• avant-hier
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Emmanuel Abramowicz, porte-parole du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-27##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue, c'est lundi, on espère que tout va bien, salut Philippe David.
00:00:10Salut Cécile de Ménibus.
00:00:11Comment allez-vous ?
00:00:12Comme un lundi, c'est-à-dire heureux de vous retrouver, de retrouver les Vraies Voix.
00:00:15Bon bah écoutez, tant mieux. C'est une bonne nouvelle. 0826-300-300 tout au long de cette émission et dans un instant.
00:00:22Nos chroniqueurs bien entendu, en attendant le sommaire de cette émission, le grand débat du jour, c'est à 17h30.
00:00:28Elias, 14 ans, est mort poignardé vendredi à Paris après avoir refusé de donner son portable aux agresseurs.
00:00:34Deux mineurs de 16 et 17 ans, déjà connus de la justice, ont été mis en garde à vue.
00:00:38Ils étaient sous interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre.
00:00:41Alors parlons vrai. Faut-il revoir de fond en comble la justice des mineurs ?
00:00:45Et à notre question du jour, êtes-vous scandalisé par la répétition de l'angélisme et de la culture de l'excuse ?
00:00:50Vous dites oui à 99%. Vous voulez réagir ?
00:00:54Aude attend vos appels au 0826-300-300.
00:00:57Et le coup de projecteur des vraies voies, nous ne céderons rien face à l'antisémitisme,
00:01:01écrit Emmanuel Macron sur le livre d'or d'Auschwitz, 80 ans après la libération du camp d'extermination.
00:01:07Cérémonie avec une cinquantaine de rescapés, tous très âgés.
00:01:10Il en reste de moins en moins pour témoigner à chaque année de ces commémorations.
00:01:15Alors parlons vrai. L'histoire de la Shoah est-elle suffisamment enseignée dans les écoles ?
00:01:19Et à cette question, la mémoire de la Shoah risque-t-elle de s'estomper avec la disparition des derniers survivants ?
00:01:24Vous dites oui à 64%. Vous voulez réagir ?
00:01:28Le 0826-300-300.
00:01:30Et notre invité, Emmanuel Abramovitch, porte-parole du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme.
00:01:37Et les vraies voix ce soir, Philippe Bilger est avec nous. Bonsoir, cher Philippe.
00:01:40Bonsoir.
00:01:42Françoise Degoy est avec nous. Bonsoir, Françoise.
00:01:44Coucou les amis, ça va bien ?
00:01:46Oui, tout va bien. Et vous, ça va ?
00:01:48Oui, ça va, je me touche encore un peu.
00:01:50Jean-Michel Fauvergue est avec nous, ancien député et ancien patron du Red.
00:01:52Salut à vous tous et aux auditeurs.
00:01:54Et là, il n'y a pas marqué ancien patron du Red, donc vous n'êtes pas de nouveau au Red.
00:01:58Il y a marqué patron tout court.
00:02:00Oui, enfin, ex-patron.
00:02:02Moi, je suis ancien tout, en fait.
00:02:04Ancien député, non mais c'est vrai, il a enchaîné.
00:02:06Enfin, vous avez encore de la force policière, là, à mes côtés, je sens.
00:02:10Faut pas dire n'importe quoi, je veux dire, à côté de vous, c'est ce que je veux dire par là.
00:02:13Dis ça, je dis rien.
00:02:15D'autant que j'ai toujours une grenade désincerpée.
00:02:17C'est le premier qui m'embête.
00:02:19Je doute que ne pas dire n'importe quoi ne soit pas dans vos capacités, Françoise Debois.
00:02:23Allez, c'est parti, ça commence, 17h06.
00:02:25Allez, soyez les bienvenus avec Nathalie, qui nous appelle de Juvisy, dans l'Essonne.
00:02:29Bonsoir, Nathalie.
00:02:30Bonsoir, Nathalie.
00:02:31Bonsoir à tous.
00:02:33Nathalie, les débuts d'Elisabeth Borne au ministère de l'Éducation nationale, sur les vacances scolaires, par exemple.
00:02:39C'est ça, un grand coup de gueule pour Elisabeth Borne, qui vient de prendre ses fonctions,
00:02:43qui n'a aucun projet, sauf raccourcir les vacances.
00:02:48Ça fait dix fois qu'on en parle.
00:02:50On s'est dit qu'on ne peut pas trop, parce que ça grignote le tourisme.
00:02:54Donc, on va nous dire qu'il y a une perte économique de ce côté-là.
00:02:57Il faut payer les enseignants.
00:02:59Par contre, ce qu'elle sait faire aussi, c'est tourner le dos au professeur quand elle est à Mayotte.
00:03:02Ah, ok.
00:03:04Philippe Bilger.
00:03:05En fait, ça n'est pas le seul dessin d'Elisabeth Borne.
00:03:09Initialement, elle voulait faire tout ce qu'Attal avait fait de bien, et le détruire.
00:03:14Et donc, elle rajoute des cordes à son arc.
00:03:17C'est une catastrophe que ce ministre, qui a d'ailleurs avoué qu'elle n'y connaissait rien.
00:03:22Oui, je suis d'accord. Je suis atterrée.
00:03:24Ça commence mal à Mayotte.
00:03:25Vous avez raison.
00:03:26Il y a tellement de choses à faire que de parler des vacances,
00:03:28qui est vraiment le serpent de mer.
00:03:29En réalité, raccourcir les vacances, les rallonger, vous avez absolument raison.
00:03:33Je ne comprends pas quelle erreur de casting.
00:03:36Il y a beaucoup d'erreurs de casting.
00:03:38On se rend compte, d'ailleurs, que ce gouvernement...
00:03:39C'est la seule, franchement.
00:03:40Mais on le fait de briquet de brogue.
00:03:42Mais il fallait la caser, non ?
00:03:43Oui.
00:03:44Est-ce qu'il fallait la caser ?
00:03:45C'est un vrai sujet.
00:03:46Voilà, c'est un vrai sujet, je ne crois pas.
00:03:48Jean-Michel Fauvergue.
00:03:49En fait, le casting, pour en revenir sur le casting, parce que sur Elisabeth Borne,
00:03:53il n'y a pas grand-chose.
00:03:54Elisabeth, pas Elisabith.
00:03:56Ce n'est pas vrai. Elle a changé de prénom.
00:03:59Et donc, je n'ai pas grand-chose à dire pour la défendre,
00:04:03parce que je pense ce que mes petits camarades pensent aussi.
00:04:06Mais je pense que le casting, c'est Beyrou qui l'a fait.
00:04:12Et il a récupéré des premiers ministres pour impacter des gens politiques.
00:04:16Mais je pense que là-dessus, effectivement, il est...
00:04:20Ce n'est pas très bon.
00:04:21Ça ne marche pas, ça ne marche pas.
00:04:22Il y a zéro impact, en fait.
00:04:23Il a voulu faire un trio de choc avec trois gonflés en premier ministre.
00:04:27Mais d'Elisabeth Borne, on aurait pu s'en passer.
00:04:30Regardez, même Darmanin, même Valls, ça n'imprime pas, en réalité.
00:04:34Non, mais ça imprime entre nous.
00:04:37Et même Valls.
00:04:38Non, mais ça imprime vraiment entre nous.
00:04:40Quand vous regardez, ça imprime dans nos commentaires.
00:04:43Quand vous regardez vraiment les enquêtes,
00:04:45quand vous regardez les études d'opinion,
00:04:47honnêtement, ce gouvernement, 30, 32 %, ça ne marche pas.
00:04:51Nathalie, dans les projets d'Elisabeth Borne,
00:04:53qui seraient peut-être cachés au commun des mortels,
00:04:55mais pas aux enseignants,
00:04:56il n'y a pas le fait de passer la notation des copies sur 20 à sur 49,3 ?
00:05:01Ah oui, oui, oui.
00:05:03Et pas mal de jours de grève sur mon salaire ont été prélevés.
00:05:06D'accord.
00:05:07Absolument.
00:05:08Par contre, pour convertir de 49,3 en 20, ça va être compliqué.
00:05:12Sur 10, il faut diviser par quart.
00:05:15Merci Nathalie.
00:05:16Allez-vous rester avec nous ?
00:05:18On est ravis de vous accueillir.
00:05:19Jusqu'au qui-c'est-qui qui l'a dit dans un instant.
00:05:21Le réquisitoire du poker, j'aurais du mal à le dire, mon cher Philippe.
00:05:24L'utilité des courtes peines.
00:05:26Très bien, on en parle dans un instant.
00:05:28Ça nous arrange parce que c'est un vrai sujet.
00:05:30Dans un instant, 0826 300 300, vous les commentez.
00:05:33On est ensemble jusqu'à 19h.
00:05:35Sud Radio.
00:05:36Sud Radio.
00:05:37Parlons vrai.
00:05:38Sud Radio.
00:05:39Parlons vrai.
00:05:40Les vraies voix Sud Radio.
00:05:4217h-19h.
00:05:43Philippe David.
00:05:44Cécile de Ménibus.
00:05:45Et on est très heureux de vous retrouver en sol lundi avec Philippe David.
00:05:49Autour de cette table, Jean-Michel Fauvert qui était avec nous.
00:05:52Françoise Degoy et Philippe Bilger.
00:05:54Dans un instant, Félix Mathieu.
00:05:56Félix Mathieu, bonsoir.
00:05:57Bonsoir.
00:05:58Bonsoir tout le monde.
00:05:59De quoi parle-t-on ?
00:06:00On va parler du recueillement 80 ans après la libération d'Auschwitz.
00:06:03Du taux de chômage qui augmente comme jamais depuis 10 ans en France
00:06:06en période de crise Covid.
00:06:07Et puis de Nathalie Loiseau, eurodéputée réunion qui défend sur Sud Radio
00:06:11l'idée d'envoyer des troupes européennes au Groenland face aux menaces de Donald Trump
00:06:15qui se verrait bien annexer ce territoire.
00:06:18En trois mots, commémoration chômage et troupes.
00:06:20On revient avec vous dans quelques instants.
00:06:23Tout de suite, Philippe Bilger.
00:06:24Les vraies voix Sud Radio.
00:06:26Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:06:30Et vous voulez requérir sur les courtes peines ?
00:06:32Ou plutôt pour les courtes peines ?
00:06:34Absolument.
00:06:35Depuis quelques temps, on constate un débat en France
00:06:40et par comparaison avec des pays qui les ont édités
00:06:45qui montrent que contrairement à ce qu'on prétend,
00:06:48des courtes peines d'emprisonnement sont très utiles
00:06:52non seulement à l'égard des mineurs,
00:06:54mais de majeurs qui n'ont pas commis des infractions trop graves.
00:06:59Ça veut dire que 8 jours, 15 jours, appliqués au bon moment,
00:07:04c'est beaucoup plus efficace que des peines très longues
00:07:07qui ne seront pas exécutées.
00:07:09Et l'intérêt des courtes peines, c'est qu'elles n'imposent pas d'aménagement.
00:07:15Elles sont appliquées immédiatement et ne désocialisent pas.
00:07:19Donc on y vient et je trouve que c'est une très bonne idée.
00:07:22Ce qui se fait aux Pays-Bas d'ailleurs.
00:07:24Jean-Michel Fauvert voulait réagir.
00:07:26Oui, courtes peines et très courtes peines, effectivement.
00:07:29Mais ça demande, moi je suis tout à fait pour,
00:07:31et on a été quelques-uns à être pour,
00:07:33on n'a pas trop été écoutés auparavant,
00:07:36mais ça demande d'abord une infrastructure particulière.
00:07:39Il ne faut pas mettre les gens qu'on condamne à des très courtes peines
00:07:42avec les autres, évidemment, pour qu'ils puissent ne pas se pourrir,
00:07:48que la pomme ne se pourrisse pas dans le panier.
00:07:51Mais comme dit Philippe, immédiatement.
00:07:53Immédiatement, immédiatement.
00:07:55Et ensuite, dans les pays sur lesquels on se base,
00:08:01il n'y a pas que ça.
00:08:02Il y a aussi tout le probatoire derrière.
00:08:05C'est-à-dire, comment travailler mieux sur le probatoire
00:08:08une fois que les gens sont condamnés.
00:08:10Et on s'aperçoit que ces pays ne connaissent pas
00:08:12ce qu'on appelle, nous, le juge d'application des peines
00:08:14qu'il faut d'urgence interdire en France.
00:08:18Je ne sais pas, qu'est-ce que vous appelez courtes peines ?
00:08:20C'est 15 jours, 3 semaines, un mois ?
00:08:228 jours, 10, 15 jours par an.
00:08:24C'est pas de la justice d'exception, ça.
00:08:27On l'avait vu, vous vous souvenez, pendant les émeutes.
00:08:30Est-ce que vous vous souvenez, ces comparutions immédiates
00:08:32et ces mises sous écrou immédiatement, notamment.
00:08:35Je suis pour la punition immédiate,
00:08:38mais avec les réserves de Jean-Michel Feuval.
00:08:41On ne peut pas tout transporter,
00:08:43on ne peut pas tout mettre dans des centrales, etc.
00:08:46Mais oui, bien sûr, de toute façon, on y vient.
00:08:48Allons-y.
00:08:49Allez, tout de suite, les 3 mots d'Alectus,
00:08:51avec Félix Mathieu.
00:08:52Les vrais voix sud-radio.
00:08:543 mots d'Alectus, Félix, qui sont commémoration, chômage et troupes.
00:08:58Nous ne céderons rien face à l'antisémitisme sous toutes ses formes,
00:09:01écrit Emmanuel Macron au mémorial de la Shoah
00:09:03avant de se rendre à Auschwitz,
00:09:0580 ans après la libération du camp d'extermination.
00:09:07Le chômage augmente fortement en France,
00:09:09plus 3,9% catégorie A au quatrième trimestre 2024.
00:09:14Ce sont les nouveaux chiffres du ministère du Travail du jamais vu
00:09:17en 10 ans hors période de crise sanitaire.
00:09:20Puis envoyer des troupes européennes au Groenland
00:09:23face aux menaces de Donald Trump,
00:09:25l'idée défendue par Nathalie Loiseau ce matin sur Sud Radio.
00:09:28Aujourd'hui, l'antisémitisme prolifère.
00:09:31Alors, on va commencer par les 80 ans de la libération d'Auschwitz.
00:09:36Il y a 80 ans, l'armée soviétique libérait le camp d'extermination.
00:09:40Le monde allait découvrir l'horreur indicible
00:09:43du système contre un concentrationnaire nazi.
00:09:46Journée de recueillement sur place en présence de nombreux chefs d'État,
00:09:49dont Emmanuel Macron.
00:09:51Avant de se rendre en Pologne, le président a déposé une gerbe
00:09:54au mémorial de la Shoah à Paris.
00:09:56« Nous ne céderons rien face à l'antisémitisme sous toutes ses formes »,
00:09:59a écrit le président de la République dans le Livre d'or.
00:10:01C'est aussi le message délivré sur place par la ministre de l'Éducation
00:10:04et ancienne première ministre Elisabeth Borne.
00:10:07Aujourd'hui, l'antisémitisme prolifère.
00:10:1080 ans après l'horreur nazi, il prend d'autres visages,
00:10:14se drape dans d'autres mots,
00:10:16se dévoile au grand jour sur Internet et partout en France,
00:10:20se déchaîne depuis la barbarie terroriste du 7 octobre.
00:10:24Alors pour le combattre, nous ne devons pas faiblir.
00:10:28Nous devons transmettre inlassablement avec exigence et rigueur.
00:10:33Nous devons éclairer les consciences sans aucun compromis avec la vérité.
00:10:38Elisabeth Borne ce matin au mémorial de la Shoah.
00:10:41Philippe Bilger.
00:10:43Alors je n'aime pas en général « nous ne céderons pas à nous ».
00:10:48Mais là, le verbe était obligatoire.
00:10:51On ne pouvait pas dire autre chose.
00:10:53Et j'espère que tout cela induira une lutte très concrète,
00:10:57très opératoire contre l'antisémitisme.
00:11:00Excusez-moi, mais quand le président de la République
00:11:02ne s'est pas rendu à la marche contre l'antisémitisme,
00:11:04est-ce qu'il n'a pas déjà un peu cédé ?
00:11:06Je ne sais pas.
00:11:08Moi je pose la question.
00:11:09C'est une vraie question parce que je pense qu'il devait y être.
00:11:12Il n'y a pas été parce que, pour mille raisons,
00:11:14il a été mal influencé.
00:11:16Vraiment, il fallait qu'il y soit.
00:11:18Il n'y a pas été.
00:11:19Maintenant, il est en session de rattrapage permanente.
00:11:21Ce n'est pas mal ce qu'il fait sur le livre d'or de la Shoah.
00:11:24On en parlera tout à l'heure.
00:11:26À 18h40.
00:11:27Mais bon, voilà, c'est des mots obligatoires.
00:11:29Mais surtout, ça vient d'Elisabeth Borne avec son histoire personnelle.
00:11:32Donc ça, c'est fort.
00:11:33Jean-Michel Fauvergue.
00:11:35Effectivement, permettez-moi de vous dire que
00:11:37le président n'y est pas allé, certes.
00:11:39Et effectivement, il entraîne le poids maintenant.
00:11:41C'est très clair.
00:11:43Je rappelle quand même, sur cette belle manifestation,
00:11:46qu'on comptait un certain nombre de personnes.
00:11:49Où étaient les people ?
00:11:51Moi, j'y étais.
00:11:53Moi, je ne suis pas people, mais j'y étais.
00:11:55Non, non, mais je ne parle pas de vous.
00:11:57Non, mais il y a beaucoup de gens qui y étaient, Jean-Michel.
00:11:59Je pense qu'elle a été multipliée, cette manif.
00:12:01Oui, enfin, il manquait énormément de monde.
00:12:04C'est vrai.
00:12:05Moi, je pensais qu'il y aurait plus de monde que ça.
00:12:07Oui, mais la gauche, elle était là dans son ensemble,
00:12:09à part, bien sûr, LFI.
00:12:11Non, mais on aurait aimé que beaucoup, beaucoup de relations,
00:12:13d'autoréfiance soient présentées.
00:12:14Tout ça, effectivement, pour dire qu'il faut qu'on soit vigilant
00:12:16et qu'on soit concerné.
00:12:18Le deuxième mot au chômage, avec cette forte hausse, Félix.
00:12:21La hausse la plus élevée depuis une décennie,
00:12:23hors période de crise sanitaire,
00:12:25plus 3,9% au quatrième trimestre en catégorie A.
00:12:28Ceux qui n'ont pas travaillé du tout,
00:12:30selon les chiffres du ministère du Travail.
00:12:32C'est un total de 3,138,000 chômeurs en catégorie A
00:12:35sur fond de baisse des embauches,
00:12:37de multiplication des plans sociaux.
00:12:39Une hausse encore plus marquée, d'ailleurs, chez les jeunes
00:12:41de moins de 25 ans.
00:12:42Pour eux, le taux de chômage bondit de 8,5%
00:12:44des résultats.
00:12:45Inquiétant pour débuter 2025, réagit Pascal Delimat,
00:12:48chef économiste chez Economics Cell.
00:12:50Les perspectives sont négatives pour 2025
00:12:53sur le fond de l'emploi.
00:12:55Il y aura encore un schéma de vitesse, comme d'habitude,
00:12:57avec des métiers qui vont être fortement valorisés,
00:13:00en particulier tous les métiers qui sont liés à l'IA,
00:13:02la data, le cloud et le numérique,
00:13:04qui sont encore des métiers d'avenir.
00:13:06On n'arrive pas aujourd'hui à enrichir au centre en particulier,
00:13:09sur les fonctions de support en particulier,
00:13:11d'ailleurs très souvent exercées par la classe moyenne.
00:13:13On n'arrive pas à enrichir ces métiers.
00:13:15On fait encore trop d'automatisation,
00:13:17de substitution à l'emploi,
00:13:19et que par conséquent, l'économie du ruissellement
00:13:21ne fonctionne pas bien dans l'air de demain.
00:13:24L'économiste Pascal Delimat avec François-Louis Bourneau
00:13:27pour Sud Radio.
00:13:28Les chiffres dévoilés aujourd'hui de 100 000
00:13:30destructions nettes d'emplois prévues en 2025 en France,
00:13:33c'est le monde qu'il a sorti en fin de matinée.
00:13:35Est-ce que ce n'est pas très inquiétant ?
00:13:37Oui, évidemment.
00:13:39Je n'imaginais pas, je ne connaissais pas
00:13:42cette augmentation du chômage.
00:13:45C'est un chiffre choc.
00:13:46J'en ferai mon coup de tout à l'heure.
00:13:48Je voulais juste te dire qu'en plus ça,
00:13:49c'est un cauchemar pour Emmanuel Macron.
00:13:51On y reviendra.
00:13:52Mais il a basé, j'ai envie de dire,
00:13:54tout l'héritage, toute sa légacité,
00:13:56sur l'emploi, sur les retraites, etc.
00:13:59Son seul succès.
00:14:01Et le succès est en train de s'effondrer.
00:14:03Mais ça c'est lié aussi, je pense,
00:14:05les économistes parlent de la zombification,
00:14:07c'est-à-dire c'est lié au fait que la France
00:14:09n'a pas de budget en fait.
00:14:10Et donc que les entreprises n'osent pas embaucher.
00:14:12C'est vrai, je pense que la crise politique
00:14:16n'arrange pas les choses.
00:14:19Et effectivement, crise politique,
00:14:21ça veut dire pas de budget, etc.
00:14:22On est en ce moment dans une spirale
00:14:25qui n'est pas bonne du tout.
00:14:26Et c'est dommage, parce qu'un terme d'emploi,
00:14:28elle avait été bonne,
00:14:29un emploi et un investissement pour l'industrie.
00:14:33Pas de budget, parce que pas de contrat.
00:14:35C'est important de le dire aussi.
00:14:37Les contrats sont aussi à l'arrêt.
00:14:38Et puis personne ne sait,
00:14:39mais là vous avez raison Cécile,
00:14:40en plus personne ne sait comment ça fonctionnait,
00:14:42quelles sont les nouvelles règles,
00:14:43notamment de fiscalité,
00:14:44donc les entreprises.
00:14:46Mais ce qui est intéressant,
00:14:48c'est le chiffre que vous donnez Philippe.
00:14:49C'est-à-dire qu'il y a non seulement le chômage,
00:14:51mais il y a la destruction de l'emploi.
00:14:54Massivement dans l'industrie.
00:14:55C'est monstrueux en fait.
00:14:56Par contre vous avez des créations d'emplois
00:14:58qui sont toujours au sommet.
00:15:01Il y a beaucoup de créations d'emplois,
00:15:03mais en général c'est des petites entreprises
00:15:06et ça ne compense pas les plans de licenciement.
00:15:08Des grosses boîtes.
00:15:09Troisième mot, troupes.
00:15:10Nathalie Loiseau,
00:15:11prendre l'envoi de militaires européens
00:15:13pour protéger le Groenland.
00:15:14Le protéger, oui, contre les menaces de Donald Trump
00:15:16qui aimerait bien récupérer ce territoire
00:15:18sous souveraineté danoise.
00:15:19Nathalie Loiseau, eurodéputée à Réunion,
00:15:21membre du parti Horizon d'Edouard Philippe,
00:15:23a notamment dirigé la campagne européenne
00:15:25Souvenez-vous de 2019
00:15:26pour le camp présidentiel.
00:15:27Elle était ce matin chez Jean-Jacques Bourdin
00:15:29sur Sud Radio
00:15:30dans cette nouvelle donne mondiale
00:15:32avec un président des Etats-Unis
00:15:34ouvertement expansionniste.
00:15:35Elle dénonce une Europe d'indolents
00:15:37et de somnambules.
00:15:38On va commencer,
00:15:39parce que je suis très en colère,
00:15:40par la présidente de la Commission européenne,
00:15:42Madame von der Leyen.
00:15:44Elle a été malade,
00:15:45je lui souhaitais prompt rétablissement.
00:15:47Mais depuis qu'elle est rétablie,
00:15:48je ne l'entends pas vraiment.
00:15:50Et hier, j'ai relevé pour le coup,
00:15:52pour l'en féliciter,
00:15:53que le général qui préside
00:15:55le comité militaire de l'Union européenne,
00:15:57qui est un général pourtant autrichien,
00:16:00donc d'un pays neutre,
00:16:01a dit, ah bah moi c'est très simple,
00:16:03il faut envoyer des troupes européennes
00:16:04au Groenland pour lui dire
00:16:05la sécurité du Groenland,
00:16:07ça tombe bien, on s'en occupe.
00:16:08Vous êtes favorable à ça ?
00:16:09Bien sûr.
00:16:10Est-ce qu'on envoie des troupes européennes
00:16:11au Groenland ?
00:16:12Bien sûr, pour dire ça tombe bien,
00:16:13on s'en occupe.
00:16:14Mind your own business.
00:16:15Occupez-vous de vos affaires.
00:16:17Nathalie Loiseau ce matin au micro
00:16:19de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.
00:16:21Guerre interne à l'OTAN en vue,
00:16:23qu'est-ce qu'il se passe là ?
00:16:24Moi je pense que c'est une erreur quand même
00:16:25d'analyse sur ce que va faire
00:16:27Donald Trump au Groenland.
00:16:28On sait très bien ce que va faire
00:16:29Donald Trump au Groenland.
00:16:31Dans l'administration,
00:16:32il y a une idée de deal,
00:16:33c'est-à-dire qu'on donne
00:16:35tant d'argent à chaque habitant du Groenland,
00:16:37on achète si vous voulez,
00:16:39il ne va pas envoyer des marines
00:16:40sous Groenland, évidemment pas.
00:16:42Donc il va faire un deal.
00:16:44L'administration américaine
00:16:45va tenter un deal financier.
00:16:47On vous donne tant d'argent,
00:16:48est-ce que vous vous rattachez aux Etats-Unis ?
00:16:50Citoyen par citoyen,
00:16:51c'est ça qui est dans les options.
00:16:53Donc je trouve complètement à côté de la plaque
00:16:55Nathalie Loiseau, d'une certaine manière.
00:16:57Vous pensez que c'est ça, véritablement ?
00:16:59Je ne sais pas, mais en tout cas,
00:17:01vous voyez Donald Trump envoyer des marines
00:17:03sous Groenland.
00:17:04Mais en tout cas, c'est une option.
00:17:06Je lis les journaux américains,
00:17:07je ne suis pas comme vous,
00:17:08on entend cette idée du deal.
00:17:09Il est temps d'inventer des rapports de force
00:17:12qui pour l'instant nous sont inconnus.
00:17:14Oui, tout à fait.
00:17:15Alors moi je ne vois pas
00:17:17Trump envoyer des marines au Groenland.
00:17:20Ce serait fou.
00:17:21Ce serait délirant.
00:17:22Mais compte tenu de la force,
00:17:24comme tout le monde le sait,
00:17:26de cette merveilleuse armée européenne,
00:17:28on est prêts à mettre une branlée aux Américains
00:17:30et puis rapidement une branlée à Poutine.
00:17:32Et puis l'affaire est réglée.
00:17:34Il y a un pays que vous voudriez acheter, vous ?
00:17:36Moi j'aimerais acheter l'Italie.
00:17:38Ben l'Italie, allez,
00:17:40Philippe Billiard, Françoise de Gaulle.
00:17:42Philippe Billiard l'a dit en premier.
00:17:44À la rigueur l'Espagne.
00:17:46Ah oui, j'achèterais l'Espagne.
00:17:48Et vous Jean-Michel Flauvert ?
00:17:50Non mais moi je n'ai pas les moyens.
00:17:52Et vous Cécile ?
00:17:53Ben la France, je rappelle,
00:17:54j'achète le pays dans lequel je vis.
00:17:55Alors moi l'Italie, je ne ferais pas ce mauvais cadeau
00:17:57aux Italiens qui ont un pays magnifique et qui vont bien.
00:17:59Je ne vais pas les racheter.
00:18:00Ils seraient trop malheureux de devenir français.
00:18:02Vous rachetez qui alors ?
00:18:04L'Espagne.
00:18:05Non, l'Espagne non plus, je ne vais pas leur faire.
00:18:07Je pense déjà que je remettrais de l'ordre en France
00:18:09avant d'acheter qui que ce soit.
00:18:11Je déteste faire du mal aux gens.
00:18:14J'achèterais l'Argentine en fait.
00:18:16La France mais via l'élection présidentielle
00:18:18en me présentant pour l'affaire.
00:18:20Je l'ai déjà prise, je l'ai déjà prise.
00:18:22Non, non, attendez, j'ai une idée.
00:18:23Je rachète le Québec.
00:18:24Bon, ce n'est pas un pays,
00:18:25mais comme ça au moins ils ne deviendront pas américains.
00:18:27C'est francophone.
00:18:28Merci beaucoup.
00:18:29Allez, Félix Mathieu, vous restez avec nous.
00:18:31Dans un instant, on va revenir sur ce drame.
00:18:33Il y a ces 14 ans tués
00:18:35pour avoir refusé de donner son portable
00:18:37à deux jeunes,
00:18:39deux mineurs en garde à vue.
00:18:41Alors, parlons vrai.
00:18:43Faut-il supprimer l'excuse de minorité
00:18:46pour les crimes les plus graves ?
00:18:48Et à cette question, êtes-vous scandalisé
00:18:50par la répétition de l'angélisme et de la culture de l'excuse ?
00:18:52Vous dites oui à 99%.
00:18:54Vous voulez réagir ?
00:18:55Le 0826 300 300.
00:18:57Restez avec nous, on revient dans un instant.
00:18:58A tout de suite.
00:18:59Sud Radio.
00:19:00Sud Radio.
00:19:01Parlons vrai.
00:19:02Parlons vrai.
00:19:03Sud Radio.
00:19:04Parlons vrai.
00:19:05Les vraies voix Sud Radio.
00:19:0617h-19h.
00:19:07Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:10On vous souhaite la bienvenue dans Les Vraies Voix
00:19:12avec Philippe David.
00:19:13On est ensemble jusqu'à 19h.
00:19:15Autour de cette table,
00:19:16Philippe Bilger, Françoise Deguas
00:19:17et Jean-Michel Fauverg.
00:19:18Et vous, au 0826 300 300.
00:19:21Et on veut juste vous prévenir
00:19:23qu'à partir de 18h,
00:19:25nous aurons un témoignage assez incroyable
00:19:28d'un papa dont le petit garçon
00:19:31a été enlevé l'année dernière.
00:19:33Tout de suite, le grand débat du jour.
00:19:35Les vraies voix Sud Radio.
00:19:37Sud Radio.
00:19:38Le grand débat du jour.
00:19:39C'est un gamin de 14 ans
00:19:40avec un décalage.
00:19:41Je l'ai lâché.
00:19:42Je vais l'entrevoir.
00:19:43C'était comme un miracle.
00:19:44Ce drame à Paris
00:19:45avec la mort d'Elias, 14 ans.
00:19:47L'adolescent a été appoignardé
00:19:48vendredi soir par deux jeunes
00:19:50qui tentaient de lui voler
00:19:51son téléphone portable.
00:20:00Le ministre de l'Intérieur
00:20:01s'est dit horrifié
00:20:02par cette violence gratuite
00:20:04et cible en particulier
00:20:05un profond sentiment
00:20:06d'impunité
00:20:07et une culture de l'excuse.
00:20:13Elias, 14 ans,
00:20:14mort poignardé vendredi à Paris
00:20:16après avoir refusé
00:20:17de donner son portable aux agresseurs.
00:20:18Deux mineurs de 16 et 17 ans
00:20:19déjà connus de la justice
00:20:20ont été mis en garde à vue.
00:20:22Ils étaient sous interdiction
00:20:23d'entrer en contact
00:20:24l'un avec l'autre.
00:20:25Alors parlons bref.
00:20:26Faut-il revoir de fond en comble
00:20:27la justice des mineurs ?
00:20:28Et à cette question,
00:20:29êtes-vous scandalisés
00:20:30par la répétition de l'angélisme
00:20:32et de la culture de l'excuse ?
00:20:33Vous dites oui à 98%.
00:20:35Vous voulez réagir ?
00:20:36Le 0826 300 300.
00:20:38Philippe Bilger,
00:20:39des drames qui se succèdent
00:20:41et il ne se passe rien ?
00:20:42Absolument.
00:20:43Alors,
00:20:44pour répondre à la question
00:20:45monsieur de Radio,
00:20:46je crois qu'en effet,
00:20:47il faudrait déjà abolir
00:20:49la loi 2021
00:20:51qui ne me paraît pas pertinente
00:20:54dans la sévure qu'elle accomplit
00:20:56entre la déclaration de culpabilité
00:20:58et la sanction.
00:20:59D'autre part,
00:21:00je ne suis pas persuadé
00:21:02qu'il y ait encore aujourd'hui
00:21:05tellement je suis pour la suppression
00:21:08de l'excuse de minorité
00:21:10comme règle.
00:21:11Deuxième élément,
00:21:12il me semble que
00:21:14la culture de l'impunité,
00:21:16de l'angélisme,
00:21:17ne sont pas vraiment en cause
00:21:19dans cette tragédie,
00:21:21mais le fait,
00:21:22on le constate,
00:21:23que les décisions
00:21:24concernant les deux mineurs
00:21:26mis en cause
00:21:27qui avaient des antécédents
00:21:29n'ont jamais été appliquées.
00:21:31En réalité,
00:21:32c'est le problème
00:21:33de l'exécution des mesures
00:21:35et peut-être du laxisme
00:21:37de tel ou tel magistrat.
00:21:39Mais on n'en sait rien,
00:21:40c'est plutôt là que se pose
00:21:42en permanence le problème.
00:21:44Oui, sur l'application,
00:21:45bien sûr.
00:21:46C'est-à-dire qu'en réalité,
00:21:47si j'ai bien compris
00:21:48le cœur de l'affaire,
00:21:49les deux jeunes agresseurs
00:21:51n'auraient jamais dû pouvoir
00:21:52être en mesure d'agresser
00:21:53parce qu'ils avaient
00:21:54des comparutions déjà.
00:21:55Donc ça, c'est le premier point.
00:21:57Sur l'excuse de minorité,
00:21:58je vais vite,
00:21:59mais vous savez très bien,
00:22:00Philippe,
00:22:01elle n'est plus du tout
00:22:02quasiment pas appliquée,
00:22:03cette excuse de minorité.
00:22:04Elle existe dans les textes,
00:22:06mais dans les faits,
00:22:07on l'applique moins que prévu.
00:22:09Elle est souvent levée.
00:22:12Après, moi, je ne suis pas
00:22:13sur la culture de l'excuse
00:22:14et l'angélisme.
00:22:15Je dis aussi
00:22:16que comment est-ce
00:22:17qu'on soigne à la racine
00:22:18ce problème-là,
00:22:19ces dérives-là ?
00:22:20Vous savez, un budget,
00:22:21c'est aussi la politique
00:22:22d'un pays.
00:22:23Quand vous enlevez tous
00:22:24les budgets sur les quartiers,
00:22:26quand vous enlevez des budgets,
00:22:27quand vous n'augmentez pas
00:22:28le budget de la justice,
00:22:30quand vous laissez
00:22:31la pénitentiaire
00:22:32dans cet état-là,
00:22:33quand vous laissez
00:22:34les éducateurs
00:22:35dans cet état-là,
00:22:36quand vous voyez
00:22:37l'aide à l'enfance
00:22:38qui est rabotée,
00:22:39je ne plaisante absolument pas,
00:22:40tout ça enchaîne,
00:22:41ça fait,
00:22:42il y a évidemment
00:22:43ce qu'il faut soigner tout de suite
00:22:44et être très sévère
00:22:45avec ce qui s'est passé,
00:22:46mais il y a aussi
00:22:47comment est-ce qu'on traite
00:22:48en amont.
00:22:49Et tout cet aspect-là,
00:22:50évidemment,
00:22:51délaissé depuis des années
00:22:52dans ce pays.
00:22:53– Jean-Michel Fauvergue.
00:22:54– Non, moi, je ne pense pas du tout,
00:22:55Françoise, vous m'en excuserez,
00:22:56que ce soit du tout ça,
00:22:57manque de budget, etc.
00:22:58Le budget de la justice
00:22:59a augmenté
00:23:00et dans la loi de programmation,
00:23:01il est prévu
00:23:02qu'il augmente encore
00:23:03pour se mettre à niveau…
00:23:04– Je ne parlais pas de la justice,
00:23:05je parlais vraiment
00:23:06de la prévention sociale, etc.
00:23:07– Alors, moi, je pense
00:23:08qu'on a une problématique
00:23:09sur ces individus-là,
00:23:10sur ceux-là.
00:23:11Alors, c'est une minorité,
00:23:12mais c'est une minorité
00:23:13qui pourrait
00:23:14l'aider à tout le monde.
00:23:15– Dangereuse.
00:23:16– On a une vraie problématique
00:23:17d'exécution des peines,
00:23:18effectivement,
00:23:19ils ont été condamnés
00:23:20plusieurs fois,
00:23:21ils ne devaient pas
00:23:22se rapprocher,
00:23:23rien n'a été fait
00:23:24pour que les avis
00:23:25des précédents magistrats
00:23:26soient mis en…
00:23:27– Oui, mais on ne peut pas
00:23:28mettre un policier
00:23:29derrière tous ces gens.
00:23:30– Non, mais ce n'est pas
00:23:31une histoire de policier,
00:23:32c'est une histoire
00:23:33d'application des peines,
00:23:34comme le disait Philippe,
00:23:35tout simplement.
00:23:36– Mais ce qui est terrifiant,
00:23:37c'est les propos
00:23:38de Laurent Lougnès,
00:23:39le préfet de police de Paris,
00:23:40qui dit, je cite,
00:23:41ils étaient tellement connus
00:23:42que mes effectifs
00:23:43ont tout de suite fait
00:23:44un rapprochement
00:23:45avec les auteurs.
00:23:46Est-ce que ça pose
00:23:47pas de question ?
00:23:48On dit, un gamin
00:23:49se fait tuer
00:23:50à coups de coup,
00:23:51pour se faire voler
00:23:52son portable,
00:23:53les flics disent,
00:23:54c'est un tel et un tel,
00:23:55comment se fait-il
00:23:56qu'il soit libre ?
00:23:57– Et tout simplement,
00:23:58les amis,
00:23:59parce que maintenant,
00:24:00aujourd'hui,
00:24:01dans la France,
00:24:02vous avez une…
00:24:03alors on parle
00:24:04de la justice des mineurs,
00:24:05mais on peut parler
00:24:06de la justice
00:24:07de tout le monde.
00:24:08On a un problème
00:24:09d'absence de justice,
00:24:10de peu de décisions,
00:24:11et le peu de décisions
00:24:12qui sont prises
00:24:13par quelques magistrats
00:24:14courageux,
00:24:15et bien,
00:24:16elles sont détruites
00:24:17par le juge
00:24:18d'application des peines,
00:24:20c'est très peu de payé
00:24:21en ce système-là,
00:24:22et puis,
00:24:23il y a une non-exécution
00:24:24des peines,
00:24:25et c'est pour ça,
00:24:26j'en reviens
00:24:27aux courtes peines
00:24:28que tout à l'heure,
00:24:29Philippe était en train
00:24:30de défendre,
00:24:31et il a raison,
00:24:32les courtes peines,
00:24:33c'est la sanction immédiate
00:24:34à la première connerie.
00:24:35– Pas d'aménagement.
00:24:36– Eh oui,
00:24:37pas d'aménagement,
00:24:38c'est la sanction immédiate
00:24:39à la première connerie,
00:24:40ce qui empêchera,
00:24:41ça ne sera pas
00:24:42happy hour,
00:24:43ça empêchera ensuite
00:24:44de passer
00:24:45à d'autres choses.
00:24:46– Non,
00:24:47mais tout à fait,
00:24:48mais je veux dire,
00:24:49malheureusement,
00:24:50il y a ce qu'on vient de dire,
00:24:51la non-exécution
00:24:52des sanctions,
00:24:53les obligations
00:24:54qui sont prescrites
00:24:55n'étant pas respectées
00:24:56n'entraînent pas
00:24:57de sanctions,
00:24:58et puis,
00:24:59peut-être,
00:25:00y a-t-il,
00:25:01chez certains magistrats
00:25:02et notamment
00:25:03juges des enfants,
00:25:04une philosophie
00:25:05d'un petit peu
00:25:06émolliante,
00:25:07ça peut exister aussi.
00:25:08– Je voudrais
00:25:09revenir,
00:25:10les amis,
00:25:11moi,
00:25:12sur ce que je disais
00:25:13à Jean-Michel,
00:25:14je parlais du budget
00:25:15HVTI,
00:25:16je sais qu'il a été
00:25:17un peu relevé,
00:25:18mais qui reste quand même
00:25:19très faible
00:25:20par rapport
00:25:21à nos voisins allemands,
00:25:22par exemple,
00:25:23c'est vraiment
00:25:24le parent pauvre
00:25:25du budget,
00:25:26quand je parlais
00:25:27de tout ce qu'il y a
00:25:28en amont,
00:25:29toutes les aides sociales,
00:25:30tout le traitement social,
00:25:31j'entends la question,
00:25:32elle est dure,
00:25:33la question que posent
00:25:34Cécile et Philippe
00:25:35sur la culture
00:25:36de l'excuse,
00:25:37je sais que ce sont des mots,
00:25:38moi je ne suis pas
00:25:39dans la culture
00:25:40de l'excuse,
00:25:41je suis dans
00:25:42comment est-ce qu'on peut faire,
00:25:43il y a la punition
00:25:44qui doit être exemplaire,
00:25:45et le point de départ,
00:25:46toutes les associations,
00:25:47je le redis,
00:25:48qui ne sont pas forcément
00:25:49des gauchistes
00:25:50révolutionnaires,
00:25:51mais tous les gens
00:25:52qui travaillent sur le terrain
00:25:53vous disent depuis des années,
00:25:54et ça Emmanuel Macron,
00:25:55mais déjà avec François Hollande,
00:25:56vous expliquent
00:25:57que les budgets pèsent,
00:25:58vous expliquent
00:25:59qu'ils n'ont plus
00:26:00les moyens
00:26:01de travailler réellement
00:26:02dans les quartiers,
00:26:03et d'ailleurs,
00:26:04à cause de ça,
00:26:05ils laissent aussi la place
00:26:06à l'islamisme politique.
00:26:07Mais là,
00:26:08ce n'était pas
00:26:09un quartier visible,
00:26:10c'est Paris 14ème,
00:26:11qui n'est pas
00:26:12les quartiers nord de Marseille.
00:26:13Vous avez raison
00:26:14mais comment on travaille
00:26:15sur cet ensauvagement ?
00:26:16Comment on repère ?
00:26:17On en parle souvent
00:26:18avec Jean-Christophe Covid
00:26:19ici,
00:26:20qui est une de nos vrais voix.
00:26:21Comment on les repère ?
00:26:22On peut les repérer ?
00:26:23Et comment on les sort ?
00:26:24Mais ils sont repérés
00:26:25parce que,
00:26:26visiblement,
00:26:27la mère du 14ème,
00:26:28Marine Carine Petit,
00:26:29dit avoir reçu
00:26:30des signaux d'alors
00:26:31qu'il y a un peu plus d'un an,
00:26:32qu'un groupe de jeunes
00:26:33rentrait dans le centre sportif,
00:26:34qu'ils l'agressaient,
00:26:35violentaient,
00:26:36menaçaient,
00:26:37et d'un autre côté,
00:26:38la sénatrice LR,
00:26:39donc ancienne ministre
00:26:40qui dit que,
00:26:41finalement,
00:26:42que ce soit Anne Hidalgo
00:26:43ou que ce soit
00:26:44Carine Petit,
00:26:45en fait,
00:26:46elle se voile la face
00:26:47face à l'insécurité
00:26:48qui règne
00:26:49Philippe Diges.
00:26:50Oui, alors,
00:26:51sûrement,
00:26:52mais j'allais dire
00:26:53que là,
00:26:54c'est moins
00:26:55la culture
00:26:56de l'excuse
00:26:57et l'angélisme
00:26:58que le fait
00:26:59qu'il y a
00:27:00des gens
00:27:01qui continuent
00:27:02à penser
00:27:03que l'état
00:27:04de minorité
00:27:05induit,
00:27:06tout de même,
00:27:07pas de changements
00:27:08radicaux.
00:27:09Alors qu'aujourd'hui,
00:27:10d'autres,
00:27:11dont nous sommes,
00:27:12je le suppose,
00:27:13Jean-Michel,
00:27:14la minorité
00:27:15d'aujourd'hui
00:27:16n'a plus rien à voir
00:27:17avec celle de 1945.
00:27:18Enfin, eux,
00:27:19ils ont 16 et 17 ans,
00:27:20on n'est pas des gamins
00:27:21non plus.
00:27:22Et puis,
00:27:23désolé,
00:27:24quand on met
00:27:25un coup de couteau
00:27:26à quelqu'un
00:27:27à 16 ou 17 ans,
00:27:28on sait ce qu'on fait,
00:27:29il faut quand même
00:27:30arrêter le délire.
00:27:310826 300 300
00:27:32Avec Nathalie,
00:27:33notre vraie voix du jour,
00:27:34et après,
00:27:35on partira dans
00:27:36les bouches du Rhône
00:27:37avec Myriam.
00:27:38Qu'est-ce que vous faites
00:27:39avec les jeunes
00:27:40ou votre profession ?
00:27:41Alors justement,
00:27:42la première chose,
00:27:43c'était l'application
00:27:44de la peine,
00:27:45c'était qu'ils ne devaient
00:27:46pas se voir,
00:27:47c'est ça ?
00:27:48Oui, c'est ça.
00:27:49Mais enfin,
00:27:50c'est presque grotesque,
00:27:51ils sont dans la même cité,
00:27:52on ne peut pas faire
00:27:53appliquer cette loi,
00:27:54forcément qu'ils se voient.
00:27:55Mais,
00:27:56de mon point de vue,
00:27:57de mon prisme d'enseignant,
00:27:58en fait,
00:27:59on voit un problème
00:28:00aussi de positionnement
00:28:01des parents.
00:28:02C'est la culture du plaisir
00:28:03et c'est la culture du oui
00:28:04et ce n'est pas
00:28:05la culture du cadre.
00:28:06Donc,
00:28:07après,
00:28:08ils nous échappent.
00:28:09Je ne sais pas
00:28:10ce qui s'est passé
00:28:11pour eux dans leur éducation,
00:28:12je ne dis pas que les parents
00:28:13n'ont pas bien éduqué,
00:28:14mais il y a quelque chose
00:28:15dans notre société
00:28:16qui fait que
00:28:17la culture du plaisir
00:28:18donne aussi aux enfants,
00:28:19il n'y a pas de frontières,
00:28:20il n'y a pas de limites,
00:28:21il n'y a pas de valeur.
00:28:22Mais c'est un mélange
00:28:23de tout,
00:28:24Nathalie,
00:28:25finalement,
00:28:26c'est un problème
00:28:27d'éducation,
00:28:28c'est un problème
00:28:29de laisser aller
00:28:30de la société,
00:28:31c'est un problème
00:28:32de plein de choses.
00:28:33Oui,
00:28:34oui,
00:28:35parce que c'est très difficile
00:28:36parce que le cadre émancipe
00:28:37et on croit le contraire.
00:28:38Et je vois bien
00:28:39des parents
00:28:40dont on punit les enfants,
00:28:41non pas par méchanceté,
00:28:42mais qui ont toujours
00:28:43des excuses.
00:28:44Oh non,
00:28:45mais pas ci,
00:28:46mais pas ça,
00:28:47mais pas toujours,
00:28:48mais pas...
00:28:49Alors que ça forme,
00:28:50c'est pas par méchanceté,
00:28:51ça forme.
00:28:52Et je pense
00:28:53que là,
00:28:54on est dans l'erreur.
00:28:55Et si on ne change pas
00:28:56notre logiciel,
00:28:57effectivement,
00:28:58on n'avancera pas.
00:28:59Jean-Michel Fauverg
00:29:00veut réagir.
00:29:01Oui,
00:29:02complètement d'accord
00:29:03avec Nathalie là-dessus.
00:29:04En réalité,
00:29:05dans la mort
00:29:06de ce malheureux,
00:29:07de Elias,
00:29:08poignardé
00:29:09pour se faire
00:29:10voler son portable,
00:29:11les premiers responsables,
00:29:12ce sont ceux
00:29:13qui ont poignardé.
00:29:14C'est très net.
00:29:15Mais les seconds responsables,
00:29:16c'est les parents.
00:29:17Les troisièmes responsables,
00:29:18c'est la justice
00:29:19qui ne punit pas.
00:29:20Et les quatrièmes responsables,
00:29:21on pourrait trouver aussi...
00:29:22Et aussi les politiques
00:29:23qui n'ont pas modifié les lois
00:29:24pour sanctionner plus durement
00:29:25les mineurs.
00:29:26Oui, peut-être.
00:29:27Oui,
00:29:28oui,
00:29:29d'accord,
00:29:30si vous voulez.
00:29:31Mais moi,
00:29:32je dirais aussi...
00:29:33C'est toute la chaîne
00:29:34à revoir.
00:29:35Bien sûr.
00:29:36Et dans la chaîne,
00:29:37vous avez à un certain moment
00:29:38aussi
00:29:39tout ce bouillonnement
00:29:40fait par les people,
00:29:41par les médias,
00:29:42par un certain nombre
00:29:43de choses
00:29:44qui fait qu'à un certain moment,
00:29:45eh bien,
00:29:46on va de marche blanche
00:29:47en marche blanche
00:29:48sans qu'il ne se passe
00:29:49jamais rien.
00:29:50Allez, direction
00:29:51les Bouches du Rhône.
00:29:52Bonsoir Myriam.
00:29:53Bonsoir.
00:29:54Bienvenue
00:29:55sur Sud Radio.
00:29:56Alors,
00:29:57qu'est-ce que vous en pensez,
00:29:58vous ?
00:29:59Est-ce que vous êtes
00:30:00scandalisée par la répétition
00:30:01de l'angélisme
00:30:02et de la culture
00:30:03des jeunes ?
00:30:04Je suis complètement
00:30:05scandalisée
00:30:06et je constate
00:30:07que ça va
00:30:08dans toutes les couches
00:30:09de la société.
00:30:10Je vais vous donner
00:30:11un exemple
00:30:12qui est bizarre.
00:30:13C'est que
00:30:14quand on a comme ça,
00:30:15par exemple,
00:30:16deux jeunes
00:30:17qui attaquent
00:30:18à coup de couteau,
00:30:19eh bien,
00:30:20ils ne sont pas responsables.
00:30:21On leur dit
00:30:22qu'ils sont mineurs.
00:30:23Donc,
00:30:24on va minorer
00:30:25les peines,
00:30:26etc.
00:30:27Ce n'est pas leur faute.
00:30:28Ils sont dans des quartiers
00:30:29défavorisés.
00:30:30Ils ont bien d'autres affaires.
00:30:31À côté de ça,
00:30:32ils ont le droit
00:30:33de se permettre
00:30:34de conduire.
00:30:35Aujourd'hui,
00:30:36ils peuvent le passer
00:30:37à 17 ans.
00:30:38Pourtant,
00:30:39ils sont mineurs.
00:30:40Et à 17 ans,
00:30:41ils ont le droit
00:30:42de prendre une voiture.
00:30:43Et pour compléter,
00:30:44je reviens à ce que disait
00:30:45la personne
00:30:46qui est intervenue
00:30:47juste avant moi,
00:30:48pas l'auditrice,
00:30:49celle qui est
00:30:50sur l'écran.
00:30:51Effectivement,
00:30:52ce qui m'énerve,
00:30:53pour ne pas dire
00:30:54comme on dit
00:30:55chez nous
00:30:56dans les Bouches du Rhône,
00:30:57ce qui me gonfle,
00:30:58c'est les marches blanches.
00:30:59J'en ai marre
00:31:00de marcher.
00:31:01Vous allez être potes
00:31:02avec Philippe Bidjerre.
00:31:03Oui, absolument.
00:31:04J'en peux plus.
00:31:05J'ai mal aux jambes
00:31:06à force de marcher.
00:31:07Vous avez raison, Nathalie.
00:31:08C'est pas grave.
00:31:09Vous pouvez m'appeler
00:31:10Nathalie si vous voulez.
00:31:11Nathalie est toujours
00:31:12en ligne avec nous.
00:31:13C'est pour ça.
00:31:14Moi, je veux bien
00:31:15qu'on me dise
00:31:16j'en ai marre.
00:31:17Moi, j'entends
00:31:18ce que vous dites, Myriam.
00:31:19Parce que ça veut dire
00:31:20que les marches blanches,
00:31:21vous les associez
00:31:22à la puissance.
00:31:23C'est vrai.
00:31:24C'est vrai.
00:31:25C'est vrai.
00:31:26C'est vrai.
00:31:27C'est vrai.
00:31:28À l'impuissance.
00:31:29À l'impuissance.
00:31:30OK.
00:31:31Mais moi, j'entends
00:31:32ce que vous dites.
00:31:33Mais je pense que quand même
00:31:34les marches blanches,
00:31:35ça fait vraiment du bien
00:31:36à ceux qui marchent déjà.
00:31:37Donc peut-être que nous,
00:31:38ça nous agace
00:31:39et qu'on en a marre
00:31:40de ces hommages.
00:31:41Mais je pense que
00:31:42les familles qui sont blessées
00:31:43et meurtries,
00:31:44eh bien, laissons leur
00:31:45les marches blanches
00:31:46parce que je pense
00:31:47que ça leur fait du bien.
00:31:48Mais ce que disait Nathalie
00:31:49qui est prof,
00:31:50il y a quelques années,
00:31:51j'entendais,
00:31:52c'était un ou une psy,
00:31:53je ne sais plus,
00:31:54qui disait,
00:31:55aujourd'hui, les enfants
00:31:56ne connaissent plus
00:31:57la frustration.
00:31:58Un téléphone,
00:31:59je le veux,
00:32:00je le vole.
00:32:01Une fille,
00:32:02je la veux,
00:32:03je la viole.
00:32:04Et ça résumait
00:32:05parfaitement les questions.
00:32:06L'éducation d'oltoïste
00:32:07a tout cassé quelque part.
00:32:08Mais c'est quand même vrai.
00:32:09Non mais on ne va pas
00:32:10non plus,
00:32:11pauvre Françoise d'Olto,
00:32:12elle n'est pas responsable
00:32:13de ça.
00:32:14Soyons sérieux.
00:32:15Oui, c'est sérieux
00:32:16ce que je dis.
00:32:17Oui, je suis d'accord,
00:32:18Philippe,
00:32:19que c'est sérieux
00:32:20ce que vous dites.
00:32:21Mais moi,
00:32:22je vous réponds quand même
00:32:23que la France n'est pas
00:32:24qu'un endroit
00:32:26Vous avez vu
00:32:27le nombre de coups de couteau
00:32:28en France ?
00:32:29Non, mais je suis d'accord
00:32:30avec vous.
00:32:31Mais ce que je veux dire
00:32:32par là,
00:32:33c'est que gardons-nous
00:32:34de tirer des conclusions
00:32:35toujours définitives
00:32:36sur un frédivire
00:32:37qui nous ébranle tous.
00:32:38Gardons-nous,
00:32:39gardons-nous quand même.
00:32:40Ce qu'on peut dire
00:32:41tout de même,
00:32:42c'est que la faillite
00:32:43des éducateurs...
00:32:44La faillite des éducateurs,
00:32:45c'est...
00:32:46Non, mais...
00:32:47De quels éducateurs
00:32:48parlez-vous ?
00:32:49Des profs ?
00:32:50Non, mais des parents.
00:32:51Des parents ?
00:32:52Tout de même...
00:32:54Moi, je sais pas.
00:32:55J'arrive pas à tirer
00:32:56des conclusions comme ça
00:32:57généralement.
00:32:58La parole est à Jean-Michel Fauré.
00:32:59Moi, je vais aller
00:33:00là pour le coup
00:33:01dans le sens
00:33:02de ce que dit Françoise.
00:33:03Il n'y a pas
00:33:04des coups de couteau
00:33:05chaque cinq minutes.
00:33:06Il y a beaucoup
00:33:07de coups de couteau.
00:33:08En France,
00:33:09il y a beaucoup
00:33:10de coups de couteau.
00:33:11Si on les compare
00:33:12à d'autres pays,
00:33:13par exemple le Royaume-Uni,
00:33:14il y en a moins,
00:33:15mais peu importe.
00:33:16Non, mais on s'en fout,
00:33:17c'est trop tôt.
00:33:18C'est vrai, c'est trop tôt.
00:33:19La problématique,
00:33:20c'est de ces enfants
00:33:21qui meurent
00:33:22dans les violences, etc.
00:33:23Et c'est le fait
00:33:24qu'il n'y a jamais
00:33:25de réponse particulière,
00:33:26en particulier
00:33:27de l'administration
00:33:28du ministère de la Justice,
00:33:29des magistrats.
00:33:30Et ça,
00:33:31c'est un vrai gros problème.
00:33:32Peut-être que
00:33:33les autres pays
00:33:34n'ont pas ce problème-là.
00:33:35Et là,
00:33:36il faut réagir là-dessus.
00:33:37Sans compter
00:33:38certains magistrats
00:33:39qui sont complètement
00:33:40dogmatiques
00:33:41au syndicat
00:33:42de la magistrature.
00:33:43C'est-à-dire
00:33:44qu'il y a
00:33:45des magistrats
00:33:46qui sont complètement
00:33:47dogmatiques
00:33:48au syndicat
00:33:49de la magistrature.
00:33:50Donc peut-être
00:33:51que le combo
00:33:52Rotaillot
00:33:53et Darmanin
00:33:54puisse ouvrir
00:33:55des lignes.
00:33:56J'entends ce que vous dites,
00:33:57Cécile,
00:33:58sur le combo
00:33:59Darmanin.
00:34:00Le problème
00:34:01de ce combo-là,
00:34:02c'est les combos
00:34:03précédents,
00:34:04y compris
00:34:05les combos de la gauche.
00:34:06Et le premier
00:34:07à avoir fait ça,
00:34:08c'est Jean-Pierre Chevènement
00:34:09avec les Sauvageons.
00:34:10Je ne sais pas
00:34:11si vous vous en souvenez.
00:34:12Ça avait fait scandale,
00:34:13peut-être,
00:34:14mais il y a une grande partie
00:34:15de la gauche
00:34:16qui s'est alignée.
00:34:17La réalité,
00:34:18c'est que c'est
00:34:19trop dur
00:34:20les matins
00:34:21à faire une matinale.
00:34:22Après,
00:34:23ils viennent d'arriver.
00:34:24Mais Bruno Rotaillot
00:34:25et Gérald Darmanin,
00:34:26ils sont là depuis des années.
00:34:27Qu'est-ce que ça a changé ?
00:34:28Ça réagit beaucoup
00:34:29au 0826-300-300.
00:34:30Direction
00:34:31les Pyrénées-Orientales.
00:34:32Bonsoir,
00:34:33Hervé.
00:34:34Bonsoir,
00:34:35Hervé.
00:34:36Bienvenue.
00:34:37Hervé ?
00:34:38Oui,
00:34:39bonsoir.
00:34:40Bienvenue
00:34:41sur ce radio.
00:34:42Ça fait plaisir
00:34:43à Jean-Michel Feuvert
00:34:44qui est des Pyrénées-Orientales.
00:34:45On vous écoute.
00:34:46Il fait très beau,
00:34:47il y a 21 degrés.
00:34:49Vos propos
00:34:50sont odieux.
00:34:51Si vous nous appelez
00:34:52pour nous humilier,
00:34:53c'est pas la peine.
00:34:54On vous écoute.
00:34:55Je suis vraiment
00:34:56scandalisé.
00:34:57Tous les médias,
00:34:58tout ça,
00:34:59les journaux
00:35:00disent que c'est
00:35:01de la faute
00:35:02du petit jeune
00:35:03de 14 ans.
00:35:04Coupez votre radio,
00:35:05Hervé.
00:35:06Coupez votre radio,
00:35:07on vous entend
00:35:08en double.
00:35:09C'est vraiment
00:35:10scandaleux.
00:35:11C'est des délinquants
00:35:12qui auraient dû être
00:35:13déjà punis,
00:35:14d'après ce que
00:35:15j'en ai entendu.
00:35:16Et ce que je voulais
00:35:17vous dire aussi,
00:35:18c'est que moi,
00:35:19j'ai un fils
00:35:20qui était jeune aussi.
00:35:21On habitait
00:35:22en banlieue parisienne,
00:35:23à côté des mureaux.
00:35:24Et à chaque fois
00:35:25qu'il y avait
00:35:26des rafles et tout ça,
00:35:27ils allaient dans
00:35:28les petites cités
00:35:29d'ortoires
00:35:30où il y avait
00:35:31des familles
00:35:32qui étaient quand même
00:35:33relativement aisées
00:35:34qui sortaient à Paris
00:35:35comme nous.
00:35:36Et en fait,
00:35:37ils venaient
00:35:38emmerder les petits jeunes
00:35:39parce qu'il y avait
00:35:40de la fumette
00:35:41à 10 ans
00:35:42ou des trucs comme ça.
00:35:43Et ils n'allaient pas
00:35:44aux mureaux
00:35:45où il y avait des choses.
00:35:46Ils n'ont pas les moyens.
00:35:47Vous allez voir.
00:35:48Et moi, ça me scandalise
00:35:49ce que vous dites.
00:35:50— Parce qu'on dit,
00:35:51mais ce qui est dit
00:35:52par certains médias
00:35:53qui disent que...
00:35:54— Nous, on n'a rien dit.
00:35:55— Non, non, mais disent
00:35:56certains journaux
00:35:57qui disent que
00:35:58il aurait dû,
00:35:59limite,
00:36:00il aurait dû donner
00:36:01son portable
00:36:02comme ça,
00:36:03il ne serait pas faillu.
00:36:04Mais ça,
00:36:05on est bien d'accord.
00:36:06Parce que maintenant,
00:36:07il faut tout donner.
00:36:08— Non, mais il aurait dû.
00:36:09Non, mais c'est honteux
00:36:10de dire ça.
00:36:11Je veux dire,
00:36:12c'est incroyable.
00:36:13Qui c'est qui a tenté
00:36:14une analyse pareille ?
00:36:15— Non, mais c'est vrai.
00:36:16Je l'ai lue.
00:36:17Je l'ai lue.
00:36:18Et ça m'a scandalisé aussi.
00:36:19— C'est d'une indécence.
00:36:20— Parce qu'on ne soumet pas
00:36:21à une attaque.
00:36:22Et on essaie de résister,
00:36:23alors dans la mesure
00:36:24où on a les moyens.
00:36:25Moi, ce que je voudrais dire aussi,
00:36:27c'est que les auteurs
00:36:29de ces faits-là,
00:36:30comme beaucoup,
00:36:31on est arrivé à un niveau
00:36:35où on donne un coup de couteau,
00:36:38mais sans avoir l'intention de...
00:36:40On sait pas que le coup de couteau,
00:36:41ça peut tuer, etc.
00:36:43Il y a une espèce
00:36:45de déresponsabilisation,
00:36:46de perte de valeur,
00:36:49de la valeur humaine
00:36:50qui, moi, me sidère pas sur...
00:36:52Et on a...
00:36:53Alors, je tiens à dire aussi
00:36:55une chose pour les côtoyers,
00:36:57c'est qu'on a plein de jeunes
00:36:58qui sont extraordinaires.
00:37:00Et c'est la majorité des jeunes.
00:37:01— Heureusement, d'ailleurs.
00:37:02— Mais il y en a
00:37:03qui n'ont plus aucun repère.
00:37:04— Mais ça fait du temps aux autres.
00:37:05— Oui, mais c'est là
00:37:06où je parle de la faillite,
00:37:07des parents,
00:37:08de celui qui a porté
00:37:09le coup de couteau.
00:37:10Parce que tout de même...
00:37:11Non, mais Françoise,
00:37:12tout de même,
00:37:13on peut espérer
00:37:14qu'une forme d'éducation
00:37:16rende inconvable
00:37:18déjà de réclamer
00:37:19et de vouloir voler un portable,
00:37:21ça, à la rigueur.
00:37:22— Je suis d'accord, Philippe.
00:37:23— Mais de porter un coup de couteau, quoi.
00:37:24— Je suis d'accord, Philippe, mais...
00:37:25— Si on a un couteau sur soi,
00:37:26c'est qu'on a de mauvaises intentions.
00:37:27Ça, déjà, faut arrêter.
00:37:28Vous me passerez l'expression
00:37:29de surfer,
00:37:30d'être, comme on le dit
00:37:31dans cette question,
00:37:32l'angélisme et la culture de l'excuse.
00:37:34Quelqu'un qui a un couteau sur lui
00:37:36a de mauvaises intentions.
00:37:38— Surtout un homme de cette âge-là.
00:37:39— Vous êtes à Montaigne,
00:37:40dans les Pyrénées-Orientales,
00:37:41et vous avez le champignon.
00:37:42— Excusez-moi, mais même quand j'allais en rando
00:37:44dans les Pyrénées,
00:37:45Dieu sait si j'en ai fait.
00:37:46J'avais le couteau pour couper le sandwich.
00:37:47J'avais un opinel.
00:37:48C'est ça, oui.
00:37:49— Merci.
00:37:50Merci, les amis.
00:37:51Merci beaucoup, Nathalie.
00:37:52Nathalie, vous restez avec nous.
00:37:54Et juste pour vous indiquer
00:37:55que juste après 18h,
00:37:57le témoignage d'un papa
00:37:58dont le petit garçon
00:38:00a été enlevé
00:38:02par une bande de jeunes,
00:38:03pareil, une méprise,
00:38:05mais il nous racontera tout tout à l'heure.
00:38:07Restez avec nous.
00:38:08Merci en tout cas de votre fidélité.
00:38:09On est ensemble jusqu'à 19h.
00:38:28— Les amis, on est ravis de vous accueillir.
00:38:30Vous avez la bouche pleine,
00:38:31Philippe David ?
00:38:32— Absolument.
00:38:33— Absolument pas.
00:38:34Non, non, tout va bien.
00:38:35— Moi, je mange un carambar.
00:38:37— Non, non, sa culbuto
00:38:38ne mange pas de carambar,
00:38:39ma chère Cécile.
00:38:40Les vrais voix avec Philippe...
00:38:41— Non, mais moi, du foie gras.
00:38:42Du saucisson, du fromage,
00:38:44avec du pain.
00:38:45— Non, non.
00:38:46— Eh bien, si.
00:38:47— Non, papa en studio, ma chère.
00:38:48— Non, mais c'est vrai.
00:38:49— Non, mais avant et après.
00:38:51— Des douces abedaines.
00:38:52Philippe Bigère...
00:38:53Cécile de Médibus,
00:38:54Philippe Bigère,
00:38:55Françoise Degoy,
00:38:56Jean-Michel Fauvert
00:38:57et Nathalie,
00:38:58notre vraie voix du jour.
00:38:59Et Nathalie,
00:39:00vous connaissez votre mission ?
00:39:01— Oui.
00:39:02— Lancer le « Qui c'est qui,
00:39:03qui l'a dit ? »
00:39:04Alors, comme vous êtes prof d'anglais,
00:39:05je crois que vous pouvez même
00:39:06le faire en anglais.
00:39:07Je crois qu'on n'y a pas eu droit.
00:39:08— OK.
00:39:09Let's go quiz.
00:39:10— Ah !
00:39:11— C'est celui-là.
00:39:12— Ah, le quiz.
00:39:13— Let's go quiz.
00:39:15— J'ai l'impression d'être
00:39:16à United States of America.
00:39:18— Allez.
00:39:19Question « Qui c'est qui,
00:39:20qui l'a dit ? »
00:39:21Trois points, ma chère Nathalie.
00:39:22Écoutez bien.
00:39:23On n'est pas un pays libéral.
00:39:24On est un pays d'État.
00:39:26— Euh...
00:39:27— Rotaillot ?
00:39:28Darmanin ?
00:39:29— Non, non.
00:39:30— C'est pas Édouard Philippe ?
00:39:31— Non.
00:39:32— Pas Tailly-Voisin ?
00:39:33— Non.
00:39:34— Non, non.
00:39:35— Lombard ?
00:39:36— Oui, bonne réponse, Nathalie.
00:39:37— Lombard, bravo.
00:39:38— Éric Lombard.
00:39:39— Ministre de l'Économie
00:39:40et des Finances.
00:39:41— « Qui c'est qui,
00:39:42qui l'a dit ? »
00:39:43Les vraies voix.
00:39:44Trois points.
00:39:45On a un État kleptomane.
00:39:46C'est compulsif.
00:39:47Dès qu'il voit un Français,
00:39:48hop, on va lui faire les poches.
00:39:49— C'est drôle.
00:39:50— Nathalie.
00:39:51Comment ?
00:39:52— Non.
00:39:53— Non, pas du tout.
00:39:54— Il n'a pas cet humour.
00:39:55Chenu ?
00:39:56— Non.
00:39:57— Jacob Eli.
00:39:58Jacob Eli.
00:39:59— Jacob Eli.
00:40:00Député RN.
00:40:01« Qui c'est qui,
00:40:02qui l'a dit ? »
00:40:03Trois points.
00:40:04Rima Hassan n'a qu'une cause,
00:40:05les terroristes palestiniens,
00:40:06la haine des Israéliens.
00:40:07— Nathalie.
00:40:08— Chenu ?
00:40:09— Non.
00:40:10C'est beaucoup plus...
00:40:11— C'est beaucoup plus à gauche, non ?
00:40:12— Et puis c'est beaucoup plus...
00:40:13C'est loin de nous.
00:40:14C'est loin de nous.
00:40:15— C'était sur Sud Radio ce matin.
00:40:16— C'est-à-dire que...
00:40:17— L'oiseau ?
00:40:18— Qui a dit Nathalie l'oiseau ?
00:40:19— Là, c'est Nathalie.
00:40:20— Alors, Philippe...
00:40:21Nathalie, vous avez dit Nathalie l'oiseau ?
00:40:22— Oui.
00:40:23— Oui.
00:40:24— Ah bon, Nathalie l'oiseau.
00:40:25Alors, Nathalie, pardon.
00:40:26— Eurodéputé EPR.
00:40:27— Pourquoi c'est loin de nous ?
00:40:28— Parce que c'est l'Europe.
00:40:29Donc c'est loin de nous.
00:40:30C'est pas la France, quoi.
00:40:31C'est l'Europe.
00:40:32— Alors, « qui c'est qui,
00:40:33qui l'a tweeté ? »
00:40:34Ça fait trois lignes et demie.
00:40:35« Le ministre Retailleau
00:40:36est l'homme-clé de ce gouvernement.
00:40:37Il vient de l'extrême-droite.
00:40:38Il porte son programme
00:40:39et il l'appliquera,
00:40:40décret par décret,
00:40:41si le gouvernement n'est pas censuré.
00:40:42Ne pas censurer,
00:40:43c'est offrir à M. Retailleau
00:40:44un boulevard de politique raciste. »
00:40:45Nathalie.
00:40:46— Non.
00:40:47— Mélenchon.
00:40:48— Non.
00:40:49— Bonparc.
00:40:50— Non.
00:40:51— Allant-Padeau.
00:40:52— Non.
00:40:53— Rousseau.
00:40:54— Clémence Guettet.
00:40:55— Non.
00:40:56— Cherchez bien.
00:40:57— Rousseau.
00:40:58— Aucun.
00:40:59— Non.
00:41:00Cherchez bien.
00:41:01C'est très bien.
00:41:02— Cherchez bien.
00:41:03— Cherchez bien.
00:41:04— Cherchez bien.
00:41:05— Cherchez bien.
00:41:06— Cherchez bien.
00:41:07— Cherchez bien
00:41:08— Cherchez bien.
00:41:09Cherchez bien.
00:41:10— Des énigmes.
00:41:11— Cherchez bien et vous allez trouver.
00:41:12En plus j'ai faillis faire une gaffe
00:41:14pour répondre à Cécile,
00:41:15j'ai dit, j'ai failli dire
00:41:16« Cherchez bien et vous allez trouver »
00:41:20je lui ai dit « Non, tais-toi ».
00:41:23— Excellente.
00:41:24— Aurélie.
00:41:25Trouver députée la France insoumise.
00:41:30— 6 pour Nathalie.
00:41:313 Philippe Bilger,
00:41:323 vous,
00:41:33on attend la police.
00:41:35Qui c'est qui, qui l'a dit, 3 points, Bruno Retailleau est une illusion de fermeté.
00:41:43« Ah c'est pas Bardella peut-être ? Non, c'est Le Pen ? Non, Chenu ! Bonne réponse,
00:41:49elle l'a dit avant Nathalie ! Forte Nathalie, bravo ! Qui c'est qui, qui l'a dit, sur
00:41:56les divisions, attention, au sein du Nouveau Front Populaire, la gauche devrait mettre
00:42:01son énergie à conquérir des villes de droite et d'extrême droite, alors c'est
00:42:05quelqu'un qu'on a cité, je crois, qu'une seule fois, dans le... qui c'est qui, qui
00:42:09l'a dit ? Il est mort, non ? Non, non, il est vivant, non ! Non, c'est pas Luxman ! Non,
00:42:14on l'a cité beaucoup de fois ! Non, une fois ! Qu'est-ce qu'on a cité une fois ? C'est
00:42:18un maire de Grandeville ! Benoît Payan ? Non ! C'est pas Belin ? C'est pas loin de Béziers ?
00:42:26Non ! Non, non, c'est le maire de Montpellier ? Oui ! Comment il s'appelle ? De Lafosse !
00:42:31Bonne réponse, Mickaël De Lafosse ! Qui c'est qui, qui l'a dit ? J'ai fait un truc un peu
00:42:39plus... alors c'est hyper dur ce que vous avez dit, sur le budget, 3 points, écoutez
00:42:43bien, j'en suis où ? Oui, si la copie reste celle du Sénat, à l'évidence, nous censurerons
00:42:48facilement ! C'est moi ! Nathalie ! Bardella ! Olivier Faure ! Il a été plus rapide là ! Aïe,
00:42:53il y a 10 fois ! J'ai dit 10 fois depuis le début du jeu, Faure ! Fallait que ça tombe
00:42:58à un moment donné ! Qui c'est qui, qui l'a dit, à 3 points, sur l'influenceur algérien
00:43:03expulsé et renvoyé en France ? Un grand pays réagit ! On n'a plus l'attitude d'un grand
00:43:08pays ! Nathalie ! Peut-être Tayo ? Non ! Normanin ? Non ! Rodoule ? Non ! Wauquiez ? Non ! Bardella ? Non !
00:43:17Le Pen ? Non ! Il n'aime pas du tout Estrosi ! Ah ben c'est lui ! Siotti ! Alors là, vous l'avez dit tous en même temps !
00:43:263 points à chaque coup ! Non, non, Siotti ! Non, non, Siotti ! Ah, non, c'est moi, c'est moi, c'est Françoise !
00:43:311 point pour Jean-Michel Fauvert, dit Françoise ! Ah oui, alors ! Et c'est fini, c'est fini ! Alors, alors, alors ?
00:43:37Verdict, eh bien écoutez, Nathalie, notre auditrice, 9 points ! Françoise Degoy, 7 points !
00:43:45Jean-Michel Fauvert, 4 points ! Philippe Bilger, 3 points ! Personne n'est fanné et Nathalie a gagné Briand !
00:43:51Nathalie, so nice ! Et the winner is Nathalie ! Nathalie, merci d'avoir participé à cette émission ! Vous êtes une perle ! Merci
00:44:05beaucoup, en tout cas, vous restez avec nous dans un instant ! Le journal et puis la météo avec notre cher Rémi André et le coup de gueule de Philippe David !
00:44:13Je n'en peux plus du relativisme ! Et dans un instant, juste après la météo, un témoignage exclusif d'un papa dont l'enfant a été enlevé ! Allez, à tout de suite !
00:44:23Sud Radio, parlons vrai ! Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus !
00:44:33Bienvenue dans les vraies voix et autour de cette table, Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy et Jean-Michel Fauvert, et vous, au 0826 300 300, dans un instant, Philippe David !
00:44:42Je n'en peux plus du relativisme ! Et surtout le 27 janvier ! Et puis, comme vous le savez, vous nous laissez des messages sur notre répondeur, au 0826 300 300, et Dominique est avec nous ! Bonsoir, Dominique !
00:44:54Bonsoir, Dominique ! Dominique, bonsoir ! Vous nous avez laissé un message sur notre répondeur, forcément, ce qui vient de se passer avec Elias résonne pour vous, puisque vous avez une histoire qui est quand même assez incroyable à nous raconter !
00:45:08Oui, tout à fait ! Bonsoir à tout le monde, bonsoir à toute l'équipe et à tous les auditeurs ! Effectivement, l'histoire d'Elias m'a profondément choqué, à titre personnel, parce qu'elle a ravivé quelque chose qui s'est passé dans ma famille au mois de janvier l'année dernière, donc début janvier l'année dernière,
00:45:24puisque mon fils s'est fait enlever devant la maison, à 7h du matin, le jour de la rendez-vous. Alors, il faut savoir que moi, j'habite dans une petite commune du Luberon, à Roussillon, entre Roussillon et Gargas, en fait, et juste à quelques kilomètres de Hapte.
00:45:41Et donc, le matin, mon fils sort de la maison, et là, il est 7h du matin, il fait nuit, il y a les mamans qui sont en train d'emmener les enfants à l'arrêt du bus, qui est juste devant la maison, et un gros SUV surgit avec trois hommes masqués, gantés à l'intérieur, et deux se jettent sur mon fils, ça tabat, lui mettent un couteau sous la gorge,
00:46:04le menace de l'égorger, si jamais il ne monte pas dans la voiture et il ne les suit pas sans se débattre.
00:46:11Mais sous vos yeux, ou votre vue ?
00:46:13Non, non, c'est pire que tout, parce que je n'étais même pas là. En même temps, je me demande si, vu comment tout ça s'est déroulé, heureusement que je n'ai pas été là, parce que peut-être que les choses se seraient terminées plus gravement.
00:46:26Donc, mon fils, qui mesure quand même 1m80, même s'il est mineur, il a 17 ans, heureusement qu'il ne s'est pas débattu comme Elias, qui a malheureusement pas voulu donner son téléphone.
00:46:37Mon fils avait déjà le couteau sous la gorge, donc il est monté dans la voiture, ils l'ont jeté à l'arrière, les deux gars l'ont maintenu à l'arrière pendant que le conducteur est parti.
00:46:46Et puis, ils ont fait quelques kilomètres et ils se sont rendus compte qu'ils étaient venus enlever la mauvaise personne.
00:46:51Donc là, mon fils avait été molesté, tabassé, menacé, ils l'ont jeté dehors de la voiture, il est rentré à pied.
00:47:01Il est arrivé à la maison, moi je dormais encore, ma femme aussi, et il est venu nous réveiller dans la chambre en nous disant « Papa, papa, il s'est passé quelque chose de grave, il faut que tu viennes me voir, descends ».
00:47:12Et moi je lui dis « Ecoute, mon fils, c'est pas grave, t'as raté ton bus, c'est déjà arrivé plein de fois, je t'emmène ».
00:47:17Il me dit « Non, non, c'est beaucoup plus grave que ça ». Et lorsqu'on est descendu et qu'on est arrivé dans la cuisine, j'ai vu qu'il était couvert de sang, blanc comme un mort.
00:47:24Et je me suis dit « Mais qu'est-ce qui s'est passé ? ». Et là, il me raconte tout ça.
00:47:27La gendarmerie avait été prévenue par les voisins qui ont assisté à l'opération de kidnapping.
00:47:34Et ce qui a été génial, c'est la brigade HAPT. Je dois vraiment souligner que la gendarmerie de HAPT a été topissime.
00:47:42Ils sont arrivés quelques minutes après, ils ont bouclé tout le quartier, ils ont été hyper empathiques, ils ont été vraiment très prévenants, très professionnels.
00:47:51J'ai été vraiment extrêmement surpris de la qualité de ce qu'ils ont été capables de faire, merci à cette brigade.
00:47:58Il se trouve que les gars ont été arrêtés quelques temps après. C'est la preuve qu'ils ont vraiment fait un super boulot, parce qu'ils ont été aidés par la police de Marseille, des spécialistes de l'affaire.
00:48:10Et ils ont été arrêtés. Deux frères franco-algériens, avec des pédigrés, mais longs comme le bras.
00:48:19Des trucs incroyables. Quand vous voyez le pédigré des deux gars, vous vous dites « Mais comment ils peuvent être encore dans la nature ? ».
00:48:25Ils sont passés, bien sûr, en jugement, en première instance. Et en première instance, il y en a un qui avait déjà je ne sais pas combien de peines avec sursis.
00:48:34Donc là, il a été mis derrière les barreaux quelques temps pour purger une de ses peines avec sursis.
00:48:40Mais il se trouve que l'autre a été relâché, renvoyé chez lui. Je vous jure, c'est hallucinant. C'est sur les minutes du procès verbal.
00:48:49Il a été renvoyé chez lui. Le juge l'a condamné très sévèrement. Il l'a condamné à rester chez lui et chercher du travail.
00:48:55– On va faire réagir. – Attendez, je finis parce que je vous interprète sur quelque chose.
00:49:01Et je réagirai encore après que vos intervenants aient pu intervenir pour vous expliquer quel traumatisme ça a créé chez nous, dans ma famille, pour les victimes qui ne sont pas prises en compte.
00:49:09Donc il a été condamné à chercher du travail. Il se trouve que dans l'arrêté du jugement, c'est marqué que c'est un enlèvement furtif de moins de 7 jours.
00:49:18Vous savez ce que ça veut dire pour un citoyen de se faire enlever son goffre, même une journée, deux journées, même une heure, même une minute ?
00:49:25Eh bien il y a des députés, il y a des députés à l'Assemblée nationale qui ont voté une loi qui dit qu'un enlèvement de moins de 7 jours, c'est un enlèvement furtif, c'est pas grave.
00:49:34Donc c'est pas 20 ans de prison, c'est de la correctionnelle, c'est 5 ans maximum et après c'est à l'appréciation du juge. J'en suis malade, malade. Ce pays est devenu fou.
00:49:45– Hallucinant, c'est hallucinant. Philippe Bilger, quand on entend ça...
00:49:49– Oui, en même temps, c'est normal qu'il y ait une hiérarchie dans les transgressions.
00:49:54Je veux dire qu'on considère que tout enlèvement n'est pas de même nature lorsqu'il n'entraîne pas des conséquences tragiques.
00:50:03Mais tout ce que racontait avant notre ami Dominique, c'est effarant.
00:50:08– Mais un enlèvement, c'est un enlèvement en fait.
00:50:12– Je comprends ce que vous dites, Philippe Bilger.
00:50:14– Vous voyez, parce que généralement, on prend toujours la durée de l'enlèvement comme critère.
00:50:19Mais pour un père, c'est inaudible.
00:50:23– Je suis d'accord que c'est inaudible, mais je reste complètement sur votre ligne.
00:50:27Il faut bien qu'il y ait des gradations en réalité, il faut bien qu'il y ait une graduation de la peine.
00:50:32– Non mais restez chez vous pendant une semaine et cherchez...
00:50:35– Je réagissais à ce que nous disait Dominique sur, évidemment, le fait que c'est de la correctionnelle et que c'est furtif.
00:50:42Ben oui, c'est ça la justice.
00:50:44Effectivement, il y a une gradation, mais je ne peux même pas imaginer le trauma que ça a dû être
00:50:48et que ça doit être encore maintenant.
00:50:50Comment vous surmontez ça ?
00:50:51– Jean-Michel Fauvergue.
00:50:52– Il me semble, et je ne voudrais pas me tromper, que ce que vous appelez un enlèvement furtif,
00:50:57ce qui est appelé par la loi un enlèvement furtif,
00:50:59la loi a été modifiée pour les enlèvements d'enfants entre familles.
00:51:06– Oui, lors des divorces, etc.
00:51:08– Et donc ça ne s'applique pas du tout à cette...
00:51:10– À ce cas-là ?
00:51:11– Non, ça ne devrait pas.
00:51:12– Ah oui ?
00:51:13– Alors moi je comprends ce traumatisme-là et vous avez dû vivre l'enfer.
00:51:18– Et certainement encore aujourd'hui, pendant des années.
00:51:20– Et on est encore sur un exemple de non-implication de la magistrature.
00:51:26– Le mot de la fin, écoutez, je m'attendais complètement
00:51:29à la réaction de Philippe et de Chantal qui, bien sûr...
00:51:32– Franchement, je n'aimerais pas m'appeler Chantal, mais en fait, j'aime bien...
00:51:36– On n'est pas dans le débat, on n'est pas dans le débat.
00:51:40Moi ça fait un an que je ne l'ai pas.
00:51:42Ça fait un an que je me réveille la nuit parce que j'imagine
00:51:44que mon fils a été égorgé par ces genres.
00:51:46Mon fils, il a été traité par un psychologue.
00:51:48Mon fils, il a été traumatisé, il a perdu le sommeil.
00:51:51C'est un gamin qui aujourd'hui est en classe prépa d'ingénierie.
00:51:54Et j'entends des gens aujourd'hui qui me disent
00:51:56mais si ça avait été votre enfant Philippe ou si ça avait été votre enfant Françoise,
00:51:59on vous l'enlève une heure.
00:52:01Mais aussi, mettez-vous à la place des garçons là.
00:52:04Non mais attendez, ils ont des pédigrés longs comme le bras.
00:52:07Ils auraient été capables de venir de Valence, de louer une bagnole,
00:52:10de venir faire un repérage, de venir enlever un gosse à 7h du matin,
00:52:14de le tabasser, de lui mettre un couteau sous la gorge.
00:52:16Mon fils, il a cru qu'il était mort.
00:52:18Ensuite, j'entends des gens de la société civile bien pensante
00:52:22et vous avez raison, oui c'est la loi.
00:52:24Mais ceux qui ont fait la loi ont fait n'importe quoi.
00:52:26Parce qu'aujourd'hui, le traumatisme il est pour les victimes.
00:52:28Moi je suis d'accord avec vous.
00:52:30Les mecs qui sont en liberté aujourd'hui, ils n'ont plus de limites.
00:52:34Parce qu'ils peuvent faire ça avec préméditation,
00:52:37louer une voiture, des gants, des masques,
00:52:40violenter un garçon qui n'a mérité rien du tout.
00:52:43Ils ont enlevé un gamin de 15 ans qui habite à 200 mètres.
00:52:47Et le but de ça, c'était de lui récupérer,
00:52:50parce que le gamin est un génie informatique,
00:52:52il avait miné sur Minecraft 130 000 euros sur une crypto-monnaie,
00:52:57sur une clé USB.
00:52:58Ils étaient venus le prendre pour ça.
00:53:00Et ils voulaient l'embarquer dans une cave pour qu'ils minent pour eux.
00:53:03Vous vous rendez compte l'état d'esprit ?
00:53:05Non mais bien sûr, personne ne dit ça.
00:53:07Les gens disent que c'est pas grave, qu'ils font une gradation.
00:53:09Dominique, non, c'est pas ce qu'on a dit.
00:53:11Non mais Dominique, c'est pas ce qu'on a dit.
00:53:13Mais vous, vous l'avez dit.
00:53:15Ça n'aide pas les victimes.
00:53:17J'ai bien compris.
00:53:18On a besoin d'être aidé.
00:53:19On a besoin d'entendre l'empathie de la société.
00:53:22De la gendarmerie d'acte et du maire de Guerrière.
00:53:25Mais non, mais moi, je vous le dis, si c'était mon enfant,
00:53:28je réagirais exactement comme vous.
00:53:30Vous seriez malade.
00:53:32Mais je sais très bien ce que vous dites.
00:53:34Mais il y a l'émotion, véritablement.
00:53:36Et après, il y a effectivement la justice.
00:53:39Il y a une gradation, c'est parce que nous sommes,
00:53:41je sais que ça irrise tout le monde,
00:53:42mais nous sommes dans un état de droit.
00:53:45En tout cas, François, je comprends ce que vous dites.
00:53:48Mais moi, je suis une serrée d'entendre ça.
00:53:50Le droit de qui ?
00:53:52Le droit de ces racailles qui recommenceront ?
00:53:54Si on leur dit qu'ils peuvent enlever un gosse...
00:53:56Je ne crois pas que c'est ce qu'on leur a dit.
00:54:00Non, non, mais le deuxième.
00:54:01Il y en a un des deux.
00:54:03Mais déjà, pour le deuxième, c'est catastrophique.
00:54:05Non, mais c'est honteux.
00:54:06Je suis d'accord avec vous.
00:54:07Bien sûr, il fallait aggraver la peine.
00:54:08En tout cas, Dominique,
00:54:10sachez que moi, pour mon compte,
00:54:12je suis tellement à fond avec vous.
00:54:14Je trouve que là, pour le coup,
00:54:16c'est scandaleux.
00:54:17Mais c'est inaudible et scandaleux
00:54:20de se dire que ces gens ne seront pas punis à la hauteur,
00:54:23si on peut même punir des gens à la hauteur
00:54:25de ce qu'ils font par faire.
00:54:26Je me dis que c'est quand même assez dingue.
00:54:28En tout cas, je suis très heureuse
00:54:29de vous avoir donné ce moment, Dominique.
00:54:32Merci mille fois, en tout cas,
00:54:34de nous avoir fait confiance.
00:54:35Parce que d'abord, ce n'est pas facile à raconter.
00:54:37Ce n'est pas facile à lire.
00:54:39Et vous savez que notre micro,
00:54:40nous serons toujours ouverts,
00:54:42quoi qu'il en soit.
00:54:43Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:54:45Dans un instant, un autre coup de gueule.
00:54:47Philippe David, décidément, c'est le moment.
00:54:49Sur le relativisme de notre époque
00:54:51qui est totalement délirant.
00:54:52Merci beaucoup.
00:54:53On fait une petite pause.
00:54:54On revient dans un instant.
00:55:06Bienvenue à tous.
00:55:07On est ensemble dans les vraies voix.
00:55:08On n'est pas toujours d'accord
00:55:09autour de cette table.
00:55:10Mais c'est ce qui fait le sel aussi de ça
00:55:12Philippe Bilger, François Dubois.
00:55:14On a la même émission.
00:55:16La puissance du témoignage de Dominique.
00:55:18Absolument.
00:55:19Je ne veux pas contester.
00:55:20Absolument.
00:55:21Avec Jean-Michel Fauvergue.
00:55:22Et tout de suite, c'est Philippe David.
00:55:27Moi, je suis absolument sidéré,
00:55:29estomaqué par la phasie
00:55:32qu'il y a autour de Trump.
00:55:34Par la façon dont les gens acceptent.
00:55:36Moi, j'entends dans la rue,
00:55:37dans les bistrots, partout.
00:55:38Oh, ben finalement, il va faire bouger les choses.
00:55:40Oh, ben finalement, il va relever l'économie.
00:55:42Mais il y a une feuille de cigarette
00:55:44entre le nazisme et Trump.
00:55:46Trump est une ordure absolue,
00:55:48un danger absolu,
00:55:49non seulement pour son pays,
00:55:50mais pour le monde entier.
00:55:52Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:55:54au milieu du village.
00:55:55Un village qui pourrait se situer
00:55:57au royaume du Pérubu,
00:55:58dans lequel tout recul et toute limite
00:56:00dans les prises de parole
00:56:01auraient disparu.
00:56:02Pourquoi ce village ?
00:56:03Parce que vous venez d'entendre
00:56:04le comédien Jacques Weber,
00:56:05samedi dernier, sur l'antenne de RTL,
00:56:07oser affirmer qu'il y a juste
00:56:09une feuille de cigarette
00:56:10entre le nazisme et Trump.
00:56:12Vous avez bien entendu,
00:56:13Trump égal Hitler,
00:56:14délire radiophonique
00:56:15qui vous fait gagner un point Godwin,
00:56:17mais qui disqualifie totalement
00:56:19l'auteur de ses propos.
00:56:20Pour oser ce type de comparaison odieuse,
00:56:22quels sont les arguments de Jacques Weber ?
00:56:24Trump serait en train d'ouvrir
00:56:25des chambres à gaz
00:56:26et des camps d'extermination.
00:56:27Trump aurait supprimé toute opposition
00:56:29envoyée dans des camps de concentration
00:56:31ou des prisons.
00:56:32Trump mènerait une politique
00:56:33d'antisémitisme d'État,
00:56:34comme l'ont fait les nazis.
00:56:35Pour les deux premières questions,
00:56:37la réponse est toute trouvée.
00:56:39Pour la troisième,
00:56:40rappelons que Donald Trump
00:56:41a transféré pendant son premier mandat
00:56:43l'ambassade des USA en Israël
00:56:45de Tel Aviv à Jérusalem,
00:56:46preuve de son antisionisme
00:56:48doublé d'un antisémitisme
00:56:49pas tenté.
00:56:50Mais le pire dans ses propos
00:56:52est le relativisme absolu
00:56:53qui peut avoir un effet désastreux
00:56:55si on le prend au pied de la lettre.
00:56:56Après tout,
00:56:57si les USA de Trump
00:56:58c'est la même chose que l'Allemagne nazie,
00:57:00finalement, l'Allemagne nazie,
00:57:02ça ne devait pas être si terrible que ça.
00:57:03Un relativisme parfaitement représenté
00:57:06par un tweet de France Info hier
00:57:08et qui était encore en ligne ce matin
00:57:10avant d'être supprimé dans la journée,
00:57:12tweet qui disait, je cite,
00:57:14« 80 ans de la libération d'Auschwitz,
00:57:16un mémorial de la Shoah
00:57:18a été inauguré à Lyon
00:57:19pour ne jamais oublier l'horreur,
00:57:20horreur étant entourée de guillemets.
00:57:22Bref, plus d'un million de femmes,
00:57:24d'enfants, de vieillards et d'hommes
00:57:26exterminés à Auschwitz.
00:57:27C'est une horreur,
00:57:28mais finalement pas si horrible que ça.
00:57:30Bref, tous ces gens,
00:57:31avec leur belle conscience de gauche,
00:57:33banalisent tant le nazisme que la Shoah.
00:57:35Mon grand regret étant que leurs propos
00:57:37ne déclenchent pas le même tollé
00:57:38que quand Jean-Marie Le Pen
00:57:39tenait des propos horribles
00:57:40sur cette période de l'histoire.
00:57:42Encore une fois,
00:57:43les indignations sont à géométrie variable.
00:57:46Votre seconde indignation
00:57:48me paraît encore plus justifiée
00:57:50que la première.
00:57:51Parce que Jacques Weber,
00:57:53il est connu tout de même.
00:57:55Je me demande s'il n'appartient pas
00:57:57à cette catégorie de gens
00:57:59où la pensée ne gouverne plus le langage,
00:58:02mais c'est la provocation du langage
00:58:04qui induit la pensée complètement perverte.
00:58:07Mais la seconde indignation,
00:58:09c'est...
00:58:10— Ben, mais quand j'ai vu les guillemets horreurs,
00:58:12ce matin...
00:58:13— Je ne vois pas pourquoi vous dites
00:58:14ces consciences de gauche, sérieusement.
00:58:16Non, je ne parle pas de ça.
00:58:18Je parle des guillemets,
00:58:19des guillemets, si vous voulez, sur Auschwitz.
00:58:21Je pense que c'est véritablement...
00:58:22Enfin, c'est une erreur de rédaction en chef.
00:58:24Je ne vois pas un truc idéologique.
00:58:26— C'était la deuxième de la journée.
00:58:27Il y avait déjà les 200 occages palestiniens
00:58:28un peu plus tôt.
00:58:29Ça fait beaucoup.
00:58:30— Je suis d'accord avec vous,
00:58:31mais je pense qu'il y a une enquête en plus
00:58:33qui est ouverte à Radio France.
00:58:34Je ne pense pas du tout que c'est le même.
00:58:35Je pense que vous avez aussi un niveau,
00:58:38vraiment, du journalisme
00:58:39et un niveau qui baisse de façon absolument délirante,
00:58:43en réalité.
00:58:44Donc sur le relativisme, je suis d'accord.
00:58:46Après, Jacques Weber,
00:58:48il est ce qu'il est.
00:58:50La bêtise de comparer Trump à Hitler est délirante.
00:58:55En revanche, là où il a raison,
00:58:56sur la première partie de la phrase,
00:58:57c'est l'apathie générale.
00:58:59Il y a une forme de relativisme sur l'arrivée de Musk,
00:59:02une sorte, comment dirais-je, de fatalisme
00:59:04sur le fait que Trump et Musk
00:59:05égalent toute la dérégulation du monde.
00:59:07Là, il n'a pas tout à fait tort.
00:59:09— Jean-Michel Fauvergue.
00:59:10— Le comparatif avec les nazis
00:59:14et les crimes contre l'humanité,
00:59:17ça laisse pantois, quand même.
00:59:19— C'est une tranchée.
00:59:20— C'est une tranchée, effectivement.
00:59:21— C'est une tranchée, c'est énorme.
00:59:23— Ça n'a aucun sens, en plus.
00:59:24— Après, ça m'embête.
00:59:27Aujourd'hui, ça fait plusieurs fois
00:59:29que je suis d'accord avec François.
00:59:30C'est incroyable.
00:59:31Après, moi, je dis, en ce qui concerne Trump,
00:59:36attendons un peu de voir
00:59:38dans quel sens il va aller
00:59:40et le mal ou le bien qu'il va nous faire.
00:59:44Moi, je suis très désireux
00:59:48d'être quelques temps après
00:59:50pour voir comment les choses se passent,
00:59:52si elles se passent bien ou mal.
00:59:53Parce que ça peut basculer dans les deux sens.
00:59:55— Merci beaucoup, Philippe David.
00:59:56Tout de suite, l'info en plus avec Félix Mathieu.
01:00:01— Et l'enlèvement et la séquestration
01:00:02de David Balland et de sa compagne
01:00:04jettent une lumière crue sur une tendance inquiétante.
01:00:06— Oui, l'entrepreneur et sa compagne,
01:00:08séquestrés par des individus
01:00:09qui espéraient obtenir 10 millions d'euros
01:00:11en crypto-monnaie, en échange,
01:00:12ils ont été jusqu'à couper un doigt
01:00:14au cofondateur de Ledger
01:00:15pour l'envoyer à ses associés.
01:00:16Finalement, les gendarmes ont pu les libérer
01:00:18à l'issue d'une opération extrêmement délicate.
01:00:20Mais ce qui interroge, effectivement,
01:00:22c'est le mobile crapuleux
01:00:23qui semblait nous ramener à d'autres époques,
01:00:25voire à des fictions,
01:00:26viser quelqu'un pour sa richesse
01:00:27en espérant obtenir une rançon.
01:00:29Or, ce type d'enlèvement et de séquestration
01:00:31connaît une recrudescence.
01:00:33Selon une information du Figaro,
01:00:35la Direction nationale de la police judiciaire
01:00:37en a recensé pas moins de 400 l'année dernière,
01:00:40selon un chiffre qu'elle a fait parvenir à nos confrères.
01:00:42400 affaires d'enlèvement de séquestration
01:00:44en France en une année.
01:00:45Alors, au-delà des affaires comme ici,
01:00:47David Balland, ou avant lui,
01:00:48le bijoutier à Aulnay-sous-Bois,
01:00:49ce résultat est notamment dû
01:00:51au phénomène de bande
01:00:52en lien avec le narcotrafic,
01:00:53des processus très rationalisés,
01:00:55hiérarchisés,
01:00:56dans lesquels les exécutants sont payés
01:00:58par des commanditaires
01:00:59sans forcément connaître
01:01:00les tenants, les aboutissants
01:01:02de la basse besogne à laquelle
01:01:03ils sont en train de prendre part.
01:01:04400, c'est énorme.
01:01:05Je me souviens d'un pain, en fait.
01:01:07Oui, le Baron Pain.
01:01:08Le doigt, oui.
01:01:09Un pain chenèdre.
01:01:11Un pain chenèdre.
01:01:12Mais est-ce qu'il y avait,
01:01:14comment dirais-je,
01:01:15est-ce qu'on a des grands souvenirs
01:01:17d'enlèvement ?
01:01:18Oui, on a l'enlèvement du Baron Pain,
01:01:20on a l'enlèvement de la fille de Paty,
01:01:22comment dirais-je, aux Etats-Unis.
01:01:24Mais c'est un faux enlèvement, d'ailleurs.
01:01:26Mais c'est vrai qu'on n'a plus l'habitude
01:01:28d'entendre ce genre de...
01:01:29Après, on a eu Philippe Effrand, Aldo Moreau...
01:01:31Aldo Moreau, c'est autre chose,
01:01:33c'est politique, c'est vraiment...
01:01:34Il est assassiné.
01:01:35Il y a eu Madame Dassault.
01:01:36Oui, il y a eu Madame...
01:01:37Aldo Moreau, c'est une brigade rouge,
01:01:39c'est vraiment pour...
01:01:40Moi, j'ai eu un enlèvement,
01:01:42mais c'était ma voiture,
01:01:43c'était la fourrière.
01:01:44Détendre un peu l'atmosphère.
01:01:46La rançon très chère, la rançon de la fourrière.
01:01:48Très chère, la rançon de l'enlèvement
01:01:49de la fourrière, je vous le rappelle.
01:01:51Vous voulez que j'aille crever
01:01:52les pneus de Jean-Michel Fauvert ?
01:01:53Non, non, mais je vais faire une petite cagnotte.
01:01:54Vous voulez que j'aille crever
01:01:55les pneus de Jean-Michel Fauvert
01:01:56dans le parking ?
01:01:57Il vient à pied, donc...
01:01:58Vous pouvez crever ce que vous voulez.
01:02:00Il vient en courant, tu sais,
01:02:0217 kilomètres sous la pluie.
01:02:03Tout à l'heure, le météorologue disait
01:02:05que le temps était déchaîné.
01:02:06Il est pareil, lui.
01:02:07Il est déchaîné, mais d'une force.
01:02:10Allez, merci beaucoup Félix Mathieu.
01:02:11Dans un instant, Emmanuel Macron à Auschwitz.
01:02:13Nous ne cèderons rien face à l'antisémitisme
01:02:1680 ans après la libération du camp.
01:02:18Et vous voulez réagir,
01:02:19c'est le 0 826 300 300.
01:02:21Mais tout de suite,
01:02:22le tour de table de l'actualité.
01:02:23On se retrouve avec Les Vraies Voix.
01:02:24A tout de suite.
01:02:25Sud Radio.
01:02:26Par l'omvret.
01:02:27Par l'omvret.
01:02:28Sud Radio.
01:02:29Par l'omvret.
01:02:30Les Vraies Voix Sud Radio.
01:02:3117h19h.
01:02:33Philippe David.
01:02:34Cécile de Ménibus.
01:02:35Ben oui, la super série.
01:02:36Retour des Vraies Voix avec...
01:02:38La super série.
01:02:39Retour en Suède, bien évidemment.
01:02:41Cécile de Ménibus,
01:02:42Philippe Bilger,
01:02:43François Stegouas,
01:02:44Jean-Michel Fauvert.
01:02:45Et c'est l'heure
01:02:46des tours de table de l'actualité.
01:02:48Oh, dites,
01:02:49je vais envoyer les actualités.
01:02:50Vous venez les voir dans la cabine.
01:02:51Je vais vous raconter
01:02:52une histoire pas banale.
01:02:53Et vous,
01:02:54vous me racontez pas
01:02:55votre petite journée.
01:02:56On a assez perdu de temps comme ça.
01:02:58Le tour de table
01:02:59de l'actualité.
01:03:00Et Philippe Bilger
01:03:01voulait parler
01:03:02d'un truc absolument dingue
01:03:04sur les réseaux sociaux
01:03:05qui est arrivé
01:03:06à un pilier de rugby.
01:03:07Oui, un jeune pilier de rugby
01:03:09de 25 ans,
01:03:10ivoirien,
01:03:11avec sa compagne Margot,
01:03:13font une petite série
01:03:15de vidéos TikTok.
01:03:17Et c'est hallucinant
01:03:19le nombre
01:03:20de commentaires.
01:03:21Marvin Pivert.
01:03:22Absolument.
01:03:23Le nombre
01:03:24de commentaires
01:03:25haineux,
01:03:26j'en passe
01:03:27plus d'une centaine
01:03:29parce que tout simplement,
01:03:31ce couple
01:03:32infiniment sympathique
01:03:33au demeurant,
01:03:34s'était montré
01:03:35sur cette vidéo.
01:03:36Vous pouvez pas imaginer
01:03:38le nombre d'insultes
01:03:39sur Margot
01:03:41Lechenegr,
01:03:42enfin,
01:03:43je glisse là-dessus,
01:03:45mais même quand on est habitué
01:03:47à ce que la nature humaine
01:03:49peut engendrer de pire,
01:03:51je continue à avoir
01:03:53tout de même un saisissement
01:03:55devant certaines attitudes.
01:03:57Mais là, il y a eu une finale
01:03:58de télé-réalité
01:03:59entre deux chanteuses,
01:04:00une noire et une blanche.
01:04:01La noire a été traitée
01:04:02de salle noire
01:04:03et la blanche de salle blanche.
01:04:04On est dans une époque
01:04:05totalement débridée.
01:04:06Oui, oui,
01:04:07alors après,
01:04:08j'espère que c'est que des mots.
01:04:09En réalité,
01:04:10et dans les actes,
01:04:11je n'en sais rien,
01:04:12le racisme,
01:04:13il faut arrêter les mots,
01:04:14il faut arrêter les traités.
01:04:15Mais de retour,
01:04:16regardez les cartes électorales,
01:04:18l'antisémitisme,
01:04:19c'est vous qui le disiez tout à l'heure,
01:04:21les actes ont été multiplés
01:04:22par 100, 200...
01:04:23C'est le débat dans 10 minutes.
01:04:25Voilà, donc c'est ça.
01:04:26Mais finalement,
01:04:27il y a quelque chose
01:04:28qui appuie sur les tendances
01:04:29les plus lourdes
01:04:30de l'humanité en ce moment.
01:04:31Mais moi, je crois que,
01:04:33c'est ce que disait toujours Gandhi,
01:04:35le bien avance à la vitesse
01:04:36de l'escargot,
01:04:37mais il gagne toujours à la fin.
01:04:38En réalité,
01:04:39on est toujours sortis plus forts
01:04:40de ces périodes obscures,
01:04:41je pense.
01:04:42C'est-à-dire qu'on ose libérer
01:04:43des choses
01:04:44qui, hier,
01:04:45demeuraient en feuille.
01:04:46Bien sûr, bien sûr.
01:04:47Jean-Michel Fauvergne.
01:04:48Écoutez,
01:04:49puisqu'on parlait
01:04:50dans le milieu du rugby,
01:04:51moi je constate,
01:04:52et puis qu'il y a
01:04:53des amateurs de rugby
01:04:54autour de la table,
01:04:55moi je constate que
01:04:56les équipes du top 14
01:04:58et l'équipe de France
01:05:00sont tous maintenant
01:05:01sauf monochrome.
01:05:02Et c'est pour la plus belle joie
01:05:06des spectateurs
01:05:07parce qu'on voit du beau spectacle
01:05:08avec des gens
01:05:09qui viennent de partout.
01:05:11Si vous voyez ce que je veux dire.
01:05:12Et donc,
01:05:13ça c'est plutôt un régal.
01:05:15Et puisqu'on est toujours
01:05:16dans le monde du rugby,
01:05:18moi je vous conseille
01:05:19la lecture du livre
01:05:20de Cameron Naoki
01:05:21qui était le joueur
01:05:22de l'équipe de France
01:05:23de rugby seconde ligne
01:05:24qui a fait un super livre
01:05:26qui s'intitule
01:05:27« J'y croirais tout le temps »
01:05:29enfin c'est un titre
01:05:30dans ce genre-là
01:05:31et dans lequel
01:05:32il est d'origine camerounaise
01:05:34au départ
01:05:35et dans lequel
01:05:36il fait part
01:05:37de la problématique
01:05:38qu'il a eue,
01:05:39dont maintenant
01:05:40il s'est intégré
01:05:41d'une manière
01:05:42tout à fait importante,
01:05:43élégante et super.
01:05:44Il n'est pas woky,
01:05:45il est woky.
01:05:46Il est woky, monsieur.
01:05:47C'est magnifique
01:05:50la façon
01:05:51dont la société
01:05:52aussi évolue et bouge.
01:05:53Regardez Guillaume Diop,
01:05:54premier danseur étoile
01:05:55de l'Opéra de Paris,
01:05:57noir, magnifique
01:05:58et on lui confie
01:05:59tous les grands rôles classiques.
01:06:01Je l'ai vu danser
01:06:02dans Paquita
01:06:03en décembre dernier.
01:06:05Évidemment,
01:06:06c'est merveilleux.
01:06:07Il y a les deux mouvements.
01:06:08Il y a le mouvement
01:06:09de plus en plus ouvert
01:06:10et il y a le mouvement
01:06:11qui essaie de résister,
01:06:12je crois.
01:06:13Ce qui est dingue,
01:06:14c'est qu'il faut
01:06:15être obligé de le dire.
01:06:16C'est ça qui est
01:06:17hallucinant.
01:06:18Françoise Degoy,
01:06:19un gros problème aussi,
01:06:20c'est le chômage
01:06:21qui repart.
01:06:22Incroyable.
01:06:23Depuis plusieurs années,
01:06:24ça ne s'est pas arrivé
01:06:25sauf au moment
01:06:26de la Covid, évidemment.
01:06:27Quasiment 4%
01:06:28de remontée du chômage.
01:06:29Alors, je le dis
01:06:30parce que c'est probablement
01:06:31lié effectivement
01:06:32au manque de budget,
01:06:33au manque de perspective,
01:06:34à l'angoisse
01:06:35des entreprises
01:06:36qui ne savent pas exactement
01:06:37à quoi elles vont faire face
01:06:38en termes de fiscalité,
01:06:39en termes d'aides, etc.
01:06:40Et je pense que,
01:06:41politiquement,
01:06:42c'est un véritable,
01:06:43comment dirais-je,
01:06:44coup de massue
01:06:45pour Emmanuel Macron.
01:06:46Emmanuel Macron
01:06:47a fait de cette victoire
01:06:48contre le chômage
01:06:49et des retraites
01:06:50son héritage.
01:06:51Et l'héritage
01:06:52est en train
01:06:53de partir en miettes
01:06:54et on se rend surtout compte.
01:06:55Il y a eu un recul.
01:06:56Il y a eu un recul,
01:06:57mais ça repart.
01:06:58Il y a eu un recul
01:06:59qui a été un recul
01:07:00d'ailleurs dans toute l'Europe.
01:07:01Mais on se rend compte surtout
01:07:02et ça c'est,
01:07:03malheureusement,
01:07:04pour notre ami Fauverg
01:07:05qui était de cette majorité,
01:07:06il ne va pas être d'accord avec moi.
01:07:07On se rend compte que
01:07:08les Mozart,
01:07:09tous ceux qui devaient tout changer,
01:07:11il va laisser un bilan
01:07:12de quinquennat
01:07:13et hors Covid,
01:07:14Emmanuel Macron
01:07:15qui va être probablement
01:07:16l'un des plus désastreux
01:07:17de la cinquième.
01:07:18– Jean-Michel Fauverg,
01:07:19puisqu'on a appui beaucoup de temps,
01:07:20la magistrature
01:07:21qui recrute des policiers.
01:07:22– Alors oui,
01:07:23la magistrature recrute
01:07:24et elle recrute des policiers.
01:07:25C'est plutôt pas mal.
01:07:26Enfin, en fait,
01:07:27en réalité,
01:07:28elle ne recrute pas des policiers,
01:07:29elle recrute des magistrats
01:07:30à titre temporaire.
01:07:31Il y a beaucoup de policiers
01:07:32qui postulent
01:07:33pour être magistrats
01:07:34à titre temporaire.
01:07:35Alors vous savez que
01:07:36la loi de novembre 2023
01:07:37sur l'orientation
01:07:38et la programmation
01:07:39de la justice
01:07:40doit augmenter le budget,
01:07:41est en train d'augmenter
01:07:42le budget
01:07:43de 4,5 milliards d'euros
01:07:44d'ici 2027.
01:07:45Ça portera le budget
01:07:46à 11 milliards d'euros.
01:07:47Si budget il y a,
01:07:48ça les portera
01:07:49à 11 milliards d'euros.
01:07:50– Attendez,
01:07:51je regarde,
01:07:52je ne vois rien,
01:07:53le réseau sonne.
01:07:54– Ça sonne,
01:07:55ça sonne,
01:07:56ça sonne,
01:07:57ça sonne,
01:07:58ça sonne,
01:07:59ça sonne,
01:08:00ça sonne,
01:08:01ça sonne,
01:08:02ça sonne,
01:08:03ça sonne,
01:08:04ça sonne,
01:08:05ça sonne,
01:08:06ça sonne,
01:08:07ça sonne.
01:08:08– Ce qui fait qu'on sera
01:08:09à peu près au même niveau
01:08:10que les autres pays européens,
01:08:11c'est-à-dire que
01:08:12chaque pays européen
01:08:13dépense à peu près
01:08:1490 euros par habitant.
01:08:15Nous on est à 70
01:08:16et on arrivera
01:08:17à cet étiage-là.
01:08:18Pour en revenir
01:08:19à mes magistrats
01:08:20à titre temporaire,
01:08:21en fait,
01:08:22ils sont recrutés
01:08:23dans le cadre
01:08:24de cette loi de 2023
01:08:25qui prévoit
01:08:26une augmentation
01:08:27de 10.000 emplois
01:08:28dans le ministère de la Justice,
01:08:291500 magistrats,
01:08:30et le reste en auxiliaire
01:08:31de justice
01:08:32et en personnel administratif.
01:08:33Et à cette occasion,
01:08:34il y a recrutement
01:08:35de magistrats
01:08:36à titre temporaire.
01:08:37Alors c'est quoi ?
01:08:38C'est des gens
01:08:39qui doivent être français,
01:08:40diplômés,
01:08:41bac plus 4 normalement,
01:08:42et qui ont fait
01:08:43pendant 5 ans,
01:08:44qui ont exercé
01:08:45dans un domaine juridique
01:08:46et ils sont recrutés,
01:08:47c'est en général
01:08:48des gens à la retraite,
01:08:49quand il s'agit
01:08:50de policiers,
01:08:51ce sont des gens
01:08:52à la retraite.
01:08:53Ils sont recrutés
01:08:54et la loi de 2023
01:08:55leur permet
01:08:56de faire à peu près
01:08:57le même travail
01:08:58que tous les autres magistrats
01:08:59à 2-3 ans.
01:09:00C'est génial.
01:09:01C'est bien.
01:09:02C'est-à-dire,
01:09:03un magistrat du siège
01:09:04ou une fondation
01:09:05de 3 mois.
01:09:06Vous allez être magistrat
01:09:07du coup Fauvergue ?
01:09:08Non.
01:09:09Donc c'est plutôt pas mal.
01:09:10C'est bien ?
01:09:11C'est une très bonne idée.
01:09:12Très bonne idée.
01:09:13Et bien c'est bien.
01:09:14Je suis contente
01:09:15de l'avoir entendu.
01:09:16Merci beaucoup
01:09:17Jean-Michel Fauvergue.
01:09:18Dans un instant,
01:09:19on va revenir
01:09:20sur Emmanuel Macron
01:09:21qui est à Auschwitz
01:09:22et qui a écrit
01:09:23sur ce livre
01:09:24« Nous ne céderons rien
01:09:25face à l'antisémitisme ».
01:09:26Bien entendu,
01:09:27parce que
01:09:28bien entendu,
01:09:29dans cette célébration
01:09:30des 80 ans
01:09:31de la libération du camp.
01:09:32Alors parlons-vous
01:09:33à l'histoire de la Shoah ?
01:09:34Est-elle suffisamment enseignée
01:09:35dans les écoles ?
01:09:36Et à cette question,
01:09:37la mémoire de la Shoah
01:09:38risque-t-elle de s'estomper
01:09:39avec la disparition
01:09:40des derniers survivants ?
01:09:41Vous dites vous
01:09:42à 64%.
01:09:43Vous voulez réagir
01:09:44le 0826 300 300 ?
01:09:45Dans un instant,
01:09:46Emmanuel Abramovitch
01:09:47sera avec nous,
01:09:48porte-parole
01:09:49du Bureau national
01:09:50de vigilance
01:09:51contre l'antisémitisme.
01:09:52On vous souhaite la bienvenue.
01:09:53On est ensemble
01:09:54jusqu'à 19h.
01:09:55Sud Radio,
01:09:56votre attention
01:09:57Bonjour,
01:09:58je vous remercie
01:09:59pour vos invités.
01:10:00C'est intéressant
01:10:01et puis les discussions
01:10:02qui en découlent.
01:10:03Sud Radio,
01:10:04Les Vraies Voix Sud Radio,
01:10:0517h-19h,
01:10:06Philippe David,
01:10:07Cécile de Ménibus.
01:10:08Les Vraies Voix
01:10:09jusqu'à 19h
01:10:10avec Philippe Dalvid,
01:10:11Philippe Bilger
01:10:12est avec nous,
01:10:13Françoise Degoy,
01:10:14Jean-Michel Fauvergue
01:10:15et vous,
01:10:16au 0826 300 300,
01:10:17tout de suite,
01:10:18le coup de projecteur
01:10:19des Vraies Voix.
01:10:20Les Vraies Voix Sud Radio,
01:10:21le coup de projecteur
01:10:22des Vraies Voix.
01:10:23Ils étaient vingt-et-cinq
01:10:24Ils étaient des milliers
01:10:25Emmanuel Macron
01:10:26au mémorial de la Shoah
01:10:27ce matin à Paris,
01:10:28le chef de l'État
01:10:29participe aux commémorations
01:10:30du 80e anniversaire
01:10:31de l'ouverture
01:10:32du camp d'Auschwitz.
01:10:33Ils se croyaient des hommes
01:10:34n'étaient plus que des nombres
01:10:35depuis longtemps
01:10:36leurs dés avaient été jetés.
01:10:37Il a écrit
01:10:38dans le livre d'or
01:10:39sur place
01:10:40nous ne cèderons rien
01:10:41face à l'antisémitisme
01:10:42sous toutes ses formes.
01:10:43Il s'appelait Jean-Pierre,
01:10:44Natacha ou Samuel
01:10:45et il s'appelait
01:10:46Jean-Pierre,
01:10:47Natacha ou Samuel
01:10:48et il s'appelait
01:10:49Jean-Pierre,
01:10:50Natacha ou Samuel
01:10:51Il s'appelait Jean-Pierre,
01:10:52Natacha ou Samuel
01:10:53certains priaient Jésus,
01:10:54Jéhovah ou Vishnu
01:10:55d'autres ne priaient pas
01:10:56mais qu'importe le ciel
01:10:57ils voulaient simplement
01:10:58ne plus vivre à genoux.
01:10:59Emmanuel Macron
01:11:00sur place
01:11:01à Auschwitz
01:11:02pour les 80 ans
01:11:03après la libération
01:11:04du camp d'extermination
01:11:05aux cérémonies
01:11:06avec une cinquantaine
01:11:07de rescapés
01:11:08tous très âgés
01:11:09il ne reste que
01:11:10de moins en moins
01:11:11de témoignages
01:11:12à chaque commémoration.
01:11:13Alors parlons vrai
01:11:14êtes-vous inquiets
01:11:15en voyant les messages
01:11:16sur les réseaux sociaux
01:11:17niant l'existence
01:11:18de la Shoah ?
01:11:19Et à cette question
01:11:20la mémoire de la Shoah
01:11:21risque-t-elle de s'estomper
01:11:22avec la disparition
01:11:23des derniers survivants ?
01:11:24Vous dites vous
01:11:25à 64%
01:11:26vous voulez réagir ?
01:11:27Les vrais voix
01:11:28attendent vos appels
01:11:29au 0826 300 300
01:11:30Notre invité
01:11:31Emmanuel Abramovitch
01:11:32merci d'être avec nous
01:11:33bienvenue
01:11:34vous êtes porte-parole
01:11:35du bureau national
01:11:36de vigilance
01:11:37qu'on trouve
01:11:38à l'intérieur
01:11:39de l'hôpital
01:11:40de l'hôpital
01:11:41de l'hôpital
01:11:42du bureau national
01:11:43de vigilance
01:11:44contre l'antisémitisme
01:11:45Philippe Bilger
01:11:46Comment dire
01:11:47je ne doute pas
01:11:48seulement
01:11:49de la question
01:11:50de Sud Radio
01:11:51je sais que
01:11:52c'est un problème
01:11:53que la mémoire
01:11:54disparaisse
01:11:55bien sûr
01:11:56sur la Shoah
01:11:57mais mon inquiétude
01:11:58va au-delà
01:11:59si j'ose dire
01:12:00je suis frappé
01:12:01de voir
01:12:02à quel point
01:12:03je l'ai lu
01:12:04récemment
01:12:05on considère
01:12:06que
01:12:07depuis la seconde
01:12:08guerre mondiale
01:12:09on n'a jamais
01:12:10connu
01:12:11une telle
01:12:12condition
01:12:13contre
01:12:14les communautés
01:12:15juives
01:12:16on n'a jamais
01:12:17connu ça
01:12:18on sait également
01:12:19que
01:12:20la communauté
01:12:21juive
01:12:22européenne
01:12:23s'est
01:12:24complètement
01:12:25amoindrie
01:12:26au point
01:12:27qu'elle est
01:12:28à la hauteur
01:12:29réduite
01:12:30de celle
01:12:31du Moyen-Âge
01:12:32c'est cela
01:12:33mon inquiétude
01:12:34je ne doute
01:12:35pas
01:12:36une seconde
01:12:37de voir
01:12:38que
01:12:40je ne doute
01:12:41pas une seconde
01:12:42de l'authenticité
01:12:43de la sincérité
01:12:44des dénonciations
01:12:45historiques
01:12:46des dénonciations
01:12:47morales
01:12:48qui sont faites
01:12:49partout
01:12:50à Auschwitz
01:12:51nous ne cesserons pas
01:12:52mais
01:12:53nous savons
01:12:54que jusqu'à maintenant
01:12:55tout cela
01:12:56ne sert
01:12:57rigoureusement
01:12:58à rien
01:12:59puisqu'en réalité
01:13:00l'antisémitisme
01:13:01progresse
01:13:02partout
01:13:03en parole
01:13:04en actes
01:13:05en gestes
01:13:06partout
01:13:07alors
01:13:08j'ai
01:13:09hâte
01:13:10d'entendre
01:13:11les explications
01:13:12de notre
01:13:13ami
01:13:14Françoise Degoy
01:13:15oui alors
01:13:16l'antisémitisme
01:13:17c'est une histoire
01:13:18qui commence
01:13:19à l'heure 2
01:13:20en Alexandrie
01:13:21donc on est
01:13:222223
01:13:23on est
01:13:242023 ans plus tard
01:13:25donc moi
01:13:26j'entends tout ce que vous dites
01:13:27je pense que quand même
01:13:28même les lieux
01:13:29disparaissent
01:13:30même Auschwitz
01:13:31si on laisse faire
01:13:32un jour
01:13:33disparaîtra
01:13:34c'est à dire vous avez aussi
01:13:35des lotissements
01:13:36qui se construisent
01:13:37par la déportation
01:13:38moi une partie de ma famille
01:13:39était déportée
01:13:40parce que résistant
01:13:41mais ce n'est pas
01:13:42les camps d'extermination
01:13:43je pense que vraiment
01:13:44le fait
01:13:45d'aller à Auschwitz
01:13:46c'est très important
01:13:47je regardais
01:13:48ce que fait la région
01:13:49en Citanie
01:13:50moi j'y étais
01:13:51quand j'étais jeune
01:13:52j'y étais quand j'étais jeune
01:13:53journaliste
01:13:54voilà
01:13:55une fois que vous y êtes
01:13:56il est impossible
01:13:57de revenir non seulement
01:13:58indemne
01:13:59mais il est impossible
01:14:00si vous voulez
01:14:01de ne pas transmettre
01:14:02la transmission doit se faire
01:14:03par les survivants
01:14:04et qu'est-ce qu'elle est merveilleuse
01:14:05Ginette
01:14:06c'est tellement puissant
01:14:07qui est la mère
01:14:08de Richard Kolminka
01:14:09de Téléphone
01:14:10bien sûr c'est magnifique
01:14:11ce qu'elle dit
01:14:12elle est puissante
01:14:13c'est très puissant
01:14:14mais nous même
01:14:15qui ne sommes pas juifs
01:14:16qui n'avons pas vécu
01:14:17comment dirais-je
01:14:18dans nos chaires
01:14:19et la transmission
01:14:20en plus du traumatisme
01:14:21de la Shoah
01:14:22dans toutes les familles
01:14:23générationnellement
01:14:24même encore
01:14:25les enfants
01:14:26les petits-enfants
01:14:27etc.
01:14:28nous pouvons transmettre
01:14:29il faut aller à Auschwitz
01:14:30je vous conseille
01:14:31d'aller à Auschwitz
01:14:32je vous conseille
01:14:33de tenir par moins 10 degrés
01:14:34dans la cour
01:14:35d'aller voir
01:14:36l'œilleton
01:14:37par lequel les nazis
01:14:38vérifiaient bien
01:14:39que le Zyklon
01:14:40faisait son effet
01:14:41les dortoirs
01:14:42déshumanisés
01:14:43tout était fait
01:14:44pour vous déshumaniser
01:14:45avec les WC
01:14:46en commun
01:14:47et puis les chaussures
01:14:48et puis les tapis
01:14:49faits
01:14:50et quand on m'explique
01:14:51que c'est un génocide
01:14:52à Gaza
01:14:53et qu'est-ce que c'est
01:14:54qu'un génocide
01:14:55le génocide
01:14:56de la Shoah
01:14:57c'est la destruction
01:14:58systématique
01:14:59et industrielle
01:15:00de tout un peuple
01:15:01voilà
01:15:02Jean-Michel Fauvergue
01:15:03on a entendu
01:15:04la chanson de
01:15:05de Ferra
01:15:06dont le père
01:15:07a été assassiné
01:15:08à Auschwitz
01:15:09Nuit Brouillard
01:15:10qui d'ailleurs
01:15:11était la chanson
01:15:12du film
01:15:13de René
01:15:14Nuit Brouillard
01:15:15c'est un film
01:15:16que moi j'ai vu
01:15:17j'étais en 6ème
01:15:18j'étais à Grasse
01:15:19en 6ème
01:15:20au lycée Amiral Mix
01:15:21de Grasse
01:15:22et tout le monde
01:15:23en allait voir ce film
01:15:24si on faisait pareil
01:15:25à l'époque
01:15:26je ne sais pas
01:15:27comment ça fonctionnerait
01:15:28moi
01:15:29ce que je veux vous dire
01:15:30je n'ai pas peur
01:15:31que la mémoire
01:15:32de la Shoah
01:15:33disparaisse
01:15:34j'ai peur
01:15:35qu'elle revienne
01:15:36à égalité
01:15:37avec une espèce
01:15:38de négationnisme
01:15:39avec des pensées
01:15:40tout est dans tout
01:15:41oui je suis d'accord
01:15:42et on aura
01:15:43les deux versions
01:15:44et les gens
01:15:45ne sauront plus choisir
01:15:46entre les deux versions
01:15:47donc il faut continuer
01:15:48il faut continuer
01:15:49à dire que
01:15:50c'était des
01:15:51c'était des
01:15:52c'est des batailles
01:15:53à mener tous les jours
01:15:54et mais
01:15:55je suis assez
01:15:56je suis assez pessimiste
01:15:57aussi sur
01:15:58une chose
01:15:59j'ai eu une expérience
01:16:00très
01:16:01il y a
01:16:02il y a
01:16:03il y a très peu de temps
01:16:04qui n'a rien à voir
01:16:05avec la Shoah
01:16:06mais
01:16:07le 7
01:16:08le 7 janvier
01:16:09c'est à dire
01:16:10le jour anniversaire
01:16:11dernier là
01:16:12le jour anniversaire
01:16:13de Charlie Hebdo
01:16:14après le 7 janvier
01:16:15il y a eu le 9 janvier
01:16:16tout à fait
01:16:17phorologiquement
01:16:18c'était l'hypercafé
01:16:19et là ça visait
01:16:20des juifs aussi
01:16:21donc le 7 janvier
01:16:22nous étions
01:16:23quelques-uns
01:16:24à être sur
01:16:25sur les télés
01:16:26tout type de télé
01:16:27et radio
01:16:28etc
01:16:29et bien le 7 janvier
01:16:30au moment de rentrer
01:16:31au studio
01:16:32on a appris
01:16:33la mort de
01:16:34Jean-Marie Le Pen
01:16:35et on a
01:16:36on a tous
01:16:37été
01:16:38déprogrammés
01:16:39ce jour là
01:16:40la mort de Jean-Marie Le Pen
01:16:41était beaucoup
01:16:42plus importante
01:16:43que la mémoire
01:16:44de la Shoah
01:16:45c'est ça que je crains
01:16:46avec la Shoah
01:16:47c'est ça
01:16:48et ça c'est un vrai danger
01:16:49Emmanuel Abramovitch
01:16:50vous êtes en plein
01:16:51dans le cœur
01:16:52du sujet
01:16:53si notre mémoire
01:16:54est
01:16:55je dis
01:16:56notre mémoire
01:16:57pas uniquement
01:16:58parce que
01:16:59je suis juif
01:17:00je suis fils
01:17:01de déporté
01:17:02évadé du ghetto
01:17:03de Varsovie
01:17:04et évadé
01:17:05de Majdanek
01:17:06quand je suis né
01:17:07il me manquait
01:17:0870% de ma famille
01:17:09mais quand je vous entends
01:17:10d'abord vous me faites chaud au cœur
01:17:12nous sommes des français
01:17:14et nous sommes mus
01:17:16par une mémoire
01:17:17qui est collective
01:17:18même si c'est plutôt
01:17:19ma communauté
01:17:20qui a été touchée
01:17:21le programme
01:17:22des terroristes
01:17:23intégristes
01:17:24et ne croyez pas
01:17:25que je suis hors sujet
01:17:26c'est
01:17:27d'abord les juifs
01:17:28du Shabbat
01:17:29et ensuite
01:17:30les chrétiens
01:17:31du dimanche
01:17:32il faut bien le comprendre
01:17:33mais si notre mémoire
01:17:34est malade
01:17:35comme ça
01:17:36c'est parce que
01:17:37nous n'avons plus
01:17:38d'homme politique
01:17:39capable de la porter
01:17:40et de la défendre
01:17:41croyez-vous
01:17:42qu'un Mélenchon
01:17:43qu'une Rima Hassan
01:17:44ou je ne sais quelle autre
01:17:45personne de LFI
01:17:46ou de cette gauche
01:17:47oserait
01:17:48qualifier
01:17:49ce qui s'est passé
01:17:50à Gaza
01:17:51de génocide
01:17:52en la présence
01:17:53d'anciens résistants
01:17:54de survivants
01:17:55qui étaient capables
01:17:56de taper du poing
01:17:57sur la tête
01:17:58qui étaient capables
01:17:59de taper du poing
01:18:00sur la table
01:18:01bien sûr que non
01:18:02aujourd'hui
01:18:03nous comprenons mieux
01:18:04et je continue de répondre
01:18:05à la question
01:18:06de la mémoire malade
01:18:07nous comprenons mieux
01:18:08les difficultés
01:18:09de cette mémoire
01:18:10quand elle est
01:18:11attaquée
01:18:12par une logique
01:18:13une vision
01:18:14sémantique
01:18:15langagière
01:18:16outrancière
01:18:17qui vise
01:18:18à abuser
01:18:19du terme
01:18:20de génocide
01:18:21pour en réalité
01:18:22vider de son
01:18:23substrat
01:18:24ce qu'est
01:18:25réellement
01:18:26un génocide
01:18:27et par conséquent
01:18:28dénaturer
01:18:29et éloigner
01:18:30du regard
01:18:31de l'homme
01:18:32les peuples
01:18:33à qui ça
01:18:34arrive
01:18:35et donc
01:18:36il y a une responsabilité
01:18:37qui est bien sûr
01:18:38portée par l'éducation nationale
01:18:40qui a de plus en plus
01:18:41de mal
01:18:42à faire son travail
01:18:43quand vous étiez
01:18:44en sixième
01:18:45monsieur
01:18:46vous n'avez pas eu
01:18:47le choix
01:18:48votre professeur
01:18:49a prévenu un jour
01:18:50vos parents
01:18:51et le jour
01:18:52dit
01:18:53vous étiez
01:18:54là où on avait
01:18:55décidé de vous emmener
01:18:56aujourd'hui
01:18:57la gauche
01:18:58a fait
01:18:59que c'est l'élève
01:19:00qui décide
01:19:01et que par conséquent
01:19:02le contenu
01:19:03n'est plus
01:19:04décidé
01:19:05unanimement
01:19:06par le corps
01:19:07professoral
01:19:08c'est une des raisons
01:19:09qui explique la maladie
01:19:10moi je suis une femme de gauche
01:19:11et j'entends tout à fait
01:19:12ce que vous dites
01:19:13sur LFI
01:19:14je fais partie
01:19:15de ces gens
01:19:16qui sont outrés
01:19:17sur LFI
01:19:18c'est vrai que
01:19:19la stratégie
01:19:20depuis le 7 octobre
01:19:21participe
01:19:22les stratégies
01:19:23mortifères
01:19:24participent
01:19:25de toute cette
01:19:26fracture française
01:19:27et toute cette souffrance
01:19:28et je pense que
01:19:29vraiment Emmanuel Macron
01:19:30et j'ai probablement
01:19:31eu l'occasion
01:19:32et j'ai eu
01:19:33pas probablement
01:19:34l'occasion
01:19:35de le dire
01:19:36presque quasiment
01:19:37directement à lui
01:19:38ce n'est pas possible
01:19:39de ne pas avoir été
01:19:40à la marche
01:19:41contre l'antisémitisme
01:19:42il court derrière
01:19:43maintenant
01:19:44comme un forcené
01:19:45je veux bien
01:19:46qu'il remplisse
01:19:47des livres d'or
01:19:48et c'est très bien
01:19:49et on ne va pas lui faire
01:19:50des faux procès
01:19:51mais il fallait
01:19:52aller à cette marche
01:19:53moi je viens
01:19:54d'entendre François Mitterrand
01:19:55on est tous
01:19:56on est tous
01:19:57à Carpentras
01:19:58il y a la manif
01:19:59et on entend
01:20:00je vous assure
01:20:01mais ça c'est parce que
01:20:02j'étais très jeune
01:20:03on entend
01:20:04il y a le vieux qui arrive
01:20:05le vieux c'est pas possible
01:20:06et il y a François Mitterrand
01:20:07qui arrive
01:20:08président de la république
01:20:09en exercice
01:20:10et qui prend la tête
01:20:11de la marche
01:20:12je veux dire
01:20:13pour
01:20:14comment dirais-je
01:20:15Carpentras
01:20:16pour la profondation
01:20:17des tombes
01:20:18de la famille Germont
01:20:19de Carpentras
01:20:20voilà
01:20:21on a aussi un président
01:20:22de la république
01:20:23comment vous
01:20:24vous l'imaginez
01:20:25le fait que le président
01:20:26n'ait pas mis les pieds
01:20:27dans cette
01:20:28à cette manifestation ?
01:20:29Parce qu'il a cédé
01:20:33aux sirènes
01:20:34aux chants des sirènes
01:20:36qui s'inscrivent
01:20:37en face de lui
01:20:38par le nombre
01:20:39vous allez peut-être
01:20:41me trouver vulgaire
01:20:42c'est du clientélisme
01:20:44c'est Yacine Bellatin
01:20:45combien y a-t-il
01:20:46d'Emmanuel Macron ?
01:20:48parce que moi
01:20:49j'en ai compté un
01:20:50lors d'une commémoration
01:20:51à Toulouse
01:20:52en face des familles
01:20:53des victimes
01:20:54d'Osara Tora
01:20:55et il a regardé
01:20:56toutes les
01:20:57les familles
01:20:58des victimes
01:20:59dans les yeux
01:21:00et il leur a dit
01:21:01qu'il avait compris
01:21:02que antisionisme
01:21:03égale antisémitisme
01:21:04et qu'il allait dissoudre
01:21:05tous les collectifs
01:21:06Palestine vaincra
01:21:07qui crie au génocide
01:21:08qui occupe la rue
01:21:09qui attaque les gens
01:21:10et qui chauffe à blanc
01:21:11les esprits des jeunes
01:21:12il a dissous
01:21:13combien de collectifs ?
01:21:14Lamar
01:21:15je vous l'avais évoqué
01:21:16il n'y est pas allé
01:21:17maintenant
01:21:18nous comprenons
01:21:19qu'il se rapproche
01:21:20de la communauté
01:21:21quand il a besoin
01:21:22de faire
01:21:23un rappel de marque
01:21:24ou qu'il y a
01:21:25une échéance électorale
01:21:26en vue
01:21:27Philippe Ligère
01:21:28vous l'avez déjà dit
01:21:29comment expliquez-vous
01:21:30tout de même
01:21:31qu'on ne peut pas dire
01:21:32que je dirais
01:21:33médiatiquement
01:21:34politiquement
01:21:35on ne rappelle pas
01:21:36sans cesse
01:21:37l'horreur
01:21:38d'Auschwitz
01:21:39on voit
01:21:40beaucoup de films
01:21:41beaucoup de commentaires
01:21:42beaucoup de dénonciations
01:21:43comment fait-il
01:21:44que l'attitude
01:21:45de LFI par exemple
01:21:46est l'occasion
01:21:47de faire
01:21:48un rappel
01:21:49de marque
01:21:50qu'Auschwitz par exemple
01:21:51et le conflit
01:21:52depuis l'horreur
01:21:53du 7 octobre
01:21:54ont une telle incidence
01:21:55pour faire oublier
01:21:56ce qu'on voit
01:21:57ce qu'on apprend
01:21:58wokisme
01:21:59intégrisme
01:22:00révisionnisme
01:22:01négationnisme
01:22:02ce sont
01:22:03autant
01:22:04d'éléments
01:22:05qui vont
01:22:06dans le même
01:22:07sens
01:22:08wokisme
01:22:09le sous-titre français
01:22:10c'est
01:22:11cancel culture
01:22:12changer de culture
01:22:13pour me faire
01:22:14changer de culture
01:22:15pour me faire
01:22:16changer de culture
01:22:17il faut me faire
01:22:18oublier
01:22:19mon histoire
01:22:20et bien
01:22:21c'est ce qu'on
01:22:22essaye de faire
01:22:23faire aux enfants
01:22:24occidentaux
01:22:25oublier l'histoire
01:22:26de leurs parents
01:22:27et de leurs grands-parents
01:22:28je voulais juste
01:22:29juste
01:22:30pardon Jean-Michel
01:22:31ne faisons pas
01:22:32de LFI
01:22:33plus fort qu'il n'est
01:22:34LFI ne fait que
01:22:35se compter
01:22:36et quand il se compte
01:22:37et bien il sombre
01:22:3810% à peine
01:22:39aux européennes
01:22:40battu à Grenoble
01:22:41le résultat
01:22:42de Villeneuve-Saint-Georges
01:22:43malgré tout le travail
01:22:44sur les quartiers
01:22:45maléfique
01:22:46vraiment pervers
01:22:47sur Gaza
01:22:48vous avez Louis Boyard
01:22:49il arrive à peine
01:22:50avec 70 voix
01:22:5170 voix d'avance
01:22:52donc attention
01:22:53à ne pas faire
01:22:54de LFI
01:22:55moi je le combats
01:22:56inlassablement
01:22:57mais ne pas en faire
01:22:58quelqu'un qui est plus gros
01:22:59qu'il n'est aujourd'hui
01:23:00comment ?
01:23:01aujourd'hui ils sont là
01:23:02ils sont là
01:23:03mais ils sont faibles
01:23:04en fait
01:23:05Jean-Michel Fauré
01:23:06non mais Françoise
01:23:07moi je tiens
01:23:08le raisonnement inverse
01:23:09vous dites
01:23:10il arrive
01:23:11il n'a que 60 voix
01:23:12d'avance
01:23:13comment se fait-il
01:23:14que ce type
01:23:15représentant
01:23:16cette tendance-là
01:23:17arrive en tête
01:23:18d'une élection
01:23:19aujourd'hui
01:23:20et alors qu'il est
01:23:21ce n'est pas le cas
01:23:22sur les municipales
01:23:23c'est pas le cas
01:23:24c'est pas le cas
01:23:25dans les législatives
01:23:26c'est pas le cas
01:23:27pour les européennes
01:23:28oui mais ça dit quelque chose
01:23:29je suis d'accord avec vous
01:23:30mais j'aimerais bien
01:23:31que ça dise pas
01:23:32qu'est-ce que ça met
01:23:33sur le rappel
01:23:34c'est de l'espoir
01:23:35sur le rappel
01:23:36de la Shoah
01:23:37et de tout type
01:23:38de massacre
01:23:39il y a des choses
01:23:40qui sont faites
01:23:41je suis en train de voir
01:23:42en ce moment
01:23:43le tatoueur
01:23:44de Auschwitz
01:23:45qui passe sur
01:23:46une chaîne télé
01:23:47et bon
01:23:48c'est un très bon film
01:23:49ça rappelle
01:23:50évidemment
01:23:51que ça arrache le coeur
01:23:52tout ça
01:23:53et il faut
01:23:54à chaque fois
01:23:55le rappeler
01:23:56de cette manière-là
01:23:57ce que je voulais
01:23:58vous demander
01:23:59c'est que
01:24:00tout ce que vous dites
01:24:01est vrai
01:24:02et vous avez raison
01:24:03mais moi
01:24:04j'ose espérer
01:24:05je pense
01:24:06je crois
01:24:07parce que je suis
01:24:08d'un naturel
01:24:09optimiste
01:24:10mais je pense
01:24:11que la plupart des français
01:24:12sont raisonnables
01:24:13et puis
01:24:14ils sont marqués
01:24:15dans leur chair
01:24:16aussi
01:24:17de tout ça
01:24:18et les attentats
01:24:19font un parallèle
01:24:20pas un parallèle
01:24:21absolument
01:24:22nous relaient à ça
01:24:23il y a des ressorts
01:24:24de plus
01:24:25heureusement
01:24:26est-ce que
01:24:27vous pensez
01:24:28que c'est foutu
01:24:29totalement
01:24:30non
01:24:31on a 30 secondes
01:24:32non
01:24:33c'est pas fichu
01:24:34si et seulement
01:24:35si nous sommes
01:24:36capables de nous
01:24:37ressaisir
01:24:38c'est-à-dire
01:24:39d'abord les politiques
01:24:40ensuite les intellectuels
01:24:41ensuite les journalistes
01:24:42ensuite les professeurs
01:24:43ensuite les syndicats
01:24:44c'est-à-dire
01:24:45que c'est un
01:24:46ressaisissement
01:24:47national
01:24:48nous avons cédé
01:24:49par luxe
01:24:50par confort
01:24:51à énormément
01:24:52de choses
01:24:53qui sont finalement
01:24:54anti-républicaines
01:24:55anti-France
01:24:56et maintenant
01:24:57nous sommes capables
01:24:58de faire un bilan
01:24:59il faut tirer un trait
01:25:00et se dire
01:25:01maintenant que nous avons
01:25:02fait un bilan
01:25:03nous devons réagir
01:25:04merci beaucoup
01:25:05Emmanuel Abramovich
01:25:06d'avoir été avec nous
01:25:07porte-parole du bureau
01:25:08national de vigilance
01:25:09contre l'antisémitisme
01:25:10merci beaucoup
01:25:11d'avoir accepté
01:25:12notre invitation
01:25:13merci François Zegua
01:25:14merci beaucoup
01:25:15Jean-Michel Fauvergue
01:25:16et dans un instant
01:25:17la citoyenneté
01:25:18au bout
01:25:19oui et bien vous savez
01:25:20que samedi
01:25:21on avait la justice
01:25:22dont on parlait
01:25:23à Nice
01:25:24et aujourd'hui
01:25:25on va parler du handicap
01:25:26pour les 20 ans
01:25:27de la loi handicap
01:25:28parce que les prochaines
01:25:29assises du G500
01:25:30c'est sur le handicap
01:25:31à Paris
01:25:32le 11 février prochain
01:25:33c'est-à-dire dans
01:25:34une vingtaine de jours
01:25:35allez on vous retrouve
01:25:36dans un instant
01:25:37Philippe David
01:25:38et nous on se retrouve
01:25:39demain à partir de 17h
01:25:40passez une très belle soirée
01:25:41SUDRADIO
01:25:42parlons vrai
01:25:43parlons vrai
01:25:44SUDRADIO