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Jeudi 1 mai 2025, retrouvez Jérémie Benmoussa (directeur général, Axtom), Sofia Djebli (manager, Sia Partners) et Nicolas Marchand (DRH, Enedis) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH, management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans son job.
00:16Aujourd'hui, on s'intéresse à l'entrepreneuriat et aux jeunes, leur relation justement avec la création d'entreprises, peut-être parfois un peu trop optimiste.
00:23On va en parler avec Jérémy Benmoussa, il est directeur général d'Axom, il porte une étude passionnante justement sur la relation des jeunes avec la création de leur boîte.
00:33Le grand entretien recruté pour la transition énergétique, on accueillera Nicolas Marchand, il est le DRH d'Enedis et il lance une grande campagne de recrutement avec près de 3500 recrutements en 2025.
00:45On fera le point avec lui sur cette entreprise qui cartonne.
00:48Et puis, il faut naître sur l'emploi, on terminera avec ce concept des skills-based organizations, oui c'est de l'anglais, on en parlera avec Sophia Gebly, manager chez SIA Partners.
00:58Voilà le programme, tout de suite c'est bien dans son job.
01:00Bien dans son job pour parler des jeunes, de ceux qui veulent créer leur entreprise et qui ont peut-être parfois pas tous les outils pour le faire, mais ils en ont le désir profond.
01:22On en parle avec vous Jérémy Benmoussa, vous êtes directeur général d'Axom, alors juste d'un mot parce qu'on se dit que c'est très très loin le sujet que vous traitez, pas tant que ça.
01:30Axom c'est de l'immobilier d'entreprise, vous implantez de l'immobilier sur les territoires, donc vous êtes là pour promouvoir le dynamisme économique de nos territoires, mais vous dites que c'est très très lié à l'entreprenariat, expliquez-nous.
01:43Oui tout à fait, c'est très proche, Axtom est une académie de l'entreprenariat, on se présente comme un collectif d'entrepreneurs, une quarantaine d'entrepreneurs associés dans le groupe,
01:52qui au quotidien accompagnent le développement économique des territoires et des entreprises à travers ces quatre métiers, en Coris, conseil au développement économique depuis plus de 20 ans maintenant,
02:02et puis des métiers purement immobiliers dédiés à l'immobilier d'entreprise où on implante, comme vous l'avez dit, les entreprises dans les territoires.
02:08Notre filiale AXDEF de montage des opérations de promotion, part d'activité, logistique principalement, mais aussi commerce, bureau, accès, constructeur en contractant général, clé en main,
02:17et puis une foncière qui accompagne aussi nos clients dans leur stratégie d'investissement.
02:22Donc un lien avec ces 18-34 qui veulent monter leur boîte, et votre étude est très très riche, étude IFOP qui date de 2025, donc c'est tout frais,
02:30que 55% des 18-34 ans pensent que n'importe qui peut entreprendre, et 58% qu'il suffit d'avoir une bonne idée pour se lancer.
02:40Est-ce que ça, c'est pas un peu court quand même pour lancer sa boîte ?
02:44Alors, oui, chez nous, chez AXDEF, ce qu'il faut savoir c'est que nos associés entrepreneurs ont en moyenne 37 ans,
02:49donc on est au sortir de cette tranche d'âge très jeune, 18-35, 55% chez les jeunes, 48% en moyenne nationale estiment qu'ils se lanceraient dans un projet entrepreneurial,
03:02c'est plus, on voit qu'on est à un basculement depuis plusieurs années entre la quête de sens, la quête de se prouver aussi personnellement dans la capacité à porter un projet,
03:12et puis chez les jeunes de plus en plus une envie de changer le monde.
03:14On est dans un contexte où il y a des rebondissements, où le marché du travail est de plus en plus difficile, parfois un peu tendu.
03:22Les jeunes se disent, c'est le moment, et moi j'ai un autre chiffre aussi,
03:2756% estiment qu'aujourd'hui la sécurité de l'emploi n'est plus le critère déterminant dans leur carrière, c'est 66% en moyenne nationale.
03:36Donc les jeunes sont prêts à prendre davantage de risques que leurs aînés aujourd'hui, alors que le contexte économique n'est pas évident, c'est un peu paradoxal.
03:43Mais c'est intéressant parce qu'il y a cette phrase de « prends ton risque, crée ta boîte », il y en a quand même 67%,
03:48ça c'est votre étude toujours des 18-24 cette fois-ci, qui aimeraient un jour créer l'entreprise,
03:53c'est-à-dire qu'ils n'ont pas envie de la créer à 24 ans, mais ils se disent un jour je créerai ma boîte,
03:56donc c'est quand même un scope et le spectre de la création.
04:00Et ce qui est intéressant dans votre étude, c'est que le salaire n'est pas, facialement, on pense que c'est l'argent qui prime,
04:05pas forcément parce que comparé à la moyenne globale, ils sont en dessous, c'est pas le salaire en fait qui guide leur pas.
04:13Non, non, on parlait des 54%, pardon, les 67% dont vous parliez qui seraient prêts un jour à entreprendre,
04:20la moyenne nationale, tout âge confondu, c'est 38%, c'est-à-dire quasiment la moitié.
04:25Donc il y a un vrai, vrai, vrai appétit à l'entreprenariat chez les jeunes.
04:29Sur les chiffres dont vous parliez, effectivement, en moyenne nationale, les gens se lanceraient pour gagner en moyenne 3 400 euros par mois.
04:36Chez les jeunes, c'est 3 100. Donc vraiment, il y a un écart sur cette envie d'entreprendre chez les plus jeunes.
04:45C'est pas l'enrichissement personnel qui est en fait le premier levier de création.
04:49En tout cas, c'est ce que dit votre étude.
04:50On voit quand même que dans l'étude, il y a aussi la proximité familiale élargie d'un chef d'entreprise dans le cercle.
04:58C'est-à-dire qu'il y a quelque chose comme ça de j'ai un tonton, j'ai le grand tonton qui a créé sa boîte.
05:03Oui, exactement.
05:03C'est un côté inspirant, quoi.
05:04Exactement, un sur deux pour tous les Français.
05:08Et ce qui est encore plus intéressant, c'est que spontanément, les gens répondent davantage,
05:14quand on leur pose la question d'une figure inspirante de l'entrepreneur,
05:17sur l'artisan local, l'entrepreneur local qui fait rayonner son territoire.
05:23Ce qu'ils voient, en fait.
05:24Comme on le fait un peu chez Axtom à travers notre réseau de PME local dirigé par un associé local,
05:29et moins les figures de poux comme on peut trouver Elon Musk, Bernard Arnault, etc.
05:35Je ne dirais pas que ça ne fait plus rêver.
05:37Mais il y a un retour aussi à la culture du territoire, du local, qui, de manière très heureuse, envahit aussi les jeunes.
05:46Donc pour le futur, c'est quand même très encourageant.
05:50Jérémy, il y a un sujet et un mot qui est finalement en creux de toute cette étude, qui est vraiment passionnante.
05:55C'est la notion de liberté.
05:57Quand on crée son entreprise, on a peut-être un sentiment qui est faux,
06:01puisque quand on est entrepreneur, on voit qu'on n'est pas autant libre que ça.
06:04Mais en tout cas, dans sa création, on se dit je vais acquérir de la liberté,
06:08je vais quitter l'espèce d'environnement de l'entreprise où j'aurai un manager, j'aurai des horaires, je serai libre.
06:14Est-ce qu'il y a ça fondamentalement chez le créateur d'entreprise ?
06:17À 85%, les gens vous répondent qu'ils veulent entreprendre aussi pour ne plus avoir de patron.
06:21Donc c'est dit, c'est clair.
06:25Il y a aussi aujourd'hui l'enjeu de la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle.
06:32Gérer sa flexibilité horaire.
06:33L'équilibre, voilà.
06:34Après, ne nous trompons pas, quand vous êtes entrepreneur, même quand vous vous lancez seul,
06:39même si ce n'est pas le leitmotiv de chaque homme, on travaille beaucoup,
06:43on a toujours des comptes à rendre, on a des clients, on a un marché,
06:46on a de fait tout un écosystème autour de nous qui attend de nous des résultats,
06:53ça peut être des actionnaires aussi, de temps à autre.
06:56Donc on n'est jamais vraiment libre.
06:57Si l'on pense qu'on va entreprendre pour décider tout seul de son destin
07:01et changer le monde tout seul,
07:03en tout cas, ce n'est pas le leitmotiv de chaque homme, on entreprend ensemble.
07:06Non, parce que vous créez en réseau, vous.
07:07Nous, on crée et il y a une très forte approche,
07:10une très forte proximité entre le siège groupe et nos entrepreneurs en local.
07:15Et donc, on est encore mieux placé pour dire, n'entreprenez pas seul.
07:20N'entreprenez pas seul parce que, à deux, à trois, on est plus fort
07:24et ce n'est pas simplement entreprendre pour avoir plus d'autonomie, pas de patron, que ça marche.
07:28De la même manière, vous le disiez, entreprendre juste pour gagner de l'argent, ça ne marche pas.
07:32C'est votre premier moteur, vous irez dans le mur.
07:35Puis l'étude ne dit pas ça.
07:36En tout cas, faites-vous accompagner, c'est important.
07:38Et puis, poussez la porte d'Axtom peut-être pour pouvoir finalement avoir un accueil, un cocon,
07:43quelque chose qui va vous tirer vers le haut ?
07:45On est une académie de l'entrepreneuriat.
07:47On accélère les parcours entrepreneurs des entrepreneurs qui nous rejoignent.
07:52On leur apporte des moyens financiers pour se lancer, des moyens techniques, des moyens humains,
07:56un accompagnement aussi dans ces premières années d'entrepreneuriat qui ne sont pas toujours moralement difficiles
08:01et qui sont décisives pour le projet.
08:03Axtom est là et accompagne ces entrepreneurs.
08:05Merci Jérémy Benmoussa d'être venu nous rendre visite pour porter cette passion de l'entrepreneuriat
08:10parce que c'est ça que vous portez.
08:11Vous êtes vous-même un entrepreneur, aujourd'hui directeur général d'Axtom,
08:16qui est cette espèce de grande famille de l'entreprise et de l'entrepreneuriat.
08:19Merci de nous avoir rendu visite.
08:20Merci Arnaud.
08:21On tourne une page, on accueille un DRH dans le cercle RH.
08:25C'est un grand entretien et on accueille Nicolas Marchand, le DRH d'Enedi.
08:29C'est 41 000 collaborateurs avec un plan de recrutement impressionnant.
08:333 380 recrutements en 2025.
08:36On lui en parle, il est là.
08:37Le cercle RH est un grand entretien avec le DRH d'Enedi.
08:53Vous la connaissez, cette marque, c'est une filiale à 100% d'EDF.
08:58Enedi, c'est votre compteur, vos difficultés, le câblage, l'électricité, l'électrification.
09:02C'est des personnes que vous voyez dans nos rues avec la marque Enedis.
09:07Nicolas Marchand, merci d'être avec nous.
09:09Merci de m'accueillir.
09:10Ravi.
09:11DRH d'Enedi, je le disais, c'est une filiale à 100% d'EDF.
09:16Là, vous lancez un énorme plan.
09:18Il y a deux ans, vous étiez venu d'annoncer un plan de recrutement colossal.
09:22Là, vous relancez un plan de recrutement.
09:25Le chiffre, c'est 3 380 postes à pourvoir chez Enedis en 2025.
09:30D'abord, une question un peu simple.
09:33Qu'est-ce qui fait que vous ayez autant besoin de collaborateurs et de collaboratrices ?
09:37Alors, en fait, on est dans une phase, aujourd'hui, la France est dans une phase
09:40où on est finalement en train de faire la deuxième électrification de la France, finalement.
09:44Pourquoi ? Parce qu'on a aujourd'hui beaucoup de producteurs de photovoltaïques, d'éoliens,
09:48de ce qu'on appelle les ENR, que ce soit le particulier sur sa toiture
09:52ou que ce soit l'agriculteur dans son champ.
09:55Et donc, pour ça, ça nécessite de raccorder toutes ces installations au réseau.
09:58La deuxième révolution qu'on est en train de vivre, c'est aussi le véhicule électrique.
10:02Et là aussi, ça nécessite de raccorder.
10:04Juste quelques chiffres pour vous donner le niveau de croissance.
10:07On a raccordé en 2024 250 000 installations de production, par exemple.
10:11On en a fait deux fois plus qu'en 2023, et c'est huit fois plus qu'il y a cinq ans.
10:15Donc, toutes ces installations raccordées vont venir apporter de l'énergie, du courant au réseau ?
10:19Alors, exactement.
10:20Ça va venir injecter de l'électricité dans le réseau.
10:23Concrètement, par rapport à ce métier, parce qu'il y a plein de métiers chez Enedis.
10:29Tout à fait.
10:29On voit évidemment ce dont je parlais, ce sont ces voitures qui vont venir en urgence réparer.
10:34Il y a 100 métiers chez Enedis.
10:36Tout à fait.
10:36Ça va quoi ? De l'électro-technicien à quoi ?
10:40Au commercial qui va aussi faire du commercial chez Enedis ?
10:43Alors, nous, on n'a pas de commercial.
10:44C'est-à-dire qu'aujourd'hui, Enedis, c'est un distributeur.
10:47Et sur le marché de l'électricité, ce sont des fournisseurs qui font la commercialisation des électrons.
10:51Nous, on est vraiment au service.
10:53Par contre, ce qu'il y a, on a de la relation client.
10:55Et notamment, on a aujourd'hui ce qu'on appelle des chargés d'affaires ou des chargés de projets.
10:58C'est à eux que je pensais quand je disais commercial.
11:00Voilà, c'est ça.
11:01Alors, ce n'est pas des commerciaux au sens où ils vous aident, en fait, à construire votre projet.
11:04Mais ils ont une relation commerciale.
11:05Exactement.
11:05En tous les cas, ils ont une relation qu'on appelle plutôt clientèle que commerciale.
11:13Concrètement, vous cherchez quoi aujourd'hui ?
11:16Il faut chercher des gens qui soient des opérationnels sur le terrain.
11:19Parce que quand on voit la pénurie de main-d'oeuvre des métiers techniques, j'imagine que vous devez avoir des difficultés.
11:24Oui, c'est tout à fait vrai.
11:26C'est pour ça, d'ailleurs, qu'on a créé ce qu'on appelle les écoles des réseaux, du réseau électrique.
11:30On a fait ça avec la filière des réseaux électriques.
11:33Donc, c'était avec un peu plus de 1 600 entreprises qui nous permettent justement d'accroître le nombre des personnes.
11:38Notre objectif, c'est quoi ?
11:39Si vous l'avez dit, c'est de finalement attirer les jeunes vers ces métiers-là.
11:43Les jeunes, les femmes aussi, parce qu'on a aussi un vrai sujet de féminisation de nos équipes.
11:48Et en attirant, c'est de dire finalement, venez faire un bac Promelec par exemple.
11:52Et vous verrez, à la sortie, vous êtes sûr de trouver du travail.
11:54Puisque dans les 1 600 entreprises, aujourd'hui, d'ici 2030, une étude qu'on a menée dans le cadre de France 2030,
11:59montre que 43 000 emplois sont possibles d'ici 2030.
12:03Et donc, si vous allez dans ces filières-là, notre objectif, c'est de réenchanter ces métiers-là.
12:06Pour dire, venez là-dedans, vous êtes sûr de trouver du travail, que ce soit sur un bac ou des BTS électrothèques.
12:11— Pour qu'on soit précis, vous n'êtes pas une entreprise publique.
12:14— On est une entreprise publique.
12:17— À statut privé.
12:17— À statut privé.
12:18— Donc à contrat de droit privé.
12:20— Tout à fait.
12:20— Parfois, il y a beaucoup de confusion.
12:21— Exactement. Non, on n'est pas fonctionnaire.
12:22C'est ça, votre question.
12:23— C'était ma question. Et merci d'y répondre.
12:26J'ai fait un titre un peu humoristique, mais je pense que je ne suis pas le premier à l'avoir fait.
12:29Le courant passe chez Enedis avec les salariés.
12:33Vous avez été l'entreprise la mieux notée par ses salariés dans le secteur de l'énergie.
12:38Ça veut dire que le DRH qui est devant moi a relevé les manches pour que les conditions de travail,
12:44le bien-être et le plaisir d'aller au travail soient favorisés.
12:48Comment vous vous y êtes pris ?
12:49— Alors en fait, c'est un travail d'équipe.
12:51C'est les managers sur le terrain qui font ça au quotidien.
12:53— Oui, mais vous impulsez quand même.
12:54— Et ce qui est sûr, c'est qu'on impulse.
12:55Pourquoi ? Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
12:57Si on veut recruter des jeunes, aujourd'hui, il faut les attirer.
13:00On les attire de plusieurs façons en fonction de leurs besoins ou leurs envies, en fait.
13:04Et leurs envies, c'est quoi ?
13:05C'est déjà la première chose, c'est la rémunération.
13:06Quand vous interrogez les jeunes aujourd'hui, la première chose qu'ils intéressent, c'est leur rémunération.
13:10La deuxième chose, c'est de travailler près de chez eux.
13:12Et ça, pour le coup, Enedis, nous, on a 700 sites en France.
13:15On est présents sur toute la France continentale.
13:17— Ah, vous n'êtes pas délocalisable, c'est l'avantage.
13:18— Et en plus, on n'est pas délocalisable.
13:20Vous avez raison, c'est un autre avantage.
13:21— Il faut le dire.
13:21— Oui, exactement.
13:22C'est un autre avantage assez fort.
13:24Et puis enfin, ils veulent pouvoir évoluer ensuite.
13:27Et ça, pour le coup, nous, on forme nos salariés.
13:30Et il y a un véritable ascenseur social.
13:31Et donc à ce titre-là, les salariés, on arrive à attirer les salariés sur ces thèmes-là.
13:35D'ailleurs, l'année dernière, on a recruté presque 3 600 personnes sur ces critères-là.
13:40Et donc ça nous permet de le faire, tout à fait.
13:41— Donc ça veut dire que ces personnes que vous recrutez,
13:44elles sont recrutées sur des bassins d'emploi.
13:46C'est territorialisé, on est d'accord.
13:48— Exactement.
13:48— Donc je vais aller à Toulouse, je vais aller à Tours, je vais aller à Perpignan.
13:52Et de toute façon, il y aura un site Enedis qui pourra me recevoir,
13:55ou en tout cas peut-être me proposer un emploi.
13:56— Alors bien sûr, il y a de la dynamique différente en fonction du territoire.
13:59— Les tailles, le volume.
14:00— Le photovoltaïque ne s'installe pas totalement de façon équilatérale sur le territoire.
14:05Donc on a des régions qui sont plus fortes que d'autres.
14:07Mais en effet, on recrute sur l'ensemble du territoire.
14:09Et ça, c'est vrai que pour nous, c'est une vraie plus-value.
14:11Et c'est aussi pour ça qu'on accompagne la filière,
14:13parce qu'on accompagne la filière-là-dedans,
14:14parce que nos partenaires, nos prestataires ont aussi besoin de recruter.
14:17Donc on voit bien qu'on a besoin d'avoir de plus en plus de personnes
14:19qui travaillent sur ce domaine-là.
14:21Et vous me posez la question de comment on rend aussi la vie sympathique.
14:24C'est qu'on a aussi des accords du temps de travail
14:26qui nous permettent justement de faire de la souplesse horaire,
14:29du télétravail pour les métiers qui permettent de le faire,
14:31puisqu'on a un certain nombre de métiers, c'est possible.
14:33Mais aussi ce qu'on appelle de la prise de travail à domicile,
14:35qui permet par exemple à un technicien de travailler,
14:38de partir de chez lui le matin, d'aller sur son chantier,
14:40de façon à ce qu'il n'ait pas à repasser au bureau.
14:42Donc on a un certain nombre d'accords
14:44qui nous ont permis d'avoir cette souplesse-là.
14:46Oui, tout à fait.
14:46Deux sujets qui vous tiennent très à cœur,
14:48vous le DRH, Nicolas Marchand, les alternants,
14:51parce que certains s'inquiètent vu la situation économique du pays,
14:55en se disant est-ce que c'est maintenu ou pas maintenu.
14:57Ce débat est posé à chaque budget.
14:59Et puis les femmes.
15:00Commençons par les alternants.
15:01Il y a une vraie dynamique.
15:04En 2025, vous souhaitez accueillir 1380 alternants.
15:07Tout à fait.
15:08C'est un sacré travail,
15:09parce qu'il faut qu'ils soient encadrés, accompagnés,
15:12et il faut les faire grandir.
15:13Alors, deux choses à ça.
15:15On est une entreprise à mission quand même, malgré tout.
15:16Vous l'avez dit, on n'est pas une entreprise publique.
15:19En tous les cas, on est une entreprise à mission.
15:20Et à ce titre-là, on veut intégrer les gens.
15:23Et c'est une façon pour nous aussi de l'alternance,
15:25d'attirer des jeunes sur nos métiers.
15:27Et ensuite, on pense qu'en faisant ça,
15:30on pense qu'en attirant...
15:31Alors, on a 2500 alternants, en fait, en permanence.
15:33On en renouvelle à peu près la moitié tous les ans,
15:35d'où les 1387 années.
15:38Donc, ça veut dire qu'il y a 1300 qui restent...
15:39C'est ça.
15:40...après leur formation.
15:41Voilà.
15:41Et ensuite, on en recrute...
15:43Notre objectif, c'est d'en recruter 30% dans les métiers techniques.
15:46C'est là où ça pêche.
15:47Oui, mais il faut savoir que les alternants aujourd'hui,
15:50par exemple, quand vous prenez un alternant en bac pro,
15:52par exemple, 1 sur 2 continue ses études.
15:55Donc, de toute façon, vous ne pouvez pas en capter plus de 50%.
15:57Et donc, notre objectif, c'est d'être le plus près possible des 50%.
15:59Et en plus, là-dessus, on travaille avec l'éducation nationale pour ça aussi.
16:04Puisque c'est pour ça qu'on a aussi fait,
16:05dans les écoles des réseaux, au-delà du bac pro-mélex,
16:07qu'on appelle une coloration,
16:08on a aussi fait, à côté de ça,
16:10ce qu'on appelle des mentions complémentaires,
16:11qui sont des bacs plus 1,
16:12qui permettent à un certain nombre de jeunes
16:13de continuer leurs études une petite année,
16:15sans aller au BTS,
16:17où peut-être le taux d'échec est un peu plus fort.
16:19Vous les formez, avec les diplômes dont vous parliez,
16:22vous les accompagnez, ces alternants,
16:24qui d'ailleurs, certains ne restent pas
16:25et vont continuer leur vie ailleurs.
16:27Oui, c'est notre rôle aussi, exactement.
16:29D'ailleurs, bien content d'être venus chez vous pour avoir appris.
16:32Je voulais quand même qu'on fasse un petit focus,
16:34parce que c'est très lié à la manière
16:35dont une entreprise se présente à l'extérieur.
16:39La team France électrique d'Enedis,
16:41alors vous dites que c'est brancher la France
16:43à la transition écologique, on l'a évoqué,
16:44mais c'est aussi de mettre en valeur des visages.
16:49Je pense que c'était une décision
16:50qui a été prise stratégiquement par le COMEX,
16:53et par la direction.
16:54Pourquoi vouloir mettre en valeur ces visages ?
16:56Parce que finalement, ceux qui en parlent le mieux,
16:58c'est ceux qui font aujourd'hui.
17:00Et on voit bien, et vous parliez tout à l'heure des femmes,
17:01donc c'est vrai que je n'ai pas évoqué ce point-là,
17:04mais justement, en faisant parler les femmes
17:05sur les métiers techniques,
17:07ça leur permet de montrer,
17:08de montrer finalement à la jeune fille
17:10qui aujourd'hui hésite à aller en bac pro,
17:12parce qu'en bac pro m'élègue,
17:13elle va se retrouver avec des garçons.
17:16Et à 15 ans ou 16 ans,
17:17vous savez comme moi que ça peut être compliqué.
17:19Donc là, de voir qu'il y a des femmes
17:20qui s'épanouissent dans leur job,
17:22ça montre ça.
17:23De la même façon, finalement,
17:24un technicien qui explique ce qu'il fait dans son métier
17:26et qui montre le plaisir qu'il a à le faire au quotidien,
17:29c'est aussi une façon de le valoriser.
17:31Et pour nous, on a trouvé que c'était vraiment le meilleur moyen.
17:33Et en plus, au-delà du fait que la rémunération est correcte,
17:36que vous avez un équilibre vie pro-perso
17:38qui est bon et que vous êtes formé,
17:39en plus, vous avez un métier qui finalement
17:41a une vraie mission, un vrai rôle public en fait.
17:44Je m'autorise à le redire,
17:45ce ne sont pas des métiers qui sont délocalisables.
17:47C'est-à-dire que dans 5 ans,
17:48on ne va pas dire Enedis en Chine ou en Inde.
17:51On aura toujours besoin d'équipes Enedis.
17:54Exactement.
17:55Parce qu'il y a aussi de la réparation,
17:57il faut le préciser quand même.
17:57Il n'y a pas que du câblage.
17:59Oui, et puis en plus, il n'y a pas que du câblage.
18:00Et en plus, on a de plus en plus
18:01un métier qui est technologiquement évolué.
18:04On est pour la troisième fois,
18:06on est champion du monde des smart grids.
18:08Et donc, c'est quelque chose d'important
18:10parce que là aussi,
18:11ça donne à la fois de la variété dans le job.
18:13Et un prestige aussi.
18:14Voilà, une forme de prestige
18:15puisque quelque part,
18:16vous avez des métiers qui vont être évolutifs.
18:19Et je pense qu'aujourd'hui,
18:20les jeunes, ils veulent ça.
18:21Quand ils vous disent
18:22je veux un parcours pro,
18:23c'est ce qu'ils vous disent dans les études.
18:24En fait, ce qu'ils veulent derrière,
18:25c'est dire moi demain,
18:26je veux pouvoir évoluer.
18:27Alors à l'origine,
18:28peut-être en dehors de l'entreprise,
18:30c'est-à-dire qu'on avait un modèle avant
18:32qui était l'emploi pour 40 ans.
18:34Donc ça, les jeunes ne sont plus très attirés par ça.
18:35Bon, même si on a un taux d'émission qui est très faible.
18:37Donc ça montre que finalement,
18:39quand on y est bien, on y reste.
18:40Mais pour autant,
18:41ce qui est sûr,
18:42c'est qu'il faut qu'on attire les jeunes
18:42en montrant qu'ils peuvent évoluer.
18:44Et ça, c'est vraiment important.
18:45Et je pense que la technologie nous aide aussi à ça.
18:47Je ne l'ai pas dit,
18:48quand même, c'est assez vertigineux.
18:50En 2025, vous avez franchi la barre
18:52des 41 000 collaborateurs.
18:54Tout à fait.
18:55Sur tout le territoire.
18:56Oui.
18:56qui vont venir s'additionner.
18:58Alors, il y aura des départs.
19:00Mais aux 3 380 que vous embauchez.
19:02C'est ça.
19:02En gros, on va très certainement
19:04augmenter les effectifs d'à peu près un petit millier
19:06comme on l'a fait l'année précédente, en fait.
19:07Donc ça veut dire,
19:08aujourd'hui, au moment où on se parle,
19:10vous avez vos équipes RRH
19:11disséminées partout en France
19:13qui vous disent,
19:14là, il me manque 50 hommes.
19:15Là, il me manque 100 hommes et femmes.
19:17Là, il me manque 50 unités.
19:19C'est ça, le sujet que vous avez aujourd'hui à gérer ?
19:21Exactement.
19:21C'est-à-dire qu'en chaque année,
19:23au fil de l'eau,
19:23en fait, on regarde les compétences qu'on a,
19:25les compétences dont on a besoin,
19:26les départs qu'on a,
19:27puisqu'on a quand même
19:27quelques départs en retraite,
19:29la pyramide des âge-fouilles
19:29et qu'on a des départs en retraite.
19:31Et ensuite, à partir de là,
19:32on regarde les évolutions technologiques
19:34qui nous arrivent
19:35et on ajuste les compétences
19:36avec les effectifs
19:38que l'on fait croître
19:38ou pas, selon les endroits,
19:39en fonction du développement,
19:41finalement, du réseau
19:42et de la capacité à se développer.
19:44Un mot avant de nous quitter,
19:45la culture d'entreprise,
19:46parce que j'ai connu UDF
19:47à l'époque où c'était encore
19:48une entreprise publique.
19:49Et puis, tout ça a été atomisé.
19:52Vous êtes une filiale
19:53à 100% d'EDF.
19:54Est-ce qu'il y a encore
19:55la culture de marque,
19:56la culture d'entreprise
19:57dans les entreprises énergétiques ?
19:59On appelait ça avant
20:00les électriciens gaziers.
20:01Vous avez probablement
20:02connu cette culture.
20:03Est-ce qu'il y a encore
20:04cette culture très forte ?
20:05Oui, très sincèrement,
20:06il y a cette culture.
20:06On le voit à chaque fois
20:07qu'il y a une crise.
20:09Aujourd'hui, quand on cherche
20:09des volontaires,
20:10on n'a aucun problème.
20:11C'est-à-dire que les gens
20:11sont conscients
20:12et en plus, ils ont cette culture
20:13du service public.
20:14C'est-à-dire que, globalement,
20:16il y a quelque chose
20:16rendu au public.
20:17Voilà, rendu au public,
20:18exactement, aux clients.
20:19Et donc, c'est vraiment ça.
20:20Et donc, oui,
20:21cette culture existe toujours.
20:22Il faut le redire
20:23parce qu'il y a à la fois
20:24ce plaisir de travailler
20:25dans une entreprise
20:25qui est bien notée,
20:26mais quand les poteaux tombent
20:28et qu'il y a une tempête,
20:29c'est vous.
20:30C'est ça, exactement.
20:30L'hélicoptère qui ressemble
20:32à l'hélicoptère, c'est vous.
20:32Il y a quand même
20:33un peu moins de 10 jours
20:34dans les Alpes,
20:35oui, c'était nous.
20:36On va rétablir après
20:37des campagnes de la neige
20:38en très grande quantité.
20:39Donc, il y a quand même aussi,
20:41il faut le dire,
20:42pour certains profils
20:43un peu aventuriers,
20:44l'idée qu'on est au taquet
20:46pour faire des réparations,
20:47qu'il faut aller vite,
20:48qu'il faut être opérationnel.
20:50Attention, c'est un métier
20:51très opérationnel,
20:51servir le client 24 heures
20:53sur 24, 7 jours sur 7
20:54parce que c'est ça aussi
20:54que ça veut dire.
20:55L'Espagne, vous avez vu hier
20:56la coupure de courant
20:57absolument incroyable.
20:59Vous avez regardé ça
20:59avec des grands yeux,
21:00vous vous êtes dit
21:00que ça n'arrivera jamais chez nous ?
21:02À tous les cas, on l'espère.
21:03Mais oui, on pense
21:04que ça n'arrivera pas, oui.
21:05C'est effrayant.
21:09Donc, cette campagne,
21:11allez sur le site Enedis.
21:12Enedis.fr, tout à fait.
21:14Et on publie tous nos postes.
21:16Que ce soit de l'alternance,
21:17du stage ou des emplois,
21:19vous les trouvez sur Enedis.fr.
21:20Vous choisissez la localisation,
21:21le métier que vous voulez faire,
21:22le diplôme que vous voulez faire
21:23ou l'alternance.
21:24Et là, vous retrouvez
21:25la totalité de nos emplois.
21:26On envoie son CV.
21:28Donc, vous avez appris une plateforme.
21:29Vous envoyez votre CV,
21:30votre lettre de motivation.
21:31Et puis ensuite, c'est traité.
21:33Et j'espère que vous nous rejoindrez.
21:35Ensuite, on croise les doigts
21:36quand on envoie son candidature
21:37et on se dit
21:39derrière l'ordinateur.
21:40Enfin, lui et ses équipes.
21:41C'est les équipes.
21:42Parce que moi,
21:42vous recevez combien de CV par an ?
21:44Alors, l'an dernier,
21:45on a reçu à peu près 40 CV par offre.
21:49Voilà.
21:49Donc, un peu plus de 200 000 CV.
21:5140 CV par offre ?
21:52Oui, par offre.
21:52Donc, c'est sélectif.
21:54Oui.
21:54Donc, vous avez du choix.
21:55Oui, tout à fait.
21:56Merci, Nicolas Marchand,
21:57de nous avoir rendu visite.
21:58Allez sur le site.
21:59Soignez votre CV,
22:00vous l'aurez compris
22:01parce qu'il y a quand même
22:01une petite sélection
22:02pour entrer chez Enedis.
22:04Il faut montrer patte blanche.
22:05C'est ça.
22:05ou fil rouge, vert, marron.
22:07C'est les trois couleurs électriques.
22:08Merci, Nicolas Marchand.
22:09DRH.
22:10Merci à vous.
22:10Dénédis.
22:1141 000 collaborateurs
22:12sous votre responsabilité
22:14parce que c'est de ça
22:15dont il est question.
22:16En tant qu'ERH, évidemment.
22:17Merci de nous avoir rendu visite.
22:18On tourne une page
22:19et on s'intéresse
22:19avec Fenêtre sur l'emploi
22:21à quelque chose
22:22de très original.
22:23Vous allez le découvrir
22:24à travers une experte,
22:26une consultante
22:26de SIA Partner.
22:27On termine avec Fenêtre
22:41sur l'emploi
22:41pour vous parler peut-être
22:42d'un concept
22:44très concret d'ailleurs
22:45dont vous n'avez peut-être
22:46jamais entendu parler.
22:47Skills Based Organization.
22:49Ça vous dit quelque chose ?
22:50On en parle avec
22:51Sophia Gebly.
22:52Bonjour Sophia.
22:53Bonjour.
22:54Manager chez SIA Partner
22:55qui vient régulièrement
22:56sur notre plateau
22:56nous faire des éclairages,
22:57des points, des focus.
22:59Et là, vous êtes venu
23:00nous expliquer
23:01ce qu'est le
23:02Skills Based Organization.
23:04Tout ça, c'est de l'anglais.
23:06Ça vient d'où ?
23:07Skills Based Organization,
23:08effectivement,
23:08ce n'est pas nécessairement
23:09un concept nouveau.
23:10Déjà, il faut l'avoir en tête.
23:11C'est un concept
23:12qui date des années 90
23:13qui a émergé initialement
23:14aux Etats-Unis
23:15dans des milieux
23:16justement très industrialisés,
23:17très technologiques.
23:19Ces milieux-là,
23:20à l'époque,
23:20étaient sujets
23:22à des très fortes mutations
23:23qui venaient bouleverser
23:25les compétences
23:25de leurs collaborateurs.
23:26Et donc, ces entreprises
23:27pour assurer leur pérennité
23:29et leur compétitivité
23:30se sont orientées
23:31vers des démarches
23:32justement plus compétences
23:35pour pouvoir
23:35tout simplement survivre
23:36initialement.
23:37Le sujet de compétences
23:38qui est au cœur
23:38des préoccupations aujourd'hui
23:39puisqu'il y a des milliards
23:41d'euros investis
23:42dans les compétences,
23:43ça n'a pas si bien marché.
23:44Peut-être qu'ils auraient
23:45dû utiliser cette formule.
23:46C'est quoi l'idée ?
23:46C'est créer de l'agilité,
23:48de la souplesse
23:49pour former
23:50finalement tout au long
23:51de la carrière
23:52le collaborateur ?
23:53Est-ce que c'est comme ça
23:53l'idée ?
23:54Alors, c'est exactement
23:55l'idée,
23:56mais ça va encore même
23:57plus loin.
23:57En fait,
23:58l'ASBO,
23:59donc Skis Based Organization,
24:00souvent on entend parler
24:01ce terme sur les réseaux sociaux
24:03notamment,
24:04finalement c'est un modèle RH
24:05qui a pour ambition
24:07finalement uniquement
24:09de centrer l'ensemble
24:10des processus RH
24:12autour des compétences.
24:13En fait,
24:13on change totalement
24:14de prisme.
24:15On passe d'une logique
24:16orientée métier,
24:17emploi,
24:18poste,
24:18à une logique orientée
24:19compétence pure et dure.
24:21la compétence va en fait
24:22finalement devenir
24:23une unité de langage
24:25commune
24:26au cœur de l'ensemble
24:26des processus.
24:27Donc on ne parle pas
24:28justement uniquement
24:29que de la formation
24:30ou du développement,
24:31on va parler aussi
24:32du recrutement,
24:33ça va venir impacter
24:34l'évaluation
24:34de la performance annuelle
24:36mais également
24:36tous les sujets
24:37autour de la rémunération.
24:38Juste une question
24:39parce que ça m'évoque
24:40quand même la méthode Lean
24:41que vous connaissez fort bien.
24:43La méthode Lean,
24:44normalement,
24:45elle intègre aussi
24:45des enjeux de QVCT,
24:47ce qu'elle ne fait pas souvent
24:48ou pas assez en tout cas.
24:49est-ce que cette méthode-là
24:50prend aussi en compte
24:51la compétence soft skills ?
24:53Tout à fait.
24:54Effectivement,
24:55elle tient compte justement
24:56des compétences
24:56qu'on appelle transférables.
24:58Donc ce sont des compétences
24:59qui ne sont pas uniquement
25:00des compétences hard skills
25:01mais des compétences
25:02qui vont même pouvoir
25:03être développées
25:04par un collaborateur
25:05au-delà de son environnement
25:07professionnel
25:08même dans sa vie personnelle.
25:09Donc c'est vrai
25:10que cette approche SBO,
25:12tout ce qu'elle promeut
25:13c'est une approche agile,
25:15dynamique
25:15mais surtout aussi
25:16outillée de la compétence.
25:17Sophia, qui dynamise ?
25:19Qui porte le SBO ?
25:21Est-ce que c'est le RH ?
25:22Est-ce que c'est le RH
25:23accompagné des managers ?
25:25Parce que ça veut dire
25:25qu'il faut avoir
25:26une autre posture,
25:27une autre manière d'aborder.
25:29On ne parle plus de métier,
25:29on parle de compétences
25:30donc on est transverse.
25:32C'est exactement ça Arnaud.
25:33Effectivement,
25:33la skis-based organization
25:34et on le voit aujourd'hui
25:35chez nos clients,
25:36généralement ce sont des projets
25:37qui ne sont pas seulement portés
25:38par des directions
25:40ressources humaines.
25:41Ça inclut aussi
25:42les directions de transformation
25:43de façon plus globale.
25:45finalement, en fait,
25:46la SBO vient dé-siloter
25:48toutes les expertises.
25:49Son but, en fait,
25:50finalement,
25:51c'est de créer des synergies,
25:52des convergences.
25:52Ça secoue un peu
25:53dans la boîte quand même, non ?
25:54Oui, oui, tout à fait.
25:55C'est pour ça qu'on parle
25:55de révolution RH
25:56et de changement de paradigme
25:57parce qu'on a à la fois
25:59des impacts
25:59qui sont organisationnels
26:01puisque si on veut vraiment,
26:02en fait,
26:03totalement orienter
26:04nos processus
26:05vers des compétences,
26:05il va falloir aussi
26:06mettre en place
26:07les bonnes gouvernances,
26:08les bonnes structures,
26:09les bonnes équipes.
26:10Je pense à un exemple
26:11très concret.
26:12On a une entreprise
26:13sur le marché français
26:13qui est pionnière de ces sujets
26:15dans le secteur
26:15de l'industrie pharmaceutique
26:17qui est en train de créer
26:18une gouvernance
26:18et même des nouveaux jobs
26:20associés à cette
26:21skills-based organisation
26:22autour de ce qu'on appelle
26:23la skills intelligency.
26:25Donc vraiment des sujets
26:26à voir, par exemple,
26:27des skills architecture managers,
26:30ce type de postes-là
26:31qui n'existent pas aujourd'hui encore.
26:32Donc c'est quelqu'un
26:33qui va être capable
26:33de dessiner,
26:34de voir les transphos
26:35et d'accompagner quand même
26:37parce qu'il faut quand même
26:38les accompagner,
26:38les collaborateurs.
26:39Exactement, les collaborateurs.
26:40C'est bien beau
26:40de plaquer la méthode O
26:41mais il faut les accompagner.
26:42Tout à fait.
26:43il y a un sujet d'accompagnement
26:43des collaborateurs
26:44et c'est pour ça aussi
26:45encore une fois
26:45qu'on parle de changements culturels
26:47associés à ce qu'est...
26:48Et de révolution.
26:49Et de révolution.
26:50Dans les notes que j'ai prises,
26:52la durée de vie
26:53d'une compétence technique
26:54est passée de 30 ans
26:55en 87
26:56à 2 ans aujourd'hui.
26:58Exactement.
26:58Ça veut dire que l'entreprise
27:00est en permanence
27:00en mutation
27:02et que la technologie,
27:03les innovations
27:04poussent tellement
27:05que l'entreprise
27:06doit en permanence
27:07se transformer.
27:08Exactement
27:09et c'est là
27:09où le bas blesse
27:10j'ai envie de dire
27:10parce que c'est vrai
27:11que les méthodes
27:12aujourd'hui
27:12que l'on connaît
27:12en entreprise
27:13en termes de gestion
27:14de talents
27:14et des compétences
27:15comme par exemple
27:15la GEPP
27:16ce sont des méthodes
27:17qui sont assez lourdes
27:18assez rigides.
27:19En général
27:20on met 2 à 3 ans
27:21pour mettre à jour
27:21un référentiel de compétences.
27:23Donc vous voyez
27:23ce qui fait que quand
27:24ça colle pas
27:25notre référentiel
27:27est déjà obsolète
27:28à peine
27:29on l'a finalisé
27:30et on l'a mis à jour.
27:31Donc en fait
27:31le bon modèle
27:32c'est de l'adapter
27:33pour chacune des entreprises.
27:35Alors pour chacune
27:36des entreprises
27:37ou d'un secteur
27:37oui d'un secteur d'activité
27:39c'est ça qui est intéressant
27:39aussi avec la SBO
27:40c'est qu'elle s'appuie
27:41sur des nouvelles technologies
27:42RH
27:43qui sont alimentées
27:44par l'intelligence artificielle.
27:45On parle de talent marketplace
27:46mais on parle aussi
27:47d'outils d'analyse prédictive
27:49pour pouvoir justement
27:50identifier ces zones
27:51de tension
27:52par rapport à des compétences
27:54que l'on ne dispose pas
27:54encore dans notre entreprise.
27:56C'est passionnant.
27:57Skill Based Organization
27:58SBO
27:59puisqu'on a évoqué
28:00qui est plutôt
28:01un acronyme
28:02qu'on découvre
28:03et qu'on retrouve
28:03assez régulièrement
28:04sur LinkedIn notamment.
28:05Merci de nous avoir éclairé
28:07Sophia Ghibli
28:08manager SIA Partner
28:09experte entre autres
28:11du SBO
28:12elle fait plein d'autres choses.
28:13Merci de nous avoir rendu visite.
28:14Merci encore.
28:15C'est un vrai plaisir.
28:16L'émission est terminée.
28:16Merci à vous.
28:17Merci de votre fidélité.
28:19Merci à toute l'équipe.
28:19Merci à Théo
28:21qui est à la réalisation
28:22aujourd'hui
28:22et que je salue.
28:23Merci à Saïd
28:25au son
28:25et merci évidemment
28:26à Nicolas Juchat
28:27l'incontournable.
28:29Merci à vous.
28:29Merci de votre fidélité.
28:30Merci pour vos messages.
28:31Je vous dis à très bientôt.
28:32Bye bye.