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Catégorie
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Style de vieTranscription
00:0114h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:04Barbara Paula est avec nous et on essaye de comprendre ce que signifiaient les modèles que vous aviez quand vous étiez adolescente ou aujourd'hui, pourquoi pas.
00:15Charlotte, bonjour.
00:16Oui, bonjour. Bonjour Brigitte, bonjour Barbara.
00:19Bonjour.
00:21Bonjour.
00:22Alors c'était qui vos modèles ?
00:24Oui, bon, alors moi il y a une catégorie qui se détache tout de suite, c'est celle de mon père, parce que, alors j'ai essayé de me remettre évidemment à un moment où j'étais adolescente, parce que me viennent assez facilement des images aujourd'hui, mais j'ai essayé de rétro-pédaler.
00:43Mon père, parce qu'il est décédé quand j'avais 15 ans, que j'ai connu la maladie pendant 4 ou 5 ans, donc ça a pris beaucoup de place en fait.
00:54Que j'étais admirative de sa façon d'avoir géré la maladie, la souffrance, c'est quelque chose que j'ai vraiment vu au quotidien.
01:04Mais en même temps, alors on pourrait dire comme ça, oui, bon, être admirative d'un de ses parents, c'est assez classique, mais en même temps, ce que j'entends dans ce que vous dites, c'est qu'il a, comment dirais-je, un peu accaparé votre esprit d'adolescente.
01:20Peut-être qu'il vous a justement empêché d'avoir un autre modèle plus fun ?
01:26Oui, je pense, mais ça, je m'en suis aperçue, évidemment.
01:30Sérieusement, oui, ça a pris toute la place, évidemment.
01:34Ça a pris toute la place, mais avec des images, oui, fortes de la souffrance.
01:40Oui, oui, des images plutôt mortifères qu'héros, quoi.
01:46Du coup, où j'ai vraiment, on va dire, pour moi, il y a quelque chose qui est fondamentale dans la vie, c'est le courage, par exemple.
01:53Bon, ben, je ne sais pas si il faut pas aller chercher très loin.
01:56Oui, où, voilà, nous, on n'a jamais manqué de rien parce qu'il avait tout prévu.
02:01Voilà, ma mère a pu continuer, on était une famille nombreuse.
02:03de, bon, tout a pu perdurer, et, bon, voilà, donc ça, c'est évident.
02:09Et ce qu'on entend, oui, oui, et ce qu'on entend aussi, parce que, bon, vous aviez 15 ans,
02:14donc pas forcément encore toute votre capacité à analyser de manière objective,
02:19c'est qu'il est devenu une sorte d'idole avec le temps.
02:24En tout cas, très respectable.
02:27Oui, oui, bien sûr, quand je dis ça, c'est pas négatif du tout.
02:32Oui, oui, ça, c'est assez évident.
02:34Et du coup, après, j'ai essayé de faire des efforts pour me rappeler des choses, peut-être...
02:40Parce qu'aujourd'hui, j'en ai un séculement qui me viennent, par exemple,
02:42vous voyez, Simone Veil, Frida Kahlo, mais finalement, c'est plus tard, ça, c'était pas adolescente, ça.
02:48Oui, bien sûr, Simone Veil, oui, je pense que beaucoup de femmes peuvent la...
02:52On pourrait la citer, non, Barbara Paula ?
02:54Oui, je pense que c'est un modèle pour énormément de femmes et de générations, en fait, très différentes.
03:02Et le reste, c'est très beau.
03:04Et le courage, elle représente aussi le courage, le fait d'avoir pris soin des autres,
03:10une vision pour l'avenir, beaucoup de choses, oui.
03:16Et en faisant ma liste, du coup, je me perçois qu'effectivement,
03:19les gens sont battrés, ce sont souvent des gens courageux.
03:24Et voilà, je pense à Camille Claudel, je pense à Frida Kahlo,
03:29des gens qui ont quand même des parcours où il a fallu se battre.
03:34Et oui, il y a des enfants en commun, quoi.
03:38Après, j'ai trouvé d'autres choses qui étaient plutôt au niveau de la télévision,
03:42et je me suis dit, je vais en parler quand même, parce que c'est un peu plus rigolo, peut-être.
03:47Des séries, par exemple, moi, j'étais complètement fan.
03:51Il y avait des feuilletons, on vous rappelle, ici, Michel Mercier, Marquise des Anges, etc.
03:55Et moi, par exemple, la Marquise des Anges, c'était un fantasme complètement, quoi.
03:59Quand j'étais gamine, je trouvais cette femme magnifique, angélique.
04:03Avec Geoffrey, c'était extraordinaire.
04:06Toutes ses aventures.
04:07En plus, elle avait de la chance, avec des amantes très beaux et toujours très intéressantes.
04:12Oui, oui, et puis c'est vraiment la dualité féminine.
04:16C'est-à-dire qu'à la fois, c'est une grande amoureuse de l'homme,
04:21et elle reste amoureuse de son homme.
04:24Mais en même temps, ce n'est pas de sa faute, mais elle est obligée d'aller avec d'autres hommes.
04:28C'est justement toute l'ambivalence féminine, bien sûr.
04:34Oui, oui, et j'ai retrouvé aussi un nom qui m'est bien assez facilement.
04:39Et ça, c'était vraiment Ado, c'était Martin Gray, qui avait écrit.
04:44Voilà, et c'est toujours resté quelqu'un d'hyper présent.
04:48Encore aujourd'hui, parce que je m'interroge beaucoup sur la résilience,
04:51comment on arrive à dépasser toutes les choses qui peuvent arriver dans la vie.
04:56Et ça a été vraiment une révélation quand j'avais lu ce livre.
04:59Et j'étais assez jeune.
05:02Voilà, donc ça m'est venu de façon assez instinctive, on va dire.
05:08Et voilà.
05:08Et aujourd'hui encore, en tout cas sur le modèle masculin,
05:12je m'interroge encore justement sur les choix des hommes de ma vie.
05:15Je me dis des fois, ouf !
05:17Je ne sais pas.
05:18Pourtant, j'ai cherché.
05:20Mais je n'ai pas toujours l'impression de faire les bons choix.
05:23Il faut dire que vous avez l'image du père qui est quand même assez haute.
05:28Donc, c'est difficile de lui arriver à la hauteur.
05:33Oui, peut-être.
05:34Je ne sais pas, je dis ça comme ça.
05:36Mais parfois, quand on a beaucoup idéalisé le père,
05:41on a du mal à choisir un homme qui puisse convenir, vraiment.
05:47Oui.
05:47Donc, voilà, écoutez, après, bon, il y en a d'autres.
05:52Mais ça tourne aussi pas mal autour de ma famille, quand même.
05:55Peut-être parce que j'étais la dernière de six enfants
05:57et que j'avais des grands frères et sœurs.
05:59Voilà.
06:00Moi, j'ai fait que mes frères, mes sœurs ont beaucoup compté.
06:04Tant mieux, tant mieux.
06:05Mais je pense que les parents, les frères, les sœurs,
06:09les gens de la famille, forcément,
06:10ils sont soit nos idoles,
06:14soit ce qu'on ne veut surtout pas être.
06:17Et ça, je pense que c'est pour chacun d'entre nous,
06:19des modèles ou des contre-modèles.
06:22Et ça, je pense que c'est partagé pratiquement par tout le monde.
06:26Modèles, contre-modèles.
06:30Oui, mais je les regardais, vous le savez,
06:31comme on avait beaucoup de différences d'âge,
06:33avec certaines de mes sœurs qui ont 20 ans,
06:3521 ans plus que moi.
06:38Je les regardais comme des...
06:39C'était un peu des ducarnes sur la liberté.
06:42Je me disais, oh, oh là là, quand je serai grande,
06:44oh là là, je pourrais faire ci, je pourrais faire ça.
06:46Ah, mais oui, c'était...
06:48Là, vous parliez tout à l'heure de Frida Kahlo,
06:53ça aussi, c'est une ducarnes vers la liberté,
06:55donc c'est clairement quelque chose qui vous appelle.
06:57Le courage et la liberté, ce serait, on pourrait dire, vos deux moteurs.
07:03Oui, la loyauté, oui.
07:05Oui, oui, bon, ça va avec le courage aussi.
07:07Oui.
07:08Je suis assez d'accord.
07:09Oui, oui.
07:09Vous voyez, c'est ce qu'on va découvrir tout au long de cette émission,
07:12bien que les qualités de nos modèles, finalement,
07:15sont ceux à quoi on aspire,
07:17et les qualités qu'on cherche chez les autres
07:20et qu'on développe chez soi, bien sûr.
07:21Eh bien, merci, Charlotte.
07:24Merci.
07:25Merci à vous.
07:26On fait une petite pause, on se retrouve avec le Love Conseil
07:28et on va parler des bénéfices secondaires.
07:31Avec Barbara Paula, aujourd'hui, nous parlons de nos modèles,
07:34qu'ils soient réels ou imaginaires,
07:37et comment ils ont marqué notre adolescence.
07:39Venez témoigner, appelez-nous au 0-826-300-300.
07:4414h-16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
07:47L'IDAL, le vrai prix des bonnes choses.
07:49Bonjour, vous êtes bien sur mon répondeur,
07:50mais si c'est pour me dire,
07:51allô, patron, Julie, donne les prix
07:52de plus de 250 produits du quotidien baissés,
07:54eh bien, c'est pas la peine de hausser le ton.
07:56Je sais que ça augmente le pouvoir d'achat de leurs clients.
07:58Vous avez raison, patron.
07:59Par exemple, le prix du jambon cuit
08:00pour Croque Monsieur a baissé de 20%,
08:02soit 1,35€ au lieu d'1,69€.
08:04Ils prennent pas leurs clients pour des jambons, eux.
08:05On est mal.
08:06L'IDAL est vraiment le moins cher
08:07et vous le prouve sur l'idale-moins-chers.fr.
08:09150 grammes, 9€ le kilo,
08:11transformé en Allemagne.
08:12Offre valable jusqu'au 7 mai.
08:14Plus d'informations sur l'idale.fr.
08:15Pour votre santé, bougez plus.
08:17Et si vous faisiez halte au bord de l'étang de Thau,
08:20véritable lagune près de Sète ?
08:23À la terrasse du Saint-Barthes à Marseillans,
08:25offrez-vous un plateau de fruits de mer
08:26accompagné d'un verre de listelle.
08:29Listelle, frais, délicat,
08:32un vin gris venu du sud.
08:33À l'horizon, son terroir,
08:35riche de soleil et de vent marin,
08:38béni par une étendue d'eau azur.
08:41Listelle, les saveurs de Méditerranée depuis 140 ans.
08:45Pour votre santé, attention à l'abus d'alcool.
08:46À tous ceux qui sont invités à un barbecue
08:48et qui se permettent de donner leur avis sur la cuisson.
08:51Ah bah moi, si j'étais toi,
08:52je la retournerais, hein.
08:53Oui, mais t'es pas moi, Hugo.
08:55Alors tu vas t'asseoir et t'attends que je te serve.
08:56Et à celui qui se fait gronder
08:58alors qu'il était juste venu profiter d'un barbecue entre copains.
09:00Bah oui, mais t'es lourd aussi, Hugo, là.
09:03Jusqu'à samedi,
09:04Intermarché propose les chipolates à nature
09:06ou aux herbes à seulement 7,69 euros le kilo.
09:08Et en plus, elles sont origine France.
09:10Intermarché, tous unis contre la vie chère.
09:12Merguez transformé en France,
09:13également disponible à 8,29 euros le kilo.
09:15Pour votre santé, limitez les aliments grâces à les sucrés.
09:17Avec Butte, on peut faire la cuisine encore plus facilement.
09:19C'est quoi le secret ?
09:21En ce moment, chez Butte et sur Butte.fr,
09:23jusqu'à moins 30% sur une sélection de cuisine,
09:25plus la pause offerte jusqu'à 100%
09:27et des offres de financement incroyables.
09:28Incroyable !
09:29Condition de l'offre en magasin et sur Butte.fr.
09:32Carrefour.
09:32Chez Carrefour,
09:33avec 50% de remise immédiate,
09:35le deuxième pack de 24 bières blondes
09:37de 25 centilitres Heineken
09:38est à 7,65 euros au lieu de 15,30 euros.
09:41Et oui,
09:42les deux packs de 24 bières blondes Heineken
09:44sont à 22,95 euros,
09:46soit 1,91 euros le litre.
09:47Et c'est jusqu'au 11 mai chez Carrefour.
09:49Carrefour Market et leur drive
09:50et sur votre appli Carrefour.
09:52Carrefour.
09:525 degrés par volume,
09:53détail sur carrefour.fr.
09:55Pour votre santé,
09:55attention à l'abus d'alcool.
09:56Là, vous entendez !
09:58Et vous vous dites
09:59« Bonne idée, Leroy Merlin !
10:01J'ai plein de temps
10:02et plein de petits travaux à faire.
10:03Sauf que...
10:04Sauf que là,
10:05quand je dis
10:05qu'avec le programme de fidélité
10:07Leroy et moi,
10:08jusqu'au 13 mai,
10:09vous bénéficiez de 20 euros
10:10de remise immédiate
10:11tous les 200 euros d'achat,
10:13là vous vous dites
10:13« Ok,
10:14il n'y a plus qu'à s'y mettre ! »
10:15Leroy Merlin,
10:16on peut tout construire ensemble,
10:17même l'avenir.
10:18Voir conditions et modalités
10:19de l'offre en magasin
10:20ou sur LeroyMerlin.fr.
10:21Brigitte Laé, Sud Radio,
10:24le Love Conseil.
10:26Eh bien, Barbara Paula,
10:28on va parler des bénéfices secondaires.
10:30J'imagine bien que vous savez
10:30ce que c'est un bénéfice secondaire.
10:33C'est un profit
10:34que l'on va tirer
10:35d'une situation
10:35qui pourtant est défavorable,
10:37en tout cas nous est défavorable.
10:39En d'autres termes,
10:40cette situation,
10:42finalement,
10:44elle nous arrange
10:45parce que si elle disparaissait,
10:48cette situation,
10:49le bénéfice disparaîtrait également.
10:52Il y a beaucoup de paramètres
10:53qui sont en jeu.
10:54Par exemple,
10:56on attire la compassion
10:57en restant une victime.
10:59Il y a des personnes
11:00qui adorent être malades
11:01parce qu'au moins,
11:01elles ont l'impression
11:02qu'on s'occupe d'elles.
11:07Et puis, parfois,
11:08en étant victime,
11:10on peut attirer
11:11ce qu'on croit être de l'amour.
11:14Enfin, en règle générale,
11:15ce n'est pas vraiment de l'amour,
11:16c'est un peu de la pitié amoureuse,
11:18si je puis dire.
11:19Il faut vraiment se méfier
11:21des bénéfices secondaires.
11:22Je continue.
11:23L'avantage aussi
11:24des bénéfices secondaires,
11:26c'est que ça permet
11:27d'échapper à ses responsabilités.
11:29Après tout,
11:30si on est, par exemple,
11:30dans une relation toxique,
11:32si on considère
11:33qu'on n'a pas le choix,
11:35on a ce bénéfice secondaire
11:37de ne pas se prendre en main,
11:40de ne pas se respecter
11:41et d'être responsable de sa vie.
11:42Je continue.
11:44En général,
11:45il faut savoir
11:45que quand on reste
11:46dans une situation désagréable,
11:48on ne s'en rend pas compte,
11:49évidemment,
11:50mais on y reste
11:51pour des bénéfices secondaires.
11:53Et c'est assez embêtant
11:55quand on a un ami,
11:56par exemple,
11:57qui est dans une situation
11:58comme ça,
11:58parce que si on essaye
11:59de lui ouvrir les yeux,
12:01en règle générale,
12:02comme elle n'a pas envie
12:02qu'on lui ouvre les yeux,
12:04elle réagit mal.
12:05Donc, c'est très compliqué.
12:07Il vaut mieux pas insister,
12:09mais en revanche,
12:09peut-être encourager
12:11à aller voir un thérapeute,
12:13quelqu'un,
12:14et puis,
12:15surtout,
12:17cesser de lui apporter
12:19ses bénéfices secondaires,
12:20justement.
12:20C'est-à-dire,
12:21si vous avez une amie
12:22qui est malade
12:23et qui adore se plaindre,
12:25etc.,
12:25il faut cesser de l'écouter
12:27pour que, justement,
12:28elle ait envie
12:28de sortir de cette maladie
12:30ou de cette addiction,
12:32par exemple,
12:32parce qu'une maladie,
12:33malheureusement,
12:34on ne fait pas
12:35toujours ce qu'on veut.
12:37Je pense que
12:38la victimisation,
12:40en fait,
12:41et les effets secondaires
12:43qui l'accompagnent,
12:44c'est un truc
12:45très à la mode
12:46et qui empêche,
12:47souvent,
12:48de passer le pas
12:50et d'aller vers autre chose.
12:51Et bien sûr,
12:52sans déprécier du tout
12:56les difficultés
12:58de certaines situations,
12:59notamment après
13:00des abus sexuels
13:03qui sont justement là
13:04où c'est très...
13:07On en parle énormément
13:08en ce moment.
13:09Mais je pense
13:10qu'il faut faire
13:11très attention
13:12de se dire
13:12« Bon, ça m'est arrivé,
13:15c'était terrible,
13:17mais je ne vais pas
13:18passer ma vie,
13:20en fait,
13:20autour de cet abus
13:22que j'ai subi.
13:23Je ne vais pas
13:24les faire subir
13:26à d'autres,
13:27mais je vais faire le pas
13:28et sortir de cette situation
13:30et être une gagnante
13:32et non pas une victime. »
13:35Je ne sais pas.
13:36Oui,
13:37il faut faire attention
13:38avec les amis
13:39qui sont vraiment
13:40plongés
13:41dans la victimisation
13:42et qui en tirent
13:43de tels effets secondaires
13:45bénéfiques
13:46qu'ils ne veulent pas voir,
13:49en fait,
13:50tout ce que ça empêche.
13:51Mais quand même,
13:52moi,
13:53j'ai souvent l'impression
13:55que c'est un peu
13:55ma responsabilité
13:56de dire
13:57« Mais essaye
13:57de sortir de là
13:59et d'aller vers autre chose,
14:02d'aller vers des bénéfices primaires
14:05au lieu des bénéfices secondaires. »
14:07Et donc,
14:08de faire voir
14:10tous les bénéfices réels
14:12qu'on peut avoir
14:13dans une vie
14:14qu'on choisit
14:15où on dit
14:15« Oui,
14:16j'ai vécu ça,
14:18c'était dur,
14:19mais maintenant,
14:19je veux aller vers autre chose. »
14:21En tout cas,
14:21ce qu'on peut dire
14:22si vous avez
14:23ou pour être vous
14:24quelqu'un
14:24qui profite
14:25un petit peu
14:26de ses bénéfices secondaires,
14:27c'est surtout
14:28d'arrêter à l'écouter
14:29puisque en l'écoutant,
14:31finalement,
14:32vous lui permettez
14:33de bénéficier
14:34de tout ça.
14:36Carina,
14:36bonjour.
14:37Oui,
14:38bonjour.
14:38Bonjour.
14:39Bonjour,
14:40Bernard.
14:40Merci d'être avec nous.
14:42On vous écoute,
14:42justement.
14:43Quels sont vos modèles ?
14:45Alors,
14:46mon modèle,
14:46pendant longtemps,
14:48quand j'étais jeune,
14:49c'était,
14:49il y en avait deux,
14:50ça peut faire sourire,
14:52mais il y avait
14:52Bernard Tapie.
14:54Oui,
14:54et il y avait
14:54Charline Gals.
14:56Non,
14:56je ne sais pas.
14:57Charline Gals,
14:58la maison de la petite prairie
14:59pour des raisons
15:00tout à fait différentes.
15:01Bernard Tapie,
15:02c'était évidemment
15:03le carré de Charme.
15:04Oui,
15:05oui.
15:05Le côté battant
15:07et Charline Gals,
15:08c'était sa façon
15:09de s'occuper de sa famille,
15:10d'être toujours présent,
15:11à l'écoute,
15:13résister aux difficultés,
15:16être un battant aussi.
15:18Et c'est vrai
15:18que j'ai longtemps
15:20cherché cette image
15:21jusqu'à ce que je trouve
15:22quelqu'un qui a été
15:23le sosie de Bernard Tapie
15:25et qui ressemblait
15:26un peu à Charline Gals.
15:28Et forcément,
15:29je suis tombée amoureuse,
15:31folle.
15:32Et la réalité,
15:33c'était que forcément,
15:35il y avait peut-être
15:35le physique,
15:36mais les qualités
15:37n'étaient pas au rendez-vous.
15:38Donc ce n'était pas
15:39un battant
15:40qui vous protégeait.
15:42Parce qu'en fait,
15:42ce que j'entends,
15:43c'est à la fois
15:44un homme qui serait un battant
15:45et qui protège sa famille.
15:47C'était ça le modèle
15:48qui ont fait le mélange des deux.
15:50Qui était à l'écoute.
15:51Oui,
15:51qui était à l'écoute.
15:52Et surtout,
15:53qui était présent,
15:54mais qui avait envie
15:56d'avancer.
15:57Comme disait tout à l'heure
15:59votre invité,
16:00moi j'ai une phrase
16:01qui est collée
16:02sur ma porte,
16:03c'est
16:03le passé est souvenir,
16:06le futur est à venir
16:07et le présent est à saisir.
16:08Donc il faut faire
16:09abstraction de temps en temps
16:10du passé
16:10pour pouvoir mieux
16:11aller de l'avant.
16:12C'est joli, oui.
16:13Et c'est tellement juste en plus.
16:15Mais en même temps,
16:16là,
16:16vous vous êtes fait piéger
16:17par le physique
16:18si je comprends bien.
16:19C'est-à-dire que
16:19vous n'avez pas été
16:23cherchée plus loin
16:24que le premier regard,
16:25si je puis dire.
16:26Au début,
16:27ils se présentaient
16:28à l'ancien champion
16:30de ce ceinture noire
16:30de judo,
16:31trois enfants,
16:32quatre enfants.
16:34Il y avait quand même des...
16:36Vous savez comment c'est
16:37quand on est...
16:37amoureux,
16:39au début,
16:39on ne peut voir
16:39que les timiditudes.
16:42On ne peut voir
16:42que ce qui va bien
16:43et que ce qui va
16:45dans le sens
16:45dans lequel nous,
16:47on veut aller.
16:48Et c'est petit à petit,
16:50on est resté
16:50amant pendant
16:52quelques temps
16:52et on a fini
16:53par vivre ensemble.
16:54Et en fait,
16:55le quotidien a révélé
16:56les autres facettes.
16:58Et malheureusement,
16:59la probité,
17:01l'énergie,
17:01etc.
17:01n'était pas au rendez-vous.
17:04Mais ça,
17:04c'était le modèle
17:05en fait
17:06de l'homme
17:06que vous souhaitiez rencontrer,
17:09le modèle
17:09de qui vous-même
17:11souhaitiez être.
17:13Vous pouvez aussi
17:14nous en parler
17:14ou pas vraiment ?
17:15Oui, bien sûr.
17:18Dans ma vie,
17:19j'ai essayé aussi
17:19d'avoir toujours
17:21une certaine déontologie.
17:23Moi, je suis commerciale.
17:24J'ai toujours
17:24beaucoup respecté
17:25mes clients.
17:26J'ai essayé
17:27d'être plus
17:28charlingale
17:29que Bernard Tapie
17:30parce que je suis
17:31une battante
17:32et je vis seule
17:32et je me suis réalisée
17:33quasiment seule.
17:35Mais bon,
17:36je n'ai pas quand même
17:37cette soif
17:38de puissance.
17:41Et puis,
17:41il y a des choses
17:42que je n'aurais
17:42jamais pu faire.
17:43Je veux dire,
17:44je ne veux jamais
17:44faire quelque chose
17:45au détriment de l'autre.
17:46J'ai toujours pensé
17:46que je ne me ferais
17:48jamais aux autres
17:48que je ne voulais pas
17:49qu'on se fasse à moi-même.
17:50Donc, j'ai essayé
17:50d'appliquer ça
17:51dans ma vie.
17:52Mais c'était les modèles,
17:53surtout Charles Mangal.
17:55Bien sûr que c'est
17:56un personnage de fiction
17:57mais la façon
17:58dont il gérait sa famille
17:59et dont il faisait...
18:00Je crois que
18:02les personnages de fiction
18:03peuvent parfois
18:04totalement incarner
18:06notre modèle
18:07et nous permettre
18:09d'avoir justement
18:11quelqu'un
18:12qui nous sert
18:13de guide
18:14en quelque sorte.
18:15Oui, parce qu'en plus,
18:16moi, j'avais un père
18:17qui n'était pas du tout présent.
18:18En plus, cet homme
18:19avait le sourire
18:21de mon oncle
18:22qui nous a servi
18:23en fait de père
18:24quand on était petite,
18:25qui nous a permis
18:26d'apprendre à nager,
18:27qui nous a permis
18:28d'apprendre
18:29à faire de la bicyclette
18:30parce que mon père
18:30était tout à fait absent
18:32et ses filles
18:33ce n'était pas important
18:33dans sa vie.
18:34Donc, il y a eu tout ça
18:36et en fait,
18:36c'est vraiment...
18:37Quand je l'ai vu,
18:38j'ai le cœur
18:39qui s'est...
18:40voilà,
18:41qui s'est mis en branle
18:42totalement
18:42et je suis tombée
18:44vraiment raide d'ingamoureuse
18:45et c'est vrai
18:46que pendant quelque temps,
18:47j'ai vraiment voulu
18:49faire en sorte
18:50qu'il colle à l'étiquette
18:51ou à l'envie que j'avais
18:52et ça a marché
18:54pendant quelque temps.
18:55C'est déjà ça.
18:56Et puis après,
18:58on révise un petit peu
18:59la copie
19:00et puis voilà.
19:01que l'avenir est à venir.
19:04Exactement.
19:05Vous avez tout à fait raison.
19:06Je ne désespère pas
19:07et je me dis
19:08qu'effectivement,
19:10j'essaie de profiter
19:11du présent
19:12de plus en plus
19:13à chaque jour
19:14dans les petites choses
19:15de la vie
19:15parce que tout le monde
19:16parle du bonheur
19:17comme si c'était quelque chose
19:18de...
19:18Mais non, en fait,
19:19quand je promène mon chien
19:20et que je vois des libellules
19:21en ce moment dans les ruisseaux,
19:23je suis heureuse.
19:24Il y a plein de choses.
19:25Hier,
19:26j'ai aidé une dame
19:27à réparer son dérailleur
19:28de vélo.
19:28Moi,
19:28je n'y connais strictement rien
19:30mais à deux,
19:31on a réussi à faire en sorte
19:32qu'elle puisse partir
19:32avec son petit garçon
19:34qui était sur le vélo
19:35et puis l'autre petit garçon
19:36qui attendait
19:37et alors,
19:39ça m'a fait rire
19:39parce que le petit garçon
19:40a dit
19:40« Ah, mais tu es magique ! »
19:43Non, je ne suis pas magique,
19:44j'ai juste voulu
19:45vraiment de toute la porte.
19:47Non, je voulais rendre service
19:48et quand vous le faites
19:49avec le cœur,
19:50il y a beaucoup de choses
19:50qui font en sorte
19:51que finalement,
19:53ça marche.
19:53Oui,
19:54et puis ça vous rend heureuse
19:56d'avoir aidé
19:57cette femme
19:59et ce petit garçon.
20:00Vous serez peut-être
20:00le modèle
20:01de ce petit garçon
20:02plus tard
20:03qui pensera encore
20:05à la magicienne ?
20:06Oui,
20:07allez savoir.
20:07Peut-être,
20:08mais j'ai souvent remarqué
20:09dans la vie
20:10et puis j'ai quand même
20:11plus de 65 ans maintenant
20:12que chaque fois
20:13que vous envoyez
20:14de positif
20:14ou quelque chose
20:15de bien
20:15et si c'est fait
20:17vraiment d'aller avec le cœur,
20:18évidemment,
20:19pas dans une intention
20:19d'avoir un retour
20:21mais d'une manière
20:22ou d'une autre
20:22dans la vie
20:22vous avez du retour
20:23et je pense que la verse
20:24doit être également vrai
20:26quand vous envoyez
20:27du négatif,
20:28je vous reviens vraiment
20:28du négatif.
20:29Mais en fait,
20:30ce qui se passe,
20:30semble-t-il,
20:31c'est ce que racontent
20:32les scientifiques
20:34qui travaillent
20:35sur les neurosciences,
20:36c'est que si on a tendance
20:38à être dans le positif
20:39comme vous
20:40et on l'entend bien
20:41et bravo,
20:42on va voir tout ce qui nous vient
20:44en retour de positif
20:45mais en revanche,
20:46si on a tendance
20:47à être pessimiste,
20:48on va voir en retour
20:49tout ce qui nous arrive
20:50de pas bien.
20:51Vous voyez ce que je veux dire ?
20:51C'est comme quand
20:52vous aimez par exemple
20:54les voitures vertes,
20:55je dis n'importe quoi,
20:56vous verrez
20:57toutes les voitures vertes
20:58qui circulent
20:59et si ça se trouve,
21:01il y en a plus
21:01qui sont bleues
21:02mais vous ne les voyez pas.
21:03Vous voyez ce que je veux dire ?
21:05Et c'est pour ça
21:07qu'il est toujours important
21:08d'essayer plutôt
21:09de penser positivement
21:10parce que du coup,
21:11ça nous amène du positif.
21:13Complètement,
21:14je suis à 100% d'accord
21:15avec vous.
21:16Merci,
21:16merci Karina.
21:18Et puis merci
21:18de ce témoignage.
21:20on voit bien
21:21à quel point
21:21nos modèles
21:22finalement influencent
21:23notre vie,
21:24parfois au moins bien
21:26mais qu'importe,
21:27ça parle de nous
21:28et c'est ça qui nous permet
21:29de mieux comprendre
21:29qui on est.
21:31Merci,
21:32merci beaucoup.
21:32Merci à vous deux.
21:33Au revoir.