Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Lundi 5 mai 2025, Morandini Live numéro 1651 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11A la une, on l'a appris ce matin, deux policiers ont été blessés dans une attaque à la hache
00:00:17qui s'est produite devant le commissariat de Sens dans Lyon.
00:00:20Nos confrères d'Actu 17 révèlent cette information ce matin.
00:00:24Ce qui aurait pu être un drame s'est produit quand trois policiers municipaux
00:00:27se rendit au commissariat de police situé sur le boulevard du maréchal Foch.
00:00:31Lorsqu'un homme s'est adressé à eux, il leur a expliqué qu'il voulait déposer plainte
00:00:35puis s'est énervé quand les fonctionnaires lui ont répondu qu'il devait voir avec les policiers nationaux.
00:00:40L'homme retourne alors à sa voiture et récupère une hache qui se trouvait à l'intérieur.
00:00:46Il menace alors les policiers qui tentent courageusement de le maîtriser.
00:00:50Deux des fonctionnaires de police ont été blessés durant cette arrestation.
00:00:53On va y revenir avec les dernières informations bien évidemment dès le début de Morandini Live.
00:00:58Et quand on vous dit que plus personne n'est à l'abri, ce qui s'est passé à Marseille est une fois de plus surréaliste.
00:01:03Ce week-end, ce sont des éboueurs qui ont été attaqués au couteau.
00:01:07Vous avez bien entendu des éboueurs.
00:01:09Il semble que des trafiquants de drogue ne souhaitaient pas qu'ils enlèvent des cantonneurs
00:01:13dans lesquels se trouvait la drogue.
00:01:14Ce vendredi matin, deux agents effectuaient leur tournée lorsqu'ils ont été attaqués au couteau
00:01:21dans le 14e arrondissement de Marseille.
00:01:24Martine Vassal, présidente de la métropole ex-Marseille-Provence, leur apporte son soutien.
00:01:30Nos agents sont en première ligne pour nettoyer Marseille.
00:01:33Exposés à la violence, ces agressions répétées doivent cesser.
00:01:36Une agression qui pourrait avoir un lien avec le narcotrafic.
00:01:41Les suspects auraient voulu empêcher les agents de collecte d'enlever des conteneurs
00:01:45dans lesquels étaient cachés des produits stupéfiants.
00:01:48Les individus cagoulés, à ma connaissance, ils étaient quatre, avec beaucoup de détermination,
00:01:52ont agressé ces éboueurs pour récupérer leurs produits dans des conteneurs.
00:01:55Ce n'est pas un fait rare.
00:01:59C'est un endroit où, effectivement, bien souvent, les trafiquants cachent leurs produits.
00:02:05Les deux éboueurs s'en sont sortis avec des plaies superficielles.
00:02:09Mais ce n'est pas la première fois que des agents se font agresser.
00:02:12Ce quartier de Marseille est gangréné par des réseaux de stupéfiants.
00:02:16Autre agression.
00:02:17Samedi, en fin d'après-midi, l'adjoint au maire de la commune de Cubzagay, en Gironde,
00:02:21a été pris à partie et frappé par une quinzaine de jeunes
00:02:24après leur avoir demandé de cesser de faire un rodéo urbain.
00:02:27Il faut bien savoir que cette toute petite ville ne compte qu'un millier d'habitants.
00:02:31Ils souffrent de plusieurs fractures.
00:02:33J'ai le nez cassé, l'arcade ouverte et la pommette brisée, a-t-il raconté au micro de CNews.
00:02:38Ce n'est pas la première fois, d'ailleurs, que mon adjoint intervient.
00:02:41Et il est allé en toute confiance.
00:02:43Mais seulement hier, ce qui s'est passé, c'est que c'était des gens hors commune qui étaient là.
00:02:47En plus des quelques jeunes qui étaient là.
00:02:49C'est-à-dire qu'il y avait une quinzaine de personnes en moto.
00:02:51Donc, il est intervenu suite à avoir croisé des gens qui faisaient des roues arrières,
00:02:58qui faisaient des roues urbaines et plus ni moins,
00:03:00qui ont tenté de le renverser ou qui ont failli le renverser.
00:03:03Donc, il est retourné sur le site.
00:03:07Et là, quand il est arrivé, il s'est aperçu qu'il avait des gens qu'il ne connaissait pas.
00:03:11Et qui ont été très violents et qui l'ont attaqué tout de suite.
00:03:15Voilà, sur Alice dans cette petite commune de 1000 habitants.
00:03:18C'est la guerre désormais.
00:03:19Voilà ce que disent certains habitants d'une ville plus grosse, puisqu'il s'agit de Rennes.
00:03:23Après une nouvelle fusillade à la Kalachnikov, samedi, vers 19h20,
00:03:27alors qu'il fait encore jour, trois individus sont sortis d'un véhicule Peugeot au nord de la dalle Kennedy.
00:03:32Et ils ont tiré à plusieurs reprises sur des individus présents au pied de l'immeuble.
00:03:36Deux personnes âgées de 16 et 17 ans ont été blessées par balles.
00:03:39Une fusillade qui intervient après une autre attaque de ce type, exactement au même endroit.
00:03:44Alors, que s'est-il passé ce week-end ?
00:03:46Explication d'Amory Brelet, de Valeurs Actuelles.
00:03:49Deux milliers de 16 et 17 ans ont été blessés par balles.
00:03:53Ce samedi soir, vers 18h30, sur la dalle Kennedy, dans le quartier Villejean de Rennes,
00:03:59qui est réputé pour son trafic de stupéfiants.
00:04:02Trois suspects, donc trois hommes, sont arrivés sur la dalle et ont ouvert le feu.
00:04:09A priori, 14 balles ont été tirées.
00:04:13Il y a deux victimes, donc.
00:04:14La plus jeune, qui a 16 ans, a été légèrement blessée au genou.
00:04:19La plus âgée, qui a 17 ans, a été crièvement blessée, elle, à la cuisse.
00:04:24Voilà, et pendant ce temps, Bruno Rotaillot est à la manœuvre.
00:04:26Il est en ce moment même à Créteil.
00:04:28Il profite d'un déplacement à la préfecture du Val-de-Marne
00:04:31pour présenter sa nouvelle circulaire pour durcir les conditions de régularisation
00:04:35des étrangers sans papiers en France.
00:04:37Un texte de cinq pages auquel la charte des droits et des devoirs du citoyen français est annexée.
00:04:42Alors, nous savons déjà ce que va annoncer le ministre.
00:04:45Tout à l'heure, à 11h30, en voici les grandes vies.
00:04:48Il veut durcir les conditions permettant aux ressortissants étrangers
00:04:52d'obtenir la nationalité française.
00:04:55Bruno Rotaillot insiste sur l'exemplarité du parcours du demandeur,
00:04:59notamment en ce qui concerne un séjour irrégulier avéré.
00:05:03Le ministre de l'Intérieur met l'accent sur la nécessité d'autonomie
00:05:06de la personne concernée, qui doit se traduire par une insertion professionnelle
00:05:11désormais sur cinq ans, ainsi que des ressources suffisantes et stables,
00:05:15hors prestations sociales.
00:05:17En s'appuyant sur une disposition de la loi d'Armanin,
00:05:20il demande au préfet de s'assurer du renforcement du niveau de maîtrise
00:05:24requis en langue française.
00:05:25Les demandeurs seront également soumis à un examen civique
00:05:28afin de s'assurer de leur adhésion aux valeurs de la République.
00:05:32Enfin, concernant les cas des étrangers au comportement répréhensible,
00:05:37le ministre demande au préfet de privilégier une décision de rejet
00:05:40en cas de renseignement défavorable.
00:05:43Bruno Rotaillot évoque toutefois la possibilité d'une seconde chance
00:05:46dans certains cas.
00:05:48Aux trois mois de l'application de la circulaire,
00:05:50les préfets seront tenus de faire un bilan au ministre de l'Intérieur.
00:05:54Et puis c'est dans un peu plus d'une semaine, le 13 mai prochain,
00:05:58que va s'ouvrir le festival de Cannes,
00:05:59un événement mondial qui attire des touristes, des stars, des milliardaires,
00:06:02mais aussi des voleurs, et en particulier des voleurs de montres.
00:06:06Alors la police nationale et la police municipale ont décidé de s'unir contre ce fléau.
00:06:10Sur la croisette, la police patrouille pour traquer les voleurs.
00:06:15On essaie d'être vigilants sur le comportement des gens.
00:06:19Et puis dès qu'un individu nous attire l'œil, on le surveille.
00:06:26Vendredi à Cannes, sept voleurs présumés d'origine napolitaine
00:06:30ont été arrêtés après avoir tenté de dérober une montre de luxe
00:06:35d'une valeur de 600 000 euros au poignet d'un membre de la famille royale du Qatar.
00:06:40Ils ont été repérés grâce aux caméras de vidéosurveillance de la ville
00:06:43et interceptés grâce à un dispositif de coordination
00:06:47entre la police municipale et la police nationale.
00:06:51C'est un gros dispositif qu'on a mis en place pour essayer de contrer les vols de montres.
00:06:56On a à peu près 60 effectifs le matin sur l'engagé et 60 effectifs l'après-midi.
00:07:01Donc on a des patrouilles VTT, on a des patrouilles motins,
00:07:05des patrouilles véhiculées et des patrouilles pédestres en permanence.
00:07:08Les voleurs ont été interpellés alors qu'ils s'apprêtaient à passer à l'acte
00:07:12à bord d'un scooter faussement immatriculé.
00:07:14C'est vraiment un fléau qui nous atteint.
00:07:16C'est un fléau qui atteint toutes les destinations,
00:07:19qui sont des destinations attractives.
00:07:22Attractives parce qu'il y a du beau monde qui vient de l'ensemble de la planète.
00:07:28Par conséquent, ça attire les malfrats.
00:07:30Allez, direction maintenant Vigneux-sur-Seine, c'est dans l'Essonne.
00:07:33Une aire de jeu a été détruite volontairement par le feu
00:07:36quelques heures seulement après son inauguration.
00:07:39Les habitants, et on les comprend, sont furieux,
00:07:41d'autant que ce projet a coûté plus de 90 000 euros à la municipalité.
00:07:46Les enfants n'en auront profité que quelques heures.
00:07:51A peine inauguré, cette aire de jeu a été partiellement détruite par un incendie criminel.
00:07:57On voit mal quel est le but d'un acte comme ça, donc oui, oui, ça nous surprend.
00:08:01C'est navrant, d'autant plus que la veille de l'incident, mon frère a été passé avec les enfants.
00:08:10La mairie a déposé plainte et dénonce un acte de destruction commis par une minorité de voyous.
00:08:17Cette famille vient régulièrement dans ce parc.
00:08:20Cette aire de jeu était très attendue par les habitants du quartier.
00:08:23On attendait avec impatience une aire de jeu dans ce parc qu'on côtoie depuis maintenant deux ans et demi,
00:08:28depuis la naissance de nos enfants.
00:08:31Et donc là, on est vraiment très en colère aussi.
00:08:34Une structure comme ça, ça coûte quand même très cher aux contribuables.
00:08:38Et le fait qu'elle soit dégradée comme ça, 24 heures après une inauguration,
00:08:42c'est vraiment très fort en plus comme geste.
00:08:45Et c'est intolérable.
00:08:46Un projet qui a coûté 90 000 euros à la municipalité.
00:08:49Pour l'heure, des barrières et de la rue Balis protègent le site.
00:08:53Mais la mairie assure que l'aire de jeu sera reconstruite.
00:08:57Allez, dans un instant, nous irons donc à Assens avec cette information qui s'affiche sur votre écran en bas,
00:09:01que vous voyez ces deux policiers qui ont été blessés après une attaque à la hache.
00:09:05On l'a appris ce matin, on va vous donner les toutes dernières informations.
00:09:08Mais tout de suite, les tops et les flops d'audience de ce week-end.
00:09:10Et c'est avec Mister Audience, Ayas Kévin.
00:09:12Va t'en.
00:09:13Vendredi soir, c'était le lancement de la septième saison de Masked Singer sur TF1.
00:09:21En atteignant tout juste les 3 millions, faisant d'ailleurs moins que celui de la saison précédente,
00:09:25le divertissement présenté par Camille Comballe a été battu par la série à succès de France 2, Tropique Criminel.
00:09:31A noter que le premier être démasqué était Patrick Sébastien, qui se cachait sous le costume du rhinocéros.
00:09:36Avec la carte au trésor, France 3 a réalisé une audience timide à 1,6 million et a été suivie par le film OSS 117,
00:09:43alerte rouge en Afrique noire, diffusée sur M6 et faible à seulement 1,3 million.
00:09:50Samedi soir, c'était la finale de The Voice sur TF1.
00:09:53Mais l'événement n'a pas permis à la une d'arriver en tête.
00:09:56C'est France 3 qui a remporté haut la main la soirée avec la série Meurtre aux marquises,
00:10:00qui a rassemblé 4,2 millions de téléspectateurs.
00:10:02Sur la une, ce sont 2,9 millions de personnes qui ont assisté à la victoire du groupe Ilsello de l'équipe de Florent Pagny.
00:10:09Un score plutôt moyen, mais légèrement au-dessus, de celui réalisé par la finale de la saison précédente.
00:10:14Sur France 2, le jeu de Bruno Guillon, qui restera dans la lumière, a tout juste atteint les 2 millions.
00:10:19La quatrième place a été attribuée à échappé belle sur France 5,
00:10:22qui a atteint le million largement devant la série d'M6 NCIS,
00:10:26qui a fait un gros bide à seulement 646 000 et qui a même été battu par Arte.
00:10:32Et un soir, c'est TF1 qui a remporté la soirée ciné du dimanche.
00:10:36Et très largement, avec ceux qui veulent ma mort, la une a rassemblé 3,8 millions de personnes.
00:10:41En diffusant le film Mystara Saint-Tropez, France 2 fait un million et demi de moins.
00:10:46France 3 MCIS ont quant à elle été boudé.
00:10:48La série McDonald's & Dodds et le magazine Zone Interdite sont à moins d'un million neuf.
00:10:53Mister Audience vous dit à demain.
00:10:54– Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:59Laurent Jacobelli, bonjour.
00:11:00– Bonjour.
00:11:00– Merci d'être avec nous, député du Rassemblement National de Moselle
00:11:03et porte-parole du Rassemblement National.
00:11:05David Xavier Weiss, toujours aussi jeune, bonjour.
00:11:06– Bonjour.
00:11:07– Maire adjoint Les Républicains de Levallois-Péret.
00:11:09Je vous dis ça parce qu'on parlait de sa barbe tout à l'heure, voilà.
00:11:11On lui disait que ça le vieillissait.
00:11:12– Jérôme Dubus, bonjour.
00:11:14– Bonjour.
00:11:14– Merci d'être avec nous.
00:11:15– Et puis Valérie Barny, bonjour.
00:11:16– Bonjour.
00:11:16– Merci également d'être là, président de Citoyens Responsables
00:11:18et conseiller municipal de Surenne.
00:11:21Pour débuter cette émission, donc, vous l'avez compris,
00:11:23on l'a appris ce matin, cette attaque à la hache contre des policiers
00:11:27qui s'est déroulée à Sens.
00:11:29Deux policiers ont été blessés dans cette attaque
00:11:31qui s'est produite au commissariat de Sens
00:11:33et on a visiblement évité un vrai drame
00:11:36puisque l'homme qui s'est attaqué à eux est allé dans sa voiture
00:11:39récupérer cette hache pour attaquer les policiers.
00:11:42On est avec Augustin Dumas qui est référent National Alliance Police.
00:11:45Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:11:48Que savez-vous sur ce qui s'est passé précisément ?
00:11:51– Alors, ce que l'on sait concernant cette attaque,
00:11:54c'est qu'effectivement, on a des policiers municipaux
00:11:57qui étaient au nombre de trois,
00:11:58qui sont dans une mission du quotidien,
00:12:00c'est-à-dire qu'ils vont récupérer des animaux errants
00:12:02au niveau du commissariat
00:12:03et à ce moment-là, un homme prend attache avec eux.
00:12:06Il leur demande s'il peut déposer plainte,
00:12:09donc il l'invite tout naturellement à aller vers le commissariat
00:12:11qui prend les plaintes qui se situent juste à côté
00:12:13et l'individu s'énerve, leur demandant effectivement à quoi ils servent,
00:12:18commence à les invectiver.
00:12:19Là, l'individu se dirige vers son véhicule,
00:12:22il se saisit d'une hache.
00:12:24Fort heureusement, les collègues policiers municipaux
00:12:26étaient équipés en pistolet semi-automatique,
00:12:29donc ils ont pu effectuer des injonctions
00:12:31et au moment de l'interpellation,
00:12:33on a deux collègues qui ont été blessés.
00:12:35Donc bien évidemment, je pense à ces deux collègues qui sont blessés
00:12:38et ils ont réussi à le maîtriser et à l'interpeller.
00:12:41Augustin Dumas, on est quand même dans une situation
00:12:44qui est totalement surréaliste.
00:12:46C'est-à-dire que l'homme, pour un désaccord sur le fait
00:12:48qu'il faille rentrer dans le commissariat pour déposer plainte ou pas,
00:12:51il va dans sa voiture et récupère une hache.
00:12:53Des fois, on se demande honnêtement
00:12:55dans quel monde et dans quelle époque on vit.
00:12:56Alors, c'est vrai que c'est un peu la réalité
00:13:00de tous les policiers municipaux
00:13:01et de tous les policiers nationaux.
00:13:04On est dans un continuum de sécurité
00:13:06et on travaille au quotidien, main dans la main.
00:13:08C'est aussi le cas dans les secteurs gendarmerie
00:13:09où les collègues policiers municipaux travaillent avec eux.
00:13:12Et en tant que primo-intervenant,
00:13:13on ne sait jamais sur quelle situation on va tomber.
00:13:17C'est pour ça qu'on s'entraîne au quotidien.
00:13:18C'est pour ça que les collègues ont su faire preuve
00:13:21de sang-froid et de professionnalisme
00:13:23puisque même s'ils ont été blessés,
00:13:24ils ont réussi, et ils auraient pu être blessés
00:13:27bien plus gravement,
00:13:28ils ont réussi à interpeller l'individu
00:13:29et à le présenter devant l'officier de police judiciaire.
00:13:32Ce que ça prouve aussi,
00:13:33c'est que quelle que soit la situation,
00:13:35y compris, là vous me dites,
00:13:36ils étaient allés récupérer des animaux errants.
00:13:39Donc voilà, ils ont rencontré cet homme au retour.
00:13:41Mais quelle que soit la situation,
00:13:43aujourd'hui, les policiers doivent être sur leur garde
00:13:45et à tout moment, un drame peut arriver.
00:13:49Alors effectivement, les policiers,
00:13:51quels qu'ils soient,
00:13:51mais principalement les policiers qui sont sur le terrain,
00:13:54on est en tant que policiers municipaux
00:13:56sur une police de proximité.
00:13:58Et c'est vrai que les situations
00:14:00peuvent évoluer très très rapidement.
00:14:03Il arrive très fréquemment
00:14:04que des collègues aillent sur une intervention banale,
00:14:06une intervention du quotidien,
00:14:07ça peut être un différent familial ou autre,
00:14:09et se retrouvent dans une situation qui évolue.
00:14:12Ça peut être le cas avec la présence d'une arme.
00:14:15On a des policiers, heureusement,
00:14:17qui sont formés.
00:14:18On a de plus en plus de policiers municipaux
00:14:20qui sont armés,
00:14:21et les maires font le choix
00:14:22d'armer leur police municipale.
00:14:24Et on a ce qui permet effectivement
00:14:26d'intervenir sur un certain nombre de situations.
00:14:29Et la complémentarité avec la police nationale
00:14:31et la gendarmerie
00:14:32permet également d'avoir ce continuum
00:14:34et de réagir face aux situations.
00:14:36Mais c'est vrai qu'on a des collègues
00:14:37qui sont en difficulté sur certains secteurs
00:14:38parce qu'ils n'ont pas l'armement,
00:14:40ou en tout cas en partie de l'armement.
00:14:41Ils n'ont pas d'armement type pistolet semi-automatique.
00:14:45Là, très clairement,
00:14:46si les policiers n'avaient pas été équipés,
00:14:48on a sûrement évité un drame
00:14:49et la situation aurait pu être bien plus compliquée.
00:14:51En tout cas,
00:14:51les victimes auraient pu être bien plus impactées.
00:14:54Dernière question,
00:14:55Augustin Dumas,
00:14:55quand même,
00:14:56on se retrouve avec quelqu'un,
00:14:57on l'a dit un peu rapidement,
00:14:59mais malgré tout,
00:15:00moi, ça me surprend,
00:15:01quelqu'un qui, dans sa voiture,
00:15:02a une hache.
00:15:03Enfin, c'est quand même...
00:15:05Il se prend la tête avec des policiers,
00:15:07il va dans sa voiture
00:15:08et récupère une hache.
00:15:09Enfin, c'est surréaliste.
00:15:11Déjà, les couteaux,
00:15:12on sait qu'il y a beaucoup de couteaux
00:15:13en circulation et de plus en plus.
00:15:14Donc, déjà, ça, c'est effrayant.
00:15:16Mais imaginez qu'il y a des gens
00:15:17qui sont en voiture avec une hache.
00:15:19Je suppose que, voilà,
00:15:20enfin, il n'allait pas en forêt
00:15:22couper du bois.
00:15:25Effectivement, ça pose question.
00:15:26C'est vrai que le port
00:15:27et le transport de l'arme sont interdits.
00:15:29On a de plus en plus d'opérations
00:15:30qui sont menées
00:15:31pour essayer de détecter
00:15:33des opérations conjointes
00:15:34la plupart du temps
00:15:34avec la police nationale.
00:15:36On le voit, nous,
00:15:37on est saisis assez régulièrement
00:15:38pour des collègues
00:15:39qui ont fait des découvertes d'armes
00:15:41ou sont amenés à intervenir
00:15:43sur des individus armés.
00:15:44C'est pour ça qu'on a eu
00:15:45une montée en puissance
00:15:46des polices municipales,
00:15:47notamment en termes d'armement.
00:15:49C'est pour ça que de plus en plus
00:15:50aussi de maires
00:15:50assument d'armer
00:15:51leur police municipale.
00:15:52Et fort heureusement,
00:15:53on a de plus en plus
00:15:53de policiers municipaux armés.
00:15:55On a vraiment besoin
00:15:56d'avoir ces moyens
00:15:58de se défendre,
00:15:59mais également de défendre
00:16:00la population.
00:16:01C'est vrai que le policier
00:16:01souvent est pointé du doigt
00:16:04quand il fait usage
00:16:06ou pas de son arme,
00:16:07quand il sort son arme,
00:16:08tout simplement.
00:16:09Mais ça permet quand même
00:16:10d'intervenir sur des situations
00:16:11qui sont dégradées
00:16:13et dans lesquelles
00:16:14on a besoin
00:16:14de pouvoir protéger
00:16:15à la fois l'ensemble
00:16:17des personnes présentes
00:16:17sur l'intervention
00:16:18ainsi que de se protéger
00:16:20si c'est nécessaire.
00:16:21Et comment vous réagissez
00:16:22aux gens qui,
00:16:23sur les plateaux,
00:16:24et ici on a parfois
00:16:25des gens de gauche,
00:16:26il faut le dire,
00:16:27des gens de gauche
00:16:27qui disent
00:16:28le policier municipal
00:16:28n'a pas à être armé,
00:16:30ce n'est pas son travail,
00:16:31c'est le travail
00:16:31de la police nationale,
00:16:33il n'a pas à avoir une arme.
00:16:34Comment vous réagissez ?
00:16:35Moi, ma réponse en général,
00:16:37c'est de dire
00:16:37mais de toute façon,
00:16:38quand quelqu'un a décidé
00:16:39d'attaquer un policier,
00:16:40il ne va pas vérifier
00:16:40si c'est police municipale
00:16:41ou police nationale.
00:16:42Donc les deux,
00:16:43à mon sens,
00:16:43courent le même risque.
00:16:44Mais vous,
00:16:44qu'est-ce que vous avez envie
00:16:45de dire aux gens
00:16:46qui encore aujourd'hui
00:16:47disent,
00:16:48ah oui,
00:16:48mais il ne faut pas
00:16:48armer la police municipale ?
00:16:49Parce qu'il y en a encore
00:16:50des gens qui disent ça.
00:16:52Alors, il en reste,
00:16:53mais c'est très à la marche.
00:16:54On le voit bien d'ailleurs,
00:16:55quelle que soit
00:16:56la sensibilité politique,
00:16:57on a beaucoup de communes
00:16:58qui ont fait le choix
00:16:59d'armer leur police municipale
00:17:00et maintenant,
00:17:01on voit sur des communes
00:17:03quelle que soit leur sensibilité,
00:17:05ils arment
00:17:05les polices municipales,
00:17:06ils l'assument,
00:17:07ils ont conscience
00:17:07que leurs policiers municipaux
00:17:09sont les policiers du quotidien.
00:17:11Si on prend
00:17:12la police municipale de Sens,
00:17:14ce sont 23 policiers municipaux.
00:17:16On a également,
00:17:17donc en police nationale,
00:17:18à peu près 80 fonctionnaires,
00:17:20dont 60 qui sont
00:17:21des fonctionnaires de terrain.
00:17:23On se rend bien compte
00:17:23que de toute façon,
00:17:24avec 60 fonctionnaires
00:17:25pour une ville
00:17:25de 33 000 habitants
00:17:26et un secteur
00:17:27comme celui de Sens,
00:17:28ce n'est pas assez.
00:17:29En plus,
00:17:29on est vendredi
00:17:30sur un jour
00:17:31où c'est la foire.
00:17:32On est en pleine foire
00:17:33à Sens,
00:17:34donc tous les effectifs
00:17:35sont mobilisés dessus.
00:17:36si on n'a pas ce continuum
00:17:37de sécurité,
00:17:38ça ne peut pas fonctionner
00:17:39et on ne peut pas offrir
00:17:40un service public de qualité.
00:17:42Les maires ont bien compris
00:17:42qu'ils ont besoin
00:17:43d'offrir un service public
00:17:44de qualité,
00:17:45un service dans lequel
00:17:45on peut rentrer
00:17:46dans un poste
00:17:46de police municipale
00:17:47ou de police nationale
00:17:48pour pouvoir effectuer
00:17:50différentes démarches
00:17:51et qu'on a besoin
00:17:52d'offrir ce service
00:17:53à tout le monde
00:17:54et à tous les habitants.
00:17:55Merci beaucoup,
00:17:55Augustin Dumas,
00:17:56référent national
00:17:57Alliance Police
00:17:58pour ces explications.
00:17:59Merci,
00:18:00c'était très clair
00:18:00sur ce qui s'est passé
00:18:01à Sens.
00:18:01On l'a appris ce matin,
00:18:03ces policiers,
00:18:04ils étaient trois policiers,
00:18:05ils ont été attaqués
00:18:06avec une hache
00:18:07devant le commissariat
00:18:08de Sens,
00:18:08deux des policiers
00:18:09ont été blessés,
00:18:10Laurent Jacoby dit
00:18:11c'est glaçant
00:18:12et en plus la répétition.
00:18:14Bien sûr,
00:18:14c'est symptomatique,
00:18:15aujourd'hui on se demande
00:18:16si nous sommes toujours
00:18:16dans un état de droit,
00:18:18on se demande
00:18:18si nous ne sommes pas
00:18:19dans un état
00:18:19où c'est la loi
00:18:19du plus fort,
00:18:20du plus violent,
00:18:21du plus armé
00:18:22qui fait foi.
00:18:23Aujourd'hui,
00:18:24le fait d'avoir une hache
00:18:26devient le fait
00:18:27pratiquement banal
00:18:28et menacer des policiers
00:18:29avec une hache,
00:18:30un couteau,
00:18:31devient quotidien,
00:18:32c'est-à-dire
00:18:32qu'il n'y a plus
00:18:33la peur de la police,
00:18:34qu'elle soit nationale
00:18:34ou municipale,
00:18:35il n'y a plus
00:18:35la peur du gendarme,
00:18:36tout simplement
00:18:37parce que derrière
00:18:37il y a du laxisme,
00:18:39je ne sais pas
00:18:39ce qu'on va trouver
00:18:40sur cet individu,
00:18:41mais à mon avis
00:18:41il n'en est pas
00:18:42à son coup d'essai,
00:18:43on ne se réveille pas
00:18:43un matin en se disant
00:18:44je vais acheter une hache,
00:18:46je vais la mettre
00:18:46dans mon coffre,
00:18:47on ne sait jamais
00:18:47ce qui peut arriver.
00:18:48Donc là aussi
00:18:48ça pose la question
00:18:49de la justice en France,
00:18:51mais les curseurs
00:18:51se sont déplacés,
00:18:52c'est-à-dire
00:18:53l'acceptation de la violence
00:18:54a augmenté.
00:19:02d'incivilité totale.
00:19:04Aujourd'hui
00:19:04on en est à se dire
00:19:05est-ce qu'il ne va pas
00:19:08se planter ?
00:19:08Donc bien sûr
00:19:09on peut contrôler les armes,
00:19:10mais demain
00:19:11ça ne veut dire
00:19:12plus de tronçonneuse,
00:19:13ça ne veut dire
00:19:13plus de couteau de cuisine,
00:19:14ça ne veut dire plus rien
00:19:15parce que tout aujourd'hui
00:19:16peut être détourné
00:19:17de sa fonction
00:19:17parce qu'il y a
00:19:18la haine du policier
00:19:19et il y a une violence totale.
00:19:21On parlait tout à l'heure
00:19:22de certains politiciens
00:19:23qui disaient
00:19:24il ne faut pas armer
00:19:24les polices municipales,
00:19:25ça va encore plus loin.
00:19:26Il y en a qui disent
00:19:27il faut désarmer la police.
00:19:28Il y en a qui disent
00:19:29que la police
00:19:30lorsqu'elle fait usage
00:19:31de la force
00:19:32parce qu'elle est légitime
00:19:33à le faire,
00:19:33on l'a vu à Drancy
00:19:34lors d'un rodéo,
00:19:35les policiers deviennent
00:19:36les coupables
00:19:37et les voyous
00:19:38deviennent les victimes.
00:19:39Mais c'est très intéressant
00:19:40Drancy,
00:19:40vous allez continuer
00:19:41à parler de tout ça
00:19:41dans un instant,
00:19:42mais je voudrais
00:19:42qu'on revoie moi
00:19:43sans commentaire
00:19:44ce qui s'est passé à Drancy
00:19:45parce que le son
00:19:46est presque plus fort
00:19:47parce que le son
00:19:48c'est de la provocation.
00:19:49C'est-à-dire que vous avez
00:19:50la personne qui est en train
00:19:50de filmer qui lui dit
00:19:51allez vas-y tire,
00:19:53tire parce qu'il sait
00:19:53que c'est filmé
00:19:54et il sait qu'après
00:19:54celui qui aura des problèmes
00:19:55c'est le policier
00:19:56et écoutez-le,
00:19:57ça dure 50 secondes
00:19:58mais écoutez le son surtout.
00:20:02Voilà,
00:20:02tu vas pas tirer.
00:20:03Tu fais quoi là ?
00:20:04C'est filmé.
00:20:05C'est filmé.
00:20:07Hé, regarde.
00:20:08Tire.
00:20:09Tire.
00:20:09Vas-y, tire.
00:20:10Tire.
00:20:11Voilà, tire.
00:20:12Hé, tire.
00:20:13Tire.
00:20:14Hé, tire.
00:20:16Hé,
00:20:17c'est filmé.
00:20:18C'est filmé.
00:20:19C'est filmé,
00:20:20fils de pute.
00:20:21C'est filmé,
00:20:21fils de pute.
00:20:22Là, c'est pas ta mère.
00:20:23Fils de pute.
00:20:24Nique ta mère la pute.
00:20:25T'as allumé,
00:20:26nique ta mère.
00:20:27Une chaleur, tu meurs,
00:20:28fils de pute.
00:20:28Lâche-toi à ta mère la pute.
00:20:30T'as t'attiré,
00:20:31fils de pute.
00:20:32Nique ta mère la pute,
00:20:33fils de pute.
00:20:34Voilà,
00:20:35j'ai fait exprès de pas bipper.
00:20:36J'ai fait exprès de pas bipper
00:20:37parce que c'est intéressant
00:20:38la façon dont on s'adresse
00:20:39aux policiers.
00:20:40Qui imagine
00:20:41il y a 30 ans
00:20:42qu'on s'adresse comme ça
00:20:43à un policier ?
00:20:44Mais vous êtes tout de suite
00:20:44embarqué, Valérie Barni,
00:20:46quand vous parlez comme ça
00:20:46à un policier ?
00:20:47Tout de suite.
00:20:53C'est lunaire
00:20:56ce qu'on a vu
00:20:56sur cette séquence-là.
00:20:59Moi, personnellement,
00:21:01j'apporte tout mon soutien
00:21:02à nos forces de l'ordre
00:21:03parce qu'ils ont un métier
00:21:05qui est vraiment très difficile.
00:21:06Ils mettent leur vie
00:21:07en danger chaque jour.
00:21:08Par contre,
00:21:09évidemment que
00:21:10sur cette séquence-là,
00:21:11les individus sont mis
00:21:12en difficulté,
00:21:13sont mis en danger
00:21:14parce qu'ils roulent
00:21:15avec un motocross
00:21:16et la police fait son travail.
00:21:20C'est simplement.
00:21:21Et donc, la réalité,
00:21:21elle est là.
00:21:22Par contre,
00:21:22moi, là où
00:21:23je trouve assez regrettable
00:21:25d'une part
00:21:25et peut-être mis en danger
00:21:27d'autrui,
00:21:27c'est lorsque un policier
00:21:29dans l'espace public
00:21:30sort son arme,
00:21:31met des coups de sommation
00:21:33en l'air
00:21:33et puis à la fin,
00:21:35il aurait pu toucher.
00:21:37Enfin, il risquait sa vie.
00:21:38Je suis d'accord.
00:21:38Il risquait sa vie.
00:21:39Vous voulez quoi ?
00:21:40Mais non seulement
00:21:41il n'ose pas sortir leur arme,
00:21:43non seulement il ne tire pas
00:21:43sur la personne.
00:21:44Vous voulez quoi ?
00:21:45En fait, il peut sortir son arme
00:21:46à quel moment pour vous ?
00:21:47Quand il est mort,
00:21:48c'est trop tard.
00:21:48Non, ce n'est pas du tout ça.
00:21:49Ce n'est pas ce que je dis.
00:21:50Excusez-moi,
00:21:50vous avez vu dans quelle situation
00:21:51il est ?
00:21:52Je comprends ce que vous dites.
00:21:52Mais ce que je dis aussi,
00:21:53c'est que lorsqu'il tire,
00:21:54il peut toucher un passant,
00:21:56il peut toucher un enfant,
00:21:57il peut toucher quelqu'un.
00:21:58Un, il est formé,
00:21:59un, il est formé,
00:22:00il est entraîné.
00:22:01Mais enfin,
00:22:02comment vous pouvez-vous
00:22:03faire un reproche au policier ?
00:22:04Je ne vous fais pas trop
00:22:04le policier.
00:22:04Le policier, il est attaqué.
00:22:06Il est en train de se défendre.
00:22:08Il risque sa vie, ce policier.
00:22:09Et vous êtes là ?
00:22:10Ah oui, mais pourquoi
00:22:11il tire en l'air ?
00:22:11Moi, je dis bravo à ce policier
00:22:13de ne pas...
00:22:13Excusez-moi, Valérie Barni.
00:22:20Le nombre d'enfants
00:22:22qui ont été tués par des rodéos,
00:22:24vous êtes toujours
00:22:25du côté de ceux
00:22:26qui agressent
00:22:26et pas de ceux
00:22:27qui protègent.
00:22:28Moi, je suis désolé,
00:22:28il y a combien d'enfants
00:22:29qui sont morts
00:22:30à la suite de rodéos ?
00:22:31Soit ceux qui étaient
00:22:31sur la moto,
00:22:32soit des passants
00:22:32qui ont été tués.
00:22:34Il y en a eu...
00:22:34Ça, ça a été...
00:22:35On remonte sur 10 ans,
00:22:37sur 15 ans.
00:22:38Il y a plein de personnes
00:22:38qui sont mortes
00:22:39à cause des rodéos.
00:22:40Alors, vous êtes du côté
00:22:41des agresseurs.
00:22:43Moi, je suis désolé.
00:22:43Alors, je ne sais pas
00:22:43s'il est du côté...
00:22:44Alors, j'ai modéré.
00:22:45Je ne pense pas
00:22:46qu'il soit du côté
00:22:46des agresseurs.
00:22:47C'est un peu facile.
00:22:48Mais je pense,
00:22:50en revanche,
00:22:50que vous soufflez
00:22:52le chaud et le froid.
00:22:53Vous soufflez
00:22:54le chaud et le froid.
00:22:54Vous faites un procédé
00:22:55d'attention.
00:22:56Alors, moi,
00:22:56je vous explique
00:22:57autre chose qui est simple.
00:22:58Le législateur
00:23:00devrait légiférer
00:23:02sur, justement,
00:23:02l'achat et la vente
00:23:03de ces motocrosses.
00:23:04Voilà, tout simplement.
00:23:05On doit prendre
00:23:06nos responsabilités.
00:23:06Il y a plein de personnes
00:23:07qui ont été
00:23:08qui ont été
00:23:09Je finis.
00:23:10Juste je finis.
00:23:11Comme un peu
00:23:11ce qu'on fait
00:23:11pour la vente
00:23:13des armes à feu.
00:23:14Voilà, tout simplement.
00:23:15Parce que...
00:23:15Mais c'est une impadestination.
00:23:17Vous êtes d'accord avec moi ?
00:23:18C'est bien ce que je dis.
00:23:18Et je le redis,
00:23:19le policier se défend.
00:23:21Et bravo à lui
00:23:21de ne pas avoir fait feu
00:23:22sur son agresseur.
00:23:23Bravo à lui
00:23:24de ne pas l'avoir fait.
00:23:25Et vous, vous êtes là,
00:23:26mais pourquoi il tire en l'air ?
00:23:27Non, ben attendez,
00:23:27excusez-moi.
00:23:28Je trouve que c'est dangereux.
00:23:28Soyons sérieux.
00:23:29Mais c'est dangereux.
00:23:30Et lui, ce qu'il vit,
00:23:31c'est pas dangereux ?
00:23:31C'est dangereux, mais...
00:23:32Enfin, soyons sérieux.
00:23:33Jérôme Dumus.
00:23:34C'est significatif,
00:23:44l'a dit ce policier.
00:23:46Un, le nombre d'armes blanches
00:23:49en circulation
00:23:50est complètement déhirant.
00:23:52Et ça n'est pas sanctionné.
00:23:54Voilà, premier point.
00:23:55Et deuxième point,
00:23:56les polices municipales,
00:23:57et ça en est un bon exemple
00:23:58ce matin,
00:23:59les polices municipales
00:24:00partout doivent être armées.
00:24:02Et il y a encore
00:24:02un certain nombre de communes
00:24:03comme Rennes,
00:24:05comme Nantes,
00:24:06comme Paris,
00:24:07vous voyez bien
00:24:07la couleur politique
00:24:08qui est en cause,
00:24:10où on refuse,
00:24:11où le maire
00:24:11et son équipe municipale
00:24:12majoritaire
00:24:13refusent d'armer
00:24:14sa police municipale.
00:24:15Et quand on sait
00:24:16comme Paris ciblée
00:24:17au quotidien,
00:24:17vous vous rendez compte ?
00:24:18Ça a deux conséquences.
00:24:19Je termine,
00:24:20ça a deux conséquences.
00:24:21Première conséquence,
00:24:22c'est que les policiers
00:24:23municipaux ne peuvent pas
00:24:24se défendre
00:24:25quand ils sont en action,
00:24:26évidemment,
00:24:27puisqu'ils n'ont pas d'armes.
00:24:28Et deuxièmement,
00:24:29Madame Hidalgo,
00:24:31parce que c'est elle
00:24:31qui est en cause à Paris,
00:24:32puisqu'elle ne veut pas
00:24:33armer sa police municipale,
00:24:35Madame Hidalgo
00:24:35n'arrive pas à recruter.
00:24:38Parce que les gens
00:24:38qui sont dans les policiers
00:24:40qui veulent venir
00:24:41dans la police municipale
00:24:42de Paris
00:24:42disent,
00:24:43non, moi je viens
00:24:44si je suis arrêté.
00:24:44Si je ne suis pas arrêté,
00:24:45je ne viens pas.
00:24:46Je mets ma vie en danger.
00:24:47Je vais vous dire,
00:24:47Jérôme Dubu,
00:24:48je vais vous dire
00:24:49ce que je pense vraiment,
00:24:50et c'est peut-être
00:24:50un peu violent,
00:24:51mais je le pense vraiment.
00:24:52Je trouve qu'Anne Hidalgo,
00:24:53elle met en danger
00:24:54la vie des policiers
00:24:56municipaux.
00:24:56Et que les policiers
00:24:57municipaux pourraient
00:24:58se retourner contre elle
00:24:59pour mise en danger
00:25:00de la vie d'autrui.
00:25:01parce qu'elle les met en danger.
00:25:03On nous avait promis
00:25:033000 policiers municipaux
00:25:05à Paris.
00:25:06Qui croit encore
00:25:07à Anne Hidalgo ?
00:25:08Qui croit encore
00:25:09à Anne Hidalgo ?
00:25:09Vous ?
00:25:10Ah bah sûrement pas.
00:25:11J'avais cru.
00:25:12On fait le CNews Info,
00:25:13on y revient.
00:25:13C'est pas moi
00:25:14qui te posez la question.
00:25:14On y revient dans un instant.
00:25:15On va parler justement.
00:25:16Alors on va continuer
00:25:16sur ce sujet
00:25:17parce que Gérald Darmanin
00:25:18qui fait une interview
00:25:19et qui dit
00:25:19il n'y a plus aucun lieu safe
00:25:20en France.
00:25:21Donc plus aucun lieu protégé,
00:25:23on est en sécurité nulle part.
00:25:25Voilà, alors ça fait un peu
00:25:26réagir quand même
00:25:26parce que c'est quand même
00:25:27l'ancien ministre de l'Intérieur.
00:25:29Donc est-ce que c'est
00:25:29un constat d'échec finalement
00:25:30de sa politique ?
00:25:31On va en parler dans un instant.
00:25:32A tout de suite
00:25:33le CNews Info,
00:25:34On va y aller midi.
00:25:40Un élu municipal
00:25:41violemment agressé
00:25:42samedi après-midi
00:25:43lors d'un rodeo urbain
00:25:44en Gironde.
00:25:45L'homme était venu
00:25:46à la rencontre
00:25:47d'une quinzaine de motards
00:25:48sur le terrain
00:25:48de Baltrape de la commune
00:25:50après avoir failli
00:25:50se faire renverser
00:25:51par une moto.
00:25:53Il a été roué
00:25:53de nombreux coups au sol
00:25:54avant de perdre connaissance.
00:25:58Quatre personnes âgées
00:25:59de 18 à 38 ans
00:26:00en garde à vue
00:26:00après une rixe mortalière
00:26:02matin à Albi.
00:26:03Une altercation
00:26:04qui a éclaté vers 3h30
00:26:05dans une boîte de nuit
00:26:06et qui s'est ensuite
00:26:07poursuivie à l'extérieur.
00:26:08C'est là que la victime
00:26:09a reçu au moins
00:26:10un coup de machette.
00:26:12Une enquête
00:26:12pour homicide
00:26:13a été ouverte.
00:26:14Et puis les outils
00:26:15accusent les Etats-Unis
00:26:16d'une dizaine de frappes
00:26:18sur la capitale
00:26:18du Miemen
00:26:19et de ses environs.
00:26:21Accusation quelques heures
00:26:22seulement après un tir
00:26:23de missile revendiqué
00:26:24par les rebelles
00:26:25pro-iraniens
00:26:26contre l'aéroport
00:26:27de Tel Aviv
00:26:27auquel Israël
00:26:28a promis de riposter.
00:26:3011h05 sur CNews.
00:26:34Merci d'être en direct
00:26:35avec nous
00:26:35si vous étiez avec nous.
00:26:36Avant le CNews Info,
00:26:37vous avez entendu
00:26:37qu'on vous a parlé
00:26:38de cette attaque à l'âge
00:26:39qu'on a appris ce matin
00:26:40à attaque à l'âge
00:26:41à Sens.
00:26:42On vous a parlé
00:26:42de ce qui s'est passé
00:26:43à Drancy.
00:26:44Alors, dans le même temps,
00:26:45vous avez Gérald Darmanin
00:26:46qui fait une interview
00:26:47aux médias en ligne légende
00:26:49et il explique
00:26:50que la violence
00:26:50est omniprésente
00:26:51dans notre société
00:26:52et qu'aujourd'hui,
00:26:53plus aucun lieu safe,
00:26:55autrement dit,
00:26:55plus aucun lieu protégé
00:26:56en français,
00:26:57n'existe en France.
00:26:58On est avec Thomas Bonnet,
00:26:59journaliste police-justice
00:27:00à CNews.
00:27:01Bonjour Thomas.
00:27:01Est-ce qu'en fait,
00:27:02Gérald Darmanin,
00:27:03là, il nous a fait
00:27:04un constat d'échec ?
00:27:05Échec de sa politique ?
00:27:07Alors, c'est une façon
00:27:08de voir les choses.
00:27:09Il y a deux façons,
00:27:09en fait, d'interpréter
00:27:10ces propos.
00:27:11D'abord, on peut se dire
00:27:12que le constat,
00:27:13il est lucide,
00:27:14il est raccord
00:27:15avec ce que pensent
00:27:15une grande majorité
00:27:16des Français
00:27:17qui constatent
00:27:17depuis très longtemps,
00:27:18effectivement,
00:27:19ce que certains appellent
00:27:20l'ensauvagement,
00:27:21des civilisations,
00:27:22peu importe le terme.
00:27:23La réalité,
00:27:23c'est celle de rues
00:27:25en France
00:27:25qui sont de plus en plus
00:27:26dangereuses
00:27:27et plus seulement
00:27:28dans les grandes villes.
00:27:29C'est ça aussi
00:27:29que veut dire
00:27:29Gérald Darmanin.
00:27:30Désormais,
00:27:31même dans les zones rurales,
00:27:32vous pouvez être confrontés
00:27:33à la violence.
00:27:34On a tous, évidemment,
00:27:35en mémoire,
00:27:35l'affaire du meurtre
00:27:37de Thomas à Crépaule,
00:27:38une commune sans histoire
00:27:39qui se retrouve confrontée
00:27:40à l'hyperviolence
00:27:41et à la mort d'un jeune homme.
00:27:43Donc, effectivement,
00:27:43les Français savent très bien
00:27:45que cette qualité existe
00:27:47et donc, on peut se dire
00:27:48qu'au moins,
00:27:49on a un constat lucide,
00:27:50ça change du sentiment
00:27:51d'insécurité
00:27:52d'Éric Dupond-Moretti.
00:27:53Et puis, de l'autre côté,
00:27:54on peut se dire
00:27:54un peu comme ce que vous disiez,
00:27:56ah oui, mais Gérald Darmanin,
00:27:57il a été aux responsabilités
00:27:58pendant quatre ans et demi
00:27:59au ministère de l'Intérieur
00:28:00et d'une certaine manière,
00:28:01ce constat,
00:28:02il est un peu aussi
00:28:03de sa responsabilité.
00:28:04C'est une lecture
00:28:05qu'on peut avoir.
00:28:06Je sais que Jean-Philippe Tanguy,
00:28:08qui était notre invité ce matin,
00:28:09a eu cette lecture-là.
00:28:10Je m'imagine que Laurent Jacobelli
00:28:11aura la même.
00:28:12Mais ce que l'on peut dire quand même,
00:28:13ce que moi,
00:28:14je trouve intéressant,
00:28:15c'est que véritablement,
00:28:16Gérald Darmanin,
00:28:16cette interview d'ailleurs
00:28:17était très intéressante,
00:28:19parle du sujet de l'insécurité
00:28:20avec aussi des mesures,
00:28:21des propositions
00:28:22qui sont sur la table.
00:28:23Et parmi ces mesures,
00:28:24il y a notamment la question
00:28:25de la reconnaissance faciale.
00:28:26C'est un sujet
00:28:26qui ne fait pas du tout
00:28:29consensus en France
00:28:29et qui est déjà évidemment
00:28:31utilisé dans d'autres pays.
00:28:32C'est le cas notamment
00:28:33à Singapour.
00:28:34Pourquoi pas ?
00:28:35Voilà une piste
00:28:35qui est en tout cas
00:28:36mise sur la table
00:28:37par le garde des Sceaux.
00:28:38Je ne pense pas
00:28:39que la population française
00:28:40soit encore tout à fait prête
00:28:41à ce genre de mesures,
00:28:42mais c'est quelque chose
00:28:43qui est envisagé.
00:28:44Thomas, pourquoi Gérald Darmanin
00:28:45fait une interview
00:28:45en utilisant ses propos en fait ?
00:28:47Est-ce que c'est pour
00:28:48occuper le terrain ?
00:28:50C'est une façon de dire
00:28:52moi aussi je suis conscient
00:28:53des réalités ?
00:28:54C'est quoi son intérêt
00:28:54plus politique cette fois ?
00:28:57Vous aurez remarqué
00:28:58qu'on est dans une phase
00:28:58d'offensive médiatique
00:29:00très importante
00:29:00de la part de Gérald Darmanin
00:29:01qui a réalisé cette interview.
00:29:03Deux heures et demie d'entretien,
00:29:04c'est très long,
00:29:05mais très intéressant d'ailleurs.
00:29:06Il va également multiplier
00:29:08les apparitions
00:29:08dans différents médias.
00:29:10On a bien compris
00:29:10qu'il était en train
00:29:11de se positionner pour 2027,
00:29:13c'est dans deux ans.
00:29:14Jusqu'à présent,
00:29:14on l'imaginait plutôt
00:29:15en soutien d'Edouard Philippe.
00:29:17Pourquoi pas être
00:29:18le premier ministre
00:29:19d'un Edouard Philippe
00:29:20qui serait candidat
00:29:21à l'Élivée ?
00:29:22Et puis,
00:29:22plus les choses avancent,
00:29:23plus on se rend compte
00:29:24que Gérald Darmanin
00:29:25a ses propres ambitions
00:29:26et il sait que la concurrence
00:29:27va être très rude
00:29:28dans le bloc central
00:29:29et lui, je pense qu'il estime
00:29:31qu'il peut tirer
00:29:31son épingle du jeu
00:29:32sur les sujets régaliens
00:29:34justement en montrant
00:29:35qu'il est capable
00:29:35d'aller plus loin
00:29:36qu'Edouard Philippe
00:29:37ou Gabriel Attal par exemple.
00:29:39Je pense que c'est pour ça aussi
00:29:40qu'aujourd'hui
00:29:41il fait ce constat-là
00:29:42et aussi parce que
00:29:42disons-le,
00:29:43malgré tout,
00:29:44c'est peut-être là aussi
00:29:44une forme de différence
00:29:45qu'il a avec les autres,
00:29:46il a un ancrage local
00:29:47et territorial,
00:29:48Gérald Darmanin,
00:29:49qui fait qu'il doit constater
00:29:51aussi les remontées de terrain
00:29:52notamment des habitants
00:29:53de sa ville autour de coin.
00:29:54Merci beaucoup Thomas Bonnet,
00:29:56journaliste politique
00:29:57à CNews.
00:29:58Laurent Jacobili,
00:29:59sur le constat,
00:29:59je pense que vous êtes d'accord
00:30:00avec Gérald Darmanin ?
00:30:01Sur le constat,
00:30:02on est d'accord
00:30:02et je trouve que le candidat
00:30:04Darmanin dézingue
00:30:05de manière assez claire
00:30:06le ministre de l'Intérieur
00:30:08Darmanin.
00:30:09C'est-à-dire que
00:30:09c'est effectivement
00:30:10le constat d'un échec.
00:30:12Les agressions ont explosé
00:30:13sous le ministère de Darmanin.
00:30:16Les meurtres,
00:30:17les homicides ont explosé.
00:30:19Le trafic de drogue,
00:30:20malgré les plans XXL,
00:30:22ont explosé.
00:30:23Oui, c'est un constat d'échec
00:30:24parce que M. Darmanin,
00:30:25et d'ailleurs,
00:30:25il y en a un peu marre
00:30:26de cette hypocrisie,
00:30:27c'est-à-dire que
00:30:27dès qu'ils veulent sortir
00:30:28du gouvernement
00:30:29et être candidats,
00:30:30ils ont un discours
00:30:30qui ne correspond pas aux actes.
00:30:32Il est englué
00:30:33dans la logique générale
00:30:35qui est
00:30:35la police ne doit pas riposter,
00:30:37il ne faut pas poursuivre
00:30:38pendant les rodéos,
00:30:39etc.
00:30:41Aujourd'hui,
00:30:41le problème,
00:30:42il est là,
00:30:42il faut assumer.
00:30:44M. Darmanin,
00:30:44il a plutôt beaucoup
00:30:45défendu les policiers
00:30:46et les policiers le disent d'ailleurs.
00:30:48C'est un ministre
00:30:48qui a quand même
00:30:49plutôt été de leur côté.
00:30:50Il n'a pas changé
00:30:51les directives
00:30:52qui étaient notamment
00:30:53sur les rodeos
00:30:54de donner de la poursuite.
00:30:56Je le dis,
00:30:56il faut aujourd'hui
00:30:57ne plus avoir la main
00:30:57qui tremble.
00:30:58Quand quelqu'un attaque
00:30:59un policier,
00:30:59il faut riposter.
00:31:01Quand des jeunes
00:31:01font un rodeo,
00:31:02il faut les poursuivre.
00:31:03Lorsque quelqu'un
00:31:04trafique de la drogue,
00:31:05il faut qu'il aille
00:31:05en taule immédiatement.
00:31:07Et ça,
00:31:07M. Darmanin
00:31:08ne l'a jamais mis en place
00:31:09ni en tant que ministre
00:31:10de l'Intérieur
00:31:10ni même aujourd'hui
00:31:11en tant que ministre
00:31:12de la Justice.
00:31:13Donc pleurer
00:31:13sur le lait renversé,
00:31:15c'est bien.
00:31:15Ça veut dire qu'on reconnaît
00:31:16que le lait renversé
00:31:17et c'est déjà ça.
00:31:18Celui qui a allumé
00:31:19la plaque chauffante
00:31:21ne peut pas non plus
00:31:21se plaindre à la fin.
00:31:22David Xavier Veil,
00:31:23vous le défendrez plutôt
00:31:24vous,
00:31:24Gérald Darmanin ?
00:31:24Oui,
00:31:24je trouve que c'était
00:31:26un bon ministre.
00:31:27Alors,
00:31:27cette déclaration
00:31:28est un peu étonnante.
00:31:30Elle est vraie.
00:31:30Elle est étonnante
00:31:31mais elle est ravie.
00:31:32Elle est ravie.
00:31:33On ne peut pas dire
00:31:33le contraire.
00:31:34Il suffit de voir
00:31:35depuis 10h35.
00:31:37On le sait,
00:31:38on le voit tous les jours,
00:31:39on voit des agressions.
00:31:40Je vous le disais tout à l'heure,
00:31:41il y a 120 attaques
00:31:42au couteau par jour
00:31:42en France.
00:31:43Donc c'est quand même
00:31:4340 000 attaques
00:31:46au couteau par an.
00:31:47Donc on voit bien
00:31:48effectivement qu'il y a
00:31:48ce qui veut dire
00:31:49c'est qu'il n'y a aucune zone
00:31:50qui est aujourd'hui épargnée.
00:31:51Il n'y a pas de risque zéro.
00:31:52Que vous soyez dans l'Ouest parisien,
00:31:54dans l'Est parisien,
00:31:55que vous soyez
00:31:56dans des grosses villes
00:31:57d'agglomération urbaine
00:31:58ou à la campagne,
00:32:00vous avez effectivement
00:32:01ce risque-là
00:32:01d'être agressé,
00:32:02d'être attaqué
00:32:03et de voir le trafic de droits
00:32:05qui se multiplie.
00:32:07Avant c'était Marseille
00:32:08sans être caricatural.
00:32:11Maintenant c'est toutes les villes,
00:32:12y compris des petites villes
00:32:13moyennes de 8 000,
00:32:147 000, 6 000 habitants
00:32:15en province.
00:32:15Ce qui veut dire
00:32:16c'est qu'il y a ce constat-là.
00:32:18Effectivement,
00:32:18là où c'est étonnant
00:32:19c'est qu'il a été lui-même
00:32:20ministre de l'Intérieur
00:32:21et c'est une forme de...
00:32:22Au moins il est...
00:32:24Il est lucide.
00:32:25Il est lucide.
00:32:27Mais qu'il nous dise
00:32:28qu'est-ce qu'il a raté
00:32:29qu'il fasse à ce moment-là.
00:32:31Tout le monde peut se tromper.
00:32:32C'est très simple.
00:32:33Il était ministre de l'Intérieur.
00:32:35Rappelez-vous les tensions
00:32:35qu'il avait à l'époque
00:32:36avec le garde des Sceaux.
00:32:37Aujourd'hui,
00:32:38on a un tandem qui marche bien.
00:32:40On a un garde des Sceaux
00:32:40et un ministre de l'Intérieur.
00:32:41Très bien.
00:32:42Alors moi je veux,
00:32:43à ce moment-là...
00:32:43Ça ne fait que 3 mois.
00:32:44Alors qu'il soit honnête.
00:32:45Alors qu'il soit honnête.
00:32:46Voilà ce que j'ai raté.
00:32:47Voilà ce que j'aurais dû faire.
00:32:48Attendez.
00:32:49Voilà ce que j'aurais dû faire
00:32:50et que je n'ai pas fait.
00:32:51Voilà ce qui ne marchait pas
00:32:51avec Dupond-Moretti
00:32:52et qui doit être changé.
00:32:53Alors à ce moment-là,
00:32:54qu'il soit constructif.
00:32:54Dans les 2h30 d'interview,
00:32:55vous les avez vus...
00:32:55Qu'il soit constructif.
00:32:56Il est très...
00:32:57Il est courageux
00:32:58parce que quelque part
00:32:59a occupé aussi son agenamento.
00:33:00Ce qui est très rare en politique.
00:33:01Il y a très peu de personnes politiques
00:33:02qui disent
00:33:03voilà, là j'ai réussi,
00:33:04là j'ai échoué.
00:33:05Mais parce qu'il a changé de cassette.
00:33:07Il essaye de faire oublier
00:33:08qu'il a été ministre de l'Intérieur.
00:33:08Il est toujours en charge
00:33:09et je vais vous dire
00:33:10il est dans sa guéguerre
00:33:11avec M. Retailleau
00:33:12pour savoir qui sera candidat
00:33:14du centre à l'élection présidentielle
00:33:16et il essaye de créer
00:33:17dans l'esprit des gens
00:33:18ces Retailleau qui a raté.
00:33:20Donc il assume sa part
00:33:21de responsabilité.
00:33:22Alors en tout cas
00:33:23sur le constat
00:33:24sur le constat
00:33:25on est tous d'accord
00:33:26ce qu'il dit c'est vrai.
00:33:27Il n'y a plus aucun lieu safe
00:33:28en France.
00:33:29Exemple, ce qui s'est passé
00:33:30en Gironde
00:33:31petite commune
00:33:32de 1000 habitants
00:33:33où un adjoint au maire
00:33:35a été pris à partie également
00:33:36parce qu'il a voulu intervenir.
00:33:38Il a été frappé
00:33:39il a été jeté au sol
00:33:40il a des contusions
00:33:41écoutez, il témoigne au micro de ces news.
00:33:44J'en ai croisé un en moto
00:33:45qui a manqué mon entrée dedans
00:33:47sur la voie arrière comme d'hab
00:33:48et j'ai cette habitude d'aller
00:33:50quand c'est nos jeunes d'ici
00:33:52de la commune
00:33:53en fait ils me respectent
00:33:54donc j'arrive à aller les voir
00:33:55et puis leur dire
00:33:56calmez-vous merde
00:33:57ça va vriller quoi
00:33:59et sauf que là
00:34:01c'était pas du tout les mêmes
00:34:02et puis
00:34:03et je voulais en découdre
00:34:04voilà
00:34:04ils voulaient pas me voir là-bas
00:34:05sur place
00:34:06sur leur point de deal
00:34:06et compagnie quoi
00:34:07donc
00:34:08c'est mal passé
00:34:10en fait c'est ce coup
00:34:11qui est arrivé de derrière
00:34:12c'est ce que je comprends pas
00:34:13c'est ce coup
00:34:14qui est arrivé de derrière
00:34:15c'est avec quoi
00:34:17et qui l'a fait
00:34:17déjà pour m'attaquer par derrière
00:34:19faut pas être un homme
00:34:19et qui l'a fait
00:34:22et avec quoi
00:34:22parce que c'est ce qui m'amène
00:34:24l'arcade
00:34:25c'est ce qui m'amène
00:34:26c'est ce qui me met le genou à terre
00:34:27l'arcade est cassé
00:34:28ça se voit pas trop
00:34:30l'arcade
00:34:30mais elle est cassée
00:34:31je pense sur l'angle
00:34:31après j'ai
00:34:32la cloison nasale
00:34:33est cassée
00:34:34ici
00:34:34un peu ici aussi
00:34:35et le pire c'est la pommette
00:34:37la pommette est broyée
00:34:39vous vous rendez compte
00:34:40à une commune de 1000 habitants
00:34:42n'est cassée
00:34:42arcade ouverte
00:34:43pommette brisée
00:34:43parce qu'il a voulu exister
00:34:45écoutez le maire de cette ville
00:34:46qui témoigne également
00:34:47au micro de ces news
00:34:48mon adjoint
00:34:49a rencontré
00:34:52en rentrant chez lui
00:34:54des jeunes
00:34:55qui faisaient de la roue arrière
00:34:56ils faisaient du rodéo
00:34:57et qui ont fait renverser
00:34:58ils étaient dans une agglomération
00:35:00alors il les a suivis
00:35:00il a l'habitude
00:35:01de ce genre de choses
00:35:02puisque
00:35:02au baltrap
00:35:04ils se réfugient là-bas
00:35:05les jeunes
00:35:05et puis
00:35:06bon
00:35:07ils font leurs affaires
00:35:08donc il a été les voir
00:35:10comme il le fait
00:35:11régulièrement
00:35:12seulement là
00:35:13il y avait des jeunes
00:35:14qui n'étaient pas de graille à guet
00:35:15et ceux qui ont fait
00:35:16ces roues arrière
00:35:18n'étaient pas de la commune
00:35:18et ça s'est très mal passé
00:35:19parce que d'entre eux
00:35:20ils l'ont attaqué
00:35:21et ils l'ont frappé
00:35:22il y en a un qui a voulu le frapper
00:35:23l'autre est arrivé par derrière
00:35:24et avec un objet
00:35:25en dur
00:35:26on n'a pas déterminé
00:35:28ce que c'était
00:35:28certainement
00:35:29soit un casque
00:35:30soit un U de moto
00:35:33enfin quelque chose
00:35:34de très lourd
00:35:36et ils l'ont frappé à la tête
00:35:37Jérôme Dubus
00:35:39c'est désespérant
00:35:40alors ça illustre
00:35:40parfaitement la phrase
00:35:41de Gérald Darmanin
00:35:42il n'y a plus aucun lieu safe
00:35:43en France
00:35:44même 1000 habitants
00:35:45on n'a pas entendu
00:35:45M. Gérald Darmanin
00:35:46pour savoir qu'il n'y avait plus
00:35:47aucun lieu de sûreté
00:35:49en France
00:35:50donc sa constatation
00:35:52effectivement
00:35:53donc vous faites la même
00:35:54donc il a raison
00:35:55non mais moi
00:35:55je l'ai fait depuis
00:35:56un certain nombre d'années
00:35:57c'est la grande différence
00:35:58c'est-à-dire que
00:35:59lui il a été aux responsabilités
00:36:01son bilan
00:36:02il devrait l'assumer
00:36:04moi je suis assez d'accord
00:36:05avec ce qui a été dit
00:36:06par notre collègue
00:36:09il devrait l'assumer
00:36:10d'ailleurs c'est un acte
00:36:11de responsabilité
00:36:12vous êtes d'accord
00:36:12avec Laurent Jacobini
00:36:13oui sur le
00:36:14avec le rassemblement national
00:36:15c'est bien
00:36:17tant mieux
00:36:18c'est pas parce que
00:36:18le rassemblement national
00:36:19dit qui pleut
00:36:20et qui pleut
00:36:20que je vais dire
00:36:21que c'est idiot
00:36:22comme quoi vous êtes
00:36:23en progression constante
00:36:23c'est bien
00:36:24je crois que c'est une progression
00:36:25mais en tout cas
00:36:25c'est un constat
00:36:26d'objectivité
00:36:27et je crois que
00:36:28tant qu'on n'aura pas fait
00:36:29ce bilan total
00:36:30des responsabilités
00:36:32de chacun
00:36:33je crois que les français
00:36:34ne nous croiront plus
00:36:35c'est assez clair
00:36:36mais les français
00:36:36ne vous croient plus
00:36:37de toute façon
00:36:37c'est une erreur
00:36:45politique
00:36:46comment en est-on arrivé là
00:36:47c'est aussi la question
00:36:48qu'on doit se poser
00:36:49la France n'est pas
00:36:49naturellement plus violente
00:36:51qu'un autre pays
00:36:51les français ne sont pas
00:36:52naturellement
00:36:53il y a un mot
00:36:54voilà
00:36:54rien n'a été fait
00:36:56depuis des décennies
00:36:56moi je vais vous le dire
00:36:57je retrouve en France
00:36:58aujourd'hui ce qu'on pouvait voir
00:36:59dans l'Italie
00:37:00de la mafia
00:37:01des années 70
00:37:01c'est à dire que
00:37:03des narcotrafiquants
00:37:04qui dans certaines villes
00:37:05sont gênés
00:37:05on peut le voir d'ailleurs
00:37:06par ceux qui ramassent
00:37:07les poubelles
00:37:08par ceux qui nettoient
00:37:09les rues
00:37:09et bien qu'est-ce qu'ils font
00:37:10ils les éliminent
00:37:11ou ils les tabassent
00:37:12pour récupérer le territoire
00:37:13aujourd'hui des jeunes
00:37:14qui veulent semer la violence
00:37:16quand ils voient
00:37:16un représentant de l'État
00:37:18que ce soit un conseiller municipal
00:37:20ou un adjoint
00:37:20qu'on salue d'ailleurs
00:37:21on lui souhaite un bon rétablissement
00:37:22c'est toute forme d'autorité
00:37:23les professeurs
00:37:24les médecins
00:37:26les infirmières
00:37:27le personnel médical
00:37:28toute forme d'autorité
00:37:30donc l'autorité
00:37:30au bout d'un moment
00:37:31c'est pas dire
00:37:32qu'effectivement
00:37:33les français sont racistes
00:37:34qu'il y a du racisme
00:37:35dans la police
00:37:36c'est pas ça
00:37:36l'autorité c'est de dire
00:37:37la police elle a le droit
00:37:38de respecter l'ordre
00:37:39et elle doit utiliser
00:37:40et c'est pas moi qui l'appoint
00:37:41c'est ma foi
00:37:42et c'est eux qui doivent
00:37:44on doit les soutenir
00:37:45et nous nous les soutenons
00:37:46à 100%
00:37:46Valérie Barney
00:37:47l'autorité elle doit
00:37:49l'autorité elle doit s'assumer
00:37:53moi j'ai envie de vous dire
00:37:54que monsieur Darmanin
00:37:55c'est un carriériste
00:37:56on le voit bien
00:37:57il est là pour
00:37:58oui oui
00:37:58il n'est là pour des intérêts
00:38:00tous les gens qui vont en politique
00:38:01c'est ça pour sa carrière
00:38:03je pense que le plus important
00:38:04c'est de pouvoir
00:38:05pour protéger les français
00:38:08c'est ça
00:38:09et mener des politiques
00:38:10sérieuses pour protéger
00:38:11les français
00:38:12et pas protéger ses intérêts
00:38:13et moi c'est là où
00:38:14que ça me dérange
00:38:14voyez
00:38:15ce monsieur là
00:38:16il devrait faire son mea culpa
00:38:17tout simplement
00:38:18non il le fait pas
00:38:20il le fait pas
00:38:20c'est une hypocrisie politique
00:38:21excusez-moi
00:38:22moi je réfère avant
00:38:23Gérald Darmanin
00:38:24qui est Eric Dupond-Moretti
00:38:25au ministère de la justice
00:38:26voilà
00:38:26écoutez
00:38:27vous
00:38:28vous
00:38:28vous
00:38:29non mais il se balade
00:38:31il se balade pour
00:38:31encore une fois de plus
00:38:32toujours manipuler
00:38:33et instrumentaliser
00:38:35et moi c'est ce qui me dérange
00:38:36moi c'est ce qui me dérange
00:38:37aujourd'hui
00:38:37il a un bilan
00:38:38il a un bilan
00:38:39qu'il doit assumer
00:38:40ce monsieur Darmanin
00:38:41et qui est très mauvais
00:38:42et qui est très très mauvais
00:38:44voilà
00:38:44bon après en même temps
00:38:46j'ai envie de vous dire
00:38:47que les politiques
00:38:47qui ont été menées
00:38:48par votre gouvernement
00:38:50sont très mauvaises aussi
00:38:51donc la réalité
00:38:52et on rappelle
00:38:53que si Gérald Darmanin
00:38:54était au ministère
00:38:55de l'Intérieur avant
00:38:56et vous avez tout à fait raison
00:38:57le président de la République
00:38:58depuis 8 ans
00:38:58c'est Emmanuel Mappon
00:38:59que vous soutenez
00:39:00Gérald Darmanin
00:39:01et puis nous plus
00:39:02la sécurité
00:39:03il faut quand même rappeler
00:39:06que la sécurité
00:39:06c'est un binôme
00:39:07c'est une jambe gauche
00:39:08une jambe droite
00:39:09c'est la sécurité
00:39:10et c'est la justice
00:39:10or si on a une sécurité
00:39:12qui marche bien
00:39:13et on a plein de policiers
00:39:14qui font un policier municipaux
00:39:15policiers nationaux
00:39:16et tout le corps policier
00:39:17qui marche très bien
00:39:18mais on a une justice
00:39:19qui est aujourd'hui
00:39:20qui semble
00:39:20et selon l'avis
00:39:22de plein de français
00:39:23très défaillant
00:39:24et trop laxiste
00:39:25le vrai problème
00:39:25il n'est pas au ministère
00:39:26de l'Intérieur
00:39:27le vrai problème
00:39:27il est à la chancéderie
00:39:29il est à la chancéderie
00:39:30ben oui mais voilà
00:39:31mais le problème
00:39:33c'est que ça fait
00:39:34ça fait quand même
00:39:35des décennies
00:39:36qu'on a des gardes des Sceaux
00:39:37très laxistes
00:39:37et n'oublions pas
00:39:38s'il vous plaît
00:39:38s'il vous plaît
00:39:39et n'oublions pas
00:39:40s'il vous plaît
00:39:41n'oublions pas
00:39:42je suis désolé
00:39:44c'est comme ça
00:39:44qu'elle est perdue
00:39:45peut-être qu'on a
00:39:47un sentiment
00:39:48d'injustice
00:39:49mais n'oublions pas
00:39:52la dernière séquence
00:39:53aux dernières législatives
00:39:54lors des manipulations
00:39:55électorales
00:39:56qu'ils ont fait
00:39:56en parlant d'un bloc
00:39:58républicain
00:39:59et puis maintenant
00:39:59aujourd'hui
00:40:00tout le monde
00:40:00se désolidarise
00:40:01donc à un moment donné
00:40:02il y a une réalité
00:40:02de terrain
00:40:03et ça c'est un mensonge
00:40:05à l'endroit
00:40:05de l'électorat français
00:40:06et moi c'est ça
00:40:07qui me dérange
00:40:07l'électorat français
00:40:08il a fait ce qu'il avait
00:40:09envie
00:40:09non non non
00:40:10histoire d'avancer un peu
00:40:14je vais vous dire une chose
00:40:14aussi
00:40:15comment on entretient
00:40:16pourquoi la gauche
00:40:16elle continue à marcher
00:40:17malgré ses prises de position
00:40:19elle continue à marcher
00:40:20elle a été éliminée
00:40:21deux fois
00:40:21oui elle a été éliminée
00:40:22non non mais là
00:40:23dans les sondages
00:40:24ça continue à marcher
00:40:25vous étiez bien content
00:40:26qu'il faut être pour vous
00:40:26lors des dernières élections
00:40:27c'est parce qu'ils ont
00:40:28les médias avec eux
00:40:29et les médias
00:40:30en fait ils vous racontent pas
00:40:31tout ce qu'on vous raconte là
00:40:32les médias vous le racontent pas
00:40:33les médias vous le disent pas
00:40:34regardez l'agression
00:40:36couteau à sens
00:40:36est-ce que vous en avez entendu
00:40:37parler ce matin
00:40:38à l'âge
00:40:40c'est une hache en plus
00:40:41est-ce que vous en avez entendu parler
00:40:43non
00:40:43parce qu'ils ont pas envie
00:40:44parce que ça va contre eux
00:40:45et justement
00:40:46et justement
00:40:47ça va peut-être vous intéresser
00:40:48il y a une charte des médias
00:40:50qui a été signée à Marseille
00:40:51alors ça c'est passionnant
00:40:52moi j'ai découvert ça
00:40:53ça aussi c'est passé sous le tapis
00:40:54totalement
00:40:5529 avril
00:40:55charte des médias
00:40:56signée à Marseille
00:40:57alors que des médias de gauche
00:40:59qui ont signé
00:41:00l'humanité etc
00:41:01et que dit cette charte
00:41:03écoutez bien
00:41:04ils expliquent
00:41:05qu'il ne faut plus donner
00:41:06la nationalité des migrants
00:41:08qui sont dans des faits divers
00:41:09il ne faut plus dire
00:41:10ni leur nationalité
00:41:11ni leur religion
00:41:11voilà
00:41:12donc il faut continuer
00:41:14à tout cacher
00:41:14alors regardez
00:41:15l'article 4
00:41:16veillez à ne pas stigmatiser
00:41:18voilà
00:41:19veillez à ne stigmatiser
00:41:20aucune population
00:41:21les journalistes
00:41:22doivent garantir
00:41:23que toute couverture médiatique
00:41:25respecte
00:41:26la dignité
00:41:27des personnes
00:41:27migrantes
00:41:28parce que ça
00:41:28les journalistes
00:41:29ne le font pas en général
00:41:29bien sûr
00:41:30on ne fait pas attention
00:41:31à la dignité
00:41:32c'est bien connu
00:41:32donc déjà c'est un truc
00:41:33qui ne sert à rien
00:41:34bref
00:41:34il faut respecter
00:41:35la dignité
00:41:36des personnes migrantes
00:41:37s'interroger
00:41:38sur leur propre perception
00:41:39et biais
00:41:41donc les journalistes
00:41:41doivent s'interroger
00:41:42sur leur propre perception
00:41:43et les biais
00:41:44et la suite
00:41:44la charte de Marseille
00:41:45parce qu'elle s'appelle
00:41:46comme ça
00:41:46c'est un grand moment
00:41:47dans l'histoire du journalisme
00:41:48la charte de Marseille
00:41:50recommande aux journalistes
00:41:51de mentionner
00:41:52l'origine
00:41:53la religion
00:41:54ou l'ethnie
00:41:54que s'ils estiment
00:41:56que cela est pertinent
00:41:57pour l'information
00:41:58du public
00:41:58donc en temps normal
00:41:59ne le faites pas
00:42:00si vraiment
00:42:02vraiment
00:42:02mais vraiment
00:42:03alors vous ne pouvez pas faire autrement
00:42:04là vous pouvez le dire
00:42:05Laurent Jacobé
00:42:06oui
00:42:07vous avez travaillé dans les médias
00:42:08oui oui
00:42:09j'ai travaillé
00:42:09dans votre autre vie
00:42:10plus de 20 ans dans les médias
00:42:11c'est malheureusement
00:42:12quelque chose qui court
00:42:13dans les rédactions
00:42:14c'est un état d'esprit
00:42:15assez général
00:42:15mais c'est un aveu
00:42:16c'est un aveu total
00:42:17je trouve ça passionnant moi
00:42:18c'est l'aveu qu'effectivement
00:42:19il y a un lien
00:42:19entre l'immigration
00:42:20et la délinquance
00:42:21et l'agressivité aujourd'hui
00:42:23l'ensauvagement de la société
00:42:24malheureusement
00:42:24et sinon
00:42:25ils ne prendraient pas
00:42:26toutes ces pincettes
00:42:27mais ça veut dire aussi
00:42:27mais comment des journalistes
00:42:28peuvent dire
00:42:29cacher l'info
00:42:29ils vous disent
00:42:30cacher l'info
00:42:31ne donnez pas l'origine
00:42:32ne donnez pas la religion
00:42:33ne donnez pas l'ethnie
00:42:34ça devient une faute professionnelle
00:42:36pour beaucoup de journalistes
00:42:37la vérité est de gauche
00:42:38et quand on n'est pas de gauche
00:42:40on est soit facho
00:42:41soit raciste
00:42:42etc
00:42:42on ne peut plus dire des vérités
00:42:44ce qu'on s'est dit aujourd'hui
00:42:45sur les agressions
00:42:46etc
00:42:46ils n'en parlent pas
00:42:47pourquoi
00:42:48parce que ça vient confirmer
00:42:49ce que certains disent
00:42:51dont nous d'ailleurs
00:42:51depuis des années
00:42:52et qui ont été moqués
00:42:53par tout le monde
00:42:54y compris par des politiques
00:42:55qui aujourd'hui font ce constat
00:42:56aujourd'hui le journalisme
00:42:57quand vous voyez Libération
00:42:59qui met en place
00:42:59des officines
00:43:01pour essayer d'enquêter
00:43:01sur les assistants parlementaires
00:43:03du Rassemblement National
00:43:04il y a une volonté
00:43:06idéologique et politique
00:43:07d'un certain nombre de médias
00:43:09alors que le rôle d'un média
00:43:10il est de dire la vérité
00:43:12mais le rôle du journaliste
00:43:13est dérangeant
00:43:14et alors juste
00:43:14je vous donne la parole
00:43:15je vous donne la parole
00:43:16après juste pour comprendre
00:43:17qui a signé
00:43:18parce que c'est intéressant
00:43:19de voir qui a signé
00:43:19alors après chaque rédaction
00:43:21fait ce qu'elle veut
00:43:21ils ont le droit de signer
00:43:22il y a Mediapart
00:43:25sans surprise
00:43:26il y a Reporter
00:43:27sans surprise
00:43:28il y a l'humanité
00:43:29sans surprise
00:43:29alors moi ce qui me surprend
00:43:30c'est qu'il y a France Média Monde
00:43:32et France Média Monde
00:43:34c'est quoi ?
00:43:34c'est le service public
00:43:35c'est le regroupement
00:43:39des chaînes à l'international
00:43:40du service public
00:43:41c'est-à-dire
00:43:42c'est France 24
00:43:43c'est RFI
00:43:44et ça c'est passionnant
00:43:46c'est-à-dire que
00:43:47sur le service public
00:43:48quand vous êtes à l'étranger
00:43:49on ne vous dira pas
00:43:50que telle personne
00:43:52qui a commis tel acte
00:43:53est algérien
00:43:53le rôle du journaliste
00:43:55ou est turc
00:43:56ou est je sais pas quoi
00:43:56le rôle du journaliste c'est quoi ?
00:43:58le rôle du journaliste c'est quoi ?
00:44:01c'est de traduire la vérité
00:44:03c'est de respecter la vérité
00:44:04et de la transmettre au public
00:44:06bon
00:44:07après vous pouvez avoir
00:44:08des engagements de journaliste
00:44:09bien sûr
00:44:10ça ne relève pas de cette charte
00:44:13quand vous êtes journaliste à l'humanité
00:44:15vous ne cachez pas votre engagement
00:44:16quand vous êtes journaliste à Libération
00:44:17vous ne cachez pas votre engagement
00:44:18mais si vous traduisez votre engagement
00:44:21par un trévestissement de la vérité
00:44:23vous faites une faute professionnelle
00:44:24France Média Monde
00:44:25c'est le service public
00:44:26est-ce que Delphine Ernot
00:44:27excusez-moi
00:44:28moi je pose la question simplement
00:44:29est-ce que Delphine Ernot
00:44:30a validé cette signature ?
00:44:32il y a plein de choses
00:44:33est-ce qu'elle a
00:44:34alors Laurent Jacobini
00:44:35parce que vous avez travaillé
00:44:36j'ai dirigé
00:44:37j'ai dirigé un média international
00:44:38qui était TV5Monde
00:44:39qui est là-dedans
00:44:41qui est actionnaire
00:44:42mais qui n'est pas la même chose
00:44:43mais France 24
00:44:43aujourd'hui
00:44:44et beaucoup de nos représentants diplomatiques
00:44:46le disent
00:44:47elle a joué un rôle terrible en Afrique
00:44:48dans le soulèvement des populations
00:44:50contre la France
00:44:51c'est-à-dire qu'on a une chaîne française
00:44:52payée par les impôts des français
00:44:53qui dénigre la France
00:44:55à l'étranger
00:44:55à France 24
00:44:56il y a eu des journalistes
00:44:57qui ont été reconnus coupables
00:44:59d'antisémitisme
00:45:00qui appelaient à la haine des juifs
00:45:02pour défendre Gaza
00:45:03à l'antenne
00:45:04pas en catimini
00:45:06donc France 24
00:45:07aujourd'hui
00:45:07est gangrénée
00:45:09par un esprit
00:45:09qu'on pourrait qualifier
00:45:11effectivement
00:45:11de néo décolonial
00:45:13etc
00:45:14et donc maintenant
00:45:15le service public
00:45:16doit rester neutre
00:45:17quand j'écoute
00:45:18mais comment on peut signer ça ?
00:45:19mais on ne peut pas normalement
00:45:20il faudrait qu'il y ait une sanction
00:45:21et RFI a fait un article
00:45:23tout fier
00:45:24en disant
00:45:24on a signé cette charte
00:45:25et ils expliquent
00:45:26c'est pour lutter
00:45:27contre les stéréotypes
00:45:29et alors ça c'est le pire
00:45:29améliorer la qualité d'information
00:45:31donc pour améliorer la qualité d'information
00:45:33on ne vous la donne pas
00:45:33au moins
00:45:34on est tranquille
00:45:35on ne la donne pas
00:45:36on ne la donne plus
00:45:39la femme elle regarde ces news
00:45:40elle ne peut pas regarder tout
00:45:40on ne la donne plus
00:45:42et on la travestit
00:45:43c'est ça qui est pire
00:45:44mais vous savez Jean-Marc
00:45:45il y a des lignes
00:45:45il y a des directives
00:45:47qui sont données
00:45:47au sein de France Télévisions
00:45:48qui sont assez inquiétantes
00:45:49il y a des lignes wokistes
00:45:50et vous le savez très bien
00:45:51sur l'antenne
00:45:52et sur le type d'invité
00:45:54sur le type d'intervenant
00:45:56qui doivent être sur les émissions
00:45:58et vous avez aussi
00:45:59un manque de pluralisme
00:46:01je suis désolé
00:46:01on n'appartient pas à la même famille politique
00:46:03je ne vous défend pas
00:46:03vous êtes au RN
00:46:04mais je ne trouve pas normal
00:46:06ils n'en ont pas besoin
00:46:06non non mais
00:46:07ils n'en ont pas besoin
00:46:08qu'on les défend
00:46:08mais je ne trouve pas normal
00:46:09qu'il n'y ait pas un équilibre
00:46:11dans les invités
00:46:12à France Inter
00:46:13entre pareil
00:46:14par exemple
00:46:15je ne vis que France Inter
00:46:16après ils vous disent
00:46:17oui on fait l'équilibre
00:46:17je suis d'accord avec vous
00:46:21mais là on a un élément précis
00:46:23on a un élément concret
00:46:24on n'est pas en train de parler
00:46:25on est en train de mentir
00:46:26là on a un élément précis
00:46:28on a un engagement de ces médias
00:46:30de ces gens-là
00:46:30dans un média
00:46:31Mediaport
00:46:32ils font ce qu'ils veulent
00:46:32on s'en fiche
00:46:33l'humanité
00:46:34ils font ce qu'ils veulent
00:46:34voilà
00:46:35on n'a pas de leçon à leur donner
00:46:37c'est 4 milliards
00:46:38non mais attendez
00:46:38c'est une affaire du service
00:46:39non mais on n'a pas de leçon
00:46:41à leur donner
00:46:41comme d'ailleurs au passage
00:46:42ils n'en ont pas à nous donner
00:46:43non plus
00:46:43mais voilà
00:46:44ils font ce qu'ils veulent
00:46:44et juste que le service public
00:46:47France Mediamonde
00:46:48signe ça
00:46:49Valérie Barny
00:46:50je pense que vous allez défendre
00:46:52alors moi
00:46:52je vais revenir surtout
00:46:53sur les propos
00:46:54qui ont encore été dit
00:46:55l'immigration égale encore
00:46:57insécurité
00:46:58mais évidemment
00:46:59que de nommer les gens
00:47:01de donner
00:47:01leur nationalité
00:47:03l'origine
00:47:03la religion est l'éthique
00:47:04il ne faut pas donner
00:47:05sauf extrême limite
00:47:06non mais moi je pense
00:47:07que tout simplement
00:47:08il faut donner ou pas pour vous
00:47:09non mais pour moi
00:47:09ça ne sert à rien
00:47:10de donner
00:47:10ah bon ?
00:47:11ben oui parce que
00:47:12c'est stigmatisé
00:47:13toujours
00:47:14je donne un exemple
00:47:16je donne un exemple
00:47:18une attaque au couteau
00:47:21l'agresseur crie
00:47:22à la Ouagbar
00:47:22donc ça veut dire
00:47:23on donne sa religion
00:47:23si on dit ça
00:47:24donc on ne le dit pas
00:47:25mais attendez
00:47:26non mais voilà
00:47:27qu'après c'est
00:47:28qui arrive souvent en plus
00:47:28c'est là ce qui arrive souvent
00:47:29non mais attendez
00:47:29il y a aussi de la manipulation
00:47:31c'est pas parce que
00:47:31quelqu'un dit à la Ouagbar
00:47:32qui représente
00:47:33les musulmans de France
00:47:34je ne dis pas qu'il représente
00:47:35donc la religion
00:47:36je ne dis pas qu'il représente
00:47:37je dis juste qu'il n'est pas douiste
00:47:38excusez-moi
00:47:39je ne le savais pas ça
00:47:40bah enfin
00:47:41arrêtez
00:47:42arrêtez
00:47:43je suis de très bonne foi
00:47:45répondez à ma question
00:47:46est-ce qu'on le dit ou pas
00:47:46quelqu'un qui attaque au couteau
00:47:48et qui dit à la Ouagbar
00:47:49on le dit ou pas
00:47:49il le dit déjà de lui-même
00:47:50non mais est-ce que nous
00:47:51journalistes on doit le dire
00:47:53mais vous pouvez le dire
00:47:53ou pas le dire
00:47:54donc on donne sa religion
00:47:55mais je pense que
00:47:56moi je pense que c'est stigmatisé
00:47:57systématiquement
00:47:58et je vais donner les faits
00:47:59c'est stigmatisé
00:48:00comment ce qui se passe
00:48:01non non mais attendez
00:48:02je vais vous dire
00:48:02si vous voulez
00:48:02il y a deux choses
00:48:03moi je crois que
00:48:04c'est des discours
00:48:04à géométrie variable
00:48:05non non non
00:48:06c'est pas à géométrie variable
00:48:07c'est quand ça nous convient
00:48:07ça nous convient
00:48:08c'est une faute
00:48:08c'est une faute professionnelle
00:48:10de ne pas faire son travail
00:48:11de journaliste
00:48:12premièrement
00:48:13et deuxièmement
00:48:14ça va jouer
00:48:15ces affaires
00:48:16et cette espèce de charte
00:48:17va jouer forcément
00:48:18contre le service public
00:48:19donc ça va renverser
00:48:21si vous voulez
00:48:21l'opinion que les gens
00:48:22ont du service public
00:48:24en disant
00:48:24je sais pour être honnête
00:48:26c'est pas France 2
00:48:27France 3
00:48:27c'est France
00:48:28mais il y a le monde
00:48:29juste pour qu'on soit
00:48:30très précis
00:48:30je l'ai dit
00:48:31et les gens vont se dire
00:48:32le public lambda
00:48:34va se dire
00:48:34mais on nous dit plus
00:48:36la vérité
00:48:36ils vont dire
00:48:36pour avoir d'infos
00:48:37venez sur ces news
00:48:38et c'est pour ça
00:48:38on est les premières chaînes
00:48:39en France
00:48:39donc on n'écoute plus
00:48:40ces chaînes
00:48:41donc ça joue contre eux
00:48:42c'est ça qu'ils ne comprennent pas
00:48:44je vous écoutais tout à l'heure
00:48:46en disant
00:48:47c'est pas la peine de le dire
00:48:48ça peut stigmatiser
00:48:49mais moi je reviendrai aussi
00:48:50au débat précédent
00:48:51pourquoi on en est arrivé
00:48:52aujourd'hui
00:48:52dans un tel état de violence
00:48:53dans un tel état d'agressivité
00:48:55c'est qu'on n'ose plus dire
00:48:56la vérité
00:48:56reconnaître les faits
00:48:58c'est déjà commencer
00:48:58à trouver des solutions
00:48:59oui on peut le regretter
00:49:01on peut l'expliquer
00:49:01de toutes les manières
00:49:02de la terre
00:49:038% d'étrangers en France
00:49:0518% des crimes et d'élites
00:49:07oui il y a surreprésentation
00:49:08et ne pas le dire
00:49:09c'est nier une des causes
00:49:10et c'est
00:49:11exactement
00:49:12et c'est pas de trouver
00:49:13les solutions
00:49:14et c'est insulter
00:49:15les étrangers d'ailleurs
00:49:16qui vivent paisiblement
00:49:17légalement
00:49:18tranquillement
00:49:19et puis moi je voudrais savoir
00:49:19ce que ça veut dire
00:49:20parce qu'on dit
00:49:20ne pas donner
00:49:22sauf si c'est pertinent
00:49:23pour l'information du public
00:49:24et qui décide
00:49:25qui décide si c'est pertinent
00:49:26ou pas
00:49:26donc ça veut dire qu'en gros
00:49:28quand même
00:49:28on va vers un univers
00:49:29où on ne dira plus les choses
00:49:30on s'autocensure
00:49:32alors c'est intéressant
00:49:33on va regarder par exemple
00:49:38ce qui s'est passé
00:49:39sur France Inter
00:49:40et France Info hier
00:49:41avec Sarah Knafo
00:49:42ça c'est passionnant
00:49:43parce que Sarah Knafo
00:49:44elle a été interrogée
00:49:45alors je vais vous laisser juger
00:49:47encore une fois
00:49:47les journalistes
00:49:48font l'interview qu'ils veulent
00:49:49et moi je n'accepte pas
00:49:50qu'on vienne me dire
00:49:51t'as bien interviewé
00:49:52t'as mal interviewé
00:49:54c'était tel axe
00:49:55ou pas tel axe
00:49:56mais donc voilà
00:49:57les journalistes
00:49:58font le travail qu'ils veulent
00:49:59et s'ils sont là
00:49:59c'est sans doute
00:50:00qu'ils le méritent
00:50:01écoutez donc
00:50:01l'émission présentée
00:50:02par Karine Bécart
00:50:03avec Alexis Bouillaguet
00:50:04de France Télévisions
00:50:05et Françoise Fraiseau
00:50:06Françoise Fraiseau
00:50:07du journal Le Monde
00:50:08ils ont Sarah Knafo
00:50:09face à elle
00:50:09et ils vont l'interroger
00:50:10à la fois sur Bruno Rotaillot
00:50:13et à la fois sur
00:50:13la mort tragique
00:50:15d'Aboubakar
00:50:16quand je vois ces images
00:50:18et que je vous entends
00:50:19célébrer ces manifestations
00:50:21on n'a pas célébré
00:50:22on ne célébre rien du tout
00:50:23nous sommes dans la vie
00:50:24factuellement
00:50:25elles ont existé
00:50:26pardonnez-moi
00:50:26mais j'écoute France Inter
00:50:28donc je vois à quel point
00:50:29ces manifestations ont été célébrées
00:50:31je parle peut-être pas de vous
00:50:32et là peut-être que vous
00:50:33vous ne les célébrez pas
00:50:34mais j'ai écouté vos collègues
00:50:34non on ne les célébre pas
00:50:35nous en parlons
00:50:36je viens de vous le dire
00:50:36peut-être pas vous
00:50:37mais j'ai écouté vos collègues
00:50:38or je me souviens du traitement
00:50:40de France Inter
00:50:40au moment où reconquête
00:50:42mon parti avait voulu
00:50:43rendre hommage
00:50:44à la mémoire de Lola
00:50:45rappelons-le
00:50:46Lola
00:50:46une petite fille de 12 ans
00:50:47assassinée dans le 10 âge
00:50:49on ne va pas revenir
00:50:50mais c'est tout le problème
00:50:52mais c'est tout le problème
00:50:52c'est que vous me coupez
00:50:53quand je parle
00:50:54d'une petite enfant française
00:50:55qui est morte
00:50:56mais en revanche
00:50:57que vous voulez continuer
00:50:58de parler de ce drame-là
00:51:00et qu'à chaque fois
00:51:01qu'il y a d'autres drames
00:51:02vous les occultez
00:51:02ou vous accusez
00:51:04et clouez au pilori
00:51:05les gens qui eux
00:51:06veulent célébrer la mémoire
00:51:07des petits enfants français
00:51:08qui sont morts
00:51:09pour Lola
00:51:09je me souviens parfaitement
00:51:11du traitement de France Inter
00:51:12vous disiez que c'était
00:51:13une honte
00:51:13de faire une manifestation
00:51:14alors que le corps
00:51:16était encore chaud
00:51:16et là ça n'est pas une honte
00:51:17c'est ce que je suis en train
00:51:19de faire madame
00:51:19mais quand on parle
00:51:20de petits enfants français
00:51:21pour vous ce n'est pas une réponse
00:51:22je précise juste quand même
00:51:23sur Lola
00:51:24qu'il faut se souvenir précisément
00:51:25de ce qui s'est passé
00:51:26la famille de Lola
00:51:27si vous vous en souvenez bien
00:51:28ne souhaitait pas
00:51:29que ça soit politisé
00:51:31et ne souhaitait pas
00:51:33notamment
00:51:33elle s'était directement
00:51:35adressée à votre parti reconquête
00:51:37en disant
00:51:37en disant effectivement
00:51:39que
00:51:39allez-y
00:51:41c'est très bien
00:51:41la mère de Lola
00:51:42a pris la parole
00:51:43il y a de ça
00:51:43même pas deux mois
00:51:44et elle a dit
00:51:45que ce qui l'avait aidé
00:51:46à survivre
00:51:46au moment où sa petite fille
00:51:48a été découpée en morceaux
00:51:49par une Algérienne
00:51:49sous OQTF
00:51:50c'est le fait
00:51:51que les français
00:51:51avaient manifesté
00:51:52en sa mémoire
00:51:53alors madame
00:51:53s'il vous plaît
00:51:54n'inventez pas de propos
00:51:55à cette pauvre famille
00:51:56dont le père est mort
00:51:57le père est mort de chagrin
00:51:58et justement
00:51:59la mère remerciait
00:52:00ce qui avait rendu
00:52:00rendu hommage à sa fille
00:52:02donc s'il vous plaît
00:52:02ne faites pas parler
00:52:03ces pauvres gens
00:52:04si la gauche pouvait être interrogée
00:52:05de la même façon
00:52:06ce serait pas mal
00:52:06Laurent Jacobi
00:52:07dit non ?
00:52:07oui mais il y a un deux poids
00:52:08deux mesures
00:52:09c'est vrai
00:52:09et c'est vrai que sur le fond
00:52:10on voit bien que
00:52:12ce qui s'est passé à Crépol
00:52:14le petit Elias
00:52:16quand un enfant
00:52:18est français
00:52:20et qu'il est tué
00:52:21alors là
00:52:22on n'a pas le droit
00:52:23parce que c'est de la récupération
00:52:24quand une personne
00:52:26est d'origine étrangère
00:52:27là il faut en parler
00:52:29parce que ça montre bien
00:52:30que la France se comporte mal
00:52:31avec les gens
00:52:31qui sont d'origine étrangère
00:52:33il faut parler de tous les crimes
00:52:34tous
00:52:34ils sont tous ignobles
00:52:36et il faut rechercher
00:52:36les raisons
00:52:37et les racines profondes
00:52:38de tous les crimes
00:52:39pour trouver les solutions
00:52:40il n'y a pas
00:52:41des crimes
00:52:42qui doivent être mis en lumière
00:52:42et alors là
00:52:43c'est naturel
00:52:44et c'est bien
00:52:45et des crimes
00:52:45qui doivent être cachés
00:52:46parce que sinon
00:52:46c'est de la récupération
00:52:47pour un politique
00:52:49parler d'un crime
00:52:50parler d'un assassinat
00:52:51c'est normal
00:52:53parce que c'est la société
00:52:54et oui en France
00:52:55on tue des gens
00:52:55parce qu'ils sont catholiques
00:52:56oui en France
00:52:57on tue des gens
00:52:58parce qu'ils sont juifs
00:52:58et peut-être aussi
00:53:00bien sûr
00:53:01on tue des gens
00:53:01parce qu'ils sont musulmans
00:53:02ou d'autres religions
00:53:03mais tout doit être dénoncé
00:53:04il n'y a pas
00:53:05des dénonciations
00:53:06à géométrie variale
00:53:06et on a un service public
00:53:07on le sait
00:53:08moi je le vis
00:53:09on le vit tous
00:53:09qui se comportent différemment
00:53:11partisans
00:53:12partisans
00:53:12alors que le service public
00:53:13par définition
00:53:14ne devrait pas l'être
00:53:14avant de parler d'origine
00:53:15ce sont des français
00:53:17vous voyez
00:53:18à un moment donné
00:53:19non mais non
00:53:20il n'était pas français
00:53:20excusez-moi
00:53:21excusez-moi
00:53:22à Bobakar Cissé
00:53:23il n'était pas français
00:53:23je rebondis sur ce que
00:53:25monsieur
00:53:25ça n'enlève rien
00:53:26au fait que le crime
00:53:27est terrible
00:53:28c'est atroce
00:53:28mais il n'était pas français
00:53:30il n'était pas français
00:53:31non mais moi je rebondis
00:53:31sur ce que monsieur
00:53:32Jacobelli disait
00:53:34tout de suite
00:53:34mais à Bobakar Cissé
00:53:35est-ce qu'il faut dire
00:53:36qu'il n'est pas français ?
00:53:37mais pourquoi le dire
00:53:38ou pas le dire en fait
00:53:39il faut s'émouvoir
00:53:40il faut s'émouvoir
00:53:41de ce crime atroce
00:53:42c'est horreur
00:53:43mais on n'est pas obligé
00:53:45systématiquement
00:53:46c'est pas ou un ou l'autre
00:53:46mais ça permet de comprendre
00:53:47un événement
00:53:48personne ne se résume
00:53:48d'avoir de cacquard
00:53:49non mais attendez
00:53:50non mais attendez
00:53:50alors on va revenir
00:53:53sur à Bobakar Cissé
00:53:53dans un instant
00:53:54parce qu'il y a la polémique
00:53:55autour du fait
00:53:55que Bruno Retailleau
00:53:56veut ou pas recevoir la famille
00:53:57lui il dit
00:53:58depuis le début
00:53:59depuis le premier jour
00:54:00je veux la recevoir
00:54:00simplement il était
00:54:01en situation égale
00:54:02sa famille est en Afrique
00:54:03et j'ai mis du temps
00:54:04avant de l'identifier
00:54:06et c'est le premier à avoir déclaré
00:54:06le décès de Bobakar
00:54:08on va y revenir dans un instant
00:54:10parce que normalement
00:54:10elle va être reçue
00:54:12dans les heures qui viennent
00:54:13donc on va y revenir
00:54:13dans un instant
00:54:14et puis on vous parlera encore
00:54:15de Bruno Retailleau
00:54:16parce qu'il va durcir
00:54:17la régularisation des sans-papiers
00:54:18pour tout vous dire
00:54:19il est en train de parler
00:54:20mais comme on sait déjà
00:54:20ce qu'il est en train de dire
00:54:21alors on va vous résumer
00:54:22ce qu'il est en train de dire
00:54:22ça vous évitera de tout regarder
00:54:23on fait la pause
00:54:24à tout de suite en direct
00:54:25Vous découvrez les images
00:54:32de la prière mortuaire
00:54:33célébrée en hommage
00:54:34à Bobakar Sissé
00:54:36à la grande mosquée de Paris
00:54:37avant son rapatriement
00:54:38vers le Mali
00:54:39son pays natal
00:54:40un ultime adieu
00:54:42au jeune homme tué
00:54:43dans une mosquée du Gard
00:54:44le 25 avril dernier
00:54:45début du mouvement de grève
00:54:47à la SNCF
00:54:48la circulation des TER
00:54:49affectée dans plusieurs régions
00:54:51du nord au sud du pays
00:54:52le trafic est fortement perturbé
00:54:55en Ile-de-France
00:54:55avec 1 RER sur 2
00:54:57en moyenne
00:54:57sur la ligne B et C
00:54:59toutefois la SNCF assure
00:55:01que la circulation
00:55:02des TGV restera normale
00:55:04et puis le candidat
00:55:06de la droite nationaliste
00:55:07largement en tête
00:55:08du premier tour
00:55:09de la présidentielle
00:55:09en Roumanie
00:55:10Georges Simion
00:55:12a recueilli 40,5%
00:55:14des suffrages
00:55:15selon des résultats
00:55:16quasi finaux
00:55:16il lui reste donc
00:55:18à transformer l'essai
00:55:19lors du second tour
00:55:20qui se tiendra
00:55:20le 18 mai prochain
00:55:2211h35 sur CNews
00:55:26merci d'être en direct
00:55:26avec nous
00:55:27on continue à parler
00:55:28d'Aboubakar Sissé
00:55:28vous avez vu d'ailleurs
00:55:29dans le CNews Info
00:55:30de Somaïa Labidi
00:55:31les images de l'hommage
00:55:32qui lui étaient rendus
00:55:34et Bruno Rotaillot
00:55:35devrait normalement
00:55:37recevoir la famille
00:55:38ou les proches
00:55:39d'Aboubakar Sissé
00:55:40alors je dis
00:55:40devrait
00:55:41parce que visiblement
00:55:42il y a une incertitude
00:55:43sur le fait que la famille
00:55:44va venir ou pas
00:55:45Célia Barotte
00:55:46est en direct
00:55:47elle est au ministère
00:55:48de l'Intérieur
00:55:49bonjour Célia
00:55:50est-ce qu'on sait
00:55:50précisément
00:55:51si la famille
00:55:52accepte ou pas
00:55:53de venir à la rencontre
00:55:54et à l'invitation
00:55:55de Bruno Rotaillot
00:55:56Eh bien Jean-Marc
00:56:00pour l'instant
00:56:01c'est l'incertitude totale
00:56:03comme vous l'avez rappelé
00:56:05aucune indication
00:56:06sur l'heure
00:56:07de la rencontre
00:56:08ni d'indication
00:56:10sur le lieu
00:56:11est-ce que cette rencontre
00:56:12va avoir lieu
00:56:13ici au ministère
00:56:14de l'Intérieur
00:56:14ou dans un autre
00:56:16lieu de rendez-vous
00:56:17pour l'instant
00:56:18Bruno Rotaillot
00:56:19est à la préfecture
00:56:20du Val-de-Marne
00:56:21donc cette rencontre
00:56:21si elle a lieu aujourd'hui
00:56:22elle va s'organiser
00:56:23cet après-midi
00:56:24on peut supposer
00:56:26que les personnes
00:56:27qui seront reçues
00:56:28ne seront pas
00:56:29des personnes
00:56:30de la famille
00:56:31de l'entourage proche
00:56:32d'Aboubacar Sissé
00:56:33puisque une source
00:56:34nous a indiqué
00:56:35que les proches
00:56:36d'Aboubacar Sissé
00:56:37pourraient décliner
00:56:38l'invitation
00:56:38alors on peut
00:56:39éventuellement
00:56:40penser à des personnes
00:56:42qui ont participé
00:56:43à la conférence de presse
00:56:44qui a été organisée
00:56:45la semaine dernière
00:56:45comme des élus de gauche
00:56:47des représentants
00:56:48de la coordination
00:56:49des élus français
00:56:50d'origine malienne
00:56:51les avocats
00:56:52de la famille
00:56:53d'Aboubacar Sissé
00:56:54comme Maître Bouseroux
00:56:55leur a conseillé
00:56:56je cite
00:56:57de ne jamais se rendre
00:56:58chez un ministre
00:56:59qui leur a manqué
00:56:59de respect
00:57:00de cette manière
00:57:01devant toute la France
00:57:01pour cet avocat
00:57:03Bruno Retailleau
00:57:03a été irrespectueux
00:57:04lorsqu'il a qualifié
00:57:05le défunt
00:57:06comme étant un individu
00:57:08en situation irrégulière
00:57:09car pour rappel
00:57:11sur notre antenne
00:57:11et sur Europe 1
00:57:12le ministre de l'Intérieur
00:57:13avait déclaré
00:57:14qu'il était difficile
00:57:15de retrouver
00:57:16la famille du défunt
00:57:17pour partie en Afrique
00:57:19pour Bruno Retailleau
00:57:20je cite
00:57:21quand on est ministre
00:57:21de l'Intérieur
00:57:22on doit recevoir
00:57:23la famille juridiquement avérée
00:57:25donc la famille très proche
00:57:26pas les élus locaux
00:57:27pas les représentants
00:57:28d'associations
00:57:29ou encore tout autre militant
00:57:31qui pourrait représenter
00:57:33la famille
00:57:33d'Aboubacar Sissé
00:57:34donc une rencontre
00:57:35qui pourrait avoir lieu
00:57:36cet après-midi
00:57:37mais pour l'instant
00:57:38tout reste secret
00:57:39Merci beaucoup
00:57:39Célia Barotte
00:57:40avec les images
00:57:41d'Olivier Gangloff
00:57:41pour ses précisions
00:57:42c'est très intéressant
00:57:44parce qu'on rejoint presque
00:57:44le débat d'avant
00:57:45sur les journalistes
00:57:46mais là en parlant
00:57:47du ministre de l'Intérieur
00:57:48en fait ce qu'on reproche
00:57:49au ministère de l'Intérieur
00:57:49c'est d'avoir dit les choses
00:57:50d'avoir dit la vérité
00:57:51c'est que cet homme
00:57:52était en situation irrégulière
00:57:54ce qui en soit
00:57:55encore une fois
00:57:56je le redis
00:57:56parce que voilà
00:57:57ça n'enlève rien au drame
00:57:58ça n'enlève rien à l'horreur
00:57:59et en plus surtout
00:58:00il n'a pas insisté dessus
00:58:01il a dit au détour des phrases
00:58:03on va réécouter
00:58:03on va réécouter
00:58:04ce qu'a dit Bruno Retailleau
00:58:05c'était sur CNews Eroport
00:58:06vous allez le réentendre
00:58:07c'était très clair
00:58:08mais il n'a pas dit
00:58:09oh là là
00:58:10imaginez
00:58:10il a juste expliqué
00:58:11en répondant à une question
00:58:13il a expliqué
00:58:14pourquoi
00:58:14est-ce qu'il n'avait pas pu
00:58:15recevoir la famille
00:58:16dans des délais plus brefs
00:58:17écoutez
00:58:17Aboubakar Sissé
00:58:19était en situation irrégulière
00:58:21donc c'est difficile
00:58:22de retrouver la famille
00:58:23nous l'avons retrouvé
00:58:24sa famille est
00:58:25pour partie
00:58:26en Afrique d'ailleurs
00:58:27ses deux parents d'ailleurs
00:58:29sont dans deux pays
00:58:30africains
00:58:30d'Afrique noire
00:58:31c'était difficile
00:58:32certains se disaient
00:58:35les cousins
00:58:36d'autres frères
00:58:36d'autres oncles
00:58:37là je pense
00:58:38qu'on est sur la bonne piste
00:58:39mais quand on est
00:58:40ministre de l'Intérieur
00:58:41on doit recevoir
00:58:42la famille
00:58:43vraiment la famille
00:58:44la famille autorisée
00:58:45la famille
00:58:46juridiquement avérée
00:58:48vous voyez
00:58:49David Zagévaïs
00:58:50vous comprenez cette polémique
00:58:51non je ne comprends pas
00:58:52Bruno Retailleau
00:58:54a un gros défaut
00:58:54c'est qu'il dit
00:58:55la chose
00:58:56telle qu'elles le sont
00:58:57et on peut le lui reprocher
00:58:58mais je suis désolé
00:58:59si une personne
00:59:00un proche
00:59:01meurt à l'hôpital
00:59:02seule la famille
00:59:03a accès au dossier médical
00:59:04et seule un proche
00:59:05et bien là
00:59:06c'est la même chose
00:59:06c'est pas à l'hôpital
00:59:08qu'il est mort
00:59:08c'est triste
00:59:09mais le ministre de l'Intérieur
00:59:10se doit de recevoir
00:59:11seulement la famille
00:59:12mais l'avocat de la famille
00:59:13il a manqué
00:59:13de respect
00:59:15l'avocat dit
00:59:16il a manqué de respect
00:59:16à la famille
00:59:17parce qu'il a dit
00:59:18qu'il était en situation irrégulière
00:59:19et ça c'est un manque de respect
00:59:20c'est ce que dit l'avocat
00:59:21c'est administrativement
00:59:23la situation d'Aboubakar
00:59:24c'est triste ce qui est arrivé
00:59:26mais c'est pas
00:59:27d'une part
00:59:27c'est pas un crime
00:59:28islamophobe
00:59:29comme certains l'ont dit
00:59:30parce que
00:59:30on va pas en faire ce débat
00:59:32on va en faire un instant
00:59:33on laisse la justice
00:59:33c'est la justice
00:59:34il décidera
00:59:35c'est pas nous sur le plateau
00:59:35soyons sérieux dans cette affaire
00:59:40le constat du procureur
00:59:42était très clair
00:59:43il était formel
00:59:44il n'y avait pas
00:59:45d'appréciation
00:59:46sur la famille
00:59:47sur les qualités de la famille
00:59:48de ce malheureux défunt
00:59:50c'était très clair
00:59:51on a décrit une situation
00:59:52bon
00:59:53le Retailleau reprend
00:59:55les déclarations du procureur
00:59:56il faut mettre en cause
00:59:57aussi le procureur
00:59:58il faut attaquer le procureur
00:59:59il faut attaquer la justice
01:00:00il faut attaquer tout le monde
01:00:01parce qu'ils ont fait un constat
01:00:02qui est un constat formel
01:00:04et j'ajouterai
01:00:05j'ajouterai pour revenir
01:00:06sur ce qu'on a dit tout à l'heure
01:00:08sur l'affaire des réactions
01:00:09ou pas lorsque ça
01:00:10il y a un crime
01:00:11comme ça
01:00:11il y a un assassinat
01:00:12il y a un crime
01:00:13et on dit
01:00:14effectivement
01:00:15on donne les noms
01:00:18on donne les qualités
01:00:19etc
01:00:20du criminel
01:00:21enfin du prétendu criminel
01:00:23puisqu'il est toujours
01:00:23prétendu innocent
01:00:24il faut quand même respecter aussi
01:00:26et c'est là où je ne suis pas d'accord
01:00:28avec les déclarations
01:00:29de madame Knaf
01:00:30tout à l'heure
01:00:30il faut respecter
01:00:31ce que dit la famille
01:00:32lorsque la famille dit
01:00:33ne réagissez pas
01:00:35laissez notre peine
01:00:36on va la gérer
01:00:37il faut respecter
01:00:38c'est tout
01:00:39après quand il y a un drame
01:00:40comme ça
01:00:40c'est compliqué
01:00:41et dans l'affaire de Lola
01:00:41c'est ce que la famille
01:00:42avait dit
01:00:42non c'est parce que
01:00:43elle vous a expliqué le contraire
01:00:44mais non
01:00:45mais non c'est faux
01:00:46juste on revient à Aboubakar Sissé
01:00:48autre drame
01:00:48Aboubakar Sissé
01:00:49donc on vous l'est dit
01:00:50il y a une polémique
01:00:51sur la façon
01:00:51dont le ministre a réagi
01:00:53regardez
01:00:53le rendez-vous est donné
01:00:56place Beauvau
01:00:57lundi
01:00:57Bruno Retailleau
01:00:58annonce qu'il recevra
01:00:59la famille d'Aboubakar Sissé
01:01:01tué dans la mosquée
01:01:02de la Grande Combe
01:01:03le 25 avril dernier
01:01:05le ministre de l'intérieur
01:01:07critiqué pour cette invitation
01:01:09tardive
01:01:09s'explique
01:01:10vous l'avez dit vous-même
01:01:11vous n'avez pas proposé
01:01:13jusqu'à présent
01:01:14qu'on rencontre avec la famille
01:01:15tout simplement
01:01:17parce qu'on ne connaissait pas la famille
01:01:19j'avais demandé au préfet
01:01:20quand je m'y suis rendu le dimanche
01:01:22de s'enquérir
01:01:23sur le fait de savoir
01:01:24quelles étaient les attaches familiales
01:01:26voilà
01:01:26c'était le dimanche
01:01:28vous voyez
01:01:28l'avocat de la famille
01:01:31quant à lui
01:01:32leur déconseille
01:01:33d'accepter l'invitation
01:01:34un ministre
01:01:35qui leur a manqué
01:01:36de respect
01:01:37dit-il
01:01:37je déconseille fortement
01:01:40à mes clients
01:01:41d'aller chez un ministre
01:01:42qui a qualifié
01:01:43Aboubakar Sissé
01:01:44d'individu
01:01:44en situation irrégulière
01:01:46j'ai trouvé
01:01:47ses propos
01:01:48totalement irrespectueux
01:01:49nombre de participants
01:01:51à de récentes manifestations
01:01:52se sont également
01:01:54insurgés
01:01:54contre le déplacement
01:01:55trop tardif
01:01:56du ministre de l'intérieur
01:01:57qui s'est rendu
01:01:59à la mosquée
01:01:59de Grand Combe
01:02:0048 heures après le meurtre
01:02:02Laurent Jacopéli
01:02:03ce qui est irrespectueux
01:02:04dans l'affaire
01:02:05c'est l'utilisation
01:02:06l'exploitation
01:02:07que fait l'extrême gauche
01:02:08de ce drame horrible
01:02:09l'extrême gauche
01:02:10qui a invité à l'Assemblée nationale
01:02:11tout un tas de politiques
01:02:12pour en parler
01:02:13notamment la famille Traoré
01:02:14je ne vois pas
01:02:15ce que le clan Traoré
01:02:16vient faire là-dedans
01:02:16tout ça pour expliquer
01:02:18que monsieur Bruno Retailleau
01:02:19serait un type ignoble
01:02:21alors qu'effectivement
01:02:22pour le coup
01:02:22je n'ai pas l'habitude
01:02:22de le défendre
01:02:23mais si on n'a pas
01:02:24l'identité de la famille
01:02:25c'est quand même compliqué
01:02:26de la rencontrer
01:02:27et pour faire croire
01:02:28que les français
01:02:29seraient islamophobes
01:02:30selon un terme
01:02:31utilisé par les frères musulmans
01:02:33et racistes
01:02:35mais ça suffit
01:02:36ça suffit
01:02:36quand monsieur Mélenchon
01:02:38pleure sur
01:02:39ce terrible assassinat
01:02:41d'Abou Bakar
01:02:41pourquoi ne pleure-t-il
01:02:42jamais
01:02:43quand c'est un autre
01:02:44type de victime
01:02:45cette instrumentalisation
01:02:47par l'extrême gauche
01:02:47devient gênante
01:02:49horrible
01:02:50et pour le coup
01:02:50irrespectueuse
01:02:51et de la famille
01:02:52et de la mémoire de la vie
01:02:53Valérie Bardi
01:02:54j'ai l'impression
01:02:54qu'il y a une colère intérieure
01:02:55d'entendre ce que vous entendez
01:02:57sur le plateau
01:02:57évidemment
01:02:57c'est un comportement irresponsable
01:03:00de la part de monsieur Retailleau
01:03:01n'oublions pas
01:03:02il est le ministre
01:03:02qu'est-ce qui est responsable
01:03:03il est responsable
01:03:04de laisser 48 heures
01:03:05avant d'être auprès
01:03:07de la communauté musulmane
01:03:09parce que ce crime
01:03:10est atroce
01:03:10attendez
01:03:11laissez-moi finir
01:03:11laissez-moi finir
01:03:13laissez-moi finir
01:03:14s'il vous plaît
01:03:16parce que c'est très important
01:03:17là ce qu'il a fait
01:03:19c'est une faute politique
01:03:20et moi je le dis
01:03:20avec beaucoup de fermeté
01:03:21parce que
01:03:22normalement
01:03:23c'est sa prérogative
01:03:24première
01:03:25il est ministre
01:03:25des cultes
01:03:26il est ministre des cultes
01:03:28et bien évidemment
01:03:29ministre de l'intérieur
01:03:31mais aussi des cultes
01:03:32il doit être
01:03:33au plus proche
01:03:34des cultes français
01:03:35n'oublions pas
01:03:36que ce drame
01:03:37atroce
01:03:37cette horreur
01:03:38s'est passé quand même
01:03:39dans un lieu de culte
01:03:40dans une mauserie
01:03:40donc évidemment
01:03:41que c'est son rôle
01:03:42premier
01:03:43de venir soutenir
01:03:44la communauté musulmane
01:03:45à cet endroit
01:03:46non il a envoyé un message
01:03:47non il n'envoie pas
01:03:49de message
01:03:49on n'envoie pas de message
01:03:51quand on est à 15 ou 20 km
01:03:52de l'endroit où vous riez
01:03:53il a adressé
01:03:53réponse de la vie de Weiss
01:03:55réponse de la vie de Weiss
01:03:56à la famille assez proche
01:03:57et à la communauté musulmane
01:03:59non le jour même
01:04:00puisque c'est le message
01:04:01d'une ministre de l'intérieur
01:04:02d'aller sur les lieux
01:04:03non arrêtez
01:04:04et là maintenant
01:04:05il prend plusieurs jours
01:04:06avant de prendre position
01:04:07pour se dire
01:04:08je vais recevoir la famille
01:04:09c'est complètement irresponsable
01:04:10mais il ne connaissait pas la famille
01:04:12il n'a pas de famille
01:04:14pour le moment à recevoir
01:04:15mais c'est normal
01:04:16il y a une forme d'insulte
01:04:17auprès de la personne
01:04:18il ne la connaissait pas
01:04:19je vous dis qu'il ne la connaissait pas
01:04:20c'était quelqu'un
01:04:21qui était en situation irrégulière
01:04:22non mais j'entends
01:04:23j'entends monsieur Morand
01:04:25j'entends monsieur Morand
01:04:25ce que vous dites
01:04:27mais déjà au départ
01:04:28le comportement qu'il a eu
01:04:30il y a deux choses
01:04:30il y a le délai
01:04:31mais le délai est très important
01:04:32c'est ça
01:04:33sur le délai Jérôme Dubus
01:04:34est-ce qu'il a tardé
01:04:35non je ne pense pas
01:04:36qu'il ait tardé
01:04:37il a fait ce qu'il pouvait
01:04:37et dans les conditions
01:04:38qu'il pouvait
01:04:39à l'origine
01:04:40c'est tout
01:04:41tout simplement
01:04:41il n'y a pas de polémique
01:04:42à avoir sur ce délai
01:04:44moi je crois
01:04:44qu'on a affaire
01:04:45à un avocat
01:04:46qu'on connait bien
01:04:47parce qu'il est toujours
01:04:48dans ces affaires-là
01:04:49qu'il crée des polémiques
01:04:50pour exister
01:04:51bon c'est tout
01:04:52c'est à monsieur Rotaillot
01:04:53de dire non
01:04:54moi je ne rentre pas
01:04:55dans cette polémique
01:04:56il y a eu un assassinat
01:04:57terrible épouvantable
01:04:58je le reconnais
01:04:59l'enquête
01:05:02l'enquête est menée
01:05:03et point la ligne
01:05:04il n'y a pas à polémiquer
01:05:05personne n'a pu ne pas être ému
01:05:08de voir
01:05:09tout vient
01:05:09on ne parle pas en même temps
01:05:10et quelle que soit
01:05:12sa situation administrative
01:05:14il allait prier
01:05:15tranquillement
01:05:15il a été assassiné
01:05:16ça c'est terrible
01:05:17on ne peut qu'être ému
01:05:19mais rappelez
01:05:20sa situation administrative
01:05:22qui était de dire
01:05:22effectivement
01:05:23il était en situation irrégulière
01:05:24ce n'est pas une insulte
01:05:26c'est son statut
01:05:27administratif
01:05:28et le fait d'être
01:05:29en situation irrégulière
01:05:30il n'avait donc pas
01:05:31dans l'état civil
01:05:32on ne pouvait pas
01:05:33remonter à sa famille
01:05:34voilà pourquoi
01:05:34il y a eu 48 heures
01:05:35de délai
01:05:36Bruno Rotaillot
01:05:38justement
01:05:38on va partir
01:05:40on va partir en direct
01:05:42retrouver Bruno Rotaillot
01:05:43vous le voyez
01:05:44Bruno Rotaillot
01:05:45qui est en ce moment même
01:05:46à Créteil
01:05:46il est à la préfecture
01:05:47du Val-de-Marne
01:05:48pour présenter
01:05:50sa nouvelle circulaire
01:05:50pour durcir
01:05:51les conditions
01:05:52de régularisation
01:05:53et de naturalisation
01:05:54des étrangers
01:05:54sans papier en France
01:05:55alors qu'a-t-il annoncé
01:05:56dans cette conférence ?
01:05:57voici les grandes dignes
01:05:58il veut durcir
01:06:02les conditions
01:06:02permettant aux ressortissants
01:06:04étrangers
01:06:04d'obtenir la nationalité française
01:06:06Bruno Rotaillot
01:06:07insiste sur l'exemplarité
01:06:09du parcours du demandeur
01:06:11notamment en ce qui concerne
01:06:13un séjour irrégulier avéré
01:06:14le ministre de l'Intérieur
01:06:16met l'accent sur la nécessité
01:06:18d'autonomie
01:06:18de la personne concernée
01:06:20qui doit se traduire
01:06:21par une insertion professionnelle
01:06:23désormais sur 5 ans
01:06:24ainsi que des ressources
01:06:26suffisantes et stables
01:06:27hors prestations sociales
01:06:28en s'appuyant
01:06:30sur une disposition
01:06:31de la loi Darmanin
01:06:32il demande au préfet
01:06:33de s'assurer
01:06:34du renforcement
01:06:34du niveau de maîtrise
01:06:36requis en langue française
01:06:37les demandeurs
01:06:38seront également soumis
01:06:39à un examen civique
01:06:40afin de s'assurer
01:06:42de leur adhésion
01:06:42aux valeurs de la République
01:06:44enfin
01:06:44concernant les cas
01:06:46des étrangers
01:06:46au comportement répréhensible
01:06:48le ministre demande
01:06:50au préfet
01:06:50de privilégier
01:06:51une décision de rejet
01:06:52en cas de renseignement
01:06:53défavorable
01:06:54Bruno Retailleau
01:06:55évoque toutefois
01:06:56la possibilité
01:06:57d'une seconde chance
01:06:58dans certains cas
01:06:59aux 3 mois
01:07:00de l'application
01:07:01de la circulaire
01:07:02les préfets
01:07:03seront tenus
01:07:03de faire un bilan
01:07:04au ministre de l'Intérieur
01:07:06voilà donc
01:07:07ce qu'annonçait
01:07:07en ce moment même
01:07:08Bruno Retailleau
01:07:09Laurent Jacobi
01:07:09dit voilà
01:07:09vous vouliez du concret
01:07:10et là on est concret
01:07:11oui ça va dans le bon sens
01:07:12mais vous savez
01:07:13on est concret
01:07:14vous dites
01:07:14il parle
01:07:15il parle
01:07:15là c'est très concret
01:07:16ce qui est très concret
01:07:17c'est qu'en creux
01:07:18on sait qu'aujourd'hui
01:07:18contrairement à ce que
01:07:19tout le monde nous a dit
01:07:20on peut obtenir
01:07:21la nationalité française
01:07:22en étant arrivé illégalement
01:07:23en parlant pas français
01:07:24d'accord
01:07:24mais ça vous découvrez pas
01:07:25vous allez voir
01:07:28c'est pas inintéressant
01:07:29monsieur Retailleau
01:07:31si vous le dites
01:07:31c'est bien
01:07:31monsieur Retailleau
01:07:32il faut bien que je fasse la pub
01:07:33c'est l'autopromotion
01:07:35exactement
01:07:35monsieur Retailleau
01:07:36aujourd'hui
01:07:37prend un décret
01:07:38mais ça n'aura que la valeur
01:07:39d'un décret
01:07:40avec l'application d'un décret
01:07:41si demain monsieur Retailleau
01:07:42change d'avis
01:07:43et bien le décret changera
01:07:44ce qu'il faut
01:07:44c'est une loi
01:07:45sinon on ne pourra rien faire d'autre
01:07:47et monsieur Retailleau
01:07:49monsieur Retailleau
01:07:50c'est vrai
01:07:51il a eu un échec sur l'Algérie
01:07:52il a eu un échec sur l'insécurité
01:07:54donc il essaye d'avoir un succès
01:07:55et je le redis
01:07:56ça va dans le bon sens
01:07:57maintenant il faut vraiment
01:07:58une loi sur l'immigration
01:07:59toute personne arrivée
01:08:00illégalement en France
01:08:01ne pourra jamais
01:08:02devenir français
01:08:03toute personne qui n'a pas de travail
01:08:04qui ne parle pas notre langue
01:08:07qui vit des allocations
01:08:08ne pourra pas devenir français
01:08:09il faut maintenant le marquer
01:08:11dans le marbre de la loi
01:08:12ce décret va dans le bon sens
01:08:14aucune garantie
01:08:15sur son application
01:08:15et surtout
01:08:16combien de temps
01:08:17monsieur Retailleau
01:08:17va rester ministre
01:08:18pour suivre
01:08:19que ce décret
01:08:20qui porte son nom
01:08:21va être respecté
01:08:22il faut maintenant quelque chose
01:08:23de pérenne et de solide
01:08:24mais au moins sur le constat
01:08:25il a en creux
01:08:27confirmé que tout ce qu'on disait
01:08:28depuis des années
01:08:29était vrai
01:08:29Valérie Barney
01:08:30est-ce que les décisions
01:08:31sont trop dures pour vous ?
01:08:32ah oui
01:08:33moi je pense que
01:08:33oui monsieur Retailleau
01:08:34il a une obsession
01:08:35maladive
01:08:37c'est l'ordre
01:08:37c'est dommage
01:08:39mais son obsession
01:08:40c'est l'ordre
01:08:40c'est rétablir l'ordre en France
01:08:41du tout
01:08:42c'est pas ça
01:08:42c'est pas ce qu'il en train de faire
01:08:43avant c'est pas ce que vous alliez dire
01:08:44pardon
01:08:44non non non
01:08:44il n'est pas en train de du tout
01:08:45faire ça monsieur Retailleau
01:08:47on le sait
01:08:47moi j'ai envie de vous dire
01:08:49qu'il a des comportements
01:08:49même parfois racistes
01:08:51et moi je me dis
01:08:51oui oui
01:08:52je me dis clairement
01:08:53mais vous pouvez pas dire ça
01:08:54Valérie Barney
01:08:54c'est raciste
01:08:55non parce que
01:08:56moi je pense que
01:08:57c'est toi
01:08:58c'est toi
01:08:59c'est toi
01:08:59non mais
01:09:01alors je vais vous donner
01:09:02juste un exemple
01:09:03les français de papier
01:09:04quand on dit ça comme ça
01:09:05on peut pas se permettre
01:09:06de parler comme ça
01:09:07tout simplement
01:09:07restons sur les annonces
01:09:09de Bruno
01:09:10on me donne un exemple
01:09:11restons sur les annonces
01:09:13de Bruno Retaille
01:09:14quand il dit
01:09:14que quelqu'un
01:09:15qui est arrivé en situation
01:09:16illégale par exemple
01:09:16il peut pas devenir français
01:09:18c'est normal
01:09:19il dit pas ça
01:09:19oui
01:09:20il dit que ce sera plus dur
01:09:22pour lui
01:09:22il dit pas qu'il pourra pas
01:09:23ça c'est nous qui disons
01:09:24en tout cas
01:09:24ça devient difficile
01:09:26et j'ai envie de vous dire
01:09:27que
01:09:27stigmatiser
01:09:29tout le temps
01:09:29laissez le parler
01:09:30stigmatiser tout le temps
01:09:31l'immigration
01:09:32évidemment qu'on est dans un pays
01:09:34où il faut la réguler
01:09:35et moi je suis d'accord
01:09:36avec ça
01:09:36moi je suis d'accord
01:09:38avec le fait qu'il faut
01:09:39réguler l'immigration
01:09:40et la contrôler
01:09:41et moi je suis d'accord
01:09:42avec vous
01:09:42mais par contre
01:09:43évidemment
01:09:44mais par contre
01:09:45excusez-moi
01:09:46est-ce qu'il faut parler français
01:09:47pour devenir français par exemple
01:09:48ça fait partie de ce qu'il a d'accord
01:09:49évidemment
01:09:50je pense que moi je suis
01:09:51avec ça
01:09:52c'est un problème d'intégration
01:09:54est-ce qu'il faut être autonome financièrement
01:09:57est-ce qu'il faut être d'accord
01:09:59avec les valeurs laïques
01:09:59est-ce que je peux finir un propos
01:10:00est-ce que c'est possible
01:10:01non mais juste
01:10:02non mais juste
01:10:02non mais vous pouvez pas poser une question
01:10:04pendant que je discute
01:10:05c'est compliqué quand même
01:10:06on peut pas établir un propos
01:10:07cohérent et audible
01:10:09sinon
01:10:09c'est très compliqué
01:10:10je voulais terminer
01:10:11donc moi les seules choses
01:10:12que je veux vous dire
01:10:12c'est que l'immigration
01:10:13évidemment qu'il faut
01:10:14la contrôler en France
01:10:16parce que par contre
01:10:17et comme je dis
01:10:17cette immigration
01:10:18qui crée des crimes
01:10:19et des délits
01:10:20sur notre territoire
01:10:20il faut avoir une réponse pénale
01:10:22voilà
01:10:23mais la question c'est
01:10:24est-ce qu'il faut des règles
01:10:24pour devenir français
01:10:25est-ce qu'il faut parler français
01:10:27est-ce qu'il faut un travail
01:10:28est-ce qu'il faut avoir du travail
01:10:30évidemment
01:10:30et bien donc vous êtes d'accord
01:10:31avec ce que dit Bruno Rossaigneau
01:10:32non non non
01:10:33ben oui
01:10:33vous êtes d'accord avec ce que dit Bruno Rossaigneau
01:10:35sur la nature
01:10:36on a quand même beaucoup reculé
01:10:38malheureusement
01:10:39moi je me souviens
01:10:40du code de la nationalité
01:10:41de Charles Pasqua
01:10:42en 1993
01:10:43oui mais là
01:10:44vous voyez
01:10:44non mais qui a été
01:10:45qui a été effectivement
01:10:46voté par une loi
01:10:48vous avez raison
01:10:48puisqu'on a modifié
01:10:49le code de la nationalité
01:10:51et on a fait
01:10:52ce qu'il fallait faire
01:10:53depuis on est revenu en arrière
01:10:55allez vous allez
01:10:55vous allez disparaître
01:10:56merci à tous
01:10:57de nous avoir suivis
01:10:57on se retrouve demain
01:10:59en direct à 10h35
01:11:00dans un instant
01:11:00c'est Sonia Babrouk
01:11:02à demain
01:11:02et d'ici là
01:11:02soyez prudents
01:11:03merci à tous