Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:01Elisabeth Lévy est avec nous, on reviendra bien sûr sur ce qu'a dit à l'instant le ministre de l'Intérieur M. Retailleau,
00:07Gilles-William Golnadel, Olivier D'Artigol, Philippe Bilger et Yohann Ozaï.
00:10Bonsoir à tous, la situation a évolué ces dernières heures dans ce qu'on appelle le conflit ou la brouille franco-algérienne.
00:17Emmanuel Macron a rappelé l'ambassadeur de France à Alger, c'est une décision forte.
00:21Le président a également décidé d'expulser 12 agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France.
00:28C'est sans doute la première réponse la plus forte en tout cas depuis la crise algérienne qui a commencé il y a quelques semaines.
00:36L'Elysée a communiqué, la France prend note avec consternation de la décision des autorités algériennes d'expulser 12 agents diplomatiques servant auprès de notre ambassade à Alger.
00:46Les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale de nos relations bilatérales.
00:52Le président de la République a décidé de rappeler pour consultation l'ambassadeur de France à Alger, monsieur Stéphane Robatet,
00:59qui soit dit en passant doit être plutôt satisfait parce qu'être ambassadeur de France à Alger en ce moment c'est quand même très compliqué, convenez-en.
01:08L'intérêt même de la France et d'Algérie est de reprendre le dialogue.
01:11Le président de la République appelle les autorités algériennes à faire preuve de responsabilité dans le cadre du dialogue exigeant et constructif engagé le 31 mars dernier avec le président algérien.
01:20Je vous propose d'écouter Bruno Rotaillot il y a quelques instants avec Christine Kelly.
01:25Depuis le départ je parle le langage de la fermeté. Cette fermeté elle est en train d'arriver et si jamais l'Algérie choisit l'escalade,
01:34eh bien il faudra que nous accompagnions cette escalade sans avoir peur parce que cette question c'est pas seulement la question aujourd'hui du rapport diplomatique entre deux pays.
01:45Je ne suis pas du tout obsédé par cette relation diplomatique. Ce qui m'obsède c'est la question de la sécurité des Français mais cette question aujourd'hui c'est aussi la fierté française.
01:56Tous vous réclamiez de la fermeté depuis de nombreuses journées. Cette fermeté elle est là Yoann Ozaï.
02:02Il y a un vrai changement de ton de la part de l'Elysée, ça c'est indéniable. Jamais l'Elysée n'avait utilisé de tels mots vis-à-vis de l'Algérie.
02:09Il y a une réciprocité dans les sanctions donc maintenant il y a un processus qui est engagé et c'est clairement la ligne Rotaillot qui a gagné.
02:15Il a fallu du temps, il a fallu beaucoup de temps, sans doute trop de temps mais en tout cas c'est...
02:19Ah si, là je trouve que Bruno Rotaillot a clairement été écouté. On entre dans le processus que souhaitait mettre en oeuvre Bruno Rotaillot.
02:30Non mais vous n'avez pas tort mais c'est les événements qui ont forcé peut-être le Président de la République.
02:36Mais c'est bien pour ça que je dis que ça arrive trop tard.
02:37C'est imposé, c'est imposé.
02:38Je viens de vous dire que ça arrive trop tard.
02:40J'ai du mal à suivre.
02:41Gilles William.
02:41Je ne vois pas en quoi lorsque l'Algérie nous vire 15 quasi-diplomates ou 12 et qu'on fait la même chose, je ne vois pas en quoi on peut jouer les mat à mort.
02:54C'est de la fermeté.
02:55On s'adapte, on s'adapte aux circonstances, on a rêvé, alors certes pas M. Rotaillot mais on a rêvé, je ne sais pas...
03:03Gilles William, vous demandiez de la fermeté, elle est là ce soir.
03:06Alors elle peut arriver trop tard, elle peut être ceci, mais elle est là, la réponse est à l'aune de ce que vous imaginez.
03:13Tant mieux, on ne s'est pas adapté tout le temps.
03:15Oui, j'aurais préféré qu'on précède l'événement plutôt qu'on le subisse.
03:19Pardon de le dire.
03:20En tous les cas, si j'étais à la place aujourd'hui par exemple du ministre des Affaires étrangères, je ne serais pas très fier de moi.
03:30Même le Président de la République qui nous expliquait que le dialogue était formidable avec M. Théboun et on s'attendait...
03:36Au-delà des...
03:38Mais si vous voulez faire avec l'Algérie, qu'est-ce que vous voulez faire ?
03:41Ah non mais le rapport de force, il est épouvantable.
03:43Le rapport de force avec l'Algérie, il est épouvantable.
03:46Et en plus, on a quand même un gros problème.
03:48C'est qu'en réalité, personne ne sait qui gouverne vraiment l'Algérie.
03:52Il faut lire l'édito de Yves Tréhard et les infos du Figaro ce matin.
03:55Les militaires.
03:56Théboun en fait.
03:57Nous on parle avec Théboun, il paraît qu'Emmanuel Macron a d'excellentes relations avec le Président et sa clairvoyance.
04:02Sauf que Théboun ne décide pas, c'est une faction de l'armée.
04:07Donc en plus, on parle avec des gens qui ne sont pas décisionnaires.
04:10Et là où il y a ma raison, c'est que la réalité, c'est qu'on découvre qu'on n'a pas tant de moyens de pression que ceux-là sur l'Algérie.
04:18Oui, on peut monter sur les visas, sur les biens.
04:21Si, on en a.
04:22On en aurait.
04:22On en aurait.
04:23Mais on ne veut pas les utiliser.
04:24Et on a peur.
04:25On a peur.
04:26On en aurait.
04:27On a peur de la partie de l'immigration que le régime...
04:30On a 20 consulats.
04:31On peut fermer les 20 consulats demain matin.
04:33Vous avez raison.
04:33Et on a peur de la partie de l'immigration que le régime pourrait mobiliser en France.
04:38Comme si ça ne suffisait pas notre malheur.
04:40Il y a même un parti politique français qui appuie justement l'Algérie.
04:45C'est quand même pas terrible la situation française.
04:46On a tout de même...
04:48On a peut-être au moins ouvert les yeux davantage hier.
04:52Parce qu'on imaginait que cette vague accalmie présidentielle
04:57allait probablement entraîner un futur paisible.
05:03Et le fait qu'Algérie crée cette polémique
05:07alors qu'on imaginait une sérénité future
05:09va faire qu'on sera moins dupes.
05:12Enfin, voilà, il me s'en sagne.
05:13Ah ben, et la crainte...
05:16Bon, je rappelle que...
05:16On va en parler tout de suite.
05:18Mais je rappelle que...
05:18Terriblement sensu.
05:19Vendredi, trois hommes dont l'un employé de l'un des consulats d'Algérie en France
05:23ont été mis en examen à Paris,
05:25notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration
05:27ou détention arbitraire en relation avec une entreprise terroriste
05:30selon le parquet national anti-terroriste.
05:33Et je rappelle aussi ce que nous disait Vincent Hervouet.
05:35C'est-à-dire qu'il y a 18 consulats, plus 2, il y en a 2 ces derniers temps.
05:38Donc ça fait 20, et dans ces 20 consulats, il y a beaucoup d'Algériens
05:44qui travaillent pour le renseignement.
05:46Renseignement algérien, c'est-à-dire qu'ils regardent en France
05:49qui est un opposant au régime.
05:52Bien sûr.
05:53La voie politique et diplomatique incarnée par Emmanuel Macron
05:58et le ministre des Affaires étrangères a donc échoué,
06:02notamment et prioritairement à libérer Boilem-Sensal.
06:06Il faudra donc voir dans les prochaines semaines
06:08si la version et la réponse retaillot,
06:12avec une escalade qu'on devine et qui est amorcée dès ce soir,
06:16apportera des résultats.
06:18Personne ne le sait.
06:18Au moins, on ne se laisse pas unifier.
06:20Non mais je pense que les uns et les autres
06:23seront sans doute en France plutôt contents
06:25qu'il y ait une forme de réponse de fermeté.
06:27De toute façon, ça ne pouvait pas être autrement.
06:29Là, c'est vraiment la réponse minimum.
06:31On te vire 12 personnes, t'en vire 12.
06:33Il a fallu attendre qu'on en soit là quand même.
06:36On a certainement cru à l'issue.
06:37Mais on en parle depuis quelques jours.
06:39Je ne sais pas en quoi il a cru.
06:41Mais en tout cas, il a ménagé la possibilité.
06:44Comme il avait pensé que son lien personnel
06:46et Donald Trump allaient donner des résultats.
06:48Mais on en parlera tout à l'heure.
06:50Vous savez, en fait, il y a beaucoup de psychologie.
06:52Je crois que son charme peut s'exercer.
06:54Il pense que la parole...
06:56Je vais vous faire écouter un son extraordinaire de 2017.
07:00Ce qu'il a dit à Jean-Jacques Bourdin
07:01sur sa promesse de campagne et d'économie.
07:04C'est terrible.
07:05C'est destructeur.
07:07Emmanuel Macron pense que la parole suffit.
07:09Il y a une part de psychologie là-dedans.
07:11Hélas, la parole ne suffit pas forcément.
07:14Les filles de Boilem sans salle.
07:17C'est d'ailleurs très émouvant.
07:18On prit la parole, monsieur le président de la République.
07:20N'oubliez pas notre père.
07:21C'est une lettre ouverte des filles de Boilem sans salle
07:25qui a été publiée dans le Figaro.
07:29Je ne sais pas si on peut voir des extraits de cette lettre ou pas.
07:33Pourquoi on ne voit pas d'extraits ?
07:34Ils vont arriver, les extraits de cette lettre.
07:39Dans quelques secondes, j'imagine.
07:41J'imagine qu'on les aura, bien sûr.
07:44Et en attendant, bon, manifestement, on ne les a pas.
07:48Mais c'est...
07:49Alors, voilà.
07:51Alors, nous vous écrivons, monsieur le président,
07:53non dans l'invective, non dans le reproche,
07:55mais dans un dernier élan d'espoir.
07:57Parce que la France qu'il aime,
07:58la France qu'il n'a jamais essayé de défendre dans ses écrits,
08:01cette France-là est encore pour lui un phare.
08:03Parce qu'il a cru en la République française,
08:06en sa voix singulière dans le concert des nations,
08:08en sa capacité à ne jamais détourner le regard
08:10lorsqu'un écrivain, qu'il soit algérien ou français,
08:13se voit baïonné pour avoir simplement dit le vrai.
08:17Bon, c'est très émouvant.
08:20Bien sûr, aujourd'hui, il a besoin de vous.
08:22Et à travers lui, c'est la liberté de penser qui appelle.
08:25C'est cette voix tremblante, mais encore vive,
08:27d'un homme que l'on voudrait effacer sans bruit,
08:30qui vous tend la main.
08:31Il ne demande pas un privilège,
08:32seulement qu'on n'oublie pas qu'il existe,
08:34qu'il souffre, qu'il attend.
08:35J'ai envie de dire précisément,
08:38me semble-t-il,
08:39que toute l'attitude d'Emmanuel Macron,
08:43c'est parce qu'il pense à Boilem Sansal,
08:45qu'il ne se montre pas d'une très grande fermeté
08:49qu'on peut lui reprocher.
08:51C'est comme ça que je le décrypte.
08:52Je ne lui ai pas parlé,
08:54je ne sais pas quel est le fond de sa pensée,
08:57mais j'imagine que sa prudence,
09:00ou même sa faiblesse vis-à-vis de l'Algérie,
09:02c'est précisément parce qu'il ne veut,
09:05dans ce dossier, il veut sauver sans doute Boilem Sansal.
09:07Oui, mais c'est sans doute une des raisons.
09:09Et c'est pour ça qu'il a fallu attendre vraiment
09:10que la France soit au pied du mur,
09:12parce que là, l'Élysée n'avait pas d'autre choix
09:14que de prendre ses mesures.
09:15On ne pouvait pas ne rien faire.
09:16D'habitude, on ne faisait rien.
09:18Là, on était vraiment au pied du mur.
09:19L'Élysée ne pouvait pas rester inactif.
09:21Donc, il prend cette décision, en fait,
09:22le président de la République, sous la contrainte.
09:24Et ça complique, effectivement, le sort de Boilem Sansal.
09:26On l'imagine aisément.
09:28Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
09:30Alors, je ne sais pas, ce matin,
09:32il y avait Jean-Noël Barros qui l'a dit,
09:33mais évidemment, tout ça, d'une certaine manière,
09:36tombe peut-être, en tout cas,
09:40à moins d'intérêt ce soir
09:42depuis la réaction française qu'on a appris en fin de journée.
09:46Simplement, on peut peut-être écouter néanmoins Jean-Noël Barros
09:48qui l'avait dit sur Boilem Sansal.
09:52Boilem Sansal n'a pas à faire les frais.
09:55De problèmes entre le gouvernement français
09:57et le gouvernement algérien.
09:59Et j'ose croire,
10:01étant donné son état de santé
10:02et sa situation,
10:04à un geste d'humanité
10:06de la part des autorités algériennes.
10:08En tout cas, c'est en ce sens que j'ai plaidé
10:10lorsque je me suis rendu à Alger.
10:11C'est en ce sens que je continuerai de plaider.
10:13Mais vous êtes confiant ou pas ?
10:15C'est le terme employé par le président.
10:16Je suis préoccupé par son état de santé
10:18et par sa situation,
10:21les conditions de sa détention.
10:22Disons-le, là, il y a une limite
10:24de la parole politique.
10:26Forcément, parce qu'on se doute
10:28qu'ils ne peuvent pas tout dire,
10:29ce qu'ils savent.
10:30Ben voilà.
10:31C'est un exercice de style qui est particulier.
10:34Vous voulez-vous dire ?
10:34Non, il reste juste à savoir
10:36si à un moment,
10:38cette gentillesse,
10:39ces accommodements
10:40vont le faire libérer son salle.
10:41Pour l'instant,
10:42personne n'est très optimiste.
10:46Gérald Darman avait pris la parole également.
10:48Les attaques contre Bruno Retailleau.
10:49Écoutons-le.
10:54Les insultes et les attaques personnelles
10:55dont est visée le ministre de l'Intérieur
10:57sont indignes de la part de l'Algérie.
10:59On ne peut pas, comme ça,
11:00essayer d'abord de nous diviser.
11:01On est totalement solidaires
11:02avec l'action de Bruno Retailleau
11:03et attaquer personnellement
11:05un ministre de la République française
11:06comme il subit cette campagne de presse.
11:08Je vous propose ma question.
11:09Voilà donc, je le disais,
11:10ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
11:12Autre sujet du jour,
11:13les prisons qui ont été attaquées
11:14dans toute la France
11:15dans la nuit de lundi à mardi.
11:16Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
11:17s'est rendu à Toulon
11:18où l'établissement pénitentiaire
11:19a essuyé des tirs à l'arme automatique.
11:21Alors, l'idée première,
11:22c'est d'imaginer que ce soit
11:23des narcotrafiquants.
11:24On se dit, bon,
11:25peut-être pas du tout.
11:26Parce que dès ce matin,
11:28nous avons eu Frédéric Ploquin
11:29sur l'antenne d'Europe 1
11:30qui dit, c'est peut-être politique
11:32avec effectivement des militants
11:34d'ultra-gauche, anarchistes,
11:37qui, c'est la tendance des années 70.
11:41Souvenez-vous les QHS.
11:43Les QHS qui avaient...
11:44Et puis, c'est compréhensible.
11:45Exactement.
11:46Les QHS, alors, il y avait Messerine,
11:48il y avait des gens comme François Besse.
11:49Ça a été supprimé en 80,
11:50les QHS par Robert Badinter, sans doute ?
11:53Oui.
11:54Oui, c'était vraiment une revue.
11:55Je ne me rappelle pas,
11:57il a supprimé tant de choses.
11:58Oui, mais c'est entendu,
12:01il a mis en place d'autre chose, sans doute.
12:04Et ces QHS sont très ciblés.
12:08Il y avait une prison en Lauserre,
12:10paraît-il, particulièrement dire,
12:13avec des conditions d'agression,
12:16j'ai appris ça aujourd'hui ?
12:17C'est en Lauserre, non ?
12:18Oui.
12:19C'est celle-là.
12:20Voilà, et qui était particulièrement rude.
12:23Je suis Boer qui avait écrit
12:24« Fracture d'une vie ».
12:25Exactement.
12:26Bon.
12:27Et ces prisons ont été attaquées.
12:29Je vous propose peut-être d'écouter Stéphane,
12:32non, d'écouter Gérald Darmanin,
12:34me dit Marine Lançon.
12:35Écoutons-le.
12:35Ce régime de détention qui sera mis en vigueur
12:40dès que le Conseil constitutionnel l'aura validé,
12:42puisque les décrets seront prêts dans les heures
12:45qui vont suivre la promulgation de la loi
12:46par le président de la République,
12:48aura lieu le 31 juillet prochain.
12:50Et la prison de Vandanovier est déjà vidée de ses détenus.
12:54Et nous faisons les travaux en ce moment-là,
12:55mais la République ne reculera pas.
12:57C'est un régime de détention qui fait sans doute peur
12:59aux trafiquants,
13:01parce qu'ils devront arrêter leur trafic.
13:04Mais ce régime de détention,
13:05ils ne le doivent qu'à une seule personne.
13:07Ils le doivent à M. Amra,
13:08qui a organisé une terrible et tragique évasion,
13:13qui a non seulement assassiné des pères de famille,
13:16mais qui a assassiné la République
13:18dans des conditions
13:20que la République ne veut plus jamais revoir.
13:23Et Bruno Retailleux a pris la parole également.
13:25Je vous propose de l'écouter.
13:27On a des résultats.
13:29On a d'ailleurs augmenté,
13:31depuis que je suis au ministère,
13:33la saisie de cocaïne de 202%.
13:36202%.
13:37Donc on porte des coups.
13:39Mais on est en guerre.
13:40Vous savez, on vient de voter un texte
13:42sur le narcotrafic
13:43qui va bouleverser totalement l'organisation de l'État
13:46avec un parquet spécialisé,
13:48avec un État-major qui dépendra du ministère.
13:49Vote définitif le 28 avril.
13:51Eh oui, mais qui, au départ, était à l'initiative ?
13:54J'avais lancé, quand j'étais au Sénat,
13:56une commission d'enquête.
13:58C'est avec ces conclusions
13:59qu'on en a fait une loi.
14:01Et cette loi, encore une fois,
14:02qui s'appuie un petit peu sur l'organisation,
14:04sur ce que l'on a fait contre le terrorisme,
14:07eh bien, demain,
14:07on va enfin pouvoir lutter à armes égales.
14:10Enfin.
14:11Et on les fera reculer.
14:12Croyez-moi.
14:15Moi, j'en ai accepté l'augure.
14:16Moi, j'y vois quand même
14:17un signe supplémentaire
14:19d'une manière de déliquescence d'État.
14:21Lorsqu'on en est maintenant
14:23à attaquer aux armes lourdes
14:25nos prisons,
14:26de vous à moi,
14:27je ne partage pas
14:28l'opinion de Frédéric Bloquin.
14:33Je ne vois pas
14:34un groupe d'ultra-gauche
14:36avoir les moyens.
14:37Par contre, je vois, par exemple,
14:38quelque chose comme la DZ mafia.
14:40La DZ, c'est Algérie.
14:41pouvoir justement s'en prendre.
14:44Je pense qu'ils sont davantage capables
14:48de le faire.
14:48Alors, on peut se rassurer aussi.
14:50Il y a un moyen optimiste de voir les choses.
14:52Je parle sous le contrôle
14:52de M. Bilger.
14:57Apparemment,
14:58tenter de corrompre les juges,
15:00les policiers,
15:02les matons
15:02ou les intimider
15:04ne suffirait pas.
15:06Ils prennent mal.
15:06Effectivement,
15:07c'est ma version optimiste.
15:09Ils prennent mal
15:10le durcissement
15:13de la politique.
15:14Encore une fois,
15:15les jugateurs nous disent
15:16qu'ils ne ciblent pas
15:18prioritairement
15:18le narcotrafic.
15:19Ils ciblent un gros puscule
15:21d'extrême-gauche,
15:22d'extrême-gauche
15:23anarchiste
15:24qui s'étaient attaqués
15:25à des installations ferroviaires
15:27il y a quelques années.
15:28Ils ont cette capacité d'action.
15:30Il y a deux...
15:30Dans les années 70,
15:33il y a eu des brigades rouges.
15:34Souvenez-vous, Aldo Moreau.
15:35Il y a eu la bande à Bader.
15:37Il y avait le patron
15:38des patrons allemands
15:39qui avait été...
15:40Hans-Martin Schleyer,
15:43qui avait été retrouvé
15:43dans le coffre
15:44d'une Mercedes,
15:45je crois.
15:46Vous avez
15:47le patron d'action directe.
15:50Le patron,
15:51Georges Bess,
15:52qui avait été assassiné.
15:53Patron de Renault.
15:54Devant chez lui,
15:56Rue Edgar Kiné.
15:57Bien sûr.
15:58Mais ça ne prend pas en France.
15:59C'était des années 70.
16:02On n'a pas eu la bande à Bader.
16:04Ça ne prend pas en France.
16:05Il y a eu action direct.
16:05Cette hypothèse-là
16:06ou l'hypothèse mafieuse.
16:09On va marquer une pause.
16:10Il est 20h23.
16:11Mais ceux qui nous suivent
16:12tous les soirs,
16:13et j'espère qu'il y en a
16:14quand même quelques-uns
16:14qui sont là tous les soirs,
16:16ils savent que notre ami
16:17Benjamin Nau,
16:18qui est d'habitude en régie,
16:20et hier soir,
16:20il était à Stoneville avec nous.
16:22Et tout à l'heure,
16:22à 21h,
16:23on ne pourra pas exactement
16:23l'avoir,
16:24parce que le match
16:25aura quasiment commencé.
16:26Je voulais juste lui faire
16:27un petit coucou,
16:28si j'ose dire,
16:29parce qu'il est dans les tribunes.
16:31Il est là ou pas ?
16:32Ah, ça ne marche pas,
16:33il n'y a pas de réseau.
16:34Il n'y a pas de réseau,
16:35me dit Marine.
16:35C'est compliqué
16:36dans un stade de football.
16:37Mais c'est sur canal ce soir.
16:38PSG,
16:39alors je sais que...
16:39Non, non, mais...
16:40Ça suffit.
16:41PSG va gagner.
16:42PSG va gagner ce soir.
16:43Ils vont gagner.
16:44Ils vont gagner à Stoneville-là.
16:45C'est formidable.
16:46Et le PSG...
16:47Donc, pourquoi vous souriez ?
16:48Non, mais là,
16:48je ne suis pas un désolateur de football.
16:50Non, mais je souris
16:52parce que Gilles William
16:52fait semblant de comprendre
16:53de quoi moi.
16:54Moi, je crains le bloc bas.
16:57Je crains le bloc bas
16:58d'Eston Villa.
16:59C'est donc que je l'ai dit,
16:59je vous ai prévenu.
17:00Vous savez,
17:01je vous ai prévenu.
17:03Je veux dire,
17:03vous n'avez pas voulu me...
17:04Il y avait...
17:05J'avais un entraîneur
17:06qui disait
17:06« Fais jouer quelqu'un
17:08et tu vois tout. »
17:10Voilà.
17:11Évidemment qu'il n'a jamais fait
17:12un sport collectif de sa vie
17:13chez William Goldenell.
17:14Il jouait au tennis.
17:15Mais quelle horreur.
17:16Il jouait au Jokari.
17:17Il jouait au Bad Binton.
17:18C'est l'enjeuur de Jokari.
17:19Il jouait à tout ce qu'il voulait.
17:20Bien sûr.
17:21Et tu vois tout.
17:22Voilà.
17:22Tu me fais jouer
17:23à un gosse de 13 ans
17:24et tu vois tout.
17:25Vous, vous avez joué, Philippe ?
17:27Oui.
17:27Vous jouiez à quelle place ?
17:29J'étais Elie.
17:31Elie, j'ai beaucoup fait...
17:32Il est droit.
17:32J'ai beaucoup fait
17:33du handball.
17:34J'ai beaucoup fait du handball.
17:36Handball.
17:37Quand j'étais au collège
17:38à Montargis.
17:39Oui, enfin, le handball au collège,
17:40je ne sais pas...
17:41Non, vous ne pouvez pas imaginer.
17:42Qu'est-ce qu'on a pu en faire ?
17:43J'étais Gaule
17:44parce qu'on considérait
17:45qu'au commun,
17:46un imbécile,
17:47je me jetais par terre,
17:49je n'avais peur de rien.
17:50Alors, on m'a mis Gaule.
17:51Mais pourquoi on se jetait par terre
17:52au handball ?
17:53Ce n'est pas vraiment le...
17:53Ben, si, parce que...
17:54Mais au football...
17:55Mais au football...
17:55Il m'a l'arrêté.
17:56Oui, par moment.
17:57Au foot, vous jouiez ou pas ?
17:59Ah bien, j'étais fan du foot.
18:01Et vous étiez meilleur
18:01au handball ou au football ?
18:03J'étais plutôt meilleur
18:05au handball,
18:05dans les buts.
18:06Oui, vous dites toujours
18:07handball, quand même.
18:08Handball.
18:08Handball.
18:09Ah bon, on dit handball.
18:10Il n'y a pas de balle.
18:11Le fatball.
18:12Bon, on marque une pause
18:14et on revient
18:15parce que nous avons,
18:16dans l'actualité,
18:17ce soir,
18:18les prisons,
18:19on en a parlé,
18:20les 40 milliards.
18:22Ah oui.
18:22Ça, c'est intéressant.
18:23Et j'ai vu, alors...
18:24Si c'est le cas,
18:26c'est un scandale.
18:27C'est-à-dire que
18:28ceux qui sont
18:29les plus riches
18:30pourraient payer
18:32leur...
18:34pourraient avoir
18:35un accès
18:36aux soins
18:37qui seraient différents
18:39de ceux qui...
18:41En fait, c'est revenu,
18:41c'est ce qu'il vous plaît dire.
18:42Voilà, exactement.
18:43Vous avez mieux dit que moi.
18:44C'est quand même...
18:45Alors, non seulement
18:46quand vous gagnez bien
18:48votre vie,
18:48vous cotisez plus,
18:50ce qui est logique,
18:51mais en plus,
18:52vous paierez plus cher
18:53les soins.
18:55Mais c'est déjà le cas.
18:56De toute façon,
18:57les plus riches
18:57ne vont pas
18:57dans le système
18:58remboursé.
18:59Ils vont où ?
19:00Vous croyez que...
19:02Mais vous croyez
19:02qu'ils ne vont pas
19:04à Georges Pompidou
19:04ou à Paris
19:05ou n'importe quoi ?
19:06Non, mais il y a
19:06beaucoup de riches
19:07qui échappent
19:07au système général.
19:10Écoutez,
19:10qu'ils vont aller
19:11à l'hôpital américain
19:12il y a un fois
19:12qui croyez...
19:13Mais vous êtes sérieuse ?
19:14Vous savez ce que ça coûte
19:16une hospitalisation ?
19:17Il n'est plus riche.
19:18Je vous dis
19:19qu'il y a beaucoup
19:19de riches
19:19qui échappent
19:20à ce...
19:21Voilà.
19:21Vous ne trouvez pas
19:22bien cette idée
19:23de tenir compte
19:25des revenus
19:26parce qu'il y a
19:27une mythologie
19:28de l'égalité.
19:30Bon, écoutez,
19:31en tout cas,
19:31c'est un bon sujet.
19:32On en parlera.
19:32C'est un bon favorable.
19:33Non, mais moi,
19:34je suis d'accord
19:34avec Filipe.
19:35Alors que déjà,
19:36on est taxé...
19:36Je suis d'accord
19:37avec Filipe.
19:37C'est la plus haute
19:39taxation du monde.
19:40Et vous voulez encore
19:41créer d'autres choses.
19:42Mais vous savez...
19:43Abattre l'État social,
19:45voilà ce qu'il faut faire.
19:46Mais malheureusement...
19:48Bon, allez,
19:49la pause.
19:49La pause,
19:50on est en retard.
19:51La pause,
19:52on est en retard.
19:52C'est terrible.
19:53S'il vous plaît.
19:54Non, mais soyez gentil.
19:5640 milliards
19:56à trouver d'économie,
19:58on en a parlé hier.
19:5840 milliards
19:59sans hausse d'impôts,
20:0040 milliards
20:01sans baisse de dépense.
20:02Ça ne va pas être
20:03forcément facile.
20:04C'est une équation...
20:05Ça ressemble à l'équation
20:06à plus.
20:07Mais je voulais vous faire...
20:09Je vais vous faire écouter
20:10ce que dit Emmanuel Macron
20:11en 2017.
20:11C'est terrible.
20:13C'est absolument terrible.
20:14C'est là où on voit
20:15la parole politique.
20:16Vous avez vu ce son ?
20:17Vous l'avez écouté aujourd'hui ?
20:19Parce qu'il y a des sons
20:20qui ressortent.
20:20Je ne sais pas pourquoi...
20:21Il est encore candidat
20:22à ce moment-là.
20:22Il est encore candidat.
20:24Et ce qu'il promet,
20:25mais on se tient les côtes
20:27aujourd'hui.
20:28Et c'est terrible.
20:29Alors, bien sûr,
20:30il faudrait l'interroger
20:31là-dessus.
20:32S'il venait, il faudrait...
20:32Alors, il trouverait sûrement
20:33une solution pour te dire
20:34qu'il avait raison
20:35et qu'il n'avait pas vu.
20:36Mais il n'empêche,
20:37c'est terrible.
20:38Écoutez Emmanuel Macron.
20:40Moi, je fais 60 milliards
20:42d'économies à la fin
20:43du quinquennat par an.
20:44D'accord ?
20:45Non.
20:4660 milliards sur les 5 ans.
20:47Non.
20:48Ah !
20:4860 milliards par an !
20:50Oui.
20:51Parce que je comprends
20:52que pour nos auditeurs,
20:53c'est très compliqué
20:54à comprendre.
20:55Comment ça se passe,
20:56c'est que...
20:57Je vais essayer d'être pédagogue.
20:57Vous êtes bon en maths, alors ?
20:59Vous allez voir
20:59que je le suis utilement.
21:01Bon.
21:02Donc ça, c'est terrible.
21:03Moi, je sais ce qu'il vous répondrait.
21:05Il vous répondrait,
21:05oui, mais il y a eu
21:06la crise des gilets jaunes,
21:07il y a eu la crise du Covid,
21:08il y a eu ci, il y a eu ça.
21:09Ils ont une justification
21:10pour tout.
21:11Mais je...
21:11Il concerne la dette.
21:12Oui, mais comment croire
21:14à la parole politique,
21:16publique,
21:17lorsqu'on entend ça ?
21:18Je suis d'accord avec vous.
21:19Surtout quand on sait
21:20qu'il répète à longueur de temps
21:21s'il n'y a pas eu le Covid,
21:22on ne serait pas là.
21:23Le Covid,
21:24c'est 30% de la dette
21:24d'Emmanuel Macron.
21:2570% de la dette,
21:27ça n'est pas du Covid.
21:28J'ai appris,
21:29il faudrait le vérifier,
21:30bien sûr,
21:30je l'ai dit hier,
21:31je le redis ce soir,
21:32depuis trois ans,
21:34les frais de fonctionnement
21:37de l'État
21:38ont augmenté de 20%.
21:4020%.
21:42Deux économistes
21:43nous l'ont assuré,
21:44alors en plus,
21:45c'est facile à vérifier,
21:46Marc,
21:46tu as-tu l'a dit,
21:4720%,
21:48c'est-à-dire que là,
21:49on est après le Covid,
21:50on est déjà
21:51dans une période
21:52où il y a des milliards
21:53de déficits
21:55et on augmente
21:56les frais de fonctionnement
21:58de 20%.
21:58Il y a quelque chose...
22:00Oui, mais ce n'est même pas là-dessus.
22:01Il y a deux grandes masses
22:02sur lesquelles vous pourriez jouer,
22:03c'est l'État social.
22:04Ah si, ça joue là-dessus.
22:06C'est 30%.
22:06Ça dépend où vous appelez
22:07le fonctionnement de l'État.
22:09C'est quoi,
22:09c'est le coût des ministères,
22:11c'est ça que vous voulez dire ?
22:12Non, mais non,
22:14c'est l'État.
22:15Y compris l'État des fonctionnaires.
22:16Les salaires des fonctionnaires.
22:19Ça va des collectivités locales,
22:21tous les salaires de tous.
22:22Il y a deux masses
22:22auxquelles vous n'avez pas
22:23le droit de toucher en réalité,
22:25parce qu'on a la religion
22:26de ça dans le pays,
22:27c'est un,
22:28le système social,
22:29les dépenses sociales,
22:30vous ne pouvez pas y toucher
22:31parce que tout le monde
22:32va hurler,
22:32dire que vous êtes très méchants,
22:33etc.
22:34Ça sera fait en 1927.
22:35Deux,
22:36les dépenses des collectivités
22:37territoriales,
22:38je sais que les maires hurlent
22:39à chaque fois qu'on leur demande
22:40des économies,
22:41mais les dépenses des collectivités
22:42territoriales...
22:43La dépense sociale,
22:43c'est un tiers de la dépense globale
22:44et sur cette dépense sociale,
22:46à peu près 50%,
22:48c'est vieillesse et retraite.
22:50C'est pour ça que je pense
22:51qu'il faut travailler plus longtemps.
22:53Il serait intéressant de savoir.
22:55C'est ce qu'il a dit.
22:57Il faut qu'on travaille plus nombreux.
23:00C'est que la part de la population active,
23:01par exemple.
23:02Il y a 73% en France
23:03de la population active qui travaille.
23:05Avec une difficulté sur les jeunes
23:06et sur les seniors.
23:06Voilà.
23:07Un taux d'activité.
23:0873%.
23:09En Allemagne,
23:09ils sont à 80%.
23:10Oui.
23:11Il y a 30 millions de Français
23:12de population active.
23:1430 millions de Français.
23:15Oui.
23:15Entre population active,
23:17on considère que c'est 15-64 ans.
23:18Dès 15 ans,
23:19on considère que...
23:20Oui, senior,
23:20on n'est qu'à 58% d'activité.
23:22Écoutez les économies possibles.
23:23Écoutez les économies possibles
23:25avec Noémi Hardie.
23:26et la conférence de la conférence de la conférence de M. Bayrou.
23:30François Bayrou annonce la couleur pendant sa prise de parole.
23:33Il est des heures de vérité décisive et celle-ci en est une.
23:38Devant son auditoire,
23:39le Premier ministre a expliqué avec des graphiques précis
23:42les faiblesses de nos finances publiques, selon lui.
23:46Nous ne produisons pas assez
23:47et nous ne travaillons pas assez.
23:49Le taux d'emploi des jeunes Français
23:51est beaucoup plus faible
23:52que chez nos voisins européens.
23:57Et le taux d'emploi des seniors
23:59est aussi plus faible.
24:00Nous manquons de ressources
24:02parce que nous ne produisons pas assez
24:04pour les créer.
24:05L'État doit trouver des solutions
24:07mais François Bayrou anticipe
24:09et coupe court à toute hausse d'impôts.
24:11La première solution
24:12serait de penser que si l'État n'a plus d'argent dans ses caisses
24:16il suffit d'augmenter les prélèvements.
24:19C'est un raisonnement qui paraît simple
24:20mais qui est intenable
24:22car la France est déjà le pays
24:25qui détient le taux de prélèvement obligatoire
24:27d'impôts et de taxes de toute nature
24:29le plus élevé dans le monde.
24:31François Bayrou n'a pas chiffré l'effort à faire
24:34alors que son ministre de l'économie
24:36Éric Lombard
24:37a parlé de 40 milliards d'euros.
24:41Le gouvernement l'a annoncé
24:43les grandes orientations du budget 2026
24:46seront présentées
24:47avant le 14 juillet.
24:50C'est vrai que je n'aime pas donner des chiffres
24:52parce qu'on dit souvent qu'un chiffre chasse l'autre
24:54et que c'est parfois compliqué à retenir
24:56pour être explicateur.
24:57Mais les dépenses du fonctionnement de l'État
24:59je l'ai dit, on est passé de 59 milliards d'euros en 2019
25:02à 79 milliards aujourd'hui.
25:05Ça, c'est les dépenses du fonctionnement de l'État.
25:08Les dépenses de personnel, les rémunérations,
25:11les prestations sociales, l'allocation.
25:13On passe de 189 milliards en 2019
25:15à 227 milliards.
25:18Et pour les agences et opérateurs de l'État,
25:21les agences opérateurs de l'État,
25:2291 milliards en 2023,
25:25on était à 64 milliards en 2018.
25:28Donc, je suis désolé de dire,
25:30il y a quelque chose qui ne va pas.
25:33Sur le plan de la forme collective de la conférence,
25:38je l'ai trouvée très intéressante.
25:41Mais c'est un détail, c'est la forme, j'entends bien.
25:44Mais il y a juste le slogan qui m'apparaît faux.
25:49Lorsque, si je le cite bien,
25:51c'est la vérité permet d'agir.
25:54Il oublie le fait qu'entre la vérité et l'action,
25:58il y a l'énergie et la volonté.
26:01Seule la vérité révolutionnaire.
26:03La vérité ne permet pas d'agir.
26:03Il a cité Mendes France aussi.
26:05C'est très sincère.
26:06La vérité ne permet jamais d'agir.
26:10On fait le diagnostic,
26:12on fait le constat,
26:13la France est très douée pour ça.
26:14Je ne suis pas d'accord avec vous.
26:15C'est-à-dire que la prise de conscience,
26:17si tu ne sais pas que tu es alcoolique,
26:19tu ne peux pas vaincre ton alcoolisme.
26:21Je pense que vous vous trompez.
26:21Et c'est ça la prise de conscience,
26:23me semble-t-il.
26:24J'ai cité alcoolique,
26:25j'aurais pu citer...
26:27Je ne veux pas me fâcher avec vous.
26:30Mais il faut quelque chose de...
26:32La prise de conscience.
26:33Mais elle ne suffit pas.
26:35Évidemment qu'elle ne suffit pas,
26:36mais s'il n'y en a pas,
26:37on ne peut pas agir.
26:38Oui, mais le plus difficile vient après.
26:41Mais je suis d'accord.
26:42Je pense que vous vous trompez.
26:46Ce ne serait pas la première fois.
26:47Non, mais honnêtement,
26:49je n'y connais rien dans l'économie,
26:50comme tu avais.
26:51Ça, c'est vrai.
26:51Mais il y en a le politique non plus.
26:52Ça, c'est vrai.
26:53N'y a rien d'économie.
26:55J'arrive un tout petit peu
26:56à comprendre la psychologie française.
26:58Je pense que le peuple français
27:00a été complètement décérébré
27:03peut-être depuis 30 ou 40 ans.
27:05Il a complètement accepté
27:07le mythe de l'argent magique,
27:10de l'assistanat,
27:11du diktat des syndicats.
27:14On lui explique que le pays
27:15est en faillite, d'accord,
27:17mais il n'en voit pas vraiment les effets.
27:19Et donc, tous les discours...
27:21J'approuve.
27:22Tous les discours rationnels,
27:23alors ils sont intéressants
27:24pour une petite partie de l'opinion,
27:27mais pas pour la masse
27:28qui a été décérébrée.
27:28C'est-à-dire que vous pensez
27:29que les gens disent
27:30que ça continuera au fond.
27:32Exactement.
27:33Tout ça n'est rien.
27:33Ils nous le font à chaque fois.
27:35Exactement.
27:35Et vous pensez...
27:36Ils n'aiment pas l'argent des autres.
27:37Ils veulent que ce soit les autres
27:39qui fassent des économies.
27:41C'est une politique fiscale
27:41qui a été menée depuis 2017
27:43dans ce pays, quand même.
27:45La politique de l'offre,
27:46la politique pro-business.
27:48Mais qui paye l'impôt sur le revenu ?
27:51Qui paye des impôts ?
27:52Qui travaille ?
27:53Qui paye des impôts ?
27:54Enfin...
27:55Et c'est un fiasco.
27:56Est-ce qu'il est normal
27:57qu'il y ait toute une partie
27:57de la population...
27:58Franchement, mais même vous,
28:00ça vous fait rire.
28:00Parce que vous riez vous-même.
28:02Vous pouvez changer de politique.
28:03Mais arrête.
28:03Le changement.
28:04Mais vous riez vous-même.
28:06Mais changer de politique,
28:07il faut travailler plus
28:08et plus nombreux.
28:09Ça vous va ?
28:10Qu'il faut quand même
28:11travailler plus
28:12et plus nombreux.
28:13Il faut qu'on soit plus trombeux.
28:14Oui, vous appelez ça mieux,
28:16vous dites, etc.
28:17C'est-à-dire que tant
28:17que quelqu'un qui reste chez soi
28:19gagne la même chose
28:20que quelqu'un qui bosse,
28:21peut-être que c'est pas
28:22un bon système.
28:23Oui, c'est contrôlé.
28:23Voilà.
28:24Les 18% du salariat français
28:26qui est au chômage
28:27avec la trappe à bas salaire
28:28sont l'exonération
28:30des cotisations.
28:31Sur le SMIC.
28:32Alors, écoutez...
28:33On ne peut pas en parler.
28:34Non, tu veux t'arrêter.
28:34Mais non, mais vous savez...
28:35La trappe à bas salaire,
28:36vous êtes d'accord ?
28:37Écoutez, mais il faut
28:42augmenter du pouvoir d'achat.
28:44Donc, par exemple,
28:45la CSG, on pourrait la supprimer.
28:46C'est la proposition
28:47d'Éric Ciotti.
28:48Ça, ce serait intéressant.
28:49Mais pour pouvoir
28:50augmenter le pouvoir d'achat,
28:52il faut baisser sans doute
28:53nos dépenses.
28:54Une ménagère,
28:55une mère de famille,
28:56un père de famille
28:56comprend ça.
28:58Enfin, vous êtes extra.
29:00Et il faut travailler plus.
29:01Tout le monde travaille plus.
29:02En Allemagne,
29:03on travaille plus.
29:03Je vous ai dit,
29:0480% de la population active
29:07travaille en Allemagne.
29:08Nous, on est à 73%.
29:09Pourquoi ?
29:10Pourquoi est-ce qu'on travaille moins ?
29:11Pourquoi est-ce qu'on a le plus de...
29:13Pourquoi est-ce qu'on finit plus tôt
29:14que les autres ?
29:15Pourquoi est-ce qu'on a le plus
29:15de vacances que les autres ?
29:16Pourquoi on a plus d'RTT
29:18que les autres ?
29:19Ça l'est là.
29:19Alors, il n'y a qu'une chose
29:20que vous allez dire,
29:21c'est qu'il faut faire payer les riches.
29:22Ah bon, d'accord.
29:23Et on a le plus de prélèvements
29:24obligatoires.
29:25C'est l'effigualité de décision.
29:26On est drogués
29:27à la dépense publique.
29:28Voilà.
29:29On est drogués.
29:29Mélenchon dit
29:30la dépense publique
29:31crée du bonheur.
29:32Le mot production
29:33a disparu
29:35du programme de la gauche.
29:36Alors, en revanche,
29:37ce qui m'intéressait,
29:38je vous disais tout à l'heure,
29:39ceux qui sont les plus aisés...
29:41Alors, on va prendre
29:42l'exemple d'un cadre supérieur.
29:44Cadre supérieur, déjà,
29:45le chômage,
29:46il n'est pas à hauteur
29:47de ses cotisations.
29:48On est d'accord ?
29:49Parce que maintenant,
29:50avant, c'était une assurance,
29:51maintenant, c'est une cotisation.
29:52Donc, il paye, il paye.
29:53J'aurai le chômage,
29:53il ne touche pas.
29:55Ou il touche moins
29:55qu'il devrait toucher
29:56par rapport à ses cotisations.
29:57Maintenant, ce même cadre supérieur,
29:59on va lui dire
29:59quand vous allez à l'hôpital,
30:00vous allez payer plus
30:01que les autres.
30:01Vous avez plus cotisé.
30:03Écoutez ce qu'il a dit.
30:04Alors, je vous rassure,
30:05ça n'ira pas au bout.
30:06Parce que c'est impossible, en fait.
30:07Parce qu'il relève
30:08du régime général,
30:09de l'assurance.
30:10Oui, mais je vous assure,
30:11ça n'ira pas
30:12parce que ça rompt un équilibre.
30:13Je ne sais même pas
30:14si constitutionnellement,
30:15c'est possible.
30:16Écoutez ce qu'a dit
30:17M. Bayrou là-dessus.
30:19J'ai la conviction
30:20que la démocratie sociale
30:22doit prendre sa part
30:23dans la résolution
30:24de ses problèmes.
30:26L'exigence de redressement
30:27du pays doit se faire
30:28avec un sentiment de justice
30:30qui garantisse
30:31l'adhésion de tous.
30:34C'est toute notre société
30:35qui doit participer
30:36au mouvement nécessaire
30:37pour regagner
30:38notre indépendance
30:39et notre souveraineté.
30:41J'ajoute donc
30:42qu'aucun gouvernement,
30:44ni le nôtre,
30:45ni ceux qui viendront
30:46après nous,
30:48ne pourra éluder
30:49cette question.
30:51C'est de la survie
30:52de notre pays
30:52qu'il s'agit,
30:53de son indépendance,
30:56de sa liberté,
30:57de son équilibre
30:58et de sa paix civile.
31:00Donc on imagine
31:01le remboursement
31:02de la sécurité sociale
31:03en fonction des revenus.
31:06Mais ce serait
31:07une bonne chose.
31:08Je ne suis pas
31:09un économiste
31:11comme Gilles William
31:12a dit
31:12qu'il ne l'était pas.
31:14Mais je me demande
31:16si cette conception
31:17de l'égalité française,
31:19Pascal,
31:20ne crée pas
31:21des dysfonctionnements
31:22partout.
31:23En réalité,
31:24regardez l'école.
31:26C'est à cause
31:27de cette notion
31:28d'égalité
31:29qu'on est en train
31:31de la détruire,
31:32que les meilleurs
31:33sont pénalisés
31:34et que les médiocres
31:35sont loués.
31:36Qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
31:37On pourrait imaginer
31:40changer la notion
31:42d'égalité
31:43d'abord au profit
31:45de celle de liberté
31:46et ensuite
31:47avoir le droit
31:48à l'intelligence.
31:50J'entends ce que vous dites
31:50et vous avez raison
31:51sur ce que vous dites là.
31:52Mais en l'espèce,
31:53je vous répète,
31:53prenons ce cadre supérieur,
31:55il gagne 5 ou 6 000 euros
31:56par mois.
31:57Il cotise plus
31:58que les autres.
31:59Et le jour
32:00où il va aller
32:00à l'hôpital,
32:01ce cadre-là,
32:02il n'aura pas le droit
32:03d'être remboursé
32:03comme quelqu'un
32:04qui gagne
32:051 500 ou 1 200 euros
32:07par mois
32:07et vous trouvez que c'est...
32:08Je ne pense pas
32:08qu'on va aller vers ça.
32:09Je ne pense pas.
32:10Vous trouvez que,
32:10par exemple,
32:10c'est un bon système ?
32:12Je ne voulais pas dire,
32:14Pascal,
32:14que c'était valable partout.
32:16Mais si on allait
32:18dans une pharmacie,
32:19je ne serais pas choqué
32:20que certains
32:21qui disposent
32:22de plus de revenus
32:23payent davantage.
32:24Alors qu'ils ont déjà
32:25payé des impôts.
32:26Oui, mais je ne vous répète,
32:27ils cotisent.
32:29Ils cotisent en valeur,
32:31ils cotisent plus,
32:32c'est ça ?
32:32Est-ce qu'on pense
32:33que veut dire Philippe ?
32:34Ça ne dure que 20 secondes.
32:37Vous pouvez aussi
32:37offrir vos...
32:38C'est le communisme,
32:39à chacun selon ses besoins.
32:41A chacun selon ses moyens,
32:43donc tu donnes
32:43au prorata
32:44de ce que tu as
32:45et à chacun selon ses besoins.
32:47Et tu vas recevoir...
32:48Ça, c'est le communisme.
32:49Oui, mais c'est bien.
32:50Non, mais Olivier,
32:51tu sais qu'on dit
32:52que la France
32:52est le seul pays
32:53où le communisme a réussi.
32:54Je comprends
32:54ce que dit Philippe.
32:55Oui, avec le conseil
32:55à la résistance.
32:56Je comprends ce que dit Philippe,
32:57c'est qu'il voudrait briser.
32:58Là, on est mal parti
32:59avec des gens comme vous.
33:00Si on commence à mettre...
33:01Mais vous pouvez acheter aussi
33:02votre banane
33:03en fonction de l'argent
33:04que vous avez
33:05ou de votre paquet de gâteaux.
33:07J'ai pris un argent.
33:08J'ai pris un petit
33:08selon ses moyens.
33:10C'est le communisme.
33:10Et ses ressources
33:11et soignées
33:13selon les besoins.
33:14Mais ça s'appelle
33:14l'universalisme.
33:16Très bien.
33:16Non, mais...
33:17C'est très bien.
33:18Philippe, il y a...
33:19C'est très bien.
33:20Non, ça,
33:21c'est pas l'universalisme
33:22que vous faites, vous.
33:22L'universalisme,
33:23c'était le système français
33:24qui est mis en place
33:25depuis 1945 par De Gaulle.
33:27Pardonnez-moi.
33:28La sécurité sociale.
33:29Oui, oui.
33:30Ce que dit Philippe,
33:31c'est qu'il faut briser
33:32la religion de l'égalité.
33:34Le seul problème,
33:34c'est que là,
33:35on la briserait
33:36en pénalisant un peu plus
33:38ce qui déjà tire
33:39une partie de la société.
33:41Notre problème,
33:41William a raison,
33:43c'est le rapport à l'État.
33:44On est complètement
33:45drogué à la dépense publique.
33:47Voilà.
33:48Il faut en sortir.
33:49Bon, en tout cas,
33:51voilà qui va faire causer,
33:52je ne sais pas comment
33:53on va trouver 40 milliards.
33:55On ne les trouvera pas.
33:55Ça ne sera peut-être
33:56pas 40 milliards d'ailleurs.
33:57Parce que c'est
33:57d'abord la situation politique.
33:58Là, cette année,
33:59c'est 32 visiblement.
34:00Oui, mais là...
34:01Et personne ne nous le demande
34:02en plus.
34:03Le but, c'est une négociation.
34:04Donc le gouvernement
34:05annonce 40
34:05et dans la situation politique
34:07ils finiront à 20, 25.
34:08Mais là où, en revanche,
34:09M. Bayrou a raison,
34:10là où M. Bayrou a raison
34:11ce matin,
34:12c'est de dire
34:13qu'il faut maintenant
34:14présenter la note aux Français.
34:16Et elle va être douloureuse.
34:17Oui, d'accord.
34:18Et elle va être douloureuse la note.
34:19C'est la note d'une facture
34:20qui l'a contribué
34:21à lui-même créer.
34:22Oui, mais c'est vrai.
34:22C'est une logique
34:25qui a étudié la cive
34:26ou pas sous les 40
34:27avec 0,7 d'estimation de croissance.
34:30Tu ne fais pas les 4,6 de déficit.
34:32Oui, je suis d'accord.
34:33Et donc,
34:33il ne coche pas la case.
34:34Je suis d'accord.
34:35Philippe Bilger.
34:36Est-ce que,
34:37je pose une question
34:38à Yohann Naïf
34:40ou à Pascal.
34:41Yohann Nuzay.
34:42Est-ce que,
34:43alors que tout est urgent,
34:46est-ce qu'il était fondamental
34:48d'attendre le 14 juillet
34:49pour annoncer des mesures ?
34:52Est-ce qu'ils ne connaissent pas...
34:53Mais c'est le budget 2026.
34:54Non, mais d'abord,
34:55il peut préparer...
35:00Bon, la date du 14 juillet,
35:02c'est assez étrange, effectivement.
35:03C'est une fête nationale.
35:04Donc, on va t'apprendre
35:04que ce jour-là,
35:05tu n'en payais plus.
35:06Comme ça,
35:06on va être content.
35:07Mais, effectivement,
35:09tu prépares peut-être l'opinion.
35:11Sûrement.
35:11Tu lances des ballons d'essai,
35:12ce qui paraît un peu
35:13la méthode de François Beyrou.
35:14Oui, bien sûr, bien sûr.
35:14C'est ce que vous dites
35:16concernant le remboursement
35:18ou des remboursements.
35:18Voilà, ça va dans un ballon d'essai.
35:19Là, tu t'en as des ballons d'essai.
35:21Je suis toujours inquiet
35:22par les...
35:23Comment elle s'appelle
35:24la réunion d'aujourd'hui ?
35:26Elle avait une formule.
35:27C'est un test
35:28où il l'a baptisé...
35:31Non, mais il avait
35:34un terme précis
35:35de réflexion anticipée.
35:38Je ne sais pas quoi.
35:40J'ai tendance à me méfier
35:41de la multitude
35:42de ces conflits.
35:43Non, mais de toute façon,
35:44sans avoir à défiler,
35:45tout le monde va dire
35:45non, non, pas nous, les autres.
35:48Ça, c'est le principe.
35:49Les efforts,
35:50c'est toujours pour les autres.
35:52Parce que si moi,
35:53je commence à dire
35:53on va baisser la retraite
35:55des magistrats, tiens.
35:56Et pourquoi pas ?
35:59Parce que les magistrats,
36:01ils s'en sont mis plein,
36:02les bocs.
36:04Si on me démonterait
36:05que Besslard...
36:06Il n'aurait pas...
36:07Il faut s'appuyer à cette émission.
36:08Si on me démonterait
36:09de laisser la retraite
36:10des magistrats
36:11participer
36:12du bonheur public,
36:13je n'aurais aucun problème.
36:15C'est très touchant.
36:15C'est beau, alors, vraiment, oui.
36:17Non, mais je pense...
36:18C'est une déclaration
36:19qui vous honne.
36:20Bien sûr.
36:21Elle ne vous coûte pas chère,
36:21mais elle ne vous honne pas.
36:23C'est la régime fiscale
36:24des avocats.
36:25Moi, je crois...
36:26Oui, le régime fiscal
36:28des avocats.
36:28Ça ne va pas le moins,
36:29croyons-moi.
36:30Les retraites d'avocats,
36:32c'est rien.
36:32Alors, franchement,
36:33parlons d'autre chose.
36:34D'abord, si vous me permettez,
36:36c'est un métier,
36:37vous n'êtes jamais en retraite
36:37des avocats.
36:38Donc, comme ça,
36:39vous mourrez à l'audience.
36:43Bon, en tout cas,
36:44ce qui est intéressant,
36:45c'est que les efforts,
36:46c'est toujours pour les autres.
36:47Ça, c'est le principe.
36:49A nous, Pando.
36:50En revanche,
36:51on va changer de sujet.
36:52Je voulais vous parler
36:52de Pierre Palmade,
36:53qui va être libéré
36:54sous bracelet,
36:55et après quatre mois
36:55derrière les barreaux,
36:56l'humoriste a obtenu ce mardi
36:57l'aménagement de sa peine
36:58de deux ans de prison ferme
36:59pour avoir provoqué
37:00un grave accident routier,
37:01on le rappelle,
37:02sous stupéfiant.
37:03Bon.
37:04J'ai vu qu'il y avait
37:04des réactions
37:05qui sont assez hostiles
37:08dans l'opinion publique.
37:10Moi, j'ai le sentiment
37:11que l'important,
37:12c'était qu'il passe
37:14par la case prison.
37:16Il y est passé.
37:17La punition,
37:18elle est évidemment grave.
37:21D'abord,
37:21ce qu'il a fait
37:22est très grave.
37:22donc la punition
37:23était à hauteur
37:25de ce qu'il a fait.
37:27Après qu'il reste
37:27quatre mois,
37:28six mois,
37:28huit mois,
37:29visiblement,
37:30il est resté,
37:31c'est la procédure classique,
37:33normale,
37:33qui s'est mise en place.
37:35Je ne sais pas
37:36ce que vous en pensez.
37:37J'en pense comme vous.
37:37Au sujet,
37:38Pierre Palma,
37:39je suis absolument
37:39de votre avis.
37:41Moi, je dois dire
37:42que je suis choqué
37:43quand même par cette décision.
37:44Ah oui,
37:44je dois dire
37:45que je suis choqué
37:45parce que d'abord,
37:46il a été condamné
37:47à deux ans
37:47et en fait,
37:48il a fait quatre mois,
37:49cinq mois,
37:50si vous voulez.
37:51Et puis,
37:51je suis choqué
37:52parce que...
37:53Après,
37:53il est sous bracelet,
37:54il n'est pas dans la nature.
37:56D'accord,
37:56mais ça envoie un message
37:57quand même.
37:58Ça envoie un message
37:58à ceux qui consomment
37:59des stupéfiants
38:00et qui se disent
38:00bon,
38:01allez,
38:06vous avez envie
38:08de passer deux ans
38:09sous bracelet ?
38:10Mais pardon,
38:10quand on est condamné
38:11à deux ans
38:12et qu'on fait cinq mois,
38:13ça envoie un message
38:14qui revient à dire...
38:16Non,
38:16mais il ne fait pas
38:16cinq mois,
38:17pardonnez-moi,
38:17il ne fait pas cinq mois,
38:18il est sous bracelet
38:19chez lui.
38:19Mais cinq mois en prison,
38:20oui.
38:21Oui,
38:21mais chez lui,
38:22il est sous bracelet.
38:23Vous voulez qu'il souffre ?
38:23C'est ça en fait ?
38:24Vous voulez qu'il souffre ?
38:25Non,
38:25je ne veux pas qu'il souffre,
38:26je veux que le message
38:27envoyé à la société
38:28ce soit de dire
38:29consommer des stupéfiants
38:30et conduire,
38:30c'est gravissime,
38:32donc on effectue
38:33sa peine jusqu'au bout.
38:33Non mais Johan,
38:34Johan,
38:35je comprends parfaitement
38:36ce que tu dis,
38:37mais il ne faudrait pas
38:38non plus,
38:38parce que cette décision-là,
38:40elle est maintenant classique,
38:41qu'elle te plaise ou pas,
38:42elle est relativement classique
38:43dans l'espèce,
38:43il ne faudrait pas non plus,
38:45c'est comme ça que je vois les choses,
38:46que Palmade paye plus cher
38:48parce qu'il s'appelle Palmade.
38:49Ce que je dis vaut pour tout le monde,
38:50ça serait un illustre inconnu,
38:51je dirais la même chose.
38:52Oui,
38:52mais on n'en saurait rien
38:53et on n'en parlerait pas.
38:54Peut-être,
38:55mais bon.
39:00La Chambre de l'application
39:06des peines de la Cour
39:07d'appel de Bordeaux
39:08a confirmé la décision
39:09rendue fin mars
39:10par le tribunal
39:10de l'application des peines
39:12en modifiant les horaires
39:12de sortie fixées
39:14pour encadrer la détention
39:15à domicile du condamné.
39:17Dans son arrêt rendu aujourd'hui,
39:18la Cour d'appel a déclaré
39:19l'appel suspensif
39:20du parquet recevable,
39:21mais elle a confirmé
39:22l'admission de M. Palmade
39:23au bénéfice de la détention
39:24à domicile
39:25sous surveillance électronique.
39:28Elle a fixé jour par jour
39:30les plages horaires
39:31où le comédien
39:31est autorisé à sortir.
39:33Deux horaires programmés
39:34en soirée
39:35correspondent à des modules
39:36de soins
39:37qui sont une des obligations
39:38de la mesure.
39:39Oui, il vaut mieux.
39:40Préciser le parquet.
39:41Que dites-vous ?
39:42Non, non, il vaut mieux
39:43que ce qu'on précie
39:44que c'est pour les soins.
39:45Oui, voilà.
39:46Le comédien est notamment
39:47suivi médicalement
39:47dans le cadre de ces addictions.
39:49Là, la Cour d'appel
39:50ajoute une interdiction
39:52de contact
39:52avec les victimes
39:53de l'accident,
39:53mais forcément,
39:55je pense qu'elles n'ont pas envie
39:56de le croiser
39:58si bien évident.
40:00Il a été reconnu coupable
40:02de blessure involontaire
40:03sur une famille
40:04après la violente collision
40:05qu'il a provoquée
40:06en février 2023.
40:08Et il avait été condamné,
40:09vous l'avez dit,
40:09à deux ans de prison.
40:14Il est 20h52.
40:16Nous sommes le 15 avril 2025.
40:19Est-ce que vous vous souvenez
40:20où vous étiez le 15 avril 2019,
40:24à cette heure-là, quasiment ?
40:25Notre-Dame.
40:26Et c'était Notre-Dame.
40:27Oui, Notre-Dame.
40:27Puisque chacun sait, sans doute,
40:29où vous étiez,
40:30comment vous étiez.
40:31Je peux vous dire quelque chose ?
40:32Oui.
40:32J'étais sur le toit
40:33de la place du connel Fabien,
40:35au siège du Parti communiste français.
40:37Il y avait tous les salariés
40:38et tout le monde pleurait.
40:41C'est ça, la France ?
40:44Oui, je...
40:46Non, mais c'est pour...
40:47Voilà, c'est-à-dire que tu crois au ciel.
40:49Non, mais que les communistes
40:51et du cœur...
40:52La rose et le réséda, non ?
40:53Il y avait quelque chose
40:54d'assez touchant dans tout ça.
40:56Mais c'est...
40:57Non, mais ça m'a marqué,
40:58puisque vous dites où vous étiez.
40:59Mais c'est...
41:01Comment dire ?
41:01Notre-Dame,
41:02enfin, tout le monde l'a dit.
41:04Ce n'est pas que religieux,
41:06c'est culturel,
41:07mais c'est l'histoire de la France.
41:09C'est 2000 ans d'histoire de la France.
41:12Mais oui, mais c'est bien.
41:13Mais j'aimerais que vous le disiez parfois
41:15que la place de la culture judéo-chrétienne,
41:19ça serait bien de...
41:20Comment dire ?
41:21De la mettre en avant,
41:22peut-être davantage,
41:23que de pleurer une fois de temps en temps
41:25sur la terrasse du colonel...
41:28Fabien, moi j'entends ce que vous dites.
41:30Mais vous devriez pleurer tous les jours.
41:32Parce que c'est tous les jours
41:33que la religion,
41:35ou que la culture judéo-chrétienne...
41:39Je ne veux pas dire l'émotion
41:40que j'avais envie de produire.
41:41Mais c'est tous les jours
41:43que vous devriez pleurer avec vos amis.
41:45Vous devriez monter tous les jours
41:47sur la terrasse du colonel.
41:49Non, ce n'est pas grave.
41:50Il n'y a pas eu une chose
41:51qui m'inquiète, moi.
41:53J'ai entendu l'adjoint à Paris au tourisme
41:55expliquer que depuis les JO,
41:57on attend, je crois,
41:59des dizaines de millions de touristes
42:01en plus à Paris par an.
42:03C'est ça aussi qui a tué Notre-Dame.
42:06Je vous rappelle que nos monuments...
42:09Qu'est-ce qui a tué Notre-Dame ?
42:09Nos monuments ne sont pas faits
42:11pour supporter des millions
42:13et des millions de gens.
42:14Quel rapport avec l'incendie ?
42:15Quel rapport ?
42:16Est-ce que c'est les tourismes,
42:17à mon avis,
42:18qui a favorisé aussi ?
42:20Non, non, non.
42:21Vous croyez ?
42:22Il est de la bête.
42:22Mais bien sûr que si.
42:24Pourquoi on fait des rénovations
42:25tout le temps ?
42:26Pourquoi est-ce qu'il y a
42:26des incendies dans tous les...
42:28Tu as suprimé les touristes.
42:29Je dis qu'on devrait arrêter
42:32d'avoir une économie fondée
42:33sur quelque chose
42:34d'aussi destructeur que le tourisme.
42:35Ah bah d'accord.
42:36Les commerçants...
42:37Non, mon intermédie,
42:38vous n'étiez plus consulté.
42:39Franchement, Elisabeth,
42:41là, vous m'avez perdu.
42:43Vous m'avez perdu.
42:44C'est un reste de moi.
42:44C'est un reste de moi.
42:45C'est un reste de moi.
42:45Vous pariez qu'un jour,
42:46vous me direz que j'ai eu raison.
42:48Je me permets...
42:48Puisque vous interrogez...
42:49C'est un reste de moi.
42:50qui vient là à l'instant.
42:51Juste l'aventurne.
42:52Bonsoir.
42:54Souvenez-vous quand même
42:55que le 15 avril...
42:57On va prendre un café.
42:58Allez-y.
42:59Non, mais simplement...
43:00Pour nous replacer...
43:03Oui !
43:04À l'époque
43:04dans laquelle nous étions
43:05il y a combien de temps ?
43:06Cinq ans ?
43:062019.
43:072019.
43:09Le drame,
43:11c'est qu'à la même époque,
43:12on craignait beaucoup
43:13que Notre-Dame
43:15allait brûler complètement.
43:16On était persuadés
43:17que Notre-Dame
43:17allait disparaître.
43:19Bien sûr.
43:19C'est ça.
43:20Après, on a été rassurés
43:21dans la soirée,
43:22mais au moment
43:23où nous parlons là,
43:24on était dans une tragédie totale
43:26où on pensait
43:27que Notre-Dame allait...
43:28Vous voulez écouter
43:29Emmanuel Macron
43:29parce que ce soir,
43:30il a remis...
43:30Il a tenu une promesse.
43:31Exactement.
43:33C'est peut-être le seul.
43:34C'est rare qu'il a tenu,
43:35mais il l'a bien tenu.
43:36Il l'a bien tenu.
43:36Il a mis plus mal.
43:39Il s'en est occupé.
43:40Écoutez ce qu'il a...
43:41Et il s'en est écouté,
43:42bien sûr.
43:42Écoutez ce qu'il a dit ce soir
43:43parce qu'il recevait
43:44tous les artisans
43:45qu'on travaillait
43:45et à qui Renaud a remis,
43:46je pense,
43:47peut-être quelques décorations.
43:49Décorations, oui.
43:51Nous avons voulu
43:52que la République
43:53vous honore ce soir
43:54en vous faisant entrer
43:55dans nos premiers ordres nationaux.
43:57Votre récompense est plus profonde.
44:03Au-delà des honneurs de la République,
44:06votre plus grand honneur
44:07est d'avoir inscrit vos gestes
44:09dans la grande histoire
44:10des bâtisseurs de cathédrales
44:11et par là,
44:14d'avoir façonné l'histoire
44:15de la France d'aujourd'hui.
44:17Vous êtes à ce titre,
44:20chacune et chacun,
44:22un lien entre le passé et le présent,
44:25entre les Français
44:26et leur héritage.
44:27Bon.
44:29C'est bien.
44:30C'est bien.
44:30Alors, en revanche,
44:31vous êtes un peu attaqué,
44:33M. Bilger,
44:33sur les réseaux
44:34et tout à l'heure,
44:36avec...
44:36Vous avez dit tout à l'heure
44:38que sur l'égalité,
44:39votre sortie sur l'égalité,
44:41on vous répond
44:41ceux qui gagnent plus
44:43cotisent plus.
44:44Ah oui.
44:45Mais là,
44:45c'est un raisonnement technique
44:47très pertinent.
44:49Mais moi,
44:51comme le disait très bien Elisabeth,
44:53c'est la notion d'égalité
44:55qui me tape sur les nerfs
44:57dans la vie sociale.
44:58Il vaut mieux l'inégalité.
44:59Et dans la vie,
45:00il vaut mieux,
45:01par moment,
45:02je me dis que l'inégalité
45:03qui favorise la liberté
45:05de chacun
45:06et l'effort de tous...
45:08En quoi l'inégalité
45:09favorise la liberté ?
45:10L'inégalité qui est due
45:15au mérite,
45:16au talent,
45:17au don,
45:18elle est légitime.
45:20Ce qu'il y a de scandaleux,
45:21c'est l'inégalité.
45:22Olivier,
45:22tu vois bien qu'il y a
45:23une forme d'égalité
45:24qu'on appelle l'égalitarisme
45:27qui consiste à tout aligner,
45:28à détester les meilleurs
45:31parce qu'ils sortent justement
45:32de l'égalité.
45:33À l'école,
45:33ça se passe comme ça.
45:34C'est l'égalité des chances.
45:36Mais évidemment.
45:37C'est tout.
45:38C'est l'égalité des chances.
45:39Mais moi,
45:39je vous dis toujours la même chose.
45:40Vous savez,
45:40le seul domaine
45:41où la hiérarchie
45:42n'est pas...
45:43Voilà,
45:43je répète toujours un mot.
45:44Mais donc,
45:44dans l'hiver,
45:44c'est l'égalité,
45:45l'inégalité,
45:46vous dites,
45:47là,
45:47il ne faut plus trop y aller.
45:48Mais on a été trop loin.
45:50Tout se pense qu'on a été trop loin.
45:52Est-ce qu'on a le droit
45:53de penser à cela ?
45:53Mais moi,
45:53je pense que l'égalité réelle,
45:55elle n'a jamais été mise en place.
45:56Mais heureusement.
45:57c'est l'égalité des chances.
46:01Le milieu social où tu vis,
46:03où tu nais,
46:04le quartier où tu vis,
46:05il peut avoir vraiment
46:06un poids beaucoup
46:07sur ta destinée.
46:08Et vous le savez.
46:09Mais ce n'est pas ça que je dis.
46:11Mais arrête de prendre...
46:12Mais c'est pas le sujet.
46:13La résidence sociale,
46:14elle existe.
46:15Mais ce n'est pas le sujet.
46:17Il faut que le soit pareil.
46:18La vie étant juste,
46:20il y a des petits
46:20et il y a des grands.
46:21Tu es d'avis
46:22de ractisser les uns
46:23et c'est où ça commence ?
46:24De toute façon,
46:25liberté,
46:25l'égalité,
46:26c'est très contradictoire.
46:27Il n'y a rien de plus injuste
46:29que la vie.
46:29Ce qui est important,
46:30c'est l'égalité des chances.
46:32Mais évidemment,
46:33si tu nais
46:33dans un milieu favorable,
46:36bien évidemment,
46:37tu as plus de chances
46:38au départ.
46:39Tout le monde sait ça.
46:40La hargne des petits,
46:41c'est pas mal non plus.
46:42Oui.
46:43Ah bah oui.
46:44En revanche,
46:45le sport est intéressant pour ça
46:47parce que la hiérarchie,
46:48un, n'est pas contestée.
46:49D'accord.
46:49Un, n'est pas contestée.
46:51Deux,
46:51le sport te renvoie
46:52à ton niveau.
46:53Il n'y a personne
46:54que je connais
46:54qui dit
46:54j'aurais pu être Mbappé.
46:56Personne dit ça.
46:57Parce que,
46:58ou personne,
46:58j'aurais pu être fédéraire.
46:59Ça n'existe pas.
47:00Alors que dans tous
47:01les autres domaines,
47:02comme les critères
47:03sont plus subjectifs,
47:04les gens disent
47:04moi j'aurais pu être
47:05Gérard Depardieu.
47:06Tiens,
47:06j'aurais pu être
47:07Gilles-Louis Almond.
47:08Il n'est pas meilleur.
47:09Il n'est pas meilleur que moi.
47:10Certains disent
47:10même que j'aurais pu être
47:11Pascal Praud.
47:12Mais il aurait eu,
47:13pour qu'est-ce qu'il a de plus ?
47:14Moi, il doit connaître
47:15des gens, je pense.
47:17Il n'est pas...
47:17Bah non,
47:18il est meilleur que les autres,
47:19monsieur,
47:19comme avocat.
47:20Voilà.
47:21Il est meilleur que les autres,
47:22sans doute.
47:22Et c'est pour ça que...
47:23On revient demain.
47:24Mais non, mais...
47:25Bon.
47:26Non mais,
47:26vous voyez,
47:27et c'est très difficile d'ailleurs,
47:29parce que c'est subjectif,
47:32les critères sont plus subjectifs.
47:34Monsieur le vrai.
47:35Monsieur Praud.
47:36Comment allez-vous ?
47:36La France s'est donc réveillée.
47:38Elle a choisi la riposte.
47:39Modérée, hein.
47:40Petite riposte.
47:41Oeil pour oeil,
47:42dent pour dent.
47:42On va voir si...
47:42Non, non,
47:43elle n'est pas modérée.
47:45Là...
47:46On en renvoie 12,
47:46on en renvoie 12.
47:47Excusez-moi,
47:47c'est très modérée.
47:48Elle est à la hauteur...
47:49Non.
47:50Elle n'est pas modérée.
47:50Elle est modérée.
47:52Elle est à la hauteur
47:53de ce qui a été
47:54du préjudice.
47:55On est en réaction.
47:56Oui, on est en réaction.
47:57On n'allait pas les...
47:58Action, réaction.
48:00Si j'entends Bruno Rotaio ce soir,
48:02il appelle à aller plus loin.
48:03Faites attention,
48:04si vous me conterez,
48:04je dis qu'il y a PSG
48:05à Stoneville-là
48:06sur le canabuse.
48:07Et vous l'avez oubli.
48:09Faites attention.
48:10Il y a ses plus forts que lui.
48:11Bien sûr.
48:11On n'a pas réussi à voir Benjamin.
48:13Alors, Benjamin,
48:14demain,
48:14il sera avec nous.
48:15Parce qu'il vit le...
48:16Comment on dit ?
48:17Le meilleur de sa vie ?
48:18C'est quoi l'expression ?
48:19Le meilleur de sa vie.
48:19Il vit sa meilleure vie.
48:20Il est avec Martin Mazur.
48:22C'est vraiment deux jeunes gens
48:23qu'on aime beaucoup
48:24à CNews.
48:25Et ils ont une permission de sortie.
48:27Parce qu'il travaille demain ?
48:28Il revient.
48:29Il va être en forme.
48:29Il va être en pleine forme.
48:30Mais attendez,
48:31il est jeune,
48:32il a de l'énergie.
48:33Il sera en régie.
48:34Vous l'aurez compris.
48:35Bien sûr.
48:36Et demain...
48:36Et demain...
48:38En fait, c'est le but.
48:40Demain, il est possible
48:40que vous soyez à côté de moi
48:41de nouveau
48:42parce qu'on sera avec Benjamin Noe
48:43pour l'écouter.
48:43Je ne suis pas là, hélas, demain.
48:44Pourquoi vous n'êtes pas là ?
48:45On peut savoir pourquoi ?
48:46Je m'absente temporairement.
48:4724 heures.
48:48Mais qu'est-ce qui se passe ?
48:49Vous allez où ?
48:49J'ai le droit.
48:50Non.
48:50Vous n'avez rien, non ?
48:51Moi, je ne suis pas au courant.
48:52Non.
48:53On aurait aimé ta visée.
48:55Ici, c'est une grande famille.
48:57Très en plus.
48:59Et Jean-Marc Lelouch
49:00vient de réagir à la télévision
49:01qu'on pourra l'entendre
49:02dans un instant.
49:02Le ministre des Affaires étrangères
49:03qui a été quand même désavoué
49:05par ce qui vient de se passer.
49:06Il est très bien.
49:07Jean-Marc Lelouch
49:08était à la réalisation.
49:10Philippe était à la vision.
49:11Arnaud était au son.
49:12Merci à Marine Lançon
49:13qui aura fait matin et soir.
49:16Et il en fout du courage.
49:17Comment ?
49:18Et il en fout du courage.
49:20Sur Canal+.
49:21Lucas Bustil était avec nous.
49:25Félix Perola.
49:26Toutes ces émissions
49:27sont retrouvées sur cnews.fr.
49:29Restez à l'antenne
49:30avec l'excellent Gauthier Lebrecht.
49:33Et rendez-vous demain matin.

Recommandations