Les Vraies Voix avec Jean-Baptiste Noé, Jean Doridot, Jean-Michel Fauvergue
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-02-11##
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NewsTranscription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Et vous ne devinerez jamais qui est là.
00:00:09C'est Madame de Ménibus et Monsieur Philippe David.
00:00:11Comment ça va ?
00:00:12Extrêmement bien, Cécile, et vous ?
00:00:14Écoutez, très bien.
00:00:15C'est très bien.
00:00:16On est ravis de vous accompagner encore cette journée entre 17h et 19h.
00:00:20On salue Marie, notre réalisatrice qui a changé.
00:00:25Bien sûr, notre réalisateur fétiche, Maxime, est de retour.
00:00:28On vous souhaite la bienvenue, Maxime.
00:00:30Merci à vous tous.
00:00:32Quel sens !
00:00:34L'autre, il arrive, il est bronzé.
00:00:36Mais n'importe quoi.
00:00:37Et il a une superbe coupe de cheveux qu'il a fait refaire.
00:00:40Je trouve que ça lui va bien.
00:00:42Très classe.
00:00:44Je ne sais pas pourquoi, ça sent l'amour, le visage derrière.
00:00:48Mais relève, Maxime.
00:00:50Ça sent la dragouille, c'est pas possible.
00:00:52Il s'est passé quelque chose.
00:00:54Il y a du dossier, Maxime.
00:00:57Très calme.
00:00:58Je vous resterai fidèle, Cécile.
00:01:00Mon petit doigt me dit que ça va changer.
00:01:02Allez, beau comme vous l'êtes, je pense que ça va changer.
00:01:05En attendant, on est ravis de vous accueillir jusqu'à 19h avec Philippe David.
00:01:09Dans un instant, on vous présente nos éditorialistes du jour.
00:01:12Et au sommaire de cette émission, le grand débat du jour.
00:01:14C'est à 17h30.
00:01:16Un enfer sur Gaza si les otages ne sont pas libérés.
00:01:19Menace signée, Donald Trump.
00:01:21Après déjà son plan de réaménagement sans les palestiniens,
00:01:25le président businessman veut aussi accéder aux terres rares ukrainiennes
00:01:29en échange de l'aide militaire.
00:01:31Sinon l'Ukraine pourrait, selon lui, devenir russe.
00:01:34Alors parlons vrai.
00:01:35Est-ce que les relations internationales sans Trump vous surprennent ?
00:01:40Et à cette question Ukraine-Gaza, Trump se comporte-t-il en maître du monde ?
00:01:44Vous dites oui à 57%.
00:01:46Vous voulez réagir ?
00:01:48Aude, qui est la maîtresse du standard, vous accueillera au 0826-300-300.
00:01:53Mais peut-être du monde un jour, on verra.
00:01:55C'est jamais.
00:01:56Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflit, sera avec nous.
00:01:59Et puis le coup de projecteur des vraies voix.
00:02:0118h40, 9 attentats déjoués l'année dernière.
00:02:04Et la jeunesse des suspects est particulièrement frappante.
00:02:0715 des 16 personnes mises en examen avaient moins de 22 ans,
00:02:11révèle aujourd'hui le procureur national antiterroriste.
00:02:14Alors parlons vrai.
00:02:15Comment expliquez-vous cette baisse de l'âge des terroristes ?
00:02:18Et à cette question, craignez-vous que nous devions faire face à des adolescents terroristes ?
00:02:23Vous dites oui à 92%.
00:02:25Vous voulez réagir encore et toujours ?
00:02:27Le 0826-300-300.
00:02:29On est ravis de vous accueillir.
00:02:31Jusqu'à 19h, c'est les vraies voix.
00:02:33Les vraies voix Sud Radio.
00:02:34Autour de cette table, bien entendu, the famous Philippe Bilger.
00:02:37Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:38Thank you, my dear.
00:02:40So your English is superb.
00:02:42Vous avez fait un stage en Angleterre vous ?
00:02:44I do, yes I do.
00:02:46I am very happy because I am here.
00:02:49C'est fou, c'est fou.
00:02:51Écoutez bien, on dirait Donald Trump.
00:02:53Sur l'accent.
00:02:54Sur les cheveux, sur les cheveux.
00:02:56Allez, c'est bon.
00:02:57I am very happy because I am here.
00:03:01Ah, bravo.
00:03:02Bravo.
00:03:03Cécile, faites attention parce que s'il se prend pour Donald Trump,
00:03:06il va nous regarder et nous dire, you are fired.
00:03:08Vous êtes viré.
00:03:09Jamais, jamais.
00:03:11Je suis un Donald Trump qui dit parfois une chose juste.
00:03:15C'est plutôt Donald Tromp.
00:03:17Oui, exactement.
00:03:18Ça nous fait dormir en gros.
00:03:20Elle n'a jamais été faite.
00:03:22Elle n'a jamais été faite, absolument.
00:03:24Jean Dorido est avec nous.
00:03:26Bonsoir Jean Dorido.
00:03:27Bonsoir les amis.
00:03:28Docteur en psychologie.
00:03:29Bonsoir.
00:03:30Bonsoir.
00:03:31Spécialiste avec l'aide au sevrage tabagique.
00:03:33Merci de le rappeler.
00:03:34Oui, très bien.
00:03:35Et surtout sur le bien-être parce que c'est important, votre métier.
00:03:38On est mieux quand on ne fume pas, c'est sûr.
00:03:40Il a apporté son meilleur argument.
00:03:42Son fils.
00:03:43Son fils qui est un gamin adorable.
00:03:47C'est très déloyal.
00:03:50En fait, c'est son fils qui est docteur et c'est Jean qui est le patient.
00:03:54Je me suis démasqué.
00:03:56Jean-Michel Fauvergue est avec nous.
00:03:57Ancien député et ancien patron du RED.
00:03:58Bonsoir Jean-Michel Fauvergue.
00:04:00Bonsoir monsieur et dame.
00:04:01Tout le monde a ses papiers ici ?
00:04:02Absolument.
00:04:03On peut commencer.
00:04:04Très bien.
00:04:06Je sens que les ronds sont serrés.
00:04:09Hakim est avec nous au 0826 300 300.
00:04:12Bonsoir Hakim.
00:04:13Bonsoir.
00:04:14Bonsoir Cécile.
00:04:15Bonsoir Philippe.
00:04:16Bonsoir à toute l'équipe.
00:04:17Philippe et Jean.
00:04:18Bonsoir Hakim.
00:04:19Bonsoir.
00:04:20Il y a du monde autour de cette table, c'est vrai.
00:04:21Hakim, vous vouliez revenir sur les déserts médicaux.
00:04:24Oui, c'est quelque chose d'assez important dans la région et même dans des régions pas très éloignées d'ici.
00:04:31Alors, heureusement, on n'est pas en Amazonie.
00:04:34On a de la médecine.
00:04:35Mais je m'étonne toujours que des jeunes gens qui ont fait des études brillantes ne viennent pas, ne n'osent pas franchir le pas et venir s'installer par ici.
00:04:45Le pays est beau.
00:04:46La clientèle est plutôt sympa.
00:04:49Et surtout, je dirais que le foncier est quand même beaucoup plus abordable que partout ailleurs en France.
00:04:54Alors, je parle de ma région, mais il y en a d'autres qui sont dans le même cas.
00:04:58Alors, je peux comprendre que des jeunes gens à 30 ans, 31 ans, 32, aient encore un petit peu la fièvre du samedi soir.
00:05:04Mais même là, même là, je veux dire, il y a de quoi aller boire un verre le soir, le vendredi soir, aller en discothèque.
00:05:10La vie n'est pas morte quand on vit dans le monde rural ou semi-rural.
00:05:14Il faut accepter de prendre la voiture un peu et puis de rouler.
00:05:17Voilà.
00:05:18C'est vrai. Le bonheur est dans le prix, Philippe Bilger.
00:05:20Ce que dit Hakim est très vrai.
00:05:23J'en ai discuté avec des gens de ma famille en disant mais moi, si j'avais le talent d'être médecin, j'aurais beaucoup aimé aller dans ces régions.
00:05:32Être un médecin de campagne.
00:05:33Voilà. Mais on me répond, mais vous plaisantez.
00:05:36Ça n'a plus aucun intérêt.
00:05:38La qualité de la vie est fichue.
00:05:40On ne veut pas travailler autant.
00:05:42C'est au fond une baisse de conscience professionnelle, peut-être.
00:05:46C'est un fait que la France d'abord se désertifie.
00:05:50C'est très triste, mais c'est comme ça.
00:05:52Vraiment, tout le monde est concentré dans d'énormes mégalopoles comme ça, très citadines.
00:05:57Et puis, c'est vrai ce que dit Philippe Bilger.
00:05:59La médecine s'est beaucoup transformée.
00:06:01Le fameux médecin de famille qui était Corbert de la Merci, qu'on appelait de jour comme de nuit, qui se déplaçait.
00:06:06C'est terminé ce temps-là.
00:06:08C'est-à-dire qu'il y a quelque chose qui s'est vraiment profondément transformé, cassé.
00:06:11Et c'est vrai qu'on peut le regretter.
00:06:13C'est le temps de la consultation qui est maintenant en moyenne d'un quart d'heure.
00:06:17Vous avez vu qu'il y a une année de plus d'internats qui va permettre aux médecins.
00:06:25Ils gueulent contre ça, mais ils ne sont pas d'accord.
00:06:28C'est un système qui va permettre aux médecins de faire cette année-là dans des aires médicaux.
00:06:32C'est un système qui a été mis au point.
00:06:35Pour l'instant, tout le monde est vend-debout contre ça, la profession.
00:06:38Mais peut-être que ça va créer des vocations.
00:06:40Peut-être que ça va être une solution.
00:06:43Je m'autorise juste à rajouter sur le non-soin qu'apporte l'université au carabin.
00:06:50Moi, j'ai eu la semaine dernière un jeune interne.
00:06:52Il termine son internat, il est en plein burn-out.
00:06:54Il n'est pas le seul dans ce cas-là.
00:06:56Ce serait quand même essentiel, avant d'imposer quoi que ce soit,
00:06:59de prendre soin de ses étudiants qui vont très très mal.
00:07:02– Merci beaucoup.
00:07:03En tout cas, Kim, vous restez avec nous.
00:07:05On est ravis de vous accueillir jusqu'au qui sait qui qui l'a dit.
00:07:08Vous avez encore trois quarts d'heure pour réviser.
00:07:10Bien entendu, dans un instant, le réquisiteur du procureur.
00:07:13Monsieur le procureur.
00:07:14– Je vais parler d'Olivier Faure.
00:07:16– Olivier Faure, dans un instant.
00:07:17On vous souhaite la bienvenue.
00:07:18On est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:19C'est des vraies voix.
00:07:20Et surtout, merci de votre fidélité.
00:07:22– Vraie voix Sud Radio, 17h-19h.
00:07:25Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:28– Vous avez demandé de la grâce, il y en a.
00:07:30Vous avez demandé de l'intelligence, il y en a aussi.
00:07:32Du cerveau, il y en a aussi.
00:07:33Du rire, il y en aura certainement.
00:07:35De la tricherie, ça c'est à chaque émission.
00:07:38Soyons clairs.
00:07:39– C'est bien ce qu'on fait partie.
00:07:41La grâce, elle est quelque part, tout près de moi.
00:07:45Si ce concerne l'intelligence, pour certains, elle est artificielle.
00:07:48– Non mais c'est normal, il a du goût.
00:07:51– Et puis, c'est pour l'intelligence à regarder à gauche.
00:07:54– Voilà, je vais regarder à gauche, exactement.
00:07:56– Artificielle, l'intelligence.
00:07:57– Ça ne m'annexe pas.
00:07:59– Je vais contrôler si Cécile n'aurait pas un strabisme.
00:08:03– Je vais contrôler ça, Cécile.
00:08:06– Elle n'a rien à voir avec Jean-Paul Sartre.
00:08:09– Avec Philippe Bilger, avec Jean Doreydo, avec Jean-Michel Fauvergue.
00:08:12Et vous, au 0826-300-300.
00:08:15Dans un instant, Félix Mathieu.
00:08:16Bonsoir Félix.
00:08:17– Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:08:18– Et de quoi parle-t-on ?
00:08:19– On va parler du vice-président des États-Unis
00:08:21qui détonne un peu à la fin du sommet sur l'intelligence artificielle,
00:08:24sur le thème « Dérégulez-moi tout ça ».
00:08:26C'était pourtant pas la petite musique officielle du côté parisien.
00:08:29On va parler aussi de ce choix d'Emmanuel Macron,
00:08:32Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel
00:08:34et toutes les accusations de copinage qui vont avec.
00:08:37Et puis l'éviction de cet humoriste de France 5, vous savez,
00:08:40ça s'est invité à l'Assemblée nationale tout à l'heure
00:08:42avec une ambiance assez houleuse.
00:08:44Une réponse particulièrement agacée de Rachida Dati aux Insoumis,
00:08:47on va l'entendre en trois mots,
00:08:49dérégulation, copinage et éviction.
00:08:51– On en parle dans un instant, en attendant la voix est au procureur.
00:08:54– Les vraies voix Sud Radio,
00:08:56le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:59– Et c'est d'Olivier Faure que vous voulez parler ce soir monsieur le procureur.
00:09:02– Oui parce que je l'ai entendu ce matin chez Jean-Jacques Bourdin
00:09:06et j'ai compris à quel point je ne supporte pas
00:09:11les détestations ou les enthousiasmes globaux.
00:09:15J'ai écouté Olivier Faure,
00:09:17il m'a paru faire une très pertinente analyse
00:09:20des rapports entre François Hollande et Jean-Luc Mélenchon
00:09:25et du fait que l'un et l'autre probablement perdraient la présidentielle
00:09:30s'ils se présentaient, c'était lucide.
00:09:33Mais à côté de cela, il a dit, de mon point de vue,
00:09:36des inepties sur Bruno Retailleau
00:09:39qu'il a assimilé à l'extrême droite,
00:09:42ce qui montre qu'on a tout à fait le droit
00:09:45de choisir dans un discours, dans un entretien,
00:09:49dans une personne, des ombres et puis des lumières.
00:09:53Cette manie contemporaine de jeter ou de prendre en bloc, ça m'énerve.
00:09:59– Jean-Michel Fauvergue, c'est vrai que l'extrême droitisation
00:10:03de tous les adversaires politiques, c'est pas un peu fatigant ?
00:10:06– Oui mais c'était fait en particulier par LFI,
00:10:10c'est à partir du moment où vous n'êtes pas sur LFI,
00:10:12dès que vous êtes sur son côté…
00:10:14– Excusez-moi, ça avait déjà commencé avec Mitterrand.
00:10:16– Oui.
00:10:17– Il y a de Gaulle, de Cahouilleau, de Nogent…
00:10:19– Non mais là, avec LFI, tout le monde est d'extrême droite,
00:10:24y compris ceux qui sont directement à côté d'eux.
00:10:27Alors en fait, ce qui est en train de payer, je pense, fort,
00:10:31c'est qu'il n'a pas encore tout à fait rompu les ponts justement avec LFI.
00:10:37Il y a quelques remules encore qui restent de cette période-là.
00:10:42Il n'a pas su se placer sur cette période-là,
00:10:44et il est en train d'en payer encore les ponts cassés.
00:10:47Mais dans quelques temps, je pense que les choses vont être un peu plus nettes,
00:10:50en tout cas, je l'espère.
00:10:51– Oui, alors sur Olivier Faure, d'abord, il me semble que le PS avait besoin de ça,
00:10:56mais il a quand même déshonoré le PS par cette alliance indigne et obscène avec LFI,
00:11:03c'est vraiment le déshonneur de la gauche…
00:11:05– Qui sauve des sièges.
00:11:06– Ah oui, qui sauve des sièges, d'accord, tous à la gamelle.
00:11:10Ça rappelle, vous savez, cet vieil aphorisme sur les radicaux de gauche jadis,
00:11:15ce qu'étaient finalement les socialistes d'aujourd'hui,
00:11:17qui disaient qu'ils sont comme les radis, ils sont roses à l'extérieur,
00:11:20blancs à l'intérieur et toujours tout près de l'assiette au beurre.
00:11:24Et ça, c'est vraiment Olivier Faure, c'est l'illustration parfaite.
00:11:27Et sur l'extrême-droitisation, ça c'est vrai que c'est un vieux truc de socialiste,
00:11:32ce sont des pratiques même staliniennes en réalité,
00:11:34qui consistent à extrême-droitiser l'adversaire.
00:11:36Et ça a fait des petits, regardez même Vladimir Poutine, il attaque l'Ukraine,
00:11:40il dit parce que d'après lui, ce sont des nazis.
00:11:42En fait, c'est vraiment un vieux truc complètement rance,
00:11:45qui sent la naphtaline, qui est vraiment nauséeux,
00:11:48donc franchement…
00:11:49– C'est-à-dire, je vois à quel point je suis convaincant,
00:11:53ils adoptent absolument la démarche qui est absurde,
00:11:57c'est-à-dire qu'ils démolissent Olivier Faure globalement.
00:12:01– Il n'a pas besoin de dire où, c'est vrai.
00:12:03C'est le sujet de dire, il peut être bien là, il peut être mauvais là.
00:12:07– Mais ça, c'est pas l'attitude de tout le monde,
00:12:09il y a des gens, alors là, chez nous, du bien et du mauvais.
00:12:12– Non, regardez mon cher Jean-Michel,
00:12:15on sauve le formidable Raid grâce à vous,
00:12:18mais le député Macroniste, tout de même…
00:12:21– Du bon et du mauvais, c'est ce que vous disiez.
00:12:24– Vous ne trouvez pas que Jean Dorédo a un petit côté Jacques Chirac ?
00:12:28Il commence toutes ses phrases en disant, écoutez…
00:12:31– C'est des indépendants.
00:12:33– Vous voyez ce que je veux dire.
00:12:35– Je pense que vous vous en rendez pas compte.
00:12:37– On attend la Corona.
00:12:39– On va vous le sortir, on va vous le récupérer.
00:12:41Merci beaucoup Philippe Belger,
00:12:43tout de suite les 3 mots dans l'actu, et c'est Félix Mathieu.
00:12:45– Les vrais voix sur radio.
00:12:47– 3 mots dans l'actu Félix,
00:12:49qui sont dérégulation, copinage et éviction.
00:12:51– Le sommet sur l'intelligence artificielle
00:12:53ne se termine pas en bonne et lainte intelligence.
00:12:55Les Etats-Unis n'ont pas signé la déclaration finale,
00:12:57le vice-président J.D. Vance
00:12:59dit tout le mal qu'il pense de l'idée de réguler l'IA.
00:13:01Un fidèle d'Emmanuel Macron,
00:13:03Richard Ferrand, à la présidence du Conseil constitutionnel.
00:13:05Est-ce bien sage ?
00:13:07Le chef de l'Etat confirme son choix,
00:13:09mais ça provoque un procès en copinage.
00:13:11Et puis, ambiance houleuse à l'Assemblée nationale
00:13:13tout à l'heure où le petit écran s'est invité
00:13:15dans les débats Rachida Dati, ministre de la Culture,
00:13:17a très vivement réagi à une question des insoumis
00:13:19sur l'humoriste Merwan Benlazar, évincé de France 5.
00:13:23– Les vrais voix sur radio.
00:13:25– Une intelligence artificielle
00:13:27ouverte, inclusive et éthique.
00:13:29C'est le mot d'ordre signé par 58 pays
00:13:31à l'issue de la conférence de Paris sur l'IA.
00:13:33Mais d'irréductibles anglo-saxons
00:13:35résistent encore et toujours
00:13:37aux velléités régulatrices du vieux continent.
00:13:39Ni le Royaume-Uni, ni les Etats-Unis
00:13:41n'ont signé cette déclaration finale.
00:13:43D'ailleurs, le vice-président J.D. Vance
00:13:45a dit tout à l'heure tout le mal qu'il pense
00:13:47de cette idée de régulation.
00:13:49– We believe that excessive regulation
00:13:51of the AI sector could kill
00:13:53a transformative industry.
00:13:55Nous pensons qu'une régulation excessive
00:13:57du secteur de l'IA pourrait tuer
00:13:59une industrie en plein essor.
00:14:01Et nous ferons tous les efforts possibles
00:14:03pour encourager les politiques pro-croissance
00:14:05en matière d'IA.
00:14:07J'aimerais que cette approche dérégulatrice
00:14:09fasse son chemin avec cette conférence.
00:14:11J.D. Vance, le vice-président des Etats-Unis,
00:14:13c'était donc il y a quelques heures
00:14:15au sommet sur l'intelligence artificielle de Paris.
00:14:17– Est-ce que c'est pas un des travers ?
00:14:19On veut réguler en Europe,
00:14:21on veut réguler ailleurs, on veut créer.
00:14:23C'est-à-dire qu'en fait,
00:14:25l'Europe a accumulé tellement de retard
00:14:27sur l'intelligence artificielle,
00:14:29c'est complètement abyssal,
00:14:31c'est complètement désespérant.
00:14:33On a la Chine, les Etats-Unis
00:14:35qui sont des puissances colossales
00:14:37qui investissent à coups de milliards
00:14:39de dollars pour développer
00:14:41des outils qui sont absolument vertigineux.
00:14:43C'est-à-dire qu'aujourd'hui vous avez même
00:14:45pour des diagnostics médicaux des IA
00:14:47qui permettent de mieux soigner les patients
00:14:49et ça n'est que le début.
00:14:51– Et nous, on a l'impression d'être à l'âge de Pierre
00:14:53et de dire non, non, il faut surtout
00:14:55mettre les deux pieds sur le frein.
00:14:57Ben écoutez, citez-moi une intelligence artificielle
00:14:59européenne capable de rivaliser
00:15:01avec les mastodontes américains et chinois,
00:15:03il n'y en a pas.
00:15:05– Mais justement, c'est Renaud.
00:15:07– C'est Renaud Mistral gagnant et on veut ça l'amener.
00:15:09– Ah, les vannes des années 80, mon secours.
00:15:13Vous devriez sortir et aller vous cacher.
00:15:17– Vous me confessez.
00:15:19– Il n'y a pas de raison que Mistral ne soit pas gagnant.
00:15:23– Moi je pense qu'effectivement le discours défaitiste
00:15:27et autoflagellateur à chaque étape de tout ce qu'on fait
00:15:31– C'est très français ça.
00:15:33– C'est très très très français effectivement.
00:15:35Donc là on essaye quand même avant tout,
00:15:37j'ai bien écouté le Président de la République
00:15:39sur le discours sur l'IA.
00:15:41C'est un discours qui est plein de promesses à venir.
00:15:45Et on a une IA française aussi.
00:15:49– La Mistral.
00:15:51– Le Mistral, le chat.
00:15:53– C'est le chat.
00:15:55– Moi c'est français.
00:15:57– C'est le chat.
00:15:59– Et donc du coup...
00:16:01– Ah, les valfingues.
00:16:03– Ils sont positionnés, c'est bien.
00:16:05Mais déréguler c'est bien aussi,
00:16:07parce qu'on souffre de régulation.
00:16:09Ce n'est pas important.
00:16:11– Allez, venons-en à l'enquête sur la mort de Louise.
00:16:13À Longjumeau, l'ADN du principal suspect
00:16:15a été retrouvé sur les mains de la collégienne.
00:16:17– Oui, l'ADN d'un homme de 23 ans
00:16:19arrêté hier soir à 20h.
00:16:21Principal suspect du meurtre désormais.
00:16:23Son ADN se trouve sur les mains de la dépouille
00:16:25de Louise, 11 ans, morte poignardée de retour du collège.
00:16:27Le parquet l'a annoncé il y a quelques minutes.
00:16:29Les deux parents et la petite amie du suspect
00:16:31ont également été placés en garde à vue
00:16:33pour non-dénonciation de crime.
00:16:35Parallèlement, deux autres gardes à vue ont été levées.
00:16:37Celle d'un autre homme de 23 ans
00:16:39et de sa mère de 55 ans.
00:16:41Ils avaient été interpellés hier à Rouen
00:16:43puis finalement relâchés.
00:16:45– Deuxième mot, copinage.
00:16:47C'est la petite musique qui monte
00:16:49dans les oppositions à propos du Conseil constitutionnel.
00:16:51– Pour vérifier la conformité
00:16:53des lois à la Constitution,
00:16:55est-ce qu'il vaut mieux être juriste ou bien politique ?
00:16:57Vous avez 4 heures.
00:16:59La question est vite répondue si l'on en croit
00:17:01le choix d'Emmanuel Macron.
00:17:03Il veut mettre un fidèle Richard Ferrand pour succéder
00:17:05à Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel
00:17:07jusqu'à 2034.
00:17:09– Le juge constitutionnel trop politique.
00:17:11La critique n'est pas nouvelle mais cette fois elle est très vive.
00:17:13République des copains disent les uns,
00:17:15le Conseil constitutionnel n'est pas une maison de retraite
00:17:17lance carrément Marine Le Pen.
00:17:19Bref, le socialiste Olivier Faure
00:17:21paraîtrait presque aimable par rapport aux autres
00:17:23quand il nous dit qu'en gros, Richard Ferrand
00:17:25est bien gentil mais pas forcément très compétent pour le poste.
00:17:27– Ce que je souhaite, c'est qu'il puisse lui
00:17:29expliquer devant les commissions
00:17:31en quoi il ne sera pas celui
00:17:33qui, le matin, est au Conseil constitutionnel
00:17:35pour juger des lois
00:17:37qui sont adoptées par le Parlement
00:17:39et le soir, celui qui vient chuchoter à l'oreille du chef de l'État.
00:17:41Il existe un doute sérieux
00:17:43sur les compétences
00:17:45et un doute sur son impartialité
00:17:47et donc c'est à lui maintenant de les lever
00:17:49et de dire quelles sont les garanties qu'il apporte.
00:17:51Elisabeth Lévy a rappelé qu'il avait été
00:17:53celui qui avait appelé à un troisième mandat
00:17:55du chef de l'État. Si le chef de l'État démissionnait
00:17:57il y aurait une interprétation à avoir
00:17:59de la Constitution pour savoir si
00:18:01le président de la République n'ayant pas
00:18:03assumé deux mandats complets
00:18:05était en mesure de se représenter ou pas.
00:18:07Le premier secrétaire du PS au micro de Jean-Jacques Bourdin
00:18:09dans le Grand Matin Sud Radio, Olivier Faure
00:18:11regrette au passage le seuil élevé des trois cinquièmes
00:18:13nécessaires au Parlement pour pouvoir s'opposer
00:18:15à une telle nomination. Et il y a Olivier Faure
00:18:17qui cite Elisabeth Lévy.
00:18:19C'est très intéressant de voir
00:18:21qu'Alain Juppé a dit qu'on n'avait pas besoin
00:18:23de beaucoup de juristes au Conseil.
00:18:25Manque de pouces,
00:18:27manque de bol ou manque de chance,
00:18:29c'est Richard Ferrand qui l'a nommé.
00:18:31Peut-être.
00:18:33Allez, le troisième mot, éviction.
00:18:35Celle d'un humoriste de France 5.
00:18:37Le sujet s'est annité à l'Assemblée Nationale
00:18:39cet après-midi. Meroine Benlazard accusée
00:18:41d'islamisme pour des déclarations par exemple
00:18:43sur la place des femmes, je cite, à la demeure
00:18:45auprès du père. Déclaration plus ou moins
00:18:47ironique, c'était là toute la question.
00:18:49Or, il était venu dans l'émission C'est à vous
00:18:51sur France 5 pour remplacer le titulaire habituel
00:18:53de la chronique. Ça avait été critiqué au point que
00:18:55la ministre de la Culture elle-même, Rachida Dati
00:18:57avait annoncé qu'il n'y reviendrait pas.
00:18:59Levé de bouclier du côté notamment
00:19:01des insoumis sur le thème de la censure,
00:19:03du retour du ministère de l'Information,
00:19:05critique auquel elle a donc vivement répondu
00:19:07tout à l'heure. Vous allez m'écouter.
00:19:09Et vous allez m'écouter jusqu'à la fin.
00:19:11Donc est-ce que les propos étaient répréhensibles ? Non.
00:19:13Est-ce que les propos étaient
00:19:15choquants ? Oui.
00:19:17Je veux redire, la liberté
00:19:19de recrutement et de choix des animateurs
00:19:21et des journalistes, c'est l'antenne
00:19:23et la production. Ça n'est pas moi.
00:19:25Ensuite, là où je rejoins votre indignation,
00:19:27rien ne justifie
00:19:29une déferlante de haine. Rien ne justifie
00:19:31le racisme. Juste pour
00:19:33conclure, je veux aussi dire
00:19:35parce que vous l'avez rappelé,
00:19:37rien ne justifie l'essentialisation
00:19:39systématique. Faudrait aussi que l'humoriste
00:19:41arrête de dire qu'il a été viré
00:19:43par une arabe. Voilà.
00:19:45Rachida Dati tout à l'heure à l'Assemblée nationale
00:19:47qui reprend donc les mots de l'humoriste
00:19:49qui avait réagi suite à l'annonce de son éviction.
00:19:51Bravo madame la ministre.
00:19:53Moi je vais pas me regretter, je sais pas,
00:19:55il reste quelque part je crois.
00:19:57France Inter. Ça m'étonne pas.
00:19:59Ah bah comme ça c'est réglé.
00:20:01Ça c'est
00:20:03profond comme réflexion.
00:20:05Je veux dire,
00:20:07moi je ne l'ai pas
00:20:09trouvé drôle.
00:20:13Après c'est pas parce qu'il n'est pas drôle
00:20:15qu'il est mauvais.
00:20:17Non, il peut être drôle
00:20:19et l'apparence
00:20:21a de l'importance pour moi.
00:20:23Pour moi aussi.
00:20:25Je peux vous le dire.
00:20:27Vous n'avez pas demandé votre avis.
00:20:29Je tiens à le dire parce que
00:20:31vous remarquez que je n'ai rien dit.
00:20:33Vous avez peur.
00:20:35Le retour de la mère tape-dur.
00:20:37Merci en tout cas Félix Mathieu.
00:20:39Dans un instant, le grand débat du jour.
00:20:41Trump menace Gaza
00:20:43et propose des terres rares ukrainiennes
00:20:45en échange d'aides militaires.
00:20:47Allons parlons vrai. Est-ce que les relations
00:20:49internationales sans Trump vous surprennent ?
00:20:51Et à cette question,
00:20:53Trump
00:20:55se comporte-t-il en maître du monde ?
00:20:57Vous dites oui à 58%.
00:20:59Vous voulez réagir ?
00:21:01Les vraies voix attendent vos appels
00:21:03au 0826 300 300.
00:21:05Jean-Baptiste Noé est avec nous, rédacteur en chef de la revue
00:21:07Conflit. Bonsoir Jean-Baptiste Noé.
00:21:09Petite réponse courte. Est-ce que Donald Trump
00:21:11est en roue libre ?
00:21:13Non, pas du tout. C'est une stratégie
00:21:15qui est très bien rodée.
00:21:170826 300 300.
00:21:19Partagez et communiquez
00:21:21et débattre avec nous. Vous êtes les bienvenus.
00:21:23Sud Radio.
00:21:25Les vraies voix avec Philippe David. On est ensemble jusqu'à 19h
00:21:27autour de cette table. Jean-Michel Fauvergue,
00:21:29Jean Dorido et Philippe Bilger.
00:21:31Et vous au 0826
00:21:33300 300. Écoutez ça
00:21:35Philippe David.
00:21:37Ça vous fait penser à quoi ?
00:21:39C'est du côté de Poitiers. C'est le Futuroscope.
00:21:41C'est ça ? Absolument.
00:21:43C'est la musique du Futuroscope.
00:21:45Parce que nous allons vraisemblablement
00:21:47avant la fin de cette émission vous offrir un
00:21:49stéjour au parc Futuroscope pour 4 personnes
00:21:51en famille avec les chambres d'hôtel.
00:21:53Bien sûr, bien entendu, les entrées
00:21:55dans le parc, l'hôtel, les petits
00:21:57déjeuners, tout compris.
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00:22:11Les vraies voix Sud Radio.
00:22:13Le grand débat du jour.
00:22:15L'Amérique change de visage
00:22:17aujourd'hui.
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00:22:37Un enfer sur Gaza.
00:22:39Si les otages ne sont pas libérés, menace
00:22:41signée de Donald Trump après
00:22:43un plan de réaménagement sans les
00:22:45palestiniens. Le président businessman
00:22:47veut aussi accéder aux terres rares ukrainiennes
00:22:49en échange de l'aide militaire.
00:22:51Sinon l'Ukraine pourrait, selon lui, devenir
00:22:53russe. Alors parlons vrai.
00:22:55Craignez-vous une déstabilisation
00:22:57du monde avec la nouvelle diplomatie américaine ?
00:22:59Et à cette question, Ukraine-Gaza
00:23:01Trump se comporte-t-il en maître du monde ?
00:23:03Vous dites oui à 58%.
00:23:05Vous voulez réagir le 0826
00:23:07300 300. Et pour en parler, notre invité
00:23:09Jean-Baptiste Noé est avec nous, un rédacteur en chef
00:23:11de la revue Conflit. Jean-Baptiste Noé,
00:23:13merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio.
00:23:15Philippe Bilger.
00:23:17Il y a une réponse immédiatement
00:23:19positive, bien sûr que Trump
00:23:21se comporte comme le maître du monde.
00:23:23Mais, dans
00:23:25l'arbitrage à faire, et
00:23:27j'ai bien vu où le maître
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00:32:59Donc voilà, je crois qu'on a intérêt de se serrer les coudes, toute l'Europe a intérêt
00:33:05de se serrer les coudes.
00:33:06Il faut le prendre au sérieux parce que quand quelqu'un de violent, brutal, commence à
00:33:11proférer des menaces, il ne faut pas dire « ouais non, il dit ça, c'est du bluff ».
00:33:14Peut-être qu'il bluffe, il a une façon de bluffer, peut-être qu'il fait une espèce
00:33:17de poker menteur.
00:33:18C'est possible aussi, je crois savoir que le Hamas a dit « est-ce qu'on peut discuter
00:33:23avec vous ? ». Il me semble avoir entendu ça quelque part, donc c'est vrai qu'il
00:33:26fait peur.
00:33:27Maintenant, s'engager dans une guerre, l'armée israélienne a quand même eu du
00:33:31mal.
00:33:32Ils ont eu du mal.
00:33:33Il faut vraiment souhaiter, parce que tous les pays arabes sont prêts à faire la paix
00:33:41avec Israël.
00:33:42Pratiquement tous.
00:33:43C'est une chance historique.
00:33:45C'est vrai que les interlocuteurs en place, que ce soit M. Benjamin Netanyahou ou que
00:33:51ce soit le Hamas, c'est vrai que ce ne sont pas les interlocuteurs qu'il faut.
00:33:54Mais est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer forcer à des élections libres dans la bande
00:34:01de Gaza, sous observation internationale, que ça c'est utopique ou qu'on peut l'imaginer ?
00:34:06Tout est possible, Jean Dorédo.
00:34:10Non, mais alors ça sur la dernière question d'Hakim, c'est…
00:34:13Non, non, on va la donner à Jean-Baptiste Neuha.
00:34:16D'abord, merci à Hakim pour cette référence, c'est un fait, en plus c'est pour le Beau
00:34:21Saint-François.
00:34:22C'est une petite vacherie pour le beau frère, donc ça vraiment je compatite tout mon cœur.
00:34:25C'est un fait, les Danois en 2003 qui se jettent dans les bras des Américains et on
00:34:34voit évidemment le retour de Boomerang, de toute façon quand les personnes sont un petit
00:34:38peu fortes comme ça et dominantes, il faut leur tenir tête, sinon c'est la soumission
00:34:42totale et nous on avait à l'époque Villepin qui avait fait ce discours mémorable aux
00:34:46Nations Unies.
00:34:47Maintenant, quand j'entends Hakim qui dit qu'il faut que l'Europe s'unisse, c'est
00:34:49vraiment le gros problème européen actuellement, c'est qu'on a les Mélanie et Consor qui
00:34:54sont trumpistes vraiment à 400%, on a l'Allemagne qui achète des F-35 américains plutôt qu'acheter
00:35:01nos Rafales, qui est le meilleur avion de chasse du monde.
00:35:05Sauf les Grecs, les Croates et a priori les Serbes.
00:35:07Et donc la question que j'ai pour notre invité M. Noué, c'est de savoir qu'elles sont…
00:35:11Déjà la question d'Hakim, s'il vous plaît.
00:35:13J'en rajoute une dernière si c'est possible.
00:35:15Quels sont les espoirs au niveau européen, si on essaye d'être optimiste, quelles sorties
00:35:22par le haut peut-on trouver pour quand même devenir une vraie puissance, pour quand même
00:35:27se bagarrer avec la Chine, les USA et la Russie ?
00:35:30Jean-Baptiste Noué, allez-y.
00:35:34Sur les élections, il y en aura en Israël, je ne sais plus pourquoi elles sont prévues
00:35:38mais ça va arriver assez vite et donc là la population israélienne décidera si elle
00:35:43veut reconduire le gouvernement en place ou non.
00:35:45À Gaza, il y a déjà eu des élections il y a quelques années, c'est le Hamas qui
00:35:48l'a emporté.
00:35:49Même si aujourd'hui…
00:35:50C'était en 2012, non ?
00:35:51C'était en 2012 la dernière fois, je crois.
00:35:52Oui, c'est ça.
00:35:53Il n'y en a plus depuis mais si aujourd'hui il y a des élections, je suis assez convaincu
00:36:00que le Hamas l'emporterait haut la main après plusieurs mois de bombardement.
00:36:06Donc ça ne serait pas forcément la meilleure chose pour la région.
00:36:10Sur la question européenne, en fait c'est très simple.
00:36:14Chaque pays a des intérêts différents, qui sont même souvent des intérêts divergents.
00:36:18Donc il n'y a aucune entente.
00:36:20Les Polonais achètent des F-35 américains, les Allemands ont abordé l'industrie nucléaire
00:36:25française.
00:36:26Donc il n'y aura jamais d'entente des Européens entre eux puisqu'ils n'ont pas les mêmes
00:36:29intérêts.
00:36:30Mais comme disait l'un de nos interlocuteurs il y a quelques jours qui dit, c'est sa façon
00:36:34de sa stratégie, c'est-à-dire d'aller très très très très loin dans la provocation
00:36:39et finalement d'obtenir ce qu'au fond de lui, il voulait réellement.
00:36:43Est-ce que ça peut être ça, Donald Trump ?
00:36:45Oui tout à fait, c'est vraiment aller le plus loin possible, voir comment les gens
00:36:48réagissent et si les gens se couchent ou s'ils résistent.
00:36:52Donc c'est une manière de tester l'adversaire et de voir ce qu'il y a en place.
00:36:57Et donc s'il n'y a pas de réaction, il continuera à aller davantage, à continuer à avancer.
00:37:01C'est comme les Français avec les auto-entrepreneurs.
00:37:04On va les taxer, ça fait un flop, ils disent non non, c'est juste pour rigoler en fait.
00:37:08Le plancher de TVA, j'ai vu faire ça.
00:37:11Une autre question à M. Noé, c'est passionnant parce que je vous écoute.
00:37:16Donc pour vous, c'est absolument évident qu'il n'y aura jamais de paroles consonantes
00:37:21au niveau de l'Europe parce que les intérêts sont différents, mais alors est-ce que ça
00:37:23veut dire qu'il faut aller vers une espèce de Frexit ou de reconstruction européenne
00:37:28avec des acteurs beaucoup plus resserrés, avec des vrais.
00:37:33Quand même à l'époque, la communauté du charbon de l'acier, c'était vraiment des intérêts très resserrés.
00:37:3840 secondes, Jean-Baptiste Noé.
00:37:42Oui, en fait, ça dépend quand on parle d'Europe.
00:37:44Il y a des accords qui se font très bien sur les questions de Schengen, sur les questions économiques.
00:37:50Donc là, ça fonctionne bien.
00:37:51Mais dès qu'on est sur des questions diplomatiques et de relations internationales,
00:37:54les intérêts divergents des Etats repartent.
00:37:57Donc à moins d'avoir un Etat unique, on aura forcément plusieurs voix.
00:38:01Merci beaucoup, Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la Revue.
00:38:05Conflit, vous restez avec nous, on vous garde, Hakim.
00:38:09D'accord, très bien, avec grand plaisir, j'écoute.
00:38:12Parce que dans un instant, celle qui sait qui qu'il est dit.
00:38:15Vous avez révisé ?
00:38:16Il est bon, il est bon.
00:38:19Il y a beaucoup de choses qui sont dites.
00:38:20Je n'ai pas beaucoup fait mes devoirs, je suis désolé.
00:38:24Non, non, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.
00:38:25C'est un prof qui dit ça.
00:38:27Mais espérons qu'il y ait des cancres autour de nous aussi.
00:38:30Ne bougez pas, on revient dans un instant.
00:38:32La voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Mélibus.
00:38:38Les vrais voix, chers amis, autour de cette table, par ancienneté, j'ai envie de dire,
00:38:45parce que Philippe Bigère est là avant tout le monde.
00:38:48Vous avez été le premier à être dans cette émission, Philippe, en matière d'ancienneté.
00:38:52C'est vrai, il y a eu des ouvrages hétoriques.
00:38:54L'ancienneté, elle mérite.
00:38:57Non, non, non, Philippe, je ne parlais pas d'âge, je parlais d'ancienneté dans cette émission.
00:39:02Non, mais vous avez raison, je suis clairement le plus ancien, même par rapport au dodo.
00:39:06Ensuite, le plus ancien, c'est Jean Doredo.
00:39:08On ne peut pas parler de Doredo, moi je suis jeune.
00:39:10C'est le petit dernier, c'est le petit dernier.
00:39:12Et le dernier petit dernier, c'est Hakim, qui vient de rentrer dans la famille.
00:39:15Hakim.
00:39:16Oui, je suis là, il vient là et je vous écoute avec grand plaisir.
00:39:21Et vous allez nous lancer le jingle en anglais, s'il vous plaît.
00:39:24Allez, ok.
00:39:25Let's make the quiz great again.
00:39:28C'est génial.
00:39:32C'est LMQGA ce coup-là, ce n'est pas MAGA.
00:39:36Je les kiffe ces auditeurs.
00:39:37Question qui c'est qui qui l'a dit, Hakim, écoutez bien, Dominique de Villepin est un personnage intéressant,
00:39:41mais il n'est pas de gauche.
00:39:43Ah, ça, j'ai entendu ça.
00:39:47Ah oui, vous l'avez entendu.
00:39:48C'est pas Olivier Faure, c'est pas Olivier Faure.
00:39:50C'était le seul qu'on avait.
00:39:53Zut, vous ne savez pas Philippe, parce qu'il y en a peut-être d'autres.
00:39:56C'est qui qui l'a dit, Hakim, le Conseil constitutionnel n'est pas là pour recaser les anciens amis
00:40:02ou les amis déchus d'Emmanuel Macron.
00:40:04Alors, attendez, ça, ça doit être, c'est pas Ménard, non ?
00:40:11Non, c'est du bon part.
00:40:13Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:40:15On était presque d'accord, Hakim.
00:40:17Bon part Ménard.
00:40:18Ça rime, mais c'est pas le même bord.
00:40:20C'est les mêmes cheveux, à peu près.
00:40:22Qui c'est qui qui l'a dit sur Richard Ferrand, Conseil constitutionnel ?
00:40:25Ce n'est absolument pas un nom polémique.
00:40:27C'est quelqu'un qui a de l'expérience.
00:40:29C'est un choix légitime.
00:40:31Elisabeth Borne ?
00:40:33Non.
00:40:35Il était au transport avant ce ministre.
00:40:39Il a fait les vraies voix.
00:40:41Jules Ruggie ?
00:40:43Non, comme invité.
00:40:45Philippe n'était pas là.
00:40:47Tabarro ?
00:40:49Non.
00:40:51Il a un père, c'est le président d'un club de football.
00:40:53Il a un nom italien.
00:40:55Enfin, Corse.
00:40:57Ah oui, Corse, pardon.
00:40:59Madiari ?
00:41:01Dino Rossi ?
00:41:03Il y a Marc Ferracci.
00:41:05Ah, bien sûr, bien sûr.
00:41:07Vous auriez dû le trouver.
00:41:09Je ne connais pas tous les copains du président.
00:41:11J'en connais quelques-uns, mais pas tous.
00:41:13Qui c'est qui qui l'a dit,
00:41:15Hakim,
00:41:17sur Richard Ferrand au Conseil constit.
00:41:19Il faut faire un peu confiance à la déontologie des personnes.
00:41:21Hakim ?
00:41:25Ça, je dirais...
00:41:29Tout simplement Emmanuel Macron.
00:41:31Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:41:33Philippe Bilger ?
00:41:35Je ne vous connais aucun.
00:41:37Alain Juppé.
00:41:39Hakim, écoutez bien.
00:41:41J'espère que c'est pour vous.
00:41:43Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:45Richard Ferrand est un petit soldat de bonapartisme
00:41:47macroniste.
00:41:49C'est-à-dire actuel.
00:41:51Mais moi, je ne le soutiens pas.
00:41:53Hakim ?
00:41:55Pardon, j'ai dit un mot grossier.
00:41:57C'est un député.
00:41:59C'est un député.
00:42:01Alors un député, je pense, j'imagine,
00:42:03de droite ?
00:42:05Non.
00:42:07Qui s'est fait,
00:42:09on va dire, un peu pousser de son parti
00:42:11au moment des législatives, on va dire ça comme ça.
00:42:15Verkane ?
00:42:17Non.
00:42:19Son mari.
00:42:23Je voulais dire Zeckeur.
00:42:25Mais je n'ai pas osé vous le prendre, Jean.
00:42:27Qui c'est qui qui l'a dit,
00:42:29Hakim, sur la censure ?
00:42:31Je ne pense pas que je l'aurais voté.
00:42:33Je comprends autant ceux qui votent
00:42:35la censure que ceux qui ne la votent pas.
00:42:37Et ce n'est pas de Normand.
00:42:41Alors ça, c'est un centriste, ça.
00:42:43Ah non, pas franchement.
00:42:45Communiste ?
00:42:47Jean-Philippe Tanguy ?
00:42:49Oui.
00:42:51C'est Roussel.
00:42:53Il a préparé, mon cher Jean-Michel.
00:42:55Qu'est-ce qu'il a, Philippe Bilger,
00:42:57c'est incroyable.
00:42:59Si on lui contriche, mon cher Cécile.
00:43:01Question qui c'est qui qui l'a dit,
00:43:033 points à François Bayrou.
00:43:05Vous avez le racisme décomplexé.
00:43:07Vous l'érigez en une opinion politique
00:43:09comme une autre.
00:43:11Ça doit être Jean-Luc Mélenchon.
00:43:13Pannier ?
00:43:15Panneau ?
00:43:17Autun ?
00:43:19Rousseau ?
00:43:21Bonne réponse.
00:43:233 points pour Jean-Michel Fauré.
00:43:25C'est pas une question à 6 points, ça ?
00:43:27Ça tombe bien, mon cher prof d'anglais.
00:43:29Qui c'est qui qui l'a dit à Donald Trump
00:43:31plug baby plug ?
00:43:33Facile, ça.
00:43:35Qui est-ce qui a bien pu dire ça ?
00:43:37Très facile.
00:43:39Macron ?
00:43:41Macron, Emmanuel Macron.
00:43:43Plug baby plug, c'était très bon.
00:43:45Attends, tu ne me l'as pas mis dans le bon truc.
00:43:47Merci Jean-Michel.
00:43:49Les amis, qui c'est qui qui a gagné ?
00:43:51Bill Jérôme, Imperator Est.
00:43:53Avec 12 points.
00:43:55Et puis derrière, c'est Batch null, parfait.
00:43:57Entre Hakim, 3 points.
00:43:59Jean-Michel Fauverg, 3 points.
00:44:01Jean Dorido, 3 points.
00:44:036 points pour Jean-Michel Fauverg.
00:44:05Autant pour moi.
00:44:07Je vais avoir des ennuis avec la police.
00:44:09Je vais être ridiculisé devant Joseph.
00:44:11Hakim, Hakim.
00:44:13On vous aime beaucoup.
00:44:15Vous revenez quand vous voulez.
00:44:17Merci beaucoup.
00:44:19C'était un plaisir de jouer avec vous.
00:44:21Et de participer au débat.
00:44:23Vous mettriez combien en anglais à Bill Jérôme ?
00:44:25Vous l'avez entendu au début de l'émission.
00:44:27Mais Hakim a un ton très mesuré.
00:44:29Combien ?
00:44:31Je lui mets 10 sur 10.
00:44:33J'aurais aimé vous avoir comme prof.
00:44:35Revenez vite.
00:44:37Hakim, pour lui faire plaisir, donnez-lui une image.
00:44:39Mais un peu cochonne.
00:44:45Merci beaucoup d'avoir joué avec nous.
00:44:47Vous revenez quand vous voulez.
00:44:49Et dans un instant, le journal.
00:44:51Rémi André avec la météo.
00:44:53Philippe Bilger, son coup de gueule ?
00:44:55On va parler de Richard Ferrand, mais pas que.
00:44:57A tout de suite les amis.
00:44:59Soyez les bienvenus.
00:45:01On est ensemble jusqu'à 19h.
00:45:07Le tour de table, c'est de la dynamite.
00:45:11Ça me rappelle une barre chocolatée.
00:45:13C'était exactement ça.
00:45:15Vous avez 5 secondes pour présenter
00:45:17vos éditorialistes du jour
00:45:19avec Philippe Bilger qui est en train de faire un jeu
00:45:21sur internet.
00:45:23Il est encore sur Tinder.
00:45:25Je suis en train de m'abandonner
00:45:27à mes pensées perverses.
00:45:29C'est bien ce qu'on disait.
00:45:31Bravo.
00:45:33Il y a une contagion terrible avec Philippe David.
00:45:35Je ne suis plus le même.
00:45:37C'est pour ça que vous tenez votre smartphone d'une seule main.
00:45:41Il y a des enfants dans la salle.
00:45:43J'ai vu une image
00:45:45que Cécile doit connaître,
00:45:47mais je l'ai arrêtée juste à temps.
00:45:49Vous avez bien raison.
00:45:51Jean Dorido, on n'en saura pas plus
00:45:53avec Jean-Michel Fauvergue et Philippe David.
00:45:55Et au 0826 300 300,
00:45:57vous nous laissez des messages
00:45:59et on les écoute.
00:46:01Bonjour, je suis Myriam de Saint-Zacharie
00:46:03dans les Bouches-du-Rhône
00:46:05concernant
00:46:07la mise en poste
00:46:09du responsable de la Constitution,
00:46:11M. Ferrand.
00:46:13Il ne faut pas oublier
00:46:15que M. Ferrand, il y a quelques années,
00:46:17avait répondu à une interview
00:46:19où il disait qu'il n'était pas contre
00:46:21l'acceptation
00:46:23d'un troisième mandat consécutif.
00:46:25Tiens, tiens,
00:46:27comme par hasard,
00:46:29M. Macron arriverait
00:46:31à la fin de son deuxième
00:46:33et ne pourrait pas en faire un troisième.
00:46:35Sauf si M. Ferrand
00:46:37accepte de changer la Constitution.
00:46:39Bizarre, bizarre.
00:46:41Voilà, bonne journée à tous.
00:46:43Philippe Bilger.
00:46:45Il l'a dit, certes,
00:46:47mais je crois que là,
00:46:49Emmanuel Macron
00:46:51ne l'a pas nommé,
00:46:53ne l'a pas proposé pour cela.
00:46:55Mais je peux parfaitement me tromper.
00:46:57Jean-Michel Fauvergue.
00:46:59Vous avez dit ça, comme certains disent,
00:47:01il faut revenir aux sept aînés, par exemple.
00:47:03Donc chacun a le droit d'avoir ses idées.
00:47:05Maintenant, pour changer la Constitution,
00:47:07ce n'est pas le président du Conseil constitutionnel,
00:47:09quel qu'il soit, qui va changer la Constitution.
00:47:11Il y a toute une manière de faire,
00:47:13et en particulier un congrès ou un référendum.
00:47:15Oui, mais la grande différence, Jean-Michel,
00:47:17c'est que ce que dit notre auditrice
00:47:19correspond à ce qu'on a cru être
00:47:21les voeux d'Emmanuel Macron,
00:47:23les souhaits.
00:47:25C'est un fait, pour aller dans le sens
00:47:27où le choix n'est quand même
00:47:29pas très heureux.
00:47:31Il y a eu en plus l'affaire des mutuelles de Bretagne.
00:47:33Il n'y a pas de sorties.
00:47:35Complètement blanc-bleu.
00:47:37En tout cas,
00:47:39pour le français lambda
00:47:41qui voit ça,
00:47:43typiquement,
00:47:45c'est le cas, je pense, de beaucoup de monde,
00:47:47de trouver ça louche
00:47:49pour quelqu'un qui voulait révolutionner la politique,
00:47:51faire un peu de dégagisme
00:47:53et promettre un nouveau monde.
00:47:55Ça ne sent pas la nouveauté.
00:47:57Et les chers amis, écoutez bien cette petite
00:47:59musique qui résonne.
00:48:01Qu'est-ce que vous voulez qu'on vous dise ?
00:48:03Ça sent le cadeau, ça.
00:48:05Le père Noël, un mois et demi plus tard.
00:48:07Absolument, et c'est l'occasion pour vous,
00:48:09peut-être en tout cas, de remporter
00:48:11pour quatre personnes un séjour
00:48:13au Futuroscope en famille.
00:48:15Deux adultes, deux enfants,
00:48:17si vous n'en avez pas, emmenez
00:48:19Philippe David et Cécile de Ménipuce.
00:48:21Puisque d'âge mental, c'est entre 3 et 12 ans.
00:48:23Ça rentre ?
00:48:25C'est vous 3 et moi 12 alors.
00:48:27Je sais pas, je sais pas.
00:48:29En tout cas,
00:48:31sont compris à l'intérieur du parc
00:48:33deux jours consécutifs.
00:48:35Une nuit à l'hôtel du Futuroscope,
00:48:37les petits-déjeuners et l'accès
00:48:39au spectacle nocturne.
00:48:41Donc c'est un très très très joli cadeau.
00:48:43Donc on va vous proposer un chiffre
00:48:45entre 0 et 10, Philippe Bilger.
00:48:47Neuf.
00:48:49Neufième appel au standard et vous avez
00:48:5110 minutes pour appeler.
00:48:53Après ce sera terminé.
00:48:55C'est un très beau séjour pour le parc Futuroscope.
00:48:57On vous souhaite bonne chance.
00:48:59On croise les doigts pour vous.
00:49:01Tout de suite le coup de gueule de Philippe David.
00:49:03Les vraies voix jusqu'à 19h avec autour de cette table
00:49:05Jean Dorido, Jean-Michel Fauvergue
00:49:07et Philippe Bilger.
00:49:09En attendant, ne perdons pas de temps.
00:49:11Philippe David.
00:49:13Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:49:15au milieu du village.
00:49:17Un village qui se situe dans le premier arrondissement de Paris.
00:49:19Parce que c'est là que siège le Conseil constitutionnel.
00:49:21Et que les nominations qui ont été annoncées
00:49:23ne répondent pas particulièrement
00:49:25à des critères de compétences.
00:49:27Mais rassurez-vous, c'est comme ça depuis des années.
00:49:29La plus choquante, à mon avis,
00:49:31étant celle de Richard Ferrand pour présider l'institution.
00:49:33Pourquoi choquante ?
00:49:35Parce que Richard Ferrand n'est en aucun cas
00:49:37un constitutionnaliste.
00:49:39Tout comme les deux autres nominés.
00:49:41Philippe Baé, haut fonctionnaire.
00:49:43Et Laurence Wischniewski, ancienne juge d'instruction.
00:49:45Et qu'au Conseil constitutionnel,
00:49:47on pourrait espérer avoir le gratin
00:49:49des constitutionnalistes.
00:49:51On se moque souvent des Américains.
00:49:53Mais regardez la Constitution de la Cour suprême.
00:49:55Je vais la lire en détail en préparant ce coup de gueule.
00:49:57Tous ces membres ont été diplômés
00:49:59en droit des plus grandes universités américaines
00:50:01comme Harvard, Yale, Princeton
00:50:03ou Columbia.
00:50:05Ensuite, parce qu'on pourrait espérer
00:50:07que les juges de la plus haute juridiction française
00:50:09aient un minimum de neutralité politique.
00:50:11Avec un ancien président de l'Assemblée,
00:50:13une ancienne députée et un ancien sénateur,
00:50:15tous marqués politiquement.
00:50:17Deux dans la majorité et un autre LR.
00:50:19Donc à moitié dans la majorité.
00:50:21On peut légitimement douter de leur capacité
00:50:23à juger en droit et non en fonction de leurs idées.
00:50:25Une mainmise du politique
00:50:27sur l'institution qui est une réalité
00:50:29quand on voit qu'il siège déjà deux anciens premiers ministres,
00:50:31Laurent Fabius et Alain Juppé.
00:50:33Deux anciens ministres, Jacqueline Gouraud
00:50:35et Jacques Mézard. Et un ancien parlementaire,
00:50:37François Pillais. Mais bonne nouvelle
00:50:39pour Richard Ferrand puisqu'il retrouvera sous les ordres
00:50:41du palais royal Véronique Malbec,
00:50:43le supérieur hiérarchique du magistrat qui avait classé
00:50:45sans suite l'affaire des mutuelles de Bretagne.
00:50:47On sera donc entre gens bien élevés.
00:50:49C'est dingue comme le Nouveau Monde
00:50:51ressemble à l'ancien.
00:50:53En réalité,
00:50:55votre dernier élément
00:50:57m'apparaît comme le plus choquant.
00:50:59Le fait qu'il y ait une politisation
00:51:01à cause de l'anomination
00:51:03d'un certain nombre de
00:51:05personnalités politiques,
00:51:07ça a toujours été fait.
00:51:09Qu'il n'y ait pas que des juristes, c'est une évidence.
00:51:11Mais le second point,
00:51:13on en parle très peu dans la contestation
00:51:15de la proposition de Richard Ferrand,
00:51:17est pourtant un peu inquiétant.
00:51:19— Et je l'ai remarqué tout de suite.
00:51:21— Vous êtes d'une rapidité,
00:51:23c'est connu. — Qui ne va pas être d'accord avec moi.
00:51:25— Non, je ne suis pas d'accord parce que d'abord,
00:51:27vous dites qu'il faut nommer des gens compétents.
00:51:29Les gens qui sont au Conseil constitutionnel,
00:51:31ce ne sont pas des cons.
00:51:33Ils sont compétents.
00:51:35Et Richard Ferrand est compétent.
00:51:37Il a été
00:51:39président de l'Assemblée nationale.
00:51:41Au Conseil constitutionnel, ça ne choquerait pas qu'il y soit.
00:51:43Ça, c'est la première chose. Ensuite, vous nous avez cité
00:51:45tout un tas de diplômes dans les autres pays, etc.
00:51:47Donc il faut des gens à diplôme. Alors mettons
00:51:49des gens à diplôme et ne faisons pas
00:51:51d'ouverture sur
00:51:53qui que ce soit. Donc je ne suis pas d'accord
00:51:55sur ce deuxième argument. Le troisième argument,
00:51:57c'est la maturité,
00:52:01la neutralité politique.
00:52:03La neutralité politique,
00:52:05oui, certes, je suis d'accord avec vous. Seulement,
00:52:07la neutralité politique, il faut la demander aux juges aussi.
00:52:09Parce que les plus engagés
00:52:11politiquement, ce ne sont pas les anciennes
00:52:13personnalités. Ça, on sait qu'elles sont engagées politiquement.
00:52:15C'est les juges qui sont derrière. Ils sont
00:52:17tous engagés politiquement au niveau
00:52:19du Conseil constitutionnel et au niveau du Conseil
00:52:21d'État aussi dans certains champs.
00:52:23– Ils devraient avoir la neutralité eux aussi.
00:52:25– Ils ne l'ont pas. Donc ne remplaçons pas
00:52:27les hommes politiques ou les femmes politiques
00:52:29par des juges
00:52:31qui seraient pseudo-neutres.
00:52:33Ce n'est pas vrai. Et le troisième argument,
00:52:35c'est l'affaire sur la mutuelle de Bretagne.
00:52:37– C'est le quatrième.
00:52:39– Je suis d'accord avec vous.
00:52:41– Le nombre de coups tirés.
00:52:43– La mutuelle de Bretagne.
00:52:45Il y a eu un non-lieu là-dessus,
00:52:47ou un acquittement. Ne revenons pas sur...
00:52:49– Classement s'ensuit. Ça a été classé.
00:52:51– C'est classé, c'est classé. Il n'est pas
00:52:53été colonisé pour ça.
00:52:55– C'est qu'on dit circuler, il n'y a rien à voir.
00:52:57– Mais oui, mais Philippe, ça fait partie
00:52:59des... Oui, je suis d'accord
00:53:01avec vous, mais c'est comme ça.
00:53:03– Ça peut paraître choquant.
00:53:05– Mais Bigère est choqué.
00:53:07– C'est pas vrai.
00:53:09– Le dernier élément de Philippe,
00:53:11et c'est choquant qu'il se retrouve
00:53:13avec en gros le magistrat qui a classé.
00:53:15– Pour ma part, quand j'écoute
00:53:19Philippe David sur Richard...
00:53:21– C'est peut-être le hasard ?
00:53:23– Quand j'écoute Philippe David,
00:53:25j'abonde profondément, pleinement,
00:53:29parce que c'est un fait,
00:53:31c'est ce que j'ai tenté d'évoquer tout à l'heure,
00:53:33dit avec beaucoup plus de talent,
00:53:35beaucoup plus de clarté.
00:53:37Quand j'écoute Philippe David,
00:53:39c'est vraiment ça, c'était des promesses
00:53:41de Nouveau Monde, et on retrouve la vieille
00:53:43politique politicienne, et sur les diplômes,
00:53:45de le dire Jean-Michel, ça n'a rien à voir.
00:53:47La Chambre des députés, c'est très bien,
00:53:49ce sont des personnes qui font la loi,
00:53:51donc c'est bien que ce soit éclectique,
00:53:53il y a des pieds de tout. En revanche,
00:53:55la Constitution, c'est un truc de technicien,
00:53:57c'est un truc de ceinture noire du droit,
00:53:59et c'est un fait, les Américains ne sont pas
00:54:01des imbéciles, ils ont du sens pratique,
00:54:03et ce n'est pas un hasard,
00:54:05il n'y a que des hauts diplômes en droit
00:54:07pour travailler sur la Constitution.
00:54:09Je m'inscris en faux sur le fait
00:54:11que c'est des techniciens,
00:54:13ils s'appuyaient au départ sur la Constitution,
00:54:15ensuite ils se sont appuyés sur les lois
00:54:17qui ont valeur constitutionnelle,
00:54:19comme les préambules de Constitution,
00:54:21et après ils se sont appuyés sur leur propre
00:54:23jurisprudence, c'est-à-dire que le Conseil d'Etat
00:54:25crée de la jurisprudence en s'appuyant sur la jurisprudence.
00:54:27C'est-à-dire que comme hier,
00:54:29le Conseil constitutionnel a dit vers,
00:54:31ils vont continuer vers pâle, vers clair,
00:54:33etc. etc. C'est pas vrai tout ça,
00:54:35il faut...
00:54:37– Vous êtes copain avec Richard Ferrand,
00:54:39il y a un truc, c'est pas possible,
00:54:41vous pouvez le dire, c'est pas grave Jean-Michel,
00:54:43ce n'est pas sale. – Je vous dis que j'ai beaucoup aimé Richard Ferrand
00:54:45en tant que président de l'Assemblée nationale,
00:54:47il avait une certaine hauteur,
00:54:49et une certaine liberté,
00:54:51pour pouvoir trancher les choses,
00:54:53y compris vis-à-vis des...
00:54:55Il donnait raison vis-à-vis des oppositions.
00:54:57– Je pense que le message est passé.
00:54:59– Et espérons que ce soit un maréchal,
00:55:01en tout cas, dans cette situation.
00:55:03– Bravo !
00:55:05Ça se voit quand même
00:55:07qu'elle est très bien ferrée en humour.
00:55:09Vous l'avez promencé brillamment,
00:55:11et vous continuez.
00:55:13– Au revoir, merci, je passerai en classe supérieure.
00:55:15Merci beaucoup Philippe David.
00:55:17Allez tout de suite l'info en plus avec Félix Mathieu.
00:55:19– Les vraies voix sud radio.
00:55:21– Et François Bayrou annonce
00:55:23portée plainte dans l'affaire du collège-lycée catholique
00:55:25où ses enfants ont été scolarisés.
00:55:27– Le parquet de Paumène l'enquête depuis un an
00:55:29après une centaine de plaintes
00:55:31pour violences, agressions sexuelles et viols,
00:55:33des faits présumés qui auraient été commis
00:55:35au collège-lycée Notre-Dame de Bétarame
00:55:37dans les Pyrénées-Atlantiques entre les années 70 et 90.
00:55:39Le Premier ministre y a scolarisé
00:55:41plusieurs de ses enfants
00:55:43dans cette institution catholique.
00:55:45Son épouse m'a mis à enseigner le catéchisme
00:55:47et en avril 96,
00:55:49alors que François Bayrou était ministre de l'éducation,
00:55:51une plainte avait dénoncé
00:55:53des violences physiques d'un surveillant
00:55:55sur un enfant de la classe d'un de ses fils.
00:55:57Puis, en mai 98,
00:55:59alors qu'il était devenu entre-temps député
00:56:01des Pyrénées-Atlantiques et président du Conseil général,
00:56:03un ancien directeur de l'institution
00:56:05avait été mis en examen et croué pour viol.
00:56:07La semaine dernière, des témoins
00:56:09interrogés par Mediapart ont affirmé que François Bayrou
00:56:11aurait été informé de tout ça,
00:56:13qu'il le savait, mais qu'il l'aurait délibérément
00:56:15passé sous silence.
00:56:17Interrogé sur le sujet tout à l'heure à l'Assemblée nationale,
00:56:19le Premier ministre a tout simplement contesté.
00:56:21Je n'ai jamais été informé
00:56:23de quoi que ce soit
00:56:25de violences
00:56:27ou de violences a fortiori
00:56:29sexuelles, jamais.
00:56:31Est-ce que vous croyez que nous aurions
00:56:33scolarisé nos enfants
00:56:35dans des établissements
00:56:37dont il aurait été soupçonné ou affirmé
00:56:39qu'il se passe des choses
00:56:41de cet ordre ?
00:56:43Je peux vous assurer que tout est faux
00:56:45et qu'une plainte en diffamation
00:56:47sera évidemment portée.
00:56:49En mars dernier, interrogé par Le Parisien,
00:56:51François Bayrou avait répondu, je cite,
00:56:53« La rumeur, il y a 25 ans, laissait entendre
00:56:55qu'il y avait eu des claques à l'internat.
00:56:57» Il ajoutait n'avoir jamais entendu, par
00:56:59contre, parler de risques sexuels.
00:57:01Pourtant, selon Le Monde et la République des Pyrénées,
00:57:03il avait rencontré en 1998 le juge
00:57:05chargé d'instruire ce dossier de viol
00:57:07à Notre-Dame de Bétarame. Cet ancien magistrat
00:57:09affirme qu'ils avaient évoqué ensemble
00:57:11l'affaire et il dit à Mediapart ne pas
00:57:13comprendre pourquoi François Bayrou
00:57:15démant aujourd'hui. Alors devenu Premier
00:57:17ministre, François Bayrou attribue maintenant cette affaire
00:57:19à une manie, dit-il, d'inventer
00:57:21de toutes pièces des scandales quand les gens
00:57:23arrivent au pouvoir, d'où ce dépôt de plainte.
00:57:25Merci beaucoup Félix
00:57:27Mathieu et une bonne nouvelle
00:57:29puisque
00:57:31c'est une nouvelle de Valence
00:57:33avec Émilie qui est avec nous. Bonsoir Émilie.
00:57:35Bonsoir.
00:57:37C'est une...
00:57:39...
00:57:41Bonsoir Émilie.
00:57:43...
00:57:45...
00:57:47...
00:57:49...
00:57:51Vous faites quoi dans la vie Émilie ?
00:57:53Alors je travaille
00:57:55au conseil régional...
00:57:57...
00:57:59Visiblement ils ne veulent pas que vous
00:58:01parliez parce que ça a coupé.
00:58:03Conseil régional d'où vous nous avez dit ?
00:58:05D'Auvergne-Renald.
00:58:07Bien sûr, bien sûr.
00:58:09Émilie, on va vous le dire tout de suite,
00:58:11vous avez remporté ce magnifique séjour
00:58:13au parc du Futuroscope
00:58:15pour 4 personnes, je vous le dis, en famille,
00:58:172 adultes, 2 enfants, entre 5 et 12 ans
00:58:19si possible, comprenant l'entrée
00:58:21au parc, 2 jours consécutifs,
00:58:23une nuit à l'hôtel
00:58:25du Futuroscope et aussi des petits déjeuners
00:58:27et l'accès au spectacle nocturne.
00:58:29C'est incroyable.
00:58:31Vraiment merci.
00:58:33Merci Sud Radio, merci à toute l'équipe.
00:58:35Mes 2 petits garçons vont
00:58:37sauter au plafond. Ils vont être trop trop contents.
00:58:39C'est génial le Futuroscope.
00:58:41Ce serait la première fois qu'on joue ?
00:58:43J'y suis il y a plus de 20 ans.
00:58:45J'avais pas les enfants
00:58:47et là ça va vraiment être magique.
00:58:49Maintenant il y a le téléphone.
00:58:51Vous allez voir, c'est vachement bien.
00:58:53On sent du bonheur
00:58:55dans les yeux d'Émilie.
00:58:57Oh, joli.
00:58:59Bravo, bravo.
00:59:01On était montés
00:59:03très très haut et tout à coup, bam,
00:59:05on tombe.
00:59:07On entend.
00:59:09Passez-le-nous.
00:59:11Allez-y.
00:59:13Vous voulez que je vous passe Victor ?
00:59:15Victor.
00:59:17Ça y est, il est reparti.
00:59:21J'ai adoré. On a gagné.
00:59:23Oui, on a gagné Victor.
00:59:25Vous les embrassez très fort pour nous et on est ravis.
00:59:27Émilie, vous nous écoutez depuis longtemps ?
00:59:29Oui, je suis une fidèle auditeuse.
00:59:31On vous embrasse.
00:59:33On est très heureux de vous faire ce séjour
00:59:35offert par Sud Radio bien entendu
00:59:37et le Parc Futuroscope. Vous restez avec nous ?
00:59:39Absolument.
00:59:41On vous embrasse très fort et profitez bien
00:59:43de ce moment. A très bientôt.
00:59:45Dans un instant, le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:59:47Philippe Bilger. Je vais parler du PNF.
00:59:49Avec vous.
00:59:51Je vais parler de réseaux sociaux qui se mettent
00:59:53à donner des conseils sur l'éducation.
00:59:55Moi, je vais parler de la police qui s'adapte à l'évolution
00:59:57de la violence des trafiquants.
00:59:59Allez, on en parle dans un instant. Soyez les bienvenus. Merci beaucoup
01:00:01Félix. Mathieu, on revient dans un instant.
01:00:03A tout de suite.
01:00:05Les Vraies Voix Sud Radio. 17h-19h.
01:00:07Philippe David. Cécile de Ménibus.
01:00:09Retour des Vraies Voix.
01:00:11Elle est en pleine forme avec Cécile de Ménibus.
01:00:13Souriante et pétillante. Pléonasme.
01:00:15Philippe Bilger. Toujours bien appareillée.
01:00:17Jean Dorido. Le psy de la bande.
01:00:19Et celui qui fait la police
01:00:21même si l'autorité est détenue
01:00:23par Cécile ici.
01:00:25J'aime bien quand vous parlez de moi comme ça.
01:00:27Vous voulez que j'en mette une louche ?
01:00:29Jean-Michel Fauvergue.
01:00:31C'est de la présentation.
01:00:33Commissaire. C'est à moi que c'est quoi ?
01:00:35Monsieur le commissaire.
01:00:37On y va ?
01:00:39Dites tout de suite le tour de table des Vraies Voix.
01:00:41Le tour de table des Vraies Voix.
01:00:43Je vais envoyer les actualités.
01:00:45Vous venez les voir dans la cabine.
01:00:47Je vais vous raconter une histoire pas banale.
01:00:49Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
01:00:51On a assez perdu de temps comme ça.
01:00:53Le tour de table de l'actualité.
01:00:55Philippe Bilger, vous voulez nous parler
01:00:57du PNF dans le procès Sarkozy.
01:00:59Oui alors j'ai écouté dimanche soir
01:01:01sur BFM TV
01:01:03un débat rituel
01:01:05entre deux amis
01:01:07Robert Ménard et
01:01:09Franck Gisbert.
01:01:11Ils ont été formidables
01:01:13sauf qu'ils ont proféré
01:01:15et je ne leur cache pas
01:01:17sauf
01:01:19proféré
01:01:21un magelien
01:01:23à la même idée
01:01:25que la magistrate
01:01:27aurait voulu
01:01:29être scandaleux.
01:01:31Et le hasard fait que
01:01:33il y a une multitude de comptes
01:01:35rendus sur le procès Sarkozy
01:01:37à l'heure actuelle
01:01:39et je lis les questions
01:01:41posées par le PNF
01:01:43à Sarkozy
01:01:45et à d'autres
01:01:47et elles sont remarquables.
01:01:49Il y a trois magistrats du PNF que je ne connais pas
01:01:51mais leur intelligence
01:01:53leur questionnement
01:01:55et je dirais la justesse
01:01:57de leur pensée font honneur
01:01:59à la magistrature et j'en ai
01:02:01assez de ceux qui crachent sur elle.
01:02:03Et il y en a
01:02:05pas loin d'ici.
01:02:07On n'a pas commencé.
01:02:09Non mais vous ne savez pas
01:02:11de qui je parle.
01:02:13J'ai tombé que c'était pour moi.
01:02:15Alors en bon psychologue
01:02:17il y a quelque chose que je remarque c'est que dès qu'il y a quelque chose
01:02:19qui plombe l'ancien président de la République
01:02:21Nicolas Sarkozy, mon cher Philippe Bigère
01:02:23vous êtes toujours admiratif
01:02:25et aux anges donc je soupçonne
01:02:27de cette part un brin
01:02:29d'animosité
01:02:31peut-être même d'hostilité
01:02:33vis-à-vis de ce personnage
01:02:35ma foi qui est un ancien président
01:02:37qui mérite
01:02:39d'être traité
01:02:41comme n'importe quel citoyen
01:02:43et pour le coup je n'ai pas lu la liste de ces questions
01:02:45du PNF toutefois il y a quand même un truc
01:02:47avec le parquet national financier
01:02:49c'est que c'est à se demander
01:02:51c'est un fait
01:02:53quand on n'est pas du métier
01:02:55c'est parfois surprenant de voir comment
01:02:57cette institution respectable se saisit
01:02:59comme ça spontanément
01:03:01tout le monde se souvient des fameux costumes de François Fillon
01:03:03et des emplois fictifs de Pénélope
01:03:05son épouse et là voilà
01:03:07instantanément le parquet national financier
01:03:09s'est saisi de l'affaire
01:03:11ça a plombé complètement et ça a changé
01:03:13les résultats de l'élection
01:03:15présidentielle de l'époque
01:03:17et ça c'est une vraie question
01:03:19en tout cas sur les interférences
01:03:21que peuvent avoir même les plus hautes institutions
01:03:23judiciaires sur la vie politique et démocratique
01:03:25de notre pays
01:03:27Jean-Michel Fauvergue
01:03:29Oui ce fameux PNF, donc parquet national financier
01:03:33c'est
01:03:35en fait c'est la magistrature
01:03:37qui instruit une affaire
01:03:39mais après elle est jugée cette affaire là
01:03:41et donc au moment d'être jugée
01:03:43évidemment les choses peuvent être rétablies
01:03:45de manière plus
01:03:47si on pense que le PNF
01:03:49est allé dans un sens de manière
01:03:51plus équilibrée puisqu'il y a des
01:03:53avocats et donc ça se fait de cette manière là
01:03:55ceci étant
01:03:57dans l'affaire Sarkozy comme dans d'autres
01:03:59affaires, d'autres hommes politiques
01:04:01et femmes politiques
01:04:05il est allé jusqu'au bout de tous les recours
01:04:07et donc la justice est passée
01:04:09là et en tant que telle
01:04:11il faut la respecter
01:04:13en tant que telle moi je suis assez d'accord
01:04:15je suis assez d'accord avec ça
01:04:17faire confiance
01:04:19oui faire confiance à la justice à un certain moment
01:04:21dans ces affaires là
01:04:23en tout cas, pour la justice du quotidien
01:04:25contre
01:04:27les citoyens
01:04:29on est un pays
01:04:31qui a un problème au niveau de sa justice
01:04:33sur des affaires de ce type là
01:04:35je pense que les choses se font
01:04:37plus
01:04:39compte tenu de l'enjeu
01:04:41on met plus de
01:04:43de professionnalisme
01:04:45à juger ces affaires là
01:04:47quant à l'admiration
01:04:49qu'ont certains pour certains présidents
01:04:51moi je le comprends tout à fait
01:04:53je note avec plaisir
01:04:55que comme pour mon
01:04:57réquisitoire
01:04:59il y a une ignorance totale
01:05:01du sujet que vous traitez
01:05:03mais Jean
01:05:05pour ça est très sûr de lui
01:05:07on peut quand même avoir une
01:05:09opinion même sans connaître dans le détail
01:05:11moi je remarque
01:05:13que quand vous pouvez tomber sur un ancien président
01:05:15monsieur Sarkozy, vous le faites à bras raccourcis
01:05:17c'est pas grave, c'est votre droit
01:05:19je parlais des questions
01:05:21oui j'ai bien compris, je pense que tout le monde
01:05:23a compris là quand même
01:05:25mais nous on a le droit de parler
01:05:27de ce qu'on veut
01:05:29et on le fait bien quand même
01:05:31et après on dit que c'est moi le dictateur
01:05:33oui absolument
01:05:35ou le dictateur
01:05:37Jean Dorénaud
01:05:39puisque vous êtes là les bras ballants
01:05:41tant que c'est les bras
01:05:43vous savez à mon âge
01:05:45c'est quand même assez rassurant
01:05:47je n'ai pas compris
01:05:49et pourquoi toujours introduire
01:05:51des mots
01:05:53je n'ai rien introduit du tout
01:05:55des mots qui peuvent déraper
01:05:57c'est pas moi qui l'ai dit, vous dites les bras ballants
01:05:59il y a un enfant à côté de vous
01:06:01il l'oublie
01:06:03je n'oublie jamais mon fils
01:06:05dites attention et arrêtez avec vos insinuations
01:06:07graveleuses
01:06:09les dangers des réseaux sociaux
01:06:11lorsqu'il s'agit du principe éducatif
01:06:13précisément, parlons-en
01:06:15c'est un fait, c'est dans le Parisien
01:06:17aujourd'hui en France, il y a toute une page
01:06:19un papier qui est sorti sur une tendance
01:06:21vous lisez, c'est bien
01:06:23depuis que j'ai appris à lire
01:06:25c'est-à-dire la semaine dernière
01:06:27j'ai tenté d'arriver au bout
01:06:29comme disait la jeune mariée
01:06:31et donc c'est un fait
01:06:33c'est vous Cécile
01:06:35ça va être long
01:06:37vos histoires de bras ballants
01:06:39qu'est-ce qu'il y a de sexuel dans les bras ballants ?
01:06:41je vois que ça fait rire, en tout cas ça fait plaisir
01:06:43donc c'est un fait
01:06:45c'est pas parce que vous êtes perversique
01:06:47c'est une tendance qui a démarré
01:06:49au mois de décembre
01:06:51une influenceuse, une tiktokeuse française
01:06:53qui a lancé, alors ça s'appelle la tendance
01:06:55gâteau-souris
01:06:57G-E-T-O-S-O-R-I
01:06:59et en fait ce sont des mamans
01:07:01qui revendiquent une éducation
01:07:03qui va complètement à l'encontre
01:07:05de cette tendance éducation bienveillante
01:07:07de vraiment d'être vigilant
01:07:09à vraiment prendre soin
01:07:11de l'enfant
01:07:13et donc ça fait rire
01:07:15la population, ça c'est des vidéos
01:07:17qui sont relayées parfois des millions de fois
01:07:19avec typiquement une maman qui dit
01:07:21moi en fait quand je m'ennuie
01:07:23je vanne mon fils jusqu'à ce qu'il pleure
01:07:25une autre qui dit
01:07:27quand j'ai la flemme
01:07:29je lui mets un bol de céréales
01:07:31je vais le faire à dîner
01:07:33je colle mes enfants devant les écrans
01:07:35quand j'ai envie de faire la sieste
01:07:37une autre qui dit moi ma fille
01:07:39je laisse mon chat la griffer
01:07:41parce que mince les bêtes aussi ont le droit à du respect
01:07:43et donc si vous voulez
01:07:45bien sûr qu'il faut rappeler qu'il n'y a pas de métier plus difficile
01:07:47que le métier de parent, c'est vrai
01:07:49et donc c'est vrai qu'on voit des parents parfois sur le ton
01:07:51de l'humour qui rigolent, qui disent
01:07:53je suis vraiment un père indigne, une mère indigne
01:07:55je suis allé au fast-food
01:07:57plutôt que de faire à manger, bien sûr ça peut être drôle
01:07:59sauf que là, si vous voulez, il y a l'effet réseau sociaux
01:08:01une caisse de résonance et des personnes
01:08:03qui sont vraiment maltraitantes
01:08:05et qui se sentent
01:08:07si vous voulez, finalement autorisées
01:08:09à la maltraitance
01:08:11et on ne rappellera jamais assez que la maltraitance
01:08:13ça tue des enfants en France
01:08:15tous les jours, c'est effrayant
01:08:17et on ne prendra jamais assez soin
01:08:19des enfants et c'est important
01:08:21l'éducation bienveillante
01:08:23c'est très toxique
01:08:25ça date de décembre
01:08:27il y en a quand même, heureusement, restons positifs
01:08:29des mères de famille qui disent
01:08:31comment ça va être le holà, vous vous rendez compte
01:08:33que c'est plus drôle, c'est plus que limite
01:08:35il y a tout de même
01:08:37des exigences
01:08:39familiales qui font que
01:08:41on ne peut pas tout montrer à ses enfants
01:08:43parfois les parents sont
01:08:45obligés de faire des choses
01:08:47dans le secret, vous l'admettez
01:08:49et donc on peut les mettre devant la télé
01:08:51là ce sont des mères de famille
01:08:53qui revendiquent une forme de maltraitance
01:08:55et c'est relégué sur les réseaux sociaux
01:08:57c'est ça qui est grave
01:08:59depuis que cette tendance est apparue
01:09:01j'ai dû délivrer
01:09:032-3 gosses qui étaient attachés
01:09:05aux piloles en face de chez moi
01:09:07c'est terrible
01:09:09il y a un truc
01:09:11qui s'est passé
01:09:13il y a un hubert
01:09:15pour être sérieux
01:09:17j'ai lu cet article
01:09:19ça m'a horrifié
01:09:21ça m'a horrifié en fait
01:09:23on ne joue pas avec les êtres humains
01:09:25quelle que soit la taille et l'âge
01:09:27je vous le dis tout de suite
01:09:29non arrêtez
01:09:31Jean-Michel Faubert
01:09:33votre tournage, on n'a plus le temps
01:09:35mais très vite c'est sur les nouvelles technologies
01:09:37pour pister les tournages
01:09:39on revient sur l'affaire qui a eu lieu
01:09:41la fusillade du Raid
01:09:43où il y a eu un mort et une bande d'Irak
01:09:45au cœur d'un tué
01:09:47et d'autres personnes interpellées
01:09:49moi je voulais venir juste sur la technicité
01:09:51de la coopération des forces de l'ordre
01:09:53au niveau humain
01:09:55les enquêteurs de l'Ultime
01:09:57c'est un office central
01:09:59que j'ai commandé à un certain moment
01:10:01qui s'appelait Locrièce
01:10:03qui ont fait cette enquête là
01:10:05contre ces Irakoukurnes
01:10:07ils étaient aidés en cela
01:10:09par les opérateurs du Raid
01:10:11un service que j'ai commandé aussi
01:10:13comme quoi les services sont en travail ensemble
01:10:15et ils ont été ensuite pour les interpellations
01:10:17aidés par les gendarmes du Psyche Sabre
01:10:19un service que je n'ai pas commandé
01:10:21et que je regrette
01:10:23ça c'est au niveau humain
01:10:25au niveau technologique
01:10:27technologique et technologie
01:10:29pour les enquêteurs
01:10:31je ne vais pas rentrer dans les détails
01:10:33mais il y avait des surveillances humaines
01:10:35certes mais aussi des surveillances techniques
01:10:37pour faire la filature
01:10:39et pour écouter ce qui se disait
01:10:41ça c'est dans l'enquête
01:10:43dans la recherche il y a eu un dispositif humain
01:10:45je parle de la recherche une fois que la fusillade a eu lieu
01:10:47et qu'il y a des Irakoukurnes
01:10:49qui sont partis dans la nature
01:10:51il y a eu un dispositif humain certes
01:10:53mais aussi il y a eu des dispositifs techniques
01:10:55et là je ne révèle rien parce que ça a déjà été révélé
01:10:57des dispositifs de vision nocturne
01:10:59avec les hélicos de la gendarmerie
01:11:01comme des dispositifs
01:11:03de drones thermiques
01:11:05du Raid qui ont été interpellés
01:11:07et d'autres moyens qui sont non divulgables
01:11:09et donc je me tairai dessus
01:11:11et puis il y a eu une remarquable évolution
01:11:13remarquable au sens du fait
01:11:15qu'elle doit être remarquée absolument
01:11:17et elle est terrible
01:11:19des réseaux dans les violences absolues
01:11:21on l'a vu avec l'estupe qui emploie de plus en plus
01:11:23de violences
01:11:25on le voit avec la traite des êtres humains aujourd'hui
01:11:27il y a aussi
01:11:29de plus en plus de violences
01:11:31dans les réseaux de trafic de cigarettes
01:11:33de contrebandes et de contrefaçons
01:11:35et ça c'est quelque chose d'inquiétant pour l'avenir
01:11:37et malheureusement on ne pourra pas réagir
01:11:39allez vous rester avec nous
01:11:41on est très en retard
01:11:43Les Vraies Voix Sud Radio
01:11:4517h-19h
01:11:47Philippe David, Cécile Domenibus
01:11:49Les Vraies Voix autour de cette table les amis
01:11:51jusqu'à 19h
01:11:53Philippe Bilger, Jean Dorido
01:11:55Jean-Michel Fauvergue et Philippe David bien entendu
01:11:57et c'est le coup de projecteur des Vraies Voix
01:11:59Les Vraies Voix Sud Radio
01:12:01le coup de projecteur des Vraies Voix
01:12:03À la suite de cet attentat déjoué
01:12:0516 personnes ont été mises en examen
01:12:07dont 15 avaient moins de 2 ans
01:12:09On est évidemment préparé pour ça
01:12:11mais ceux pour qui la charge émotionnelle est trop importante
01:12:13peuvent se mettre sur le côté
01:12:15je ne veux pas qu'on laisse place à nos émotions personnelles
01:12:175 hommes ont été interpellés
01:12:19ils sont âgés de 20 à 23 ans
01:12:212 au moins sont étudiants
01:12:23Tout ce que je peux vous dire
01:12:25c'est que la main qui vous frappe
01:12:27elle va encore vous frapper
01:12:29Au cours de l'année 2023
01:12:31nous avons demandé la mise en examen
01:12:33de mineurs
01:12:35pour des projets d'action violente
01:12:37souvent entre 15 et 17 ans
01:12:39mais effectivement
01:12:41il s'agit de mineurs de plus en plus jeunes
01:12:439 attentats déjoués en 2024
01:12:45et la jeunesse des suspects est particulièrement frappante
01:12:4715 des 16 personnes mises en examen
01:12:49avaient moins de 22 ans
01:12:51révèle aujourd'hui le procureur national antiterroriste
01:12:53Alors parlons vrai
01:12:55est-ce qu'une cinquième colonne d'un nouveau genre
01:12:57à qui nous devons faire face
01:12:59et à cette question
01:13:01craignez-vous que nous devions faire face à des adolescents terroristes
01:13:03vous dites vous à 93%
01:13:05voulait réagir le 0826 300 300
01:13:07en effet c'est froid dans le dos
01:13:09Philippe Bilger quand on voit l'âge de ces terroristes
01:13:11je dirais
01:13:13mes chers animateurs
01:13:15qu'il n'y a aucune raison pour que
01:13:17malheureusement la précocité
01:13:19des transgressions
01:13:21des crimes et des délits
01:13:23ne se retrouve pas aussi
01:13:25dans le terrorisme
01:13:27et j'y verrais
01:13:29un double ressort
01:13:31mais qui peut être discuté
01:13:33je considère que à cet âge là
01:13:35il n'y a pas
01:13:37en général la culture
01:13:39qui apporte l'intelligence
01:13:41la distance, la nuance
01:13:43et qui parfois permet
01:13:45de réfléchir aux conséquences
01:13:47du pire et
01:13:49deuxième élément il me semble
01:13:51que sous le contrôle
01:13:53de notre psychologue
01:13:55qui sera bref forcément
01:13:57c'est le fait que
01:13:59il y a à ces âges là
01:14:01une violence qui
01:14:03est naturellement prête
01:14:05à se libérer peut-être
01:14:07plus lorsqu'on arrive
01:14:09même pas aux âges crépusculaires
01:14:11mais à la maturité
01:14:13Jean Dorédo est-ce que
01:14:15l'âge, parce que
01:14:172015 à 22 ans
01:14:19ça veut dire qu'ils étaient des enfants
01:14:21à 2015 et c'est là
01:14:23vraiment le
01:14:25terrorisme, le terreau du terrorisme
01:14:27mais c'est quoi, c'est les réseaux sociaux
01:14:29selon vous ? Alors les réseaux sociaux bien sûr
01:14:31ça booste si j'ose dire
01:14:33le recrutement maintenant, bien sûr oui
01:14:35Philippe Bilger a raison, ce sont des
01:14:37la jeunesse, c'est l'apanage
01:14:39de la violence, on le voit dans tous les mouvements
01:14:41politiques, regardez l'Ekmer Rouge
01:14:43à l'époque de Pol Pot, ce sont les
01:14:45pires si vous voulez, parce qu'un enfant justement
01:14:47il n'a pas encore l'éducation
01:14:49il n'a pas encore intégré les normes sociales
01:14:51c'est le problème des enfants soldats, on le voit
01:14:53qui sont bien sûr après coup traumatisés
01:14:55mais dont il est possible de faire faire
01:14:57n'importe quoi si vous voulez, parce qu'ils n'ont pas
01:14:59ce sens moral qui effectivement
01:15:01on vient avec le temps, avec le développement des cultures
01:15:03des connaissances, maintenant
01:15:05alors ce serait intéressant de creuser parce que je n'ai pas
01:15:07le sentiment si vous voulez que de tout
01:15:09temps les terroristes étaient très vieux
01:15:11je me rappelle de Khaled Kelkal
01:15:13dans la région lyonnaise à l'époque
01:15:15il avait fait les attentats du RERB
01:15:17il avait été passé par la Martinière
01:15:19à Lyon
01:15:21et il était
01:15:23me semble-t-il de mémoire tout jeune
01:15:25je
01:15:27Salah Abdel Salam avait je crois
01:15:2927 ans si vous voulez au moment des attentats du 13 novembre
01:15:31alors ok c'est plus que 22
01:15:33mais oui c'était quand même pas bien vieux
01:15:35non plus, parce que effectivement
01:15:37mécaniquement si vous voulez fabriquer
01:15:39alors avec les réseaux sociaux ou autre
01:15:41des terroristes, c'est chez les jeunes
01:15:43hélas que ça fonctionne le mieux
01:15:45parce qu'ils sont
01:15:47on le voyait dans les mouvements de jeunesse jadis
01:15:49c'est la jeunesse qui est violente
01:15:51bien sûr
01:15:53Jean-Michel Fouvert ça fait peur
01:15:55en 2015, en 2016 je peux vous garantir
01:15:57on faisait des opérations avec le RERB
01:15:59on interpellait des apprentis
01:16:01terroristes, enfin des futurs terroristes
01:16:03qui étaient déjà d'un jeune âge
01:16:05alors peut-être qu'il y en avait moins
01:16:07et peut-être que ça s'est accéléré
01:16:09pour toutes les raisons qui ont été dites ici
01:16:11ça s'est accéléré aussi au fait
01:16:13que effectivement
01:16:15les réseaux sociaux
01:16:17la part parentale
01:16:19d'interdit
01:16:21existe de moins en moins avec les réseaux sociaux
01:16:23dans certains cas, ça c'est la première chose
01:16:25la deuxième chose, la victimisation
01:16:27est un grand moteur pour passage
01:16:29à l'acte à un certain moment
01:16:31la victimisation ça veut dire
01:16:33personne ne nous aime, même si on n'a rien tenté
01:16:35et même si c'est pas vrai, personne ne nous aime
01:16:37donc tout le monde nous en veut
01:16:39on a tout le monde contre nous et donc on va passer à l'acte
01:16:41et ça, plus on est jeunes
01:16:43plus ça fonctionne comme levier
01:16:45et donc
01:16:47on a des gosses
01:16:49aujourd'hui qui sont plus matures qu'avant
01:16:51qui sont plus physiques, enfin matures peut-être pas intellectuellement
01:16:53mais qui sont plus physiquement
01:16:55puissants qu'avant
01:16:57mais alors
01:16:59on le voit dans le terreau
01:17:01rappelez-vous les profils des gens
01:17:03qui nous ont fait des émeutes
01:17:05dans le terrorisme
01:17:07rappelez-vous le profil de ceux qui nous ont fait
01:17:09des émeutes à plusieurs milliards
01:17:11avec une violence inouïe
01:17:13et cela, il peut y avoir bascule ensuite
01:17:15sur le terrorisme
01:17:17et puis c'est en fait, si vous voulez
01:17:19la jeunesse, elle est facile à manipuler
01:17:21effectivement, quand vous réussissez
01:17:23à exciter quelqu'un
01:17:25un jeune par définition
01:17:27c'est si la famille est en plus
01:17:29un petit peu en déshérence, il n'a pas d'attache
01:17:31après, avec le temps
01:17:33typiquement, il y a un petit ami
01:17:35une petite amie, une famille
01:17:37et donc la personne n'est plus manipulable de la même façon
01:17:39parce qu'elle est justement
01:17:41insérée socialement, donc c'est vrai que
01:17:43la jeunesse, c'est vraiment un terreau
01:17:45avec notamment en plus la faillite de la famille
01:17:47l'incapacité
01:17:49à transmettre justement les normes sociales
01:17:51qui permettent de vivre en bonne intelligence les uns avec les autres
01:17:53et pas de normes non plus
01:17:55au niveau de la...
01:17:57ça existe au niveau de la loi, mais au niveau de l'application de la loi
01:17:59avec la justice en partant, il y a peu de normes
01:18:01et avec la conséquence paradoxale
01:18:03que la jeunesse est parfois
01:18:05l'âge de l'absolu
01:18:07et comme vous le dites
01:18:09très bien, on peut lui présenter
01:18:11le pire et le terrorisme
01:18:13comme le sommet
01:18:15odieux d'un absolutisme
01:18:17mais est-ce que quelque part
01:18:19c'est pas terrifiant, parce qu'on a l'impression
01:18:21que ces jeunes n'ont plus aucun... je vais faire de la psychanalyse
01:18:23sur moi
01:18:25ah bah de toute façon les normes sociales, si vous voulez
01:18:27c'est ce qui empêche de passer à l'acte
01:18:29les normes sociales, c'est le terme moderne
01:18:31scientifique pour effectivement parler
01:18:33de ce que Freud appelait le sur moi
01:18:35c'est vraiment ce qui permet de structurer
01:18:37c'est l'interdit, c'est le regard
01:18:39justement des professeurs, des parents
01:18:41de l'institution, voilà
01:18:43c'est l'interdit, ce qui ne se fait pas
01:18:45et c'est ça des normes sociales
01:18:47et c'est vrai que lorsqu'elles ne sont pas intégrées
01:18:49c'est la porte ouverte à la barbarie la plus abjecte
01:18:51merci, allez-y
01:18:53après c'est une question de quantité aussi
01:18:55tous les... rappelons toujours
01:18:57que tout les...
01:18:59cette population-là de jeunes
01:19:01ne va pas basculer, ne bascule pas
01:19:03elle a aussi des normes, il y a toute une majorité
01:19:05de population qui a des normes, c'est une question de quantité
01:19:07la problématique du terrorisme
01:19:09c'est qu'il en suffit de quelques-uns
01:19:11pour justement terroriser la population
01:19:13et faire des actions
01:19:15particulièrement affreuses
01:19:17et terrorisantes dans le cadre
01:19:19d'attentats
01:19:21merci beaucoup, merci
01:19:23Philippe Bilger, merci beaucoup Jean Dorido
01:19:25merci beaucoup Jean-Michel Fauvert, merci à vous
01:19:27de nous avoir suivis
01:19:29jusqu'à 19h
01:19:31dans un instant, chers amis, on va vous parler
01:19:33de deux belles
01:19:35du Cotentin et puis de Nîmes
01:19:37Métropole qui aujourd'hui redouble
01:19:39en tout cas d'efforts pour
01:19:41devenir une des
01:19:43régions et en tout cas des lieux
01:19:45attractifs pour l'emploi, on en parle dans un instant
01:19:47et après à partir de
01:19:4920h, Philippe David... Les vraies voies du foot
01:19:51avec une spéciale Ligue des Champions, Brest
01:19:53et le PSG s'affrontent depuis 5 minutes
01:19:55il y a 0-0, on va parler également
01:19:57des trois autres matchs, Manchester City
01:19:59Real Madrid, Juventus Turin
01:20:01PSV Eindhoven et Sporting Portugal
01:20:03Borussia Dortmund. On vous souhaite un bon
01:20:05match Philippe David et on vous retrouve à partir de 20h
01:20:07à tout de suite