moment où on arrive
01:04:26Quelque part à être face à nos responsabilités
01:04:28Face à nos salariés
01:04:30Nos salariés nous réclament aussi des augmentations de salaire
01:04:32Nous réclament des améliorations de leurs conditions de travail
01:04:34Nous réclament une redistribution des richesses
01:04:36Quand les richesses sont produites
01:04:38Encore faut-il qu'elles soient produites
01:04:40Et que plus on va complexifier
01:04:42Je dirais la tâche des entrepreneurs
01:04:44De celles et ceux qui créent l'emploi au nez et à la barbe
01:04:46De celles et ceux qui dépensent
01:04:48L'argent des autres
01:04:50Qu'ils n'ont pas gagné
01:04:52Pour la plupart, je suis désolé Françoise de Gouin
01:04:54Jamais créé un emploi
01:04:56Moi ce qui me fait marrer c'est quand on a
01:04:58Des têtes plutôt bien faites
01:05:00J'en étais
01:05:02Mais qui n'ont jamais créé un emploi
01:05:04Nous expliquer comment on devrait gérer nos entreprises
01:05:06Comment préserver l'emploi, comment développer l'emploi
01:05:08Comment exporter nos emplois etc
01:05:10Donc la mise en garde
01:05:12La mise en garde de Bernard Arnault
01:05:14La mise en garde de Bernard Arnault
01:05:16Ce n'est pas du chantage
01:05:18Mais c'est une mise en garde
01:05:20Et moi j'ai envie de dire, écoutons
01:05:22Celles et ceux qui font l'économie
01:05:24Bernard Arnault, on peut le critiquer
01:05:26Mais on l'a quand même bien applaudi
01:05:28Quand on a accepté ses plus de 200 millions d'euros
01:05:30Pour rénover Notre-Dame
01:05:32On peut le critiquer, mais l'opération
01:05:34Pièces jaunes, le gala des pièces jaunes
01:05:36Qui a été diffusé hier soir sur France 2
01:05:38Notamment, est aussi
01:05:40Très largement
01:05:42Alimenté par les dons
01:05:44De M. et Mme Tout-le-Monde
01:05:46Mais aussi par M. et Mme Arnault, il faut juste le dire
01:05:48Donc je ne suis pas le défendant de M. Arnault
01:05:50Mais il faut quand même écouter
01:05:52Ceux qui font l'économie
01:05:54Ecoute, moi je, pardon, Philippe Bilger
01:05:56Je réponds, Bernard Arnault
01:05:58180 milliards d'accords de fortune personnelle
01:06:00Les 200 millions de Notre-Dame, vous savez très bien
01:06:02Que ça défiscalise à mort
01:06:04En l'occurrence, il a dit qu'il défiscalisait
01:06:06Il peut dire ce qu'il veut, excusez-moi de vous le dire
01:06:08Non, mais excusez-moi de vous le dire
01:06:10Excusez-moi de vous le dire, Bernard Arnault
01:06:12Aussi ne serait pas là, s'il n'avait pas la puissance de la France
01:06:14S'il n'avait pas la puissance du réseau diplomatique
01:06:16De la France, qui lui a permis de gagner des marchés
01:06:18Bernard Arnault n'a jamais créé un emploi industriel
01:06:20Vous le savez très bien, c'est un capitaliste financier
01:06:22Donc, vraiment, ce chantage
01:06:24Il a fait des usines pour ses sacs, etc.
01:06:26Excusez-moi, ce chantage
01:06:28Qui consiste à dire, attention, on va se tirer
01:06:30C'est le même en 80 ans, avant que François Mitterrand soit élu
01:06:32C'est toujours le même chantage
01:06:34Mais tous les entrepreneurs disent ça
01:06:36Mais je suis désolé, c'est pas Bernard Arnault
01:06:38Mais je vous l'ai dit
01:06:40Je vous l'ai dit en préparant cette émission
01:06:42A force d'accabler les entrepreneurs
01:06:44Même les petits entrepreneurs
01:06:46Je vous l'ai dit
01:06:48Excusez-moi, Sébastien, je veux répondre
01:06:50Je veux répondre
01:06:52Vous avez eu 80 milliards de cadeaux en 5 ans
01:06:54Avec le gouvernement Macron
01:06:56Mais arrêtez avec vos cadeaux
01:06:58Les cadeaux fiscaux
01:07:00On ne fait pas de cadeaux, rien du tout
01:07:02Donc, on va cesser ce cinéma
01:07:04Il y a 80 milliards qui manquent de recettes dans ce pays
01:07:06Et il y a des gens qui doivent redistribuer
01:07:08Bernard Arnault en fait partie
01:07:10Moi, oui, c'est un chantage
01:07:12Il croit nous faire peur
01:07:14Le chantage, c'est vous qui le faites
01:07:16Si tu perds aux Etats-Unis
01:07:18Si tu perds aux Etats-Unis, il va donc t'y installer
01:07:20Tu perds toute la puissance de la France
01:07:22Parce que la France, elle aide quand même beaucoup
01:07:24Allez, que vous restiez avec nous
01:07:26Merci beaucoup
01:07:28Philippe Billigérard, arbitre de Délégance
01:07:30Merci
01:07:32Merci
01:07:34Sur certains sujets, si je ne suis pas super fêtable
01:07:36Bravo
01:07:38Vous donnez quel chiffre ?
01:07:40Entre 0 et 10 ?
01:07:428 sur 10
01:07:44Bravo, bravo, bravo
01:07:46Sébastien Ménard, évidemment
01:07:48Bien sûr, bien sûr, n'exagérez pas non plus
01:07:50Allez, dans un instant, la suite
01:07:52des vraies voix avec
01:07:54bien entendu cette information
01:07:56que vous avez lue, puisqu'il y a pas mal de tensions
01:07:58entre la France et l'Algérie
01:08:00L'ambassadeur de France qui a été convoqué
01:08:02après les accusations de discrimination
01:08:04Alors, parlons vrai, est-ce que cette crise
01:08:06franco-algérienne a une ampleur
01:08:08supérieure aux précédentes ? Et à cette question
01:08:10sommes-nous dans une crise diplomatique grave
01:08:12avec l'Algérie, vous dites vous, à 81%
01:08:14vous voulez réagir, le 0826
01:08:16300 300
01:08:18On revient dans un instant, un peu plus apaisé ou pas, on verra, à tout de suite
01:08:20Les vraies voix Sud Radio
01:08:2217h-19h
01:08:24Philippe David, Cécile de Ménibus
01:08:28Retour des vraies voix avec un duo
01:08:30dans une forme olympique ce soir
01:08:32un quintet pardon, une forme olympique
01:08:34bien évidemment, oui ça fait un peu jazz
01:08:36Cécile de Ménibus
01:08:38On fait du pipo ça c'est sûr
01:08:40C'est un truc de jazz, c'est quand même rare
01:08:42David Story
01:08:44C'est une sorte d'opéra rock
01:08:46J'ai quelque chose d'accord, on est pas mal ce soir
01:08:48Starmania sont les stars
01:08:50Oui c'est Starmania avec toutes les stars
01:08:52sauf une
01:08:54C'est Starmania qui ne se voit pas du tout
01:08:56Tout de suite le coup de projecteur des vraies voix
01:08:58Les vraies voix Sud Radio
01:09:00Le coup de projecteur des vraies voix
01:09:02La crise entre la France
01:09:04et l'Algérie est tellement
01:09:06profonde, tellement grave
01:09:08qu'on en est à Paris
01:09:10à examiner les mesures
01:09:12de riposte et de sanctions
01:09:14contre le régime algérien
01:09:16Le ministre de l'intérieur juge à ce stade
01:09:18que la meilleure solution passerait quand même par
01:09:20les flancs européens pour sortir
01:09:22d'un face à face mortifère entre la France
01:09:24et l'Algérie
01:09:26La France accuse l'Algérie d'avoir emprisonné
01:09:28de manière injuste un auteur dont les oeuvres
01:09:30sont saluées par les cercles intellectuels
01:09:32parisiens pour leur critique incisive
01:09:34de l'islam et du gouvernement algérien
01:09:36Il y a notamment un accord de 2013
01:09:38qui est un accord gouvernemental qui permet
01:09:40à ceux qui ont un passeport officiel, un passeport diplomatique
01:09:42algérien, il y en a des milliers
01:09:44qui peuvent venir en France sans visa
01:09:46pour pouvoir circuler librement
01:09:48Nouvelle donc
01:09:50tension entre Alger et Paris, l'ambassadeur de France
01:09:52a été convoqué à Alger dans un communiqué
01:09:54Le gouvernement algérien affirme que ces ressortissants
01:09:56subiraient des traitements provocateurs
01:09:58dégradants et discriminatoires
01:10:00à leur arrivée dans les aéroports parisiens
01:10:02Alors parlons vrai
01:10:04Est-ce que la tension va continuer à monter
01:10:06ou va-t-elle finir par baisser
01:10:08entre Paris et Alger ? Et à cette question
01:10:10sommes-nous dans une crise diplomatique grave
01:10:12avec l'Algérie ? Vous dites oui à 81%
01:10:14Vous voulez réagir ?
01:10:16Le 0826 300 300
01:10:18Philippe Bidjian, est-ce qu'on a
01:10:20l'impression que l'Algérie cherche des justificatifs
01:10:22justement à se monter contre
01:10:24la France ? En tout cas il est
01:10:26clair que superficiellement
01:10:28elle n'hésite pas à humilier
01:10:30la France en permanence
01:10:32avec l'ambassadeur
01:10:34qui est rappelé, vous venez
01:10:36de le dire, pour discuter
01:10:38avec le président Tebboune
01:10:40Moi, trois observations
01:10:42très rapides. D'abord je n'exclus pas
01:10:44qu'il puisse y avoir
01:10:46des conversations
01:10:48de haut niveau
01:10:50officieuses
01:10:52que nous ne pouvons évidemment
01:10:54pas connaître. Deuxième élément
01:10:56l'Algérie
01:10:58on sait parfaitement
01:11:00que l'Algérie
01:11:02pour l'instant n'a qu'une envie
01:11:04c'est de battre en brèche
01:11:06le pouvoir français
01:11:08et qu'apparemment celui-ci
01:11:10qu'il constate
01:11:12ne semble pas réagir. C'est
01:11:14étonnant. Troisième élément
01:11:16c'est le fait
01:11:18qu'en réalité
01:11:20on connaît les moyens qui pourraient être
01:11:22mis en oeuvre. L'ambassadeur
01:11:24Driancourt ou il y a des
01:11:26articles de tous les gens qui connaissent
01:11:28les énonces, les visas, l'aide
01:11:30au développement et d'autres choses
01:11:32on ne les met pas en oeuvre. Alors
01:11:34voilà et c'est un tableau que
01:11:36les français ne comprennent plus vraiment.
01:11:38François Asselineau.
01:11:40Oui, alors tout ce qui a
01:11:42mis le feu aux poudres bien sûr et qui a aggravé
01:11:44c'est bien sûr la question du sart occidental
01:11:46bien sûr avec cette guerre
01:11:48il ne faut quand même jamais oublier la haine
01:11:50que se vouent le Maroc et l'Algérie
01:11:52on en est même à un niveau maintenant
01:11:54où quasiment en plus
01:11:56le Maroc est le premier à avoir
01:11:58ouvert une ligne directe, vous savez, avec Israël
01:12:00et ça c'est tous les jours dans les journaux
01:12:02algériens. On oublie aussi que le président
01:12:04Thiboune, c'est-à-dire que Bouteflika
01:12:06était une sorte de prix Nobel de la paix
01:12:08par rapport au nouveau pouvoir qui s'est installé
01:12:10tous les jours vous avez des gens qui
01:12:12sont arrêtés pour des délits d'opinion
01:12:14en Algérie. Tous les copains journalistes qu'on peut
01:12:16avoir, tous les observateurs qu'on peut avoir vous disent
01:12:18les prisons sont pleines de gens
01:12:20qui défient, qui critiquent même
01:12:22avec un point virgule
01:12:24le pouvoir algérien. On a là
01:12:26vraiment, on est quasiment proche de
01:12:28la dictature avec le président Thiboune
01:12:30jamais, jamais ça n'a été aussi dur
01:12:32le troisième point, moi je pense
01:12:34et je suis tout à fait persuadé, je suis même
01:12:36sûr qu'il y a des discussions de très haut niveau
01:12:38notamment entre Emmanuel Macron
01:12:40et le président Thiboune. Donc il y a
01:12:42l'opérette, il y a
01:12:44c'est-à-dire le cinéma
01:12:46il y a le décor, c'est-à-dire
01:12:48on se rappelle son ambassadeur, etc
01:12:50et puis il y a la discussion
01:12:52pour essayer d'atterrir ensemble. L'enjeu
01:12:54il est majeur, parce que c'est un enjeu
01:12:56méditerranéen, il faut
01:12:58qu'on règle absolument, qu'on apaise le débat
01:13:00entre la France et l'Algérie, mais l'enjeu
01:13:02il est aussi géopolitique et géostratégique
01:13:04On a les russes
01:13:06qui convoitent
01:13:08l'Algérie, qu'est-ce qu'on va faire si un jour
01:13:10une base russe s'installe en Algérie, on fait quoi ?
01:13:12Alors une info avant de donner la parole à Sébastien Bénard
01:13:14sur ce sujet, la justice française
01:13:16a suspendu l'expulsion de l'influenceur
01:13:18d'OLM vers l'Algérie, c'est lui qui avait
01:13:20été refusé par l'état algérien
01:13:22à son arrivée sur le territoire algérien.
01:13:24Et pendant ce temps-là, Bouhallaine Sansalle est revenu en prison.
01:13:26Absolument, après sa sortie de l'hôpital, oui.
01:13:28Ce qu'il faut aussi dire à nos auditeurs
01:13:30qui en ont peut-être totalement
01:13:32conscience, c'est que
01:13:34le sentiment anti-français
01:13:36permet à la classe politique
01:13:38algérienne de prospérer
01:13:40et de se renouveler, c'est quand même ça
01:13:42le fond du sujet, c'est que
01:13:44évidemment tout ça
01:13:46s'est accentué
01:13:48et s'est vigoureusement
01:13:50malheureusement accentué, vous avez raison
01:13:52Françoise de Goyes, avec la reconnaissance
01:13:54par Emmanuel Macron, je dirais
01:13:56de la souveraineté marocaine
01:13:58sur le
01:14:00Sahara occidental, ça a foutu
01:14:02un bordel diplomatique
01:14:04sans nom, maintenant
01:14:06le Président de la République a fait un choix.
01:14:08Il a fait un choix, je dirais
01:14:10intellectuel,
01:14:12il a fait un choix politique, il a aussi fait un choix
01:14:14économique, puisque
01:14:16l'Algérie ne cesse de dire qu'elle n'a
01:14:18pas besoin de la France
01:14:20en Afrique pour pouvoir
01:14:22prospérer, pour pouvoir se développer
01:14:24et pour, quelque part, raconter
01:14:26son roman national
01:14:28au XXIème siècle, alors que vous avez
01:14:30le Maroc
01:14:32qui cherche à créer
01:14:34des ponts, à devenir quelque part
01:14:36l'une des places fortes, je dirais
01:14:38de la francophonie
01:14:40économique et de la
01:14:42diplomatie économique française
01:14:44à la sauce marocaine
01:14:46depuis le Maroc, voilà, Macron a fait ce choix-là.
01:14:48Mais n'oublions pas
01:14:50qu'avant toute cette affaire
01:14:52la France, et notamment le candidat
01:14:54Emmanuel Macron en 2016 ou 2017
01:14:56avait reconnu
01:14:58la colonisation
01:15:02comme un crime contre l'humanité
01:15:04avec toutes les conséquences
01:15:06que ça avait pu avoir sur la campagne,
01:15:08je sais, j'étais en coulisses,
01:15:10avec notamment la communauté
01:15:12qui est noire, etc., en France.
01:15:14Je pense qu'Emmanuel Macron
01:15:16s'est ravisé, oui, c'est vrai,
01:15:18mais que
01:15:20le sentiment anti-français
01:15:22n'a jamais cessé.
01:15:24Je voudrais juste...
01:15:26Juste un mot, mais rapide.
01:15:28On m'a beaucoup dit
01:15:30et des gens qui connaissent bien l'Algérie
01:15:32qu'ils reprochent finalement au président
01:15:34d'avoir non pas
01:15:36reconnu le Sahara occidental
01:15:38mais de l'avoir fait
01:15:40par une sorte d'embardé.
01:15:42Il aurait dû, peu à peu, progresser
01:15:44et d'une certaine manière
01:15:46prévenir les Algériens
01:15:48de son changement.
01:15:50Je trouve qu'on fait quand même un procès là-dessus
01:15:52à Emmanuel Macron qui est un peu dur parce qu'il faut quand même
01:15:54rappeler
01:15:56avec qui cette reconnaissance intervient.
01:15:58On oublie toujours qui est le président Teboun.
01:16:00Le président Teboun, c'est un enfant du Sahara occidental.
01:16:02Toute sa famille a participé
01:16:04à la guerre des sables. Il a plusieurs membres
01:16:06de sa famille qui ont été
01:16:08tués pendant cette guerre.
01:16:10Le Sahara occidental, c'est pas quelque chose
01:16:12d'anodin pour lui.
01:16:14C'est une blessure fondamentale.
01:16:16C'est une blessure fondamentale
01:16:18et fondatrice
01:16:20pour Teboun. C'est pour ça que je dis que
01:16:22je suis absolument persuadé que
01:16:24l'Elysée est parfaitement au courant
01:16:26la diplomatie française de cette blessure
01:16:28fondamentale. C'est pour ça que je pense que cette
01:16:30blessure, elle peut se réparer
01:16:32avec des discussions de ce qu'on appelle en diplomatie
01:16:34de haut niveau, c'est-à-dire
01:16:36directement Teboun-Macron.
01:16:38Mais il faut aussi reconnaître,
01:16:40ma chère Françoise de Gois, que c'est une demande
01:16:42de Mohamed VI
01:16:44personnelle, que de
01:16:46dire, voilà, on a besoin
01:16:48nous d'affirmer au monde
01:16:50entier cette relation
01:16:52partenariale extrêmement privilégiée
01:16:54qui va redonner quelque part à la France
01:16:56et à un certain nombre d'entreprises françaises
01:16:58des positions plutôt fortes
01:17:00en Afrique, sur le continent africain qu'on a perdu
01:17:02ces dernières années. En contrepartie,
01:17:04je vous demande deux choses.
01:17:06Il y a cette histoire du Sahara occidental
01:17:08et puis il faut commencer à mettre le pied
01:17:10à l'étrier pour des raisons plus personnelles
01:17:12notamment des problèmes de santé
01:17:14à mon fils. Voilà ce qui a été fait
01:17:16dans le cadre du dernier déplacement d'Etat
01:17:18d'Emmanuel Macron avec une énorme
01:17:20délégation.
01:17:21Je suis tout de même frappé par la manière
01:17:23dont Emmanuel Macron réagit
01:17:25sur le plan diplomatique
01:17:27même par rapport au Maroc
01:17:29parce qu'à un certain moment
01:17:31à la suite de plusieurs épisodes
01:17:33Mohamed VI avait été
01:17:35humilié. Il a changé
01:17:37d'attitude. On sent que
01:17:39la subjectivité du Président
01:17:41joue un grand rôle dans nos stratégies
01:17:43diplomatiques.
01:17:44C'est vrai, sa personnalité, moi
01:17:46j'ai vraiment une inquiétude d'abord
01:17:48pour les Algériens qui vivent en France
01:17:50qui sont franco-algériens, qui sont faits complètement en otage
01:17:52par cette histoire. Il ne faut pas imaginer que
01:17:54les franco-algériens sont tous
01:17:56derrière Taboun et le régime Taboun.
01:17:58Ça, ça n'est pas vrai. Donc ils en souffrent
01:18:00terriblement et je vous le redis
01:18:02géostratégiquement, on a un problème.
01:18:04C'est-à-dire que l'Algérie est
01:18:06travaillée évidemment par la Russie
01:18:08que ferons-nous, je le redis,
01:18:10que ferions-nous si une base navale
01:18:12russe s'installait par exemple à Alger ?
01:18:14Et bien voilà, ça c'est l'enjeu aussi.
01:18:16Merci beaucoup François Assegoua, merci Philippe Bilger
01:18:18merci beaucoup Sébastien.
01:18:20Dans un instant vous restez avec nous, on est ensemble avec
01:18:22Philippe David. On va revenir sur ce
01:18:24développement économique et écologique
01:18:26qui est frappé
01:18:28par des procédures, des recours.
01:18:30Les milliards n'en peuvent plus, les entreprises n'en peuvent plus.
01:18:32On va en parler dans un instant.
01:18:34C'est un peu buess quand même comme situation.
01:18:36C'est absolument buess, on va en parler avec Jean-Marc Dumoulin,
01:18:38maire de Villemur-sur-Tarne, Loïc Leflocq,
01:18:40Prigent industriel et Johan Barbe,
01:18:42agriculteur dans les Vosges et porte-parole
01:18:44de la FNSEA. Allez, à tout de suite.