Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Sabrina Medjaber est avec nous ce soir, Geoffroy Lejeune et Olivier Dartigold sont là et Yohan Ouzahy et notre ami Gilles-William Goldadel.
00:09Mais c'est vrai que c'est une émission un peu particulière ce soir, j'allais dire exceptionnelle.
00:14Regardez. Et ça se passe de commentaires puisque notre ami Gilles-William a mis une cravate.
00:21Une cravate qui doit dater de 1974.
00:24Il l'a bien choisi, il a fait un effort.
00:26Une cravate qui doit dater de 1974 ou 1975 qu'il a retrouvée dans son armoire.
00:33Je reconnais qu'elle est paraissante.
00:34Et Gilles-William ne jette pas ses affaires, il les garde, il les envoûte.
00:39Je prends la clientèle à témoin. J'ai reçu des dizaines de lettres de soutien sous prétexte que M. Pécale ou M. Deval se moquaient de mes pulls.
00:51Je fais un effort coûteux de mettre pour une fois, coûteux.
00:56Pour mettre une fois une cravate, je peux vous dire que cette cravate, je vais renvoyer la facture à la direction.
01:02M. Serge, il va recevoir la facture, moi je vous le dis.
01:05Je fais un effort et je suis encore la risée du public. Je ne sais pas quoi faire.
01:10D'abord votre élégance n'est pas que vestimentaire.
01:15Merci, j'accepte ce compliment.
01:18Et on salue. Et puis dès que vous tenez votre chemise, ça va être encore plus chic.
01:22Il y a un côté laissé-aller qui peut plaire.
01:33Sérieusement, vous doutiez de l'habileté de M. Bayrou.
01:36Et c'est dommage, parce qu'il a réussi.
01:39Mais si, vous aviez mis quelques réticences.
01:43Souvenez-vous.
01:45On pense qu'on en veut, bien sûr.
01:49Mais il a réussi.
01:52Il n'y a que le résultat qui compte.
01:55Et l'important, c'est quand même que la France ait un budget, visiblement.
01:59Est-ce qu'on peut être d'accord là-dessus ?
02:01Un bon budget de gauche.
02:04Un mauvais budget est mieux que la loi spéciale qui se poursuivrait.
02:09Peut-être, mais ça se discute.
02:11On a été un peu pris en otage par cette question de la France doit avoir un budget.
02:15Oui, bien sûr, mais s'il est mauvais, ce n'est pas une bonne nouvelle.
02:18Tout le monde trouve que ce n'est pas un bon budget.
02:20Mais est-ce que c'est mieux quand même d'avoir un budget que pas de budget du tout ?
02:23La réponse est oui, si j'ai bien compris.
02:25A mon sens, oui, il vaut mieux avoir un budget.
02:28Écoutez cette séquence que vous avez sans doute vue des milliers de fois.
02:32M. Bayrou qui annonce le 49-3.
02:35J'ai l'honneur d'engager, en vertu de l'article 49-3 de la Constitution,
02:43la responsabilité du gouvernement sur le texte de la commission mixte paritaire
02:48complété d'amendements techniques et de coordination.
02:52Je vous remercie.
02:53Merci beaucoup, M. le Premier ministre.
03:01Mme Pannot, la première a réagi.
03:06La logique veut que, ce mercredi, lorsque nous examinerons les deux motions de censure
03:11que nous avons déposées, nous insoumis, avec nombre de députés du groupe GDR
03:16mais aussi nombre de députés du groupe écologiste,
03:18la logique veut que tous les opposants votent la motion de censure.
03:23Et cette motion de censure permettra définitivement de clarifier
03:27qui est dans l'opposition à ce gouvernement et propose une alternative,
03:30ce que nous faisons en rupture avec le macronisme
03:33et qui est en quelque sorte le supplétif des macronistes
03:37et continue dans un soutien sans participation à ce gouvernement.
03:41Voilà ce qui va se jouer ce mercredi.
03:44Bon, c'est clair pour la France insoumise.
03:46Le PS, écoutons avec Arthur Delaporte et Jérôme Guedj.
03:50Ce budget n'est pas un bon budget.
03:52Pour autant, il faut un budget pour la France.
03:54C'est la raison pour laquelle le Parti socialiste a pris une décision,
03:58celle de censurer ce gouvernement à l'issue de la procédure budgétaire.
04:03C'est-à-dire que nous n'allons pas voter la censure ce mercredi sur le budget
04:07parce qu'il faut un budget pour la France,
04:09mais nous déposerons à l'issue une motion de censure
04:12parce que nous nous opposons plus largement à ce gouvernement.
04:15Les socialistes sont autonomes et ils l'ont toujours été.
04:18Nous avons fait le choix de la négociation pour ramener,
04:22sinon des victoires à la maison,
04:24du moins atténuer les mauvais coups qui étaient prévus dans ce budget.
04:27Dans la négociation, on a eu des avancées.
04:30Elles ne sont peut-être pas idéales, mais elles vont dans le bon sens.
04:32Après, on se prononce souverainement.
04:34Il n'y a pas d'oukaz, il n'y a pas de pistolet sur la tempe.
04:36Joël-Éric Mélenchon est dans une mauvaise passe.
04:39Sa stratégie ne fonctionne pas. On l'a vu au municipal.
04:42On le voit dans toutes les élections législatives partielles.
04:44Il devrait s'interroger sur cette stratégie d'exclusion permanente
04:48qui est en train de l'amener au bord du précipice.
04:50Il ferait mieux de se remettre autour de la table avec nous
04:52et de réfléchir à ce qu'est l'intérêt du pays.
04:54Les socialistes sont autonomes.
04:56Il peut faire du stand-up, Jérôme Gage. Il peut faire rire.
05:00C'est le seul socialiste autonome parce qu'il a été élu sans le PS.
05:02Oui, c'est vrai.
05:04Mais convenez que ce n'est pas le cas d'Olivier Faure
05:08et ce n'est pas le cas de tous ses amis.
05:10Les socialistes ne sont pas du tout autonomes.
05:12Ils ne l'ont pas été.
05:14Ils sont autonomes jusqu'aux prochaines élections législatives.
05:16Et municipales.
05:18Sauf si le changement de mode se met.
05:20C'est possible.
05:22J'étais un peu d'accord avec Bayron.
05:24Il me semble disproportionnel avec les socialistes.
05:26Justement, puisque vous en parlez,
05:28il pourrait y avoir des élections législatives au mois de juillet prochain.
05:32Oui, au mois de juillet.
05:34S'il y en a, ce serait plutôt à l'automne prochain.
05:36En septembre, en octobre.
05:38C'est entendu.
05:40Mais il pourrait y avoir changement de scrutin
05:42avant les prochaines élections législatives.
05:44Ce n'est pas impossible.
05:46Si le Premier ministre en décide, bien sûr.
05:48Mais ça n'a jamais été à l'ordre du jour.
05:50C'est tout à fait possible.
05:52Mais François Bayrou est favorable depuis toujours à la proportionnelle.
05:54Oui, je suis d'accord.
05:56Les conditions sont réunies pour un changement de mode de scrutin
06:00comme elles ne l'ont jamais été.
06:02En tout cas, on a un nouveau paysage politique français.
06:06Le Parti communiste est avec la France insoumise.
06:08Et l'Europe écologique, il est vert.
06:10Pour la censure.
06:12Et le PS, c'est...
06:14Et les 66 du PS,
06:16alors que 8 sur la précédente censure
06:18avaient voté la censure,
06:20l'intégralité du groupe PS
06:22ne votera pas la censure
06:24avec une petite habileté.
06:26Il pose une motion de censure
06:28sur la question de la submersion migratoire
06:30pour quand même instiller
06:32un parfum d'opposition à l'exécutif.
06:34C'est un ridicule.
06:36Posez une motion de censure
06:38sur une déclaration...
06:40Dont ils savent qu'elle ne sera pas votée par l'ORL.
06:42Sur une déclaration,
06:44c'est, à ma connaissance,
06:46une grande première.
06:48Sur une déclaration.
06:50Ce qui m'intéresse,
06:52c'est que François Bayrou a réussi son pari.
06:54La réponse est oui.
06:56A priori, il va rester à Matignon.
06:58Il ne sera pas censuré.
07:00Ce gouvernement va continuer à gouverner le pays
07:02pendant plusieurs mois, manifestement.
07:04Il a réussi à passer l'obstacle
07:06sur lequel M. Barnier était tombé.
07:08Il est plus habile que M. Barnier.
07:10Parfois, derrière cette habileté,
07:12certains y voyaient
07:14une forme de renoncement
07:16aux idées,
07:18un côté caméléon
07:20agacé,
07:22que certains ont dénoncé.
07:26Souvenez-vous !
07:28Il est avis, si vous voulez,
07:30la France aura un budget.
07:32Quel budget ?
07:34Je souris un peu,
07:36mais il y a un côté 4ème République
07:38qui est agaçant.
07:40Que vous lui donniez des bons points
07:42par rapport à M. Barnier,
07:44je ne suis pas sûr que ce soit pertinent.
07:46M. Barnier,
07:48peut-être qu'on pourrait inversement
07:50considérer qu'il avait davantage
07:52de principes libéraux
07:54que M. Biron.
07:56J'entends ce que vous dites,
07:58mais M. Barnier est dehors.
08:00Si le seul but, effectivement,
08:02c'est de faire voter le budget,
08:04soyez contents.
08:06Vous savez bien que ça ne me passionne pas.
08:08Il n'y a qu'un seul responsable de cette situation.
08:10Oui, mais une fois qu'on a dit ça...
08:12Tout le monde est d'accord.
08:14Quand j'aurai encore un souffle de vie,
08:16tout le monde est d'accord.
08:18On a peut-être tendance à l'oublier.
08:20Le français peut être oublieux.
08:22Tout le monde est d'accord pour dire
08:24que nous expédions les affaires courantes
08:26jusqu'en 2027.
08:282027 sera le grand choix pour la France.
08:30Vous pensez qu'on a le temps
08:32jusqu'en 2027 ?
08:34Que voulez-vous qu'il se passe avant 2027 ?
08:36Des emmerdements financiers et économiques.
08:38Mais vous pensez que ça va précipiter
08:40la fin d'Emmanuel Macron ?
08:42Vous pensez qu'il va partir ?
08:44Je ne sais rien.
08:46Je n'ai pas cette capacité prophétique.
08:48Je ne sais pas comment conclure
08:50cette conversation à propos d'Emmanuel Macron.
08:52Donc il va rester pendant deux ans ?
08:54C'est la raison pour laquelle
08:56c'est quelque chose qui fait beaucoup débat.
08:58Mais puisqu'on est bloqué
09:00et qu'on ne peut rien faire,
09:02la question de son maintien à l'Élysée va finir par se poser.
09:04C'est une question qui ne se posait pas du tout il y a dix ans.
09:06Aujourd'hui, elle existe dans le débat public.
09:08Elle existe dans la tête de beaucoup de gens.
09:10Personne ne sait de quoi sont faites les deux années qui viennent.
09:12Il peut y avoir des soubresauts dans la société française.
09:14Une réplique des gilets jaunes.
09:16La guerre commerciale engagée par les États-Unis
09:18va avoir une répercussion sur des filières entières
09:20de notre outil économique.
09:22Il y a beaucoup de choses sous tension.
09:24On est à la merci
09:26potentiellement de toutes les crises.
09:28Toutes les crises peuvent nous tomber dessus
09:30d'un moment à l'autre.
09:32Est-ce que vous voulez voir l'échange
09:34d'Emmanuel Macron, qui en dit beaucoup
09:36d'ailleurs, avec cette dame
09:38qui vient de l'interpeller ?
09:40Parce que même dans cet échange-là,
09:42il est incapable d'écouter.
09:44C'est-à-dire qu'il parle
09:46et évidemment, on le dit souvent,
09:48il est plus doué que les autres, il est plus intelligent
09:50que les autres, il est plus fort que les autres,
09:52il a plus de charisme.
09:54Mais que n'écoute-t-il pas cette dame ?
09:56Pourquoi veut-il lui parler
09:58alors que c'est elle qui veut parler ?
10:00Pour lui expliquer qu'elle a tort.
10:02Oui.
10:04C'est Emmanuel Macron.
10:06Si vous n'êtes pas d'accord avec lui,
10:08il va vous expliquer que vous avez mal compris,
10:10que les choses sont faites de cette manière-là,
10:12mais que vous ne le savez pas encore, que vous allez le découvrir.
10:14Il est comme ça.
10:16C'est un peu pour ça qu'il ne vient pas.
10:18Là-dessus, je vais dire qu'on l'invite pour qu'il nous écoute.
10:20Je comprends qu'il ait peur.
10:22Je pense qu'il viendra avant son départ.
10:24Il faudrait qu'il nous écoute.
10:26Je pense que ça lui ferait du bien.
10:28Les gens parleraient
10:30de la situation, mais on l'a souvent dit.
10:32Écoutez cet échange.
10:34S'il vous plaît, monsieur, avant de quitter la France,
10:36remettez de l'ordre.
10:38Il y a un désordre.
10:40Moi, je n'arrive plus à suivre.
10:42Je n'ai pas connu ça dans ma vie.
10:44Restez.
10:46Si vous pouvez, restez.
10:48En tout cas, monsieur, avant de partir,
10:50faites un bon nettoyage.
10:52Quand on regarde l'hémicycle,
10:54il y a des foutoirs là-dedans.
10:56Mais pourquoi tout le monde crie ?
10:58On n'attend pas son tour pour parler ?
11:00D'abord, je vous permets de vous dire deux choses.
11:02La première, ce n'est pas le président de la République
11:04qui a discipliné les députés.
11:06Non.
11:08C'est eux-mêmes.
11:10C'est vous par le jugement.
11:12Je partage ce que vous dites.
11:14Les députés sont élus par le peuple.
11:16Si le peuple est sensible à ce que vous dites,
11:18il n'y aura plus les députés qui font le désordre.
11:20Mais il ne faut pas généraliser.
11:22Vous avez autour de moi des parlementaires
11:24qui ne se comportent pas comme ça.
11:26Il ne faut pas généraliser.
11:28La dame n'a pas pu...
11:30Eh oui.
11:32J'ai un côté wacronien.
11:34Votre capacité d'écoute,
11:36tu peux écouter de temps en temps ?
11:38Non, franchement, cette chaîne-là ne me choque pas.
11:40Il a fait pire.
11:42Là, c'est très soft.
11:46Les grands patrons.
11:48Vous avez vu cet échange extraordinaire
11:50avec Mme Binet ce matin
11:52qui ne sait pas de quoi elle parle.
11:54En fait, c'est ça qu'on est dans un système.
11:56Vous avez Mme Binet qui ne sait rien de rien
11:58sur le plan économique.
12:00Je ne peux pas vous dire autre chose.
12:02Apolline de Manerbe
12:04lui pose une question sur LVMH
12:06qu'elle a attaquée.
12:08Elle traite les grands patrons de rat.
12:10Ce qui n'est pas très aimable pour les rats.
12:12Mais c'est minable.
12:14C'est minable.
12:16Ce n'est pas n'importe qui, Bernard Arnault.
12:18C'est quelqu'un qui a fait un peu plus pour la France
12:20que Mme Binet. Pardonnez-moi de le dire comme ça.
12:22Il me semble.
12:24On l'avait déjà dit.
12:26J'ai envie de le redire.
12:28C'est pas le nombre de salariés qu'a LVMH.
12:30C'est pas le nombre, etc.
12:32Une enfant. Vous allez voir la scène.
12:34C'est une enfant.
12:36Si on traitait les CG10 de rat.
12:38Si quelqu'un au fait
12:40a créé un syndicat CG10 de rat.
12:42Qu'on en soit encore à Emile Zola
12:44au XIXe siècle pour parler
12:46des patrons comme ça quand on est la CGT.
12:48Ça montre aussi le dialogue social en France.
12:50C'est quand même compliqué d'aller
12:52échanger avec Mme Binet.
12:54Mais la CGT c'est le problème. C'est l'un des problèmes de la France.
12:56Oui vous avez évidemment raison.
12:58Alors voyez cet échange qui est éclairant.
13:00C'est des gens tout simplement qui...
13:02Elle n'est pas au niveau.
13:04C'est aussi bête que ça Mme Binet.
13:06Elle n'est pas au niveau.
13:08Elle ne sait pas de quoi elle parle.
13:10Et d'ailleurs elle va être piégée par Apolline de Malherbe.
13:12On estime à environ 200 000
13:14emplois indirects d'LVMH en France.
13:16Ce qui m'intéresse c'est aussi le salaire moyen
13:18de ces 40 000. Vous le connaissez ?
13:20On va écouter.
13:22Je pense qu'il est à peu près autour du salaire moyen
13:24Il est à 5780 euros.
13:26Sans la prime
13:28qui est de 9000 euros par an
13:30et par salarié.
13:32Et 95% des salariés d'LVMH sont en CDI.
13:34Est-ce que vous estimez
13:36qu'il coule le pays ?
13:38Oui j'estime que les grands patrons
13:40et les multinationales coulent le pays
13:42parce qu'aujourd'hui la France
13:44est un des pays industrialisés
13:46qui a des grandes entreprises
13:48qui sont les plus internationalisées
13:50et qui ne jouent plus le jeu de l'emploi en France.
13:52Oui.
13:56Je vous assure
13:58on est à un niveau d'incompétence
14:00c'est même plus le début
14:02d'un argument.
14:04C'est vraiment l'inverse qui se passe dans la séquence d'aujourd'hui
14:06avec Bernard Arnault puisqu'il a parlé juste de ça.
14:08De l'emploi en France.
14:10C'est des gens, il faut comprendre ce qui se passe dans la tête
14:12d'un grand patron
14:14il cherche à la fois le profit pour son entreprise
14:16ils sont là pour ça et c'est comme ça que ça fonctionne
14:18et on ne peut pas leur en vouloir de ça
14:20sur les conditions de la prospérité pour leur pays
14:22parce que c'est le moyen d'y arriver.
14:24L'alerte de Bernard Arnault porte que là-dessus
14:26sur les conditions dans lesquelles le pays peut se redresser ou pas.
14:28Il n'a aucun intérêt personnel
14:30elle est totalement désintéressée
14:32et ça ne peut lui rapporter que des embêtements.
14:34Le problème c'est que le niveau de questionnement de Mme Binet
14:36n'est en effet pas au niveau
14:38alors qu'on pourrait avoir des questions
14:40plus aiguisées
14:42à poser à Bernard Arnault
14:44sur les techniques d'optimisation par exemple
14:46sur le fait qu'aujourd'hui
14:48le cours sur dividende attendu par les actionnaires
14:50a un niveau jamais atteint
14:52dans le capitalisme financiarisé
14:54avant il y avait une toute autre répartition
14:56de la richesse produite
14:58donc il y a quand même des questions aussi à poser
15:00y compris des grands patrons
15:02libéraux
15:04qui posent cette question-là
15:06en disant nous sommes allés trop loin dans la rémunération du capital.
15:08Je reprends un chiffre
15:10ça c'est des grandes questions très intéressantes qu'on peut se poser
15:12mais juste un chiffre qu'a cité Apolline de Malherbe
15:1495% de CDI, il faut comprendre aujourd'hui en France
15:16un patron à la tête d'une grande boîte
15:18je crois qu'il y a 200 000 emplois
15:20indirects liés à LVMH
15:22un patron aujourd'hui en France
15:24n'a aucun intérêt à donner des CDI à des salariés
15:26ça coûte tellement cher de donner un CDI
15:28que l'intérêt c'est de faire autrement
15:30ils ont 95%
15:32et bien sûr c'est comme d'ailleurs quand on a des discussions sur Total
15:34c'est exactement la même chose
15:36les primes qu'ils ont etc
15:38c'est quand même le degré d'injustice
15:40dans cette accusation est hallucinant
15:42mais en plus moi je suis loin d'être
15:44un économiste distingué
15:46je suis loin d'être un économiste distingué
15:48on est le pays
15:50où on paye le plus
15:52d'impôts du monde et on trouve le moyen
15:54de vouloir encore rajouter
15:56c'est mettre des barrières douanières
15:58à l'intérieur du pays lui-même
16:00c'est un raisonnement de bon sens
16:02et bien ça n'est pas suffisant
16:04encore pour Mme Binet
16:06je pense que les gens se battent pour rentrer chez LVMH
16:08c'est un côté suicidaire
16:10ils sont heureux quand même
16:12si tu es dans des métiers
16:14qui ont été sauvés
16:16justement par le luxe
16:18des métiers de très grande précision
16:20quand tu entres chez LVMH
16:22tu dois être le plus heureux des hommes
16:24ben oui c'est l'excellence
16:26il faut souligner la sémantique
16:28qu'elle utilise quand même
16:30elle parle de rat, c'est à dire qu'elle animalise
16:32encore une fois la personne humaine
16:34qui est un grand patron
16:36et Mme Binet va croire que certainement
16:38il faut punir les grands patrons, taxer les riches
16:40c'est l'idéologie de l'extrême gauche
16:42qui prône toujours l'appauvrissement
16:44et l'assistanat alors que la majeure partie des Français
16:46veulent plus de liberté économique
16:48notamment les TPE et PME
16:50avec évidemment moins de prélèvements obligatoires
16:52je rappelle quand même qu'on est champion
16:54de l'OCDE en termes de prélèvements obligatoires
16:56qui écrasent, qui étouffent, qui asphyxient
16:58les TPE et PME
17:00LVMH a payé 2 milliards d'impôts l'an dernier
17:02en France et 6 milliards dans le monde
17:0440% a été payé en France
17:062 milliards et demi
17:08en fait c'est désolant
17:10non mais c'est vraiment désolant
17:12parce que je vous dis
17:14ça montre beaucoup ce qu'est la CGT
17:16ce qu'est parfois le dialogue social
17:18c'est quand même
17:20ça montre beaucoup
17:22vous êtes gentil, ça montre beaucoup
17:24ce qu'est la CGT mais ça montre beaucoup aussi
17:26ce que la France a toléré
17:28a accepté
17:30du système de la pensée CGTiste
17:32depuis des décennies
17:34bien financé aussi
17:36c'est quand même la droite sénatoriale
17:38qui allait sur cette mise à contribution
17:40des plus grandes entreprises
17:42une année, c'est la droite sénatoriale
17:44qui a proposé ça
17:46que la droite était contaminée effectivement par cela
17:48il n'y a aucun doute
17:50le groupe LR au Sénat
17:52c'est des CGTistes
17:54tous ont été touchés
17:56seulement 20% des salariés
17:58de Bernard Arnault sont en France aujourd'hui
18:00donc le made in France est très relatif
18:02vous entendez des trucs comme ça
18:04vraiment
18:06on va marquer une pause
18:08et on va écouter ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon
18:10Jean-Luc Mélenchon a parlé du grand remplacement
18:12moi je trouve que c'est la phrase du week-end
18:14là vous avez repris le français
18:16personne ne reprend ça
18:18c'est une déclaration de guerre invraisemblable
18:20c'est une déclaration de guerre invraisemblable
18:22on est d'accord
18:24c'est très intéressant
18:26en fait il a dit une chose
18:28théorie du complot disait
18:30c'est M. Mélenchon qui le dit
18:32théorie du complot disait
18:34toute la classe politique
18:36Jean-Luc Mélenchon dit maintenant la même chose
18:38donc on parlera de ça
18:40et puis on pourra
18:42parler de toutes les actualités
18:44bien évidemment
18:46et notamment
18:48l'agence de la transition écologique
18:50c'est l'ADEME
18:52c'est mon nouveau chouchou
18:54je vais supprimer l'ADEME
18:58l'ADEME c'est 1000 personnes
19:00c'est
19:02évidemment je ne sais combien d'argent
19:04public
19:06140 millions d'euros par an
19:08et c'est donc un institut, une agence
19:10une agence publique
19:121214
19:14et ces gens là
19:16ils ont fait une étude pour nous dire
19:18combien de fois je dois porter
19:20mon t-shirt avant de le laver
19:22je les remercie d'ailleurs
19:24donc ils ont dit aussi pour le jean, pour le soutien-gorge
19:26etc
19:28donc par exemple un sous-vêtement
19:30l'ADEME pour des raisons écologiques
19:32conseille de, lorsque vous avez porté
19:34une fois votre sous-vêtement, vous pouvez le laver
19:36le vêtement de sport
19:38le vêtement de sport
19:40une à trois fois
19:42le vêtement de sport une à trois fois
19:44je ne conseille pas quand même de jouer au football
19:46avec un maillot et de le garder
19:48mais bon chacun fait ce qu'il veut
19:50le soutien-gorge c'est sept fois
19:52le pyjama
19:54si vous avez des pyjamas
19:56je vous vois bien avec un pyjama
19:58il m'arrive l'hiver d'en porter sans honte
20:00le pyjama vous pouvez le porter sept fois
20:02il y a Frédéric Falcon
20:04qui a été le président de l'ADEME
20:06Sylvain Wasserman, ancien député MODEM
20:08recommande dans un rapport que les français portent
20:10leurs vêtements quinze fois avant de les laver pour lutter
20:12contre le réchauffement climatique
20:14dix mille euros par mois et plus de mille employés pour produire
20:16de telles absurdités financées avec vos impôts
20:18à supprimer toute urgence
20:20pour le moins
20:22on aurait du faire ADEME
20:24alors évidemment
20:26à force de dire c'est une goutte d'eau ce qui est vrai
20:28140 millions c'est pas une goutte d'eau
20:30mais surtout ça sert à rien
20:32il y en a plein des agences
20:34il y a 1200
20:36agences et 13 autorités
20:38alors là je rêve
20:40d'un Trump
20:42nous y voilà
20:44la parole se libère
20:46comme des millions de français en fait
20:48je rêve quelqu'un qui fera un grand trait de plume
20:50sur tout ça
20:52on rigolait sur les tronçonneuses
20:54si l'ADEME
20:56si l'ADEME
20:58demain est supprimée vous croyez que ça a changé quelque chose ?
21:00mais l'ADEME il n'y a pas que
21:02on parlait aussi de l'agence
21:04du premier ministre comment s'appelle
21:06le haut commissariat
21:08non c'est vrai
21:10le secrétaire général du gouvernement ?
21:12oui
21:14Philippe Ribère était le directeur général
21:16non
21:18le CIG
21:20le CIG
21:22le truc qui ne sert à rien
21:24le service d'information du gouvernement
21:26comme si le gouvernement avait besoin d'un site
21:28il commande des sondages
21:30il faut retourner les instituts
21:32ça ne sert à rien
21:34alors là c'est une
21:36tout ça c'est votre argent
21:38on le sait
21:44je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon
21:46sur cette expression de grand remplacement
21:48et vous allez voir ça s'est passé à Toulouse
21:50et quand il dit grand remplacement
21:52tout le monde applaudit
21:54comme si ceux qui entendaient ça
21:56étaient contents précisément
21:58de cette expression
22:00ils sont contents que ça arrive surtout
22:02c'est ce qu'ils souhaitent
22:04mais nous sommes parfaitement d'accord
22:06donc écoutez cette séquence que je trouve incroyable
22:08oui monsieur Zemmour
22:10il y a un grand remplacement
22:12oui monsieur Bayrou
22:14il y a un grand remplacement
22:16ce remplacement
22:18c'est celui d'une génération
22:20qui vient après l'autre
22:22et qui ne ressemblera jamais
22:24à la précédente
22:26vous autres qui avez eu la chance
22:28de vous mélanger
22:30de vous découvrir
22:32de vous entendre chanter, parler, cuisiner
22:34jouer de la musique
22:36vous savez l'importance
22:38de ce mélange
22:40l'importance de cette créolisation
22:42qui crée du neuf
22:44car non, le futur n'est pas
22:46vous et être, le passé toujours recommencé
22:48et il y en a assez
22:50de passer son temps
22:52à faire l'apologie de la tradition
22:54j'ai même entendu des gens me dire
22:56nous sommes les dépositaires d'une tradition
22:58et nous devons la défendre
23:00mais ah oui, allez-y
23:02essayez de lire un texte du 16ème siècle
23:04dans la langue de l'époque, vous ne comprendrez pas deux mots
23:06qu'est-ce que vous nous racontez
23:08c'est une vieille
23:10tradition révolutionnaire
23:12et faisons table rase
23:14il n'y a pas que ça
23:16c'est pas que ça
23:18c'est l'idéologie de la préférence pour l'autre
23:20de toute façon
23:22c'est trop tard pour vous
23:24vous l'avez dans le baba, c'est trop tard
23:26parce qu'il ne dirait pas ça
23:28à des africains sur leurs racines
23:30c'est aux français
23:32et cette créolisation
23:34cette idéologie de la créolisation
23:36c'est exactement, terme à terme
23:38symétriquement
23:40l'idéologie du sang pur
23:42de l'extrême droite
23:44du 19ème début 20ème siècle
23:46c'est exactement pareil
23:48l'extrême gauche raciste
23:50a remplacé l'extrême droite raciste
23:52c'est quelqu'un
23:54d'ailleurs on peut tout lui dire
23:56mais c'est pas un faux cul
23:58il dit ce qu'il pense, c'est quelqu'un qui dit
24:00qu'il n'aime pas vivre dans le 6ème ou le 7ème arrondissement
24:02parce qu'il y a trop de blancs
24:04non mais là il drague des électeurs
24:06soyez pas naïfs, arrêtez
24:08il drague des électeurs
24:10vous avez le droit
24:12il disait le contraire il y a 15 ans
24:14mais il a évolué
24:16il va à la pêche aux électeurs
24:18c'est pas pour ça que c'est mon oeuvre
24:20il drague sincèrement
24:22il drague mais sincèrement
24:24cet homme là s'est converti
24:26à la préférence pour l'altérité
24:28et à la détestation du peuple français
24:30et de ses racines
24:32dans la bataille politique et idéologique
24:34le plus intéressant dans ce passage là
24:36c'est non pas le thème de la créolisation
24:38qui est un thème qu'il a proposé
24:40depuis des années
24:42c'est le fait d'aller sur le terrain sémantique
24:44de l'adversaire, le grand remplacement
24:46alors qu'on est formé
24:48normalement à gauche
24:50pour ne jamais aller sur le terrain sémantique
24:52du camp adverse
24:54or là il donne un brevet
24:56d'acceptabilité
24:58si il l'utilise
25:00mais il dit une chose
25:02que tout le monde constate
25:04il y a dans certains quartiers de France
25:06le grand remplacement
25:08d'un mode de vie, de mœurs, de coutumes
25:10de religion, de tout ce que vous voulez
25:12ça veut pas dire dans toute la France
25:14mais dans certains quartiers de France
25:16et cela il souhaite que ce soit
25:18il parlait de la ruralité
25:20j'ai pas vu de critique dans le monde et sur France Inter
25:22du grand remplacement de monsieur Mélenchon
25:24pas un article
25:26c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure
25:28après le fait de dire qu'une génération
25:30remplace l'autre
25:32Olivier
25:34ce mot était
25:36considéré comme d'abord tabou
25:38mais surtout théorie du complot
25:40je le considère encore comme ça
25:42pour ma part
25:44je le considère encore comme ça
25:46parce que je sais dans quelle sphère
25:48ce mot a été réfléchi
25:50comment est-ce qu'il a été diffusé
25:52peu importe en quelle sphère il a été réfléchi
25:54il y a une intention
25:56c'est pas le sujet, le sujet c'est
25:58est-ce qu'il correspond
26:00à la réalité ou non
26:02et la réponse est oui
26:04dans certains quartiers de France
26:06l'argumentaire de François Bayrou
26:08est une question de proportion
26:10de non
26:12c'est justement là où Jean-Luc Mélenchon se trompe
26:14sur cette créolisation
26:16c'est une théorie complètement fallacieuse sur le terrain
26:18puisque dans ces quartiers d'homogénie culturelle
26:20la créolisation n'existe pas
26:22la structure de la parenté
26:24absolument ce qui est un facteur d'intégration culturelle
26:26passe par la structure de la parenté
26:28alors la règle c'est l'endogamie
26:30et l'entre-soi culturel et identitaire
26:32donc sa créolisation elle est complètement fallacieuse
26:34du passé faisons table rase
26:36écoutez un deuxième passage de monsieur Mélenchon
26:38qui était d'abord
26:40devant des étudiants vendredi
26:42et samedi il était
26:44dans une sorte de table ronde toujours à Toulouse
26:46avec des intervenants qui l'écoutaient
26:48cessez donc
26:50d'imaginer une France du passé
26:52qui n'est plus là
26:54acceptez celle qui est là
26:56et visitez-vous bien
26:58comme je le dis à chacun des jeunes gens que je croise
27:00et dont je sais
27:02qu'ils sont nés comme moi au Maghreb
27:04ou bien encore ailleurs
27:06cette partie du pays
27:08est à nous, c'est notre patrie
27:10c'est notre pays
27:12c'est là que naîtront vos enfants
27:14c'est là que naîtront vos petits-enfants
27:16ce pays est à nous tous
27:18voilà pourquoi
27:20je parle
27:22de la nouvelle France
27:24c'est pas lui qui pendant les législatives
27:26ne voulait pas donner des tracts aux petits-blancs
27:28qui avaient reçu des consignes de donner des tracts
27:30à des personnes dont les faciès sont
27:32des faciès d'arabes et de noirs
27:34c'est pas ça le racisme en réalité ?
27:36le substrat identitaire c'est pas celui-là
27:38vous avez dit du passé faisons table rase
27:40et moi j'entends une autre phrase
27:42peut-être que je pense que c'est
27:44une des déclarations les plus graves de Jean-Luc Mélenchon
27:46depuis qu'il fait de la politique
27:48c'est la phrase de Robespierre qui voulait régénérer la race humaine
27:50c'est-à-dire qu'en fait là il est dans un vrai projet
27:52de régénérer
27:54c'est le vieux fantasme révolutionnaire
27:56et en fait je pèse mes mots
27:58c'est le seul responsable politique
28:00et les gens de son parti
28:02le seul de France à parler de race
28:04le seul, ils sont en train de nous expliquer qu'il va y avoir un changement de population
28:06donc on est très contents
28:08mais vous vous rendez compte si à droite
28:10à l'extrême droite, si des gens disaient ça
28:12c'est pour ça que la correspondance à Dorio
28:14la comparaison à Dorio
28:16ah bah non
28:18alors je vois pas
28:20un tribun venant de l'extrême gauche
28:22et utilisant un discours raciste
28:24et antisémite
28:26c'est pas raisonnable dire ça
28:28vous pouvez être opposé frontalement
28:30à Jean-Luc Mélenchon
28:32parce que ça tue le débat, on peut plus continuer
28:34l'exercice de décentré
28:36c'est Dorio
28:38ne faites pas vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon
28:40ce que vous avez reproché à d'autres
28:42vis-à-vis des dirigeants de l'extrême droite
28:44je suis pour un cordon sanitaire
28:46étrangleur
28:48étrangleur
28:50cordon
28:52non, faites pas semblant
28:54je suis pour un cordon sanitaire étrangleur
28:56au plan politique
28:58par rapport à la France insoumise
29:00je propose à tous les députés
29:02qui ne sont pas insoumis
29:04de ne plus serrer la main
29:06je n'ai pas terminé
29:08sur le parti communiste français
29:10concernant Roussel en disant c'est Dorio
29:12et vous utilisez le même niveau de langage
29:14ça vous gêne beaucoup
29:16de ne plus serrer la main
29:18les insoumis ne veulent plus serrer la main
29:20aux autres, c'est aux insoumis
29:22qu'on ne doit plus serrer la main
29:24monsieur Mélenchon
29:26là encore une fois, il a franchi
29:28une frontière qui aurait dû être
29:30infranchisable
29:32et comme par hasard, la presse de gauche
29:34se tait, moi je ne me tais pas
29:36ce qui m'inquiète ce n'est pas tant Jean-Luc Mélenchon
29:38c'est qu'il y a des gens dans ce pays pour voter pour lui
29:40et pour voter pour ses candidats
29:42dans un pays qui va bien
29:44quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon
29:46il devrait faire 5% maximum
29:48on est d'accord
29:50le fait qu'à la dernière élection présidentielle
29:52il ait fait plus de 20%
29:54ça dit quelque chose de ce pays, ça n'est pas normal
29:56parce qu'il a ravivé le substrat identitaire
29:58parfaitement, mais la radicalisation est en marche
30:00puisque vous parlez d'élections
30:02résultat de l'élection municipale de Villeneuve-Saint-Georges
30:04hier, qu'est-ce qu'il y a de niasme ?
30:0649% devant Louis Bois-Bouillard
30:0838,75%
30:10et Philippe Gaudin
30:12qui était le maire sortant
30:14a fait 12%
30:16félicitations donc à Christelle Niasme
30:18elle l'a fait, a dit Valérie Pécresse
30:20elle est la nouvelle maire de Villeneuve-Saint-Georges
30:22les Villeneuvois ont envoyé un signal fort
30:24ils ne veulent ni du chaos, ni de la faillite que représentaient
30:26les filles, mais une maire courageuse et compétente
30:28la région sera à ses côtés
30:30pour rendre Villeneuve
30:32plus sûre et plus belle
30:34donc ça c'est quand même intéressant
30:36parce que la France Insoumise toute seule
30:38elle est en difficulté, elle ne peut pas gagner
30:40dans une ville
30:42où la sociologie est pourtant extrêmement
30:44favorable à la France Insoumise
30:46si je puis me permettre, ils n'étaient pas tout seuls
30:48ils étaient soutenus au contour
30:50par la gauche
30:52si tu vois sur le terrain comment ça s'est passé
30:54le PS s'est retiré
30:56mais il n'a pas fusionné
30:58donc le mot soutien
31:00c'est intéressant parce que j'ai écouté les déclarations
31:02de Louis Bois-Bouillard qui décryptait
31:04sa propre élection perdue
31:06il explique, il dit, face à l'extrême droite unie
31:08alors qu'il y a deux candidats de droite dont le maire sortant
31:10la gauche qui s'est divisée n'a pas pu
31:12écouter le Louis Bois-Bouillard
31:14c'est l'inverse qui s'est passé
31:16laissez parler Louis Bois-Bouillard
31:18écoutez monsieur Bois-Bouillard
31:20on avait tout le monde contre nous
31:22on avait le ministre de l'intérieur
31:24qui a fait des ingérences dans des élections qu'il est censé lui-même organiser
31:26on avait le Front National
31:28on avait Éric Zemmour
31:30on avait Valérie Pécresse
31:32on avait les médias de Vincent Bouloré
31:34on avait tout le monde contre nous
31:36on est là, fort, fier, digne, solidaire
31:38je le dis aussi
31:40où étaient nos camarades ?
31:42où étaient les écologistes ?
31:44où étaient les communistes ? où étaient les socialistes ?
31:46où étaient-ils quand on a imploré la fusion ?
31:48ils n'étaient pas là
31:50où étaient-ils quand on a eu besoin
31:52d'avoir du soutien, quand on a
31:54qualifié notre liste de communautaristes ?
31:56ils n'étaient pas là
31:58où étaient-ils quand on a eu besoin de leur voix aujourd'hui pour battre l'extrême droite ?
32:00ils n'étaient pas là
32:02Monsieur Binet, là je parlais sur le plan personnel
32:04Madame Binet
32:06ou Monsieur Binet, ou Monsieur Boyard
32:08ils ne peuvent faire qu'une chose dans la vie
32:10militants
32:12c'est la seule chose qu'ils peuvent faire
32:14ils sont incapables d'avoir un travail
32:16et de faire autre chose que d'être militants
32:18Monsieur Boyard, vous le voyez
32:20c'est quelqu'un qui ne peut rien faire d'autre
32:22vous ne le voyez pas dans une entreprise
32:24c'est impossible
32:26je le connais bien, j'ai déméthié longtemps avec lui
32:28je peux vous garantir qu'il n'y a pas grand chose à en tirer
32:30il ne peut rien faire
32:32il y a cette fameuse phrase
32:34qu'on cite très souvent
32:36les militants, ils le font sur leur temps
32:38ils sont responsables d'organisation
32:40vous savez, il y a une phrase
32:42je ne vais pas la reciter de Bernanos
32:44les ratés ne rateront pas
32:46ils ne savent rien faire d'autre
32:48et l'un et l'autre
32:50je salue l'engagement bénévole
32:52de militants
32:54il était dealer
32:56Madame Binet, je crois qu'elle a été CPE
32:58quelques semaines
33:00elle a été très peu, elle a été tout de suite
33:02une carrière
33:04de permanence syndicale à Lugit
33:06militante
33:08ce que je veux dire, c'est que vous pouvez être militant
33:10mais le faire à titre bénévole
33:12il y a des militants associatifs
33:14politiques
33:16si je peux me permettre
33:18c'est, à mon sens, une bonne nouvelle
33:20pour la démocratie
33:22deuxièmement, ça montre quand même
33:24parce qu'il y a un média auquel je voudrais
33:26rendre hommage, c'est le média Frontières
33:28c'est quand même un média
33:30qui a appris
33:32il a travaillé, il a appris
33:34que l'un des membres
33:36des Insoumis était un soutien
33:38du Hamas
33:40c'est lui qui l'a raconté
33:42ça a un peu gêné aux entournures
33:44les socialistes
33:46qui n'ont quand même pas voulu du coup se mêler à eux
33:48sans pour autant
33:50en tirer les conséquences que l'honnêteté
33:52aurait dû leur faire commande
33:54de condamner
33:56évidemment, la liste Insoumise
33:58comprenant le Hamas, c'est plusieurs
34:00reprises de justice
34:02mais ça prouve quand même que
34:04lorsque qu'on apprend
34:06les choses aux gens
34:08il y a des limites
34:10à ce que peut arriver à faire
34:12démocratiquement la France Insoumise
34:14parce que ça intervient après l'élection législative
34:16partielle qui a eu lieu en Isère
34:18où la France Insoumise avait fait
34:20un score aussi bien inférieur à 2022
34:22donc la France Insoumise est un peu
34:24en perte de vitesse en ce moment
34:26au moins c'est un point rassurant
34:28peut-être que les Français, une partie en tout cas
34:30est en train de comprendre ce qui est réellement ce parti
34:32Autre sujet du jour, le réalisateur Christophe Ruggi
34:34a été retenu coupable ce lundi
34:36d'avoir agressé sexuellement l'actrice Adèle Haenel
34:38quand elle avait entre 12 et 14 ans
34:40il a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris
34:42à 4 ans de prison, dont 2 fermes
34:44à effectuer sous bracelet électronique
34:46le tribunal a aussi condamné
34:48le réalisateur à indemniser Adèle Haenel
34:50je vous propose d'écouter Juliette Sada
34:52qui était présente à l'audience
34:54Après de longues délibérations
34:56et beaucoup d'émotions
34:58dans cette salle d'audience
35:00le tribunal a reconnu Christophe Ruggia coupable
35:02des faits qui lui sont reprochés
35:04ceux d'avoir abusé sexuellement Adèle Haenel
35:06alors qu'elle était âgée de 12 ans
35:084 ans de prison ont donc été prononcés
35:10contre le réalisateur
35:12dont 2 enfermes aménageables
35:14sous bracelet électronique
35:16l'avocate du réalisateur a fait savoir
35:18à la presse que son client
35:20fera appel de cette décision
35:22injustifiée selon elle
35:24Adèle Haenel, quant à elle
35:26a quitté la salle d'audience
35:28sans un mot pour la presse
35:30elle s'est empressée de sortir
35:32acclamée par une foule de soutiens
35:34présents sur place
35:36beaucoup de monde s'est tenu à l'intérieur
35:38de la salle d'audience, à l'extérieur du tribunal
35:40également, beaucoup de femmes
35:42venues manifester leur soutien
35:44dans le public, notamment une autre figure
35:46du mouvement MeToo français
35:48la réalisatrice Judith Godrech
35:50qui a elle aussi révélé les violences sexuelles
35:52qu'elle a subies lorsqu'elle était enfant
35:54et a porté plainte contre les réalisateurs
35:56Benoît Jacot et Jacques Doyon
35:58Judith Godrech qui a quitté
36:00cette salle d'audience, les yeux rougis de larmes
36:02et je vous propose d'écouter
36:04les 2 avocats des 2 parties
36:06ce qui est sûr c'est que
36:08la prise de parole d'Adèle Haenel
36:10elle a été
36:12bouleversante
36:14elle a été émouvante mais elle a été surtout
36:16authentique et elle est venue mettre le doigt
36:18sur un problème qui est un problème de société
36:20qui est un problème de fond, de cinéma
36:22d'industrie, de pouvoir
36:24de patriarcat
36:26et aujourd'hui
36:28elle a aussi soulevé la question de savoir si la justice
36:30pouvait être rendue et si la justice pouvait
36:32entendre les victimes
36:34on a un élément de réponse et si on doit
36:36rejouer cette partie en appel, on recommencera
36:38Christophe Ruggia maintient
36:40qu'il n'a jamais touché Adèle Haenel
36:42le souvenir d'Adèle Haenel
36:44de ses supposés attouchements
36:46ne lui est revenu que
36:4815 ans plus tard
36:50condamné dans ses conditions
36:52et sur la foi de cette seule parole là
36:54nous paraît non seulement
36:56injustifié mais dangereux
36:58ici
37:00la loi du plus puissant
37:02de celui qui crie le plus fort
37:04de celui qui a le soutien
37:06inconditionnel de l'opinion publique
37:08a broyé le principe
37:10fondamental du droit
37:12au bénéfice du doute
37:14la décision du tribunal
37:16nous donne le sentiment amer
37:18qu'une injustice
37:20est préférable à un désordre
37:22désordre que la
37:24relax de Christophe Ruggia n'aurait pas manqué
37:26d'entraîner
37:28je suis content d'entendre Fanny Conin
37:30qui a longtemps travaillé avec Jean-Pierre Vercigny
37:32que nous recevions ici régulièrement
37:34qui était un magnifique avocat et auquel
37:36on va avoir une pensée ce soir
37:38on rappelle quand même que monsieur Ruggia
37:40on avait eu un échange
37:42c'est quand même un homme qui a déjà 40 ans
37:44et qui reçoit le samedi après-midi chez lui
37:46une jeune fille de 12 ans
37:48donc effectivement
37:52on peut être étonné
37:54même plus que cela
37:56qu'un adulte
37:58reçoive
38:00une jeune fille de 12 ans
38:02je crois pas que ce soit exactement
38:04avec laquelle il travaille
38:06précisez-le
38:08manifestement
38:10chez lui
38:12et c'est pas pour travailler
38:14je crois pas que ce soit
38:16des choses
38:18qui se font
38:22et on avait eu cet échange
38:24déjà
38:26je vais réagir en tant
38:28qu'avocat
38:30j'étais très sensible au développement
38:32de Fanny Conin
38:34et j'ai une pensée évidemment
38:36bonjour Pierre
38:40tout ce qu'elle dit
38:42sur la pression médiatique
38:44sur l'ancienneté
38:46sur le doute
38:48qui doit bénéficier à l'accusé
38:50je le fais bien
38:52et j'ajoute au-delà de ça
38:54j'ajoute que c'est une
38:56très ancienne affaire
38:58et le tribunal
39:00prononce la décision
39:02avec exécution provisoire
39:04c'est-à-dire il fait appel
39:06mais déjà il doit porter
39:08dans le cas d'une peine sévère
39:10un bracelet
39:12c'est nouveau dans certaines affaires
39:16une fois que vous avez dit c'est nouveau
39:18il doit porter un bracelet
39:20c'est une affaire ancienne, il fait appel
39:22on ne sait jamais
39:24il peut gagner en appel, ça sera trop tard
39:26est-ce qu'on était vraiment
39:28à un an près pour se précipiter
39:30pour l'exécution provisoire ?
39:32pardon
39:34mais j'ai du mal
39:36vous avez dit vous-même
39:38que l'exécution provisoire
39:40c'est une pratique nouvelle
39:42que vous n'avez pas connue
39:44bien sûr, je suis d'accord
39:46c'est une manière de mettre la pression
39:48je vois qu'on ne peut rien vous cacher
39:50mais ça c'est un autre sujet
39:52c'est surabondant
39:54à tout ce que je viens de dire
39:56là où
39:58objectivement
40:00vous avez raison
40:02il n'y a pas de preuves par définition
40:04c'est embêtant dans un procès
40:06il n'y a jamais de preuves
40:08je vous répète
40:10que tu ne reçois pas une jeune fille
40:12de 12 ans chez toi
40:14donc il faut condamner au pénal
40:16parce qu'il a reçu
40:18c'est un peu faible pour condamner un homme
40:20c'est l'avocat qui vous le dit
40:22c'est un peu faible
40:24ça me gêne profondément en tant qu'avocat
40:26et encore une fois après un battage médiatique
40:28etc.
40:30Lors de l'audience il a dit que
40:32cette actrice avait une
40:34sensualité troublante
40:36quelque chose qui se rapproche de ça
40:38et que c'était déjà le cas
40:40à son jeune âge
40:42pour moi quelqu'un qui exprime ça
40:44c'est quelque chose qui sort d'une normalité
40:46à 12 ans
40:48elle est en 4ème et en 3ème
40:504ème et 3ème
40:52je ne suis pas en train de faire l'apologie
40:54je ne suis pas en train de vous dire qu'il est sympathique
40:56qu'il est merveilleux
40:58qu'il est sain
41:00mais vous savez
41:02dans votre système on ne fait rien
41:04j'avoue que je suis un esprit simple
41:08dans mon système
41:10le système judiciaire
41:12que j'ai toujours servi
41:14quand il n'y a pas de preuve
41:16c'est peut-être embêtant
41:18donc les femmes qui ont été abusées
41:20je n'ai rien à faire d'exception dans ma conception judiciaire
41:22du droit de la preuve pour les femmes
41:24sauf à sacrifier
41:26à une mode médiatique qui me gênerait un peu
41:28une mode médiatique
41:30absolument
41:32la parole des femmes c'est une mode médiatique
41:34si vous m'expliquez
41:36que seules les femmes
41:38peuvent bénéficier
41:40de cette exception judiciaire
41:42j'y vois une manière de sexisme
41:44mais là c'est un cas d'espèce
41:46Gilles William
41:48il n'y a pas de cas d'espèce
41:50qui ressemble à d'autres cas d'espèce
41:52par rapport à ce que disait Olivier
41:54il a réitéré quand même
41:56qu'il la trouvait sensuelle à l'époque
41:58je ne comprends pas les propos de Pascal
42:00je ne suis pas étonnée
42:02je suis choquée
42:04qu'un homme trouve une gamine
42:06une enfant de 12 ans
42:12dans beaucoup d'affaires
42:14justement il y a un problème
42:16quand ça ne tient pas
42:18ce n'est pas seulement pour les problèmes
42:20justement de sexualité
42:22il y a beaucoup d'affaires où malheureusement
42:24j'aimerais beaucoup en tant que parti civil
42:26faire condamner mon adversaire
42:28je n'y arrive pas, je n'ai pas la preuve
42:30mais je ne vais pas me plaindre
42:32c'est comme ça le système judiciaire
42:34heureusement
42:36on a eu de nombreuses fois cet échange
42:38on n'avance pas
42:40on n'a pas gagné un centimètre
42:42il y a une chose peut-être à souligner
42:44écoutons Judith Godrech
42:46avant de donner la parole à Geoffroy
42:48l'important en tout cas
42:50c'est que la justice
42:52en effet
42:54prenne ses responsabilités
42:56ou en tout cas ne laisse pas
42:58les agresseurs dans l'impunité
43:00et maintenant l'impunité
43:02et l'omerta qui règne dans le cinéma français
43:04est toujours présente
43:06et ça prendra du temps
43:08et beaucoup de remise en question
43:10de déconstruction, de réflexion
43:12est-ce que la condamnation de ce réalisateur
43:14va faire changer les choses dans le cinéma ?
43:16peut-être
43:18je ne sais pas si les choses sont aussi
43:20magiques, immédiates et radicales
43:22l'important en tout cas c'est que la justice fasse son travail
43:24et visiblement elle est en train de le faire
43:28sans parler de l'ancienneté des faits
43:30qui est une spécialité aussi
43:32je reconnais là madame Godrech
43:34il y a aussi un problème quand justement
43:36beaucoup de temps a passé
43:38avant justement qu'il y ait une plainte
43:40alors qu'elle aurait pu se faire
43:42notamment au niveau du système de la preuve
43:44c'est encore
43:46une difficulté supplémentaire
43:48qu'on devrait prendre en conséquence
43:52il y a des affaires où la valeur exemplaire
43:54prime sur ce que
43:58dit Gilles William
44:00c'est moi qui dis ça ? non certainement pas
44:02c'est justement
44:04c'est justement
44:06ce que dit également Fanny
44:08c'est ce que dit Fanny
44:10à savoir effectivement
44:12c'est davantage un côté symbolique
44:14médiatique, politique
44:16plutôt que judiciaire
44:18la dame avec laquelle a échangé
44:20le président de la république a été très contente
44:22donc tout à l'heure j'ai parlé pour elle
44:24et on me rapporte que
44:26il y avait un témoin qui était à Colmar
44:28et ça s'est très bien passé
44:30avec cette dame qui était ravie de l'échange
44:32et tous ceux qui étaient présents ont témoigné
44:34ben tiens, ce qui serait bien
44:36c'est de retrouver cette dame
44:38un témoignage
44:40et qu'on l'invite
44:42vous voyez j'ai essayé d'être juste avec notre président de la république
44:44mais bien sûr
44:46j'essaye toujours d'être juste
44:48bon
44:50dans mon monde je ne laisse pas ma fille de 12 ans
44:52seule avec un homme de 40 ans
44:54elle a raison, ça c'est un témoignage aussi qui arrive
44:56on parle jamais de la responsabilité des parents
44:58mais évidemment
45:00on en parle d'ailleurs souvent
45:02à force de dire qu'on ne parle pas de la responsabilité des parents
45:04en fait on en parle toujours
45:06Gautier Lebret, avancez
45:08accusé, levez-vous
45:10je dois vous dire également
45:12il y a quelqu'un qui m'a envoyé un message
45:14je crois que c'était
45:16un anniversaire que je devais souhaiter
45:18alors je le fais jamais
45:20Thierry Roland faisait ça régulièrement
45:22oui
45:24après c'était compliqué
45:26c'est l'anniversaire de Gautier
45:28je vais le faire exceptionnellement
45:30mais après c'est la dernière fois
45:32il y a des anniversaires tous les jours
45:34aujourd'hui mon fils Louis Camille
45:36fête ses 9 ans
45:38chaque soir nous partageons un moment précieux
45:40en regardant votre émission ensemble
45:42même si ce soir la cravate de M. Golnadel nous pose problème
45:44je sais
45:46je rajoute ça, ce n'est pas grave
45:48je suis certain qu'elle l'a apprécié
45:50je sais qu'il est peu probable d'avoir un message
45:52pour lui à l'antenne mais sait-on jamais
45:54je tente ma chance
45:56écoutez Louis Camille
45:58on lui souhaite
46:00quand vous nous donniez le programme
46:02il nous reste 3 minutes, je voulais juste vous montrer
46:04alors ça c'est encore autre chose
46:06le chroniqueur de CETAVOU
46:08l'humoriste
46:10Merwan Benlazar
46:12dans l'émission CETAVOU sur France 5
46:14des propos qu'il a tenus sur les réseaux sociaux
46:16ont refait surface, plus récemment sur France Inter
46:18l'humoriste insultait la police et traitait le public de mistrance
46:20de peur
46:22il est âgé de 29 ans, voyez cette séquence
46:24parce que c'était sur le service public
46:26alors on n'a peut-être pas la séquence
46:28mais est-ce qu'on a l'image
46:30qu'on voit ? Merwan Benlazar
46:32il a débuté sa carrière d'humoriste en se produisant
46:34dans le Comédie Club
46:36on l'a ou pas Benjamin Nau ?
46:38ah ben voilà, qu'on voit quand même
46:40qui est Merwan Benlazar, le nouvel humoriste de France 5
46:42qui invoque la charia sur les réseaux sociaux
46:44il était donc avec notre consoeur
46:46après avoir fait partir
46:48la première partie de plusieurs humoristes, donc Gaden Maneil
46:50connaît le succès à partir de son passage au Festival de Montreux
46:52France Inter l'accueille chaque semaine
46:54évidemment, depuis la rentrée
46:56de la chronique à la radio
46:58et faire la promotion, il insulte la police
47:00les successeurs de Guillaume Meurice
47:02c'est éverté d'expression
47:04il dit qu'il ne fallait pas parler en privé aux femmes
47:06que ceux qui regardaient Miss France étaient des porcs
47:08il a dit vraiment oui
47:10mais c'est du second degré ou il l'a dit ?
47:12il a même bloqué des tweets
47:14il a voulu bloquer
47:16on va en parler en longueur
47:18on va faire une grande partie
47:20sur le profil de cet individu
47:22ça fait beaucoup quand même pour France 5
47:24ça fait quelques semaines que c'est sur France 5
47:26qu'on expliquait que Boalem Sansa
47:28avait voulu lâcher à être emprisonné
47:30c'est cette fameuse émission
47:32l'émission
47:34c'est ce soir, c'est une oeuvre d'art
47:36on le dit sans arrêt, c'est une oeuvre d'art
47:38effectivement, mais vous imaginez
47:40si c'était
47:42le parti d'en face
47:44ou le...
47:46l'art com ne dit jamais rien
47:48l'art com c'est sur C8
47:50c'est intéressant
47:52malgré des chiffres absolument magnifiques
47:54et vraiment je salue
47:56tous ceux de nos amis de C8
47:58que nous connaissons et qui traversent
48:00une période aussi difficile puisque la chaîne
48:02va s'arrêter
48:04Vincent Pujol
48:06je l'excite souvent
48:08oui mais c'est tous nos amis
48:10voilà ces gens qu'on connait, qu'on croise
48:12et qui...
48:14qui était quand même juste
48:16la première chaîne de la TNT en fait
48:18oui bien sûr
48:20c'est unique
48:22c'est unique au monde, t'arrête une chaîne
48:24de télévision c'est unique au monde
48:26si ça n'avait pas marché j'aurais pas eu d'ennui
48:28c'est parce que ça marchait
48:30mais c'est le problème de CNews
48:32si j'ose dire, le seul problème de CNews
48:34c'est que ça marche, c'est le seul
48:36si la chaîne faisait
48:380,3% d'audience vous auriez aucun souci
48:40le problème c'est que la première
48:42grâce, une nouvelle fois
48:44au mois de janvier, grâce à
48:46Gautier Lebray notamment
48:48grâce à vous, grâce à Serge Neijgaard
48:50grâce à Laurence Ferrari, grâce à Sonia
48:52grâce à Romain, grâce à
48:54Nelly, grâce à Christine
48:56grâce à tous
48:58grâce à tous, grâce à Julien etc
49:00première chaîne, une nouvelle fois
49:02première chaîne
49:04au mois de janvier, et puis de loin cette fois
49:06de très loin, donc c'est ça
49:08le problème de CNews
49:10évidemment ça marche
49:12alors pourquoi ça marche ?
49:14interrogez-vous
49:16par votre intelligence
49:18votre perspicacité
49:20parce qu'il se dit des choses peut-être ici
49:22qui ne se dit pas ailleurs, parce qu'il y a une liberté d'expression
49:24parce que les choses sont abordées
49:26il y a l'élégance des gens aussi
49:28la cravate !
49:30je pense que votre cravate fait beaucoup pour
49:32deux points en plus, c'est tout ce que j'ai à dire
49:34un certain talent pour bien traiter la clientèle
49:36ça joue également l'amabilité
49:38Gautier Lebray
49:40alors ce soir en plus de cet humoriste
49:42dont on va décrypter le profil à 22h30
49:44avec Eric Tegner, on va évidemment revenir
49:46sur la rupture une nouvelle fois
49:48c'est un peu comme les divorces entre Richard Burton
49:50et Elisabeth Taylor, c'est-à-dire que ça divorce tout le temps
49:52mais à la fin ça se remarie, la France insoumise
49:54et le parti socialiste, donc on va redécrypter
49:56les mots doux qu'ils se sont échangés
49:58aujourd'hui, évidemment revenir sur la défaite
50:00cuisante de Louis Boyard à Villeneuve-Saint-Georges
50:02est-ce que c'est le début de la fin
50:04pour la France insoumise
50:06qui a aussi perdu il y a quelques jours
50:08une partielle
50:10et l'Algérie, les mots très durs
50:12du Président Théboune
50:14du dictateur Théboune contre
50:16la France et puis une nouvelle fois
50:18Alger a refusé un de ses sortissants
50:20sous OQTF. Je vois que
50:22vous pourrez citer dans Libération
50:24l'humoriste Merwan Ben Lazar
50:26victime de messages racistes après une chronique
50:28dans l'émission C'est à vous, après sa première
50:30chronique d'actualité dans le magazine
50:32Phare de France 5 où l'humoriste a été
50:34la cible d'attaque de la part de l'Europe députée
50:36Nathalie Loiseau et de l'extrême droite
50:38Oui, et ils oublient à chaque fois
50:40de citer tous les propos pro-sharia
50:42qu'a tenus cet homme.
50:44Et ils n'ont pas eu un mot pour Sophia Aram
50:46qui a été largement conspiée
50:48et menacée notamment dans sa lutte contre l'antisémitisme
50:50et les salafistes maintenant ont pignon suré
50:52dans le champ médiatique de gauche.
50:54Quand les personnalités étaient attaquées aussi
50:56sur fond d'antisémitisme
50:58je ne me souviens pas d'avoir lu les mêmes articles dans l'IV.
51:00Exactement. Merci à tous
51:02et pardonnez-moi puisque
51:04vous l'avez compris, je suis un peu...
51:06C'est gentil de partir avec vos mouchoirs.
51:08C'est gentil.
51:12Et ça donne des leçons d'élégance.
51:16Je vais vous raconter.
51:18Je quitte l'antenne
51:20d'Europe 1 vendredi à 13h.
51:2217h, fièvre.
51:24Vendredi, samedi,
51:26nuit difficile, 38,5.
51:28Samedi, lit, fièvre.
51:30Dimanche, ça va déjà mieux
51:32et lundi, pas de fièvre.
51:34Vous allez embrasser tout le monde
51:36comme vous avez fait.
51:38Franchement,
51:40je suis quand même très inquiet de cette affaire.
51:42Il y a les nouveaux tests.
51:44Il y a des tests pour savoir
51:46si on a le Covid,
51:48la grippe A, la grippe B.
51:50En même temps ?
51:52Oui.
51:54Deux fois, trois fois.
51:56Vendredi, samedi, rien.
51:58Il y a un effet retard.
52:00Mais c'est bien, c'est des tests
52:02qui font les trois.
52:04Vous le saviez ?
52:06Non.
52:08Vous n'intéressez pas aux choses rosaïques.
52:10Vous n'êtes pas intéressé
52:12par les choses
52:14les plus simples.
52:16Laurent Capra était à la réalisation,
52:18Philippe était à la vision,
52:20Thomas était au son.
52:22Merci à Benjamin Noir, à Roba Piette,
52:24à Héloïse Tertrais.
52:26Toutes ces émissions sont à retrouver
52:28sur cnews.fr.
52:30A demain matin.