Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est quasiment 20h et c'est le début de l'heure des pros.
00:03Bonsoir à Martin Garagnon, Joachim Lefloi qui mate Geoffroy, le jeune Aïmam Fadel.
00:07On a beaucoup de choses à traiter ce soir, mais d'abord c'est le point sur l'information avec Isabelle Piblot.
00:12Bonsoir Isabelle.
00:13Bonsoir à tous. Après le climat et la fin de vie, la troisième convention citoyenne aura pour thème les temps de l'enfant.
00:20Emmanuel Macron la lancera au mois de juin pour aborder le nombre de semaines de vacances et les horaires scolaires.
00:26Le chef de l'État souhaite qu'un équilibre soit trouvé pour faciliter la vie des familles.
00:31En France, une année scolaire se compose d'au moins 36 semaines de classe et de 16 semaines de vacances.
00:37A partir de lundi, les usagers de la SNCF se confronteront à une nouvelle semaine noire.
00:42La CGT Cheminot appelle à la grève.
00:44Les syndicats et la direction ne se sont pas mis d'accord sur les questions de rémunération et les emplois du temps.
00:50Les contrôleurs sont appelés à la mobilisation les 9, 10 et 11 mai par Sudrail
00:54qui somme également les conducteurs à faire grève le 7 mai.
00:58Et puis ces images impressionnantes.
01:00Le ciel bleu a fait place à une courte tempête de grêle dans la capitale aux alentours de 16 heures.
01:05Un arbre frappé par la foudre a endommagé des voitures.
01:09Quatre stations de métro ont été ponctuellement fermées en raison d'inondations.
01:13Mais le service a repris normalement.
01:15Météo France a placé la majeure partie du pays en vigilance jaune pour risque d'orage.
01:19Eh bien, ils sont passés entre les gouttes et ils sont sur ce plateau.
01:23Martin Garagnon, Joaquim Lefloc qui match, Joffroy Lejeune et Mme Fadel.
01:25Je me tourne vers vous, Joffroy Lejeune, parce qu'on aura beaucoup de choses à traiter dans cette heure.
01:29Il y a des exclus JDD qui sont sortis pêle-mêle ces dernières minutes.
01:33Et on découvrira en deuxième partie l'entretien de François Bayrou.
01:37Mais avant cela, j'ai trouvé que c'était assez intéressant.
01:41Du moins, j'ai hâte d'avoir votre avis sur la proposition de Laurent Wauquiez qui souhaite instaurer une sorte de cordon sanitaire autour de la France insoumise.
01:51Mais il va plus loin.
01:52Il voudrait une enquête parlementaire, la création d'une commission d'enquête sur les liens entre la France insoumise et les réseaux islamistes.
02:02Il dit qu'il règne dans notre pays une forme de privilège rouge, une tolérance médiatique et politique coupable vis-à-vis des dérives de l'extrême gauche
02:08et de ses accointances avec les islamistes.
02:12Je m'appuierai sur les faits.
02:13Rima Hassan qui considère que l'action du Hamas est légitime.
02:16LFI qui propose de sortir de l'apologie du terrorisme du code pénal.
02:20Louis Boyard dont le colistier était pro-Hamas.
02:23Raphaël Arnaud Fichès qui inviste au Parlement une résurgence du CCIF.
02:28Trop d'éléments convergents montrent une complicité entre LFI et les réseaux islamistes.
02:34Alors bonne ou mauvaise idée de créer cette commission d'enquête pour connaître si oui ou non, découvrir si oui ou non,
02:43il y a des liens, des accointances entre les réseaux islamistes et LFI.
02:47Je donne la parole au directeur bien évidemment.
02:49Et ensuite...
02:50En fait, dès qu'on creuse un peu sur le sujet de la France insoumise, on découvre des trucs absolument hallucinants
02:56et notamment des accointances, des profils, notamment des assistants parlementaires qui sont...
02:59Ah ! Votre micro, Geoffroy Lejeune, qu'est-ce que vous avez fait ?
03:02Pardon ?
03:03Vous êtes battu avec votre micro, allez-y.
03:06Bonne ou mauvaise idée ?
03:07Attendez, regardez, on va la refaire.
03:10Acte 1, scène 2.
03:12Refait.
03:12On est des professionnels.
03:13Bonne ou mauvaise idée ?
03:14Très bonne idée.
03:15Non, je vous disais qu'à chaque fois qu'on creuse un peu sur le sujet de la France insoumise,
03:18on découvre des personnages comme Richie Thibault par exemple
03:20ou des ramifications qui sont un peu inquiétantes.
03:23Il va plus loin d'ailleurs, Laurent Wauquiez, je le cite aussi si vous me permettez,
03:26il dit « Je n'ai aucun respect pour Jean-Luc Mélenchon et ses alliés,
03:28ils sont en rupture avec la République, c'est une menace pour la France,
03:31ils sont le parti de la destruction nationale, un cheval de troie de l'islamisme ».
03:34Et ce qu'il dit, ce qu'il appelle les partis de gauche qui se sont alliés avec les filles
03:40à ne plus s'allier, il appelle aussi à la fin du front républicain
03:42en disant « On ne peut pas continuer à faire comme si c'était moins dangereux que le Rassemblement national ».
03:48Donc il appelle à la fin du front républicain et il s'adresse notamment aux macronistes
03:51en leur disant « Vous avez permis qu'il soit élu, il faut arrêter ça ».
03:54Et peut-être qu'il va se prendre un petit café avec Gabriel Attal
03:58qui au moment des élections législatives anticipées de l'entre-deux-tours,
04:01il disait « Je préfère au second tour mettre un bulletin LFI dans l'urne
04:04qu'un bulletin Rassemblement national ».
04:07Alors, commission parlementaire, commission d'enquête sur les liens entre LFI
04:10et les réseaux islamistes.
04:12Martin Garagnon, bonne ou mauvaise idée ?
04:14Sur le principe, c'est une bonne idée, à partir du moment où on estime qu'il y a effectivement
04:17un certain nombre de faisceaux d'indices concordants, mettons le sujet sur la table,
04:22mais moi c'est ce que je dis pour tous les sujets qui peuvent faire débat.
04:25En revanche, il y a déjà quelque chose qui existe, qui s'appelle l'article 40,
04:28c'est-à-dire que lorsque vous êtes élu et que vous avez connaissance de faits qui vous semblent délectueux,
04:33vous avez l'obligation de les dénoncer à la justice.
04:36Deuxième point, on a vu vos confrères de frontières emmener une enquête il y a quelque temps,
04:39justement sur le profil d'un certain nombre de collaborateurs.
04:42On a vu le résultat, ils se sont fait quasiment lyncher à l'Assemblée Nationale.
04:45Moi j'ai aucun problème, on ne peut pas d'un côté dire, lorsqu'on fait des enquêtes sur l'écosystème du RN,
04:53ce que nous on a fait pendant les dernières déchatives, quand on a dénoncé des candidats du RN
04:56qui postaient avec des casquettes Waffen-SS, qui avaient des profils,
04:59où ils avaient tenu des propos antisémites, etc., on l'a fait.
05:02Mais on ne peut pas dire d'un côté ça c'est du journalisme,
05:05et quand on s'attaque et qu'on dénonce des comportements et des profils de la France insoumise,
05:08dire ça c'est de la presse poubelle.
05:09Il faut effectivement que la presse soit libre d'enquêter.
05:13Quand vous dites on l'a fait, ce sont des...
05:15Quand vous dites on l'a fait, mais j'imagine que votre langue a fourché,
05:19c'est on, c'est les journalistes du Monde...
05:21Non, c'est aussi notre parti.
05:22Ah, votre parti aussi, en collaboration avec les journalistes ?
05:25Non, mais on est aussi, alors on n'est pas des journalistes,
05:27mais lorsqu'on a connaissance d'un certain nombre de profils qui se présentent face à nous aux législatives,
05:31on est aussi en droit de pouvoir dénoncer lorsque vous avez des personnes
05:34qui tiennent des propos antisémites ou racistes.
05:36Joachim Naïma ?
05:37Je trouve que l'idée de cette commission d'enquête va naturellement dans le bon sens.
05:40Maintenant, les faits sont largement étayés.
05:42On connaît les profils des députés qui posent problème,
05:44on connaît les profils des collaborateurs parlementaires,
05:46on connaît la terminologie que LFI utilise pour mettre le feu aux esprits,
05:50notamment depuis la fameuse marche contre l'islamophobie qui a eu lieu en 2019.
05:53Donc je pense que le sursaut, il peut peut-être passer par une commission d'enquête,
05:57mais il passera davantage par la voie des urnes.
05:59Et j'enjoins les citoyens français de confession musulmane eux-mêmes
06:03à ne pas se laisser instrumentaliser, à comprendre que LFI veut le chaos dans le pays
06:07pour se servir comme d'une échelle vers le pouvoir,
06:10à comprendre que LFI ne s'intéresse à eux que parce qu'ils y voient une cible électorale
06:14pour arriver au pouvoir.
06:15C'est ça qui compte.
06:16Et lorsque je vois que 69% des musulmans ont voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2022,
06:21voilà, je pense que c'est une cinémique inquiétante.
06:24C'est en 2022 et je ne suis pas certain qu'aujourd'hui on se retrouve avec ce même scénario
06:31parce que beaucoup de Français de confession musulmane ont bien compris
06:35qu'il y avait une instrumentalisation, qu'il y avait une volonté de clientélisme
06:40qui est insupportable pour eux.
06:42Et d'être utilisé comme les dindons de la farce.
06:45Je voudrais juste réagir à ce que vient de dire Joachim, 69% de ceux qui votent,
06:49sachant que vous avez l'abstention jusqu'à 80-90% dans les quartiers.
06:53Donc il faut interroger aussi sur les autres partis politiques
06:55qu'est-ce qu'ils vont aujourd'hui dans les quartiers.
06:57Aujourd'hui, moi dans les quartiers, je l'ai dit dès le début,
06:59on ne voit qu'il y ait les filles, on ne voit même plus le Parti communiste.
07:02En tout cas, concernant cette enquête parlementaire,
07:05je trouve qu'elle serait la bienvenue.
07:07Parce que, vous avez raison Joachim, on sait beaucoup de choses,
07:10mais les Français dans leur ensemble ne savent pas.
07:12Et il est important qu'aujourd'hui les Français sachent ce qui se passe
07:15et effectivement les liens, les liens entre eux et les filles.
07:18et certains réseaux islamistes.
07:20Et que ces islamistes qui posent problème dans les pays musulmans notamment,
07:24posent aussi problème à notre pays, sont un risque pour notre pays
07:27et sont un risque aussi de division, de fracture et de cohésion nationale.
07:32Au-delà des risques aussi, on le sait,
07:34les islamistes sont quand même aussi les matrices au niveau des attentats.
07:37Je rappelle donc la création d'une commission d'enquête.
07:42Il y a évidemment plusieurs règles qui régissent ces commissions.
07:46Par exemple, je sais qu'il y a un droit de tirage chaque année.
07:50Un parti, un groupe a le droit d'imposer une commission.
07:55Donc est-ce que l'ALR avait déjà imposé une commission cette année ?
07:59C'est la question qu'on peut se poser.
08:00Sinon, il faut définir l'objet précis de la commission.
08:03Un scandale, dysfonctionnement, une affaire publique.
08:05Est-ce que ça se rentre dedans ?
08:07Préciser la durée de la commission, être signé par au moins un député,
08:12mais peut-être par plusieurs pour montrer un large soutien.
08:15L'examen est en commission permanente.
08:17C'est examiné par une commission, par exemple la commission des lois.
08:20Et puis après, il y a un vote en séance publique.
08:22Si la proposition est recevable, elle est mise au vote de l'Assemblée nationale.
08:26Si elle obtient la majorité des voix, la commission est créée.
08:30Donc voilà les deux voix potentielles.
08:32On va passer trois heures là-dessus, puisque c'est une idée de Laurent Wauquiez,
08:36voir si ça ne reste que dans les colonnes du journal du dimanche,
08:41où ça s'installera à l'Assemblée nationale.
08:43Et ça pourrait être intéressant de voir les masques tombés.
08:45Qui, par exemple, au centre, à droite ou à gauche,
08:49il n'y aurait pas question qu'il y ait une commission pour faire toute la lumière et la transparence,
08:53pour savoir si oui ou non, au sein de notre Assemblée,
08:55vous avez des députés qui ont des liens avec des réseaux islamistes.
08:58Mais sur les commissions d'enquête, on a eu des sujets qui étaient très importants,
09:01qui ont fait l'objet de commissions d'enquête parlementaires,
09:03notamment le hashtag MeToo au cinéma.
09:05On a eu des auditions, mais récemment, il y a eu les financements du groupe Bolloré aussi.
09:10Enfin, on se souvient tous de ces images au moment.
09:12Donc, ce sont des sujets importants.
09:14Et je pense que l'entrisme des frères musulmans dans nos institutions,
09:17via un parti politique, c'est un sujet qui est aussi très important.
09:20Vous pouvez parler des commissions sur les...
09:22Non, mais ce que je veux dire, c'est que les commissions d'enquête sont extrêmement larges.
09:26Et donc, ceux qui mériteraient effectivement d'être l'objet d'une commission.
09:29En tout cas, ça serait le bienvenu, puisque je crois que dans quelques jours,
09:32ou quelques semaines, je ne sais plus exactement par rapport au rapport
09:36que souhaite déclassifier sur l'entrisme des islamistes dans notre pays,
09:42que doit faire notamment le ministre de l'Intérieur, qu'on attend.
09:46Donc, ça peut être aussi concomitant.
09:47Et c'est important aujourd'hui qu'on sache ce qui se passe dans notre pays
09:51et qu'on sache qui est aujourd'hui l'idiot utile de l'islamisme dans notre pays.
09:57J'étais en train de voir, c'est la commission d'enquête sur l'attribution,
10:01le contenu et le contrôle des autorisations des services de télévision
10:04à caractère national sur la télévision numérique terrestre.
10:07Vous avez vu le...
10:07Garagnon, pardonnez-moi, parce que j'ai...
10:09On m'envoie...
10:11On m'envoie et dit des bêtises.
10:14C'est quelqu'un de respectueux, parce que je ne vais pas lire ce qui a été écrit.
10:18Un téléspectateur averti me dit.
10:20Il dit...
10:21On se dit tout.
10:22Il dit, mais il raconte n'importe quoi, Martin Garagnon.
10:24C'est juste qu'on se souvient des images.
10:25Un journaliste averti.
10:26Un journaliste averti.
10:26Qui avait été hallucinante, parce qu'on a des députés de la France Insoumise.
10:29Qui fait des très bons scores le soir.
10:31Bon, autre sujet à présent.
10:33Je ne vais pas le citer, mais effectivement...
10:34Autre sujet à présent.
10:36Parlons de Drancy, l'affaire de Drancy qui aurait pu se transformer en émeute cette nuit.
10:41Et cette affaire devient une affaire politique.
10:44Les téléspectateurs vont pouvoir voir les images, c'est toujours la même chose.
10:47Et on ne voit qu'une petite séquence.
10:49Mais même à travers cette petite séquence, on voit la violence,
10:52la difficulté pour les policiers d'intervenir,
10:54les délinquants qui pensent avoir le contrôle sur certaines zones.
10:59Et aujourd'hui, on va plus parler de violence policière,
11:01voire de bavure, que de ce qui s'est réellement passé.
11:04C'est-à-dire un rôdé urbain qui semblerait être dans le cadre d'un clip de rap.
11:10Reste à savoir s'il y avait les autorisations.
11:13Et donc des policiers acculés qui ont dû faire usage de leur arme après sommation.
11:18Et deux enquêtes sont ouvertes pour les violences sur les policiers.
11:21Puis une enquête de l'inspection générale de la police, l'IGPN, aussi ouverte.
11:25Pourquoi ? Parce qu'il y a eu utilisation de l'arme.
11:28Regardons cette séquence.
11:30On a ouvert ce matin avec, parce que moi, je me suis réveillé.
11:34Comme tout le monde, je regarde les télévisions.
11:35D'accord ?
11:36Et quand je regarde, je vois marqué un policier, un jeune, pardon,
11:41un jeune homme blessé par un policier.
11:43Je me dis, ah, encore les violences policières.
11:46Encore le racisme systémique.
11:48Et puis ensuite, je tombe sur ça.
11:49Oui, c'est là.
12:19Voilà pour le langage fleuri.
12:21Voilà pour les conditions dans lesquelles sont les policiers.
12:22Vous ne voyez qu'une partie de la séquence.
12:25Vous ne voyez pas qu'en fait, en contre-champ,
12:28il y aurait, selon les policiers qui étaient sur place,
12:31une vingtaine d'individus.
12:32Donc ils étaient en grande difficulté.
12:34Je vous propose d'écouter Eric Henry,
12:36l'un des responsables police Alliance.
12:39Ce qui est inexplicable et inexcusable,
12:42c'est l'attaque, le guet-apens subi par mes collègues.
12:45En effet, cette vidéo est parcellaire et partiale au départ.
12:50En tout cas, c'est l'esprit de celui qui a filmé.
12:51Ce qu'on ne voit pas, derrière, ce sont les dizaines d'individus,
12:54effectivement, qui menacent mes collègues,
12:56qui menacent même de les brûler.
12:58Certains exhibent des briquets de type Zippo.
13:01Un autre individu a balancé une bouteille de bière Cronanbourg
13:05avec du liquide à l'intérieur.
13:08Est-ce que c'était de l'acide chlorhydrique ou autre ?
13:10Pour l'instant, l'enquête le déterminera.
13:12D'autres individus, également derrière celui qui filmait,
13:15ont lancé des bidons contenant différents liquides,
13:19d'huile, d'essence, etc.
13:21Donc ces quelques dizaines voulaient se faire du flic,
13:24pardonnez-moi l'expression.
13:25Alors j'ai regardé l'outrage à une personne dépositaire
13:28de l'autorité publique, la séquence qu'on a vue.
13:31C'est deux ans d'emprisonnement, d'accord, quand c'est en réunion.
13:34La rébellion, quand vous refusez de vous soustraire,
13:36par exemple à une interpellation, qu'il y a des violences,
13:38si encore une fois c'est en réunion, c'est deux ans de prison.
13:41Et depuis 24 heures, on est en train de se poser la question
13:44si oui ou non, il n'y a pas violence policière,
13:46s'il n'y a pas bavure policière.
13:48Alors avant d'aller sur les réactions politiques,
13:50je suis toujours intéressé de voir les premières réactions sur le plateau.
13:53Quand vous voyez ces images, et on fait attention,
13:56une enquête est en cours, bien évidemment, prudence.
13:59Mais quel est votre premier regard ?
14:02Quand je vois ces images à titre personnel,
14:03j'ai l'impression d'avoir affaire à un cocktail, si vous voulez,
14:05de tous les maux qui travaillent la société française.
14:08La haine de tout ce qui représente l'autorité de l'État,
14:11la décivilisation notamment des plus jeunes,
14:13la crise de l'intégration, l'hyperviolence
14:15que traduisent notamment les phénomènes des refus d'obtempérer,
14:18des rodeos urbains.
14:19On parle quand même du fait des rodeos urbains
14:21de 80 000 interventions des forces de l'ordre par an,
14:23ce qui est juste abyssal,
14:24comme s'il n'y avait pas d'autres à fouetter.
14:26Et que ce soit ce qui s'est passé à Drancy hier
14:28ou ce qui s'est passé dans le Gard,
14:30plutôt dans la semaine,
14:32on est vraiment en plein, je crois,
14:33dans le devenir archipel de la France.
14:35On a des communautés qui vivent côte à côte,
14:37qui se regardent en chien de faïence,
14:38chacun dans sa bulle cognitive,
14:39chacun en sa version des faits,
14:41chacun en ses morts, chacun en ses larmes.
14:43C'est la fin de la France comme nation politique.
14:45Il y a urgence à se réveiller.
14:46Il y a urgence à proposer à nouveau au pays
14:48un cap, une espérance, un récit commun.
14:51Je pense que c'est l'enjeu principal de 2020.
14:52Ce qui est incroyable, c'est que ce matin,
14:55on dit un jeune homme blessé par un policier.
14:59En titre, c'est le premier truc que vous voyez.
15:01D'accord ?
15:02Un jeune homme blessé par un policier.
15:04Voilà ce qu'il dit.
15:05Ce n'est pas pris à partie par des délinquants,
15:08un policier utilise son arme.
15:10Alors, il est un peu long.
15:11Et donc, un individu est blessé.
15:13Vous voyez ce que je veux dire, Naïma ?
15:14Oui, je vois parfaitement.
15:15Parce que moi aussi, je l'ai lu comme ça.
15:17Enfin, je l'ai sur les réseaux.
15:19J'ai envie de vous dire tout simplement honte.
15:21Honte à ces journalistes qui nient le réel,
15:26qui nient ce qui se passe dans ce pays
15:27depuis près de 40 ans.
15:31Moi, ça fait plus de 30 ans que je travaille
15:32sur la politique de la ville.
15:33Je l'ai déjà vu.
15:34C'est-à-dire qu'à la fin, on disait à nos collègues policiers,
15:38notamment quand j'étais déléguée du préfet,
15:40pendant 10 ans, on leur disait,
15:41c'est même plus l'appel d'aller dans les quartiers
15:43parce qu'on savait très bien
15:44qu'ils allaient se faire agresser, etc.
15:48Moi, ces images, en fait, elles sont insupportables.
15:51Elles sont insupportables pour nos policiers
15:53parce qu'ils se font humilier ainsi.
15:55Et puis, elles sont insupportables aussi pour l'état de droit.
15:58Parce que l'état de droit,
15:59il mandate ces policiers pour notre sécurité,
16:01notre protection.
16:02Et l'état de droit les désavoue,
16:03ne cesse de les désavouer, de les désarmer.
16:06La situation qu'on a aujourd'hui,
16:07c'est vrai que les jeunes des quartiers
16:08n'ont plus peur des policiers.
16:10Parce que moi, quand j'entends juste
16:11toutes les insultes, là,
16:13vous savez qu'elles n'ont fait absolument pas
16:15l'objet de poursuites.
16:17Donc, les agressions aussi, la plupart...
16:19Maintenant, heureusement qu'il y a la séquence.
16:21Et saluons le délinquant qui insulte
16:23les policiers de tous les mots
16:26parce qu'il y a la séquence,
16:27il y a l'image, il y a le son.
16:28Je précise que l'individu qui a été blessé
16:31et celui qui est en pull rouge,
16:33qui a voulu récupérer la moto
16:36qui avait été saisi dans un premier temps
16:37par les policiers sur place,
16:40que cet individu a donc été blessé à la jambe.
16:43On a entendu sur les réseaux sociaux
16:44tout et n'importe quoi,
16:45puisque certains disaient
16:47son pronostic vital est engagé,
16:50il est entre la vie et la mort, etc.
16:52Visiblement, ça n'était pas le cas.
16:55Mais on est passé pas loin d'un nouveau drame,
16:57d'une nouvelle affaire
16:58qui nous rappelle d'autres affaires
17:00qui ont provoqué des émeutes
17:01dans toute la France.
17:02Voilà, exactement.
17:04On aura aussi les politiques,
17:06certains qui seront irresponsables,
17:08qui seront irresponsables
17:09et qui vont encore brandir,
17:12la police tue, etc.
17:14Vous savez, la police,
17:16elle n'est pas là pour faire risette.
17:18On écoute Charlotte Dornelas
17:19qui ce matin,
17:20sa déclaration a été massivement relayée
17:22parce que c'est une journaliste
17:24qui connaît le terrain,
17:26qui est souvent,
17:27à la différence de beaucoup de journalistes,
17:29confrontée à la souffrance
17:31des familles de victimes
17:32et qui peut échanger justement
17:34à celles qui vivent
17:36cette insécurité,
17:37cet ensauvagement du quotidien
17:39et qui restent ensuite
17:40un certain temps
17:41en contact avec elles.
17:42Écoutons Charlotte Dornelas
17:43sur cette affaire de Drancy
17:46où elle dit d'ailleurs en amont
17:48qu'on n'a qu'une séquence parcellaire,
17:51une enquête sera en cours.
17:52Mais au-delà de la séquence,
17:54c'est quoi la doctrine ?
17:55Écoutez.
17:57C'est un renversement
17:58qui est quand même ahurissant
17:59dans le discours médiatique.
18:01Et par ailleurs,
18:02il y a quand même une question
18:03qui supplante, on va dire,
18:06ces images
18:07et la manière dont on les aborde.
18:09C'est que moi,
18:10j'aimerais savoir
18:10c'est quoi la doctrine en fait.
18:11Parce que qui se souvient
18:12de Camélia,
18:137 ans,
18:14qui est morte,
18:15elle,
18:15d'un rodéo urbain ?
18:16Il n'y avait pas la même sidération,
18:18il n'y avait pas la même peur.
18:19C'est sûr,
18:19on n'avait pas peur
18:19que les banlieues se lèvent,
18:20on n'avait même pas peur
18:21que la France insoumise
18:22descende dans la rue
18:22pour faire une manifestation.
18:24Qui sait
18:25que le 21 avril,
18:27une famille entière
18:28a été percutée
18:28par un refus d'obtempérer ?
18:30Mais qui le sait ?
18:31Qui le sait
18:32que le père de famille
18:33est à l'hôpital ?
18:34Il fallait quoi ?
18:35Il fallait qu'il soit dans la voiture
18:36qu'il refusait d'obtempérer
18:37pour que quelqu'un s'y intéresse ?
18:38Qui sait
18:39qu'il y a 5 jours,
18:40deux jeunes sont morts
18:41dans un rodéo urbain
18:42en percutant
18:43leurs deux motos ?
18:44Ils sont morts ces jeunes
18:45mais tout le monde s'en fout.
18:47Et donc,
18:47la question aussi
18:48en ce moment,
18:49c'est de savoir
18:49pourquoi il y avait
18:50ce rodéo urbain
18:51si c'était pour un clip
18:52de rap ?
18:53Potentiellement d'ailleurs
18:53et si c'était
18:56pour un clip de rap,
18:57espérons qu'il y ait
18:57les autorisations.
18:58J'ai entendu aussi
18:59que la personne
19:00qui était blessée,
19:02les témoins,
19:03les habitants,
19:03disaient
19:03c'est quelqu'un de bien.
19:05Je n'ose imaginer
19:05qu'en tirant un peu le fil
19:08et en creusant
19:08dans l'inquiète,
19:09par exemple,
19:10cet homme était déjà
19:11connu des services
19:12de police
19:12et de justice.
19:15Mais quand un policier,
19:16Geoffroy Lejeune,
19:17vous demande
19:17de vous arrêter,
19:18saisir un véhicule,
19:19vous n'allez pas
19:20à 20 autour
19:21en jetant des projectiles,
19:22ou en les insultant.
19:24Ça me paraît tellement évident.
19:25Il y a une France
19:25dont vous faites partie,
19:27moi aussi,
19:28tout le monde sur ce plateau
19:29qui en effet ne fait pas ça.
19:30Il y a une France
19:30qui fait ça quasi systématiquement.
19:32Moi je suis comme vous,
19:33à chaque fois que je vois
19:33ce genre d'affaires,
19:34je me dis
19:34tiens,
19:36ils ont enfin trouvé
19:37leur affaire
19:38de violence policière
19:39qui va pouvoir permettre
19:40d'aligner le discours
19:41qu'ils ont sur la police
19:43avec enfin une affaire réelle.
19:45Et à chaque fois,
19:46je suis sidéré,
19:47à chaque fois ça ne marche pas.
19:48Dans les affaires
19:49les plus connues par exemple,
19:50mais en fait,
19:51la violence policière
19:52filmée,
19:53gratuite,
19:54en fait,
19:54ils attendent George Floyd,
19:56c'est ça le rêve de ces gens,
19:57le rêve de ces militants,
19:58etc.
19:58Et ils le cherchent en France
19:59pour pouvoir prouver
20:01qu'ils ont raison
20:01et ça ne marche pas.
20:02L'affaire Traoré,
20:03ça ne marchait pas.
20:04L'affaire Naël,
20:04on a vu que l'enquête
20:05avait démontré
20:05que c'était beaucoup plus compliqué
20:06que ce qui avait été raconté.
20:07Ça n'existe pas.
20:08Donc je suis assez frappé
20:08par cette volonté
20:10de déformer le réel
20:11et merci à l'abruti
20:14qui filme
20:14et qui met ça
20:15dans la même semaine.
20:18Il y a un député LFI,
20:20Thomas Porte,
20:20qui nous explique
20:21qu'il y a un racisme structurel
20:23dans la police
20:23et que le syndicat Alliance
20:25se comporte en factieux.
20:27Voilà ce qui se passe.
20:28Donc ce climat anti-police
20:31peut infuser aussi
20:32dans la société
20:33et après entraîner
20:34ces confrontations.
20:36Alors moi,
20:36ce que je vous propose,
20:37c'est qu'on voit justement
20:37les réactions politiques
20:39que ce soit à droite
20:41comme à gauche.
20:42Ce qui est étonnant,
20:43c'est qu'il y ait
20:43une division politique
20:45autour de ces faits-là.
20:48Alors que je suis presque certain,
20:50si vous voulez,
20:50si vous interrogez
20:51les Français,
20:52une grande majorité,
20:53ils en ont ras-le-bol
20:54de cette impunité.
20:56Un policier vous demande
20:57de vous arrêter,
20:57vous vous arrêtez,
20:58vous donnez les papiers.
20:59Il veut saisir le véhicule,
21:00il saisit le véhicule,
21:01vous attendez à ce qu'il y ait
21:03vérification de tous les papiers.
21:05C'est simple comme bonjour.
21:07Au lendemain de l'altercation
21:11à Drancy,
21:11durant laquelle un des policiers
21:13pris à partie
21:13a blessé par balle
21:14un individu
21:15après un refus d'obtempérer,
21:16sur X,
21:17la sphère politique
21:18commence à réagir.
21:19A gauche,
21:19la députée NFP
21:20de Seine-Saint-Denis,
21:21Clémentine Autain,
21:22dénonce un fait de société.
21:23Louis Boyard,
21:24député LFI,
21:25demande une réforme de la police
21:26et fustige le manque
21:27d'indépendance de l'IGPN.
21:29C'est toute la difficulté,
21:30c'est que je pourrais vous répondre,
21:31on attend de voir
21:32ce que l'IGPN dira.
21:34Mais regardez les rapports
21:35de confiance
21:36entre la population française
21:37et l'IGPN,
21:38où très franchement,
21:39on a vu qu'à des moments,
21:40notamment pendant le mouvement
21:41des Gilets jaunes,
21:42il y avait évidemment des faits
21:43qui devaient être sanctionnés,
21:44qui ne l'ont pas été.
21:46Donc tout le sujet,
21:47et nous c'est ce pour quoi on plaide,
21:48nous plaidons pour une réforme
21:49de la police.
21:50Un, une réforme
21:50sur le contrôle de la police,
21:52mais aussi une réforme
21:52sur les moyens
21:54et sur les missions de la police.
21:55A droite,
21:56le soutien aux policiers
21:57est total pour Éric Ciotti,
21:58Marion Maréchal
21:59ou encore pour Mathieu Vallet,
22:00député européen
22:01et porte-parole
22:02du Rassemblement national.
22:03Combien de temps encore
22:04allons-nous accepter
22:05que les gardiens de notre paix
22:07soient attaqués en pleine rue,
22:08en plein exercice
22:09de leur mission impunément ?
22:11Soutien total à nos policiers,
22:12cette haine anti-flic,
22:14cette violence contre la République
22:15doit cesser et vite.
22:17De son côté,
22:18le préfet de police de Paris
22:19a réaffirmé son soutien
22:20aux forces de l'ordre sur X,
22:22un tweet republié
22:23par le ministre de l'Intérieur,
22:24Bruno Retailleau.
22:26Bon,
22:27il fallait aller un peu plus loin
22:28quand on entend Clémentine Autain,
22:30je crois qu'elle est députée
22:31de Saint-Saint-Denis d'ailleurs,
22:32dire que c'est un fait de société.
22:34Effectivement,
22:34que des délinquants
22:36n'aient plus peur de la police,
22:38ça arrive quotidiennement.
22:39Ça peut être un fait de société.
22:40On pourrait se dire,
22:41mais attendez,
22:41Clémentine Autain
22:42est donc sur cette question-là.
22:45Non,
22:45pour elle,
22:46le fait de société,
22:46c'est quoi ?
22:47C'est qu'il faut créer
22:48un changement de relation
22:49entre la police
22:49et la population.
22:51Cela suppose de réviser
22:52en profondeur
22:52les méthodes de maintien de l'ordre,
22:54d'en finir avec l'impunité
22:55en matière de violence policière.
22:57Voilà le fait de société
22:58pour Clémentine Autain,
22:59de redéployer
23:00une police de proximité
23:01ou d'établir
23:02un récipicé
23:03de contrôle d'identité.
23:07Là est le phénomène
23:08de société
23:09pour Mme Autain,
23:11M. Garagnon.
23:12Vous savez que c'est des moments
23:13où c'est dur
23:14d'être invité politique
23:15dans cette émission
23:15parce qu'on a envie
23:16de dire des choses
23:17qu'un citoyen
23:18pourrait partager.
23:19Je pense que des millions
23:20de Français
23:20quand il voit
23:21ces images-là,
23:22vous nous demandiez
23:23tout à l'heure
23:23quel était notre sentiment immédiat.
23:26Moi,
23:26c'est de la colère,
23:27du dégoût
23:27et du ras-le-bol
23:28parce que ces images-là,
23:28j'ai l'impression
23:29que je les ai vues
23:30des milliers de fois déjà
23:30dans des contextes différents
23:32mais ce n'est pas un inédit.
23:34Et quand j'entends
23:34ces politiques
23:35et donc on voit
23:36d'où ça vient
23:36la France Insoumise
23:38ou Clémentine Autain
23:38qui est anciennement
23:39France Insoumise
23:39qui justifie en fait
23:41qui nous explique
23:42que le problème
23:42de la violence,
23:43de l'hyper-violence
23:44en France,
23:44c'est un problème
23:45de structuration
23:46de la police
23:46et qu'il faut faire
23:47une réforme de l'UJPN
23:48ou je ne sais quoi,
23:49c'est proprement hallucinant.
23:50Il signe des chèques
23:51en blanc du matin au soir
23:52à la délinquance,
23:54à ses voyous,
23:54à ses criminels.
23:55Moi, quand je vois
23:56cette personne
23:57qui est blessée,
23:58évidemment,
23:58je ne le souhaite
23:58de mal à personne
23:59mais j'ai juste envie
24:00de lui dire
24:01mais remercie la France,
24:02remercie la France
24:03de former aussi bien
24:04ses forces de l'ordre
24:05qu'il soit capable
24:05de garder un sang-froid
24:06parce qu'honnêtement
24:07dans d'autres situations
24:08la balle,
24:09elle peut partir autrement.
24:11Quand vous êtes en état
24:11de légitime défense,
24:12ce qui semble quand même
24:13être le cas,
24:13une fois de plus
24:14sous réserve de l'enquête.
24:15Sous réserve de l'enquête,
24:16bien sûr.
24:16Mais je les remercie
24:17de ne pas faire plus
24:18de dégâts que ça
24:19parce que franchement,
24:20on a des forces de l'ordre,
24:21tout le monde le dit
24:22mais il faut empagner aussi
24:23le soutien dans les actes après.
24:24Bien sûr.
24:25Pour terminer,
24:2618 avril 2024,
24:27un sondage qu'on avait produit,
24:2993% des Français
24:30veulent durcir
24:31les sanctions pénales
24:31pour les rôder aux sauvages.
24:33Bon, ben voilà,
24:34le débat,
24:34il est terminé.
24:35Il y a une violence
24:36qui est réagée.
24:37Joachim,
24:37la publicité,
24:38on revient dans un instant
24:39mais si vous voulez,
24:39on en parlera juste après
24:40puis on va revenir
24:41sur cet entretien
24:43de François Bayrou
24:44qui va faire grand bruit
24:45pendant tout le week-end,
24:46je crois le jeune.
24:46C'est-à-dire que quand
24:48j'ouvre demain matin
24:49le JDD,
24:50je l'ouvre très tôt le matin,
24:52je vais dire non !
24:53Ça va être ma réaction ?
24:55Franchement...
24:55Ah bon ?
24:57Risqué ?
24:57Non mais ça va surprendre...
24:59Audacieux !
24:59Ça va surprendre
25:00énormément de monde,
25:01ça va faire...
25:01Je refais le coup.
25:03Oh !
25:04Comme ça ?
25:04On va voir ça dans un instant
25:06après la publicité.
25:1120h30 sur CNews
25:12et on poursuit
25:13l'heure des Pro 2
25:15et on va tout de suite
25:16se tourner
25:16vers Geoffroy Lejeune,
25:18cher Geoffroy,
25:19parce que demain,
25:20c'était la promesse faite,
25:22lorsque je vais ouvrir
25:23le journal du dimanche,
25:24je vais découvrir
25:25un entretien exclusif
25:27du JDD
25:28avec le Premier ministre,
25:29François Bayrou,
25:30qui est en difficulté
25:31actuellement
25:32dans l'opinion publique,
25:34je crois qu'il a
25:35une popularité
25:36historiquement faible
25:37pour un chef de gouvernement,
25:39mais il entend
25:40embarquer la France
25:41sur le budget,
25:42sur la dette
25:42et sur les impôts.
25:44Qu'est-à-c'o ?
25:45Expliquez-nous
25:45ce qui va se passer.
25:46Vous ne pouvez pas
25:47me refaire la tête
25:47de quand vous allez
25:48ouvrir le JDD ?
25:48Ah si, je peux le refaire,
25:49peut-être que là,
25:49on revient à des choses
25:50sérieuses.
25:50À la fin de l'émission,
25:52si je comprends
25:53ce que veut faire
25:53François Bayrou,
25:54je vous refais
25:55la même tête.
25:56Non, en fait,
25:56il y a trois choses
25:57à retenir dans cette interview
25:58qui vont en tout cas
25:59faire que parler.
25:59La première,
26:00c'est que François Bayrou veut embarquer
26:03le pays dans les choix budgétaires
26:05qui vont être faits
26:05pour redresser nos finances publiques.
26:07Il a une description
26:07de l'état de nos finances publiques
26:09qui est en gros apocalyptique.
26:10Il ne se cache pas,
26:11pour le coup,
26:12pour décrire ce qu'il a
26:14sous les yeux tous les jours
26:15quand il fait son travail
26:16de Premier ministre.
26:17Et il explique que
26:18si on n'augmente pas les impôts,
26:20ce qui est son objectif,
26:21et qu'on veut passer sous la barre
26:22des 3% de déficit du PIB
26:24dans un horizon rapide,
26:27il va falloir que tout le monde
26:28fasse des efforts,
26:29qu'on travaille plus,
26:30qu'on produise plus,
26:31et que pour ça,
26:31on ne peut pas se contenter
26:32juste d'un budget
26:33à l'Assemblée nationale,
26:33surtout dans un contexte
26:34comme celui d'aujourd'hui
26:35où l'Assemblée
26:36est à peu près ingouvernable,
26:37donc qu'il voudra proposer
26:38aux Français,
26:39probablement par référendum,
26:41de valider les choix
26:42qu'il aura faits.
26:43Sur son budget ?
26:44Sur le budget.
26:44Il faudrait dire
26:45qu'il passe complètement,
26:49balaie,
26:50mais d'un revers de main,
26:51le Parlement.
26:52Habituellement,
26:52le budget est voté
26:53par les parlementaires
26:54qui sont la représentation nationale,
26:56élu pour voter le budget
26:57et c'est inscrit
26:58dans la Constitution,
26:59d'ailleurs,
26:59si je ne m'abuse.
26:59Ce que je lui propose,
27:00je vous confirme,
27:01il m'est dit,
27:01c'est jamais arrivé.
27:02On lui dit d'ailleurs,
27:03ça n'est jamais arrivé.
27:04Mais c'est intéressant
27:05parce que s'il constate
27:06qu'effectivement,
27:06les finances sont
27:07dans un état catastrophique,
27:09il faut aussi rappeler
27:10que depuis 2017,
27:12François Bayrou
27:12est l'allié de l'homme
27:14qui a provoqué
27:14ces milliards de dettes.
27:16Avec mille et une raisons,
27:17vous faites la mou,
27:18je vous ai vu,
27:19Martin Garagnon,
27:20normal,
27:23ça a commencé en 2017.
27:25Alors attention,
27:26j'ai parlé des mille milliards
27:27de dettes depuis 2017.
27:29Excusez-moi,
27:29ce n'est pas Naïma Melfadel
27:30ou Joachim Lefokimad
27:32qui ont les mains
27:33dans le réacteur
27:34depuis 2017
27:35et qui ont provoqué
27:36ces mille milliards
27:37sur les trois mille milliards
27:39de dettes.
27:40On est aussi le pays
27:40qui est le plus protégé
27:41en Europe
27:42pendant la période de Covid.
27:43J'entends,
27:43sur les trois mille milliards
27:44de dettes,
27:45les mille milliards
27:46depuis 2017.
27:47Vraiment,
27:47je fais très attention
27:48à ce que je dis.
27:49Je sais que l'Elysée
27:50parfois peut publier
27:51des tweets fake news,
27:52mensonges.
27:54Mais là,
27:54factuellement,
27:55je crois que c'est vrai
27:56ce que je dis,
27:57malheureusement.
27:57Alors,
27:58qu'est-ce que vous en pensez ?
27:59Est-ce que c'est bien
28:00le référendum de M. Bayrou ?
28:03On a deux constats.
28:04Je n'ai pas lu,
28:04évidemment,
28:05l'entretien de François Bayrou
28:06encore et je le lirai
28:07avec beaucoup de plaisir
28:07dès que je l'aurai en main.
28:09Mais si je comprends bien
28:10ce que vous nous expliquez,
28:12le Premier ministre
28:13fait deux constats
28:14que finalement,
28:15l'Assemblée,
28:15on sait bien
28:16qu'on n'a pas de majorité,
28:16mais quand même,
28:18subit un certain
28:18dysfonctionnement.
28:19C'est un peu le cirque
28:20qu'on voit tout le jour,
28:20malheureusement.
28:22Donc,
28:22on est dans une situation
28:23qui nécessiterait
28:24beaucoup de sérieux
28:25et deuxièmement,
28:26c'est des choix
28:26qui engagent,
28:27au-delà du simple vote
28:28d'un budget,
28:28c'est des choix
28:29qui engagent quand même
28:30sur le long terme
28:31et si on veut
28:31qu'il y ait une adhésion...
28:33Vous savez,
28:33on a souvent en France
28:34cette expression
28:34de consentement à l'impôt,
28:36c'est-à-dire,
28:36vous avez des Français
28:37qui consacrent...
28:37Ah, c'est une très bonne analyse.
28:38Oui, vous avez bien raison.
28:39C'est qu'au bout d'un moment,
28:40les gens se disent
28:41mais où part notre argent ?
28:42On ne sait pas où ça va
28:43et donc,
28:44en faisant ce référendum,
28:45vous dites...
28:46Le référendum,
28:46c'est-à-dire,
28:47c'est le meilleur moyen
28:47de s'obtenir une forme
28:48d'adhésion massive
28:49aux efforts qui vont être
28:50demandés et partagés.
28:51Pourquoi pas ?
28:52C'est un argument
28:53qui s'entend.
28:53L'autre argument,
28:54c'est de se dire,
28:55là, il va droit vers la censure.
28:57Le député qui entend,
28:58en lisant le JDD demain,
28:59je pourrais faire la tête
29:00du parlementaire
29:01qui découvre ça demain matin.
29:03Quoi ?
29:03Je suis très prudent
29:04sur les promesses
29:05de référendum.
29:06Il faudrait un jour
29:07faire la liste
29:07des promesses
29:08qu'on a eues en la matière
29:09depuis 2017,
29:10que ce soit sur la fin de vie,
29:11sur les droits des femmes,
29:12sur l'environnement,
29:13sur la réforme des institutions.
29:15Il y en a eu énormément.
29:16J'ai un peu le sentiment
29:16de ce que je comprends
29:18d'une manœuvre politicienne
29:20qui vise peut-être
29:20à gagner du temps.
29:22Ce n'est pas ça, je pense,
29:23qui m'intéressera le plus
29:23dans l'entretien.
29:24Vous parliez tout à l'heure
29:25du fait que Bayrou
29:27persistait et signait
29:28sur l'emploi du terme
29:28islamophobie.
29:29On y vient.
29:29Ça, je pense que
29:30d'un point de vue idéologique,
29:31ça traduit une réalité
29:31qui est beaucoup plus intéressante.
29:32On va venir sur ce sujet
29:34là aussi important,
29:34mais je ne vous avais pas
29:35posé la question
29:36la plus intéressante.
29:37C'est-à-dire que
29:38est-ce que c'est un choix,
29:39pensé, voulu,
29:41avec le chef,
29:43le grand patron ?
29:44Il répond à cette question
29:46en disant que le gouvernement
29:47propose et que c'est
29:47le président qui décide.
29:49Donc je ne sais pas
29:49s'il en avait parlé avant
29:50avec Emmanuel Macron.
29:52Et si jamais ça devait arriver,
29:55ce serait Emmanuel Macron
29:56qui devrait faire.
29:57Parlons justement
29:58de la mosquée du Gard,
30:01puisque, effectivement,
30:04François Bayrou avait employé
30:06cette formule
30:08l'ignominie islamophobe
30:10quelques heures après
30:12la découverte de ce drame.
30:15Et c'est un terme
30:16qu'il regrette ou pas ?
30:17Est-ce que vous en parlez
30:18dans les colonnes du JDD ?
30:19Absolument.
30:20En fait, comment vous dire ?
30:21Il dit qu'il ne veut pas
30:22rentrer dans une guerre des mots.
30:24Et donc on lui explique,
30:24vous verrez,
30:25dans les questions qu'on pose,
30:26on dit qu'en fait,
30:26s'il y a vraiment un sujet
30:27sur ce terme
30:28qui veut dire quelque chose
30:29de très précis
30:30sur le plan idéologique,
30:30qui est inoffensif
30:31des frères musulmans,
30:32etc.
30:32Et il ne veut pas du tout
30:33rentrer là-dedans.
30:33Il dit non, écoutez,
30:34on a tué quelqu'un
30:35qui était un musulman
30:35qui priait dans une mosquée,
30:36j'appelle ça de l'islamophobie.
30:37Et après, il continue.
30:38Et la vraie analyse
30:39qu'il fait,
30:40c'est de dire
30:40qu'il n'a pas de problème
30:41non plus à parler
30:42d'actes antisémites
30:43et de christianophobie.
30:44et il appelle ça
30:45l'explosion en chaîne
30:48de la société française.
30:49J'entends.
30:49Il a un diagnostic,
30:50pour le coup,
30:51assez lucide
30:51sur le fait
30:52qu'en gros,
30:53on vit dans un pays...
30:53Je voudrais peut-être
30:53demander à Mickaël Paty
30:54pourquoi ce drame,
30:56ce terme,
30:57peut provoquer des drames.
30:58Pardonnez-moi.
30:59ou aux journalistes
31:01de Charlie Hebdo
31:03ou Dominique Bernard,
31:04etc.
31:05D'ailleurs,
31:05la question a été posée aussi
31:06dans le JDD,
31:07encore une fois,
31:09à Laurent Wauquiez
31:11sur le terme d'islamophobie,
31:14évoqué par le Premier ministre.
31:16Il dit
31:16« Mon analyse est plus large.
31:17La réalité,
31:18c'est l'ensauvagement total
31:19de notre société.
31:20Le sujet n'est pas l'islamophobie,
31:21mais la bascule générale
31:23dans l'ultra-violence,
31:24antisémitisme,
31:25racisme anti-blanc,
31:26violence gratuite.
31:27La France est aujourd'hui
31:28le pays le plus violent
31:29d'Europe.
31:30Et cela touche
31:30toutes les sphères
31:31de la population.
31:32Des poignards dans une école catholique,
31:34des tirs de kalachnikov
31:34contre des prisons,
31:36une école fermée à Saint-Ouen
31:37sous la menace
31:38du trafic de drogue.
31:39Voilà la vérité.
31:41Dans ce contexte,
31:42je dénonce l'attitude
31:43indigne de la France insoumise.
31:46Voilà pour les déclarations politiques.
31:48Je vous propose
31:49quelques déclarations judiciaires
31:50avec la procureure,
31:51vous savez,
31:52qui a pris la parole hier
31:53pour apporter les premiers éléments
31:54et la procureure de Nîmes
31:56avec un grand professionnalisme,
31:58beaucoup de calme,
31:59de la prudence,
32:00de la solennité,
32:01puisqu'elle a rendu hommage
32:02évidemment à Aboubakar Sissé,
32:05tué sauvagement dans cette mosquée,
32:07aux proches,
32:08expliquant que tous les moyens
32:09de l'État étaient mobilisés
32:10pour faire toute la lumière
32:11sur l'enquête,
32:12mais elle a brisé
32:13l'instrumentalisation,
32:14elle a fait quasiment point par point.
32:18Elle est revenue par exemple
32:19sur la thèse
32:20pourquoi ça n'était pas considéré
32:22comme un acte terroriste,
32:24pourquoi le parquet national
32:25antiterroriste
32:26ne s'était pas saisi.
32:28Explication de la procureure.
32:31Pour résumer,
32:32on est bien clair
32:33que le suspect
32:33de vraiment frapper
32:34un musulman
32:35qui a fait sa volonté première fois.
32:37Pour résumer,
32:38je crois que c'est exactement
32:38pas ce que j'ai dit, monsieur.
32:40Je crois que j'ai clairement exprimé
32:42qu'au début de son périple,
32:46voire même de son évolution
32:48dans le cheminement
32:49qui était le sien,
32:50sa volonté,
32:50c'était de tuer
32:52ou de violer,
32:54puis de tuer.
32:56Et les éléments
32:58que je vous ai fournis
32:59invitent à s'interroger
33:00et inviteront le juge d'instruction
33:01surtout à s'interroger réellement
33:03sur la raison pour laquelle
33:05il rentre dans cette mosquée.
33:07Après avoir exposé
33:09qu'il souhaitait
33:09commettre ce crime
33:11dans la rue.
33:12Alors celui-ci,
33:13je voulais vous le faire découvrir
33:14un tout petit peu plus tard.
33:15C'est après 30 minutes
33:15de conférence de presse.
33:17On a vécu d'ailleurs
33:17la conférence de presse ensemble
33:18et on a pris le jeu
33:19de questions-réponses.
33:20Et en fait,
33:21c'est la question du journaliste
33:2230 minutes après la conférence
33:23qui dit
33:23« Bon, alors si je vous ai bien compris,
33:25c'est un acte anti-musulman. »
33:27Et il lui répond
33:27« J'ai juste-t-il contraire, monsieur ? »
33:30C'est-à-dire que pour l'instant,
33:31l'enquête est en cours
33:32pour meurtre aggravé
33:35en raison de la race
33:36et de la religion,
33:37sauf qu'on est devant
33:38un individu extrêmement complexe
33:40et que la question
33:41du pourquoi, du comment,
33:42à l'instant T,
33:43on n'est pas capable
33:44d'y répondre.
33:45Donc en fait,
33:45ce qu'a fait
33:46tout au long de la semaine
33:47certains responsables politiques
33:50était juste indigne.
33:52C'est aussi simple que ça.
33:53Elle l'a fait
33:53dans le plus grand des calmes.
33:55Je veux qu'on revienne
33:56sur pourquoi
33:56le parquet national
33:57ne s'est pas saisi
33:59et elle revient en longueur
34:00sur le mobile
34:00et sur le fait
34:02qu'il n'y ait pas de mobile
34:03et cette volonté
34:03de tuer du meurtrier.
34:07Le ciblage
34:08à raison de la race
34:10et de la religion
34:11n'est pas un critère
34:12suffisant
34:13de la saisine du PNAT.
34:16Le caractère potentiellement
34:17international
34:18des investigations non plus.
34:20Très rapidement,
34:22il est apparu
34:23que l'agression
34:23était le résultat
34:24d'un individu
34:25ayant agi
34:26dans un contexte isolé,
34:28sans revendication idéologique
34:30ou lien
34:32avec une organisation
34:33qui diffuserait
34:35une revendication idéologique
34:37qu'elle entendrait porter
34:38par l'intimidation
34:40ou par la terreur.
34:43Les ressorts
34:44pour agir
34:45de l'agresseur
34:46sont très vite apparus
34:47comme profondément
34:49personnels,
34:51envie de tuer
34:52quelle que soit la cible
34:53et fascination morbide.
34:57Les faits
34:58apparaissent donc
34:59à ce stade
35:00construits
35:01autour d'une envie
35:02obsessionnelle
35:03de tuer une personne.
35:05Voilà pour les explications
35:06qui une nouvelle fois
35:07viennent démonter
35:08certains idéologues
35:09qui ont sauté
35:10sur ce drame.
35:12On pourrait penser aussi
35:13bafouer
35:14la mémoire
35:15d'un homme,
35:16bafouer la volonté
35:17d'une communauté
35:18dans le Gard
35:20qui a marché
35:20dans la dignité
35:21et de tous les Français
35:23qui ont été choqués
35:24et terrorisés
35:25par cet acte barbare
35:27et finalement
35:28pendant toute la semaine
35:29au lieu de parler
35:30d'Abou Bakar
35:31on est revenu
35:32sur une guerre
35:34politicienne
35:34avec des conséquences
35:36qui peuvent être
35:36dramatiques
35:37parce qu'on sait
35:38à quel point
35:38les accusations
35:39en islamophobie
35:41peuvent avoir
35:41des conséquences graves.
35:43Naïma ?
35:43Oui, écoutez,
35:44on sait très bien
35:45qu'elle est fils
35:45qu'elle cherche avant tout
35:46c'est à récupérer
35:47pour instrumentaliser
35:49et non pas
35:50pour comprendre
35:50ce qui s'est passé
35:51ce qu'elle veut
35:52c'est le conflit
35:52c'est tout conflictualisé
35:54on le sait
35:54mais pour revenir
35:56sur ce qui s'est passé
35:57dans le Gard
35:58ce drame
36:00où ce jeune homme
36:01a été tué
36:02dans une mosquée
36:04il était en prière
36:05de 40 coups de couteau
36:06c'est vrai que c'est
36:07quelque chose
36:07d'extrêmement choquant
36:08et qu'on peut légitimement
36:10au prime abord
36:11se dire
36:12ça se passe
36:12dans une mosquée
36:13c'est un acte
36:14contre un musulman
36:15que c'est un acte
36:16anti-musulman
36:17et c'est vrai qu'il faut
36:18attendre que l'enquête
36:19se fasse
36:20d'ailleurs
36:20le procureur
36:23avait
36:23enfin le premier
36:24c'était Abdelkrim Crini
36:25je crois qu'il s'appelle
36:26le procureur d'Alès
36:27d'Alès merci
36:28avait tout de suite dit
36:29attendons de voir
36:30il y a deux pistes
36:31bon maintenant
36:32il faut que l'enquête
36:33se fasse
36:33et il faut regretter
36:34effectivement
36:34cette instrumentalisation
36:35des LFI
36:36mais malheureusement
36:37j'ai envie de vous dire
36:38ça ne les empêchera pas
36:39de continuer à instrumentaliser
36:40le mal est fait
36:41en quelque sorte
36:42c'est à dire
36:43qu'importe la finalité
36:44si ça n'est pas
36:45en adéquation
36:46avec leur idée
36:47ça infuse
36:48dans la société
36:49bien évidemment
36:50Joachim
36:51en un mot
36:51et ensuite
36:51on parlera
36:53d'autres sujets
36:54LFI
36:55dans la quantité
36:55de ses pratiques
36:56depuis 2019
36:56sur l'instrumentalisation
36:59il ne s'intéresse
36:59à la violence
37:00que lorsqu'elle cible
37:01les communautés
37:02qu'ils s'imaginent
37:02être leur clientèle électorale
37:03maintenant au-delà
37:04de LFI
37:05où ça ne me surprend pas du tout
37:06ce qui m'a frappé
37:07dans cette histoire
37:07c'est surtout
37:07l'attitude des médias
37:08la dépêche de l'AFP
37:09qui a utilisé
37:10cette rhétorique incendiaire
37:12encore une fois
37:12de l'islamophobie
37:13au mépris
37:14de tout ce qui se passe
37:15dans le monde
37:15depuis la révolution islamique
37:16de 1979
37:17au mépris
37:18des victimes
37:19des 70 000 attentats
37:20du terrorisme islamisme
37:21au mépris
37:22de la réalité
37:22de la société française
37:23ou les actes islamophobes
37:25qui sont évidemment condamnables
37:26mais demeurent résiduelles
37:27au regard des acteurs
37:28les actes anti-musulmans
37:31pas islamophobes
37:32vous voyez
37:32c'est ça
37:33il est possible
37:35qu'il y aura
37:38une commission
37:39ou un nouvel organe
37:40pour mieux recenser
37:41les actes anti-musulmans
37:44si c'est mal recensé
37:46autant bien les recenser
37:47je pense que les frères
37:47du ministère de l'Intérieur
37:48c'est un travail remarquable
37:49il faut arrêter de dire
37:50que la France
37:51c'est le pays de l'islamophobie
37:52au contraire
37:52c'est le pays par essence
37:53de la tradition savante
37:54de l'islamologie
37:55c'est des gens
37:56comme Henri Corbin
37:56comme Jacques Berck
37:57comme Christian Jorbet
37:59qui ont dédié leur vie
38:00à l'étude de l'islam
38:01et des civilisations
38:01autre sujet à présent
38:03tout autre sujet
38:04et pensons bien évidemment
38:05à la famille
38:06aux proches
38:06de Abouk Bakar Sissi
38:08qui seront reçus lundi
38:12par Bruno Retailleau
38:13qui a vécu lui aussi
38:14une semaine
38:15où il a été la cible
38:16d'attaques
38:16mais d'une violence inouïe
38:18moi je pense que c'est
38:19l'entreprise d'instrumentalisation
38:21la plus violente
38:22qu'on ait vécu
38:23de ces
38:245, 6 dernières années
38:27comment ?
38:28Lola, Crépole
38:29etc.
38:30Oui mais alors là
38:31c'est à dire
38:32qu'à la différence
38:32c'est que là
38:33on a ciblé directement
38:34des individus
38:35en disant
38:35ils sont responsables
38:37par leur déclaration
38:39de ce qui s'est passé
38:40dans le gars
38:40et c'est pour ça
38:43que je trouve
38:44que cette entreprise
38:44est quand même
38:45très violente
38:47et touchant
38:48dans un premier temps
38:49bien sûr
38:50le ministre de l'Intérieur
38:51parlons de la fin de vie
38:52puisque les députés
38:53ont adopté hier
38:54en commission
38:54une proposition
38:55de loi
38:56instaurant un droit
38:57à l'aide
38:58à mourir
38:59il est porté
39:00par Olivier Falorni
39:02du Modem
39:02le texte a été approuvé
39:04par 28 voix
39:04contre 15
39:05et une abstention
39:07il permettrait
39:08à certains malades
39:09maladies
39:10ou malades incurables
39:11en fin de vie
39:12de recourir
39:12à une substance
39:13létale
39:14alors ce qui est étonnant
39:15c'est que
39:16pendant toute la séquence
39:17on a entendu
39:17des soignants
39:18alertés sur les dérives
39:19je pense que
39:20beaucoup de français
39:21ont compris
39:21ce que c'était
39:22le soin palliatif
39:24l'importance
39:24d'investir massivement
39:27dans le soin palliatif
39:28pour accompagner
39:29justement
39:29les malades
39:30et du danger
39:31que pouvait provoquer
39:32ce texte
39:34et finalement
39:35il est voté
39:35en commission
39:36mais il sera
39:36ensuite
39:37à l'Assemblée nationale
39:39Célia Judas
39:39nous explique tout
39:40l'utilisation
39:42des préparations
39:42magistrales étales
39:43est pour partie
39:44définie à d'autres articles
39:45c'est une première étape
39:46de franchie
39:47en ce qui concerne
39:48la fin de vie
39:48en France
39:49à 28 députés
39:50contre 15 et une abstention
39:51les députés ont adopté
39:53hier le texte
39:54créant une aide à mourir
39:55porté
39:56par Olivier Fallorni
39:57membre du Modem
39:58un texte assorti
40:00de conditions
40:00strictement encadrées
40:01dont 5 critères
40:02cumulatifs
40:03à respecter
40:04parmi eux
40:05être âgé
40:06d'au moins 18 ans
40:07être français
40:08ou résident en France
40:09être atteint
40:10d'une affection grave
40:11et incurable
40:11quelle qu'en soit la cause
40:12cette affection
40:13doit engager
40:14le pronostic vital
40:15du malade
40:16et être la source
40:17de souffrance
40:18physique ou psychologique
40:19et enfin
40:20être en capacité
40:21de manifester
40:22sa volonté
40:22de façon libre
40:23et claire
40:24cette proposition
40:25de loi
40:25permettrait aux malades
40:26dont les jours sont comptés
40:27de recevoir
40:28par un soignant
40:29volontaire
40:29ou de s'administrer
40:30soi-même
40:31une substance létale
40:32le texte
40:33sera discuté
40:34dans l'hémicycle
40:35de l'Assemblée
40:35à compter
40:36du 12 mai prochain
40:37bon et ça va arriver
40:39à l'Assemblée nationale
40:40est-ce que ce qui se passe
40:41en commission
40:42habituellement
40:44se reproduit
40:45in extenso
40:47à l'Assemblée nationale
40:48c'est vous les spécialistes
40:49de l'hémicycle
40:50pas nécessairement
40:51les commissions
40:52sont structurées
40:53de telle façon
40:53à ce qu'elles soient
40:54un peu le reflet fidèle
40:55de la composition
40:56de l'Assemblée
40:56mais vous pouvez avoir
40:57des décisions
40:58qui sont prises en commission
40:58qui ne sont pas suivies
40:59après en hémicycle
41:00donc là c'est une première étape
41:02qui donne effectivement
41:02le là
41:03vous avez donné les chiffres
41:04on est à peu près
41:04sur deux tiers
41:05un tiers
41:05pour le vote de ce texte
41:08une abstention
41:08je ne suis pas persuadé
41:10c'est un sujet
41:11sans entrer fort
41:12mais forcément
41:12tout de suite dans le vif
41:13mais c'est un sujet
41:14qui pour moi
41:15est vraiment typique
41:16de ce qui peut être
41:17transpartisan
41:18ou apolitique
41:18c'est un sujet
41:19sur lequel les députés
41:21vont voter
41:21en leur âme et conscience
41:22avec leur parcours
41:23leur vie
41:23leur expérience
41:24leur intimité aussi
41:25et je pense que ça va dépasser
41:27c'est pour ça que je pense
41:28que c'est très compliqué
41:28à la fois d'avoir
41:29des consignes de vote
41:30et d'avoir
41:30des calculs
41:33a priori
41:34sur qui va voter quoi
41:34parce que
41:35ce que je n'arrive pas
41:36à comprendre
41:36c'est quand vous avez
41:37des médecins
41:38parfois des médecins
41:39qui sont eux-mêmes politiques
41:41mais surtout des médecins
41:42qui vous disent
41:43il y a des dérives
41:44il faut accompagner
41:45les malades
41:45notre rôle
41:46c'est de soigner
41:47c'est de sauver
41:48c'est le principe
41:48même de notre société
41:50c'est une bascule existentielle
41:52et on poursuit
41:52allez on continue
41:53la machine politique
41:55est lancée
41:55d'ailleurs
41:56François Bayrou
41:57il en dit quoi
41:57de ce texte ?
41:58j'ai deux infos
41:59pour vous Elliot
41:59François Bayrou
42:00il dit qu'il est contre
42:01dans le JDD
42:03dans la fameuse interview
42:03de demain
42:04donc il appelle
42:04les députés
42:05à voter contre ce texte ?
42:06non parce que
42:07je pense qu'il y a
42:08une petite ambiance
42:08comme disait Martin
42:09liberté de vote
42:10etc
42:11je ne crois pas
42:11qu'il y aura
42:11de consignes de vote
42:12dans aucun groupe
42:13là-dessus
42:13en revanche
42:14on lui demande
42:15parce qu'il y a
42:15une petite musique
42:16disant qu'il avait
42:17scindé les deux textes
42:18soins palliatifs
42:19et aide active à mourir
42:20comme ils disent
42:21euthanasie
42:22pour que les soins
42:27palliatifs ne soient pas
42:28otages de l'autre texte
42:29qui est beaucoup plus
42:30controversé
42:30et on disait
42:32qu'il le faisait
42:32parce qu'il était
42:33opposé à l'euthanasie
42:33mais en fait
42:34il n'avait jamais
42:34vraiment dit
42:35ce qu'il en pensait
42:35et là on lui dit
42:36vous à titre personnel
42:37qu'est-ce que vous en pensez
42:38et il dit
42:38moi je suis pour la vie
42:39et pour le soin
42:39vous avez dit deux informations
42:41là ça c'est la première
42:42et la seconde ?
42:42il y a un autre
42:42responsable politique
42:43qui prend position
42:44contre l'avortement
42:44contre l'euthanasie
42:45à ne pas confondre
42:47dans le JDD demain
42:48c'est Jordan Bardella
42:49moi j'aurais aimé
43:00un référendum
43:01sur cette question
43:02justement
43:02parce que c'est
43:03un basculement de société
43:04c'est civilisationnel
43:06c'est une rupture
43:06entre les gens
43:07c'est extrêmement important
43:08et j'aimerais
43:09qu'on accompagne
43:10plutôt la vie
43:11avec des soins palliatifs
43:12qui puissent être
43:14partout dans notre pays
43:15qu'on puisse les trouver
43:16facilement
43:16et c'est ça
43:17une société
43:19c'est une civilisation
43:19c'est qu'elle doit
43:20accompagner
43:21ses aînés
43:22ses aînés
43:23et ses malades
43:23vous avez entièrement raison
43:24moi je ne vais peut-être pas
43:25un référendum
43:26de toute la population
43:26j'aurais donné
43:27le référendum
43:29à tous les soignants
43:30c'est à eux de décider
43:31juste une injonction contemporaine
43:33à libérer la parole
43:34mais visiblement
43:34certaines paroles
43:35doivent être muselées
43:36et d'autres
43:36bien sûr
43:37un autre sujet
43:38ou vous voulez dire quelque chose
43:40je vous ai vu
43:40me pointer du doigt Geoffroy
43:41allez-y
43:42je ne vous pointais pas du doigt
43:42je vais demander la parole
43:43oh non
43:44vous êtes le patron ici
43:45je voulais vous dire
43:46en fait
43:46c'est très intéressant
43:47ce qui se passe en commission
43:47en ce moment
43:48parce qu'on nous a bassiné
43:50avec il y a plein de garde-fous
43:51vous inquiétez pas
43:52on commettra pas
43:53les erreurs des autres
43:53d'ailleurs regardez
43:54comme c'est encadré
43:55c'est pas grave
43:55ça change pas grand chose
43:56etc
43:56vous vous rendez compte
43:57que là on est devant un cas
43:58où les garde-fous
43:59normalement ils sautent
44:00après l'adoption de la loi
44:01là ils sautent
44:01avant l'adoption de la loi
44:02ils sont déjà plus dans le texte
44:04c'est de l'avis de tous les gens
44:05qui connaissent bien
44:05le sujet de l'euthanasie
44:07c'est
44:07tout est sujet
44:09à interprétation
44:10et notamment
44:10vous avez cité tout à l'heure
44:11les politiques médecins
44:12notre ami
44:14Philippe Juvin
44:15a fait
44:15à éclairer
44:18d'une manière
44:18absolument lumineuse
44:20ce débat
44:20en disant
44:21tout est possible
44:22tout est susceptible
44:23d'interprétation
44:24il n'y a aucun garde-fous
44:26dans cette loi
44:26vous savez que là
44:27hier
44:27ils ont décidé
44:28de faire en sorte
44:28que l'euthanasie
44:29soit reconnue
44:30comme une mort naturelle
44:31dans les registres
44:32pour éviter
44:32premièrement
44:33qu'on la comptabilise
44:33comme une euthanasie
44:35et deuxièmement
44:36pour cacher la chose
44:37ce qui est peut-être
44:38qu'un jour
44:38on va vous sanctionner
44:39parce que vous parlez d'euthanasie
44:40alors que c'est
44:41le terme
44:42dans le légal
44:43désormais
44:44qui sera voté
44:45qui est évidemment
44:46une hypocrisie
44:49c'est l'aide active
44:50à mourir
44:51est-ce qu'on passe
44:51à un autre sujet
44:52parce qu'il nous reste
44:534 minutes
44:53et vous m'avez imposé
44:56vous m'avez dit
44:56dans la publicité
44:57on veut des sujets
44:59qui nous donnent
44:59le sourire
45:00alors l'image du week-end
45:01elle est publiée
45:03alors vraiment
45:04il est en roule libre complet
45:05il a beaucoup d'humour
45:05mais certains
45:06ça fait
45:07il y en a qui
45:08ils n'ont pas du tout
45:09ri de cette image
45:10regardez Donald Trump
45:11qui a décidé
45:12de publier
45:13via l'intelligence artificielle
45:15bien sûr
45:15cette photo
45:17un portrait de lui
45:18habillé en pape
45:18avec marqué
45:19make the Vatican
45:20great again
45:224 jours
45:22avant le début
45:24du conclave
45:25vous avez
45:25cette petite image
45:27ça a été relayé
45:28mais des millions de fois
45:29j'ai vu des
45:30des spécialistes
45:31commentateurs en France
45:32en dire
45:32mais il est devenu
45:34complètement zinzin
45:35c'est une honte
45:37il se moque
45:38du pape François
45:40du défunt pape
45:41bon qu'est-ce qu'on doit
45:43il faut avoir un peu
45:45d'humour
45:46simplement je vois
45:47depuis quelques jours
45:48la presse conservatrice italienne
45:50qui tape
45:50qui tire à bout
45:51Emmanuel Macron
45:53comme quoi
45:53il voudrait faire
45:54le prochain pape
45:54j'ai pas entendu
45:55là on dit
45:56bah tiens
45:57c'est de l'humour
45:57excusez-moi
45:58entre une photo
46:00postée sur les réseaux sociaux
46:01et visiblement
46:03un président de la république
46:04qui va déjeuner
46:06deux
46:07ah moi je pensais
46:08que c'était qu'un dîner
46:08qui rencontre
46:11les cinq cardinaux français
46:12alors là
46:14vous me tendez la perche
46:15alors que dit
46:16la presse italienne
46:17Emmanuel Macron
46:18veut choisir le pape
46:19dénoncé mercredi
46:20le très droitier
46:22journal milanais
46:23la verita
46:23Macron s'incruste
46:25même dans le conclave
46:26titrait le quotidien
46:28conservateur libéraux
46:29c'était quatre jours
46:31avant le début du conclave
46:32effectivement
46:33c'est la polémique
46:34qui enfle
46:36du côté de Rome
46:37et l'Elysée
46:38a tweeté
46:39en disant
46:39c'est faux
46:40false
46:41en italien
46:42regardez
46:42et alors
46:43il a reçu le soutien
46:44du moins
46:45il a été défendu
46:47en quelque sorte
46:47par le cardinal
46:49François Bustio
46:50je vous propose
46:51de l'écouter
46:51en France
46:54on est habitué
46:54aux polémiques
46:55et je découvre
46:57aussi qu'en Italie
46:58ils sont assez sensibles
47:00aux polémiques
47:00vous savez
47:01à Rome
47:03nous avons trouvé
47:04un bon lien
47:05avec l'ambassade
47:06et il n'est pas rare
47:08il n'est pas secret
47:10non plus
47:10qu'on puisse vivre
47:12des moments
47:12d'échange
47:13et de rencontre
47:14échanger
47:15se rencontrer
47:16ne signifie pas
47:17faire un acte politique
47:18où il y a du conditionnement
47:20de la part
47:21on est un régime
47:23de laïcité
47:23ce n'est pas
47:24au président
47:24de la république
47:25de dire aux cardinaux
47:26ce qu'ils doivent faire
47:27qu'ils doivent-ils voter
47:28etc
47:29donc nous sommes
47:30dans une démarche
47:31d'amitié
47:31de respect
47:33nous sommes dans
47:34les pays
47:35de la fraternité
47:35donc il n'y a
47:36aucun conditionnement
47:38donc je ne comprends pas
47:39pourquoi
47:39il y a des polémiques
47:40le président
47:41de la république
47:42n'a pas dit
47:44aux cardinaux français
47:44ce qu'ils doivent faire
47:45et comment
47:46avec qui
47:47et qu'ils doivent-ils voter
47:48nous sommes libres
47:49et responsables
47:50du côté du président
47:51et du côté des cardinaux
47:53alors c'est intéressant
47:54ce que dit le cardinal
47:55qui met finalement
47:56de très loin
47:57qui balaie la polémique
47:58ce qu'on peut constater
47:59aussi
48:00et on peut se dire
48:00d'ailleurs que
48:01certes
48:03notre pays est laïque
48:04mais notre histoire
48:05notre culture
48:06nos codes
48:07nos traditions
48:07bien naturellement
48:09le président de la république
48:11lorsqu'il est à Rome
48:13il rencontre
48:13dans un moment
48:14aussi important
48:15un moment d'échange
48:17sans pour autant
48:18imposer qui que ce soit
48:19les cardinaux
48:20vous en pensez quoi
48:20Geoffroy ?
48:22ça m'a fait rire
48:22j'ai demandé à l'Élysée
48:23il y a quelques jours
48:25quelle était la réalité
48:26ils m'ont fait la même réponse
48:27que celle que vous avez montrée
48:29et comme j'ai confiance
48:30en Mgr Boussillot
48:31je ne suis pas très inquiet
48:32et je pense que même
48:33s'il avait essayé
48:33ça aurait été d'une immense maladresse
48:35d'essayer d'influencer
48:36le vote des cardinaux
48:37mais même s'il avait essayé
48:38je ne suis pas sûr
48:38qu'il aurait réussi
48:39bon Jean-Rakim
48:40non mais si beaucoup de français
48:41ont cru à cette thèse
48:42de l'incrust
48:42c'est peut-être qu'ils estiment
48:43à raison je pense
48:45qu'Emmanuel Macron
48:45se préoccupe d'affaires
48:47qui ne sont pas de son ressort
48:48on l'avait vu
48:49sur l'histoire du transfert
48:50de Kylian Mbappé
48:51ou la présence
48:52de Kylian Mbappé
48:52c'est la vérité de José Lincrust
48:54et attention
48:55vous ne comparez pas
48:56le transfert de Mbappé
48:56avec le conclave
48:59je vous parle du point de vue
49:00des français
49:00qui a un sentiment en effet
49:01que Macron est étranger
49:03à leur réalité quotidienne
49:04et ne se préoccupe pas
49:05des intérêts fondamentaux
49:06de la nation
49:06mais en revanche
49:07fait du micro-management
49:08sur des choses
49:09qui encore une fois
49:09ne sont pas de son ressort
49:10c'est un sentiment
49:12qui est assez fort
49:13je pense
49:13je rappelle juste
49:14que Mbappé
49:15est chef religieux
49:15mais c'est aussi
49:16un chef d'état
49:17bien sûr
49:17donc il y a un non
49:18c'est un peu solique
49:19et je vous rappelle
49:19que la France
49:20a l'écrit
49:20de certaines déglises
49:21c'est une ingérence étrangère
49:23ah bravo
49:24bravo monsieur le président
49:26je plaisante bien sûr
49:28on va nous apprendre
49:28que la fumée blanche
49:29elle va sortir de l'Elysée
49:30finalement
49:30c'est une espèce de délire
49:32un peu sur de l'entiment
49:33la comprimère
49:34c'est fini les amis
49:36parce que si on est en retard
49:37après on se fait gronder
49:38c'est une manière
49:39c'est de la diplomatie
49:40je trouve ça très bien
49:41qu'ils parlent de la France
49:42et bien écoutez
49:43voilà pour cette émission
49:44merci à tous les quatre
49:45dans un instant
49:46c'est face à Michel Onfray
49:47avec Laurence Ferrari
49:48et nous on se retrouve
49:48demain matin
49:49restez sur CNews