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  • il y a 5 jours
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Nous sommes avec Véronique Jacquier ce soir, avec Georges Fenech, avec Paul Melun et avec Gilles-William-Golnadel.
00:06Bonsoir à tous, merci d'être avec nous.
00:09On parlera en fin d'émission de la rencontre entre le Paris Saint-Germain et Aston Villa.
00:13Mais en ce début d'émission, on sera d'ailleurs avec Benjamin O, qui était hier soir à Aston Villa.
00:18Mais je voulais vous montrer une vidéo, précisément à Aston Villa, hier soir.
00:24Et vous allez voir effectivement qu'il y a une jeune fille, un enfant même.
00:30Un enfant qui porte un voile, vous l'avez vu à l'instant, et qui est entré sur la pelouse.
00:37Et il se trouve que ce soir, il y aura un documentaire, vous voyez cet enfant qui doit avoir 5 ans, 6 ans peut-être,
00:44et qui porte le voile peut-être 7 ans.
00:46Ce soir, il se trouve qu'il y aura un documentaire sur CNews.
00:49À 21h, CNews diffusera un non-formel, La France face au voile.
00:55Et il se trouve que cette image, et c'est pourquoi je vous la propose,
00:57Laurent Wauquiez l'a commenté aujourd'hui.
01:01Il a écrit, une petite fille qui porte le voile islamique pour l'entrée des joueurs,
01:06voilà ce que nous ne voulons pas voir, voilà ce que nous ne voulons pas pour nos enfants.
01:12C'est donc Laurent Wauquiez, des Républicains, qui est en campagne actuellement.
01:16Donc je vais vous proposer 2 ou 3 extraits de ce documentaire que vous ferez ce soir,
01:22La France face au voile, mais peut-être avez-vous envie de réagir,
01:26Georges Fenech, sur ce tweet de Laurent Wauquiez,
01:30au-delà même de cet enfant qui porte un voile.
01:33Autant je crois que...
01:33Alors c'est en Angleterre, bien sûr, à cette ville-là, tout le monde a compris,
01:36c'est sans doute un enfant anglais.
01:38Autant je crois que les signes ostentatoires religieux sur la voie publique,
01:42ça regarde, évidemment, chacun, autant les mineurs,
01:46et surtout des enfants, ça me pose un problème.
01:49Je ne serais pas heurté si un jour on légiférait pour protection des mineurs,
01:54en quelque sorte, voilà.
01:56Je ne sais pas quel âge, voilà.
01:58Mais ça ne me plaît pas.
02:00Je vous le dis, je ressens comme une atteinte, si vous voulez,
02:02comme un endoctrinement sur un être qui n'a pas la capacité de réfléchir,
02:06de choisir et d'entrer de jeu, comme ça, au début de sa petite vie,
02:12on lui met ce voile, on l'habitue à ce voile.
02:14Ça, ça ne va pas.
02:16Bon, ce soir, il y a donc ce documentaire.
02:18Je vous propose d'écouter deux ou trois témoignages, peut-être.
02:21Et cette jeune femme, et les journalistes ont eu du mal,
02:25d'abord, à faire témoigner des gens de face caméra.
02:30Souvent, ce sont des gens qui se sont exprimés en voulant garder l'anonymat.
02:34Donc, voici une jeune femme qui témoigne sur la raison du port du voile.
02:38Appelons-la Farida.
02:40Nous avons interrogé certaines d'entre elles sur les raisons de leur choix.
02:44Aucune n'a souhaité montrer son visage à la caméra.
02:47Farida est une jeune femme de 24 ans qui travaille dans le marketing.
02:51Le voile, c'est vraiment une obligation dans ma religion,
02:54afin de pouvoir se préserver.
02:56Et c'est une obligation, du coup, de mon Dieu.
02:58Ce qui est à moi est à moi.
03:00Mon corps m'appartient.
03:01Ça veut dire que je décide de le montrer ou non.
03:02Donc, voilà, c'est vraiment mes choix.
03:05Selon cette autre jeune étudiante en faculté de lettres,
03:07que nous appellerons Sabah,
03:09porter le voile en société confère de nombreux avantages.
03:12C'est déjà un grand signe de pudeur.
03:15Et comme d'autres avantages, j'ai aussi le fait de se préserver.
03:18Moi, j'ai remarqué dans mon groupe de copines,
03:21c'est un exemple tout bête,
03:22mais les garçons, ils étaient plus enclins à être un peu irrespectueux avec elles,
03:25à vouloir peut-être les draguer,
03:26à avoir des gestes un peu offensants avec elles,
03:29plutôt qu'avec moi, parce qu'avec moi, il y avait comme un signe de...
03:32Voilà, on respecte.
03:33C'était comme une forme de respect.
03:34Ce n'est pas un acte de soumission envers mon mari,
03:36mais c'est un acte de soumission envers mon créateur.
03:38Et je condamne effectivement les hommes qui forcent leur femme à porter ça,
03:43parce que ce n'est pas à eux d'intervenir dans ce choix-là,
03:45c'est à elles toutes seules.
03:46Véronique Jacquet, c'est toujours des sujets délicats.
03:49Ce qui me choque, si j'ose dire, dans ces témoignages,
03:52ce n'est pas le rapport que ces jeunes femmes ont à la religion musulmane.
03:55Loin de là.
03:56C'est leur religion.
03:58Et évidemment, je n'ai pas envie de mettre en doute leur choix.
04:06Ce qui peut me choquer, c'est que ce ne sont pas les mœurs françaises.
04:10Ça ne correspond pas à l'histoire française.
04:13Ça ne fait pas le lien avec 2000 ans de culture jidéo-chrétienne.
04:19C'est ça qui simplement peut m'interpeller
04:23ou effectivement me poser des questions sur des jeunes gens nés en France
04:28et qui sont en rupture avec une histoire.
04:32Et cette histoire, c'est celle de la France.
04:34Je me fais exactement la même réflexion que vous.
04:36Quand je vois d'abord cet enfant sur le terrain de football,
04:40un, c'est un mineur,
04:41deux, je m'étonne qu'il n'y ait pas plus de réaction politique en France
04:45à part celle de Laurent Wauquiez
04:46parce qu'effectivement, on a le sentiment d'un entrisme soft
04:49de la part des frères musulmans.
04:51N'oublions pas ce qu'a dit sur votre plateau Maïar Mouchipour
04:54qui vient d'Iran et qui a dit
04:56mais c'est un étendard de l'islamisme et des frères musulmans
05:00pour fracturer les sociétés européennes.
05:03Et derrière la fracture des sociétés européennes,
05:06il y a évidemment le fait qu'on s'attaque à des mécréants,
05:08c'est-à-dire à des chrétiens, il y a quelque chose de civilisationnel
05:11qui se joue quand même dans ce que l'on voit.
05:13Et en plus, en filigrane, on a bien compris que ces jeunes femmes portaient le voile
05:16parce qu'il y avait une intense pression communautaire
05:19et que porter le voile, ça fait partie de la société du bien
05:23contre celle des mécréants qui représentent forcément la société du faible et du mal.
05:28Et n'oublions pas non plus que tout ce qui est conquête musulmane
05:32devient terre d'islam.
05:34Vous savez, quand vous construisez une mosquée en France,
05:36ça devient une terre d'islam.
05:37Quand vous avez tout un quartier qui est communautarisé,
05:40de fait, pour eux, vous n'êtes plus dans la France judéo-chrétienne
05:44que nous aimons depuis 2000 ans.
05:47Je pense que c'est un vrai défi pour un pays comme le nôtre,
05:51laïque, qui a consacré la liberté des femmes à disposer de leur corps, etc.,
05:55d'avoir ce débat sur le voile.
05:57Mais du reste, c'est un débat sur le voile,
05:59mais c'est un débat sur tous les signes ostentatoires de l'islam
06:03qui est en expansion dans toute l'Europe.
06:05On a parlé des Camilles, on parle du Burkini l'été sur les piscines,
06:08on parle de moultes tenues traditionnelles qu'on voit de plus en plus
06:11dans les grandes villes, par exemple dans Paris,
06:13qu'on n'a jamais vues il y a 50 ans, il y a un siècle, il y a deux siècles.
06:16Donc évidemment, il y a une mutation profonde des usages en Europe de l'Ouest
06:20parce qu'il y a eu des vagues migratoires très importantes.
06:22La vraie question, c'est la corrélation entre ces vagues migratoires
06:24et l'expansion de l'islam.
06:25Forte immigration est égale à l'expansion de l'islam.
06:27Maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
06:28Est-ce qu'on doit agir sur la racine, c'est-à-dire sur la question de l'immigration ?
06:32Ou alors, est-ce qu'on laisse rentrer des centaines et des centaines de milliers de gens
06:35et qu'après on leur dit, par contre, vous laissez votre culture au placard ?
06:37Mais ces jeunes femmes, vous n'allez pas les changer.
06:42Elles ont 20 ans, elles sont françaises.
06:44Elles sont effectivement dans un autre culture, un autre rapport,
06:48j'ai envie de dire à la religion, forcément, que des chrétiens ou des juifs,
06:55c'est un autre rapport au monde qu'elles ont.
06:58Et ça, c'est leur vie, j'ai envie de dire.
07:02Personne n'a raison, personne n'a tort.
07:04Vous posez la bonne question.
07:05Qui sommes-nous, nous, Étaf, par exemple l'État français,
07:08qui est-il pour interdire une femme, par exemple, de se déplacer dans l'espace public avec un voile ?
07:12Alors, moi je dis simplement que c'est en rupture avec l'histoire et les mœurs françaises, c'est tout.
07:17Oui, mais ça c'est un fait, vous avez raison, ça c'est un fait historique.
07:19C'est en rupture.
07:20Alors, écoutons un deuxième témoignage peut-être sur l'interdiction du port du voile, point d'interrogation.
07:27Rima ne comprend pas le projet de loi interdisant le port du voile dans les compétitions sportives.
07:34Moi, honnêtement, la dernière loi qui est en train d'être discutée, ça me touche personnellement
07:39parce que moi, j'adore faire du sport et j'adore découvrir de nouveaux sports.
07:44Donc, j'ai essayé de faire du tir à l'arc, j'ai essayé de toucher un peu.
07:48J'aime beaucoup le basket, j'aime courir, j'aime tout ça.
07:51Et ça me pèse énormément de me dire que, limite, ça me permet de me dire
07:55est-ce que je n'arrive pas à me projeter en France pendant longtemps,
07:58sachant que cette loi va passer parce que tout passe, tout finit par passer.
08:03Si demain on me dit que je ne peux pas être voilée dans la rue, ça va être très compliqué pour moi.
08:06Vous avez envie d'en aller ?
08:07Oui, clairement. Moi, j'ai la chance d'être née au Maroc, donc je suis marocaine.
08:11J'ai la nationalité française, mais je sais que je peux toujours revenir.
08:15J'ai toujours une solution de repli.
08:18C'est intéressant aussi, les témoignages, une solution de repli.
08:21Puis, je voulais vous montrer un dernier passage sur une boutique éphémère
08:24parce qu'il y a un business aujourd'hui qui se met en place
08:27et qui proposait des vêtements, comment dire, musulmans, en tout cas,
08:34ou d'une boutique avec des vêtements islamiques, disons-le.
08:40Ce samedi après-midi à Paris, des dizaines de jeunes femmes voilées font la queue
08:44devant cette boutique éphémère de vêtements islamiques.
08:46Pour annoncer son arrivée en France, la marque de mode islamique Merachi
08:56a mis en ligne une publicité choc sur les réseaux sociaux.
09:00La tour Eiffel y apparaît recouverte d'une abaya et d'un voile.
09:03Par-dessus l'image, une phrase en anglais.
09:06Le gouvernement français déteste l'idée de voir arriver Merachi.
09:09A l'intérieur du magasin, un large choix de voile, abaya ou encore kimar
09:15que les jeunes clientes s'arrachent.
09:18Et pour cause, la part des femmes musulmanes qui portent le voile islamique en France
09:23a augmenté de moitié en seulement une décennie.
09:27Elles étaient 18% en 2009 contre 26% en 2020.
09:32On le répète, c'est un phénomène nouveau en France
09:35et la question qu'on se pose, c'est comment tout ça peut vivre ensemble ?
09:41Comment une société multiculturelle peut-elle se mettre en place ?
09:45Parce qu'on en est là aujourd'hui.
09:47Forcément, les interrogations sont fortes.
09:49D'abord, la petite fille que vous montrez, ça ne se passe pas en France,
09:54ça se passe en Grande-Bretagne.
09:56C'est un modèle beaucoup plus multiculturel au départ que la France.
10:00La réalité, Véronique, je sais bien que les frères musulmans
10:08veulent absolument imposer le voile dans le cadre de leur projet politique,
10:12mais la vérité m'oblige à dire qu'il y a beaucoup de femmes musulmanes
10:15qui portent le voile parce qu'elles ont envie de porter le voile,
10:17que ce n'est pas un projet politique, que c'est ainsi.
10:19Moi, je le vis autrement.
10:21Je le vis comme terriblement mal, mais comme la loi du nombre.
10:25Alors, je n'ai pas envie que ma France judéo-chrétienne,
10:30telle que je l'ai connue, ressemble à un pays islamique.
10:34C'est une question de paysage.
10:36Ce n'est plus une question de politique.
10:38Donc, la seule chose que je voudrais éviter,
10:41c'est que la loi du nombre, davantage, encore ne s'impose.
10:46Pour le reste, on peut bien sûr légiférer,
10:50mais je ne vois pas...
10:51Quand je suis à Jaffa, par exemple, en Israël,
10:55ces gens-là sont chez eux depuis des générations et des générations,
10:59je vous assure que les femmes portent le voile,
11:02pas par défi, elles portent le voile parce qu'elles portent le voile,
11:05et d'autres musulmanes ne portent pas le voile parce qu'elles ne portent pas le voile.
11:09Donc, je crois qu'on aurait tort d'en faire forcément une affaire politique.
11:13Le vrai combat, il est contre l'immigration invasive imposée aux Français.
11:24Et le combat, j'ose espérer, n'est pas complètement perdu.
11:28En tout cas, ça nous interroge forcément sur, je le répète,
11:33des jeunes gens nés sur le soldat français comme vous et moi,
11:37et qui épouse des mœurs, des cultures et une religion, bien sûr,
11:42mais qui est en rupture avec celles qui étaient avant pratiquées.
11:47Je parle des mœurs de la culture, bien évidemment.
11:50Et parfois en rupture avec leurs propres parents.
11:52Et parfois...
11:52Et alors, comment dire...
11:56Vous avez parlé de paysage.
11:57C'est vrai que dans ma génération,
12:00les femmes, dans les années 70, 80, 90, étaient libres.
12:06Elles s'habillaient comme elles le souhaitaient.
12:08Et elles n'étaient pas recouvertes ou couvertes des pieds jusqu'à la tête.
12:11Parfois, là, ce n'est pas le cas, c'est uniquement le voile.
12:14Et ce n'est pas l'image de la femme que les Occidentaux, en tout cas...
12:19Il y a une jeune femme voilée qui dit précisément qu'elle le fait par choix.
12:22Donc, c'est ça la difficulté.
12:22Bien sûr, mais je suis d'accord.
12:23Et ça nous interroge.
12:24Pascal, vous parliez de multiculturalisme.
12:28Ça nous interroge.
12:28Vous étiez à Lille, ce week-end, dans un quartier où il n'y avait que des femmes voilées.
12:32J'étais la seule qui n'était pas voilée.
12:35Le multiculturalisme à Lille, ville de gauche, où les gens votent à gauche, n'existe pas.
12:40Intrinsèquement, ce laboratoire qui aurait dû être un laboratoire du multiculturalisme n'existe pas.
12:45Les gens ne se mélangent pas.
12:46Oui, mais les sociétés multiculturelles entrent parfois, souvent, en conflit.
12:52Disons-le.
12:52Et c'est pour ça que c'est la difficulté.
12:55C'est pour ça que la France défendait l'assimilation, l'intégration.
12:58Absolument.
12:58Parce que les sociétés multiculturelles, c'est parfois compliqué.
13:01Bon.
13:03C'est ce soir.
13:04On en reparlera tout à l'heure avec Gauthier Lebret.
13:06C'est à 21h.
13:07Autre sujet.
13:08La Cour suprême britannique, on reste en Angleterre, a tranché.
13:11La définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique.
13:15Donc ça, c'est un sujet que j'ai repéré qui est précisément pour vous.
13:18Parce que je sais que c'est un sujet qui vous intéresse.
13:20Les cinq magistrats ont jugé que la décision unanime de cette Cour est que les termes femme et sexe dans la loi sur l'égalité de 2010 se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique.
13:31Vous savez que c'est une décision, je vous assure que c'est drôle, c'est une décision qui fait scandale.
13:36Au départ, c'est une association féministe, notamment dirigée par celle qu'a créée Harry Potter,
13:43qui ne voulait pas effectivement que ce soit la loi du ressenti pour ne pas que des hommes qui se disent femmes aillent dans les toilettes des femmes ou aillent dans les prisons des femmes.
13:52Donc, elles ont saisi la Cour britannique et la Cour britannique a dit oui, le plus simple, c'est plutôt de s'en remettre à la loi biologique plutôt qu'au ressenti fluide et évolutif.
14:05Eh bien, il fallait écouter Transinter à 19h, M. Pro.
14:10Tous les gens qui ont été interviewés étaient scandalisés par cette décision transphobe.
14:18Oui, la réalité, ça les dérange.
14:20Maintenant, on peut, au-delà de la réalité, si un homme se sent femme ou si une femme se sent homme, ça ne me dérange pas.
14:28Mais je tiens là, personnellement, je crois plutôt à la réalité.
14:32Donc, si j'ai bien compris, une femme trans au Royaume-Uni, maintenant, si elle est née homme, elle va devoir dire non, je suis un homme sur ses papiers alors qu'elle pouvait jusqu'après...
14:39Alors, les effets concrets de ce jugement, dans leur décision, les juges affirment qu'il est légal d'exclure les femmes transgenres de certains espaces réservés aux femmes,
14:46comme des centres d'hébergement ou dans les hôpitaux, si cela est considéré comme proportionné.
14:50L'association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d'ores et déjà affirmé qu'il n'y avait plus aucune excuse pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.
15:00La Cour suprême a toutefois affirmé que sa décision de n'immuner pas les protections dont bénéficient les personnes transgenres contre les discriminations ou le harcèlement fondé sur leur changement de vie.
15:10Absolument.
15:11Et la réaction du gouvernement britannique.
15:13Le gouvernement britannique de centre-gauche a estimé, via un porte-parole, que cette décision apporte de la clarté pour les femmes et les prestateurs de services tels que les hôpitaux, les refuges et les clubs sportifs.
15:24C'est très bien.
15:25On est quand même chez les fous, de perdre du temps à légiférer sur des choses pareilles.
15:30Non mais attendez, la loi naturelle, voilà, un homme est un homme, une femme est une femme.
15:34L'énergie qu'on dépense pour légiférer les fous, je suis absolument stupéfait.
15:39Trump l'a dit aux Etats-Unis, je crois.
15:41Oui, il a pourri.
15:43There are two genders, male and female.
15:45La définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique.
15:47En tout cas, c'est un sujet grave et qui a été tranché par la Cour anglaise.
15:54On va marquer une pause et on va revenir sur une actualité que vous connaissez sans doute, avec ce qui s'est passé dans les prisons, avec France Algérie.
16:02Nous pourrons évoquer également, je vous l'ai dit tout à l'heure, le Paris Saint-Germain.
16:06On sera avec Benjamin Nau, qui est revenu, qui a une voix, je vous préviens, un peu éraillée.
16:11C'est vrai, il a fait la vie.
16:12Il a pas mal crié dans les tribunes hier soir.
16:14Et puis, ce qui m'a beaucoup intéressé, c'est Olivier Andriès, qui est le directeur général de Safran.
16:19C'est vraiment passionnant.
16:20Ah oui, il a dit.
16:21Ça, c'est un sujet vraiment qu'il faut entendre.
16:24Donc, on va essayer d'en parler dans quelques secondes.
16:26Alors que des attaques coordonnées ont eu lieu contre des prisons français ces derniers jours, Emmanuel Macron a pris la parole via Twitter.
16:38C'est la première fois qu'il s'exprime.
16:40Donc, c'était important de voir ce qu'il a dit.
16:42« Certains cherchent à intimider nos personnels pénitentiaires et s'attaquent avec une violence inadmissible aux établissements.
16:47Ils seront retrouvés jugés et punis.
16:49Notre troisième force de sécurité intérieure accomplit une mission essentielle de défense de l'État de droit et de la paix publique avec courage et dévouement.
16:57Je réaffirme à tous nos agents du ministère de la Justice mon total soutien et celui de la Nation. »
17:02Je voulais qu'on voit peut-être le sujet qui se cache derrière les attaques.
17:06Parce qu'il y a deux possibilités.
17:07On en parlait d'hier soir.
17:08Les narcotrafiquants et l'extrême-gauche.
17:10Peut-être trois.
17:11Ah bon ?
17:12Parce que moi, je n'arrive pas à comprendre cette affaire.
17:14Je ne vois pas l'intérêt des narcotrafiquants.
17:16Ils ne sont pas gagnants.
17:17C'est l'État qui gagne toujours.
17:19Ils ne vont pas changer le modèle d'incarcération parce qu'il y a quelques abrutis.
17:24L'État gagne toujours, c'est un peu pieux.
17:27Parfois, ils ne gagnent pas toujours.
17:29L'ultra-gauche, on s'en souvient.
17:32Alors, c'est quoi ?
17:33C'est pas leur truc.
17:34C'est quoi la troisième ?
17:35Je ne sais pas, mais il me semble qu'on pourrait imaginer...
17:38J'ai bien fait de prendre la passe.
17:39On pourrait imaginer une ingérence.
17:41C'est-à-dire ?
17:43Une ingérence étrangère.
17:44Une ingérence étrangère qui viendrait déstabiliser la France.
17:47Bon, qui se cache derrière ces attaques ?
17:49J'en sais rien, en fait.
17:50Oui.
17:51Je vous remercie de dire des choses que vous ne savez pas parce que ça...
17:54Non, vous dites qu'il y a deux possibilités.
17:55Ça nous arrange.
17:55Il y en a plus que...
17:57Il y en a peut-être d'autres possibilités.
18:00Parce que je pensais que vous aviez vraiment quelque chose.
18:02Je rappelle que vous êtes ancien magistrat.
18:04Je pensais que vous aviez des choses.
18:06Il a son devoir de réserve.
18:08Pour tout vous dire, c'est quand même quelque chose qui trôte dans les syndicats pénitentiaires.
18:11Ah, voilà.
18:12Ça, c'est intéressant.
18:14Je ne sors pas de n'importe où.
18:15Mais tu n'en diras pas davantage.
18:16C'est intéressant.
18:17C'est intéressant de donner, pourquoi pas, un certain climat.
18:22Donc voyons quand même le sujet.
18:23C'est dans ce parking sécurisé de la prison de Tarascon que trois véhicules ont été incendiés.
18:30On ne sait pas combien d'individus auraient pu commettre cette infraction.
18:34Mais en tout cas, il y a une investigation qui est en cours.
18:37On voit que derrière nous, sur un grillage, le premier grillage,
18:40ils ont posé une veste justement pour peut-être les aider à franchir le premier grillage.
18:43Et derrière, ils ont franchi un deuxième grillage pour atterrir sur le parking sécurisé des personnels.
18:48Ce nouvel incident fait suite à une série d'attaques
18:51contre plusieurs établissements pénitentiaires français survenus ces derniers jours.
18:55À Villenois, des tags ont été découverts dans le hall d'un immeuble
18:59où habite une surveillante pénitentiaire.
19:01La sécurité parce que moi, comme je vous ai dit, j'ai été dans le milieu, etc.
19:07et de me dire qu'on n'est pas du tout tranquille chez nous.
19:10De son côté, le gouvernement dénonce une tentative de déstabilisation de l'État.
19:14Certains cherchent à intimider nos personnels pénitentiaires
19:17et s'attaquent avec une violence inadmissible aux établissements.
19:21Ils seront retrouvés, jugés et punis.
19:23Le parquet national antiterroriste, qui s'est saisi de l'affaire,
19:27a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs terroristes criminels.
19:30Moi, je crois réellement qu'on est sur quelque chose du crime organisé,
19:34les narcos, ce fameux groupiscule des DPF a été créé ce week-end sur Telegram.
19:40Donc je pense qu'on est plutôt là-dessus et que c'est plutôt une réponse
19:43à la loi narco, à tout ce qui va être mis en place.
19:47Ce projet de loi, qui vise à sortir la France du piège du narcotrafic,
19:51est toujours examiné au Parlement.
19:53En parallèle, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin,
19:57a annoncé la mise en place des deux premières prisons de haute sécurité
20:00dès le 31 juillet prochain.
20:02Il était ce matin chez Sonia Mabrouk, sur Europe 1 et sur CNews.
20:05Je vous propose d'écouter le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
20:10Il y a manifestement, on voit bien, des gens qui essaient de déstabiliser l'État
20:14en l'intimidant.
20:16Pourquoi le font-ils ? C'est très intéressant.
20:19Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme
20:22qui existait peut-être jusqu'à présent dans les prisons,
20:26qui a mené notre pays à des difficultés extrêmement graves,
20:28des réseaux de drogue qui continuent à partir des cellules carcérales.
20:32On commande des assassinats, on blanchit de l'argent,
20:35on menace des policiers, des magistrats, des agents pénitentiaires et on s'évade.
20:40C'est une intimidation grave et on essaye de voir si l'État va reculer.
20:43C'est ça qui se passe.
20:44Nous mettons fin pour une grande partie des trafiquants de drogue
20:48au fait qu'ils vont pouvoir continuer à blanchir de l'argent,
20:50à téléphoner, à faire livrer par drone des informations,
20:54à pouvoir donner, commander un certain nombre d'assassinats,
20:57des points de deal à Marseille, du blanchiment d'argent à Dubaï.
21:01Nous mettons fin à ça.
21:01Je crée deux prisons de haute sécurité,
21:03une à Vendin-le-Vieille dans le Pas-de-Calais le 31 juillet
21:06qui aujourd'hui est en travaux.
21:08On a vidé de son contenu cette prison,
21:11on y fait des travaux et le 31 juillet il y aura les 100 premiers narcotrafiquants
21:15dans cette prison, puis le 15 octobre à Condé-sur-Seine dans l'Ordre.
21:17Oui, il y a des menaces sur ces prisons et on a depuis plusieurs semaines,
21:21on ne l'a pas dit immédiatiquement,
21:22on a pu intervenir pour empêcher ce genre de passage à l'acte
21:25parce qu'effectivement je pense que ça dérange énormément les narcotrafiquants.
21:29Sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD réalisé en avril ces derniers jours.
21:35Êtes-vous pour ou contre la construction de nouvelles prisons en France ?
21:3885% des gens sont pour, 15% des gens sont contre.
21:41Béatrice Brugère que vous connaissiez, magistrate, l'État recule.
21:46En vrai l'État a déjà reculé,
21:48ce n'est pas que l'État ne reculera pas,
21:50c'est que l'État essaie d'avancer, c'est l'inverse.
21:52C'est-à-dire que l'État a tellement perdu certains territoires,
21:57on l'a vu dans le rapport narcotrafique,
21:59et je crois que le ministre l'a dit ce matin,
22:01on a le plus jeune tueur à gage, 14 ans il vous l'a dit,
22:04qui a été guidé, télécommandé d'une prison.
22:08Ce que fait notre ministre, c'est qu'il essaie de reprendre la main.
22:12Et c'est là où on sent le frottement,
22:15et c'est là où en effet ça ne peut pas bien se passer.
22:20Donc il n'est pas prêt de s'arrêter là.
22:21Si demain vous allez faire exactement la même démarche,
22:23et tout le monde le sait ici,
22:25on va être assez lucide sur ce qu'on appelle les quartiers perdus de la République.
22:29Mais personne ne va vous accueillir avec des ballons roses,
22:31des carambars et des bouquets de fleurs.
22:32Ce qui est intéressant dans cette séquence, c'est la prise de conscience.
22:35Elle n'est pas tout à fait nouvelle d'ailleurs.
22:37Elle a quelques mois,
22:39et peut-être même il y a une prise de conscience du politique.
22:41Absolument.
22:43Après il faut que ça se traduire en actes.
22:45Le débat public s'en est emparé.
22:46A l'appui d'enquêtes d'opinion,
22:47comme vous le dites,
22:48tous les Français demandent de la fermeté.
22:50Par conséquent, le politique prend des mesures
22:51qui collent à ce pouls de l'opinion.
22:53C'est pour ça que Gérald Darmanin a été nommé.
22:55Du reste, Gérald Darmanin, dans sa prise de parole,
22:57je trouve qu'il a plutôt raison.
22:58C'est-à-dire que la pression s'accentuant sur les narcotrafiquants,
23:02ceux-là se décident à riposter contre l'État.
23:04Et c'est une espèce de montée d'intensité réciproque.
23:08Et donc, il faut un État mieux armé, plus fort, plus protégé.
23:12Et surtout aussi protéger les gardiens de la pénitentiaire.
23:15Parce qu'eux, ils subissent vraiment tous les jours
23:16une pression terrifiante.
23:18Quand vous écoutez les syndicalistes,
23:19c'est terrifiant ce qu'ils vivent au quotidien,
23:20les gardiens de prison.
23:22Non mais attendez.
23:23On le savait que ça se passait comme ça depuis...
23:25Moi je me souviens, depuis Jean-Pierre Chevènement.
23:27Oui, tu as raison.
23:28Passant par tous les ministres de l'Intérieur,
23:30vous prenez leurs déclarations.
23:31Le fléau, c'est la drogue.
23:33Les prisons, c'est une passoire.
23:34Ça fait des années.
23:35Ça fait des dizaines d'années.
23:37En fait, si ce que vous dites est vrai...
23:40Mais je vous assure, moi...
23:41J'espère quand même que ce n'était pas comme ça
23:43avec Jean-Pierre Chevènement.
23:44J'espère qu'il y a eu en plébiscation...
23:46Non, mais c'était le prémis.
23:47Non.
23:47On le savait.
23:48J'espère quand même que...
23:50Mais bien sûr que oui, on le savait.
23:51Que ce n'était pas à ce niveau-là.
23:53Ce qui est en train de se passer aujourd'hui,
23:57c'est qu'on a un ministre de la Justice
23:58qui fait des choses.
24:00Voilà.
24:00Ça, c'est nouveau.
24:01C'est nouveau.
24:02Des prisons.
24:03On rétablit les QHS.
24:04Vous vous rendez compte ?
24:05Les QHS ont été supprimés en 1981.
24:08Oui.
24:09On rétablit des quartiers de haute sécurité
24:10dans des établissements sécurisés.
24:12C'est quand même une très grande nouveauté.
24:15Donc c'est ça.
24:15La nouveauté, c'est ce qui est en train de se faire
24:18avec des nouvelles prisons,
24:19avec des mesures particulièrement sécurisées.
24:22C'est ça, la nouveauté.
24:24On reçoit depuis longtemps.
24:25Mais est-ce que la nouveauté,
24:26ce n'est pas le profil des narcotrafiquants, franchement ?
24:28Enfin, c'est plus la mafia marseillaise des années 70.
24:30Je vous parle de la French Connection des années 70.
24:33Oui, il y avait aussi...
24:34Gilles William.
24:35Non, mais Georges, la situation s'est terriblement dégradée.
24:40Pardon, la DZ Mafia,
24:42c'est pire encore que ta French Connection.
24:45Ils se permettent pratiquement tout
24:48en pleine rue,
24:50sans parler des tentatives,
24:53quelquefois de réussite,
24:54corruption,
24:55non seulement sur les policiers,
24:56mais maintenant chez les magistrats.
24:58Et donc, c'est pour ça que je ne crois pas beaucoup
25:01à l'hypothèse politique de l'ultra-gauche.
25:04Et je crois que l'explication assez flatteuse pour lui
25:07de M. Darmanin est malgré tout réelle.
25:10Je crois effectivement
25:12que les trafiquants,
25:14dans le cadre d'un rapport de force
25:16qu'ils sont en train de tester,
25:18testent le degré de résistance
25:20de l'État, de la République française.
25:23Je pense que c'est la bonne explication.
25:24Autre sujet du jour,
25:26que dire sur France-Algérie,
25:28que nous n'ayons pas dit hier,
25:29sinon peut-être écouter
25:30les prises de parole du jour.
25:33Et là encore,
25:33on peut écouter Gérald Darmanin
25:35sur le passé.
25:36Il était, je le rappelle,
25:37ce matin avec Sonia Mabrouk.
25:39Le passé est le passé.
25:42La France n'a pas à s'en excuser.
25:44On peut comprendre que des pays
25:45soient touchés par ce passé.
25:47Mais ce qui est important
25:47quand on fait de la politique,
25:48moi j'ai 40 ans, c'est l'avenir.
25:50Et de manière générale,
25:51notamment en Algérie,
25:53l'idée qu'on reparle sans cesse
25:55de ce qui s'est passé auparavant
25:56empêche l'avenir de voir
26:00les horizons nouveaux.
26:03Et la jeunesse algérienne,
26:04elle ne pense pas comme ça.
26:05Donc il faut aussi
26:06que les dirigeants français
26:07ne pensent pas comme ça.
26:08Mais ce qui est certain,
26:09c'est que nous avons
26:09avec le régime algérien
26:10des différences profondes.
26:12Et nous sommes un problème
26:13de politique intérieure
26:13parfois pour l'Algérie.
26:15Et c'est ce qui ne va pas.
26:16Bon, tout ça,
26:17nous l'avons dit,
26:18nous l'avons déjà entendu.
26:20En tout cas,
26:20la seule chose
26:21qu'on peut peut-être remarquer
26:22ce soir ou aujourd'hui,
26:23c'est que les prises de parole
26:25sont un poil différentes.
26:26Vous avez la fermeté
26:27de M. Retailleau,
26:28la fermeté
26:29de M. Darmanin
26:31et peut-être M. Barraud
26:33fait-il entendre
26:34une autre musique.
26:35Il ne manquerait plus
26:35qu'il nous mette
26:39la même chanson
26:40que depuis à peu près
26:42une semaine
26:42où on nous explique
26:43que tout va bien,
26:44qu'il est M. Boileau.
26:45Écoutez M. Barraud
26:46parce qu'il était aujourd'hui
26:47dans une conférence
26:48et il a parlé de Boileau.
26:48Les collègues qui disent
26:49les coups de péron.
26:52Les deux peuples,
26:53indépendamment des discussions
26:55qui parfois sont difficiles
26:56entre leurs autorités
26:58et leurs gouvernements,
26:59sont très précieuses
27:00parce qu'au-delà
27:01des périodes de tension
27:02qu'il nous faudra surmonter
27:03et qui créent
27:05une vive émotion
27:06dans la société française,
27:07je pense à notre compatriote
27:08Boilem Sansal,
27:10détenu sans fondement
27:11aujourd'hui en Algérie,
27:12au-delà de cette période
27:14de difficulté et de tension,
27:16à un moment ou à un autre,
27:17le dialogue devra se renouer
27:20entre les autorités
27:21de nos deux pays
27:22et c'est grâce
27:23aux relations cultivées,
27:27préservées
27:27par les sociétés civiles
27:29que nous y parviendrons.
27:31On ne peut pas lui donner tort
27:32sur la finalité.
27:33Après, ce n'est pas le moment.
27:34Le moment, là,
27:35c'est d'engager le bras de fer.
27:36Après le bras de fer,
27:37on sera toujours temps
27:38de faire la paix,
27:38entre guillemets.
27:39Et là, pour le moment,
27:40il y a quand même
27:40un état de tension.
27:41On a expulsé nos diplomates.
27:43On va prendre des mesures
27:44de rétorsion
27:44contre les diplomates algériens.
27:46Il faut continuer.
27:47À mon avis,
27:47on n'a pas le choix.
27:48Là, il n'y a plus
27:48que le langage de la force
27:49maintenant qui peut convenir.
27:51Il y a quelque chose
27:51d'intéressant,
27:52c'est qu'on se rend compte
27:53qu'au Quai d'Orsay,
27:54on a quand même
27:55toujours du mal
27:56à avoir une autre ligne
27:58que celle de la repentance
27:59post-coloniale
28:00un peu soft.
28:01On est toujours là-dedans.
28:03Et c'est intéressant
28:03parce que Gérald Darmanin,
28:04il était ferme ce matin.
28:05Il n'était pas
28:06sur la même ligne
28:07il y a deux ans.
28:08Donc, ça donne le sentiment
28:09que c'est quand même
28:09la ligne Retailleau
28:10qui est en train
28:11de s'imposer.
28:11Parce qu'on voit bien
28:12qu'on arrive au bout du bout
28:13de l'impasse diplomatique.
28:14Un mot,
28:15c'est que la politique
28:16du Quai d'Orsay,
28:17elle est largement
28:17reprise médiatiquement.
28:19Si vous écoutez
28:20le service public,
28:21si vous lisez Le Monde,
28:22il renvoie dos à dos
28:23la France et l'Algérie.
28:25Bon, on va ouvrir
28:26le chapitre du travail
28:27des Français
28:28qui est toujours
28:28un chapitre
28:29assez intéressant.
28:30Et ce qui était
28:30assez remarquable hier,
28:32c'est qu'au moment
28:33où François Bayrou
28:35parlait et disait
28:37les Français
28:38ne travaillaient pas assez,
28:39on apprenait
28:40dans le même temps
28:40que Dominique Enracht,
28:42qui est le président
28:43des boulangers de France,
28:45faisait le tour
28:46des micros
28:47pour expliquer
28:48qu'ils n'ont pas le droit
28:49les boulangers
28:49de travailler le 1er mai,
28:51leur interdit
28:51de travailler le 1er mai.
28:52Il y a cinq boulangers
28:54qui ont été
28:55l'année dernière
28:57en 2024
28:58par l'inspection
28:59du travail
29:00en Vendée.
29:01Je ne sais pas pourquoi,
29:01il n'y en a que cinq.
29:02Ça doit être
29:03le même inspecteur
29:03du travail
29:04qui allait les sanctionner.
29:06On apprenait ça.
29:07Et on entendait,
29:09et c'est ça
29:09que je vais vous faire
29:10écouter à l'instant,
29:11une personne
29:12qui s'appelle
29:12Olivier Andriès,
29:14qui est le directeur
29:16général de Safran,
29:17qui explique
29:18qu'il voulait
29:19faire travailler
29:20500 personnes à Rennes.
29:22Alors Safran,
29:23c'est...
29:23Moteur d'avion.
29:24Oui, moteur d'avion
29:25et notamment
29:26dans le domaine militaire.
29:29Donc, il avait négocié,
29:30dit-il,
29:30avec la mairie de Rennes.
29:32Et puis,
29:32il y a une part
29:33de la majorité
29:34municipale
29:35rennaise
29:36composée d'écologistes
29:37qui est venue
29:38expliquer
29:39qu'il ne fallait pas
29:39que Safran vienne.
29:41Alors,
29:41il s'est exprimé
29:42devant une commission
29:43d'enquête
29:43et c'est passionnant
29:45ce que dit
29:45ce directeur général.
29:46Donc, je vous propose
29:46de l'écouter.
29:47un jeu.
29:48Nous avons décidé
29:49également
29:50de développer
29:51l'activité
29:52de fonderie
29:52d'aube de turbine.
29:55Et comme c'est
29:55une activité stratégique,
29:57on a décidé
29:58de le faire
29:58en France.
29:59et on a décidé
30:01de s'installer
30:01à Rennes.
30:02Et on a fait
30:03cette annonce
30:04il y a à peu près
30:05un an
30:06de s'installer
30:07à Rennes
30:07et de créer
30:08500 emplois
30:09à Rennes
30:10pour développer
30:10une fonderie
30:11d'aube de turbine.
30:12Encore une fois,
30:13activité très stratégique
30:15dans le domaine militaire
30:17mais également
30:17dans le domaine civil
30:19puisque ça fait partie
30:20des pièces
30:20les plus critiques
30:21d'un moteur.
30:22Nous avons bien travaillé
30:24avec la maire de Rennes
30:27avec le conseil régional.
30:29Nous avons été soutenus.
30:30On a fait
30:31un beau dossier.
30:32500 personnes.
30:34On s'est installés
30:35dans une zone
30:36ex-Stellantis.
30:38Donc on a respecté
30:39totalement
30:40le...
30:41Comment est-ce
30:41qu'on appelle ça ?
30:42Le zéro
30:44artificialisation net.
30:48Voilà.
30:49Et là,
30:49on a été surpris
30:50et ça,
30:51voilà,
30:51je le dis
30:52quand on parle
30:52de réindustrialisation,
30:54je me permets de dire ça,
30:55on a été surpris
30:56dès l'annonce
30:57d'être critiqués
30:59par les écologistes
31:01à Rennes
31:02qui ont mis en cause
31:04comment dire
31:06la majorité municipale
31:07de Rennes.
31:08On avait négocié
31:09avec la maire socialiste
31:10de Rennes.
31:11Encore une fois,
31:11ça s'est très très bien passé.
31:13Et là,
31:14les écologistes
31:16nous ont jeté
31:18des tomates
31:18sur le thème
31:19c'est scandaleux,
31:20un groupe vient s'installer,
31:22créer de l'emploi,
31:23c'est l'aéronautique,
31:24c'est l'avion,
31:25ils vont polluer
31:26et puis c'est le militaire,
31:28c'est pas bien.
31:29Alors,
31:30je vais être très très clair
31:30avec vous.
31:32Pour moi,
31:33il n'est plus question
31:33aujourd'hui
31:34d'investir
31:36en France
31:37dans une ville
31:39qui est détenue
31:40par une majorité
31:41écologiste.
31:42C'est plus possible.
31:43Je ne le ferai pas.
31:43si c'est pour se faire
31:46accueillir
31:47quand on crée
31:48500 emplois
31:49dans une région,
31:50si c'est pour se faire
31:51accueillir
31:52par des tomates,
31:53ce n'est pas la peine,
31:54je ne le ferai pas.
31:56C'est formidable.
31:58Ces commissions d'enquête,
31:59c'est formidable
31:59parce que les gens
32:00disent ce qu'ils pensent.
32:02Oui.
32:02Il n'y a pas de langue de bois.
32:03Et ils sont sous la foi
32:04du serment.
32:05Oui.
32:05Donc,
32:06ils sont obligés
32:06de dire la vérité.
32:07Oui.
32:08Comme à Marseille,
32:08souvenez-vous,
32:09etc.
32:09Donc là,
32:11on a effectivement
32:12un patron.
32:13C'est la première fois
32:13qu'on entend
32:14une chose pareille.
32:14Oui.
32:15Mais ils sont installés,
32:17je crois,
32:17finalement à Rennes.
32:19Je ne m'installerai pas
32:20ailleurs une prochaine fois
32:21dans une ville
32:22détenue par les Verts.
32:23Alors,
32:24il se trouve que
32:24M. Rodwell
32:25a écouté Charles Rodwell.
32:27C'est lui
32:27qui préside
32:28cette commission.
32:29Il est à son initiative.
32:30Il est député
32:31du Rassemblement National.
32:32Non.
32:33Charles Rodwell,
32:33non.
32:34Non.
32:34Il était plus sur
32:35Ensemble pour la République.
32:36Pardonnez-moi.
32:36Ensemble pour la République.
32:37Oh là là.
32:38Qu'il me parle
32:39pardonne
32:40d'avoir effectivement
32:41confondu
32:42son étiquette
32:43et son appartenance politique.
32:45Charles Rodwell.
32:46Donc,
32:46je vous propose
32:46de l'écouter
32:47et il a commenté
32:50ce qui s'est passé
32:50dans sa commission.
32:53On est dans une situation
32:55où les villes,
32:56il faut que les Français
32:57savent que les villes
32:57qui sont tenues
32:58par les écologistes
33:00veulent tout simplement
33:01anéantir
33:02le tissu économique
33:03et industriel
33:04de leur territoire.
33:06On le voit
33:07dans de nombreuses villes.
33:08On le voit à Lyon,
33:08on le voit ailleurs.
33:09Et donc,
33:10le vote
33:11qui sera celui
33:12de chaque Français
33:12ou municipal
33:13comptera,
33:14y compris pour notre
33:14prospérité économique.
33:16On est quand même
33:16dans une logique
33:17qui est parfaitement
33:18délirante de la part
33:19de ce parti.
33:20C'est-à-dire qu'au nom
33:20de l'écologie,
33:21ils veulent détruire
33:21l'industrie.
33:22Mais quand on détruit
33:23notre industrie,
33:24on importe des produits
33:25qui polluent.
33:26Et donc,
33:26par cette stratégie,
33:27le parti écologiste
33:28n'aura ni l'industrie
33:29ni l'écologie.
33:30Je pense que le point
33:32que fait le directeur
33:33général de Safran
33:34est très juste
33:35et elle mérite
33:36d'être claire
33:36et elle mérite
33:36de venir de quelqu'un
33:37qui n'est pas
33:38de la sphère
33:39ou de la vie politique
33:40française.
33:41Ce qu'il expliquait
33:42dans l'entier de son propos
33:43et je vous recommande
33:43de regarder l'interview,
33:45c'est qu'il dit
33:46tout simplement
33:46qu'il était d'accord
33:47avec le conseil régional
33:49qui est de centre-gauche,
33:50la maire de Rennes
33:51qui n'est pas de droite,
33:53elle est socialiste
33:54et elle a une majorité
33:54municipale
33:56qui rassemble
33:57l'ensemble de la gauche.
33:58Il était d'accord
33:58avec l'ensemble
33:59de ses acteurs,
34:00il avait un terrain
34:00à disposition,
34:01il était accueilli
34:02à bras ouverts
34:02et la maire de Rennes
34:04s'est fait prendre
34:05par sa propre majorité
34:06municipale,
34:07par les écologistes
34:07de sa majorité
34:08qui ont voulu tout faire
34:10pour bloquer un projet
34:11qui est pourtant
34:11vertueux
34:13d'un point de vue économique,
34:14décarboné
34:15d'un point de vue écologique
34:15et fondamental
34:17d'un point de vue
34:17de la souveraineté
34:18industrielle de notre pays.
34:20Donc moi,
34:20à part la destruction
34:21de notre industrie,
34:22je n'ai toujours pas compris
34:22ce que les écologistes
34:23voulaient pour le bien
34:24fonder notre économie
34:25de notre pays.
34:26Mais parce que
34:28le parti écologiste
34:29n'a rien d'écologique,
34:31c'est un parti
34:32d'extrême-gauche
34:33destructeur
34:35qui n'a d'autres projets
34:36que de déstabiliser,
34:37de détruire
34:38la société existante.
34:40C'est tout,
34:40il faut bien comprendre ça.
34:41Ils ne sont pas
34:42plus écologistes.
34:43Je ne suis même pas sûr
34:44qu'ils soient conscients de ça.
34:46Oui, mais moi,
34:46je suis allé sur le compte
34:47de Twitter
34:48de Mme Nathalie Apéret,
34:50la maire de Rennes,
34:51elle n'a pas réagi,
34:52elle n'a rien dit.
34:53Parce que tous ces gens
34:54sont prisonniers.
34:55Voilà,
34:55ils sont prisonniers en fait.
34:57Parce que les élections
34:58arrivent dans un an,
34:59Mme Apéret,
35:00sans les écolos,
35:01elle ne repasse pas.
35:01Je n'en doute.
35:03Mais c'est vrai aussi
35:03à Nantes.
35:04Je n'en doute.
35:04C'est-à-dire que si
35:05il n'y a pas de majorité
35:06présidentielle,
35:07s'ils ne sont pas ensemble,
35:09Nantes et Rennes,
35:10c'est deux villes
35:11qui sont tout à fait comparables,
35:12ils vont s'unir,
35:14ils n'ont parfois
35:14rien en commun,
35:15mais s'ils ne sont pas ensemble,
35:16ils ne repassent pas.
35:17Peut-être que les électeurs
35:19de Rennes et de Nantes
35:20sera aussi associés,
35:22bien sûr.
35:23Mais vous verrez,
35:26vous verrez que...
35:27Mais autrement,
35:29dans une ville comme Nantes
35:31et Rennes,
35:31c'est vraiment très comparable.
35:32Au premier tour
35:33de la présidentielle,
35:34Jean-Luc Mélenchon
35:35a fait entre 32 et 36%.
35:38Vous ne pouvez pas compter
35:39à Nantes et à Rennes
35:40sans la France insoumise.
35:42Donc,
35:42ils seront ensemble.
35:43Autrement,
35:44ils ne sont pas élus.
35:44Mais on ne va pas changer
35:46la façon logique.
35:46Donc,
35:46Mme Roland,
35:47Mme Appéret,
35:48ils feront l'union de la gauche.
35:49Il y a un congrès du PS
35:50qui arrive.
35:51Ça, c'est ça ?
35:52C'est la technologie de ces villes.
35:52C'est essentiel.
35:53Il y a un congrès du PS.
35:54Ça ne peut pas être autrement.
35:55On va voir au congrès.
35:56On va voir les choses.
35:57Et Mme Appéret,
35:58s'il faut sacrifier sa franc
36:00pour sa place,
36:01elle le fera.
36:01On ne sait pas encore.
36:03Elle le fera
36:04parce qu'elle tient sa place.
36:06Rennes,
36:06Nantes,
36:07l'insécurité,
36:08la pauvreté
36:09liée à la décroissance,
36:10le manque de réindustrialisation
36:14de toute cette région-là,
36:16ça ne fait pas changer
36:16les gens de vote ?
36:17Oui, enfin,
36:18à Bordeaux,
36:18l'insécurité aussi a grandi
36:20alors qu'elle n'existait pas
36:21il y a 10 ans,
36:22il y a 15 ans.
36:23Il y a beaucoup de villes
36:24dans l'ouest,
36:25à Saint-Brieuc,
36:25c'est des villes aujourd'hui
36:26qui ont beaucoup changé.
36:28Pascal,
36:28c'est des villes laboratoires
36:29finalement d'une certaine forme
36:31de l'écologie.
36:32On se rend compte
36:33que ça se casse
36:33complètement la figure.
36:35Là encore,
36:35on est chez les fous.
36:36Ils peuvent peut-être
36:37changer de vote.
36:38L'usine,
36:38a priori,
36:39elle s'installe à Rennes.
36:40C'est bien qu'il ait fait
36:42cet avertissement-là
36:43parce que ça vient quand même
36:44souligner une chose
36:44qui est fondamentale,
36:45c'est que le parti,
36:46les Verts,
36:46le parti écologiste,
36:47montre à la France entière
36:48que c'est un parti
36:49qui ne connaît pas bien
36:50l'économie,
36:51qui ne comprend pas bien
36:51l'économie,
36:52qui ne comprend pas bien
36:53l'industrialisation
36:54et qui ne se bat pas
36:55pour les intérêts
36:56in fine des Français.
36:57Parce que l'intérêt des Français,
36:59c'est quand même
36:59la réindustrialisation.
37:00Mais ils sont sur un mode
37:01de décroissance,
37:03ce n'est pas nouveau
37:03parce que ce monde capitaliste
37:06tel qu'il fonctionne
37:09mais il y avait plusieurs lignes
37:11avant chez les écolos.
37:12Monsieur Jadot,
37:12par exemple,
37:13était un peu plus modéré.
37:14Mais c'est toujours
37:15la ligne la plus radicale
37:17qui gagne.
37:17Là, c'est la ligne
37:18radicale qui gagne
37:19plutôt du côté
37:20de Mme Tondelier
37:21ou de Sandrine Rousseau
37:22que d'Yannick Jadot.
37:23L'héronique n'a pas tort.
37:24Il est possible
37:25que le corps électoral
37:26évolue.
37:27Les choses ne sont pas
37:29figées pour l'éternité.
37:31Je vous assure,
37:32telles que les villes
37:33en plus sont découpées
37:34et telles que les logements
37:35ont été accordés
37:38parfois dans les villes.
37:39Il y a beaucoup
37:39de logements sociaux
37:40qui ont été faits.
37:41Ce n'est pas facile
37:43de récupérer ces villes-là.
37:43Oui, c'est très compliqué.
37:45Oui, Lyon.
37:47Ce fera peut-être
37:47Jean-Michel Lola.
37:48Jean-Michel Lola,
37:49il est déclaré officiellement ?
37:50Non, non,
37:51mais dans un sondage,
37:53il est en tête.
37:53Il est premier du sondage.
37:54On va recevoir
37:56dans une seconde,
37:57j'avais dit
37:57qu'il pouvait venir
37:58à 20h50
37:58notre ami
37:59Benjamin Naud.
38:00Il nous reste
38:01un petit quart d'heure
38:03quand même.
38:04Il nous reste un quart d'heure ?
38:05Pourquoi vous serez
38:06ennuyé avec toi ?
38:07Non, mais Benjamin Naud
38:09fait ma joie.
38:10J'ai des images
38:11à vous proposer.
38:12Il a acheté à Birmingham.
38:14Oui, il a acheté
38:15un petit studio.
38:16Il l'a trouvé
38:17par souvenir.
38:18Il y retournera
38:19en pèlerinage.
38:20Il y rentre.
38:21Il y retournera.
38:22Bon, sur son frein.
38:23Les Français,
38:24elles travaillent.
38:25Les Français,
38:26elles travaillent.
38:27Moyenne annuelle européenne
38:28du temps de travail
38:28770 heures.
38:30Nombre d'heures
38:31travaillées par semaine.
38:32En Italie,
38:3239 heures et demie.
38:34En Allemagne,
38:3439 heures.
38:36En France,
38:3638 heures.
38:37C'est la moyenne
38:39des Français.
38:41Nous sommes d'accord.
38:42Donc, les 35 heures
38:43sont en place.
38:44Mais la moyenne
38:44d'heures travaillées
38:46par semaine
38:46pour les Français
38:47est de 38 heures.
38:49C'est source OCDE.
38:50On voit qu'on est
38:54à peu près,
38:54si vous voulez,
38:56équivalent.
38:57Il a dit qu'on ne travaillait
38:59pas assez.
38:59pourquoi il a dit
39:01qu'on ne travaillait pas
39:02assez ?
39:02Parce que je pense
39:03qu'on termine
39:04plus tôt que les autres.
39:06Je ne parle pas
39:06dans la journée.
39:07Je parle à la fin
39:09de la vie professionnelle.
39:10C'est-à-dire que nous,
39:11on est à 62 ans.
39:12En fait,
39:14si tout le monde
39:15accepte de travailler,
39:17enfin,
39:17pas tout le monde d'ailleurs,
39:17les métiers les plus difficiles
39:19vont prendre des cartes.
39:20Comment ?
39:20Mais il a raison.
39:21Non, mais c'est vrai.
39:22C'est pas pareil
39:24d'être pénible.
39:25Si vous êtes dans
39:26une collectivité locale,
39:28vous pouvez,
39:28enfin,
39:28je ne vais pas le répéter
39:29tous les jours,
39:29vous pouvez travailler
39:30jusqu'à 64-65 ans.
39:31Vous n'allez pas...
39:32Ça dépend du job
39:33que vous y faites.
39:33Vous travaillez 30 heures.
39:35Même au-delà.
39:35Si vous le souhaitez.
39:36En Italie,
39:37c'est 67 ans.
39:38En revanche,
39:39les métiers les plus pénibles,
39:40je ne sais pas,
39:41moi, je demande
39:41à ce qu'on fasse
39:43comme les autres pays.
39:45C'est sûr.
39:45Il doit être un être
39:46un peu étrange.
39:46J'aimerais qu'on...
39:47Il y a une logique
39:48qui n'est pas là.
39:49J'aimerais qu'on soit aussi...
39:50Il ne peut pas dire ça.
39:51Il y a une différence
39:51d'espérance de vie
39:52de 7 ans
39:53entre un cadre et un ouvrier.
39:54Je ne sais pas
39:55ce que vous en faites,
39:55mais ça change un peu
39:56sur la durée de vie
39:57en bonne santé.
39:58Continue comme ça.
39:59Pardon, mais c'est la vérité.
40:00Continue comme ça.
40:02On est bien partis.
40:03Et encore une fois,
40:04les Allemands et les Italiens
40:05sont donc des êtres surhumains
40:07qui sont beaucoup plus
40:10de la vie.
40:11On ne peut pas se débarrasser.
40:12Je voudrais juste
40:12très bon, Véronique.
40:13On ne peut pas,
40:14si tu veux supprimer
40:15des critères de pénibilité.
40:17Je suis désolé,
40:17une semaine d'un égouttier,
40:19ce n'est pas pareil
40:19que la semaine d'un avocat
40:20ou d'un écrivain.
40:21Donc, je pense que
40:22l'écrivain ou l'avocat,
40:23ils peuvent travailler
40:24jusqu'à 80 ans.
40:24S'ils veulent,
40:25c'est des métiers passion,
40:26des métiers...
40:26Oui, ça n'a rien à voir.
40:28Franchement, c'est pas des...
40:29Quand vous risquez de mourir
40:30à 70 ans...
40:31Vous allez mettre un couvreur
40:33à 65 ans sur un toit.
40:34Il ne peut pas.
40:35Comment ils font
40:36les couvreurs italiens et allemands ?
40:37Il y a des critères
40:38Mais vous ne voulez pas
40:39répondre à ma question.
40:41Vous ne voulez pas répondre
40:41à ma question.
40:41Mais ce n'est pas
40:42parce qu'ils le font...
40:44Enfin, ce n'est pas le problème.
40:45Ah bon ?
40:45Parce que ces métiers-là,
40:46j'ai envie de dire,
40:47ce n'est pas la majorité,
40:49sans doute,
40:49des salariés en France.
40:51Bon.
40:52Mais les autres peuvent
40:53peut-être prolonger,
40:54je pense aux collectivités locales,
40:55je pense à la fonction publique,
40:56je pense qu'à ces métiers-là,
40:57ils peuvent peut-être prolonger.
40:59Comme va prolonger
41:00tout à l'heure la soirée
41:01M. Gauthier-Lebrette
41:02qui est en train d'arriver
41:03et Benjamin Aneau
41:04qu'on va recevoir
41:05également dans une seconde.
41:07Bonsoir.
41:07On rappelle que le documentaire,
41:09on a commencé,
41:10vous avez peut-être vu
41:10le début de notre émission.
41:11Bien sûr, j'ai suivi.
41:13Et à 21h,
41:14il y aura un long format
41:16La France face au voile.
41:17Absolument.
41:17On a vu des extraits tout à l'heure
41:18et après, vous aurez...
41:19Et après, on va faire
41:20un grand débat.
41:22Le documentaire dure 25 minutes
41:24et on va suivre cela
41:26tout de suite après
41:26avec un débat
41:27avec des experts.
41:29Certains ont écrit
41:30des livres sur le sujet
41:31avec l'une des témoins
41:34du documentaire
41:35qui a quitté
41:36la religion musulmane.
41:38D'ailleurs, aujourd'hui,
41:38la sénatrice Valérie Boyer
41:40a écrit au ministre de l'Intérieur
41:43pour protéger
41:44ceux qu'on appelle
41:45les apostas
41:45qui ont quitté l'islam
41:48et elle sera en plateau
41:49avec nous, notamment.
41:50Mais peut-être
41:51qu'on pourra réécouter
41:52ce qu'a dit
41:52le maire de mots
41:54sur François Copé
41:55il y a quelques jours.
41:56Moi, j'ai trouvé formidable.
41:57Oui, sur notre hôtel en plus.
41:59Il a dit
41:59« Vous voulez faire quoi ? »
42:01Il a dit
42:01« C'est trop tard. »
42:02Ce sont des gens...
42:03Quand je disais tout à l'heure
42:04personne n'a raison
42:05personne n'a tort
42:06c'est d'autres mœurs
42:08c'est un autre rapport au monde
42:10c'est une autre culture
42:12ces jeunes femmes
42:14elles ont baigné
42:15dans un bain culturel
42:16qui manifestement...
42:16Alors, François Copé
42:17c'était sur le voile
42:18dans les compétitions sportives
42:19et lui il disait
42:20il ne faut rien faire
42:21c'est terminé
42:21J'ai peur que sur ces sujets-là
42:24vous n'allez pas faire
42:25la police du voile
42:26Non mais le débat
42:29qu'on va avoir
42:29c'est
42:29faut-il interdire le voile
42:30à l'université
42:31faut-il interdire le voile
42:32lors des sorties scolaires
42:33pour les mères accompagnatrices
42:34le voile dans le sport
42:36Mais évidemment
42:36qu'il faut l'interdire
42:37autant que vous pourrez
42:38j'ai envie de dire
42:40c'est-à-dire
42:40au nom du principe
42:42de laïcité
42:43donc à l'école
42:44oui, à l'université
42:45oui, dans les services publics
42:46oui, etc.
42:47Mais dans la rue
42:48pas dans la rue
42:48qu'est-ce que vous voulez faire ?
42:50Donc ça veut dire
42:50que c'est ancré
42:51donc là c'est une habitude
42:53qui est prise
42:53donc c'est ça
42:54qui est le plus difficile
42:55Vous ne pouvez pas lutter
42:56contre des mœurs
42:57Ce qui est le plus intéressant
42:58dans le long format
42:59c'est les chiffres
43:00chiffres à la pluie
43:00l'augmentation du port du voile
43:02en France
43:02Mais bien sûr
43:03mais vous avez parfaitement raison
43:04Ça c'est très intéressant
43:04parce que si vous allez chercher
43:05les données
43:05les équipes de Guilherme
43:07et vous allez voir
43:07Et les magasins
43:09Qu'est-ce que vous allez faire ?
43:11Vous n'avez pas fermé
43:12En fait
43:12Avec des publicités
43:13sur la tour Eiffel
43:13Je peux dire un mot ?
43:15Oui Véronique Vaké
43:16Je vous en prie
43:16Au 19ème siècle
43:17on a été capable
43:17de dire aux catholiques
43:18vous n'enseignez plus
43:20vous foutez le camp
43:22de vos monastères
43:23vous vous exilez en Italie
43:24parce qu'on ne voulait plus
43:25de cette prégnance catholique
43:27dans les hôpitaux
43:28dans les écoles
43:29dans l'enseignement
43:30on voulait absolument
43:31du laïc
43:32et du laïcisme partout
43:33Et Nasser a interdit
43:34le voile en Égypte
43:35Et là pour l'islam
43:35on fait rien ?
43:36Mais pardonnez-moi
43:37c'est pas tout à fait vrai
43:38Ah bon ?
43:38J'ai envie de dire
43:39mais parce que même
43:40On a été capable
43:41d'être très catholique
43:42au nom de la préservation
43:44d'une certaine idée
43:44de la république
43:45je ne parle pas
43:46de la France
43:46Alors je peux me tromper
43:48j'ai fait les deux écoles
43:49comme dit l'autre
43:50dans les écoles publiques
43:51dans les années 70
43:52la religion judéo-chrétienne
43:55était d'une certaine manière
43:55très présente
43:57la culture judéo-chrétienne
43:58était très présente
43:59et ça ne posait
44:01Oui et moi je vous parle
44:01de ce qu'on a imposé
44:01aux catholiques
44:03au nom de la loi de 1905
44:05Mais tout le monde
44:05mais tout le monde
44:06partageait la même culture
44:08ça ne posait même pas
44:09de problème Véronique
44:10C'est-à-dire que les vendredis
44:12on ne ment
44:12On a fait assez de certains
44:13pans de la société
44:15On dit deux choses différentes
44:18Oui
44:19On dit deux choses différentes
44:21c'est-à-dire que ça ne posait
44:22pas de problème
44:22C'est-à-dire que personne
44:24dans les années 60 ou 70
44:26remettait en cause
44:27par exemple que
44:27la messe de Noël
44:29soit retransmise
44:30sur le service public
44:31Personne
44:32D'ailleurs on parlait
44:33assez peu de laïcité
44:34à l'époque
44:34Le mot laïcité
44:35Mais le mot laïcité
44:36n'existait pas
44:36C'est ça que je veux vous dire
44:38Les jours de Pâques
44:39personne n'imaginait
44:41remettre en cause
44:42le vendredi
44:43que l'école publique
44:45marquait même
44:46ce jour-là
44:47Et c'était
44:47l'école publique
44:49Le rôle politique
44:51me semble-t-il
44:52n'est pas de dire
44:53c'est foutu
44:53il n'y a plus rien à faire
44:54Je ne dis pas c'est foutu
44:55Je dis que c'est ce que
44:56Jean-François Copé a dit
44:57Si le rôle politique
44:59c'est de dire c'est foutu
44:59vous fermez la boutique
45:00vous rentrez chez vous
45:01Il a dit simplement
45:01Il y a combien d'aujourd'hui
45:04sur le sol de France
45:06de jeunes gens
45:07qui sont inspirés
45:10par d'autres mœurs
45:11d'autres cultures
45:11que la culture
45:12généo-chrétienne
45:13Combien ?
45:14Ils sont en rupture
45:15par rapport à ce modèle-là
45:17Qu'est-ce que vous voulez faire ?
45:18Avec toute l'amitié
45:19et tu le sais
45:21que j'ai pour
45:22Jean-François Copé
45:23j'aurais souhaité
45:25que lui et ses amis
45:27soient plus fermes
45:28il y a 20-30 ans
45:30contre l'immigration
45:31Je rappelle que c'est Jean-François Copé
45:32C'est ce qu'il a dit bien sûr
45:33Il a dit c'est trop tard
45:34il fallait le faire il y a 30 ans
45:35en fait il fallait le faire
45:36en 89 à Creil
45:37C'est lui qui a fait la loi de 2004
45:38Oui voilà
45:39Sur le voile à l'école
45:40c'est Jean-François
45:41Sur le Burkini
45:43Bon
45:45Est-ce que Benjaminot arrive ?
45:46Parce qu'il est quand même 20h57
45:48Il ne veut pas venir Benjaminot ?
45:50Je voudrais quand même
45:51que Benjaminot
45:51vienne nous voir
45:52Vous voulez dire un mot
45:53de Pierre Palmade ?
45:55Vous voulez dire un mot
45:56de Pierre Palmade ?
45:57Ça choque beaucoup
45:58Oui j'étais
45:59Ça choque énormément
46:00Moi j'ai été frappé
46:01combien les gens étaient choqués
46:02Très très choqués
46:02C'est-à-dire que
46:04quand vous êtes condamné
46:04deux ans
46:05que vous avez mis
46:06un jeune garçon
46:08traumatisme crânien
46:09traumatisme facial
46:10qu'une mère
46:11qui devait attendre un enfant
46:12n'accouchera jamais
46:13de cet enfant
46:14et que vous faites 5 mois
46:15alors que vous êtes condamné
46:16à deux ans
46:16je remarque que ça choque énormément
46:17C'est-à-dire qu'il y a quand même
46:19un bracelet électronique
46:20c'est notre système
46:21d'aménagement des personnes
46:22Il y a un bracelet électronique
46:23Oui il y a un bracelet électronique
46:24qui est chez lui
46:24Et puis vous verrez
46:26que le bracelet électronique
46:27il ne fera pas le reste
46:28de l'entièreté de sa peine
46:28sous le bracelet électronique
46:29Je suis très partagé
46:31C'est un système ordinaire
46:32d'aménagement des peines
46:33Oui c'est ça
46:34Et Palmade ou un autre
46:36Je comprends l'émotion
46:38Georges dit
46:40que c'est le système ordinaire
46:41Et parce que le système
46:43est ordinaire
46:43ça m'embête
46:44que tu prennes Palmade
46:46parce qu'il est connu
46:47pour dire
46:48il ne faut pas le faire
46:48Je préférerais
46:49qu'on ne le fasse
46:50pour personne
46:51On est d'accord
46:51On est d'accord
46:53Monsieur No
46:53Monsieur No
46:54qui rentre
46:55J'ai un cadeau pour vous
46:56Non
46:56Alors ça
46:58C'est un cadeau de Martin et moi
46:59Alors ça c'est gentil
47:01Alors ça je vais le garder
47:02Alors là
47:03Ça c'est gentil
47:04Vous étiez avec Martin Mazur
47:06Exactement
47:06Non mais ça c'est bien
47:08Il est beau
47:08D'abord je suis tellement content
47:11pour vous
47:11Parce que c'est vraiment
47:13C'est un événement
47:15C'est des souvenirs pour la vie
47:16Avec Martin on sera lié à jamais
47:18Martin qui était un chef d'édition
47:20Exactement
47:20Également
47:21Lui qui avait fait déjà
47:23beaucoup de déplacements
47:24Oui
47:24Parce qu'il était abonné
47:26longtemps quand il était jeune
47:27Moi c'était mon premier
47:27Et donc à Stonevilla
47:29Birmingham
47:29J'ai vraiment choisi la ville
47:30la plus belle d'Europe
47:31La plus ensoleillée
47:34Par contre je dirais dire
47:35que les habitants de Birmingham
47:37sont très gentils
47:38C'est formidable les Anglais
47:40Ah ouais
47:40T'as pas dominé le monde
47:42Par hasard
47:43T'as un grand peuple
47:44l'Angleterre
47:45Le 19ème siècle
47:46C'est pas
47:47C'est des
47:48Un peu moins que la France
47:49Mais pas mal
47:49Non mais il n'y a pas de hasard
47:51Et c'était vraiment
47:51une bonne ambiance
47:52Même avec les supporters
47:53C'était bon enfant
47:54On s'est chambré
47:55Mais gentiment
47:56Donc non c'était vraiment
47:57un bon moment
47:57Et puis vivre avec
47:59Les ultras
48:00Le cortège
48:01Les chants
48:02Je crois qu'en plus
48:02On a fait bonne impression
48:03Parce qu'on était 2400
48:05Vous avez eu peur quand même
48:07Parce que c'est
48:07Alors nous on a regardé
48:08hier soir sur Canal
48:09Moi je vous appelais
48:09Vous avez regardé ?
48:10Bien sûr
48:11Je vous ai entendu
48:12Vous n'avez pas regardé moi ?
48:14Les soirées sur Canal
48:16C'est formidable
48:16A chaque fois je le dis
48:17Avec la troupe
48:19C'est pas trop fort
48:20Parce qu'il y a Real Madrid
48:20Qui joue ce soir
48:21Ah non mais c'est pas possible
48:22Vous n'avez pas voulu y mettre
48:23Vous aussi
48:23Il y a Hervé Batou
48:24Vraiment on les adore tous
48:26C'est formidable de regarder
48:28Et le meilleur du foot
48:29Parce que ce soir
48:29Le meilleur du foot
48:30C'est sur Canal
48:31Avec la Ligue des champions
48:32Bon alors vous nous avez ramené
48:34Alors moi je voulais
48:35Vous montrer quand même
48:35Deux petites images
48:36Est-ce que vous avez vu ?
48:39Parce que vous étiez placé
48:40De manière latérale
48:41A la dernière seconde
48:42Il y a une volo
48:42Bien sûr c'était juste devant nous
48:43C'était juste devant nous
48:44Voilà il y a le volet
48:46On va le voir d'un joueur
48:47D'Aston Villa
48:48Et là il y a Pacho
48:50Regardez
48:51Qui est sur la ligne
48:52Quasiment
48:53Là on est
48:54Regardez
48:55On est dans le temps additionnel
48:56Pacho
48:58S'il n'est pas
48:59Sur la trajectoire
49:01Ça rentre
49:01Ben je pense que Donnarumma
49:03C'est mon dernier malaise cardiaque
49:04Voilà Donnarumma
49:06Qui a été exceptionnel
49:07Parce que le gardien du PSG
49:08Donnarumma
49:09Il a souvent été critiqué
49:10Ça c'est Unai Emery
49:11L'entraîneur d'Aston Villa
49:12C'est vrai que Donnarumma
49:14Contre Liverpool
49:15Et
49:16Sur ce match
49:17Il est au top
49:17Même s'il prend 3 buts
49:18Il fait des arrêts
49:19Qui nous sauvent
49:19En deuxième période
49:20Vraiment exceptionnel
49:21Il dit nous
49:22Vous avez vu
49:23Alors vous nous avez ramené
49:24Une petite vidéo
49:25Parce que là vous êtes
49:26Alors vous allez voir
49:27Il est dans la tribune
49:28Avec Martin Mazur
49:30Exactement
49:30Au moment du deuxième but
49:32Du Paris Saint-Germain
49:33Et vous êtes filmé
49:35Alors écoutez
49:36Ça c'est pour la
49:37Regardez
49:38Regardez
49:39Bon ça fait
49:49Bon
49:50Quand votre finance
49:52Vous voyez
49:52Elle peut être un peu
49:53Effrayée
49:54Voilà
49:54De
49:55De
49:56Pour un petit sauvage
49:58C'est formidable
50:01Le foot
50:01Pour ça
50:01Ah mais franchement
50:02Là c'était incroyable
50:03Avec tous les supporters
50:04Sur ces buts comme ça
50:05On s'embrasse tous
50:05Alors qu'on ne se connait pas
50:06Ah c'est sympa les soirées
50:08Ça changeait
50:10C'est un enfant des beaux quartiers
50:15Il ne peut pas savoir
50:17Ce que c'est
50:17C'est génial
50:18Au tennis
50:19On ne s'embrasse pas
50:21Mais nous
50:21On sait ce que ça veut dire
50:23On se paye des verres
50:24C'est super
50:24Évidemment
50:24Tu es le sang
50:25Voilà
50:26C'est ça
50:27Tu es le sang
50:28C'est ce qu'on se dit
50:29Donc ce soir
50:31Il y a
50:32Donc c'est la deuxième
50:33C'est le Real Madrid
50:34En tant que supporter
50:37Vous préférez
50:37Qui ?
50:38J'aimerais bien
50:39Prendre le Real Madrid
50:40Parce qu'on a un compte
50:40A régler avec Kylian Mbappé
50:41Quand même
50:42Donc si on pouvait
50:43Le sortir de la Ligue des Champions
50:44Ce serait beau
50:45Mais ils ont perdu 3-0 à l'aller
50:46Là j'ai vu les images
50:47À Madrid
50:48Ils y croient
50:48Donc peut-être
50:50Qu'ils vont le faire
50:50C'est trop mon Tadam
50:51Mais ça me paraît quand même dur
50:52Bon
50:52Cette voie éraillée
50:54Vous donne un certain
50:54Charme
50:56Je suis crooneur après
50:57Vous êtes couché
50:58Un petit peu tard
51:00Vers 3h du matin
51:02Alors vous
51:02Vous avez pris l'avion
51:04Mais les supporters
51:05Eux ils sont venus en car
51:06Avec 15h
51:0715h
51:07Et ils sont partis
51:09Juste après le match
51:09Le match est fini
51:1023h
51:10Et Benjamin me disait
51:13Qu'il a rencontré
51:14Un supporter
51:14Qui a sa carte de supporter
51:18Depuis 1974
51:19C'est ça
51:20Qui a fait
51:21Tous les déplacements
51:23Du Paris Saint-Germain
51:23Il a même été décoré
51:24Par le Paris Saint-Germain
51:25Je crois il y a une ou deux semaines
51:26Décoré par le Paris Saint-Germain
51:27Tu te rends compte
51:28Et
51:29Et comment on fait
51:30Pour travailler
51:30Et en même temps
51:31Faire tous les déplacements
51:31C'est comme moi
51:32On pose des jours de coups
51:33La question
51:35Moi je connais
51:36Ces supporters
51:37Toute leur vie
51:38Est rythmée par le PSG
51:40Ou à l'Olympique de Marseille
51:42Ou à notre club
51:42Et surtout le PSG
51:43Et les 50 jours
51:45Ou les 40 jours
51:45De vacances qu'ils ont
51:46Est déposé
51:47En fonction des résultats
51:48En fonction des déplacements
51:49A l'extérieur
51:50Après le PSG
51:51A pas toujours joué
51:52La coupe d'Europe
51:53Donc il y avait moins de jours
51:53A poser
51:54Et on allait moins loin
51:55Dans les compétitions
51:56La fiancée de Benjamin
51:57Avec laquelle j'ai échangé
51:58Très heureux du résultat
51:59Parce que si le PSG
52:00S'était fait éliminer
52:01Elle craignait le retour
52:02Elle craignait la soupe à la grimace
52:04Oui mais bon
52:06C'est un garçon élégant
52:07Il aurait su passer
52:08Il n'a pas le moral
52:10Il n'a pas le moral
52:11Il aurait su passer outre
52:12C'est quand la demi-finale ?
52:15C'est dans deux semaines
52:16C'est le 29
52:16Ce qui est important
52:17C'est que la demi-finale
52:20Allée sera à l'extérieur
52:21Et la demi-finale
52:22Retour sera au Parc des Princes
52:23Vous aviez un mot à dire
52:24Pour expliquer la défaillance
52:26Du PSG hier soir
52:27Vous avez eu chaud
52:28Je suis désolé
52:29Pour les longs ballons
52:31Les ballons en profondeur
52:33Ont quand même
52:34Créé des difficultés
52:35Je suis désolé de le dire
52:36C'est un spécialiste
52:37Ben oui
52:38Pardon
52:40Je connais un petit peu le métier
52:41Sans vouloir me vanter
52:42On est d'accord
52:43Ce qui est fou
52:44Pour les longs ballons
52:44Ce qui est fou quand même
52:45Dans le foot
52:46C'est qu'on voit le PSG
52:47Depuis des semaines
52:47La fragilité d'une équipe
52:50Tout d'un coup
52:51Ça se met en place
52:52C'est dans la tête
52:53Et t'as un effondrement
52:55Pendant 20 minutes
52:5625 minutes
52:57Qui est sidérant
52:57Et qui est la magie du foot
52:59Mais hier aussi
53:01Barcelone a vécu un peu la même chose
53:02Ils avaient gagné 4-0 à l'allée
53:03Ils sont menés 2-0 à Dortmund
53:04Et ils sont pas loin
53:06Pareil de se faire remonter
53:08Et tout d'un coup
53:09Ça devient
53:09Tu sais plus où t'habites
53:11Et c'est le sport de haut niveau
53:12C'est le foot de haut niveau
53:13Mais c'est vrai dans d'autres sports
53:14D'ailleurs
53:14C'est ça qui est sidérant
53:16Le charme
53:16Oui bien sûr
53:17Après hier je m'en serais passé du charme comme ça
53:19Parce que j'ai vraiment eu peur
53:20Eh bien écoutez
53:22Merci
53:22Merci pour ce cadeau
53:24Qui me touche beaucoup
53:25Vous pouvez remercier Martin aussi
53:26Qui a part
53:26Exactement
53:27Merci à Martin
53:28Il ne bosse pas Martin
53:29Non il reprend demain
53:30Il reprend demain
53:31Bon
53:32Le footre en fou
53:33Dit Marine Lançon
53:34Qui est également
53:35Je la remercie aussi
53:36Qui m'a remplacé pendant les biens
53:37Toujours
53:37Mais bien sûr
53:38Et Marine
53:39Non Marine
53:39Est en couple
53:40Je ne devrais pas le dire
53:41Mais avec un supporter aussi
53:43Et les samedis dimanche
53:44Ce n'est pas un supporter du PSG
53:46Mais effectivement
53:47Tout le week-end
53:48Est lié à la victoire
53:50Au nom de son équipe
53:50C'est compliqué
53:51Jean-Luc Lombard
53:52Était à la réalisation
53:54Philippe
53:55Était à la vision
53:56Qu'est-d'où ?
53:56Ça lui dépasse tout ça
53:58Bien sûr
53:58Mais bon
53:58Parce que
53:59Ce n'est pas un garçon populaire
54:00Rodrigue était au son
54:02Merci à Benjamin
54:03Merci à Lucas Consalves
54:05Félix Perola
54:05Bien sûr
54:06Toutes ces émissions
54:06On se fera retrouver sur cnews.fr
54:08Et c'est maintenant
54:09Et c'est maintenant
54:10Donc le long format
54:11À la France face au voile
54:11Suivi d'un débat
54:12Donc ça commence tout de suite
54:13Ça commence tout de suite