Mercredi 30 avril 2025, retrouvez Alexia de Bernardy (Fondatrice, laWEbox), Virginie Gatin (Directrice RSE, Groupe Legrand), Clément Javelle (Directeur général, Doctokit) et Annabelle Truchon (Directrice générale, Lucioles Conseil) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:14Et voici le sommaire avec deux grands chapitres. Aujourd'hui d'abord l'invité, c'est Virginie Gattin, la directrice RSE du groupe Le Grand.
00:21Elle nous présentera notamment sa feuille de route jusqu'en 2027 avec le développement d'une économie plus circulaire.
00:27Et puis dans notre débat, je vous présenterai le prix Impactu, c'est deux de ses finalistes, Luciole et Doctokit.
00:33On parlera performance environnementale dans le textile et assistance médicale.
00:39Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer, c'est Smart Impact.
00:48L'invité de ce Smart Impact, c'est Virginie Gattin, bonjour.
00:52Bonjour. Bienvenue, vous êtes la directrice RSE du groupe Le Grand, spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment.
00:598,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024, implanté dans près de 90 pays, des produits commercialisés dans près de 180 pays.
01:08Et c'est 38 000 collaborateurs pour les grands chiffres et une feuille de route, donc qui est évidemment remise à jour régulièrement.
01:17La sixième feuille de route 2025-2027, quels sont les grands principes ou peut-être même l'ambition de cette feuille de route ?
01:24Alors l'idée, c'était vraiment de mettre la performance de l'entreprise au cœur de la feuille de route RSE.
01:29Donc on voulait mettre des choses très concrètes qui permettent vraiment à l'entreprise de mettre en place, dans la continuité de ce qu'on avait fait avant,
01:41des initiatives et des ambitions qui nourrissent vraiment le business, mais évidemment dans une culture très RSE qui est très implantée dans l'entreprise depuis des années et des années.
01:51Oui, la RSE fait partie de la stratégie, mais là on rentre encore plus dans le cœur de la mécanique des produits, de la façon dont on donne envie aux clients de les utiliser, etc.
02:03Je vais donner les cinq grands axes, favoriser la diversité et l'inclusion, atténuer le changement climatique en lien avec l'engagement basé sur la science du groupe,
02:12développer une économie plus circulaire, être au service des clients, agir en acteur responsable.
02:16Voilà les cinq grands piliers, je voudrais commencer par le changement climatique et notamment cet engagement SBTI, c'est-à-dire que basé sur la science,
02:24c'est toujours plus compliqué quand on prend cet engagement-là, vous en êtes évidemment consciente.
02:28C'est plus compliqué, c'est pour ça qu'on est engagé à être net zéro à 2050, ça prend du temps, parce qu'être engagé net zéro, il faut bien avoir en tête,
02:34ça veut dire réduire de 90% toutes ces émissions de CO2, donc scope 1, scope 2, scope 3, pour nous versus une baseline 2022.
02:42Donc c'est un très très gros engagement et on a un engagement du coup intermédiaire, parce qu'il faut quand même faire des progrès régulièrement.
02:49Et donc on a un engagement 2030 de baisser de 42% nos émissions scope 1, 2 et de 25% nos émissions scope 3.
02:56Donc c'est avoir en fait ces étapes intermédiaires pour vraiment mettre en place un plan de transition très concret.
03:01Alors évidemment on n'a pas encore toutes les solutions, mais ça nous permet quand même de vraiment poser tel sujet,
03:08ça représente tant de pourcents de nos émissions, qu'est-ce qu'on met en place pour les réduire de 42% aux 25% selon si c'est scope 1, 2 ou 3.
03:16Et donc voilà, on essaie de rendre très concret un engagement qui est quand même complexe et long terme.
03:19Avec la question du scope 3 qui engage la chaîne de valeur et donc vos fournisseurs, si vous êtes dans un fonctionnement,
03:29enfin j'imagine un fonctionnement trop vertical, en fait ça ne marche pas, c'est-à-dire que c'est quelque chose à co-construire avec les fournisseurs ?
03:36C'est à la fois très complexe et absolument essentiel, c'est-à-dire très complexe, oui, scope 3 c'est totalement quelque part en dehors de nos activités propres,
03:44et donc il faut vraiment engager les autres, on peut se dire mais pourquoi est-ce que je dois m'occuper de mon scope 3 ?
03:47C'est essentiel parce qu'on est un grand groupe international, vous l'avez dit, présent dans près de 90 pays physiquement,
03:53avec des personnes le grand là-bas, et donc il faut vraiment avoir cet impact positif sur les fournisseurs partout où on est présent,
04:02leur envoyer le message, on est engagé, parce que les fournisseurs c'est comme un gros bout de notre empreinte carbone,
04:08et donc leur dire, engagez-vous à nos côtés, on est là pour vous aider et donc on les aide,
04:12donc concrètement on les forme à calculer leur empreinte carbone, concrètement on les aide à mettre en place un plan d'action pour les réduire,
04:19et que ça leur permet de s'engager à nos côtés, donc c'est compliqué.
04:22Parfois c'est plus long pour certains que pour d'autres, j'imagine.
04:24C'est très long, même de les engager parfois c'est très long parce qu'ils ne sont pas toujours très matures,
04:28ce qui est très positif c'est de voir qu'on n'a pas de refus catégorique,
04:31c'est pas un je ne veux pas le faire, c'est simplement aidez-moi, et parfois ça prend du temps parce qu'il n'y a pas de maturité.
04:36Même sur le marché américain, vous me voyez venir, on est en plein backlash, en plein retour en arrière là-bas après l'élection de Donald Trump,
04:42avec même des injonctions données aux entreprises, et pas seulement sur le sol américain.
04:47Comment vous faites ? C'est-à-dire que vous, vous avez un engagement qui est ambitieux,
04:51et puis un marché aussi important que le marché américain, avec un président qui dit non, non, on appuie sur le frein.
04:56Alors c'est là où, je ne vais pas rentrer dans la politique, mais on voit quand même sur le marché américain,
05:01énormément d'entreprises engagées. Alors déjà nos clients, notamment tous les data centers,
05:06donc Legrand fait près de 20% de son chiffre d'affaires dans les data centers,
05:09les grands donneurs d'ordres data centers sont extrêmement engagés, particulièrement sur le climat,
05:14et s'engagent à couvrir 100% avec de l'énergie renouvelable,
05:17et ils installent des énormes parcs éoliens, solaires, etc.
05:20Ils nous demandent de leur fournir des produits bas carbone,
05:23donc cet engagement il existe chez nos clients, mais aussi beaucoup chez nos fournisseurs,
05:27beaucoup sur le marché, donc c'est un engagement qui date.
05:29Et il ne s'est pas démenti là depuis trois mois.
05:31On n'a pas vu de gros changements, alors évidemment, on parlera peut-être du sujet diversité inclusion,
05:35qui est un peu plus complexe là-bas, mais sur le climat, on n'a vraiment pas vu de changements.
05:40L'engagement il est là, il continue, et l'attente de nos clients, elle reste,
05:44cette attente reste vraiment forte, et donc on continue à travailler dessus.
05:48Avec parmi les engagements, le fait de développer une économie plus circulaire,
05:52et c'est passé notamment par un partenariat avec Circulaire,
05:57qui est l'un des pionniers du conseil en la matière, en économie circulaire.
06:02Vous êtes quoi, rentrée au capital, c'est ça ?
06:03C'est ça, c'est une prise de participation majoritaire.
06:06Pourquoi ?
06:06Pour plusieurs raisons.
06:07La première, c'est qu'on a travaillé avec eux,
06:09et on a beaucoup aimé ce qu'ils faisaient, leur pragmatisme, leur approche.
06:13Et donc on voulait, voilà, on s'est dit, on peut les aider,
06:16on est un grand groupe, on peut les aider à se développer.
06:17Et si, voilà, cette approche à la fois très engagée et pragmatique
06:22pouvait se développer en France et en Europe,
06:25et pourquoi pas au-delà, on veut faire partie de cette aventure.
06:29Donc on est là d'abord, avant tout, comme un gros investisseur
06:32qui va les aider à se développer.
06:34Et ensuite, nous-mêmes, on a des grosses ambitions en économie circulaire,
06:36on a mis l'éco-conception au cœur de nos développements produits.
06:40Et donc on s'est dit, voilà, il y a sûrement des synergies avec Circulaire,
06:44eux peuvent nous apprendre des choses, on peut les aider, travaillons ensemble.
06:47Oui, c'est tout récent, c'est décembre, donc c'est beaucoup trop tôt pour faire un bilan.
06:51Mais quand on parle d'éco-conception, ça veut dire revoir même la chaîne de fabrication.
06:59C'est tout revoir.
06:59C'est ce que vous faites en ce moment.
07:00C'est revoir de A à Z.
07:01Il faut bien avoir en tête qu'un produit, si vous ne réfléchissez pas,
07:06dès sa conception a tout son impact sur toute sa durée de vie,
07:11vous n'arriverez pas à réduire les impacts.
07:13Donc il faut, dès la conception, réfléchir quelle est la durabilité du produit,
07:17quelle est la réparabilité du produit, quelle est la recyclabilité des éléments qui composent le produit,
07:21qu'est-ce que je mets dedans.
07:22Et donc tout ce travail-là, on le fait en amont.
07:24Donc c'est vraiment un gros travail de remise à plat de qu'est-ce que l'éco-conception pour le grand.
07:29Est-ce que ça veut dire qu'on simplifie les produits ou qu'au contraire, on est obligé de les complexifier ?
07:33Parce que je pense à la fin du cycle de vie, souvent, on sait que si un produit est trop compliqué, il est très dur à cicler.
07:39On le simplifie pour la chaîne de valeur, parce qu'on va le simplifier pour l'installateur,
07:43on va le simplifier pour la personne qui vient réparer s'il y a besoin de réparation.
07:46Ça complexifie beaucoup pour notre R&D.
07:48Parce que là où ils prenaient, on est dans la sécurité électrique du bâtiment.
07:52Donc regardez les matériaux qui résistent le plus, qui assurent la sécurité.
07:57Là, on leur demande de faire tout pareil.
07:59Donc sécurité, évidemment, important, qualité, essentielle.
08:03Mais en même temps, de réfléchir, éco-conception, donc séparabilité.
08:05Donc on ne peut plus faire plusieurs matières en une, il faut faire des matières séparées qu'on peut recycler.
08:10Il faut réfléchir, s'il y a un bout, alors on pense souvent en petits produits, mais on a plein de très gros produits.
08:16Qu'est-ce qui doit être réparé en priorité ?
08:18Qu'est-ce qui risque finalement de lâcher en premier ?
08:19Qu'est-ce qui doit être réparé pour qu'on n'ait pas à tout changer ?
08:22Et donc on leur demande de réfléchir très très différemment.
08:24Avant, on leur demandait qualité, robustesse, sécurité.
08:27Et là, on leur demande tout ça, mais avant tout ça, vous plaît, éco-conception.
08:30Avec l'éco-conception, le cycle de vie en plus, vous l'avez évoqué, on va consacrer quelques minutes à l'un des axes de cette feuille de route qui concerne la diversité et l'inclusion.
08:41Alors il y a notamment la place des femmes à des positions managériales élevées.
08:46Vous en êtes où aujourd'hui et quel est l'objectif ?
08:49On a fini 2024 à 30,5% de post-managériaux occupés par des femmes.
08:54Donc c'était l'ambition de notre feuille d'euro de 22-24, c'était 30%.
08:57Donc on est juste dépassé, on est très contents.
08:59L'objectif, c'est d'être à 35% à horizon 2027.
09:03Et on a en parallèle un objectif 2030 qui est un tiers de post-managériaux clés occupés par des femmes.
09:10Et donc l'idée, c'est vraiment, post-managériaux, on parle de cadres partout dans le monde, et en fait, c'est vraiment d'alimenter finalement ces talents pour arriver au tiers de post-management clés.
09:21Donc là, on parle des 200, 300 postes de management les plus importants dans le groupe à horizon 2030.
09:27Là aussi, j'insiste, ça nourrit la performance de l'entreprise.
09:31Je reviens toujours au basique quand les gens parlent de la diversité.
09:34Attention, si vous mettez, je suis désolé, je vais être un petit peu caricatural, mais 10 hommes autour d'une table qui ont fait après les mêmes études, qui ont après le même profil,
09:42ils vont être tous d'accord très vite ensemble, et donc les décisions vont aller très vite.
09:47Par contre, il n'y aura aucune voix dissonante qui leur permettra de réfléchir à ce que c'est vraiment la bonne décision.
09:52Quand on commence à mettre de la diversité, et ce n'est pas que de la diversité de genre, toute forme de diversité autour de la table,
09:57les décisions sont plus longues à prendre, c'est sûr, donc c'est moins confortable.
09:59Mais par contre, vous entendez des voix divergentes qui vous disent, oui, mais est-ce que vous avez pensé à ça ?
10:04Oui, mais quel est l'impact de ça ?
10:06Et là, vous commencez à avoir une vision beaucoup plus globale, et de votre business, et de vos décisions.
10:10Et je pense que vous prenez des meilleures décisions.
10:11Alors oui, plus lentes.
10:12Donc je peux comprendre, ceux qui ont historiquement été entourés de gens qui leur ressemblaient,
10:17que ça peut être un petit peu gênant au début, et un petit peu difficile,
10:21mais je crois profondément que la diversité sous toutes ses formes apporte des meilleures décisions à l'entreprise,
10:25et c'est pour ça qu'on continue vraiment dans cette direction.
10:27Et alors aux Etats-Unis, vous faites quoi ? Vous faites le dos rond ?
10:30Non, non, on continue. Là encore, comme on considère que ça nourrit notre performance,
10:35on n'est pas du tout dans des enjeux de militantisme ou quoi que ce soit,
10:38on est dans des convictions fortes.
10:40Mais s'il y a une injonction de ne plus le faire ?
10:43Alors, attention, l'injonction est d'abord dans les mots,
10:47et donc là, il faut être très prudent, c'est-à-dire que la panique à bord d'on arrête tout,
10:50attention, c'est d'abord dans les mots.
10:53Choisissons bien les mots et continuons à faire ce qu'on fait et à s'engager, c'est la première chose.
10:57Et deuxième chose, elle est dans, en tout cas, ça a été présenté comme,
11:01il ne faut pas de discrimination positive.
11:03On n'est pas dans la discrimination positive, on est dans la performance.
11:06Et donc, nous, on considère qu'on continue à faire ce qu'on fait
11:09parce que ça nourrit la performance de notre entreprise partout dans le monde,
11:13notamment aux Etats-Unis.
11:14Je voudrais, tiens, parce qu'il y a plein, plein, plein d'exemples dont on pourrait parler,
11:19mais je vois dans les ambitions 2030, éliminer 100% des plastiques
11:23dans les emballages primaires et secondaires des produits Legrand.
11:26Alors là aussi, vous en êtes aujourd'hui, puis quel levier il faut activer pour,
11:29parce que c'est vraiment tout de suite, à 2030, pour arriver à ce 100% ?
11:32Oui.
11:33Alors déjà, le pourquoi.
11:34On considère qu'il y a d'un côté l'impact environnemental carbone,
11:39et puis de l'autre côté, il y a quand même la pollution,
11:40pollution des sols, pollution des océans.
11:42Legrand ne réglera pas le problème de la pollution des océans tout seul,
11:45mais on doit faire notre part.
11:47Et donc l'idée derrière, c'est vraiment, qu'est-ce qu'on peut faire ?
11:50On peut éliminer les plastiques à usage unique,
11:52et donc on regarde d'abord de quel emballage est-ce que j'ai vraiment besoin.
11:56Et finalement, on s'est rendu compte qu'au fur et à mesure des années,
11:58on mettait un emballage, puis un sur-emballage, puis un sur-emballage,
12:00comme un peu tout le monde.
12:02Et là, on dit, non, non, on remet tout à plat.
12:04De quoi est-ce que j'ai vraiment besoin ?
12:05De quoi est-ce que mon client a vraiment besoin ?
12:07Et à partir de là, on en élimine une certaine partie,
12:09et le reste, on remplace par du papier, par du carton,
12:11où on en enlève un petit peu, c'est-à-dire qu'on protège ce qui doit être protégé,
12:14mais pas tout.
12:15Donc il y avait un peu ce systématisme de j'emballe tout,
12:18deux fois, trois fois.
12:20Et là, on dit, non, non, on repart de zéro.
12:21Qu'est-ce qu'il faut vraiment protéger ?
12:22Qu'est-ce que le client attend de nous ?
12:24Et comment est-ce qu'il l'utilise aussi ?
12:26Parce que parfois, vous vous emballez individuellement,
12:27alors que le client sur un chantier, il ne veut pas des choses emballées,
12:30il perd du temps.
12:31Et donc, on essaye vraiment de repenser usage, client.
12:34On remet le client au cœur de tout ça, et on réduit.
12:37Tiens, un tout dernier mot, 30 secondes, vraiment, sur le modèle de commercialisation.
12:42C'est-à-dire, est-ce qu'il y a une logique de reprise ou de location
12:47que vous intégrez finalement à votre modèle économique ?
12:49On commence à réfléchir.
12:50Vous pouvez imaginer que quand vous vendez des prises interrupteurs,
12:53c'est un peu plus compliqué.
12:54Mais dès qu'on est sur des beaucoup plus gros produits,
12:57pour les data centers notamment,
12:58bien sûr qu'on regarde toute l'économie de la fonctionnalité,
13:01de dire, voilà, est-ce que je ne peux pas louer ?
13:03Donc on le fait, on expérimente énormément.
13:05Parfois, on est bien au-delà de l'expérimentation,
13:07puisque c'est vraiment des modèles actifs.
13:09On voit, en fait, il y a des data centers, je dirais,
13:13de première génération, donc ceux qui sont très performants.
13:17Et en fait, ils veulent changer tous les 3-4 ans le matériel.
13:20Nous, quand on récupère au bout de 4 ans,
13:21il est parfaitement en état de marche pour encore des années et des années.
13:24Et donc, on peut le replacer dans d'autres data centers.
13:26Donc, on travaille beaucoup, effectivement, tout ça,
13:28pour ne pas jeter quelque chose qui est en état de marche
13:30pour encore beaucoup d'années.
13:31Merci beaucoup, Virginie Gattin, et à bientôt sur Be Smart for Change.
13:34On passe tout de suite à notre débat,
13:36les grands prix Impactus au programme.
13:38Le débat de ce Smart Impact,
13:47on découvre les prix Impactus avec Alexia De Bernardi.
13:51Bonjour.
13:52Bonjour, Thomas.
13:52Bienvenue, vous êtes la fondatrice d'Impactus.
13:55Clément Javel, bonjour.
13:56Bienvenue, directeur général de DoctoKit.
13:59Et Annabelle Truchon, bonjour.
14:00Bonjour, Thomas.
14:00Bienvenue à vous aussi, directrice générale de Luciole Conseil.
14:03Vous étiez venu, c'était, je crois, au mois de décembre dernier,
14:05à nous présenter votre dernier livre, Entrepreneurs Engagés, Passer à l'Action.
14:09C'était aux éditions EMS.
14:11Est-ce que ces prix Impactus, c'est une autre façon de passer à l'action ?
14:14Exactement, exactement, puisque moi, je suis repeat entrepreneur
14:18et je veux contribuer à un monde meilleur.
14:20Et notamment, je m'intéresse aux innovations à impact positif.
14:24Et les entrepreneurs early stage, surtout,
14:27qui veulent avoir un impact positif pour le monde,
14:29ont des difficultés spécifiques qui nécessitent des solutions spécifiques.
14:32Et donc, c'est pour ça que j'avais sorti l'ouvrage.
14:35C'est pour ça que j'ai créé Impactus,
14:37qui est à la fois une communauté où il y a des repeat entrepreneurs
14:40qui aident des primo-entrepreneurs, et puis aussi des outils.
14:44Et c'est effectivement pour ça qu'on a créé le Grand Prix Impactus,
14:47pour mettre en visibilité, avec des critères spécifiques,
14:51les entrepreneurs à fort potentiel,
14:53mais qui sont encore early stage et qui ont des difficultés
14:55qui nécessitent qu'on les mette en valeur.
14:57Impactus, vous l'avez créé il y a combien de temps ?
15:00Et qui vous accompagne ? Parce que vous dites,
15:02il faut des sériels entrepreneurs pour aider ceux qui démarrent.
15:08Oui, oui, tout à fait.
15:09Alors, on a maintenant une année d'existence.
15:13Et en fait, moi, j'ai, en tant que repeat entrepreneur,
15:15un impact et investisseur.
15:16J'ai tout un écosystème.
15:18Et donc, on a fédéré des entrepreneurs en activité,
15:21qui sont repeat entrepreneurs.
15:22Et en parallèle, on a aussi créé un outil,
15:24parce qu'on souhaite démocratiser pour rendre accessible au plus grand nombre
15:28les bonnes pratiques des entrepreneurs qui démarrent.
15:31Parce qu'on a identifié des pain points, des points de douleur
15:34des entrepreneurs à impact qui démarrent,
15:36qui sont notamment un gros problème de solitude.
15:38Donc, on est là aussi pour créer des communautés,
15:40des partages entre pairs.
15:41Une difficulté à être focus.
15:43C'est quoi ma priorité en termes de gestion du temps,
15:46en termes de gestion du cash ?
15:47Et puis, beaucoup d'entrepreneurs sont un peu en dehors
15:49des critères de sélection de tout l'écosystème,
15:52type station F, etc.,
15:54et ont besoin d'être accompagnés.
15:55Donc, nous, on a choisi tout secteur à impact.
15:58Donc, ça va du bâtiment à la santé,
16:01l'éducation, l'écologie.
16:03Des entrepreneurs qu'on va identifier toute l'année.
16:07On source ces entrepreneurs dans des labos,
16:11plateau de Saclay, dans les écoles,
16:13mais aussi hors de l'île de France.
16:15Et on cherche surtout des entrepreneurs
16:16qui ont le facteur clé de succès ultime,
16:20qui est leur coachabilité.
16:22C'est-à-dire, qu'est-ce qu'ils vont écouter ?
16:23Est-ce qu'ils vont apprendre des autres ?
16:24Et alors, on en a deux.
16:25Quelle chance qui nous accompagne aujourd'hui.
16:29Deux des six finalistes.
16:30Le résultat, ce sera le 6 mai.
16:33Annabelle Truchon, je veux bien que vous nous présentiez
16:34tout simplement Luciole Conseil pour démarrer.
16:37Alors, chez Luciole, on est des experts en éco-conception
16:39et mesures d'impact environnemental.
16:41Je ne sais pas si vous êtes au courant,
16:42la loi Climat et Résilience
16:44implique un coût environnemental
16:46qui va apparaître sur les étiquettes
16:47dès l'an prochain.
16:48Étiquette des vêtements, notamment ?
16:50Des vêtements, oui.
16:50C'est le premier secteur concerné.
16:52Donc, ça veut dire pour les marques
16:53la nécessité de s'y préparer,
16:55de collecter des données
16:56sur la composition,
16:58le pays de fabrication,
16:59la masse aussi.
17:01Mouliner ces données
17:01pour sortir un coût environnemental
17:03et les mettre sur les fiches articles
17:05des sites Internet
17:06et aussi sur les étiquettes physiques en magasin.
17:08Et donc, vous les aidez à faire ça ?
17:09Parce que cet affichage environnemental,
17:10on en a déjà parlé dans cette émission,
17:12il n'est pas si simple à mettre en œuvre.
17:13En effet, parce qu'il y a beaucoup de données
17:15à collecter qu'elles ne disposent pas aujourd'hui.
17:17Ça veut dire remonter les filières
17:18de traçabilité.
17:20C'est compliqué dans le textile,
17:21une filière assez opaque
17:22d'obtenir toutes ces données.
17:24Donc, concrètement, depuis trois ans,
17:26j'ai accompagné plus de 50 marques
17:28comme ça à calculer
17:30leur score environnemental.
17:32Celui-là a beaucoup évolué
17:33aussi ces derniers mois.
17:35Et par exemple, Bernard Zins,
17:36l'ingénieur pantalonnier,
17:37on lui a montré que pour un pantalon
17:39fabriqué proche Europe
17:41en coton conventionnel,
17:42si on change les paramètres,
17:44si on le fait en coton biologique
17:45et qu'on rapatrie les étapes
17:47de tissage, teinture, confection en France,
17:50on va gagner comme ça
17:5137% de points d'impact
17:53sur son score final.
17:54Oui, donc on est vraiment
17:55dans des solutions proposées
17:57aux entreprises.
17:58Présentez-moi, présentez-nous,
18:00DoctoKit.
18:01Clément Javel.
18:02Alors, bonjour.
18:02Alors, moi, je suis le docteur Clément Javel.
18:03Je suis médecin régulateur
18:05dans le SAMU des Yvelines,
18:07en 1978.
18:08Et je fais le constat au quotidien
18:11que lorsqu'on est malade,
18:13on se pose tous la même question,
18:15à savoir, est-ce que c'est urgent ?
18:17Est-ce que c'est grave ?
18:18D'autant plus quand ça concerne un proche.
18:20Et on a difficilement des réponses
18:22et on s'oriente, malgré soi,
18:25vers des urgences très souvent saturées,
18:28alors que médicalement,
18:29ce n'est pas justifié.
18:31Ça représente à peu près 70%
18:33des consultations dans des services d'urgence.
18:35Dans des services d'urgence.
18:35C'est-à-dire que c'est des gens
18:36qui vont aux urgences spontanément,
18:39sans passer forcément par les numéros d'appel.
18:42Exactement.
18:42Et à qui, on va dire,
18:44après des heures d'attente,
18:45vous auriez pu ne pas venir ici.
18:47C'est exactement ça.
18:48On appelle ça des urgences ressenties.
18:49On a l'impression que c'est très grave,
18:52alors que médicalement,
18:52ça ne l'est absolument pas.
18:53Et alors, DoctoKit, c'est quoi ?
18:55Alors, DoctoKit,
18:56c'est une application mobile
18:57conçue par des médecins
18:59qui permet en quelques secondes,
19:01en évaluant le degré d'urgence
19:03de vos symptômes,
19:05d'être accompagné vers la meilleure solution.
19:08Et ça permet d'éviter,
19:10dans la plupart des cas,
19:11des heures d'attente
19:12dans des salles d'urgence
19:14pleines à craquer.
19:15Oui.
19:15Alors, vous en êtes où
19:16du développement de DoctoKit ?
19:18Puis après, on va voir
19:18ce que peut apporter
19:20la caisse de résonance
19:21d'un prix comme Impactos ?
19:23Alors, je suis vraiment
19:24en phase early stage.
19:27Oui, c'est une toute jeune entreprise.
19:28On va continuer à développer
19:30justement tout l'écosystème
19:32au sein de DoctoKit.
19:34D'accord.
19:35On a par exemple
19:35une fonctionnalité
19:36qui est très intéressante.
19:38C'est le fait d'être en capacité
19:39d'accélérer l'intervention des secours
19:42via un protocole interne à l'application
19:44qui permet, en fait,
19:45lorsqu'on...
19:46L'application identifie
19:48une urgence vitale,
19:50de passer un appel
19:52au centre 15
19:53sur une ligne prioritaire
19:55et ça permet
19:56de préserver
19:57des minutes précieuses.
19:58Qu'est-ce qui vous a séduit
20:00dans ces deux projets ?
20:02Il y en a quatre autres
20:02des finalistes
20:03mais je commence
20:04avec Lucio
20:05et puis ensuite
20:05on parle de...
20:06Oui, alors,
20:06j'ai Annabelle,
20:07donc Lucio,
20:08ce qui nous a plu
20:08c'est qu'elle a déjà
20:09cette expertise conseil
20:11mais ce qu'elle n'a pas dit
20:12c'est qu'elle est en train
20:12de pivoter vers aussi
20:13un outil technologique
20:14et elle devient donc
20:15une start-up technologique
20:17et on va l'accompagner
20:18dans ce pivot
20:19pour être moins dépendante
20:20des subventions
20:21et pouvoir traiter
20:22beaucoup plus de solutions
20:24et donc c'est l'expertise
20:25entrepreneuriale start-up
20:26qui va l'aider
20:27à faire ce pivot.
20:28Chez Clément,
20:29c'est très différent,
20:30c'est un médecin
20:31donc il n'est pas
20:32dans le business
20:32et ça,
20:33on a beaucoup d'entrepreneurs
20:34early stage
20:35qui viennent comme ça
20:35d'écosystèmes
20:36un peu plus éloignés
20:38que le monde des affaires
20:39et donc notre rôle,
20:41ça va être de lui apprendre
20:42et d'optimiser
20:43ses chances de succès.
20:44Je prends un exemple,
20:46comment motiver
20:47ses patients,
20:48les gens comme vous et moi,
20:50à utiliser une application
20:51plutôt que de se dire
20:52je vais quand même aller
20:53aux urgences
20:53patienter
20:54même si c'est trois quarts d'heure.
20:55Donc ça va être de l'ouvrir
20:56et c'est le prix
20:58du grand prix impacteuse
20:59puisque le jury
21:00est composé
21:01de dix repeat entrepreneurs
21:02qui vont donner
21:03du temps gratuitement
21:05alors que ce sont
21:06des repeat entrepreneurs
21:07investisseurs en activité
21:09pour aider
21:10donc le grand lauréat
21:11à doubler
21:12ses chances de succès.
21:13Vous parliez
21:14de la solitude
21:15les points de douleur
21:18d'une certaine façon
21:18des jeunes entrepreneurs
21:21ou des nouveaux entrepreneurs
21:22des créateurs
21:24de nouvelles entreprises
21:25et notamment
21:26quand il y a
21:26cet enjeu de l'impact.
21:27On a fait une émission
21:28là-dessus
21:28avec une enquête
21:29qui a été publiée
21:30avec une sorte
21:31de responsabilité supplémentaire
21:33est-ce que vous ressentez ça ?
21:35Oui forcément
21:36on le sait
21:37on est tous
21:38des écologistes
21:39au fond de nous-mêmes
21:39on sait que la planète
21:40va mal
21:40donc le moyen
21:42de passer à l'action
21:42en créant une entreprise
21:44c'est quand même
21:44ce qui a le plus de chances
21:45d'orienter le monde
21:47dans la meilleure direction
21:48donc là
21:49en l'occurrence
21:50c'est une obligation réglementaire
21:51cet affichage environnemental
21:52qui a été voulu
21:53par des citoyens
21:54lors de la convention
21:54citoyenne pour le climat
21:55pour des citoyens
21:57consommateurs
21:57consommateurs
21:58donc oui
22:00c'est avec plaisir
22:02que je mets mes compétences
22:03au service
22:04de cette transition.
22:04Quand vous voyez
22:05le combat
22:05qui est mené
22:07en ce moment
22:07par les marques françaises
22:08contre l'ultra
22:09fast fashion
22:10qu'on voit difficile
22:11d'ailleurs
22:11on voit que le vote
22:14a été retardé
22:15que le lobbying
22:16a bien fonctionné
22:17vous êtes dans quel état d'esprit
22:20vous comptez sur les parlementaires
22:21pour faire le job ?
22:23Je pense que c'est
22:23aux citoyens avant tout
22:24d'être des bons acteurs
22:26dans leurs actes
22:27de consommation
22:27qu'on ne peut pas
22:28tout attendre comme ça
22:29de la législation
22:30et de l'état
22:30et donc c'est
22:32oui par des exemplarités
22:34des uns des autres
22:35qu'on peut changer
22:36les grandes tendances
22:37de fond
22:37il y a une question
22:39quand on crée
22:40une appli
22:41comme la vôtre
22:41moi je pense
22:42à mes données personnelles
22:43et à mes données médicales
22:44je suis particulièrement sensible
22:47à ça
22:47je prends toujours
22:48le temps
22:48de décocher
22:49sur les sites
22:51qu'est-ce que vous me garantissez
22:53si j'utilise
22:53DoctoKit ?
22:54Alors moi
22:54je n'ai pas besoin
22:55de vos données
22:55tout est pseudonymisé
22:58d'accord
22:58vos données sont déjà
22:59stockées en fait
23:00dans le dossier médical
23:01partagé
23:02via mon espace santé
23:03et je n'ai pas besoin
23:04d'y accéder
23:05il n'y a pas un questionnaire
23:07à remplir
23:07supplémentaire
23:08qui finalement
23:10donnerait de la valeur
23:11aussi à ces données
23:12vous voyez ce que je veux dire
23:13dans la valorisation
23:14de l'appli
23:14et de l'entreprise
23:15moi je m'intéresse
23:15simplement à vos symptômes
23:17ou aux symptômes
23:17de vos proches
23:18d'accord
23:18je suis un symptôme checker
23:20et en fonction du degré
23:21d'urgence
23:22des symptômes
23:23je vous oriente
23:24les données
23:26qu'on va générer
23:27ont quand même
23:28enfin c'est des parcours
23:29utilisateurs en réalité
23:30et ça a une forte valeur
23:31épidémiologique
23:32et ça donne aussi
23:33la tendance des marchés
23:34d'un point de vue
23:35pharmacologique
23:37et médical
23:37qu'est-ce que vous attendez
23:39d'un environnement
23:41comme celui d'Impactus ?
23:43justement
23:44réussir
23:46déjà avoir des bases business
23:47parce que c'est pas
23:48mon métier
23:49c'est pas votre métier
23:49vous restez un médecin
23:50surtout ça me permet
23:52l'expertise d'Alexia
23:53me permet vraiment
23:54de me recentrer
23:55sur l'utilisateur
23:56savoir comment
23:57accéder
23:58au marché
23:59comment entraîner
24:01de la récurrence
24:01des utilisateurs
24:03sur l'application
24:05d'Octokit
24:05et ça me permet
24:07vraiment
24:07d'apprendre
24:10énormément de choses
24:11et de les mettre
24:13en pratique
24:14assez rapidement
24:14il y a un autre finaliste
24:15je crois
24:16parmi les nominés
24:17qui est dans l'univers
24:17de la santé
24:19c'est ça ?
24:20c'est Retras
24:21ou Retras ?
24:22oui Retras
24:22qui aide par
24:23de l'IA
24:24donc là c'est une deep tech
24:25qui est au laboratoire
24:27de l'INRIA
24:28au start-up studio
24:29de l'INRIA
24:29c'est de l'IA
24:30qui permet
24:31via son smartphone
24:33de pouvoir
24:33s'entraîner
24:34à faire de la rééducation
24:35de la main
24:36quand on est victime
24:36d'un AVC
24:37parce qu'en fait
24:38quand on est victime
24:39de quoi que ce soit
24:40qu'on doit faire
24:41de la rééducation
24:41autant on le fait
24:42quand on est chez son kiné
24:43chez son médecin
24:44mais une fois chez soi
24:45on ne le fait plus du tout
24:46donc il utilise de l'IA
24:48et c'est assez impressionnant
24:49de voir
24:50comment fonctionne
24:51l'outil
24:52au regard
24:53d'un geste
24:53qu'on fait
24:54dans la vraie vie
24:55et qui est reporté
24:56sur le téléphone
24:56on a également
24:57une société
24:58dans le domaine
24:59de l'upcycling
24:59puisque le marché
25:02de la basket
25:02est extrêmement florissant
25:03mais la plupart
25:04des consommateurs
25:05je crois plus de 80%
25:06jettent régulièrement
25:07leur basket
25:08et ne pensent pas
25:10ni à les entretenir
25:11ni à leur donner
25:12une seconde vie
25:12et donc c'est le job
25:15de Bitters
25:15et puis on a également
25:17une autre entrepreneur
25:18alors moi je suis ingénieur
25:19de formation
25:19donc j'aime beaucoup
25:20les deep tech
25:21une chercheuse
25:22qui est aussi à l'INRIA
25:23et qui développe
25:24une machine
25:25qui est une sorte
25:26de gigantesque imprimante 3D
25:27pour concevoir
25:28des circuits imprimés
25:29in house
25:30et à l'époque
25:31en période de besoin
25:33de souveraineté
25:34où on n'a pas envie
25:35d'envoyer nos circuits
25:36imprimés
25:36quand on s'appelle
25:37Safran
25:38ou Dassault
25:41on n'a pas envie
25:41d'envoyer ces plans
25:42de circuits imprimés
25:43à l'étranger
25:44et bien elle va résoudre
25:45un problème
25:45à la fois
25:46de limitation de transport
25:48mais aussi de souveraineté
25:49de la France
25:50c'est ce que je trouve
25:51chouette dans les deux
25:51exemples aussi
25:52pour compléter
25:52c'est que
25:53Annabelle
25:54elle va
25:54surfer sur une réglementation
25:56qui impose
25:57donc son marché
25:58est déjà très captif
25:59ce qui est une partie
26:00du marché de l'impact
26:01finalement c'est l'Etat
26:02qui va faciliter
26:04toutes ces solutions
26:05oui c'est vrai
26:05qu'il y a la loi
26:06climat et résilience
26:07mais il y a aussi
26:07la loi AJEC
26:08anti-gaspier
26:09économie circulaire
26:10on voit que ça a vraiment
26:11créé des modèles
26:13de business
26:14qui n'existaient pas
26:14auparavant
26:15exactement
26:15et pour éviter de tomber
26:16dans le fameux triangle
26:17de l'inaction
26:18il y a un moment
26:18entre l'Etat
26:19les industriels
26:20les consommateurs
26:20il y a bien un des trois
26:21qui doit bouger
26:22alors que Clément
26:23s'adresse plus directement
26:24aux Français
26:25ou même aux malades
26:26potentiellement partout
26:27dans le monde
26:28et donc il va falloir
26:29trouver justement
26:30qui on va mettre en action
26:31dans son modèle
26:31est-ce que c'est les mutuelles
26:33est-ce que c'est l'Etat
26:34est-ce que sont les hôpitaux
26:35pour quelque part
26:36faire en sorte
26:36que le citoyen bouge
26:38alors effectivement
26:39on est dans des enjeux
26:39de conformité
26:41de respect des législations
26:42est-ce que ça passe
26:43par de la formation
26:44est-ce que vous proposez ça
26:45oui bien sûr
26:46oui on commence par
26:46sensibiliser les marques
26:48donc déjà à la fabrique
26:49de la loi
26:50et puis ensuite
26:51à l'éco-conception
26:52finalement on va voir
26:53que c'est une discipline
26:54que tout le monde
26:54peut s'approprier
26:55à son niveau
26:55chacun peut penser
26:57environnement
26:57en plus de coût
26:58qualité délai
26:59c'est quelque chose
27:00à intégrer vraiment
27:01dans le business
27:02sortir du business
27:03as usual
27:04vers le business
27:05qui intègre l'environnement
27:06et bien voilà
27:08sur la
27:10il y a une logique
27:11de prévention
27:12chez DoctoFit
27:13bien sûr
27:14c'est les meilleurs
27:15enfin on parle
27:16de réglementation
27:18finalement
27:19d'utilisation
27:20de l'argent public
27:21est-ce que vous avez
27:23le sentiment
27:24que l'accent
27:25est suffisamment
27:26mis sur cette prévention
27:27et qu'est-ce que vous
27:28vous pouvez
27:29provoquer
27:31vous voyez
27:32comme cercle verteux
27:34avec une appli
27:34comme la vôtre
27:35en matière de prévention
27:36en fait
27:37DoctoFit a la possibilité
27:38vraiment de guider
27:39les utilisateurs
27:41dans l'accès aux soins
27:42et en gros
27:44on a sur son téléphone
27:45qu'on a tout le temps
27:46sur soi
27:46des informations
27:49très utiles
27:50et notamment
27:51la possibilité
27:51pour notre gouvernement
27:53et nos institutions
27:54de diffuser
27:55des messages
27:56de santé publique
27:57à titre préventif
27:58on fait aussi
27:59énormément d'éducation
28:00parce que
28:02les patients
28:04sont généralement
28:05perdus
28:05face à leurs symptômes
28:07et
28:07il y a des petits
28:09éléments simples
28:11qui permettraient
28:12de débloquer
28:13beaucoup de situations
28:15et j'aimerais pouvoir
28:16leur donner accès
28:18à ces connaissances
28:19Merci beaucoup
28:20ça se passe le 6 mai
28:21ça se passe où et comment ?
28:22Ça se passe le 6 mai
28:24à l'Escalator
28:25qui est le partenaire
28:26notre partenaire
28:26qui est l'incubateur
28:27de Maurice Lévy
28:28qui a aussi un impact
28:30sociétal et social
28:31et on est en recrutement
28:32permanent de sourcing
28:33de nouveaux entrepreneurs
28:35à impact
28:35et donc le prochain
28:36Grand Prix
28:37pour ceux que ça intéresse
28:38sera dans 6 mois
28:39où on continue
28:40perpétuellement
28:41d'aller sourcer
28:42des futurs entrepreneurs
28:43à impact
28:44à fort potentiel
28:45Merci beaucoup
28:46à tous
28:46bravo de faire déjà
28:48partie des 6 finalistes
28:49et à bientôt
28:50sur BeSmart for Change
28:51voilà c'est la fin
28:52de ce Smart Impact
28:53merci à toutes et à tous
28:54de votre fidélité
28:55à la chaîne
28:56des audacieuses
28:57et des audacieux
28:57salut et à demain
28:58à bientôt
29:00ous-titrage Société Radio-Canada