• il y a 10 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacqui est avec nous, Louis de Raguenel que vous connaissez Paul Melun et Gilles-William Gollnagel.
00:08C'est l'information du jour, c'est l'information du soir et c'est une information extrêmement importante.
00:15C'est la première fois depuis la nuit des temps.
00:18François Bayrou imagine remettre en cause l'accord franco-algérien de 1968 en cas d'absence d'entente entre les deux pays.
00:29Aucun Premier ministre, aucun Président de la République de droite, de gauche évidemment, n'avait imaginé cela.
00:36Et ça vient de François Bayrou qui n'est pas l'homme toujours réputé pour prendre des décisions.
00:43Donc, surprise, homme centriste, on lui reprochait parfois de ne pas prendre des décisions.
00:49Et ce qu'il annonce là est une déflagration, disons-le Louis de Raguenel.
00:52Alors je vous propose, si tant est qu'on aille au bout, je vous propose d'écouter ce qu'il a dit aujourd'hui dans cette réunion
01:00où il y avait une dizaine de ministres concernés par le dossier de l'immigration et puis également le rapport avec l'Algérie.
01:07Et nous allons décrypter cette déclaration.
01:12Pour nous, il est absolument inacceptable que cette situation perdure.
01:19Ce qui signifie que la France va demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords et la manière dont ces accords sont exécutés.
01:34Nous allons faire cette démarche en donnant un mois, six semaines pour que nous puissions les réexaminer.
01:46Et pendant ce temps va être présentée au gouvernement algérien une liste, j'allais dire d'urgence, de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays
02:00et que nous considérons comme particulièrement sensibles de ce point de vue-là.
02:07Nous pensons, nous voulons qu'on trouve des voies pour qu'enfin les accords soient respectés et que la réadmission puisse être possible.
02:19Si ça n'était pas le cas, le gouvernement français considérerait que les avantages particuliers qui sont consentis au terme de ces accords devront être remis en cause.
02:31Bon, bluff ? Pas bluff ?
02:34Le bluff est impossible dans cette histoire. Mais je vais vous expliquer pourquoi.
02:38Je prends les déclarations géopolitiques avec toujours beaucoup de défi.
02:42Bien sûr, je peux me tromper mais je rebondis sur ce que vous avez dit tout à l'heure.
02:45C'est la première fois, et là c'est inédit, qu'un Premier ministre en exercice annonce de telles mesures si l'Algérie ne coopérait pas avec la France.
02:53Ça c'est la première chose, à chaque fois c'est des Premiers ministres qui sont partis ou des anciens ministres qui ont une liberté de parole beaucoup plus forte
02:59mais quand ils étaient en fonction, ils ne le faisaient pas. Voilà, ça c'est le premier point.
03:03Le deuxième point, c'est que compte tenu de l'état actuel des relations entre l'Algérie et la France,
03:08il y a fort à parier pour que le Président Tebboune n'accède à aucune demande de la France.
03:13La France donc très concrètement va présenter une liste des gens les plus dangereux algériens qui sont sur le territoire français
03:20et va demander à l'Algérie de les reprendre. Si l'Algérie ne les reprend pas, les accords de 68 seront dénoncés.
03:26Je tiens juste à préciser une petite chose, c'est que dans cette liste, il y avait le terroriste islamiste de Mulhouse.
03:32Ce n'est pas en détail. Après j'ai vraiment terminé, parce que je vous vois impatient.
03:38Ce qui va se passer, c'est que l'Algérie ne coopèrera vraisemblablement pas.
03:42François Bayrou ne peut pas revenir sur ses déclarations. C'est un aller sans retour.
03:48Par ailleurs, si finalement François Bayrou s'assied sur ses engagements,
03:52à ce moment-là, même politiquement, Bruno Retailleau ne peut pas rester au gouvernement.
03:56C'est François Bayrou qui tombera. Politiquement aussi, ça a un impact extrêmement fort.
04:01D'abord, sur la forme, une ou deux questions. La politique étrangère, ce n'est pas le Premier ministre.
04:05C'est le Président de la République.
04:07Vous avez raison, mais la déclaration a été relue par le Président de la République hier.
04:11Tout a été vu avec Emmanuel Macron.
04:13Pourquoi ce n'est pas le Président de la République qui le dit ?
04:17C'est aussi une première. Si c'est aussi important qu'on nous le dit et que c'est porté par le Premier ministre,
04:23pourquoi pas, c'est lui qui amène le gouvernement, c'est dans la Constitution.
04:27Mais le domaine réservé n'existe plus.
04:29Vous avez entièrement raison.
04:31Je pense que compte tenu des déclarations aussi volatiles d'Emmanuel Macron sur le sujet,
04:36c'était peut-être mieux de le faire porter par quelqu'un d'autre.
04:40Mais c'est un traité international, l'accord du 27 décembre 1968.
04:45Donc c'est uniquement le Président de la République qui peut avoir la main dessus.
04:50D'abord, est-ce que vous donnez à cette déclaration l'importance ?
04:55Bruno Retailleau qui a fait pression sur le gouvernement et sur le Premier ministre
04:58et maintenant subtilement le Premier ministre qui fait quand même plus que pression sur le chef de l'État
05:02pour monter au front si dans un mois, effectivement, il n'y a pas de répondant du côté d'Alger.
05:06Victoire de Bruno Retailleau, nous sommes d'accord.
05:09Autorité qui peut surprendre de François Bayrou.
05:12Président de la République qui est dans la boucle, mais manifestement, il n'a pas pris la parole
05:17alors que c'est extrêmement important et que c'est du domaine réservé d'habitude.
05:20Est-ce que vous partagez l'enthousiasme de Louis Dragnel ?
05:26L'importance dans les hiérarchies telles qu'il le met ?
05:30Ou est-ce que vous pensez qu'on est dans une sorte d'antichambre ?
05:36Je souscris assez largement à l'analyse de mon voisin.
05:41Monsieur Bayrou a choisi M. Retailleau plutôt que M. Barraud qui était dans la capitulation.
05:52Maintenant, il a donné un ultimatum.
05:55Six semaines.
05:56Il m'étonnerait beaucoup, compte tenu du régime dictatorial que nous avons de l'autre côté de la Méditerranée,
06:02que M. Théboune cède à cet ultimatum.
06:05Une fois que, supposé que tout ça marche, que l'accord soit dénoncé,
06:11ce n'est pas pour autant qu'on sera très avancé.
06:14Autrement dit après que... Mais non, je suis désolé.
06:16L'accord, il est dénoncé.
06:18Mais non, mais matin, midi et soir, vous dites qu'il faut dénoncer les accords de 68
06:21et une fois qu'on est pas du but, c'est pas une bonne idée, ça ne changera rien.
06:24C'est pas gentil. Vous me permettrez quand même de faire de la prospective.
06:28Alors on dénonce les accords, mais en quoi ensuite ? Qu'est-ce qui se passera ?
06:33Est-ce qu'il y aura des rétorsions par exemple par rapport à Algérie ?
06:36Il y a des choses à faire.
06:38Mais déjà, qu'est-ce qu'il y a dans les accords de 68 ?
06:41Il va y avoir des changements, notamment sur la politique migratoire de la France,
06:45puisque les accords de 68 permettaient un certain nombre de largesses vis-à-vis des ressortissants algériens
06:49que personne dans le monde ne peut avoir à part eux.
06:51Je cite un exemple sur le regroupement familial.
06:54Ça veut dire que mécaniquement, il y aura moins de nouveaux Algériens
06:58qui arriveront sur le territoire français, qui seront régularisés.
07:00Donc ça, l'effet est immédiat.
07:02Deuxième élément, et je vais très vite, c'est le réexamen de tous les accords
07:05passés entre l'Algérie et la France, dont parle le Premier ministre,
07:08pas seulement les accords de 68.
07:10Ça veut dire des accords aussi d'énergie, d'économie,
07:12donc ça peut être aussi une arme diplomatique énorme.
07:15C'est pour ça que Louis a raison, c'est une révolution diplomatique
07:18qui est en train de se passer et qu'insuffle François Bayrou,
07:20qui peut complètement retourner la situation
07:22dans le conflit diplomatique entre les deux pays.
07:24C'est une déclaration du Premier ministre consécutive
07:26à un comité interministériel.
07:28C'est Florian Bachelier, qui a été longtemps
07:32casteur, qui précise cela.
07:35Et c'était sur la base d'une demande que, justement,
07:38Florian Bachelier avait publiquement formulée il y a quatre ans,
07:42dit-il lui, qui fut député.
07:44Il est très courageux sur ces sujets, d'ailleurs.
07:46Exactement, Florian Bachelier, qui était dans la Macronie
07:49et qui est aujourd'hui homme politique à Rennes.
07:51Je ne sais pas s'il a...
07:53L'ancien ambassadeur d'Ayantcourt s'est aussi
07:55beaucoup battu pour qu'on y arrive là.
07:57Alors, bon, voilà ce que vous pouvez dire
07:59sur ce sujet, sur cette déclaration ce soir.
08:01On va attendre parce qu'il y a d'autres choses
08:03dans la journée d'aujourd'hui.
08:05Le Premier ministre s'est exprimé.
08:07Il y avait donc un conseil interministériel
08:11à la demande du Premier ministre
08:13et François Bayrou a pris la parole
08:15pour donner les principales informations
08:18avec un petit bug, peut-être que vous allez voir.
08:24Nous avons adopté un texte sur...
08:34Que je ne dise pas de bêtises sur le titre exact du texte.
08:45Je suis là dans une seconde.
08:49Voilà, c'est ça.
08:51Le pacte Asie-Démigration.
08:53Ce pacte Asie-Démigration,
08:55il touche une directive
08:58et neuf règlements
09:05et les mois qui viennent doivent nous permettre
09:10de mettre en place les adaptations nécessaires
09:15sur ce sujet.
09:19Je croyais qu'il y avait un verre d'eau,
09:21mais il n'y en a pas.
09:23Entre deux pays souverains...
09:33Oh là là, c'est dissimulé dans le très fond des...
09:41Entre deux pays souverains.
09:43Quelques moments de flottement.
09:46Ça avait mal commencé sur la forme.
09:48On peut dire ça comme ça.
09:50Après on lui demande d'agir,
09:51on ne lui demande pas d'être Victor Hugo à la tribune.
09:53Quelques moments de flottement.
09:55Et comment dire...
09:57Sur l'asile dévoyé,
09:59je voulais vous faire écouter ce qu'a dit M. Bayrou,
10:01mais en fait, ce qui est dommage,
10:03c'est que l'asile dévoyé...
10:05Depuis combien de temps vous nous entendez
10:07parler de l'asile dévoyé ?
10:09Sérieusement ?
10:11Cinq ans ? Dix ans ?
10:13Dix ans, l'asile dévoyé.
10:15Donc on a le sentiment que le politique se réveille
10:18une fois que déjà le drame est passé.
10:20L'asile dévoyé, bien sûr.
10:23On a cité les chiffres en 1955,
10:25le nombre d'asiles qui existaient,
10:28surtout qui arrivaient,
10:30c'était quelques personnes,
10:32quelques milliers de personnes.
10:34C'était fait pour être exceptionnel,
10:36il y a malheureusement peut-être une corrélation
10:38entre le moment où c'est trop tard
10:40et le moment où on prend conscience de ce qui arrive.
10:43Je suis d'accord avec vous.
10:45Alors écoutez ce qu'a dit M. Bayrou sur l'asile dévoyé.
10:48Nous avons eu en 2024
10:53un demi-million d'immigrés supplémentaires
10:58et près de 160 000 demandeurs d'asile,
11:03ce qui signifie, à mes yeux,
11:06que la question de l'asile
11:09ou de la demande de l'asile
11:11est aujourd'hui assez largement dévoyée,
11:14utilisée comme un moyen de franchir les frontières.
11:19Nous avons de ce point de vue-là
11:21toute une réflexion à conduire
11:23sur ce que l'asile doit représenter.
11:26La France est un pays
11:28dont la tradition est l'asile
11:31à condition que cette démarche de demande d'asile
11:35ne soit pas dévoyée
11:38de ces véritables finalités que nous connaissons.
11:44Ce qui est dommage, c'est attendre 2025 pour dire ça.
11:47Franchement, il enfonce des portes ouvertes.
11:49Il faut aller au bout du raisonnement aussi.
11:51Il y a eu 170 000 demandes d'asile.
11:54Il y a eu 70 000 acceptations de demandes d'asile.
11:57Il y a tous les déboutés du droit d'asile.
11:59Il reste 100 000 personnes qui ne sont pas éligibles.
12:03Et je trouve que ça aurait été intéressant
12:05que François Bayrou aille jusqu'au bout.
12:07Il reste, donc vous avez 170 000 personnes en plus.
12:09Vous avez 500 000 personnes en plus chaque année.
12:11Mais le chiffre de 500 000 avant, il ne faisait pas consensus.
12:13C'est intéressant que le Premier ministre le cite
12:15parce qu'il y a encore 5 ou 10 ans,
12:17vous aviez des gens très sérieux comme Hervé Lebras, etc.
12:19Mais sinon, ce n'est pas vrai.
12:21C'était pour faire bon boulot.
12:23Ne dites pas que M. Lebras, c'est sérieux, évidemment.
12:26Il est considéré comme le plus grand démographe en France.
12:28Il est considéré par France Inter comme le plus grand.
12:31C'est lui qu'on consultait à chaque fois
12:33pour commenter ses chiffres.
12:35Ce qui est nouveau, c'est qu'il y a un consensus.
12:37Vous avez les experts officiels.
12:39Mais à chaque fois, ce fameux expert.
12:41Vous les aviez sur le vide.
12:43Vous les avez dans tous les domaines, les experts officiels.
12:45Sur le Covid, vous les avez sur tous les sujets.
12:47Mais ils se sont beaucoup trompés.
12:49Ce n'est pas qu'ils se sont trompés,
12:51c'est qu'ils servent le pouvoir
12:53avec un discours qui est sur mesure pour le pouvoir
12:55et le politiquement correct.
12:57C'est-à-dire qu'on voit de plus en plus
12:59les effets de l'asile dévoyé
13:01dans l'aspect sécurité.
13:03Et ce qu'il y a de nouveau,
13:05c'est qu'on a quand même un Premier ministre
13:07qui parle cash sur cette question.
13:09Il n'est pas le cas de ses prédécesseurs.
13:11Jusqu'à présent, on l'aurait attaqué
13:13l'extrême droite il y a encore deux ans
13:15s'il parlait de la sorte.
13:17Là, vous avez parfaitement raison, Véronique.
13:19C'est-à-dire qu'on voit bien
13:21que le réel quand même saute aux yeux.
13:23Et qu'on ne peut plus dire n'importe quoi.
13:25Et comme il y a une menace
13:27pour la Macronie
13:29et pour la droite classique,
13:31Marine Le Pen,
13:33ils sont obligés de...
13:35En fait, il ne peut plus mettre la poussière
13:37sous le tapis.
13:39Il faut résoudre les problèmes.
13:41Une fois qu'on les a dénoncés.
13:43Je suis d'accord avec vous, mais avant,
13:45on ne les dénonçait même pas.
13:47C'est pas mal déjà de dire la réalité.
13:49Je suis d'accord avec vous.
13:51Je voulais vous faire écouter
13:53pas mal de réactions sur ce sujet,
13:55mais il se trouve que toutes ces réactions
13:57ont été dites avant la prise de pouvoir
13:59de François Bayrou.
14:01Parce que la prise de pouvoir...
14:03La prise de parole.
14:05Oui, mais l'astuce révélateur.
14:07Il a enfin retenu le pouvoir.
14:09A quelle heure il a fait cette déclaration ?
14:11Autour de 16h45.
14:13La plus intéressante néanmoins,
14:15qu'on peut toujours écouter,
14:17c'est Xavier Driancourt,
14:19ancien ambassadeur de France,
14:21qui était sur le plateau de CNews.
14:23Je vous propose de l'écouter.
14:25Ce n'est pas un régime comme le nôtre.
14:27Ce n'est pas un régime démocratique
14:29comme le nôtre, avec les mêmes codes
14:31que les nôtres que nous avons.
14:33C'est un régime qui a été formé
14:35par l'URSS brejnévienne,
14:37stalinienne.
14:39Plus que par les 132 années
14:41de la colonisation française.
14:45La France doit-elle suspendre totalement
14:47les visas des ressortissants algériens
14:49afin que l'Algérie accepte de reprendre
14:51les ressortissants sous OQTF ?
14:53C'est à 94% quand même des gens
14:55et même dans la majorité présidentielle
14:57il y a 85%, dans la droite il y a 90%
14:59et la gauche,
15:01même la gauche si j'ose dire,
15:0364%. Alors en marge
15:05de cela, et c'est pour ça qu'il faut être
15:07sur tous ces sujets avec beaucoup
15:09de nuances.
15:11Des imams algériens vont pouvoir venir en France
15:13durant la période du Ramadan qui se tiendra
15:15du 1er au 29 mars.
15:17Ce qu'on appelle des imams, c'est des récitateurs.
15:19Pas tout à fait la même chose.
15:21Ils ne sont pas assez nombreux
15:23pour achever le Ramadan.
15:25Jean-Philippe Tanguy, le premier, a dit
15:27dimanche à 20h, Bruno Retailleau a annoncé
15:29qu'il fallait durcir nos relations en Algérie.
15:31Mensonge. En parallèle, Bruno Retailleau autorise encore
15:33les imams algériens à venir faire leurs ingérences
15:35au mépris des promesses mille fois faites
15:37aux Français de les refuser. Le Ramadan
15:39commence dimanche.
15:41Laurent Giacobelli était sur le même...
15:43comment dire... sur la même ligne.
15:45Mais Bruno Retailleau a répondu
15:47la fermeté migratoire, ce n'est pas dire
15:49et faire n'importe quoi. La venue de ces imams
15:51est strictement encadrée depuis des décennies.
15:53Ils viennent en France le temps du Ramadan
15:55et repartent ensuite. Ma politique, c'est
15:57d'une part de faire la chasse aux islamistes
15:59et d'autre part de renforcer le sentiment
16:01d'appartenance à notre communauté nationale
16:03chez nos compatriotes musulmans.
16:05Entraver la liberté de culte reviendra
16:07à donner raison aux extrémistes et à désespérer
16:09les patriotes musulmans sincères, et ils sont nombreux.
16:11Je refuse de laisser croire, et je l'assume
16:13parfaitement, que dans la République, il faut être
16:15un mauvais croyant pour être un bon français.
16:17Alors Sébastien Chenu,
16:19Monsieur Jacobelli, il n'aura pas fallu
16:21à six mois Bruno Retailleau pour se coucher devant les
16:23exigences de l'Algérie, dit-il,
16:25et Laurent Jacobelli dit la même chose.
16:27Que penser de ce sujet ? Le problème peut-être pour
16:29les récitateurs et les imams algériens,
16:31ceux qui viennent de Turquie et des autres pays, serait-il ?
16:33En même temps, effectivement, le ministre
16:35a parfaitement répondu, ils viennent pour un certain nombre
16:37de jours et après ils s'en vont. Il ne s'agit pas là de politique
16:39migratoire, mais il s'agit effectivement de la liberté
16:41de culte, et d'une mauvaise manière qui serait
16:43faite aux fidèles musulmans sur le sol français,
16:45qui eux n'ont rien demandé, qui ne sont pas ceux
16:47qui ont mis Boilem Sansalle au fond d'une jôle algérienne,
16:49qui ne sont pas ceux qui prennent des mesures
16:51anti-françaises comme Monsieur Théboune. Je ne vois pas
16:53pourquoi est-ce qu'on ferait payer aux musulmans français
16:55l'impéricide des dirigeants algériens.
16:57Ce n'est pas si simple. Je suis partagé.
16:59Il est certain que
17:01le Rassemblement National,
17:03on peut le comprendre,
17:05voit un concurrent sérieux,
17:07Monsieur Retailleau, donc ils ne sont pas là
17:09pour lui faire de cadeaux. Mais en même temps,
17:13l'Algérie n'a pas le monopole des imams.
17:15Il y a des imams.
17:17Il y a des imams ailleurs qu'en Algérie.
17:19Par conséquent,
17:21compte tenu de la situation exceptionnelle
17:23qui nous est faite aujourd'hui,
17:25on aurait pu imaginer que cette année...
17:27Je ne suis pas en train d'accabler
17:29Monsieur Retailleau. Je suis en train
17:31de dire que la réflexion du
17:33Rassemblement National n'est pas complètement
17:35irsuite. C'est tout ce que je dis.
17:37Il a raison, il a tort Bruno Retailleau
17:39pour deux choses.
17:41Parce qu'il essaye de réorganiser
17:43l'islam de France. Comme son prédécesseur
17:45Gérald Darmanin, c'est extrêmement compliqué.
17:47C'est au point mort.
17:49Donc il est obligé, là, de faire venir des imams
17:51de l'étranger. Donc il est un petit peu pris
17:53à la gorge. Cela dit, on sait très bien que ce n'est pas
17:55sa volonté. Je suis d'accord sur le symbole
17:57politique, il n'aurait pas dû le faire.
17:59Vous avez déjà eu une grande musquée qui est l'ambassade
18:01bis de l'Algérie.
18:03Et personne ne se posait la question de pourquoi cette information sort.
18:05Maintenant, quand il se targue justement de vouloir avoir des imams
18:07qui ne subissent pas d'influence
18:09étrangère, c'est vrai que
18:11il aurait peut-être pu faire autrement.
18:13On peut les faire venir du Maroc, du Mali,
18:15là où... Non mais ça a été opportunément
18:17diffusé par l'Algérie.
18:19Ça a été diffusé, mais à 5 jours du Ramadan.
18:21Je ne vois pas très bien ce qu'il aurait pu faire d'autre à 5 jours du début du Ramadan.
18:23Honnêtement, on ne peut pas lui faire
18:25de mauvais procès. On marque une pause.
18:27On parlera de Boalem Sansal, bien sûr.
18:29On parlera de Mohamed Amra.
18:31On parlera de Harry Habitant,
18:33qui sera d'ailleurs sur Europe un vendredi.
18:35Je le recevrai vendredi entre 12h et
18:3713h, Harry Habitant. On parlera de
18:39Michel Apaty, parce que ça n'avait pas beaucoup parlé.
18:41Vous avez vu la carte dorée
18:43de Trump. Vous savez ce que c'est la carte dorée ?
18:455 millions de dollars.
18:47C'est intéressant quand même.
18:495 millions de dollars, vous devenez américain,
18:51on reconnaissait que c'était longtemps.
18:53Vous les avez, j'ai un visa américain.
18:55C'est quand même très étonnant.
18:57Un drôle de rapport.
18:59Il a également dit que l'Union Européenne
19:01avait été faite, alors je ne vais pas répéter,
19:03mais pour... Voilà, je vais le dire
19:05d'une manière différente, mais ce n'est pas celle qu'il a
19:07employé pour emmerder les Etats-Unis.
19:09Mais...
19:11Il lui arrive d'être
19:13extravagant. Mais moi je pense que
19:15le wokisme a rendu fou tout le monde,
19:17y compris M. Trump.
19:19Même les bêtises que dit Trump, c'est de la faute du wokisme.
19:21Au point par exemple... Ah mais je pense
19:23que d'un excès l'autre...
19:25Lâchez-vous de vous-même.
19:27Ne vous trompisez pas.
19:29Au point, j'ai l'oubliable de porter
19:31un costume d'été le 25 février.
19:33Ce n'est pas l'été, c'est un costume de mi-saison
19:35qui est assez bien adapté à la
19:37météorologie d'aujourd'hui.
19:39Voilà.
19:41Ne me cherchez pas mauvais sur elle, M. Trump.
19:43S'il vous plaît, M. Trump.
19:45S'il vous plaît. Reprenez-vous.
19:49Vous pourriez penser que je vous ai
19:51emmené, c'est ce que vous voulez dire.
19:53Je n'irai pas plus loin.
19:55Nous marquons une pause
19:57et nous revenons dans une seconde.
20:00Un mot de François Bayrou,
20:02qui a parlé à cet après-midi
20:04de Boilem Sansal.
20:10Nous n'avons pas les nouvelles de sa santé
20:12que nous souhaitons.
20:14Nous sommes dans une grande
20:16inquiétude à propos de sa santé.
20:18Et je le disais,
20:20nous sommes une grande inquiétude
20:22en fonction des pressions qui sont faites
20:24sur lui, notamment
20:26qui mettent en cause
20:29ses avocats.
20:31Et donc, vous voyez bien
20:33que prononcer le nom
20:35de Boilem Sansal
20:37dans cette conférence de presse,
20:39c'est évidemment
20:41une manière de dire l'importance
20:43que la France accorde
20:45à sa personnalité
20:47et au respect
20:49qu'il devrait lui être dû.
20:51Nous pensons
20:53qu'il est dans un état de santé
20:55inquiétant
20:57et nous voulons
20:59que tous les droits
21:01qui sont les siens soient respectés.
21:03Et notamment le droit
21:05à choisir ses avocats.
21:11Sur le droit à choisir son avocat,
21:13il fait référence au fait que le régime algérien
21:15ne veut pas que son avocat intervienne
21:17parce que son avocat est juif.
21:19On peut noter que François Bayrou
21:21en parle de manière extrêmement claire
21:23là où Emmanuel Macron a mis des semaines
21:25mais c'est surtout qu'il fallait en parler
21:27il y a trois mois quand même, pardonnez-moi.
21:29On est une grande mollesse.
21:31Vous êtes devenu un supporter
21:33de Monsieur Bayrou
21:35et tant mieux.
21:37J'étais le premier à déplorer
21:39parfois des lignes difficiles à percevoir,
21:41des formes d'absence
21:43et là je trouve que
21:45je me réjouis
21:47qu'on puisse
21:49défendre
21:51un homme politique
21:53parce que ce plateau, c'est une bonne chose.
21:55Je ne vous en fais pas.
22:03Et si demain,
22:05François Bayrou renonce à tout,
22:07vous verrez que j'arrêterai de l'ensoncer.
22:09L'opinion de M. Ragnel sur M. Bayrou
22:11est intéressante
22:13mais sur le fond des choses,
22:15ça méritait quand même d'être dit là
22:17et comme là, très bien.
22:19On ne veut pas de mon confrère et ami Zimré
22:21parce qu'il est généreux.
22:23Véronique, très vite.
22:25Je ne suis pas d'accord avec vous.
22:27Je trouve que là-dessus,
22:29François Bayrou est dans le commentaire
22:31et ce qui a été dit aujourd'hui aurait dû être dit.
22:33D'accord mais mieux tard que jamais.
22:35C'est tout de suite après l'arrestation
22:37de Boilel Sansa
22:39qu'il fallait faire la concurrence d'aujourd'hui.
22:41Montrer les muscles.
22:43Au début, Emmanuel Macron
22:45a déjà commencé à distribuer les coups.
22:47Souvenez-vous, à l'époque, on disait
22:49il ne faut surtout pas en parler
22:51parce que vous allez faire capoter les négociations.
22:53En réalité, il n'y a pas de négociations
22:55et il ne s'est rien passé.
22:57Je suis d'accord avec vous.
22:59Est-ce que vous avez vu
23:01le ministre
23:03des Affaires étrangères qu'on a
23:05je me suis permis de faire un petit tweet
23:07il s'est permis de reprocher
23:09à M. Bardella d'avoir serré la pince
23:11je vous dis bien
23:13serré la pince d'un ministre israélien
23:15donc il n'est même pas dans la diplomatie
23:17lorsqu'il s'agit d'Israël
23:19mais par contre il rampe
23:21lorsqu'il s'agit de l'Algérie
23:23qui détient Boilel Sansa.
23:25C'est quand même particulier.
23:27L'ARCOM
23:29a annoncé ouvrir une instruction
23:31après les propos polémiques de Jean-Michel Lapati
23:33et Mardi sur RTL où il dressait un parallèle
23:35entre le nazisme et la colonisation française
23:37en Algérie.
23:39RTL
23:41et nos confrères Thomas Soto
23:43et Amandine Bégaud
23:45ont été choqués.
23:47Oui choqués mais ils ont apporté la contradiction
23:49ils ont répondu parfaitement
23:51c'est ce que je vous dis bien sûr.
23:53Le modérateur, très souvent je dis
23:55le modérateur que je suis
23:57et surtout auprès de M. Gornadol
23:59ce qui nous permet
24:01ce qui nous permet
24:03de ne pas avoir
24:05des signalements
24:07il y a des gens qui s'amusent à faire des signalements
24:09là je pense qu'ils ont fait leur job
24:11on ne peut pas être pour la liberté d'expression
24:13nous sommes sur ce plateau toujours et tout le temps
24:15et vouloir interdire M. Lapati
24:17ça n'aurait pas de sens.
24:19On a le droit de dire que c'est une énormité
24:21une grossièreté, une ligne mini.
24:23Vous avez le droit bien sûr
24:25mais on l'a dit hier avec Olivier Dardigolle
24:27donc on va refaire le débat
24:29et on verra ce que dira l'ARCOM
24:31Mme Portelli également lui a apporté
24:33la réponse. Parfaitement.
24:35On rappelle cette phrase qui nous paraît folle
24:37vous savez chaque année en France on commémore
24:39ce qui s'est passé à Auradour-sur-Glane
24:41c'est-à-dire le massacre de tout un village
24:43mais on en a fait des centaines, nous en Algérie
24:45vous vous rendez compte, des centaines
24:47c'est pas 3-4, c'est pas 5-6, des centaines
24:49on aurait fait des centaines d'Auradour-sur-Glane
24:51et ils ne parlent pas des massacres
24:53que le FLN a commis contre des civils
24:55le massacre de Mélousa c'est 320 morts
24:57civils qui ont été tués, plus des Français
24:59dans des cafés, dans des cinémas
25:01ça c'est Auradour-sur-Glane
25:03qu'on commis le FLN algérien
25:05mais les nazis n'existaient pas, on ne s'est pas comportés
25:07comme des nazis, les nazis se sont comportés
25:09nous en Algérie, bref, on en a parlé hier
25:11je vous propose de ne pas forcément en reparler
25:13sur sa liberté d'expression, peut-être juste dire
25:15que moi je suis assez d'accord avec ce que vous dites
25:17je trouve que je suis en désaccord
25:19total avec lui sur ce sujet-là
25:21comme sur bien d'autres, mais je pense
25:23qu'il doit pouvoir le dire, même si je trouve ça
25:25complètement faux, je suis en désaccord total
25:27c'est une erreur historique, il dit n'importe quoi
25:29tant qu'il y a quelqu'un pour lui dire en face
25:31qu'il dit n'importe quoi, ça ne me dérange pas
25:33vous verrez ce que dira l'ARCOM, je suis assez d'accord avec vous
25:35j'aime pas le délit d'opinion en général
25:37l'ARCOM a sévi
25:39contre quelqu'un que je connais bien
25:41et que j'aime bien parce qu'il avait osé mettre
25:43en cause l'immigration
25:45l'immigration en France
25:47en matière de criminalité
25:49et pour cela il y a eu une amende
25:51donc ou la liberté pour tout le monde
25:53ou je sais pas
25:55c'est cohérent dans la cohérence
25:57depuis 2012
25:59depuis 2012
26:01C8 a été 18 mises en garde
26:038 mises en demeure
26:0512 amendes pécuniaires
26:07et 38 sanctions
26:09C8, 38 sanctions
26:11CNews, 18 sanctions
26:13depuis 2012
26:1518 sanctions, ça fait
26:17par an avec les heures de direct qu'il y a
26:19mais ce qui est extraordinaire
26:21France TV
26:23tout le groupe, France TV, Arte, Radio France
26:25etc, en tout, tous
26:275 sanctions
26:29Depuis quand ?
26:31Il y a eu 3 mises en garde depuis 2012
26:335 sanctions
26:355 !
26:373 mises en garde, 2 mises en demeure
26:39et 0 amende pécuniaire
26:41et ça c'est France TV
26:43plus Arte, plus Radio France
26:45plus RFI, plus France 24
26:47et plus LCP
26:495 sanctions !
26:51Bon, alors c'est des gens
26:53sûrement formidables
26:55C'est absolument magnifique
26:57Mais comme les gens de l'ARCOM viennent du
26:59service public essentiellement, c'est pas surprenant
27:01Les mises en garde que j'ai obtenues
27:03Bon, je veux bien qu'on...
27:05Les mises en garde
27:07que j'ai obtenues
27:09contre France Inter
27:11ont été foulées au pied
27:13Si ils n'ont pas d'amende
27:15ils ne s'amendent pas, c'est tout, c'est aussi simple
27:17que ça. Donc là c'est des chiffres, c'est très
27:19clair ce que je vous dis, et chacun
27:21peut juger. Bon, C8 vous le savez
27:23ça sera d'apparaître sur la TNT
27:25vendredi soir, il y a beaucoup de prises
27:27de positions, je voulais qu'on écoute
27:29ce qu'il a invoqué
27:31C'est un
27:33organisme administratif
27:35qui n'a pas de légitimité démocratique
27:37et qui va à l'arrivée décider à la place
27:39des Français, au fond, qu'elle chêne
27:41un droit de vie ou de mort
27:43et on ne m'empêchera pas de penser
27:45que derrière ça, évidemment
27:47il y a un arrière-plan idéologique
27:49et qu'au fond c'est parce que
27:51ce que dit C8
27:53ne correspond pas à ce qu'il faudrait dire
27:55qu'à l'arrivée l'ARCOM les sanctionne
27:57C'est courageux, de la part de
27:59Laurent Wauquiez
28:01Bien sûr, mais il a
28:03complètement raison, mais toutes ces autorités
28:05administratives, il y en a 17
28:07près de plume, les 17
28:09Aucune légitimité
28:11démocratique, sauf si
28:13vous me persuadez du contraire
28:15Il y a un organisme qui régule les médias, le principe ne me semble pas choquant
28:17ce qui est choquant c'est quand il y a des arrières-pensées
28:19idéologiques pour reprendre le rôle de Laurent Wauquiez
28:21Qui nomme ces gens ? Voilà, c'est ça, il faut travailler
28:23sur la nomination des gens
28:25Qui nomme le président ?
28:27Qui a nommé Roch-Olivier Mestre ?
28:29Qui ?
28:31Emmanuel Macron
28:33Emmanuel Macron
28:35Donc c'est tout
28:37Il semblerait quand même
28:39enfin j'en accepte l'augure, en entendant
28:41M. Wauquiez, en entendant M. Schetty
28:43que la droite, enfin
28:45également, commence à se préoccuper
28:47de la bataille culturelle
28:49en matière médiatique
28:5120 ans trop tard, mais là aussi
28:53C'est mieux vaut tard que jamais
28:55Ça vient en même temps tout ça
28:57Il y a eu des paroles de raison et de soutien à C8 aussi
28:59dans le bloc central avec
29:01Maude Réjean je crois
29:03dans les colonnes du journal du dimanche, il y a eu des propos assez sensés aussi
29:05Oui, je suis d'accord avec vous, mais
29:07C8 va fermer
29:09Il y a 2 800 000 personnes
29:11en ce moment
29:1320h40 en ce moment, ça devrait être le public
29:15Ce serait une chaîne qui n'a pas d'audience
29:17éventuellement, bon
29:19je ne crois pas si ça n'a pas d'intérêt
29:21Mais c'est une chaîne qui cartonne
29:23C'est une chaîne qui a un public
29:25Et c'est une chaîne privée
29:27Mais Louis, le problème de Cnews
29:29et de C8, il n'y en a qu'un
29:31C'est que ça marche
29:33Il n'y en a pas 2, c'est que ça marche
29:35Moi j'ai lu tous les arguments
29:37juridiques, il n'y en a pas un qui m'a convaincu
29:39Donc quand vous n'êtes pas convaincu par le juridique
29:41ça veut dire que le raisonnement
29:43est politique, la seule raison est politique
29:45Et tous ceux qui ont connu
29:47M. Rocque-Olivier Mestre, tous ceux
29:49qui l'ont croisé dans leur carrière
29:51ne disent pas que
29:53c'était un phénix
29:55Mais je peux le dire comme ça
29:57C'est pas insultant
29:59Ils disent tous que c'était
30:01M. Lelouch parle d'un obscur
30:03collaborateur de Jacques Chirac
30:05Et c'est un homme qui effectivement
30:07dans sa carrière, sur son CV
30:09a fermé C8
30:11Très bien
30:15Je voudrais que nous écoutions le William Lémergé
30:17Je suis surpris
30:19que l'on ne privilégie
30:21pas
30:23l'avis des téléspectateurs
30:25Tous les jours, vous le savez bien vous, puisque
30:27tous les jours vous êtes notés
30:29Tous les jours on vote ou on vote pas pour vous
30:31Ça s'appelle les audiences
30:33Et là on demande aux téléspectateurs
30:35et on fait le bilan, bah tiens aujourd'hui ils nous ont regardés
30:37Et là avec
30:39l'émission dont vous me faites l'honneur de parler
30:41la mienne, mais l'ensemble
30:43de la chaîne de C8
30:45elle est massivement regardée
30:47Ça, ça c'est un résultat
30:49On devrait se fier à ça
30:51Supprimer ça veut dire décapiter
30:53ça n'existe pas en France, ça n'a jamais existé
30:55ni en Europe occidentale
30:57C'est la première fois
30:59Et on vous envoie, et c'est ça le pire
31:01C'est qu'on vous envoie au chômage
31:03Ecoutez bien ça, est-ce que vous connaissez une institution
31:05de la République qui envoie des gens au chômage
31:07comme s'il n'y en avait pas assez
31:09C'est pas 500, c'est probablement
31:11entre 500 et 1000, vous vous rendez compte
31:13Donc jeudi
31:15Vendredi, je vais aller à l'ARCOM
31:17Je vais leur dire s'il vous plaît
31:19Trouvez-moi du boulot, parce que vous m'avez mis en chômage
31:21Pour quelle raison ?
31:23Voilà, effectivement je voudrais rétablir
31:25cette vérité-là, nous sommes jugés
31:27et les téléspectateurs
31:29estiment que nous avons non seulement
31:31le droit de vivre, mais ça leur plaît
31:33Alors on continue, et ben non
31:35Et puis il y avait
31:37nos amis Arcisaie et Ageron
31:39qui étaient chez Laurence Ferrari
31:41tout à l'heure, qui
31:43présentent depuis de nombreuses années
31:45les Animaux de la Huit, vous savez que c'est un succès
31:47incroyable, les Animaux de la Huit
31:49C'est plus de 600 000 personnes
31:51Les gens sont passionnés par cette émission, qui est formidable
31:53d'ailleurs, et elles étaient
31:55chez Laurence tout à l'heure
31:57C'est ma vie en fait, c'était ma vie
31:59Je ne peux pas rester sur la Paris
32:01J'ai débuté là-bas, j'avais
32:0325 ans, et là-bas j'ai eu
32:05mes enfants, on a créé cette émission toutes les deux
32:07Sandrine c'est une très belle rencontre
32:09et une belle amitié
32:11et voilà
32:13on a partagé 20 ans de belles aventures
32:15à la rencontre de passionnés
32:17et c'est vrai que c'est une page qui s'ourme
32:19et c'est hyper dur de l'apprendre
32:21comme ça du jour au lendemain, alors tout a une fin
32:23mais là comme ça c'est difficile
32:25C'est très brutal effectivement
32:27Je pense que tout le monde n'avait pas vraiment réalisé
32:29parce qu'on pensait que les choses allaient changer
32:31on garde l'espoir, on a toujours de l'espoir
32:33l'espoir fait vivre, moi je suis quelqu'un
32:35d'optimiste, donc je me disais
32:37non, c'est pas possible
32:39j'ai gardé ça longtemps en moi
32:41et c'est vrai que la fin des
32:43Animaux de la Luite, ça a été terrible, la fin de
32:45William Amidi, hier
32:47ça a été terrible pour moi
32:49de dire au revoir comme ça, c'est vraiment
32:51un crève-cœur.
32:53Sandrine Arciset et Elodie Ageron
32:55Franchement c'est incroyable, chaque jour qui passe
32:57vous savez on disait tout à l'heure la prise
32:59de conscience de Monsieur Béroud
33:01par rapport à la période qui est peut-être déjà
33:03tardive, mais là pareil, il y a un rapport
33:05de cause et effet direct
33:07entre la perte de
33:09la bataille des idées de la gauche
33:11et son intolérance
33:13il y a un rapport direct, ils n'ont plus
33:15que ça, la possibilité d'user
33:17encore leur pouvoir
33:19d'intolérance.
33:21Je voulais vous faire écouter Philippe Labraud
33:23alors Philippe Labraud c'est le doyen
33:25des présentateurs
33:27animateurs et il fait une émission
33:29qui s'appelle Formidable, qui est la seule d'ailleurs
33:31il le dit, qui rassemble toutes les cultures
33:33et hier quand il a pris l'antenne
33:35il a fait un éditorial
33:37sur la place de la culture
33:39en France et combien
33:41elle est décisive, importante, et je voulais vous le faire
33:43écouter.
33:45Comme vous le savez peut-être, une instance
33:47de régulation, l'ARCOM, a décidé
33:49il y a déjà longtemps d'interrompre
33:51la chaîne C8. Pour parvenir
33:53sur les polémiques, les discussions
33:55c'est pas le but de cette soirée
33:57notre but à nous
33:59c'est de vous faire comprendre à quel point
34:01nous aimons cette émission, nous l'aimons
34:03parce que vous l'aimez, parce que depuis 3 ans
34:05plus de 400 invités
34:07réalisateurs, cinéastes
34:09chanteurs, musiciens, comédiens
34:11personnalités de tout genre
34:13sont venus pendant plus de 50 minutes
34:15pour parler de la culture
34:17qu'est-ce qui est essentiel ?
34:19C'est la culture, c'est la culture qui nous fait vivre
34:21le cinéma, le théâtre, les romans
34:23l'imaginaire, la musique
34:25la cuisine
34:27tout, et bien tous ces gens-là
34:29tous ces hommes, toutes ces femmes
34:31sont venus dans cette émission
34:33la seule, la seule
34:35du paysage audiovisuel qui pendant plus de
34:3750 minutes
34:39parle de tout ce qui est culture
34:41oui, il y a des émissions spéciales sur les livres
34:43par exemple, dans le librairie, d'accord
34:45mais c'est uniquement la littérature, nous c'est
34:47tout, on a voulu
34:49on a été ambitieux, mais vous nous avez
34:51répondu avec fidélité
34:53vous proposer une fois par semaine
34:55ce qui est l'essentiel de nos vies
34:57la culture, et bien voilà
34:59c'est beau ce qu'il a dit Philippe
35:01c'est beau et c'est juste, c'est tellement juste
35:03et c'était une émission vraiment
35:05formidable qui cette année était
35:07programmée le mercredi soir, c'est une émission formidable
35:09et ça c'est vraiment d'une très grande
35:11tristesse bien sûr de ne plus avoir ce rendez-vous
35:13et tout est incompréhensible
35:15Paris Habitant, après la confirmation
35:17par la cour d'appel de Paris fin janvier du non-lieu
35:19il était hier soir chez
35:21nos confrères de CETAVOU et je vous l'ai dit
35:23il sera avec nous vendredi
35:25sur Europe 1 entre 12h et 13h
35:27je voulais simplement qu'on l'écoute parce que pendant 3 ans
35:29il n'a pas pu travailler quand même
35:31il est remonté sur scène depuis
35:33à peu près 6 mois
35:35il faut saluer ses producteurs, je le dis à chaque fois
35:37parce que c'est vraiment important, des gens fidèles
35:39loyaux, c'est important
35:41Nicole Coulier, Gilbert Coulier
35:43qui ne l'ont pas lâché, qui l'ont aidé
35:45à la fois artistiquement
35:47mais aussi humainement, je les ai vus
35:49parfois dans Paris, tous les 3 en train de dîner
35:51c'est aussi ça qu'ils l'ont accompagné
35:53c'est aussi ça un producteur, il ne l'a pas lâché
35:55alors que tout le monde du cinéma l'avait lâché
35:57et Harry était
35:59hier soir, j'ai vu son spectacle
36:01vendredi, il est formidable
36:03de créativité, d'intelligence, de drôlerie
36:05d'humanité, vraiment c'est formidable
36:07et voyez ce qu'il disait hier
36:09chez
36:11notre consoeur de France 5
36:15oui, très très heureux de retrouver le public
36:17très heureux de remonter sur scène
36:19et c'était un bonheur
36:21partager tous ces rires avec le public
36:23j'attendais ça depuis longtemps
36:25il n'empêche la première de ses représentations
36:27lundi dernier a été
36:29accompagné d'une manifestation féministe
36:31le collectif Nous Toutes qui réclamait son
36:33allumation, comme à chaque fois d'ailleurs
36:35que vous êtes monté sur scène ailleurs qu'à Paris
36:37ces derniers mois, qu'est-ce que vous leur répondez ?
36:39j'ai envie de leur dire que
36:41d'abord je respecte
36:43leur combat, je respecte
36:45profondément, parce que
36:47c'est très très important la libération
36:49de la parole de la femme, c'est très important
36:51mais moi je peux vous parler
36:53de mon histoire, et mon histoire
36:55c'est que j'ai été accusé
36:57à tort, et j'ai été
36:59innocenté trois fois
37:01il y a eu une
37:03démise en examen
37:05ça que vous avez changé de statut, vous étiez présent
37:07en juillet 2023, vous êtes devenu témoin assisté
37:09exact, ensuite en avril
37:112024, il y a eu un premier non-lieu
37:13et un deuxième non-lieu il y a quelques semaines
37:15voilà, sept magistrats se sont
37:17succédé dans cette affaire, et ont déclaré
37:19que j'étais innocent, moi ce que je veux c'est remonter
37:21sur scène, faire rire le public
37:23ce que j'aime faire depuis le début, c'est-à-dire
37:25divertir les gens, et
37:27qu'on soit ensemble
37:29voilà
37:31évidemment
37:33vous imaginez, souvent j'ai pensé à lui, il a trois filles
37:35comment vous dites à vos trois filles
37:37que vous
37:39êtes accusé d'agression
37:41sexuelle alors que vous êtes innocent
37:43non mais c'est un homme qui a connu l'enfer
37:45et il faut rendre hommage effectivement
37:47au coulier, vous avez raison, et pas
37:49à ce courageux
37:51milieu artistique qui lui a tourné le dos
37:53comme toujours, mais
37:55il est un peu trop gentil avec le collectif
37:57Nous Toutes et les féministes
37:59d'abord il est gentil
38:01on va dire que moi je suis moins gentil
38:03il parle du combat, et puis il est habile
38:05il n'est pas du tout dans la revanche
38:07j'ai bien compris pourquoi
38:09moi qui suis peut-être plus
38:11libre de dire les choses que lui
38:13je dis que les féministes
38:15qui après le fait
38:17qu'ils soient innocentés
38:19continuent à manifester sont aussi
38:21ignobles que Sandrine Rousseau
38:23lorsqu'elle explique encore à
38:25Julien Bayou qu'il a des choses
38:27à se reprocher alors que lui aussi a été
38:29innocenté, ça c'est d'ignominy
38:31et c'est le
38:33gaucho féminisme
38:35qui est d'une cruauté
38:37sans nom, pardon de le dire
38:39On a deux hommes innocents qui ont été jetés en pâture
38:41dont on a bougé la carrière
38:43et dont certaines continuent à demander
38:45la tête aujourd'hui, on vous croit
38:47On ouvre la page étranger
38:49avec cette info qui est quand même tout à fait étonnante
38:51en Roumanie, puisque soupçonné
38:53d'avoir bénéficié d'une ingérence
38:55russe pendant l'élection présidentielle
38:57roumaine en novembre, finalement annulée
38:59le candidat dit d'extrême droite
39:01arrivé en tête au premier tour
39:03Kalin Tchorgescu a été
39:05inculpé mercredi et placé sous contrôle judiciaire
39:07le procureur a ordonné l'ouverture
39:09de poursuites pénales
39:11à son encontre au titre de fausses déclarations
39:13sur le financement de sa campagne et de son patrimoine
39:15ainsi que pour de multiples
39:17autres chefs annoncés le parquet
39:19jusqu'alors peu connu, Tchorgescu
39:21était arrivé en tête du premier tour
39:23à l'élection présidentielle le 24 novembre
39:25Ferrar dans l'Union Européenne
39:27la cour constitutionnelle avait annulé ce scrutin
39:29à la suite d'allégations d'ingérence russe
39:31Il est soupçonné
39:33d'avoir bénéficié d'une campagne de soutien illicite
39:35sur la plateforme Tic Tac
39:37En janvier la cour européenne des droits de l'homme
39:39avait refusé de suspendre l'annulation de ce scrutin
39:41après sa requête
39:43Le vice-président Vance en a parlé
39:45de son discours
39:47en vérité
39:49sans preuve formelle
39:51on dit que les russes ont arrangé son coup
39:53avec Tic Tac, ça n'a pas du tout établi
39:55au moment, on a annulé
39:57purement et simplement l'élection
39:59et maintenant on l'arrête
40:01je peux vous dire que si ça n'était pas
40:03un candidat d'extrême droite
40:05élu, si c'était par pure hypothèse intellectuelle
40:07quelqu'un de gauche
40:09toute l'Europe entière serait dans la rue
40:11mais il est d'extrême droite
40:13je trouve que
40:15évidemment
40:17qu'on a quand même peu d'informations précises
40:19on ne m'avait pas enquêté
40:21évidemment sur ce sujet
40:23et vous convenez que c'est délicat
40:25d'avoir des informations
40:27ce sont les feuilles, je n'y peux rien
40:29je vous parle de la réaction
40:31par rapport à des choses qui n'ont pas été établies
40:33c'est tout
40:35journée dramatique
40:37en Israël avec
40:39évidemment les obsèques
40:41de la famille Bibas, je voulais qu'on écoute
40:43Yarden Bibas
40:49est-ce que nous pouvons
40:51l'écouter ?
40:53Yarden Bibas
40:55Chéri
40:57je suis désolé de ne pas avoir pu vous protéger
40:59tous, si seulement j'avais su ce qui allait
41:01se passer, je n'aurais pas tiré
41:03je pense à tout ce que nous avons vécu ensemble
41:05il y a tant de beaux souvenirs
41:07je me souviens des naissances d'Ariel et de Kfir
41:09je me souviens des jours où nous nous assayions
41:11à la maison, dans un café, juste tous les deux
41:13et où nous parlions de tout pendant des heures
41:15c'était merveilleux
41:17ces moments me manquent profondément
41:19Chéri, s'il te plaît
41:21veille sur moi
41:23tiens-moi à l'écart des mauvaises décisions
41:25protège-moi des choses nuisibles et protège-moi de moi-même
41:27garde-moi pour que je ne sombre pas dans les ténèbres
41:29Mishmish, je t'aime
41:31Ariel, j'espère que tu ne m'en veux pas
41:33de ne pas t'avoir protégé correctement
41:35et de ne pas avoir été là pour toi
41:37j'espère que tu sais que j'ai pensé à toi chaque jour
41:39chaque minute
41:41Foufic, c'est le surnom que nous donnons à Kfir
41:43je ne pensais pas que notre famille pouvait être plus parfaite
41:45et puis tu es arrivé
41:47tu l'as rendu encore plus parfaite
41:49je me souviens de ta naissance, je me souviens que pendant l'accouchement
41:51la sage-femme a soudainement tout arrêté
41:53nous étions effrayés et pensions que quelque chose n'allait pas
41:55mais c'était juste pour nous annoncer
41:57que nous avions un autre Rouquin
41:59Maman et moi avons ri et nous nous sommes réjouis
42:01tu as apporté plus de lumière et de bonheur
42:03dans notre petite maison
42:05Le corps des trois otages ont été inhumés
42:07ce mercredi en Israël
42:09dans un cimetière près du Kiboutzenir
42:11non loin de là
42:13où ils avaient été enlevés le 7 octobre 2023
42:15je vous propose de voir le sujet de Corentin Brio
42:21Les larmes ont coulé ce matin
42:23lors du passage du cortège funéraire
42:25transportant les dépouilles de Chiri Bibas
42:27et ses deux petits garçons
42:29tués en captivité à Gaza
42:33Entre émotions et indignation
42:35l'heure était ce matin
42:37tout d'abord au recueillement
42:41Tellement émouvant
42:43honnêtement bouleversant
42:45je ne m'attendais pas à ce que cela m'affecte autant
42:47et voir toutes ces personnes
42:49venues les soutenir, c'est tellement émouvant
42:51Des milliers de personnes rassemblées
42:53sur les trottoirs de la ville
42:55brandissant des ballons oranges
42:57à l'image des enfants aux cheveux roux
42:59Les funérailles ont eu lieu ce matin
43:01au cours d'une cérémonie privée
43:03à la demande de la famille
43:05La semaine dernière
43:07la restitution par le Hamas des corps
43:09des membres de la famille Bibas
43:11retenus en otage depuis l'attaque du 7 octobre 2023
43:13avait suscité l'émotion et l'effroi
43:17Ils sont désormais
43:19les symboles des atrocités
43:21et des conflits qui s'éternisent
43:25Nous savons avec certitude
43:27que Benyamin Netanyahou n'a pas fait de son mieux
43:29jusqu'à présent pour amener tout le monde
43:31car nous savons pertinemment
43:33qu'il aurait pu le faire il y a près d'un an
43:35et sauver de nombreuses vies
43:37Le parlement israélien à Jérusalem
43:39a également observé une minute de silence
43:41à la mémoire de la famille Bibas
43:43et des autres victimes
43:45de l'attaque du 7 octobre
43:51Les mots du père sont d'autant plus touchants
43:53qu'il est dans la simplicité
43:57Il n'y a peu de choses à dire
43:59J'ai entendu cette dame-là
44:01critiquer Netanyahou
44:03J'ai juste préféré quand même
44:05qu'on entende tout un peuple israélien
44:07dire l'atrocité du Hamas
44:09qui les a tués
44:11dès le premier jour
44:13et la manière
44:15dont même les civils
44:17à Gaza
44:19aucun n'est intervenu
44:21même pendant l'horreur hitlérienne
44:23que vous avez eue en Allemagne hitlérienne
44:25notamment des chrétiens
44:27pour intervenir en bravant le danger
44:31Ça explique la difficulté
44:33de pouvoir résoudre
44:35diplomatiquement le conflit
44:37Ma teuille repose dans la terre d'Israël
44:39Je n'ai rien d'autre à dire
44:45C'est toujours difficile évidemment
44:47d'enchaîner avec
44:49le sujet
44:51prochain
44:53qui sera celui de l'Amérique
44:55et de Donald Trump
44:57Je voulais simplement qu'on voit peut-être
44:59la façade de l'Assemblée nationale
45:01qui va être illuminée en orange
45:03Je ne sais pas si on a des images
45:05ce soir en hommage à la famille Bibas
45:07dont la mère chérie et les deux jeunes enfants
45:09donc Ariel et Kfir
45:11vous le rappeliez, ont été tués
45:13par les terroristes du Hamas
45:15J'ai reçu cette image
45:17de l'initiative du député Julien Aoudoul
45:19également vice-président du groupe d'amitié
45:21France-Israël à l'Assemblée nationale
45:23et un rassemblement Place du Trocadéro
45:25est en ce moment
45:27à lieu
45:29depuis
45:3120 heures
45:35Je vous propose peut-être de marquer
45:37quelques secondes
45:39de silence
45:41en hommage à Chiri, Ariel et Kfir
45:45...
45:47...
45:49...
45:51...
45:53...
45:55...
45:57...
45:59...
46:01...
46:03...
46:05Donald Trump
46:07C'est vrai que Donald Trump
46:09je vais dire, surprend
46:11chaque jour
46:13bien évidemment
46:15alors que notre ami Gauthier Lebret
46:17est là et il va pouvoir venir pour la fin de cette émission
46:19en même temps que nous annoncer
46:21son programme. Bonsoir
46:23cher Gauthier
46:25Lors de la première réunion de son cabinet gouvernemental
46:27ce mercredi, Donald Trump a de nouveau
46:29chargé l'Union Européenne, deux jours après la visite
46:31d'Emmanuel Macron
46:33C'est extraordinaire d'ailleurs le parallèle entre les
46:35résolutions de l'ONU
46:37et puis la rencontre dans le bureau Oval
46:39Vraiment c'est le cirque
46:41je vous assure
46:43la politique c'est vraiment le cirque
46:45parce que
46:47évidemment Trump
46:49est plus proche aujourd'hui de la Russie
46:51que d'Emmanuel Macron, c'est ça la réalité
46:53je peux le dire comme ça ?
46:55En tout cas ils ont des intérêts communs
46:57plus qu'avec la France
46:59Bon
47:01et le président a estimé que l'Union Européenne
47:03a été conçue pour emmerder les Etats-Unis
47:05Bon, une déclaration
47:07C'est pas ce que disaient ses prédécesseurs à l'époque
47:09Voilà
47:11Étonnante, écoutons, soyons honnêtes, l'Union Européenne
47:13a été conçue pour emmerder les Etats-Unis
47:15a-t-il dit ? Et puis il y a cette
47:17carte de résidence
47:19et là c'est le chef d'entreprise, mais c'est vrai
47:21dans beaucoup de pays, c'est vrai je crois
47:23en Suisse, je crois que c'est vrai au Portugal
47:25En Suisse, si vous voulez aller en Suisse
47:27imaginons que vous soyez très riche
47:29alors que vous n'êtes peut-être que riche
47:31Vous n'êtes du tout
47:33Vous n'existez aussi
47:35Donc vous allez en Suisse
47:37Vous voyez, alors je ne sais pas qui, l'administration
47:39Vous êtes sous condition de ressources
47:41Et vous dites voilà, moi je veux venir m'installer chez vous
47:43Très bien, vous gagnez combien ? Ok
47:45Et c'est un deal pour fixer
47:47les impôts que vous allez payer
47:49Donc vous, ça vous intéresse puisque
47:51vous paierez moins d'impôts peut-être qu'en France
47:53Et puis le canton de Suisse sera content
47:55parce qu'il aura une recette supplémentaire
47:57Bon, il faut vivre en Suisse après
47:59Je n'ai rien contre
48:01Mais il faut vivre
48:03Il faut avoir les moyens d'y vivre
48:05Il faut aimer vivre à Genève
48:07ou à Lausanne
48:09Il faut aimer
48:11C'est bien aussi d'être à Paris
48:13Oui
48:15Il y a pire que Genève
48:17Oui, c'est toujours pareil
48:19Il y a Nantes aussi
48:21Je suis d'accord avec vous mais c'est bien Paris
48:23Non, si vous prenez sur vous, vous pouvez vivre à Genève
48:25Oui
48:275 millions de dollars pour devenir américain
48:29Je salue nos amis suisses qui nous écoutent peut-être
48:31Alors écoutez ce qu'a dit
48:33Donald Trump
48:35Parce que c'est vrai que c'est, comment on dit, disruptif
48:37C'est ça ?
48:41Nous allons vendre
48:43une carte dorée
48:45Vous avez une carte verte, c'est une carte dorée
48:47Le prix de cette carte sera
48:49d'environ 5 millions de dollars
48:51Ce qui vous permettra de bénéficier des privilèges
48:53de la carte verte et d'accéder
48:55à la citoyenneté
48:57Des personnes fortunées entreront dans notre pays
48:59en achetant cette carte
49:01Ce sera un marché prospère
49:03Ils dépenseront beaucoup d'argent
49:05Payeront beaucoup d'impôts
49:07Et emploieront beaucoup de monde
49:09Nous pensons que ce sera un grand succès
49:11Cela n'a jamais été fait auparavant
49:13Mais c'est quelque chose
49:15que nous allons mettre en place
49:17dans les deux prochaines semaines
49:19Bon
49:21C'est étonnant
49:23Je trouve ça quand même un peu ridicule
49:25Quelle conception de la citoyenneté
49:27de dire vous avez 5 millions
49:29Vous payez je ne sais combien de millions
49:31pour pouvoir jouer au tennis et vous baignez dans la piscine
49:33Je trouve ça assez ridicule
49:35Mais bon
49:37Après dans les faits
49:39Il y a beaucoup de pays qui font ça
49:41Mais ils ne le mettent pas en scène de cette manière là
49:43Ce qui est désolant c'est qu'en France
49:45personne ne voudrait acheter cette carte
49:47C'est un côté un peu amoral parce qu'on a le sentiment que tout s'achète
49:49Y compris la citoyenneté
49:51Y compris le fait de vivre dans un pays
49:53La façon dont ils le présentent
49:55C'est un peu vulgaire
49:57Le président de Gaza, une succession de clubs
49:59La French Riviera
50:01Je trouve qu'il parle des fois avec une forme de
50:03Ce clip n'est pas heureux
50:05On ne l'a pas montré ce soir
50:07Ce clip n'est pas heureux bien évidemment
50:09Mais bon c'est toujours pareil
50:11Qu'est-ce qu'on demande à un président de la République
50:13Est-ce qu'on lui demande d'être élégant
50:15D'être chic
50:17Ou d'être efficace
50:19Et d'avoir des résultats
50:21Sur la défense des intérêts de son pays
50:23Je suis sûr qu'il est très bon
50:25Monsieur Lebret
50:27Comment allez-vous ?
50:29Très bien et vous-même ?
50:31Ecoutez ça va
50:33Vous avez des nouvelles informations à nous donner ?
50:35Alors ce soir évidemment on va revenir sur
50:37Les fausses annonces de François Béraud
50:39Qui gagne du temps et qui ne fera rien
50:41Dans 6 semaines
50:43Oui j'ai vu, je vous ai trouvé optimiste
50:45Il faudrait que je reste
50:47Alors ça c'est vraiment la liberté d'expression d'une émission à l'autre
50:49C'est la liberté du temps
50:51Vous pensez sérieusement que la France va dénoncer
50:53Les accords de 1938 ?
50:55Mais je n'en sais rien
50:57C'est comment ?
50:59Mais par contre on avait dit déjà cela dans Punchline
51:01Donc vous avez dit le contraire de Punchline
51:03Donc après si vous voyez
51:05C'est la liberté de chaque émission
51:07Ça montre la ligne éditoriale
51:09Sur notre chaîne
51:11C'est une liberté totale
51:13Bien évidemment
51:15Je vous trouve
51:17Pessimiste
51:19Non pas pessimiste
51:21Si il ne soutient pas ce qu'il a dit
51:23Il saute
51:25Vous avez quand même vu que pendant ce discours
51:27Au début il dit un mois
51:29Et puis après finalement il dit 6 semaines
51:31Et puis dans 6 semaines ça sera 8
51:33Et puis après ça sera 10
51:35Ecoutez je suis peut-être pessimiste
51:37On verra
51:39Moi je voulais dire du bien de François Béraud
51:41Oui vous avez raison
51:43Vous allez voir ça va se tendre
51:45Et surtout vous entendrez
51:47J'essaie toujours d'être le plus honnête possible
51:49Moi je suis malhonnête
51:51Il dit ça et vous imaginez qu'il ne le fasse pas
51:53Mais est-ce qu'il le dit déjà
51:55J'ai entendu ce qu'a dit Louis
51:57Est-ce que le Président de la République est totalement raccord
51:59S'il avait eu le Président de la République
52:01Il aurait donné un vrai délai
52:03Il n'aurait pas dit 4 semaines puis 6 semaines
52:05L'argument vous chipotez
52:07Il a dit un mois et 6 semaines
52:09Il l'a dit dans la même phrase
52:11Vous aurez le témoignage de la petite fille
52:13Du dernier escapé d'Auradour-sur-Glane
52:15Qui répond à Jean-Michel Apathy
52:17Et vous allez voir ce qu'elle va dire
52:19Parce qu'elle est outrée par les propos de Jean-Michel Apathy
52:21Qui a dit que la France a commis
52:23Une centaine d'Auradours-sur-Glane en Algérie
52:25Oui mais là aussi
52:27Je l'assure ce sujet je le trouve intéressant
52:29On ne peut pas ici
52:31Sur cette chaîne en permanence
52:33Défendre la liberté d'expression
52:35Et regretter que quelqu'un
52:37Dise n'importe quoi
52:39Mais il faut lui apporter la contradiction
52:41Est-ce que j'ai dit que je voulais
52:43Vous ne l'avez pas dit
52:45J'ai dit ça depuis des années
52:47Je l'ai connu à RTL
52:49Il courait dans les couloirs
52:51Il ne supportait pas Eric Zemmour
52:53Il disait n'importe quoi
52:55Il y a quand même une limite
52:57Il y a une seule limite
52:59Ne jamais jouer contre son propre pays
53:01Et là Jean-Michel Apathy joue contre la France
53:03C8 n'a jamais joué contre son propre pays
53:05Il alimente la haine de la France
53:07Pour moi c'est une limite
53:09Qu'on soit journaliste de gauche, de droite, du centre
53:11Vous avez évidemment raison
53:13Il y a plus de jeunes gens issus de l'immigration
53:15Que d'aimer la France
53:17Quand matin, midi et soir
53:19Certains tapent sur la France
53:21Et ce qu'elle aurait fait à leurs ancêtres
53:23Depuis la nuit des temps
53:25Vous avez parfaitement raison
53:27Ca s'appelle le poison de la haine
53:29Et à titre personnel
53:31Quand on l'entend
53:33Cette jouissance
53:35Qui là m'interroge
53:37Il trompe le débat
53:39Il ne veut pas débattre de la réalité d'aujourd'hui
53:41Quand tu jouis à ça
53:43C'est pareil
53:45C'est le même principe
53:47D'instructeur
53:49Je suis d'accord
53:51On est déjà très en retard
53:53Mais c'est de votre faute
53:55Vous êtes un homme
53:57Qui fait réagir
53:59J'ai remarqué ça
54:01Jean-Marc Lelouch
54:03Vous aussi
54:05Beaucoup plus que moi
54:07C'est le réfrigérateur
54:09C'est le réfrigérateur, c'est froid
54:11Jean-Marc Lelouch était avec nous
54:13David Autonelier était là également
54:15Amanda était au son
54:17Merci à Benjamin Nau, à Robin Piette et à Gauthier Ramon
54:19Qui faisait son entrée avec nous
54:21Ce jour
54:23Félix Peyrolaz, toujours au top
54:25Toutes ses émissions sont à retrouver sur cnews.fr
54:27Et dans un instant
54:29Gauthier Lebret
54:31A demain

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