Gabrielle Cluzel sur la venue du président syrien Ahmed al-Charaa à Paris : «Cet homme à du sang sur les mains», sur CNEWS.
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00:00Non mais la réelle politique a ses limites.
00:02Cet homme-là a du sang sur les mains, de toute évidence,
00:04avec son gouvernement et un certain nombre d'entre eux,
00:09peut-être même du sang de français sur les mains.
00:12Donc là, on comprend les manifestations qu'il y a eu cet après-midi
00:15de Syriens vraiment extrêmement heurtés.
00:19Par ailleurs, on pourrait comprendre ce discours de réelle politique
00:21s'il l'appliquait à tous.
00:23Mais il y a quand même des régimes, des gouvernants
00:25qu'il ne veut pas recevoir, dont il ne veut pas entendre parler.
00:27On nous explique qu'on ne peut pas renvoyer les Tchétchènes
00:29et les gens du Dagestan en Russie parce qu'on a rompu les relations diplomatiques.
00:33Et là, on nous dit, c'est bien, on va travailler avec eux
00:35pour les échanges de terroristes ou je ne sais quoi.
00:38Il y a un moment où il faut être cohérent.
00:39Donc on voit bien que là, ça ne l'est pas.
00:41Et puis on nous a expliqué, je terminerai par là,
00:43avec Boilem Sansal, que la diplomatie, ça devait être très discret.
00:46Ouh là là, on ne disait rien sur tout, il ne fallait pas montrer.
00:48Là, pardon, mais c'est vraiment fanfare et c'est proprement choquant.