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00:00En plus avec Félix Mathieu.

00:02Les vraies voix sud radio.

00:04Et c'est ce qu'on appelle une information toute fraîche,

00:07puisque enfermé dans la controverse Notre-Dame de Bétarame,

00:10François Bayrou vient de s'en prendre au gouvernement Jospin

00:13et notamment à Ségolène Royal, qui porte plainte.

00:15Le Premier ministre accusé d'avoir passé sous silence

00:17des accusations de violences, notamment sexuelles,

00:19dans l'établissement catholique Béarnay.

00:21François Bayrou a encore réfuté tout à l'heure à l'Assemblée nationale.

00:24Lui qui fut à l'époque, dans les années 90,

00:26ministre de l'Éducation dans les gouvernements Balladur et Juppé.

00:29Mais en revanche, tout à l'heure, à l'Assemblée,

00:31il s'en est pris à la gauche, qui elle, fut aux manettes

00:33juste après, suite à la dissolution de 97.

00:36Si je ne savais pas, d'autres savaient.

00:38Parce que j'affirme devant vous,

00:40et vous le vérifierez,

00:42que le procureur général, lui,

00:44a tenu informer la chancellerie

00:47sur ces affaires

00:49à quatre reprises dans l'année 1998.

00:52Qui était ministre de la Justice ?

00:55Quel était le gouvernement à cette époque ?

00:58C'est le gouvernement socialiste de 97 à 2002.

01:02Le ministre de la Justice, c'est Elisabeth Guigou.

01:05Qui était le ministre de l'Éducation nationale ?

01:08C'était Claude Allègre.

01:10Qui était la ministre chargée de l'enseignement scolaire ?

01:12C'était Ségolène Royal.

01:14Et bien, justement, Ségolène Royal,

01:16qui n'a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux,

01:18se disant scandalisée à l'annonce

01:20déposée plainte contre François Bayrou.

01:22Plainte pour diffamation et dénonciation

01:24calomnieuse suite aux attaques indignes

01:26d'un premier ministre paniqué,

01:28alors qu'il sait à quel point

01:30je me suis engagé pour lutter

01:32contre les agressions sexuelles sur les enfants

01:34et les violences qu'ils subissent,

01:36à cause, dit-elle, de la lâcheté silencieuse

01:38et complice d'adultes qui se taisent ou étouffent la parole.

01:40Ségolène Royal développe ensuite,

01:42en affirmant avoir publié dès 97

01:44une circulaire sur les obligations de signalement

01:46dans des affaires comme celle-là.

01:48Circulaire qui n'a visiblement pas été respectée

01:50dans l'affaire Betharam, dit-elle.

01:52Ségolène Royal en appelle maintenant à sanctionner, je cite,

01:54qui par leur silence ont laissé des petites proies

01:56enfantines entre les mains des prédateurs.

01:58On a l'impression que l'arroseur a rosé

02:00et que là, ça va prendre peut-être une autre ampleur.

02:02Oui, parce que François Bayrou,

02:04que j'aime beaucoup par ailleurs, a compris

02:06qu'il y avait une bonne méthode, il ne faut pas

02:08seulement se défendre, il faut attaquer.

02:10Et de l'autre côté, Ségolène Royal,

02:12que je ne déteste pas,

02:14dans une sorte de centrisme

02:16sentimental, eh bien

02:18Ségolène Royal se défend aussi.

02:20Mais je pense que tout ça

02:22va s'apaiser lorsqu'elle se rendra

02:24compte que peut-être l'attaque

02:26est justifiée. – Mais je crois qu'il y avait aussi Mélenchon

02:28qui était, alors il n'y a rien à voir avec l'éducation nationale,

02:30il était secrétaire d'État. – Il était secrétaire d'État

02:32à l'enseignement technique. – Tout à fait, donc il était aussi

02:34dans ce gouvernement. – Il était un peu plus éloigné.

02:36– Au-delà des politiques

02:38en place, des ministres qui ne savent pas tout, évidemment,

02:40parce que ce sont les administrations qui dirigent

02:42ce pays, je pense que c'est les

02:44DGESCO et compagnie, l'éducation nationale,

02:46qui ont une responsabilité, c'est-à-dire les hauts fonctionnaires

02:48qui ont une responsabilité dans tout ça.

02:50Parce que les ministres ne sont pas au courant de tout, je ne vais pas les laver de tout,

02:52ils vous soupçonneront, mais néanmoins, il faut se poser une question.

02:54– Il y a un plafond de verre, c'est ça que vous voulez dire.

02:56– Oui, tout à fait. – Michael Sadoun ?

02:58– Non. – Rien à ajouter, d'accord avec

03:00Phil Bilger plutôt. – Vous êtes formidable.

03:02– Là, c'est bien, quand vous dites ça, c'est bien.

03:04– C'est clair en être précis.

03:06– C'est efficace. – Vous qui êtes consultant,

03:08c'est quoi le centrisme sentimental ? Parce que

03:10j'ai toujours pas compris. – J'ai beaucoup

03:12de messages de formulation. – J'aime les deux.

03:14– J'ai rien compris.

03:16– Il a des affections à gauche et à droite.

03:18– C'est-à-dire,

03:20je vous explique en clair,

03:22en face de vous, deux canons,

03:24vous prenez les deux. – Ah bah d'accord.

03:26– C'est tout, c'est tout.

03:28– Vous voyez, j'ai retenu une qualification.

03:30– Le centrisme sentimental,

03:32c'est quand on n'arrive pas à choisir, c'est ça ?

03:34– C'est ça, c'est pour ça que moi je m'appelle

03:36Dominibus, en s'appelant Dominibus.

03:38– Dominibus. – Vous êtes obligés de le prendre, moi.

03:40Allez, merci beaucoup Félix Mathieu.

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