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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous et bienvenue sur l'heure des pros ce soir avec Sabrina Medjeber, Geoffroy Lejeune, Georges Fenec, Olivier D'Artigol et Johan Ouzahy.
00:10Merci d'être avec nous à Johan Ouzahy. Vous représentez le service politique ici et le Président de la République s'est exprimé il y a quelques minutes devant la Grande Loge de France.
00:19Vous l'avez écouté et on va pouvoir écouter le Président de la République qui a dit des choses sur la laïcité et sur les racines judéo-chrétiennes de la France qui ne seront jamais inscrites dans la Constitution qui me paraît importante de dire en ce début d'émission.
00:35Écoutez le Président de la République.
00:36Ambassadeur de bonne volonté de la fraternité, donc de la laïcité, je vous demande d'aller partout répéter sans cesse et sans vous lasser que le seul mot qui s'accorde avec celui de laïcité est le mot de liberté.
00:53Oui, la laïcité est liberté, la liberté est laïcité. Elles sont indissociables, inséparables.
01:00Comme Briand, je vous demande d'être fidèle à l'enseignement de Jaurès, je cite, la loi de séparation n'est pas la victoire d'un groupe sur d'autres groupes, mais l'œuvre commune et l'honneur commun de tous les républicains.
01:15En vérité, l'État républicain n'a pas vocation à laïciser la société. Ce n'est ni sa vocation ni sa fonction.
01:24Et c'est dans cet esprit qu'il nous faut commémorer la loi de 1905 et au-delà la faire vivre.
01:30Prenons garde à ce titre, au piège que préparent ceux qui voudraient faire de la loi de 1905 une lecture identitaire sous prétexte de laïciser la société,
01:41dans le seul but de s'attaquer à des religions ou croyances, en particulier au nom de leur prétendue incompatibilité avec les valeurs de la République.
01:50Cette lecture ne peut être celle de la République fidèle à l'universalisme des Lumières et à l'esprit de 1789.
02:00Bon, c'est toujours un peu en berlificoté. C'est pas tant ce qui est dit, c'est ce que ça implique, ce qu'il vient de dire.
02:10Et ce qu'on comprend, moi, ce que je comprends en tout cas, c'est que l'idée de racine chrétienne, judéo-chrétienne, inscrite dans la Constitution, ça n'existera jamais.
02:19C'est ce que je comprends à travers ça. Mais c'est du Emmanuel Macron.
02:23Et pourquoi est-ce qu'il se sent obligé de préciser ce genre de choses ? Parce que même si ça n'existe pas dans la Constitution, même si son désir, c'est que ça n'existe jamais,
02:31pourquoi se croit-il obligé de le dire ? Pour donner des gages, manifestement.
02:35Lui considère que toutes les religions sur le sol français sont équivalentes. Les religions sont égales, il n'y a pas de celui là-dessus.
02:41Mais il y a quand même une religion en France, le catholicisme, qui est quand même chez elle en France, le catholicisme.
02:46Bien sûr. Et il y en a une autre qui est importée.
02:49Et il nie cela. Et il nie cela. Pour quelle raison ?
02:53Moi, je pense avoir la réponse. Mais j'aimerais lui poser la question.
02:56Si j'avais la chance de pouvoir interroger ce soir le Président de la République, c'est la question que je lui poserais.
03:01Je suis d'accord avec vous, mais je pense qu'à la fin de votre réponse, vous ne sauriez même plus la question que vous avez posée.
03:07C'est autre chose que ça n'est pas impossible.
03:08Parce que comme toujours, il commencera sa question à la Tour Eiffel et il la terminera au péage de Dourdan.
03:14Et vous serez noyé.
03:15Et il n'aura pas répondu.
03:16Et il n'aura pas répondu. C'est la difficulté d'Emmanuel Macron.
03:19Je crois qu'il y a un deuxième son qu'on peut écouter sur la laïcité.
03:23Gardons-nous tout autant de ceux qui entendent faire de la laïcité un instrument de repentance contre la République.
03:30Ceux qui ciblent les excès de 1793 pour s'attaquer à l'héritage de 1789.
03:36Socle de notre histoire républicaine.
03:38La loi de séparation nous protège.
03:40De tous ceux qui prétendent inscrire dans la Constitution des prescriptions à vocation identitaire au nom d'une lecture univoque du passé.
03:48La France laïque et la fille naturelle de la République.
03:55Fruit de cette exigence absolue de liberté qui est si française et, oserais-je dire, qui commence d'avant la Révolution.
04:06La France laïque et la fille naturelle de la République, ça fait écho à la France et la fille de l'Église.
04:15Moi, je trouve que c'est du... quand je dis c'est du Emmanuel Macron, quand le général de Gaulle parlait, c'était clair.
04:21Il y a des gens, quand il parle, c'est clair.
04:22Vous connaissez la formule de de Gaulle ? La République est laïque, la France est chrétienne.
04:27Oui, je trouve que c'est très emberlifiqueté, que ce n'est pas clair, ce qu'il dit.
04:33Et en même temps, on comprend ce qu'il veut dire ou ce qu'il veut ne pas dire.
04:36Mais il y a un côté, on cherche ce qu'il a dit après qu'il a parlé.
04:39Mais moi, je pense une dernière chose, pardon, mais compte tenu de la situation actuelle,
04:44pour faire face aux problèmes colossaux que nous connaissons,
04:48je pense, moi, qu'il faut réaffirmer les racines de notre pays.
04:53Emmanuel Macron, manifestement, pense l'inverse.
04:56Voilà, je pense qu'on sera là.
04:58En plus, je précise quand même que vous avez un président de la République
05:01qui s'adresse à des organisations clandestines.
05:05Que je sache, la Grande Loge de France, ça s'appelle une organisation clandestine,
05:10sauf erreur de ma part.
05:11Une association, oui.
05:12Ça s'appelle une organisation...
05:14C'est officiel, quand même.
05:15Oui.
05:16Oui.
05:17Qui cultive le secret.
05:18Écoutez, je suis désolé de vous le dire.
05:20Je suis désolé de sa politique ou de ministre devant l'Emmanuel Macron.
05:23Non, j'espère que je ne vais pas les foudre.
05:27Oui.
05:27Non, mais on sait où ils sont.
05:29Oui, en fait, je ne sais pas exactement...
05:31Il n'empêche que...
05:32Alors, clandestine n'est pas le bon mot ?
05:34Non.
05:35D'accord.
05:35Une association, une organisation qui cultive le secret.
05:38Une organisation secrète.
05:39Donc, vous avez appris...
05:40C'est beaucoup mieux.
05:43Georges Fenec, madame, messieurs.
05:45Je dirais que c'est occulte.
05:47Occulte.
05:48Occulte.
05:48Occulte.
05:49Non, c'est une association reconnue et ses travaux ne sont pas publics.
05:53Oui.
05:54Ah ben oui, ça s'appelle occulte.
05:56Donc, vous avez un président de la République qui fait...
05:59De grandes lois de la République.
06:00Vous avez un président de la République qui, effectivement, dit des choses et il va devant
06:04une organisation occulte, secrète, clandestine, vous appelez ça comme vous voulez, et qui
06:08va dire des choses essentielles.
06:10Et c'est bien.
06:11C'est exactement ça.
06:12C'est bien.
06:12Mais en même temps, c'est télévisé.
06:14Oui.
06:14Donc, ce n'est pas si occulte que ça.
06:15C'est sans précédent, je crois.
06:18Mais non.
06:19Je pense que...
06:19Que ce soit télévisé, comme ça ?
06:21Ah.
06:21Que le publicité soit faite comme ça.
06:23Je ne veux pas le souvenir que...
06:24C'est discret.
06:25Bon, alors, ce n'est pas la première fois qu'un président de la République s'exprime devant
06:28les francs-machons, je veux dire, mais de manière télévisée...
06:31Tous les candidats à l'élection présidentielle font...
06:34On passe...
06:35Bon.
06:36Peu importe...
06:37Peu importe l'auditoire d'Emmanuel Macron, il est président de la République, il est
06:43garant des institutions, il est inscrit à l'article 1 de la Constitution que la
06:47France est une République unie, laïque et indique.
06:51C'est ce qu'il rappelle.
06:51Le reste, c'est de la littérature.
06:53Et lorsqu'il parle, ou il fait ses comparaisons avec la République, non.
06:57La religion chrétienne, c'est le substrat culturel de la société française.
07:01C'est le fondement, le soubassement, la souche même de l'identité française.
07:06Et escamoter la laïcité comme il l'a faite là, ce soir, je trouve ça absolument scandaleux.
07:11Et je pense, et je pense, et je pense, et je pense à ces nombreux enfants issus de
07:17l'immigration dans les quartiers qui ne peuvent pas s'exprimer librement, qui ne peuvent
07:22pas vivre librement leurs croyances, en dépit ou pas d'ailleurs de leurs croyances.
07:27La laïcité, c'est le libre arbitre, c'est le libre choix de décider de sa propre contingence.
07:33En France, nous sommes des citoyens.
07:35Nous ne sommes pas des particuliers en raison de nos identités et de nos religions.
07:40La laïcité, c'est le socle, c'est le socle même du fondement de nos institutions
07:44et de notre cohésion nationale. Et que le président de la République en part en
07:48ces termes, je suis particulièrement choquée.
07:50Je n'ai pas noté un propos qui pouvait escamoter notre laïcité.
07:55Il a rappelé des choses assez banales.
08:00La laïcité n'est pas la négation des religions, c'est une neutralité et la religion étant
08:06dans la sphère privée et intime. Point barre.
08:09Sauf que la religion qui est importée, comme dit Pascal, et qui est invitée sur le sol
08:13de France depuis 60 ans en particulier, ne le comprend pas comme ça.
08:18Malheureusement, les leaders communautaires ne le comprennent pas comme ça et ils sont
08:21très malins parce qu'ils l'utilisent à des fins communautaires.
08:23Je salue André Valigny qui propose Société Philosophique pour la Grande Loge de France.
08:29Oui, chère Georges.
08:31Société Philosophique.
08:34Mais enfin.
08:35Georges était en vacances, comme vous pouvez le voir, quelques jours.
08:39Bien mérité.
08:39Oui, je reviens.
08:41Quand vous revenez comme ça.
08:42On vous regarde beaucoup à Marrakech.
08:43Voilà, quand vous revenez comme ça, vous êtes magnifique, vous êtes beau.
08:47Peut-être avez-vous un autre adjectif à proposer pour ces sociétés ?
08:51Une société...
08:53Je parle des francs-maçons.
08:54Je ne suis pas franc-maçon.
08:56Non.
08:56Vous n'êtes pas.
08:57Je suis intervenu, moi aussi.
08:58Je ne suis pas président.
08:59Ça m'est arrivé de faire des grandes conférences.
09:01Bien sûr.
09:02Que ce soit dans l'un ou dans l'autre, d'ailleurs.
09:06Dans l'un ou dans l'autre.
09:07Les différentes obédiences, il y en a plusieurs.
09:09La Grande Loge de France, la GLNF, le Grand Orient, etc.
09:12Voilà.
09:13Mais pour autant, j'ai constaté qu'effectivement, on cultivait beaucoup le secret.
09:19C'est intéressant de nous dire ça, effectivement, parce que nous ne savions pas que les francs-maçons
09:25cultivaient le secret.
09:25C'est très difficile d'y rentrer, vous savez.
09:26Oui.
09:27Moi, je pense que c'est encore plus difficile d'en sortir, si vous me permettez.
09:31C'est très facile d'en sortir.
09:33Non.
09:33Non, justement.
09:34Ce n'est pas forcément facile d'en sortir.
09:36Bon, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleux, a publié hier une nouvelle circulaire.
09:40Alors, c'est intéressant, cette nouvelle circulaire, parce qu'il n'y a pas de quotas.
09:44Il pourrait y avoir des quotas.
09:46C'est-à-dire, voilà, il y a tant de...
09:47Une naturalisation.
09:48Oui.
09:49Il pourrait y avoir tant de naturalisation.
09:50Ça serait beaucoup...
09:51C'est fait de la marque, d'ailleurs.
09:52Et comment ? C'est pour ça que je dis ça.
09:55Il n'y a pas de quotas.
09:57Il y a une question d'indiqualité devant la loi, puisque si vous arrivez après, sur
10:00les mêmes critères, vous n'êtes pas naturalisés.
10:02Ça s'appelle des quotas, en fait.
10:04Oui, c'est le quota.
10:06C'est le changement de logiciel, cher camarade.
10:08Mais je poserai la question à M. Retailleux demain, parce que lui-même, sur ce sujet,
10:14on pourrait imaginer des quotas.
10:16Je suis désolé de vous le dire, mais il me semble.
10:18Donc, il nous donnera demain la réponse.
10:20Il est là, demain, entre 9h et 9h30.
10:22Écoutons et voyons le sujet de Chloé Tarka.
10:24Oui, Jean-Marc ?
10:26Il vient entre 9h et 9h30, Serge.
10:27Il y a le grand format, le soir ?
10:29Oui.
10:29Et le soir, il y a le grand format.
10:31Entre 9h et 9h30, nous l'interrogerons.
10:33Très bien.
10:34Félicite.
10:34Mais je vous en prie, Serge.
10:36Merci.
10:36Il y a l'air sombre au tour.
10:38Oui, mais...
10:39Regardez le sourire au tableau assis.
10:42Regardez le sourire.
10:43Oui, vous demandiez pendant...
10:45Quelques nantes blanches avaient ce bronzage et ressortent.
10:47Voilà.
10:47Je remarque que, pour le moment, soyez prudents.
10:50Parce que, dans les sondages présidentiels, il est entre 8h et 10h.
10:53On a un peu de chemin, oui.
10:54Oui, ça...
10:55Comment disait M. Raffarin ?
10:58La pente est raide et le chemin est difficile.
11:02C'est vraiment raide.
11:03Dans la fois, ils n'ont pas été remboursés de leur campagne.
11:05C'est beaucoup mieux.
11:06Ah oui, c'est vrai.
11:07Donc, c'est vrai.
11:08Là où notre ami Geoffroy Lejeune a raison, c'est que ça ne peut pas être pire.
11:12Si vous me permettez.
11:14Donc, voyons le sujet de Chloé Tarka.
11:16Une circulaire que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qualifie lui-même de circulaire d'assimilation.
11:25Car ici, l'objectif est de durcir les conditions d'accès à la nationalité française pour les ressortissants étrangers.
11:32En toile de fond, une volonté assumée de renforcer le sentiment d'appartenance à la République.
11:37Il est nécessaire que ceux qui, précisément, veulent, volontairement, ils n'y sont pas obligés, devenir françaises, français, donnent tous les signes, toutes les preuves de leur volonté d'appartenance à la France.
11:50Désormais, trois grands efforts seront exigés pour accéder à la nationalité française.
11:55D'abord, un engagement à respecter les lois et les valeurs de la République.
12:00Deuxième exigence, maîtriser la langue et l'histoire française.
12:04Dès le 1er janvier 2026, un examen civique obligatoire sera instauré pour mesurer le niveau de connaissance des demandeurs.
12:11Une mesure qui s'appliquera également aux demandes de titres de séjour.
12:15Ce serait quand même paradoxal que ce que l'on exige pour un titre de séjour de quelques années, on ne l'exige pas pour une carte d'identité ad vitam aeternam.
12:27Enfin, dernière condition, une insertion professionnelle stable.
12:31Les préfets devront rendre un premier bilan de l'application de la circulaire d'ici trois mois.
12:36Je pense qu'il peut y avoir un consensus là-dessus.
12:39On pourrait même aller plus loin, je vous l'ai dit, avec les quotas.
12:41Mais écoutez, ce qu'a dit M. Retailleau, c'est que ça doit être une chance.
12:44C'est une chance d'être naturalisé français.
12:46C'est un mérite.
12:48La naturalisation française, elle se mérite.
12:51Elle se mérite et c'est une chance.
12:53Ce n'est pas le terme que j'utilise pour moi-même, par moi-même.
12:57C'est un terme qui avait été utilisé par le Conseil d'État dans une jurisprudence que l'on connaît bien,
13:02pour celles et ceux qui pratiquent le droit de la naturalisation en 1984.
13:06Oui, ça se mérite.
13:08On doit le mériter, d'entrer dans la communauté nationale.
13:12Encore une fois, c'est une chance.
13:14J'ai tout à fait conscience que ce processus d'assimilation, c'est sans doute une contrainte.
13:19Une contrainte pour celles et ceux qui viennent de pays qui ne partagent pas notre même culture.
13:25C'est une contrainte.
13:27Mais c'est aussi une promesse.
13:28C'est une promesse républicaine d'entrer pleinement dans la communauté nationale.
13:33Mais c'est déjà le cas.
13:36Il renforce des critères.
13:37Le fait de parler la langue, le fait d'adhérer à des valeurs républicaines,
13:44le fait de ne pas vivre que d'allocations, mais d'avoir une situation économique installée,
13:51le fait de vivre dans le pays depuis quelques années.
13:53Tous ces critères existent.
13:54Il va les renforcer.
13:55C'est vrai ?
13:56Oui, moi je pense qu'il s'adresse prioritairement aux adhérents LR qui vont voter le...
14:00Mais ça rejoint toujours pareil.
14:02Ça rejoint le débat sur la laïcité.
14:04La laïcité, si on parle vraiment sérieusement, elle est arrivée au bout d'un chemin de 1900 ou 1900 années d'histoire chrétienne.
14:17Donc d'une certaine manière, c'est un costume sur mesure pour la France de 1905, après les 1900 années qu'on venait de vivre.
14:26Alors, mais la laïcité française, est-ce qu'elle est adaptée à l'islam ?
14:31Alors que l'islam ne sépare pas le privé et le public.
14:35Elle le laïtait pendant longtemps.
14:37Quand il n'y avait pas de revendication identitaire.
14:40Donc quand vous dites elle l'aïtait pendant longtemps, non, puisqu'il n'y avait pas de revendication identitaire.
14:45Mais à partir du moment où il y a des revendications identitaires, on en arrive à la phrase d'Assane II.
14:51Oui.
14:51Parce qu'on est au cœur d'un problème.
14:53Alors comment ?
14:54Si ce n'est pas une réponse laïque.
14:57Mais vous avez raison.
14:58Mais vous avez raison.
14:59Mais la laïcité, comment voulez-vous qu'un gosse de 15 ans ou de 12 ans, qui s'éveille à la vie politique,
15:07qui est musulman, et qui est, et il a bien raison d'ailleurs, c'est son choix,
15:11qui est pratiquant musulman, il n'y a pas de différence entre le privé et le public ?
15:17Et vous lui parlez de laïcité, comment il fait ? Il ne comprend pas.
15:20Il faut que notre récit soit supérieur en termes d'imaginaire que ce que lui propose la religion.
15:24Et il faut qu'on habite avec lui.
15:26Mais pardon, vous ne pouvez pas, depuis toujours, avoir ces réponses.
15:30Il faut, il faut, il faut, il faut.
15:32Mais donnez-moi l'autre chemin.
15:33On va stopper l'immigration, déjà.
15:35Mais vous n'en stoppez pas l'immigration, vous ne stoppez pas l'Islam.
15:38C'est la seconde religion de notre pays.
15:42On est d'accord là-dessus, mais c'est plus facile, c'est plus facile d'assimiler des individus
15:47que des communautés, voire des deuxièmes nations.
15:49D'ailleurs, ça se paye très cher.
15:50C'est la première chose à laquelle on est confronté.
15:52Ensuite, deuxièmement, quel est le chemin ?
15:53Le chemin, c'est celui que donnaient Pascal et les mesures de Bruno Retailleau,
15:56en poussant tous les curseurs, chacun les plus loin possible.
16:00En fait, prendre une nouvelle nationalité, ça doit ressembler à tomber amoureux.
16:04Ça doit être aussi fort que ça.
16:05Ça doit être se dépouiller de tout ce qu'on a été.
16:08Allons-y, mais dans les moyens, pourquoi ?
16:09Non, mais ce n'est pas une question de moyens, là, pour le coup.
16:11Non, ce n'est pas une question de moyens, du tout.
16:12D'ailleurs, ce n'est pas une question d'argent.
16:13C'est une question, il faut exiger les dispositions mentales, psychologiques, etc.
16:18C'est super dur, c'est très violent, ce qu'on leur demande en réalité.
16:21Mais bien sûr.
16:21Alors, comment on peut le réussir ?
16:23En fait, il n'y a plus de solution, c'est ce qu'on veut dire ?
16:25Mais j'attendais ça.
16:26Mais ce n'est pas « j'attendais ».
16:27Mais vous le voyez bien, il n'y en a plus sur la laïcité.
16:30C'est votre choix de dire que ça ne peut plus fonctionner.
16:34Alors, l'autre solution, c'est qu'ils oublient l'islam.
16:37Non.
16:37Ah non.
16:38Et ça, ce n'est pas possible.
16:39Mais alors, comment vous faites ?
16:41Mais concret.
16:41Mais comment vous faites, alors ?
16:42Il faut tout remettre à plat.
16:44Ah oui.
16:45Avoir un grand débat vraiment national, que toutes les forces s'y mettent pour dire ce qu'est
16:50véritablement la laïcité.
16:52Vous êtes un enfant.
16:53Mais non, mais je ne vois pas.
16:54Sinon, votre solution, je la sais, je la devine, c'est que ça n'est plus possible.
17:00Mais si, mais il faut accepter…
17:02Renoncez une partie de vous-même, si vous voulez vivre avec eux.
17:04Mais ce n'est pas vous-même, puisqu'ils sont nés sur le sol de France.
17:07Oui, mais vous voulez dire…
17:08C'est ça qui est sidérant.
17:10Vous posez un problème qui est quand même…
17:12C'est sérieux, oui.
17:13Mais évidemment qu'il est majeur.
17:14Demandez à des personnes de renoncer à leur religion.
17:16Non, non, non, ce n'est pas ce qu'il dit.
17:16J'ai besoin de comprendre.
17:18Il a dit « vous demandez aux personnes de renoncer à leur religion ».
17:20Pas du tout, je demande ça du tout.
17:22Et évidemment, à partir du moment où tu caricatures comme ça, c'est fini.
17:24Ce n'est pas du tout ça.
17:25Je dis comment un gosse de 15 ans peut comprendre ce qu'est la laïcité française,
17:31alors que depuis qu'il est né, on lui explique que l'islam et le public est…
17:36C'est une question toute bête que je pose.
17:38Si vous avez la réponse.
17:40Alors que la laïcité pour les chrétiens, quand je dis qu'elle était sur mesure…
17:45C'était en 1905.
17:46Ça ne s'est pas passé.
17:46Mais elle a été faite sur mesure.
17:52Elle répondait.
17:54Et aujourd'hui, c'est ça que je veux vous dire.
17:57Mais concrètement, c'est la loi de la République qui prévaut sur la loi religieuse.
18:02Ce que vous dites là, concrètement, où se pose le problème ?
18:05Il se pose à l'école.
18:06À l'école, vous avez vu qu'on fait respecter la loi.
18:07Mais il se pose dans les consciences, Serge.
18:09Dans les ?
18:10Dans les consciences.
18:14Mais vous allez fouiller dans les consciences du jour.
18:15Mais non, mais ce que je veux dire, c'est que personne n'a raison, personne n'a tort.
18:18C'est d'autres mœurs.
18:19C'est ça que je vous dis.
18:20Oui, mais parce que…
18:20C'est dans les consciences.
18:21Vous n'avez pas changé les consciences des gens ?
18:22Alors là, vous parlez des mœurs, maintenant.
18:24Tout à l'heure, on parlait des mœurs.
18:25Conscience, mœurs, esprit, vous appelez ça comme vous voulez.
18:27Non, les lois, c'est la loi de la République qui s'applique.
18:28Après, sur le plan des cultures, ça, c'est autre chose.
18:31Oui, ça, c'est autre chose.
18:33Et vous allez penser…
18:33C'est ce que je veux vous dire.
18:36Puisqu'il n'y a pas de cadre général.
18:45L'université a connu ses premiers, entre guillemets, balbutiements avec la loi Gobelet, la loi Ferry,
18:50où on a laïcisé le personnel enseignant et on a laïcisé les enseignements.
18:55Donc si déjà on pouvait prendre en compte l'école et l'importance de l'école…
18:59Vous savez, il y a un sociologue qui s'appelle Abdelmalek Sayed
19:01qui considère que l'école, c'est comme un acte de naturalisation.
19:05C'est-à-dire que les enfants issus de l'immigration s'autorisent ce que leurs parents ne s'autorisaient pas.
19:10Apprendre la langue française, maîtriser la langue française,
19:13se projeter en France, vivre en France, s'ouvrir à l'altérité
19:17et comprendre ce que c'est finalement que la société française.
19:20Non, et bien malheureusement l'école aujourd'hui, non.
19:22Si on regarde par exemple ne serait-ce que le syndicat Sud Éducation
19:25qui obiecte devant le Conseil d'État l'interdiction du port de la Baïa,
19:29non, on est très très loin de l'école laïque aujourd'hui.
19:31On va marquer une pause.
19:32C'est peut-être un des premiers écueils sur lesquels on pourrait travailler.
19:34En tout cas, je savais que les déclarations d'Emmanuel Macron feraient réagir
19:37parce qu'à un moment où certains demandent que soient inscrites dans la Constitution
19:41des racines judéo-chrétiennes, lui, il dit...
19:44C'est un caméléon, il est devant la loge.
19:45C'est un caméléon, il peut tenir un autre discours devant la loge.
19:48Georges Fénèque.
19:49Je ne me reconnais pas dans ce discours du président de la République.
19:54En quoi ?
19:54Je pense que la laïcité, le respect de la laïcité n'est pas incompatible
19:58avec le fait de reconnaître ce qui est une réalité que personne ne peut nier,
20:02que nous sommes une civilisation judéo-chrétienne,
20:05deux fois millénaire, et que ça, personne ne peut nous l'enlever.
20:09Pas même le président de la République.
20:11C'est pour ça que je vous dis, je ne me reconnais pas dans cette déclaration,
20:14et Dieu sait pourtant si je respecte la laïcité, mais pour moi, ça n'est pas incompatible.
20:19Bon, on marque une pause, en tout cas, mais ce n'est pas simple,
20:24et puis vraiment, ces jeunes gens, je ne sais pas comment ils peuvent...
20:29Vraiment, personne n'a raison, personne n'a tort, vous voyez,
20:34il n'y a pas d'équivoque, bien évidemment,
20:37mais on est face à cette société qui est fracturée et complexe.
20:42On marque une pause et on écoutera Bruno Retailleau,
20:45qui n'a pas aujourd'hui rencontré la famille d'Aboubakar Sissé.
20:49On parlera également de France Télévisions, aujourd'hui,
20:52de Gérald Darmanin, qui a dit cette phrase tout à fait formidable.
20:56Cef, S-A-F-E, il n'y a plus un endroit Cef.
20:59Et puis, alors, on parlait de M. Bukele et de ses prisons,
21:03Alcatraz, Georges, Alcatraz revient, Alcatraz, Georges, on en est là !
21:10On en est là, oui.
21:11On en est là, Alcatraz, d'ici à ce qu'on rouvre Cayenne, croyez-moi !
21:15Alcatraz, c'est un piton rocheux.
21:16Mais vous êtes allé à Alcatraz ?
21:18Non, je ne suis pas allé, mais il y a du film, tout le monde l'a vu.
21:20Oui, mais Alcatraz, etc.
21:22Les évadés d'Alcatraz, on ne pouvait pas s'évader d'Alcatraz.
21:26Et c'est pour ça que le président Trump souhaite rouvrir à Alcatraz.
21:31Ça va, croyez-moi, ça va...
21:33Ça nourrit votre réflexion.
21:36Pour la nourrir, ça la nourrit.
21:40Cayenne, Cayenne.
21:41Cayenne, on a...
21:42Je fais juste une parenthèse, j'ai vu que votre ami...
21:46Mon ami.
21:46J'allais dire votre ami Gabriel Attal.
21:51Oui, voilà.
21:52Notre ami à tous.
21:53Notre ami à tous.
21:54Il veut rétablir le grade du général de brigade à Alfred Dreyfus.
22:02C'est bien parce qu'il va rouvrir, évidemment, les militaires détestent ça, forcément.
22:06Comment dire ?
22:07De redonner un grade à quelqu'un qui on l'avait enlevé.
22:11Vraiment, c'est une initiative qui va ravir les militaires.
22:15Mais si on commence à remettre des grades, on peut peut-être en enlever aussi à certains.
22:20Peut-être en enlever si on en remet.
22:22À qui vous pensez ?
22:23On peut en enlever à certains.
22:24J'ai deux ou trois idées pour vous.
22:26Donc bravo, enfin, à Gabriel Attal.
22:27Il ne sait pas quoi inventer, en fait, Gabriel Attal.
22:29Mais ça, je pense que ça va ravir les militaires.
22:33À tout de suite.
22:33Bon, c'est vrai qu'on continuait la discussion entre nous et que les phrases d'Emmanuel Macron, elles sont sidérantes.
22:43Elles seront commentées par tout demain.
22:45Je répète cette phrase.
22:46La France est laïque et la fille naturelle de la République.
22:48La France est laïque, non.
22:49Et est-ce qu'elle est la fille naturelle de la République ?
22:53C'est très choquant.
22:54La République est laïque.
22:54Oui, bon, mais la France est laïque et la fille naturelle de la République.
22:58Alors, ça sonne bien, c'est des mots, mais c'est des mots, à mon avis, que je trouve un peu creux.
23:02Mais surtout, qu'a-t-il dit Emmanuel Macron à Notre-Dame il y a quelques jours ?
23:07Nous sommes les héritiers d'un passé plus grand que nous.
23:12Donc quand tu dis ça à Notre-Dame, évidemment, tu entends autre chose.
23:16Et c'est tout Emmanuel Macron.
23:17Il donne à manger à tout le monde, je ne souhaite pas les idées.
23:18Vous dites à manger.
23:19En fonction de son éditoire, il adapte son éditoire.
23:21C'est problématique parce que sa parole engage la France.
23:23Mais c'est une définition du macronisme.
23:29Mais c'est une macronisme.
23:31Au collège des Bernardins, il avait dit qu'il fallait réparer le lien entre l'Église et l'État aussi.
23:35Manifestement, aujourd'hui, il a changé d'objet.
23:37Bon, écoutez, M. Retailleau, ou plus exactement, écoutons, la rencontre a été annulée.
23:43C'est, je crois, qui nous fait le point là-dessus.
23:48Je vais demander à Célia Barotte.
23:49Merci, Benjamin Aneau.
23:50Une délégation comprenant des membres de la famille et de la communauté malienne
23:56devait rencontrer le ministre de l'Intérieur ce lundi.
23:59Mais à leur demande, le rendez-vous a été décalé en raison de l'empêchement d'un proche d'Aboubakar Sissé.
24:04Selon l'entourage de Bruno Retailleau, une nouvelle date a été proposée au Conseil des Maliens de France
24:09et à tous les membres de la famille qui voudront bien venir.
24:12Sur notre antenne et sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur avait déclaré qu'il était difficile de retrouver la famille du défunt.
24:19Et il avait fait part de son souhait de recevoir sa famille, je cite, « juridiquement avérée ».
24:23Du côté des avocats, des proches d'Aboubakar Sissé, M. Bouzerou avait conseillé à ses clients, je cite,
24:29de ne jamais se rendre chez un ministre qui leur a manqué de respect de cette manière devant toute la France.
24:35Car pour cet avocat, Bruno Retailleau a été irrespectueux lorsqu'il a qualifié Aboubakar Sissé d'individu en situation irrégulière.
24:42Reste désormais à savoir quand ce prochain rendez-vous aura lieu et s'il sera cette fois bien honoré.
24:47Et puis, vous le savez, vendredi, et c'est intéressant, la procureure de la République, c'est Mme Jansac, a donné une conférence de presse.
24:53Et il y a eu un moment tout à fait étonnant parce qu'un journaliste en fin de conférence a posé cette question que je vous lis.
24:59Pour résumer, on est bien clair que le suspect voulait vraiment frapper un musulman, que c'était sa volonté première.
25:06Ça, c'est la question du journaliste. Je vous le dis parce qu'on l'entend assez mal.
25:09Et écoutez la réponse de Mme Jansac, procureure de la République.
25:12Pour résumer, on est bien clair que le suspect voulait vraiment frapper un musulman, que c'était sa volonté première.
25:18Pour résumer, je crois que ce n'est exactement pas ce que j'ai dit, monsieur.
25:20Je crois que j'ai clairement exprimé qu'au début de son périple, voire même de son évolution dans le cheminement qui était le sien,
25:31sa volonté, c'était de tuer ou de violer, puis de tuer.
25:37Et les éléments que je vous ai fournis invitent à s'interroger et inviteront le juge d'instruction surtout à s'interroger réellement
25:44sur la raison pour laquelle il rentre dans cette mosquée, après avoir exposé qu'il souhaitait commettre ce crime dans la rue.
25:53C'est-à-dire qu'on ne sait rien, c'est ce que nous dit en tout cas le procureur de la République,
25:58et qu'on a une semaine d'instrumentalisation et de récupération totale, médias compris.
26:03Jusqu'à une minute de silence à l'Assemblée.
26:04Jusqu'à une minute de silence.
26:06Il y a aussi la vidéo.
26:08Surtout les médias, parce que, bien sûr, il y a la vidéo, il n'y a pas de problème avec ça.
26:12Non, il y a la vidéo, mais moi j'écoute les procureurs parce qu'on m'a dit...
26:14Vous avez raison.
26:15Voilà, on m'a dit qu'après Mme Le Pen, qu'il fallait écouter la justice.
26:18Exactement.
26:18C'est ce qu'on m'a dit.
26:19Non, mais c'est bien d'écouter...
26:20Vous avez raison, au final, c'est le procureur qui dit...
26:22J'ai raison.
26:22C'est bien d'écouter les procureurs.
26:23Ça vous arrive.
26:24Autrement.
26:25C'est bien d'écouter les procureurs, mais il faut aussi entendre ce qu'ils disent,
26:34« Si j'ai bien compris, voilà de quoi il s'agit. »
26:36En fait, je n'ai pas dit ça, je suis désolé.
26:37C'est incroyable, la volonté.
26:39Ils veulent tellement que ce soit l'inverse, ils voudraient tellement que ce soit anti-musulman,
26:43ils le souhaitent tellement pour servir leur récit, que vraiment, ils insistent.
26:47Ils veulent que ce soit anti-musulman, il n'y a rien à faire.
26:50Ils ont décidé que c'était anti-musulman et ça ne sera pas autrement.
26:53Bon, on va parler de France Télévisions.
26:56Madame Ernotte sera reconduite, visiblement, sans doute, parce que...
27:00Non ?
27:00J'ai pas l'info, en tout cas.
27:02En tout cas, visiblement...
27:03Je ne pense pas qu'elle court un grand danger, mais je n'ai pas l'info.
27:07Pourquoi voulez-vous que l'Arcom ne la reconduisce pas ?
27:09C'est pour ça que je pense qu'elle doit dormir la nuit, en effet.
27:11C'est une vérité, Pascal.
27:13Elle a défendu la bonne ligne.
27:14Les résultats ne sont vraiment pas très bons, notamment sur le plan financier.
27:17Il y a beaucoup de soucis, bien sûr.
27:20Et puis, il y a une forme de wokisation, peut-être, des antennes de France Télévisions.
27:25Et puis, il y a des gens qu'on n'entend jamais, des gens qui n'ont pas le droit de citer.
27:28C'est-à-dire que, dans l'émission de Léa Salamé, dans l'émission de France Télévisions,
27:31de la 5e... Gilles-William Gonadal, il ne vient jamais, il n'a pas le droit.
27:36Donc, si vous trouvez ça très bien, que les antennes de France Télévisions soient...
27:41Gilles-William Gonadal, il y a tous vos serviteurs ici.
27:44Mais Jean-Marie Rouard ne viendra jamais.
27:47Vous avez écrit quelques livres.
27:48J'ai fait des livres avant d'être au Sénu, j'étais invité.
27:51Et puis, je suis au Sénu, je ne suis plus invité.
27:54Et je ne m'en porte pas plus mal, fille.
27:56Oui, vous êtes magnifique.
27:58Écoutez, cette séquence qui a beaucoup choqué,
28:01c'était dans l'émission de Léa Salamé.
28:04Paul de Saint-Sernin,
28:05qui est un jeune journaliste ou humoriste, chroniqueur.
28:10Le grand vainqueur de l'échange que vous allez voir,
28:12c'est Louis Sarkozy.
28:13Parce qu'avec beaucoup de classe, beaucoup de distance,
28:15il ne répond pas.
28:17Et vraiment, je trouve qu'il garde son flègme.
28:19Et je trouve que bravo à lui.
28:23Léa, tu sais que ton père, c'est un voleur ?
28:25Tu sais ?
28:27Parce qu'il a pris toutes les étoiles dans le ciel,
28:29et il les a mises dans tes yeux.
28:31Paul !
28:35Attends.
28:39Louis, tu sais que ton père, c'est un voleur ?
28:41Voilà, c'est tout.
28:47Vous avez le droit de sourire.
28:50Mais pas l'obligation.
28:51Pas l'obligation de sourire.
28:52Bon, au nom de la liberté d'expression, moi, ça ne me gêne pas qu'il dise ça.
28:56Et au contraire, au nom de la liberté d'expression, je trouve qu'effectivement,
28:59c'est une attaque en dessous de la ceinture.
29:00C'est généralement des choses qu'on ne fait pas, d'attaquer un schiste par rapport à son père.
29:08Donc voilà, et c'est un sens unique.
29:11C'est toujours pareil, un sens unique.
29:13Donc, France Télévisions, on tape le pape, on tape la droite, on tape toujours les mêmes cibles.
29:20Donc, Mme Ernotte, elle pourrait répondre à cela.
29:26Qu'en pensez-vous ?
29:26Moi, j'en pense que c'est encore pire que ce qu'on croit,
29:29parce que je me suis fait raconter par des gens de France Télévisions
29:32qu'elle-même, elle était choquée par le niveau de walkisation de l'entreprise.
29:36C'est vous dire.
29:38Oui.
29:39La révolution.
29:40Oui, et puis il y a eu un échange hier avec Sarah Knafot
29:45et trois journalistes de questions publiques, une émission de dimanche.
29:50Je ne sais pas d'ailleurs si on peut le revoir.
29:51On l'a passé ce matin, je demande à Benjamin Nau.
29:54C'est un échange qui est absolument incroyable, d'ailleurs étonnant,
29:59où il y a un ton, une morgue, un militantisme, disons-le.
30:03Alors, là encore, c'est très bien la liberté d'expression.
30:06Il se trouve que c'est nos impôts.
30:08C'est l'argent des Français.
30:09C'est l'argent des Français.
30:11Donc, je ne sais pas si on peut voir cette question.
30:13Pour résumer, c'était la ligne de la France insoumise.
30:15Les questions, c'est est-ce que Bruno Retailleau est raciste ?
30:18Est-ce que Bruno Retailleau est...
30:19Vous avez une journaliste qui demande à Sarah Knafot,
30:22est-ce que Bruno Retailleau est raciste ?
30:25Mais elle insiste.
30:26Vous êtes sûr qu'il n'est pas raciste ?
30:27Réfléchissez bien quand même.
30:28Vous êtes certain, il n'est pas islamophobe.
30:31C'était ça.
30:32Est-ce qu'on peut le voir, cet extrait ?
30:33Ou est-ce que Benjamin Nau me dit, laissez-moi deux secondes ?
30:40Donc, je lui laisse deux secondes.
30:43Et entre-temps, je peux vous dire que Gérald Darmanin a dit ce matin...
30:46Alors, j'ai trouvé courageux Gérald Darmanin, parce qu'il a dit qu'il n'y a plus de lieu CEF, S-A-F-E, en France.
30:52C'est courageux de dire ça, parce que c'est un bon diagnostic.
30:55Évidemment, beaucoup de gens lui sont tombés dessus en disant que vous avez été souvent ministre.
30:58Oui, mais il n'est pas responsable de ce qui se passe depuis 40 ans.
31:03Qui est responsable ?
31:03Vous !
31:04Comment moi ?
31:05Vous !
31:06Vous, vous avez la classe politique depuis 40 ans.
31:09D'ailleurs, je rappelle que M. Darmanin était député, c'est-à-dire que là aussi, avant le ministre.
31:14Non, mais depuis 40 ans, la classe politique, il faut bien qu'il y ait quelqu'un de responsable.
31:18Oui, mais alors, il n'y a plus jamais de responsable.
31:19Oui.
31:20Vous dites que M. Darmanin n'est pas responsable sous son ministère de ce qui s'est passé.
31:23Non, je ne dis pas qu'il a forcément une part de responsable.
31:27D'abord, je le trouve courageux de le dire.
31:29Oui, et en plus, il a fait un mea culpa pour le Stade de France.
31:31Je trouve ça très bien.
31:33Et il se bouge, il fait beaucoup de choses.
31:35Mais le résultat, il n'est pas là.
31:36Qu'est-ce qu'il a dit sur le Stade de France ?
31:38D'abord, c'est Legends par Guillaume Plet.
31:40C'est Legends.
31:42Il a dit, il a reconnu que ce n'était pas les Anglais.
31:46Oui, mais c'est intéressant aussi.
31:49Est-ce qu'on peut écouter cet échange sur France Télévisions ?
31:52Je demande à Benjamin.
31:53Ou si on ne l'a pas, on ne l'a pas.
31:54Et on passe à autre chose.
31:56Écoutons.
32:01Est-ce que Bruno Retailleau, selon vous, est-il...
32:04Tout à fait.
32:04Non, ce n'est pas ma question.
32:05Je vais essayer de la boucler jusqu'au bout.
32:07Est-ce qu'il est islamophobe, selon vous ?
32:09Et je vais même aller plus loin.
32:10Est-ce qu'il est raciste, en fait, dans la mesure...
32:13Non, mais on ne va pas s'affoler.
32:15On va dire les mots.
32:16Le mot racisme est un mot qui existe dans la langue française, je crois.
32:19Est-ce que le ministre de l'Intérieur,
32:21qui se rend immédiatement à Nantes,
32:23sans savoir ce qui s'est encore passé,
32:25ne donne pas un positionnement,
32:29alors que là, il a du mal à aller dans le Gard,
32:30il met trois jours à s'y rendre ?
32:32Donc, est-ce que Bruno Retailleau est islamophobe, selon vous ?
32:36Alors, je vais vous retourner la question, si je puis me permettre,
32:38et ça y répond.
32:38Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est donc islamophobe,
32:41et donc, pardon, francophobe,
32:43lorsqu'il propose une minute de silence pour Aboubakar,
32:45mais pas pour Lola ?
32:46Si, pour vous, sélectionner les morts, selon leur origine,
32:50c'est donc être raciste,
32:51alors, je vous rappelle que nous avons sur notre sol, un parti,
32:54la France insoumise,
32:55qui propose d'honorer les mémoires,
32:56quand il s'agit de personnes qui sont nées à l'étranger
32:59et qui sont de confession musulmane,
33:01mais qui accuse tous les autres de tous les mots et de récupération,
33:04ce fameux mot qu'on a beaucoup entendu chez vous,
33:06mais étonnamment pas cette semaine,
33:08de récupération,
33:09quand il s'agit d'enfants français morts sous les coups,
33:11de gens qui n'auraient rien à faire chez nous,
33:13et madame, c'est bel et bien une réponse.
33:14C'est un peu comme Louis Sarkozy qui était le grand vainqueur,
33:17Sarah Knafo, elle a pulvérisé intellectuellement le plateau.
33:20C'est-à-dire que ces trois jeunes femmes,
33:23ces trois journalistes étaient vraiment en très grande difficulté.
33:26D'abord, elle disait souvent des erreurs et des approximations,
33:28mais c'est quand même un vrai problème.
33:31Je veux dire, madame Ernotte, c'est un vrai problème de lui dire
33:33comment est-il possible que trois journalistes du service public
33:37soient sur une ligne...
33:39Alors, vous savez, c'est la Sainte Trinité du gauchisme en France.
33:43La journaliste du Monde, la journaliste de France Info,
33:45la journaliste de France Inter.
33:47C'est extraordinaire.
33:48Et Karine Bécard, j'ai découvert, elle est France Inter.
33:51Et donc, l'autre personne, c'est France Info,
33:53et c'est l'autre personne qui était du Monde.
33:56C'était la même journaliste.
33:58Vous avez la Sainte Trinité aussi.
33:59C'était la même journaliste.
34:00Conseil d'État, Conseil constitutionnel.
34:02Sabrina Medjeber.
34:03Non, mais c'est juste un détail.
34:04C'est la même journaliste qui, lorsque M. Mélenchon
34:06osait parler de complot avant les présidentielles,
34:09d'un complot, d'un attentat,
34:11vous verrez, il y aura forcément des actes anti-musulmans
34:14pour favoriser un camp plus qu'un autre.
34:16C'est la même journaliste qui l'écoutait religieusement
34:19sans lui poser la question de savoir s'il était raciste
34:21ou antisémite, par exemple.
34:22Écoutez, c'est...
34:24Mais enfin, moi, j'accuse...
34:25Pourquoi je mesure ces...
34:25C'est toujours pareil.
34:27J'accuse pas ces jeunes femmes,
34:28mais j'accuse le patron qui permet ça.
34:31Oh, l'idéologie des femmes aussi.
34:33Le système qui permet ça aussi.
34:34Oui, je vous le dis.
34:35Ça devrait être une chaîne YouTube qui fait 10 000 abonnés, en fait.
34:37Le problème, là, c'est que nos impôts financent le fait...
34:39Attends, France Info, c'est la quatrième chaîne Info.
34:41C'est pour ça que je vous dis dans un...
34:42Déjà, c'est pas...
34:43Voilà, c'est vous qui payez.
34:45Quand des gens ont essayé de lancer un média privé
34:47avec cette idéologie-là,
34:49ils ont fait le média
34:50et ils ont eu quelques dizaines
34:51ou quelques milliers d'abonnés
34:52et ils n'ont pas sûr...
34:53Enfin, ça ne marche pas.
34:54Là, ils le font avec nos impôts.
34:55C'est forcément plus facile
34:56sur le plan du business plan.
34:57Bon, dans les infos du jour,
34:59vous avez eu que le vice-président
34:59de l'Université de Lyon 2,
35:01Willy Beauvalet Haddad,
35:03a annoncé ce lundi sa démission
35:05de l'ensemble de ses fonctions exécutives.
35:07Le point a consulté le message
35:08qu'il a adressé à ses collègues.
35:09Il a déclaré être la cible d'un harcèlement
35:11et d'une campagne de dénigrement public
35:13en lien avec ses prises de position personnelle
35:14sur la situation au Proche-Orient.
35:17Bon, il avait été...
35:19Effectivement, après le 7 octobre,
35:20il avait eu des déclarations
35:21qui...
35:23Et je crois qu'on va les voir.
35:26Il avait dit, voilà,
35:27quand le chef de l'autorité
35:31de M. Nasrallah du Hezbollah était mort,
35:34Hassan Nasrallah est mort au milieu des siens
35:36pour la grande cause palestinienne et arabe.
35:38Il a rejoint le panthéon de Nocker
35:39et des grands personnages de l'histoire.
35:41Ça, c'est vice-président d'une université française.
35:43Non, mais c'est quand même...
35:45Il y a du sang français sur les mains.
35:46Non, mais c'est extraordinaire.
35:48Parce que quand on dit on ouvre le capot,
35:50si M. Nasrallah ne meurt pas,
35:54on ne sait pas ce qu'il pense peut-être.
35:57Par ailleurs, vous comprenez mieux l'ambiance
35:58à Lyon 2, du coup.
36:00Mais surtout, il aurait dû ativérer
36:01dans la seconde où il a tenu ses propos.
36:02Et il ne l'a pas été.
36:04Bien évidemment.
36:05Alors, LFI.
36:06Boris Vallaud a parlé sur LFI.
36:08Alors, LFI, faut-il les croire ?
36:10Faut-il croire que le PS n'ira plus avec LFI ?
36:13C'est le résultat du congrès du PS
36:14qui nous dira ça.
36:15Si les opposants à Olivier Faure gagnent,
36:18très certainement.
36:19Si Olivier Faure est maintenu,
36:22ce sera le même type d'alliance.
36:23Et puis, il y a la question improportionnelle.
36:26Ça aiderait.
36:27Bon, écoutons ce qu'a dit Boris Vallaud.
36:30Puisque je rappelle que Laurent Wauquiez,
36:32au JDD, a dit que Mélenchon est une menace.
36:34Il faut un cordon sanitaire autour de LFI.
36:37Je m'appuie sur les fers.
36:38Ima Hassan qui concerne que l'action du AMAS est légitime.
36:41LFI qui propose de sortir l'apologie du terrorisme
36:44du code pénal.
36:45Louis Boyard, dont le colistier était pro-AMAS.
36:47Raphaël Arnaud Fichéès qui invite au Parlement
36:49une réjouissance du CCIF.
36:51C'est une interview que vous avez faite
36:52qui est parue dans le journal du dimanche.
36:56Écoutez ce qu'a dit Boris Vallaud
36:58qui est, comme chacun sait,
37:00un député du Parti Socialiste.
37:01Président du groupe.
37:03Vous n'avez pas échappé
37:04qu'en ce moment,
37:06avec la France insoumise,
37:08nous sommes dans une forme de divorce consommé.
37:10Nous sommes dans la construction
37:11d'une nouvelle géographie de la gauche
37:13avec de la gauche de Raphaël Glucksmann
37:16à François Ruffin
37:18sans la gauche...
37:20Ça veut dire qu'il n'y aura pas d'accord général.
37:24Il n'y aura pas d'accord général au municipal.
37:25Ça c'est clair et net.
37:26Oui, c'est ce que je vous dis.
37:28Il n'y aura pas d'accord général.
37:30C'est formidable.
37:31Il n'y aura pas d'accord général,
37:32ça veut dire qu'il y aura des accords locaux.
37:33On sait comment ça se passe.
37:34Exactement.
37:35Ça veut dire ça.
37:35Mais la politique,
37:36c'est très bien que sur les élections municipales,
37:38chacun fait ce qu'il veut dans son point.
37:39Oui, oui.
37:40Chacun s'y retrouvera.
37:41À l'époque où des gens voulaient s'allier avec le RN
37:43ou le FN de l'époque pour gagner des villes,
37:45on leur reprochait quand même.
37:46Oui, je ne dis pas qu'il n'y a pas un débat national,
37:48mais après les alliances se font localement ou pas.
37:51Ils risquent d'avoir, d'ailleurs les insoumis,
37:52ils risquent d'être en difficulté
37:54par des listes communautaristes.
37:56Tout à fait.
37:57Comme ça s'est passé d'ailleurs pour M. Boyard
37:59sur sa ville où il a été après mis en difficulté
38:01en interne par ses propres colistés.
38:05Bon, dans l'actualité,
38:06vous avez vu que Georges Simion
38:07et candidat de droite souverainiste
38:09est arrivé en tête du premier tour
38:10de l'élection présidentielle en Roumanie.
38:11Ils sont telles qu'ils avaient viré un
38:13et celui-là est visiblement plus à droite.
38:15Oui, oui.
38:15Et en plus, j'ai été étonné.
38:16Oui, l'opération n'a pas été...
38:17Oui.
38:18Il est plus conservateur.
38:19Oui.
38:20Et j'ai été étonné en lisant,
38:21il a fait une interview aussi dans le JDD dimanche.
38:23En fait, il le soutient vraiment.
38:24Il dit que c'est un scandale,
38:25qu'il a été écarté, etc.
38:26Et donc, il y a un soutien réciproque entre les deux.
38:28Bon, on peut voir le sujet de Marine Sabour,
38:30si vous voulez.
38:31Il a devancé de loin ses rivaux
38:36au résultat du premier tour.
38:38Georges Simion, 38 ans,
38:40à la tête du parti nationaliste Alliance
38:42pour l'unité des Roumains.
38:43Je ne sais pas si c'est une coïncidence,
38:46mais aujourd'hui, c'est aussi la fête des maires.
38:49Et nos maires, véritables icônes,
38:51ne veulent rien pour elles-mêmes,
38:52mais veulent que leurs fils et leurs filles
38:54restent à la maison,
38:55vivent en sécurité,
38:56en paix et dans la dignité.
39:01Souverainiste revendiqué,
39:02le candidat s'est montré à plusieurs reprises
39:04critique envers les dirigeants
39:06de l'Union européenne pendant sa campagne.
39:08Nous voulons faire partie de l'Union européenne,
39:10mais pas de l'Union européenne de Bruxelles,
39:11de la bureaucratie corrompue,
39:13mais d'une Europe des Nations.
39:14L'homme se définit également comme anti-woke
39:16et anti-mariage homosexuel.
39:18En tant que jeune Roumain,
39:19je veux faire partie du monde libre.
39:21Mais le monde libre, comme je le conçois,
39:22ne doit pas m'obliger d'accepter que mon fils,
39:25à 8 ou 10 ans, change de sexe.
39:27Sur le plan international,
39:28il s'assume comme pro-Trump
39:29et s'oppose au soutien occidental à l'Ukraine,
39:32tout en assurant de ne pas être pro-russe.
39:34Face au contexte géopolitique,
39:36Georges Simion avait émis sa volonté
39:37de doubler le budget militaire de la Roumanie
39:39sur 5 ans,
39:40en supprimant notamment des postes administratifs.
39:43Qui remportera à l'élection présidentielle ?
39:4619 millions de Roumains trancheront le 18 mai prochain.
39:49Il n'y a pas assez de news en Roumanie.
39:52Non.
39:54Quand l'extrême droite...
39:56Mais non, mais quand vous souriez,
39:57il n'y a pas...
39:59Il y a peut-être des aspirades...
40:01Non.
40:03Ils nous écoutent.
40:03On salue nos amis Roumains.
40:05Vous vous annoncez ça comme ça.
40:07Mais vous avez compris ce que je veux vous dire.
40:09Tout ça.
40:10Les peuples réagissent tous pareil aujourd'hui.
40:12Ils ont envie d'être écoutés.
40:13Regardez le vote en Australie.
40:15Regardez le vote dans d'autres pays.
40:16Regardez ce qui s'est passé en Angleterre.
40:19Regardez...
40:19Non, non.
40:20Il y a des pays qui ne veulent pas cette direction-là.
40:22Oui.
40:23En Angleterre.
40:23Oui.
40:23En Angleterre.
40:23Il y a des victoires travaillistes, oui.
40:25Et c'est le cas en Australie.
40:26Oui.
40:26Il y a aussi 4 députés pro-masse
40:28qui ont été élus en Angleterre.
40:29Je ne sais pas si vous avez vu ça.
40:30Oui.
40:31Non, pro-masse.
40:31Je ne conteste pas ce que vous dites,
40:35mais ce n'est pas partout.
40:37Non, c'est quand même...
40:38C'est très répondu quand même.
40:39Ce qu'on veut de ce candidat, de ses idées,
40:41on ne peut pas être d'accord,
40:42mais c'est quand même la victoire du peuple
40:44sur les juges.
40:46C'est la souveraineté populaire
40:48qui l'a primée, pour moi,
40:50en termes de démocratie.
40:51C'est très important de voir que c'est le peuple
40:53qui a le dernier mot
40:54par rapport à une justice
40:55qui était totalement...
40:57Bon, un petit mot d'Alcatraz,
40:59parce que c'est vrai que...
41:01Comment dire ?
41:02Ça parachève votre panoplie.
41:03Mais non, mais...
41:05Ce n'est pas ça, c'est que...
41:06On va être honnête.
41:10D'abord, je salue Gauthier Lebrecht
41:11qui va arriver.
41:13Il y a une question de nature.
41:15Vous avez une nature, j'ai une nature,
41:16nous avons une nature,
41:17nous avons tous des natures différentes.
41:19Quand j'entends que Alcatraz va ouvrir,
41:23ça me fait sourire.
41:25Voilà, je trouve que...
41:27C'est imaginaire, c'est belle.
41:28Bon, je ne peux pas dire.
41:29Et je trouve que...
41:31Comment dire ?
41:32Il a sûrement plein de défauts
41:33de Donald Trump,
41:34mais visiblement,
41:36il veut faire des choses.
41:38Il veut faire.
41:39Et comme...
41:40En fait, c'est toujours pareil,
41:41c'est en réaction.
41:42Comme nous, on a des gens
41:43qui n'ont pas toujours fait
41:44ou qui ne font pas
41:45ou qui ne peuvent pas faire
41:46ou qui expliquent
41:46qu'ils ne peuvent pas faire,
41:47quand tu as quelqu'un
41:48qui dit qu'il fait,
41:49je ne sais pas s'il le fera.
41:51Vous pourriez faire quoi ?
41:51Cayenne ?
41:52Non, on pourrait réhabiliter...
41:53Alors quoi, Pascal ?
41:54Quelle est la démonstration ?
41:56Genre, je vais faire
41:57Fort Boyard, transformant.
42:00Oui, c'est normal.
42:01Non, mais moi,
42:03je vais vous dire quelque chose.
42:05Qu'on mette des narcotrafiquants
42:07qui sont à l'origine
42:09de meurtres,
42:11de filières,
42:12de pourrir de nos enfants,
42:13qu'on les mette
42:15dans des bonnes conditions,
42:16d'ailleurs humaines.
42:17Il ne s'agit pas...
42:18Ce n'est pas papillon
42:18où on ferme...
42:20La balle de...
42:21Voilà, ce n'est pas ça
42:22que je veux
42:22et qu'il reste
42:24le plus longtemps possible
42:24à Cayenne ou ailleurs,
42:26ça ne me gêne pas beaucoup.
42:26Là, il va être
42:27dans une prison dédiée.
42:28Oui, dédiée.
42:30Ça va coûter cher en travaux,
42:31quand même.
42:31On voit les images.
42:32Oui, mais...
42:33Ah, mais Alcatraz,
42:34oui.
42:36Parce que là,
42:36avant qu'on les accueille
42:37dans des bonnes conditions,
42:38il va falloir faire passer...
42:39Il y a le cas.
42:41Mais vous savez que
42:42moi, je suis allé à Alcatraz.
42:43Moi aussi, c'est vrai ?
42:43Je suis allé à la Coupe
42:44pendant la Coupe du monde 94
42:46de foot.
42:47Il y avait des matchs
42:48à San Francisco
42:49et effectivement,
42:50alors on...
42:51On n'a pas vu Al Capone,
42:53évidemment, mais...
42:54Regardez.
42:55Mais je suis allé, bien sûr.
42:57On est allé.
42:58Ah oui, c'est quand même.
42:58C'est un piton.
42:59Regardez, là,
42:59quand t'es là,
43:01tu comprends
43:02que tu vas être
43:03lié pour longtemps.
43:04Je te le dis.
43:05Ah oui.
43:05Tim Tizou, c'est ton film.
43:06Vous avez déposé
43:06l'agénaire,
43:07mais non, vous n'êtes pas.
43:07Non, non, non.
43:08Il n'y a pas à bord.
43:11Donc, mais qu'est-ce
43:12que vous en pensez
43:13sur le fond ?
43:15Qu'est-ce que vous en pensez ?
43:17En fait, la politique,
43:17c'est du symbole.
43:18Oui, bien sûr.
43:19Il parle.
43:20La différence,
43:20c'est qu'Emmanuel Macron,
43:21quand il parle,
43:22c'est parfois un peu complexe.
43:23Ah oui, là.
43:24C'est moins complexe.
43:26Oui, oui,
43:26il y a moins de complexité.
43:27Il y a moins de...
43:28On a bien compris.
43:29C'est pour ça qu'il parle.
43:31Un mot,
43:31un mot, Alcatraz.
43:32Voilà.
43:33Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
43:34C'est pour ça qu'une prison
43:34de haute sécurité à Cayenne
43:36ou alors les OQTF
43:37à Saint-Pierre-et-Miquelon,
43:38ce n'est pas du tout débile,
43:39en fait.
43:39Bien sûr.
43:40Parce que vous ne réglez pas
43:41tous les problèmes,
43:42mais vous en réglez un,
43:42c'est celui du danger immédiat,
43:43déjà, pour commencer, en fait.
43:44Ah oui.
43:45Bon.
43:47Regardez cette plaque,
43:47si ce n'est pas joli.
43:49Mais bien sûr.
43:50Oui, oui.
43:50Bon.
43:52Extra Omnes,
43:53c'est mercredi.
43:55Metz le matin.
43:57Scrutin l'après-midi.
43:58Deux scrutins.
43:59Ouverture à 16h30.
44:00Il rentre à 16h30 précis.
44:02Bien sûr.
44:03Le conclave, bien sûr.
44:05Chance française,
44:06avec Jean-Marc Aveline,
44:07pourquoi pas.
44:08Jeudi,
44:10à mon avis encore,
44:11journée de conclave,
44:13et vendredi,
44:14possibilité,
44:17Abémousse-Papam.
44:18Vendredi.
44:19Peut-être.
44:19Un, deux, trois.
44:20Au cas de trois jours.
44:21Pourquoi je dis ça ?
44:22Parce que les indiscrétions
44:26que je lis à droite à gauche,
44:27il faut évidemment
44:28prendre ça avec prudence,
44:30souhaiteraient que le pape
44:31puisse ordonner la messe.
44:34Ordonner la messe ?
44:35Célébrer.
44:35Célébrer la messe.
44:38Dimanche.
44:39Dimanche.
44:40Donc c'est pour ça
44:41que le conclave a été
44:42mis le mercredi.
44:45Avec un début le mercredi,
44:46c'est très probable
44:47le dimanche qu'on a une messe.
44:48Donc,
44:50parce que figurez-vous
44:51quand même,
44:51ce que je ne savais pas,
44:52c'est que si vendredi,
44:55le pape n'est pas élu,
44:56samedi,
44:57séjour d'Henemar,
44:59de messe.
45:00Oui, de prière.
45:01De prière.
45:02Et après,
45:02ils repartent pour trois jours.
45:03Et s'ils n'y arrivent pas
45:04sur la seconde session,
45:06une journée encore
45:07de prière.
45:08Exactement.
45:08Il y a plusieurs siècles.
45:09Je devrais faire pareil
45:09pour les heures des pros.
45:11Il y a plusieurs siècles,
45:12on leur réduisait
45:13le nombre de repas
45:13au fur et à mesure
45:14s'ils n'arrivaient pas
45:14à se décider.
45:16J'ai appris ça
45:16en lisant une chronique
45:17d'Emerick Pourbet,
45:18absolument.
45:18Ils n'avaient plus
45:19qu'un repas par jour,
45:20puis ils avaient encore moins
45:21et donc ils se décidaient
45:22beaucoup plus vite.
45:23C'est bon quand même.
45:24Mais il y a des records
45:25et je crois que ça a été
45:26jusqu'à quelques années.
45:28Justement pour éviter ça,
45:28qu'on a décidé
45:29ce genre de règles.
45:29Deux ans et six mois.
45:31Olivier a beaucoup travaillé.
45:32Là, on voit vraiment
45:33que c'est une clave
45:35mercredi.
45:36Alors, 133 cardinaux.
45:38Il est sur Paroline.
45:40Non, parce que Paroline,
45:42il est super favori.
45:43Bon, deux choses
45:44pour terminer.
45:45D'abord, c'était il y a 33 ans,
45:46le 5 mai 92,
45:47une tribune provisoire
45:48exactement...
45:49Oui, il était 20h22.
45:51Là, il est 20h56.
45:53Le 5 mai,
45:53on pense à tous
45:54nos amis corse.
45:55Vraiment, ce matin,
45:56j'ai cité Avis à Souly.
45:58Vous étiez à la scène, non ?
45:59Non, je n'étais pas là-bas.
46:00Thierry Roland.
46:01Voilà, Jacques y était.
46:03Thierry Roland,
46:03il était avec une personne
46:06de Radio France
46:08qui s'appelait Mortier.
46:10Thierry Roland,
46:11il était avec Jean-Michel Larquet.
46:13Gérard Van Der Gucht,
46:14je le dis chaque année,
46:14a sauvé la vie
46:15à Thierry et Jean-Michel
46:16puisqu'ils étaient
46:17dans la tribune au-dessus
46:19et au milieu de la journée,
46:20il les a rapatriés
46:21au milieu de la tribune.
46:23Et c'est derrière eux
46:24que ça s'est effondré
46:26et puis de nombreux morts,
46:29une catastrophe
46:30et nos amis corses
46:31ce soir célèbrent cette journée,
46:33commémorent plutôt cette journée
46:34et depuis,
46:35il n'y a plus de match
46:36le 5 mai 1900.
46:38Il n'y a plus de match
46:39le 5 mai en France.
46:41Et puis,
46:41on voulait rendre hommage
46:42à Imbert Ibak
46:43que tout le monde connaît,
46:45dit Mémé Ibak
46:46qui s'était à l'âge
46:46de 88 ans.
46:48Il avait été
46:49l'agent de Chella,
46:50il avait été
46:51l'agent de Karen Sherrill,
46:53c'était une personne
46:53merveilleuse
46:54et vous avez vu une photo
46:55avec son épouse Bambi
46:56que tout le monde artistique
46:58connaît.
46:59Et j'ai retrouvé
47:00une vieille archive
47:00où on voit
47:02Imbert Ibak
47:03interrogé par Philippe Bouvard.
47:05Vous allez reconnaître
47:05François Chalet,
47:07vous allez reconnaître
47:07Philippe Labraud,
47:08on est en 1976,
47:10c'est une émission
47:10du midi
47:11et il est un peu sarcastique
47:14Bouvard,
47:14il est en train
47:15d'interroger
47:15Imbert Ibak
47:17qu'on appelle Mémé,
47:18c'est Chella
47:18qui l'a surnommé Mémé
47:20et vous allez comprendre
47:20pourquoi.
47:23Imbert Ibak
47:24dit Mémé,
47:25ancienne nounou
47:27de Chella,
47:28reconvertie
47:29dans le prêtre
47:30à chanter.
47:31Oui,
47:32c'est d'ailleurs pour ça
47:32qu'on vous appelle Mémé
47:33parce que pendant très longtemps
47:35vous avez
47:36allaité Chella,
47:38enfin sur le plan professionnel,
47:39bien sûr.
47:40Oui,
47:40c'est-à-dire que
47:41j'ai été le collaborateur
47:43de Carrère
47:43pendant 13 ans
47:44et moi je crois
47:46beaucoup à la chance
47:46Philippe,
47:47vous savez,
47:48c'est un peu grâce à Carrère
47:50j'ai fait mes premiers pas
47:52dans le métier
47:52et comme il produisait Chella
47:55donc par voie de conséquence
47:57je me suis occupé
47:57de Chella.
47:58J'ai remarqué quand même
47:58que vous applaudissiez
47:59plus fort les artistes
48:01que vous aviez sous contrat.
48:02Bien sûr,
48:03parce que c'est normal,
48:05c'est normal
48:05étant donné qu'on défend
48:08toujours son enfant
48:09et bien disons
48:13que c'était pas le mien
48:14puisque c'était
48:15l'enfant de Carrère
48:17Oui,
48:17vous étiez la nounou
48:18Moi j'étais la nounou
48:19c'est pour ça
48:20qu'elle m'a appelé Mémé
48:21et depuis ça m'est resté.
48:23Bouvard est absolument génial
48:25en intervieweur
48:27et puis il y avait
48:28Gainsbourg également
48:29donc Gainsbourg,
48:30François Chalet,
48:31Philippe Labraud
48:32et Philippe Bouvard
48:33et on est,
48:34c'est il y a 50 ans,
48:351976.
48:37Et la jeune génération arrive
48:39vous voyez la transmission.
48:40Il y a du bouvard
48:41peut-être chez vous.
48:43Qui sait ?
48:45Bonjour Ami.
48:46Bonsoir Pascal.
48:47Nous allons revenir
48:47sur le sondage
48:49qui a fait beaucoup parler
48:51aujourd'hui
48:52qui place à égalité
48:53en cas de second tour
48:53Edouard Philippe
48:55et Jordan Bardella.
48:56Un sondage à deux ans
48:57des élections présidentielles.
48:57Merci.
48:58Vous n'êtes pas sérieux.
49:00J'ai senti que vous alliez
49:01me casser l'émission
49:02d'autométrie.
49:02Mais ne me prépare pas.
49:03Je l'ai vu venir
49:04là-bas en fait
49:04je l'ai vu venir
49:05et j'étais sûr de cela
49:07parce que j'ai vu
49:07que vous ne l'aviez pas fait
49:08mais oui.
49:08À ce moment où vous ne l'aviez pas fait
49:09vu que je vais ouvrir avec
49:10ce n'était pas possible.
49:12Bon en tout cas
49:12c'est ce soir
49:13et
49:14Vous avez beaucoup parlé.
49:15Non mais bien sûr
49:15vous avez raison
49:16mais c'est vrai
49:16qu'à deux ans forcément.
49:18Bon je salue Benjamin Noe
49:19qui est dans tous ses états.
49:20Ah oui.
49:20On ne le tient plus
49:23parce que c'est pas
49:25Ah non
49:25alors ça je ne répéterai pas
49:26ce qu'il vient de me dire
49:27parce que c'est péché
49:28c'est sacrilège
49:30il m'a dit que c'est plus important
49:31que le conclave
49:32PSG Arsenal.
49:34Bon
49:34Demi-finale
49:36de la Ligue des Champions
49:37c'est mercredi soir
49:38simplement Benjamin Noe
49:39il est déjà dans les starting blocks
49:41d'ailleurs il ne travaillera pas
49:42mercredi avec nous
49:42il ne veut pas travailler
49:43il ne veut pas voir l'émission
49:44ici.
49:46Et puisque
49:46PSG Arsenal mercredi
49:48c'est aussi surtout
49:48une édition spéciale
49:49avec Clélie Mathias
49:50ce ne sera pas 100% politique
49:52ce sera 100% conclave.
49:53Voilà.
49:54Mercredi soir ?
49:54Mercredi soir
49:55de 21h à 23h
49:57nous animerons avec Clélie
49:58une émission 100% consacrée au conclave.
50:01Eh bien merci beaucoup
50:02et vraiment pensez
50:04pour Humbert Ibak
50:05et Bambi
50:06son épouse
50:07pensez également
50:08pour les morts de Furiani
50:09merci d'être avec nous
50:11bien sûr
50:12chaque soir
50:13il est 21h
50:15nous allons rendre
50:16l'antenne
50:18et remercier Nicolas Bayer
50:20qui était à la réalisation
50:20Philippe qui était à la vision
50:22Anatole qui était au son
50:23merci à Benjamin Nau
50:24à Julien Duroux
50:25à Léopold de Biesci
50:27qui fait son arrivée
50:28dans notre petite équipe
50:30Félix Perola
50:31toutes ces émissions
50:32sont retrouvées sur
50:33CNews.fr
50:34Bonne soirée
50:34Bonne soirée
50:34Sous-titrage Société Radio

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