Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 8 avril 2025, Morandini Live numéro 1632 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, c'est un mariage qui fait polémique, celui de Daniel, française de 70 ans, avec Fadi, tunisien, sans papier, âgé de seulement 30 ans.
00:00:22Cela se passe à Montpont en Bresse, en Saône-et-Loire, et la maire de la commune Anne Trontin soupçonne un mariage blanc.
00:00:28Elle s'oppose même clairement à cette union. Pour elle, cette union n'a qu'un seul objectif, permettre à Fadi de rester en France, malgré sa situation irrégulière.
00:00:37La maire a donc saisi la justice en décembre dernier, et la justice lui a répondu en lui demandant de procéder à ce mariage.
00:00:44La maire n'a pas le choix, elle a donc été obligée de les marier il y a une semaine, mais en guise de protestation, elle a fait le mariage sans son écharpe tricolore.
00:00:54Dans un instant, en direct et en exclusivité, la mariée sera avec nous pour nous expliquer ce mariage qui fait polémique.
00:01:02Une célèbre émission de RMC, l'after-foot en pleine tourmente, pour avoir osé inviter la députée Caroline Yadant, qui dénonce l'islamisme dans le foot et dans les vestiaires.
00:01:12L'animateur de l'émission a été obligé de présenter ses excuses. L'un des chroniqueurs vedettes, Walid Arsheshour, a décidé de se retirer.
00:01:20Les appels au boycott contre l'émission se multiplient, et pourtant, qu'a dit la députée ?
00:01:25Et bien simplement que l'islamisation gagnait du terrain dans le foot, ce que tout le monde sait, écoutez.
00:01:31Pardon, on est en 2019, l'ampleur du phénomène, il n'est pas résiduel, est telle qu'on assiste maintenant à des aménagements informels de la pratique religieuse en pleine contradiction avec les règlements de la fédération de football.
00:01:50Exemple, c'est des citations.
00:01:53Les prières dans les vestiaires, c'est courant et c'est admis.
00:01:56Il y a un deuxième vestiaire à côté de celui que nous utilisons qui est libre.
00:02:00Il y a ainsi tout le temps une salle disponible.
00:02:02Autre citation.
00:02:03Des clubs ont des salles de prière, on les connaît.
00:02:06Il y en a qui prient dans les vestiaires, on le sait.
00:02:08D'autres qui demandent des salles de prière.
00:02:10Le principe de neutralité, certains clubs ne le respectent pas dans certains domaines.
00:02:14Deux, trois joueurs sont capables de s'arrêter en plein entraînement pour faire la prière.
00:02:18Les prières dans les vestiaires, c'est courant et c'est admis.
00:02:21Il y a un deuxième vestiaire à côté, etc.
00:02:23Voilà ce qu'a dit Caroline Adam et elle sera en direct avec tout pour nous expliquer pourquoi
00:02:27elle fait polémique et comment elle réagit à ce qui se passe du côté de RMC.
00:02:31Le retour d'une influenceuse devant la justice, une fois de plus, Warda a exprimé sa haine
00:02:36contre Israël et contre les juifs.
00:02:38Et aujourd'hui, le tribunal rendra son verdict contre cette femme qui a multiplié les dérapages
00:02:43ou les appels à la haine après le massacre du 7 octobre en Israël.
00:02:47Sa vidéo avait indigné des centaines d'internautes.
00:02:51Une publication postée sur Instagram moins d'un mois après les massacres perpétrés
00:02:56en Israël le 7 octobre 2023 et qui avait valu à cette influenceuse de 37 ans une condamnation
00:03:02à 10 mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme.
00:03:06A chaque fois que je tombe sur l'histoire du bébé qui a été mis dans le four, je
00:03:11me pose la question de s'ils ont mis du sel, du poivre, s'ils ont mis du thym, ils l'ont
00:03:15fait revenir à quoi et ça a été quoi l'accompagnement.
00:03:19Mais ce ne sont pas les seuls propos pour lesquels Warda a été poursuivie.
00:03:23Ce mardi, le tribunal rend son délibéré concernant une vidéo publiée après cette
00:03:28scène des passagers d'un avion en provenance d'Israël poursuivis par des dizaines de manifestants
00:03:34pro-palestiniens dans un aéroport au Daguestan.
00:03:36Là, la chasse aux sionistes est ouverte et on ne peut pas dire que ce n'est pas mérité.
00:03:40Des propos qui ont indigné plusieurs associations qui ont déposé plainte.
00:03:45Mais au-delà de l'émotion légitime que l'on peut nous percevoir ou ressentir face
00:03:51à ce type de propos, il y a surtout l'impact et la problématique majeure que nous avons
00:03:56avec les influenceurs, les tiktokers, les tiktokeuses, c'est qu'ils ont un public très jeune.
00:04:01Le parquet a requis contre Warda à six mois d'emprisonnement avec sursis pour incitation à la haine.
00:04:06Voilà, le verdict sera rendu dans la journée.
00:04:09Ce nouveau drame hier a vous envelain à quelques mètres d'une école élémentaire puisqu'un
00:04:13jeune homme de 19 ans a été abattu en pleine rue provoquant un vent de panique dans l'établissement.
00:04:18C'est visiblement un règlement de compte sur fonds de trafic de drogue qui s'est produit.
00:04:22C'est ici que le drame a eu lieu, ce lundi, dans ce quartier de Vaud-en-Velin, au niveau
00:04:29d'un point de deal.
00:04:30Il est aux alentours de 13h30 lorsqu'un jeune homme reçoit plusieurs coups de feu et est
00:04:35gravement blessé à la tête.
00:04:37Malgré les soins prodigués, la victime de 19 ans succombe à ses blessures.
00:04:42Ce qui s'est passé n'est pas normal, il ne faut pas s'y habituer, il faut rester déterminé.
00:04:47Je remercie les services de l'Etat parce qu'il va y avoir une présence de police continue.
00:04:50C'est la meilleure réponse pour empêcher un point de deal de se réinstaller, c'est
00:04:54avoir des forces de l'ordre sur place.
00:04:56Un règlement de compte sur fonds de trafic de drogue et qui a eu lieu à quelques mètres
00:05:00seulement d'une école élémentaire.
00:05:02Les élèves et le personnel ont été confinés pendant une heure.
00:05:06Une situation inacceptable pour le préfet du Rhône, délégué à la sécurité.
00:05:11L'école doit être un sanctuaire et donc moi je suis venu ici pour réaffirmer que
00:05:16l'Etat est aux côtés de la mairie pour lutter contre le trafic de drogue et empêcher
00:05:22que ce genre d'événement se produise.
00:05:23Un point de deal avait déjà été démantelé à proximité de l'école il y a quelques
00:05:27mois.
00:05:28Une cellule psychologique a été ouverte pour soutenir les élèves.
00:05:32Et la police poursuit ses actions contre le trafic de drogue à travers toute la France.
00:05:37Ici à Rennes, pour la première fois, des livreurs de drogue ont été interceptés
00:05:40en flagrant délit lors de la transaction et écoutez bien, ce sont 630 kilos de cocaïne
00:05:47qui ont été saisis.
00:05:48C'est une affaire qualifiée d'historique par le procureur de la République de Rennes,
00:05:53la première fois qu'une livraison de drogue est interceptée en flagrant délit au moment
00:05:57de la transaction entre trafiquants.
00:05:59Voici la saisie en Normandie.
00:06:01630 kilos de cocaïne dissimulés dans des sacs, entourés de rubans adhésifs noirs.
00:06:06Valeur à la revente, environ 37 millions d'euros.
00:06:09Au moins 5 personnes dont 3 marins pêcheurs ont été incarcérés, 2 d'entre eux sonnt
00:06:14frères.
00:06:15Le procureur de la République de Rennes rappelle au monde de la mer que la justice sera impitoyable.
00:06:20Le monde de la mer doit entendre aujourd'hui clairement que s'ils participent au trafic
00:06:23de stupéfiants, ils subiront les mêmes conséquences de peine financière et d'incarcération
00:06:28que les vrais trafiquants de stupéfiants.
00:06:30Outre les 5 personnes incarcérées, les 2 compagnes des marins pêcheurs ont été placées
00:06:34sous contrôle judiciaire et 9 autres personnes font l'objet de réquisitions du parquet
00:06:39de placements en détention provisoire.
00:06:41Allez, direction le Pas-de-Calais où les opérations visant à vider le centre pénitentiaire
00:06:46de Vendin-le-Vieil vont débuter dans les prochaines heures selon les annonces du ministre
00:06:50de la Justice.
00:06:51Il s'agit en fait de transformer cette prison pour pouvoir y accueillir une partie des narco-trafiquants
00:06:56les plus dangereux.
00:06:57Vous savez que c'est l'un des grands projets de Gérald Darmanin.
00:07:01L'opération prison de haute sécurité est lancée.
00:07:04Cette semaine, les premiers détenus du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil vont être
00:07:08transférés vers d'autres prisons.
00:07:10Objectif, sécuriser les lieux pour accueillir le 31 juillet prochain certains des plus grands
00:07:15narco-trafiquants.
00:07:16Trois mois de travaux auront lieu sur place pour renforcer considérablement le site de
00:07:22Vendin-le-Vieil, équiper aux caméras de vidéosoyance, installer 5 salles de vidéoconférence
00:07:27prévues dans la loi, vous l'avez vu, former des agents sur place et augmenter de façon
00:07:31considérable le nombre de ces agents, équiper également avec des IRIS, c'est-à-dire du
00:07:36personnel pénitentiaire particulièrement spécialisé, dans les interventions sur place
00:07:41jour et nuit.
00:07:42En octobre prochain, les prisonniers de Condé-sur-Sarthe vont être soumis aux mêmes conditions de
00:07:47détention drastiques.
00:07:48Elles visent à rendre impossible toute communication avec l'extérieur.
00:07:51Le gouvernement veut à tout prix éviter un nouveau kamouamè d'Amra.
00:07:55En mai dernier, un commando avait aidé le narco-trafiquant à s'évader lors d'une
00:07:59extraction judiciaire.
00:08:00Deux agents pénitentiaires avaient perdu la vie au péage d'un quart-ville.
00:08:04Les vulnérabilités, souvent, elles viennent de là, à chaque fois qu'on doit extraire
00:08:08de leur prison des individus qui sont très très très dangereux, donc ce sont des opérations
00:08:13que nous allons surveiller de très très près, en faisant en sorte, je l'ai dit il
00:08:17y a quelques instants en réunion, que ces extractions, il faut qu'elles soient absolument
00:08:22nécessaires et inévitables.
00:08:23Interpellé en février dernier en Roumanie, Mohamed Amra devrait rejoindre le centre pénitentier
00:08:28de Vendin-le-Vieil.
00:08:29La date est tenue secrète pour des raisons de sécurité.
00:08:32Ce rapport qui fait beaucoup parler ce matin sur les dérives sectaires.
00:08:36On découvre au fil des pages que c'est la santé qui est de plus en plus la cible de
00:08:40ces charlatans qui promettent de vous guérir du cancer ou de maladies graves en tournant
00:08:44le dos à la médecine classique et aux médicaments.
00:08:46Hélas, très souvent, cela se termine par des drames.
00:08:50Lors de ce stage jeûne et randonnée d'une semaine proposé en ligne, les organisateurs
00:08:55prévoient chaque jour une randonnée de 2 à 4 heures.
00:08:58L'alimentation se limite à de l'eau chaude, du citron pressé, du jus de fruits, des tisanes
00:09:02le matin et un bouillon de légumes le soir.
00:09:05Prix du séjour, 795 euros la semaine.
00:09:08Voici un exemple de stage de jeûne particulièrement onéreux, épinglé par la Myvilude, la mission
00:09:14interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
00:09:17Dans son dernier rapport, elle alerte notamment sur une tendance jugée dangereuse associée
00:09:22à une pratique sportive intensive à un jeûne poussé parfois à l'extrême.
00:09:27Selon la Myvilude, la santé est particulièrement touchée par les risques de dérive sectaire
00:09:32et les pratiques de soins non conventionnelles y compris dans des établissements de santé
00:09:36sont une source de préoccupation.
00:09:38L'année dernière, l'organisme a reçu 4571 saisines, soit 13,7% de plus qu'en 2021
00:09:45et 111% de plus qu'en 2015.
00:09:48Selon le rapport, dans la plupart des cas, des pseudo-thérapeutes prônent un régime
00:09:52alimentaire draconien, incitent à la consommation de stupéfiants ou alors de soins à base
00:09:57de pierre.
00:09:58Autre source d'inquiétude, les malades du cancer restent les plus touchés par ces dérives
00:10:03sectaires.
00:10:04Alors pour éviter de possibles dérives, la Myvilude, le ministère de l'intérieur
00:10:08et la ligue contre le cancer vont signer aujourd'hui une convention de partenariat.
00:10:13Allez, dans un instant, on va vous parler de ce mariage blanc qui fait polémique.
00:10:18Mariage blanc entre une dame française de 70 ans et un sans-papier de 30 ans.
00:10:22On va vous raconter cette histoire dans mon Dini Live.
00:10:25Mais tout de suite, les tops et les flops d'audience hier soir, c'est avec Mister
00:10:28Audience.
00:10:29Allez, Yas Kevin, va tomber !
00:10:33Hier soir, pas grand monde devant la télévision, le beau temps fait des ravages côté audience.
00:10:37Stéphane est arrivé en tête en dépassant à peine les 3 millions de téléspectateurs
00:10:41avec le film Astérix et Obélix contre César.
00:10:43France 3 est deuxième en réalisant un score correct à 2 millions 4 avec le film Les Vieux
00:10:48Fourneaux.
00:10:49Sur M6, Mario, premier regard, gagne un peu de terrain en passant au-dessus de la barre
00:10:53des 2 millions.
00:10:54En revanche, la série de France 2 Kaboul ne séduit vraiment pas en réalisant un score
00:10:58encore faible à seulement 1 million et demi.
00:11:00France 5 à Cantel, plutôt bien marché à 1 million 2 pour Le Monde de Jamy, consacré
00:11:05au volcan d'Europe, suivi du film d'Arte, Espions, Lève-toi.
00:11:09Sur la TNT, les autres chaînes sont faibles.
00:11:11W9 et TMC sont proches avec leurs films, autour des 500 000 téléspectateurs.
00:11:16Mister Audience vous dit à demain.
00:11:38Je voulais commencer en vous racontant cette affaire.
00:11:46C'est un mariage blanc qui est soupçonné.
00:11:49Ça se passe à Montpont-en-Bresse, en Saône-et-Loire.
00:11:52Vous voyez les deux mariés sur cette photo.
00:11:55Il y a cette dame qui s'appelle Danielle, qui est une Française de 70 ans, qui se marie
00:12:00avec Fadi, un Tunisien sans papier, âgé de seulement 30 ans et la mère soupçonne
00:12:07un mariage blanc dans cette union.
00:12:09Elle s'oppose même clairement à ce mariage.
00:12:11Pour elle, cette union n'a qu'un seul objectif, permettre à Fadi de rester en France, malgré
00:12:16sa situation irrégulière.
00:12:1740 ans les séparent, bien évidemment, ça c'est un fait, mais il y a également cette
00:12:22histoire de papier.
00:12:23La mère a donc saisi la justice en décembre dernier, la justice lui a répondu en lui
00:12:28demandant de procéder à ce mariage.
00:12:30Le maire n'a pas le choix et la mère a donc été obligée de les marier il y a une semaine,
00:12:35mais en guise de protestation, elle a fait le mariage sans son écharpe.
00:12:39Ça a interpellé Éric Michoud, qui est le député local de la 4e circonscription de
00:12:44Saône-et-Loire.
00:12:45Bonjour monsieur le député, merci d'être en direct avec nous, pourquoi cette affaire
00:12:50vous a interpellé et vous soutenez la mère dans sa démarche ?
00:12:53Complètement, c'est le vrai sujet, c'est le vrai combat, en tout cas me concernant.
00:12:59C'est le maire, madame le maire, qui m'a contacté il y a un peu plus d'un mois maintenant
00:13:04pour me dire la situation de ce mariage que vous avez d'ailleurs très bien décrit.
00:13:09En plus, la personne, le Tunisien en particulier, ne travaille pas, est SDF, il y a toute qui
00:13:16pouvait laisser penser qu'on avait affaire à un mariage blanc.
00:13:19En réalité, madame le maire s'est sentie largement abandonnée par l'état d'une maire
00:13:23générale, laissée à cette décision de marier deux gens dont elle avait l'intime
00:13:28conviction que de toute façon c'était un mariage blanc, et moi j'étais là réellement
00:13:33pour défendre madame le maire.
00:13:35Les maires sont mis à toutes les sauces aujourd'hui, ce qu'on a du terme, mais aujourd'hui ils
00:13:39sont mis à devoir régler un tas de problèmes, et on les oblige, on l'obligeait madame le
00:13:44maire à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas, un mariage certainement blanc.
00:13:47Ça c'est inacceptable, et donc aujourd'hui on a posé une loi, une PPL, qui va dans le
00:13:53sens de laisser l'autorité au maire puisqu'il doit décider du mariage, c'est lui qui décidera
00:14:02du mariage ou non du mariage.
00:14:04Vous estimez en fait, et c'est ça l'objectif de votre texte, vous estimez qu'en fait c'est
00:14:08le maire qui doit avoir le dernier mot dans une affaire comme celle-là, on l'a vu à
00:14:11Béziers avec Ménard également, et que c'est le maire qui doit décider si oui ou non il
00:14:16a le sentiment, il a les éléments qui montrent que c'est un vrai mariage et pas un mariage
00:14:21blanc, c'est ça ?
00:14:22Évidemment, puisqu'aujourd'hui on obligeait le maire avec un risque d'avoir trois ans
00:14:26d'emprisonnement et je ne sais plus, je crois c'est 47 000 euros d'amende, c'est énorme
00:14:31au regard de ce travail qu'elle ne voulait pas faire parce qu'elle estimait qu'elle
00:14:35n'avait pas à le faire.
00:14:36Les maires sont aujourd'hui la dernière barrière sur la désociabilisation complète
00:14:40de notre société, c'est les seuls élus, et je le dis en tant que député, j'ai été
00:14:44maire de nombreuses années, presque 20 ans, c'est les seuls élus aujourd'hui qui sont
00:14:47appréciés par la population, et à ne pas vouloir laisser au maire leur responsabilité
00:14:53jusqu'au bout, je ne parle même pas des intercommunalités qui ont été créées et qui leur collient
00:14:57complètement leurs compétences, c'est quelque part leur donner moins d'importance alors
00:15:01qu'ils ont une importance primordiale, et obliger un maire à faire quelque chose qu'il
00:15:05ne veut pas, ça n'est absolument pas normal, c'est l'objet et l'esprit de la loi qui a
00:15:09été déposé.
00:15:10Dans le cas présent, alors moi je ne sais pas si c'est un mariage blanc ou pas parce
00:15:14qu'il faudrait connaître les rapports entre eux et quel est leur lien, mais il y a quelque
00:15:18chose qui est toujours aussi gênant, et je me souviens que Robert Ménard l'avait soulevé
00:15:22également et on l'avait soulevé sur ce plateau, c'est le fait d'être obligé de marier quelqu'un
00:15:26qui est en situation irrégulière en France, quelqu'un qui est sans papier, quelqu'un qui
00:15:29est sans domicile, qui ne devrait pas être finalement en France, ça aussi c'est un des
00:15:33soucis hormis le fait de savoir s'il y a un vrai amour entre eux.
00:15:36C'est pour ça sur le sujet de l'amour je n'avais pas à me prononcer en réalité, en
00:15:41même temps la personne, vous l'avez entre vos mots dit, il va passer sous le régime
00:15:47au QTF, c'est-à-dire on va marier quelqu'un, pas d'histoire de différence d'âge, c'est
00:15:51pas le sujet, mais quelqu'un qui est en position illégitime et anormale sur notre
00:15:56territoire.
00:15:57Donc la mère en l'occurrence elle avait raison sur sa décision, malheureusement elle a été
00:16:03obligée de le faire, obligée je vais vous dire, quelque chose de très dur, il y a certainement
00:16:07des enterrements qui étaient bien plus joyeux que ce mariage, c'était très triste pour
00:16:10les deux mariés, très triste.
00:16:12Oui c'était très triste et puis la mère c'est vrai que l'obliger, l'obliger à faire
00:16:15ça, ça n'a pas beaucoup de sens, elle y est allée, je l'ai dit, sans son écharpe
00:16:18tricolore, et c'est vrai que c'est un symbole assez fort, c'est-à-dire qu'elle les marie
00:16:22de force en fait.
00:16:23Merci beaucoup Eric Michoud, député de la 4e circonscription de Saône-et-Loire d'avoir
00:16:27été en direct avec nous, Stéphane Rabier, c'est vrai qu'on se retrouve dans des situations
00:16:31comme celle-là qui sont des situations totalement surréalistes quand même, obliger la mère
00:16:36à faire ce mariage alors que c'est une personne qui ne devrait pas être en France, et encore
00:16:40une fois c'est pas le problème de la différence d'âge, il y a 40 ans de différence d'âge
00:16:43entre eux, mais bon c'est pas ça le problème, le problème c'est que c'est un SDF qui est
00:16:45sans papier, qui se marie avec une Française, voilà.
00:16:49Ils sont tout à fait complémentaires, elle a 70 ans, il en a 30, elle a des papiers,
00:16:54il n'en a pas, elle a un toit, il est SDF, elle peut donc rester en France, lui il est
00:17:01frappé d'OQTF, vous voyez à quel point ces deux êtres, ces deux tourtereaux sont complémentaires.
00:17:06Écoutez, l'amour rend aveugle, le problème c'est quand c'est le procureur qui est devenu
00:17:11aveugle, c'est ça le problème.
00:17:13Libre aux tourtereaux de s'aimer ou pas, la réalité, bon, c'est que moi j'ai été
00:17:17maire de secteur à Marseille, j'étais officier d'état civil, et j'avais demandé à mes
00:17:22services d'être vigilants, ce qu'ils étaient déjà, et ils me signalaient régulièrement
00:17:27des soupçons énormes d'un mariage blanc, et bien je saisissais le procureur, et à
00:17:31chaque fois, à chaque fois, le procureur ordonnait de marier…
00:17:35Et pourquoi d'après vous ? Parce qu'il ne veut pas se mouiller ? Parce que c'est
00:17:38plus simple ?
00:17:39Par idéologie, par facilité, par coardise, par fainéantise, par habitude, considérant
00:17:45qu'on n'allait pas faire de vagues, et bien à force de ne pas faire de vagues, et bien
00:17:49je dirais que le tsunami migratoire de l'immigration clandestine continue d'enfler.
00:17:55Maître Dylan Slama, vous qui êtes avocat, est-ce que ça vous choque, une situation
00:17:59comme celle-là, où on oblige le maire à marier quelqu'un alors qu'il soupçonne
00:18:03un mariage blanc ? On vous résume l'effet sur le tableau que vous voyez, Daniel a 70
00:18:07ans, elle s'est mariée avec Fadi, donc tunisien, sans papier, de 30 ans à SDF, la
00:18:11mère saisit la justice, soupçonne un mariage blanc, la justice oblige la mère à prononcer
00:18:15au mariage, et le mariage a eu lieu le 19 mars prochain, normalement on doit voir Daniel,
00:18:18elle nous a dit qu'elle allait l'accepter de nous parler, on essaie de la joindre depuis
00:18:20tout à l'heure, elle ne répond plus, donc elle a peut-être eu peur finalement, mais
00:18:24on devrait avoir normalement la mariée qui va nous raconter son amour pour Fadi.
00:18:27On pourra la féliciter, écoutez, si jamais c'est un mariage d'amour, il n'y a rien
00:18:32de choquant, voilà, on peut avoir des amis, en fait il y a deux sujets différents, il
00:18:34y a le sujet de la potentielle au QTF, c'est un peu ce qui peut rapprocher ce dossier de
00:18:38M. Ménard à Léziers, et il y a le deuxième, est-ce que c'est un mariage blanc ?
00:18:41Il est sans papier aussi en France quand même ?
00:18:43Non mais je sais bien, la loi l'autorise, en fait il faut s'en prendre à la loi, moi
00:18:46ce que je ne comprends pas c'est pourquoi elle n'a pas envoyé une adjointe par exemple,
00:18:48c'est des choses qui se font régulièrement lorsque les mères refusent d'eux-mêmes de
00:18:51le faire, il y a des adjoints qui peut-être accepteraient de le faire.
00:18:54A mon avis c'est tout petit, c'est Montpont, Ambresse…
00:18:56Mais encore une fois, la question aussi c'est que juridiquement on peut annuler des mariages
00:19:02a posteriori si on se rend compte que le consentement est vicié ou que ce n'est pas un mariage
00:19:06d'amour.
00:19:07Mais la question que je posais tout à l'heure, marier quelqu'un qui ne devrait pas être
00:19:10en France ou qui est en situation…
00:19:12C'est pour ça que je vous dis, il y a deux sujets différents.
00:19:15C'est un peu la même chose, c'est-à-dire que marier quelqu'un qui ne devrait pas
00:19:18être en France, ça ne vous choque pas ? Puisqu'il n'a pas de papier donc il ne devrait pas
00:19:23être là, il est SDF, est-ce que c'est…
00:19:26Si on va plus loin, soigner des gens qui ne devraient pas être là, envoyer à l'école
00:19:30des enfants qui ne devraient pas être là…
00:19:32Soigner c'est une question de survie.
00:19:33Envoyer à l'école ?
00:19:34Soigner quand c'est un cas d'urgence…
00:19:35Envoyer à l'école ?
00:19:36Non mais attendez.
00:19:37Vous avez dit deux choses, alors essayons de prendre en l'ordre.
00:19:38Non mais c'est ça que je dis, où est-ce qu'on met la limite ? Soigner, l'urgence,
00:19:41quelle est l'urgence ? L'école, est-ce que ce n'est pas l'urgence d'éduquer
00:19:43les gens ?
00:19:45Maintenant, si c'est pour lui refaire le nez, ma réponse est non.
00:19:48Et l'éducation ?
00:19:49Et l'éducation, ça…
00:19:50Voyez, non mais ce sont des choses difficiles.
00:19:51On peut être binaire en disant qu'ils ne vont pas être en France, donc on leur refuse
00:19:54tout.
00:19:55Mais là, je vous parle du mariage.
00:19:56Oui, mais alors…
00:19:57Et en plus, si on va plus loin…
00:19:58Là, je vous parle du mariage.
00:19:59Anthony Le Saint-Denis.
00:20:00Il y a une différence quand même avec les cas que vous évoquez, c'est que le mariage
00:20:02change de fait le statut de la personne qui se marie, contrairement à l'école.
00:20:06Un enfant qui va à l'école ne change pas de statut au regard de l'État français.
00:20:10Je crois effectivement que la loi aujourd'hui, elle est ubuesque et contradictoire.
00:20:15On ne peut pas demander à respecter l'autorité de l'État et en même temps forcer les
00:20:19maires à marier quelqu'un qui, de fait, n'a rien à faire sur le territoire et
00:20:23qui est soumis à une injonction de quitter le territoire français.
00:20:26Est-ce que la loi va dans le bon sens ?
00:20:28Non.
00:20:29Est-ce qu'il faut la refaire manifestement ?
00:20:30Oui.
00:20:31Aujourd'hui, cette loi s'applique, donc évidemment, il faut l'appliquer.
00:20:34Je ne peux pas défendre l'État de droit et le respect de la règle et dire…
00:20:38Il faut changer la loi ?
00:20:39Il faut changer la loi.
00:20:40C'est ce qu'a proposé Robert Ménard.
00:20:41Elle est passée devant le Sénat qui l'a votée fin février.
00:20:44Elle doit passer devant l'Assemblée nationale.
00:20:46Ce qui est intéressant, c'est de savoir aussi que les socialistes ont déjà annoncé
00:20:50qu'ils allaient saisir le Conseil constitutionnel contre cette loi.
00:20:53J'espère qu'elle sera votée à l'Assemblée nationale pour remettre un peu d'ordre
00:20:57et de bon sens dans ce type de situation.
00:20:59La jurisprudence européenne ne laisse pas forcément présager de très bonnes choses.
00:21:03L'Europe oblige normalement, et je crois que c'est le droit de l'homme, je crois
00:21:08qu'il est obligé à faire les mariages.
00:21:10Quand j'ai été adjoint au maire du 17ème, ces messieurs savent parfaitement,
00:21:14on fait une enquête.
00:21:15Quand on a un soupçon, on fait une enquête.
00:21:17L'État civil nous dit, attention, là, ce cas-là de futur mariage, il pose problème.
00:21:23Donc on fait une enquête.
00:21:24C'est ce qu'a fait Mme la maire d'ailleurs.
00:21:25Elle a fait une enquête, elle a transmis au procureur et le procureur a classé.
00:21:29Il a dit non, vous mariez.
00:21:30Le procureur a dû faire une enquête aussi.
00:21:31Il a fait un mois d'enquête.
00:21:32Et nous, la véritable enquête que nous pouvons faire, c'est celle des élus.
00:21:36Ce n'est pas celle du procureur.
00:21:37C'est bien clair.
00:21:38C'est celle de terrain aussi.
00:21:39C'est celle de terrain parce qu'un maire, il est au contact avec la population.
00:21:44Surtout dans les petites communes.
00:21:45C'est ce qui se passe.
00:21:46Le fait de redonner, comme le demande le groupe UDR, le fait de redonner à la possibilité
00:21:51et la décision définitive au maire de la commune est parfaitement légitime.
00:21:55Donc moi, je pense qu'il faut effectivement voter cette loi.
00:21:58Ça permettra d'éviter ce genre de choses.
00:22:00Une petite anecdote.
00:22:01Vous avez lu le CV de la dame qui est mariée ?
00:22:06Allez-y.
00:22:07C'est une ancienne candidate du RN.
00:22:09Et alors ?
00:22:10C'est assez comique.
00:22:11Pourquoi ? Quel est le rapport ?
00:22:12Je ne vois pas de rapport.
00:22:13Parce que quand on est RN, on ne peut pas se marier avec un Tunisien ?
00:22:15Si, mais avec un OQTF.
00:22:17Bizarre.
00:22:18Oui, l'amour, vous savez, c'est aveugle.
00:22:20Je ne sais pas.
00:22:21C'est pas ça ?
00:22:22C'est pas ça ?
00:22:23Je croyais que j'étais aveugle.
00:22:24Je croyais que l'amour était aveugle.
00:22:27Je ne vois pas ce que vient faire le fait qu'elle soit ancienne candidate RN.
00:22:30Du coup, ce n'est pas un ménage militant.
00:22:32Je l'espère.
00:22:33Lui non plus.
00:22:35Stéphane Rabier, dans un cas comme celui-là, il faut regarder si le mariage peut être annulé derrière,
00:22:40s'il y a des soupçons qui se poursuivent.
00:22:42Ce qui est terrible.
00:22:43C'est encore plus compliqué, évidemment, que de changer la loi.
00:22:45Et puis tout ça fait partie, ou font que les maires ne sont plus écoutés,
00:22:53qu'ils rendent leur tablier, qu'ils ne se représentent plus.
00:22:56Ils ne sont plus maîtres chez eux, ni en matière de fiscalité, ni en matière de logements sociaux.
00:23:02Et depuis longtemps en réalité, en maîtrise de ces mariages, et en particulier de ces mariages blancs.
00:23:06Donc, redonnons aux maires le pouvoir d'être maîtres chez eux.
00:23:10Encore une fois, le maire et ses adjoints connaissent leur territoire.
00:23:15Ils connaissent les habitants.
00:23:17Et qu'un procureur, très éloigné de cette réalité, puisse avoir le dernier mot,
00:23:24ça ne me semble pas être de bon aloi.
00:23:27L'enquête qui est faite par le maire est assez poussée.
00:23:30On peut en témoigner.
00:23:32En fait, ce qui est assez troublant aussi, c'est la colère du maire, qui est tellement furieux,
00:23:37qu'il y vasse à son écharpe tricolore.
00:23:39C'est un signe.
00:23:40Qui sait très bien ce qui va se passer.
00:23:41Et à la sortie de la mairie, elle a fait un petit discours.
00:23:43Elle a pris la parole en disant que ce n'était pas bien qu'elle soit obligée de faire ça.
00:23:46Il y avait même des gens qui manifestaient contre le mariage.
00:23:49C'est terrible en plus de se marier dans ces conditions.
00:23:51La mère a très bien compris ce qui allait se passer.
00:23:53Exactement.
00:23:54Et Daniel, je vous l'ai dit, on l'a eu hier au téléphone,
00:23:56elle nous a dit que c'était ok pour vous parler.
00:23:59Elle est peut-être partie en Tunisie avec Fadi, je ne sais pas.
00:24:01Ils sont peut-être partis en voyage de noces.
00:24:03Et ça a été pire pour Robert Ménard, parce qu'il a été présenté devant un juge.
00:24:06La mère est inquiétée par l'injustice.
00:24:09La mère est arrêtée jusqu'à être inquiétée par la justice.
00:24:11C'est le maire qui est inquiété par l'injustice et pas le clan d'enquête.
00:24:13Exactement.
00:24:14On est chez les fous.
00:24:15On le dit souvent dans cette émission.
00:24:16Dans un instant, on va vous parler de l'islamisation dans le foot,
00:24:18avec une émission de RMC qui est dans la tourmente.
00:24:20C'est une émission qui s'appelle l'after-foot.
00:24:21Et pourquoi ils sont dans la tourmente ?
00:24:23Parce qu'ils ont reçu la députée Caroline Yadan,
00:24:25qui a dit qu'il y avait une islamisation rampante dans le sport,
00:24:28dans le football, dans les vestiaires.
00:24:30Résultat, il y a des appels au boycott de l'émission.
00:24:32C'est surréaliste.
00:24:33Et le présentateur a même été obligé de s'excuser.
00:24:35Vous vous rendez compte, on en est sous mission.
00:24:38Sommeil à la midi, le CNews Info.
00:24:4480 pompiers de Paris, toujours mobilisés pour éteindre totalement
00:24:48le gigantesque feu qui a ravagé un centre de tri de déchets
00:24:51du 17e arrondissement de la capitale.
00:24:53Incendie qui s'est déclaré hier soir sans faire de blessés,
00:24:56mais qui toutefois a provoqué un énorme panache de fumée,
00:24:59des fumées en dessous des seuils de toxicité,
00:25:02selon Air Paris ce matin.
00:25:04Bruno Retailleau a transmis une liste de 58 personnes
00:25:07sous occulte FA.
00:25:08L'Algérie, le ministre de l'Intérieur,
00:25:10dit ce matin compter sur le dialogue avec Alger,
00:25:12mais précise toutefois, je cite,
00:25:14que si c'est un échec, alors il faudra riposter.
00:25:17Et puis après un lundi noir,
00:25:19les bourses européennes reprennent des couleurs,
00:25:21le CAC 40 ouvre à 1,57%,
00:25:25Francfort prend 1,26 points,
00:25:28plus 0,90% pour Londres,
00:25:30alors que Tokyo reprend enfin son souffle
00:25:32en enregistrant un rebond de 6%.
00:25:3711h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous,
00:25:39on va vous parler de cette émission de RMC
00:25:42qui est dans la tourment depuis plusieurs jours,
00:25:44depuis jeudi très précisément, depuis jeudi soir.
00:25:46Alors cette émission s'appelle l'After Food,
00:25:48donc une émission où on débriefe le foot,
00:25:50et ils ont eu l'idée d'inviter la députée Caroline Yadan,
00:25:52qui, vous le savez, a dénoncé l'islamisme
00:25:54dans un rapport qui a été fait,
00:25:56un rapport qui a été fait à l'Assemblée nationale.
00:26:00L'animateur a été obligé de présenter ses excuses.
00:26:04L'un des chroniqueurs vedettes que vous voyez là,
00:26:06qui s'appelle Walid Arshchour,
00:26:08a décidé de se retirer.
00:26:10Les appels au boycott se multiplient pour l'émission.
00:26:12Pourtant, qu'a dit la députée ?
00:26:14Elle a dit simplement que l'islamisation
00:26:16n'est pas du terrain dans le foot,
00:26:18ce que tout le monde sait, ce n'est pas un secret.
00:26:20Je vous propose d'écouter l'extrait de cette émission
00:26:22qui fait polémique, et puis apprendre
00:26:24les excuses de l'animateur qui a été obligé
00:26:26de venir l'entendre en disant
00:26:28« Excusez-nous, on est désolé, on n'aurait pas dû faire cette émission. »
00:26:30Enfin, c'est réaliste.
00:26:32On est en 2019.
00:26:34L'ampleur du phénomène,
00:26:36il n'est pas résiduel,
00:26:38est telle qu'on assiste maintenant
00:26:40à des aménagements informels
00:26:42de la pratique religieuse
00:26:44en pleine contradiction
00:26:46avec les règlements de la fédération de football.
00:26:48Exemple.
00:26:50C'est des citations.
00:26:52« Les prières dans les vestiaires, c'est courant et c'est admis. »
00:26:54« Il y a un deuxième vestiaire
00:26:56à côté de celui que nous utilisons qui est libre. »
00:26:58« Il y a ainsi tout le temps
00:27:00une salle disponible. » Autre citation.
00:27:02« Des clubs ont des salles de prière, on les connaît. »
00:27:04« Il y en a qui prient dans les vestiaires, on le sait. »
00:27:06« D'autres qui demandent des salles de prière. »
00:27:08Le principe de neutralité,
00:27:10certains clubs ne le respectent pas
00:27:12dans certains domaines.
00:27:142-3 joueurs sont capables de s'arrêter en plein entraînement
00:27:16pour faire la prière.
00:27:18« Les prières dans les vestiaires, c'est courant et c'est admis. »
00:27:20« Il y a un deuxième vestiaire à côté. »
00:27:22Moi, ce que je vous dis, c'est qu'un enfant
00:27:24doit être d'abord et un enfant
00:27:26de la République,
00:27:28c'est pas un autre enfant,
00:27:30c'est un citoyen libre.
00:27:32Et cette liberté-là,
00:27:34elle doit pouvoir s'exercer
00:27:36sans aucune pression extérieure.
00:27:38Et c'est la raison pour laquelle
00:27:40la neutralité dans l'export existe.
00:27:42Et qu'il faut absolument que l'État soit fort
00:27:44pour continuer à la faire respecter.
00:27:46« Toutes les religions, on a parlé du carême. »
00:27:48« Il y a aussi des clubs de confession juive, »
00:27:50« qui sont ouvertes aussi, comme le Maccabi, »
00:27:52« Créteil ou Sarcelles également. »
00:27:54Oui, mais enfin, il n'y a pas de comportement
00:27:56ostentatoire ou de comportement
00:27:58qui veut amener absolument l'autre.
00:28:00« Puisque vous parlez de prière, une prière n'est pas forcément protégée. »
00:28:02Non, non, mais en l'occurrence,
00:28:04ça concerne l'islamisme.
00:28:06Ce qu'on a entendu et les déclarations,
00:28:08c'est sur l'islam.
00:28:10Voilà, c'est terrible.
00:28:12Le malaise sur le plateau, on nous sent le carême.
00:28:14Enfin, comme si le carême, ça avait un rapport.
00:28:16On nous sent...
00:28:18Surtout, ça ne concerne pas que les musulmans.
00:28:20« Bien sûr que si. »
00:28:22Il y a une peur, Stéphane Ravier.
00:28:24On se rend compte que sur certains plateaux,
00:28:26il y a la peur de dire les choses.
00:28:28« Oui, mais sur le plateau comme ailleurs,
00:28:30ça nous démontre qu'une minorité de plus en plus importante,
00:28:32agissante, militante et menaçante,
00:28:34met à genoux,
00:28:36à genoux,
00:28:38ces présentateurs qui ont présenté ces excuses.
00:28:40Et puis, l'ensemble
00:28:42de la société,
00:28:44une partie de la classe politique,
00:28:46on ne veut pas,
00:28:48surtout pas, être accusé d'islamophobie,
00:28:50qui est évidemment le terme utilisé
00:28:52par les militants islamistes.
00:28:54C'est l'infamie absolue.
00:28:56Donc, on recule.
00:28:58Et évidemment,
00:29:00les militants islamiques,
00:29:02de l'islamisation, continuent de progresser.
00:29:04C'est vrai aussi le jour
00:29:06de l'Aïd, où il y a
00:29:08des équipements publics
00:29:10qui sont investis par
00:29:12les croyants
00:29:14musulmans,
00:29:16au-dessus de tous, mais personne ne dit rien
00:29:18parce que, pas de vagues,
00:29:20parce qu'on a peur d'une réaction qui peut être violente,
00:29:22d'une réaction dans les urnes,
00:29:24parce qu'il y a aussi, évidemment, une connivence.
00:29:26– Mais là non, c'est même pas ça.
00:29:28– Pour ne pas dire une collaboration tacite
00:29:30entre certains responsables politiques
00:29:32et les représentants de la communauté musulmane,
00:29:34une communauté musulmane qui,
00:29:36en partie, en tout cas,
00:29:38est dans une démarche de conquête,
00:29:40de conquête de notre territoire,
00:29:42d'imposer leurs us et coutumes,
00:29:44us et coutumes religieux.
00:29:46On en est là aujourd'hui.
00:29:48– Mais qu'est-ce qu'elle a dit de choquant ?
00:29:50Moi, ce que je voudrais savoir, c'est qu'est-ce qu'elle a dit de choquant ?
00:29:52– La vérité est choquante,
00:29:54elle nous rendra libres, mais elle est choquante
00:29:56pour les bien-pensants.
00:29:58– C'est d'autant plus incroyable
00:30:00qu'en réalité, quand vous lisez le rapport
00:30:02de Mme Yadan,
00:30:04il n'y a rien d'extravagant.
00:30:06Deuxièmement, il a été…
00:30:08– Malheureusement, j'aurais aimé que ce soit extravagant.
00:30:10– Il a été voté quasiment à l'unanimité,
00:30:12sauf Eléphi, mais ça, ça ne vous étonnera pas,
00:30:14mais toutes les autres formations politiques
00:30:16l'ont voté, ce rapport, et troisièmement,
00:30:18elle décrit les faits, c'est-à-dire qu'elle ne juge pas.
00:30:20– C'est ce qu'elle fait là aussi,
00:30:22elle lit les extraits de son rapport et elle décrit les faits.
00:30:24– Elle ne prend pas parti,
00:30:26je la connais bien,
00:30:28elle était élue du 17ème arrondissement.
00:30:30Bon, maintenant, elle est partie aux Français de l'étranger,
00:30:32elle a été élue par les Français de l'étranger
00:30:34et par la circonscription d'Israël,
00:30:36mais peu importe, ce n'est pas le sujet,
00:30:38mais dans son rapport, il n'y a rien de choquant,
00:30:40il n'y a que des faits, et des faits constatés
00:30:42et évoqués.
00:30:44Et en plus, je suis désolé,
00:30:46mais la méconnaissance
00:30:48historique de ce présentateur
00:30:50est hallucinante, hallucinante.
00:30:52– Vous vous rendez compte qu'il cite le carême,
00:30:54le carême, c'est-à-dire
00:30:56– Attention, on n'en veut pas aux musulmans,
00:30:58il y a les catholiques.
00:31:00– L'autoflagellation, alors qu'il n'y a jamais
00:31:02de revalorisation.
00:31:04– Si je puis me permettre, moi je pense que
00:31:06c'est dommage de chercher à interdire ce qu'elle dit,
00:31:08évidemment, je suis d'accord avec vous, elle doit pouvoir le dire.
00:31:10Mais voilà, la deuxième étape,
00:31:12c'est qu'il a le droit de répondre aussi ce qu'il veut sur le carême,
00:31:14vous avez le droit de ne pas être d'accord.
00:31:16– Mais quel est le rapport avec le carême ?
00:31:18– Ça veut dire que lui, il estime que dans le débat,
00:31:20il répond à ce qu'elle dit, il n'est pas d'accord avec ce qu'elle dit,
00:31:22mais religieusement, il peut y avoir d'autres sujets.
00:31:24– Mais ce n'est pas vrai.
00:31:26– Mais la question, voilà, répondons,
00:31:28répondons que ce n'est pas vrai,
00:31:30répondons sur le fond,
00:31:32je trouve que L'After, c'est une émission qui parle de foot
00:31:34et qui arrive à faire le lien avec des débats de société,
00:31:36c'est dommage si jamais, justement, moi ce que je trouve regrettable
00:31:38dans cette affaire, c'est que l'émission soit dans la tourmente.
00:31:40L'émission ne devrait pas être dans la tourmente
00:31:42et chacun devrait pouvoir s'exprimer.
00:31:44– Mais ils ont eu peur, vous vous rendez compte qu'ils ont eu peur ?
00:31:46Parce qu'après ça, qu'est-ce qui s'est passé à partir de vendredi
00:31:48sur les réseaux sociaux ?
00:31:50Et sur Twitter en particulier,
00:31:52le hashtag qui était en tête,
00:31:54c'était « Boycottons l'after-foot ».
00:31:56Pourquoi ? Justement parce qu'ils ont reçu Caroline Yadant,
00:31:58donc ils ont eu peur,
00:32:00et c'est pour ça qu'ils font marche arrière,
00:32:02c'est pour ça qu'ils se dégomptent derrière en se disant,
00:32:04oh là là, qu'est-ce qui se passe ?
00:32:06Vous avez ce chroniqueur, pourquoi est-ce qu'il s'en va,
00:32:08ce chroniqueur, j'ai oublié son nom, Walid Archerchour ?
00:32:10– Il n'a pas à s'en aller.
00:32:12– Il décide de se retirer.
00:32:14– Non mais il se retire pourquoi ?
00:32:16– Non mais ça ça dure.
00:32:18– Je dis qu'il faut qu'il y ait du débat et que chacun puisse s'exprimer.
00:32:20– Et on va écouter les excuses dans un instant.
00:32:22Anthony Samama.
00:32:23– Je crois qu'on a ici un cas où la liberté d'expression est menacée,
00:32:25parce que qu'est-ce qui va se passer demain ?
00:32:27Les présentateurs, les producteurs d'émissions de télé
00:32:29vont hésiter à deux fois avant d'inviter une personne
00:32:32qui sera susceptible de tenir ses propos,
00:32:34et ça c'est extrêmement dangereux.
00:32:36Quand on voit comment les présentateurs ont fait marche arrière,
00:32:38indépendamment de leurs opinions personnelles,
00:32:40c'est extrêmement dangereux.
00:32:42On connaît la stratégie de l'antrisme des frères musulmans
00:32:44et la pression qu'ils peuvent exercer
00:32:46en grignotant petit à petit du terrain,
00:32:48à travers le ramadan, à travers des associations
00:32:51qui se prétendent d'ordre culturel ou sportif,
00:32:55et qui derrière incitent chacun à faire la prière,
00:32:58faire le ramadan, arrêter les matchs,
00:33:00à réserver des salles pour prier justement dans les vestiaires.
00:33:03C'est quelque chose qui est inacceptable,
00:33:05d'autant que ce sont des associations sportives
00:33:07qui sont souvent subventionnées par l'État.
00:33:10Et il faut en effet être extrêmement ferme là-dessus,
00:33:12refuser tout antrisme,
00:33:14refuser tout grignotage de la part de ces associations
00:33:17dans le champ laïc, républicain,
00:33:19qui doit tous nous rassembler.
00:33:21On va écouter les excuses qui ont été faites hier,
00:33:23puisqu'il y a eu le week-end,
00:33:25c'était le retour de l'émission hier,
00:33:27et donc le présentateur, Gilbert Bribois,
00:33:29a présenté ses excuses.
00:33:30Alors écoutez bien le début,
00:33:31si nous avons choqué toute une communauté,
00:33:33c'est que nous avons raté la soirée.
00:33:35Enfin, je ne vous vois pas encore, Mme Yatton.
00:33:37Si une communauté a été choquée,
00:33:40c'est bien là le problème,
00:33:42parce qu'elle n'a pas à être choquée.
00:33:43C'est la réalité.
00:33:44D'énoncer les salismes, ce n'est pas choquant.
00:33:46Elle vient en communauté religieuse,
00:33:48et ne réagit pas en tant que composante
00:33:50de la communauté nationale.
00:33:51Elle se met en dehors de l'unité nationale.
00:33:53C'est plutôt nous qui devrions être choqués,
00:33:55lorsque l'on voit que précisément,
00:33:57dans un certain nombre de clubs de foot,
00:33:59il y a cette tolérance.
00:34:00Alors qu'on est en train de discuter du voile dans le sport,
00:34:03qu'un certain nombre de gens se sont exprimés,
00:34:05pour ou contre,
00:34:07ou portent une certaine tolérance en fonction de la laïcité.
00:34:09Je me demande quelle notion de laïcité ils ont.
00:34:11Mais en réalité, c'est nous qui devrions être choqués,
00:34:13et pas eux.
00:34:14– On va écouter les excuses, justement faites hier soir.
00:34:16Écoutez, c'était à l'antenne.
00:34:18– Messieurs, un message de l'AFTER ce soir.
00:34:21Un message important, parce que je veux revenir
00:34:24sur ce qui s'est passé jeudi dernier,
00:34:26qui a fait énormément réagir les auditeurs de l'AFTER jeudi dernier.
00:34:31La présence de la députée renaissance Caroline Yadant
00:34:34dans l'AFTER a choqué beaucoup d'auditeurs,
00:34:36qui ont exprimé leur déception sur X.
00:34:40Je veux dire ce soir à tout le monde,
00:34:42que si nous avons choqué toute une communauté,
00:34:44c'est que nous avons raté cette soirée, clairement.
00:34:46Et j'en suis sincèrement désolé.
00:34:48L'AFTER, vous le savez, est une émission quotidienne.
00:34:50Tous les soirs, on s'engage avec nos opinions, nos expertises.
00:34:53Évidemment, on n'est pas infaillibles.
00:34:55Évidemment, on peut aussi se tromper,
00:34:57comme un joueur peut parfois rater son match
00:34:59et le reconnaître ensuite.
00:35:01Je veux quand même rappeler que l'AFTER a fêté
00:35:03ses 19 ans le 4 avril.
00:35:05Depuis 19 ans, on a prouvé jour après jour
00:35:08que l'AFTER était ouvert à tous,
00:35:10à tous les acteurs du foot, ici dans notre studio,
00:35:12à toutes les communautés, à toutes les religions,
00:35:14avec toujours le souci d'équilibrer les débats.
00:35:16Et je pense que nos succès d'audience le prouvent.
00:35:19Et au moment où de nombreux médias choisissent un camp,
00:35:23nous, on n'en choisit pas.
00:35:25Depuis 19 ans, on est libre, on est indépendant,
00:35:27grâce au soutien de la direction de l'RMC,
00:35:29qui ne nous a jamais imposé de ligne éditoriale
00:35:31l'AFTER en rôle pour personne.
00:35:33Je le dis en toute sincérité, je le dis avec le cœur.
00:35:36Voilà, on est libre, indépendant, mais on s'excuse, pardon.
00:35:38La sincérité, le cœur, là, plus bas, plus bas, plus bas.
00:35:41Il ne se met pas à genoux, il rampe.
00:35:43Il rampe, j'ai de la peine pour ce monsieur
00:35:45qui demain ne prendra sûrement pas le maquillage.
00:35:48C'est assez terrible de voir, en disant en plus qu'on est libre.
00:35:52On est libre, on est libre d'exprimer nos opinions,
00:35:54mais pardon, mais pas tous.
00:35:56Excusez-moi parce que j'ai fait ça
00:35:59qui est un geste religieux.
00:36:01Ça c'est mon éducation qui revient.
00:36:03Non mais on vide les mots de leur sens,
00:36:05on parle de liberté alors que justement
00:36:07c'est la liberté d'expression de Caroline Yadden
00:36:09qui est menacée.
00:36:10On voit bien qu'il y a une inversion totale des rapports aujourd'hui
00:36:13et malheureusement, effectivement,
00:36:15il fait preuve d'une faiblesse et d'une couardise
00:36:17exceptionnelle, ce présentateur,
00:36:19alors qu'il aurait dû se mettre d'accord
00:36:21sur les faits avec Caroline Yadden,
00:36:23les faits qu'elle a avancés, quelle que soit son opinion
00:36:25sur l'islamisme, sur la manière d'y répondre.
00:36:27On devrait tous se mettre d'accord, indépendamment
00:36:29de nos convictions politiques, sur des faits
00:36:31objectifs, documentés. Il y a eu des services
00:36:33de l'État, des fonctionnaires qui ne sont pas politisés,
00:36:35qui ont mis le doigt
00:36:37sur ces faits-là, sur l'islamisation
00:36:39de la France et sur ce phénomène-là,
00:36:41particulièrement dans le sport. C'est incontestable.
00:36:43Mais ce que je voudrais savoir à Anthony Samama,
00:36:45ce que je ne comprends pas, c'est de quoi il s'excuse ?
00:36:47Est-ce qu'il s'excuse d'être
00:36:49contre l'islamisation ? Est-ce qu'il s'excuse
00:36:51d'être contre les frères musulmans ?
00:36:53Il s'excuse de quoi ? Je ne comprends pas
00:36:55de quoi il s'excuse.
00:36:57J'ai l'impression, moi, d'après ce que je comprends,
00:36:59c'est une émission polémique.
00:37:01Pas tant que ça.
00:37:03Où les avis s'échangent.
00:37:05Oui, mais ce n'est pas polémique, si vous voulez.
00:37:07Donc là, il a l'impression d'avoir
00:37:09créé une polémique
00:37:11en invitant et en laissant s'exprimer
00:37:13C'est dingue, c'est dingue.
00:37:15Moi, je pense qu'il ne l'a pas su.
00:37:17Moi, j'ai un mot qui résume ça,
00:37:19c'est soumission. Excusez-moi.
00:37:21Monsieur Morandini,
00:37:23je pense qu'en fait, il s'en veut
00:37:25parce qu'il n'a pas su lui apporter la contradiction,
00:37:27parce qu'en fait, il peut y avoir des débats, et là, je pense
00:37:29qu'il n'est pas compétent. Je pense qu'il a été limité dans la discussion
00:37:31que peut-être qu'il aurait voulu dire des choses, il a eu l'esprit
00:37:33d'escalier, il est rentré chez lui, il a dû se dire
00:37:35Ah, j'aurais dû lui dire ci, ci, ci et ça. Il n'a pas su,
00:37:37il a été incompétent, il n'a pas su faire le débat.
00:37:39Je pense qu'il s'en veut.
00:37:41Mais non, je pense qu'il y a aussi une forme de l'achat d'informations.
00:37:43C'est la peur, Stéphane Ravier.
00:37:45Ce monsieur, ce présentateur, il tape la ventre.
00:37:47Pourquoi il tape la ventre ? Parce qu'il n'y a personne
00:37:49pour le relever. Il n'y a aucun
00:37:51confrère. La direction de...
00:37:53Non mais vous avez entendu qu'il critique les autres.
00:37:55Oui, il y en a qui prennent position. Mais je vais vous dire,
00:37:57on est fiers, on n'est pas fiers,
00:37:59on est fiers d'être contre les frères musulmans.
00:38:01Encore heureux qu'on est contre
00:38:03l'islamisation de la France. Tout le monde
00:38:05devrait être d'accord là-dessus. Personne sur sa station
00:38:07ou sur sa chaîne pour l'inviter à rester debout
00:38:09et à lui faire savoir qu'on sera avec lui,
00:38:11qu'il n'ait pas peur, le ministre, pourquoi pas,
00:38:13le ministre des Sports ou le
00:38:15ministre de l'Intérieur. Il est seul.
00:38:17Il est seul, donc il fait dans son froc.
00:38:19Il fait dans son froc.
00:38:21Évidemment, les militants
00:38:23islamistes ne sont forts
00:38:25que de notre faiblesse.
00:38:27Il ferait mieux de demander à tous
00:38:29ceux qui, depuis des années, insultent
00:38:31Caroline Yaddan de s'excuser.
00:38:33Mais ça, il ne le fera pas, bien évidemment.
00:38:35Anthony Samama, vous avez le sentiment aujourd'hui
00:38:37qu'il y a une peur, finalement. C'est une peur
00:38:39parce que, moi, je ne sais pas ce qu'il pense,
00:38:41vraiment, je ne le connais pas du tout,
00:38:43je ne suis pas du tout branché sport,
00:38:45donc les journalistes sportifs, je ne les connais pas, mais
00:38:47je ne sais pas ce qu'il pense au fond de lui.
00:38:49Dans ce cas-là, c'est de la peur, pour moi.
00:38:51Je ne sais pas ce qu'il pense, mais là, je pense qu'il a peur.
00:38:53Je pense qu'il se dit
00:38:55je vais perdre des téléspectateurs, je vois bien la polémique
00:38:57qui enfle, et donc j'ai envie
00:38:59de me protéger, je vais peut-être perdre mon boulot,
00:39:01j'ai envie de me protéger, et donc
00:39:03de dénoncer sans même réfléchir
00:39:05au fond du propos de Caroline Yaddan,
00:39:07sans même essayer de lui apporter une contradiction
00:39:09qui peut être objective et argumentée.
00:39:11Il voit simplement la polémique
00:39:13s'emballer sur Twitter, il a peur,
00:39:15il fait preuve de faiblesse, et il dit pardon, pardon, je suis désolé,
00:39:17je m'excuse, et en effet, il se met à plat-ventre
00:39:19face à des propos qui devraient tous
00:39:21nous rassembler contre une stratégie d'antrisme
00:39:23qui est parfaitement documentée aujourd'hui.
00:39:25Et justement, à propos des frères musulmans, c'est intéressant
00:39:27parce qu'il y a un rapport qui est publié,
00:39:29un rapport secret, qui dresse une cartographie
00:39:31de la confrérie des frères musulmans
00:39:33qui est publiée par nos confrères de l'Opinion,
00:39:35Sabrina Bierlin-Boyer.
00:39:37Bonjour, merci d'être en direct avec nous, journaliste police-justice
00:39:39à CNews. Vous avez lu ce rapport
00:39:41qui a été publié par nos confrères,
00:39:43qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur ?
00:39:45Alors, c'est un rapport sur lequel
00:39:47s'appuie le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
00:39:49le rapport Gouillet-de-Courtade
00:39:51qui cartographie la présence
00:39:53des frères musulmans en France
00:39:55et alerte sur les dangers de son antrisme.
00:39:57Dans ce document figurent
00:39:59les noms de ceux qui sont au sommet
00:40:01de cette organisation des frères musulmans.
00:40:03Il y a aussi des informations sur les fonds
00:40:05et les circuits financiers, puis le mode opératoire
00:40:07qui est mis en place à travers
00:40:09des associations sportives ou culturelles
00:40:11pour maîtriser les mosquées.
00:40:13C'est ce que nous rapportent nos confrères
00:40:15aussi de l'opinion ce matin.
00:40:17Ils précisent que ce sont 130 à 140
00:40:19lieux de culte musulmans
00:40:21qui seraient affiliés, mais pas que.
00:40:23Il y a aussi les lycées AVEROS de Lille,
00:40:25ALKINDI près de Lyon
00:40:27dont les contrats d'association avec l'État
00:40:29sont résiliés, je vous le rappelle.
00:40:31L'Institut de formation de Château-Chinon
00:40:33aussi, ou encore l'ex-CCIF,
00:40:35le Comité contre l'islamophobie
00:40:37d'Issou en France, oui,
00:40:39mais toujours actif en Europe via la Belgique.
00:40:41L'autre danger
00:40:43pointé dans ce rapport, ce sont évidemment les risques
00:40:45de clientélisme, notamment via
00:40:47les listes aux élections municipales.
00:40:49Il faut bien comprendre
00:40:51que le ministère de l'Intérieur dénonce
00:40:53ici une organisation,
00:40:55un mode opératoire visant à faire,
00:40:57je cite, basculer toute la société,
00:40:59tout un territoire dans la charia.
00:41:01Merci beaucoup Sabrina.
00:41:03C'était très intéressant, après ce qu'on
00:41:05vient d'entendre justement, de lire ce rapport
00:41:07parce qu'on est là finalement,
00:41:09on est là finalement dans une continuité.
00:41:11C'est-à-dire qu'il y a une pression
00:41:13qui est mise sur la société,
00:41:15il y a des pas qui sont faits les uns
00:41:17après les autres, et plus nous
00:41:19on recule, plus il n'y a personne pour se lever
00:41:21pour dire attention à ça, attention à ça,
00:41:23plus finalement les frères musulmans gagnent du terrain.
00:41:25Oui, c'est des lâchetés successives,
00:41:27de la part de l'autorité, mais de la part honnêtement
00:41:29de nous tous, ça veut dire que ça peut tous nous arriver
00:41:31aux pétidiens, y compris citoyens, sauf monsieur
00:41:33Ravier qui est meilleur que tout le monde.
00:41:35Mais en vérité,
00:41:37c'est vrai que,
00:41:39vous voyez, je pense à un exemple, l'école Samuel Paty,
00:41:41tout le monde était d'accord, il faut qu'il y ait
00:41:43une école qui soit baptisée Samuel Paty. Le jour où
00:41:45des parents se posent la question, est-ce que moi, je veux que dans l'école
00:41:47de mon enfant, il y ait ce nom qui puisse
00:41:49faire devenir l'école une cible, là où va mon enfant,
00:41:51bah oui, la question se pose, et moi je comprends
00:41:53les parents qui peuvent avoir, on peut
00:41:55appeler ça lâcheté, mais moi je comprends que
00:41:57si vous voulez, entre la France et leurs enfants,
00:41:59les parents privilégient leurs enfants, je les comprends.
00:42:01C'est ce que je voulais vous dire, c'est que moi sur ce dossier des parents,
00:42:03moi j'ai toujours dit que je comprenais les parents.
00:42:05Et on peut dire que c'est de la lâcheté aussi.
00:42:07Et on peut dire que c'est de la lâcheté aussi.
00:42:09On peut prendre un risque pour soi, pour ses enfants,
00:42:11je pense que c'est différent.
00:42:13De quoi ? Qu'est-ce qu'il représente ?
00:42:15Que les parents aient peur de voir...
00:42:17Oui mais il faut les comprendre Stéphane Ravier.
00:42:19Ah oui d'accord, d'accord. Non mais vous le comprenez quand même.
00:42:21Mais donc on dit la même chose. Je les comprends d'autant plus
00:42:23que je les ai avertis il y a plus d'une vingtaine
00:42:25d'années, parce que moi je suis dans la réalité,
00:42:27je ne suis pas dans l'idéologie,
00:42:29et j'ai prévenu,
00:42:31et je continue à le faire à Marseille,
00:42:33que des conséquences de l'immigration,
00:42:35et notamment de l'immigration arabo-musulmane.
00:42:37Il a été question
00:42:39d'un lycée AVROS à Lille.
00:42:41Moi je peux vous parler ici
00:42:43ce que j'ai déjà dénoncé il y a
00:42:45au moins deux ans à Marseille.
00:42:47Un lycée AVROS dans le 15ème arrondissement
00:42:49qui a été visité par Benoît Payan,
00:42:51le maire de Marseille, flanqué évidemment
00:42:53de son adjointe madame Galli.
00:42:55Un lycée AVROS qui a été financé à hauteur de 500 000 dollars
00:42:57par l'Arabie Saoudite.
00:42:59Et vous avez monsieur le maire
00:43:01qui visite ce lieu avec le sourire aux lèvres,
00:43:03légitimant donc la présence
00:43:05et l'action de ce lycée,
00:43:07sans parler des autres mosquées à Marseille.
00:43:0940% des mosquées sont
00:43:11entre les mains des islamistes.
00:43:13C'est un rapport officiel.
00:43:15J'ai prévenu tout le monde.
00:43:17Qu'ai-je reçu en réponse ?
00:43:19Islamophobe, raciste,
00:43:21etc.
00:43:23Evidemment pour essayer de me baïonner.
00:43:25Aujourd'hui on me donne raison,
00:43:27et bien j'aurais aimé avoir tort.
00:43:29Évidemment c'est étape par étape,
00:43:31par renoncement, par calcul électoral.
00:43:33À gauche comme à droite.
00:43:35Pas vous cher monsieur, pas vous.
00:43:37Mais en tout cas à droite aussi à Marseille.
00:43:39Il est temps
00:43:41vraiment d'agir parce que vous faites un constat.
00:43:43Il faut faire ceci, il faut faire cela.
00:43:45Ce n'est plus acceptable. D'accord ?
00:43:47Des mesures maintenant, des mesures.
00:43:49Parce que monsieur Retailleau, qui est le nouveau champion des républicains,
00:43:51qui parle vrai, c'est déjà un courage.
00:43:53Nous attendons de lui maintenant qu'il agisse.
00:43:55Il a un rapport extrêmement détaillé.
00:43:57On connaît les têtes, on connaît les financements,
00:43:59les associations culturelles, sportives.
00:44:01Donc on a tout sur la table.
00:44:03Il faut qu'on tape du poing
00:44:05et qu'on agisse.
00:44:07Si monsieur Retailleau n'agit pas, d'autres le feront ensemble.
00:44:09Vous avez laissé faire
00:44:11chez les républicains pendant plusieurs années.
00:44:13Je crois qu'on peut faire confiance à Bruno Retailleau pour agir.
00:44:15Je vous parle du passé.
00:44:17Dans le passé vous avez laissé faire.
00:44:19Vous n'êtes pas toujours monté au créneau à droite.
00:44:21Effectivement, mais il faut être aussi lucide
00:44:23sur ce qui s'est passé par le passé.
00:44:25Il y a une forme de naïveté collective
00:44:27sans voir forcément...
00:44:29Pas collective, il y a de certains.
00:44:31Parce que Stéphane Rabier vous dit qu'il a alerté.
00:44:33Sauf le Rassemblement National, qui est plus propre que tout le monde.
00:44:35C'est ce qu'on a vu récemment.
00:44:37Je n'y suis plus, monsieur.
00:44:39D'accord.
00:44:41D'abord, il faut rappeler que tous les musulmans
00:44:43ne font pas partie de cette stratégie délibérée.
00:44:45Il y en a qui respectent tout à fait
00:44:47les lois de la République,
00:44:49qui sont français et qui posent aucun problème.
00:44:51Néanmoins, il faut qu'on ait en tête...
00:44:53On ne les entend pas dénoncer, quand même.
00:44:55On ne les entend pas dénoncer l'islamisation
00:44:57et ni même l'islamisme. C'est curieux.
00:44:59Il y en a un d'imam en France, et il est sous protection judiciaire.
00:45:01Imam Chalgouni, effectivement.
00:45:03Un qui a osé,
00:45:05et il est sous protection policière.
00:45:07Qui, effectivement, fait un travail formidable.
00:45:09Mais il faut quand même que chacun ait en tête
00:45:11qu'il y a une stratégie délibérée
00:45:13en France de certains,
00:45:15de certains pays, de certaines associations
00:45:17qui, en effet, mènent une guerre
00:45:19à l'intérieur de la France
00:45:21pour faire cette stratégie d'influence et d'entrée.
00:45:23C'est le financement des mosquées.
00:45:25C'est la formation des imams.
00:45:27C'est un grand sujet qu'il nous faut mentionner.
00:45:29C'est effectivement les écoles et les associations...
00:45:31Mais ça fait des années qu'on répète les mêmes choses, excusez-moi.
00:45:33Non, il y a eu une loi qui a été portée
00:45:35par Gérald Darmanin, qui a encadré ce sujet-là
00:45:37et qui va dans le bon sens, qui a permis
00:45:39de fermer un certain nombre d'associations,
00:45:41d'écoles, et sur la formation
00:45:43des imams, de les faire former ici.
00:45:45Donc ça, c'est une bonne chose. Je crois qu'il faut désormais
00:45:47aller plus loin, à l'aune de ce rapport,
00:45:49des éléments nouveaux.
00:45:51Le rapport, il est confondant.
00:45:53Je confirme
00:45:55que nous avons eu un aveuglement.
00:45:57Je me mets dans le lot.
00:45:59À part M. Ravier, je lui en donne acte.
00:46:01Mais il prêchait un peu dans le désert.
00:46:03Donc voilà, sans
00:46:05mauvaise connotation.
00:46:07Mais regardez ce qui s'est passé dans un certain nombre de pays
00:46:09musulmans. Regardez ce qui s'est
00:46:11passé au Maroc, où les frères musulmans ont voulu
00:46:13prendre le pouvoir. Regardez ce qui s'est passé en
00:46:15Égypte, où les frères musulmans ont voulu prendre
00:46:17le pouvoir. On connaît ces méthodes.
00:46:19On les connaît. Et donc on sait très bien
00:46:21que ce sont les mêmes méthodes qui arrivent.
00:46:23Pas dans les mêmes conditions.
00:46:25Ils ont pris des mesures très énergiques.
00:46:27Le général Sissi a sauvé
00:46:29l'Égypte
00:46:31des frères musulmans.
00:46:33Mohamed VI a sauvé le Maroc des frères musulmans.
00:46:35Et en Algérie, il faut bien reconnaître que le pouvoir
00:46:37en place a sauvé ce pouvoir,
00:46:39son pouvoir, des frères musulmans.
00:46:41Lorsqu'il y a eu cette terrible
00:46:43guerre civile, avec le FIS et
00:46:45le GIA, on connaît tout ça.
00:46:47On connaît tout ça,
00:46:49mais on laisse
00:46:51les yeux fermés. Maintenant, il est temps
00:46:53de les ouvrir. Alors, puisque vous parlez de l'Algérie, on va
00:46:55continuer à en parler, puisque le ministre des Affaires
00:46:57étrangères, Jean-Noël Barraud, s'est rendu à
00:46:59Alger pour renouer le contact.
00:47:01Son collègue de l'intérieur, Bruno Rotailleau, lui défend
00:47:03une ligne ferme face à Alger.
00:47:05Bruno Rotailleau qui affirmait désormais qu'il attendait
00:47:07des résultats de cet apaisement. Je vous
00:47:09propose d'écouter Eric Ciotti, qui était
00:47:11invité ce matin sur CNews, et il a eu des mots
00:47:13encore plus durs, puisqu'il parle de
00:47:15compromission et de soumission.
00:47:17Décidément, ça va être une spéciale soumission
00:47:19aujourd'hui. Voilà, ça y est, on voit d'où est l'influence.
00:47:23Je ne vois pas où est l'intérêt,
00:47:25aujourd'hui, de se soumettre à la
00:47:27dictature algérienne. Où est
00:47:29notre intérêt ? Où est la réciprocité ?
00:47:31Que nous donne-t-il en échange
00:47:33de cette mensuétude,
00:47:35du fait qu'on accueille toujours plus,
00:47:37toujours plus d'Algériens dans une
00:47:39forme d'irresponsabilité coupable ?
00:47:41C'est dramatique ce
00:47:43qui se passe. Cette forme de lâcheté,
00:47:45de soumission, je veux
00:47:47la dénoncer avec une grande force,
00:47:49mais cette soumission, elle est à l'image
00:47:51de ce gouvernement. Ce gouvernement
00:47:53de compromission. Ce gouvernement
00:47:55qui a renié ses convictions.
00:47:57C'est ça qui est en cause.
00:47:59Anthony Samama, comment vous réagissez au propos d'Eric Ciotti ?
00:48:01Je crois qu'effectivement, il faut être extrêmement
00:48:03ferme avec l'Algérie. On nous a parlé
00:48:05de riposte graduée, on a surtout vu
00:48:07la gradation, on a moins vu la riposte.
00:48:09Il faut aujourd'hui prendre acte
00:48:11des faits. Les faits, ils sont extrêmement graves.
00:48:13Boilem Sansal, enfermé, on n'a aucun signe
00:48:15de vie de sa part. Il a été condamné
00:48:17à 5 ans, c'est-à-dire quasiment une peine de mort
00:48:19pour un homme aussi âgé,
00:48:21dans des conditions médicales
00:48:23aussi difficiles que les siennes,
00:48:25c'est-à-dire des dettes de 45 millions d'euros
00:48:27laissées aux hôpitaux français par l'Algérie
00:48:29l'année dernière, en 2023
00:48:31plus précisément. Il faut aujourd'hui
00:48:33regarder ces faits en face
00:48:35et faire preuve de fermeté avec l'Algérie.
00:48:37On demande deux choses. On demande que l'Algérie
00:48:39récupère les OQTF dangereux.
00:48:41Il y a une liste de 58 OQTF qui a été dressée
00:48:43par le gouvernement et François Bayrou.
00:48:45L'Algérie doit les reprendre. Je crois
00:48:47qu'ils ont commencé à le faire avec 7 OQTF
00:48:49qui ont d'ores et déjà été repris.
00:48:51Il faut que l'intégralité de ces OQTF
00:48:53soient reprises. Et il faut
00:48:55effectivement
00:48:57libérer au plus vite Boilem Sansal
00:48:59qui est dans un état médical extrêmement difficile.
00:49:01On va parler de Boilem Sansal dans un instant parce qu'Eric Chiotti
00:49:03en a parlé, mais quand vous entendez Eric Chiotti qui dit
00:49:05compromission et soumission, vous êtes d'accord ?
00:49:07Je crois qu'en effet, il ne faut pas faire preuve de naïveté
00:49:09avec l'Algérie.
00:49:11Là, on a fait preuve de compromission et soumission
00:49:13en envoyant le ministre
00:49:15sur place et non pas Rotaïo ?
00:49:17Non, c'est le rôle. Il faut rester dans un cadre diplomatique.
00:49:19Ça reste une relation bilatérale
00:49:21entre deux pays.
00:49:23Vous êtes plutôt technique Jean-Noël Barraud ou technique
00:49:25Bruno Rotaïo ? Moi je crois qu'il faut faire preuve de muscle,
00:49:27de force et de fermeté. Donc effectivement
00:49:29la stratégie de Bruno Rotaïo. Mais après
00:49:31c'est normal qu'au bout d'un moment... Il a le muscle de la langue.
00:49:33C'est normal. C'est le muscle de la salive,
00:49:35mais c'est tout pour l'instant.
00:49:37Les ministres de l'intérieur, Emmanuel Macron qui a les mains.
00:49:39Stéphane Rabier.
00:49:41Ah, donc il ne sert à rien.
00:49:43Il sert pour faire des choses à l'échelle de la France.
00:49:45Stéphane Rabier, vous êtes d'accord avec Chiotti ?
00:49:47Compromission et soumission ? Oui, bien évidemment
00:49:49que je suis d'accord. On a un président de la République
00:49:51qui s'est encore une fois agenouillé devant
00:49:53Monsieur Théboule. Mais pourquoi ?
00:49:55La vraie question c'est pourquoi est-ce que
00:49:57à chaque fois on dit qu'on a un président de la République
00:49:59qui n'ose pas, qui n'y va pas sur l'Algérie ?
00:50:01Pourquoi est-ce que l'Algérie est un problème
00:50:03dans sa politique étrangère ? Parce que manifestement
00:50:05il ne connaît pas l'histoire de la France
00:50:07des relations franco-algériennes.
00:50:09Il avait déclaré, rappelez-vous, il y a quelques années
00:50:11le président Macron que la France avait commis
00:50:13un crime contre l'humanité
00:50:15en Algérie. Ce qui est évidemment
00:50:17totalement faux. Donc il y a, je ne sais pas,
00:50:19une autoflagellation.
00:50:21Et puis il y a une,
00:50:23encore une fois, il y a une crainte de la réaction
00:50:25des millions d'Algériens qui sont
00:50:27chez nous. Une crainte de réaction électorale,
00:50:29crainte de réaction
00:50:31de violences possibles.
00:50:33Elle est là.
00:50:35– Si l'Algérie accepte de reprendre des OQTF ?
00:50:37Je ne pense pas qu'il va y avoir des émeutes dans les banlieues
00:50:39si on apprend que l'Algérie reprend
00:50:41ses OQTF, non ?
00:50:43– Il y aura sans doute
00:50:45un sentiment, une réaction de solidarité
00:50:47et c'est ce que craint
00:50:49l'Alysée. Mais il faut
00:50:51faire preuve, encore une fois, de fermeté.
00:50:53Mais quand vous avez M. Darmanin, quand il était ministre de l'Intérieur
00:50:55qui va en Algérie et qui va se recueillir
00:50:57dans le cimetière
00:50:59des martyrs du FLN,
00:51:01si ce n'est pas se mettre à genoux,
00:51:03quand vous avez donc M.…
00:51:05– Tout le monde est à genoux avec vous, selon vous, aujourd'hui.
00:51:07– Je constate, je constate
00:51:09et la haine
00:51:11de l'Algérie envers la France,
00:51:13eh bien, se développe
00:51:15– Pas la haine de l'Algérie,
00:51:17la haine du pouvoir algérien.
00:51:19– En même temps que cette soumission française à l'Algérie.
00:51:21– Jérôme Dubus, est-ce que le gouvernement…
00:51:23– C'est pas la haine de l'Algérie, c'est la haine du pouvoir.
00:51:25– Jérôme Dubus, quand Éric Ciotti dit
00:51:27compromission et soumission,
00:51:29c'est ce qu'on est en train de faire
00:51:31avec le gouvernement algérien, contrairement à la ligne Rotaïo.
00:51:33Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
00:51:35– Compromission, je suis d'accord avec lui, soumission, non.
00:51:37Pourquoi ? Parce que je crois qu'il faut mener les deux actions
00:51:39de manière parallèle.
00:51:41– Être dur et faible en même temps, c'est compliqué.
00:51:43– Non, il ne s'agit pas d'être ferme
00:51:45ou d'être faible.
00:51:47– C'est un mars alors, c'est dur dehors et vous dedans.
00:51:49– Il s'agit de négocier et en même temps
00:51:51d'affirmer nos récriminations
00:51:53vis-à-vis du pouvoir algérien.
00:51:55C'est assez simple à comprendre.
00:51:57– Mais en quoi on l'a récriminé ?
00:51:59En quoi Jean-Noël Barreau a récriminé
00:52:01le pouvoir algérien ?
00:52:03– Mais non, lui il mène une action diplomatique.
00:52:05– Ah d'accord, donc lui c'est le gentil.
00:52:07Et Rotaïo c'est le méchant.
00:52:09– Il y a une double action à mener
00:52:11et je crois qu'on verra dans les mois qui viennent
00:52:13si ça donne un résultat ou pas.
00:52:15– Maître Dylan Slama, est-ce que vous pensez vous aussi
00:52:17qu'Emmanuel Macron a peur de la réaction en France des Algériens
00:52:19comme le dit Stéphane Ravier ?
00:52:21– Emmanuel Macron a refusé de participer à la marche
00:52:23contre l'antisémitisme lorsqu'il avait dit qu'il avait peur
00:52:25de ce qui pouvait se passer si jamais il y participait.
00:52:27Ce qui est quand même inquiétant parce qu'une marche
00:52:29contre l'antisémitisme, a priori ce n'est pas très polémique.
00:52:31Ceci dit, une fois qu'on a dit ça,
00:52:33c'est vrai qu'il y a une action diplomatique
00:52:35et il faut accepter en tant que citoyen
00:52:37qu'on ne sache pas tout.
00:52:39– On nous dit ça depuis le début.
00:52:41On nous dit ça depuis le début, on nous dit
00:52:43oui mais vous ne savez pas tout, il se passe des choses dans l'ombre.
00:52:45Le résultat c'est qu'il ne se passe rien.
00:52:47– C'est un échec, maintenant c'est à la fin du concert
00:52:49qu'on paye les musiciens.
00:52:51– Oui mais à la fin c'est quoi ? C'est quand il va mourir en prison ?
00:52:53C'est quoi la fin ?
00:52:55– Je ne sais pas, je suis sur un plateau de télé, je suis avocat,
00:52:57je ne suis pas dans le bureau de M. Barreau.
00:52:59– Vous m'avez dit c'est à la fin, je me demande c'est quoi la fin ?
00:53:01– Peut-être que demain on va nous annoncer la libération de Bonaparte.
00:53:03– Combien de fois on a vu des otages ?
00:53:05Regardez en Iran, on a récupéré il y a peu des otages.
00:53:07Parfois ça prend des années, ça fonctionne.
00:53:09– Le problème c'est que Wallem Sensei…
00:53:11– Il a eu urgence.
00:53:13– Je suis d'accord, ça doit faire partie de ce qu'il y a en France
00:53:15mais très souvent les otages, ça prend des années, ça prend du temps
00:53:17et ensuite ils reviennent, sans coup de force.
00:53:19– C'était intéressant Eric Chottier aussi ce matin
00:53:21qui parlait justement de Boalem Sansal, je trouve qu'on n'en parle pas assez.
00:53:23Écoutez.
00:53:25– M. Boalem Sansal est toujours en prison,
00:53:27toujours détenu par un régime dictatorial,
00:53:31pris en otage, ce n'est pas une détention,
00:53:33c'est une prise d'otage contraire à toutes les règles de droit.
00:53:37Son avocat ne peut même pas se rendre en Algérie parce qu'il est juif,
00:53:41c'est une abomination.
00:53:43Aucune obligation de quitter le territoire,
00:53:45enfin aucun étranger algérien
00:53:47soumis à une obligation de quitter le territoire français n'a été repris.
00:53:51Donc les délinquants, les criminels algériens qui sont en France
00:53:55et que M. Retailleau voulait expulser, bien avant lui,
00:53:59tous ceux qui l'ont précédé dans l'impuissance collective,
00:54:01restent toujours en France.
00:54:03Et puis nous, nous accordons toujours plus de visas.
00:54:07Les chiffres sont d'ici hier…
00:54:09Vous avez décrivé une défaite en race campagne.
00:54:11On a doublé le nombre de visas, ça ne nous a pas échappé.
00:54:13250 000 visas accordés aux Algériens.
00:54:17Non, on n'a absolument rien obtenu.
00:54:21Stéphane Ravier, il a raison.
00:54:23Oui, il a raison de rappeler que la fermeté de M. Retailleau,
00:54:26c'est une fermeté de la salive.
00:54:28250 000 visas accordés aux Algériens.
00:54:32Vous n'aimez personne.
00:54:34C'était en quelle année ?
00:54:36Et ça n'a pas décru.
00:54:38La réalité, c'est celle-là.
00:54:40C'est que la submersion migratoire, et en particulier algérienne,
00:54:44continue de pubelle, malgré les grands discours,
00:54:46malgré les menaces, malgré…
00:54:48Il faut faire ci, il faut faire ça, on ne fait rien.
00:54:50La réalité, c'est celle-là.
00:54:52Alors que, vous disiez tout à l'heure qu'il fallait libérer
00:54:54Bolensensa, vous avez tout à fait raison,
00:54:56il faut aussi libérer les Français
00:54:58des délinquants étrangers, des délinquants algériens en particulier.
00:55:01Vous savez que 25% de la population carcérale en France
00:55:05ce sont des étrangers.
00:55:07Eh bien, c'est 25%.
00:55:091 sur 5, ce sont des Algériens.
00:55:11Ce sont les plus représentés dans les prisons françaises.
00:55:14Donc voilà, un moyen de…
00:55:17Oui, ce sont les chiffres officiels.
00:55:19Ça c'est la réalité.
00:55:20Vous avez aussi la moitié des immigrés algériens
00:55:22qui vit dans un logement social.
00:55:24Donc l'Algérie, au lieu de nous insulter,
00:55:26ferait mieux de nous remercier
00:55:28pour accueillir chez nous ces délinquants.
00:55:30Ce ne sont pas tous délinquants.
00:55:32Ce ne sont pas tous délinquants.
00:55:33Évidemment, de ceux qui sont en prison.
00:55:35Non, non, non.
00:55:37Ce sont parmi les étrangers les plus représentés.
00:55:39C'est une réalité des chiffres du ministre de l'Intérieur.
00:55:42Et nous les accueillons mieux
00:55:44que nous accueillons nos propres concitoyens.
00:55:46Pendant que nos concitoyens attendent des logements sociaux,
00:55:48eh bien, un immigré sur deux algérien
00:55:52bénéficie de cette solidarité nationale.
00:55:54Donc encore une fois, nous avons le droit
00:55:56et le devoir d'être ferme
00:55:58avec les représentants de l'Algérie,
00:56:00avec le gouvernement algérien et son président,
00:56:02parce que nous avons été et nous continuons à être
00:56:04un peu trop gentils, à mon goût.
00:56:06Allez, dans un instant, on va vous parler d'une enquête.
00:56:08On va revenir en France et on va vous parler d'une enquête inédite
00:56:10sur les vols chez les commerçants.
00:56:12On va recevoir Jérôme Jean, que vous connaissez,
00:56:13il est représentant du collectif Ra Le Vol.
00:56:15Et il vient avec les résultats inédits d'une enquête
00:56:18sur les hausses inquiétantes des vols chez les commerçants.
00:56:21Figurez-vous que dans cette enquête,
00:56:2282% des commerçants qui ont été interrogés
00:56:24ont été victimes de vols l'année dernière.
00:56:2682% !
00:56:28C'est en hausse de 15% par rapport à l'année précédente.
00:56:31Jérôme Jean sort en direct avec nous sur ce plateau.
00:56:33Dans un instant, il va nous révéler cette étude incroyable.
00:56:35A tout de suite sur CNews.
00:56:43Cinq personnes, dont trois marins-pêcheurs,
00:56:45incarcérés après une saisie de 630 kilos de cocaïne
00:56:48en pleine mer au large de la Normandie.
00:56:50Valeur estimée à la revanche, 37 millions d'euros.
00:56:53Une interception, un flagrant délit qualifié d'historique
00:56:56par le procureur de la République de Rennes.
00:57:00Les industriels français réunis à Bercy
00:57:02autour du ministre Marc Ferracci.
00:57:04Objectif, élaborer une position commune
00:57:06dans la riposte européenne face à la crise commerciale mondiale
00:57:09déclenchée par la hausse des droits de douane américains.
00:57:13Et puis c'est un véritable coup dur selon les maires concernés.
00:57:16Le Parlement étant aux petites communes
00:57:18le scrutin de liste paritaire des 2026
00:57:21qui représente 7 communes françaises sur 10 en moyenne.
00:57:25Autre changement, désormais les électeurs
00:57:27ne pourront plus rayer certains noms.
00:57:3211h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:57:35On va donc parler de cette enquête inédite
00:57:37sur les vols chez les commerçants.
00:57:39Jérôme Jean, bonjour.
00:57:40Bonjour.
00:57:41Merci d'être sur ce plateau.
00:57:42Vous êtes représentant du collectif Ra le vol.
00:57:44On vous a beaucoup vu à une époque sur les plateaux
00:57:46parce que vous êtes mobilisé.
00:57:48Vous vouliez également qu'on affiche les photos des voleurs.
00:57:51Et là vous arrivez avec une enquête.
00:57:53Une enquête clé sur 2024
00:57:55qui montre une hausse inquiétante des vols
00:57:57chez les commerçants.
00:57:5982%, c'est ce que je disais juste avant la pause.
00:58:01Moi le chiffre est énorme.
00:58:03Ça veut dire 8 commerçants sur 10 ont été victimes de vol l'année dernière ?
00:58:06Oui, et dans ces commerçants
00:58:09de nombreuses fois ils ont été victimes de vol.
00:58:11Pas une fois occasionnellement, c'est très très fréquent.
00:58:13Donc ce sont des chiffres, comme vous l'avez dit,
00:58:15qui sont inquiétants.
00:58:17Une progression de 15,5% par rapport à 2023
00:58:19puisque dans l'enquête qui est disponible
00:58:21sur le site internet Ra le vol de l'association
00:58:23on y a le comparatif entre 2023 et 2024.
00:58:27Il faut savoir que depuis 2022
00:58:29on avait les chiffres du ministère de l'Intérieur à l'époque
00:58:31mais depuis 2022 on n'a plus de chiffres.
00:58:33Et à l'époque il y avait déjà 14,77% d'augmentation
00:58:37dans les vols à l'étalage pour les commerçants en France.
00:58:40Donc ce chiffre-là n'est pas forcément très surprenant.
00:58:44En tous les cas, pas surprenant pour les commerçants
00:58:46qui vous regardent aujourd'hui.
00:58:48Mais il y a autre chose qui est intéressante,
00:58:50c'est-à-dire qu'il y a une hausse des vols
00:58:52et une hausse des plaintes.
00:58:54Et ça, ça s'explique visiblement parce que les commerçants n'y croient plus.
00:58:56Ils disent que ça ne sert à rien d'aller déposer plainte
00:58:58parce qu'il n'y aura pas de suite,
00:59:00parce que les forces de l'ordre sont débordées,
00:59:02parce qu'ils n'ont pas le temps de s'occuper de nous
00:59:04et parce que même si on arrête quelqu'un, on va lui dire
00:59:06que ce n'est pas bien, merci, au revoir.
00:59:08Un Français sur deux victime de vol en France
00:59:10ne porte pas plainte.
00:59:12Je ne sais pas si vous vous rendez compte
00:59:14pour exactement les raisons que vous venez de donner.
00:59:16C'est-à-dire que je vais perdre du temps
00:59:18parce que ça prend du temps
00:59:20et finalement, 3% des voleurs,
00:59:22en tous les cas, c'est ce que disent les commerçants,
00:59:24ont été condamnés. Vous imaginez ?
00:59:26Condamnés à quoi en plus ?
00:59:28Ça veut dire qu'il y a une forme de découragement
00:59:30parce qu'ils sont volés.
00:59:32Il faut rappeler
00:59:34qu'il n'y a aucune compagnie d'assurance
00:59:36qui indemnise le vol à l'étalage en France.
00:59:38Ça veut dire qu'un commerçant qui s'est fait voler
00:59:40de la marchandise dans son commerce
00:59:42ne sera remboursé par aucune compagnie d'assurance.
00:59:44C'est de la perte sèche.
00:59:46Mais ça veut dire qu'il faut durcir les lois,
00:59:48il faut que ce soit quelqu'un
00:59:50qui vole un vêtement,
00:59:52vous n'allez pas lui faire faire 2 ans de prison ?
00:59:54Non, déjà, on ne va pas décider de la peine.
00:59:56Non, mais dans les textes, je veux dire.
00:59:58En tous les cas, ce qui est sûr,
01:00:00c'est qu'il ne faut plus les laisser repartir comme ça.
01:00:02Aujourd'hui, dans certaines villes en France,
01:00:04on le sait parce qu'on échange beaucoup
01:00:06avec police et justice. La police, elle n'a pas toujours
01:00:08les moyens d'intervenir. On manque,
01:00:10selon l'ancien ministre de l'Intérieur,
01:00:12maintenant ministre de la Justice,
01:00:14on manque entre 10 et 15 000 policiers
01:00:16en France, selon Gérald Darmanin.
01:00:18Donc, on ne va pas pouvoir mettre un policier dans chaque boutique.
01:00:20Et puis, à côté, certains procureurs
01:00:22en France considèrent
01:00:24qu'en dessous de 200 euros
01:00:26de volet,
01:00:28eh bien, on ne fera rien.
01:00:30Ça veut dire qu'aujourd'hui, moi, je ne suis pas voleur,
01:00:32mais je peux interpréter les choses en me disant
01:00:34je peux piquer 200 balles, après tout,
01:00:36je ne risque rien. Le danger, il est là.
01:00:38C'est ce qui se passe en France. C'est pour ça qu'on a
01:00:40de plus en plus de réseaux organisés, structurés,
01:00:42qui ont des moyens, et puis dont le métier,
01:00:44c'est de voler.
01:00:46Stéphane Ravier, comment vous réagissez quand vous entendez ces chiffres
01:00:48qui sont incroyables, et en plus, moi,
01:00:50ce qui marque le plus, au-delà de la hausse des vols,
01:00:52moi, ce qui marque le plus, c'est des commerçants
01:00:54qui ont envie de baisser les bras, et qui se disent
01:00:56allez, on ne porte même pas plein. Moi, je trouve que c'est
01:00:58plutôt ça qui est marquant dans cette enquête, c'est-à-dire
01:01:00ils n'y croient plus. Ils ne croient plus en la justice,
01:01:02ils ne croient plus en la police. Ils disent, bon, allez,
01:01:04pour ça, ça ne sert à rien d'aller porter plein.
01:01:06Des commerçants qui baissent les bras et qui baissent le rideau,
01:01:08aussi, évidemment, que ce sont des services
01:01:10de proximité que l'on perd,
01:01:12parce que l'on a décidé, effectivement,
01:01:14tout a été dit, parce qu'il y a
01:01:16une police qui n'a pas le temps, qui n'a
01:01:18pas les moyens humains, et qui
01:01:20sait très bien que la justice,
01:01:22le PROC, derrière, ne poursuivra pas.
01:01:24C'est un droit donné, finalement,
01:01:26aux voleurs potentiels d'aller
01:01:28se servir chez les commerçants jusqu'à
01:01:30199 euros.
01:01:32C'est complètement délirant,
01:01:34et ce qui est vrai dans le vol
01:01:36est vrai aussi dans les cambriolages.
01:01:38Moi, je vois à Marseille, dans le quartier des Mourais,
01:01:40le village des Mourais, dans le 13e arrondissement,
01:01:42que vous connaissez sans doute, Jean-Marc.
01:01:44Tant que Marseillais, c'est un quartier
01:01:46paisible, qui était paisible, mais qui est désormais
01:01:48la cible des cambrioleurs, eh bien,
01:01:50on a affiché, parce qu'il y a des caméras
01:01:52de surveillance, on a affiché
01:01:54dans le quartier, les habitants,
01:01:56un peu à l'image des commerçants,
01:01:58la photo de celui qui opère
01:02:00depuis trop longtemps et qui
01:02:02cambriole sans
01:02:04être inquiété, parce que
01:02:06c'est au bout des quartiers nord de Marseille,
01:02:08pour que la police aille jusque là.
01:02:10Eh bien,
01:02:12ce sont les habitants qui, eux aussi,
01:02:14comme les commerçants, peuvent être inquiétés par la justice,
01:02:16parce que rien ne prouve
01:02:18que c'est lui, il faut qu'il y ait la preuve
01:02:20que la police arrête,
01:02:22que la justice condamne, et à ce moment-là,
01:02:24donc, les habitants,
01:02:26les habitants,
01:02:28constatant que les pouvoirs
01:02:30publics ne les soutiennent pas,
01:02:32eh bien, se débrouillent,
01:02:34comme le commerçant, par eux-mêmes.
01:02:36Dans votre enquête, il y a 97% des commerçants
01:02:38qui sont favorables à diffuser la photo
01:02:40des voleurs, c'est intéressant,
01:02:42ça s'est fait de plus en plus, depuis que vous l'avez fait,
01:02:44ça s'est développé, ça s'est fait à Nice, par exemple,
01:02:46cet été, on va revoir le reportage,
01:02:48un extrait du reportage qu'on avait fait à l'époque sur Nice, justement.
01:03:04Je ne pense pas qu'ils seront poursuivis
01:03:06sur un plan judiciaire,
01:03:08il y aura peut-être, à ce niveau,
01:03:10des rappels à la loi.
01:03:12En revanche,
01:03:14le risque, c'est aussi
01:03:16d'avoir des représailles de la part
01:03:18des voleurs.
01:03:20Le nombre de vols à l'étalage a explosé l'année dernière,
01:03:2242 000 faits ont été recensés,
01:03:24soit une hausse de 14%
01:03:26par rapport à 2021.
01:03:28Jérôme Jean, c'est vrai que c'est en la loi, on le rappelle,
01:03:30d'afficher les visages des voleurs.
01:03:32De voler, oui,
01:03:34mais d'afficher les visages aussi, c'est en la loi.
01:03:36C'est important de le préciser, regardez ce que monsieur vient de dire.
01:03:38Pourquoi je me permets de le dire ?
01:03:40Monsieur vient de dire que les commerçants risquent d'être inquiétés.
01:03:42C'est tout à fait le cas, les commerçants ont peur,
01:03:44sont inquiétés, par contre les voleurs
01:03:46agissent en toute sécurité.
01:03:48On a mis les voleurs en sécurité en France
01:03:50parce qu'on montre du doigt les commerçants et pas les voleurs.
01:03:52C'est là-dessus qu'il faut se poser les bonnes questions.
01:03:54Qu'est-ce qu'il faut montrer du doigt aujourd'hui ?
01:03:56Celui qui travaille, celui qui pèse les impôts,
01:03:58c'est celui qui va se retrouver devant le juge.
01:04:00Mais je le redis Jérôme Jean,
01:04:02afficher, en tout cas dans l'état actuel de la loi,
01:04:04afficher les visages des voleurs,
01:04:06c'est en la loi, vous n'avez pas le droit de le faire.
01:04:08Vous nous aviez reçus il y a un an.
01:04:10Grâce à vous, grâce aux médias qui se sont emparés de ce sujet,
01:04:12je vous remercie de nous donner la parole aujourd'hui,
01:04:14de plus en plus de Français découvrent aujourd'hui
01:04:16qu'il y a des vols dans les commerces. Et que c'est tout le temps.
01:04:18On découvre la quantité,
01:04:20je pense pas qu'on découvre qu'il y a des vols dans les commerces.
01:04:22Mais on pensait pas que c'était autant.
01:04:24Et que c'est si souvent.
01:04:26Donc un collectif de députés
01:04:28s'est emparé du sujet
01:04:30et a déposé une proposition de loi depuis.
01:04:32Donc il y a une proposition de loi numéro 496
01:04:34qui a été déposée à l'Assemblée nationale
01:04:36qui a été jugée recevable.
01:04:38Nous ce qu'on met en avant, c'est les résultats de cette enquête
01:04:40qui effectivement sont des résultats inquiétants
01:04:42mais à côté on veut des solutions et on a des solutions.
01:04:44Celle-ci en est une, il y en a d'autres.
01:04:46C'est-à-dire peut-être aussi renforcer
01:04:48une justice qui fasse un peu plus peur aujourd'hui.
01:04:50Aujourd'hui la justice, excusez-moi,
01:04:52mais pour ceux qui volent, elle les fait sourire.
01:04:54Ça fait pas rire les commerçants, ça fait rire les voleurs.
01:04:56Donc une justice un peu plus ferme.
01:04:58Aux Etats-Unis, le délit de vol est devenu un crime.
01:05:00Ça rigole moins.
01:05:02C'est assez variable aux Etats-Unis
01:05:04parce qu'en Californie par exemple,
01:05:06quand vous volez pour moins de 400 euros,
01:05:08400 dollars par exemple, il n'y a pas de poursuite.
01:05:10C'est-à-dire que c'est un peu comme les 200 euros en France.
01:05:12C'est-à-dire que les gens rentrent
01:05:14aujourd'hui dans les magasins, dans les supermarchés,
01:05:16il y a beaucoup d'images qui circulent sur les réseaux sociaux,
01:05:18ils viennent, ils se servent, ils prennent pour 200 dollars
01:05:20et ils repartent et personne ne les poursuit
01:05:22et personne ne court derrière eux.
01:05:24Je voudrais vous poser très rapidement
01:05:26sur le nombre d'agressions physiques.
01:05:28Est-ce que vos commerçants dans votre enquête
01:05:30ont constaté une augmentation
01:05:32importante des agressions physiques
01:05:34vis-à-vis d'eux ?
01:05:36C'est une chance, mais c'est peut-être aussi un problème.
01:05:38C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'agression physique.
01:05:40C'est une chance.
01:05:42Les commerçants laissent faire aussi aujourd'hui.
01:05:44Oui, je vais vous donner un exemple de la connaissance des voleurs.
01:05:46On a une maman
01:05:48qui est venue avec ses deux filles
01:05:50voler chez une commerçante
01:05:526 ou 700 euros de préjudice
01:05:54dans une parfumerie cosmétique
01:05:56qui fait partie avec les vêtements des objets
01:05:58les plus volés, des produits les plus volés.
01:06:00Figurez-vous qu'elle a diffusé le visage des voleuses.
01:06:02Elle a reçu un mois plus tard
01:06:04un courrier recommandé de l'avocat des voleuses.
01:06:06C'est vous dire
01:06:08qui m'a pris le droit en leur disant
01:06:10si vous ne retirez pas les images
01:06:12nous porterons plainte contre vous.
01:06:14Vous vous rendez compte ?
01:06:16Et ça me fait penser à ce qui s'est passé à Saint-Ouen.
01:06:18Vous vous en souvenez peut-être, c'était en février.
01:06:20On a affiché la photo de voleur
01:06:22et un homme est rentré dans son commerce
01:06:24il lui a dit vous enlevez ça tout de suite
01:06:26et regardez on a les images.
01:06:28Alors comme ça toi tu mets la photo de Manel.
01:06:30Pourquoi tu mets la photo de Manel ?
01:06:32C'est une séquence qui a fait vivement réagir internet.
01:06:34Enlève la photo.
01:06:36Enlève la photo, moi je ne rigole pas.
01:06:38Enlève la photo.
01:06:40Dans cette épicerie de Seine-Saint-Denis
01:06:42un homme s'en prend au gérant du magasin
01:06:44pour avoir affiché une photo de son ami
01:06:46qui aurait volé des produits pour une valeur de 15 euros.
01:06:48Après avoir déchiré la photo,
01:06:50l'individu propose de payer le montant du vol
01:06:52et insiste sur l'illégalité de son geste.
01:06:54Pourtant, face à la montée des vols
01:06:56dans les petits commerces,
01:06:58les gérants sont désemparés
01:07:00et ont de plus en plus recours à cette pratique
01:07:02qui reste illégale selon l'article 226.1 du code pénal.
01:07:06On peut comprendre le ras-le-bol du commerçant
01:07:08surtout s'il est volé régulièrement
01:07:10et par les mêmes personnes
01:07:12mais c'est illégal parce que ça porte
01:07:14atteinte à la présomption d'innocence.
01:07:16Le paradoxe c'est que le commerçant
01:07:18pourrait être poursuivi pour diffamation
01:07:20tant que la voleuse
01:07:22ou le voleur n'a pas été interpellé
01:07:24et a été sanctionné
01:07:26par la justice.
01:07:28Jérôme Jean, c'est exactement ce que vous disiez,
01:07:30c'est-à-dire qu'ils connaissent la loi.
01:07:32Vous avez vu l'homme qui rentre dans le commerce
01:07:34et dit « mais t'as pas le droit de faire ça ».
01:07:36C'est surrealiste quand même.
01:07:38Ils sont en position de force.
01:07:40Je vous le dis encore une fois,
01:07:42les commerçants ont peur
01:07:44parce qu'ils sont physiques.
01:07:46Oui, ils connaissent parfaitement la loi.
01:07:48Heureusement, la plainte n'a pas été déposée
01:07:50mais cette commerçante aurait pu être inquiétée.
01:07:52On a une autre commerçante, victime de vol
01:07:54qui diffuse le visage des voleurs
01:07:56qui porte plainte évidemment
01:07:58même si maintenant il n'y en a plus qu'un sur deux qui le fait.
01:08:00A l'époque, il y en avait un peu plus qui le faisaient.
01:08:02Elle a été convoquée au tribunal cette commerçante
01:08:04parce qu'elle avait diffusé le visage des voleurs.
01:08:06On lui a demandé de le retirer, elle l'a fait.
01:08:08Elle a donc eu un rappel à la loi
01:08:10quand les voleurs n'ont rien eu.
01:08:12Donc ils ont volé pour un butin de 4 ou 500 euros
01:08:14ils repartent avec rien
01:08:16et la commerçante, on la reprend de volée
01:08:18en lui disant, attention madame, il ne faut pas faire ça.
01:08:20On marche sur la tête.
01:08:22C'est tout ça que les français ne comprennent plus.
01:08:24Ils ne comprennent plus parce qu'on n'est même plus dans de la logique.
01:08:26C'est impossible
01:08:28à expliquer ce que vous racontez là sur ce plateau
01:08:30sur cette commerçante qui se retrouve devant le juge
01:08:32et le voleur qui n'a rien.
01:08:34On est chez les dingues.
01:08:36Le problème de fond, on l'a évoqué,
01:08:38c'est les services de police et de justice
01:08:40qui sont débordés, qui ne peuvent traiter
01:08:42aujourd'hui que les urgences et les attaques
01:08:44non pas au bien, mais aux personnes.
01:08:46Et donc les attaques au bien, effectivement,
01:08:48sont reléguées, moi je le vois régulièrement
01:08:50à Paris, sont reléguées
01:08:52à l'arrière boutique, si j'ose dire,
01:08:54uniquement lorsqu'il n'y a plus grand chose d'autre à faire
01:08:56et qu'il n'y a pas d'attaque aux personnes à poursuivre.
01:08:58Donc le combat
01:09:00qu'il faut mener, c'est en effet renforcer
01:09:02considérablement les services de police
01:09:04et de justice. Après, cette pratique
01:09:06elle est en effet illégale aujourd'hui, même si on
01:09:08prend tous le ras-le-bol des
01:09:10commerçants qui n'ont pas d'autre solution.
01:09:12Mais je crois qu'il faut quand même être cohérent, là encore une fois,
01:09:14sur toute la chaîne, et dire
01:09:16qu'il faut respecter la loi. Si la loi
01:09:18est mauvaise, on change la loi.
01:09:20Qu'est-ce que vous leur répondez aux commerçants ?
01:09:22Vous avez Jérôme Jean qui est représentant de commerçants là.
01:09:24Qu'est-ce que vous lui dites ? Vous lui dites, faites quoi ?
01:09:26Je lui dis, c'est très bien d'avoir porté
01:09:28avec un député l'année dernière une loi
01:09:30pour faire changer cette loi. Tant que cette loi
01:09:32aujourd'hui s'applique, elle doit être respectée au même titre
01:09:34que toutes les lois. Il faut être cohérent
01:09:36là-dessus et défendre l'état de droit
01:09:38et les lois dans notre pays. Mais les commerçants qui se font
01:09:40voler, qui mettent les affiches
01:09:42parce qu'ils n'ont pas d'autre solution, qu'est-ce que vous leur dites
01:09:44à ces gens-là ? Arrêtez, continuez à vous faire
01:09:46voler ? Non, je leur dis qu'il faut systématiquement
01:09:48porter plainte et que c'est bien de se réunir à travers
01:09:50des associations pour effectivement porter
01:09:52cette loi et faire changer les règles.
01:09:54Écoutez la réalité, écoutez le terrain, écoutez ce qu'il vous dit.
01:09:56Je suis élu de terrain. Il vous dit que ça ne marche pas.
01:09:58Ça ne marche pas de porter plainte.
01:10:00Tant qu'on n'aura pas d'autre solution, monsieur,
01:10:02et je vous invite à passer le message
01:10:04aux élus de la République, aux députés, aux sénateurs.
01:10:06Tant qu'on ne se mettra pas autour de la table,
01:10:08comme on le fait naturellement dans les entreprises,
01:10:10quand on veut régler un problème, pourquoi
01:10:12est-ce qu'aujourd'hui on ne le fait pas en politique ? Pourquoi
01:10:14est-ce qu'on ne prend pas le problème à bras-le-corps ? On vote
01:10:16en touche et on traite d'autres sujets qui sont
01:10:18plus importants ou moins importants, peu importe.
01:10:20Tant qu'on ne nous ouvrira pas à la porte
01:10:22et qu'on ne nous mettra pas autour
01:10:24de la table pour discuter, expliquer,
01:10:26il y a des solutions. Je vous regarde dans les yeux
01:10:28et je vous le dis. Demandez à Bruno
01:10:30Retailleau et demande également à Gérald Darmanin
01:10:32que nous puissions. Vous êtes
01:10:34aujourd'hui le représentant
01:10:36du pouvoir politique.
01:10:38Vous avez des contacts.
01:10:40Dites-leur qu'on est prêt.
01:10:42Il y a des solutions.
01:10:44Peut-être faire en sorte que cette proposition de loi,
01:10:46ça fait un an qu'elle est dans les cartons.
01:10:48Quand est-ce qu'on la sort du placard ?
01:10:50Il y a une autre solution qu'on n'a pas évoquée, c'est les caméras de vidéoprotection.
01:10:52Mais ça sert à quoi ?
01:10:54Mais ça ne sert à rien
01:10:56à partir du moment où la France est en mouvement.
01:10:58Mais ils n'ont pas le temps.
01:11:00On ne va pas faire une enquête
01:11:02quand on vole à Haute.
01:11:04Merci à tous. On se retrouve demain en direct à 19h35.
01:11:06A demain et d'ici là, soyez prudents.