Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Léville, Olivier Dartigolle, Amine El Khatmi, Éric Revelle et Yohann Ozaï sont avec nous ce soir.
00:08Et Yohann, je vais me tourner très rapidement vers vous, parce que l'information du soir, c'est la France Insoumise qui a voté contre la résolution appelant à la libération de Boilem Sansal.
00:18Alors on va écouter Bastien Lachaud et Benjamin Haddad. C'est vrai que c'est quelque chose qui surprend ou pas, d'ailleurs, et on va pouvoir ensemble en parler.
00:29Écoutez cet échange entre M. Lachaud, député de la France Insoumise, et M. Haddad qui portait cette résolution.
00:37Un amendement pour compléter cette résolution et condamner l'agressivité et l'escalade irresponsable vis-à-vis de l'Algérie que s'emploie à créer depuis des mois des responsables politiques françaises
00:49et qui nuit aux tentatives diplomatiques de libération de Boilem Sansal.
00:54Donc il est avéré, et on le voit depuis le début du débat ici, que cette question est instrumentalisée pour augmenter les divisions,
01:06accroître la haine, accroître le conflit entre nos deux nations et surtout vis-à-vis des Algériens résidant en France, des Franco-Algériens, des Binationaux.
01:18Mais là, vous avez quand même trouvé la place pour un amendement qui explique que c'est la responsabilité et la faute de la France.
01:24C'est la faute de la France si notre compatriote Boilem Sansal a été injustement emprisonné par l'Algérie.
01:30C'est la faute de la France si l'Algérie a choisi de façon totalement disproportionnée d'expulser 12 ressortissants français après une décision de la justice indépendante de la France.
01:40Vous remettez en cause l'indépendance de la justice, monsieur Lachaud ?
01:43Vous voyez bien que le président de la République depuis 2017 n'a eu de cesse de chercher la voie d'un dialogue équilibré, constructif, avec l'Algérie pour défendre nos intérêts.
01:52La repentance, ça suffit. Les amendements de haine de soi, ça suffit. Un peu plus de patriotisme, un peu moins de haine de soi, monsieur Lachaud.
02:02On va parler beaucoup ce soir de la France insoumise et notamment du livre qui est sorti ce soir, La Meute, on en parlerait avec Olivier D'Artigol notamment,
02:09qui a travaillé il y a quelques années avec Jean-Luc Mélenchon et vous nous direz s'il a changé, si l'homme avec lequel vous avez travaillé est celui que vous voyez aujourd'hui.
02:18Le communiqué de la France insoumise. Nous combattons les idées de Boilem Sansal qui propagent le fantasme du grand remplacement et la peur d'une prétendue islamisation.
02:27Mais un principe reste un principe et nous ne transigeons pas avec les libertés fondamentales.
02:31Nous demandons donc la libération de Boilem Sansal, dit ce communiqué.
02:36Mais lorsqu'il a fallu voter avec Constance Le Grip, parce que c'était la résolution de Constance Le Grip, manifestement la France insoumise n'était pas au rendez-vous.
02:47Ce communiqué de presse ne vaut absolument rien. Ce qui compte, c'est le vote évidemment à l'Assemblée nationale.
02:52Ils ont voté contre, c'est quelque chose qui est extrêmement clair.
02:55J'ajoute que le Parti communiste s'est abstenu, l'ensemble des autres groupes ont voté pour, mais le Parti communiste s'est quand même abstenu.
03:01Pour la France insoumise, vous disiez, c'est une surprise ou pas. Ce n'est pas une surprise.
03:04Je rappelle qu'au Parlement européen, toujours concernant une résolution demandant la libération de Boilem Sansal,
03:09les députés de la France insoumise se sont soit abstenus ou ont voté contre.
03:13Alors là, ils ont trouvé un prétexte.
03:15Ils disent, dans la résolution qui était débattue à l'Assemblée nationale, il y a quelque chose qui ne nous convient pas,
03:20notamment, c'est le fait que la France et l'Union européenne conditionnent les aides financières versées à l'Algérie
03:27au fait que ce pays fasse davantage de parts en direction d'un État de droit.
03:31Eh bien non, ça, ils disent non, non, non.
03:33La France insoumise dit qu'il faut verser les aides à l'Algérie, même s'ils ne respectent pas nos grands principes.
03:38Peu importe, on verse les aides.
03:40Voilà, donc c'est le principe qu'ils ont trouvé, le prétexte pour voter contre cette résolution.
03:44En réalité, on sait bien qu'ils s'opposent à la libération de Boalem Sansal, parce que Boalem Sansal combat l'islamisme.
03:51La réalité est celle-ci, que la France insoumise marche main dans la main avec les islamistes.
03:55C'est la raison principale, me semble-t-il, pour laquelle ils s'opposent à cette libération.
03:59Et ça montre une nouvelle fois que la France insoumise, pour reprendre les propos du ministre Haddad,
04:04que la France insoumise est le parti qui prend systématiquement position en faveur des adversaires ou des ennemis de notre pays.
04:11Mais c'est plutôt une bonne chose, finalement, que ça se voit, en réalité.
04:17Moi, je suis assez contente de voir que chaque jour, ça s'étale un peu plus,
04:21leur méthode, leur façon de... leur ignominie en tout genre.
04:25Je me dis que, finalement, ça va finir quand même par dissuader quelques électeurs, non ?
04:30Je l'espère.
04:31Alors, d'abord non, et ensuite, précisément non même, et ensuite, pour notre démocratie, pour notre débat public,
04:41je ne peux pas avoir de joie mauvaise à me réjouir de la qualité de ce débat-là.
04:46Non, je ne me réjouis pas de la qualité du débat.
04:49Je me réjouis, si vous voulez, que le masque, s'il y avait encore des masques,
04:52pour que les masques tombent vraiment...
04:55Ils sont tombés depuis longtemps.
04:56Vous avez raison, essayez de ne pas m'enlever pour une fois que j'ai une petite once d'optimie,
05:01je me dis que ça va les faire baisser, mais bon...
05:03Mais c'est une stratégie qui a été posée il y a de nombreuses années,
05:09avec un réservoir de voix possible, donc on va au bout de la stratégie, et on va...
05:14Donc les méthodes fascistes marchent, en fait, c'est ce que vous me dites.
05:19Les gens qui votent pour la France insoumise ne pensent pas que la France insoumise est un parti fasciste.
05:27Non, non, je n'ai pas parlé d'un parti fasciste, j'ai dit des méthodes fascistes.
05:30Oui, on en parlera tout à l'heure avec la Meute, le livre de la Meute.
05:32Mais on voit très bien comment la France insoumise est devenue de manière très méthodique
05:38le repère des agents de l'étranger, c'est-à-dire que systématiquement, contre la France,
05:43systématiquement, ils prennent position, soit pour des organisations étrangères,
05:48et évidemment, je pense aux propos clairement pro Hamas d'un certain nombre d'élus de la France insoumise,
05:55soit contre des États qui sont en conflit contre la France.
05:58Donc on a un parti qui est un parti d'agent de l'étranger.
06:02Alors, autre passage aujourd'hui à l'Assemblée nationale qui nous a intéressés,
06:05Bruno Retailleau-Persi s'estime, il maintient la procédure de dissolution de jeunes gardes.
06:10On ne lutte pas contre le fascisme avec des méthodes de fascistes.
06:13Ça a dit le ministre de l'Intérieur, à Raphaël Arnaud, qui était avec nous ce matin.
06:17Je parle de le ministre de l'Intérieur, qui était avec nous ce matin.
06:20Et je vous propose d'écouter cet échange à l'Assemblée nationale.
06:23La dernière fois que j'ai interpellé le gouvernement,
06:25c'était au sujet d'une trentaine de fascistes qui agressaient au couteau un syndicaliste au cri de paris et nazis.
06:30Monsieur Retailleau n'arrivait pas à condamner ces violences.
06:32Vous êtes une brutalité sans nom et vous réglez tous vos problèmes ainsi.
06:37Chez nous persiste la dignité et la solidarité.
06:39Lorsque des milices néo-naziers attaquent dans nos rues, on se défend.
06:43Lorsque votre gouvernement soutient la politique génocidaire de Netanyahou, on se défend.
06:48Lorsque votre gouvernement aux ordres du RN veut dissoudre nos organisations, on se défend.
06:53Oui à votre plus grand malheur antifasciste, de la rue jusqu'à l'Assemblée.
06:58Vous vous faites l'avocat de la jeune garde.
07:01L'avocat de la jeune garde.
07:03Un mouvement qui légitime le recours à la violence, y compris contre les forces de l'ordre.
07:09Un mouvement que nous avons pu sur nos écrans voir le 1er mai défiler, masquer.
07:15C'est interdit monsieur le député.
07:17Vous faites la loi.
07:18C'est interdit.
07:20Aucun élu ne devrait justifier la violence.
07:23Aucun élu.
07:25Ça commence par ça.
07:27L'esprit civique, monsieur le député.
07:29Et à chaque fois, vous m'entendez bien, à chaque fois que les conditions seront réunies
07:33pour dissoudre, pour dissoudre des groupements faits ou des associations violentes, je le ferai.
07:40On ne doit pas banaliser cette violence.
07:44Monsieur le député, c'est parfaitement scandaleux.
07:48Et je m'opposerai de toutes mes forces à celles et ceux qui prêchent et qui légitiment le recours à la violence.
07:56Ça n'est pas la France et ça n'est pas notre République.
08:00Toujours très ferme, toujours très précis et toujours très clair, Bruno Retailleau.
08:04Alors, ce livre, La Meute, un livre enquête qui met en lumière les pratiques au sein de la France insoumise,
08:10décrit une formation totalement organisée autour de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.
08:14Et les deux auteurs, Charlotte Bélaïch, auteure à Libération.
08:18Vous précisez que Libération, donc c'est une journaliste de Libération, c'était également la une de Libération ce matin.
08:23Libération, journal dont on connaît la sensibilité, attaque, j'allais dire, à boulet rouge.
08:29Jean-Luc Mélenchon, c'est intéressant de souligner cela.
08:32Et sur le 7 octobre...
08:33C'est pas nouveau.
08:34C'est pas...
08:34Si, si, moi je trouve que c'est assez nouveau.
08:36Justement, moi c'est ce que j'ai lu des bonnes feuilles dans le monde de ce livre, mais je trouve ça assez nouveau.
08:41Dans l'Ibée ?
08:42Oui, dans l'Ibée, pendant...
08:44Si, il y a quelques mois, Olivier Lartigol, pardonnez-moi.
08:46Non, je ne peux t'assurer que la ligne politique de Libée...
08:49La ligne politique de Libée...
08:50Mais je pense que Pascal Proy a raison.
08:52Je termine juste.
08:52Oui, vas-y.
08:53La vraie rupture, pour moi, c'est celle à laquelle on est en train d'assister.
08:56Le livre s'appelle Lameute.
08:57Quand vous lisez les extraits du livre, parce que le livre, je crois, parait demain,
09:00il y a des choses absolument hallucinantes sur la violence que vous avez connue de Jean-Luc Mélenchon.
09:05Mais le vrai sujet, c'est une partie de la gauche dite républicaine, entre guillemets, ou bobo, comme vous voulez,
09:11est en train de lâcher Mélenchon.
09:13Et ça, je trouve que c'est assez nouveau.
09:15Je vous propose d'abord d'écouter les auteurs.
09:18Ça sera intéressant d'interroger Édouard Philippe, qui préférait voter la France insoumise au Rassemblement national.
09:23Non, c'est pas le cas.
09:23Il vote communiste au Hague, pour différentes raisons.
09:25NFP, en tout cas.
09:26NFP.
09:27Oui, non, non, il a dit qu'entre le Rassemblement national et le Parti communiste...
09:32Ça sera aussi intéressant d'interroger Gabriel Attal, parce qu'il a changé d'avis depuis cette position.
09:37Mais ce que je vous propose, en revanche, c'est d'écouter les auteurs.
09:40Olivier Berroux, c'est un journaliste de l'Express.
09:44Du Monde.
09:46Olivier Berroux et Du Monde.
09:48Charlotte Belaïch est donc de Libération.
09:50Et les deux étaient ce matin sur France Inter et parlent tout d'abord de Jean-Luc Mélenchon, homme violent.
09:58On s'est très vite rendu compte que la France insoumise se confondait avec son leader, avec Jean-Luc Mélenchon.
10:04Et c'est ça qui a été assez vertigineux dans notre enquête.
10:07Alors, on va y revenir, Charlotte Belaïch.
10:09Il l'assume, Mélenchon, aujourd'hui.
10:11Il n'y a pas de démocratie dans le mouvement.
10:14Le vote n'est pas l'alpha et l'oméga.
10:16C'est une formule qui revient souvent.
10:18Et ce qu'on raconte, c'est que tout ça n'est pas le résultat du hasard.
10:21Il s'est donné les moyens de sa domination, qui le rend aujourd'hui incontestable au sein de la France insoumise.
10:27C'est un homme violent.
10:28On cite dans le livre des messages qu'il envoie à ceux qui ont eu un mot qui lui a déplu.
10:34Il y a par exemple un message adressé à Marine Tondelier,
10:38qui a eu le malheur de regretter les querelles intestines de la gauche.
10:42Et il lui envoie un message, il lui dit, je vais te mettre la dose que tu mérites.
10:46Tous les gens qu'il connaisse ont dans leur portable ce genre de messages.
10:51Et c'est une violence qui se diffuse dans tout le mouvement.
10:54On parle aussi beaucoup dans le livre des boucles, télégrammes,
10:57donc des espaces de messagerie,
10:59qui régissent le mouvement à défaut d'instances démocratiques classiques,
11:03sur lesquelles pendant deux ans,
11:05ceux qui finiront par être purgés après la dissolution,
11:08Raquel Garrido, Alexis Corbière,
11:10ils ont été traqués dans ces boucles,
11:12véritablement harcelés pendant deux ans.
11:14D'où le titre du livre, la meute ?
11:16Oui, il y a cette dimension de violence.
11:18Il y a deux citations dans le livre,
11:20il y en a beaucoup d'autres, mais qui se font écho.
11:22Il y a Hélène Franco, qui est une magistrate,
11:23qui a longtemps été très proche de Jean-Luc Mélenchon,
11:26et qui dit, j'ai peur de l'arriver au pouvoir de Jean-Luc Mélenchon.
11:28Elle parle de lui comme un autocrate.
11:30Et il y a Sébastien Delogu, aujourd'hui,
11:32qui fait partie de la nouvelle garde de Jean-Luc Mélenchon,
11:34élu à Marseille, qui est députée,
11:36et qui dit, Mélenchon c'est Dieu,
11:38et je suis le fils de Dieu.
11:39C'est intéressant.
11:42Bon, vous êtes le seul sur ce plateau
11:46qui a travaillé avec lui,
11:48qui a déjeuné avec lui,
11:50qui a dîné avec lui,
11:51qui a voyagé avec lui.
11:53Non, mais...
11:54C'est entendu, mais...
11:55Oui, oui, j'ai passé un an avec lui en 2012.
11:57C'est toujours différent de parler de quelqu'un
12:01avec qui on a déjeuné,
12:02avec qui on a passé du temps.
12:04Donc, est-ce que l'homme avec lequel vous avez travaillé
12:07ressemble au portrait que vous venez d'entendre ?
12:10Je passe une année avec lui en 2012.
12:12Je suis le co-directeur de campagne.
12:13Et avec moi, il y avait François Delapierre,
12:16qui était son héritier politique.
12:18Dans ces années-là,
12:20c'est politiquement quelqu'un qui est,
12:22bien sûr, de la gauche socialiste,
12:23et la bande de Drey, de Gage déjà.
12:25Oui, de Gage.
12:26C'est une gauche républicaine, laïque,
12:30très laïcarde.
12:32C'est le meeting à la Bastille,
12:34génie de la Bastille, etc.
12:35C'est cette campagne 2012.
12:37Ça, c'est politiquement.
12:38Donc, ce n'est vraiment pas le Mélenchon d'aujourd'hui.
12:41En termes, sur sa personnalité,
12:43est-ce que ce qu'on voit aujourd'hui,
12:46de manière totalement affolante,
12:51mais très installée sur sa personnalité...
12:52Désinhibée.
12:53Est-ce qu'il y avait, oui,
12:54mais une violence, quelque chose...
12:56Est-ce qu'il y avait des éléments
12:58pouvant nous laisser entendre,
12:59nous laisser percevoir
13:01ou deviner cette évolution ?
13:03Oui.
13:04Oui.
13:05Il y avait chez lui,
13:06dans certains moments,
13:07de campagne.
13:08Une campagne présidentielle,
13:09c'est quelque chose de très difficile.
13:11Mais il y avait en effet,
13:12chez lui,
13:13je n'en ai pas été victime directement,
13:14parce que moi,
13:15j'étais l'homme du colonel Fabien.
13:16Donc, j'étais là...
13:17Bon, on me laissait tranquille.
13:19Mais j'ai pu assister à des comportements
13:22qui, en effet,
13:25ne sont pas acceptables,
13:27quelles que soient...
13:27Par exemple, des humiliations ?
13:29Oui, c'est des...
13:30Il y avait déjà Sophie Chikirou
13:33qui était responsable de la...
13:34Qui est présentée comme sa compagne.
13:36Qui est sa compagne ?
13:37C'est Sophie Chikirou.
13:38Qui est sa compagne de longue date.
13:40Et qui, paraît-il, elle-même,
13:42a une influence auprès des autres membres ?
13:44Oui, c'était une conduite de campagne
13:45à la Schlag.
13:47Voilà, si j'ai un terme à donner.
13:49C'était une conduite de campagne
13:50où il y avait des jeunes,
13:51des jeunes très talentueux,
13:52mais qui peuvent être
13:53à des 7h-8h le matin
13:54jusqu'à 23h le soir.
13:56Une campagne, c'est comme ça.
13:58Qui était faiblement rémunérée de mémoire
14:01et qui était taillable
14:03et corvéable à souhait.
14:05Oui, mais est-ce que...
14:05Et il y avait des moments
14:06extrêmement difficiles pour ces équipes-là.
14:08Et il y avait dans la personnalité...
14:09Est-ce qu'on est reconnaissant ?
14:10C'est ça ?
14:10Parce que j'imagine,
14:11c'est souvent le cas.
14:12Est-ce qu'il y a une reconnaissance ?
14:14Est-ce qu'il y a une générosité ?
14:17Est-ce qu'il y a une générosité chez lui ?
14:19Il y a une colère permanente
14:22qu'il essayait certainement d'enfouir
14:24et de maîtriser en 2012
14:25chez Jean-Luc Mélenchon
14:27pour un seul sujet d'après moi.
14:29C'est quand il disait le vieux.
14:31Le vieux, c'était François Mitterrand.
14:32Le vieux m'a dit, moi,
14:34à Jean-Luc Mélenchon,
14:34que j'étais le meilleur de ma génération.
14:36Et sur les années...
14:37Il l'a dit au monde,
14:39François Mitterrand.
14:39Très certainement.
14:40Et sur les années...
14:41Il lui disait, vous serez à ma place.
14:43Et sur les années Hollande à Solferino,
14:45et sur les années Hollande,
14:47c'est très important à Solferino,
14:48ça dure 10 ans,
14:49Jean-Luc Mélenchon a eu le sentiment
14:51d'être maltraité,
14:52d'être le canard noir,
14:54d'être voilà.
14:54Et ça a créé chez lui
14:57une colère permanente
14:59qui a pu évoluer en violence.
15:02Je vais vous rappeler une anecdote
15:04pour me montrer la violence du personnage.
15:08Moi, j'ai eu un certain respect
15:09quand Mélenchon,
15:10dans cette première période,
15:11incarnait l'homme
15:12qui parle au peuple de gauche.
15:13Oui.
15:14Très bien.
15:15L'ère du peuple.
15:15Oui, là.
15:16Alors, il a écrit un livre.
15:18Vous vous souvenez que
15:18Cyril Hanouna
15:19présentait une émission
15:20pendant l'élection présidentielle
15:22face à Baba
15:24où il demandait à des gens
15:25un peu,
15:26c'est le métier,
15:26de venir décrypter.
15:27Vous avez posé des questions
15:27sur le programme économique.
15:28Donc moi, j'étais chargé
15:29de décrypter le programme économique,
15:30notamment de Mélenchon.
15:31Et plutôt que de commencer
15:32par le programme économique,
15:33j'ai dit,
15:33M. Mélenchon,
15:34est-ce que vous vous souvenez
15:34que vous m'avez envoyé un livre
15:35que vous m'avez dédicacé ?
15:37Alors, évidemment,
15:38il le prend mal
15:38parce qu'il me dédicacait
15:39un livre à moi
15:40qui suis perçu comme...
15:41Il me dit, hors de question.
15:42Mais je lui dis,
15:42si, le titre de votre livre,
15:44c'était
15:44c'est qu'ils s'en aillent tous
15:45et votre dédicace,
15:46c'était, pour vous,
15:47Revelle,
15:47ce sera des mines de sel.
15:49Ça, c'est rigolo.
15:50Non, non, non.
15:51Oui, enfin...
15:52Ça, je trouve ça plutôt drôle.
15:53À vous de trouver ça rigolo ?
15:54Oui, parce que...
15:54Ça dépend de comment vous le prenez.
15:56Non, mais...
15:56Ça dépend de l'état d'esprit des gens.
15:58Moi, j'ai trouvé ça.
15:59Jacques Chirac a dit ça par...
16:00Et vous savez...
16:01Non, oui, oui.
16:02L'ancien patron
16:03du service politique de TF1.
16:04Jacques Chirac est revenu à TF1
16:05où TF1 avait été quand même trop mal à l'heure.
16:07Mais n'empêche que la personne
16:14et leur dit, vous, mine de sel.
16:15Bon.
16:16Et...
16:16Non, mais Pascal...
16:18Je suis convaincu que le Mélenchon d'aujourd'hui...
16:21Oui, mais s'il le dit...
16:22Bon, c'est pas ce qui me choque le plus,
16:23pour tout vous dire.
16:24Mais le Mélenchon d'aujourd'hui
16:25n'est pas cuit politiquement
16:27pour la prochaine présidentielle.
16:28Non, moi, je crois pas.
16:28Il a une connaissance
16:29comme d'une horlogerie de cette élection-là.
16:33Je suis d'accord avec vous ou pas, d'ailleurs,
16:34mais je voudrais surtout qu'on écoute les auteurs.
16:36Il y a quelque chose dont on parle jamais.
16:37J'en ai parlé il y a 8-15 jours.
16:39La méchanceté.
16:40Moi, ça m'intéresse, la méchanceté.
16:42Cette passion sociale
16:43qui est plus répandue qu'on ne croit.
16:45La méchanceté
16:45qui est liée à l'aigreur,
16:47les passions tristes, les rancœurs.
16:48Il y a des gens qui jouissent au mal.
16:51Et cette question est intéressante
16:52de Jean-Luc Mélenchon.
16:53Alors, on dit violent,
16:55on dit ceci et ça.
16:55Mais il y a tout simplement
16:56des gens parfois qui sont méchants.
16:58La méchanceté.
16:59Méchants.
16:59Méchants.
17:00Qu'est-ce que vous voulez ?
17:01Qui ont plaisir à humilier,
17:03plaisir à vous parler
17:04de ces jeunes gens, etc.
17:05Donc ça, ça peut m'intéresser.
17:07Les gentils et les méchants.
17:08Les gentils et les méchants, bien sûr.
17:10Mais il faut croire en ça.
17:12Je ne plaisante pas.
17:13Mais moi, jamais.
17:14Vous classez Mélenchon
17:15dans cette catégorie des méchants
17:16ou vous vous posez la question ?
17:17Ah, je pense qu'il est méchant.
17:19Mais d'une certaine manière,
17:21les méchants,
17:22vous avez un peu en fond des gens
17:23qui ont de la rancune, etc.
17:26Mais d'une certaine manière,
17:27Mélenchon, il a réussi sa carrière politique.
17:28Mais c'est parce qu'il pense.
17:30Franchement, la méchanceté,
17:31il n'a rien à voir.
17:32Il n'a pas d'aigreur.
17:34Si, exactement.
17:35C'est ce qu'il explique.
17:36Il a expliqué qu'il aurait dû être élu
17:39à la Présidence.
17:41Il a été méprisé.
17:45Les gens qui ont parfois été méprisés,
17:47ils peuvent avoir un sentiment de revanche.
17:49Rappelez-vous qu'il a perdu les élèves.
17:51Vous avez expliqué pendant des semaines
17:53qu'il lui manquait juste quelques mois.
17:55Oui, s'il vous plaît.
17:58Vous êtes bavard.
18:00Je voudrais qu'on écoute les auteurs.
18:01Les auteurs sur la purge.
18:03Ça m'intéresse, la purge.
18:04Parce qu'en fait, ils virent.
18:06Ils ne veulent que des jeunes.
18:08Parce qu'ils virent ceux qui ont connu l'Ascension.
18:11Avant.
18:12Voilà.
18:12C'est assez classique d'ailleurs.
18:13Et tu ne mets plus que des jeunes.
18:14Oui.
18:15Qui ne connaissent pas l'histoire d'avant.
18:17Les purges.
18:19Avant la purge médiatique de l'été dernier,
18:22il y en a eu des dizaines d'autres plus silencieuses,
18:24mais pas moins violentes.
18:26Parce que c'est la façon dont Mélenchon appuie son pouvoir.
18:30Les purges.
18:31Elles ont l'avantage d'avertir tous les autres.
18:34Voilà ce qui arrive à ceux qui doutent.
18:35Voilà ce qui arrive à ceux qui oseraient le remettre en question.
18:38Sur les 200 témoins, sur les plus de 200 témoins que nous avons dans le livre,
18:41la très grande majorité nous ont tous dit ça.
18:43Quand le micro s'est coupé, quand on a fini de parler,
18:45et c'est pour ça qu'on avait cette dimension d'emprise sectaire,
18:47nous ont tous dit, putain, j'ai participé à ça.
18:49C'est ça qu'ils nous ont dit tous.
18:51Et ce qui est intéressant, c'est qu'ils l'ont fait pas seulement par peur.
18:54Ils l'ont fait au nom des valeurs.
18:55Il y a cette idée très forte dans le livre que la fin justifie les moyens.
18:59Et ce qu'ils racontent aujourd'hui, Daniel Simonnet, Raquel Garrido,
19:02mais d'autres avant eux, c'est qu'ils ont tous accepté une pause démocratique
19:06en se disant que ça valait le coup pour gagner et changer la vie finalement.
19:11Au nom des valeurs, pardonnez-moi.
19:13Au nom des valeurs, je remets ça en cause.
19:15Au nom parfois de l'intérêt personnel.
19:16Je suis d'accord avec vous.
19:17Ça peut jouer un peu.
19:18Oui, au nom des valeurs, effectivement.
19:20C'est un peu facile.
19:21Mais sans purger à la France insoumise ceux qui osent émettre la moindre critique.
19:25Il faut absolument adopter à 100% la ligne de Jean-Luc Mélenchon,
19:29sinon on est purgé d'une manière extrêmement violente.
19:33Mais je crois que celui qui résume le mieux ce qu'est la France insoumise,
19:36c'est Fabien Roussel, qui dit la chose suivante.
19:38Il dit LFI, c'est une secte au service d'un couple.
19:41Au service d'un couple, donc une secte, il y a un gourou, c'est Jean-Luc Mélenchon,
19:44qui organise la France insoumise de manière absolument tyrannique.
19:48Donc il y a ses disciples qui sont au service de son ambition politique,
19:52c'est-à-dire idéalement pour lui atteindre l'Elysée.
19:54Et au service d'un couple, il y a Sofia Chikirou aussi, au service de quoi ?
19:58Au service, peut-être, pour elle, de gagner de l'argent.
20:01Parce que je rappelle que Sofia Chikirou, elle est mise en examen pour escroquerie aggravée.
20:05Elle est accusée de s'en être mise plein les poches.
20:07C'est bien le cas, là, contrairement à Marine Le Pen,
20:10de s'être mis de l'argent plein les poches sur le dos du contribuable français.
20:13Elle est mise en examen là-dessus.
20:1520h26, la pause.
20:20Le livre, la meute, un livre enquête mettant en lumière les pratiques au sein de la France insoumise.
20:24Alors, j'ai dit que M. Pérou, tout à l'heure, était à l'Express.
20:27Vous m'avez dit, le monde, il semble qu'il soit à l'Express, un des auteurs du livre.
20:31Et ses auteurs étaient ce matin sur France Inter et se sont exprimés sur l'antisémitisme de M. Mélenchon.
20:36Écoutons.
20:37On peut constater qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon minimise l'antisémitisme.
20:42Il dit que l'antisémitisme est résiduel, que l'accusation d'antisémitisme est devenue vide de sens.
20:47Ce qu'on peut aussi dire, et ce qui nous est rapporté, y compris en interne, de gens qui sont encore dans le mouvement,
20:52c'est qu'il entretient une forme d'ambiguïté.
20:54Jean-Luc Mélenchon, c'est un homme qui accorde une importance particulière au choix des mots.
20:59Quand il parle de Jérôme Gage, qui a été pris à partie pendant la manifestation du 1er mai,
21:03et qu'il dit qu'il est attaché à la laisse de ses adhésions, il sait ce qu'il dit.
21:08Il y a aussi une tendance, au fil des mois, à assimiler les juifs français à la politique israélienne.
21:16Mais il y a quand même une prise de conscience progressive.
21:18On a appris, après l'écriture du livre, que les Insoumis avaient eu une formation sur les questions d'antisémitisme,
21:25dont ils ne veulent pas parler.
21:26Parce qu'à la France Insoumise, on n'admet pas d'erreur.
21:29On a beaucoup parlé de l'antisémitisme dès les filles, donc ce n'est pas la peine d'y revenir.
21:32On connaît les motivations et quel électorat est ciblé.
21:35En revanche, écoutez, deux réactions aujourd'hui, M. Bompard et Mme Panot de la France Insoumise.
21:40J'ai pu le lire, c'est un collage de ragots, de fausses informations,
21:48que je prends avec un peu de légèreté, parce que nous sommes députés, représentants politiques,
21:54on n'est pas critiques de fiction, vous voyez.
21:57Donc si vous voulez des avis sur ce qui s'apparente en fait vraiment à une fiction,
22:01puisque j'ai détecté à peu près à toutes les pages des informations qui sont des informations inexactes.
22:07Ce livre, si on le croit, dans ce mouvement, tout le monde se détesterait.
22:11J'ai vu des passages circuler dans lesquels un tel complotterait contre l'autre,
22:17l'autre essaierait de prendre la place de l'autre.
22:19Ce n'est pas du tout ce qu'est la France Insoumise.
22:21Et d'ailleurs, dans ces passages-là, j'ai même vu des gens qui sont censés se détester,
22:26qui sont en fait amis dans la vraie vie.
22:28Donc je crois que la France Insoumise ne correspond absolument pas à ce que fait ce livre.
22:34C'est vrai qu'il y a des phénomènes de cours qui sont inhérents à toutes les organisations où il y a le chef.
22:39C'est-à-dire que parfois, Jean-Luc Mélenchon dit à table, tout le monde va s'asseoir,
22:42et il soit l'une des personnes en vient de s'asseoir à côté de moi.
22:46Et l'ami Thérandi fonctionnait comment ?
22:48Je n'en sais rien, mais paraît-il qu'Emmanuel Macron, dans l'avion, de la même manière,
22:51il dit à certains, tu vas venir avec moi dîner ou déjeuner,
22:55et forcément les autres rêvent d'y être.
22:58C'est des phénomènes de cours, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
23:02Mais l'ami Thérandi, c'était encore autre chose,
23:06parce qu'il n'était pas méchant, je pense, François Léthéran.
23:08C'est quand même la différence.
23:09Il pouvait être si...
23:11Avec Rocard ?
23:14Avec Rocard, il n'était pas méchant ?
23:16Mais la méchanceté, c'est autre chose.
23:17La méchanceté, c'est jouir du mal que tu fais.
23:21Après, que tu sois cruel, cynique, distant, indifférent, c'est autre chose.
23:25Mais si ça te fait plaisir...
23:27Avec Rocard, honnêtement, je pense...
23:30Je pense qu'il prenait un certain plaisir.
23:33Il était plus cynique que...
23:34Mais non, mais attendez, je ne crois pas que Staline prenait du plaisir, en réalité.
23:38Ah bon, on en est à Staline.
23:40Non, mais restons sur Mickaël.
23:41Non, non, pardon, deux secondes.
23:42S'il vous plaît, je ne veux pas...
23:43Non, vous savez pourquoi je vous parle de Staline.
23:44Je ne crois pas que Staline prenait du plaisir.
23:46Cette phrase est folle.
23:47Eh bien, je vais vous dire...
23:48Pardonnez-moi de le dire.
23:49Cette phrase n'est pas folle, je suis en train de lire des papiers, des textes sur les procès de Moscou
23:53et sur les grandes purges à l'intérieur du Parti communiste de l'Union soviétique.
23:57Et depuis tout à l'heure, tout ce que j'entends comme fonctionnement mental me fait penser à ça.
24:02La façon, si vous voulez, dont, par exemple, même Bompard vient de dire tout ça, c'est des ragots, c'est des yens d'actylographes, c'est des...
24:10Et la façon dont les gens qui étaient purgés se faisaient absolument insulter, la peur qui régnait, ça me fait vraiment penser à ça.
24:18Alors maintenant, il n'y a pas de boulogues apparemment, mais bon.
24:20Vous savez qu'un jour, il avait raconté Mitterrand, je crois que ça a été traduit dans un livre d'ailleurs.
24:24Il dit, j'étais avec Michel Rocard dans son pigeonnier, dans la rue, dans le sixième arrondissement.
24:30Et il dit, j'ai fait une...
24:31Rue de Bèvre.
24:31Rue de Bèvre.
24:32Rue de Bèvre.
24:32J'ai fait une petite boulette et puis j'ai lancé dans la poubelle et puis c'est tombé à côté de la poubelle.
24:38Eh bien, vous savez ce qui s'est passé ?
24:39Oh non.
24:40Rocard a été la racontante.
24:40Non.
24:41Il racontait ça, moi je l'ai lu.
24:42Mais quelle horreur !
24:43Bon, monsieur Corbière qui est un purgé.
24:49Mais pourquoi ces gens restent-ils ?
24:50Ils sont à partir.
24:51Corbière, il est parti.
24:52Il n'a pas le choix, il a été purgé.
24:55C'est différent, il n'est pas parti.
24:56On l'a purgé.
24:57Je ne sais pas, ça s'est joué.
24:59Ce n'est pas du tout la même chose.
25:01Si tu n'es pas purgé, tu restes toujours.
25:02Une fois que tu es purgé, tu dis du mal.
25:03C'est quand même, c'est drôle.
25:05C'est une drôle de manière.
25:06Il faut partir avant.
25:08Écoutez, monsieur Corbière.
25:08Donc, on ne me demande pas, monsieur Corbière, avez-vous été, que pensez-vous de méthode brutale ?
25:14J'en suis la démonstration de ça.
25:16Oui, oui, oui, oui.
25:17J'ai essayé d'avoir porté un débat stratégique.
25:21C'est le débat stratégique.
25:22C'est est-ce qu'on fait une candidature solitaire à la prochaine élection présidentielle, coûte que coûte,
25:27en ne voyant pas que ce qui caractérise la période, c'est que l'extrême droite est à presque 40%.
25:31Et moi, je pense qu'il faut une candidature commune, petit 1, et une stratégie qui permet, y compris au second tour,
25:37de l'emporter face à Marine Le Pen.
25:39Donc, une stratégie politique qui, à tout moment, reste compréhensible et audible pour une majorité de la population.
25:44Ou est-ce qu'on est sur une autre stratégie qui a été prise dernièrement, qui est celle de participer,
25:49mais Jean-Luc Mélenchon n'est pas le seul responsable, mais de participer à l'éclatement du nouveau Front populaire,
25:53de dire je serai candidat, coûte, coûte, coûte, quoi qu'il arrive.
25:55Enfin, moi, ce qui est terrible, c'est au-delà du bouquin, c'est le sondage que j'ai vu hier qui dit qu'un second tour Le Pen-Mélenchon,
26:00c'est 33 Mélenchon, 67% Bardella ou Le Pen.
26:03Donc, comment on fait pour se sortir de ça ?
26:05Et M. Roussel a également pris la parole sur Jean-Luc Mélenchon.
26:10J'ai cru comprendre que les comportements de la direction de la France insoumise se rapprochaient des comportements d'une secte
26:19sous l'emprise d'un couple, celui de Jean-Luc Mélenchon et de sa compagne, Sophia Chikirou.
26:25C'est pas joli à voir.
26:27Après, c'est une question de démocratie à l'intérieur de ce mouvement.
26:31Et c'est la raison pour laquelle, personnellement, en 2022, nous avions fait le choix de construire une candidature à l'élection présidentielle
26:38parce qu'on n'avait non seulement pas le même programme, mais en plus parce qu'on considère que ce n'est pas un bon candidat, un bon choix pour la France.
26:45– Bon, voilà ce qu'on pouvait dire ce soir.
26:48– Pourtant, il y a une forme d'hypocrisie à avoir été, avec Mme Garrido notamment, l'un des plus fidèles.
26:59– Oui, parce qu'ils n'ont pas découvert qui était Jean-Luc Mélenchon.
27:01– Voilà, ça fait 30 ans.
27:02– Voilà, ils le connaissent depuis…
27:03– C'est sûr, c'est sûr.
27:04– En fait, c'est toujours pareil, ils ont vu Mélenchon se comporter avec d'autres et puis ils n'ont pas bougé.
27:08Et puis quand c'est arrivé sur eux, ils ont dit, ah ben Jean-Luc, il n'y a pas envie.
27:11– Oui, surtout à l'époque, le système leur rapportait puisqu'ils étaient conseillers régionaux, députés.
27:17Et le jour où il leur a fait comprendre que par sa seule décision, ils ne seraient plus députés,
27:22ils lui ont soudain trouvé les pires qualités du monde, les résistants de la 25e heure.
27:27– Après le fête octobre, ils ont quand même un peu…
27:29– Les résistants de la 25e heure, on sait ce que c'est.
27:30– Non mais là, on parle de la personne humaine.
27:33– Donc ils ont assisté pendant des années à des comportements,
27:39ils sont rentrés dans leur voiture tous les deux,
27:41ils ont dit, t'as vu Jean-Luc aujourd'hui ?
27:42Oui, Jean-Luc, il était comme ci, comme ça, et puis ils n'ont rien fait.
27:45– Non, ils n'ont même pas participé de l'au-mange.
27:46– Ça, vous avez raison.
27:47– Ils ont peut-être même participé, et effectivement, ils ont accompagné.
27:52– Probablement, je veux dire qu'après le 7 octobre, ils ont un peu changé.
27:56– Il y a quelque chose qui est peut-être poussé chez Jean-Luc Mélenchon,
28:00mais ce que vous décrivez, c'est les mœurs politiques.
28:02– Non, je suis désolé, non, tout le monde n'est pas…
28:05Non, je suis désolé, parce que ça, c'est pas bien de dire ça.
28:09– Mais non, je vous dis que la violence en politique,
28:13qu'elle soit plus ou moins visible, existe dans tous les partis politiques
28:17où il y a des enjeux de pouvoir.
28:19Vous pensez que les primaires à droite, dans les années de la droite,
28:22elles ont été douces et tendres ?
28:23– Les témoignages qu'on entend sur Jean-Luc Mélenchon,
28:27on ne les entend pas, on ne les a pas entendus chez Nicolas Sarkozy,
28:30on ne les a pas entendus. Sur Emmanuel Macron, ça fait 8 ans qu'il est au pouvoir,
28:34on peut le critiquer sur beaucoup de choses,
28:36mais tout le monde, au contraire, dit d'Emmanuel Macron,
28:39c'est un homme qui, quand tu le croises, est plutôt agréable,
28:42plutôt sympathique.
28:42– Vous avez totalement raison de cette dimension-là.
28:45– C'est de ça dont on parle.
28:46– J'évoquais, moi, simplement, les jeux de pouvoir et de purge dans les partis.
28:51– Après, effectivement, on peut avoir le chrysanthème entre les dents
28:55et sourire, c'est autre chose.
28:57– C'est joli comme formule.
28:59– Oui, mais au moins qu'on soit aimable.
29:02Bien sûr que c'est dur, la vie politique, la vie des entreprises,
29:05mais on n'est pas obligé d'humilier les gens.
29:08On peut prendre des décisions dures sans les humilier,
29:11me semble-t-il, ou sans les blesser.
29:13– Pourquoi vous me regardez ?
29:14– Mais parce que…
29:15– Monsieur Mertre est humilié, il a abandonné la politique.
29:19– Exactement, bon, M. Retailleau était ce matin,
29:22Bruno Retailleau était avec nous, c'était assez intéressant.
29:25Bon, il faut un référendum sur l'immigration,
29:28sur la naturalisation, sur la régulation.
29:29– Ça fait beaucoup de référendums.
29:30– Oui, mais voyez là encore, il en faut un sur tout.
29:33– Plaisant.
29:34– Oui, mais plaisantez pas, s'il vous plaît,
29:36c'est pas le moment sur ces sujets-là.
29:37Parce que c'est un sujet fondamental.
29:39– Et vous allez poser quelles questions ?
29:42– Eh bien, comment dire ?
29:45– Ah ben, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas.
29:46– Une série de questions, par exemple,
29:48« Est-ce que vous voulez des quotas de naturalisation ?
29:51Est-ce que vous voulez des quotas d'étudiants ?
29:53Je suis désolé, il y a 110 000 étudiants.
29:55Enfin, ça n'a pas de sens, vous prenez les 10 000 meilleurs
29:57ou les 20 000 meilleurs ?
29:58Parce qu'après, évidemment qu'il y a des faux étudiants.
30:00Vous vous posez toute une série de questions comme cela.
30:03Et puis vous n'êtes pas obligé de faire un référendum,
30:05vous faites des lois et vous avez un pouvoir politique
30:07qui prend ces décisions.
30:08Écoutez ce que disait Bruno Retailleau ce matin.
30:09L'impuissance, c'est souvent un état de droit
30:14qu'on nous présente comme un cadre juridique
30:17qui est devenu parfois un cadre idéologique.
30:19Alors, je suis pour l'état de droit,
30:21je suis pour la séparation des pouvoirs,
30:23des normes, une hiérarchie des noms,
30:25un contrôle juridictionnel.
30:26Mais quand la loi ne protège pas les Français,
30:30il faut changer la loi.
30:30Et je pense que sur l'immigration,
30:32pour reprendre le contrôle,
30:34il nous faudra une révision de la Constitution
30:37qui nous permette de faire un référendum.
30:40Tant qu'il n'y aura pas un référendum
30:42en matière d'immigration,
30:44on ne pourra pas reprendre totalement les règnes.
30:47Mais ça, ça sera l'objet
30:48de la prochaine élection présidentielle.
30:51Olivier, on donne des titres de séjour
30:54à des personnes pour des soins médicaux.
30:57On est le seul pays au monde.
30:58Alors, c'est très bien.
31:00Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne chose ?
31:02C'est d'ailleurs parfois des gens très privilégiés
31:04qui viennent ici de ces titres de séjour
31:05pour aller dans des...
31:06Mais peu importe, c'est-à-dire qu'il faut...
31:08Dans des cliniques, parfois, il ne paie pas.
31:11Non, mais je réagissais à votre sujet.
31:13Ce n'est pas ma question.
31:14C'est ma réponse.
31:16Mais oui, mais...
31:17Je pense qu'il faut vraiment...
31:20Il y a 110 000 étudiants.
31:22Je marche.
31:22110 000 étudiants.
31:23Vous croyez que tous les...
31:25C'est que des gens qui...
31:26Alors, sans passer par le référendum,
31:27on peut là mettre des mesures.
31:29Contrôle de...
31:29Vérification des contrôles continu.
31:32Tu n'es pas présent, tu ne peux plus rester.
31:34Une fois qu'ils sont sur le sol, c'est fini.
31:37Tu ne peux plus les...
31:38Ce que dit Bruno Retailleau, c'est qu'il faut changer le droit.
31:42Et ça passe par un changement de constitution.
31:44Parce que la réalité, aujourd'hui,
31:45c'est que devenir français, c'est quasiment un droit.
31:47J'exagère un peu, mais pas tant que ça.
31:50C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quelqu'un qui veut devenir français,
31:52il vient même de manière irrégulière en France,
31:53il s'établit sur le territoire, il fait un enfant,
31:56et il est assuré de ne jamais repartir,
31:58parce que le droit fait qu'il restera ici,
32:00même s'il est arrivé de manière illégale.
32:02Donc ça, ça ne peut évidemment plus durer.
32:04Et c'est pour cela qu'il faut évidemment changer la constitution.
32:06Comme le dit Bruno Retailleau,
32:08ça ne pourra pas se faire avant la prochaine présidentielle
32:10et avant qu'il y ait une nouvelle Assemblée nationale.
32:13De fait.
32:13Des régularisations, il faut se poser la question.
32:16Peut-être de zéro régularisation sur le sol de France.
32:18Pourquoi ? Parce que c'est une pompe aspirante.
32:20C'est un signal que tu envoies.
32:22Si tu sais qu'il n'y a plus de régularisation,
32:24les gens viendront peut-être plus.
32:27Oui.
32:27Il peut y avoir des injustices individuelles.
32:31Il peut y avoir, Olivier, malheureusement,
32:33des situations individuelles injustes
32:35pour faire avancer...
32:37C'est le zéro qui me chante.
32:39Mais 110 000 étudiants.
32:41Je veux dire, 110 000 étudiants étrangers par an.
32:45Mais est-ce que ce n'est pas la présidentielle
32:46qui sera un référendum sur l'immigration ?
32:48Ça ne va pas être surtout le thème ?
32:51Oui, mais il n'y aura pas que ça,
32:52mais il faut changer la constitution.
32:53Il y a un pays européen qui a pris des mesures
32:59et qui a réussi à maîtriser sa politique migratoire.
33:02C'est le Danemark.
33:03Et ça s'est fait à l'initiative de la gauche danoise.
33:05Et il y a des quotas.
33:06Voilà.
33:07Et c'est la gauche danoise qui l'a fait.
33:08Vous voyez la différence avec les autres.
33:09Et des exigences.
33:10Il y a des quotas.
33:10Tu dis, il y a tant de gens
33:12qui peuvent rentrer en France chaque année.
33:14Les rodéos urbains.
33:15L'élu a agressé en Gironde,
33:17vous l'avez vu, bien sûr.
33:18Mais écoutez ce que disait M. Rotaillot.
33:20Parce que là aussi, c'est l'impuissance de l'État.
33:23L'impuissance publique.
33:24Puisque tu ne peux pas aller au contact.
33:27En fait, les rodéos urbains,
33:28on va en parler tous les jours.
33:29C'est ça qui est sidérant.
33:31C'est-à-dire que rien ne change.
33:32Alors, comme on ne peut pas aller au contact,
33:34on ne va pas mettre de teaser sur ces jeunes gens.
33:36Qu'est-ce qu'il faut faire ?
33:37Vous, Catifor ?
33:38Je ne sais pas la réponse.
33:39Mais vous savez que les Britanniques,
33:41ils vont au contact
33:42avec des conditions très particulières.
33:44Très, très, très, très, très cadrées.
33:48Parce qu'aller au contact,
33:49il faut vous dire ce que ça veut dire aller au contact.
33:51Alors, je vais vous dire.
33:52Effectivement, comme il ne faut pas aller au contact,
33:54mais il faut des peines tellement distribuives.
33:56C'est-à-dire que tu mets les gens en prison
33:57pendant cinq ans.
33:58Tu fais un rodéo, tu vas cinq ans en prison.
34:01Ça va peut-être calmer tout le monde.
34:04Pas d'infos sur Alcatraz ce soir ?
34:07Alors, tu ne les mets pas tout de suite à Alcatraz.
34:09Il passe d'abord par...
34:11Il y a des étapes.
34:13Il passe par Cayenne.
34:15D'abord.
34:16Alcatraz, c'est la dernière.
34:17Tu fais Cayenne, tu fais M. Bukele
34:21et tu terminas Alcatraz.
34:23Le genre de nomadisme carcéral.
34:26Exactement.
34:26C'est un circuit.
34:27Non, mais vous voyez...
34:27Le patient compte autour.
34:29Vous voyez bien ce que je veux dire.
34:31Je ne sais pas si c'est cinq ans, c'est quatre ans.
34:33En fait, ça n'arrête pas.
34:34En tout cas, des peines exécutées.
34:36Ça n'arrête pas.
34:37Écoutez ce que disait M.
34:39M. Retailleau ce matin sur les rodéos.
34:41Bien sûr que les rodéos urbains, ça pourrit la vie de nos concitoyens,
34:45des élus qui sont en première ligne, mais aussi de tous les Français.
34:49Il y a une société qui est hyper violente.
34:51Les causes, je les ai données lorsque je m'étais rendu à Nantes.
34:54Les causes, c'est la déconstruction méticuleuse, patiente, malheureusement,
34:59de toute notion d'autorité, de hiérarchie, de tous les cadres qui font qu'une société peut tenir debout.
35:04C'est ce qui s'est passé.
35:06On ne peut pas, moi, en quelques mois, me demander d'effacer des années, voire des décennies, de laxisme.
35:12On en est là.
35:13Mais on peut faire des choses.
35:14Quand on confisque et quand on augmente de 65%, je suis désolé,
35:18les véhicules qui servent à faire des rodéos, ben voilà, on sanctionne.
35:21Il y a des sanctions qui tombent.
35:22Ce n'est pas suffisant, bien sûr.
35:23C'est léger.
35:25C'est léger, mais c'est mieux que rien.
35:26C'est léger de prendre la moto, oui.
35:28C'est mieux que rien.
35:29Moi, je trouve que c'est léger de prendre la moto, mais je ne pense pas que ce soit très dissuasif de prendre la moto.
35:35Non, mais pour restaurer l'autorité de ceux qui l'incarnent, il faut être exemplaire.
35:39Vous avez abordé le sujet, je vais le poursuivre.
35:41Vous touchez un flic, vous touchez un prof, vous touchez un élu, vous allez en prison.
35:46Point final.
35:46Peine minimum.
35:47Voilà, une peine minimum.
35:48Mais c'est tout, c'est tout.
35:50Et là, je pense que ça, sans parler du contact, qui est un vrai sujet quand même, le contact.
35:55Vous n'allez pas aller au contact.
35:56Vous imaginez dans la société française, si vous allez au contact.
35:59Si on veut restaurer l'autorité des gens qui incarnent l'autorité dans ce pays, même s'ils ont perdu beaucoup d'autorité,
36:05vous touchez un flic, vous touchez un prof, vous touchez un juge, vous allez, à mon avis, directement à la case prison.
36:11Les usages de la force, jamais.
36:14Vous ne pouvez pas, dans la société dans laquelle nous sommes, vous imaginez dans un quartier,
36:19si ces policiers vont au contact avec trois rodéos et que ça se termine par trois personnes qui restent au sol.
36:26Je pense que le problème de notre police, c'est qu'en réalité, tout le monde sait que le recours à la force est absolument exceptionnel,
36:35tellement ils ont d'enquiquillement.
36:36Mais comment vous êtes dissuasif dans ces conditions ?
36:38Eh bien, en faisant des peines de prison.
36:40Je vous propose ça parce qu'autrement, vous avez enflammé, évidemment, la société qui n'a pas besoin de ça, me semble-t-il.
36:47Autre sujet, le président syrien.
36:49Alors ça, c'est un sujet passionnant, je trouve.
36:51Le président syrien, non que les autres ne l'étaient pas, bien sûr.
36:54Le président syrien, Ahmad al-Sharet, est au pouvoir depuis la chute de Bachar Al-Assad en décembre.
37:00Il a été reçu aujourd'hui à Paris par Emmanuel Macron.
37:04Chacun cherche à savoir des motivations.
37:07C'est demain, pardon.
37:07Il sera reçu, oui.
37:08Je pensais qu'on était déjà mercredi.
37:10C'est demain, oui.
37:11Je pensais qu'on était déjà mercredi.
37:13Pardonnez-moi.
37:13Il sera reçu demain.
37:15Donc, voyez le sujet de Sarah Fazari, parce que le profil, évidemment, de cet homme, qui est un ancien djihadiste, nous éteint.
37:25On pense aux alawites qui ont été massacrés il y a quelques semaines par son pouvoir.
37:28Écoutons.
37:31Costume, apparence soignée et barbe bien taillée, Ahmad al-Sharet a lissé son image, prêt à dialoguer avec le monde.
37:40Le président syrien a abandonné son nom de guerre, celui avec lequel il dirigeait les troupes djihadistes, avec le front al-Nosra.
37:49En décembre 2024, il mène l'offensive décisive sur Damas, provoquant la chute du régime de Bachar Al-Assad.
37:55Nommé président par intérim, il délaisse son turban et promet l'apaisement.
38:02Pourtant, des massacres d'alaouites et de récents combats avec des druzes ont secoué le pays ces derniers mois.
38:07De quoi faire naître de vives critiques alors qu'il rencontre le président Emmanuel Macron demain.
38:12Une invitation qui choque Marine Le Pen.
38:14Stupeur et consternation, recevoir un djihadiste passé par Daesh et Al-Qaïda, autoproclamé président de la Syrie,
38:22alors même que les milices islamistes qui ont semé la mort parmi nos compatriotes au cours d'attentats sanglants,
38:28massacrent les minorités, relèvent de la provocation et de l'irresponsabilité.
38:32En revanche, pour Arthur Delaporte, député socialiste, l'heure est à l'accompagnement de la Syrie.
38:38D'une reconnaissance des droits fondamentaux, d'une transition démocratique et de la stabilité à la fin.
38:44Avec cette rencontre, l'Elysée souhaite apporter son soutien à la construction d'une nouvelle Syrie,
38:49stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne.
38:55Et j'ajoute que la France insoumise trouve ça très bien par la voix de Mathilde Panneau.
39:01L'inversion est terrible, parce qu'il y a quelques années, le parti socialiste aurait dit ce que Marine Le Pen s'y là et que je partage.
39:07Et Marine Le Pen aurait eu, le FN à l'époque, aurait eu des positionnements autres.
39:12L'inversion est terrible.
39:14Non mais c'est intéressant ce que vous dites, je vous écoute avec attention.
39:17Amine El Khatmi.
39:19Oui, je partage complètement ce qui vient d'être dit, c'est qu'on a un renversement tel dans l'espace politique,
39:28au sens où on voit aujourd'hui des gens défendre des thèses dont ils défendaient l'exact contraire il y a 20 ans.
39:37On faisait l'historique de la France insoumise.
39:39Ne serait-ce que le Mélenchon de 2012 et ses amis n'auraient pas aujourd'hui défendu la présence d'un islamiste.
39:47Je veux dire, on peut passer de la djellaba au costume.
39:49C'est un changement qui est rapide, qui prend peu de temps et qui ne coûte pas cher.
39:53Mais je ne suis pas sûr que le djihadiste...
39:56Alors maintenant, quoique il y a des théories selon lesquelles il y aurait peut-être des djihadistes inclusifs.
40:01On a eu droit aux talibans.
40:03Les talibans inclusifs.
40:04Ils ont changé.
40:05Ils ont changé.
40:06Moi je ne crois pas qu'un islamiste change.
40:08Oui mais je suis d'accord avec vous, mais on parle...
40:09La vraie question, c'est de la réelle politique ou pas ?
40:12Est-ce qu'on doit parler à tout le monde ou pas ?
40:14Ça s'entend, c'est-à-dire que...
40:19Il faut évidemment parler à tout le monde.
40:20Moi je comprends que le président Macron ait voulu rencontrer le président d'un intérim syrien.
40:24Le pérou de l'Elysée, c'est une condition.
40:27Mais on n'est pas obligé de le faire à l'Elysée.
40:29Lui dérouler le tapis rouge à l'Elysée.
40:30Vous déroulez le péroude quand vous êtes le président de la République, vous n'allez pas le recevoir au fleur.
40:33Mais pardon, on ne peut le recevoir ailleurs.
40:35Dans le cadre de l'ONU, je n'en sais rien.
40:37Non mais pardon.
40:37Mais il a raison.
40:38Non mais vous plaisantez.
40:39On n'est pas obligé de faire une rencontre bilatérale au sein de l'Elysée.
40:43Ça veut dire quelque chose de le recevoir en France, les heures de la République.
40:46C'est un président, vous le recevez, je le répète.
40:48Non, non, on peut le recevoir ailleurs.
40:51Dans le cadre de l'ONU, par exemple, je n'en sais rien.
40:52Ce qui est intéressant, c'est qu'il n'avait pas le droit de voyager.
40:54Mais l'Elysée, ça veut dire quelque chose.
40:55Il n'avait pas le droit de voyager.
40:57Emmanuel Macron a demandé l'autorisation de l'ONU, si bien cela, pour pouvoir le recevoir.
41:03Pas de l'ONU, c'est l'autorisation de la tribunal pénale.
41:05C'est payé, voilà.
41:09Moi, je suis quand même sidéré.
41:11Alors, si vous voulez, on peut laisser une chance à la diplomatie.
41:15Mais je crois quand même que chez Emmanuel Macron, il aime les situations compliquées.
41:20Sans doute parce qu'il aime les résoudre.
41:21Mais surtout parce que ça lui permet de se mettre en avant.
41:24Je regrette, mais la Syrie, c'est quand même un pays tribal, un pays très divisé.
41:28On parle des massacres de Druze, d'Alaouite.
41:31Il faudrait aussi parler de ceux des Crétiens d'Orient.
41:33On a un homme qui est là, qui est là par intérim, qui est soutenu par les Turcs, quand même.
41:37Qui est soutenu par Erdogan.
41:39L'administration syrienne, c'est une administration turque aujourd'hui.
41:43Donc, on va recevoir ce monsieur à l'Elysée, en pensant qu'il a changé.
41:48Qui a refusé, il n'y a pas si longtemps que ça, vous vous en souvenez, de serrer la main de la ministre des Affaires étrangères allemande.
41:53Parce que c'est une femme.
41:54Parce que c'est une femme.
41:55Et on va l'accueillir.
41:56Pourquoi la situation est complexe ?
41:58Vous savez à quoi ça fait penser, Pascal ?
41:59Ça me fait penser au Liban.
42:01Ça me fait penser au Liban.
42:02Quand le Président de la République a été, après l'explosion du port de Beyrouth, où il avait dit aux autorités libanaises, il m'est arrivé d'aller à Beyrouth, je vous donne 15 jours en gros.
42:10Puis quand je reviens, les problèmes sont réglés.
42:12Mais monsieur le Président, c'est tellement complexe ces situations.
42:14Alors, si c'est juste pour se mettre en avant, je veux croire que c'est une façon de donner une chance à la diplomatie.
42:20Il y a un gaulliste historique qui me dit, si les Syriens veulent des islamistes, ce n'est pas notre affaire.
42:25De Gaulle leur est sans doute reçu.
42:28Ne pas confondre politique intérieure et extérieure, me dit-il.
42:32Donc ça, c'est une question intéressante pour décrypter, décoder, pour ceux qui nous écoutent.
42:39Pardon, mais d'abord, on aurait pu attendre juste un peu qu'il donne un peu plus de gage.
42:46Oui, il en reste quelques-uns, quelques gaullistes historiques.
42:49Oui, alors évidemment, monsieur dit, monsieur couvre de Mureville, il se croit malin, franchement.
42:54Voilà, vraiment.
42:57Ne critiquez pas, grand ministre des Affaires étrangères.
43:01Exactement, s'il vous plaît.
43:02Premier ministre ?
43:03Non.
43:04Oui, premier ministre.
43:05Après Pompidou.
43:07Premier ministre.
43:08Mesmer, Pompidou, couvre de Mureville.
43:10Non, non, non, non.
43:13Mesmer est après Chaban, Chaban, Mesmer, et Mesmer est premier ministre quand...
43:19Non, j'ai confondu.
43:20Quand le président Pompidou, couvre de Mureville.
43:22Debré, Pompidou, couvre de Mureville, Chaban, Mesmer, Chirac, etc.
43:29Tiens.
43:30Non, mais attendez.
43:31Justement, non, mais moi, je trouve qu'on aurait au moins pu attendre.
43:35Il a raison, votre gaulliste.
43:37On ne va pas choisir la place...
43:38Pierre Mesmer qui a fait Birakem.
43:38Bon, mais si je vous ennuie, je vais m'arrêter, je crois.
43:41Non, mais parce qu'il y a des choses qui sont quand même importantes à dire.
43:45Pierre Mesmer qui a fait Birakem.
43:46Et Pierre Mesmer, qui est compagnon de la Libération.
43:50Donc, faites attention avec Pierre Mesmer.
43:52Et qui avait fait le plan nucléaire français.
43:56Et alors, votre conseiller du soir, il arrive où dans la liste après ?
43:59Celui qui est gaulliste historique ?
44:00Non, celui que vous envoie le SMS.
44:02Oui.
44:02Et que je n'ai pas de conseiller...
44:04Vous avez dit...
44:05Ah, le gaulliste historique.
44:06Oui.
44:06Ah, ben, ça, je ne sais pas.
44:07C'est quoi votre question ?
44:08Bon, et puis vous avez...
44:10C'est coupé la parole.
44:10Non, mais apparemment, ça ne vous intéresse pas du tout.
44:12Les personnes qui lui envoient des messages le soir,
44:14ne sont pas les mêmes que le matin.
44:16Bon, Olivier, franchement, tu deviens un peu goujard.
44:19Et j'arrête.
44:19Non, mais vraiment.
44:21Non, mais j'arrête, c'est bon.
44:22J'en ai assez.
44:23Non, mais...
44:24Alors, voilà.
44:25Je présente mes excuses.
44:28Au nom de Olivier D'Artigol,
44:30qui a trop fréquenté Jean-Luc Mélenchon
44:32et qui, effectivement...
44:33Et même Georges Marché nous a-t-il dit tout à l'heure.
44:35A oublié, a oublié un petit peu.
44:37Il nous a parlé de Georges Marché.
44:38Je vais quand même vous révéler.
44:39Terminé.
44:39Moi, j'ai failli être l'attaché de presse
44:41de Jean-Luc Mélenchon quand il était ministre.
44:43Figurez-vous.
44:44Oui.
44:44Je serais tourné autrement, après.
44:46Oui, oui, je vous assure.
44:47Oui, parce qu'il y a très longtemps,
44:49dans une eau de vie,
44:50j'étais un peu de gauche.
44:52Je les avais fréquentés comme journalistes, d'abord.
44:55Et puis, je m'entendais bien
44:56avec toute cette bande.
44:58Et à Jean-Luc Mélenchon...
44:58C'était qui la bande ?
44:59Racontez-moi.
44:59Jérôme Guelch, Julien Gray.
45:01Jérôme Guelch était déjà là ?
45:02Oui, la bande de l'Essonne.
45:04Et un jour, Jean-Luc Mélenchon
45:05m'a envoyé un petit mot
45:06en me disant
45:07« Est-ce que tu ne voudrais pas
45:08être mon attaché de presse
45:09au ministre de l'enseignement professionnel ? »
45:11Au ministre...
45:11C'est lui qui a demandé.
45:12Vous avez dit non.
45:13J'ai décliné.
45:14Vous auriez pu finir député à ce moment.
45:16Et donc, si je peux quand même
45:18dire un mot sur Al Charest.
45:20Al Charest, vous l'avez.
45:20Juste.
45:21Non, mais il a raison, votre gaulliste.
45:22Il a raison, votre gaulliste.
45:24Ce n'est pas nous qui décidons
45:26qui vont élire.
45:27Simplement, on pouvait attendre
45:28quelques mois
45:29qui donnent un peu plus de gage.
45:31Oui.
45:31Qui montre un peu...
45:32Alors là, vous avez raison.
45:32C'est le timing qui n'est pas très bon.
45:34Je suis d'accord.
45:35Autrement, sur le principe...
45:36Quand vous dites « J'ai raison »,
45:37je pense que vous avez raison aussi.
45:39Non, non, mais c'est le timing, sérieusement.
45:40Mais la politique...
45:42Écoutez, je vous ai entendu...
45:43Les Saoudiens, on les a fréquentés.
45:44On ne peut pas...
45:45Si on est sérieux,
45:46on ne peut pas recevoir
45:47que des gens avec qui on est d'accord.
45:49Autrement, on ne recevrait personne.
45:50Donc, on reçoit le monde entier.
45:52Et le général de Gaulle, effectivement,
45:54a reçu des dictateurs.
45:55Il a reçu Mao, etc.
45:56Mais la proximité avec le massacre
45:58des halawites...
45:59Ça veut dire qu'il faut recevoir
46:00les talibans aussi, alors,
46:02à ce compte-là ?
46:03Est-ce qu'on reçoit
46:03le régime des talibans à l'Elysée ?
46:04Non, mais s'il faut recevoir
46:05tout le monde et discuter
46:06avec tout le monde,
46:07on peut imaginer
46:08qu'on reçoive les talibans à l'Elysée, alors.
46:09On ne reçoit pas les talibans.
46:11Parce que là,
46:13on n'a pas d'intérêt
46:14à recevoir les talibans.
46:15Vous croyez que notre sécurité,
46:17elle ne se joue pas en Afghanistan aussi ?
46:18Je pense qu'on a un intérêt
46:20Vous êtes en très grande difficulté.
46:22Politique, géo...
46:23Mais ce sont des choses
46:24qui vous chappent.
46:24Il a raison !
46:25Ah, bien sûr !
46:27Ça, ça marche toujours dans un...
46:32Ça marche toujours.
46:33Ce sont des choses
46:33que vous ne pouvez pas comprendre.
46:36Bon, non, mais je pense
46:37qu'il y a un intérêt, oui.
46:38La réelle politique,
46:39hélas, elle existe.
46:40Et elle est horrible.
46:41Elle est horrible
46:42parce que la morale
46:44n'existe pas.
46:45Donc, elle est horrible.
46:47En revanche, la morale existe
46:48lorsque Gauthier Lebré
46:49arrive sur ce plateau.
46:50Bonjour, cher Gauthier.
46:51Bonjour, Pascal.
46:52D'ailleurs, il y a un documentaire
46:52ce soir sur Bruno Retailleau.
46:54On en parlera tout à l'heure.
46:55Mais je voulais terminer
46:57peut-être avec...
46:59C'est intéressant
46:59ce qu'a dit
47:01Philippe Juvin ce matin.
47:03Vraiment.
47:04C'est assez remarquable
47:05ce qu'il a dit.
47:06Il y a une tribune
47:06dans le Figaro
47:07sur la fin de vie.
47:08Et Philippe Juvin
47:09a pris la parole
47:11et a expliqué...
47:13Il faut faire de la pédagogie.
47:15Et la sédation profonde
47:18est une réponse
47:20à ceux qui souffrent,
47:23qui sont effectivement
47:24à l'extrémité de leur vie,
47:28qui ne veulent plus souffrir
47:31et qui,
47:32avec cette sédation profonde,
47:35qui n'est pas l'euthanasie,
47:36est une solution de soins médicaux
47:39qui permet,
47:40je pense,
47:41pour ces personnes-là,
47:44d'apporter ce qu'ils demandent.
47:46Ce qu'ils demandent.
47:48Et c'est ce que dit
47:48Philippe Juvin,
47:49qui est médecin,
47:50et je vous propose
47:50de l'écouter.
47:52Ma crainte,
47:53c'est qu'il y ait
47:53des demandes d'euthanasie
47:54par défaut d'accès
47:55aux soins palliatifs,
47:57par défaut d'accès
47:58aux psychiatres,
47:59par défaut d'accès
48:00à la consultation
48:01de la douleur.
48:02Et il y a un dernier point
48:03qu'il faut que les gens
48:04comprennent,
48:04parce que ça,
48:05ça a été prouvé
48:06dans l'Oregon,
48:07qui se suicide ?
48:09C'est qui ?
48:09Ce sont les plus pauvres,
48:10les plus modestes,
48:11les plus seuls.
48:12Tout simplement parce que
48:13quand vous êtes riche et entouré,
48:14la vie est plus facile,
48:15même la fin de vie,
48:16que quand vous êtes seul
48:16et pauvre.
48:17Et donc,
48:18c'est une loi qui est faite
48:19par des gens riches et inquiets
48:20et qui va s'appliquer
48:21à des gens pauvres et seuls.
48:22En fait,
48:22comme toujours,
48:23ce débat,
48:23il a commencé il y a plusieurs mois.
48:25Je trouve que les positions ont changé
48:26parce qu'il y a beaucoup d'informations
48:27que les uns et les autres
48:27n'avaient pas.
48:29Et ces informations,
48:29elles sont arrivées.
48:31Et c'est toujours pareil,
48:32on avait souvent
48:32des prises de position
48:33sans vraiment connaître le sujet.
48:35Et quand tu le connais,
48:37tu penses différemment.
48:39Il y a beaucoup de gens
48:39qui ont évolué.
48:40Mais l'argument est très très fort,
48:42la déconsidération.
48:43Ça a été documenté au Canada
48:44où le suicide assisté est légal.
48:48Statistiquement,
48:48il y a plus de pauvres
48:49qui demandent
48:50ce suicide assisté.
48:51Pourquoi ?
48:51Parce que quand vous n'avez pas
48:52les moyens
48:53de vous payer un fauteuil roulant,
48:54etc., etc.,
48:55en fait,
48:56vous voulez en finir
48:56plus vite que d'autres.
48:57Tous les verrous ont sauté
48:58quand l'État visait
48:59ce qui a été légalisé.
49:00Ce qui a été légalisé.
49:01Tous les verrous ont sauté après.
49:02Sur l'égalité pauvre-riche,
49:03sur cette question-là.
49:04Non, mais tous les verrous,
49:05parce que, par exemple,
49:06c'est toujours pareil,
49:07si tu fais le principe,
49:10après, il y aura toujours
49:10un autre cas
49:12qui permettra de dire
49:12« Ah oui, mais moi,
49:13je n'ai pas le droit à ça ».
49:14Donc, par exemple,
49:15on a dit au départ,
49:15je crois que c'était aux Pays-Bas,
49:17pas les mineurs.
49:18Et puis après, les mineurs…
49:18En Belgique, il y a une mineure.
49:19Voilà.
49:20Donc, tous les verrous sautent,
49:22une fois.
49:22Et les malades mentaux,
49:24maintenant, il est question
49:25dans certains pays,
49:27si vous voulez,
49:27de l'autoriser,
49:28c'est quand même…
49:29Là, pour le coup…
49:30Par définition,
49:31un malade mental
49:32ne peut pas librement
49:33exprimer son consentement.
49:34C'est terrifiant.
49:35Donc, je trouve que la parole,
49:37c'est une tribune
49:38dans le Figaro ce matin,
49:40signée par des Républicains,
49:42signée donc par Philippe Juvin,
49:44qui est…
49:45Est-ce que quand on est
49:45sous sédation profonde,
49:47on est encore conscient ?
49:48Non.
49:48On n'est plus conscient,
49:49par définitive.
49:50D'accord.
49:50Non, la sédation profonde,
49:52c'est effectivement
49:52tu ne veux pas souffrir.
49:54Tu veux mourir dans la dignité,
49:57donc à ce moment-là,
49:58tu es endormi.
50:00Ce n'est pas la même chose.
50:01Ce n'est pas la même chose.
50:03Tu ne donnes pas la mort
50:04et effectivement,
50:05après, le processus…
50:07Comment ?
50:08Ça, ça existe déjà.
50:09On a déjà le droit à cela
50:10dans la loi Cléaes-Néod.
50:11Mais en fait,
50:11le problème,
50:12c'est pourquoi une nouvelle loi ?
50:13La loi Cléaes-Néod qui vit jour.
50:15En fait, tu en arrives à…
50:16Tu te dis,
50:17pourquoi avoir créé
50:18une nouvelle loi ?
50:18Il y a très peu de médecins
50:19en plus qui défendent
50:20ce projet de loi.
50:21Très peu.
50:22Très, très peu.
50:23Il n'y en a pas, en fait.
50:24Les médecins,
50:25ils ne veulent pas donner la mort.
50:26Il n'y a pas de médecins
50:27qui veulent donner la mort.
50:28D'ailleurs, vous avez peut-être vu
50:28dans le JDD,
50:29l'interview de François Béroux dimanche,
50:31il dit,
50:31je préfère les soins
50:32à l'autre loi.
50:33Et notamment,
50:34le développement des soins palliatifs.
50:36C'est pour ça qu'il a fait de loi.
50:37Un mot sur Sonia Babrouk.
50:39Sonia Babrouk
50:39restera dans notre groupe
50:43le matin sur Europe 1
50:45et sur CNews
50:46et à l'heure du déjeuner
50:48sur CNews.
50:49Alors, on est tous ravis
50:51parce qu'on a beaucoup
50:52d'admiration professionnelle
50:54pour Sonia
50:55qui est une grande professionnelle,
50:57qui fait des interviews
50:58tout à fait remarquables
50:59et qui était,
51:01ce qui est bien normal,
51:02demandée par d'autres groupes,
51:06ce qui est normal
51:07puisque son talent est grand
51:09et effectivement,
51:11elle était demandée
51:12par une autre radio,
51:14par une autre télévision.
51:15Sonia reste avec nous.
51:18Donc, tout le monde s'en réjouit
51:19parce que tout le monde
51:20a beaucoup d'affection
51:22et de respect et d'admiration.
51:24Et puis, c'est vrai
51:25qu'avec Laurence,
51:26Laurence et Sonia,
51:27toutes les deux,
51:27forment un duo
51:29d'intervieweuses
51:30de très grande qualité
51:32et on entre dans une séquence politique
51:34extrêmement importante
51:35pendant deux ans.
51:36Donc, on aura besoin de Sonia,
51:38on aura besoin,
51:39évidemment,
51:40de Laurence
51:41pour cette période électorale,
51:43pour ces grandes interviews
51:44qu'elles feront toutes les deux,
51:45pour ces grandes messes
51:46qu'elles présentent toutes les deux,
51:48les grandes soirées de prestige
51:49de la chaîne.
51:51Donc, Laurence, bien sûr,
51:53imaginait, espérait
51:54que Sonia reste
51:56et elles se retrouveront
51:58toutes les deux.
51:58Et puis, Christine aussi
51:59est là
52:01dans cette séquence politique
52:02qui va arriver
52:03pendant deux ans.
52:04et tous les forces vives
52:07de ces news
52:07vont être là.
52:08Vous en faites partie.
52:09Gauthier Le Vrede, bien sûr,
52:10en fait partie le soir.
52:12Il y a une génération
52:13qui est, je dirais,
52:15d'expérience
52:16et puis, il y a une jeune génération
52:18qui arrive
52:20et qui est talentueuse
52:25et c'est bien normal.
52:26Mais je peux vous dire,
52:28aujourd'hui,
52:28on se réjouissait
52:29tous.
52:30Je n'ai jamais imaginé
52:31qu'elle quitte la chaîne,
52:33bien évidemment,
52:34parce qu'elle est bien ici.
52:36Et c'est aussi la preuve
52:37combien elle est bien,
52:38combien...
52:39Moi, j'ai connu
52:40beaucoup de groupes.
52:41Je le dis
52:41aux uns et aux autres.
52:44Je vous assure,
52:45être dans ce groupe
52:47permet de travailler
52:49dans des conditions
52:51optimales.
52:52Ce qui n'est pas le cas
52:52de tous les groupes
52:54et de toutes les radios
52:56et de télévision
52:57que j'entends.
52:58Voilà ce que je voulais dire.
52:59Comment ?
53:00Bruno Retailleau.
53:00Alors, il y a un grand doc
53:01ce soir sur Bruno Retailleau.
53:02Un grand long format.
53:04Un long format.
53:04Un grand format.
53:05Un grand format.
53:06Un format important.
53:07Oui.
53:09Vous avez dit non ?
53:11Non.
53:13Un format au long cours.
53:15Donc, c'est tout de suite
53:16après,
53:17lors des pros
53:17présentés par Pascal Praud.
53:19Nous ferons évidemment
53:20un débrief juste derrière
53:21avec Louis Morin
53:22qui a suivi pendant six mois
53:24le ministre de l'Intérieur
53:27en coulisses,
53:28déplacement à Calais
53:29quand le ministre de l'Intérieur
53:31accueille le pape en Corse
53:33dans sa Vendée,
53:35évidemment,
53:35et dans son fief.
53:36Donc, vous allez vraiment
53:36être dans les coulisses
53:37de la vie
53:39de Bruno Retailleau
53:40place Beauvau.
53:41Et puis, on aura donc
53:42un débat avec celui
53:43qui l'a suivi pendant six mois
53:44qui s'appelle Louis Morin.
53:45Alors, je présente Causer.
53:46Le Pen, Sarkozy, Zemmour,
53:48l'extrême droit
53:49ne passera pas ?
53:50L'extrême droit,
53:51oui.
53:52C'est un jeu de mots
53:52sur l'extrême droit.
53:54Oui, oui, j'ai compris.
53:55Ça ne vous fait pas rire.
53:56Bon, ben, je regrette.
53:57Si, c'est un peu trop.
53:59Non, non, il faut avoir
54:00Bac plus 10 pour le comprendre.
54:02Voilà, c'est peut-être
54:03un peu le problème.
54:05Désolé.
54:05Non, non, non, c'est bien.
54:06L'extrême droit ne passera pas.
54:08Vous êtes tous d'accord
54:08parce qu'on ne comprend pas ?
54:09Non, non, je ne comprends pas.
54:11Très bien.
54:11Si, si, c'est vraiment
54:12un parrain d'excellent.
54:13Oui, oui.
54:14Excellent.
54:15L'esprit, moi.
54:16J'aurais pu présenter
54:17le JD News, d'ailleurs,
54:18plutôt que présenter
54:19la concurrence.
54:20Sauf que la concurrence,
54:24elle est de mieux avec son...
54:25Bon, et ce qu'on l'a,
54:26je demande à notre ami...
54:29Bon, je vous...
54:30Et c'est raison.
54:31Mais parce que ça sort
54:31jeudi soir.
54:32Et vous n'avez pas apporté
54:34service littéraire ?
54:35Si, je l'ai apporté.
54:36C'était la semaine dernière.
54:38Bon, vous avez trouvé quoi ?
54:39Olivier Guichard.
54:40Olivier Guichard.
54:42Olivier Guichard.
54:43Ça n'est plus de seconde.
54:44Je sais, je plaisante.
54:45Franchement, Olivier Guichard...
54:46Je cherche vos gaullistes
54:47historiques d'aujourd'hui.
54:48Il n'y en a pas.
54:48Vous annoncez,
54:49c'est un gaulliste historique
54:50qui m'a envoyé un message.
54:51Il n'y en a plus.
54:52Olivier Guichard.
54:53Il n'y en a pas.
54:53Il était maire de la Bôle.
54:54Il n'y a pas combien d'inversions.
54:55C'est pour ça que je vous fais
54:56une petite...
54:56Et Franck Louvrier,
54:57qui est maire aujourd'hui
54:58de la Bôle,
54:58me raconte qu'il arrivait
55:00à l'époque,
55:01à l'époque,
55:01on est en 68,
55:0269 ou 70,
55:03avec son hélicoptère
55:05qui se posait sur la place
55:06et qu'il allait au conseil municipal.
55:08Je peux dire qu'aujourd'hui,
55:09tu ne fais plus ça.
55:11Il y aurait une magie
55:11d'écolos sur la place.
55:19Et après,
55:20vous retrouverez Gauthier Le Bret.
55:22Bonne soirée.
55:23Grande soirée.