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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquier, Gilles-William Golnadel, Louis de Ragnel, Paul Melun et Yoann Ouzaïe.
00:08Nous ne serons même pas étonnés de ce qui s'est passé aujourd'hui.
00:12C'était même prévisible.
00:15Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a décidé de suspendre l'expulsion de l'influenceur d'Ouallem vers l'Algérie.
00:25Le motif, la procédure d'urgence utilisée par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, n'était selon lui pas justifiée.
00:35Commentaire, le tribunal a certes estimé que les faits reprochés à cet homme de 59 ans représentent une menace grave à l'ordre public,
00:46justifiant une expulsion, mais aussi que le ministre n'aurait pas dû utiliser la procédure d'éloignement en urgence absolue qui prive l'étranger des garanties essentielles.
01:00C'est la France, Madame, Messieurs, mais c'est la France.
01:04Vous ne pourrez rien faire, rien faire.
01:08Tout ça ne sert à rien.
01:10Tout ça est du vent.
01:11Tout ce que disent les ministres est du vent.
01:13Le vrai pouvoir, il est chez les juges, aujourd'hui, qui ont décidé, pour des raisons souvent idéologiques, de contrer le pouvoir politique.
01:23Donc c'est désespérant, mais je ne suis pas étonné.
01:27D'abord, vous n'avez pas tort.
01:30C'est vrai, vous avez employé le juste mot « idéologie ».
01:34La réalité, c'est que je ne dis pas du tout que sur cette affaire-là, les juges aient piétiné le droit.
01:42Le problème, c'est que le droit en France, aujourd'hui, dans sa jurisprudence, accorde plus d'importance, d'une certaine manière, à l'intérêt de l'étranger qu'à la sécurité des Français.
01:55Sur le fond de la jurisprudence, c'est cette tendance lourde qui l'emporte.
02:02Donc c'est le droit qu'il faut changer, et ce n'est pas de la faute des magistrats, si je comprends bien.
02:06Je vois que c'est exactement ça.
02:08J'accepte votre argument et votre nuance, mais il faut effectivement tout changer.
02:13Il faut le grand reset, le grand changement de logiciel, parce que vous n'y arriverez pas autrement.
02:20Donc tout ça ne sert absolument à rien, vous pouvez parler, tout ça ne sert à rien.
02:24Donc il faut la grande remise à plat, il faut interroger sans doute les Français, d'ailleurs, bien sûr.
02:29C'est extraordinaire, c'est un cas d'école.
02:31Tu en parles pendant un quart d'heure, c'est humiliant pour la France, pour le ministre de l'Intérieur, et j'imagine qu'en Algérie, ils doivent se tenir les côtes.
02:42Bien sûr, mais le juge dit quand même qu'il doit être expulsé, qu'il y a des raisons légitimes pour l'expulser.
02:49C'est la manière choisie qui n'est pas la bonne, mais il doit être expulsé.
02:54En français, c'est totalement hypocrite, c'est-à-dire que le juge qui prend cette décision refuse d'assumer la décision, de casser totalement la procédure.
03:08Ce qui aurait été encore plus humiliant, Pascal, ça aurait été qu'il soit expulsé en Algérie, que cette décision intervienne après, et donc que l'Algérie nous le rende.
03:18Donc finalement, le gouvernement algérien, lorsque M. Doualem est arrivé sur son sol, il doit dire qu'on avait parfaitement raison.
03:25Bien sûr, tout ça est grotesque.
03:27Je ne vais pas dire les juges, mais le droit joue contre les intérêts de la France.
03:32Oui, ça c'est sûr.
03:33Le droit, j'entends la nuance que dit M. Gognadel.
03:37Le droit, mais tous ces gens, le monde entier se moquent de nous.
03:41Bien évidemment.
03:43Les médias algériens, le gouvernement algérien...
03:45Il faut regarder le WhatsApp demain.
03:47Regardez, les juges français eux-mêmes désapprivent leur ministre de l'Intérieur, le droit français, contre des ministres de l'Intérieur.
03:53Moi, je pense à M. Retailleau, qui est arrivé avec une volonté de faire bouger les choses, mais il doit être désespéré.
03:59Parce que l'inertie de ce pays, rien ne change, au fond, rien ne change.
04:03Mais s'il le souhaite...
04:04Depuis 40 ans, rien ne change.
04:05Mais s'il le souhaite, Bruno Retailleau réussira à l'expulser, j'en suis convaincu.
04:08Oui, mais au nom de quelle énergie, de perte de temps, de débat...
04:16Une personne.
04:17Le ministre fait preuve de célérité, c'est le droit qui le ralentit.
04:20Bernard Arnault.
04:21Parlons de Bernard Arnault, parce que c'est intéressant.
04:22C'est rare qu'un grand patron bouge, parle plus exactement, et fasse bouger un peu les choses.
04:28Bernard Arnault, qui présentait hier le résultat annuel de LVMH, qui a eu un langage assez franc.
04:34Généralement, les grands patrons hésitent d'abord à prendre la parole et ne sont pas aussi directs dans ce qu'il dit.
04:42Après le bilan de l'année passée, le PDG de LVMH s'est montré inquiet de l'augmentation prévue des impôts sur les entreprises.
04:48Écoutons-le.
04:49Ce matin, on l'avait écouté à 9h, et c'est vrai que toute la journée, M. Arnault a été commenté.
04:56Bernard Arnault.
04:58Je reviens des USA, comme vous l'avez très gentiment noté, et j'ai pu voir le vent d'optimisme qui régnait dans ce pays.
05:06Et quand on revient en France, après avoir passé quelques jours aux USA, c'est un peu la douche froide, je dois dire.
05:16On a l'impression qu'aux USA, on vous accueille à bras ouverts, les impôts vont descendre à 15 %,
05:25les ateliers qu'on peut construire aux USA sont subventionnés dans toute une série d'États, et le président américain encourage ça.
05:35Le marché se développe très vite.
05:38Il n'y a qu'à prendre la nouvelle boutique que Pietro a ouverte à New York, qui est un succès incroyable.
05:45Franchement, il y a des queues de 100 mètres de long.
05:49C'est vraiment assez exceptionnel, et pourtant, c'est très élitiste.
05:54Quand on vient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter les impôts de 40 % sur les entreprises qui fabriquent en France,
06:02c'est quand même à peine croyable.
06:06Donc on va taxer le Made in France.
06:09Pour refroidir les énergies, on fait difficilement mieux.
06:14Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal.
06:19Je ne sais pas si c'est vraiment l'objectif du gouvernement, mais en tout cas, il va l'atteindre.
06:24S'il arrive au bout de ses plans, c'est inévitable.
06:28Alors qu'il y a d'autres solutions. On leur a proposé d'autres solutions.
06:31Évidemment, la bureaucratie.
06:34Pour ça, il faudrait faire comme aux États-Unis, nommer quelqu'un pour slasher un peu la bureaucratie.
06:40Mais dès qu'on essaie de faire ça, on est poursuivis. C'est impossible.
06:49Madame Sophie Primas, qui est la porte-parole du gouvernement, lui a répondu.
06:53Dans la condition budgétaire dans laquelle nous nous trouvons, chacun doit prendre part aux efforts que nous demandons de façon temporaire.
07:02Un effort aux très grandes entreprises françaises.
07:05Nous savons les risques qui sont liés, car nous sommes un gouvernement qui est pro-entreprise et pro-attractivité de la France.
07:11Simplement, nous avons là, en ce moment, cet objectif qui est à la fois de garder les 5K de déficit,
07:18et en même temps de doter la France d'un budget sans être dans l'excès par rapport aux efforts qu'on demande à tout le monde,
07:25et en particulier au fonctionnement de l'État.
07:28C'est une mauvaise passe. Elle est temporaire, mais je comprends les propos de Bernard Arnault.
07:32C'est pour ça que, passé cette mauvaise passe, quand on aura un budget, on sera dans le travail pour revenir sur une politique qui soit une politique pro-business.
07:40La blague, c'est que personne ne croit Madame Primas.
07:42Même pas elle-même.
07:44La mauvaise passe, ça fait trop avoir les voix du PS.
07:48Ça vaut quand même très très cher, les voix du PS.
07:51Tout ça, c'est pour s'incliner devant les voix du PS.
07:53Mais ça traduit quand même une chose. C'est qu'en France, le péché original, c'est qu'on pense petit.
07:58On pense petit. Mais c'est vrai, là où les États-Unis pensent grand, il n'y a plus de vision, il n'y a plus de grand-père.
08:04Mais attendez, ça m'a fait surpris.
08:06Mais c'est vrai.
08:08Tu penses petit.
08:10Mais oui, on pense petit.
08:12Les patrons vont prendre leur part, mais les politiques vivent dans un monde parallèle.
08:15Les patrons payent déjà plus qu'il n'en faut.
08:18Par exemple, LVMH, je me suis rendue à Vendôme, la ville de Vendôme.
08:23Ils ont fait une rénovation de patrimoine.
08:25Ils ont rénové une abbaye, 20 millions d'euros.
08:27Ils ont créé des emplois.
08:29Ils ont monté deux usines.
08:31Il y a un moment...
08:33Mais j'entends bien, mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
08:36Vous allez écouter Mme Tendelier.
08:38J'ai vu par exemple M. Léaument.
08:40Il est très bien.
08:41M. Léaument, vous vous rendez compte ?
08:43En fait, ce qui est terrible, c'est...
08:45Je me mets à la place de Bernard Arnault, qui a fait ce qu'il a fait,
08:49qui a réalisé des choses dans sa vie,
08:51qui est le premier, l'homme le plus riche du monde,
08:53qui a fait travailler des millions de gens,
08:56pas des millions d'ailleurs, des milliers.
08:58Et je me mets à la place de lui.
09:00Et il est attaqué par Antoine Léaument.
09:01Mais qui est Antoine Léaument ?
09:03Qui est-il ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
09:05Qu'est-ce qu'il a fait ?
09:07Vous parlez d'un représentant de la nation.
09:09Mais qu'est-ce qu'il a fait ?
09:10Rien.
09:11Donc la seule chose que ces gens-là savent faire,
09:14Marine Tendelier aussi, c'est d'être militants.
09:16Tant mieux.
09:17Ils ont été militants.
09:19Mais au fond, c'est ça qui est terrible.
09:22C'est-à-dire que tu mets sur un même pied
09:24des gens qui, dans l'entreprise,
09:27seraient en très grande difficulté
09:29par leur état d'esprit, par l'engagement,
09:31par sans doute leurs compétences,
09:33et qui sont militants.
09:34Et qui se permettent de dire, M. Léaument,
09:36si Bernard Arnault veut partir aux USA,
09:38qu'il parte.
09:39L'État a un pouvoir de réquisition.
09:40Réquisition des biens de ceux qui trahissent leur pays
09:42et fuit l'impôt.
09:43Force à la loi.
09:44Abat les traîtres.
09:45Abat les traîtres.
09:46On en est là.
09:47On peut faire du Made in France sans milliardaires,
09:50pas sans travailleurs.
09:51Et je me souviens que Michel Onfray m'avait dit
09:53que les révolutionnaires de 1989,
09:55c'étaient tous des ratés.
09:56Ils avaient tous tenté des choses.
09:58D'écrire.
09:59Oui, tu as raison.
10:00Ils avaient tous...
10:01C'est lui, moi, je n'étais pas au courant.
10:03Et effectivement, ils avaient trouvé dans la révolution
10:06quelque chose qui permettait...
10:08Qui les transcendait.
10:09Voilà, qui les transcendait.
10:10Alors, écoutez, Mme Tondelier...
10:11Il n'était pas un peintre, non plus,
10:13qui avait beaucoup réussi.
10:14Oui.
10:15C'est souvent ça.
10:16Oui.
10:17Oui, vous avez parfaitement raison.
10:18Et dans des temps troublés...
10:19Nous, on ne pardonne pas à Bernard Arnault
10:21d'être riche, tout simplement.
10:22Et on n'a pas de vision.
10:23Non, mais on n'a pas de vision.
10:24Vous avez raison.
10:25L'argent...
10:26On a une vision.
10:27Non, mais l'argent n'est pas une...
10:29Vous avez raison.
10:30Mme Tondelier.
10:31Écoutons Mme Tondelier,
10:32qui elle-même doit être un phare, sans doute,
10:34de la pensée et de l'action en France.
10:37Écoutons-la, parce que...
10:38Vraiment, et agenouillons-nous.
10:40Il n'a vraiment pas honte, Bernard Arnault.
10:42Parce qu'en 2024, les dividendes
10:44ont atteint un record en France.
10:46Jamais les actionnaires n'ont été autant payés.
10:49Jamais.
10:50Par ailleurs, Bernard Arnault,
10:51je vais vous donner un petit chiffre intéressant d'Oxfam,
10:53si vous prenez le bilan carbone annuel...
10:55Mais il n'y a pas un problème de compétitivité.
10:57On a l'impression que...
10:58Il y a beaucoup de problèmes.
10:59Il y a aussi un problème d'habitabilité de la planète.
11:02Et quand on voit que si on donne un budget annuel
11:05à chaque humain sur l'émission carbone
11:07qu'il a le droit de faire,
11:08les 50% les plus pauvres de la planète
11:10l'utilisent en 3 ans.
11:12Mais ça ne réglera pas le problème.
11:13Les 1% les plus riches de la planète...
11:14Délocaliser aux Etats-Unis, ça ne réglera pas le problème.
11:16Les 1% de la planète plus riches,
11:18en 10 jours, ils ont leur quota annuel de CO2.
11:20Bernard Arnault, c'est en 2h15.
11:21C'est-à-dire que le 1er janvier à 2h15,
11:23Bernard Arnault avait épuisé son quota carbone.
11:25Donc, non seulement, oui,
11:26Bernard Arnault, qui fait des profits, des surprofits,
11:28devrait payer plus d'impôts,
11:30mais il devrait même payer un ISF climatique
11:32si cela ne tenait qu'aux écologistes.
11:33Et ce serait juste normal.
11:35Juste, juste.
11:36Voilà.
11:37Vous vous rendez compte le niveau de bêtise d'argumentation ?
11:40Franchement, dans la séquence,
11:43même dans les années 70,
11:44quand c'était dur sur l'argumentation
11:46avec le parti communiste,
11:48même dans les années 70,
11:49on n'était pas à ce niveau de bêtise d'argumentation.
11:51Tout ce à quoi nous assistons en ce moment
11:53avec la gauche et avec l'extrême gauche
11:55montre une chose,
11:56c'est que la gauche est devenue inapte à gouverner.
11:58La gauche est inapte à gouverner.
12:00Ce qui s'est passé depuis,
12:02notamment le 7 octobre,
12:04et on le voit là avec Mme Tondelier
12:06sur Bernard Arnault, etc.,
12:08montre que la gauche ne pourra plus gouverner ce pays
12:10avant très, très, très longtemps.
12:12Très longtemps.
12:13Ils ne sont plus du tout en capacité de le faire.
12:15Ils se sont coupés d'une très grande majorité des Français.
12:18La réalité est celle-ci.
12:19Alors M. Roussel a également pris la parole
12:21et il a tweeté, M. Roussel,
12:23« Patriotisme de Bernard Arnault,
12:25c'est de payer toujours moins d'impôts en France
12:26et de menacer de partir aux USA.
12:28Patriotisme en carton.
12:29Pour mémoire, j'ai dû l'envoyer au tribunal
12:31pour qu'il publie les comptes de son groupe,
12:32comme la loi l'y oblige. »
12:33Mais écoutez, là encore, entre Fabien Roussel,
12:37chacun pourrait à un moment se dire
12:40à quel niveau je suis,
12:41qu'est-ce que j'ai fait,
12:43se jauger, se juger, et peut-être…
12:47Mais en plus, Pascal, il y a des faits.
12:49Combien d'emplois ont créé ces gens ?
12:50Zéro.
12:51Combien d'emplois ont créé Bernard Arnault ?
12:53Des dizaines de milliers.
12:54Combien d'impôts payent ces gens ?
12:56Sans doute un impôt très faible.
12:57Combien d'impôts payent Bernard Arnault ?
12:59Des milliards d'euros qui permettent d'ailleurs,
13:01indirectement, de faire fonctionner le pays,
13:03de payer leur salaire.
13:05Combien de ces gens-là financent le mécénat ?
13:07Zéro.
13:08Combien en finance Bernard Arnault ?
13:10Il y a chaque année des dizaines de projets supplémentaires.
13:12Non mais il faut voir aussi la contribution au pays.
13:14Et quand on parle de patriotisme,
13:16je suis désolé, mais tous ces gens-là,
13:18qu'est-ce qu'ils ont fait pour le pays ?
13:19Bernard Arnault, non mais attendez, il reste…
13:21Le rôle d'une politique,
13:22c'est de mettre un cadre légal
13:24pour que les entreprises puissent réussir.
13:25Ce n'est pas de créer l'humain.
13:26Mais quelle est la part de ces gens-là
13:27au rayonnement de la France ?
13:28Zéro.
13:29Quelle est la part de Bernard Arnault
13:30au rayonnement de la France dans le monde ?
13:31Mais on est connu partout dans le monde
13:33grâce aujourd'hui aux marques de LVMH
13:36et à Bernard Arnault.
13:37On a eu jadis de très grands ministres d'industrie,
13:39etc. qui n'avaient jamais créé un emploi.
13:41Mais quelle est leur contribution importante aux entreprises ?
13:43Eux ne sont pas en fonction.
13:44Et je crie le pire de M. Lombard,
13:46parce que lui est en fonction.
13:48C'est le ministre.
13:49Je vous assure que quand j'entends
13:50ce ministre de l'économie,
13:51je peux avoir un petit peu peur.
13:52Mais vous savez très bien
13:53que la gauche aime tellement les pauvres
13:56qu'elle les multiplie.
13:57Oui.
13:58C'est son expérience à chaque fois
14:00qu'elle a le pouvoir.
14:01Mais ce que je veux dire,
14:02moi qui ne suis pas économiste,
14:03mais qui a un tout petit peu d'instinct,
14:05la réflexion de M. Arnault, c'est quoi ?
14:07C'est d'abord que nous sommes en train
14:09de construire des propres barrières douanières
14:12par rapport à notre propre industrie.
14:14Ce qui est quand même très fort.
14:16Et que nous nous refusons
14:18à faire des économies
14:19pour continuer à subventionner,
14:21pour continuer à assister les gens,
14:23des gens qui sont mécontents.
14:26Ils ont beau être assistés,
14:28on n'obtient même pas leur contentement.
14:32Non mais c'est extraordinaire.
14:34Ils continuent de se plaindre.
14:37Et en ce qui concerne la nouveauté aussi,
14:40c'est que nous dépensions beaucoup
14:42pour nos services publics,
14:43mais nous étions satisfaits.
14:45Nous étions satisfaits par exemple
14:47de nos hôpitaux et de nos écoles.
14:49On dépense toujours autant,
14:50mais nous sommes insatisfaits.
14:52On dépense beaucoup plus.
14:53Ou encore plus.
14:54On n'a jamais autant dépensé
14:55pour l'école, la santé.
14:56Et nous sommes insatisfaits.
14:58Alors c'est peut-être penser petit.
15:01On devrait se satisfaire
15:02de la réussite de Bernard Arnault.
15:03On devrait s'enorgueillir
15:04d'avoir la cinquième fortune
15:05du monde en France.
15:06Parce que le seul Français
15:07qui était placé à l'investiture
15:08de Donald Trump aussi bien
15:09auprès du président américain,
15:10c'était Bernard Arnault.
15:11Et LVMH, c'est une réussite.
15:13Il faudrait être Robert.
15:15Il y a son bilan Carbone.
15:18Si on est favorable à LVMH,
15:21on est favorable à LVMH.
15:22Moi je trouve ça désolant,
15:23mais vous n'y pouvez rien
15:24parce que tout l'espace médiatique,
15:26on préfère entendre Jacques Weber
15:27que Bernard Arnault.
15:28Oui enfin non,
15:29ça n'est plus vrai.
15:32Je ne peux pas vous dire autre chose.
15:34Je vous assure que ça n'est plus vrai.
15:36Dans l'espace médiatique,
15:37je parle.
15:38Même pas.
15:39Dans l'espace médiatique.
15:40Une partie.
15:41Je ne vous parle pas dans le public.
15:42Dans l'espace médiatique,
15:43dans les médias.
15:45Par exemple là,
15:46je vais vous faire écouter
15:47Robert Guédidien.
15:49Ah oui alors,
15:50il n'y a beaucoup à dire.
15:51Puisque Robert Guédidien
15:52a sorti un nouveau film.
15:53Alors effectivement,
15:54c'est un homme engagé à gauche.
15:56Ecoutez ce qu'il dit
15:57puisqu'il parle des voleurs.
16:01Il dit qu'il y a des bons et des mauvais voleurs.
16:03Il y a des voleurs
16:04qui volent par nécessité.
16:08Le vol participe à la répartition des richesses.
16:10On pourrait dire.
16:11Donc il y a.
16:12Et on peut voler évidemment.
16:13On peut voler sans violence.
16:14On peut voler pour de bonnes raisons.
16:16Le vol a toujours eu quelque chose à voir
16:18avec le banditisme social.
16:20On va dire.
16:21Il y a toute une histoire.
16:22Des historiens ont travaillé d'ailleurs.
16:23Oui sur le Robin Desbois.
16:24Sur le vol à travers les âges.
16:25Voilà Robin Desbois,
16:26c'est évidemment un voleur
16:27que tout le monde revendique.
16:28Enfin c'est un héros.
16:30Et bien sûr,
16:31il y a du vol crapuleux,
16:32destructeur.
16:34Vous même avez été cambriolé.
16:36Ariane Ascaride,
16:37elle était chez Maggie hier ou avant-hier.
16:38Je ne sais plus.
16:39Où elle racontait
16:40que vous avez été cambriolé 4 fois.
16:41Oui c'est ça.
16:42Tout à fait.
16:43Donc là vous n'étiez pas très heureux.
16:44Non je n'étais pas très content.
16:45Non.
16:46Vous avez même installé une alarme.
16:47Oui.
16:48Depuis je ne suis plus cambriolé d'ailleurs.
16:50C'est quand même.
16:51J'aurais dû le faire plus tôt.
16:52Mais j'aime bien avoir confiance aux gens.
16:54Je suis né aussi.
16:55Je suis né il y a longtemps.
16:56Je suis né dans un quartier
16:57où il n'y avait effectivement
16:58que des pauvres gens,
16:59des ouvriers etc.
17:00Mais on ne fermait jamais les portes.
17:03Alors,
17:04vous voyez cette phrase-là ?
17:06Il devrait s'interroger.
17:07Parce que ce qu'il nous dit,
17:09c'est que la pauvreté
17:11n'amène pas immédiatement
17:13l'insécurité ou le vol.
17:15Alors qu'aujourd'hui,
17:16ce qu'on tente de nous dire,
17:18matin, midi et soir,
17:20c'est que la pauvreté
17:22donne des vocations
17:24à des voleurs et à des insécurités.
17:26Et il devrait s'interroger.
17:27Pourquoi, il y a 50 ans,
17:29la pauvreté n'était pas forcément
17:31signe de sécurité,
17:32M. Guy Didion ?
17:33Parce que ce qu'il vient de dire là,
17:34je ne sais même pas
17:35s'il s'est rendu compte
17:36de ce qu'il a dit.
17:37C'est extrêmement intéressant
17:39si on tire le fil.
17:40Enfin bon,
17:41c'est la gauche artistique.
17:42Il y a tout dedans.
17:43Non, mais cette dernière phrase.
17:45Ce n'est pas la gauche artistique,
17:47cette dernière phrase.
17:49C'est pas toute la gauche artistique.
17:51Non, mais la gauche artistique.
17:53Mais vous êtes gentil.
17:54La gauche artistique
17:55qui veut bien faire venir des migrants,
17:57mais pas dans leur appartement.
17:59C'est complètement la gauche artistique.
18:01Oui, mais ça,
18:02ce n'est pas ce qu'il dit.
18:03On a le droit à la propriété.
18:04C'est le vol,
18:05donc c'est Proudhon.
18:06Allons-y.
18:07Mais en plus,
18:08je ne veux pas être méchant.
18:09Vous savez bien
18:10que je ne suis pas méchant.
18:11Mais c'est l'un des rares cinéastes
18:13où je suis parti avant la fin du film.
18:16Il a fait L'armée du crime.
18:18L'armée du crime,
18:20je suis parti avant la fin.
18:21Ah bon ?
18:22On n'a pas les mêmes goûts de cinéma.
18:23Vous savez,
18:24si j'avais aimé L'armée des ombres,
18:26j'ai dû voir L'armée des ombres.
18:2850 fois L'armée du crime.
18:30L'armée du crime,
18:31je suis parti avant la fin.
18:32Il a fait un film
18:33qui était un succès,
18:34Marius et Jadot.
18:35Et puis il a son public,
18:36mais ça,
18:37ce n'est même pas le débat.
18:38Il a son public,
18:39il finance ses films.
18:40C'est un bon réalisateur.
18:41Ça ne coûte rien de risquer
18:42quand on demande à des réalisateurs,
18:43des acteurs ou des chanteurs
18:44de donner leur avis
18:45sur des choses politiques
18:46parce qu'il peut leur arriver
18:47de dire des âneries.
18:48Peut-être que maladroitement,
18:49ce qu'il a voulu dire,
18:50c'est qu'il y avait une échelle
18:51de gradation dans le vol
18:52et qu'un vol avec violence,
18:53ce n'était pas pareil
18:54qu'une mère de famille
18:55qui dit qu'un truc
18:56dans son raisonnement
18:57s'arrête alors qu'il est gambrillé.
18:58Non, non, non.
18:59Calmez-vous,
19:00ça va bien se passer
19:01comme dirait l'autre.
19:02Non, juste,
19:03je pense qu'il a voulu faire
19:04une échelle de gravité
19:05entre quelqu'un
19:06qui volerait avec violence
19:07et je ne sais combien d'autres
19:08et une mère de famille
19:09qui volerait
19:10pour nourrir ses gosses.
19:11C'est tout.
19:12Il n'a pas dit très malin,
19:13mais nous ne lui faisons pas
19:15Comme ce n'est pas malin,
19:16il devrait sortir avec Melun
19:17parce que l'explication
19:18était nécessaire.
19:19On n'a pas le droit
19:20d'ériger en morale
19:21du misérabilisme,
19:22pardonnez-moi.
19:23On va marquer une pause
19:24et on reviendra
19:25sur l'interview
19:26de Marie-Hélène Thoraval
19:27parce que ce matin
19:28et c'est Sonia Mabrouk
19:29que je salue
19:30qui me le rappelle,
19:31elle a fait l'objet
19:32de très nombreuses attaques
19:33de la gauche.
19:34C'est toujours pareil.
19:35Madame Thoraval,
19:36en fait,
19:37chacun comprend
19:38que chaque fois
19:39qu'il y a une attaque
19:40de gauche,
19:41il y a une attaque
19:42de droite.
19:43Et chacun comprend
19:44que chaque jour
19:45depuis des semaines,
19:46il y a polarisation
19:47et radicalisation.
19:48C'est-à-dire
19:49que la gauche
19:50est de plus en plus intolérante,
19:51de plus en plus violente
19:52et l'interview
19:53de Madame Thoraval
19:54ce matin le montre.
19:55J'étais en plateau
19:56cet après-midi
19:57avec un député
19:58du Parti Socialiste
19:59qui disait
20:00Madame Thoraval,
20:01ce n'est pas la droite,
20:02c'est l'extrême droite.
20:03Mais il faut interdire
20:04Madame Thoraval.
20:05Il y a quelqu'un,
20:06vous avez vu un tweet ?
20:07Non, il faut interdire.
20:08Oui, un député
20:09du populaire,
20:10un député
20:11du Parti Socialiste
20:12un député
20:13du populaire, là.
20:14Non, il faut interdire.
20:15Du nouveau fraud populaire,
20:16on va dire comme ça.
20:17Non, non,
20:18il faut interdire
20:19CNews.
20:20Oui, Benjamin Lucas.
20:21Benjamin Lucas
20:22a retweeté
20:23l'interview
20:24de Madame Thoraval
20:25et il a dit
20:26qu'il faut interdire CNews
20:27parce que CNews
20:28avait invité
20:29Madame Thoraval.
20:30Mais on le voit bien,
20:31je vous assure,
20:32comme l'élection de Trump
20:33les a rendus fous
20:34et derrière
20:35l'élection de Trump,
20:36ils imaginent
20:37ce qui peut se passer
20:38dans les prochaines semaines.
20:39Donc, il faut interdire
20:40Trump.
20:41Ils imaginent
20:42ce qui peut se passer
20:43en France.
20:44Ça ne se passera pas
20:45comme ça pour eux.
20:46Ils ne laisseront pas faire.
20:48Ils ne laisseront pas faire,
20:50je vous le dis.
20:51Parce qu'ils sont intolérants
20:52et pas toujours démocrates.
20:53Impossible.
20:54Donc, attention.
20:55C'est en trop.
20:56Il y a quand même
20:57quelques démocrates.
20:58Il y a quelques démocrates.
20:59Très sincèrement,
21:00dans la représentation
21:01de la gauche
21:02aujourd'hui,
21:03à l'élection
21:04du président
21:05de la République,
21:06il y a quelques démocrates.
21:07Il y a quelques démocrates.
21:08Il y a quelques démocrates.
21:10Il faut réfléchir
21:11pour trouver.
21:12Je ne vois pas
21:13beaucoup de démocrates.
21:14Ça ne court pas les rues.
21:15On marque une pause.
21:16Le simple mot
21:17de submersion,
21:18vous avez vu
21:19ce qu'il a créé.
21:20C'est fou.
21:21Elle a raison.
21:22Sonia,
21:23les attaques
21:24contre Mme Thoraval
21:25sont sidérantes.
21:26Mais tout le monde
21:27est d'extrême droite.
21:28Tous les mots
21:29sont d'extrême droite
21:30et toutes les personnalités
21:31sont d'extrême droite.
21:32Donc, nous marquons
21:33une pause
21:34et nous revenons.
21:35A tout de suite.
21:39Immigration,
21:40submersion.
21:41Deux jours après
21:42les propos de François Bayrou,
21:43ce mot de submersion
21:44a fait parler.
21:45Ce qui est intéressant,
21:46c'est ce qu'en pensent
21:47les Français.
21:4865% sont d'accord
21:49avec M. Bayrou.
21:50Ça en dit aussi beaucoup.
21:51Quand on a entendu
21:52M. Vallaud hier
21:53et également
21:54Mme Johanna Roland
21:55aujourd'hui,
21:56la maire de Nantes,
21:57qui a dit
21:58que ce mot
21:59fait mal
22:00à la République.
22:01J'ai mal à la République,
22:02a dit Mme Roland.
22:03Un jour,
22:04en plus,
22:05il sort un ton.
22:06Dans ces cas-là,
22:07un ton un peu
22:08de faussaire,
22:09de tartuffe,
22:10comme si vraiment
22:11ce mot,
22:12il ne fallait surtout pas
22:13l'employer.
22:14Chacun connaît
22:15cette mine
22:16un peu de croque-morts
22:17que les uns et les autres
22:18prennent pour dire
22:19j'ai mal à ma France.
22:20Tout le monde connaît ça
22:21et tout le monde sait
22:22que personne n'est dupe,
22:23bien sûr.
22:24On l'a vu
22:25le sondage
22:26pendant que nous parlions.
22:27Mais Mme Thoraval,
22:28elle était ce matin
22:29sur CNews.
22:30C'est vrai,
22:31Sonia me le rappelait,
22:32elle a été fortement
22:33attaquée aujourd'hui.
22:34Écoutez Mme Thoraval
22:35ce qu'elle nous disait.
22:36Cette nuit,
22:38cette notion de submersion,
22:39c'est une notion
22:40qui est vécue
22:42au quotidien
22:43par de nombreux Français.
22:44Je vous assure,
22:45il suffit
22:46de ne pas aller très loin.
22:47Je veux dire,
22:48Paris a énormément changé.
22:49Si vous descendez à Marseille,
22:51je vous invite
22:52à aller faire le trajet
22:53de la gare Saint-Charles
22:54pour descendre au Vieux-Port
22:55à pied,
22:56vous verrez aussi
22:57et vous pourrez constater
22:58cette notion de submersion.
23:00Je pense que sur ce point,
23:01le Premier ministre
23:02avait raison
23:03et certains mots
23:04ne sauraient pas être
23:05l'apanage
23:06politique.
23:0765% des Français
23:08constatent
23:09la réalité
23:10de ce qui a été évoqué
23:11par le Premier ministre
23:12hier ou avant-hier.
23:13Avant-hier,
23:14sur les plateaux.
23:15Donc,
23:16nous sommes bien
23:17dans une situation
23:18où on a
23:19une submersion,
23:20une vague.
23:21La baire de Romand-sur-Isère,
23:22elle dit,
23:23elle traduit
23:24les mots
23:25que beaucoup pensent.
23:26C'est pour ça
23:27que ça les embête.
23:28C'est parce que c'est
23:29une élue locale
23:30qui parle simplement.
23:31Donc ça,
23:32c'est terrible pour eux.
23:33Je pense que la douleur,
23:34elle est là aussi.
23:35Et elle est attaquée
23:36mais d'une manière
23:37absolument incroyable.
23:38Alors,
23:39Johanna Roland,
23:40qui est elle-même à Nantes,
23:41est confrontée à des problèmes
23:42XXL.
23:43Ça n'existe pas.
23:44Voilà,
23:45elle est dans une logique.
23:46Ça n'existe pas,
23:47la submersion,
23:48ça n'existe pas.
23:49Promenez-vous à Nantes
23:50et vous verrez.
23:51J'ai envie de dire,
23:52promenez-vous à Nantes
23:53avant 22 heures
23:54parce qu'après 22 heures,
23:55rentrez chez vous
23:56parce que vous pouvez
23:57être en danger.
23:58C'est quand même ça
23:59la réalité.
24:00Si vous êtes à pied
24:01dans la ville,
24:02il est mieux
24:03d'être couché tôt.
24:04C'est ça,
24:05Madame Roland.
24:06Et moi,
24:07j'attends qu'ils nous disent
24:08qu'il ne va pas toucher
24:09à l'aide médicale d'État.
24:10J'attends qu'ils nous disent
24:11qu'il ne va pas réintroduire
24:12des articles censurés
24:13par le Conseil constitutionnel.
24:14Et puis,
24:15par ailleurs,
24:16vous le savez,
24:17nous avons des discussions
24:18budgétaires qui asschoppent
24:19sur un certain nombre
24:20de questions.
24:21S'ils s'engagent
24:22au pouvoir d'achat,
24:23nous sommes encore
24:24à mi-chemin
24:25de ce plus budget,
24:26en fait,
24:27que vous êtes focalisé
24:28sur l'immigration
24:29mais que le budget
24:30c'est presque secondaire.
24:31Il y a une partie
24:32des macronistes qui disent
24:34que c'est un mot de submersion
24:35comme d'un prétexte
24:36pour voter la censure.
24:37Moi, j'ai surtout vu
24:38des macronistes
24:39qui étaient eux-mêmes
24:40très gênés.
24:41J'ai écouté
24:42Mme Yael Brune-Pivet,
24:43hier,
24:44qui disait que
24:45ce mot était gênant,
24:46qu'elle ne l'aurait jamais
24:47employé.
24:48Ma première position,
24:49hier matin,
24:50d'ailleurs,
24:51s'appuyait sur le tweet
24:52de Yael Brune-Pivet
24:53parce que,
24:54je le redis,
24:55le sujet,
24:56ce n'est même pas
24:57que c'est une faute
24:58à l'égard de la gauche,
24:59c'est une faute
25:00à l'égard de la République.
25:02Maintenant,
25:03il y a une chose
25:04que la France doit avoir,
25:05c'est les statistiques ethniques.
25:06Voilà.
25:07Comme ça,
25:08tout le monde sera d'accord.
25:09Vous savez qu'il y a
25:10des gens de gauche
25:11qui les réclament.
25:12Les statistiques ethniques
25:13sont pas nombreuses.
25:14Tout le monde sera d'accord.
25:15Alors,
25:16on te traite
25:17d'extrême droite,
25:18on te dit ceci,
25:19statistiques ethniques.
25:20Comme ça,
25:21il n'y aura plus de sujet.
25:22Ce n'est pas infamant,
25:23ce n'est pas une demande
25:24d'extrême droite
25:25de demander
25:26des statistiques ethniques.
25:27Aux États-Unis,
25:28il y a des statistiques
25:29ethniques,
25:30ça n'a pas empêché
25:31la gauche démocrate
25:32de nier la réalité.
25:33Vous pouvez mettre
25:34sous le nez
25:35de votre contradiction
25:36sur la réalité.
25:37Ce n'est pas la même chose.
25:38Le pays des États-Unis,
25:39qui est un pays
25:40quand même
25:41d'immigration traditionnelle,
25:42culturelle
25:43et dans ses gènes,
25:44que la France.
25:45La France n'est pas
25:46exactement les États-Unis.
25:47Il n'y a pas du tout
25:48la même culture
25:49de l'immigration.
25:50Mais Pascal,
25:51il me semble
25:52que là,
25:53c'est quand même…
25:54Non mais dans le fond,
25:55vous avez raison.
25:56On a déjà 25 %
25:57de la population caribou.
25:58On a 25 %
25:59de la population carcérale
26:00qui est d'origine étrangère.
26:01On a la moitié
26:02de la défaite délinquante.
26:03Non, étrangère.
26:04Pas d'origine étrangère.
26:05Vous avez la moitié
26:06des personnes
26:07qui sont interpellées
26:08à Paris et Petite-Couronne
26:09qui sont des mineurs étrangers.
26:11Il y a une surreprésentation
26:13des mineurs interpellés.
26:14Ça, le lien entre immigration
26:15et délinquance,
26:16il a déjà été fait.
26:17Non mais la démonstration,
26:18elle est faite tous les jours.
26:19Les gens la vivent
26:20tous les jours.
26:21Et c'est là
26:22où je rejoins Gallenel.
26:23Vous aurez beau montrer
26:24la preuve vraiment
26:25par A plus B,
26:26eh bien,
26:28les gens sont dénigrés
26:29parce que ça les dérange,
26:30parce que ça les gêne
26:31et parce qu'ils ne supportent pas ça.
26:32Alors,
26:33ils ne supportent pas
26:34sur leur bonne foi.
26:35Le mot choc aujourd'hui
26:36parce qu'il est employé
26:37par Consoi Bayrou,
26:38mais jadis,
26:39il a déjà été employé,
26:40je crois que Valéry Giscard d'Estaing
26:41avait parlé d'invasion.
26:42Il s'est encore pris.
26:43Ah bah qu'est-ce qu'il a pris ?
26:44Le mot d'invasion,
26:45c'est plus fort que submersion.
26:46Parce que l'invasion,
26:47il y a un projet d'envoyer.
26:48La submersion,
26:49c'est quelque chose qu'on subit.
26:51Il avait quasiment parlé
26:52de remigration
26:53dans un débat avec Jacques Chirac.
26:54Depuis,
26:55nous avons été submergés.
26:56Bon,
26:57un témoin qui manifestement
26:58nous écoute
26:59et qui est dans la région de Nantes
27:00qui dit,
27:01hier,
27:02j'étais en attente d'un TER
27:03à 22h30
27:04pour le Poulignan
27:05en gare de Nantes
27:06et c'est la cour des miracles,
27:07dit-il.
27:08Une personne droguée
27:09qui frappe une autre femme droguée
27:10qu'elle ne connaissait pas.
27:11Des SDF
27:12qui passent leur temps
27:13à demander de l'argent.
27:14Pas un vigile
27:15après 20h
27:16pour faire un peu la police,
27:17etc.
27:18C'est ça,
27:19c'est ce que je vous ai dit
27:20tout à l'heure
27:21mais c'est une réalité
27:22qui existe à Nantes
27:23mais qui existe aussi
27:24dans d'autres villes de France.
27:25Effectivement,
27:26500 000 immigrés
27:27supplémentaires par an,
27:28c'est l'équivalent
27:29de la population
27:30de la quatrième ville de France
27:31qui arrive chaque année
27:32en plus.
27:33Écoutons
27:34les faits.
27:35Les faits,
27:36c'est M. Pouvron-Monty
27:37qui les donne
27:38puisqu'il est directeur
27:39de l'Observatoire
27:40de l'Immigration
27:41et de la Démographie.
27:42Exactement.
27:43Donc lui,
27:44ce qu'il dit,
27:45c'est factuel.
27:46Écoutons.
27:47Un immigré,
27:48c'est une personne
27:49qui est née étrangère
27:50à l'étranger.
27:51C'est ce qu'on appelle
27:52trivialement,
27:53mais à juste titre,
27:54la première génération.
27:55Ces immigrés,
27:56aujourd'hui en France,
27:57ils sont au nombre
27:58de 7,3 millions.
27:59Nous dit l'INSEE,
28:00c'est 10,7% de la population.
28:01À cela,
28:02on peut ajouter
28:0311% de descendants d'immigrés
28:04de deuxième génération.
28:05Donc sur deux générations,
28:06l'immigration en France,
28:07c'est environ 22%
28:08de la population.
28:09Qu'on parle
28:10en pourcentage de la population
28:11ou qu'on parle
28:12en population immigrée globale,
28:13ce sont là
28:14des niveaux historiques.
28:15C'est-à-dire que la population
28:17immigrée au sens strict
28:18en France,
28:19a augmenté de 40%
28:20depuis le milieu
28:21des années 2000.
28:22Et le ministre
28:23de l'économie
28:24et des finances,
28:25M. Lombard,
28:26a dit qu'il fallait
28:27continuer l'immigration économique.
28:28J'assure M. Lombard.
28:29C'est important
28:30d'écouter ce qu'il dit.
28:31C'est également
28:32un profil
28:33qui peut étonner.
28:34Il faut continuer
28:35l'immigration économique
28:36alors même que le chômage
28:37est en train d'augmenter
28:38de manière dramatique.
28:39Il y a une logique
28:40là-dedans, évidemment.
28:41On a du mal
28:42à voir où est la logique.
28:43Mais il y en a sur eux.
28:45Alors,
28:46pour terminer ce sujet,
28:47il reste 20 minutes.
28:48Je voudrais qu'on voit
28:49le sujet d'Adrien Spiteris,
28:50ce qui s'est passé
28:51dans le 16e arrondissement
28:52de Paris,
28:53où il y avait des jeunes gens
28:54qui étaient dans un gymnase.
28:55On les a virés
28:56pour faire entrer
28:57des migrants.
28:58Regardez le sujet.
28:59Derrière les fenêtres
29:00de ce gymnase parisien,
29:01terminait la pratique sportive.
29:02Désormais,
29:03des familles de migrants
29:04comme celle-ci,
29:05sont en train
29:06de faire
29:07l'entrée
29:08des migrants
29:09dans le gymnase
29:10parisien.
29:11C'est la première fois
29:12qu'on voit
29:13des migrants
29:14comme celle-ci
29:15y vivre.
29:16Près de 200 personnes
29:17au total,
29:18mises à l'abri
29:19ces derniers jours.
29:20Et les habitants
29:21du quartier l'ont remarqué.
29:22J'ai vu en fait
29:23des migrants,
29:24des gens
29:25avec surtout
29:26beaucoup de poussettes
29:27et de tout petits.
29:28Donc,
29:29j'ai déposé
29:30des vêtements
29:31au gardien
29:32qui est là.
29:33Si certains n'y voient
29:34pas d'inconvénients,
29:35d'autres ne cachent
29:36pas leurs inquiétudes.
29:37Il y a un sentiment
29:38d'insécurité,
29:39clairement.
29:40Je pense qu'on aurait
29:41dû être prévenus.
29:43La décision,
29:44justement,
29:45a été prise
29:46par la ville de Paris.
29:47Mais la mairie
29:48du 16e arrondissement
29:49de la capitale
29:50n'a pas été consultée.
29:51En plein cours de sport,
29:52des élèves ont dû
29:53quitter les lieux
29:54pour permettre
29:55l'installation
29:56de ces migrants.
29:57Je regrette évidemment
29:58cette méthode
29:59que je dénonce
30:00parce que c'est inadmissible
30:01que je ne sois pas consulté,
30:02que je ne sois pas informé
30:03pour que je puisse
30:04moi-même prendre
30:05des dispositions.
30:06Et puis,
30:07je trouve que c'est même
30:08choquant pour les élèves
30:09qui sont en cours
30:10et qui se retrouvent
30:11dans des conditions
30:12qui ne peuvent pas
30:13continuer leur journée.
30:14Selon le maire,
30:15il s'agit de la troisième
30:16réquisition en 12 mois
30:17dans le quartier.
30:18Pour le moment,
30:19aucune information
30:20sur la durée
30:21de l'occupation
30:22n'a été transmise.
30:23Et en Allemagne,
30:24ce soir,
30:25peut-être,
30:26vous vouliez dire
30:27quelque chose ?
30:28Non, je voulais dire
30:29que là...
30:30Il a raison,
30:31le maire du CDB
30:32n'est même pas prévenu.
30:33Mais bien sûr,
30:34il a raison.
30:35Mais là,
30:36il faut reconnaître
30:37qu'Anne Hidalgo,
30:38elle a simplement
30:39tenu une promesse.
30:40Elle a tenu la chose suivante,
30:41elle avait lancé
30:42un appel aux migrants,
30:43elle avait dit
30:44que tous les migrants
30:45qui veulent venir à Paris
30:46sont les bienvenus
30:47et ils seront accueillis.
30:48Elle a été réélue.
30:49Les Parisiens
30:50ne peuvent s'en prendre
30:51qu'à eux-mêmes.
30:52Ils l'ont réélue
30:53sur un programme
30:54qui était clair.
30:55L'UNFP avait été clair aussi.
30:56L'UNFP au pouvoir,
30:57ils veulent régulariser
30:58l'ensemble des sans-papiers.
30:59Il n'y a pas de surprise.
31:00Alors, en Allemagne,
31:01ça c'est un tremblement de terre.
31:02Les conservateurs allemands
31:03et l'AFD,
31:04qui est souvent désignée
31:05comme extrême droite,
31:07aujourd'hui,
31:08pour faire adopter
31:09ensemble de justesse
31:10à la Chambre des députés
31:11un texte visant à durcir
31:12la politique migratoire
31:13du pays.
31:14En clair,
31:15c'est l'union des droites
31:16qui, en France,
31:17n'existe pas,
31:18alors que chacun voit
31:19qu'il y a des passerelles
31:20entre M. Retailleau,
31:21M. Wauquiez,
31:22évidemment,
31:23Mme Le Pen,
31:24M. Zemmour,
31:25pourquoi pas.
31:26Il y a des passerelles.
31:27Tout ça pourrait,
31:28sans doute,
31:29et même une partie
31:30du Bloc central,
31:31sans doute,
31:32tout ça pourrait fonctionner
31:33ensemble.
31:34Et vous verrez qu'un jour
31:35ça fonctionnera ensemble.
31:36Oui.
31:37Parce que la réalité,
31:38elle sautera au visage
31:39des uns et des autres.
31:40Donc, la motion
31:41qui n'est pas contraignante
31:42mais a une haute valeur symbolique
31:43a été proposée
31:44par les conservateurs,
31:45favoris des sondages
31:46pour le scrutin du 23 février.
31:47Comme le sondage arrive,
31:48comme l'élection arrive,
31:49chacun comprend qu'il faut
31:50un peu être plus près
31:51de ses électeurs,
31:52pourquoi pas.
31:53Et cette motion a recueilli
31:54348 votes positifs
31:55contre 345.
31:56Donc, vous voyez,
31:57c'est vraiment très court.
31:58Mais, écoutez,
31:59Olaf Scholz,
32:00il a dit
32:01qu'il allait
32:03Vous acceptez le soutien
32:04de l'AFD
32:05pour ses propositions illégales.
32:06Vous soutenez
32:07ceux qui combattent
32:08notre démocratie,
32:09qui méprisent
32:10notre Europe unie,
32:11qui empoisonnent
32:12le climat
32:13de notre pays
32:14depuis des années.
32:15C'est une grave erreur.
32:16C'est une faute
32:17impardonnable.
32:18Ce qui se passe
32:19dans cette séquence,
32:20c'est effectivement
32:21que les peuples
32:22se font plus entendre.
32:23Les peuples
32:24se font plus entendre.
32:25Les peuples
32:26se font plus entendre.
32:27Les peuples
32:28se font plus entendre.
32:29Les peuples
32:30se font plus entendre.
32:31Les peuples
32:32se font plus entendre.
32:33Aux États-Unis,
32:34en Argentine,
32:35en Italie,
32:36maintenant en Allemagne,
32:37peut-être en France,
32:38etc.
32:39C'est ça qui change tout.
32:40Donc,
32:41le camp du bien,
32:42le cercle de la raison,
32:43perd le contrôle.
32:44L'AFD,
32:45c'est quand même particulier.
32:46Ce n'est pas l'équivalent
32:47du Rassemblement National
32:48en France.
32:49Le Rassemblement National
32:50a cessé d'être allié
32:51à l'AFD,
32:52précisément parce qu'il considérait
32:53que leur position
32:54allait beaucoup trop loin.
32:56L'AFD,
32:57ils veulent renvoyer
32:58dans leur pays d'origine
32:59des personnes
33:00qui ont la nationalité allemande.
33:01C'est ce qu'ils appellent
33:02la remigration.
33:03Même si vous avez
33:04la nationalité allemande,
33:05vous avez vocation
33:06à retourner
33:07dans votre pays d'origine.
33:08C'est ce que dit l'AFD.
33:09Donc,
33:10ils vont quand même
33:11très très loin.
33:12Que l'AFD soit
33:13la droite pure et dure
33:14voire l'extrême droite,
33:15je suis d'accord avec vous,
33:16Yohann.
33:17Par contre,
33:18ce que disait Pascal,
33:19quand même,
33:20je trouve intéressant
33:21sur le côté
33:22des peuples
33:23qui se font entendre
33:24dans le monde entier.
33:25Parce que là,
33:26on assiste vraiment
33:27à un changement de paradigme
33:28très fort.
33:30Ils n'ont rien compris
33:31à la façon
33:32dont l'humanité évolue.
33:33Ils doivent eux-mêmes
33:34prendre des décisions
33:35sur les sujets migratoires.
33:36Faute de quoi,
33:37ils seront balayés,
33:38balayés aux élections
33:39comme l'a été le cas
33:40avec les sociodémocrates
33:41en Allemagne.
33:42Il y a des pays
33:43où les peuples
33:44ne se sont pas forcément
33:45manifestés bruyamment
33:46comme au Danemark
33:47ou en Suède
33:48et où, pour autant,
33:49il y a des coalitions
33:50modérées,
33:51sociodémocrates.
33:52Vous savez pourquoi ?
33:53Parce qu'ils sont pragmatiques
33:54mais pas d'idéologie.
33:55Ils sont pragmatiques
33:56mais pas d'idéologie.
33:57Pour faire la même politique
33:59en anti-immigration.
34:01Au Danemark,
34:02je pense que
34:03pour M. Vallaud
34:05et Mme Roland,
34:06ce qui se passe au Danemark,
34:08alors que c'est des socialistes,
34:10c'est l'extrême droite.
34:11Oui, bien sûr.
34:13Il arrive un moment
34:14où la réalité
34:15est plus forte que tout.
34:16Je me permets de vous rappeler,
34:17même si on n'en a pas
34:18beaucoup parlé
34:19en France
34:20qu'en Allemagne,
34:22il s'est passé
34:23de nombreux attentats
34:24au couteau
34:25commis par des migrants
34:27sur des Allemands.
34:28Ça finit quand même
34:29par exaspérer l'opinion.
34:31Au-delà de l'idéologie.
34:32Alors, vous allez voir
34:33une séquence également
34:34qui en dit long
34:35sur notre vie politique
34:37avec Mme Soudet
34:38qui a insulté manifestement
34:40les députés.
34:42La célèbre
34:43Hercilia Soudet
34:45en commission ce mercredi
34:46à l'Assemblée Nationale.
34:48Les députés du groupe
34:49de la France Insoumise
34:50et un de la suite,
34:51ses collègues.
34:52A chaque fois, je me dis
34:53je ne suis pas sûr qu'on ait...
34:54Je pense qu'on ne devrait
34:55même pas en parler.
34:56Ensuite, parce qu'on passe
34:57un bon moment quand même.
34:59Laissez-moi péder
35:00pour Mme Soudet.
35:01On passe quand même
35:02un bon moment avec elle.
35:03A chaque fois, je dis ça.
35:04Mais il y a un vrai...
35:05C'est ça qu'on se fait
35:06un peu le relais
35:07dans la médiocrité.
35:08Il y a un vrai relais
35:09parce qu'en fait,
35:10on donne un espace
35:11et il y a même des gens
35:13qui adhèrent
35:14à ce qu'elle va dire là.
35:15Mais surtout,
35:16ils se lancent en défi parfois.
35:17Il faut que ça passe
35:18sur Seigneur.
35:19Ah bah si,
35:20pour vous faire plaisir.
35:21Voilà, Josias,
35:22ça vous fait mal ça.
35:23Le mieux, c'est l'indifférence.
35:25On l'écoute.
35:26On l'écoute, PC.
35:27Je suis prêt à subventionner
35:29Mme Soudet.
35:30C'est une des dernières fois
35:31où on le passe.
35:32Allons-y.
35:33Mme Soudet.
35:35Alors, collègues,
35:36augmentez le SMIC.
35:37S'il vous plaît.
35:38Indexez ensuite
35:39les salaires sur l'inflation
35:40et luttez contre la vie chère
35:42en bloquant les prix
35:43de l'énergie
35:44et ceux des produits
35:45de première nécessité.
35:46Ainsi, collègues,
35:47vous cesserez
35:48d'être de ville charognard
35:49qui prospère
35:50sur la misère
35:51des plus précaires.
35:52Merci.
35:53Merci, Mme Soudet.
35:54S'il vous plaît,
35:55est-ce que pendant
35:56les prises de parole,
35:57nous pourrions avoir
35:58du calme ?
35:59Parce qu'en fait,
36:00plus il y a
36:01un bruit de fond
36:02et plus ça fait
36:03parler fort.
36:04Voyez-vous ?
36:05Non.
36:06Pardon.
36:07Oui.
36:08Je suis désolée.
36:09Non, non.
36:10Je passe.
36:11Je suis désolée.
36:12Je continue
36:13les tours de parole.
36:14Non, non.
36:15Il y a des propos
36:16à retirer dans cette salle.
36:17D'abord la parole
36:18au rapporteur
36:19et ensuite...
36:20D'accord.
36:21M. Fugit.
36:22Bah écoutez,
36:23on va se mettre à traiter
36:24de charognard quand même.
36:25Mme Soudet,
36:26ce qui est excessif
36:27est insignifiant
36:28et vous venez de résumer
36:30toute votre position
36:31à une insignifiance
36:32parce que,
36:33très sincèrement,
36:34vous avez insulté
36:35des collègues légitimement élus.
36:36Honte à vous,
36:37sincèrement.
36:38Mme Soudet,
36:39par ailleurs,
36:40et les collègues,
36:41je le dis,
36:42nous n'avons absolument
36:43pas l'habitude
36:44dans cette commission
36:45d'insulter les collègues.
36:46Donc, je le dis,
36:47il n'y a pas
36:48à insulter directement
36:49les collègues
36:50pendant cet examen
36:51Je vous remercie.
36:52Mme Soudet,
36:53s'il vous plaît.
36:54M. Fugit.
36:55Ah bon ?
36:56Merci d'Yassoudet,
36:57elle est professeure,
36:58c'est ça ?
36:59M. Soudet.
37:00Je crois qu'elle est professeure,
37:01oui.
37:02M. Fugit.
37:03Et donc, alors,
37:04c'est inquiétant.
37:05M. Soudet.
37:06Mais qu'est-ce que vous...
37:07M. Fugit.
37:08Non, je ne voulais pas y croire.
37:09M. Soudet.
37:10Qu'est-ce que vous voulez répondre ?
37:11M. Fugit.
37:12Non mais,
37:13d'ailleurs,
37:14Yassoudet,
37:15moi je voudrais dire
37:16un mot quand même
37:17sur Aurélie Trouvé
37:19Arrêtez d'interrompre Mme Soudet
37:20et laissez-la parler.
37:21C'est-à-dire que
37:22La France Insoumise
37:23a la tête de ces commissions,
37:24non seulement
37:25n'est pas du tout partiale,
37:26mais ça montre quand même
37:27à quel point
37:28La France Insoumise
37:29peut poser problème
37:30dans nos institutions.
37:31Parce que regardez
37:32le comportement qu'ils ont.
37:33Et je rappelle quand même
37:34que La France Insoumise
37:35a été élue
37:36à la présidence
37:37de cette commission
37:38grâce à la droite.
37:39M. Attal.
37:40Ah ben justement,
37:41la transition,
37:42exactement,
37:43mais on va l'avoir dans une seconde
37:44avec l'affiche de M. Attal.
37:45Vous voulez dire quelque chose
37:46sur Mme Soudet ?
37:47Rien.
37:48Non, non.
37:49Je l'avais traité,
37:50je vous assure,
37:51c'est vrai, c'est vrai.
37:52Je l'avais traité de gourde.
37:53Je l'avais traité de gourde.
37:54Oui, mais là,
37:55le modérateur que je suis
37:56en est toujours...
37:57Ne vous mettez pas à son niveau.
37:58Vous pouvez modérer.
37:59Non, je...
38:00Oui, parce que je...
38:01Je l'avais traité de gourde.
38:02Oui, on enlève.
38:03Je l'avais traité de gourde.
38:04Dites-le 20 fois.
38:05C'est votre mot,
38:06moi, le modérateur.
38:07C'est pas vrai.
38:08Elle m'a attaqué en justice.
38:09Oui.
38:10Elle m'a attaqué en justice.
38:11Oui.
38:12Et elle s'est
38:18C'est tout ce que j'ai à dire.
38:19Non, mais Anne...
38:20C'est tout ce que j'ai à dire.
38:21Elle valide peut-être
38:22ce que j'ai dit.
38:23C'est tout ce que j'ai dit.
38:24Mais vu que...
38:25Non, mais attendez, monsieur,
38:26monsieur le modérateur,
38:27monsieur le modérateur,
38:28c'est quoi ?
38:29Je suis désolé, c'est factuel.
38:30Ça vous embête peut-être,
38:31mais c'est factuel.
38:32Ça m'embête pas.
38:33C'est factuel.
38:34C'est la première fois
38:35qu'on l'appelle
38:36monsieur le modérateur.
38:37Mais je trouve que ça...
38:38Je trouve que ça vous va bien.
38:39Je trouve que c'est...
38:40Mais n'oubliez pas que je suis...
38:41Je suis modérateur, monsieur.
38:42N'oubliez pas que je suis
38:43modérateur adjoint.
38:44Ouh là.
38:45N'oubliez pas ça.
38:46Pauvre de nous.
38:47C'est tout ce que j'ai à vous dire.
38:48Début de l'emprise, là.
38:49Attention.
38:50Alors prise, c'est un sujet
38:51qui l'intéresse particulièrement.
38:52Oui.
38:53Je précise, voilà.
38:54Hercilia Soudé
38:55est professeure de français.
38:56Elle est professeure de français.
38:57Mais vous vous rendez compte,
38:58les élèves qui sont...
38:59Hallucinant, mais c'est le cas.
39:00Et même si vous êtes
39:01parent d'élèves
39:02qui est dans la classe d'Hercilia...
39:03Vous les changez d'école.
39:04Vous les changez d'école.
39:05C'est le classement bizarre.
39:06Regardez le classement bizarre.
39:07Madame, messieurs.
39:08Madame, messieurs.
39:09Regardez l'affiche.
39:10C'est l'affiche du jour.
39:11Pour moi.
39:12Nom au désordre.
39:13L'affiche de Gabriel Attal.
39:14Le sursaut maintenant.
39:15Renaissance.
39:16Ni LFI, ni Rennes.
39:17Alors c'est que lui...
39:18Si vous me permettez,
39:19il est quand même gonflé
39:20puisque c'est lui
39:21qui a mis la stratégie en place
39:22qui permet,
39:23on va dire,
39:24d'avoir une stratégie
39:25qui permet
39:26d'avoir une stratégie
39:27qui permet
39:28d'avoir une stratégie
39:29qui permet
39:30d'avoir une stratégie
39:31qui permet
39:32d'avoir une stratégie
39:33qui permet
39:34qui permet
39:35au Nouveau Front Populaire
39:36d'exister.
39:37Oui, mais ça le poursuit.
39:38Ni LFI, ni Rennes.
39:39C'est l'affiche de M. Attal.
39:40Oui.
39:41Bon.
39:42Alors, d'abord,
39:43il faut le dire.
39:44Vous ne pouvez pas,
39:45depuis le 7 octobre
39:46et même avant,
39:47renvoyer dos à dos
39:48LFI et le Rennes.
39:49C'est-à-dire que
39:50les Hercilia Soudet,
39:51que je sache,
39:52ça n'existe pas au Rennes.
39:53Les propos
39:54qu'on a lus tout à l'heure
39:55de M. Léaument,
39:56de la France Insoumise,
39:57sur Bernard Arnault,
39:58ça n'existe pas au Rennes.
39:59Donc, de renvoyer
40:00LFI et le Rennes,
40:01personne en France…
40:02Non, mais il a fait pire.
40:03Mais oui, c'est pas ce qu'il fait,
40:04Pascal.
40:05Il a fait pire
40:06puisqu'il a préféré.
40:07Il a préféré LFI.
40:08Oui.
40:09Il a bien…
40:10Mais moi, je prétends,
40:11je prétends.
40:12Il est très jeune,
40:13M. Attal.
40:14Mais je prends le pari
40:15que ce qu'il a fait
40:16va beaucoup nuire
40:17à sa carrière.
40:18Voilà ce que je pense.
40:19Et cette affiche-là,
40:20c'est une affiche
40:21qui n'est pas
40:22une affiche
40:23qui n'est pas
40:24une affiche
40:25qui n'est pas
40:26une affiche
40:27qui n'est pas
40:28une affiche
40:29face-versée à la CIP.
40:30Cette affiche-là,
40:31elle ne vient pas
40:32pour rien.
40:33Croyez-moi.
40:34Oui, parce qu'il est
40:35très abîmé, sans doute,
40:36en fond de l'image ?
40:37– Ah non, j'en suis persuadé…
40:38J'en suis totalement sûr.
40:39Moi, le premier,
40:40je l'aimais bien,
40:41M. Attal.
40:42– Mais bien sûr,
40:43on en avait dit,
40:44on en avait dit
40:45combien du bien,
40:46souvenez-vous,
40:47sur la BAIA.
40:48– Ah, bah, si la déception…
40:49– C'était ministre
40:50de l'Education la semaine dernière.
40:51– Bien sûr.
40:52– Si le mot déception
40:53il a dit refus du RN.
40:55Pas du tout !
40:57Quelle erreur !
40:59Quelle erreur !
41:01Mais quelle erreur !
41:03Mais tu te trompes complètement !
41:0515 jours, 3 semaines, je parle sous le contrôle de M. le modérateur,
41:073 semaines avant,
41:09il avait fait quelque chose,
41:11un discours
41:13contre justement la France insoumise
41:15que j'aurais signé dès demain !
41:17Justement, aujourd'hui, tu ne peux pas le soupçonner
41:19d'acquaintances idéologiques avec la France insoumise.
41:21Il a fait pire, il a trahi !
41:23Non mais attends, Gilles et William,
41:25là, l'opération, elle est tactique, on voit bien,
41:27c'est lui qui essaie de se placer comme
41:29l'arbitre du duel qui est à venir
41:31pour 2027 entre Jean-Luc Mélenchon
41:33et Marine Le Pen.
41:35Il essaie de faire effacer
41:37effectivement ce que Gilles et William évoquaient
41:39sur le fait qu'il a appelé à soutenir
41:41des candidats électriques aux dernières années de l'administrative.
41:43Et je pense que ça va déplaire
41:45à une personne en particulier,
41:47à tous les candidats du jour.
41:49Mais de ce point de vue-là,
41:51c'est plutôt ce qu'ils souhaitent,
41:53je pense, Gabriel Attal.
41:55Ça ne marchera pas.
41:57Le pays penche à droite, voire très à droite.
41:59Donc, ni LFI, ni Rennes,
42:01à mon avis, ce n'est pas la bonne stratégie.
42:03Mais on s'embarque que
42:05Gabriel Attal soit l'arbitre
42:07du désordre, on s'embarque.
42:09Mais lui, il essaie de se placer.
42:11Je ne vous dis pas qu'il le fait.
42:13C'est une opération de communication.
42:15On veut des hommes politiques qui fassent
42:17des communications.
42:19Là où Louis a raison, c'est que c'est une affiche
42:21présidentielle.
42:25D'abord, non au désordre.
42:27Je pense que Marine Le Pen
42:29n'incarne pas le désordre,
42:31pardonnez-moi de le dire comme ça.
42:33LFI, si, bien évidemment.
42:35Donc cette affiche est même
42:37mauvaise parce que
42:39le message de cette affiche,
42:41peu de gens le partagent.
42:43Ça peut parler à son électorat.
42:45D'ailleurs, du RN et de LFI,
42:47c'est des gens-là qui votent essentiellement pour
42:49le président de la République.
42:51Je pense qu'à l'intérieur de son parti...
42:53L'électorat de M. Attal,
42:55je vous assure qu'il aille à une présidentielle.
42:57Il est réduit à peau de chagrin, son électorat.
42:59Son électorat...
43:01Il va faire le même chiffre qu'Anne Hidalgo.
43:03Même à l'intérieur.
43:05Il sera surpris.
43:07Même à l'intérieur de son parti,
43:09je ne suis plus sûr que maintenant,
43:11M. Attal réunisse beaucoup de gens.
43:13Bien sûr.
43:15Il vient de gagner.
43:17Il en gagnait plus que...
43:19Oui, mais c'est les partis.
43:21C'est les partis.
43:23C'est plutôt populaire.
43:25Oui, constat.
43:27Allez auprès des agriculteurs.
43:29Demandez-leur quand il est allé faire...
43:31Mais vous avez raison.
43:33Avec la comédie qu'il a faite...
43:35Qu'est-ce qu'il représente maintenant,
43:37le parti macroniste ?
43:39Sincèrement, qu'est-ce qu'il représente
43:41Vous pouvez imaginer que le bloc central
43:43a d'autres candidats possibles.
43:45Edouard Philippe, Gérald Darmanin,
43:47me paraissent plus en pointe
43:49sur le bloc central.
43:51Mais Gérald Darmanin, c'est un bloc central
43:53qui penche quand même très à droite.
43:55Et si tu veux aller...
43:57Si tu veux aller sur le bloc central,
43:59il vaut mieux qu'il penche à droite,
44:01ton bloc central.
44:03M. Darmanin et M. Philippe existaient
44:05politiquement avant M. Attal
44:07qui est né avec M. Macron.
44:09Oui, bien sûr.
44:11Tukwokwemifili.
44:13Ah bah tiens,
44:15Tukwokwemifili, ça ne vous concerne pas.
44:17Cher Gauthier,
44:19ça ne vous concerne pas.
44:21Gauthier Lebray.
44:23Hier soir, vous avez encore été première chaîne info.
44:25Faites attention.
44:27J'espère que ça...
44:29Disait l'Edith Zia.
44:31Est-ce qu'il nous reste 2-3 thèmes ?
44:33Il nous reste quelques secondes.
44:35Alors, vous nous donnerez tout à l'heure,
44:37notamment votre...
44:39Votre programme.
44:41Vous nous remercierez de vous accueillir,
44:43bien sûr, à la table des grands.
44:45Je voudrais qu'on voie...
44:47Je voudrais qu'on voie
44:49peut-être le sujet sur l'éducation
44:51sexuelle d'Audrey Bertheau.
44:53Le texte, puisque
44:55Madame...
44:57C'est quand même...
44:59Madame Borne est ministre de l'éducation nationale,
45:01elle ne parle que de l'éducation sexuelle.
45:03Je vous assure, on est chez les fous.
45:05Elle veut quoi ?
45:07Elle veut raboter les vacances d'été.
45:09Comme si c'était la priorité.
45:11C'est le premier chantier qu'elle a mis en place
45:13quand elle est arrivée.
45:15Qu'est-ce que j'en ai ?
45:17Je peux exprimer un...
45:19Qu'est-ce que j'en ai marre ?
45:21On en est à combien de ministres de l'éducation nationale ?
45:23Depuis 2017.
45:25C'est le ministère qui a connu
45:27le plus de changements.
45:29Elle, manifestement,
45:31elle veut détruire tout ce qu'a fait
45:33parce que c'est son ennemi juré.
45:35Comme elle ne le supporte pas,
45:37ils sont en concurrence directe.
45:39C'est son ennemi juré.
45:41Et maintenant,
45:43les vacances d'été,
45:45c'est quoi ?
45:47Il y a 8 semaines ?
45:49Vous n'êtes pas concerné par la réforme, Pascal ?
45:51Le sujet, c'est que...
45:53Le sujet, il y a beaucoup de...
45:55Attends, vous tolérez ça, monsieur ?
45:57Oui, parce que c'est drôle.
45:59Il a tous les droits.
46:01Quand c'est drôle,
46:03on a tous les droits.
46:05Bien sûr.
46:07Quand on était
46:09enfants, on partait
46:11en vacances vers le 25 juin
46:13et on rentrait le 15 septembre.
46:15Le 15 septembre.
46:17Parce qu'on faisait les foins.
46:19Moi, je suis un peu plus jeune que vous.
46:25Avant, on rentrait le 1er octobre.
46:27Vous savez pourquoi on rentrait le 1er octobre ?
46:29Parce que la France était rurale, bien sûr.
46:31On faisait les foins, les paysans ne pouvaient pas mettre les enfants.
46:33Vous avez besoin de bras ?
46:35Et on faisait les foins, on faisait les vendanges,
46:37pieds nus.
46:39On écrasait le raisin.
46:43Pour écraser le raisin, voilà.
46:45Exactement, nous on donnait
46:47de notre temps.
46:49Voyons le sujet d'Audrey Bertheau
46:51sur l'éducation sexuelle.
46:53C'est un programme
46:55indispensable pour Elisabeth Borne.
46:57Un nouveau texte
46:59d'éducation à la vie affective, relationnelle
47:01et sexuelle doit être présenté devant
47:03le Conseil supérieur de l'éducation ce mercredi.
47:05Mais que contient
47:07le très contesté programme ?
47:09En maternelle, il prévoit
47:11la prise en considération du corps, des sentiments,
47:13des émotions, du respect de l'intimité
47:15et de l'égalité entre filles et garçons.
47:17A partir de 4 ans,
47:19le programme inclut le fait
47:21d'identifier un adulte de confiance.
47:23C'est en élémentaire que
47:25l'élève apprendra à connaître davantage son corps
47:27avec un vocabulaire adapté à son âge.
47:29En CM1,
47:31il sera sensibilisé au harcèlement
47:33ou encore aux stéréotypes entre les femmes et les hommes.
47:35Juste avant le collège,
47:37l'enfant abordera les violences sexistes
47:39et sexuelles et les dangers d'Internet.
47:41A partir de la 6e,
47:43le programme aborde la sexualité.
47:45L'adolescente doit connaître
47:47les différents changements du corps.
47:49En termes de santé, la prévention des risques
47:51est abordée en 4e.
47:53Au lycée, pour la première fois dans le programme,
47:55il est proposé, à partir de témoignages,
47:57de leur faire prendre conscience
47:59que le sexe biologique peut
48:01ne pas correspondre à son identité de genre.
48:03La terminale rassemble
48:05les acquis permettant à l'élève
48:07d'appréhender la sexualité en jeune adulte responsable.
48:09Ce programme doit
48:11entrer en vigueur en septembre 2025.
48:23Ça annonce la couleur.
48:25Sur le questionnement de l'identité de genre,
48:27il y a beaucoup de choses à dire.
48:29Je sais qu'on n'a pas beaucoup de temps,
48:31mais je n'ai pas envie que mes enfants
48:33apprennent ça par des profs.
48:35Par des intervenants extérieurs.
48:37Votre remarque est pleine de bon sens.
48:39Moi, je n'ai pas envie.
48:41Votre remarque est pleine de bon sens.
48:43Mais Mme Borne est obsédée par cela.
48:45Mais qu'est-ce que tu veux ?
48:47Du niveau de maths et de français ?
48:49La maternelle jusqu'au baccalauréat,
48:51tous les ans, ils vont avoir des cours.
48:53Il y a quelque chose de pervers
48:55pour ce qui relève de la maternelle.
48:57On demande aux enfants
48:59d'être en capacité de choisir
49:01ou de reconnaître
49:03si on a été d'attouchement.
49:05Alors que la société
49:07doit protéger les enfants.
49:09Ce n'est pas un enfant de repérer
49:11un pédocriminel, c'est la société
49:13de protéger l'enfant d'un pédocriminel.
49:15On verra également
49:17les obsèques de Bertrand Blier.
49:19C'est l'histoire de Suleymane
49:21qui gagnera.
49:23Parce que ça correspond
49:25exactement à l'idéologie
49:27dominante du cinéma français.
49:29Je suis allé le voir, l'histoire de Suleymane.
49:31Je voulais me faire un avis.
49:33Vous connaissez sans doute cette histoire.
49:35C'est un migrant
49:37qui arrive sur le sol de France
49:39et qui devient chauffeur Uber.
49:41Pas chauffeur d'ailleurs,
49:43mais coursier Uber.
49:45C'est une histoire
49:47qui va livrer
49:49des repas.
49:51J'ai vu le film.
49:53Le comédien n'est pas un professionnel.
49:55Il est formidable d'ailleurs.
49:57Le film, à mon avis,
49:59c'est 25 fois la même scène.
50:01Mais on a le droit.
50:03Pourquoi pas ?
50:05Mais c'est la même scène.
50:07C'est plus du documentaire
50:09qu'un film de cinéma.
50:11Il y a le conte de Montecristo.
50:13Il y a Enfant Phare qui est un bon film.
50:15Il y a Emilia Perez.
50:17Vous verrez que la possibilité
50:19et si j'étais parieur,
50:21je le dirais,
50:23parce que ça correspond,
50:25ça vient percuter l'idéologie
50:27de ces gens-là qui voudront
50:29des gens du cinéma qui penchent très à l'air.
50:31La manière dont vous en parlez,
50:33je ne serais pas allé au cinéma.
50:35Je n'y serais pas allé.
50:37Il a bien marché.
50:39Il a plutôt bien marché.
50:41L'acteur est lui-même sous OQTF.
50:43Je voulais vraiment.
50:45Je suis allé dans le 6e arrondissement.
50:47Je ne suis pas fou du conte de Montecristo.
50:49Je ne suis pas fou du tout.
50:51Je préfère la version Jean Marais.
50:53Il ne sera pas là
50:55le soir des Césars.
50:57Emilia Perez peut gagner aussi.
50:59Emilia Perez.
51:01Voyez les images de Bertrand Blier.
51:03Ces obsèques ont eu lieu aujourd'hui
51:05sans doute à l'église Saint-Roch
51:07parce que c'est traditionnellement
51:09la paroisse des artistes.
51:11Le prêtre était plutôt
51:15rieuse, riante.
51:17Il a cité des phrases dévalseuses.
51:19On n'est pas bien là ?
51:21Vous reconnaissez cette phrase de Gérard Depardieu.
51:23Vous reconnaissez Jean Dujardin bien sûr
51:25qui avait joué
51:27dans un des derniers films de Blier.
51:29On en a parlé.
51:31Ça reste un immense metteur en scène.
51:33Buffet froid, préparez vos bouchoirs.
51:35Trop belle pour toi.
51:37Beau père.
51:39J'avais cité Beau père.
51:41Regardez Beau père.
51:43C'est sur MyCanal.
51:45C'est formidable.
51:47Monsieur Lebray.
51:49Vous êtes là pour ça.
51:51Je vous félicite.
51:53Hier soir, vous étiez encore
51:55première chaîne d'info.
51:57C'est important.
51:59Ça fait deux fois que vous le félicitez.
52:01Ça fait des jaloux.
52:03La jalousie, c'est un sentiment très humain.
52:05Il a vraiment fait quelque chose.
52:07Chez vous, c'est même...
52:09Je le laisse.
52:11Je le laisse.
52:13Vous êtes très humain.
52:15Vous m'avez demandé une invitation
52:17que je vais honorer la semaine prochaine.
52:19Vous allez aussi l'inviter.
52:21Il va demander.
52:23Il y a un historique.
52:25Vous demandez.
52:27Après, vous savez.
52:29Non, je ne demande pas.
52:31Vous faites la retape.
52:33Il m'a supplié à genoux.
52:35Il a réveillé sa participation
52:37à l'édition spéciale
52:39contre la promotion dans l'émission Le Soir.
52:41Vous faites la retape.
52:43Tous les animateurs vont être gênés.
52:45Sans demander quoi que ce soit
52:47à qui que ce soit.
52:49Pas de rappel du livre.
52:51Il n'est plus sous OQTF,
52:53paraît-il l'acteur de Suleymane,
52:55me dit Benjamin Nau.
52:57Justement, il y avait pression
52:59pour que son OQTF soit enlevé.
53:01Il avait répondu non,
53:03qu'elle était toujours de mise.
53:05Ce serait intéressant d'avoir...
53:07C'est Benjamin Nau qui me le dit.
53:09Le programme, s'il vous plaît,
53:11parce qu'on est en retard.
53:13Vous me faites la plaisanterie.
53:15Évidemment qu'on va parler
53:17de cet Algérien
53:19qui était sous OQTF
53:21et de l'expulsion
53:23qui est suspendue par la justice,
53:25de l'immigration et de la submersion
53:27et de ce mot qui fait toujours polémique.
53:29C'est un scandale.
53:31Il a refusé de recevoir
53:33une femme trans
53:35qui était née homme.
53:37Aurore Bergé a réagi.
53:39Ça fait partie
53:41de cette France aujourd'hui.
53:43Quand M. Grenadel parle
53:45d'un asile psychiatrique
53:47à ciel ouvert, c'est pas ça.
53:49Vous vous citez maintenant.
53:51Je parle de M. Grenadel,
53:53ça n'a rien à voir.
53:55Vous vous autocitez.
53:57C'est l'hôpital psychiatrique
53:59à ciel ouvert.
54:01Maintenant, c'est l'ordre des médecins
54:03qui est aux urgences.
54:05C'est exceptionnel.
54:07Vous savez ce que vous allez faire ?
54:09Annoncez-moi, maître.
54:11Vous allez dire
54:13que Gilles-William Grenadel
54:15a été heureux de vous.
54:17Gilles-William Grenadel
54:19est premier sur Amazon.
54:21Gilles-William Grenadel.
54:23Vous allez dire...
54:25Il ne faut pas me donner
54:27une balle au filet.
54:29Il ne faut pas me la donner.
54:31Gilles-William Grenadel a été heureux
54:33de passer quelques minutes avec vous.
54:35Il vous donne rendez-vous demain.
54:37Je ne le saurais pas.
54:39Si c'est un discours...
54:41Je ne peux pas.
54:43Arnold Carr a été à la réalisation.
54:45Hugo a été à la vision.
54:47Merci à Timur.
54:49Félix Pérola, à demain.