Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 6 mai 2025, Mordini Live numéro 1652 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11A la une, c'est un élu français de la République qui s'est réveillé ce matin pour la première fois en prison
00:00:17après avoir été arrêté dimanche à l'aéroport de Bâle-Mulouse pour apologie du terrorisme.
00:00:22Il a été placé en détention préventive.
00:00:25L'élu municipal d'opposition au Grand Charmance et dans le Doubs était inscrit au fichier des personnes recherchées
00:00:30après une condamnation en octobre 2024 pour apologie du terrorisme.
00:00:35Il a été déféré hier en comparution immédiate au parquet de Paris.
00:00:40Cet élu a multiplié pendant des années les provocations et les messages antisémites
00:00:44applaudissant les attaques terroristes du 7 octobre contre Israël,
00:00:48s'affichant fièrement avec un des dirigeants du Hamas, aujourd'hui décédé,
00:00:52ou encore comparant les juifs, je cite, à des rats ou des cafards.
00:00:56Arrêtés dimanche dans un avion qui leur a mené d'Arabie Saoudite,
00:00:59il a même diffusé en direct son arrestation en provoquant les policiers.
00:01:05Vous m'expliquez ce qu'il se passe ?
00:01:06Bien sûr, venez, on va vous expliquer que les sorts de l'avion, c'est peut-être pas adapté dans l'avion.
00:01:10A tout à l'heure.
00:01:11On ne lâche pas la Palestine malgré tout, je compte sur vous.
00:01:21Alors, vous êtes combien, juste histoire d'un ?
00:01:25Oui, peu importe, peu importe.
00:01:27Voyez, il est 10h16, à partir de cet instant, vous êtes place en garde à vue.
00:01:31Ok, je vais éteindre mon téléphone.
00:01:32Pour l'instant, s'il vous plaît, oui.
00:01:34On va vous expliquer tout ça dans la voiture, on va quitter les lieux.
00:01:36Parce que les passagers sont...
00:01:38Donc voilà, il y a au moins une dizaine d'âge, on va vous faire bien.
00:01:40Bonne journée à tous.
00:01:41Non mais je coupe le live, on va essayer de couper ça.
00:01:43Non mais coupez, vous le remettez à mon collègue.
00:01:45Voilà donc ce qui s'est passé.
00:01:47Aujourd'hui, il est en prison, on va y revenir dès le début de Morandini Live.
00:01:50Et dans cette lignée, une croix gammée gravée dans un mur a été découverte à Strasbourg, dans le Barin,
00:01:55sur un lieu dédié à la mémoire de ceux qui ont sauvé les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale,
00:01:59l'allée des Justes.
00:02:00Le symbole nazi de 10 cm sur 10 a été repéré dimanche soir par des policiers.
00:02:05L'allée des Justes dans le quartier des Halles se trouve sur l'emplacement de l'ancienne synagogue brûlée par des nazis.
00:02:11Là encore, nous y reviendrons tout à l'heure.
00:02:14Bruno Rotaillot, c'est un document que vous allez découvrir ce soir.
00:02:18A 21h sur CNews, pendant plusieurs mois, Louis Morin a pu suivre Bruno Rotaillot dans son ascension,
00:02:23ses prises de décision, les coups durs et même dans son intimité en Vendée avec ses chevaux.
00:02:28Ancien sénateur, alors peu connu du grand public,
00:02:30il a imposé en quelques mois un style sans détour.
00:02:33Immigration, narcotrafic, sécurité, terrorisme.
00:02:35Il assume des positions fermes.
00:02:37Regardez en avant-première un extrait de ce document.
00:02:41Il y a quelque chose qui structure notre pays,
00:02:45plus qu'aucun autre pays en Europe et même dans le monde,
00:02:48c'est cette idée de l'État.
00:02:49Et j'y pense beaucoup, moi, qui est le domaine régalien, qui est le cœur du réacteur.
00:02:55Je pense que les Français veulent de l'ordre, ils veulent moins d'immigration, ils veulent plus de sécurité,
00:03:08ils veulent que le travail paye plus que l'assistanat.
00:03:11C'est quelqu'un de passion.
00:03:12Mesdames et messieurs, les sénateurs, cette proposition de loi sur le narcotrafic, c'est un texte de combat.
00:03:19Il y a un côté radical chez Bruno Retailleau.
00:03:21Je suis ministre de l'Intérieur, j'appartiens à un gouvernement, personne ne le fera taire.
00:03:25La marque de Bruno Retailleau, c'est aussi redonner des repères à une société qui n'en a plus.
00:03:32Et Louis Morin, qui est le réalisateur de ce doc, sera avec nous en direct sur ce plateau dans un instant.
00:03:36C'est une issue tragique à une recherche qui avait mobilisé des dizaines de personnes.
00:03:40Le corps d'Agathe Hilleret a été découvert par un promeneur au sud de Vivonne, dans la Vienne,
00:03:45dans une zone qui n'avait pas été fouillée lors des opérations de recherche.
00:03:49La découverte du corps sans vie de la Jogueuse a été faite en périphérie de la zone de recherche
00:03:53des 100 km² qui avaient été tracés au début de cette affaire.
00:03:56Mais il reste une question, est-ce un acte volontaire, autrement dit un suicide,
00:04:00un accident où la jeune femme a-t-elle été victime d'une mauvaise rencontre ?
00:04:05L'appel à témoins n'avait jusqu'alors rien donné.
00:04:09La découverte macabre a été faite ce dimanche par un promeneur au sud de la commune de Vivonne.
00:04:14Le corps d'Agathe Hilleret se trouvait dans un sous-bois, en périphérie des zones de recherche.
00:04:19D'après le parquet de Poitiers, l'autopsie réalisée ce lundi n'a pas permis de déterminer les causes du décès.
00:04:25Plusieurs analyses complémentaires sont en cours.
00:04:27L'enquête ouverte dans un premier temps pour disparition inquiétante avait basculé le 14 avril.
00:04:32Une information judiciaire avait été ouverte pour enlèvement et séquestration.
00:04:36Son téléphone avait été localisé pour la dernière fois, le jour de sa disparition,
00:04:40dans la commune de Voulon, située à 10 km de Vivonne.
00:04:44Une large zone de 100 km² avait été ratissée par une centaine de gendarmes,
00:04:49appuyés par des plongeurs et des chiens, en vain.
00:04:52Le dispositif de recherche avait été levé le 17 avril.
00:04:55Élu agressé, professeur menacé de mort, policier prise à partie,
00:04:59si vous étiez avec nous hier, voilà quelques-uns des sujets dont nous avons débattu et qui étaient dans l'actualité.
00:05:04L'occasion de constater une fois de plus que la France est désormais face à une violence décomplexée.
00:05:08Le respect de l'autorité n'existe plus chez certains, pas plus d'ailleurs que le respect des valeurs.
00:05:13C'est une violence décomplexée qui frappe l'ensemble de la société et a commencé par les figures d'autorité.
00:05:21Les élus d'abord, à l'image d'Anthony Roland, conseiller municipal de la commune de Goriaguet,
00:05:26passés à tabac pour avoir tenté d'arrêter par un groupe de jeunes.
00:05:31Ils constatent impuissante cette violence désinhibée.
00:05:33Moi le premier, jeune, j'ai fait de la moto, on respectait tout le monde et puis tout le monde se respectait.
00:05:39Là je suis tombé sur une bande de saloperies qui ne respectent personne et qui n'ont aucun scrupule à vous foutre par terre
00:05:46et s'acharner sur vous comme un... c'est pas possible, c'est pas jouable.
00:05:52Une brutalité et des intimidations qui touchent également les professeurs comme à Avignon
00:05:56où des enseignants de l'école élémentaire des Grands Cyprès ont reçu plusieurs mails de menaces
00:06:01dont certains leur promettant le même sort que celui réservé à Samuel Paty.
00:06:07Une violence sans borne avec laquelle doivent également composer les policiers qui sont en première ligne.
00:06:12Cette violence, ce sont aussi par exemple les rodéos urbains.
00:06:15On le sait, ils mettent en danger la vie des riverains, on vous en parle souvent.
00:06:18Mais vous connaissez peut-être au moins les rodéos ruraux.
00:06:21Des rodéos à la campagne, souvent dans des champs qu'ils détruisent quasi complètement
00:06:25aux grands dames des agriculteurs.
00:06:28A Bellefontaine dans le Val-d'Oise, le beau temps rime avec rodéos dans les champs.
00:06:32Ils ont ouvert la barrière et puis ils sont passés juste devant le panneau aux propriétés privées.
00:06:36Alors on a beau faire le nécessaire et ça les a pour empêcher de venir et de faire du dégât dans les champs.
00:06:41A l'abri des regards, une vingtaine d'individus venus de villes voisines
00:06:45s'en sont donnés à cœur joie dans la parcelle de cet agriculteur.
00:06:49Quand je suis arrivé, on a vu ici les quatre camions de déménagement
00:06:52qui sont sortis les véhicules, les motos et les quads des camions de déménagement.
00:06:56Il y avait des quads et des motos pour les enfants, pour les adultes.
00:06:59Et puis là, c'était devenu n'importe quoi.
00:07:01Problème, ces intrus ne savent pas reconnaître des terres cultivées.
00:07:05Là, on voit encore des traces marquées.
00:07:07Ça stoppe en fait la croissance de l'herbe.
00:07:10Et pour nous, c'est une partie importante de l'exploitation qui va être imputée à cause de ça.
00:07:13Dans le feu de l'action, Nicolas ne filme pas les auteurs.
00:07:16Seule preuve en image de leur passage, ces photos prises depuis la caméra de son tracteur.
00:07:21Quand la gendarmerie est arrivée, ils nous ont dit malheureusement qu'ils ne sont pas insolvables
00:07:25parce que les motos étaient dans les camions et on ne pouvait rien leur dire.
00:07:28Une impunité qui fait gagner les individus en assurance.
00:07:32En ville, ils ont bien compris qu'ils font du rodéo devant la vidéoprotection,
00:07:36devant les patrouilles de police.
00:07:38Et en fait, ils sont intouchables.
00:07:39Il n'y a rien qui se passe.
00:07:40Maintenant qu'ils ont conquéri les villes, ils vont tout simplement à la campagne.
00:07:46Sur 25 000 rodéos en moyenne par an, 75% ont lieu en zone urbaine.
00:07:5125% en zone rurale.
00:07:53Et notre vie quotidienne, c'est aussi avoir parfois, hélas, besoin d'aller aux urgences.
00:07:58Mais on sait tous que cela risque de prendre des heures.
00:08:00Alors les directeurs d'hôpitaux se sont réunis
00:08:02et font toute une série de propositions pour tenter d'améliorer la situation.
00:08:07Des patients qui attendent des heures sur un brancard faute de lit disponible,
00:08:11voici un exemple criant d'engorgement des urgences.
00:08:14Pour y remédier, les directeurs d'hôpitaux souhaitent recentrer l'accueil
00:08:18sur les cas les plus graves et les patients vulnérables.
00:08:21Concrètement, avant de se rendre aux urgences,
00:08:23il est recommandé d'appeler les services d'accès aux soins en composant le 15.
00:08:27Ils permettent de donner des conseils médicaux
00:08:29et d'orienter les patients soit vers l'hôpital, soit vers un médecin de ville.
00:08:33Les directeurs d'hôpitaux préconisent également de mieux organiser les systèmes de garde,
00:08:38de développer une plateforme permettant d'avoir une vision des lits disponibles,
00:08:41ou encore de soutenir les services d'aide à domicile et de miser sur les infirmiers expérimentés.
00:08:47Un plan qui vise surtout à éviter les situations dans lesquelles un patient décède
00:08:51ou voit son état de santé gravement dégénéré.
00:08:54Il s'agit aussi de fidéliser les médecins, les infirmières et les aides-soignants.
00:08:58Dans un instant, on revient sur cette information que je vous donnais au début de cette émission.
00:09:03Un élu du Doubs est en prison. Il s'appelle Ismaël Boudjekada.
00:09:07Il est soupçonné d'apologie du terrorisme et d'antisémitisme.
00:09:11Il a dormi pour la première fois cette nuit en prison.
00:09:13On va vous donner tous les détails dans un instant.
00:09:15Tout de suite, les tops et les flops d'audience hier soir.
00:09:17C'est avec Mister Audience, Ayas Kévin.
00:09:18Va-t'en.
00:09:22Hier soir, carton plein pour France 2, dont le retour de la série Meurtre au paradis
00:09:26réalise un succès à plus de 4 millions de téléspectateurs.
00:09:30TF1 est deuxième et loin derrière, avec seulement 2 300 000 personnes devant la série Sam.
00:09:35La une est d'ailleurs suivie de près par Marie et au premier regard sur M6.
00:09:39France 3 s'est quant à elle retrouvée en difficulté.
00:09:41Son film Annie Colère a réalisé une audience faible à seulement 1 300 000 téléspectateurs.
00:09:47De son côté, France 5 n'est pas très loin derrière France 3.
00:09:51Son magazine Les Trésors des plus beaux jardins français a bien résisté à près d'un million d'eux.
00:09:55Les autres chaînes sont sous le million.
00:09:57Arte, 6ème du classement à 906 000 téléspectateurs devant le film Little Big Man.
00:10:03Suivent ensuite TMC et W9 qui sont dans un mouchoir de poche autour des 700 000
00:10:07avec les films Iron Man et Sister Act 2.
00:10:10Mister Audience vous dit à demain.
00:10:12Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:15Philippe Ballard, bonjour.
00:10:16Bonjour Jean-Marc.
00:10:16Merci d'être avec nous député de l'Oise et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:20Louis Morin, bonjour.
00:10:20Bonjour Jean-Marc.
00:10:21Journaliste et producteur, c'est vous qui réalisez le doc de ce soir qui va être diffusé sur CNews concernant Bruno Rotaillot.
00:10:26Vous nous en donnerez les coulisses dans un instant.
00:10:29Et puis vous nous avez amené des extraits inédits qu'on n'a pas encore vus sur la chaîne.
00:10:32Gilles Casanova, bonjour.
00:10:33Consultant en stratégie et communication.
00:10:35Et puis Rayab Shaibi, bonjour.
00:10:36Merci également d'être là.
00:10:38Président de l'association pour la promotion et la coopération entre la France et la Tunisie.
00:10:42Et j'ai oublié le mot amitié qui est le mot le plus important dans le nom de votre association.
00:10:46Je voulais qu'on commence.
00:10:47Alors justement avec cette affaire, c'est un élu français de la République qui s'appelle Ismaël Boudjekada
00:10:52qui s'est réveillé ce matin pour la première fois en prison après avoir été arrêté dimanche à l'aéroport de Balmulouz pour apologie du terrorisme.
00:10:59Il a été placé en détention préventive.
00:11:01L'élu municipal d'opposition au Grand Charmant, c'est dans le Doubs, était inscrit au fichier des personnes recherchées après une condamnation en octobre 2024.
00:11:10Dans un instant, on sera avec l'un des avocats de l'organisation juive européenne qui s'est attaqué à cet homme qu'il a mis en justice.
00:11:18Mais d'abord, je voulais qu'on regarde quelques citations pour bien cerner ce personnage.
00:11:22C'est important.
00:11:22Alors voilà, par exemple, Ismaël Boudjekada sur X le 28 août 2024.
00:11:27Il dit « Il y a encore des gens qui attendent de nous aujourd'hui de pleurer les 1200 civils israéliens qui ont été tués.
00:11:34C'était lors de l'attaque terroriste du 7 octobre.
00:11:37Eh bien non, en fait, c'était un petit peu mérité.
00:11:40J'ai envie de vous dire.
00:11:41Autre citation.
00:11:43« Tout le monde sera bien content quand le Hamas aura terminé le travail. »
00:11:47Vous ne trouvez pas ?
00:11:49Ça, c'était le 28 août 2024.
00:11:51Autre citation.
00:11:52« N'en déplaise au lâche, Bruno Rotaillot.
00:11:56Nous sommes nombreux élus et personnalités de tous bords à ne pas condamner le 7 octobre et à l'assumer. »
00:12:03C'est assez surréaliste de voir ça sur les réseaux sociaux depuis 2024.
00:12:09On est avec Maître Avener Doucan, qui est un des avocats de l'Organisation juive européenne.
00:12:13Bonjour Maître, merci d'être en direct avec nous.
00:12:15Bonjour, merci.
00:12:16C'est vous qui vous êtes occupé de ce dossier.
00:12:18Juste avant, parce que c'est important de comprendre ce que vous avez fait, mais c'est important aussi de comprendre qui il est.
00:12:24Je vous propose de regarder un sujet qu'on avait fait en octobre 2024.
00:12:28La justice avait été saisie après des propos suite à la mort de Yahya Sinoir, qui était le chef du Hamas, organisateur de l'attaque du 7 octobre.
00:12:36Et justement, cet homme, cet individu, Ismaël Boudjekada, avait déjà fait parler de lui à ce moment-là.
00:12:41Après l'annonce de son élimination, Yahya Sinoir, le cerveau du 7 octobre, a reçu sur X les éloges de l'élu Ismaël Boudjekada.
00:12:51« Un héros est mort. Je préfère terminer mes jours en prison que de me prostituer.
00:12:55N'en déplaise que Dieu lui donne la miséricorde. Ce martyr est l'un des plus chanceux d'entre nous. »
00:13:00Contacté par CNews, l'auteur défend sa liberté d'expression et assume sa stratégie.
00:13:05« J'utilise souvent cette stratégie, la volonté de choquer les gens.
00:13:08Je ne me réjouirai jamais que la communauté internationale se meure dans un silence complice. »
00:13:13Suite à ses propos sur X, le député UDR Mathieu Bloch a annoncé saisir le procureur de la République de Montbéliard.
00:13:20« Ce monsieur Boudjekada n'a absolument pas sa place parmi les élus de la République.
00:13:25Il est sur la provocation, l'apologie du terrorisme et aussi, quelque part, l'incitation à l'antisémitisme galopant
00:13:33qui, malheureusement, depuis quelques mois maintenant, gangrène notre pays avec une extrême-gauche
00:13:39qui ne fait que jouer les incendiaires sur ce sujet.
00:13:42Et monsieur Boudjekada en est un représentant, malheureusement, très assidu. »
00:13:47Maître Avner Doucan, tout d'abord, vous nous confirmez qu'il a bien dormi en prison cette nuit,
00:13:52Ismaël Boudjekada ?
00:13:53« Oui, oui, je vous le confirme.
00:13:54Je vous le confirme.
00:13:55Il a été placé en détention provisoire hier soir assez tardivement, vers 23h.
00:14:00Et c'est vrai qu'on est à l'OGE, on est très satisfaits de cette décision.
00:14:03On ne va pas se mentir, on est très satisfaits.
00:14:05C'est un dossier qu'on suit depuis longtemps.
00:14:07On a déposé pas mal de plaintes concernant sur pas mal de faits dont vous avez parlé, justement.
00:14:13Et il y a d'autres personnes aussi qui ont été visées par, vous savez, la pratique du doxing.
00:14:16Parce que c'est un adepte du doxing, c'est quoi ? C'est la pratique, vous savez, qui vise à prendre des personnes
00:14:22et à balancer, excusez-moi du terme, mais je ne vois pas d'autres termes plus appropriés,
00:14:27à balancer les infos personnelles de ces personnes-là sur les réseaux sociaux.
00:14:30Et derrière, on va avoir une meute de followers, la meute de ces followers à lui,
00:14:35qui vont aller, justement, affectiver, menacer de mort les personnes dont on a divulgué l'identité.
00:14:40Maître, ça fait près de trois ans qu'on l'a repéré sur les réseaux sociaux.
00:14:43Ça fait près de trois ans qu'il fait parler de lui.
00:14:46Pourquoi ça a été aussi long ?
00:14:48Alors, il faut bien comprendre une chose.
00:14:50C'est que, déjà, il avait déjà été condamné pour des propos apologétiques
00:14:55lorsqu'il avait dit, justement, que le Hamas, c'était un mouvement de résistance
00:14:58et qu'il avait comparé l'action du Hamas, entre guillemets, le 7 octobre,
00:15:02avec la résistance française entre 9 et 45.
00:15:08Voilà, il a été condamné pour ces propos-là.
00:15:09Il a interjeté appel de cette décision, c'était en juin 2024.
00:15:12A la suite de cela, il a commis d'autres faits, vous vous en avez rappelé pas mal,
00:15:16il a également visé, vous savez, l'otage Noah Aragmani,
00:15:21qui, après avoir passé 245 jours de captivité,
00:15:25qui a été sauvé dans le cadre d'une opération israélienne,
00:15:27eh bien, il a pris sa photo, il a marqué, finalement, on mange bien dans les cantines du Hamas.
00:15:31Juste, pendant que vous parlez, on est en train de voir les condamnations qu'il a eues, justement,
00:15:35pour illustrer vos propos.
00:15:37Juste, je vais les lire rapidement.
00:15:39Novembre 2015, trois ans d'inigibilité pour ne pas avoir dépossé ses comptes lors des législatives partielles.
00:15:44Ça, c'est autre chose, mais malgré tout, ça trace un peu le portrait d'un personnage.
00:15:47Septembre 2016, pour protester contre sa condamnation, il s'est perché sur une grue.
00:15:52Mars 2020, il a été élu au municipal.
00:15:55Juin 2024, il est condamné pour apologie du terrorisme à trois ans d'inigibilité.
00:15:59Octobre 2024, il présente son respect au chef du Hamas.
00:16:033 mai 2025, il est arrêté à l'aéroport de Balmoulouse.
00:16:06Ça trace un peu le portrait de cet homme-maître.
00:16:09Je vais vous dire, si vous allez voir un peu sur les réseaux sociaux,
00:16:11vous allez voir qu'il n'hésite pas non plus à poser avec un numéro 3 du Hamas, en Algérie,
00:16:17et il pose fièrement, il a une photo encadrée de lui avec ce membre du Hamas,
00:16:21qu'il exhibe fièrement sur tous les réseaux sociaux.
00:16:24C'est-à-dire, on est face à une personne qui est, je vous le dis, extrêmement, extrêmement dangereuse,
00:16:29que ce soit dans ses propos, c'est une personne qui cherche à diviser,
00:16:33et on le sait aujourd'hui, on a besoin de personnes qui cherchent à rassembler.
00:16:36M. Boulger-Cadar, malheureusement, c'est tout l'inverse.
00:16:38Il ne cherche qu'à diviser, il ne cherche qu'à mettre en danger certaines personnes,
00:16:45il n'hésite pas à divulguer les identités de certaines autres personnes.
00:16:48Enfin, je veux dire, on est sur quelqu'un d'extrêmement dangereux,
00:16:50d'extrêmement dangereux, et honnêtement, je suis très heureux d'avoir participé hier à cette audience
00:16:56qui a permis son incarcération de manière provisoire, jusqu'à son procès le 3 juillet,
00:17:02mais pour l'instant, en tout cas, il est détenu de manière provisoire.
00:17:05Donc, ça veut dire que là, il va au moins passer plusieurs semaines en prison,
00:17:08au moins jusqu'au 3 juillet, a priori ?
00:17:11Alors, a priori, jusqu'au 3 juillet, maintenant, il peut bien évidemment interjeter appel
00:17:15de cette décision de placement, et il pourra passer devant la cour d'appel
00:17:17qui peut-être décidera autrement, elle pourra décider de le remettre en liberté
00:17:22ou elle pourra décider de maintenir sa détention.
00:17:24Il pourra également redéposer des nouvelles demandes de mise en liberté jusqu'au 3 juillet.
00:17:28Donc, voilà, a priori, normalement, la logique veut qu'il reste en détention jusqu'au 3 juillet,
00:17:34mais rien n'empêche qu'il soit remis en liberté d'ici là.
00:17:39Comment on explique que cet homme soit toujours un élu de la République ?
00:17:43En fait, il a un mandat, il faut savoir qu'il a un mandat de conseiller municipal d'opposition
00:17:47au grand charmant de mémoire, et en fait, dans le cadre de ce mandat,
00:17:52il est jusqu'en 2026 élu, entre guillemets, dans le cadre de ce conseil municipal d'opposition.
00:18:01Ce qu'il faut savoir, c'est que j'avais vu alors une interview qui était passée
00:18:04chez un de vos collègues, et où justement, il était fait mention,
00:18:09enfin, on avait interviewé justement les élus de la mairie qui disaient
00:18:12« En fait, on n'en peut plus de M. Boudjekada, toutes ces sorties, elles sont dramatiques pour nous,
00:18:16et elles envoient un signal très nocif par rapport à notre mairie. »
00:18:20On ne parle de nous que via les publications de M. Boudjekada,
00:18:23et c'est sûr qu'on préférerait éviter ce genre de pub.
00:18:26Un dernier mot, Maître, parce qu'on dit souvent « La justice est laxiste,
00:18:29la justice ne tape pas assez fort », on peut quand même se féliciter
00:18:32là de la décision de la justice qui est très ferme, parce qu'en l'incarcérant,
00:18:36je pense que le message qui est envoyé est un message très fort,
00:18:39et là, on peut dire « Bravo à la justice, quand même ».
00:18:41Exactement. C'est un signal qui est très fort à tous ceux, justement,
00:18:45et qui va essayer peut-être, j'espère, qui va peut-être dissuader
00:18:48certains diffuseurs de haine en ligne,
00:18:50et qui va peut-être essayer justement d'endiguer la difficulté,
00:18:54et on ne peut que se féliciter bien évidemment de cette décision
00:18:56qui vient à sonner, une décision qui est extrêmement importante,
00:19:01qui vient justement, comme vous le disiez, mettre un coup d'arrêt,
00:19:04je l'espère, en tout cas à lui, ça c'est sûr,
00:19:06mais j'espère à d'autres également, et stopper et endiguer le problème.
00:19:09Et concrètement, il risque quoi en tant que peine ?
00:19:11Alors, les peines auxquelles il est poursuivi pour des infractions liées à l'apologie du terrorisme
00:19:18et liées au doxisme, vous savez, le doxisme, c'est le fait de publier des informations personnelles d'un individu.
00:19:26Il a neuf chefs de prévention dans le cadre de ce procès,
00:19:30donc ça ne va pas être un petit procès,
00:19:32et le maximum qu'il a encore eu, il y a les peines qu'il a,
00:19:36ça va être cinq ans et 75 000 euros d'amende.
00:19:39Après avoir, je ne pense pas qu'il ne prendra jamais cinq ans, ça c'est une évidence,
00:19:42mais on verra, on verra ce que décide la justice.
00:19:45On verra aussi son positionnement,
00:19:46Peut-être que M. Boudjekada, il va réaliser que ce qu'il a fait,
00:19:50finalement, ce n'est pas la solution et que ce n'est pas une chose qui est normale,
00:19:53et peut-être qu'il va changer aussi,
00:19:55peut-être que l'incarcération aura un effet positif sur lui,
00:19:57il faut prier pour ça en tout cas.
00:19:59Oui, j'ai un peu de doute, mais bon, on peut l'espérer,
00:20:03juste c'est du ferme ou du sursis qu'il risque ?
00:20:06Il risque du ferme, après ça dépendra, c'est le juge qui va décider,
00:20:10c'est la juridiction qui décèdera.
00:20:11Merci beaucoup Maître.
00:20:12Mais déjà, en décidant de le placer en détention provisoire,
00:20:14c'est un signal qui est envoyé, qui est fort,
00:20:18et qui permet de...
00:20:20On peut penser qu'il y aura une peine ferme qui sera décidée,
00:20:22ou une peine d'élection, ça dépendra de la juridiction,
00:20:24ça dépendra encore une fois de son positionnement,
00:20:27de la manière dont il a évolué par rapport aux propos qu'il a tenus,
00:20:30de la manière dont il a évolué par rapport à toutes les infractions
00:20:33qu'il a, en tout cas pour l'instant, présumées innocentes,
00:20:36mais qu'il aurait commis.
00:20:38Oui, et il faudra juger de sa sincérité aussi,
00:20:40parce que pour avoir une peine plus faible,
00:20:41il peut dire aussi qu'il a compris et il ne recommencera pas.
00:20:44Il faudra voir si c'est sincère.
00:20:45Merci Maître, en tout cas, d'avoir été avec nous.
00:20:47Très intéressant de vous avoir, Philippe Allard.
00:20:48Vous êtes élu de la République, vous aussi.
00:20:50Parmi les élus, il y a cet homme.
00:20:51Alors, c'est au niveau municipal, bien évidemment,
00:20:53mais c'est un élu de la République.
00:20:55Mais c'est glaçant.
00:20:56Oui, c'est glaçant, c'est le mot.
00:20:59Il ne faut rien laisser passer.
00:21:00Alors, il y a les propos abjects tenus sur les réseaux sociaux.
00:21:03On en a parlé, mais effectivement,
00:21:04moi, ce qui m'intéresse, c'est l'aspect politique,
00:21:06parce qu'il s'est présenté sur une liste.
00:21:08Alors, on a regardé, on a recherché.
00:21:10Il n'a pas une étiquette politique.
00:21:11Non, mais il est soutien du Nouveau Front Populaire.
00:21:14Il n'est pas soutenu, c'est lui qui est soutien du Nouveau Front Populaire.
00:21:16Absolument.
00:21:17Alors, il y a déjà des gens, Rima Hassan,
00:21:19qui est eurodéputé LFI,
00:21:21qui s'illustre dans ce domaine.
00:21:23Il y a Mme Obono, député LFI,
00:21:25qui avait, le 8 octobre,
00:21:27refusé de dire que le Hamas est un mouvement terroriste.
00:21:30Mais plus largement,
00:21:30tous ceux qui sont présentés avec l'étiquette NFP,
00:21:33Nouveau Front Populaire.
00:21:34Vous avez M. Philippe Poutou,
00:21:36qui est le président du NPA,
00:21:38qui est poursuivi pour Apologie du Terrorisme.
00:21:41Et sous cette étiquette Nouveau Front Populaire,
00:21:43vous aviez M. Hollande, par exemple,
00:21:45qui s'est fait élire avec cette étiquette.
00:21:47M. Hollande, président de la République en 2015,
00:21:49quand il y a eu les attentats du Bataclan,
00:21:50quand il y a eu Charlie Hebdo.
00:21:52Donc, c'est tout cet écosystème
00:21:54qui est en train de miner, de polluer,
00:21:57pardon, mais de tuer à petit feu la démocratie française.
00:21:59– Raya Chahibi, comment vous réagissez
00:22:01quand vous entendez les propos que peut tenir cet individu
00:22:05qui est encore une fois élu de la République ?
00:22:07Parce que moi, je trouve qu'il faudrait peut-être un moyen
00:22:08des gens qui tiennent des propos comme ça
00:22:09pour leur enlever leur mandat, quoi.
00:22:11Parce que ce n'est pas possible de continuer comme ça.
00:22:13– L'ancien élu de la République
00:22:14que j'ai été dans ma commune de Drancy
00:22:17et, comment dirais-je,
00:22:19j'ai gagné par la honte.
00:22:22Cet individu est la honte de la République.
00:22:25et vous vous souvenez de la question
00:22:27de savoir comment il peut garder son mandat.
00:22:30Il se trouve que le préfet ne peut le déchoir
00:22:33si je ne dis pas de bêtises,
00:22:34que s'il y a une décision de justice,
00:22:35quelque part, qui le condamne.
00:22:37Donc, on attend cette décision de justice,
00:22:38mais j'espère qu'il sera condamné
00:22:39avec la plus extrême sévérité
00:22:41parce qu'on voit bien que ce type a une case en moins.
00:22:45– C'est très fort quand vous dites
00:22:45« je suis gagné par la honte ».
00:22:47– Bien sûr que je suis gagné par la honte.
00:22:48Moi, j'ai été élu de la République.
00:22:50Enfin, je veux dire, cet individu,
00:22:53est une tâche pour notre République
00:22:56et il est aussi une tâche pour celles et ceux
00:22:58qui, de manière sincère,
00:23:01défendent la cause que lui prétend défendre
00:23:04par la provocation.
00:23:05Parce qu'il y a une phrase, moi,
00:23:05qui m'a interpellé,
00:23:06c'est quand il dit,
00:23:08si je me souviens un peu de ce qui avait été indiqué,
00:23:10« j'utilise la provocation pour faire avancer
00:23:13la justice internationale »,
00:23:14je crois, quelque chose comme ça.
00:23:15On ne la fait pas avancer comme ça.
00:23:17On la fait avancer par la voie politique,
00:23:18on la fait avancer par la voie diplomatique,
00:23:20on la fait avancer par la voie militante,
00:23:22mais pas de cette manière-là,
00:23:24pas de cette provocation
00:23:25et pas par cette stupidité.
00:23:26Donc, j'espère qu'il sera condamné.
00:23:28On va continuer à en parler.
00:23:29Dans un instant, je vous donne la parole également
00:23:31parce que vous vous souvenez peut-être de cette,
00:23:32alors, je mets des guillemets,
00:23:33mais cette chasse aux juifs,
00:23:34il n'y avait pas d'autres mots que j'avais employés
00:23:35à Amsterdam, par exemple,
00:23:37mais il avait dit, à ce moment-là,
00:23:38« je regrette de ne pas y avoir été ».
00:23:39Parce que j'aurais, moi aussi,
00:23:41ils n'ont pas pris assez de coups.
00:23:42Non, mais vous vous rendez compte
00:23:43à quel niveau on est ?
00:23:44On en parle dans un instant,
00:23:44tout de suite,
00:23:45c'est News Info,
00:23:45sommeil à la midi.
00:23:51Selon Alain Krakowitsch,
00:23:52PDG de TGV Intercité,
00:23:54malgré la grève,
00:23:55on est loin d'une semée noire à la SNCF.
00:23:58Depuis le début de la semaine
00:23:59et jusqu'au 8 mai,
00:24:00toutes les circulations sont normales,
00:24:02vient-il d'affirmer.
00:24:03Et du vendredi au dimanche 11 mai,
00:24:05il parle de deux objectifs.
00:24:06Le premier,
00:24:07de faire circuler le maximum de TGV,
00:24:09soit 9 sur 10.
00:24:10Deuxième objectif,
00:24:12informer le plus rapidement possible
00:24:13les usagers.
00:24:15Une hausse de 65%
00:24:17de saisie de véhicules
00:24:18et des sanctions,
00:24:19c'est mieux que rien
00:24:20pour lutter contre les rodéos urbains.
00:24:22C'est le constat dressé tout à l'heure
00:24:23par Bruno Rotaillot,
00:24:24au micro de Pascal Praud.
00:24:26Le ministre de l'Intérieur
00:24:27a tenu à défendre son bilan
00:24:29face à, je cite,
00:24:30une société devenue
00:24:31de plus en plus violente
00:24:32et des années,
00:24:32voire des décennies,
00:24:33de laxisme.
00:24:35Et puis,
00:24:36pour sa première visite en Europe,
00:24:37Ahmed Al-Sharey,
00:24:38le président syrien par intérim,
00:24:40sera reçu demain
00:24:41par Emmanuel Macron à l'Elysée.
00:24:42L'Elysée qui précise,
00:24:44je cite,
00:24:44que cette rencontre
00:24:45s'inscrit dans la continuité
00:24:47de l'engagement historique
00:24:47de Paris
00:24:48pour la population syrienne,
00:24:50population qui aspire
00:24:51à la paix
00:24:51et à la démocratie.
00:24:5211h03 sur CNews.
00:24:57Merci d'être en direct avec nous.
00:24:58On continue à vous parler
00:24:59de cet élu français de la République
00:25:00qui s'appelle Ismaël Boudjekada
00:25:01qui s'est réveillé ce matin
00:25:02pour la première fois en prison
00:25:04après avoir été arrêté dimanche
00:25:06à l'aéroport de Balmulouz
00:25:07pour apologie du terrorisme.
00:25:09Il a été placé en détention préventive
00:25:12et son procès aura lieu
00:25:12normalement au mois de juillet.
00:25:15On a vu certains éléments,
00:25:16certaines choses
00:25:17qu'il avait prononcées,
00:25:18qu'il avait dites.
00:25:19Je vous propose de regarder
00:25:19un autre élément vidéo,
00:25:22c'est lorsqu'il y a eu le match
00:25:24avec l'Ajax d'Amsterdam.
00:25:26Vous savez qu'il y a eu après
00:25:26ce qu'on a appelé
00:25:27une chasse aux juifs dans les rues.
00:25:29Eh bien, il a réagi à ce moment-là
00:25:30et on en avait parlé sur CNews.
00:25:31On avait fait un sujet à l'époque
00:25:33parce qu'on avait tellement été choqué
00:25:34par ses propos.
00:25:35Tellement été choqué
00:25:36de voir quelqu'un
00:25:36qui vienne dire publiquement,
00:25:38un élu français,
00:25:39qui vienne dire
00:25:40je regrette de ne pas avoir été là-bas
00:25:41parce que les juifs
00:25:42en auraient pris plus à ce moment-là.
00:25:44Regardez.
00:25:45T'aurais rêvé d'être à Amsterdam ?
00:25:47T'aurais rêvé d'être à Amsterdam ?
00:25:49Enregistre bien le train que tu es.
00:25:52J'aurais aimé être à Amsterdam
00:25:53pour en faire courir quelques-uns.
00:25:55Des propos chocs
00:25:56tenus par un conseiller municipal.
00:25:59En direct sur ses réseaux sociaux,
00:26:01Ismaël Boudjekada,
00:26:02élu à Grand Charmont dans le Doubs,
00:26:05estime qu'à Amsterdam,
00:26:07les juifs n'en ont pas pris assez.
00:26:09L'antisémitisme, c'est un terme
00:26:10qui a été inventé.
00:26:11Tu penses quoi
00:26:12de ce qui s'est passé à Amsterdam ?
00:26:13Je pense qu'ils n'en ont pas pris assez.
00:26:15Voilà, j'en dirai pas plus.
00:26:17Et croyez-moi
00:26:17que ce qui s'est passé à Amsterdam,
00:26:18ça va continuer.
00:26:20Pour ce membre du comité,
00:26:21directeur du CRIF,
00:26:22des sanctions rapides doivent être prises.
00:26:25Le procureur de la République compétent,
00:26:27la justice et le tribunal compétent
00:26:30doivent vite rendre une décision de justice
00:26:33à la hauteur de cette haine
00:26:37qui est portée,
00:26:38mais cette haine qui est portée
00:26:40avec cette carapace
00:26:42d'être un élu de la République.
00:26:44Or, être élu de la République
00:26:46ne permet pas tout,
00:26:47et en tout cas,
00:26:48certainement pas,
00:26:49d'être un porteur de haine
00:26:50de cette manière.
00:26:52Louis Morin,
00:26:52c'est surréaliste d'entendre ça
00:26:54en 2025.
00:26:54Les propos qu'il tient,
00:26:56cet homme,
00:26:56sont incroyables.
00:26:57C'est absolument surréaliste,
00:26:59effectivement.
00:26:59On a des propos,
00:27:00maintenant,
00:27:01depuis plus d'un an et demi,
00:27:02qui sont répétés,
00:27:03avec, déjà,
00:27:05certes,
00:27:05une première condamnation,
00:27:06mais, tout de même,
00:27:07une condamnation politique unanime
00:27:10qui tarde à venir,
00:27:11notamment du camp de la gauche,
00:27:13de LFI.
00:27:15On sent bien que,
00:27:16là, par exemple,
00:27:17depuis 24 heures,
00:27:18aucune réaction,
00:27:19aucune réaction,
00:27:20aucune condamnation
00:27:21de la part de LFI.
00:27:22Et, effectivement,
00:27:23il y avait eu ce tract
00:27:24dans lequel,
00:27:25ce campagne,
00:27:26ce visuel de campagne,
00:27:28lorsqu'il était candidat
00:27:29aux élections législatives,
00:27:30sur lequel il arborait
00:27:31le logo du nouveau Front populaire.
00:27:35Il y avait marqué
00:27:35candidat soutenant
00:27:36le nouveau Front populaire.
00:27:38C'était assez ambigu.
00:27:40Ce qui a permis,
00:27:40effectivement,
00:27:41à tous les ténors du parti
00:27:43de dire,
00:27:43mais nous,
00:27:44on ne le soutient pas,
00:27:45c'est simplement lui
00:27:46qui nous soutient.
00:27:47Nous, au contraire,
00:27:48ce n'est pas le candidat
00:27:49qui a investi.
00:27:49Je précise qu'ils auraient pu
00:27:50interdire l'utilisation
00:27:51du logo, quand même,
00:27:52puisque c'est un tract
00:27:53de campagne, en plus.
00:27:54C'est là où je veux en venir,
00:27:55Jean-Marc,
00:27:55c'est exactement ça.
00:27:56Ils n'ont pas interdit
00:27:57l'utilisation du logo,
00:27:58ils n'ont pas porté plainte
00:27:59pour cette utilisation abusive
00:28:01du logo,
00:28:02alors même
00:28:03qu'ils avaient un autre
00:28:04candidat officiel.
00:28:05Donc, c'est à leur détriment
00:28:06et effectivement,
00:28:07on peut se poser la question
00:28:09pourquoi ils n'ont pas
00:28:10poursuivi
00:28:11cet individu
00:28:13alors même
00:28:14qu'ils en ont
00:28:15subi les frais.
00:28:16Gilles Casanova,
00:28:17comment vous réagissez
00:28:18de voir la France de 2025
00:28:20avec des individus comme ça ?
00:28:21Sur ce qu'il a dit,
00:28:22tout a été dit,
00:28:23je ne vais pas en ajouter.
00:28:24Mais je voudrais mettre
00:28:25d'abord en perspective
00:28:26une chose.
00:28:27C'est un élu de la République,
00:28:28certes,
00:28:29un élu municipal.
00:28:30il y a 36 670 communes
00:28:33et en moyenne,
00:28:3412 élus par commune.
00:28:36Donc,
00:28:37on est autour
00:28:37de 400 000 élus
00:28:39comme lui.
00:28:40Ce n'est pas un grand élu,
00:28:41ce n'est pas un parlementaire.
00:28:44C'est-à-dire que,
00:28:45de ce point de vue,
00:28:45ce n'est pas une crise politique.
00:28:47C'est un individu isolé.
00:28:50Mais en revanche,
00:28:51ce qui m'impressionne,
00:28:53c'est les dizaines
00:28:53et les centaines
00:28:54de milliers de gens
00:28:55qui le suivent
00:28:56sur TikTok.
00:28:57Et ça,
00:28:57ça nous dit
00:28:58un état de crise profonde
00:29:00de la société.
00:29:01Ça ne nous parle pas
00:29:02de la Palestine.
00:29:04Ça nous parle
00:29:04de la crise de la société
00:29:05qui fait que
00:29:06des gens vont finir
00:29:07par se tourner
00:29:08sur n'importe quel
00:29:10conflit violent
00:29:11pour exprimer
00:29:13la violence
00:29:14qui est contenue
00:29:15dans une société
00:29:16qui n'arrive plus
00:29:17à se maîtriser
00:29:19parce que ses dirigeants
00:29:20n'arrivent plus
00:29:21à la maîtriser.
00:29:23Et alors,
00:29:23la violence,
00:29:24elle sort par tous les côtés,
00:29:25exactement comme
00:29:26dans un barrage
00:29:27où il y a trop d'eau.
00:29:29Dès qu'il y a
00:29:30une petite faille quelque part,
00:29:32ça gicle violemment.
00:29:33Oui,
00:29:33et puis,
00:29:33Philippe Ballard,
00:29:34c'est parce qu'il y a
00:29:34une forme de blanc-seing
00:29:35qui est donnée,
00:29:36alors pas aussi clairement,
00:29:38mais qui est donnée
00:29:38quand même
00:29:39par certains élus insoumis.
00:29:40C'est-à-dire qu'ils n'ont pas
00:29:42les mêmes mots
00:29:42aussi violents
00:29:43que cet homme.
00:29:44Mais en tout cas,
00:29:45on a l'impression qu'il valide.
00:29:47Enfin,
00:29:47c'est dit à demi-mot
00:29:49parce qu'ils sont sans doute
00:29:50un peu plus intelligents que lui.
00:29:51Donc,
00:29:52voilà,
00:29:52en demi-mot,
00:29:53par des sous-entendus,
00:29:54il laisse penser
00:29:54que tout ça est vrai.
00:29:55Il cautionne,
00:29:56ce que je vous disais tout à l'heure
00:29:57pour ceux qui avaient
00:29:58l'étiquette nouveau
00:29:59au Front populaire.
00:29:59Mais enfin,
00:30:00en 2019,
00:30:00vous avez des élus,
00:30:01des députés
00:30:02qui manifestent
00:30:03à côté du Bataclan,
00:30:05entre parenthèses,
00:30:06avec des membres du CCIF,
00:30:08organisation qui a été dissoute
00:30:09et interdite depuis.
00:30:11On parlait de Rimehassane,
00:30:12mais il y a eu
00:30:13une élection municipale
00:30:15à Villeneuve-Saint-Georges
00:30:15avec Louis Boyard.
00:30:17Il y avait des candidats
00:30:18sur sa liste
00:30:19qui étaient ouvertement,
00:30:21qui soutenaient,
00:30:22alors qu'on soutienne
00:30:23les habitants de Gaza.
00:30:24Ça, c'est pas...
00:30:24Enfin, voilà,
00:30:25il n'y a pas de souci là-dessus.
00:30:26Mais en filigrame,
00:30:27on soutient le Hamas.
00:30:28Donc, c'est tout ça
00:30:29qui pose un énorme problème.
00:30:32C'est que ce n'est pas dit clairement.
00:30:33Lui n'a pas de fil.
00:30:34C'est-à-dire qu'il soutient
00:30:36le Hamas,
00:30:36il soutient le 7 octobre,
00:30:37il dit...
00:30:38Oui, il met la barre
00:30:39encore plus haut.
00:30:39Il met la barre encore plus haut.
00:30:40Alors, c'est dans cette ambiance
00:30:41qu'on a appris qu'à Strasbourg,
00:30:42il y a des croix gammées.
00:30:43Il y a deux croix gammées
00:30:44qui rend hommage
00:30:47à ceux qui ont aidé
00:30:48à sauver des Juifs
00:30:50pendant la guerre.
00:30:51Vous voyez une
00:30:52de ces croix gammées à l'image.
00:30:54Je vous propose d'écouter
00:30:54Maurice Dahan.
00:30:55Il est président
00:30:55du consistoire israélique
00:30:56du Barin.
00:30:57Il est affligé, effondré,
00:30:59bien évidemment,
00:30:59après cette découverte.
00:31:00Nous avons été avertis
00:31:03hier matin
00:31:03que des croix gammées
00:31:05avaient été découvertes
00:31:06sur l'allée des Juifs.
00:31:08Ils jouxtent
00:31:09le mur de mémoire
00:31:11des morts de la Shoah
00:31:13du Barin.
00:31:15Et nous nous sommes rendus compte
00:31:18en envoyant
00:31:20quelqu'un sur place
00:31:21pour vérifier
00:31:22qu'il y avait
00:31:23cette croix gammée.
00:31:24Mais nous a-t-on dit
00:31:25qu'il y en avait une autre
00:31:26qui faisait
00:31:2750 cm par 50 cm
00:31:30et qui était
00:31:31peinte à la peinture noire.
00:31:34Que les services
00:31:35municipaux
00:31:35ont immédiatement
00:31:37recouvert de peinture.
00:31:39Il se trouve que
00:31:40c'est une insulte
00:31:41à la mémoire
00:31:42de ces justes
00:31:45qui sont honorés
00:31:47dans notre ville
00:31:48par cette allée
00:31:51spécifique.
00:31:53Et je crois
00:31:54qu'il y a ici
00:31:56deux phénomènes
00:31:57à relever.
00:31:59c'est que
00:32:00à Strasbourg
00:32:01et dans le Barin
00:32:02en général
00:32:02on est habitué
00:32:03à voir des écritures
00:32:05des tags.
00:32:06Malheureusement
00:32:07ça tombe
00:32:08dans la banalisation
00:32:09et il faut absolument
00:32:11non seulement
00:32:12ne pas
00:32:13surréagir
00:32:14par rapport
00:32:14à ce qui se passe
00:32:15mais surtout
00:32:16se rendre compte
00:32:17que
00:32:18d'infimes
00:32:19situations
00:32:22qui ont été
00:32:23gérées
00:32:24par des politiques
00:32:26en général
00:32:27qui semblent
00:32:28passer
00:32:30comme quelque chose
00:32:32d'anodin
00:32:32peuvent avoir
00:32:34des conséquences
00:32:34qui sont importantes
00:32:36pour les citoyens
00:32:38de cette ville
00:32:38et de ce département.
00:32:40Je ne manquerai pas
00:32:42de dire
00:32:42que depuis le 7 octobre
00:32:432023
00:32:44les tags
00:32:46se poisonnent
00:32:47dans la ville.
00:32:47On est en direct
00:32:49avec Franck Tapirot
00:32:50qui est communiquant.
00:32:50Bonjour Franck
00:32:51merci d'être en direct
00:32:52avec nous.
00:32:52Ce qui vient d'être dit
00:32:54à l'antenne
00:32:54c'est terrible
00:32:55il y a une banalisation
00:32:57des actes antisémites
00:32:58depuis le 7 octobre
00:32:59ce type de tag
00:33:00foisonne dans la ville.
00:33:02C'est terrible
00:33:03d'entendre ça
00:33:04et surtout
00:33:04enfin moi
00:33:05ce qui me fait le plus mal
00:33:06c'est d'entendre
00:33:06ce mot banalisation.
00:33:09Oui on en a parlé souvent
00:33:10Jean-Marc
00:33:10depuis des mois maintenant
00:33:11et on le sent venir.
00:33:13En fait il y a tellement
00:33:13d'actes
00:33:14qui se répètent
00:33:15en plus
00:33:16à des niveaux différents
00:33:17là on attaque
00:33:18des justes
00:33:18alors les justes
00:33:19pour ceux qui ne le savent pas
00:33:20sont des français
00:33:21qui sont sous l'occupation
00:33:22des français non juifs
00:33:24je le précise
00:33:24ont pris des risques
00:33:26pour cacher
00:33:27des femmes
00:33:28des hommes
00:33:29et des enfants juifs
00:33:30au péril de leur vie
00:33:31puisqu'ils ont risqué
00:33:32leur vie pour cela
00:33:33et ça c'est pour moi
00:33:34la plus haute distinction
00:33:35en France
00:33:35c'est l'honneur de notre nation
00:33:36donc qu'il y ait
00:33:37des tags antisémites
00:33:39et des croix gammées
00:33:40pour salir
00:33:41cette mémoire des justes
00:33:43ça vous montre
00:33:43à quel point
00:33:44ce monde devient fou
00:33:45ça vous montre
00:33:45à quel point
00:33:46la haine des juifs
00:33:47n'agresse pas uniquement
00:33:48les juifs
00:33:49mais leurs amis
00:33:50leurs alliés
00:33:51ou ceux qui
00:33:51au contraire
00:33:52les défendent
00:33:53ça va donc bien plus loin
00:33:54que la haine des juifs
00:33:55traditionnelle
00:33:55la banalisation
00:33:56pourquoi ?
00:33:57on le voit depuis le 7 octobre
00:33:58aujourd'hui
00:33:59la haine des juifs
00:34:00est devenue
00:34:00un phénomène
00:34:01de mode
00:34:02je le redis
00:34:04Franck c'est une horreur
00:34:07totale de dire ça
00:34:08c'est devenu un phénomène
00:34:09de mode
00:34:09la haine des juifs
00:34:10j'assume
00:34:12et je suis en train
00:34:13d'écrire un ouvrage
00:34:14là-dessus
00:34:14et je le démontre
00:34:16avec plein de points
00:34:16d'abord le langage
00:34:17regardez aujourd'hui
00:34:18le langage
00:34:18qui s'est libéré
00:34:19d'abord on ne dit
00:34:19même plus juif
00:34:20on a dit sionisme
00:34:21pendant un certain temps
00:34:22maintenant il y a
00:34:23un petit mot
00:34:24comme on dit
00:34:24un nickname en anglais
00:34:25on dit un sion
00:34:26un sion
00:34:27pourquoi ?
00:34:28parce que
00:34:28vous ne pouvez pas
00:34:29être accusé
00:34:30par rapport à la loi
00:34:31si vous ne dites pas
00:34:32le mot juif
00:34:32vous dites sion
00:34:33bon ben
00:34:33c'est pas condamnable
00:34:34et sion ça devient
00:34:35maintenant une façon
00:34:36de parler
00:34:37et il y a eu
00:34:38les dragons célestes
00:34:38donc il y a tout un langage
00:34:40il y a tout un champ
00:34:41sémantique
00:34:41à la mode
00:34:42qu'utilisent
00:34:43non seulement en France
00:34:44mais dans le monde entier
00:34:44tous ceux qui ont choisi
00:34:46le juif
00:34:46que l'ennemi universel
00:34:47il y a aussi une mode
00:34:48au niveau vestimentaire
00:34:49on le voit avec
00:34:50les keffiers
00:34:50on le voit avec
00:34:51les petits badges
00:34:52alors pas celui-là
00:34:53qui symbolise
00:34:54la mémoire
00:34:55vis-à-vis des otages
00:34:56on ne le voit pas
00:34:56c'est le ruban jaune
00:34:57on va enlever le bandeau
00:34:58peut-être pour voir
00:34:59votre ruban
00:35:00voilà
00:35:00super
00:35:01c'est bon
00:35:01il y a le petit triangle rouge
00:35:03il y a la main rouge
00:35:04qui rappelle en plus
00:35:05des heures ignobles
00:35:06et en fait
00:35:06quels que soient les symboles
00:35:08il y a des musiques
00:35:08avec un rythme
00:35:09qu'on répète
00:35:10from the river to the sea
00:35:12Palestine
00:35:12we'll be free
00:35:13ce rythme en sept temps
00:35:14qui se répète
00:35:15en double comme ça
00:35:16avec plein de slogans
00:35:17antisémites
00:35:18et dans le monde entier
00:35:19et c'est très bien fait
00:35:20je dois le reconnaître
00:35:20puisque toute ma vie
00:35:21j'étais publicitaire
00:35:22j'ai regardé les phénomènes de mode
00:35:24parfois j'ai essayé
00:35:24d'en créer avec les marques
00:35:25mais là
00:35:27sur la haine des juifs
00:35:29et le juif universel
00:35:30encore une fois
00:35:31et vous le savez Jean-Marc
00:35:31pas besoin d'être juif aujourd'hui
00:35:33pour subir la haine des juifs
00:35:34si même vous
00:35:35vous êtes considéré comme juif
00:35:36dans plein de listes
00:35:37des juifs des médias
00:35:38il suffit d'être juste
00:35:40contre l'extrême gauche
00:35:41islamo-gauchiste
00:35:42et vous êtes considéré comme juif
00:35:43et je vais vous dire une chose
00:35:45c'est vrai que je suis sur ces listes
00:35:47et je ne le démons même pas
00:35:48voilà
00:35:48parce que je les emmerde
00:35:51pour être clair
00:35:51vous avez bien raison
00:35:52Jean-Marc
00:35:53et vous le savez très bien
00:35:54donc ça montre aujourd'hui
00:35:55que cette banalisation
00:35:56c'est pire que ça
00:35:57c'est pas seulement
00:35:58parce qu'il y a une répétition
00:35:59c'est parce que pour certains
00:36:01jeunes de ce pays
00:36:02vous savez que
00:36:0281% des jeunes de ce pays
00:36:05votent aux deux tiers
00:36:06pour le RN
00:36:07et aux tiers pour le LFI
00:36:08mais sauf que les tiers
00:36:09pour le LFI
00:36:10sont des gens qui adhèrent
00:36:11complètement à toutes ces thèses
00:36:12de cet infâme élu
00:36:14qui était en fuite
00:36:15n'oublions pas
00:36:15il est tellement courageux
00:36:17alors il dit
00:36:18à posteriori
00:36:18qu'il voulait aller à Amsterdam
00:36:19pour casser la gueule
00:36:20des supporters israéliens
00:36:22mais il était en fuite
00:36:23à cause de ses propos
00:36:24il a été en Algérie
00:36:25un peu partout
00:36:25et grâce à l'OJE
00:36:27l'organisation juive européenne
00:36:28des avocats
00:36:29de défense
00:36:30dirigée par Muriel Melki
00:36:32vous connaissez
00:36:33ils ont réussi
00:36:34grâce à la police
00:36:35et à la justice
00:36:36à l'interpeller
00:36:37dans l'avion
00:36:37mais Franck
00:36:38un mot quand même
00:36:40parce qu'il y a aussi
00:36:41des choses positives
00:36:42et je le signalais tout à l'heure
00:36:43Ismaël Boudjekada
00:36:45il a dormi en prison
00:36:46cette nuit
00:36:46il est a priori
00:36:47en détention préventive
00:36:49alors après
00:36:49il y a des recours possibles
00:36:50bien évidemment
00:36:51mais en tout cas
00:36:51à l'heure qu'il est
00:36:52il est en détention préventive
00:36:53jusqu'à son procès
00:36:54qui devra avoir lieu
00:36:55au mois de juillet
00:36:56donc ça prouve quand même
00:36:57que du côté de la justice
00:36:58on prend ces choses
00:36:59très au sérieux
00:37:00et on a décidé de saisir
00:37:01parce que je sais pas
00:37:02si ça se serait passé
00:37:03il y a quelque temps
00:37:04si un homme comme lui
00:37:05aurait été mis en détention préventive
00:37:06là quand même
00:37:07on a des juges
00:37:08qui comprennent
00:37:09que la situation est grave
00:37:10que la situation est dramatique
00:37:11et peut-être grâce
00:37:12à des appels
00:37:13comme ceux que vous faites
00:37:14à l'antenne régulièrement
00:37:15en alertant
00:37:16on comprend que désormais
00:37:18c'est sérieux
00:37:19c'est pas juste des mots
00:37:20lancés en l'air
00:37:21et désormais ça frappe fort
00:37:22et c'est très bien
00:37:23ce ne sont pas des mots
00:37:24ce sont des appels à la violence
00:37:26on le voit bien
00:37:26les appels à la violence
00:37:27avec une apologie
00:37:28en plus c'est une forme
00:37:29de jouissance par rapport à cela
00:37:30un phénomène de mode
00:37:31mais encore une fois
00:37:32et bravo aux policiers
00:37:34et aux juges
00:37:34qui ont réussi
00:37:35à incarcerer cette personne
00:37:37mais j'aimerais faire un appel
00:37:38moi
00:37:38au parquet de Paris
00:37:40parce qu'au parquet de Paris
00:37:41et vous le savez
00:37:41je le dis très souvent ici
00:37:42malheureusement
00:37:43et je le dis dans tous les médias
00:37:44il y a malheureusement
00:37:45une espèce de
00:37:46quelque chose
00:37:47qui est coincé
00:37:48on a congélé
00:37:49toutes les plaintes
00:37:50pour les élus
00:37:50de la France Insoumise
00:37:51alors je ne sais pas pourquoi
00:37:52ou ce n'est pas instruit
00:37:53ou alors c'est classé sans suite
00:37:55mais le parquet de Paris
00:37:56ne va pas aussi vite
00:37:57que les autres parquets en France
00:37:58c'est bien dommage
00:37:59parce qu'il y a énormément
00:38:00de plaintes
00:38:00pour apologie du terrorisme
00:38:01pour Porte
00:38:03Rimas
00:38:04un et d'autre
00:38:04et ce n'est pas normal
00:38:06qu'on attende
00:38:0718 mois
00:38:07ou 12 mois
00:38:09pour une instruction
00:38:10donc il y a un problème
00:38:12au parquet de Paris
00:38:12j'ose le dire
00:38:13et j'aimerais
00:38:14très bien avoir tort
00:38:15à ce moment là
00:38:15j'aimerais que soient instruites
00:38:16toutes les plaintes
00:38:18qui sont aujourd'hui
00:38:18proférées à l'encontre
00:38:19de certains députés insoumis
00:38:21j'ai l'impression
00:38:21qu'il y a une forme de
00:38:22je n'ose pas dire de protection
00:38:23mais comme si on freinait
00:38:24un petit peu
00:38:25alors que dans les autres parquets
00:38:26je ne suis pas sûr
00:38:26qu'on puisse aller
00:38:28je ne suis pas sûr
00:38:29qu'on puisse aller jusque là
00:38:30mais en tout cas
00:38:30ce qui est clair
00:38:32c'est que c'est vrai
00:38:32que ça traîne
00:38:33et de toute façon
00:38:33la justice globalement
00:38:34est très lente
00:38:35et à Paris en particulier
00:38:36donc c'est peut-être
00:38:36aussi pour ça
00:38:38n'accusons pas tout de suite
00:38:40qu'il y ait une forme
00:38:40de protection
00:38:41contre ces élus
00:38:42très court
00:38:43quand ça traîne
00:38:45et que c'est aussi grave
00:38:46c'est en ça
00:38:46que je dis
00:38:47que c'est peut-être
00:38:47une forme de protection
00:38:48moi je ne demande
00:38:50qu'à avoir tort
00:38:50je viendrai le dire
00:38:51chez vous
00:38:51mais en grande fois
00:38:53comme c'est très grave
00:38:53comme avec monsieur
00:38:54Boucher-Cadar
00:38:54et c'est très grave
00:38:56quand monsieur Porte
00:38:57se permet de faire
00:38:57des essayes en permanence
00:38:59c'est pas normal
00:39:00que les dossiers
00:39:02soient aussi longs
00:39:02pour moi
00:39:03la police
00:39:03et la justice
00:39:04la justice doit être exemplaire
00:39:05surtout quand il s'agit
00:39:06d'élus de la république
00:39:07qu'ils soient députés
00:39:08ou adjoints maires
00:39:09et cette exemplarité
00:39:11ne peut se faire
00:39:11qu'avec l'injustice
00:39:12donc de grâce
00:39:13faisons en sorte
00:39:14qu'il y ait
00:39:14non seulement
00:39:15une instruction rapide
00:39:16mais peut-être encore
00:39:16plus rapide
00:39:17pour les personnes
00:39:18justement qui se disent
00:39:19représenter la république
00:39:20alors que pour moi
00:39:21LFI et tous ses proches
00:39:23sont complètement sortis
00:39:24de l'arc républicain
00:39:25Merci beaucoup
00:39:25Franck Tapirot
00:39:26merci d'avoir été
00:39:27en direct avec nous
00:39:27voilà ce qu'on pouvait dire
00:39:28sur ce sujet
00:39:29qui montre quand même
00:39:30quel est l'état
00:39:31de la France aujourd'hui
00:39:32une France dans laquelle
00:39:33on a aussi
00:39:34beaucoup de gens
00:39:35qui n'aiment pas la France
00:39:36et beaucoup de gens
00:39:37qui sont français
00:39:38aujourd'hui
00:39:38qui n'aiment pas la France
00:39:39et c'est intéressant
00:39:40parce que Bruno Rotaillot
00:39:41en a parlé ce matin
00:39:41il était invité
00:39:42de CNews
00:39:43il a dit quelque chose
00:39:44sur lequel je veux avoir
00:39:46et je pense qu'il a raison
00:39:47je veux avoir votre réaction
00:39:48il a dit
00:39:48on n'a pas appris aux enfants
00:39:50à aimer la France
00:39:51alors est-ce que c'est
00:39:52notre faute en fait
00:39:53ce qui se passe
00:39:53ou la faute à qui
00:39:54écoutez Bruno Rotaillot
00:39:55il était l'invité
00:39:56de Pascal Pro ce matin
00:39:57Notre école
00:39:59nos familles
00:40:00n'ont pas appris
00:40:01aux enfants
00:40:02à aimer la France
00:40:03et ça c'est quelque chose
00:40:04qui est pour moi
00:40:05absolument fondamental
00:40:06bien sûr que j'aimerais
00:40:07vous connaissez
00:40:08la phrase de Marc Bloch
00:40:09être français finalement
00:40:11c'est vibrer au sacre de Reims
00:40:12et au récit
00:40:13de la fête
00:40:14de la fédération
00:40:15mais il faut déjà
00:40:16que nous en France
00:40:17on se propose
00:40:18et on se pose
00:40:19comme modèle
00:40:20est-ce que nous croyons
00:40:21suffisamment
00:40:22en nous-mêmes
00:40:23pour être capables
00:40:24de se poser en modèle
00:40:25en exemple
00:40:26est-ce que nos élites y croient
00:40:27c'est tout
00:40:28exactement
00:40:29est-ce que nos élites y croient
00:40:30c'est la grande question
00:40:31parce que si on a refusé
00:40:32pour l'instant
00:40:33de se poser en modèle
00:40:34on a décrit la France
00:40:35au contraire
00:40:36comme un anti-modèle
00:40:37donc cette capacité
00:40:38à assimiler
00:40:39elle est tombée en panne
00:40:40comme la capacité
00:40:41d'ailleurs à intégrer
00:40:42les deux sont en panne
00:40:43moi je préfère l'assimilation
00:40:45je le dis
00:40:46parce que
00:40:47elle a plus de contraintes
00:40:48vis-à-vis de l'étranger
00:40:49qui vient chez nous
00:40:49et c'est une promesse
00:40:51de générosité
00:40:52d'entrer pleinement
00:40:52dans la communauté nationale
00:40:54à partir du moment
00:40:55où on rejoint ses valeurs
00:40:56quelle que soit par ailleurs
00:40:57la croyance
00:40:57la religion
00:40:58Louis Morin
00:40:59on va venir tout à l'heure
00:41:01à votre doc
00:41:01justement parce que
00:41:02vous l'avez suivi
00:41:02on y reviendra
00:41:03en fin d'émission
00:41:03mais ce qui est intéressant
00:41:04c'est ce qu'il dit là
00:41:05on n'a pas appris
00:41:06aux enfants
00:41:07à aimer la France
00:41:08et ça je pense
00:41:08qu'il y a beaucoup de gens
00:41:10qui vont être touchés
00:41:10par cette phrase
00:41:11parce qu'il met en cause
00:41:12à la fois l'école
00:41:13il met à la fois en cause
00:41:14les parents
00:41:15certains parents
00:41:15bien évidemment
00:41:16mais il n'a pas tort
00:41:17c'est-à-dire que
00:41:18lorsque vous regardez
00:41:19notre modèle éducatif français
00:41:20et bien lorsque vous êtes
00:41:22à l'école
00:41:23et notamment on le sait
00:41:24ce qui est important
00:41:24c'est lorsque vous êtes à l'école
00:41:28un âge particulièrement bas
00:41:29c'est-à-dire à l'école maternelle
00:41:30ou à l'école primaire
00:41:31et bien non seulement
00:41:32vous n'apprenez pas
00:41:33l'hymne national
00:41:34mais en plus
00:41:35vous avez très souvent
00:41:36des réserves
00:41:37de la part de vos enseignants
00:41:38qui vous expliquent
00:41:39à quel point
00:41:40la Marseillaise
00:41:41par exemple
00:41:41peut-être un chant guerrier
00:41:43un chant dangereux
00:41:44vous avez également
00:41:45un discours victimaire
00:41:47sur l'histoire
00:41:49on vous enseigne souvent l'histoire
00:41:50en vous racontant
00:41:52à quel point la France
00:41:53a pu commettre
00:41:54des atrocités dans son passé
00:41:55et sans
00:41:57ou en tout cas
00:41:57rarement en glorifiant
00:41:59le passé
00:42:00et les bons actes
00:42:02qui ont pu être commis
00:42:03dans l'histoire de la France
00:42:04tout cela
00:42:05si vous voulez
00:42:05crée un terreau favorable
00:42:07par la suite
00:42:08à cette haine de la France
00:42:09sur laquelle
00:42:10c'est la faute des profs ?
00:42:11c'est la faute de certains profs
00:42:12je ne vais pas dire des profs
00:42:13parce que c'est généralisé
00:42:14mais c'est la faute de certains profs
00:42:16qui font de l'idéologie en cours ?
00:42:18il y a certains profs
00:42:19qui sont des militants
00:42:20voilà
00:42:21ça ça a toujours été le cas
00:42:22on le sait
00:42:23dans l'éducation nationale
00:42:24il y a certains profs
00:42:25qui sont militants
00:42:26il y a par ailleurs
00:42:27des organisations syndicales
00:42:28et des organisations politiques
00:42:30qui sont parfois
00:42:31extrêmement présentes
00:42:32au sein des écoles
00:42:34et au sein des universités
00:42:35on le sait aussi
00:42:35Rayat Chahibi
00:42:36vous êtes d'accord
00:42:37quand on dit
00:42:37on n'a pas appris aux enfants
00:42:38à aimer la France
00:42:39que ce soit du côté des parents
00:42:40ou du côté des professeurs
00:42:42et des écoles ?
00:42:43pas assez effectivement
00:42:44parce que moi je me souviens
00:42:45bon je vais avoir 38 ans
00:42:47mais je suis encore jeune
00:42:48mes parents
00:42:51malheureusement qu'ils ne sont plus de ce monde
00:42:52nous inculquaient
00:42:54les valeurs de la République
00:42:55chose qui malheureusement
00:42:57disparaît aujourd'hui
00:42:59peu à peu
00:42:59donc certainement
00:43:00qu'on doit leur apprendre
00:43:00ce qu'est la France
00:43:02ses valeurs
00:43:02mais je voudrais rebondir
00:43:04sur ce que vous avez dit
00:43:06sur la nécessite
00:43:08enfin sur le fait
00:43:10que dans les écoles
00:43:11parfois
00:43:12on ne met pas assez
00:43:14ce qui a été
00:43:15le bon côté
00:43:16de l'histoire de la France
00:43:17et on parlait des atrocités
00:43:18moi je pense que
00:43:19on ne perd pas
00:43:20à apprendre aux enfants
00:43:21ce qu'est l'histoire
00:43:22de la France
00:43:23puisque c'est une question de mémoire
00:43:25y compris le bon
00:43:27mais y compris le moins bon
00:43:29et qu'au contraire
00:43:29il faut regarder l'histoire
00:43:30non mais le problème
00:43:31c'est que souvent
00:43:31on n'a que le moins bon
00:43:32c'est bien le problème
00:43:34non pourquoi je vous dis ça
00:43:35c'est parce que
00:43:36si on accorde aussi
00:43:39de l'importance
00:43:39à la mémoire
00:43:40et qu'on parle
00:43:42de l'histoire de France
00:43:43avec ses bons côtés
00:43:44comme avec ses mauvais
00:43:45je pense
00:43:46je ne dirais pas
00:43:47que ce serait peut-être le cas
00:43:47mais je pense
00:43:49que ça permettra
00:43:49à la nouvelle génération
00:43:51d'aborder
00:43:51je dirais
00:43:52avec une grille de lecture
00:43:54plus juste
00:43:56les sujets
00:43:58qui aujourd'hui
00:43:58malheureusement
00:43:59sont encore
00:44:00mais c'est la faute à qui
00:44:01pour vous
00:44:01moi ce qui m'intéresse
00:44:02c'est d'essayer
00:44:02de trouver les responsables
00:44:03pourquoi on en est là
00:44:04la faute à qui
00:44:05je pense que la faute
00:44:07elle est partagée
00:44:08c'est à dire que
00:44:09il faut que dans notre
00:44:10système éducatif
00:44:11probablement qu'on mette
00:44:12un peu plus le paquet
00:44:12sur ce qu'est
00:44:14l'histoire de France
00:44:15les valeurs
00:44:16et qu'on inculcule
00:44:17il y a aussi une éducation
00:44:18des parents
00:44:19si certains profs
00:44:21sont des militants
00:44:22en fait ce qui se passe
00:44:23dans une salle de cours
00:44:25si on vous explique
00:44:26que la France
00:44:27a fait que des saloperies
00:44:28en Algérie par exemple
00:44:28puisque c'est un sujet
00:44:29qui a beaucoup été abordé
00:44:30si on vous explique ça
00:44:31en cours
00:44:31vous allez le croire
00:44:32c'est votre prof
00:44:33qui vous dit ça
00:44:34attendez
00:44:34moi je ne parle pas
00:44:36des profs militants
00:44:37les profs militants
00:44:38ça c'est subjectif
00:44:39il n'y a pas de problème
00:44:40mais puisque vous évoquez
00:44:41le sujet
00:44:41Jean-Marc
00:44:42sur la question par exemple
00:44:43de la mémoire de l'Algérie
00:44:44dont on sait aujourd'hui
00:44:45que c'est une question
00:44:46qui pour les nouvelles générations
00:44:48pour la mienne
00:44:48encore plus pour celle
00:44:49qui me précède
00:44:51est un sujet qui est majeur
00:44:52tant qu'on ne regardera pas
00:44:54le sujet mémoriel
00:44:55s'agissant de l'Algérie
00:44:56avec apaisement
00:44:58avec objectivité
00:45:00mais avec réalisme
00:45:01et bien
00:45:02on n'avancera pas
00:45:02mais donc vous êtes d'accord
00:45:03pour dire que ce n'est pas
00:45:04toujours le cas
00:45:05et ce n'est pas toujours
00:45:06enseigné de manière objective
00:45:07avec réalisme
00:45:08et voilà
00:45:09et de manière respectueuse
00:45:09et à l'évidence
00:45:12bon on a bien compris
00:45:13en écoutant
00:45:14le ministre de l'Intérieur
00:45:15qu'on parlait d'immigration
00:45:17et d'un flux surtout
00:45:19incontrôlé
00:45:19je vais vous raconter
00:45:20une histoire vraie
00:45:21parce qu'on cherche le on
00:45:23qui est le on
00:45:24on fait venir
00:45:25des collégiens
00:45:26des lycéens
00:45:27à l'Assemblée nationale
00:45:28en visite
00:45:29j'ai fait venir
00:45:30un collège
00:45:31de ma circonscription
00:45:32zone rurale
00:45:33je précise bien
00:45:34et un des élèves
00:45:36à la fin de la visite
00:45:37on les réunit
00:45:38je leur dis
00:45:38bon je vous ai des questions
00:45:39à me poser
00:45:39seule question
00:45:41qu'il trouve à me poser
00:45:41quand est-ce que
00:45:42les députés français
00:45:43vont s'excuser
00:45:44pour ce qu'ils ont fait
00:45:45en Algérie
00:45:46pour ce que la France
00:45:46a fait en Algérie
00:45:47voilà
00:45:47alors deux options
00:45:49soit c'est en classe
00:45:50qu'on lui a appris ça
00:45:51je pense
00:45:52parce que je me suis renseigné
00:45:53après quand même
00:45:53sur le profil des parents
00:45:55soit c'est plutôt
00:45:56dans le cercle familial
00:45:58les parents étaient
00:45:59nés français
00:46:00ils avaient la double nationalité
00:46:02donc le gamin
00:46:03qui avait
00:46:0411-12 ans
00:46:05je pense que
00:46:06c'est pas lui tout seul
00:46:08qui a eu l'idée
00:46:09de me poser cette question
00:46:10c'est que
00:46:11a priori
00:46:12j'ai bien a priori
00:46:13parce que j'ai aucune preuve
00:46:13mais enfin a priori
00:46:14c'est plutôt dans le cercle familial
00:46:16où tous les jours
00:46:17on dit pique-pente
00:46:18de la France
00:46:19de ce que nous avons fait
00:46:21en Algérie
00:46:21et le gamin
00:46:22et bien à cet âge-là
00:46:23seule question qu'il trouve
00:46:25à poser à l'Assemblée nationale
00:46:26quand est-ce que les députés français
00:46:28vont s'excuser
00:46:28pour ce que la France
00:46:30s'est fait en Algérie
00:46:30je ne dis pas
00:46:31qu'ils sont tous formatés
00:46:32comme ça
00:46:32mais franchement
00:46:33moi quand j'ai entendu ça
00:46:35je me suis dit
00:46:35là alors l'assimilation
00:46:37bon courage
00:46:37réponse de Riot
00:46:39c'est pas pique-pente
00:46:40c'est que
00:46:41je veux dire
00:46:41si on veut
00:46:42comment dirais-je
00:46:44si on veut un avenir partagé
00:46:46il faut regarder
00:46:47la question mémorielle
00:46:48avec réalisme
00:46:49oui mais
00:46:49donc cet enfant
00:46:50qui vous pose la question
00:46:51cet enfant
00:46:52qui vous pose la question
00:46:53du mal de la France
00:46:54non c'est pas une question
00:46:55de dire du mal de la France
00:46:55de dire que
00:46:56que l'on se pose la question
00:46:59de savoir
00:46:59si la France doit présenter
00:47:00des excuses
00:47:01d'ailleurs au demeurant
00:47:01j'observe que
00:47:02même le gouvernement algérien
00:47:03ne demande pas forcément
00:47:04des excuses
00:47:04mais une reconnaissance
00:47:05ce n'est pas pareil
00:47:06mais si on ne regarde pas
00:47:08ce qu'a déjà fait Emmanuel Macron
00:47:11et Gérald Darmanin
00:47:13quand il dépose
00:47:14un bouquet de fleurs
00:47:14au martyr du FLN à Alger
00:47:16la question
00:47:17la question mémorielle
00:47:18il faut qu'elle soit traitée
00:47:19avec apaisement
00:47:20et encore une fois
00:47:21réalisme
00:47:22cet enfant
00:47:23que vous avez évoqué
00:47:24bien sûr
00:47:24je l'entends bien
00:47:25mais cet enfant
00:47:26qui vous pose la question
00:47:26de monsieur le député
00:47:27c'est pas un enfant
00:47:28qui n'aime pas forcément
00:47:29la France
00:47:29c'est que
00:47:29il est justement
00:47:30d'une génération
00:47:31qui ne comprend pas
00:47:32encore une fois
00:47:33parce qu'on n'a pas
00:47:34tant qu'on n'aura pas
00:47:35réglé cette question
00:47:35ça continue
00:47:36ça fait déjà
00:47:37ça fait 63 ans
00:47:39il faut que la France
00:47:41regarde son histoire en face
00:47:42on va
00:47:42imaginez
00:47:43que je lui ai répondu
00:47:44monsieur le député
00:47:45vous êtes en train de justifier
00:47:45la haine de la France
00:47:46vous êtes en train d'expliquer
00:47:47non pas moi Jean-Marc
00:47:48Jean-Marc
00:47:49ne me dites pas surtout à moi
00:47:51que je justifie
00:47:52la haine de la France
00:47:53écoutez moi
00:47:53j'ai un discours
00:47:54qui est plutôt républicain
00:47:55donc c'est pas moi
00:47:56qu'il faut dire ça
00:47:56écoutez moi
00:47:58écoutez moi
00:47:58vous êtes en train d'expliquer
00:48:00pourquoi ces jeunes
00:48:02ont la haine de la France
00:48:02parce qu'on leur
00:48:03parce qu'on n'est pas capable
00:48:05de regarder notre passé
00:48:06mais bien sûr
00:48:06il y en a plein
00:48:07qui ont la haine de la France
00:48:08soyons réalistes
00:48:09ceux qui ont la haine de la France
00:48:11je ne parle pas d'eux
00:48:11parce qu'ils ont
00:48:12ils ont complètement
00:48:13un discours parasité
00:48:14excusez moi
00:48:15la première et la deuxième génération
00:48:17n'avaient pas du tout
00:48:18la haine de la France
00:48:18ça commençait à apparaître
00:48:20dans la troisième génération
00:48:21et la quatrième génération
00:48:22à mon avis
00:48:22ils sont majoritaires
00:48:24que des personnes
00:48:24aient une haine de la France
00:48:25ça doit être condamné
00:48:26c'est pas un problème
00:48:27il n'y a pas de débat
00:48:28je dis juste que
00:48:29quand ils demandaient
00:48:31à regarder l'histoire en face
00:48:32ça ne veut pas dire
00:48:32avoir la haine de la France
00:48:33c'est un sens unique
00:48:37c'est un sens unique
00:48:38c'est un sens unique
00:48:40on va bientôt être
00:48:40excusez moi
00:48:43monsieur Casanova
00:48:43j'ai la faiblesse
00:48:45de n'interrompre personne
00:48:46c'est une faiblesse
00:48:47sur ce plateau
00:48:49sur celui-là en particulier
00:48:50allez-y
00:48:51celui qui au premier plan
00:48:54au premier chef
00:48:56doit faire aimer la France
00:48:57c'est le président
00:48:58de la République
00:48:59or qu'est-ce qu'il nous dit
00:49:01la France est quatre fois
00:49:02criminelle
00:49:03contre l'humanité
00:49:04par la colonisation
00:49:05par la collaboration
00:49:07avec la solution finale
00:49:08par la torture
00:49:10en Algérie
00:49:11alors quatre fois
00:49:14criminel
00:49:14contre l'humanité
00:49:15qu'est-ce que vous voulez
00:49:16donner l'amour
00:49:17d'un pays
00:49:17qui est quatre fois
00:49:18criminel
00:49:19contre l'humanité
00:49:19excusez-moi
00:49:20si la France
00:49:21ce n'est que ça
00:49:22comment pouvez-vous
00:49:23l'aimer
00:49:23je vous regarde
00:49:24je vous dis
00:49:24si ce n'est que ça
00:49:25comment pouvez-vous l'aimer
00:49:26donc la réalité
00:49:28c'est qu'on a renoncé
00:49:30au plus haut niveau
00:49:31de l'état
00:49:31comme au ministère
00:49:32de l'éducation nationale
00:49:33comme dans les rectorats
00:49:35comme évidemment
00:49:36auprès de la plupart
00:49:38des enseignants
00:49:39qui reçoivent
00:49:40les instructions
00:49:41de tout ce système
00:49:43de toute cette pyramide
00:49:44a montré que la France
00:49:46c'est un ensemble
00:49:48oui il y a de l'ombre
00:49:49et il y a de la lumière
00:49:50mais il y a aussi
00:49:52des centres de castration
00:49:54des français
00:49:54par les musulmans
00:49:57avant 732
00:49:59à Poitiers
00:50:00est-ce qu'on demande
00:50:01de ce point de vue
00:50:03des excuses
00:50:03et puis est-ce qu'on demande
00:50:05des excuses
00:50:06aux romains
00:50:07pour ce qu'ils ont fait
00:50:08après 52
00:50:09avant Jésus-Christ
00:50:10c'est-à-dire
00:50:11qu'on est tombé
00:50:12dans une folie mémorielle
00:50:14dans laquelle
00:50:15on se condamne
00:50:17pour tout
00:50:18sans regarder
00:50:20ce que la France
00:50:21a apporté au monde
00:50:22la France n'est pas
00:50:234 fois criminelle
00:50:25contre l'humanité
00:50:26la France est un pays
00:50:27qui dans le monde entier
00:50:28est respecté
00:50:30pour le message
00:50:30de liberté
00:50:31qu'il a apporté
00:50:32il y a un peu plus
00:50:33de 200 ans
00:50:33vous savez les Etats-Unis
00:50:35sont des gens organisés
00:50:36ils font des sondages
00:50:37tous les 2 ans
00:50:38dans 37 pays du monde
00:50:40pour savoir
00:50:40qui pense quoi
00:50:42et alors le dernier
00:50:43dans les derniers en date
00:50:45quels sont les pays
00:50:47qui agissent
00:50:47le plus pour la paix
00:50:49ou qui
00:50:50dont
00:50:50si on les écoutait
00:50:52on irait le plus
00:50:53vers la paix
00:50:53et alors il y a un pays
00:50:54ça marche pas
00:50:56c'est les Etats-Unis
00:50:57ils sont plutôt
00:50:58dans les derniers
00:50:59un pays
00:51:00qui est toujours
00:51:01considéré
00:51:02avec continuité
00:51:03depuis des dizaines d'années
00:51:04comme porteur du message
00:51:06de liberté
00:51:06et de paix
00:51:07c'est la France
00:51:07parce que c'est le souffle
00:51:09de 17 ans
00:51:09si je résume
00:51:10ce que vous êtes en train
00:51:11de dire
00:51:11c'est que Bruno Rotaillot
00:51:12aurait dû dire
00:51:12finalement aujourd'hui
00:51:13on leur a pas appris
00:51:14à aimer la France
00:51:15c'est la faute aux parents
00:51:16c'est la faute à l'école
00:51:17et c'est la faute à Emmanuel Macron
00:51:19aux autorités
00:51:20dans leur ensemble
00:51:21parce que Emmanuel Macron
00:51:22n'est pas isolé
00:51:23vous n'avez cité que lui
00:51:25par exemple
00:51:26en disant
00:51:27vous n'avez cité que lui
00:51:28je vous ai dit
00:51:28que le ministère
00:51:29de l'éducation nationale
00:51:30était sur cette même
00:51:31orientation
00:51:31que les rectorats
00:51:33sont sur cette même orientation
00:51:34et que les inspecteurs
00:51:36d'académie
00:51:36sont sur cette même orientation
00:51:37alors ensuite
00:51:38les enseignants
00:51:39il y a ceux qui résistent
00:51:40et qui sont patriotes
00:51:42bon
00:51:42et vous avez des patriotes
00:51:44à droite et à gauche
00:51:45on est avec Thomas Bonnet
00:51:46journaliste politique
00:51:47à CNews
00:51:47bonjour Thomas
00:51:48merci d'être avec nous
00:51:49vous avez regardé
00:51:49Bruno Rotaillot
00:51:50ce matin
00:51:51c'est clair une fois de plus
00:51:53il y a une certitude
00:51:54et je pense que personne
00:51:55ne peut dire le contraire
00:51:56c'est un
00:51:57le constat est juste
00:51:58le constat qui fait
00:51:59est juste
00:52:00ses paroles sont claires
00:52:01reste la suite
00:52:03c'est que faire maintenant
00:52:05comment vous l'avez trouvé
00:52:06vous ce matin
00:52:06face à Pascal Praud
00:52:07je l'ai trouvé déterminé
00:52:10j'ai trouvé son constat
00:52:11tout à fait juste
00:52:13c'est d'ailleurs
00:52:13je pense
00:52:14ce qui fait sa grande force
00:52:15auprès de l'opinion
00:52:16c'est à dire qu'il vit
00:52:17ce que les français voient
00:52:19depuis des mois
00:52:21des années
00:52:21donc en effet
00:52:22il est en cela
00:52:23en totale adéquation
00:52:25avec une grande majorité
00:52:26de l'opinion française
00:52:28sur l'immigration
00:52:29sur la question mémorielle
00:52:30que vous venez d'évoquer
00:52:31et à ce titre là
00:52:32je pense que beaucoup
00:52:33de français lui reconnaissent
00:52:34la force du constat
00:52:36la justesse du constat
00:52:37ensuite
00:52:37il y a effectivement
00:52:38l'action qui est possible
00:52:40pour lui en tant que
00:52:41ministre de l'intérieur
00:52:42et ce qui m'a beaucoup marqué
00:52:43dans l'échange
00:52:44de ce matin
00:52:45c'est la notion
00:52:46d'impuissance politique
00:52:47qui a été mise sur la table
00:52:48par Pascal Praud
00:52:49et c'est vrai
00:52:50que quand on entend
00:52:51Bruno Retailleau
00:52:52dire qu'il est
00:52:53ministre de l'intérieur
00:52:54de François Bayrou
00:52:55et d'Emmanuel Macron
00:52:56on comprend
00:52:57qu'il n'a évidemment
00:52:58pas toute la latitude
00:52:59pour mener la politique
00:53:00qu'il souhaiterait
00:53:01notamment en matière
00:53:02d'immigration
00:53:03il ne pourra pas faire passer
00:53:04de nouvelles lois
00:53:05alors aussi parce que
00:53:06l'Assemblée est ce qu'elle est
00:53:07mais aussi parce qu'il n'y a pas
00:53:08de volonté politique
00:53:09au-dessus de lui
00:53:10pour aller plus loin
00:53:11sur un certain nombre
00:53:12de sujets
00:53:12sur les naturalisations
00:53:14Bruno Retailleau ce matin
00:53:15il nous dit
00:53:15je pense que 100 000 naturalisations
00:53:18par an
00:53:18c'est trop
00:53:18bon
00:53:19une fois qu'il a dit ça
00:53:20malheureusement
00:53:21on sait que derrière
00:53:21pour agir
00:53:22ce sera plus compliqué
00:53:23parce qu'il y a
00:53:24évidemment seulement
00:53:25les leviers qui sont à sa main
00:53:26place Beauvau
00:53:27et puis il y a aussi
00:53:27tous les obstacles
00:53:28les obstacles politiques
00:53:29que je viens de mentionner
00:53:30les obstacles juridiques aussi
00:53:32que ce soit le conseil d'état
00:53:33le conseil constitutionnel
00:53:34donc tout ça rend très compliqué
00:53:36le fait d'agir pour lui
00:53:37et ce qu'on comprend aussi
00:53:39et c'est d'ailleurs
00:53:39ce qu'il a dit ce matin
00:53:41s'il est ministre de l'intérieur
00:53:43s'il a accepté d'entrer
00:53:44puis de rester au gouvernement
00:53:46c'est pour d'utile
00:53:47faire obstacle à la gauche
00:53:48autrement dit
00:53:49si ce n'était pas
00:53:50Bruno Retailleau
00:53:51aujourd'hui place Beauvau
00:53:52ça pourrait être un insoumis
00:53:54pourquoi pas
00:53:55donc le message
00:53:56il est clair
00:53:56je pense malgré tout
00:53:57et ça c'est plutôt
00:53:58de l'ordre de mon analyse
00:53:59politique de la situation
00:54:01que cette méthode
00:54:02risque à un moment donné
00:54:04de trouver ses limites
00:54:05c'est-à-dire que les français
00:54:05lui reconnaissent la force du constat
00:54:07mais il demande aussi
00:54:08qu'il agisse
00:54:08qu'il ait des résultats
00:54:09alors il y a des résultats
00:54:10tout n'est pas acheté
00:54:11dans le bilan
00:54:12de Bruno Retailleau
00:54:13loin de là
00:54:13mais il y a un moment aussi
00:54:15où le fait de ne pas
00:54:16pouvoir agir plus
00:54:17ça risque de poser un problème
00:54:19auprès de la même opinion
00:54:20qui aujourd'hui
00:54:21est plutôt favorable
00:54:22au ministre de l'Intérieur
00:54:23mais est-ce que
00:54:24Thomas Bonnet
00:54:24on ne peut pas avoir
00:54:25une autre lecture
00:54:26enfin qui est à peu près
00:54:27la même dans la continuité
00:54:28mais qui pousse les choses
00:54:28un peu plus loin
00:54:29est-ce que Bruno Retailleau
00:54:30ce matin il n'a pas dit
00:54:31voilà ce qu'il faut faire
00:54:32voilà quels sont les problèmes
00:54:33voilà quelles pourraient être
00:54:34les solutions
00:54:35mais aujourd'hui
00:54:35moi je suis empêché
00:54:36d'aller jusqu'au bout
00:54:37parce que je suis dans un gouvernement
00:54:38parce que j'ai un président
00:54:39de la République au-dessus
00:54:40en revanche
00:54:41si en 2027
00:54:42je suis élu président
00:54:43là je pourrais faire les choses
00:54:44Oui c'est la suite logique
00:54:47évidemment de ce discours
00:54:48Bruno Retailleau
00:54:50il a eu des responsabilités politiques
00:54:52avant d'être au gouvernement
00:54:53il a été candidat
00:54:55à des élections internes
00:54:56donc on connaît
00:54:57plus ou moins
00:54:58sa feuille de route
00:54:59et il a l'occasion d'ailleurs
00:55:00de l'exposer
00:55:00sur les questions migratoires
00:55:02sur les questions de sécurité
00:55:03ou sur tout un tas
00:55:04d'autres questions
00:55:05donc je pense qu'effectivement
00:55:07la suite logique
00:55:08sera d'exposer
00:55:09un programme complet
00:55:10pour aller plus loin
00:55:11sur un certain nombre
00:55:12de sujets
00:55:13la question qui se posera
00:55:14à un moment
00:55:14c'est la compatibilité
00:55:15de ce programme
00:55:16de ce discours éventuel
00:55:17d'un éventuel candidat
00:55:19à une élection présidentielle
00:55:20et son rôle
00:55:21au sein d'un gouvernement
00:55:23d'ailleurs vous avez bien remarqué
00:55:24que ce soit
00:55:25le Rassemblement National
00:55:26que ce soit même
00:55:27Laurent Wauquiez
00:55:27dans cette élection interne
00:55:29il se serve
00:55:29du fait que Bruno Retailleau
00:55:31soit au gouvernement
00:55:32pour dire que
00:55:33d'une certaine manière
00:55:33il se serait adouci
00:55:35au contact
00:55:36des macronistes
00:55:37et que finalement
00:55:37il aurait mis un peu d'eau
00:55:38dans son vin
00:55:39donc la mission
00:55:40pour Bruno Retailleau
00:55:41s'il était élu
00:55:42à la tête des Républicains
00:55:43ce sera justement
00:55:44de montrer que son discours
00:55:45n'a pas varié
00:55:46et qu'il veut toujours
00:55:47aller beaucoup plus loin
00:55:48sur un certain nombre
00:55:49de sujets
00:55:49on peut lui faire
00:55:50beaucoup de reproches
00:55:51au ministre de l'Intérieur
00:55:52il y en a un
00:55:52qu'on ne peut pas lui faire
00:55:53c'est celui de la constance
00:55:54il pense
00:55:54et il dit la même chose
00:55:55depuis des dizaines d'années
00:55:57donc je me pense
00:55:58qu'il n'a pas varié
00:55:59d'opinion
00:55:59et c'est juste adapté
00:56:00aussi à une forme
00:56:01de réalité politique
00:56:02qui est devant lui
00:56:03merci beaucoup
00:56:04Thomas Bonnet
00:56:04journaliste politique
00:56:05à Sine
00:56:05nous on continue
00:56:05à parler de tout ça
00:56:06dans un instant
00:56:06parce que Bruno Retailleau
00:56:07a dit quelque chose
00:56:08qui m'a aussi interpellé
00:56:08ce matin
00:56:09il a dit
00:56:09il faut reprendre
00:56:10le contrôle
00:56:10sur l'immigration
00:56:11donc en clair
00:56:12il dit on l'a pas
00:56:13c'est ça ce que ça veut dire
00:56:13s'il faut reprendre le contrôle
00:56:14ça veut dire qu'on l'a pas
00:56:15aujourd'hui
00:56:16on va en parler dans un instant
00:56:17et puis Louis Morin
00:56:17qui est avec nous
00:56:18nous a amené des extraits inédits
00:56:19du doc
00:56:20que vous allez voir ce soir
00:56:21sur Bruno Retailleau
00:56:23avec des moments très forts
00:56:24vous allez voir
00:56:25on a sorti par exemple
00:56:26sa rencontre avec le pape
00:56:27et je trouve que c'est très intéressant
00:56:29parce que ça dit beaucoup
00:56:29de la personne
00:56:30et de son émotion
00:56:31au moment où il rencontre le pape
00:56:33vous allez voir ça
00:56:33en avant première
00:56:34dans un instant
00:56:35restez avec nous
00:56:35à tout de suite sur C-News
00:56:36Ce matin dans le cadre
00:56:45de l'enquête
00:56:47sur les violences
00:56:47subies par un élu
00:56:48qui tentait de mettre fin
00:56:49à un rhodéo urbain
00:56:50samedi en Gironde
00:56:51les deux jeunes sont âgés
00:56:53de 15 et 17 ans
00:56:54les deux majeurs
00:56:55de 18 et 21 ans
00:56:56précisent le procureur
00:56:57de la République
00:56:58dans un cours communiqué
00:56:59François Bayrou
00:57:01a lancé les consultations
00:57:03sur la proportionnelle
00:57:04le Premier ministre
00:57:04s'entretient en ce moment même
00:57:06avec Manuel Bompard
00:57:07coordinateur de la France Insoumise
00:57:09demain c'est le RN
00:57:10qui sera reçu à Matignon
00:57:11un mode de scrutin
00:57:13défendu par le chef du gouvernement
00:57:14et la plupart des partis
00:57:15à l'exception des Républicains
00:57:18et puis situation bloquée
00:57:20entre la France et l'Algérie
00:57:21c'est le constat
00:57:22dressé ce matin
00:57:23par le chef de la diplomatie française
00:57:25Jean-Noël Barraud
00:57:26qui précise que l'ambassadeur
00:57:27de France à Alger
00:57:28est toujours à Paris
00:57:29depuis la mi-avril
00:57:30situation que le ministre
00:57:32impute aux autorités algériennes
00:57:3311h37 sur CNews
00:57:38merci d'être en direct
00:57:39avec nous
00:57:40on est toujours en train
00:57:41de parler de Bruno Rotaillot
00:57:42avec cette volonté
00:57:44qu'il a affichée ce matin
00:57:45sur CNews
00:57:46de reprendre le contrôle
00:57:47de l'immigration
00:57:48ce qui veut dire
00:57:49comme je vous le disais
00:57:49juste avant
00:57:50qu'aujourd'hui
00:57:51il n'y a plus le contrôle
00:57:52de l'immigration
00:57:52on écoute Bruno Rotaillot
00:57:53ce matin
00:57:54il était avec Pascal Praud
00:57:54l'impuissance
00:57:57c'est souvent
00:57:58un état de droit
00:57:59qu'on nous présente
00:58:00comme un cadre juridique
00:58:02qui est devenu parfois
00:58:03un cadre idéologique
00:58:04alors je suis pour l'état de droit
00:58:05je suis pour la séparation
00:58:07des pouvoirs
00:58:07des normes
00:58:08une hiérarchie des normes
00:58:09un contrôle juridictionnel
00:58:11mais quand la loi
00:58:13ne protège pas
00:58:13les français
00:58:14il faut changer la loi
00:58:15et je pense que
00:58:16sur l'immigration
00:58:17pour reprendre le contrôle
00:58:19il nous faudra
00:58:20une révision
00:58:21de la constitution
00:58:22qui nous permette
00:58:23de faire un référendum
00:58:25tant qu'il n'y aura pas
00:58:26un référendum
00:58:27en matière d'immigration
00:58:28on ne pourra pas
00:58:30reprendre totalement
00:58:31les rênes
00:58:31mais ça
00:58:32ça sera l'objet
00:58:33de la prochaine élection
00:58:34présidentielle
00:58:36il est très clair
00:58:37là Phil Ballard
00:58:37enfin il dit
00:58:38faire un référendum
00:58:39il faut reprendre la main
00:58:40ce sera l'objet
00:58:41de la prochaine campagne
00:58:42présidentielle
00:58:42voilà c'est clair
00:58:43son message
00:58:43il y a le rotaillot
00:58:45des paroles
00:58:45on dit même
00:58:47qu'il est sincère
00:58:47vous voyez
00:58:48et on peut lui rappeler
00:58:50qu'il n'a toujours pas réglé
00:58:50sa cotisation
00:58:51en rassemblement national
00:58:52quand il a ses propos
00:58:53c'était une petite boutade
00:58:55et puis il y a le rotaillot
00:58:55des actes
00:58:56et il sait très bien
00:58:56qu'il ne pourra pas arriver
00:58:58ce qu'il veut faire
00:58:58parce que le droit
00:59:00c'est ce que vous dites
00:59:00parce que le droit
00:59:01n'est pas en sa faveur
00:59:02le gouvernement non plus
00:59:03et il n'y a rien
00:59:04à l'Assemblée nationale
00:59:05y compris son groupe LR
00:59:06jamais présent
00:59:07entre parenthèses
00:59:08LRTT
00:59:09donc il ne faut pas
00:59:10s'appuyer sur eux
00:59:10pour gouverner
00:59:11le droit
00:59:12alors il manque
00:59:13un petit échelon
00:59:15dans sa démonstration
00:59:15parce que c'est notre programme
00:59:17c'est pour ça que je savais
00:59:17cette petite boutade
00:59:18en disant
00:59:19il n'a pas réglé
00:59:19sa cotisation
00:59:20c'est le programme
00:59:21de Marine Le Pen
00:59:22présidentielle
00:59:23qui était toujours
00:59:24d'actualité
00:59:24et qui sera d'actualité
00:59:25on fait un référendum
00:59:27avec des questions précises
00:59:28sur le groupe
00:59:28mon familial
00:59:29l'acquisition
00:59:29de la nationalité française
00:59:31et ensuite
00:59:32en fonction de ce résultat
00:59:33surtout
00:59:34on l'inscrit
00:59:35dans la constitution
00:59:36si on n'a pas
00:59:37ce bouclier suprême
00:59:38qui nous met à l'abri
00:59:39des jurisprudences
00:59:41de la Cour européenne
00:59:42des droits de l'homme
00:59:42de la Cour des jurisprudences
00:59:43oui mais sauf que
00:59:46dans le sondage d'hier
00:59:46il était à 8%
00:59:47si vous voulez
00:59:47et Marine Le Pen
00:59:49ou Jordan Mardella
00:59:49sont à 36%
00:59:50donc voilà
00:59:51c'est dans l'autre sens
00:59:52si vous voulez
00:59:52Gilles Casanova
00:59:53vous vous avez travaillé
00:59:54à Beauvau
00:59:55pendant longtemps
00:59:56quelques années
00:59:57voilà quelques années
00:59:58est-ce que pour vous
00:59:59aujourd'hui
01:00:00Bruno Rotaillot
01:00:01il a les mains libres
01:00:02ou il est au maximum
01:00:03de ce qu'il peut faire
01:00:04en fonction de sa liberté
01:00:06d'action
01:00:06alors j'ai vu
01:00:07pendant quelques années
01:00:08en étant conseiller
01:00:09du ministre de l'intérieur
01:00:10toute la puissance
01:00:11que c'est d'être
01:00:12ministre de l'intérieur
01:00:13mais toutes les limites
01:00:14qu'il y a
01:00:15parce qu'on a le premier ministre
01:00:16on a le président
01:00:17et on doit avoir
01:00:19l'aval de l'un
01:00:19et de l'autre
01:00:20si on veut
01:00:21faire quelque chose
01:00:22d'un peu significatif
01:00:23et puis il y a
01:00:24les moyens matériels
01:00:26que l'on a
01:00:27alors ce que fait
01:00:27Bruno Rotaillot
01:00:28aujourd'hui
01:00:29c'est d'un certain point
01:00:30de vue extraordinaire
01:00:31il exprime
01:00:32exactement
01:00:33ce que pense
01:00:34l'immense majorité
01:00:35des Français
01:00:36les Français
01:00:37parlent par sa voix
01:00:38comme il y a 20 ans
01:00:40il parlait par la voix
01:00:41du ministre de l'intérieur
01:00:42Nicolas Sarkozy
01:00:43mais le problème
01:00:45c'est que
01:00:45ensuite
01:00:46Nicolas Sarkozy
01:00:47est devenu président
01:00:48et si vous regardez
01:00:50les chiffres
01:00:50sur tous les sujets
01:00:51ils ont continué
01:00:53à progresser
01:00:53exactement comme avant
01:00:54donc les Français
01:00:56se reconnaissent
01:00:57dans ce qu'il dit
01:00:58mais
01:00:58en même temps
01:01:00ils ont le souvenir
01:01:01que
01:01:02ce discours
01:01:04performatif
01:01:05il ne peut pas
01:01:06changer la réalité
01:01:07s'il n'y a pas
01:01:08des choses précises
01:01:09or
01:01:09aujourd'hui
01:01:10on peut dire
01:01:11en deux mots
01:01:11qui décide
01:01:12sur l'immigration
01:01:13qui
01:01:13Bruxelles
01:01:15Bruxelles
01:01:16tient tout
01:01:17sur l'immigration
01:01:18vous ne pouvez
01:01:19rien faire
01:01:20par exemple
01:01:20vous voulez renvoyer
01:01:21des gens
01:01:21qui sont entrés
01:01:22illégalement
01:01:23Bruxelles vous dit
01:01:24non
01:01:24vous devez
01:01:25leur laisser
01:01:2630 ou 40 jours
01:01:27pour organiser
01:01:28leur défense
01:01:29la loi française
01:01:30vous dit
01:01:30vous devez
01:01:31leur donner
01:01:32un avocat
01:01:32que la France
01:01:33va payer
01:01:33pour organiser
01:01:34leur défense
01:01:35donc ils vont
01:01:36entrer dans un site
01:01:37énorme
01:01:38et puis
01:01:38ça va encombrer
01:01:40les tribunaux
01:01:41et ils ne sont pas partis
01:01:41Louis Morin
01:01:42vous avez passé quoi
01:01:43un an à peu près
01:01:43j'ai passé 6 mois
01:01:456 mois
01:01:45avec Bruno Rotaillot
01:01:47il vous a parlé
01:01:48de son départ
01:01:49son éventuel départ
01:01:50du ministère
01:01:50non
01:01:51il n'en parle pas
01:01:52jamais
01:01:52est-ce que vous avez
01:01:54le sentiment
01:01:54qu'il a dans la tête
01:01:56quand même
01:01:57il m'a simplement
01:01:59répété
01:02:00effectivement
01:02:01sa doctrine
01:02:02c'est
01:02:02il partira
01:02:03le jour
01:02:04où il n'aura plus
01:02:04les moyens
01:02:05d'agir
01:02:05voilà
01:02:06ça c'est effectivement
01:02:07ce qu'il dit
01:02:07c'est quand ?
01:02:08pour le moment
01:02:09il considère
01:02:10qu'il a encore affaire
01:02:12qu'il réussit
01:02:13quand même
01:02:13à avoir un bilan
01:02:14il a fait
01:02:15d'ailleurs
01:02:15son bilan d'action
01:02:166 mois
01:02:17à Beauvau
01:02:18il y a la PPL
01:02:19narcotrafic
01:02:20qu'il a soutenue
01:02:21qui a été adoptée
01:02:22au Sénat d'abord
01:02:22puis à l'Assemblée Nationale
01:02:24il y a effectivement
01:02:25des circulaires
01:02:26qu'il fait passer
01:02:27aux préfets
01:02:27notamment sur l'immigration
01:02:28donc il a quand même
01:02:30aujourd'hui
01:02:31un bilan réel
01:02:32au bout de 6 mois
01:02:33de 6 mois d'action
01:02:34s'il veut être candidat
01:02:35à un moment
01:02:35il va falloir qu'il parte
01:02:36parce qu'autrement
01:02:36ça va lui coller au basque
01:02:37on le sait
01:02:38il y a un moment
01:02:39où il va devoir dire
01:02:40écoutez je ne peux plus
01:02:41je m'en vais
01:02:42et je me prépare
01:02:43pour 2027
01:02:44je crois sincèrement
01:02:45que pour le moment
01:02:46il n'est pas dans une réflexion
01:02:47stratégique
01:02:48sur son avenir politique
01:02:49il est simplement
01:02:50en train de se poser la question
01:02:51vous croyez qu'il n'y pense pas
01:02:52le matin en se rasant ?
01:02:53peut-être qu'il y pense
01:02:54mais il a la conviction intime
01:02:56et ça je crois
01:02:57qu'il est sincère
01:02:57lorsqu'il le dit
01:02:58que son avenir
01:02:59ne sera corrélé
01:03:00qu'à son action
01:03:01aujourd'hui
01:03:01place Beauvau
01:03:02et donc à partir du moment
01:03:03où il a encore
01:03:04des moyens d'action
01:03:05et il a encore
01:03:06des choses à faire
01:03:06place Beauvau
01:03:07il préfère rester
01:03:07alors on va regarder
01:03:08un extrait
01:03:09et je trouve que ça résume
01:03:10un peu Bruno Rotaillot
01:03:11et c'est Tugdual Denis
01:03:13d'ailleurs qu'on connait bien
01:03:13qui est journaliste
01:03:14qui dit
01:03:14c'est l'histoire d'un mec
01:03:15il y a 6 mois
01:03:16il n'était personne
01:03:17et aujourd'hui
01:03:17tout le monde se dit
01:03:18c'est un redoutable candidat
01:03:19pour 2027
01:03:19et c'est exactement ça
01:03:20Bruno Rotaillot
01:03:21parce que je pense
01:03:22qu'il y a un an
01:03:22quand on parlait aux gens
01:03:23de Bruno Rotaillot
01:03:23ils ne savaient pas
01:03:24qui c'était
01:03:24regardez
01:03:25extrait inédit
01:03:26de ce doc
01:03:26que vous verrez
01:03:26ce soir à 21h
01:03:27sur CNews
01:03:28c'est l'histoire d'un mec
01:03:30qui il y a 6 mois
01:03:32était nobody
01:03:33et qui aujourd'hui
01:03:34de l'Elysée
01:03:35à Matignon
01:03:36en passant par
01:03:37tous ses adversaires politiques
01:03:39vous disent
01:03:39c'est un redoutable
01:03:40candidat pour 2027
01:03:42il est
01:03:43un embarras
01:03:45pour le RN
01:03:45au début
01:03:46le RN s'est dit
01:03:47bon Rotaillot
01:03:48c'est la bourgeoisie
01:03:50c'est des gens
01:03:51qui ne voteront pas
01:03:52pour nous
01:03:52mais c'est la vieille France
01:03:54et ce n'est pas grave
01:03:55et puis là
01:03:56ils s'aperçoivent
01:03:57que dans les bistrots
01:03:59dans la France périphérique
01:04:01on parle de Rotaillot
01:04:01ils s'aperçoivent
01:04:03que dans les enquêtes
01:04:04d'opinion
01:04:04il est pris au sérieux
01:04:05et ils s'aperçoivent
01:04:06qu'ils grignotent un peu
01:04:07sur leur électorat
01:04:08voilà voilà
01:04:12bonsoir
01:04:13oh bah Marguerite
01:04:15ça fait plaisir de vous voir
01:04:16de Rotaillot
01:04:16mais tout le monde
01:04:17est d'extrême droite
01:04:18pour ces gens là
01:04:19l'extrême droite
01:04:19pour la France insoumise
01:04:21elle commence
01:04:22à peu près
01:04:22à la droite de mélange
01:04:24ça commence très vite
01:04:25à François Hollande
01:04:26à mon avis
01:04:26est d'extrême droite
01:04:27dès que vous n'êtes pas
01:04:29pro Hamas
01:04:30pour le Grand Soir
01:04:32etc
01:04:33pour tous ces gens là
01:04:33vous êtes d'extrême droite
01:04:34non moi je ne vois pas
01:04:36c'est un monsieur
01:04:37comme on en rencontre beaucoup
01:04:39qui voudrait juste
01:04:40que les trains arrivent à l'ordre
01:04:41que les écoles soient bien tenues
01:04:43enfin
01:04:43c'est ça je pense
01:04:45que puis que les services publics
01:04:46marchent bien
01:04:47ben oui c'est ça
01:04:48c'est pas être extrême droite
01:04:49ça non
01:04:50c'est un redoutable candidat
01:04:52et pour deux camps
01:04:53pour l'ERN évidemment
01:04:54parce qu'il empiète
01:04:56sur l'autorité naturelle
01:04:58qui est celle de Marine Le Pen
01:05:00sur des sujets
01:05:01d'immigration
01:05:02de rétablissement de l'ordre
01:05:03sur les sujets régaliens
01:05:04au sens large
01:05:06du terme
01:05:07et c'est un redoutable candidat
01:05:09et peut-être même plus redoutable
01:05:10pour Edouard Philippe
01:05:11ou pour
01:05:12le bloc commun
01:05:13comme on dit
01:05:14parce que Bruno Retailleau
01:05:16quand vous regardez
01:05:16le détail de ses sondages
01:05:17de popularité
01:05:18il prend énormément
01:05:19dans l'électorat macroniste
01:05:20Salut Edouard
01:05:22Ça va ?
01:05:23Voilà
01:05:25Rayef Shaibi
01:05:26est-ce que c'est
01:05:27alors puisque l'expression
01:05:27est employée par certains
01:05:29dans le sujet
01:05:29est-ce que c'est un candidat
01:05:30d'extrême droite pour vous ?
01:05:32Non je pense
01:05:34que c'est un candidat de droite
01:05:35mais avec des idées
01:05:36que certains
01:05:36appelleront d'extrême droite
01:05:39mais
01:05:39dans lequel se reconnaissent
01:05:40beaucoup de français
01:05:41c'est normal
01:05:42je veux dire
01:05:42il a un discours
01:05:43qui aujourd'hui
01:05:44est très porteur
01:05:44auprès d'un certain
01:05:46d'électorat
01:05:47mais sur l'immigration
01:05:48sur la thématique
01:05:49qu'il portait
01:05:50par rapport à l'immigration
01:05:51moi j'irais même
01:05:53beaucoup plus loin
01:05:53que Bruno Retailleau
01:05:55moi je pense
01:05:55qu'il faut complètement
01:05:56renverser la table
01:05:56et je le dis
01:05:57en connaissance de cause
01:05:58parce que vous l'avez rappelé
01:05:59je suis très engagé
01:06:00sur les deux rives
01:06:01de la Méditerranée
01:06:01entre la France
01:06:02et la Tunisie
01:06:03la Tunisie
01:06:03qui est très durement touchée
01:06:04par la migration illégale
01:06:06venue d'Afrique subsaharienne
01:06:08on a tous les jours
01:06:09des dizaines
01:06:10de milliers de personnes
01:06:11qui partent des côtes tunisiennes
01:06:12pour rejoindre la France
01:06:13via l'Italie
01:06:14dans des embarcations
01:06:15de la mort
01:06:15et d'ailleurs
01:06:16on ne parle jamais
01:06:16des réseaux de passeurs
01:06:17qui se font des dizaines
01:06:18de milliers d'euros
01:06:18sur le dos
01:06:19de ces pauvres malheureux
01:06:20qui rejoignent la France
01:06:22et moi ce que je voudrais dire
01:06:24au ministre d'Etat
01:06:25c'est qu'on peut demander
01:06:26par exemple à la Tunisie
01:06:27pays que je connais le mieux
01:06:28de s'attaquer
01:06:30avec beaucoup plus d'énergie
01:06:31aux obligations
01:06:32de quitter le territoire français
01:06:33mais il ne faut pas oublier
01:06:34que la Tunisie par exemple
01:06:35c'est un afflux migratoire
01:06:37qu'elle doit contenir
01:06:38qu'elle doit empêcher
01:06:39celles et ceux
01:06:40qui sont en train de partir
01:06:41sur les côtes
01:06:41et à côté de ça
01:06:42qu'est-ce qu'on a
01:06:43on a l'Union Européenne
01:06:43qui dit
01:06:44si vous voulez qu'on vous aide
01:06:45et qu'on vous donne
01:06:46un appui budgétaire
01:06:47il faut déjà résoudre
01:06:48un certain nombre
01:06:48de questions intérieures
01:06:50et c'est ça le gros problème
01:06:52c'est ça que je dis
01:06:53au ministre d'Etat
01:06:53oui pour s'attaquer
01:06:54à l'immigration
01:06:55mais dans ce cas là
01:06:56il faut avoir une approche
01:06:56bilatérale
01:06:57il faut une approche multilatérale
01:06:59et dans le cas
01:06:59comme la Tunisie par exemple
01:07:00il faut lui apporter
01:07:01un soutien nécessaire
01:07:02parce que si vous voulez
01:07:03lutter contre l'immigration
01:07:05il faut également
01:07:05lutter avec celles et ceux
01:07:07qui le subissent
01:07:08et la Tunisie
01:07:09malheureusement
01:07:09est en première ligne
01:07:10Louis Morin
01:07:10comment travaille Bruno Retailleau
01:07:11il a des capteurs
01:07:12dans la société
01:07:13ou c'est vraiment
01:07:13ce qu'il ressent
01:07:14est-ce qu'il a
01:07:14tout un tas de conseillers
01:07:15qui viennent lui dire
01:07:16voilà ce que pensent les gens
01:07:17il y a eu telle enquête
01:07:18voilà ce que pensent les gens
01:07:19il faut se coller à ça
01:07:19ou c'est vraiment lui
01:07:20son feeling à lui
01:07:21en fait Bruno Retailleau
01:07:22moi ce qui m'a frappé
01:07:23c'est qu'il ne se fie pas
01:07:24du tout au sondage
01:07:26il ne demande pas
01:07:27des études d'opinion
01:07:27non Bruno Retailleau
01:07:29a un logiciel intellectuel
01:07:32un programme politique
01:07:33depuis toujours
01:07:34auquel il se tient
01:07:35et il y a une véritable constance
01:07:38une authenticité
01:07:39chez Bruno Retailleau
01:07:39il ne va pas décider
01:07:40de changer d'avis
01:07:41parce qu'un sondage
01:07:42vient de paraître
01:07:44le matin même
01:07:45sur telle ou telle question
01:07:46et justement
01:07:47c'est ça qui est intéressant
01:07:48aussi sur les questions
01:07:50migratoires
01:07:51c'est que lui
01:07:53lorsqu'on lui pose
01:07:54justement la question
01:07:55est-ce que vous n'avez pas
01:07:56des positions
01:07:57d'extrême droite
01:07:58il vous dit
01:07:58mais ce ne sont pas
01:07:59des positions
01:08:00d'extrême droite
01:08:00c'est simplement
01:08:01la position
01:08:03de ce que pense
01:08:04la majorité des français
01:08:05lorsqu'on fait
01:08:06des études d'opinion
01:08:07effectivement
01:08:08sur les questions
01:08:09migratoires
01:08:10et il y a beaucoup
01:08:11de sondages
01:08:12que l'on voit régulièrement
01:08:13ici même
01:08:14d'ailleurs
01:08:14sur ce plateau
01:08:15plus de 7 français
01:08:16sur 10
01:08:17plus de 7 français
01:08:18sur 10
01:08:19sur quasiment
01:08:20tous les sondages
01:08:21sont pour plus
01:08:21de fermeté
01:08:22sur les sujets
01:08:23migratoires
01:08:24c'est pas effectivement
01:08:257 français sur 10
01:08:26qui votent
01:08:27pour le rassemblement
01:08:27national
01:08:28donc la réalité
01:08:30il est en phase
01:08:30il est totalement en phase
01:08:32c'est pas parce que
01:08:32vous êtes en phase
01:08:33avec 7 français sur 10
01:08:34que vous êtes forcément
01:08:35issu du rassemblement
01:08:36national
01:08:36juste qu'on regarde
01:08:37un autre extrait
01:08:37alors c'est un extrait
01:08:38un peu différent
01:08:38parce que c'est Bruno
01:08:39Rotaio face au pape
01:08:40et j'ai trouvé ce moment
01:08:41très fort dans votre doc
01:08:42que j'ai vu hier
01:08:43c'est très fort
01:08:44parce qu'on sent
01:08:45toutes les motions
01:08:46de Bruno Rotaio
01:08:47quand il se retrouve
01:08:47face au pape
01:08:48j'ai l'impression
01:08:49parce qu'il en parle
01:08:50un peu plus tard
01:08:50ensuite dans le doc
01:08:51mais qu'il en revient
01:08:51même pas
01:08:52lui de se retrouver
01:08:53face au pape
01:08:53regardez
01:08:54j'attends ici
01:09:11le premier plan
01:09:13de cette visite pontificale
01:09:14c'était d'abord
01:09:15quelque chose
01:09:16d'apaisé
01:09:16de joyeux
01:09:18monsieur le ministre
01:09:19pour la personne privée
01:09:21de Bruno Rotaio
01:09:23je pense que c'était
01:09:24quelque chose d'important
01:09:25il est accueilli
01:09:29par le soleil
01:09:29oui
01:09:30ah non mais c'est bien
01:09:31c'est la Corse
01:09:33c'est la Corse
01:09:34c'est le président
01:09:37de la république
01:09:38qui a demandé
01:09:39à Bruno Rotaio
01:09:39d'accueillir le pape
01:09:40après il a tout de suite
01:09:41vu qu'il fallait
01:09:43qu'il le fasse
01:09:43dans un respect
01:09:44absolu de la laïcité
01:09:45Saint-Père
01:09:49bienvenue
01:09:50sur le sol
01:09:51de Corse
01:09:52et de France
01:09:52c'est une grande fierté
01:09:54très grande fierté
01:09:56merci
01:09:56Lorsqu'il en parle
01:10:08c'est voilà
01:10:09il a totalement
01:10:10occulté
01:10:11sa foi personnelle
01:10:12en se disant
01:10:13qu'il était
01:10:13vraiment
01:10:14l'ambassadeur
01:10:15du pays
01:10:16et le représentant
01:10:17du pays
01:10:17en la matière
01:10:18et c'est seulement
01:10:19après coup
01:10:19qu'il s'est dit
01:10:20quand même
01:10:20waouh
01:10:20j'accueille le pape
01:10:21je suis heureux
01:10:24de vous accueillir
01:10:26au nom
01:10:26de la république
01:10:27et du gouvernement
01:10:28en Corse
01:10:29et en France
01:10:30ce poste
01:10:31de ministre intérieure
01:10:32il est quand même
01:10:32incroyable
01:10:32c'est à dire que
01:10:33vous êtes
01:10:34le premier témoin
01:10:36d'événements
01:10:38exceptionnels
01:10:38et parfois
01:10:39dramatiques
01:10:40et
01:10:41vous voyez le pape
01:10:43il en parle
01:10:46un peu plus tard
01:10:47avec ses amis
01:10:47quand il en vendait
01:10:48chez lui
01:10:49et il dit
01:10:49j'ai reçu le pape
01:10:50document à voir
01:10:52ce soir
01:10:52à partir de 21h
01:10:53sur CNews
01:10:53et après
01:10:54il y aura
01:10:54un débat
01:10:55avec Gauthier Lebret
01:10:56merci d'avoir été
01:10:56avec nous
01:10:57dans un instant
01:10:57c'est Sonia Mabrouk
01:10:58on se retrouve
01:10:59demain en direct
01:10:59à partir de 10h35
01:11:00à demain
01:11:01et d'ici là
01:11:01soyez prudents