Les Vraies Voix - Émission du 29 avril - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té ; Pierre-Yves Martin, consultant indépendant ; Patrick Haddad, maire de Sarcelles, très engagé sur les questions liées à l’apaisement des tensions entre communautés ; Sylvain Cantrel, président du métier dépannage-remorquage à Mobilians ; Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat UFAP-UNSA Justice.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-29##

Transcript

00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.

00:00:05On vous souhaite la bienvenue les Vraies Voix, aujourd'hui comme hier avant-hier et à partir de lundi, de mardi, de mercredi, entre 17h et 19h.

00:00:13Vous étiez la dimanche vous Cécile.

00:00:15Qu'est-ce qui se passe ?

00:00:16Vous avez dit hier avant-hier.

00:00:18Et qu'est-ce qui se passe ?

00:00:20Une rébellion.

00:00:21Ah d'accord, une rébellion. Ok, ça commence bien cette émission.

00:00:24On a eu déjà de la rébellion hier avec Françoise de Gois et Virginie Calmels.

00:00:27Bref, heureusement, Philippe David est là.

00:00:30Bonsoir Philippe.

00:00:30Bonsoir Cécile, mais vous savez pourquoi il se rebelle ?

00:00:32Non.

00:00:33Parce qu'il est supporter d'Arsenal ce soir.

00:00:35Et donc, il sent qu'il va être un peu seul dans les vraies voies du foot.

00:00:39Vous savez quoi ? Saletant pour les réalisateurs, j'ai envie de dire.

00:00:42Très bien.

00:00:44La messe est dite, comme on dit.

00:00:45Il craint que vous lui demandiez les chiffres, ma chère Cécile.

00:00:48Ah oui, je ne les ai toujours pas.

00:00:52Ça fait cinq ans qu'on lui demande.

00:00:53Mais bon, écoutez, à un moment donné, il va bien se passer quelque chose.

00:00:57Un jour, je vais me mettre au travail.

00:00:58Voilà.

00:00:59Et nous aussi, on est loin, on est loin.

00:01:02Allez, les amis, on vous souhaite la bienvenue avec ce numéro de téléphone 0826 300 300.

00:01:06Et notre ami Aude, bien entendu, est là pour vous recevoir avec gentillesse et, j'ai envie de dire, talent.

00:01:15Et sourire.

00:01:15Et sourire, exactement.

00:01:16Le grand débat du jour, à 17h30, le maire PCF de la Grande Combe dénonce les tentatives d'instrumentalisation après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée, Rima Hassan.

00:01:29Et d'autres insoumis lui avaient reproché son absence de la marche blanche dans sa ville.

00:01:34Alors, parlons vrai.

00:01:35Est-ce que la manifestation de dimanche, alors que l'enquête commençait à peine, vous a choqué ?

00:01:39Et à cette question, comme dit la maire communiste de la Grande Combe, y a-t-il une instrumentalisation du meurtre d'Abu Bakar ?

00:01:45Vous dites oui à 94%.

00:01:47Vous voulez réagir le 0826 300 300.

00:01:51Et Patrick Haddad sera avec nous, maire de Sarcelles, très engagé sur les questions liées à l'apaisement des tensions entre communautés.

00:01:56Et puis, le coup de projecteur des vraies voix.

00:01:58À 18h40, Gérald Darmanin veut faire payer les prisonniers une contribution à leurs frais d'incarcération.

00:02:05Les prisons coûtent quasiment 4 milliards d'euros par an, indique le garde des Sceaux.

00:02:08Alors, parlons vrai.

00:02:09Est-ce que cette mesure vous paraît très normale, sachant que les détenus sont logés, nourris et chauffés aux frais du contribuable ?

00:02:15Et à cette question, comme dit Darmanin, les détenus doivent-ils participer à leurs frais d'incarcération ?

00:02:20Vous dites oui à 92%.

00:02:22Vous voulez réagir, encore et toujours, le 0826 300 300.

00:02:26Wilfried Fong sera avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP, UNSA Justice.

00:02:32On vous souhaite la bienvenue.

00:02:33On a les chiffres ou pas ?

00:02:34Toujours pas.

00:02:36Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.

00:02:38Alors, l'espoir fait vivre.

00:02:39Les vrais voix sud radio.

00:02:41Et avec Philippe Bilger autour de cette table.

00:02:42Bonsoir, mon cher Philippe.

00:02:44Bonsoir, mes amis.

00:02:45Auteur de Me Too Much aux éditions,

00:02:47Héliopold, autour de cette table, en face de lui,

00:02:49Jean-Christophe Couvy, qui est avec nous, secrétaire national du syndicat police,

00:02:53unité MI.

00:02:55Oui, unité, même tout court, parce que MI, c'est le ministère de l'Intérieur,

00:02:58donc c'est avec tous mes partenaires.

00:03:00On a le droit de le dire, bonjour.

00:03:00J'ai de nombreux partenaires.

00:03:02Ah, vous avez beaucoup de partenaires, c'est intéressant.

00:03:03Alors, c'est un syndicalisme, oui.

00:03:05Vous pouvez témoigner chez Brigitte Larré, entre 14 et 16.

00:03:08C'est vrai que votre vie privée ne nous intéresse pas.

00:03:10C'est ma vie syndicale.

00:03:12Il est au rouge, il rougit.

00:03:14C'est dingue.

00:03:15Est-ce qu'on va réussir à faire rougir Pierre-Yves Martin,

00:03:18qui est avec nous, consultant indépendant ?

00:03:20Bonsoir, Pierre-Yves.

00:03:21Bonjour.

00:03:21Bonsoir.

00:03:23Bonsoir.

00:03:24Et vous avez beaucoup de partenaires ?

00:03:25Non.

00:03:26Non, c'est intéressant.

00:03:27Mais demandez à Jean-Christophe comment il fait.

00:03:29D'accord.

00:03:30Et à Philippe Bilger.

00:03:31Oui, à Philippe Bilger.

00:03:32Moi, je suis tout seul.

00:03:33Oui.

00:03:34Oh !

00:03:36Vous voulez qu'on fasse une petite...

00:03:38Oh, le pauvre chéri.

00:03:40Le pauvre chéri.

00:03:40En tout cas, cette chaîne YouTube,

00:03:42sur laquelle, bien sûr, vous pouvez nous regarder.

00:03:45On vous fait des coucous.

00:03:46Vous pouvez vous abonner et retrouver, bien entendu,

00:03:48en replay toutes les émissions de Sud Radio.

00:03:51On sera très heureux de vous accueillir

00:03:53si vous ne vous êtes pas encore abonné.

00:03:54Vous êtes abonnés tous les deux ?

00:03:56Oui.

00:03:56Je vous le demande à chaque fois, mais...

00:03:57Oui.

00:03:58Je ne sais pas, en fait.

00:03:59Non, je ne crois pas.

00:03:59Il faut j'en prendre avec les réseaux sociaux.

00:04:01Il faut répondre au oui.

00:04:02Je ne parle pas de sujet suivant.

00:04:03En revanche, je participe activement.

00:04:05Oui, peu importe.

00:04:06Maintenant, vous allez...

00:04:07Quand vous aurez deux minutes,

00:04:08vous prenez votre téléphone

00:04:09et vous abonnez à la chaîne YouTube.

00:04:11Ainsi que tous vos partenaires.

00:04:12Eh bien sûr !

00:04:13Je vais faire un mail

00:04:15à tous mes partenaires sur le syndicat.

00:04:19Allez, ce niveau de téléphone,

00:04:200826 300 300,

00:04:21avec Laurent qui nous appelle de Montpellier.

00:04:23Bonsoir, Laurent.

00:04:24Bonsoir, les vrais voix.

00:04:25Comment ça va ?

00:04:27Eh bien, ça va très bien.

00:04:28Soleil pour tout le monde, visiblement, on est bien.

00:04:30Exactement, on n'est pas mal.

00:04:31On n'est pas mal.

00:04:32Il faut que ça dure.

00:04:33Coup de gueule sur la liberté d'expression.

00:04:36Exactement.

00:04:37Alors, Cécile,

00:04:37l'liberté d'expression,

00:04:38on nous en dit beaucoup.

00:04:39On nous dit énormément de choses.

00:04:40On nous dit que c'est un pilier de la démocratie.

00:04:42Mais c'est vrai que si on y regarde bien dans la pratique,

00:04:44c'est véritablement un champ de mine.

00:04:46Vous imaginez un politique qui vous dit des choses comme

00:04:48les pauvres doivent manger bio pour être en meilleure santé

00:04:51ou alors la hausse des prix de l'énergie,

00:04:53c'est une opportunité pour apprendre à consommer moins.

00:04:55Alors, c'est absurde,

00:04:56mais c'est protégé par la liberté d'expression.

00:04:58Alors, c'est génial.

00:04:59Mais pendant ce temps-là,

00:05:00il y a d'autres sujets sensibles qui sont censurés ou attaqués.

00:05:02Parce qu'aujourd'hui,

00:05:03quand on parle d'un sujet sensible avec un ton calme,

00:05:05un petit peu trop infisif,

00:05:07eh bien, vous ne passez pas par la case départ

00:05:09et vous ne touchez pas 20 000.

00:05:10Résultat, et on se demande, elle est où la limite ?

00:05:13Est-ce qu'on peut tout dire ?

00:05:14Eh bien, moi, la vraie question qu'on peut se poser aujourd'hui,

00:05:16est-ce qu'on accepte encore l'opinion d'autre ?

00:05:18Parce que j'ai envie de vous dire,

00:05:19une liberté d'expression qui dépend de qui parle,

00:05:22eh bien, ce n'est plus vraiment une liberté.

00:05:24Oui, j'aime beaucoup Laurent.

00:05:25Ce que vient de dire Laurent est très profond.

00:05:28Et ça fait du bien d'emblée

00:05:30d'avoir quelque chose de grave dans l'émission.

00:05:33En fond, le grand problème aujourd'hui,

00:05:35c'est qu'on a une société

00:05:37qui s'indigne parfois pour des choses

00:05:39infiniment minimalistes,

00:05:42mais qui, par ailleurs,

00:05:44est, je dirais,

00:05:46extrêmement

00:05:47éradicatrice

00:05:51de toute la liberté d'expression

00:05:53qui mérite d'être dite.

00:05:55Parce qu'on ne s'occupe plus

00:05:56de la vérité ou du mensonge,

00:05:58on regarde si on a le droit

00:06:00ou non de le dire.

00:06:01Et ça, c'est une catastrophe.

00:06:03Jean-Christophe Couvy.

00:06:04Oui, alors moi, j'ai la liberté d'expression.

00:06:06Je suis très attaché à ça.

00:06:07Et en tant que syndicaliste

00:06:08et policier encore plus,

00:06:09mais il y a aussi l'expression

00:06:10de la liberté

00:06:11qu'il faut aussi dire

00:06:12et prononcer et hurler

00:06:13parce qu'effectivement,

00:06:14on se rend compte

00:06:15qu'on est dans un pays,

00:06:16dans un système

00:06:17avec beaucoup de normes,

00:06:18beaucoup de normes environnementales,

00:06:21économiques, sociales, etc.

00:06:22Il va falloir à un moment donné

00:06:23aussi alléger

00:06:23et savoir aussi jusqu'où on veut aller

00:06:25et parler de tout.

00:06:26Et on peut parler de tout

00:06:27tant qu'en fait,

00:06:28on est ensemble,

00:06:29je veux dire,

00:06:30autour de cette république,

00:06:31entre guillemets,

00:06:32et qu'on arrête d'opposer

00:06:33les uns aux autres

00:06:34et nous catégoriser

00:06:35quand on n'est pas pour quelque chose,

00:06:36contre quelque chose ou pour.

00:06:38Forcément,

00:06:38on est soit facho,

00:06:39soit extrême gauche,

00:06:40soit extrême droite, etc.

00:06:41Voilà, ça c'est pénible en fait.

00:06:42Est-ce qu'on peut parler de tout

00:06:43à tout le monde ?

00:06:46Pierre-Yves, Martin.

00:06:47Tu jettes philo,

00:06:48vous avez 80 ans.

00:06:49Non, non, c'est la vraie question.

00:06:50Ça fait écho

00:06:51à la signature de Sud Radio

00:06:54et ça me fait plaisir en fait

00:06:55d'entendre ce témoignage

00:06:56un peu incisif

00:06:58sur le parler vrai.

00:06:59Parce que si on parle vrai,

00:07:01on réussit du coup

00:07:02à dépasser ce clivage

00:07:04entre qui porte la parole

00:07:06et qui est en capacité

00:07:07de l'entendre.

00:07:08Pour parler vrai,

00:07:09il faut être sûr

00:07:09de pouvoir parler libre

00:07:11et c'est ce qu'on fait

00:07:12toujours sur Sud Radio.

00:07:14En tout cas,

00:07:14on vous souhaite la bienvenue.

00:07:16Si vous avez envie

00:07:16de parler vrai,

00:07:17comme on le préconise

00:07:19en tout cas ici à Sud Radio,

00:07:21vous êtes la bienvenue.

00:07:22ZUREO 826 300 300

00:07:23comme Laurent,

00:07:24si vous voulez participer

00:07:26et débattre

00:07:26avec nos vraies voix du jour,

00:07:27on vous attend bien entendu

00:07:28avec Philippe David.

00:07:29Laurent,

00:07:30vous restez avec nous,

00:07:30vous êtes notre vraie voix du jour.

00:07:32Merci pour ce sujet

00:07:34où on pourra en parler

00:07:36pendant des heures

00:07:36de la liberté d'expression.

00:07:38En tout cas,

00:07:38nous,

00:07:38on va l'exploiter jusqu'à 19h.

00:07:42Et avec vous,

00:07:42dans un instant,

00:07:43le réquisitoire du procureur.

00:07:44Le sans faute

00:07:45de Gérald Darmenin.

00:07:46Très bien.

00:07:47On en parle dans un instant

00:07:48avec la liberté d'expression

00:07:49et parlons vrai.

00:07:50Allez,

00:07:50à tout de suite.

00:07:51Sud Radio.

00:07:52Sud Radio.

00:07:53Parlons vrai.

00:07:54Sud Radio.

00:07:55Parlons vrai.

00:07:56Les vraies voix Sud Radio.

00:07:5717h-19h.

00:07:59Philippe David.

00:08:00Cécile de Minibus.

00:08:02Je ne sais pas

00:08:03si vous êtes comme nous,

00:08:03mais le fait que le soleil

00:08:05soit revenu,

00:08:06eh bien,

00:08:06on sent une atmosphère

00:08:08un peu plus légère.

00:08:09Vous avez remarqué ?

00:08:09Oui,

00:08:09j'imagine les prochains jours,

00:08:11ma chère Cécile,

00:08:12ou la prochaine semaine,

00:08:13où vous pourriez vous laisser aller

00:08:15à une sorte de débrinement.

00:08:16Voilà,

00:08:17c'est sûr.

00:08:18Bien sûr.

00:08:19Et puis,

00:08:19c'est bien connu.

00:08:20Et nous,

00:08:20pareil,

00:08:21tout le monde n'a pas la chance

00:08:22d'avoir des t-shirts

00:08:23aussi ostentatoires

00:08:24que notre amie.

00:08:25Mais il s'est ostentatoire, ça ?

00:08:29C'est bien,

00:08:30au moins,

00:08:31on ne peut pas se louper

00:08:32sur l'édicaté.

00:08:34Bien sûr.

00:08:35Il a marqué tellement de choses

00:08:37sur son t-shirt

00:08:37que finalement,

00:08:38on ne sait plus.

00:08:38en tout cas,

00:08:39autour de cette table,

00:08:40Philippe Bilger est avec nous,

00:08:41auteur de Me Too Much

00:08:42aux élections Éliopold,

00:08:44Jean-Christophe Couvi,

00:08:45secrétaire national

00:08:45du syndicat police Unité,

00:08:47et Pierre-Yves Martin,

00:08:48consultant indépendant.

00:08:49Et vous,

00:08:49au 0826 300 300,

00:08:51on vous souhaite la bienvenue.

00:08:53Dans un instant,

00:08:54les trois mots dans l'actu,

00:08:54c'est avec Félix Mathieu.

00:08:55Bonsoir Félix.

00:08:56Bonsoir Cécile,

00:08:57bonsoir tout le monde.

00:08:57Et de quoi parle-t-on ?

00:08:58De la grosse panne

00:08:59en Espagne et au Portugal

00:09:00et de la grosse enquête

00:09:01qui s'annonce.

00:09:02De la victoire surprise

00:09:03des libéraux au Canada,

00:09:04l'effet drapeau sans doute

00:09:05suite aux menaces

00:09:06de Donald Trump.

00:09:07Et puis du quartier

00:09:08de la négresse à Bordeaux

00:09:09qui s'est choisi

00:09:09un nouveau nom

00:09:10en trois mots,

00:09:11panne, remontada

00:09:12et allégresse.

00:09:13On en parle dans un instant.

00:09:14Soyez les bienvenus

00:09:15tout de suite.

00:09:16Le réquisitoire du procureur.

00:09:17Les vraies voix sud radio,

00:09:19le réquisitoire du procureur,

00:09:22Philippe Bilger.

00:09:23Et monsieur le procureur,

00:09:24exceptionnellement,

00:09:24vous allez lisser

00:09:26le palais de justice

00:09:27pour,

00:09:27parce que vous n'allez pas

00:09:29requérir,

00:09:30vous allez à l'église

00:09:30pour tracer des louanges

00:09:32à Gérald Darmanin.

00:09:33Oui, alors ça n'est pas

00:09:34la première fois

00:09:35que je loue

00:09:37le garde des sceaux.

00:09:38Mais ce n'est pas le seul.

00:09:39Gérald Darmanin

00:09:40qui a remplacé

00:09:42depuis qu'il est

00:09:43le garde des sceaux,

00:09:45je vois que

00:09:45Jean-Yves Martin

00:09:47m'approuve déjà.

00:09:48Mais ça ne fait pas

00:09:48Jean-Yves,

00:09:49ça fait les rires.

00:09:51Pardon,

00:09:52j'ai confondé

00:09:53avec un autre.

00:09:54Non, mais plus sérieusement,

00:09:55Gérald Darmanin

00:09:58a remplacé

00:09:59Éric Dupond-Moretti

00:10:01et il a remplacé

00:10:03l'idéologie

00:10:05par le pragmatisme.

00:10:07Il a,

00:10:07dès qu'il est arrivé,

00:10:09il a identifié

00:10:10un certain nombre

00:10:11de mots

00:10:11criants

00:10:12et en particulier

00:10:13hier soir

00:10:14sur TF1,

00:10:16je l'ai trouvé brillant

00:10:17parce qu'il a

00:10:18identifié

00:10:18à nouveau

00:10:19des problèmes

00:10:20contre lesquels

00:10:21il a imposé

00:10:23des changements.

00:10:24Par exemple,

00:10:25tous les surveillants

00:10:26de prison

00:10:27vont être

00:10:27anonymisés,

00:10:29il va le mettre

00:10:30en œuvre

00:10:31et ça va les protéger

00:10:32d'une certaine manière

00:10:34par rapport

00:10:35aux menaces

00:10:36contre eux.

00:10:37Deuxième élément,

00:10:38on va en parler,

00:10:39je crois,

00:10:40c'est le fait

00:10:40qu'il va faire payer

00:10:41même symboliquement

00:10:43les détenus

00:10:44pour la gestion

00:10:46qu'ils nous imposent

00:10:47compte tenu

00:10:48de leur malhonnêteté.

00:10:49C'est quelque chose

00:10:50d'extraordinaire

00:10:51de voir un ministre

00:10:52prendre la mesure

00:10:54peu à peu

00:10:55de tous les maux

00:10:56d'une institution

00:10:58et de tenter

00:10:59de les régler

00:11:00pragmatiquement.

00:11:01C'est bien.

00:11:03Devant un tel...

00:11:04Pierre-Yves Martin.

00:11:05Donc en fait,

00:11:06cher Philippe,

00:11:07vous avez

00:11:07deux grands

00:11:09références

00:11:12du monde politique.

00:11:13Vous avez

00:11:14M. Darmanin

00:11:15et vous avez

00:11:16Gabriel Attal.

00:11:17Et Retailleau.

00:11:17et Retailleau aussi.

00:11:19Gabriel Attal.

00:11:20Quand vous avez commencé,

00:11:22je me suis dit,

00:11:23il nous fait encore

00:11:24du Gabriel Attal.

00:11:26Je continue à penser

00:11:27Gabriel Attal

00:11:28à du talent,

00:11:29mais on n'est pas obligé

00:11:30d'être d'accord

00:11:31avec lui surtout.

00:11:32Bien sûr.

00:11:33Par contre,

00:11:34entre les deux hommes,

00:11:34il y a quand même un sujet,

00:11:35je trouve,

00:11:36un sujet commun

00:11:36dans votre approche.

00:11:38C'est une vraie sensibilité,

00:11:40une vraie maîtrise

00:11:41des sujets de communication.

00:11:42C'est d'être capable

00:11:43de traduire

00:11:43l'environnement

00:11:45avec des mots-clés

00:11:45et avec des actions

00:11:46que l'opinion retient.

00:11:49Et je trouve

00:11:49que la similitude

00:11:50entre les deux

00:11:50est assez forte.

00:11:52Maintenant,

00:11:52je ne pense pas

00:11:53que des actions

00:11:55flash,

00:11:56coup de poing,

00:11:57soient ce qu'il y a

00:11:58de plus important

00:11:59pour permettre

00:12:01à la justice

00:12:02de retrouver

00:12:03un petit peu

00:12:03d'efficacité

00:12:04et un petit peu

00:12:04de sérénité.

00:12:06Mais on en reparlera après.

00:12:07Jean-Christophe Couville.

00:12:08Gérard Darmanin,

00:12:09il a cette capacité,

00:12:10nous on l'a côtoyé

00:12:11quand il était

00:12:12au ministère de l'Intérieur,

00:12:13c'est quand même

00:12:13d'écouter les syndicats,

00:12:14j'allais dire

00:12:16les infos remontantes.

00:12:17Et donc du coup,

00:12:18après cette synthèse,

00:12:20il est capable

00:12:21de faire une synthèse,

00:12:22ce n'est pas un techno,

00:12:23il vient aussi

00:12:24de la base,

00:12:26tout ça,

00:12:26donc il arrive

00:12:27à synthétiser.

00:12:28Maintenant,

00:12:28quand on sait

00:12:28qu'un détenu,

00:12:29ça coûte 130 euros

00:12:30par jour à la communauté,

00:12:31donc avec nos impôts,

00:12:32je trouve que c'est

00:12:33quand même bien aussi

00:12:34qu'il participe.

00:12:35Le meilleur moyen

00:12:35qu'il ne paye pas

00:12:36en prison,

00:12:37c'est de ne pas y aller

00:12:37et donc c'est de respecter

00:12:38la loi.

00:12:39Et en même temps,

00:12:40je vais vous dire,

00:12:40il y a déjà

00:12:41un droit fixe de procédure

00:12:42quand vous êtes condamné

00:12:43aux procédures pénales.

00:12:44Alors,

00:12:44quand ils sont solvables,

00:12:45parce que des fois,

00:12:45on n'est pas solvable.

00:12:46Il y a aussi

00:12:47les saisies qu'on peut faire,

00:12:49les saisies sur le narcotrafic,

00:12:50sur tout ce qui est corruption,

00:12:53etc.

00:12:53Mais ça,

00:12:54ça va être remis

00:12:55dans le pot commun,

00:12:56notamment pour indemniser

00:12:57les collègues

00:12:59qui se sont fait brûler

00:12:59leur voiture

00:13:00devant les prisons,

00:13:02etc.

00:13:03Et puis participer

00:13:04aussi à la construction

00:13:05de nouvelles prisons,

00:13:06etc.

00:13:06On en reparlera tout à l'heure.

00:13:08Merci beaucoup,

00:13:08Philippe Bilger.

00:13:09Tout de suite,

00:13:09les trois mots

00:13:09dans l'actu

00:13:10avec Félix Mathieu.

00:13:11Les vraies voix sud radio.

00:13:13Trois mots dans l'actu,

00:13:14Félix,

00:13:15qui sont pan,

00:13:16remontada

00:13:16et allégresse.

00:13:17Le courant est revenu

00:13:18en Espagne et au Portugal,

00:13:19mais demeure une question.

00:13:20Pourquoi ?

00:13:21Qui a fait le coup

00:13:22de la méga panne ?

00:13:23Le gouvernement espagnol

00:13:24promet une enquête.

00:13:25Au Canada,

00:13:25les libéraux

00:13:26de l'ancien Premier ministre

00:13:27Justin Trudeau

00:13:28remportent finalement

00:13:29une victoire inespérée

00:13:30aux élections.

00:13:31Donald Trump

00:13:31tente de nous briser,

00:13:32ça n'arrivera jamais,

00:13:33lance le nouveau Premier ministre

00:13:34après les menaces d'annexion.

00:13:36Et puis à Biarritz,

00:13:37les habitants

00:13:38de l'ancien quartier

00:13:38de la Négresse

00:13:41une consultation,

00:13:41il devrait désormais

00:13:42s'appeler le quartier

00:13:43de l'allégresse.

00:13:44C'est l'apostrophe.

00:13:46Les vraies voix sud radio.

00:13:49Après la méga coupure,

00:13:50la méga enquête,

00:13:51car on ne sait toujours pas

00:13:52pourquoi l'Espagne

00:13:53et le Portugal

00:13:54se sont retrouvés

00:13:54privés d'électricité hier

00:13:56pendant de très longues heures.

00:13:57Toutes les mesures nécessaires

00:13:59seront prises

00:13:59pour que ça ne se reproduise pas

00:14:01sur le Premier ministre socialiste.

00:14:03Lors d'une conférence de presse,

00:14:05Pedro Sanchez annonce

00:14:06la création d'une commission

00:14:07d'enquête chapeautée

00:14:08par le ministère

00:14:08de la Transition écologique.

00:14:09L'opérateur électrique

00:14:11a fait savoir

00:14:12qu'il excluait

00:14:13toute cyberattaque

00:14:14sur le réseau.

00:14:15Nous apprécions

00:14:16positivement cet aspect

00:14:17mais dans tous les cas,

00:14:19la responsabilité

00:14:20du gouvernement espagnol

00:14:21est de réaliser

00:14:22une analyse indépendante

00:14:23de ce qui s'est passé

00:14:24et, par conséquent,

00:14:26d'utiliser

00:14:27tous les mécanismes

00:14:28de l'administration,

00:14:29de l'Institut national

00:14:30de cybersécurité

00:14:31et du Centre national

00:14:33de cryptologie.

00:14:34Une fois que ces registres

00:14:35du réseau électrique

00:14:36et de tous les opérateurs

00:14:38privés auront été examinés,

00:14:39nous n'exclurons

00:14:40aucune hypothèse

00:14:41tant que nous n'aurons pas

00:14:42les résultats

00:14:43de ces analyses

00:14:44qui seront bien sûr,

00:14:45je vous l'assure,

00:14:46rendues publiques.

00:14:48Le Premier ministre espagnol

00:14:49avec la traduction

00:14:50de François-Louis Bourneau

00:14:51pour Sud Radio.

00:14:52Pedro Sanchez assure aussi

00:14:53que la panne électrique

00:14:54n'est pas liée

00:14:55à un manque d'énergie nucléaire.

00:14:56Selon lui,

00:14:57au contraire,

00:14:57même les centrales nucléaires

00:14:59auraient aggravé

00:15:00le problème hier

00:15:00puisqu'elles étaient à l'arrêt

00:15:01qu'il a fallu rediriger

00:15:02vers elles beaucoup d'énergie

00:15:03pour maintenir

00:15:04la stabilité

00:15:05de leurs réacteurs.

00:15:06Philippe Bilger,

00:15:07c'est vrai que c'est fou,

00:15:08des gens sont restés

00:15:09enfermés dans des ascenseurs

00:15:10pendant des heures,

00:15:11etc.

00:15:11C'était fou, non ?

00:15:12Oui, c'est terrible.

00:15:13Mais enfin,

00:15:13bon, en même temps,

00:15:14c'était en Espagne.

00:15:15Donc,

00:15:15je veux dire,

00:15:18j'ai écouté ça

00:15:19avec beaucoup d'attention.

00:15:20Ce n'est pas un pays

00:15:20sous-développé,

00:15:21l'Espagne.

00:15:21J'étais...

00:15:22C'est un beau dérapage,

00:15:23Philippe.

00:15:24Non, non,

00:15:24pas du tout.

00:15:25C'est bon,

00:15:25mais c'est moi.

00:15:26Non,

00:15:27mais je n'ai pas une angoisse

00:15:29aussi vive que la vôtre

00:15:30dans la mesure où,

00:15:32heureusement,

00:15:32ça ne m'a pas touché

00:15:33directement.

00:15:34Ah, d'accord.

00:15:35Je ne connaissais pas

00:15:36votre humanisme électrique.

00:15:39Mais d'autant que la France

00:15:42a un peu été touchée

00:15:43quand même brièvement

00:15:44le sud de la France

00:15:46pendant moins que l'Espagne,

00:15:48mais un peu.

00:15:48Philippe aussi,

00:15:49il n'a pas la lumière

00:15:49dans toutes ses pièces.

00:15:53Pierre-Yves.

00:15:54C'est un vrai scénario

00:15:56un peu de science-fiction,

00:15:57en fait,

00:15:57de catastrophe science-fiction,

00:15:59de film.

00:16:00Et c'est vrai qu'on a du mal

00:16:01à se projeter.

00:16:02Je ne sais pas combien de temps

00:16:03ils sont restés

00:16:03dans les ascenseurs bloqués,

00:16:05mais c'est vrai

00:16:06que ça devait être un peu

00:16:07apocalyptique.

00:16:09Jean-Pristophe.

00:16:10Encore une fois,

00:16:11malheureusement,

00:16:11quand il y a eu

00:16:12les inondations en Espagne,

00:16:13il y a eu des personnes

00:16:14qui n'avaient pas vu

00:16:14de pompiers

00:16:15ou de services publics

00:16:16pendant une semaine.

00:16:17C'est les pompiers français

00:16:18qui sont en ligne

00:16:18pour les aider.

00:16:19Ça interpelle aussi

00:16:20sur la fonction publique,

00:16:22sur le service public.

00:16:23Est-ce qu'on se plaint toujours

00:16:24qu'il y a trop de fonctionnaires,

00:16:25etc.

00:16:26Peut-être qu'en Espagne,

00:16:26il faudrait qu'il y en ait

00:16:27un peu plus,

00:16:27parce que quand il y a des crises,

00:16:29on voit qu'en France,

00:16:29ça n'arriverait peut-être pas.

00:16:30Je ne dis pas que ça n'arrivera pas,

00:16:31mais à chaque fois

00:16:32qu'il y a des crises,

00:16:33on est capable tout de suite

00:16:34de réagir,

00:16:35de sur-réagir,

00:16:36et on est au service

00:16:37des citoyens.

00:16:38Maintenant, effectivement,

00:16:38ça interpelle,

00:16:39parce que ça peut être

00:16:40vite l'anarchie, en fait,

00:16:41et on se rend compte

00:16:42qu'on nous dirige tous

00:16:43vers de l'électricité.

00:16:44Il faut absolument investir

00:16:46dans les voitures électriques,

00:16:47toutes électriques, etc.

00:16:48Et quand il y a une panne générale,

00:16:50eh bien, on devient

00:16:50à l'âge de pierre.

00:16:51Cécile s'est confessée

00:16:52tout à l'heure en disant

00:16:53que la seule personne

00:16:54avec qui il aurait aimé

00:16:55être enfermé pendant 12 heures

00:16:56dans un ascenseur,

00:16:57c'était moi,

00:16:58parce que je lui aurais raconté

00:16:59plein de blagounettes, etc.

00:17:00Mais j'ai eu un cauchemar,

00:17:01je voulais dire.

00:17:02Mais Cécile,

00:17:03seule avec vous

00:17:04dans un ascenseur...

00:17:06Ah mais je le bute ?

00:17:07Je le mange, en fait.

00:17:11Ah ben là, c'est un peu gras.

00:17:12La police,

00:17:13je suis victime

00:17:14de menaces de mort.

00:17:16Voilà, elle est dans

00:17:17l'arrière politique,

00:17:18elle tient une semaine.

00:17:20En plus.

00:17:21Je vous en supplie,

00:17:22je vous donne tout ce que j'aime

00:17:23et sortez-moi de là.

00:17:24Allez, deuxième mot,

00:17:25remontada,

00:17:26avec cette victoire inespérée

00:17:27des libéraux au Canada.

00:17:28Des libéraux,

00:17:29jusqu'à très récemment donné,

00:17:30perdant de cette élection

00:17:31après une décennie

00:17:32au pouvoir avec Justin Trudeau.

00:17:34Ce dernier,

00:17:35poussé à la démission

00:17:36par son camp,

00:17:37a laissé les manettes

00:17:37à Marc Carnet.

00:17:39Marc Carnet

00:17:39qui remporte

00:17:40une victoire très courte.

00:17:41Il faudra s'allier

00:17:42avec d'autres partis

00:17:43pour gouverner.

00:17:44Victoire très courte,

00:17:45mais à deux doigts

00:17:45de la majorité absolue.

00:17:46Et surtout,

00:17:47c'était inespéré,

00:17:48il y a encore peu,

00:17:49les menaces d'annexion

00:17:50du voisin d'en bas,

00:17:51Donald Trump,

00:17:51ont visiblement

00:17:52profité au sortant.

00:17:54Et le Premier ministre

00:17:55Marc Carnet

00:17:55a donc eu ces mots

00:17:56forts après sa victoire.

00:17:58Comme je le dis,

00:18:07depuis des mois,

00:18:08les Etats-Unis

00:18:09veulent nos terres,

00:18:10nos ressources,

00:18:11notre eau,

00:18:11notre pays.

00:18:13Ce ne sont pas

00:18:13des menaces en l'air.

00:18:14Le Président Trump

00:18:15tente de nous briser

00:18:17pour que les Etats-Unis

00:18:18puissent nous posséder.

00:18:19ça n'arrivera jamais.

00:18:22Ça n'arrivera jamais.

00:18:23Marc Carnet

00:18:24qui reste donc

00:18:25Premier ministre du Canada.

00:18:27Quant au candidat conservateur

00:18:28donné favoré

00:18:28il y a quelques mois,

00:18:29il a visiblement pâti

00:18:30des menaces du voisin

00:18:32Donald Trump

00:18:32auquel il est souvent comparé.

00:18:34En électricité,

00:18:35on parle de THT,

00:18:36très haute tension.

00:18:36Là, je crois que c'est

00:18:37plutôt TST au Canada,

00:18:38tout sauf Trump.

00:18:39C'était pas ça.

00:18:40Ah oui,

00:18:40on ne pouvait pas

00:18:41forcément imaginer

00:18:42que ça donnerait

00:18:43la victoire à Carnet.

00:18:45Vous avez raison.

00:18:46Et là,

00:18:47c'est,

00:18:47j'allais dire,

00:18:48paradoxalement

00:18:49un bon effet de Trump.

00:18:51Il y en a un du coup.

00:18:52Et moi,

00:18:53ça m'a fait penser

00:18:53en écoutant

00:18:54ce Premier Ministrable,

00:18:56ça m'a fait penser

00:18:57à ta façon

00:18:58de parler en anglais.

00:19:00Le même accent.

00:19:02My English is very good.

00:19:04Je me suis dit

00:19:05c'est l'un,

00:19:05il est partout.

00:19:06Vous savez quoi ?

00:19:07On va repasser un petit coup.

00:19:08On va se remettre

00:19:09un petit coup

00:19:10de Philippe Bilger

00:19:10in English.

00:19:12Speaking English.

00:19:14C'est vrai que c'est

00:19:14tout sauf Trump

00:19:15qu'ont voté les Canadiens ?

00:19:16Je pense que là,

00:19:17effectivement,

00:19:19ils ont une réaction

00:19:19par rapport

00:19:20à la politique étrangère

00:19:21des Etats-Unis.

00:19:22Tout comme en Europe,

00:19:22on voit très bien

00:19:23que ça nous force

00:19:23nous aussi

00:19:24à reprendre

00:19:25entre guillemets

00:19:25un peu notre souveraineté,

00:19:26nous réveiller.

00:19:27Et on voit bien

00:19:27qu'en ce moment,

00:19:28la tectonique des plaques

00:19:30entre guillemets

00:19:30des pays émergents

00:19:32est en train de changer.

00:19:33Les Etats-Unis

00:19:34vont peut-être,

00:19:34à mon avis,

00:19:35avoir une récession

00:19:35dans pas longtemps.

00:19:36Et les pays qui montent,

00:19:37c'est les BRICS.

00:19:38Notamment la Chine,

00:19:39l'Inde, etc.

00:19:39C'est les futurs grands.

00:19:40Et donc tout est en train

00:19:41de bouger.

00:19:47Troisième mot,

00:19:48Allégresse,

00:19:49c'est le nouveau nom

00:19:49d'un quartier de Biarritz.

00:19:51Oui, rebondissement inattendu.

00:19:52Le nom du quartier

00:19:53de la Négresse

00:19:54était jugé insultant

00:19:55par des associations

00:19:56puis par la justice.

00:19:57Les habitants ont donc

00:19:58été consultés

00:19:59et ils ont choisi

00:20:00de jouer sur la consonance

00:20:02pour changer le mot

00:20:03tout en gardant

00:20:03finalement la ressemblance générale.

00:20:06Changer quelques voyelles,

00:20:07ajouter une apostrophe

00:20:08et le quartier de la Négresse

00:20:10devient donc

00:20:10le quartier

00:20:11de l'Allégresse.

00:20:16L'Allégresse

00:20:17ce nouveau nom

00:20:18devrait donc être

00:20:19officialisé

00:20:20par le conseil municipal

00:20:21de Biarritz

00:20:21dans quelques jours

00:20:22et puis pour l'occasion

00:20:23on vous envoie

00:20:24un petit allégro

00:20:25de Vivaldi.

00:20:25C'est le nouveau nom

00:20:26de ce quartier.

00:20:27C'est bien,

00:20:27on aime bien,

00:20:28on aime beaucoup.

00:20:29Ça nous détend.

00:20:30Ça nous donne envie

00:20:31de courir nu

00:20:32dans le gazon.

00:20:35Bon,

00:20:35mais un cher c'est...

00:20:36Il y a des désirs

00:20:39qui peuvent être...

00:20:39J'ai trouvé

00:20:42que le regard

00:20:42de Philippe Liger

00:20:43était concupissant.

00:20:45Clairement,

00:20:45il faut nous

00:20:46le stabiliser

00:20:46Donnez-nous juste

00:20:48l'adresse.

00:20:50Si en plus,

00:20:50on ne le prend pas.

00:20:53Allez,

00:20:53merci beaucoup

00:20:54Félix Mathieu

00:20:55et puis puisqu'on parlait

00:20:56de la Chine,

00:20:56je vous rappelle

00:20:57qu'à partir de 19h,

00:20:59il y aura une émission

00:21:00automobile sur la Chine

00:21:01qui change

00:21:02la donne mondiale

00:21:03puisque nous étions

00:21:04avec Patrick Roger

00:21:05à Shanghai.

00:21:06des acteurs

00:21:07de l'automobile

00:21:08seront avec nous

00:21:09ce soir en tout cas

00:21:11pour évoquer

00:21:11cette relation

00:21:12avec la Chine

00:21:14et l'Europe

00:21:15en matière d'automobile.

00:21:16Allez,

00:21:16vous restez avec nous

00:21:17dans un instant.

00:21:18La suite

00:21:18de l'émission

00:21:20avec le grand débat du jour

00:21:22dans un instant,

00:21:24je le disais,

00:21:24avec à la grand combe

00:21:26la mère PCF

00:21:28qui est visée

00:21:28après son absence

00:21:29à une marche blanche.

00:21:30Elle dénonce

00:21:31une instrumentalisation.

00:21:32Alors parlons-nous.

00:21:33Est-ce que la manifestation

00:21:34de dimanche

00:21:35vous a choqué ?

00:21:36À cette question,

00:21:37comme dit la mère communiste

00:21:38de la grande combe,

00:21:38y a-t-il une instrumentalisation

00:21:40du meurtre d'Abou Bacar ?

00:21:41Vous dites-vous

00:21:42à 94%

00:21:43voulait réagir

00:21:44le 0826 300 300.

00:21:46Patrick Haddad

00:21:47est avec nous

00:21:48maire de Sarcelles.

00:21:49Bonsoir,

00:21:49monsieur le maire.

00:21:50Bonsoir.

00:21:51Bonsoir.

00:21:52Juste une petite question

00:21:53avant de partir en pub.

00:21:54Comme dit la ministre

00:21:55de la ville,

00:21:56sommes-nous dans une guerre

00:21:56de religion ?

00:21:58Non,

00:21:59pas du tout.

00:22:00Eh bien,

00:22:00on en parlera tout à l'heure.

00:22:01A tout de suite.

00:22:01Sud Radio.

00:22:03Sud Radio.

00:22:04Parlons vrai.

00:22:05Sud Radio.

00:22:06Parlons vrai.

00:22:07Poids Sud Radio,

00:22:0817h-19h,

00:22:09Philippe David,

00:22:11Cécile de Ménibus.

00:22:13Les vrais voix

00:22:13tous les jours

00:22:13de 17h à 19h

00:22:14avec ce numéro de téléphone

00:22:150800 26 300 300.

00:22:18Vous savez que vous pouvez

00:22:18revoir en tout cas

00:22:20toutes les émissions

00:22:20de l'antenne

00:22:21sur nos différents réseaux,

00:22:24sur X,

00:22:25sur Facebook,

00:22:26sur TikTok,

00:22:27sur Instagram,

00:22:28sur notre chaîne YouTube

00:22:30à laquelle je vous incite

00:22:31bien sûr

00:22:32de vous rendre

00:22:34et de vous abonner.

00:22:36Bien entendu,

00:22:36avec Philippe David,

00:22:37on est ensemble

00:22:38jusqu'à 19h.

00:22:39Nos vrais voix du jour

00:22:40aujourd'hui.

00:22:41Philippe Bilger est avec nous.

00:22:42Jean-Christophe Couvier,

00:22:43secrétaire national

00:22:44du syndicat Police Unité.

00:22:45Et Pierre-Yves Martin,

00:22:46consultant indépendant.

00:22:47Et tout de suite,

00:22:47le grand débat du jour.

00:22:49Les vrais voix Sud Radio,

00:22:51le grand débat du jour.

00:22:52Deux poids,

00:22:53deux mesures,

00:22:54selon que l'on a affaire

00:22:56un crime antisémite

00:22:59ou un crime

00:23:00contre un musulman

00:23:02et dans une mosquée.

00:23:03Les mêmes, en fait,

00:23:04qui condamnaient

00:23:05la récupération,

00:23:07la soi-disant récupération,

00:23:08après le meurtre

00:23:09de la petite Lola,

00:23:10tuée par une OQTF algérienne,

00:23:11les mêmes qui n'ont rien dit

00:23:13après l'égorgement

00:23:14du père Hamel,

00:23:14on n'a pas vu

00:23:15de manifestation

00:23:16contre la christianophobie,

00:23:17aujourd'hui,

00:23:18récupèrent ce drame.

00:23:21La mère PCF

00:23:22de la Grand Combe

00:23:23dénonce donc

00:23:23des tentatives

00:23:24d'instrumentalisation

00:23:25après le meurtre

00:23:26d'un fidèle

00:23:27dans une mosquée,

00:23:27Rima Hassan

00:23:28et d'autres insoumis

00:23:29lui auraient reproché

00:23:31son absence

00:23:31à la marche blanche

00:23:32dans sa ville.

00:23:33Alors, parlons vrai,

00:23:34est-ce qu'il n'aurait pas

00:23:35fallu attendre

00:23:36la fin de l'enquête

00:23:37pour manifester

00:23:37et à cette question,

00:23:39comme dit la maire

00:23:39communiste de la Grande Combe,

00:23:41y a-t-il une instrumentalisation

00:23:42du meurtre d'Abu Bakar ?

00:23:43Vous dites oui

00:23:43à 94%.

00:23:45Vous voulez réagir

00:23:47au délai vraie voix ?

00:23:48Attendre vos appels

00:23:48au 0826 300 300.

00:23:50Et notre invité

00:23:51Patrick Haddad

00:23:52est avec nous,

00:23:52maire de Sarcelles.

00:23:53Monsieur le maire,

00:23:54merci d'avoir accepté

00:23:54notre invitation.

00:23:56Philippe Bilger.

00:23:57Nous avons eu

00:23:58hier soir

00:24:00déjà un débat passionnant

00:24:01sur le point de savoir

00:24:03si Bruno Retailleau,

00:24:05ministre de l'Intérieur,

00:24:06aurait dû se rendre

00:24:07dans la mosquée.

00:24:09Et nous étions partagés

00:24:11en ce qui me concerne,

00:24:12je considérais

00:24:13comme quelqu'un d'autre

00:24:15qu'en réalité,

00:24:17il n'avait pas besoin

00:24:19de faire une sorte

00:24:20de pléonasme tragique

00:24:22en se rendant

00:24:23dans une mosquée

00:24:24alors que par ailleurs,

00:24:25il avait clairement

00:24:26manifesté son indignation.

00:24:29Il a continué

00:24:29à le faire aujourd'hui.

00:24:31Par conséquent,

00:24:32je trouve que

00:24:33de la part

00:24:34de la maire

00:24:35communiste

00:24:36de la Grande Combe,

00:24:38ce qu'elle dit là

00:24:39est frappé

00:24:39au coin du bon sens

00:24:41et il serait

00:24:42assez paradoxal

00:24:43de reprocher

00:24:44à l'édile

00:24:45de cette ville

00:24:47où le meurtre

00:24:48a été commis,

00:24:49de manquer

00:24:50de commisération

00:24:51à l'égard

00:24:52de ce jeune homme

00:24:53qui est mort

00:24:54dans la mosquée.

00:24:55Et troisième élément

00:24:56est fini vite.

00:24:58En effet,

00:24:59imaginons

00:25:00qu'on ait voulu

00:25:03exploiter

00:25:04outre mesure

00:25:05cet incident

00:25:06tragique,

00:25:07ce meurtre,

00:25:08eh bien,

00:25:08on aurait certainement

00:25:10été coupable,

00:25:12selon les termes

00:25:13habituels

00:25:13de la gauche,

00:25:14d'une instrumentalisation

00:25:15qu'elle a seul droit

00:25:18de faire.

00:25:19Rappelez-vous Lola,

00:25:20en effet,

00:25:21la droite

00:25:21n'a rien fait d'autre

00:25:23que déplorer le crime

00:25:24mais penser

00:25:25à la polémique

00:25:26qui a suivi.

00:25:27Jean-Christophe Couville.

00:25:28Alors effectivement,

00:25:29c'est toujours délicat

00:25:30parce que quand il s'agit

00:25:30d'un meurtre derrière,

00:25:31il y a toujours

00:25:32le politique

00:25:32et là je dis vraiment

00:25:33au large

00:25:34qui a ce réflexe

00:25:34tout de suite

00:25:35d'essayer d'exploiter

00:25:36quand même

00:25:37pour que ça lui rapporte

00:25:38en voix.

00:25:39Et donc oui,

00:25:40ce qui est pénible

00:25:40c'est qu'aujourd'hui

00:25:41la France,

00:25:41elle a besoin surtout

00:25:42de calme

00:25:42et certains veulent

00:25:44de tous les côtés

00:25:45veulent justement

00:25:47faire bouiller la marmite

00:25:48et monter les uns

00:25:48contre les autres.

00:25:49Et en fait,

00:25:49la France,

00:25:50il ne faut pas oublier,

00:25:51c'est aussi,

00:25:51il y a eu huit guerres

00:25:52de religion en France

00:25:53dans notre histoire.

00:25:54La Saint-Barthélemy,

00:25:55etc.

00:25:55Ce n'est pas si éloigné

00:25:57que ça quand même

00:25:57dans notre culture.

00:25:59La dernière,

00:25:59c'est 1702

00:26:00qu'elle se termine,

00:26:01la guerre des Camisards.

00:26:02Il faut faire très attention

00:26:03parce qu'effectivement

00:26:04certaines personnes

00:26:05veulent que les Français

00:26:07s'affrontent

00:26:07notamment sur la religion.

00:26:08Aujourd'hui,

00:26:09nous policiers,

00:26:10on est obligés

00:26:10dans ce pays,

00:26:11je crois que c'est

00:26:12l'un des seuls

00:26:12d'ailleurs en Europe,

00:26:13au moins en Europe,

00:26:14à protéger les mosquées,

00:26:15à protéger les synagogues

00:26:16et même les églises.

00:26:18Voilà,

00:26:18je ne vois pas d'autres pays

00:26:19où on met des policiers

00:26:20en faction

00:26:21devant des lieux de culte

00:26:22si ce n'est qu'en France.

00:26:23Alors attention

00:26:24parce que c'est vraiment

00:26:25un sujet très explosif,

00:26:26on a plus besoin de calme

00:26:27plutôt que justement

00:26:28de faire monter la pression.

00:26:29Pierre-Yves Martin.

00:26:31Moi,

00:26:31j'ai été un peu ennuyé,

00:26:32on ne va pas refaire le débat,

00:26:33mais j'ai été un peu ennuyé,

00:26:34j'ai trouvé

00:26:34la réactivité

00:26:37du ministre de l'Intérieur

00:26:38un peu lente,

00:26:40hier.

00:26:41Et ça m'a gêné

00:26:43pour une seule raison,

00:26:44c'est qu'il est quand même

00:26:44ministre des cultes.

00:26:46Et que du coup,

00:26:47il y a quand même

00:26:47une attention

00:26:48de principe d'égalité

00:26:52entre l'ensemble

00:26:54des religions

00:26:55et il y a un rôle

00:26:56de point d'équilibre

00:26:58vis-à-vis

00:26:59de ce ministre de l'Intérieur.

00:27:01Après,

00:27:02en fait,

00:27:02je ne sais pas

00:27:03ce qu'on peut attendre,

00:27:03mais il me semble

00:27:04tout à fait normal

00:27:05à ce stade

00:27:06de pouvoir

00:27:07manifester pacifiquement

00:27:09pour essayer

00:27:10de justement

00:27:11retrouver un petit peu

00:27:12de calme,

00:27:13pour essayer

00:27:13de resserrer

00:27:14des liens.

00:27:15Et je trouve

00:27:16que dans cette tragédie,

00:27:17il y a un vrai enjeu

00:27:18pour l'ensemble

00:27:19des responsables

00:27:20des différentes confessions

00:27:22d'exprimer

00:27:23une unité

00:27:24entre elles

00:27:25pour que

00:27:26ce message

00:27:28d'unité,

00:27:29de respect

00:27:30de la différence,

00:27:31de sentiment

00:27:32d'appartenance

00:27:32puisse continuer

00:27:33à vivre.

00:27:34Et c'est vrai

00:27:35que je suis un peu

00:27:35abasourdi

00:27:36de voir

00:27:37des réactions

00:27:39médiatiques

00:27:40quelque part

00:27:41déplacées

00:27:42ou non adaptées.

00:27:44Est-ce que vous pensez

00:27:45que cela démontre

00:27:46les fractures du pays

00:27:47entre un camp

00:27:48qui est assez victime

00:27:49et un camp

00:27:50qui est assez coupable ?

00:27:51Venez nous donner

00:27:52votre avis

00:27:52au 0826 300 300.

00:27:54Avec nous,

00:27:55Patrick Haddad,

00:27:56maire de Sarcelles.

00:27:57Patrick Haddad,

00:27:58est-ce que quelque part,

00:28:00j'ai posé la question

00:28:01dans le lancement,

00:28:02il n'aurait pas été

00:28:03plus sain d'attendre

00:28:04que l'enquête avance

00:28:05puisque le présumé coupable

00:28:07n'était même pas arrêté

00:28:08et déjà on disait,

00:28:09on faisait le diagnostic

00:28:11du crime

00:28:11qui peut être commis

00:28:13également,

00:28:14on le dit souvent

00:28:14dans d'autres cas,

00:28:15quand il y a une attaque

00:28:16par un déséquilibré ?

00:28:17Alors d'abord,

00:28:19il y a une réaction

00:28:20qu'il fallait avoir

00:28:21de suite

00:28:22qui était de condamner

00:28:23cet acte atroce

00:28:25et d'avoir de la solidarité

00:28:27vis-à-vis de la famille

00:28:29de ce jeune

00:28:30et il est évident

00:28:32que quand on va tuer

00:28:33quelqu'un dans une mosquée

00:28:35et puis il y a certains éléments

00:28:36quand même

00:28:36qui ont été repris

00:28:38dans la presse

00:28:38très rapidement

00:28:39sur les propos de l'auteur

00:28:41donc il y a assez peu doute

00:28:42sur le fait

00:28:43que c'était dirigé

00:28:44volontairement

00:28:45Donc si on n'est pas capable

00:28:47de dénoncer ça

00:28:48de façon extrêmement claire

00:28:49comme il faut le faire

00:28:50dans exactement les mêmes termes

00:28:51avec la même indignation

00:28:53quand c'est un acte

00:28:54contre un français

00:28:55de confession juive

00:28:57ou catholique

00:28:58effectivement

00:28:59on commence

00:28:59à aller sur un mauvais terrain

00:29:01qui est celui

00:29:02du traitement inégal

00:29:03des uns et des autres

00:29:04Je suis d'accord

00:29:04avec ce qu'a dit

00:29:05le représentant

00:29:07d'un syndicat de police

00:29:08il faut apaiser

00:29:09cette société

00:29:09et ça commence

00:29:11par reconnaître

00:29:12la gravité

00:29:13de ce qu'il se passe

00:29:14et d'avoir exactement

00:29:15la même condamnation

00:29:16vis-à-vis des uns

00:29:17et des autres

00:29:18Après l'instrumentalisation

00:29:19c'est toujours négatif

00:29:20c'est la réalité des faits

00:29:22c'est les condoléances

00:29:23aux victimes

00:29:24et puis c'est comment

00:29:25on travaille sur le long terme

00:29:26pour apaiser la société

00:29:28parce que les policiers

00:29:28ne peuvent pas régler

00:29:29tous les désordres

00:29:30de ce pays

00:29:31Philippe Bilger

00:29:32Monsieur le maire

00:29:33comment se fait-il

00:29:34que

00:29:34et peut-être

00:29:36moi le premier

00:29:37on ne parvienne pas

00:29:39à appréhender

00:29:40avec la même équité

00:29:42intellectuelle

00:29:43médiatique

00:29:44et politique

00:29:45les meurtres divers

00:29:47qui ensanglantent

00:29:49la France

00:29:49notamment

00:29:50dans le domaine

00:29:52des crimes religieux

00:29:54comment est-il impossible

00:29:56qu'une équité

00:29:58absolue

00:29:58se manifeste

00:29:59à votre avis

00:30:00ce qui devrait être

00:30:01le compte de l'honnêteté

00:30:02Alors

00:30:04moi

00:30:05personnellement

00:30:06j'ai toujours

00:30:07exactement la même

00:30:08attitude

00:30:09et on a encore

00:30:10manifesté

00:30:11pacifiquement

00:30:11tout à l'heure

00:30:12à Sarcelles

00:30:13en solidarité

00:30:14avec Aboubakar Sissé

00:30:15comme on le fait

00:30:16quand il y a

00:30:18des crimes de cet ordre-là

00:30:19quelle que soit

00:30:19la victime

00:30:20quelle que soit

00:30:21son appartenance religieuse

00:30:22après

00:30:23la question que vous posez

00:30:24est juste

00:30:25et moi je l'analyse

00:30:25de la façon suivante

00:30:26on a

00:30:27dans ce pays

00:30:28des politiques

00:30:29qui surfent

00:30:30enfin certains politiques

00:30:31pas tous

00:30:31qui surfent

00:30:32sur des clivages

00:30:33identitaires

00:30:34et qui veulent

00:30:35parfois c'est leur idéologie

00:30:36profonde

00:30:37parfois c'est du cynisme

00:30:38électoral

00:30:38mais qui participent

00:30:40à cliver encore

00:30:40davantage la société

00:30:41ils pensent en récupérer

00:30:43un bénéfice électoral

00:30:44mais malheureusement

00:30:45ça ne fait qu'aggraver

00:30:46ces fractures

00:30:47et à la fin

00:30:47on en payera tous le prix

00:30:48Jean-Christophe Couill

00:30:49Alors moi

00:30:50effectivement

00:30:51tout de suite

00:30:52on a parlé

00:30:53d'islamophobie

00:30:54et moi je m'insurge

00:30:55contre ce mot

00:30:56effectivement

00:30:56parce qu'aujourd'hui

00:30:58il suffit de prendre

00:30:58le métro

00:30:59de se balader

00:30:59dans les rues

00:31:00de Paris

00:31:00des grandes villes

00:31:02je veux dire

00:31:02les musulmans

00:31:04ne se font pas

00:31:05agresser dans la rue

00:31:06parce qu'ils portent

00:31:06un foulard

00:31:07ou parce qu'ils sortent

00:31:08d'un lieu de prière

00:31:09ou pas

00:31:09donc il faut tout

00:31:09remettre à plat

00:31:11et justement

00:31:11apporter ce

00:31:12alors que les juifs

00:31:13peuvent se faire agresser

00:31:14pour une kippa

00:31:15ou un chrime

00:31:15je ne suis pas dans la comparaison

00:31:16mais ce que je veux dire

00:31:17c'est qu'aujourd'hui

00:31:18certains justement

00:31:19veulent expliquer

00:31:20que certaines communautés

00:31:21sont en danger

00:31:22etc

00:31:23alors qu'au contraire

00:31:24on se dit

00:31:24mais attendez

00:31:25on est dans un pays

00:31:25on a le droit de se parler

00:31:26on a le droit

00:31:27d'avoir des religions différentes

00:31:28la laïcité c'est ça aussi

00:31:29c'est aussi le droit

00:31:30de ne pas avoir de religion

00:31:31c'est aussi le droit

00:31:32d'avoir des différentes

00:31:34vues d'esprit

00:31:35mais surtout

00:31:36on est le pays des lumières

00:31:37donc c'est ça aussi

00:31:38notre héritage

00:31:39quand certains nous disent

00:31:40qu'on a un héritage

00:31:41chrétien etc

00:31:42regardez bien

00:31:43l'histoire de France

00:31:44regardez bien

00:31:44l'histoire de l'Europe

00:31:45il n'y a pas que ça

00:31:46il y a eu plusieurs religions

00:31:47il y a eu les protestants

00:31:48on ne va pas refaire le monde

00:31:49mais c'est aussi

00:31:51le siècle des lumières

00:31:52qui à un moment donné

00:31:52a réussi à prendre le dessus

00:31:53et aujourd'hui

00:31:54c'est ça

00:31:54il faut aller vers ça

00:31:55il faut se dire

00:31:56il faut qu'il y ait

00:31:56une certaine tolérance

00:31:57dans les religions

00:31:58mais pour ça

00:31:58il faut que les religions

00:31:59restent à leur place

00:32:00et n'empiètent pas

00:32:01sur le politique

00:32:01Patrick Haddad

00:32:02Patrick Haddad

00:32:04monsieur le maire

00:32:05je vous écoutais

00:32:07en tout cas

00:32:07j'écoute forcément

00:32:09ce débat

00:32:10et je me dis

00:32:10avec tous les drames

00:32:12qui arrivent

00:32:12entre les viols

00:32:14les crimes

00:32:14et si le ministre

00:32:16de l'intérieur

00:32:17doit se déplacer

00:32:18tout le temps

00:32:19il ne fera que ça

00:32:20puisque

00:32:20la société

00:32:22de plus en plus

00:32:24violente

00:32:24aujourd'hui

00:32:25il y a des crimes

00:32:26aussi très graves

00:32:27des viols

00:32:29qui sont très graves

00:32:30là on parle

00:32:31de religion

00:32:32mais il y a plein

00:32:33de sujets aussi

00:32:34qui sont importants

00:32:35est-ce qu'à un moment donné

00:32:35il ne faut juste pas dire

00:32:37on arrête de se déplacer

00:32:38parce que sinon

00:32:39on ne fait que ça

00:32:40et puis visiblement

00:32:41on a mis une heure de plus

00:32:43une heure de moins

00:32:43un jour

00:32:44ça devient très compliqué

00:32:46à gérer

00:32:46qu'en pensez-vous ?

00:32:48je pense qu'un ministre

00:32:50doit se déplacer

00:32:51quand il y a un acte

00:32:52d'une gravité

00:32:53exceptionnelle

00:32:54alors après effectivement

00:32:55le débat existe

00:32:55sur à quel moment

00:32:56ça devient une gravité

00:32:58exceptionnelle

00:32:58à quel moment

00:32:58ça ne l'est pas

00:32:59là quand on s'attaque

00:33:01à un fidèle

00:33:02dans un lieu de culte

00:33:03qui soit en l'occurrence

00:33:04un lieu de culte musulman

00:33:05qui soit une synagogue

00:33:06puis soit une église

00:33:08on y a

00:33:10une intention

00:33:12qui est politique

00:33:13vraisemblablement

00:33:15et qui est

00:33:16de s'attaquer

00:33:16non pas à une seule personne

00:33:17mais potentiellement

00:33:18de s'attaquer

00:33:19à tous les fidèles

00:33:19de ce culte

00:33:20et donc le ministre de l'Intérieur

00:33:21ça a été rappelé

00:33:22est aussi ministre des cultes

00:33:23et donc c'est normal

00:33:24qu'il y ait une réaction

00:33:25rapide

00:33:26forte

00:33:27et si possible

00:33:27un déplacement sur place

00:33:28après je ne veux pas commenter

00:33:29tous les déplacements

00:33:30du ministre de l'Intérieur

00:33:31mais je peux comprendre

00:33:32le besoin

00:33:33de marquer symboliquement

00:33:34le fait que la République

00:33:36doit protéger tout le monde

00:33:37et que quand on s'attaque

00:33:37à un fidèle

00:33:38on doit s'attaquer

00:33:39à tous les autres

00:33:40et qu'il faut marquer le coup

00:33:41politiquement

00:33:42et médiatiquement

00:33:43pour s'indigner

00:33:44publiquement

00:33:45et de façon extrêmement claire

00:33:46est-ce que vous comprenez

00:33:47que la mère

00:33:48de la Grande Combe

00:33:51se dise

00:33:51un rassemblement organisé

00:33:54par des élus

00:33:55peut me gêner

00:33:56mais d'un autre côté

00:33:57un rassemblement organisé

00:33:58par le commun des mortels

00:34:01ne peut pas me gêner

00:34:02est-ce que ça

00:34:03vous pouvez le comprendre ?

00:34:04alors sincèrement

00:34:05c'est pas très lisible

00:34:06comme position

00:34:07quand il se passe

00:34:08un drame comme ça

00:34:08dans sa ville

00:34:10moi j'ai eu

00:34:11il y a quelques mois

00:34:12un jeune

00:34:12qui a été tué

00:34:14lors de Rix

00:34:15entre jeunes

00:34:16malheureusement

00:34:17dans ce pays

00:34:18et on a organisé

00:34:19une marche blanche

00:34:20la famille

00:34:21avec la ville

00:34:22je pense qu'il faut

00:34:23s'unir

00:34:24dans des moments

00:34:24de drame comme ça

00:34:25dans une ville

00:34:26c'est une ville

00:34:27à la Grande Combe

00:34:27de un peu moins

00:34:28de 5000 habitants

00:34:29ça aurait été bien

00:34:30qu'il y ait une unité

00:34:30avec une marche

00:34:31co-organisée

00:34:32entre les habitants

00:34:33et la ville

00:34:34silencieuse

00:34:35respectueuse

00:34:36et qui dénonce

00:34:38l'atrocité

00:34:39de ces crimes

00:34:39rentrer dans des considérations

00:34:41telles que vous les avez évoquées ici

00:34:42ne me paraît pas

00:34:43être la position

00:34:43la plus lisible

00:34:44allez le 0826 300 300

00:34:46avec Laurent

00:34:46qui est avec nous

00:34:47de Montpellier

00:34:47bonsoir Laurent

00:34:48bonsoir Laurent

00:34:49bonsoir les vrais voix

00:34:50j'écoutais attentivement

00:34:51ce que vous disiez

00:34:52alors je n'aurais pas

00:34:53la prétention

00:34:54d'apporter

00:34:55une vision

00:34:58un peu plus détaillée

00:34:59mais je suis en train

00:35:00de me poser la question

00:35:01et je rebondis

00:35:01à ce que vous disiez

00:35:02Cécile

00:35:02c'est qu'effectivement

00:35:03est-ce qu'à un moment donné

00:35:04c'est pas trop

00:35:05de se déplacer de partout

00:35:06après ça revient

00:35:08à ce que je disais

00:35:08au début de l'émission

00:35:09la liberté d'expression

00:35:10c'est pareil

00:35:11la maire de la Grande Combe

00:35:11n'a pas eu envie

00:35:12de participer à cette marche

00:35:13alors est-ce qu'on peut

00:35:14forcément lui en vouloir

00:35:16je pense pas

00:35:16ça ne l'a pas empêché

00:35:17d'être solidaire

00:35:18et de dénoncer

00:35:19ce qui s'était passé

00:35:20mais en gros

00:35:21moi ça donne un peu

00:35:22la sensation

00:35:22comme disait Aristote

00:35:24la nature a horreur du vide

00:35:25forcément

00:35:26à chaque fois

00:35:26qu'il se passe quelque chose

00:35:27et dans l'occurrence

00:35:28on parle de la France insoumise

00:35:32qui justement l'accusait

00:35:33c'est juste une façon

00:35:35d'occuper le terrain

00:35:35moi je vais vous donner

00:35:36un exemple

00:35:36souvenez-vous

00:35:37en août dernier

00:35:37il y a eu un rassemblement

00:35:39qui s'est tenu à Montpellier

00:35:40souvenez-vous

00:35:40l'attaque de la synagogue

00:35:41à la grande motte

00:35:42il y a eu 1000 à 1500 personnes

00:35:44il y a eu une marge

00:35:45de 1000 à 1500 personnes

00:35:46il y a des politiciens

00:35:47qui ne se sont pas présentés

00:35:49et on ne leur a pas

00:35:50et on leur aïé

00:35:51ça n'a pas fait scandale

00:35:52vous voyez ce que je veux dire

00:35:53monsieur le maire

00:35:55je trouve ça un peu bizarre

00:35:57alors de là

00:35:57de parler à instrumentalisation

00:35:58bon alors

00:35:59tout le monde a eu

00:36:00son mot

00:36:01pour dire que Jean-Luc Mélenchon

00:36:03et ses larmes de crocodile

00:36:03suite à ce qui s'était passé

00:36:05les tweets de Rima Hassan

00:36:06bon ils ont le droit

00:36:07de s'exprimer

00:36:08ce que je disais tout à l'heure

00:36:09je vais pas aller à la rencontre

00:36:10de mon petit gueule

00:36:11de début d'émission

00:36:12mais bon

00:36:12après à chacun

00:36:13de faire la différence

00:36:16entre le mal-aise

00:36:17Philippe Bélia

00:36:18monsieur le maire

00:36:19une question

00:36:20dont j'ai conscience

00:36:22qu'elle est un peu provocatrice

00:36:23est-ce que vous n'avez pas

00:36:25l'impression

00:36:26qu'un certain nombre

00:36:28de manifestations

00:36:29compassionnelles

00:36:31périphériques

00:36:32je dirais

00:36:33les marches blanches

00:36:34à une certaine époque

00:36:36les bougies

00:36:37les visites

00:36:38de ministres

00:36:39à la suite

00:36:40de tragédies

00:36:40incontestables

00:36:42et de fléaux

00:36:44qu'on ne parvient pas

00:36:45à éradiquer

00:36:46sont un peu

00:36:47des substituts

00:36:48à l'impuissance

00:36:49de l'État

00:36:50ce n'est pas une question

00:36:52provocatrice

00:36:53c'est très juste

00:36:54mais je pense

00:36:56qu'on ne peut pas

00:36:57ne pas faire

00:36:57de marches blanches

00:36:58de rassemblements

00:36:59de moments de recueillement

00:37:01parce que ce serait pris

00:37:02par les victimes

00:37:04et par les proches

00:37:05des victimes

00:37:05comme de l'indifférence

00:37:07et à partir du moment

00:37:08où on le fait

00:37:08pour certaines victimes

00:37:10il faut le faire

00:37:11pour d'autres

00:37:11et il y a besoin

00:37:13moi je le vois localement

00:37:14quand ça se passe

00:37:15sur une commune

00:37:17qui a besoin

00:37:17de se recueillir

00:37:18de se parler

00:37:19et d'avoir l'écoute

00:37:20des politiques

00:37:22donc il faut le faire

00:37:23mais là où je vous rejoins

00:37:24si c'est bien le sens

00:37:25de votre question

00:37:26c'est que tout ça

00:37:26ne suffit pas

00:37:27la seule façon

00:37:28de travailler

00:37:29sur la durée

00:37:30de faire diminuer

00:37:32le niveau de violence

00:37:33y compris de violence identitaire

00:37:34dans la société

00:37:35ça n'est pas de mettre

00:37:36des policiers partout

00:37:37on a besoin des policiers

00:37:38ils font un travail

00:37:39absolument indispensable

00:37:40on a besoin de la justice

00:37:41c'est évident

00:37:42mais on a d'abord besoin

00:37:43de travailler

00:37:44au niveau national

00:37:45comme au niveau local

00:37:46à une société plus apaisée

00:37:47à la compréhension

00:37:49de l'autre

00:37:49à l'application

00:37:50pleine et entière

00:37:51des règles de la laïcité

00:37:52qui sont le principe commun

00:37:54qui organise

00:37:56la vie de la cité

00:37:57et d'éviter

00:37:58quand on est

00:37:58des responsables politiques

00:37:59dignes de ce nom

00:38:00d'instrumentaliser

00:38:01à des fins électorales

00:38:03d'ailleurs

00:38:04je me permets

00:38:05de préciser sur ce point

00:38:06que ceux

00:38:07que l'on accuse

00:38:08souvent à juste raison

00:38:09d'instrumentaliser

00:38:09ce sont des partis

00:38:11plutôt classés

00:38:12aux extrêmes

00:38:13et qui pensent

00:38:15tirer des bénéfices

00:38:16électoraux

00:38:17de leur prise de position

00:38:18et qui ont eux-mêmes

00:38:19une grille de lecture

00:38:20identitaire de la société

00:38:21si on a une grille de lecture

00:38:22républicaine de la société

00:38:24on ne doit pas tomber

00:38:24dans ce travers-là

00:38:25et on doit surtout

00:38:26travailler à conforter

00:38:27les principes républicains

00:38:28tout au long de l'année

00:38:29sur le long terme

00:38:30et pas uniquement

00:38:31quand un drame se produit

00:38:32Patrick Haddad

00:38:33j'avais juste

00:38:34une petite question

00:38:35monsieur le maire

00:38:36est-ce que

00:38:37compte tenu

00:38:37de l'importance

00:38:38et de l'évolution

00:38:39des territoires religieux

00:38:41en France

00:38:41est-ce que

00:38:42vous avez l'impression

00:38:43que

00:38:43la relation

00:38:45entre le politique

00:38:46et

00:38:47les confessions

00:38:49religieuses

00:38:50et les religions

00:38:50doit évoluer

00:38:52et si oui

00:38:53dans quelle orientation

00:38:55ça doit aller

00:38:56compte tenu

00:38:57d'un changement

00:38:59de donne

00:39:00c'est plus comme

00:39:00il y a 50 ans

00:39:01c'est plus pareil

00:39:02est-ce que

00:39:03le politique

00:39:04doit se réapproprier

00:39:05une nouvelle relation

00:39:06ou plus de distance

00:39:07comment vous sentez

00:39:08les choses

00:39:09le politique

00:39:11doit être

00:39:11dans le dialogue

00:39:12avec tous

00:39:13les habitants

00:39:14de ce pays

00:39:14avec tous les citoyens

00:39:15y compris

00:39:16avec les corps

00:39:17constitués

00:39:18donc y compris

00:39:18avec les religions

00:39:19et on a

00:39:20la chance

00:39:21dans ce pays

00:39:21d'avoir une doctrine

00:39:22extrêmement claire

00:39:23de dialogue

00:39:24avec les religions

00:39:25d'organisation

00:39:26du lien entre

00:39:27le politique

00:39:27et le religieux

00:39:29qui s'appelle

00:39:29la laïcité

00:39:30donc moi

00:39:30dans ma commune

00:39:31j'applique

00:39:31absolument le même

00:39:33principe

00:39:33dans le dialogue

00:39:34que je peux avoir

00:39:35avec différentes communautés

00:39:36et j'ai

00:39:36je sais pas si c'est une chance

00:39:38mais en tout cas

00:39:38c'est une donnée

00:39:39locale

00:39:39d'avoir à la fois

00:39:40une grande communauté musulmane

00:39:41une grande communauté juive

00:39:42une grande communauté chrétienne

00:39:44et je travaille avec chacun

00:39:46dans le respect exact

00:39:47des mêmes principes

00:39:48avec de la bienveillance

00:39:49c'est important

00:39:50de travailler positivement

00:39:52avec l'ensemble des citoyens

00:39:55et c'est important

00:39:56de leur rappeler les règles

00:39:57de ne pas tordre

00:39:58les règles de la laïcité

00:39:59pour faire plaisir

00:40:00aux uns et aux autres

00:40:00parce qu'à partir du moment

00:40:01où on rentre

00:40:02dans cette mécanique là

00:40:03tout ça finit forcément mal

00:40:05parce qu'il y a derrière

00:40:06une course identitaire

00:40:08quand on trahit les principes

00:40:10si vous voulez

00:40:10il n'y a plus rien

00:40:10qui tient ensuite

00:40:11donc oui

00:40:12au dialogue

00:40:13chacun a sa place

00:40:14et oui

00:40:14au respect des principes

00:40:15une dernière question

00:40:16pour une réponse très rapide

00:40:17le recteur de la mosquée

00:40:18Sud Nîmes

00:40:19a dénoncé

00:40:19la récupération politique

00:40:21en disant

00:40:21la décence s'impose

00:40:23est-ce qu'il n'y aurait pas

00:40:23dû y avoir

00:40:24un délai de décence ?

00:40:26quand on a des réactions

00:40:28qui sont des réactions

00:40:29clivantes

00:40:30accusatoires

00:40:31inutilement

00:40:32oui il faut rester

00:40:33dans la décence

00:40:34et donc je peux rejoindre

00:40:34ces propos

00:40:35mais la réaction

00:40:36en revanche

00:40:37d'indignation

00:40:38de dire tout ça

00:40:38est intolérable

00:40:39d'aller sur place

00:40:40de présenter ses condoléances

00:40:41c'est une réaction

00:40:42républicaine

00:40:43saine

00:40:43normale

00:40:44celle-là il faut l'avoir

00:40:44mais de s'accuser

00:40:45les uns et les autres

00:40:46c'est pas effectivement

00:40:48le moment

00:40:48il faut l'éviter

00:40:49en règle générale

00:40:49surtout sur des questions

00:40:51si sensibles

00:40:51et encore plus

00:40:52au moment où les drames

00:40:52se produisent

00:40:53merci beaucoup

00:40:54monsieur le maire

00:40:55en tout cas

00:40:55d'avoir accepté

00:40:56notre invitation

00:40:57je vous rappelle

00:40:59Patrick Haddad

00:41:00maire de Sarcelles

00:41:01vous restez avec nous

00:41:02Laurent vous restez

00:41:03avec nous

00:41:04puisque dans un instant

00:41:04le qui c'est qui

00:41:05qui l'a dit

00:41:06qui c'est qui l'a dit

00:41:07je suis prêt

00:41:08et la liberté d'expression

00:41:09est totale

00:41:10même les tricheries

00:41:11pour certains

00:41:12elle n'est pas

00:41:13elle est tolérée

00:41:14une décence quand même

00:41:17aller vous restez avec nous

00:41:17l'abus de la liberté

00:41:18tout de suite

00:41:20restez avec nous

00:41:21merci de votre fidélité

00:41:23à Sud Radio

00:41:23on revient dans un instant

00:41:24Sud Radio

00:41:25votre attention

00:41:26est notre plus belle récompense

00:41:28j'adore Sud Radio

00:41:30dans la mesure

00:41:31où là au moins

00:41:32on peut s'exprimer

00:41:33en direct

00:41:33et donner notre avis

00:41:34Sud Radio

00:41:35parlons vrai

00:41:36et voilà

00:41:37Voix Sud Radio

00:41:3917h19

00:41:40Philippe David

00:41:41Cécile de Minibus

00:41:42les vrais voix

00:41:44aujourd'hui

00:41:44autour de cette table

00:41:45avec Philippe David

00:41:46bien entendu

00:41:46Philippe Bilger

00:41:47est avec nous

00:41:48auteur de Me Too Much

00:41:49aux éditions

00:41:50Heliopold

00:41:51Jean-Christophe Couvy

00:41:52secrétaire national

00:41:52du syndicat de police unité

00:41:54et Pierre-Yves Martin

00:41:55consultant indépendant

00:41:56et bien entendu

00:41:57notre famous

00:41:58Laurent de Montpellier

00:41:59mon cher Laurent

00:42:00bonsoir

00:42:02bonsoir

00:42:03bonjour Laurent

00:42:04mon cher Laurent

00:42:05c'est à vous de

00:42:06balancer

00:42:07j'ai envie de dire

00:42:07faire ce que vous voulez

00:42:08le jingle

00:42:09vous écoutez

00:42:11les vrais voix

00:42:11sur Sud Radio

00:42:12dès maintenant

00:42:12on joue au

00:42:13qui qui sait

00:42:13qu'elle l'a dit

00:42:14les vrais voix

00:42:15sur Sud Radio

00:42:16le quiz de l'actu

00:42:17on aime beaucoup

00:42:19on aime beaucoup

00:42:19Laurent

00:42:20allez qui c'est

00:42:20qui qui l'a dit

00:42:21cher Laurent

00:42:21c'est à vous

00:42:22de répondre en premier

00:42:22le drame de la France

00:42:24c'est que nous avons

00:42:25le plus haut taux

00:42:26de prélèvement obligatoire

00:42:27et on cherche encore

00:42:28à augmenter les impôts

00:42:29qu'on arrête

00:42:30Laurent Wauquiez

00:42:34bonne réponse

00:42:36de Pierre-Yves Martin

00:42:38Thierry Breton

00:42:39ancien ministre

00:42:39et commissaire européen

00:42:40c'était ce matin

00:42:41sur Sud Radio

00:42:42il y a des pompes

00:42:43tu le savais

00:42:46tu as regardé

00:42:47comme à l'école

00:42:49il y avait des pompes

00:42:50il y avait des triches

00:42:51qui c'est qui

00:42:53qu'il a dit

00:42:54Laurent

00:42:55sur la candidature

00:42:56de Cyril Hanouna

00:42:57tout le monde

00:42:57peut faire un bon candidat

00:42:59il me semble

00:43:04avoir entendu

00:43:04c'était pas sûr

00:43:05mais Emmanuel Bompard

00:43:07non

00:43:07ah non pas le même bord

00:43:08non pas du tout

00:43:09tout le monde

00:43:11peut faire un bon candidat

00:43:12Bardella

00:43:12non

00:43:12Bardella

00:43:13non mais presque

00:43:14presque

00:43:15il n'est pas très grand

00:43:16Tanguy

00:43:16oui bonne réponse

00:43:17là il a été plus rapide

00:43:18Philippe Bilger

00:43:19Jean-Philippe Tanguy

00:43:21député

00:43:22rassemble le national

00:43:23qui c'est qui

00:43:24qui l'a dit

00:43:24sur le budget 2026

00:43:26la foirefouille

00:43:26des idées ridicules

00:43:27je n'en peux plus

00:43:28Laurent

00:43:30Jean-Michel Blanquer

00:43:32non

00:43:33non

00:43:34ah non pas le même bord

00:43:35non

00:43:35il est toujours aux affaires

00:43:38il est toujours

00:43:39il a des responsabilités politiques

00:43:41ça oui

00:43:41oui

00:43:41Attal

00:43:43non

00:43:44pas le même bord

00:43:45pas le même

00:43:47pas le même

00:43:47à gauche

00:43:48à gauche

00:43:49à gauche

00:43:50à gauche

00:43:50gauche

00:43:51Laurent vous avez dit

00:43:53Roussel

00:43:54non

00:43:55plus loin à gauche

00:43:56ben non

00:43:56bon

00:43:57Besancenot

00:43:58non

00:43:59on avait dit

00:44:00bon

00:44:01c'était dans la question

00:44:03d'avant

00:44:04moi je l'avais dit

00:44:04je crois

00:44:05non non

00:44:05c'était dans la question

00:44:09d'avant

00:44:10vous l'aviez dit

00:44:10je crois que oui

00:44:12il l'avait dit

00:44:12je l'avais dit

00:44:13j'avais dit

00:44:14Manuel

00:44:14qui c'est qui

00:44:15qui l'a dit

00:44:16tiens

00:44:16sur la nationalisation

00:44:18d'ArcelorMittal

00:44:19aujourd'hui

00:44:20ce n'est pas

00:44:20à l'ordre du jour

00:44:21Laurent

00:44:22c'est un ministre

00:44:26et c'est même

00:44:29un ministre

00:44:30qu'on a eu

00:44:30dans les vrais voix

00:44:31on l'a eu déjà

00:44:33ou on l'a déjà eu

00:44:34nous l'avons eu

00:44:35en déplacement d'antenne

00:44:37en chalin

00:44:37non

00:44:38non

00:44:38elle a fait

00:44:41au salon de l'auto

00:44:42on l'a eu

00:44:42c'est pas un ministre

00:44:44votre hein

00:44:46non

00:44:46il était déjà là

00:44:48dans l'ancien gouvernement

00:44:49ah bon

00:44:50c'est Gérald Darman

00:44:51non

00:44:51il était au transport

00:44:54et il a un père

00:44:56qui est président

00:44:57d'un club de football

00:44:58bon allez

00:44:58Marc Verrachy

00:44:59c'est Marc Verrachy

00:45:00ministre de l'industrie

00:45:02et on n'arrive pas

00:45:03à le retenir

00:45:03qui c'est qui

00:45:06qui l'a dit

00:45:07sur le 1er mai

00:45:07on sera extrêmement réactif

00:45:09et on ne tolérera

00:45:10aucune violence

00:45:11il y aura des fouilles

00:45:12aux abords des cortèges

00:45:14Gérald Darman

00:45:14non

00:45:15bonnes réponses

00:45:17Laurent Noug

00:45:17oh la la

00:45:18il est en France

00:45:18le préfet de police

00:45:20de Paris

00:45:21qui c'est qui

00:45:23il est bon

00:45:26il est bon

00:45:26qui c'est qui

00:45:27qu'il a dit

00:45:27sur le travail

00:45:28le 1er mai

00:45:29il faut qu'il y a des rites

00:45:31et qu'il y a des rythmes

00:45:32dans notre société

00:45:33Laurent

00:45:35un indice

00:45:37comment

00:45:37un indice peut-être

00:45:39un indice

00:45:39alors il était dans un parti

00:45:41dont il est parti

00:45:42ou dont il s'est fait virer

00:45:43il est tout seul

00:45:45non

00:45:45comment fait

00:45:47il se freine

00:45:48voilà

00:45:49bonne réponse

00:45:49de Philippe Bilger

00:45:50François Ruffin

00:45:51député Picardie

00:45:52debout

00:45:53et on n'a plus le temps

00:45:54là pour une dernière question

00:45:55le 1eruaire

00:45:569 points

00:46:006 points pour vous

00:46:01Jean-Yves, pardon, Pierre-Yves

00:46:05Jean-Yves maintenant

00:46:07Pierre-Yves Martin, 9 points

00:46:08Philippe Villière, 6 points

00:46:11La police toujours à faute

00:46:12Laurent, pour une première, c'était pas mal

00:46:15C'était pas mal, c'est pas mal

00:46:16C'est zéro, mais c'était pas mal

00:46:17L'avantage, Laurent, c'est que vous avez une marge de progression

00:46:21Oui, je ne peux faire que mieux

00:46:24Voilà, c'est ça, c'est ça

00:46:25Ne vous inquiétez pas Laurent, moi aussi j'ai zéro

00:46:26Mais en fait, c'est qu'on n'a pas le temps, on travaille

00:46:27Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre

00:46:32En tout cas, Laurent, c'était un plaisir aussi

00:46:33Moi j'adore nos auditeurs, je vous le dis

00:46:35Aude, merci

00:46:37Elle les choisit très bien

00:46:39Ils sont top, ils sont intelligents

00:46:41Ils sont sympas, ils sont souriants

00:46:43Par moment, je demande s'ils ne sont pas meilleurs que nous

00:46:45Ah bah ça, je vous confirme, ils sont bien meilleurs que nous

00:46:47Ça c'est sûr

00:46:48Laurent, en tout cas, merci beaucoup

00:46:53Vous restez avec nous dans un instant, le journal

00:46:55Bien entendu, avec Rémi André pour la météo

00:46:58Et on espère qu'elle sera bonne

00:47:00En tout cas, c'est bien parti

00:47:00Et Philippe David

00:47:01Michel Berger chantait

00:47:03J'aurais voulu être un artiste

00:47:05D'autres pensent

00:47:06J'aurais voulu être Lénine

00:47:08J'ai pas la ref, mais ça va l'air génial

00:47:11Ah bah ça va

00:47:11Ça va l'air formidable

00:47:13A tout de suite

00:47:15Sud Radio

00:47:15Parlons vrai

00:47:16Parlons vrai

00:47:16Sud Radio

00:47:17Parlons vrai

00:47:17Sud Radio

00:47:18Parlons vrai

00:47:19Pour cet été avec vos enfants

00:47:20Vous avez demandé les vrais voix

00:47:27Ne quittez pas, on vous les passe

00:47:28Philippe Bilger est avec nous

00:47:30Auteur de Me Too Much

00:47:31Aux éditions

00:47:31Éliopole

00:47:32Jean-Christophe Couvry

00:47:33Secrétaire national du syndicat

00:47:34Police Unité

00:47:35Et Pierre-Yves Martin

00:47:36Consultant indépendant

00:47:37Et vous nous laissez

00:47:38A ce numéro de téléphone

00:47:39Le 0826 300 300

00:47:41Des messages sur notre répondeur

00:47:43Et nous les écoutons

00:47:44Oui bonjour

00:47:45C'est Serge Denim

00:47:46Le consultant en énergie

00:47:48Au moment de l'incident

00:47:49Il y avait 72%

00:47:51De la production

00:47:52De la péninsule ibérique

00:47:53Qui était avec du solaire

00:47:55Alors comme chacun sait

00:47:56Le solaire

00:47:56Il n'a aucune

00:47:58Aucune

00:47:58Possibilité

00:48:00D'amortir

00:48:00De façon

00:48:01Électromagnétique

00:48:02Et donc

00:48:03C'est le château de carte

00:48:04Qui est trouvé

00:48:05Ce qui ne peut pas

00:48:06Se permettre

00:48:06D'avoir plus de 30%

00:48:07D'énergie

00:48:08Renouvelable

00:48:09Intermittante

00:48:09Sur un réseau

00:48:10Entièrement bouclé

00:48:11C'était une parfaite

00:48:13Démonstration

00:48:13Au moment

00:48:14Où on est en train

00:48:15De discuter

00:48:16De la PPE 3

00:48:17Au Parlement

00:48:18Et au Sénat

00:48:19Au revoir

00:48:20La PPE 3

00:48:21C'est la politique énergétique

00:48:23Qui est discutée

00:48:24Donc si je comprends bien

00:48:25Notre auditeur

00:48:27Dit qu'il faut

00:48:28Du nucléaire

00:48:29Oui

00:48:29Et moindre renouvelable

00:48:31Oui c'est ça

00:48:31Et bien alors

00:48:32D'après ce que j'ai

00:48:33Recomprendre

00:48:34Il a totalement raison

00:48:35Pas mieux

00:48:37Pas mieux

00:48:37Vous êtes d'accord ?

00:48:38Il faut diversifier

00:48:39C'est un peu comme l'économie

00:48:40C'est à dire qu'on ne met pas tout

00:48:41Dans vos économies

00:48:42Dans la même bourse

00:48:43Là c'est la même chose

00:48:44Il faut diversifier

00:48:45Et effectivement

00:48:46On a nous

00:48:46Cette puissance en France

00:48:48Où on a une énergie verte

00:48:50Parce que le nucléaire

00:48:50C'est une énergie verte aussi

00:48:51Et donc il faut au contraire

00:48:53L'exploiter

00:48:54Il faut exploiter

00:48:55Tous les moyens possibles

00:48:56Imaginables

00:48:56Il ne faut jamais tomber

00:48:57Et garder son autonomie

00:48:59Voilà c'est ça

00:49:00Très bien

00:49:01Et bien j'aime beaucoup

00:49:02Ce que vous faites

00:49:03Allez dans un instant

00:49:04Philippe David

00:49:05Qui a encore trouvé

00:49:08Un sujet pour dire

00:49:09Oui je ne suis pas content

00:49:10Il y a des gens

00:49:11Qui sont payés

00:49:11Avec notre argent

00:49:12Et bien écoutez

00:49:13Moi ça me fait mal

00:49:14Au coeur de les payer

00:49:15Je dis ça

00:49:15Je ne dis rien

00:49:16Et vous allez voir

00:49:17Que vous aussi à mon avis

00:49:18Dites ça à votre ami

00:49:19De la police à droite

00:49:20Non c'est pas lui

00:49:21Qui a été visé

00:49:22De me payer

00:49:23Ça fait plaisir

00:49:25Très content

00:49:26Allez à tout de suite

00:49:28Et nous sommes là

00:49:40Entre 17h et 19h

00:49:42Et pour notre plus grand plaisir

00:49:43On espère que vous passez

00:49:45Des bons moments avec nous

00:49:46Avec ce numéro de téléphone

00:49:47Donnez Aude au 0826 300 300

00:49:49Vous savez que vous pouvez

00:49:49Bien entendu

00:49:50Participer à cette émission

00:49:52Donnez votre avis

00:49:54Bien entendu

00:49:54Puisqu'il compte

00:49:55Vraiment pour nous

00:49:56Puisque c'est pour vous

00:49:56Bien sûr

00:49:57Que nous faisons ces émissions

00:49:58En attendant

00:49:58Autour de cette table

00:49:59Philippe Bilger

00:50:00Jean-Christophe Couvy

00:50:01Et Pierre-Yves Martin

00:50:03Bien entendu

00:50:04En attendant

00:50:04C'est le coup de gueule

00:50:05De Philippe David

00:50:06Les vraies voix sud radio

00:50:08Comme d'habitude

00:50:09Je vais remettre le clocher

00:50:10Au milieu du village

00:50:11Un village qui se trouve

00:50:12Dans le 10ème arrondissement de Paris

00:50:14Pourquoi le 10ème arrondissement de Paris ?

00:50:16Parce que c'est là

00:50:17Que se trouve la place de la République

00:50:18Et qu'on y ait entendu dimanche

00:50:20Des propos

00:50:20Qui font froid dans le dos

00:50:22On écoute ceci

00:50:23Alors mes amis

00:50:24Ce qu'il faut dire aujourd'hui

00:50:26C'est qu'on ne peut pas

00:50:27Comter sur les institutions

00:50:29La police

00:50:30La justice

00:50:31Véhicule l'islamophobie et le racisme

00:50:34On ne peut compter que sur nous-mêmes

00:50:37Et c'est pour ça

00:50:38Que je le dis

00:50:39Je l'assume

00:50:41Il faut qu'on se défende

00:50:42Par nos propres moyens

00:50:44Il faut constituer

00:50:46Partout dans le pays

00:50:47Des brigades

00:50:48D'autodéfense populaire

00:50:50Il faut qu'on se défende

00:50:53Il ne faut plus

00:50:54S'en laisser donner des coups

00:50:56La voix que vous venez d'entendre

00:50:58Est celle de Richie Thibault

00:50:59Assistant parlementaire

00:51:00De la députée insoumise

00:51:01Ercilia Soudet

00:51:02Qui appelle

00:51:03Ni plus ni moins

00:51:04Qu'à la création de

00:51:05Brigades d'autodéfense

00:51:07Populaire

00:51:07Suite au meurtre

00:51:08Ou à l'assassinat

00:51:09L'enquête nous le dira

00:51:10D'Aboubakar

00:51:11Si c'est dans la mosquée

00:51:12De la Grande Combe

00:51:13Vendredi dernier

00:51:14Des propos tenus

00:51:15Sous les applaudissements

00:51:17De la foule

00:51:17Alors qu'ils piétinent

00:51:19La police et la justice

00:51:20Accusés de propager

00:51:22L'islamophobie

00:51:22Et je suis atterri

00:51:24Outre par les propos

00:51:25Par la faiblesse des réactions

00:51:26Dans le paysage politique

00:51:27Imaginez si

00:51:29Après l'attentat

00:51:30De Saint-Etienne-du-Rouvray

00:51:31Où le père Hamel

00:51:32Avait été égorgé

00:51:33Par deux terroristes islamistes

00:51:34Dans son église

00:51:35Ou si après l'attentat

00:51:36De la basilique de Nice

00:51:37Où trois fidèles

00:51:38Avait été poignardés

00:51:39Par un autre terroriste islamiste

00:51:41En situation irrégulière

00:51:42Un responsable de droite

00:51:44Ou catholique

00:51:45Avait appelé

00:51:46A la création

00:51:47De brigades d'autodéfense

00:51:48Immédiatement

00:51:50Et les filles

00:51:50Et l'ensemble de la gauche

00:51:51Auraient pris les routrées

00:51:53En hurlant

00:51:53A la remise en cause

00:51:54De l'état de droit

00:51:55Au piétinement

00:51:56Des institutions

00:51:57Et n'auraient bien évidemment

00:51:59Pas manqué

00:51:59De rebaptiser

00:52:00Ces brigades d'autodéfense

00:52:01Populaires en milice

00:52:02Histoire de rappeler

00:52:04Que le nazisme

00:52:05Et les heures

00:52:05Les plus noires

00:52:05De notre histoire

00:52:06Étaient sur le point de revenir

00:52:08Mais quand ça vient

00:52:09De ce côté-ci

00:52:09De l'échiquier politique

00:52:10Ça passe

00:52:11Cependant

00:52:12On n'est pas surpris

00:52:13Avec Richie Thibault

00:52:14Puisque l'intéressé

00:52:14Appelé il y a quelques jours

00:52:15Sur XA

00:52:16Je cite

00:52:17Déborder le dispositif

00:52:19Des forces de l'ordre

00:52:20Le 1er mai prochain

00:52:21Un Richie Thibault

00:52:22Qui malgré ses 20 ans

00:52:23En est à 3 plaintes

00:52:24Contre lui

00:52:24Et 6 gardes à vue

00:52:25Un brillant palmarès

00:52:27Pour un assistant parlementaire

00:52:28Payé par nos impôts

00:52:30Alors qu'il est interdit

00:52:31D'accès à l'Assemblée nationale

00:52:32Ces propos ont même été

00:52:33Condamnés ce matin

00:52:34Par Manuel Bompard

00:52:36Qui a déclaré

00:52:36LFI ne se retrouve pas

00:52:38Dans ses propos

00:52:39On attend donc

00:52:40Impatiemment

00:52:41Les sanctions

00:52:41Mais en voyant Richie Thibault

00:52:43Dénoncer à l'envie

00:52:44La menace fasciste

00:52:45Qui planerait sur la France

00:52:47Je me dis que Churchill

00:52:48Avait raison

00:52:49Lorsqu'il disait

00:52:50Les fascistes de demain

00:52:51S'appelleront eux-mêmes

00:52:52Antifascistes

00:52:53C'est très vrai

00:52:56Et il est scandaleux

00:52:57Les propos

00:52:58Qu'il réitère

00:52:59Et heureusement

00:53:00Bruno Retailleau

00:53:01A ordonné

00:53:02À ses villes

00:53:03A justice

00:53:03À la suite

00:53:04De ses propos

00:53:05Scandaleux

00:53:06Mais vous avez raison

00:53:08De vous indigner

00:53:09A chaque fois

00:53:10Parce qu'on s'habitue

00:53:11À l'ignoble

00:53:12En réalité

00:53:13L'ignoble

00:53:14C'est à la fois

00:53:16Facile à contredire

00:53:18Mais paradoxalement

00:53:19Ça peut lasser

00:53:21On en a assez

00:53:22D'entendre

00:53:23Un jeune homme

00:53:24Qui a 20 ans

00:53:25Dire des ignominies

00:53:27Et à la longue

00:53:28Il faut une sorte

00:53:29De courage

00:53:30De résistance

00:53:31Du quotidien

00:53:32Pour dire à chaque fois

00:53:33C'est scandaleux

00:53:34On peut être tenté

00:53:35De jeter l'éponge

00:53:37Et surtout pas

00:53:38Vous le policiez

00:53:39Il appelle la création

00:53:40D'une milice

00:53:40Il n'y a pas d'autre mot

00:53:41D'une milice

00:53:42Alors juste pour rappel

00:53:43A l'époque

00:53:43Des soviétiques

00:53:44Ils avaient construit

00:53:45Le mur de Berlin

00:53:46En disant que c'était

00:53:46Le mur de protection

00:53:47Contre le fascisme

00:53:48Imaginez un peu

00:53:49Ce qui est arrivé derrière

00:53:50Donc déjà l'idéologie

00:53:51On voit qu'elle traverse

00:53:52Ses âges

00:53:52Moi

00:53:53Richie Thibault

00:53:54Richie la belle vie

00:53:55J'ai l'impression

00:53:57Qu'il souffre du syndrome

00:53:58D'une pincheur nain

00:53:59Vous savez

00:53:59C'est le petit

00:53:59Doberman nain

00:54:00Qui a l'impression

00:54:01D'être un gros chien

00:54:02Et à chaque fois

00:54:03Qu'il va se frotter

00:54:03Ressentir un peu

00:54:04Les fesses des autres chiens

00:54:05Il se prend une raclée

00:54:06Et du coup

00:54:07Il va voir mes mères

00:54:08Et donc du coup

00:54:09Je me dis

00:54:09Richie

00:54:10Richie

00:54:11Arrête de faire

00:54:12L'insurrection

00:54:13Quand on est taillé

00:54:14Comme un criquet de garenne

00:54:15J'ai déjà dit hier soir

00:54:16On va avoir des problèmes

00:54:17Voilà

00:54:17Donc arrêtez aussi

00:54:19De donner

00:54:19De la justiphobie

00:54:21Et de la flicophobie

00:54:22On arrête

00:54:23On redescend

00:54:23On prend son doudou

00:54:24On va au lit

00:54:25On prend une camomille

00:54:25Est-ce que Philippe

00:54:27Vous avez eu raison

00:54:28De faire cette chronique

00:54:30Sur ce sujet là

00:54:30Parce que finalement

00:54:31C'est toujours la même chose

00:54:32C'est donner de l'importance

00:54:34A des petits

00:54:36A des personnes

00:54:38Non mais il n'y a pas de

00:54:39Mais je veux dire pourquoi

00:54:40Parce que j'ai trouvé

00:54:41Que les oppositions

00:54:42Les prix d'orfer

00:54:43Des hommes politiques

00:54:44Étaient quasi inexistants

00:54:45Je peux vous dire

00:54:46C'est passé crème en fait

00:54:47De l'autre côté

00:54:48De l'échiquier politique

00:54:49On aurait hurlé

00:54:50Au retour du fascisme

00:54:51Oui ou non

00:54:52Oui je suis d'accord

00:54:53Mais par contre

00:54:54Le sujet c'est

00:54:56Et c'est toujours aussi

00:54:56Un petit peu la même chose

00:54:58C'est qu'on est amnésique

00:54:59On n'a pas de mémoire

00:55:00C'est à dire que là

00:55:02Par exemple

00:55:02Le ministre de l'Intérieur

00:55:03Va engager une poursuite

00:55:04Contre cet assistant parlementaire

00:55:06Et puis quand ça va être décidé

00:55:08Quand il va y avoir

00:55:08Une décision de justice

00:55:10On aura tous

00:55:10Complètement oublié

00:55:11Ça sera certainement

00:55:12Même pas

00:55:13Communiqué

00:55:15Ou partagé

00:55:17Et du coup il n'y aura pas

00:55:18Si si parce qu'on s'est renseigné

00:55:19Avec Philippe

00:55:20On a regardé par antériorité

00:55:21Ceux qui avaient le même comportement

00:55:23Et ils ont été

00:55:24Celui qui avait appelé

00:55:25Aline Tifada

00:55:26L'organisme de l'EFI

00:55:28Il a pris 5 mois de prison

00:55:29Avec sursis

00:55:29Et 10 000 euros d'amende

00:55:30Et tristement

00:55:32Celui-là

00:55:32Vous pouvez vous rassurer

00:55:34Pierre-Yves

00:55:35Il aura d'autres déclarations

00:55:37C'est son fonds de commerce

00:55:40Bien sûr

00:55:40Merci beaucoup

00:55:41Il a 20 ans

00:55:42Il a déjà fait 6 gardes à vue

00:55:44Et il a 3 procès aux fesses

00:55:45Et donc demain

00:55:46Enfin jeudi

00:55:47Si mes collègues

00:55:48Qui se font jeter

00:55:49Des cocktails Molotov

00:55:50Des pavés

00:55:52Etc

00:55:52Parce qu'ils ont entendu

00:55:53Cette espèce de

00:55:54Personnage sinistre

00:55:56Appelé justement

00:55:57L'insurrection

00:55:57J'espère qu'on aura aussi

00:55:59La capacité

00:56:00La justice

00:56:00D'aller lui demander des comptes

00:56:02Parce qu'il a

00:56:02Incité l'insurrection

00:56:03Il a une responsabilité

00:56:05Et je suis désolé

00:56:05Quand on veut faire la politique

00:56:06Il faut savoir ce qu'on veut faire

00:56:08Et donc du coup

00:56:09On arrête un petit peu

00:56:10D'arranguer les foules

00:56:11Mais je ne sais pas

00:56:12Je ne sais pas

00:56:13Quelle influence

00:56:13Ça peut avoir

00:56:14Ces propos

00:56:15Dans la vraie réalité

00:56:16Il y a des gens

00:56:16Qui applaudissent autour

00:56:17Il suffit de 15 personnes

00:56:19Mais je ne sais pas

00:56:20Peut-être que ça ne déclenche pas

00:56:22Mais en tout cas ça conforte

00:56:23Ça c'est sûr

00:56:23Merci beaucoup Philippe David

00:56:25Tout de suite

00:56:25C'est l'info en plus

00:56:26Avec Félix Mathieu

00:56:26Et à l'avant-vaille

00:56:31Du 1er mai

00:56:32Les dépanneurs demandent

00:56:32Une adaptation des normes

00:56:33Qui encadrent leur profession

00:56:35Oui on parlait ici même

00:56:36Des boulangers

00:56:36Qui voudraient pouvoir

00:56:37Faire travailler leurs salariés

00:56:38Le 1er mai

00:56:39Sans s'exposer à des amendes

00:56:40Eh bien sans doute

00:56:41Plus étonnant encore

00:56:42Les dépanneurs

00:56:43Sont eux aussi

00:56:44Confrontés à cette question

00:56:45Pour en parler

00:56:46Nous sommes en ligne

00:56:46Avec le président

00:56:47Du métier d'épanage

00:56:48Remorquage

00:56:49Chez Mobiliens

00:56:50Bonsoir Sylvain Cantrell

00:56:51Oui bonsoir

00:56:52Merci d'être avec nous

00:56:53Dans les vrais voix

00:56:54Sur Sud Radio

00:56:54On imagine qu'a priori

00:56:55Les accidents de la route

00:56:56Ne s'arrêtent pas

00:56:57Le 1er mai

00:56:58Mais vous n'avez pas

00:56:59De dérogation

00:56:59Vous non plus

00:57:00Dans votre profession

00:57:01Alors il n'y a pas

00:57:02Que les accidents de la route

00:57:03Il y a aussi

00:57:04Les pannes

00:57:05Sur le bord des routes

00:57:06Et les autoroutes

00:57:07Avec toute la complexité

00:57:08Que ça peut engendrer

00:57:11Donc on est aujourd'hui

00:57:14Victime de contrôle

00:57:15Un peu important

00:57:17D'inspection du travail

00:57:19Nous sommes un métier

00:57:21En tension

00:57:22Et en transition

00:57:23Parce qu'on a une évolution

00:57:25Technologique des véhicules

00:57:27Notamment sur les véhicules hybrides

00:57:29Et sur les véhicules électriques

00:57:30Et on a

00:57:32Alors

00:57:33On n'a pas des salariés

00:57:35On a des compagnons

00:57:36On a des compagnons

00:57:36Pourquoi je vous dis ça ?

00:57:37Parce que

00:57:38Ce sont des gens

00:57:39Qui sont capables

00:57:40De se lever

00:57:40La nuit

00:57:41Qui sont capables

00:57:41De travailler le samedi

00:57:42De travailler le dimanche

00:57:43Sur la base du volontariat

00:57:45Et aujourd'hui

00:57:47La réglementation du travail

00:57:48Nous contraint

00:57:49Autour de ça

00:57:50Le Premier ministre

00:57:52Nous dit

00:57:53Que nous ne travaillons pas assez

00:57:54Nous

00:57:54Visiblement

00:57:55Nous travaillons de trop

00:57:57Donc

00:57:58Lorsque nous avons

00:57:59Nos compagnons

00:58:02Qui font des heures

00:58:03Incroyables

00:58:06On paye nos cotisations

00:58:09On donne

00:58:10A nos compagnons

00:58:11Un pouvoir d'achat

00:58:12Qui leur permet

00:58:13De payer

00:58:13De la TVA

00:58:13Et je voudrais juste

00:58:16Vous rappeler

00:58:16Une chose

00:58:17C'est que

00:58:17Sur les autoroutes

00:58:19Nous sommes présents

00:58:20En moins de 30 minutes

00:58:21Je ne sais pas

00:58:23Si les médecins

00:58:24Qui sont

00:58:25Qui sont extrêmement

00:58:27Contraints

00:58:27Font la même chose

00:58:30Quelle est

00:58:31Quelle est aujourd'hui

00:58:32La situation

00:58:33C'est-à-dire que

00:58:34Là vous nous donnez

00:58:35Votre témoignage

00:58:36Est-ce que ça veut dire

00:58:37Qu'aujourd'hui

00:58:38Tous les dépanneurs

00:58:39De France

00:58:39Se disent

00:58:40Comme les médecins

00:58:42Pendant le Covid

00:58:42C'est-à-dire qu'on est là

00:58:44Pour aider les gens

00:58:45Et finalement

00:58:45On est plutôt maltraité

00:58:46C'est complètement ça

00:58:49Bien sûr

00:58:49C'est complètement ça

00:58:50Je vous dis encore une fois

00:58:52L'inspection du travail

00:58:52Contraint

00:58:53Un certain nombre d'entreprises

00:58:54L'État

00:58:56Donc on travaille

00:58:58Soit en délégation

00:58:59De service public

00:59:00Soit en réquisition

00:59:02Donc en réquisition

00:59:03On n'a pas le choix

00:59:04D'accepter

00:59:05Ou pas

00:59:06La démarche

00:59:08L'État

00:59:09Dans sa démarche

00:59:11Pégalienne

00:59:11A besoin de nous

00:59:12Et nous contraint

00:59:13En parallèle

00:59:14Et c'est-à-dire

00:59:16Que là vous risquez

00:59:16Concrètement une amende

00:59:18Si dans une dépanneuse

00:59:19Le 1er mai

00:59:20Il y a un salarié

00:59:21S'il y a quelqu'un

00:59:21Qui n'est pas le patron

00:59:23Je ne sais pas

00:59:25Comment quoi être une amende

00:59:26C'est qu'on a pris

00:59:26Des amendes déjà

00:59:27Mais c'est dingue

00:59:28Je veux dire

00:59:29J'ai eu besoin

00:59:30L'été dernier

00:59:31Des dépanneurs

00:59:31Sur autoroute

00:59:32Et je peux vous dire

00:59:33Qu'on est très heureux

00:59:34De les trouver

00:59:34Quand les voitures

00:59:35Passent à côté de vous

00:59:36A 130 km hors frite

00:59:38En passant

00:59:38Bien sûr

00:59:39Bien sûr

00:59:39Alors vous n'avez

00:59:42Qu'une expérience

00:59:43Mais nous on le vit tous les jours

00:59:45Parce qu'on descend

00:59:47Nos dépanneuses

00:59:48Régulièrement

00:59:49Sur le bord de l'autoroute

00:59:50Et vous vous rendez compte

00:59:51Que c'est

00:59:52L'autoroute

00:59:53Est un

00:59:54Alors je vais

00:59:55Je vais prendre un terme

00:59:57Qui s'appelle

00:59:57Un no man's land

00:59:58Je ne conseille à personne

01:00:01D'avoir cette expérience

01:00:02D'être

01:00:03Frôlé

01:00:04À la voiture

01:00:05Sur l'autoroute

01:00:06Bien sûr

01:00:06D'ailleurs c'est l'occasion

01:00:08Pour rappeler quand même

01:00:08Que quand vous voyez

01:00:09Un dépannage sur l'autoroute

01:00:10Décalez-vous à gauche

01:00:12Exactement

01:00:13Bien entendu

01:00:13Parce que ces gens

01:00:14Font leur travail

01:00:14Et qu'il y a souvent

01:00:15Des accidents

01:00:16Et donc voilà

01:00:17Si on pouvait éviter

01:00:18Un sur-accident sur un accident

01:00:19C'est plutôt pas mal

01:00:20Et ces gens sont formidables

01:00:22Parce qu'ils viennent vous aider

01:00:22En 30 minutes

01:00:23Et c'est bien de les protéger

01:00:24En tout cas merci beaucoup

01:00:25Sylvain Cantrell

01:00:26Président du métier

01:00:28D'épanage-remorquage

01:00:29À Mobiliance

01:00:30Vous restez avec nous

01:00:31Dans un instant

01:00:32Le tour de table

01:00:34De l'actu des vrais voix

01:00:35Mon cher Philippe Bilger

01:00:38Alors Cyril Hanouna

01:00:39Une blague ou du sérieux ?

01:00:42Avec vous Pierre-Yves Martin

01:00:44Moi ça sera du sérieux

01:00:45Ça sera la fermeture

01:00:46Des usines en France

01:00:47Et avec vous Jean-Christophe Couvi ?

01:00:49Moi ça va être sur le bilan mensonger

01:00:50Du Premier ministre

01:00:51Sur la rémunération des fonctionnaires

01:00:52Oula je sens que ça va râler

01:00:54Allez

01:00:54On en parle dans un instant

01:00:56Soyez les bienvenus

01:00:57Et merci de votre fidélité

01:00:58A Sud Radio

01:00:58A tout de suite

01:00:59Retour des vrais voix

01:01:11Avec bien évidemment

01:01:12Philippe Bilger

01:01:14Jean-Christophe Couvi

01:01:15Pierre-Yves Martin

01:01:16Cécile de Ménibus

01:01:17C'est à nos côtés évidemment

01:01:18Et c'est l'heure

01:01:19Du tour de table

01:01:20De l'actualité

01:01:21Mais maniez-vous le tronc

01:01:24On va bientôt se mettre à table

01:01:25Vous connaissez l'histoire

01:01:26De la femme qui va acheter

01:01:27Un meuble chez Ikea ?

01:01:27Taisez-vous

01:01:28Taisez-vous

01:01:29Parce que là ça

01:01:29Le tour de table

01:01:31De l'actualité

01:01:32C'est dommage

01:01:33On n'aura pas la chute

01:01:34De la blague

01:01:35Philippe Bilger

01:01:38Cyril Hanouna

01:01:39Blague ou sérieux ?

01:01:40Oui alors

01:01:41Valeurs Actuelles

01:01:42Nous avait annoncé

01:01:43La possibilité

01:01:44D'une candidature

01:01:45De Cyril Hanouna

01:01:46En nous donnant

01:01:48L'essentiel de son programme

01:01:50Qui ne me paraissait pas

01:01:51Aberrant

01:01:52Et en fait

01:01:53J'avais envie

01:01:54Un peu par provocation

01:01:56De dire bien sûr

01:01:57Qui n'aurait jamais été

01:01:59Élu président

01:02:00Mais que ça n'était pas

01:02:02Complètement absurde

01:02:03De la part de cette personnalité

01:02:06Qui est détestée

01:02:07Par un certain nombre

01:02:09De personnes

01:02:09Mais que pour ma part

01:02:11J'ai toujours trouvé

01:02:12Talentueuse

01:02:13Parfois

01:02:14Jusqu'à la vulgarité

01:02:15Et surtout

01:02:16Je trouvais

01:02:18Un petit peu étonnant

01:02:19Étonnante

01:02:21Pardon

01:02:21L'indignation

01:02:23De beaucoup de gens

01:02:24À l'idée

01:02:24De cette candidature

01:02:25Comme si en réalité

01:02:27Nous avions eu auparavant

01:02:30Des pratiques présidentielles

01:02:31D'une parfaite décence

01:02:33Et élégance

01:02:35Alors qu'en réalité

01:02:38Je pense que si des candidatures

01:02:42Comme celle de Cyril Hanouna

01:02:44Ne suscitent pas une indignation

01:02:46Comme hier

01:02:48D'autres l'avaient fait

01:02:49C'est qu'il y a des présidents

01:02:51Dont les comportements

01:02:53Nous sont parfois habitués

01:02:55À des vulgarités

01:02:58À des élégances

01:03:00À des démagogies

01:03:01Qui nous renvoient

01:03:03Parfois tout droit

01:03:04À une candidature

01:03:06Comme celle de Cyril Hanouna

01:03:08Alors heureusement

01:03:09On vient de me dire

01:03:10Qu'il ne sera pas candidat

01:03:12Il l'a dit

01:03:13Paraît-il

01:03:13Sur Europe 1

01:03:15C'est très bien

01:03:16Mais qu'on ne touche pas

01:03:17Des hauts cris

01:03:18Quand notre monde

01:03:19Est devenu

01:03:19Tellement médiocre

01:03:21Qu'il justifie

01:03:22De telles candidatures

01:03:23Alors

01:03:24Pierre-Yves-Marc

01:03:25Je suis super d'accord

01:03:26Avec toi

01:03:27Mais néanmoins

01:03:29Tu as commencé ton propos

01:03:31En disant

01:03:32Que de toute façon

01:03:35Il n'aurait pas été élu

01:03:36Et là

01:03:37Je m'inscris en faux

01:03:38Parce qu'en fait

01:03:39On n'en sait rien

01:03:40Parce que tout le modèle

01:03:41Toi tu sais

01:03:42Parce que t'es brillant

01:03:42Non non

01:03:43Tout le modèle politique actuel

01:03:45Fait que

01:03:46Les codes

01:03:47Les cadres

01:03:48Et les dynamiques

01:03:49Qui font l'élection présidentielle

01:03:51Sont en train de sauter

01:03:52Un par un

01:03:52Et ça c'est vrai

01:03:53Dans les principaux pays occidentaux

01:03:56Tu vois

01:03:56Par exemple

01:03:57S'il y a 15 ans

01:03:58On t'avait dit que Trump

01:03:59Serait élu

01:04:00T'aurais rigolé

01:04:01T'aurais rigolé

01:04:02T'aurais dit impossible

01:04:03Là de la même façon

01:04:05Regarde par exemple

01:04:06En 2017

01:04:06Emmanuel Macron

01:04:08Moi toute ma jeunesse

01:04:10On m'a appris

01:04:10Qu'en science politique

01:04:12Si le candidat

01:04:13A l'élection présidentielle

01:04:15Il n'a pas un parti

01:04:16Derrière lui

01:04:16Un

01:04:17Deux

01:04:17Qui la passe

01:04:18Gravit

01:04:19Tous les échelons

01:04:20Des élections

01:04:22Du canton

01:04:23Jusqu'aux législatives

01:04:25Il ne pouvait pas passer

01:04:26Et t'as un type

01:04:27Qui est arrivé

01:04:28Tox

01:04:28Et qui a cassé tous les codes

01:04:30En tout cas

01:04:30Qui a remis en cause ces codes

01:04:32Et j'ai l'impression

01:04:33Que ça continue

01:04:33Ça continue

01:04:34Et donc du coup

01:04:35En fait

01:04:35On est à l'abri de rien

01:04:37Et à partir du moment

01:04:38Où on se dit

01:04:39Il ne passera pas

01:04:41Bah en fait

01:04:41J'ai envie de te dire

01:04:42Oui si

01:04:43Il risque de passer

01:04:43Parce qu'en fait

01:04:44On n'a plus les bons traducteurs

01:04:46Les bons codes

01:04:46Pour comprendre

01:04:47Ce qui est en train de se passer

01:04:48Jean-Christophe Couille

01:04:48On a eu Coluche

01:04:49A une époque

01:04:50Qui ne s'est pas présenté

01:04:51Ah non

01:04:52Il avait pratiquement annoncé

01:04:54Il avait les réseaux sociaux

01:04:55Il faisait très peur

01:04:56Je me rappelle à l'époque

01:04:57Coluche était manipulé

01:04:58Oui mais il faisait très peur

01:04:59A la gauche à l'époque

01:05:00Je peux vous dire

01:05:01Que ça tombait des gouttes

01:05:01J'étais jeune

01:05:02Mais je m'en rappelle un petit peu

01:05:03Et voilà

01:05:04En Italie

01:05:05Il y a eu aussi

01:05:05Pareil

01:05:06Bépe Grineau

01:05:07Pareil

01:05:07Le mouvement 5 étoiles

01:05:08Mais en fait

01:05:09On voit qu'aujourd'hui

01:05:10Effectivement

01:05:10Je suis d'accord

01:05:11Avec Pierre-Yves

01:05:12Oui c'est ça

01:05:13Qu'on ne fasse pas la boulette

01:05:14Avec Pierre-Yves

01:05:16C'est qu'aujourd'hui

01:05:17Il y a un fait nouveau

01:05:18C'est les réseaux sociaux

01:05:19C'est le fait qu'aujourd'hui

01:05:21On va pouvoir toucher des gens

01:05:22Qu'on ne touchait pas

01:05:23Avant en politique

01:05:24Et maintenant en fait

01:05:25Quand vous parlez

01:05:25Vous allez sur Insta

01:05:26Sur plein de trucs

01:05:27Etc

01:05:27Vous touchez tout le monde

01:05:28Ou pratiquement tout le monde

01:05:29Et du coup

01:05:30J'allais dire

01:05:31Tout est redistribué

01:05:32Et tout le monde a sa chance

01:05:32Et donc le fait

01:05:33Qu'une personnalité dise

01:05:35Bah je me lance

01:05:36Bah effectivement

01:05:37Ça va aussi affaiblir

01:05:38D'autres candidats

01:05:40Et donc du coup

01:05:41Oui ça pose des questions

01:05:43Maintenant la politique

01:05:44Je pense que c'est sérieux

01:05:44Et aujourd'hui

01:05:45On a besoin

01:05:45De vrais leaders

01:05:46Qui ont une vision de la société

01:05:48Sur plusieurs années

01:05:49Et qui sont capables

01:05:50De nous entraîner avec eux

01:05:51Sur une société apaisée

01:05:52Et constructive

01:05:53Vous n'avez pas l'impression

01:05:54Qu'on se reconnaît

01:05:55Dans ce qu'il dit ?

01:05:55Ah bah si totalement

01:05:56On a besoin de gens solides

01:05:57C'est un peu nous

01:05:58C'est nous absolument

01:05:59Mais c'est peut-être du coup

01:05:59Si la place est libre

01:06:00On a qu'à y aller

01:06:01Allez-y

01:06:01Non mais ça ne peut pas être un jour

01:06:02On y va deux

01:06:03C'est une ignominale

01:06:05Oh là là là

01:06:05Écoutez

01:06:06Soyez disruptifs

01:06:08Cécile David

01:06:09Ou Philippe de Ménibus

01:06:10Il faut faire un mix

01:06:11Sur le bulletin de vote

01:06:11Moi je ne sais pas

01:06:12Si vous êtes noble

01:06:12Si vous voulez être noble

01:06:13Il manquait loin

01:06:15Très loin

01:06:17Très loin

01:06:18Très loin de Ménibus

01:06:19C'est ça

01:06:19Voilà c'est ça

01:06:20Allez prendre le bus

01:06:21Plus loin là-bas

01:06:21Pierre-Hume Bartin

01:06:23Les chiffres inquiétants

01:06:24De fermeture d'usines

01:06:25Pour info

01:06:26114

01:06:27119 fermetures

01:06:29De sites industriels

01:06:30En 2024

01:06:31Voilà c'est ça

01:06:31Versus 114

01:06:32Il y avait un très bel article

01:06:35Très bel

01:06:35Je ne sais pas si c'est le bon terme

01:06:36Mais il y avait un article très intéressant

01:06:38Dans les échos ce matin

01:06:39Sur les fermetures de sites industriels

01:06:42Effectivement

01:06:43Et là à la fin du premier trimestre

01:06:45Il y a une vraie inquiétude en France

01:06:47Parce qu'il y a 42 menaces

01:06:48De fermeture de sites industriels

01:06:50Pour 2025

01:06:52A ce jour

01:06:53Et en fait

01:06:55J'ai trouvé que l'article

01:06:56Et ce que je peux entendre

01:06:58Et échanger avec les uns et les autres

01:06:59Il est intéressant sur trois niveaux

01:07:02Le premier c'est que

01:07:03Après le Covid

01:07:04Il y a eu une ambition exprimée

01:07:05Par le gouvernement

01:07:06De mener une contre-offensive industrielle

01:07:09Et une politique industrielle

01:07:10Un peu plus dynamique

01:07:11Et que là

01:07:12Aujourd'hui en 2025

01:07:13Ça semble s'être complètement essoufflé

01:07:15Sans qu'on sache vraiment pourquoi

01:07:16Le deuxième élément

01:07:17C'est que

01:07:18Ça met en valeur

01:07:20Quelque chose de très positif

01:07:21Qui est l'importance des territoires

01:07:22Et de l'animation des territoires

01:07:24Et notamment du rôle des élus

01:07:26Parce qu'on va essayer d'être positif aussi avec eux

01:07:28Parce qu'il y a des élus

01:07:29Qui sont pleins de convictions

01:07:30Pleins de passions

01:07:30Pour défendre leur territoire

01:07:32Pour faire tout en sorte

01:07:34Qu'il y ait des repreneurs

01:07:35Qui viennent sur ces territoires

01:07:37Etc

01:07:37Et puis il y a un troisième effet

01:07:39Qui lui est beaucoup plus sombre

01:07:41Qui est un effet domino

01:07:43C'est-à-dire qu'à partir du moment

01:07:44Où un site industriel en France

01:07:46Sur un territoire

01:07:46Disparait

01:07:47Il y a tout l'écosystème

01:07:49Qui se casse la figure

01:07:50Progressivement

01:07:51Et il y a une espèce de malédiction

01:07:53Par rapport à l'enjeu de l'emploi

01:07:55Et on a passé plusieurs années

01:07:58A profiter d'une vraie dynamique

01:08:01Du marché de l'emploi

01:08:02Et on sent là maintenant

01:08:03Qu'il y a un revirement

01:08:04Et donc du coup

01:08:05Il faut être extrêmement attentif

01:08:06Et là pour ce coup

01:08:07Être tous ensemble

01:08:09Que ce soit les élus

01:08:10Les chefs d'entreprise

01:08:11Les syndicalistes

01:08:12Pour préserver ce sujet

01:08:14D'industrie

01:08:15Et d'emploi

01:08:16En France

01:08:17Sur nos territoires

01:08:18Et apprendre à aimer

01:08:19A aimer de nouveau

01:08:20Les entrepreneurs en tout cas

01:08:21Et la relation au travail

01:08:22Exactement

01:08:23On n'a pas beaucoup de temps

01:08:25Donc on va passer directement

01:08:26A Jean-Christophe Couvy

01:08:27Sur ce bilan mensonger

01:08:28Selon vous

01:08:28De la rémunération des fonctionnaires

01:08:30Par le gouvernement Bayrou

01:08:31Effectivement

01:08:31Donc le gouvernement

01:08:32Le Premier ministre

01:08:33Il vient d'annoncer

01:08:33Que la masse salariale

01:08:34Des fonctionnaires

01:08:35A augmenter de 6,7%

01:08:36En 2024

01:08:37Par rapport à 2023

01:08:39Alors que l'inflation

01:08:39N'était que de 2%

01:08:40Pour 2024

01:08:41Donc en fait

01:08:42Ils sont en train de nous expliquer

01:08:43Qu'on s'est gavé

01:08:44Voilà

01:08:44On a été augmenté

01:08:45Ça coûte très très cher

01:08:46A tout le monde

01:08:47Etc

01:08:47Jusque le point d'indice

01:08:49Est gelé depuis des années

01:08:50Alors il y a eu

01:08:50Quelques petits coups de dégel

01:08:52C'est juste qu'en fait

01:08:53Ils mélangent tout

01:08:53Et c'est fait exprès

01:08:54Pour troubler le message

01:08:56C'est-à-dire que

01:08:56Ceux qui bénéficient

01:08:58D'un changement d'échelon

01:08:59Et d'une avancée de carrière

01:09:00Sont comptabilisés là-dedans

01:09:01Donc en fait

01:09:02Quand vous êtes fonctionnaire

01:09:03Vous avez une grille d'avancement

01:09:04Juste pour info

01:09:05Par exemple

01:09:06La catégorie C

01:09:07Qui est la plus humble d'entre nous

01:09:08C'est la plus précaire

01:09:09Qui représente 39%

01:09:10Des fonctionnaires

01:09:12Quand vous rentrez

01:09:13Vous avez un début de grille

01:09:14A 1400 euros net

01:09:15D'accord

01:09:15Ça ne fait pas rêver non plus

01:09:16Et vous prenez un point

01:09:18Par échelon

01:09:19Les 8 premiers grades

01:09:21Enfin les 8 premiers échelons

01:09:22C'est-à-dire vous gagnez

01:09:23En gros 40 euros

01:09:24Sur 8 ans

01:09:25Voilà

01:09:25C'est ça ce gavé

01:09:26Je ne suis pas sûr

01:09:27Et donc derrière tout ça

01:09:28Encore une fois

01:09:29On veut trouver

01:09:3040 à 50 milliards d'euros

01:09:31D'économies

01:09:32Et derrière tout ça

01:09:33On est en train de faire passer

01:09:33Des messages

01:09:34Que le fonctionnaire

01:09:35Est un coût

01:09:36Et moi je suis désolé

01:09:36C'est un investissement

01:09:37Quand on se compare

01:09:38Justement à d'autres pays

01:09:39Européens

01:09:40On voit bien qu'on a toujours

01:09:41Besoin de la fonction publique

01:09:42Et quand on est capable

01:09:43De donner 200 milliards d'euros

01:09:44Des entreprises

01:09:45Il faut prêter

01:09:46Mais il n'y a pas de contrepartie

01:09:48Et là par exemple

01:09:49On en parle de la désindustrialisation

01:09:51Et bien oui

01:09:52Là il y a un effort à donner

01:09:53Mais c'est quoi la contrepartie ?

01:09:54C'est de maintenir

01:09:55Effectivement

01:09:56Le travail en France

01:09:58Et non pas de l'envoyer

01:09:59Faire des recherches

01:10:00En Inde

01:10:00Aux Etats-Unis

01:10:00Ou ailleurs

01:10:01Ce qui veut dire

01:10:01Philippe Bilger

01:10:02Que le prix finalement

01:10:03Du danger de l'engagement

01:10:04N'est pas valorisé suffisamment

01:10:06Bien sûr

01:10:07Mais là

01:10:08Si on était prêt

01:10:10A une véritable révolution sociale

01:10:12On changerait très largement

01:10:14La hiérarchie

01:10:15Des fonctions

01:10:16Et des métiers

01:10:16J'en suis persuadé

01:10:18Mais si vous le permettez

01:10:20J'aurais aimé poser une question

01:10:22A Pierre-Yves

01:10:23Qu'est-ce qui est la principale cause

01:10:26De cet échec

01:10:27A votre avis

01:10:28Du fait que

01:10:29Là il n'y a pas

01:10:31Alors qu'on avait proclamé

01:10:33Une réindustrialisation

01:10:35Pourquoi ça marche pas ?

01:10:37Ça marche pas parce qu'on l'a proclamé

01:10:39Il y a 4 ans

01:10:40A peu près

01:10:41Et que pendant 40 ans

01:10:43L'État s'est complètement désengagé

01:10:46De l'animation des sites industriels

01:10:48Et qu'il y a effectivement

01:10:49Une ambition industrielle

01:10:51Qui n'existait pas pendant 40 ans

01:10:53Avec des transferts de compétences

01:10:54Des délocalisations

01:10:56Et qu'au bout du bout

01:10:57Il suffit pas de mettre un beau sticker

01:10:59En disant

01:10:59On aime l'industrie

01:11:00Il faut relancer la machine

01:11:02Et que ça met du temps

01:11:04Et que là ça fait que 4 ans

01:11:05Et que déjà ça s'essouffle

01:11:07Alors qu'il faudrait 30 ans

01:11:0840 ans

01:11:09Pour retrouver un rythme conséquent

01:11:11Et puis ça suppose aussi

01:11:13De refondre un petit peu

01:11:14Toute notre façon de faire

01:11:15Sur la recherche et développement

01:11:18Sur les investissements

01:11:19Sur l'image aussi

01:11:21Qu'on a de nos industriels

01:11:22De la relation au travail

01:11:24C'est tout ça

01:11:26C'est un enjeu culturel

01:11:27C'est un enjeu économique

01:11:28Et c'est un enjeu politique

01:11:29Et malheureusement

01:11:30Les politiques

01:11:31En tout cas au plan national

01:11:33Ne sont tous pas dotés

01:11:35D'une sensibilité économique

01:11:37Et industrielle forte

01:11:39Merci beaucoup messieurs

01:11:41En tout cas vous restez avec nous

01:11:42Dans un instant

01:11:43Le coup de projecteur des vrais voix

01:11:44Avec cette information

01:11:45Gérald Darmanin

01:11:46Qui veut faire contribuer

01:11:47Les détenus

01:11:48Au frais de leur incarcération

01:11:50Une mesure déjà en vigueur

01:11:52Avant 2003

01:11:52Alors parlons vrai

01:11:53Est-ce que cette mesure

01:11:54Vous paraît très normale

01:11:55Sachant que les détenus

01:11:56Sont logés, nourris et chauffés

01:11:57Au frais du contribuable

01:11:58Et à cette question

01:11:59Comme dit Darmanin

01:12:01Les détenus doivent-ils participer

01:12:02A leurs frais d'incarcération

01:12:03Vous dites oui

01:12:04A 90%

01:12:05Vous voulez réagir

01:12:06Le 0826 300 300

01:12:08Et notre invité pour en parler

01:12:09Wilfried Fonck

01:12:10Qui est secrétaire national

01:12:11Du syndicat pénitentiaire

01:12:12UFAP

01:12:13Une sac justice

01:12:13Bonjour

01:12:14Bonjour Cécile

01:12:16Est-ce que c'est la mise en pratique

01:12:17Finalement de

01:12:18Tu casses, tu payes

01:12:19De Gabriel Attal

01:12:20Je ne pense pas

01:12:22Qu'on soit là-dedans

01:12:23Cette annonce

01:12:24Du garde des Sceaux

01:12:24Souleve plus la question

01:12:25Des coûts de l'incarcération

01:12:27Et des implications

01:12:28Que ça peut avoir

01:12:28Sur les finances publiques

01:12:29En tout cas

01:12:30On va en parler dans un instant

01:12:31Soyez les bienvenus

01:12:31Ce numéro de téléphone

01:12:32Que vous connaissez bien

01:12:330826 300 300

01:12:34On vous attend au standard

01:12:36Ça ne fait pas de mal

01:12:36De le rappeler

01:12:37On ne sait jamais

01:12:37Sur un malentendu

01:12:38Ça peut marcher

01:12:38Allez, à tout de suite

01:12:39Sud Radio

01:12:40Votre avis fait la différence

01:12:42Merci à vous

01:12:43Pour la qualité des débats

01:12:44Et le pluralisme

01:12:45Que vous apportez

01:12:45Qui fait un bien fou

01:12:46A notre démocratie

01:12:47Sud Radio

01:12:48Parlons vrai

01:12:50Prévoix Sud Radio

01:12:5117h19h

01:12:53Philippe David

01:12:54Cécile de Minibus

01:12:55Nous avons bien conscience

01:12:57Mesdames et messieurs

01:12:58Que Philippe Bilger

01:12:59Est à nous

01:13:00Et que vous

01:13:01Vous nous le réclamez

01:13:03Mais on va le garder

01:13:05Momentanément

01:13:06On va le garder

01:13:07C'est une demande

01:13:07Bah oui

01:13:07Écoutez

01:13:08Moi dans la rue

01:13:11On me dit

01:13:11Philippe David

01:13:13Philippe Bilger

01:13:13Et moi on me demande

01:13:14Qu'est-ce que devient Cécile

01:13:16Elle n'était pas là

01:13:17Durant 8 jours

01:13:18Ouais

01:13:18Bah qu'est-ce qu'elle était là

01:13:19Elle n'était pas loin

01:13:20Et le dodu

01:13:20Et tout en pleine forme

01:13:21Et moi depuis tout à l'heure

01:13:22Je prends plein de SMS

01:13:23Quand est-ce qu'on voit

01:13:24Philippe Bilger

01:13:25Courir en eue dans l'herbe

01:13:26Depuis ce qu'a dit

01:13:27Cécile de Minibus

01:13:28Vous n'avez pas comment

01:13:28Bah oui

01:13:29C'est vrai

01:13:30En chantant en anglais

01:13:31En plus

01:13:32C'est vrai que ça fait longtemps

01:13:34Philippe

01:13:35Enfin excusez-moi

01:13:36Philippe Bilger

01:13:37Ça fait très longtemps

01:13:37Qu'on ne vous a pas entendu

01:13:38De parler anglais

01:13:40Donc je vous propose

01:13:41Moi si vous courez

01:13:41Comme vous l'avez dit

01:13:42Dans l'herbe

01:13:43Je promets

01:13:44De ne plus jamais

01:13:44Parler anglais

01:13:45Ah bah non

01:13:46Justement pas

01:13:47Parce qu'on veut vous entendre

01:13:48En tout cas

01:13:49Philippe Bilger est avec nous

01:13:50Jean-Christophe Couvier

01:13:51Secrétaire national

01:13:52Du syndicat police

01:13:52Unité

01:13:53Et Pierre-Yves Martin

01:13:54Consultant en dépendant

01:13:55En attendant

01:13:55Le coup de projecteur

01:13:56Des vraies voix

01:13:57Les vraies voix

01:13:58Sud Radio

01:13:59Le coup de projecteur

01:14:01Des vraies voix

01:14:01Jusqu'à 2003

01:14:02Les détenus

01:14:03Participaient

01:14:04Aux frais d'incarcération

01:14:05Comme il y a un forfait hospitalier

01:14:07Il y avait un forfait

01:14:08De présence dans la prison

01:14:10Je vais rétablir

01:14:11Ces frais

01:14:11D'incarcération

01:14:13Alors si

01:14:14Il s'agit d'être

01:14:15Sur le podium

01:14:16Des idées

01:14:16Alanois

01:14:17Là je crois

01:14:18Qu'on est pas mal

01:14:19Non je suis pas pour

01:14:20Je pense qu'il faut comprendre

01:14:22Que

01:14:22Quand quelqu'un est en prison

01:14:24L'objectif c'est pas

01:14:25Que ensuite

01:14:25Quand il sorte

01:14:26Il se retrouve lourdement

01:14:27Endetté

01:14:28Et avec encore plus

01:14:28De difficultés dans la vie

01:14:30Alors moi

01:14:30Je suis plutôt favorable

01:14:31Mais il faut mettre

01:14:33Des démols quand même

01:14:33Il faut leur laisser

01:14:34Un minimum

01:14:35C'est à dire qu'au départ

01:14:36On touche à rien

01:14:37Tant qu'ils n'ont pas touché

01:14:38Plus de 200 euros

01:14:39Aujourd'hui

01:14:40Ca coûte 10 millions d'euros

01:14:41Par jour

01:14:41Le fonctionnement de nos prisons

01:14:42Quasiment 4 milliards d'euros par an

01:14:44Les détenus doivent contribuer

01:14:46Aux frais d'incarcération

01:14:47Les portes du

01:14:50Pénitencier

01:14:53Bientôt

01:14:54Et le ministre de l'intérieur

01:14:56Gérald Darmanin

01:14:59Veut faire payer

01:14:59Les prisonniers

01:15:00D'une contribution

01:15:01A leurs frais d'incarcération

01:15:02Les prisons

01:15:03Coûtent quasiment

01:15:04Vous l'avez entendu

01:15:054 milliards d'euros par an

01:15:06Indique justement

01:15:07Le garde des Sceaux

01:15:08Alors parlons vrai

01:15:09Est-ce que supprimer

01:15:10Cette participation

01:15:11Comme ça a été fait en 2003

01:15:12Est une erreur

01:15:13Et à cette question

01:15:14Comme dit Darmanin

01:15:15Les détenus doivent-ils participer

01:15:17A leurs frais d'incarcération

01:15:18Vous dites oui à 90%

01:15:19Vous voulez réagir

01:15:20Le 0826 300 300

01:15:22Et Wilfried Fonck

01:15:23Est avec nous

01:15:24Secrétaire national du syndicat pénitentiaire

01:15:26UFAP

01:15:26Une sage justice

01:15:27Merci beaucoup d'avoir accepté

01:15:28Notre invitation

01:15:30Philippe Bilger

01:15:31Mauvaise ou bonne idée ?

01:15:32Une très bonne idée

01:15:33D'ailleurs tout à l'heure

01:15:35J'évoquais le sans-faux

01:15:36De Gérald Darmanin

01:15:37C'est une des notions

01:15:39Qui me permettait de le dire

01:15:41J'entends bien

01:15:42Qu'on va remettre en oeuvre

01:15:45Ce qui a été arrêté en 2003

01:15:48Il faut le remettre

01:15:50Et j'ai bien conscience

01:15:51Il l'a dit hier soir

01:15:53Que ce sera plus symbolique

01:15:55Que substantiel

01:15:56Il est évident

01:15:57Qu'on ne va pas faire payer

01:15:59A un détenu

01:16:00Tout ce que coûte son incarcération

01:16:02Mais j'y vois surtout

01:16:04Une avancée intellectuelle

01:16:06Et judiciaire

01:16:08Parce qu'au fond

01:16:09Quand on entend

01:16:10Des sulpiciens

01:16:12Emplis de mensuétudes

01:16:15A gauche et à l'extrême gauche

01:16:17Et parfois même

01:16:18Parfois à droite

01:16:19On a l'impression

01:16:20Que c'est la société

01:16:22Qui est responsable

01:16:23Des crimes et des délits

01:16:25Et que les malheureux

01:16:26Qui ont commis des délits

01:16:28Ou des crimes

01:16:29Eux-mêmes

01:16:30Sont sujet

01:16:31A des passions

01:16:32Qu'ils ne maîtrisent pas

01:16:33Et dont ils ne seraient pas coupables

01:16:36Le fait de faire payer

01:16:38Même un tout petit peu

01:16:39Au détenu quelque chose

01:16:41Va les persuader

01:16:43Que ce sont eux

01:16:45Qui sont responsables

01:16:47Des mots qui nous accablent

01:16:49Mon cher Philippe

01:16:50Salut Martin

01:16:51Moi je ne suis pas

01:16:52Du tout d'accord avec toi

01:16:53Parce que pour moi

01:16:54C'est un simple exercice

01:16:56De communication

01:16:57On est dans le symbole

01:16:59Et ce n'est pas avec des symboles

01:17:00Qu'on alimente quelque chose

01:17:01Et qu'on fait avancer quelque chose

01:17:03Et puis il y a

01:17:03Les symboles c'est important

01:17:04Et il y a un autre élément

01:17:07C'est qu'effectivement

01:17:08On est quand même sur de la justice

01:17:11Donc on est sur du régalien

01:17:13Donc en fait si l'État

01:17:14Enfin l'État ce n'est pas Airbnb

01:17:16Si l'État n'est pas en capacité

01:17:19D'être propriétaire

01:17:21De financer correctement

01:17:23Des actions de justice

01:17:25Un sujet de gestion

01:17:27De centres pénitentiaires

01:17:28Et bien du coup

01:17:29C'est la fin de l'État

01:17:31Et du coup

01:17:33C'est la fin du régalien

01:17:34Donc c'est quelque part

01:17:35Et là du coup

01:17:35Symboliquement

01:17:36C'est quelque part

01:17:37Hyper inquiétant

01:17:38L'État c'est qui ?

01:17:39L'État c'est vous

01:17:40C'est moi

01:17:41C'est tout le monde autour de la table

01:17:42Les auditeurs

01:17:43C'est les impôts

01:17:43Et les impôts

01:17:44Je vous tiens que pour 1000 euros d'impôts

01:17:46L'État c'est plus que des impôts

01:17:47C'est aussi de l'argent

01:17:50Et c'est 5 euros

01:17:51Qui vont la justice

01:17:52Sur 1000 euros d'impôts

01:17:535 euros

01:17:53Aujourd'hui on a un problème

01:17:55On n'arrive plus à payer les interprètes

01:17:56Parce que le budget de la justice

01:17:58Il est à l'os

01:17:59Quand vous avez un procès

01:18:00Comme Joël Le Squarnec

01:18:01À Vannes

01:18:02Qui coûte plusieurs millions d'euros

01:18:04Et qui est pris sur le budget

01:18:05Du tribunal de Vannes

01:18:07Et donc après derrière

01:18:08Comment vous faites pour travailler ?

01:18:09Enfin je veux dire

01:18:09Aujourd'hui on a un souci

01:18:10Alors moi encore une fois

01:18:12En tant que policier

01:18:13Je me dis que

01:18:14Ceux qui vont en prison

01:18:15Le meilleur moyen

01:18:15Qu'ils ne mettent pas la main à la poche

01:18:16C'est qu'ils n'y aillent pas

01:18:18Et donc c'est qu'ils ne respectent la loi

01:18:19Et qu'ils vivent en société

01:18:20De tout temps

01:18:22Il y a eu des prisonniers

01:18:23Il y a eu des

01:18:23Le travail est habitué

01:18:25Mais excusez-moi

01:18:27Mais quand vous êtes hospitalisés

01:18:28Votre télé vous la payez

01:18:29Et pourtant l'hôpital

01:18:31Il est public parfois

01:18:31Et on paye des mutuelles

01:18:32Et on paye une assurance sociale

01:18:34Ça je suis d'accord avec ça

01:18:35Mais dans ces cas-là

01:18:36Il n'y a pas de raison

01:18:37Que les prisonniers ne payent pas

01:18:38Sinon on paye la télé

01:18:39A l'hôpital public

01:18:40On va poser la question

01:18:41A notre invité

01:18:41Wilfried Funk

01:18:42Qui est avec nous

01:18:43Secrétaire national du syndicat pénitentiaire

01:18:44UFAP

01:18:45Une SA

01:18:45Plus justice

01:18:46Est-ce que c'est une

01:18:47La même question que Philippe Bilger

01:18:49Finalement

01:18:49Bonne ou mauvaise nouvelle

01:18:50Idée plutôt

01:18:52Alors bonne ou mauvaise idée

01:18:54J'ai envie de vous dire

01:18:55Ni l'un ni l'autre

01:18:56Après on verra dans l'application

01:18:57Si c'était une bonne idée

01:18:58Ou une fausse bonne idée

01:18:59Parce qu'une fois que l'annonce est faite

01:19:01Après c'est toujours dans la manière

01:19:02Dont les choses vont se mettre en oeuvre

01:19:03Et surtout les conséquences

01:19:05Que ça va avoir à la fois

01:19:07Sur les personnels

01:19:09Mais aussi après

01:19:09Sur les conditions de détention

01:19:11Et sur la prise en charge des détenus

01:19:12Donc aujourd'hui j'ai envie de dire

01:19:14J'ai envie de rebondir surtout

01:19:15Sur ce que disait le collègue

01:19:16D'Unité Police

01:19:18On parlait des interprètes

01:19:19Effectivement

01:19:20J'ai envie d'ajouter

01:19:20Aujourd'hui on a une enveloppe

01:19:22De 13 millions d'euros

01:19:23D'un payé d'heures supplémentaires

01:19:24Des personnels pénitentiaires

01:19:25Donc si vous voulez

01:19:26Après quand on y va

01:19:27Dans des chiffres comme ça

01:19:28Est-ce qu'effectivement

01:19:30Le fait de faire payer

01:19:31Des frais d'entretien aux détenus

01:19:32Va permettre

01:19:33Ma foi

01:19:34De rapporter un petit peu

01:19:35D'argent dans la cagnotte

01:19:36Et que ça revienne

01:19:37Aux personnels pénitentiaires

01:19:39Qui quotidiennement

01:19:40Eux sont confrontés

01:19:41A la vérité

01:19:43De ce qu'est le milieu carcéral

01:19:44Pourquoi pas

01:19:46Après c'est surtout

01:19:46Nous ce qui nous importe

01:19:48C'est quelles seront demain

01:19:49Les conséquences potentielles

01:19:50Sur le travail

01:19:52Des personnels pénitentiaires

01:19:53Le sujet fait réagir

01:19:54Au 0826 300 300

01:19:56Bonsoir Thomas

01:19:57Bonsoir Thomas

01:19:59Bonsoir les vrais voix

01:20:00Bonsoir les invités

01:20:00Vous êtes policier

01:20:01Vous êtes syndiqué

01:20:02A Unité ou pas ?

01:20:03Parce que si vous n'êtes pas

01:20:04Syndiqué à Unité

01:20:05Jacques-Christophe Pouvi

01:20:06Va faire le voir

01:20:07Mais c'est totalement personnel

01:20:08Philippe

01:20:08On n'est pas là

01:20:09Je vous rassure Thomas

01:20:10Thomas collègue

01:20:11Je te rassure

01:20:12On n'est pas dans une secte

01:20:12On va faire ce que tu veux

01:20:13On écoute

01:20:14On écoute Thomas

01:20:16Alors moi déjà

01:20:18Je voulais intervenir

01:20:19En disant que

01:20:19Les gens qui sont en prison

01:20:20Ils en ont fait le choix

01:20:22Et c'est les victimes

01:20:23Qui subissent leur choix

01:20:25Et moi je voudrais

01:20:26Engager du coup

01:20:27Sur un autre pris

01:20:28Et en tant que policier

01:20:29Je me mets toujours

01:20:29Du côté des victimes

01:20:30C'est à dire que

01:20:32Finalement

01:20:33Quand une personne

01:20:34Va en prison

01:20:34Vous vous êtes fait

01:20:36Votre téléphone

01:20:36Cette personne

01:20:37Est multirécidiviste

01:20:39Cette fois-ci

01:20:40Elle va être condamnée

01:20:41Elle va faire de la prison

01:20:41Et bien

01:20:42En tant que personne imposable

01:20:44Vous allez financer

01:20:46Cette personne

01:20:46Quand elle va être en prison

01:20:48C'est un peu la double peine

01:20:48Finalement pour la victime

01:20:49Qui va déjà

01:20:51Se voir un peu privée

01:20:52De ses biens

01:20:53Ou se faire agresser

01:20:53Ou je ne sais rien

01:20:55Et ensuite

01:20:56Elle va financer

01:20:57Entre guillemets

01:20:58Bien la vie

01:21:00De cette personne

01:21:01En prison

01:21:01Et ça je trouve ça

01:21:02Insupportable

01:21:03Clairement

01:21:03C'est insupportable

01:21:04Franchement

01:21:06Moi je me dis

01:21:07Que j'aurais dû

01:21:09Être ministre de la justice

01:21:09Puisqu'il y a fait

01:21:10Au moins une quinzaine

01:21:10De années que j'y pense

01:21:11Comme quoi

01:21:13Je rappelle quand même

01:21:14Que Gérald Darmanin

01:21:15A appelé les détenus

01:21:16A continuer à travailler

01:21:17En prison

01:21:17Pour payer ce qu'ils doivent

01:21:18Et aux victimes

01:21:19Evidemment

01:21:20Donc il y a aussi

01:21:22Le travail qui est produit

01:21:23En prison

01:21:24Qui rapporte

01:21:26Quelques euros

01:21:26Quelques euros aux victimes

01:21:29En tant que policier

01:21:29Surtout malheureusement

01:21:31J'ai eu des cas

01:21:31Et moi je m'en fous

01:21:32Je ne vis pas sur ça

01:21:33Ce n'est pas mon intérêt

01:21:34Au contraire

01:21:35Je fais tout le tour

01:21:35En don aux associations

01:21:36Mais c'est quelques euros

01:21:38Oui oui

01:21:39Je sais bien malheureusement

01:21:41Philippe Bilger

01:21:43Pour répondre à Pierre-Yves

01:21:45Qui est aujourd'hui

01:21:46Brillamment dans la contradiction

01:21:48On m'a promis 1000 euros

01:21:50Pour être dans la meilleure

01:21:51Ça m'étonnerait

01:21:54C'est vous qui avez les données

01:21:54Je vous le disais tout de suite

01:21:55Même si l'État régalien fonctionnait à la perfection

01:22:01Eh bien l'idée

01:22:03Demeurerait bonne

01:22:04Parce que

01:22:05Je répète

01:22:06Que c'est un changement

01:22:07De philosophie

01:22:08Rien de plus important

01:22:10Que de faire comprendre

01:22:11Au condamné

01:22:12Que c'est lui

01:22:14Qui met l'État

01:22:15Dans la situation

01:22:17Où l'État

01:22:18Va devoir l'incarcérer

01:22:19C'est lui

01:22:20Qui transgresse les règles

01:22:22Et donc

01:22:23Payer même un peu

01:22:24Pierre-Yves

01:22:25C'est symbolique

01:22:27Mais un symbolique

01:22:28Très signifiant

01:22:29Je vais mettre mes habits

01:22:31De grands gauchistes

01:22:32Que je ne suis pas

01:22:33Le truc c'est que

01:22:36A vous entendre

01:22:37Dans votre discours

01:22:37100% des prisonniers

01:22:39Sont coupables

01:22:41Sont coupables

01:22:42Et sont sables

01:22:43De leur parcours

01:22:43Etc

01:22:44Laisse moi finir

01:22:45Et en fait

01:22:47Le truc c'est ça

01:22:47Qui m'inquiète un peu

01:22:48Parce que je me dis

01:22:49Dans tout parcours de vie

01:22:50Il y a des parcours

01:22:51Qui sont plus ou moins

01:22:52Facilités

01:22:53Plus ou moins confortables

01:22:54Et d'autres plus ou moins

01:22:54Compliqués

01:22:55On peut quand même

01:22:56Imaginer

01:22:56Je dis un chiffre

01:22:57Je ne sais pas du tout

01:22:58On peut imaginer

01:22:59Par exemple

01:22:59Qu'il y a 5 à 10%

01:23:01De ces prisonniers

01:23:02Qui ont un parcours de vie

01:23:05Qui a été chaotique

01:23:06Pour X raisons

01:23:08Et qui se retrouvent

01:23:09Du coup

01:23:09Dans un engrenage maléfique

01:23:11Et qui finissent en prison

01:23:13A vous entendre

01:23:14Votre discours

01:23:15De 100% des prisonniers

01:23:17Ce sont des très très mauvais

01:23:17C'est 100% de leur faute

01:23:19Etc

01:23:19Voilà

01:23:20On peut aussi imaginer

01:23:21Qu'il y a une co-responsabilité

01:23:23Peut-être minoritaire

01:23:24Peut-être faible

01:23:25Une co-responsabilité

01:23:27Autour de la société

01:23:28Voilà

01:23:29De notre capacité

01:23:30A vivre en société

01:23:31Mais mon cher Pierre-Yves

01:23:32Je réponds à un gauchiste

01:23:34C'est le fait

01:23:37Le jugement

01:23:38Qui a été prononcé

01:23:39A pris en compte

01:23:41Il est censé

01:23:41Et la durée de la peine

01:23:44En fonction de ça

01:23:45Surtout

01:23:45C'est que le travail

01:23:46Réhabilite dans la société

01:23:47C'est-à-dire que

01:23:48Ce n'est pas une punition

01:23:48De travailler

01:23:49Pour payer en partie

01:23:50Ce qu'on a provoqué

01:23:52En fait

01:23:52Vous rachetez aussi

01:23:53Une partie de votre faute

01:23:54Il faut savoir quand même

01:23:55Que l'État

01:23:56C'est l'État

01:23:57Qui paye les retraites additionnelles

01:23:58À l'Ircantec

01:23:58Pour ceux qui travaillent

01:23:59Dans les prisons

01:23:59Donc en fait

01:24:00Quelque part

01:24:00C'est même vous

01:24:01Qui repayez encore

01:24:02La retraite additionnelle

01:24:03Pour les travailleurs de prison

01:24:04Voilà

01:24:04Donc encore une fois

01:24:06Ce n'est pas une punition

01:24:06Moi je préfère

01:24:07Que les prisonniers travaillent

01:24:08Participent à l'effort

01:24:10De la société

01:24:10Plutôt que de la journée

01:24:12Face de la muscu

01:24:12Lise d'État

01:24:13Allez allez allez

01:24:15Wilfried

01:24:16Sur la question du travail

01:24:18Sur la question du travail

01:24:19Quand même

01:24:20Il y a deux choses importantes

01:24:21Un

01:24:21Le travail n'est pas obligatoire

01:24:23En prison

01:24:24C'est-à-dire que

01:24:24Le détenu qui ne peut pas travailler

01:24:25N'a pas obligation de travailler

01:24:27C'est dingue

01:24:27Un chiffre très simple

01:24:29Aujourd'hui

01:24:30Vous avez 30%

01:24:30De la population pénale

01:24:31Qui travaille en prison

01:24:33Ce qui n'est pas énorme

01:24:34Pourquoi ?

01:24:35Tout simplement

01:24:35Parce qu'aujourd'hui

01:24:36L'administration pénitentiaire

01:24:37Ne trouve pas

01:24:38De concessionnaire privé

01:24:40Pour pouvoir faire travailler

01:24:41Les détenus

01:24:42Ce n'est pas que

01:24:42Certains détenus

01:24:43Ne veulent pas travailler

01:24:44On a plus de demandes

01:24:45En fait de détenus

01:24:46Au niveau du travail

01:24:47Que de postes à pourvoir

01:24:48Ou que de postes proposés

01:24:49Par des concessionnaires privés

01:24:51Donc si vous voulez

01:24:52Tout ça

01:24:52C'est une sorte de logique

01:24:53Un peu particulière

01:24:55Où effectivement

01:24:56On fait des annonces

01:24:57Mais derrière

01:24:58Il y a véritablement

01:24:59La réalité du terrain

01:25:00Alors si c'est un moyen

01:25:01Pour le ministre

01:25:02De mettre en exergue

01:25:03Les difficultés

01:25:04Et la dure réalité

01:25:06De ce qu'est le monde

01:25:07Carcéral

01:25:07Pour les personnels

01:25:09Et la prise en charge

01:25:10Des détenus

01:25:10Moi je veux bien

01:25:11Qu'on aille sur ces sujets là

01:25:12Aujourd'hui

01:25:13Ce type d'annonce là

01:25:14En vérité

01:25:14Elle ne correspond pas

01:25:16Aux besoins réels

01:25:17Des personnels

01:25:18Aux besoins réels

01:25:20De l'administration pénitentiaire

01:25:21C'est 82 000 détenus

01:25:2262 000 places

01:25:234 000 vacances de poste

01:25:25Comment voulez-vous

01:25:25Qu'on fasse quoi que ce soit

01:25:27En fait dans des conditions

01:25:27Mais Wilfried Fonck

01:25:29Cette mesure

01:25:29Elle a été supprimée

01:25:30En 2003

01:25:31On regardait ça ce matin

01:25:32Avec Cécile de Ménibus

01:25:33C'est la droite

01:25:34Qui l'a fait

01:25:34Chirac avait été réélu

01:25:35Un an plus tôt

01:25:36Oui c'est Perben

01:25:36Comment ?

01:25:38Perben

01:25:38Dominique Perben

01:25:38Qui a été gardé

01:25:39Pourquoi est-ce qu'ils l'ont supprimée

01:25:41Sous quel argument ?

01:25:42Comment ils l'ont justifiée ?

01:25:43Voilà comment ils l'ont justifiée

01:25:44Qu'il faudrait poser la question

01:25:46Après la vraie question

01:25:48Qui va se poser derrière tout ça

01:25:49Ça va être le bénéfice

01:25:52Par rapport au coût

01:25:52Parce qu'une mesure comme celle-là

01:25:54Va forcément avoir un coût

01:25:56C'est-à-dire que le coût

01:25:57Que va engendrer la gestion

01:25:59De ce retrait sur les salaires

01:26:01Ou sur éventuellement les mandats

01:26:03Que pourraient percevoir les détenus

01:26:05Ce sont des personnes administratives

01:26:07Qui vont devoir gérer tout ça

01:26:08Qui vont devoir procéder

01:26:09Au reversement

01:26:10Au niveau du trésor public

01:26:12C'est-à-dire que ça ne va pas retomber

01:26:13Dans la poche de l'administration pénitentiaire

01:26:15Au départ

01:26:16C'est le trésor public

01:26:17Qui va récupérer

01:26:17Donc tout ça

01:26:19Ça a forcément un coût

01:26:20La gestion en fait

01:26:21De ces coûts d'entretien

01:26:24Aura forcément elle-même un coût

01:26:25Donc est-ce que ce coût

01:26:27Sera supérieur à ce qu'on va percevoir ?

01:26:29Là-dessus

01:26:29J'en ai aucune idée

01:26:30Ça dépend du montant

01:26:32Effectivement

01:26:32Qu'ils vont

01:26:35Ils vont payer

01:26:36Thomas est toujours avec nous

01:26:37Il est là

01:26:38Il est là Thomas

01:26:39Thomas

01:26:40Thomas voulait réagir peut-être

01:26:41Pardon ?

01:26:43Thomas voulait réagir peut-être

01:26:44Je disais

01:26:45Non non

01:26:46Bah écoutez

01:26:47Pour moi c'est parfait

01:26:48C'est une petite réaction

01:26:49Juste les 15 dernières secondes

01:26:51Allez-y

01:26:53Allô ?

01:26:54Thomas ?

01:26:55Oui allô allô

01:26:56Désolé

01:26:56Merci beaucoup

01:27:00Merci beaucoup Thomas

01:27:01Merci beaucoup

01:27:02En tout cas merci beaucoup

01:27:03Wilfried Fonck

01:27:04D'avoir été avec nous

01:27:05Au secrétaire national

01:27:06Du syndicat pénistancière

01:27:08UFAP

01:27:09UNSA

01:27:09Justice

01:27:10Merci beaucoup

01:27:10En tout cas

01:27:11De nous avoir éclairé

01:27:12Sur ce sujet

01:27:13Merci beaucoup

01:27:14Philippe Bilger

01:27:14Merci Jean-Christophe Couvi

01:27:15Secrétaire national

01:27:17Du syndicat police unité

01:27:18Merci Pierre-Yves Martin

01:27:19Consultant indépendant

01:27:20Et très réfractaire

01:27:22Aujourd'hui

01:27:22A la discussion

01:27:23Gauchiste

01:27:25C'est bon Philippe Bilger

01:27:26C'est lui qui l'a dit

01:27:28C'est lui

01:27:29C'est lui

01:27:29Il a été payé 1000 euros

01:27:31Pour être gauchiste

01:27:31Rendez l'argent

01:27:34Rendez l'argent

01:27:35Tous les gauchistes ont un prix

01:27:36Oui

01:27:36Allez vous restez avec nous

01:27:38Dans un instant

01:27:38On va parler automobile

01:27:39Avec mes invités

01:27:42Et puis Philippe

01:27:43Vous retrouverez Philippe David

01:27:44A partir de 20h

01:27:46Pour parler football

01:27:46Et on parle de quoi ?

01:27:47Evidemment on va parler

01:27:48Avec Guy Carlier

01:27:49Emmanuel Galasso

01:27:50Maxime Senna

01:27:51Et Quentin Frodon

01:27:52On va parler de

01:27:53Arsenal Paris Saint-Germain

01:27:54Demi finale de Ligue des Champions

01:27:56C'est dans un tout petit peu

01:27:58Plus de 2h

01:27:58Le coup d'envoi

01:27:59Et on parlera du méga scandale

01:28:01De Real Madrid

01:28:02Barcelone

01:28:03En finale de la Coupe du Roi

01:28:04Où on a vu pour la première fois

01:28:06Un arbitre pleurer

01:28:07En conférence de presse

01:28:08Et puis dans un instant

01:28:09Par l'automobile

01:28:10La Chine change

01:28:11La donne mondiale

01:28:11Des acteurs seront avec nous

01:28:13Jusqu'à 20h

01:28:14Pour évoquer

01:28:15Qu'est-ce qui va se passer en Europe

01:28:17On en parle dans un instant

01:28:18A tout de suite

01:28:18Trade Republic

Les Vraies Voix - Émission du 29 avril

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