Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:0020h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:03Gabriel Cluzel, Patrick Roger, Jules Torres, Jean-Sébastien Ferjou et Yohann Usaï.
00:08On va commencer avec cette image, cette image de la honte, de l'inhumanité.
00:12La tombe de Jean-Marie Le Pen a été saccagée cette nuit,
00:16à peine trois semaines après avoir été enterrée à la Trinité-sur-Mer dans le caveau familial.
00:20Ces dégradations, vous l'avez vu tout au long de la journée,
00:22ont provoqué de vives réactions politiques jusqu'au ministre de l'Intérieur.
00:27Silence absolu à gauche, d'ailleurs, et on en parlera évidemment dans cette émission.
00:31Mais je veux qu'on voit le sujet d'Inès Alikane,
00:33puisque nos équipes se sont rendues sur place et ont tendu le micro au trinitin.
00:39Croix, plaques renversées, marbre fendu, la tombe de Jean-Marie Le Pen a été vandalisée à la Trinité-sur-Mer,
00:47suscitant de vives réactions chez les habitants de la commune.
00:51C'est lamentable. Faire des choses pareilles, ça, il faut le faire aussi.
00:55Même que vous n'aimez pas la personne, il n'y a pas des choses comme ça à faire quand même par la suite.
00:58Ce n'est pas vrai. C'est honteux.
01:01Je trouve que c'est dommage qu'il y ait du vandalisme,
01:03parce que s'attaquer au cimetière sur des pierres tombales, c'est dommage.
01:10Une grande bâche verte recouvre désormais la tombe.
01:13Sur le réseau social X, la famille de Jean-Marie Le Pen s'est indignée.
01:17Pas de mots pour qualifier les individus qui s'attaquent à ce qu'il y a de plus sacré.
01:21Ceux qui s'attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants.
01:25Vous avez détruit la tombe de nos ancêtres.
01:27Vous pensez peut-être nous briser le cœur, nous intimider, nous décourager.
01:31Mais notre réponse sera de vous combattre, toujours et encore plus fort, génération après génération.
01:38Notre détermination sera à la mesure de votre infamie.
01:41Le président du Rassemblement national a aussi vivement réagi.
01:45La profanation de la tombe de Jean-Marie Le Pen est un acte inqualifiable
01:48commis par ceux qui ne respectent ni les vivants ni les morts.
01:51La morale la plus universelle réprouve déjà ses auteurs.
01:54Je souhaite qu'ils soient également retrouvés et sévèrement punis par la justice.
01:58La brigade de recherche de la gendarmerie de l'Orient a été chargée de l'enquête,
02:02ouverte par le parquet.
02:05On va longuement revenir sur cette séquence qui est loin d'être anecdotique.
02:08La question qu'on peut se poser, c'est est-ce qu'il y a une continuité
02:11entre ceux qui dansaient Place de la République à l'annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen
02:17et ce qu'on vit aujourd'hui, à savoir cette tombe qui est saccagée.
02:22Et de quoi ce saccage est-il le nom en quelque sorte ?
02:24Gabrielle Cluzel d'abord.
02:26Je dois dire qu'évidemment c'est honteux, mais j'avoue m'être posé la question
02:30au moment des obsèques de Jean-Marie Le Pen à la Trinité Sumaire.
02:33J'avais posé la question à quelqu'un d'un peu proche.
02:36Je lui avais dit, mais est-ce qu'il n'y a pas une inquiétude compte tenu de ce qui s'est passé
02:40Place de la République, de l'état de la tombe ?
02:44Est-ce qu'il n'y a pas un risque de profanation ?
02:47On m'avait dit quand même la Trinité Sumaire, c'est un petit village.
02:50Il était chez lui, Jean-Marie Le Pen.
02:52Les gens du village étaient tout à fait prêts à l'accueillir dans sa dernière demeure,
02:57comme l'avaient montré tous les témoignages.
02:58Donc ma question semblait presque incongrue.
03:02Et je vois qu'en réalité, elle ne l'est pas parce que nous sommes arrivés dans un niveau de violence
03:06tel dans notre pays que cela fait peur.
03:09Si vous voulez, quand la fille de Jean-Marie Le Pen, Marie-Caroline, dit,
03:14quand on voit ce qu'ils sont prêts à faire sur les morts,
03:16on s'inquiète de ce qu'ils pourraient faire sur les vivants.
03:21Eh bien, de fait, c'est quand même le dernier tabou de s'attaquer aux morts.
03:26Donc c'est proprement effrayant.
03:27Je dois dire que ça a fait réagir jusqu'en Italie, je crois,
03:28puisque Matteo Salvini a réagi également.
03:32Qui a réagi en français.
03:33Qui a dit, la tombe de Jean-Marie Le Pen a été profanée et dévastée.
03:37Un seul mot, lâche.
03:38Toutes mes pensées vont à Marine Le Pen.
03:41Et vous parliez de Marie-Caroline, donc la sœur de Marine Le Pen.
03:44Ils disent, ceux qui s'attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants.
03:47Et Philippe de Villiers, dans l'émission précédente, disait,
03:51voilà, on est dans la barbarie.
03:53On passe de la civilisation, quand on s'attaque aux morts,
03:56on entre dans une barbarie.
03:58Terme qui a été également employé par le ministre de l'Intérieur, Julien Taureze.
04:02Oui, en tout cas, c'était une des craintes dans l'entourage de Marine Le Pen
04:06qu'il y ait ce genre d'action.
04:08Le sujet, en effet, vous avez raison, Gabriel, de le dire,
04:10c'est sans doute pas des gens de la Trinité qui sont venus dégrader cette tombe.
04:16Le sujet, et c'est les services départementaux et de police qui nous le disaient,
04:21c'est aussi qu'on est à côté de grandes villes,
04:24Rhène, Brest, Nantes, des villes antifascistes,
04:27où il y a de grands groupes antifascistes.
04:29Vous me permettez de réutiliser ce terme antifasciste,
04:31parce que ce sont eux les fascistes, en fait.
04:33La fachosphère, c'est exactement ça.
04:36La fachosphère, si, si.
04:37On ne sait pas si ce sont eux,
04:39mais en tout cas, ça ressemble à des méthodes.
04:40Et ils avaient d'ailleurs promis de continuer à lutter contre Jean-Marie Le Pen,
04:44même après sa mort.
04:45Et donc, ça passe aussi, selon eux, par ce genre de choses qui,
04:48il faut le dire quand même, est très contre-productif.
04:51Vous avez entièrement raison d'être prudent,
04:52puisque on ne connaît pas encore les individus,
04:55ou si c'est un individu qui a profané la tombe et le caveau familial.
05:00Il n'y a pas que Jean-Marie Le Pen dans ce caveau.
05:02Soyons prudents, naturellement, vous avez raison de le préciser.
05:05Néanmoins, on peut quand même dire que ça ressemble aux méthodes
05:10des extrémistes de gauche.
05:13Ça leur ressemble.
05:14C'est tout à fait eux, ça.
05:16Quand on se réjouit de la mort de quelqu'un,
05:18qu'on sabre le champagne sur la place de la République,
05:21on est tout à fait capable de faire ça.
05:24D'ailleurs, moi, je l'avais dit.
05:25J'avais dit, ils vont attendre quelques jours seulement,
05:28et puis ils iront profaner la tombe de Jean-Marie Le Pen.
05:30J'étais persuadé que ça allait arriver.
05:32Et ça arrivera à nouveau, au point que la tombe de Jean-Marie Le Pen
05:35devra être placée sous protection.
05:37Ils devront trouver un moyen de protéger cette tombe.
05:41Et je m'étais dit qu'il y avait sans doute des caméras de surveillance
05:44qui ont été installées dans le cimetière parce que...
05:46Non, mais je crois...
05:47Non, des caméras de surveillance.
05:48Pardon, mais tout le monde s'y attendait.
05:50Moi, j'étais persuadé que ça allait arriver.
05:52Si moi, j'étais persuadé que ça allait arriver,
05:54j'imagine que les proches de Jean-Marie Le Pen,
05:56le maire de la commune, le savaient également.
05:58Il y avait des policiers les 72 heures après.
06:00Compte tenu de ce qu'est l'extrême gauche aujourd'hui,
06:02ça n'est absolument pas surprenant.
06:04Ce qui est terrible, c'est que d'ailleurs,
06:06quand on repense aux funérailles à la Trinité,
06:10beaucoup avaient noté l'aspect symbolique,
06:12c'est-à-dire que c'était un village gaulois
06:15où on avait respecté les traditions, on avait respecté les codes,
06:18on avait respecté l'homme qui venait de mourir
06:21et on était très loin, très très loin de ce qui s'était passé
06:2472 heures plus tôt, place de la République,
06:28où vous aviez des bobos radicaux qui venaient sabrer le champagne
06:32au moment de l'annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen.
06:34C'était danse avec les loups, effectivement,
06:36en place de la République.
06:37Vous vous souvenez, effectivement, c'était terrible,
06:38en fait, déjà ces images de voir des gens
06:41se déboucher le champagne,
06:43se réjouir de la mort de quelqu'un.
06:45Et là, comme vous l'avez dit précédemment,
06:48c'est vrai que la barbarie n'a pas de frontières,
06:51n'a pas de barrières.
06:52Et là, les barrières, effectivement, les cimetières,
06:55ça devrait être un lieu où l'on repose en paix.
06:58C'est ce qui est écrit, en fait, à l'entrée de tous les cimetières.
07:01Et Eliott, vous disiez, oui, on ne va quand même pas mettre des caméras.
07:05Oui, il y a des endroits où on commence à en mettre, en fait,
07:08parce qu'il y a des pillages et on y viendra, quoi.
07:11C'est ça qui est terrible, parce que nous sommes dans une société
07:14en perte totale, en fait, de repères et de valeurs.
07:17Et ça, ça contribue.
07:18Parce que la profanation des cimetières,
07:21malheureusement, elle est extrêmement commune en France.
07:23Ça arrive en permanence et que les familles soient obligées,
07:25alors certainement avec beaucoup moins d'intentions politiques,
07:28quoique, ce ne sont pas forcément les gens enterrés qui sont visés,
07:32mais le symbole, la symbolique et bien souvent la religion,
07:35parce que les symboles, ça peut être dans des cimetières juifs,
07:38mais les symboles chrétiens sont bien souvent attaqués.
07:40À l'occurrence, la croix a été abattue.
07:41Non, mais absolument.
07:42Et donc, oui, bien sûr, la civilisation humaine a commencé
07:45à partir du moment où l'homme a commencé à enterrer ses morts.
07:50Mais ce qui est redoutable, c'est que dans le même temps,
07:52il y a quelque chose, je pense, d'effroyablement immature,
07:55pas dans nos réactions à nous, mais chez ceux qui se croient antifascistes.
07:59De toute façon, au-delà du fait de savoir qui l'a fait là ou pas.
08:02C'est-à-dire que ces gens-là s'imaginent...
08:05Ça va être intéressant de savoir.
08:06Ça va être aussi intéressant de savoir à quoi seront condamnés
08:09ou sera condamné l'individu qui a commis ces méfaits,
08:12puisque quand vous profanez une tombe, c'est un an de prison
08:15et 15 000 euros d'amende.
08:17Voilà ce que risque l'auteur de ces faits.
08:20La peine peut être doublée en cas d'atteinte à l'intégrité du cadavre.
08:23On en est là, mais vous imaginez...
08:25Non, mais vous avez raison de le rappeler.
08:27Mais malheureusement, tout ça est fait bien souvent dans l'immaturité absolue.
08:30C'est-à-dire qu'il y a des gens qui se prennent pour des résistants.
08:32Il y a des gens qui croient qu'ils luttent véritablement face aux fascistes.
08:35Quoi qu'ait été Jean-Marie Le Pen, de toute façon, il est mort et enterré.
08:38Ça fait 30 ans qu'on explique que c'est la bête immonde,
08:39que ça a été le grand danger, que c'était finalement le retour du nazisme,
08:44du fascisme, etc.
08:46Il y a quand même deux choses.
08:47Vous voyez bien la différence entre des gens qui auraient fait ça,
08:51imaginons, en 1939, en Allemagne, et ceux qui le risquaient.
08:57Parce que là, les espèces d'adolescents attardés
09:00qui s'imaginent qu'ils sont dans la résistance,
09:02ils ne sont pas dans la résistance, ils sont juste dans l'imbécilité.
09:04Ils sont débronnés à la haine.
09:06Plus grave que de l'imbécilité, quand même.
09:08Oui, bien sûr.
09:09C'est grave, mais j'avais dit aussi que c'était grave d'un point de vue civilisationnel.
09:12On parlait de décivilisation,
09:13mais on devrait quand même avoir un consensus,
09:17tous autant que nous sommes,
09:18quel que soit notre bord politique,
09:19sur l'idée que les morts peuvent reposer en paix,
09:21quel qu'il soit.
09:22Et il me semble qu'on l'avait jusqu'à une période récente.
09:24Là, de fait, on l'a tellement diabolisé que c'est comme...
09:27Vous savez, c'est un bûcher de sorcière.
09:29Ils se disent qu'on est en train de faire le bien,
09:32puisqu'on cogne sur le diable.
09:33Il y a aussi une interrogation à avoir sur le phénomène de diabolisation
09:37et ce à quoi il emmène.
09:38Moi, ce que je note, et ce qui m'a frappée,
09:41c'est que par deux fois, j'ai eu l'occasion,
09:42dans ma carrière de journaliste,
09:44de me pencher sur la question de ce qu'allait devenir une tombe.
09:47Là, Jean-Marie Le Pen, donc sa tombe est profanée.
09:49Je rappelle que c'est quelqu'un qui a été soldat,
09:52qui s'est battu pour la France.
09:53On ne peut pas l'épais, bien sûr,
09:54mais il a été député, il a été élu de la nation plusieurs fois.
09:57Il revient dans son pays natal.
09:59Sa tombe est profanée.
10:01Les frères Kouachi, ça a été l'autre interrogation dont je vous parlais.
10:04Vous savez pourquoi ?
10:05Parce que le maire disait, si on ne lui met pas une tombe anonyme,
10:07c'est embêtant, il va y avoir des pèlerinages.
10:09Donc voilà.
10:11Rappelez-vous cette phrase également de Jean-Marie Le Pen
10:13au moment de la mort de Jacques Chirac.
10:14« Mort, même un ennemi a le droit au respect ».
10:16Et dernier point, à Suez.
10:18Cette phrase n'est absolument pas, maintenant,
10:20reprise par l'ensemble de la société,
10:22qui est juste du bon sens humain.
10:25Jean-Marie Le Pen, qui pendant la guerre d'Algérie,
10:27enterrait les morts, absolument,
10:30morts musulmans selon le rite musulman.
10:32Éric Zemmour, qui a réagi,
10:33saccagé la tombe de Jean-Marie Le Pen,
10:35est ouvertement barbare.
10:37C'est un acte agressif, aveugle, imbécile, vulgaire,
10:40démontrant à quel point ces auteurs manquent
10:42de toutes les qualités et les vertus qui font la civilisation.
10:45Je transmets à la famille du défunt toute ma solidarité.
10:48Je vous propose d'écouter...
10:49Mais où sont les gens de gauche ?
10:50Jean-Noël, on va en parler dans un instant.
10:52Je touche à mon pote, SOS Racisme,
10:54et qu'on sorte, on espère qu'ils vont se réveiller
10:57et que les hommes de gauche, aujourd'hui,
10:59vont condamner ce qui s'est passé, bien évidemment.
11:01Moi, j'ai peur qu'un certain nombre d'entre eux
11:03n'applaudissent à demi-mot ce qui s'est passé.
11:05Mathilde Panot avait appris la place à...
11:08Qui ne dit mots qu'on sent.
11:09Déjà, le silence veut dire beaucoup de choses.
11:13On écoute Jean-Noël Buffet,
11:16qui est le ministre auprès du ministre de l'Intérieur,
11:18qui a réagi, c'était avec Thierry Cabane, cet après-midi.
11:22Ma première réaction est une réaction de honte,
11:25et je trouve ça scandaleux.
11:27Enfin, il est inadmissible,
11:29quel que soit ce que l'on pense des personnes,
11:32des idées politiques,
11:34qu'au moment où cette personne a quitté notre terre,
11:39on aille encore dégrader sa tombe, la profaner.
11:43Enfin, je trouve ça, mais vraiment scandaleux, honteux.
11:45Et j'espère, je le souhaite, je ne sais pas
11:48si on pourra identifier ceux qui sont les auteurs de ces faits,
11:51mais tout de même, nous vivons,
11:54enfin, on espère en tous les cas vivre
11:56dans un pays où le respect est encore présent,
11:59et singulièrement le respect de nos morts,
12:02quels qu'ils soient, d'ailleurs.
12:03Grand silence cet après-midi à l'Assemblée nationale
12:05alors qu'on était en pleine commission mixte paritaire,
12:08et il aurait pu y avoir, de leur propre chef,
12:10des députés qui allaient voir les journalistes pour leur dire
12:14« j'aimerais avoir une réaction, en tous les cas,
12:17donner mon ressenti sur ce qui s'est passé cet après-midi
12:20pour condamner cette acte ignoble ».
12:22Jean-Philippe Tanguy a réagi du Rassemblement national.
12:26J'imagine que c'est à peu près la même racaille
12:30qui a célébré à la place de la République la mort d'un homme.
12:35Ça dit tout d'eux, et ça ne dit heureusement rien de nous.
12:3899,9% de la France et des Français
12:42ont accueilli la disparition de Jean-Marie Le Pen
12:44comme n'importe quel être humain, avec dignité et solennité.
12:49Et ce n'est pas parce qu'il y a en France, malheureusement,
12:52des racailles, une racaille qui ne respecte rien,
12:55que ça va remettre en cause notre ligne politique.
12:57Est-ce que vous utilisez donc le silence à gauche ?
13:0099,9% qui ont accueilli avec dignité, je ne crois pas.
13:05Parce qu'à l'époque, il y avait eu quand même un cercle.
13:07On a parlé des célébrations à la place de la République
13:09et puis il y a eu beaucoup d'autres personnes qui n'ont pas réagi,
13:12notamment à gauche, vous l'avez dit.
13:13Bien sûr qu'ils s'étaient abstenus de tout commentaire.
13:17Et d'autres qui avaient commenté.
13:18Vous vous souvenez aussi de la réaction du Premier ministre,
13:21François Bayrou, en disant...
13:24Non mais certains à gauche qui se disaient reprocher
13:27au Premier ministre, en disant que c'est un soutien imprécis.
13:31Quand vous avez des gens qui, de toute façon, sont dans le culte
13:34de la terreur pendant la Révolution française,
13:36pas juste de la révolution au sens, passons à plus de démocratie,
13:40mais dans le culte de la terreur, quand vous avez des révolutionnaires
13:43parmi ceux qui étaient les piliers de la terreur,
13:45qui justement ont aussi profané les tombes,
13:47les tombes de la monarchie française ou les tombes d'autres Français
13:50qui avaient le malheur de leur déplaire.
13:52De toute façon, c'est une tradition politique française.
13:55Et le sujet, c'est cette gauche-là est-elle dans le respect
13:58de la dignité humaine ?
13:59Ce n'est pas toute la gauche, évidemment,
14:00mais cette gauche-là révolutionnaire, avec cette culture de radicalité,
14:03est-elle dans le respect de la dignité humaine ?
14:05Je crois que l'histoire, partout, nous a montré
14:08que ça n'était malheureusement pas le cas,
14:09alors qu'ils sont en permanence en train de mettre ça en lumière.
14:13Autre et dernière réaction, celle de Philippe Devilliers,
14:17il y a quelques instants, parce que sa remarque
14:20va peut-être vous interpeller.
14:22Il parle de sociétés qui basculent dans la barbarie,
14:25mais il y a aussi une autre étape, c'est la guerre civile.
14:28On écoute.
14:30C'est un signe du retour à la barbarie.
14:37La distinction entre la civilisation et la sauvagerie,
14:41c'est quand on enterre ces morts
14:46et qu'on considère que le tombeau est sacré.
14:48Quand on fait ça, c'est qu'on est au bord de la guerre civile
14:50ou déjà dans la guerre civile.
14:52Pardon de dire ça à la gauche, la gauche révolutionnaire,
14:59l'extrême gauche, mais cette gauche-là,
15:04elle cherche à détruire la civilisation
15:09et elle cherche à provoquer l'acte de guerre civile.
15:11C'est un acte de guerre civile.
15:13Quand on s'en prend à une famille,
15:16à une tombe avec toute une famille,
15:21quand on s'en prend aux morts,
15:25on est prêt à s'en prendre aux vivants.
15:28C'est la prochaine étape.
15:29Vous souhaitiez réagir, Yohann Usaï,
15:31avant d'écouter Philippe Devillé,
15:32qui dit là, peut-être qu'on bascule dans quelque chose d'autre,
15:34parce que que se passerait-il si dans les mois ou les années à venir,
15:39Marine Le Pen arrive au pouvoir, puisque c'est la petite fille,
15:43la fille, pardonnez-moi, de Jean-Marie Le Pen,
15:45qu'elle est dans la continuité de ce petit monde.
15:48Je vais vous dire ce qui se passerait
15:50si Marine Le Pen arrivait au pouvoir.
15:52À 20h01, Jean-Luc Mélenchon prend la parole
15:55et il appelle l'ensemble de ses partisans
15:56à descendre dans la rue pour aller manifester.
15:59Sous quelle forme ? Je n'en sais rien.
16:00Est-ce qu'il appelle à marcher sur l'Elysée,
16:01comme ça a été déjà le cas du côté de la France insoumise ?
16:05Je vous rappelle qu'ils ont déjà marché en direction de l'Elysée.
16:08Ça se passerait de cette manière-là.
16:09Jean-Luc Mélenchon organiserait dans ce pays le chaos
16:13et une sorte de révolution, ce qui l'attend depuis toujours,
16:15si Marine Le Pen arrivait au pouvoir.
16:17Maintenant, pour rebondir sur ce que disait Philippe Devillers,
16:20je suis tout à fait d'accord avec lui.
16:23On voit quand même depuis le 7 octobre 2023
16:28qu'une partie de l'extrême gauche est effectivement barbare.
16:31Ça, c'est une réalité.
16:32Parce que quand vous acquiescez le pogrom du 7 octobre,
16:36quand vous dites haut et fort que vous soutenez le Hamas,
16:39quand vous vous rendez dans des manifestations
16:41en soutien au Hamas, eh bien oui, je regrette de le dire,
16:45mais ça fait de vous quelqu'un de barbare.
16:47Il y a une partie de l'extrême gauche aujourd'hui,
16:49une partie de l'extrême gauche élue,
16:51qui porte l'écharpe tricolore,
16:52qui est barbare et qui est ennemie de la France.
16:55Je précise qu'hier, sur le plateau d'une chaîne,
17:00confrères ou consœurs, bref, sur une émission de Grande Écoute,
17:05vous aviez un débrief qui était fait de l'interview de Marine Le Pen
17:09sur LCI avec Darius Rochebin,
17:12et que quand Darius lui demande si son père lui manque,
17:17vous avez le public qui se marre parce qu'elle répond oui,
17:19et il rigole, voilà.
17:21Donc on est dans un climat de haine autour de Le Pen.
17:25Non mais c'est un déni d'humanité.
17:27Moi, je suis quand même frappée de voir la façon
17:30dont est appréhendée l'ennemi politique à gauche.
17:34Mais vous le disiez, c'est vrai, il y a une tendance révolutionnaire forte.
17:38Quand Antoine Léaumain soutient Robespierre,
17:40il pourrait dire à Minima, je ne soutiens pas les crimes de la Révolution.
17:44Quand Marie-Antoinette se fait décapiter pendant le spectacle des JO,
17:50je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur visage que nous offrions à l'étranger.
17:53Je rappelle d'ailleurs que Thomas Joly vient de recevoir la Légion d'honneur.
17:58Bref, ça aussi c'est un autre sujet, un vaste sujet.
18:01Donc tout cela est quand même gravissime.
18:03On parle beaucoup de repentance.
18:04On aimerait qu'au moins cette gauche-là dise
18:05qu'il y a eu un aspect sombre de la Révolution que nous nions.
18:08Et là aujourd'hui, c'est la même chose.
18:11Ils se disent que c'est le mal absolu, donc ils ne méritent même pas le respect.
18:15Dernière réaction de Marion Maréchal.
18:17Je ne sais pas si on l'a vu dans le sujet tout à l'heure,
18:19mais vous avez détruit la tombe de nos ancêtres.
18:22Vous pensez peut-être nous briser le cœur, nous intimider, nous décourager.
18:25Et notre réponse sera de vous combattre toujours et encore plus fort,
18:29génération après génération.
18:30Notre détermination sera la mesure de votre infamie.
18:35Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet,
18:36en attendant de voir si des suspects seront ou un suspect sera interpellé.
18:41L'enquête a été confiée à la Gendarmerie.
18:42Risque, un an de prison, 15 000 euros d'amende.
18:46Dans l'actualité également, le mot de la semaine, c'était submersion,
18:49submersion migratoire, sentiment de submersion.
18:52Terme qui a inondé les plateaux,
18:54puisque François Bayrou a osé parler de submersion migratoire.
18:57Lorsque la démographie est au service de l'idéologie,
19:00on ne peut pas parler de submersion.
19:02Comment a réagi le démographe et historien Hervé Lebrun ?
19:06Alors il faut expliquer qu'Hervé Lebrun a une petite proximité avec la gauche.
19:10Légère peut-être ?
19:11Il y en a gauche même.
19:11Non mais légère, très légère.
19:13Il était l'invité évidemment de France Inter ce matin.
19:18Et alors à la question, qu'est-ce que ça vous fait
19:20quand le Premier ministre parle de sentiment de submersion ?
19:23On écoute M. Lebrun.
19:25Une certaine gêne que la personne qui actuellement est en charge de la France
19:30se contente de voir son pays à travers le ressenti de ses habitants
19:34et pas à travers, je ne dirais pas la réalité, mais les faits.
19:38En 2006, l'INSEE compte 5,1 millions d'immigrés.
19:43En 2023, qui est le dernier chiffre, l'INSEE en a compté 7,3.
19:48Ça fait 125 000 par an.
19:50Donc le vrai chiffre, absolument exact,
19:53c'est chaque année depuis 2006, en moyenne,
19:56on a 125 000 immigrés de plus.
19:58C'est ça qui est important.
20:00Ensuite, on peut dire c'est trop, on peut dire c'est pas assez,
20:02on peut dire c'est pas les bons immigrés,
20:05mais on doit partir de là.
20:07Et à ce moment-là, on ne peut pas parler de submersion.
20:09Et on peut dire qu'il choisit les chiffres qui l'intéressent.
20:12On peut dire que c'est faux.
20:13Mais c'est de la désinformation, ça ne fait pas non.
20:16Non mais c'est drôle.
20:17Mais alors, même si...
20:18Allez, imaginons qu'il ait raison.
20:20Restons sur les chiffres de M. Lebrun.
20:22125 000 par an.
20:24Il ne se rend même pas compte de ce que ça représente, 125 000 par an.
20:26Parce que plus de 120 000, c'est quasiment la 30e ville de France.
20:31C'est plus que Rouen en une année.
20:33C'est plus que Saint-Denis.
20:34C'est plus que la ville de Montreuil.
20:36C'est plus que Caen, Argenteuil, Mulhouse, Avignon.
20:39Depuis 2006, chaque année, vous avez donc la 30e ville de France avec une immigration.
20:42De toute façon, c'est le raisonnement même.
20:44Donc je reste sur les chiffres.
20:45Moi, c'est une sommité.
20:46Au-delà des chiffres.
20:47Oui, mais enfin, il y a d'autres...
20:48C'est l'esphère militant.
20:49Il y a d'autres démographes qui ont d'autres chiffres.
20:52Mme Tribala, notamment.
20:54Même si M. Lebrun a réussi à faire le ménage.
20:56Parce qu'il faut voir comment ça marche.
20:57Il a réussi à faire le ménage à l'inaide et à pousser dehors ceux qui contestaient sa vision des chiffres.
21:02Mais sur le raisonnement lui-même, en disant qu'il s'alarme qu'un Premier ministre parle d'un ressenti des Français et pas, selon lui, de la réalité.
21:11Mais est-ce que la gauche, est-ce que France Inter, notamment, ne passe pas sa vie entière à faire ça ?
21:16Parce que sur les inégalités, quand vous écoutez ce qui se dit sur les médias de gauche, notamment, en général, vous êtes dans la désinformation absolue.
21:23La France est un pays où les inégalités, justement, sont très réduites et infiniment plus réduites que ce qu'ils nous expliquent.
21:28Et donc, si on en est à ce point-là, je constate juste que M. Lebrun, il ne s'inscrit pas dans un débat démocratique.
21:33Puisqu'il conteste aux Français, à certains Français, de ressentir des choses que d'autres n'ont pas.
21:39C'est pour ça qu'il ne parle que des personnes qui entrent légalement en France, mais les illégaux.
21:44Il choisit les gens illégaux.
21:45Mais on va tordre le bras à l'idéologie.
21:48Tordons le bras à l'idéologie avec Jules Torres, peut-être la preuve par chiffres, très rapidement avant la publicité.
21:52Vous l'entendrez sur Mayotte après, alors là, c'est une pépite.
21:54C'est très simple.
21:55Les titres de séjour, chaque année, ça augmente et l'année dernière, c'était 320 000.
22:01Les demandes d'asile, ça augmente chaque année et c'est 130 000.
22:06Donc là, on est déjà quasiment rien qu'avec ça à 500 000, l'équivalent, en gros, de la ville de Montpellier ou de Toulouse.
22:12Et à cela, je n'ajoute pas les régularisations des clandestins.
22:16On est autour de 35 000 par an et je n'ajoute pas les naturalisations qui sont autour de 100 000 par an.
22:24Donc, on voit très bien que ce ne sont pas mes chiffres, ce sont les chiffres des autorités.
22:30Et j'ajoute à cela quand même qu'il y a une sorte de dénigre réalité pour M. Lebrat, l'ami de Jean-Luc Mélenchon,
22:34qui nous dit qu'il y a une créolisation et que quand il est né, il y avait un Français sur dix qui avait un parent étranger et qu'aujourd'hui, c'est un sur quatre.
22:44Donc finalement, Jean-Luc Mélenchon, il ne fait qu'accréditer la thèse d'Éric Zemmour, celle du grand emplacement, et finalement aussi celle de François Bayrou qui nous dit qu'il y a une submersion.
22:52Et en 2022, M. Lebrat avait écrit un merveilleux essai, le grand remplacement n'existe pas.
22:58Oui, c'est ça.
23:00Et là, il est invité pour un livre qui s'appelle « La race blanche n'existe pas ».
23:05Ah bah écoutez, il y a beaucoup de choses qui n'existent pas, peut-être aussi les bons chiffres.
23:08Mais ça, on verra ça après.
23:11Est-ce que les autres existent ?
23:13Là, c'est vraiment un bon titre pour être invité sur France Inter.
23:16Il a trouvé le titre de bouquin parfait pour être invité.
23:18La publicité, on revient dans un instant.
23:20Vous avez fait très fort, Yohann Usaïn.
23:22Hier, on ne parle que de vous depuis hier.
23:24J'avais eu un débat avec Karim Zérébi sur l'Algérie.
23:27Tout le monde me parle de vous.
23:29Bon, dans un instant, nous continuerons de parler de M. Lebrat, le démographe qui nous explique les bons chiffres
23:39qu'il faut suivre, écouter, entendre et rappeler.
23:43Les démographes, vous êtes curés, Eliott.
23:45Amène, amène.
23:48Maureen Vidal pour Le Point sur l'information.
23:50Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
23:51À la une de l'actualité, le chauffeur du car scolaire avait consommé de la résine de cannabis avant l'accident à Châteaudun,
23:57qui a tué une lycéenne de 15 ans hier.
23:59Il s'agit des résultats d'analyse sanguine qui ont été faits après un test salivaire positif aux stupéfiants.
24:04En garde à vue, il plaît d'une consommation passive, impossible au vu des résultats de ces tests.
24:09La commission mixte paritaire a trouvé un compromis sur le budget.
24:13La ministre des Comptes publics et le ministre de l'Economie ont salué ce résultat positif.
24:17Le texte doit désormais être adopté par les deux chambres avec un probable 49,3 des lundis à l'Assemblée nationale, selon des sources parlementaires.
24:24Peu de concessions ont été faites avec le Parti socialiste, la menace d'une censure plane sur le gouvernement.
24:29La reconstruction de Mayotte estimée est sans doute au-dessus d'un milliard d'euros, a déclaré Manuel Valls.
24:34Le département le plus pauvre de France a été ravagé le 14 décembre par le cyclone Chido.
24:39Le ministre des Outre-mer en visite pour deux jours a notamment mentionné les établissements publics, scolaires, les mairies,
24:44tous les équipements publics mais aussi évidemment tout ce qui concerne l'économie ou l'agriculture.
24:50Merci beaucoup. Justement on va parler de Mayotte puisque là aussi Monsieur Lebrun en a parlé, ça va être très intéressant de l'entendre.
24:59Je rappelle qu'il explique qu'on ne peut pas parler de submersion migratoire, preuve à l'appui avec des chiffres.
25:06Il s'est arrangé avec les chiffres, je le dis pour les téléspectateurs qui nous regardent. Enfin bon, on prend les chiffres qu'on veut sur les questions migratoires.
25:13Mais ce qui est plus intéressant c'est ce qu'il dit sur Mayotte.
25:15Écoutez attentivement ce qu'il va dire sur Mayotte et comment on règle la situation migratoire à Mayotte.
25:22Moi la seule solution, je suis obligé de vous le dire, c'est la solution que recommande d'ailleurs l'ONU.
25:27Il y a eu 18 votes à l'ONU sur ce sujet, c'est que Mayotte rejoigne les Comores.
25:33Alors vous me direz mais qu'est-ce qu'on va faire des Mayottiens ou des Maorais ?
25:37On leur donnera, comme on fait les Anglais en Tanzanie et puis au Kenya, on leur donnera le droit de revenir en France, comme s'ils l'estiment, de choisir.
25:46Mais enfin ces gens à Mayotte, ceux qui sont non pas des immigrés sans papier mais qui sont de Mayotte, c'est des Comoriens.
25:54Ils ont de la famille dans Aranjouan, à Grande-Comore.
25:59Ce qui est affolant c'est de se permettre de parler des Maotiens, les Maorais.
26:03Et si Gilles-William Golnadel, qui a peut-être eu une analyse qui va vous intéresser,
26:07admirez le raisonnement raciste admis par le gauchisme du service public.
26:10Comme les Maorais sont du même sang que les Comoriens, il faut abandonner Mayotte.
26:15Et les mécontents n'ont qu'à venir en France où il est interdit aux Français blancs de regarder l'origine des gens.
26:20Mais c'est traiter les Maorais comme des sous-citoyens et des sous-êtres humains en quelque sorte.
26:25Parce que la volonté d'être français qu'ils ont exprimé à de multiples reprises, là Hervé Lebral ignore totalement.
26:33Mais pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas blancs, ils ne sont pas bretons.
26:36Pour quelle raison est-ce que les Maorais ne sauraient pas ce qu'ils font quand ils disent vouloir être français ?
26:40Et par ailleurs, moi je suis assez surpris de voir que personne ne demande le bilan humain à Mayotte.
26:46Parce que pas plus Hervé Lebral que n'importe qui d'autre, mais on est quand même plus d'un mois après le cyclone.
26:52Personne n'a donné de bilan.
26:54Est-ce que vous imaginez une autre région de France où une catastrophe de l'ampleur de celle du cyclone Chido
27:00ne donnerait lieu à aucun bilan humain ?
27:03Parce que là encore, c'est comme si les Maorais ou les Comoriens illégaux n'étaient pas des êtres humains, ça ne compte pas.
27:11Et ce qui est assez affolant dans la démonstration de Hervé Lebral, qui n'est pas n'importe qui,
27:16parce que, et c'est vrai, ça a été l'un des plus grands démographes français,
27:19et vous l'avez très bien dit en fait tout à l'heure, c'est-à-dire qu'il a fait le ménage autour de lui,
27:24et Michel Tribala a été autre démographe qui a travaillé sur toutes les statistiques,
27:29n'avait pas la même vision en disant qu'effectivement il y avait un changement de la population française depuis 30-40 ans,
27:36que lui niait, il l'a écrit à travers en fait ses livres.
27:39Il a dit en fait que le vote des Français du RN, c'est du fantasme pur.
27:44Et moi je le connais bien en fait, et on a souvent dialogué et échangé,
27:48je lui ai dit quand même, Hervé, vous êtes dans le cinquième arrondissement à Paris,
27:53vous allez en fait en Bretagne, regardez ce qu'il se passe autour de la région parisienne.
27:57Résultat, ce qu'il a fait d'ailleurs, je ne sais pas s'il m'a suivi moi ou le conseil d'autres,
28:01il a un jour pris le RER, il le raconte dans son livre.
28:05Il est allé à Versailles, il a lisi en fait ce livre, il le raconte, il le raconte.
28:11J'ai pris le RERA et il a vu le changement de population.
28:16Et malgré tout, il continuait d'être dans le déni du changement de la population,
28:26qui est inévitable et qui est d'ailleurs accrédité par Jean-Luc Mélenchon.
28:31Il y a quand même une incohérence majeure dans ce qu'il dit.
28:35S'il n'y a pas de submersion migratoire, pourquoi veut-il donner Mayotte aux Comores ?
28:39S'il veut donner Mayotte aux Comores, c'est précisément parce qu'il y a une submersion migratoire.
28:43Il faut qu'ils choisissent. Là, il y a une incohérence qui est flagrante.
28:46Mais moi, ce qui me choque aussi, pardon, il a le droit de penser ce qu'il veut.
28:50Ce qu'on entend est ahurissant.
28:52Il a le droit de dire n'importe quoi.
28:53Ce qu'on entend est ahurissant, mais il a le droit de le penser.
28:56Ce qui pose problème quand même, c'est que ce genre de dinguerie, on l'entend toujours sur France Inter.
29:01Pardon, mais on entend toujours ce genre de dinguerie.
29:0590% du temps, c'est sur le service public, sans réaction en face de ceux qui l'interrogent.
29:10Il y a deux points.
29:12C'est qu'il nie le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
29:15Mayotte, ça doit être des mineurs sous tutelle.
29:17Ils peuvent dire ce qu'ils veulent.
29:18Ils veulent rester français.
29:19Tout le monde s'en fiche.
29:20Et puis, c'est profondément raciste.
29:21Pourquoi il dit que les Mahorais sont des Comoriens comme les autres ?
29:24C'est peut-être à cause de leur apparence, peut-être ?
29:26Parce que sinon, si on va par là, la Grande-Bretagne, c'est une île qu'on pourrait rejoindre à la France.
29:33Il n'y a plus de notion de pays.
29:35Il permet de faire des leçons.
29:36Mais il n'est pas le seul.
29:37Du côté de LFG, on l'a déjà dit.
29:39Projet, je comprends un peu mieux.
29:40Dernière chose.
29:41Il nous dit que finalement, ce qu'il dit, lui, c'est ce que dit l'ONU depuis 40 ans.
29:46Il faut quand même juste rappeler que l'ONU ne reconnaît pas la souveraineté française de Mayotte.
29:51Et au contraire, qu'ils disent que ça appartient aux Comores.
29:53Il n'y a qu'à dire que Marrakech est une ville française.
29:55Parce qu'il y a tellement de Français qui ont acheté des maisons.
29:57Et on salue M. Lebrun.
29:59Il sera le bienvenu pour en discuter avec nous, évidemment.
30:03Sophie Binet.
30:05On dit souvent que tout ce qui est excessif est insignifiant.
30:08Et d'ailleurs, les excès de M. Lebrun, on en a parlé pendant 10 minutes.
30:11Peut-être un peu trop, d'ailleurs.
30:12Et c'est lui faire trop d'honneur.
30:14Mais parlons de Sophie Binet, patronne de la CGT.
30:17Peut-être que vous allez voir à travers ses mots et son attaque contre Bernard Arnault
30:21une sorte de rancœur, de haine contre le grand patronat.
30:26Elle revient sur une déclaration de Bernard Arnault sur le risque de trop imposer les grandes entreprises.
30:30Le risque, à un mot, c'est la délocalisation.
30:32Jamais M. Bernard Arnault n'a dit qu'on allait délocaliser.
30:36On y reviendra dans un instant.
30:37Je te dis, faites attention.
30:39En fait, vous êtes en train de mettre en difficulté l'industrie française.
30:42Et un homme qui réussit comme M. Arnault,
30:45un homme qui fait rayonner la France comme M. Arnault,
30:48peut-être, peut-être qu'il faut avoir l'humilité, la décence de l'écouter.
30:52Madame Sophie Binet, qui dit les rats quittent le navire.
30:56Elle n'a pas parlé de surmulot.
30:57Ça m'a choqué.
31:00Écoutez, ce chantage à l'emploi, on n'en peut plus.
31:02Pour rester sur le cas de Bernard Arnault,
31:05c'est seulement 20% de ses salariés qui sont en France aujourd'hui.
31:08Donc le made in France est très relatif.
31:10Et ses propos, ses comportements sont à l'image du comportement
31:14des grands patrons aujourd'hui qui coulent le pays.
31:16Ils n'en ont plus rien à faire de la France.
31:18Ils n'en ont plus rien à faire de l'intérêt général.
31:21Leur seul objectif, c'est là pas du gain.
31:23Moi, j'ai envie de dire, les rats quittent le navire.
31:26Voilà ce qu'on voit aujourd'hui.
31:27Mais si délocalisation il y a, au bout du bout,
31:29c'est quand même des salariés qui perdent leur emploi.
31:32Vous pourriez être solidaire de ce combat-là ?
31:34Évidemment, la CGT se bat, et on est bien seul d'ailleurs,
31:38pour dénoncer les centaines de milliers de licenciements
31:40qui sont en cours aujourd'hui.
31:42Mais malheureusement, les patrons n'ont pas attendu
31:44cette annonce d'une surtaxation des plus grandes entreprises
31:48pour licencier et délocaliser.
31:50Le made in France est relatif.
31:52Je précise qu'en 2022, LVMH a recruté 15 000 personnes en France
31:56et qu'on estime à 36 000 le nombre d'employés sur notre sol.
32:00Et ce sont des emplois très qualifiés dans l'artisanat.
32:03Justement, ce sont des compétences.
32:06D'ailleurs, ce que M. Arnault n'a jamais dit,
32:08si LVMH devait partir, ce seraient des compétences
32:10que nous perdrions.
32:11Mais ce qui est totalement grotesque de la part de Mme Binet,
32:14c'est qu'elle ne se pose pas la question de pourquoi,
32:16indépendamment de M. Arnault,
32:18parce que le patron du Medef l'a dit aussi,
32:20et la plupart des patrons de petites entreprises
32:22vivent un peu les mêmes difficultés.
32:24Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas d'usine en France ?
32:26Parce que c'est quand même génial.
32:27C'est comme Mme Tondelier, elle pleure sur les salariés
32:29qui risquent de perdre leur emploi dans l'industrie automobile
32:31et elle veut interdire les voitures.
32:33Mais on fait quoi, en fait ?
32:35On fait quoi dans la logique de ces gens-là ?
32:37Le salaire moyen au sein du groupe, sans inclure les primes,
32:40est de 52 000 euros par an.
32:42Et si vous avez 9 à 10 000 euros de primes,
32:44vous arrivez à 60 000 euros par an.
32:46Salaire moyen, d'accord ?
32:47On va écouter les explications d'Éric Derritte-Matin.
32:49Il était colère ce matin.
32:52On vise LVMH.
32:54LVMH, ça devrait être une fierté.
32:56Aujourd'hui, quand on relit le rapport d'activité de LVMH,
32:59on voit que le poids de la France dans l'imposition,
33:03c'est-à-dire ce que verse LVMH,
33:05le poids de la France dans les impôts d'LVMH,
33:07c'est 40 %.
33:09Et ça va monter à 45 % avec la surtaxe
33:11qui va rapporter 8 milliards à l'État.
33:13Donc il va payer presque la moitié de ses impôts
33:15alors que son activité en France, c'est 8 %.
33:18Et c'est là où on comprend qu'en fait,
33:20Bernard Arnault aime tellement la France
33:22qu'il y reste, même si c'est un coût,
33:24un coût très important pour le groupe.
33:27Il a mis autant en garde du reste pour lui
33:29que pour les autres.
33:31Parce que c'est vrai que quand vous avez un pays
33:33qui descend, c'est les États-Unis pour ne pas les nommer,
33:35qui descend son impôt sur les sociétés à 15 %
33:37et que nous on les augmente à 40,
33:39forcément, ça ne peut que mal se terminer pour nous.
33:41Donc c'est un calcul mathématique évident
33:43et à la fin, c'est les ouvriers qui trinquent.
33:45Le luxe, c'est le dernier domaine
33:47dont on dit depuis des années,
33:49c'est l'excellence française.
33:51Bon, ça serait dommage.
33:53Il faut le détruire, évidemment.
33:55C'est le mépris avec lequel elle parle.
33:57C'est quoi un rat ?
33:59Les rats qui quittent le navire.
34:01Vous imaginez si un patron parlait des ouvriers
34:03en disant les rats, ce serait puissant.
34:05En quoi sont-ils des rats ?
34:07Je comprends mieux pourquoi les grands patrons
34:09comme Bernard Arnault ont une parole extrêmement rare.
34:11Parce qu'ils se retrouvent face à des gens
34:13qui sont donneurs de leçons,
34:15qui n'ont jamais rien fait,
34:17qui n'ont pas créé d'emplois,
34:19qui se permettent de leur faire des leçons
34:21et donc ils ont peut-être autre chose à penser
34:23et notamment gérer ces milliers,
34:25ces dizaines de milliers d'emplois
34:27que vous générez, créés en France.
34:29Voilà pourquoi peut-être,
34:31leur parole est extrêmement rare.
34:33En plus, c'est un discours qui date
34:35d'une autre époque, celui qu'elle tient.
34:37Et d'ailleurs, je pense que la plupart
34:39des salariés et des ouvriers,
34:41si on allait les interroger de chez LVMH,
34:43ne seraient pas du tout d'accord
34:45avec ce qui est dit, à partir de ce que vous avez dit.
34:47Combien la CGT a-t-elle encore d'adhérents ?
34:49Vous avez raison.
34:51Ça veut dire qu'implicitement,
34:53elle soutient les emplois
34:55qui sont sous-payés en Chine
34:57et l'exploitation de beaucoup en Chine.
34:59Puisque quand on ne produit pas en France,
35:01si on va produire effectivement ailleurs,
35:03on se retrouve avec ça.
35:05Bien sûr.
35:07Et Michel-Édouard Leclerc
35:09s'en est mêlé.
35:11Il a dit que ce n'est pas positivement
35:13impactant d'avoir l'un des hommes
35:15les plus riches de France qui dit
35:17« ça ne va pas, je quitte le pays ».
35:19Je lis le communiqué de Bernard Arnault.
35:21Je n'ai bien entendu jamais dit
35:23que nous allions délocaliser le groupe LVMH.
35:25Cette affirmation est fausse.
35:27Quant à M. Leclerc,
35:29puisqu'il semble vouloir défendre les PME françaises,
35:31je lui conseille de vendre dans ses supermarchés
35:33davantage de produits français,
35:35d'arrêter de pressurer les fournisseurs français
35:37au risque de les mettre en difficulté
35:39en cherchant à obtenir des prix toujours plus bas.
35:41Qu'il montre de cette façon son patriotisme
35:43plutôt qu'en critiquant un groupe
35:45qui fait rayonner la France dans le monde
35:47avec ses artisans et ses fournisseurs
35:49en les aidant à se développer
35:51dans notre pays.
35:53Jamais Bernard Arnault
35:55n'avait dit « je vais quitter
35:57et on va délocaliser la France ».
35:59Notre entreprise est hors de France.
36:01Toutes ces polémiques
36:03sont vraiment lamentables.
36:05Il n'y a pas d'autre mot.
36:07La France est dans un tel état,
36:09ce que vous vous rendez compte,
36:11et Jean-Luc Mélenchon,
36:13Sophie Binet,
36:15un mâle fou à la France,
36:17qui font un mâle fou à la France,
36:19passent leur temps à tirer
36:21sur ceux précisément
36:23qui tirent la France vers le haut.
36:25Bernard Arnault tire la France vers le haut.
36:27Plus de 100 000 emplois directs et indirects,
36:29la France rayonne dans le monde.
36:31Des Bernard Arnault, j'en voudrais 100 en France.
36:33Seulement Sophie Binet et Jean-Luc Mélenchon
36:35préfèrent des personnes comme Raphaël Arnault.
36:37Raphaël Arnault, il n'y a pas de problème.
36:39Ils l'applaudissent.
36:41Il faut dans ce pays
36:43plus de Bernard Arnault et moins de Raphaël Arnault.
36:45Ils veulent l'inverse.
36:47Il a mis le doigt sur quelque chose
36:49de très intéressant concernant Michel-Édouard Leclerc.
36:51C'est quand même un secret de polichinelle
36:53dans le milieu de la grande distribution.
36:55Le groupe Leclerc fait parmi des pires
36:57dans sa manière de traiter tous les producteurs.
36:59Parlez-en à n'importe quel petit producteur
37:01français de gâteaux, de yaourts,
37:03allez leur demander ce qu'ils en pensent.
37:05C'est le même raisonnement
37:07que pour les propriétaires.
37:09Dans ce pays qui est devenu socialiste
37:11et qui est en réalité économique,
37:13on n'aime pas Bernard Arnault
37:15parce qu'il est riche.
37:17Même s'il aide d'autres à s'enrichir,
37:19on préfère qu'il soit au chômage.
37:21C'est pareil pour les propriétaires.
37:23On ne veut pas de propriétaires.
37:25On préfère qu'ils soient tous en logements sociaux.
37:27Pour terminer sur ce sujet,
37:29le tweet du Parti communiste français.
37:31Une petite pièce pour Bernard.
37:33Bernard est dans le besoin.
37:35En effet, les chefs français le menacent
37:37de lui tout expliquer.
37:39Si vous mettez une pièce
37:41pour toutes les victimes du communisme dans l'histoire,
37:43je peux vous assurer que les finances françaises
37:45y restent plein.
37:47Si vous mettez un euro,
37:49vous avez au moins 100 000 euros.
37:51A chaque victime du communisme dans l'histoire,
37:53il y a trois problèmes indéfinis.
37:55Si ils délocalisaient,
37:57on aurait 10 milliards de pertes
37:59sur les impôts sur le bénéfice et les impôts sur la société.
38:01Il faut soutenir Bernard Arnault,
38:03comme il faut soutenir Michel-Édouard Leclerc,
38:05comme il faut soutenir les entreprises françaises.
38:07C'est pour ça qu'il faut une partition loyale.
38:09Voilà, vous avez raison.
38:11Parlons des otages à présent,
38:13puisqu'à la une ce week-end,
38:15on attend bien sûr la libération des otages aux mains du Hamas.
38:17Dans la liste des libérables,
38:19demain est présent l'un des deux franco-israéliens
38:21détenus au Fort Calderon.
38:23Sur place pour CNews, Mathieu Devesse.
38:27Beaucoup de sentiments s'entremêlent
38:29aujourd'hui encore en Israël.
38:31Il y a la joie, l'inquiétude et la colère.
38:33Commençons par la joie après la libération
38:35de trois otages israéliens hier.
38:37Trois nouveaux otages devraient donc bien être libérés.
38:39Demain, et selon les médias locaux
38:41et le forum des familles des otages,
38:43il s'agit bien du franco-israélien
38:45au Fort Calderon, 54 ans,
38:47qui a été kidnappé le 7 octobre 2023
38:49dans le kiboutz de Niros,
38:51chez lui avec ses deux enfants
38:53qui depuis, fort heureusement, ont été libérés.
38:55Mais leur père est toujours détenu
38:57par les terroristes du Hamas.
38:59Deux autres personnes, deux autres hommes
39:01devraient donc être libérés.
39:03Le père des deux plus jeunes otages du Hamas,
39:05Agé de 2 ans et 5 ans seulement.
39:07Prudence tout de même car aucune confirmation
39:09officielle du gouvernement israélien
39:11alors qu'il reste 82 otages
39:13dans la bande de Gaza.
39:15Il faut préciser également que
39:17le Hamas va très certainement
39:19continuer sa mise en scène macabre,
39:21inhumaine.
39:23Il faut préciser également que
39:25contre trois otages,
39:27il va y avoir une libération
39:29de 90 millions d'israéliens.
39:31Il va y avoir une libération
39:33de 90 prisonniers condamnés
39:35pour certains à la perpétuité,
39:37donc des gens qui ont du sang sur les mains.
39:39Donc on joue sur la vie d'innocents
39:41contre des gens qui seront...
39:43Ce sont des otages pour la France insoumise.
39:45Vous avez...
39:47Certains, vous voulez dire, des otages.
39:49Mais alors il y a plus choquant que ça,
39:51si vous avez vu l'article de Libération
39:53qui écrivait
39:55que, vous savez,
39:57après le chaos lors de la libération
39:59les 8 otages de la Croix-Rouge demandent plus de sécurité.
40:01Et donc il y a la photo d'une des otages
40:03qui est libérée dans cette scène absolument horrible.
40:05Et qu'est-ce qui est écrit
40:07par Libération ?
40:09Des militants palestiniens
40:11entourent l'otage Arbel et Yehoud
40:13à Cagnes-Unes dans le sud.
40:15Des militants palestiniens.
40:17On en est là.
40:19Pour Libération, ce sont des militants.
40:21Pour vous dire à quel point...
40:23Quand on a vu cette information,
40:25notamment avec Benjamin Aurégie,
40:27c'est pas possible.
40:29Donc on va vraiment chercher la source.
40:31On a retrouvé des militants palestiniens.
40:33Personne n'a modifié ça chez Libération.
40:35Il y a quelques jours sur France Info,
40:37je vous assure que c'est vrai, je l'ai entendu,
40:39pour parler du Hamas,
40:41ils ont parlé des autorités locales de Gaza.
40:43Voilà comment était décrit le Hamas
40:45sur France Info dans un flash.
40:47Les autorités locales à Gaza, pour parler du Hamas.
40:49Est-ce que...
40:51Donc on va voir comment ça va se passer demain.
40:53Parmi les 3 otages
40:55libérés, il y a le père de...
40:57En vie.
40:59Parce qu'il y avait quand même un doute.
41:01Sans les enfants.
41:03C'est le degré d'inhumanité du Hamas.
41:05C'est-à-dire qu'on ne sait même pas
41:07si ces 2 enfants,
41:09dont l'un est né,
41:11il avait 9 mois quand il a été enlevé,
41:13on ne sait même pas s'ils sont vivants, pas vivants,
41:15ils ne disent rien, ils ne libèrent que le père.
41:17Comment peut-on justifier ça d'un point de vue humain ?
41:19Ils sont pas humains.
41:21C'est une supplice.
41:23On a mis des otages ce soir
41:25et nous traiterons cette information
41:27demain, bien évidemment,
41:29avec la même ligne que nous avons eue la semaine dernière.
41:31Nous avons traité la libération des otages
41:33samedi matin, c'était en direct sur CNews
41:35dans l'heure des pros, matin.
41:37Lorsqu'il y a la mise en scène du Hamas,
41:39c'est-à-dire que les otages sont sortis des véhicules
41:41présentés, exhibés
41:43à cette foule,
41:45nous avons décidé de ne pas
41:47montrer ces images en direct.
41:49Donc on fera attention
41:51à ne pas tomber dans le piège
41:53et la mise en scène des terroristes du Hamas.
41:55Revenons en France à présent,
41:57avec ces chiffres de la délinquance qui ont été présentés.
41:59Vous savez, les chiffres de la délinquance,
42:01ils font souvent des présentations
42:03entre 2023 par rapport à 2024.
42:05Il n'y a jamais une explosion, une jute,
42:07etc. Donc ce n'est pas facile à déchiffrer.
42:09Donc on a tenté de prendre un peu de hauteur
42:11avec notre service de la justice en disant
42:13mais sur ces chiffres de la délinquance,
42:15prenons des cas très concrets et voyons
42:17entre 2017 versus 2024.
42:19Là, on peut peut-être voir s'il y a une évolution.
42:21Juliette, ça date ?
42:23Quoi 2017 ?
42:25Si par rapport à 2023, le nombre d'homicides
42:27en France a reculé pour la première fois
42:29depuis 4 ans, il est quand même largement
42:31supérieur à 2017.
42:33825 contre 980
42:35l'année passée. Le nombre de
42:37tentatives d'homicides, lui aussi, a
42:39augmenté en 7 ans.
42:412300 contre 4300
42:43en 2024. Prudence,
42:45néanmoins, sur ces dernières données.
42:47A l'intérieur, le rappel, à chaque publication,
42:49il est compliqué de rendre un rapport 100%
42:51fiable en raison de la frontière
42:53mince entre ce qui relève d'une
42:55tentative d'homicide et des
42:57coups et blessures volontaires.
42:59Et justement, ces coups et blessures volontaires
43:01ont atteint un nouveau record en 2024
43:03où l'on répertorie près de
43:05337 000 coups et blessures
43:07sur personnes de 15 ans ou plus
43:09contre 223 000
43:11en 2017.
43:13A noter que cette hausse, elle est largement
43:15accélérée par la libération
43:17de la parole sur ces sujets
43:19notamment des violences intrafamiliales.
43:21Un phénomène qui
43:23joue aussi sans doute sur
43:25la hausse des violences sexuelles.
43:27122 000 répertoriées
43:29en 2024 contre 40 000
43:31en 2017 avec une
43:33bascule ou en tout cas une grosse augmentation
43:35depuis la crise du Covid-19.
43:37Évidemment, c'est
43:39toujours difficile de produire
43:41une étude fiable.
43:43On voit quand même sur ces temps, vous avez raison,
43:45qu'il n'y a que le fameux coup et blessure
43:472017, 222 000
43:492024, 336 000.
43:51Et pourtant, en 2017-2018, vous vous souvenez ?
43:53Je vais peut-être demander à monsieur Lebrat.
43:55C'était un sentiment
43:57d'insécurité.
43:59C'était un sentiment de blessure.
44:01On a des sentimentalistes.
44:03Il y a des vrais sentimentalistes au gouvernement.
44:05On est un pays romantique.
44:07On a des chiffres
44:09sur les attaques au couteau ?
44:11Vous avez entièrement raison.
44:13Le ministère de l'Intérieur
44:15a cessé
44:17de les recueillir et s'est réparti
44:19dans différentes catégories.
44:21On comprend pourquoi.
44:23Vous avez entendu ce qu'a dit Gautier Lebrat
44:25qui vient d'arriver sur le plateau ?
44:27Quelque chose de drôle, forcément.
44:29Ce n'est pas l'humour.
44:31Le talent, bien sûr.
44:33En revanche, il a dit
44:35que le plateau n'est pas
44:37tenu parce que vous parlez entre vous.
44:39Vous n'avez jamais regardé 100% Politique.
44:41C'est quoi ?
44:43Donnez-moi quelques conseils,
44:45Gautier Lebrat.
44:47Dans un instant, c'est 100% Politique ?
44:49Quel est le programme pour ce soir ?
44:51On a un beau plateau
44:53de chroniqueurs qui sont prêts.
44:55Ils sont déjà en train de débattre.
44:57Il n'y avait pas un beau plateau.
44:59Ne prenez pas la bouche,
45:01Patrick Roger.
45:03On va revenir sur
45:05ce qu'il s'est passé
45:07avec la Trinité-sur-Mer
45:09sur la tombe de Jean-Marie Le Pen.
45:11Est-ce qu'il y a un monde parallèle
45:13dans lequel évolue notre président ?
45:15Aujourd'hui, il nous a parlé de la Vasque
45:17pour surfer sur l'effet geo.
45:19Il va dans des bars PMU.
45:21Il veut se soucier de l'endroit
45:23où on sera.
45:25Conservateur de musée,
45:27ça risque d'être long le temps.
45:29Si il est conservateur de musée
45:31pendant deux ans,
45:33on va se pencher sur
45:35ce que vous avez montré
45:37de Libération.
45:39C'est fou.
45:41C'est dingue.
45:43Un grand programme.
45:45Vous avez parlé d'Hervé Lebrun.
45:47Vous êtes concentré sur le plan migratoire.
45:49Le racisme anti-blanc
45:51qui n'existe pas.
45:53La finaliste de Star Academy
45:55qui a gagné Marine s'est fait traiter
45:57de salle blanche.
45:59C'est extraordinaire.
46:01Il y a énormément de talent.
46:03La finale était très disputée.
46:05J'ai croisé la semaine dernière
46:07pour raconter ma vie.
46:09La semaine dernière,
46:11j'ai croisé Nico Salaiagas.
46:13Il est allé voir le concert.
46:15L'année dernière.
46:17Ça sera dans ses mémoires.
46:19On va essayer d'y aller
46:21avec Geoffroy Lejeune.
46:23C'est très bien.
46:25Ça sera dans les mémoires des chanteurs.
46:27Je vois déjà le titre de Mediapart.
46:29Faites très attention.
46:31Merci beaucoup Gauthier.
46:33La semaine prochaine,
46:35je vais vous apporter un rétroviseur.
46:37Vous allez pouvoir voir la concurrence
46:39que vous avez dans votre rétro.
46:41Vous faites des scores extraordinaires.
46:43Je vous apporterai aussi
46:45un autre costume.
46:47Merci à Benjamin Nau.
46:49Je remercie les équipes
46:51en régie.
46:53C'était Jean-Marc Lelouch
46:55à la réalisation,
46:57David Tonnelier à la vision,
46:59Lucas Busutil, Félix Perola.
47:01Toutes les émissions sont à revoir sur cnews.fr.
47:03Et dans un instant,
47:05100% politique.
47:07Et allez les bleus.
47:09Pourquoi les bleus ?
47:11Le rugby ?
47:13Ah oui !
47:15Restez sur 100% politique.