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Jeudi 16 janvier 2025, SMART IMPACT reçoit Anastasia ANDRIEU (Présidente, Label Phi) , Loic Debrabander (Cofondateur et directeur général, Vegskin) et Olivier Wajnsztok (Directeur Associé, AgileBuyer)

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00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif.
00:13Et voici notre sommaire du jour. Mon invité, c'est Olivier Vanstock, directeur associé chez Agile Bayer.
00:19On va parler du rôle des services achats pour réduire l'impact environnemental des entreprises.
00:25Comment permettre aux entreprises de s'engager davantage dans des actions de mécénat ?
00:30Ce sera le thème du Zoom de notre émission avec Anastasia Andrieux, la présidente de Labelfi.
00:34Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrirez Vexkin et ses matières 100% végétables issues de déchets, de fruits.
00:47Voilà pour les titres. C'est parti, c'est Smart Impact.
00:56L'invité de ce Smart Impact, c'est Olivier Vanstock. Bonjour.
01:00Bonjour Thomas-Luc.
01:01Bienvenue. Vous êtes le directeur associé et fondateur d'Agile Bayer, auteur de deux ouvrages sur les achats qui ont été publiés chez Erol.
01:08Et puis il y a cette étude chaque année que vous sortez, je crois que c'est la 16e édition, sur les tendances et priorités des départements achats pour 2025.
01:17On va beaucoup parler RSE, impact environnemental. Mais c'est quoi la leçon principale de cette étude, pour commencer ?
01:24Effectivement, c'est la 16e édition de l'étude sur les tendances achats 2025, faite par Agile Bayer et le CNA.
01:30Il y a plusieurs enseignements. Les directions achats ont trois piliers. L'RSE, on va en parler. Il y a la gestion des risques.
01:37On est dans un environnement qui bouge de plus en plus d'une façon géopolitique. Les normes, tout bouge. On est dans un monde qui change tout le temps.
01:46Le changement, c'est tout le temps. Et d'une année sur l'autre, sur les 16 ans, on a vu que ça a bougé systématiquement.
01:52Et le dernier point, c'est justement la réduction des prix, la réduction des coûts. Ça reste très fort.
01:58En plus de ça, cette année, on a vu un sujet sur les cartels. Alors, les cartels, c'est quoi ? C'est les ententes illicites.
02:06Qu'est-ce qu'on appelle une entente illicite ? C'est quand les fournisseurs se mettent d'accord ensemble sur les prix de vente.
02:11Et on a commencé à regarder ça il y a un an. On voyait que ça se chiffrait en dizaines de millions d'euros.
02:16Et l'année dernière, les condamnations se sont chiffrées en centaines de millions d'euros. Je vous prends un cas sur le béton préfabriqué.
02:23Il y a eu une condamnation à 76 millions d'euros de 11 acteurs qui se sont mis d'accord depuis des années sur le béton préfabriqué.
02:31Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tous les bâtiments ont été victimes de ça. Les entreprises, les particuliers ont été victimes de prix anormalement élevés.
02:42S'il reste une autre tendance avant de rentrer dans le sujet qui nous intéresse, c'est les risques. Les risques auxquels font face les entreprises.
02:49— Les risques de défaillance de fournisseurs, c'est ça ? — C'est exactement ce point-là.
02:52Le risque de défaillance pour deux raisons. La défaillance financière et les problèmes de cyberattaque.
02:56Juste pour comprendre le sujet, le risque de défaillance, c'est quand on a un fournisseur qui est critique.
03:01Un fournisseur critique, c'est un fournisseur sans lequel on ne peut pas travailler. Si jamais il ne vous fournit pas, vous ne travaillez plus.
03:09Je vous prends un exemple relativement récent. Il a manqué des puces. Et donc parce qu'il a manqué des puces, il y a des usines automobiles qui se sont arrêtées pendant des semaines.
03:18Eh bien ça, ça pourrait exister encore et de nouveau avoir un effet boule de neige. On est à un moment de l'année, de l'histoire même, où depuis 15 ans,
03:28il n'y a jamais eu autant de défaillance d'entreprise. Eh bien si parmi ces défaillances, il y a un fournisseur critique, c'est un gros risque pour votre entreprise.
03:35– Et sur les cyberattaques, ce n'est pas nouveau, mais ça fait partie des risques identifiés pour l'année 2025.
03:39– Ce n'est pas nouveau, mais quand on regarde le nombre de cyberattaques en 2024 par rapport à 2023, ça a explosé.
03:44Et le problème, c'est que vous pouvez avoir un fournisseur en bonne santé, tout va bien, tout se passe bien, sauf que du jour au lendemain, il arrête de vous livrer.
03:51Et là, c'est un vrai sujet si c'est un fournisseur critique.
03:55– Alors, direction des achats et impact environnemental, c'est totalement lié.
04:01Donc, c'est forcément, quand on publie une étude comme la vôtre, un enjeu important, année après année ?
04:09– C'est un enjeu fondamental. Alors, effectivement, comme on est là depuis 16 ans, on a regardé le sujet depuis 8 ans.
04:16Et pour être très, très clair, même si le window dressing existe depuis longtemps, nous, on a vu un changement des directions achats réels depuis 3 ans.
04:24Avant, on disait, c'est vrai ou pas vrai. Et là, depuis 3 ans, il y a un changement.
04:29Juste pour revenir à votre question, pourquoi est-ce que les fournisseurs sont essentiels dans l'impact environnemental, dans l'RSE en général ?
04:39C'est très simple. Dans une entreprise qui fait 100 chiffres d'affaires, en général, il y a 30 de main d'œuvre, mais il y a 60 qui viennent des fournisseurs.
04:46Donc, ce qu'on fait en interne a moins d'impact que ce que font les fournisseurs.
04:52Si on veut travailler sur l'RSE, il faut travailler avec les fournisseurs.
04:57D'ailleurs, le Scope 3, pour ceux qui sont un peu techniciens, est beaucoup plus fort que les autres Scopes.
05:02C'est-à-dire que, clairement, les fournisseurs sont beaucoup plus contributeurs d'une façon positive ou négative.
05:06C'est pour ça que c'est une des questions que je pose le plus souvent à mes invités, c'est « qu'est-ce que vous faites sur le Scope 3 ? ».
05:10On est bien d'accord que c'est un levier majeur. Et donc, il y a plein de critères, évidemment.
05:16Mais si on prend le plus simple, qui est peut-être le critère CO2, il est de plus en plus intégré par les directions, les départements achats ?
05:24Alors, effectivement, c'est le bon point, c'est que quand on travaille sur l'RSE dans l'entreprise, avec ses fournisseurs,
05:30c'est le critère décarbonation qui vient en tête, le critère CO2.
05:34On a grosso modo trois quarts des entreprises qui l'ont mis comme priorité de travailler sur le sujet.
05:40Et donc, il y a des plans d'action qui se font. Il y a un travail qui se fait.
05:43Il y a un travail qui se fait de deux façons. D'une part avec les fournisseurs existants.
05:48On a des fournisseurs existants et qu'on travaille. Comment est-ce qu'on s'améliore par rapport à ça ?
05:52Et d'autre part, avec les fournisseurs qui vont être les nouveaux fournisseurs.
05:54On voit qu'une façon efficace de mieux travailler sur la décarbonation, c'est de mettre des critères dans les appels d'offres.
06:01On met des critères dans les appels d'offres et donc, on va naturellement choisir des fournisseurs qui sont plus aptes dans ce domaine.
06:06– Sauf s'ils sont plus chers. Il y a un facteur de coût aussi. Si l'RSE coûte plus cher,
06:10comment les départements achats font avec cette contradiction, pas seulement apparente, parfois très, très réelle ?
06:18– Tout à fait réelle. Thomas Hugues, vous mettez le doigt sur le sujet, ça s'appelle les injonctions contradictoires.
06:24Effectivement, il y a une volonté forte de réduire les coûts. Il y a une volonté forte d'améliorer l'impact carbone.
06:30Mais il y a de temps en temps des injonctions contradictoires. Donc, il y a des arbitrages qui se font.
06:33Les arbitrages se font dans un sens ou dans l'autre, suivant l'envie.
06:37S'il fallait faire un parallèle, c'est un petit peu comme la ménagère qui va faire les courses au supermarché.
06:42Il y a des endroits où elle va prendre le moins cher. Il y a des endroits où elle va prendre le produit le plus sain,
06:47le plus bon pour la planète. Ça, nous, moi, tout le monde l'a vécu quand on va dans un grand magasin.
06:53Eh bien, les entreprises, elles ont le même fonctionnement. C'est la réalité à laquelle on fait face.
06:58Et effectivement, comme on est dans une situation où la croissance n'est plus là, la question, c'est qu'est-ce qui va se passer demain ?
07:05Mais aujourd'hui, la volonté, c'est de continuer sur cette voie.
07:07– Oui, mais alors, ça rejoint ce que vous nous disiez tout à l'heure sur l'une des tendances de l'année 2025,
07:12c'est le risque de défaillance d'entreprises. – C'est ça.
07:14– On y est déjà et on y sera sans doute encore plus. Donc, le mot d'ordre, c'est peut-être un peu plus d'assurer la survie de son entreprise
07:21et pas de se coller des, je ne dis pas qu'il faut le faire, mais des surcoûts liés à la RSE. Vous voyez ce que je veux dire ?
07:27Est-ce que ça ne va pas générer des arbitrages en défaveur, finalement, de ces enjeux environnementaux ?
07:33– Ça peut, mais pas uniquement. Parce que, vous le savez, de temps en temps, avoir un produit qui est plus sain, plus bio, plus biodégradable,
07:42c'est un argument de vente. – Bien sûr.
07:44– Donc, en fait, comme c'est un bon argument de vente, ça peut être une façon de développer le business.
07:50Si vous êtes en avant par rapport aux autres dans ce domaine-là, vous gagnerez du business plus que les autres.
07:54Donc, en fait, ça peut être un coût tout à fait rentable dans de nombreuses situations.
07:59Pas partout, mais tout à fait rentable dans de nombreuses situations.
08:02– 2025, c'est évidemment l'année de la montée en puissance de la CSRD, la Directive européenne sur le bilan extra-financier.
08:11Quelles conséquences pour les départements HA ? C'est un accélérateur de prise de décision, notamment sur ces enjeux RSE ?
08:17– Alors, effectivement, c'est ce que j'appellerais un bon prétexte. Il y a des prétextes qu'il faut avoir.
08:22Et donc, à partir du moment où il y a ces contraintes-là, il n'y a plus le choix. Il n'y a plus le choix.
08:28Donc, à partir du moment où il n'y a plus le choix, il faut y aller.
08:30Donc, ça peut être un bon prétexte, effectivement, pour passer la barrière, du coup, dans certains cas.
08:35Mais c'est aussi un sacré travail. C'est un sacré travail. Donc, il y a des avantages, il y a des inconvénients.
08:42Ça augmente, on va dire, la partie administrative. Ça augmente la façon de tout écrire.
08:48Donc, il y a un coût, aussi, à la CSRD, qu'il ne faut pas se cacher.
08:53– Et alors, est-ce que, justement, c'est aussi un prétexte utilisé par certains fournisseurs pour augmenter les prix ?
08:58– C'est exactement ça. C'est une des conclusions de l'étude. On n'avait jamais vu ça avant.
09:02En fait, c'est effectivement un prétexte pour augmenter les prix.
09:05Des fournisseurs vont dire, on est beaucoup plus vert, on est beaucoup plus RSE, mais on coûte plus cher.
09:10Le problème, c'est que c'est difficile, d'une façon rationnelle, de dire combien coûte la RSE.
09:16Autant, si vous avez un stylo, si jamais le prix du plastique augmente,
09:20eh bien, vous pourrez dire, il y a tant de grammes de plastique, donc le prix du stylo doit augmenter de tant.
09:24OK. Maintenant, on ne peut pas faire la même chose avec la RSE.
09:27Si toute l'entreprise a eu des nouvelles démarches plus vertueuses,
09:32combien ça coûte ? Et donc, c'est la faille qui est utilisée par certains fournisseurs en disant,
09:35ça coûte plus cher, donc peut-être que le prix était là, ça leur coûte ça,
09:40et il est probable qu'ils vous mettent des prix ici.
09:43Évidemment, les directions achats regardent ça de près.
09:47– On parle énormément de la CSRD dans cette émission,
09:50peut-être un peu moins d'une autre réglementation européenne sur la déforestation importée.
09:56Là aussi, j'imagine que pour les départements achats, c'est quand même un enjeu majeur.
10:00– Alors, on n'a pas regardé ça précisément dans l'étude, et surtout, ça concerne une partie,
10:04plutôt ceux qui seront dans le produit que ceux qui seront dans le service.
10:07Là, on n'a pas de réponse dans l'étude cette année.
10:09– Oui, mais on sait, parce que…
10:12Alors, ça a été retardé d'un an, la mise en œuvre de cette directive,
10:16mais elle a forcément des conséquences, puisqu'on sera interdit sur le marché européen
10:21de vendre des produits qui provoquent de la déforestation à l'autre bout de la planète.
10:24Donc, on peut imaginer ce que ça veut dire.
10:25Il nous reste un peu moins d'une minute.
10:27– Vous l'avez évoqué, on est dans une période de fin de l'inflation.
10:31Donc, ça, c'est ressenti, on n'est pas sur les enjeux RSE,
10:34mais ça va être une des tendances majeures de l'année ?
10:37– Effectivement, on est sur un début de déflation.
10:40Avant, on était sur une inflation qui était de 3%, puis 2%.
10:43Maintenant, on est aux alentours de 1%.
10:45Ça veut dire qu'il y a des produits où l'inflation est négative.
10:48Et donc, dans ce cas-là, effectivement, les directions achats font leur boulot.
10:50– Pour renégocier.
10:51– Pour renégocier.
10:51C'est-à-dire, avant le Covid, les prix étaient là.
10:54Même chose, les prix ont augmenté.
10:55Bon, on va revenir à un prix plus normal.
10:57C'est normal, c'est sain et ils font un boulot utile en entreprise
11:01dans cette période un peu compliquée.
11:02– Merci beaucoup et à bientôt sur Be Smart For Change.
11:05On passe à notre Zoom tout de suite, le mécénat d'entreprise.
11:09– Le Zoom de Smart Impact consacré au mécénat d'entreprise
11:19avec Anastasie Andrieux.
11:20Bonjour. – Bonjour.
11:21– Bienvenue, vous êtes la présidente de La Belle Fille.
11:24Pourquoi vous l'avez créée ? Présentez-nous rapidement La Belle Fille.
11:26– Alors, avec plaisir. Déjà, merci de me recevoir.
11:29Donc, La Belle Fille, c'est surtout l'expérience, en fait,
11:32d'une première, en fait, aventure professionnelle dans le mécénat.
11:36Donc, j'ai été directrice, en fait, d'un fonds de dotation
11:38pendant un peu plus de 4 ans.
11:40Donc, le fonds de dotation Vérechia qui existe encore aujourd'hui.
11:43Et en fait, au cours de cette expérience,
11:44au cours de ces 4 ans à la tête de cette structure,
11:47je me suis rendue compte vraiment de deux constats.
11:49Le premier, c'est que le mécénat souffrait engord d'un gros déficit d'images.
11:52On pense tout de suite aux grosses entreprises, aux grands donateurs,
11:55et on pense un petit peu moins aux entreprises type PME
11:58qui sont, en fait, les premières, en fait,
11:59qui s'infiltrent dans le dispositif du mécénat.
12:02Et surtout, le deuxième constat, c'est que le mécénat, en fait,
12:04souffrait aussi de cette approche assez complexe.
12:07On l'imagine vraiment compliquée, compliquée à mettre en œuvre.
12:09On ne sait pas trop comment ça se passe,
12:11une grande opacité des dispositifs.
12:12Et donc, l'idée est venue de là.
12:14Après, quand on m'est approchée plusieurs fois,
12:16moi aussi, je voudrais monter mon fonds de dotation,
12:17mais je ne sais pas comment.
12:19Donc, l'envie, c'est concrétiser dans la structuration d'une agence
12:23qui permet aujourd'hui la création et ensuite la gestion
12:26d'entités philanthropiques dans le temps.
12:27Alors, justement, quels services vous proposez à vos clients ?
12:30Alors, on va dire qu'il y a vraiment deux pôles.
12:33Il y a vraiment un premier pôle qui est celui de la création
12:36de structures philanthropiques, donc notamment des fonds de dotation,
12:38parce que c'est la forme à laquelle je suis la plus à l'aise.
12:40Ça va être vraiment du début.
12:43J'ai envie de m'engager jusqu'à l'immatriculation de la structure.
12:46On a vraiment un accompagnement, 360 clés en main,
12:49vraiment sur toute cette première partie,
12:51qui est celle de la définition de la mission,
12:54de la caractérisation de l'intérêt général
12:56et ensuite, évidemment, la rédaction des statuts,
12:58vraiment tout cet aspect juridique et fiscal.
13:00Donc, on accompagne en fait le client du début
13:02jusqu'à l'immatriculation de la structure.
13:04Et ensuite, le deuxième service, ça va être la gestion.
13:06En fait, moi, j'ai été moi-même directrice d'un fonds de dotation
13:09et je pense qu'on sous-estime encore beaucoup
13:12la charge de travail et les compétences qui sont nécessaires
13:14pour piloter une entité philanthropique.
13:17Aujourd'hui, en France, 95% des fonds de dotation
13:19qui sont pilotés par une ou deux personnes.
13:21Enfin, c'est vraiment des équipes qui sont très réduites.
13:23Et donc, on les accompagne dans la gestion de ces outils.
13:25Donc, vraiment, ça va être la publication des comptes.
13:27Ça va être la rédaction des rapports d'activité.
13:29Vraiment tout ce qui va venir rythmer et réglementer
13:32l'avis de ces entités philanthropiques.
13:34Un fonds de dotation.
13:36Alors, quand il y a votre expérience, puis celle de vos clients,
13:39c'est quoi ? C'est examiner des projets, des dossiers,
13:43choisir qui on va aider ?
13:46Ça semble très simple quand je le dis, mais...
13:48Non, au contraire, parce que c'est souvent une question qui se pose.
13:50En fait, on se rend compte qu'aujourd'hui,
13:51il y a deux typologies de fonds de dotation.
13:53Il y a les fonds de dotation qui sont redistributeurs
13:55et ceux qui sont opérateurs.
13:56Donc, concrètement, ça va être une entité juridique
13:58qui est vraiment dédiée à l'intérêt général
14:00et dans laquelle, soit on insuffle des fonds
14:02pour, derrière, les redistribuer à des associations
14:05qui sont en adéquation avec les valeurs de la structure.
14:07Mais ça peut être aussi des fonds opérateurs.
14:09Dans ce cas-là, il y a vraiment un programme qui est dédié,
14:11une équipe qui est dédiée et qui peut accomplir, en fait,
14:13des actions en fonction, souvent, du secteur d'activité.
14:15Donc, pour vous citer un exemple,
14:16le fonds de dotation Verrecchia que j'ai dirigé pendant 4 ans.
14:19Verrecchia est un promoteur immobilier
14:20qui construit avec de la pierre de taille massive.
14:22Et le fonds de dotation qu'on avait monté,
14:24en fait, il y avait tout un narratif autour de la pierre de taille.
14:26Donc, c'était des résidences d'artistes autour de la pierre de taille
14:29qui étaient abritées au sein des immeubles
14:31qui étaient en attente de construction.
14:32Enfin, on pense vraiment à des choses assez créatives,
14:35vraiment ciblées sur le secteur d'activité des fondateurs.
14:38Est-ce que la France est une terre de mécénats d'entreprises ?
14:40Oui, tout à fait.
14:42Déjà parce qu'on a des lois qui sont très incitatives,
14:46on a une réglementation qui est très incitative,
14:47qui pousse aussi les entreprises
14:49ou en tout cas les favorise le climat du mécénat.
14:53Et puis ensuite, on se rend compte qu'il y a une grande passion
14:56du mécénat territorial en France.
14:58Donc, c'est vrai qu'on pense toujours aux grandes actions de mécénat,
15:02notamment avec Notre-Dame récemment.
15:04Mais on pense un peu moins, justement, à ces structures type PME
15:07qui vont venir donner un ticket pour rénover une école,
15:10rénover un préau, donner un coup de pouce à une association locale.
15:13Et la France est véritablement une terre de mécénats.
15:16Il y a une baisse des dotations des collectivités locales,
15:20des budgets des collectivités locales en ce moment.
15:22C'est un des enjeux majeurs de cette année 2025.
15:25Ça veut dire quoi ?
15:26Ça veut dire que des fonds de dotation,
15:27ils vont pouvoir parfois prendre le relais ?
15:30Oui, alors le fonds de dotation n'est qu'une des formes
15:33qui sont possibles, en tout cas pour les entreprises,
15:34d'explorer dans le cadre du mécénat.
15:36Il y a aussi la fondation d'entreprises,
15:37et puis il y a aussi le mécénat en direct,
15:39parce qu'une association d'intérêt général
15:41peut tout à fait toucher du mécénat hors fonds de dotation.
15:44Mais c'est vrai qu'on se rend compte qu'en ce moment,
15:45et surtout dans le contexte actuel,
15:47il y a beaucoup d'entreprises qui se font le relais,
15:49un peu justement de ces politiques culturelles,
15:51de ces politiques publiques.
15:53Et on se rend compte que c'est pour différentes raisons.
15:54La plupart du temps, c'est pour agir sur l'attractivité de l'entreprise,
15:57notamment sur les sujets d'employabilité,
16:00de recrutement, de fidélisation des talents.
16:02Aujourd'hui, les jeunes générations ont envie de s'investir,
16:04ont envie de s'engager auprès d'entreprises
16:05qui ont elles-mêmes des valeurs fortes.
16:07Et donc souvent, l'entreprise se fait un peu le relais,
16:10vient aider par-ci, par-là sur des actions qui sont très ciblées.
16:13Et moi, je trouve qu'on est vraiment dans un environnement
16:14qui est très, très propice au mécénat.
16:16Mais alors, vous nous dites la France est une terre de mécénats.
16:20Quels sont les freins ?
16:21La complexité, la paperasse ?
16:24Je pense que c'est un peu des deux.
16:25Je vous avais cité en général les deux mots qui viennent justement en frein.
16:29Alors la complexité, parce que c'est vrai qu'on ne comprend pas toujours
16:32très bien comment on le met en œuvre,
16:33qui est éligible, comment ça se passe.
16:36Donc il y a vraiment, d'abord, je pense,
16:37un peu une opacité de ces dispositifs.
16:39Alors, on a la chance en France d'avoir des agences comme l'Amicale
16:42ou d'autres qui se font des vrais relais d'informations sur ces sujets.
16:45Mais c'est vrai que l'information n'est pas toujours simple à obtenir.
16:47Et puis ensuite, il y a effectivement un peu cette pluralité d'interlocuteurs
16:51et cette complexité, parce que c'est une matière qui reste juridique,
16:54c'est une matière qui reste un peu fiscale.
16:56Mais dès qu'on en comprend les rouages
16:58et qu'on comprend surtout comment ça peut s'intégrer
17:00dans une stratégie d'entreprise,
17:02c'est un peu, chez la Belfi, c'est ce qu'on essaie d'adopter,
17:04vraiment d'adopter tout le verbatim, tout le vocabulaire des entreprises
17:07pour qu'elles comprennent qu'elles ont tout avantage à donner
17:10et que ça s'inscrit vraiment dans un levier de développement
17:12et de stratégie entrepreneuriale.
17:13Et quel retour sur investissement, je mets des guillemets,
17:15mais bon, quand même, on comprend bien l'idée, peuvent en attendre ?
17:20Il y a des chiffres, alors évidemment, vous imaginez bien que je les connais par cœur,
17:23mais il y a des études qui ont été faites.
17:25Donc un premier retour sur don, peut-être qu'on pourrait le dire,
17:28c'est ce côté attractivité des talents.
17:29On se rend compte qu'aujourd'hui, il y a un baromètre du Medef qui a été publié,
17:3282% des jeunes générations qui ne s'engagent que pour des entreprises
17:38qui portent des valeurs fortes.
17:39Donc, retour tangible, vraiment sur ce côté fidélisation des talents,
17:44moins de turnover.
17:45Ensuite, il y a la préférence des consommateurs.
17:47C'est un baromètre IFOP, cette fois-ci,
17:4891% des consommateurs qui préfèrent acheter auprès d'entreprises
17:52qui portent des valeurs fortes.
17:53Et puis, en dernier lieu, aujourd'hui, c'est les investisseurs aussi
17:55qui regardent justement ces critères qu'on appelle ESG,
17:58qui sont environnemental, social et gouvernance,
18:01mais qui regardent maintenant ces lignes, 78% d'entre eux,
18:03avant d'investir dans une entreprise,
18:05parce que ça mesure un peu la durabilité, la résilience justement de ces structures.
18:08Est-ce que c'est vrai aussi des collectivités ?
18:09C'est-à-dire qu'on voit des collectivités locales qui commencent à conditionner
18:14des subventions, des choix d'investissement justement à ces critères ESG ou RSE ?
18:20Oui, et peut-être d'une certaine manière, tant mieux.
18:22Alors, je ne sais pas si c'est conditionné,
18:23en tout cas, ça pousse à penser à l'écosystème
18:27dans lequel on va venir s'implanter.
18:28Moi, je pense très directement au secteur du bâtiment et de la construction,
18:32parce que j'y ai moi-même passé un peu de temps.
18:34C'est vrai qu'aujourd'hui, on considère vraiment la responsabilité,
18:37finalement, de ces acteurs du bâtiment quand ils s'implantent dans un quartier,
18:40quand ils s'implantent dans un écosystème.
18:42Finalement, en fait, plutôt que d'arriver et de poser un bâtiment,
18:45comment on fait le lien avec les associations, comment on s'implante ?
18:47Et je pense que les collectivités, effectivement,
18:50invitent en tout cas et poussent à la réflexion sur ces sujets.
18:54Vous nous avez détaillé un certain nombre de retours sur dons,
18:57retours sur investissement.
19:00Moi, je me pose la question de la communication.
19:01Est-ce que les entreprises qui pratiquent du mécénat
19:06via des fondantations ou des fondations, elles osent en parler ?
19:10Vous voyez ce que je veux dire ?
19:11Oui, mais de plus en plus, de plus en plus.
19:14Alors, je vais répondre en deux parties.
19:16Alors déjà, elles en parlent,
19:18mais c'est vrai que la communication d'intérêt général
19:19a quand même toujours cette subtilité qu'il faut qu'on mesure un peu.
19:23C'est d'abord l'impact et ensuite la communication.
19:25Donc ça, c'est un premier point.
19:27Alors, elles en parlent, oui, mais elles en parlent différemment.
19:29Ça va moins être des campagnes un peu vertigineuses,
19:31comme on peut l'imaginer de la communication,
19:32peut-être un peu plus standardisée.
19:35C'est toujours fait avec des pincettes.
19:37Et je dirais qu'ensuite...
19:37Pourquoi c'est fait avec des pincettes ?
19:38Parce qu'on a peur d'être attaqué sur autre chose ?
19:40C'est-à-dire qu'on a peur d'être accusé de social ou de greenwashing ?
19:44Oui, au-delà de ça, parce que je pense que ce n'est pas forcément le but premier.
19:46Je pense que le fait, c'est d'abord soutenir.
19:48C'est peut-être aussi s'ancrer différemment.
19:51Je pense que la communication vient, à un moment, évidemment, se mettre en jeu.
19:56Mais parfois, on l'associe à l'association bénéficiaire,
19:58en fait, s'occuper de la communication, de l'annonce.
20:01Je pense que c'est fait de manière un peu plus subtile, un peu plus délicate,
20:04parce que ce n'est pas le but premier, en fait, de l'action.
20:07Mais je répondrai ensuite derrière en disant que peut-être qu'il y a une invisibilité
20:10de certaines actions de l'SNA quand elles sont un peu moins retentissantes
20:14que des grandes opérations, comme on peut le voir sur Notre-Dame,
20:16qui sont évidemment plus que nécessaires.
20:18Mais c'est vrai que sinon, on a un combat chez la Belfi.
20:20C'est vraiment de rendre, en tout cas, ces structures plus modestes,
20:23PME, TPE, d'ailleurs, toutes ces acteurs un peu territorieux.
20:27Et ce sera bien d'avoir peut-être un peu plus de visibilité,
20:29un peu plus de communication sur ces acteurs de l'ombre, un peu,
20:32qui ne partent pas du relais.
20:33Oui, parce que la communication, c'est aussi un moyen de créer des vocations chez d'autres.
20:37Vous voyez ce que je veux dire ?
20:38Est-ce que vous voyez cet effet d'entraînement à l'œuvre ?
20:41Eh bien, je ne vois pas assez.
20:42J'aimerais le voir d'autant plus que je pense que certaines entreprises,
20:46en tout cas, certaines PME, sentent encore le frein de la légitimité.
20:51Est-ce que moi, je suis en mesure de donner ?
20:53Parce qu'il y a cette image du mécène qu'on attribue encore aux grandes fortunes
20:58et moi, c'est ce truc-là.
20:59Et je pense qu'il y aurait effectivement un effet d'entraînement.
21:02Il n'y a que 9% des entreprises en France qui sont mécènes.
21:04Donc, il y a tout un boulevard à aller explorer là-dessus.
21:07Oui, il y a encore, même si vous nous dites que la France est une terre de mécénat,
21:10il y a encore des progrès à faire.
21:12On peut prendre un exemple d'action dans lequel la belle-fille est partie prenante.
21:18C'est la biennale Multitude en Seine-Saint-Denis.
21:20Alors, c'est quoi ? Quelle entreprise ? Expliquez-nous.
21:23Mais tout à fait. C'est un très bel exemple, puisque vous le citez.
21:26Donc, on travaille maintenant avec le conseil départemental de Seine-Saint-Denis
21:29depuis plusieurs mois.
21:30Et le conseil départemental, dans sa mission et sa vocation, évidemment,
21:33de rayonnement, des cultures.
21:35Le 93 était quand même une terre de diversité et d'inclusion qui est assez incroyable.
21:40Donc, il porte une biennale.
21:42La première édition avait lieu l'année dernière.
21:45Et donc, enfin plutôt il y a deux ans, parce qu'on est en 2025 depuis peu.
21:49Et donc, la deuxième aventure se passe cette année.
21:53Et donc, ça va être une série de concerts, une série de démarches,
21:57de démonstrations, de manifestations, etc.
22:00Il y a même une parade qui va avoir lieu.
22:02Et là, l'objectif pour nous, ça va être d'accompagner le département
22:05qui, lui, peut recevoir du mécénat dans l'identification de qui,
22:09au sein du tissu économique extrêmement fructueux du 93,
22:12va pouvoir donner dans le cadre de cette œuvre charitable.
22:16Et donc, on fait vraiment la stratégie d'identification des mécènes.
22:19Et on accompagne les entreprises qui vont donner dans le meilleur accompagnement.
22:23Donc, est-ce que c'est du mécénat de compétences ?
22:24Est-ce que c'est du mécénat financier ?
22:26Est-ce que c'est du don en nature ?
22:27Enfin, voilà, il y a une multitude de manières de donner.
22:29– Quelques chiffres pour conclure.
22:3276% des actions de mécénat ont lieu au niveau local ou régional.
22:35Ça rejoint tout ce que vous nous avez dit.
22:3678% des entreprises interviennent financièrement auprès des porteurs de projets.
22:40Et puis alors, ce chiffre très intéressant,
22:4146% des entreprises donnent moins de 5 000 euros par an.
22:45Il faut communiquer et inciter les plus petites entreprises à y aller.
22:50– Oui, tout à fait.
22:51Moi, j'ai l'impression que de toute façon, ici,
22:53ça fait peu partie des valeurs qu'on porte, je pense, de manière commune.
22:57Mais oui, effectivement, il faudrait rendre plus visibles ces actions
23:00parce qu'effectivement, des petits dons accumulés font toute la différence.
23:04Et moi, je suis assez optimiste sur le futur.
23:07– Merci beaucoup Anastasie Andrieux et à bientôt sur Be Smart For Change.
23:10On passe tout de suite à notre rubrique Startup.
23:12– Smart IDs avec Loïc Debrabandère, bonjour.
23:21– Bonjour.
23:22– Bienvenue, vous êtes le co-fondateur, directeur général de Vexkin,
23:26que vous avez créé en janvier 2022 avec votre épouse Annaelle.
23:30Donc, c'est une histoire de famille.
23:32C'était quoi le déclic ?
23:34– Alors, j'ai pris l'habitude de dire que c'est une excellente idée de mon épouse végétarienne
23:39qui se disait pourquoi mettre un animal mort à mes pieds si je n'en mets pas dans mon assiette.
23:44Et en cherchant une alternative au cuir,
23:45on s'est rendu compte qu'en fait, ce qui existait sur le marché
23:48était composé essentiellement de plastique.
23:50Et pour nous, ça a été un véritable non-sens de dire
23:54on va aller sur la cause animale environnementale
23:56et à la fois on remplace ça par du plastique, c'était pas très cohérent.
24:00– Effectivement, et donc il a fallu trouver d'autres matériaux.
24:03Quels matériaux ?
24:05– Eh bien, comme ça n'existait pas, on l'a inventé.
24:08On a développé quelque chose en valorisant des déchets
24:12puisqu'on voulait vraiment s'inspirer de l'économie circulaire, de la blue économie.
24:18Et on a sourcé des déchets qui étaient proches de chez nous
24:21et les bananes étaient un fruit exceptionnel, puisque vous l'ignorez,
24:25mais l'île est une plaque tournante de la banane.
24:27– D'accord, puisque vous êtes dans le nord.
24:29– Le port de Dunkerque, effectivement, nous sommes lillois.
24:32Et sur notre territoire, ça représente des quantités conséquentes de bananes
24:35qui sont mises à la poubelle entre l'importation et la grande distrib.
24:41Et nous, on vient importer une solution à ce moment-là pour valoriser les fruits.
24:45– Alors déjà, j'apprends quelque chose, donc il y a une déperdition importante.
24:48C'est des bananes qui ont été abîmées lors du transport,
24:51qui ont cuit ou qui n'ont pas la bonne forme, etc.
24:55Donc vous récupérez des bananes entières, on est bien d'accord,
24:58et alors vous les transformez en cuir, je mets des guillemets, comment vous faites ?
25:02– Alors, on a développé un procès qu'on a breveté et qui nous est propre,
25:08qui nous permet d'avoir un taux de valorisation de déchets exceptionnel
25:11et qui permet d'avoir des matières comme celle-ci, qui sont…
25:16– Montre-les un peu plus haut, qu'on la voit bien, oui.
25:18– Alors, pour lesquelles on peut avoir différents coloris, etc.
25:21– Donc avec ça, on peut faire toute la maroquinerie qu'on imagine,
25:25des chaussures, des sacs, etc.
25:26– Alors, la chaussure, pour l'instant, pas encore,
25:28parce qu'il y a des spécificités de flexion, de résistance, etc.
25:30qu'on n'a pas encore validées, mais c'est l'idée d'aller sur ce segment-là,
25:35l'industrie automobile, l'ameublement dans un second temps,
25:38et nos vrais premiers clients sont les maroquiniers.
25:40– Oui, vous en êtes où du développement de votre entreprise aujourd'hui ?
25:43– Eh bien, on en est au tout démarrage, puisqu'on a fait beaucoup de R&D
25:46et on commence la commercialisation de nos échantillons,
25:50et on est en pleine levée de fonds pour, justement, financer des outils de production
25:54nous permettant d'aller un peu plus loin sur le marché.
25:56– Donc, vous êtes en phase de passage à l'échelle, en quelque sorte.
26:01La levée de fonds va vous permettre quoi ?
26:02Va vous permettre de rentrer dans une phase un peu plus industrielle ?
26:06– Surtout de financer déjà des outils qui permettent de fabriquer
26:11en plus grande quantité que ce qu'on a aujourd'hui.
26:13Aujourd'hui, on est encore à l'échelle laboratoire,
26:15sans trahir de secrets sur le sujet.
26:17– Qui sont vos clients potentiels ?
26:19– Les géants du luxe, mais aussi tous les maroquiniers
26:22ou les petites structures qui sont engagées et qui ont envie de ne pas sourcer du cuir,
26:28mais des matières alternatives, que ce soit alternatives au plastique ou au cuir,
26:33puisqu'on a une composition vraiment exceptionnelle dans nos produits.
26:36– Quel défi vous avez dû relever ?
26:37Passer de la banane à un substitut du cuir ?
26:40– On a pensé out of the box, véritablement,
26:44et c'est ce qui nous a permis d'aller chercher l'inspiration dans des univers différents
26:49et de ne pas chercher que dans l'industrie,
26:51de manière à aller chercher le meilleur de chacun des univers
26:55et de créer notre propre recette.
26:57– Un exemple ?
26:59– On s'inspire un peu de la cuisine, par exemple,
27:01et on mélange certains additifs qu'on peut retrouver en cuisine
27:06qui ont une fonction bien particulière dans notre process.
27:09– La levée de fonds est en cours, vous espérez lever combien d'argent ?
27:15Et à quel point vous en avez besoin, d'une certaine façon ?
27:19– À quel point ? C'est vital, véritablement.
27:22Le besoin aujourd'hui en equity, il est de 500 000 euros,
27:25et ça, ça va permettre de créer 5 emplois à très court terme
27:29et surtout de mettre en place une unité de production
27:33permettant d'assouvir un besoin journalier d'à peu près 35-40 m² par jour.
27:38– Est-ce que les géants du luxe dont vous parlez, ils sont prêts à investir ?
27:43– Pas sur ce premier tour.
27:45– C'est trop tôt ?
27:45– A priori, c'est un peu trop tôt et eux attendent des solutions
27:48qui soient éprouvées et disponibles en quantité industrielle déjà
27:53puisqu'eux ont des soucis de logistique très importants, on les comprend.
27:57Donc, ils viendront dans un second temps.
28:00– Ce sera la prochaine étape qu'on vous souhaite.
28:01Merci beaucoup Loïc de Brabandère et bon vent à Vexkin.
28:06Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
28:09Merci à toutes et à tous de votre fidélité à la chaîne des Audacieuses et les Audacieux.
28:14Salut, à très vite.

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