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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:10 Tout est chaos.
00:11 Le grand chaos, les dix plaines d'Egypte.
00:14 *Musique*
00:17 Elles arrivent, elles arrivent madame et monsieur, tout est chaos.
00:19 J'ai William Golnadel, Georges Fenech, Geoffroy Lejeune, Joseph Macescarouet.
00:25 J'ai l'impression qu'on entre dans le dur.
00:27 Je vais vous proposer d'écouter d'abord Emmanuel Lépine.
00:31 Qui est Emmanuel Lépine ?
00:32 Il est secrétaire général de la CGT Chimie.
00:36 Chimie.
00:37 Ce qu'il s'autorise à dire, et ce que s'autorise à dire la CGT avant la journée du 7 mars, interroge.
00:45 Écoutons monsieur Lépine.
00:47 Le but partout c'est de désorganiser au maximum la production.
00:52 Et si la question c'est de savoir si on veut mettre à genoux l'économie française, la réponse elle est oui.
00:57 C'est clair ?
00:58 Ça c'est clair.
00:59 Mettre à genoux, mais je suis toujours sidéré de...
01:05 Certains ont tous les droits en France dans la parole et pourtant on peut ne pas être d'accord avec la réforme des retraites, on l'a souvent dit ici.
01:12 Mettre à genoux l'économie française.
01:15 Je suis dans la position de Martinez.
01:17 Là c'est des tensions internes.
01:19 Ah vous pensez ?
01:20 Ah oui c'est des tensions internes oui.
01:22 Vous pensez que Martinez il est pas sur cette ligne ?
01:24 Enfin je sais pas moi.
01:26 Pas sur cette ligne là, l'intersyndicale est pas sur cette ligne.
01:28 Là en tout cas c'est le meilleur ami d'Olivier Véran.
01:31 C'est clair.
01:32 Il se répond en fait.
01:33 C'est le concours Lépine de la sottise, ou de l'ignominy, ou les deux à la fois.
01:37 Enfin là ça va quand même très loin.
01:40 J'ai jamais eu beaucoup de sympathie pour la CGT, mais ça ne la renforce pas énormément.
01:45 Bon, deuxième déclaration que je voulais vous faire entendre en ce début d'émission.
01:49 Sébastien Ménesplier, qui est intervenu plusieurs fois, qui est secrétaire lui général de la CGT,
01:55 des électriciens...
01:57 C'est lui qui coupe le courant.
01:59 Mais il vous l'annonce ?
02:00 Ah oui oui d'accord.
02:01 Il est secrétaire général de la CGT des électriciens et gaziers.
02:05 Monsieur Ménesplier.
02:07 Nos secrétaires généraux de syndicats réunis ce matin, ont décidé de passer un cap.
02:14 Un cap pour gagner.
02:17 La fédération promet une semaine noire dans l'énergie.
02:23 Il y aura de nombreuses actions.
02:25 Il y aura des coupures ciblées.
02:28 Il y aura des blocages.
02:30 Il y aura des occupations de sites.
02:34 On poursuivra aussi les robins de bois d'énergie, pour les gratuités notamment.
02:39 Donc nous avons décidé, vous comprenez dans mes propos, de repeindre les lignes rouges.
02:47 Donc pour nous, il est très clair, à partir de lundi, c'est la grève reconductible jusqu'au retrait,
02:55 de la réforme et donc jusqu'à la gagne.
02:59 On est vraiment... On est arrivé là à un point de rupture.
03:04 Personne ne sait comment ça va se passer, sauf si vous... Non ?
03:07 Personne ne sait, parce que ce que ça montre, c'est que 1) Martinez ne tient plus ses troupes, 2) que c'est la fin...
03:12 Ça fait deux fois que vous dites ça, pourquoi ? Vous trouvez qu'ils vont plus loin que...
03:16 Oui, ils vont plus loin, pardonnez-moi, parce qu'il y a un accord entre... Enfin, il y a comme un accord.
03:21 En tout cas, il y a une entente cordiale, si je puis prendre ce terme, entre Martinez et Laurent Berger,
03:27 sur la nécessité de ne pas se faire déborder par les troupes de la France insoumise,
03:35 qui, eux, ne souhaitent pas un front intersyndical, mais qui souhaitent au contraire le bordel, le chaos,
03:41 et que pour eux, leur rêve, ce serait que les étudiants et les banlieues viennent rejoindre les cortèges.
03:46 C'est ça. Donc ce sont deux stratégies à gauche qui ne sont pas les mêmes.
03:49 Maintenant, Olivier Véran a mis le... Mets le feu aux poudres, le gouvernement met le feu aux poudres,
03:54 et le résultat, pardonnez-moi, le résultat, ils peuvent être contents parce qu'ils en ont rêvé.
03:58 Le chaos dans la rue, ils en ont rêvé. Jusqu'à présent, on avait le chaos à l'Assemblée nationale et l'ordre dans la rue.
04:02 Maintenant, on va avoir le chaos à l'Assemblée nationale et le chaos dans la rue. Bravo.
04:05 Justement, M. Véran n'a peut-être pas été très habile avec sa déclaration. Il a annoncé les 10 plaids d'Egypte.
04:12 Donc je vous propose d'écouter le grand chaos annoncé par Olivier Véran. Et écoutons-le, c'était hier.
04:21 Mettre le pays à l'arrêt, c'est prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine, dans quelques mois.
04:28 Mettre la France à l'arrêt, ce serait négliger la santé de nos enfants. En 15 ans, il est possible d'éradiquer le cancer du col de l'utérus grâce à la vaccination.
04:36 Mettre la France à l'arrêt, ce serait rater le train du futur. Alors que notre réseau ferroviaire est en train de vieillir à vitesse grand V,
04:43 il est urgent d'investir massivement pour assurer la pérennité d'un des moyens de transport les plus efficaces et écologiques.
04:50 Tout est chaos. Tout est chaos. Mais j'ai appris là. Tout est chaos. Mais mêlez. Tout est chaos, qu'est-ce que je veux dire.
05:00 C'est juste fou. C'est-à-dire mêlez en effet le cancer du col de l'utérus. Je trouve ça, mais au sens propre du terme littéral, obscène.
05:10 Je trouve ça obscène de l'île et d'eux. Alors là, il vient d'être sauvé. Je suis désolé, mais c'était ce qu'il voulait.
05:15 C'était hier exactement. Ça, ça s'est passé hier et c'est peut-être la déclaration la plus bête depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron.
05:20 Peut-être même les deux quinquennats confondus. C'était ridicule. C'était objectivement ridicule.
05:24 On était ensemble avec Joseph hier sur CNews. On était mort de rire. Tous sur le plateau, Laurence Ferrari y compris.
05:29 Je veux dire vraiment, il n'y avait rien à sauver. Et lui-même n'y croit pas. Bref. Et aujourd'hui, vous avez des gens qui répondent en disant
05:36 "il a raison". Donc ils viennent de le sauver. C'est nos amis de la CGT qui annoncent les coupures de courant, l'économie française à genoux.
05:43 En fait, c'est intéressant. Finalement, ce regard en chien de faïence et ce réponde, une minorité radicalisée qui est le gouvernement
05:50 et que c'est très fort, dont personne ne veut manifestement, et une autre minorité radicalisée qui est la CGT, qui même par rapport aux manifestants,
05:56 va beaucoup plus loin. Donc qui représentent-ils, ces gens ?
05:59 Je crois que le pari est risqué pour les syndicats. Ils ont un capital aujourd'hui de sympathie. C'est vrai qu'on ne les avait plus entendus
06:06 pendant les Gilets jaunes. Ça vous fait sourire ?
06:08 Oui, parce que c'est...
06:10 Pourquoi ?
06:11 Non, mais parce que... Bien sûr, ils ont un capital sympathie, mais bon...
06:15 Oui, ils ont un capital... Ils ont fait l'unité.
06:17 Ils ont fait l'unité, mais en fait, ils se font fait d'action.
06:20 Alors donnez-moi un moment. Ils ont fait beaucoup d'adhésion.
06:21 Ils n'ont pas fait de grève.
06:22 Ils sont revenus sur le devant d'un scène de biologue social.
06:24 Oui, ils n'ont pas fait de grève.
06:25 Mais là, si effectivement, ils bloquent le pays, je pense que le chaos, ça ne plaira pas aux Français. Moi, c'est mon sentiment.
06:32 Mais Georges, ils ont un capital de sympathie.
06:34 Le chaos ne plaira à personne.
06:35 Mais Georges, ils ont un capital de sympathie.
06:36 Et le gouvernement non plus ne plaît pas aux Français sur cette affaire.
06:39 Non, mais là, on parle du chaos, des coupures.
06:42 Oui.
06:43 Georges, ils ont un capital de sympathie, mais ce ne sont pas des capitalistes.
06:46 Ils s'en foutent du capital de sympathie.
06:49 Ils ont retrouvé une vigueur.
06:50 Mais ils ne se présentent pas aux élections, monsieur... Enfin, pas aux élections.
06:53 Ah si, si, ils ont...
06:54 Non, mais ils ne se présentent pas aux élections françaises, monsieur Martinez.
06:59 Ils se présentent aux élections...
07:00 Professionnelles.
07:01 Professionnelles.
07:02 Lui, il s'en va. Il s'en va de toute manière.
07:05 Bon, mais ce que je veux dire, ils ont un but.
07:08 Ils ont un but, c'est de mettre le gouvernement au tapis.
07:11 Alors, c'est vrai qu'il y a un concours lépine, c'est le cas de le dire,
07:13 entre la phrase "invraisemblable" de Véran et la phrase "invraisemblable" de Lépine.
07:19 Mais ce n'est pas une dialectique.
07:21 Ils sont chacun, pardon de le dire, dans leur propre sottise.
07:28 Et c'est effrayant, pardon, pour les Français, pour les consommateurs.
07:33 Bon, est-ce que monsieur... Alors, d'abord, les 10 plaies d'Egypte qu'a annoncées monsieur Véran.
07:37 Je suis allé voir, d'ailleurs, les 10 plaies d'Egypte, en fait, sont évoquées dans un épisode de la Bible.
07:40 C'est Yahvé qui inflige 10 châtiments divins pour contraindre Pharaon à libérer le peuple lévreux.
07:45 Alors, vous avez les eaux d'une île transformées en sang, l'invasion des grenouilles,
07:49 les moustiques et les poules, les mouches et les temps, la destruction des troupeaux,
07:53 les furoncles, l'orage de grêle, les sauterelles, les ténèbres, la mort des premiers-nés, etc.
07:58 C'est ce que nous a annoncé monsieur Véran.
08:00 Je vous propose d'écouter monsieur Martinez.
08:03 - Nous sommes bientôt à Pâques. - Oui.
08:06 - Oui. - Oui.
08:08 - Il est d'inspiration biblique, ce... - Oui, oui.
08:11 - C'est pas... - C'est très lié, non, mais...
08:14 - C'est très lié. - La Pâques chrétienne.
08:16 - Non, je faisais... - C'était la Pâques chrétienne.
08:18 - Je faisais allusion à la Pâques juive. - Voilà.
08:20 - En regardant monsieur le chef. - Vous savez que nous sommes dans le carême pascal.
08:23 - Oui, oui. Oui, je le sais bien.
08:26 Je vous propose d'écouter monsieur Martinez.
08:30 - C'est fort de café qu'un ministre de la République accuse les syndicats, et donc vous,
08:36 qui vous mobilisez, de la pandémie, de la sécheresse, et...
08:41 [Applaudissements]
08:43 Quand on en arrive à ça, alors qu'on...
08:46 Quand on en arrive à ça, alors qu'on a démarré le 10 janvier en disant "c'est une réforme de justice sociale",
08:52 ça veut dire que, comme on dit, il rame.
08:56 Et je ferai une citation de Laurent Berger, qui a même dit...
09:00 "Ils vont bientôt nous accuser de nous faire dire que c'est à cause des syndicats
09:06 que la France a perdu en finale de la Coupe du Monde."
09:10 - Bon, sérieusement. - C'est intéressant parce qu'il reprend Laurent Berger.
09:13 Vous voyez qu'il y a un calico derrière qui dit "la CFTC",
09:17 et que même ici on a pu interviewer des représentants de Sudrail,
09:22 et que ces propos eux-mêmes étaient sur la même ligne syndicale.
09:25 Donc là, il y a en effet un décrochage, et merci, voilà, Olivier Véran.
09:30 - Bon, sérieusement, si on essaye de se projeter, c'est la deuxième fois que je vous pose la question.
09:35 Vous n'avez pas d'idée ? Vous ne savez pas comment ça peut se passer ?
09:38 - Dans la rue ? - Oui. Ben la rue, la grève, là il n'y a plus de rue, il y a grève.
09:42 Là il y a grève, maintenant il y a grève.
09:44 - Donc si vous faites grève mardi, et que vous faites grève mercredi,
09:47 est-ce que vous faites grève jeudi, vous faites grève vendredi,
09:49 si les trains ne fonctionnent plus, qu'est-ce qu'il se passe en France ?
09:51 - Vous ne vous souvenez pas de 1995 ? - Ben, on a...
09:53 - Moi je m'en souviens. - Le gouvernement a cédé.
09:55 - Moi je m'en souviens, c'était l'horreur. - Non mais je suis d'accord, le gouvernement a cédé.
09:59 - Eh ben c'est pour ça que je vous demande, souvenez-vous de 1995.
10:01 - Non mais est-ce qu'on peut comparer avec 1995 ? - Oui, Jean-Germain, oui, pourquoi ?
10:05 - Oui, pourquoi ? - C'était plus spontané en 1995.
10:08 - Oui, spontané, parfois autant, parce qu'on parle beaucoup des Gilets jaunes,
10:11 mais oui, c'est sur 1995, pourquoi ? Parce qu'en 1995, il y avait une personne,
10:16 Mme Bernadette Chirac, qui s'appelait Néron, il y avait Néron à l'Élysée, voilà.
10:19 Eh ben là aujourd'hui, il y a plusieurs Néron au gouvernement.
10:22 C'est-à-dire que ceux qui veulent, en effet, c'est une incendie générale.
10:27 - Non mais pas en 1995, Néron c'est plus tard, c'est Alain Juppé qui est Premier ministre en 1995.
10:32 - Non mais l'Élysée, il est secrétaire général de l'Élysée, de...
10:35 - Oui, mais il est... - Ah oui, pardonnez-moi, c'est lui qui souffle à Chirac,
10:38 le fait de dissoudre l'Assemblée nationale. - Mais pas en 1995.
10:41 - Ah ben si, c'est pour ça justement que... - Il vient d'être élu en 1995.
10:45 - Oui, enfin... - Oui, vous vous trompez.
10:47 - Non mais en fait, là où il me semble que vous vous trompez, c'est que Jacques Chirac est élu en mai 1995,
10:53 Juppé veut faire sa réforme de retraite six mois plus tard, ce qui est plutôt logique, et...
10:59 - C'est pas logique par rapport à la campagne présidentielle.
11:01 - Oui, vous avez raison, d'ailleurs, vous avez raison. Bref.
11:04 - En fait, il veut appliquer le programme, c'est six mois plus tard, mais...
11:07 Et la dissolution, c'est 97, donc c'est pas le même temps.
11:10 - C'est lié, pardonnez-moi, aux mouvements sociaux, directement.
11:15 Et ils imaginent qu'il y a la possibilité en effet de dissoudre.
11:18 Non mais c'est intéressant. - Non mais en tout cas, en tout cas, il y a le...
11:21 - Mais c'est quand même un scénario particulier. - Pardonnez-moi, c'est un scénario possible.
11:25 - Non mais le problème, c'est que... - Bah oui, c'est un scénario possible
11:28 que celui qui consiste à mettre le bordel général dans le pays et à faire le chaos,
11:33 le cadeau, pardon, à ceux qui veulent mettre le chaos,
11:36 et ensuite après décider peut-être une dissolution.
11:40 - Mais sauf que c'est pas son intérêt, Emmanuel Macron, s'il dissout, il revient, il est...
11:44 C'est ce qui se passe s'il y a dissolution. - Le gouvernement joue sa survie, en tout cas.
11:48 - Non mais c'est un scénario très très spécial. - Avec 70% des gens qui sont contre ta réforme, tu vas dissoudre.
11:53 - Non, vous... - Allez-y.
11:55 - Vous avez précédé, c'est que c'est un... Le scénario... Là où il y a quand même un scénario
12:00 tout à fait original, là, c'est que Macron n'a jamais été aussi bas.
12:05 - 36%. - Le gouvernement n'est pas d'une popularité extraordinaire
12:10 et la retraite elle-même est très minoritaire, à tort ou à raison, peu importe,
12:16 très minoritaire dans le pays. Et on va affronter des grèves qui vont être pénibles.
12:24 Je ne me souviens pas d'un scénario aussi noir que celui-là, pour quelqu'un qui veut faire passer une réforme.
12:32 - Bon, deux ou trois choses sur cette retraite. - J'ai pas de souvenirs.
12:35 - Deux ou trois choses sur ces retraites, on pourrait écouter. Je le dis pour Benjamin Nau,
12:40 on avait prévu de vous faire écouter M. Attal qui s'est exprimé et qui a dit
12:45 "le Sénat n'est pas une ZAD", donc qui est plutôt dans une perspective de compromis, bien sûr.
12:51 Mais je vous propose d'écouter Olivier Dussopt, peut-être, qui défend sa réforme d'équité
12:56 et notamment qui a évoqué les régimes spéciaux. Écoutons-le.
12:59 Cette réforme est une réforme d'équité et j'en viens à la question des régimes spéciaux.
13:04 Ceux-ci ont leur histoire, ils avaient leur raison d'être, mais pour la plupart d'entre eux,
13:08 il ne se justifie plus. Mettre un terme à ces différences dont notre système a hérité au fil du temps,
13:12 c'est aussi avoir le courage que peu ont eu avant. Il s'agit d'effacer des différences devenues incompréhensibles
13:17 et faire preuve de responsabilité. Ainsi, les nouveaux employés des entreprises concernées
13:22 seront affiliés au régime général de l'assurance vieillesse à partir du 1er septembre 2023.
13:26 Et dans le même temps, les salariés actuels continueront à bénéficier du régime spécial en matière d'assurance vieillesse,
13:31 mais chaque entreprise devra négocier une période de convergence à l'issue de laquelle
13:35 les âges spécifiques d'ouverture des droits seront relevés eux aussi de deux ans.
13:41 C'est un point qui est important que nous voulons souligner devant vous.
13:45 Bon, cette clause du grand-père, tout le monde peut être d'accord pour l'accepter, pour le coup.
13:49 Ah non, tout le monde doit être d'accord.
13:51 Non mais tout le monde...
13:52 Moi je ne suis pas d'accord.
13:53 Non mais...
13:54 Tout le monde, je suis tout le monde, je ne suis pas d'accord.
13:56 Non.
13:57 Je ne comprends même pas que le gouvernement a pu être malin, justement,
14:00 essayer de convaincre une partie de l'opinion, parce que s'il y a vraiment quelque chose d'injuste dans le...
14:05 Mais les régimes...
14:06 C'est le régime spécial.
14:07 Mais c'est pour ça que je vous dis...
14:08 Oui, mais enfin la clause du grand-père, ça veut dire qu'on va...
14:10 Ah, vous voulez le mettre tout de suite, vous ?
14:12 Ah oui, alors vous voulez vraiment...
14:14 Mais c'est le même prix, mais c'est le même prix.
14:17 Les concessions qu'ils ont faites, les concessions qu'ils ont faites ne leur ont rien rapporté.
14:22 On leur promet aujourd'hui de mettre l'économie.
14:24 Ça a servi à quoi les concessions ?
14:26 Dites-moi, quoi.
14:27 En fait, vous voyez que ça, on ne va pas assez loin.
14:29 Bon, d'accord.
14:30 Alors que nous, notre débat ici, c'est souvent de dire que des métiers pénibles, il faut les...
14:34 Pas voyants.
14:35 Pas voyants.
14:36 RATP, donc.
14:37 RATP, la SNCF, c'est 57 ans, ça a quel âge ?
14:40 Mais c'est pas... Justement, la RATP, c'est pas un métier pénible.
14:44 C'est ce que je vous dis.
14:45 Quand vous êtes comptable à la SNCF, il faut que vous soyez le même comptable qu'à CNews.
14:49 C'est bien la régime spéciaux.
14:50 Oui, mais sur la régime spéciaux, on est d'accord.
14:52 Ce dont on parle ici qu'il faut...
14:54 Ce dont on parle ici qu'il faut sans doute favoriser, c'est les métiers pénibles, femmes de ménage, carleurs, maçons, etc.
14:59 Vous pouvez pas faire travailler ces gens jusqu'à 65 ans.
15:02 C'est tout, c'est ce qu'on a dit 25 fois.
15:04 Écoutez Agnès Varnier.
15:05 Pardon, alors que le Sénat est globalement pour le texte,
15:10 aller faire la leçon sur ce thème alors que les sénateurs bénéficient d'un jeu de séjour,
15:14 je ne suis pas sûr que ce soit habile politiquement.
15:16 Mais bien sûr, mais parce que les sénateurs, bien sûr.
15:18 Mais ils vont vous dire que c'est leur propre caisse et qu'elle est autonome.
15:21 Mais à ce moment-là, tout le monde a sa propre caisse.
15:23 C'est toujours pareil.
15:25 C'est toujours la même chose.
15:26 Les efforts, c'est pour les autres.
15:28 Bien sûr.
15:29 Voilà.
15:30 Donc c'est en toute chose pareil.
15:32 C'est pas pour nous.
15:33 C'est comme les avocats.
15:34 Mais vous aussi les avocats, pardonnez-moi.
15:35 Vous voulez pas être dans le régime spécial.
15:37 Vous voulez un régime spécial.
15:38 Moi je veux rien.
15:39 Mais si, vous avez un régime spécial.
15:41 Oui, mais vous me demandez à moi, vous.
15:42 Mais oui, mais vous êtes formidable.
15:43 Vous voulez supprimer les régimes spéciaux pour les autres, mais pas pour vous.
15:46 Écoutez, écoutez.
15:47 On fait un livre.
15:48 Non mais répondez à ma question.
15:49 Je renonce à mon régime spécial.
15:51 Je suis pas un sénateur.
15:52 Je renonce à mon régime spécial et que la SNCF et la RTP renoncent aussi.
15:56 Tout va bien.
15:57 Mais vous savez très bien que vous êtes minoritaire.
15:58 Ah je suis ultra minoritaire.
15:59 Je suis ultra minoritaire.
16:00 Je reconnais que je suis pas très représentatif du barraud de Paris.
16:03 Nous sommes d'accord.
16:04 Donc en fait tout le monde est pareil.
16:05 Donc les avocats ont un régime spécial et vous voulez pas y toucher.
16:09 La différence c'est qu'ils sont bénéficiaires.
16:10 Leur régime spécial est bénéficiaire.
16:11 Ça fait une petite différence avec la SNCF.
16:13 Oui, mais légère.
16:14 Mais j'entends bien.
16:15 Non mais si le prix à payer, si on renonce à ça, je le paye.
16:18 Mais la solidarité, on peut vous expliquer qu'il faut tout remettre dans le pot commun.
16:22 Les députés, ils ont voulu.
16:24 Mais c'est qu'ils ont voulu.
16:25 Donc c'est, voilà, c'est toujours les mêmes discussions.
16:27 Écoutons Agnès Vernier-Maudinier, vous allez me dire si elle a raison dans son analyse.
16:31 Parce qu'en fait, on n'arrive même pas à savoir si cette réforme est indispensable.
16:37 Écoutons.
16:38 Demain, la vraie catastrophe qu'on peut avoir, si on n'a pas cette réforme qui passe, c'est quoi ?
16:46 C'est le risque d'avoir une charge de la dette, un coût annuel de la dette,
16:51 qui va dépasser ce que nous pouvons payer.
16:54 Parce que là, on est déjà à plus de 50 milliards par an.
16:58 On sait que c'est en train d'augmenter chaque jour, qu'on va peut-être dépasser les 60 milliards en 2023.
17:05 Et on ne sait pas à quel moment ça peut dépasser le budget de l'éducation nationale,
17:10 qui est le plus gros budget de l'État.
17:12 Donc pourquoi est-ce qu'on ne dit pas la vérité aux Français ?
17:15 C'est que cette réforme, on l'a fait parce qu'on est acculé à cause des dépenses
17:22 qui ont été faites pendant le Covid.
17:24 Et c'est là que je rejoins ce qui a été dit sur l'arrêt de la France.
17:27 L'arrêt de la France, ça nous a généré des dépenses gigantesques,
17:33 qu'on n'avait pas les moyens de payer.
17:35 Ça nous a fait nous endetter de manière folle.
17:37 Et derrière, nous sommes obligés de montrer, avec les niveaux de déficit que nous avons,
17:42 que nous sommes capables de faire une réforme importante.
17:46 La démonstration est parfaite.
17:48 Elle a 10 000 fois raison.
17:50 Et le Covid aura été une catastrophe.
17:52 Les mesures du Covid auront été une catastrophe.
17:54 Bien évidemment.
17:55 Croire qu'à un moment donné, le quoi qu'il en coûte, on n'avait pas payé ce quoi qu'il en coûte,
17:59 c'était juste folie.
18:00 La démonstration-là, elle est absolument parfaite.
18:04 Donc il faut voter la réforme des retraites ou pas, selon vous ?
18:06 Par exemple, vous, vous êtes député, vous votez la réforme des retraites,
18:09 telle qu'elle est proposée, oui ou non ?
18:11 Quel est l'intérêt de voter pour une réforme qu'il va falloir refaire dans trois ans ?
18:18 Donc vous votez pas ?
18:20 Ah non, je vote pas.
18:21 Vous ?
18:22 Bien sûr que non.
18:23 Oui.
18:24 Moi, elle me plaît pas, je pense qu'il fallait réfléchir à un système aussi de capitalisation.
18:28 Oui, parce que je gagne trois ans, je suis désolé, c'est toujours ça de pris.
18:30 Pardon, mais c'est comme ça.
18:32 Oui, mais dans trois ans.
18:34 On en reparlera dans trois ans.
18:35 On va recommencer.
18:36 Malheureusement.
18:37 On va recommencer.
18:38 Allez, la pause.
18:39 Il est quand même hallucinant que les personnes...
18:41 La pause et on a plein de sujets après.
18:43 Ne pose pas la question de la capitalisation, par exemple.
18:46 Vous voulez écouter un peu ?
18:47 Ah oui.
18:48 Elle est pas assez innovante cette réforme.
18:50 Pas du tout.
18:51 On marque une pause.
18:52 J'ai un petit quiz, salon de l'agriculture pour vous à la fin de l'émission.
18:55 D'accord.
18:56 On va voir si vous êtes bons, si vous êtes proches de la campagne.
18:59 Je viens de la campagne.
19:00 Ah ben, alors...
19:01 Prenez en bras, s'il vous plaît.
19:03 Vous allez voir.
19:04 Un quiz, salon de l'agriculture.
19:05 Donc là...
19:06 Je crois en rien.
19:07 Là, vous venez de la campagne, mais la campagne est électorale.
19:10 C'est une campagne que vous avez faite.
19:12 Vous venez de la campagne maintenant.
19:14 Et un normand de vieille souche.
19:16 C'est vrai en plus.
19:17 Je confirme.
19:18 On marque une pause, mais est-ce qu'on peut réécouter quelques notes de Milan Farmer ?
19:22 Parce que c'est la seule chose qui m'a enchanté dans ces 25 minutes.
19:27 Vous savez que tout est loué pour Milan Farmer.
19:29 Tout est loué.
19:30 Une heure après, tout était loué.
19:33 Et là, elle travaille en ce moment, apparemment.
19:36 Elle travaille beaucoup.
19:37 Il y a eu des spectacles, bien sûr, de Milan Farmer.
19:40 C'est extraordinaire.
19:41 Elle sera s'équiper à Nantes, deux jours, au Stade de France.
19:44 C'est la tournée des stades.
19:45 C'est la tournée des stades.
19:46 C'est exceptionnel.
19:48 C'est peut-être la plus grande aussi.
19:49 Mon rêve, c'est qu'elle vienne nous voir.
19:51 Je ne suis pas sûr.
19:54 En tout cas, il ne faudrait pas que vous soyez là, à mon avis.
19:56 Parce que vous allez l'effrayer.
19:59 Qu'est-ce qu'il a fait ?
20:00 Qu'est-ce qu'il a fait ?
20:01 Rien du tout.
20:03 La pause, et à tout de suite.
20:05 Il est quasiment 20h30.
20:10 C'est Mathieu Devesse qui nous rappelle les titres.
20:14 Plus de 2 tonnes de cocaïne ont été retrouvées sur le littoral de la Manche depuis dimanche.
20:18 Dimanche matin, plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne
20:22 ont été découverts sur la plage de Réville.
20:24 Et hier, une tonne et demie a été découverte à l'intérieur d'autres sacs à Vic-sur-Mer.
20:29 La valeur sur la vente au détail est estimée à 152 millions d'euros.
20:33 La réduction de la présence militaire française en Afrique n'est ni un retrait ni un désengagement.
20:39 Ce sont les mots d'Emmanuel Macron.
20:40 En déplacement au Gabon, le président français assure que l'âge de la France afrique est révolu.
20:45 Emmanuel Macron a par ailleurs participé à un sommet sur la protection des forêts tropicales.
20:50 Enfin, l'Union européenne va consacrer cette année plus de 800 millions d'euros à la protection des océans.
20:55 Une annonce à l'occasion de l'ouverture à Panama de la conférence mondiale « Notre océan ».
21:00 Sur cette enveloppe totale, 320 millions d'euros sont consacrés à la recherche sur les océans
21:05 pour protéger la biodiversité marine et étudier l'impact du changement climatique sur l'océan.
21:11 Je dis régulièrement qu'on devrait enregistrer nos conversations à la pause.
21:16 Et on a appris une information incroyable puisque notre ami Georges Fenech, il est retraité de plein de domaines.
21:23 Et vous avez aussi une retraite d'avocat.
21:24 Ne le faites pas ça.
21:25 Ne me dites pas ça, mais vous l'avez dit.
21:27 C'est confidentiel.
21:28 Oui, mais je ne savais pas que vous aviez...
21:30 Mais vous êtes aussi une retraite d'avocat.
21:32 J'ai l'envie.
21:33 J'ai une retraite de député, une retraite d'avocat, une retraite d'ancien sportif de haut niveau,
21:36 une retraite de magistrat, une retraite de...
21:39 Quel monde, quel monde.
21:40 Vous êtes incroyable, franchement, vous êtes un cumulat.
21:42 Vous êtes un cumulat.
21:44 Vous êtes un cumulat.
21:46 J'étais étudiant salarié.
21:48 Comment ?
21:49 J'étais étudiant salarié, donc j'ai une retraite de régime général.
21:51 Bien sûr.
21:52 Et de 16 ans à 22 ans, j'ai travaillé.
21:55 Donc j'ai 5 ans de... 6 ans de voilà.
21:58 Après j'étais magistrat, bah j'ai une retraite de magistrat.
22:00 Oui, mais vous avez une retraite d'avocat aussi.
22:02 Oui, mais vous savez combien je touche ?
22:03 Non.
22:04 Oui, je vous le dis.
22:05 Oui, vous nous l'avez dit.
22:06 Par ici, la bonne soupe.
22:07 Oui.
22:08 43 euros par mois.
22:09 43 euros.
22:10 Si vous n'avez pas cotisé, c'est normal.
22:12 Vous avez une retraite en fonction de votre cotisation.
22:15 Donc il ne faut pas se faire d'illusions non plus.
22:17 Mais si vous n'avez pas plaidé.
22:19 Et le député, on en parle du député.
22:21 Ah non, le député c'était plutôt avantageux.
22:23 Député européen, j'ai entendu, j'ai eu de la colère.
22:26 1000 euros, député européen, tu fais un mental, 1000 euros de retraite.
22:30 Non mais c'est bien, je comprends que l'Europe...
22:32 J'étais pas motivé par l'argent.
22:34 Non mais...
22:35 Mais il n'a pas eu dix ans derniers.
22:36 Député européen, il a été combien de temps député européen, Gilbert Collard ?
22:39 Il a fait deux mandats ?
22:40 Ça doit être son...
22:41 Combien ?
22:42 Un seul, un seul.
22:43 Donc il a 8000 euros de retraite de député.
22:45 C'est des fromages.
22:46 Je comprends que des députés européens, je comprends que les types veulent être députés européens.
22:50 C'est au niveau des sénateurs, entre 7 et 8 millions.
22:53 L'insécurité, l'insécurité à Nantes.
22:56 Les soeurs de la fraternité bénédictine apostolique ont annoncé leur départ en raison de l'insécurité dans leur quartier.
23:02 C'est le quartier Sainte Croix.
23:03 C'est un quartier que les Nantais connaissent au cœur du bouffet dans l'ancien Nantes,
23:08 dans ce qu'on appelle le vieux Nantes, la rue de la Juiverie derrière, la rue de la Barriérie.
23:12 Le quartier de Cré.
23:13 D'accord.
23:14 Eh bien, il s'agit de soeurs Marie-Anne Leroux, 56 ans, et de soeurs Agathe Dutray, 46 ans.
23:19 Bon, ça ne fait pas les gros titres des journaux, bien sûr, parce que c'est de l'insécurité et ça concerne deux religieuses.
23:25 On commence par le sujet de Mickaël Chaillot.
23:28 Depuis huit ans, les deux religieuses veillent au quotidien sur cette église Sainte Croix,
23:33 en plein centre-ville de Nantes, ouverte à tous.
23:36 C'est un crève-cœur de partir, disent-elles aujourd'hui, mais elles se sentent épuisées face à l'insécurité.
23:42 On n'est pas les franciscains du Bronx et je pense qu'aussi, il faut peut-être une carrière un peu plus forte pour être en ce lieu.
23:50 Si on n'avait pas eu ces petits cours de self-défense, ça aurait pu être des agressions physiques.
23:55 En fait, on a su prendre de la distance quand ça devenait dangereux et on a eu quand même une personne qui nous a craché dessus
24:03 et aussi une autre personne qui en serait venue aux mains s'il n'y avait pas des paroissiens, des fidèles ou des gens qui étaient intervenus.
24:10 Les religieuses précisent que les choses vont mieux depuis novembre et l'arrivée de renforts policiers en centre-ville.
24:17 Mais leur décision est prise, une décision que comprennent les commerçants qui déballent devant l'église et les paroissiens.
24:24 L'église, c'est un endroit de refuge aussi, donc forcément, ils sont au premier plan, les soeurs.
24:31 Pour leur sécurité, elles ont peur, elles vivent comme nous on fait dans le quartier, on a peur de tout.
24:36 Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe dans ce quartier ?
24:38 Vous ne voyez pas la clientèle qu'il y a ? Vous voyez, à côté du parking de Cré, c'est pas mal ? Avec les chiens, les... Non, non.
24:46 Les deux soeurs partiront en juillet, la paroisse Sainte-Croix recherche des volontaires pour reprendre la mission.
24:53 Qu'est-ce qui se passe à Nantes ?
24:55 On sait bien ce qui se passe à Nantes pendant des années, alors ça va peut-être un peu mieux,
24:59 parce que Mme Roland, sous la pression de l'opinion, a un peu changé les choses.
25:03 Mais qu'est-ce que vous voulez ? Mme Roland, elle était la semaine dernière, c'était au salon Mauduit à Nantes,
25:09 dans une réunion publique avec toute l'extrême gauche. Yann Brossat, Manon Aubry, toute la nups qui était là, M. Corbière.
25:16 Elle a le droit d'ailleurs, c'est juste les gens qui disent "la police tue".
25:20 Elle s'affiche avec l'extrême gauche à Nantes dans des réunions publiques.
25:24 Elle est... Elle doit être NUPS Mme Roland, elle est au PS.
25:27 - Elle est PS. - Elle est PS, bon je ne sais pas.
25:29 - Elle est NUPS. - Elle est NUPS.
25:31 Donc c'est une manière de voir, je ne lui reproche pas, je dis que manifestement,
25:35 la ville de Nantes qui était une ville où il faisait bon vivre, et bien dans la dernière palmarès,
25:41 c'est une ville qui arrive en 55e position parce que c'est une ville qui est rongée, rongée par l'insécurité.
25:48 - Oui mais je rappelle quand même. - Il n'y a pas que cette ville-là, Rennes et Paris.
25:51 - Il n'y a pas de spécificité nantaise, je peux vous dire. - Sauf que Nantes, tout allait bien.
25:56 - C'est ça qui est terrible. - Rouen, tout allait bien.
25:59 - Mais Rouen c'est la même chose. - C'était une ville douce et agréable,
26:02 et qu'il y a aujourd'hui qui est juste invivable pour le peuple nantais.
26:05 - Vous avez commencé par dire... - On a le droit de dire qu'il y a un lien entre l'immigration et la délinquance.
26:09 - Il n'y a pas un droit, c'est un devoir. - Non mais est-ce qu'on a le droit de le dire ?
26:13 - La mairie disait, interrogée un jour par Jean-Marc Morandini, on n'avait pas le droit de dire ça.
26:18 Maintenant M. Darmanin a reconnu cette idée. - On n'a pas le droit de le dire.
26:22 - Non parce qu'à Nantes, il y a à la préfecture une certaine largesse, une vertu d'accueil, ce qui fait que...
26:28 - Ah vous êtes au courant de l'affaire ? - Effectivement, le préfet on accueille à Nantes.
26:33 - Un peu incontrôlé, et voilà où on en arrive. - Bien sûr.
26:37 - Non vous ne croyez pas ? - Non mais M. Pouy...
26:39 - Ça l'était d'ailleurs, je pense que les choses changent un peu.
26:42 - Parce que Gérald Darmanin essaye... - Maintenant la sécurité c'est un domaine régalien de l'État.
26:46 - Il ne faut pas mettre tout sur le dos de la mairie.
26:49 - En fait depuis que Gérald Darmanin est entré dans ce dossier, ça va sans doute mieux à Nantes.
26:55 - C'est non seulement un domaine de l'État, mais c'est un domaine où notre télévision fait son travail d'information,
27:01 et je pense que nous sommes les seuls à pouvoir parler des problèmes de religieuses qui fuient le sort hôtel.
27:07 - Personne ne va faire ça.
27:09 - Alors ne dites pas ça parce qu'à RTL ce midi on a fait un sujet.
27:11 Mais Gilles Dassalin qui est l'adjoint au maire, le dénie. On va l'écouter.
27:15 Il n'est pas au courant, ça n'existe pas. Écoutez M. Salin.
27:19 - J'étais quelque peu étonné dans la mesure où nous n'en avons pas échangé récemment,
27:24 alors qu'il nous arrive d'échanger des messages ensemble.
27:28 Je sais aussi qu'elles sont bien connues, notamment des services de la police municipale qui interviennent autant que besoin
27:35 et qui passent très régulièrement autour de l'église et du passage Saint-Croix, du jardin.
27:40 Ce qui m'étonne c'est que nous avons eu d'énormes progrès quant à la situation dans ce secteur,
27:48 dans le quartier du centre-ville d'une manière générale,
27:52 grâce aux renforts à la fois de la police municipale mais aussi de la police nationale
27:57 et des relations fonctionnelles combinées que nous portons ensemble.
28:02 C'est vrai que le contexte actuel étant à l'amélioration,
28:07 ce sont les chiffres notamment de la préfecture qui le prouvent,
28:10 mais les commerçantes, les commerçants comme les habitants du quartier m'en parlent aussi régulièrement
28:16 que cette situation s'améliore.
28:18 Je dis donc en effet que j'étais assez étonné lorsque j'ai découvert leur message,
28:23 mais une fois encore il ne m'appartient pas de commenter cette décision qui leur appartient.
28:27 - C'est vrai que ça va sans doute mieux depuis septembre et depuis l'arrivée de renforts.
28:33 - Mais il aura fallu tellement se battre pour les Nantais...
28:38 - C'est un peu facile d'envoyer des forces de l'ordre pour essayer de colmater les brèches, etc.
28:44 Je suis désolé mais vous parlez de Gérald Darmanin, de son action, etc.
28:47 En effet il y a un lien entre l'immigration et la délinquance, particulièrement en ce moment,
28:51 de cette femme violée par un migrant qui était régulièrement sur le territoire,
28:56 il était soudanais je crois, c'était au tout début de l'année on en avait parlé ici.
28:59 Et en fait Gérald Darmanin son job ce n'est pas juste de mettre des policiers là où ça ne va pas,
29:03 c'est aussi de lutter contre l'immigration.
29:05 Et son bilan en la matière, après nous avoir promis mille fois que les OQTF seraient exécutés,
29:09 pour l'instant il est super léger.
29:11 Je rappelle juste la séquence de l'Algérie...
29:13 - Il est en clandestine bien sûr.
29:15 - C'est ce que je voulais dire également tout à l'heure.
29:17 - Je suis d'accord, mais son bilan est extrêmement léger et notamment,
29:21 personne n'en parle, très peu à part un peu AC News,
29:25 le sujet de l'Algérie qui vient d'annoncer qu'elle refusait les laissés-passer consulaires.
29:30 Nous on accorde des visas et eux refusent les laissés-passer consulaires,
29:33 c'est un scandale à mettre à son passif dont on ne parle pas.
29:36 - Et puis il y a une autre chose que vous pourrez dire peut-être,
29:39 pour ceux que ça intéresse dans Causeur,
29:41 Thierry Thuot a été nommé à la tête d'une section stratégique du Conseil d'État.
29:46 Thierry Thuot, il faut savoir d'où il vient,
29:50 puisque ce n'est pas forcément quelqu'un...
29:53 - C'est le centre de l'inclusion et de l'immigration.
29:56 Et au moment où on va parler d'une loi où on va tentouiller de lutter
30:02 contre l'immigration excessive, il nomme ce monsieur à une place stratégique au Conseil d'État.
30:08 - Bien sûr, mais je vous assure, évidemment...
30:10 - Ça fait peur.
30:11 - Et qui le nomme ?
30:12 - C'est le gouvernement, je crois.
30:14 - Donc c'est absolument formidable et c'est toujours pareil,
30:18 c'est-à-dire qu'on durcit les textes pour abuser de la galerie,
30:21 mais évidemment la France restera peut-être ouverte à tous les vents.
30:25 Et la nomination de monsieur Thuot, alors personne n'en parle, bien sûr,
30:28 mais c'est le gouvernement Macron qui a envoyé ce message,
30:33 qui est quand même extrêmement inquiétant.
30:35 Si vous voulez aller sur la page Facebook de Sœur Agathe,
30:40 regardez quelques images des deux sœurs de la Fraternité Bénédictine.
30:44 On va les voir pendant que je parle, Benjamin Naud.
30:47 On va voir cette sœur Agathe, si vous voulez.
30:50 Bon, elles sont plutôt sympas, effectivement.
30:53 Alors l'église Sainte Croix, c'est dans le centre de Nantes, je le dis.
30:56 Vous pouvez effectivement, pourquoi pas, aller sur la page Facebook
30:58 et donner vos commentaires.
31:00 - Ils doivent se mettre au Krav Maga, c'est que vraiment...
31:03 - Bon, parlons de Maël.
31:05 Parce que là aussi, ce qui est extraordinaire dans l'affaire Maël,
31:08 c'est qu'on avait ce matin le père de Maël, donc il est soulagé.
31:11 Vous connaissez cette histoire, bien sûr.
31:13 Maël a été harcelé, Maël n'était plus à l'école depuis le 1er décembre.
31:17 Maël va pouvoir reprendre l'école lundi prochain.
31:20 Et l'harceleur de Maël, l'harceleur de Maël a accepté,
31:23 les parents ont accepté de quitter l'école.
31:25 Mais le plus extraordinaire là-dedans, c'est pourquoi ça s'est déclenché.
31:29 Parce que ça s'est médiatisé.
31:30 Et qui a été déclencheur, c'est Brigitte Macron.
31:33 C'est ça qui est fou.
31:34 C'est-à-dire que le chef d'établissement fait rien, le rectorat fait rien,
31:38 le ministère de l'Éducation nationale fait rien.
31:41 Et c'est Brigitte Macron qui déclenche ça,
31:43 parce qu'elle en a fait une cause personnelle.
31:45 Alors ce matin, j'étais avec le père de Maël,
31:47 et je le dis à Benjamin Nault là encore,
31:49 l'échange que nous avons eu avec le père de Maël,
31:53 on comprend que si Brigitte Macron n'est pas là,
31:55 enfin c'est un drôle de pays quand même,
31:57 c'est Brigitte Macron qui est obligée de faire la loi en France quasiment.
32:01 Écoutez cet échange qu'on a eu ce matin.
32:04 Je sais que Brigitte Macron l'avait passé hier, d'ailleurs on l'avait entendu,
32:07 à fait de cette cause du harcèlement une des causes prioritaires.
32:11 Est-ce que Brigitte Macron est intervenue dans cette affaire selon vous ?
32:16 Je pense.
32:18 Après voilà, j'ai aucune info là-dessus.
32:22 Par contre, son cabinet m'a appelé pour savoir comment j'avais appris la nouvelle.
32:27 Et ça c'est vraiment très gentil de sa part,
32:29 parce qu'au sein du gouvernement, c'est vraiment elle qui m'a appelé,
32:34 c'est la seule qui m'a appelé.
32:36 Oui, je rappelle que Brigitte Macron n'est pas dans le gouvernement.
32:38 Mais en même temps, je me permets de le dire, je pense que c'est la meilleure,
32:44 si vous me permettez, bien souvent dans le gouvernement,
32:48 parce qu'elle est en phase avec l'opinion publique souvent,
32:51 et elle a été prof.
32:53 En fait, elle a été prof.
32:55 Et ça change beaucoup de choses.
32:56 Donc ça change tout, parce qu'elle connaît le terrain,
32:59 elle connaît votre souffrance, et elle est intervenue.
33:04 Est-ce que Brigitte Macron se déplacera par exemple dans cette école, M. Gauthier ?
33:10 Alors je ne sais pas si elle se déplacera,
33:13 mais j'ai demandé de la rencontrer,
33:19 déjà pour lui expliquer toute notre histoire et toutes les portes qui se sont fermées.
33:25 Et on a plein d'idées en tête pour combattre le harcèlement, comme elle.
33:30 Et du coup, je lui ai proposé de mettre nos idées sur la table
33:34 et de voir ce qu'on pourrait faire.
33:37 C'est un dossier qui est incroyable.
33:39 Les coulisses d'une décision,
33:42 ce dossier est sidérant de savoir au plus haut niveau de l'État comment ça se passe.
33:47 Ou même pas que au niveau de l'État,
33:48 parce que le chef d'établissement n'aurait pu régler ça depuis le 1er décembre.
33:51 Depuis le 1er décembre, c'était pas réglé.
33:54 Ça rappelle quand même étrangement les processus de décision sous l'Ancien Régime.
34:00 Sérieusement.
34:01 Je ne sais pas si c'est un nouveau monde,
34:03 mais moi ça me rappelle, j'ai l'impression,
34:05 ça pourrait être dans les mémoires du Cardinal de Ré.
34:07 Ça rappelle très franchement les processus sous l'Ancien Régime.
34:10 Oui, mais pourquoi le chef d'établissement ne prend pas la décision ?
34:13 Parce que tout le monde a peur aujourd'hui ?
34:14 Tout le monde craint ?
34:15 Tout le monde ne sait pas de vagues ?
34:17 Tout le monde est sur la défensive à l'idée de faire simplement appliquer l'autorité ?
34:23 Le chef d'établissement ne peut pas réunir tout le monde et dire "ça suffit".
34:27 Il se trouve en plus que le père du harceleur est dans l'éducation nationale.
34:30 Du petit harceleur, du jeune harceleur.
34:32 Il fait de la vague à 10 ans.
34:34 Je crois que les enseignants ont peur.
34:36 Je rappelle quand même que c'est la semaine dernière,
34:38 il y a une enseignante qui a été poignardée.
34:40 Mais en plus, si je peux me permettre, c'est vrai.
34:43 C'était le cas, si j'ose dire, le plus facile.
34:47 Parce qu'il n'y avait qu'un seul harceleur.
34:49 Le drame, c'est quand vous avez une bande de harceleurs.
34:53 Parce que là, la bande de harceleurs, vous n'allez pas tous pouvoir la mettre dans un autre établissement.
34:58 Pourquoi pas ?
34:59 Non, mais c'est très compliqué de lutter contre le harcèlement.
35:03 Surtout que le petit qui se plaint du harcèlement, il a peur qu'ensuite, de passer pour une balance.
35:09 Et donc ça devient encore pire.
35:11 Ça peut être une tragédie ces choses-là.
35:14 Donc c'est très compliqué.
35:16 C'est très compliqué.
35:18 Tout est toujours très compliqué.
35:20 Que ce soit Brigitte Macron qui soit obligée de filer les oreilles des uns et des autres pour arriver à une bonne décision.
35:28 Ça nous dit quand même pas mal de choses sur comment on fonctionne.
35:32 Dernier sujet du jour.
35:34 Pas tout à fait le dernier parce que j'ai un petit quiz assez loin agriculture.
35:37 C'est les peines minimales rejetées.
35:38 Personne n'en a parlé, je trouve que c'était passionnant aujourd'hui.
35:40 Ce matin à l'Assemblée nationale, les députés horizon portés par Edouard Philippe ont défendu une proposition de loi.
35:44 Elle prévoyait des peines minimales contre les récidivistes et notamment ceux qui s'attaquaient aux forces de l'ordre.
35:50 Vous pouvez imaginer ça.
35:52 Alors écoutez Naïma Moutchou, puisqu'elle avait déposé la loi et elle nous explique là qu'elle est obligée de la retirer.
36:00 Et après, on écoutera le garde des Sceaux.
36:02 Je vais retirer cette proposition de loi.
36:06 Et croyez-moi, ça me coûte.
36:08 Quel gâchis.
36:09 Nous étions attendus sur ce sujet.
36:11 Mais certains d'entre vous ont voulu en faire une affaire personnelle.
36:16 Nous travaillons dans l'intérêt général.
36:18 Nous travaillons pour ceux qui se lèvent.
36:20 Pour aller nous protéger, nous instruire, nous enseigner.
36:24 Et nous leur devons ce texte.
36:28 La gauche est opposée à la proposition de loi perçue comme du populisme carcéral.
36:32 Dans un retour au 19ème siècle.
36:34 Toujours évidemment dans la nuance.
36:36 Et écoutons la réponse d'Eric Dupond-Moretti qui lui, évidemment, ne veut surtout pas de peine planchée.
36:41 Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.
36:43 On va vous le dire.
36:45 Si on peut, on va vous le dire.
36:47 On écoute d'abord M. Dupond-Moretti.
36:49 Avec grand plaisir.
36:51 La majorité présidentielle depuis 2017 et le garde des Sceaux que je suis depuis 2020
36:57 menant une politique de répression de la délinquance et de lutte contre la récidive
37:01 qui met de côté toutes les idéologies, tous les dogmatismes pour ne s'en tenir dans les faits qu'à une seule chose.
37:09 Est-ce que ça fonctionne ?
37:12 Notre approche est donc ici la même.
37:14 Est-ce que les peines planchées que vous souhaitez partiellement rétablir dans l'article 1er,
37:21 finalement supprimées par votre commission, ont été utiles pour lutter contre la récidive ?
37:30 La réponse est claire.
37:33 Elle est nette.
37:36 Elle est sans appel.
37:38 Les peines planchées n'ont pas permis, ni de près ni de loin, de réprimer la délinquance
37:45 ou de mieux lutter contre la récidive.
37:48 Je l'ai dit et je pense l'avoir démontré.
37:52 Je suis un pragmatique.
37:54 Je ne suis pas un dogmatique, qu'un idéologue.
37:57 Si les peines planchées, Mesdames et Messieurs les députés, fonctionnaient,
38:01 je soutiendrai cette proposition sans l'ombre de l'once d'une hésitation.
38:08 C'est vraiment un aveu d'échec terrible.
38:12 Et en même temps, on voit bien que c'est le retour total de l'idéologie que j'ai connue, moi, sous Christiane Taubira.
38:18 Parce que quand nous avions institué ces peines planchées, c'était sous Nicolas Sarkozy, vous le savez.
38:23 Pour m'arrêter à vous dire que ça ne marche pas, je suis désolé.
38:26 Il y avait 30 % des décisions, un peu plus de 30 % qui étaient des peines planchées.
38:31 C'est-à-dire que les juges s'étaient approprié petit à petit ce dispositif.
38:35 Et donc les récidivistes étaient punis plus sévèrement que les primo-délinquants.
38:40 Et on le voyait dans les chiffres.
38:42 Et en plus, ça donnait un signal fort, notamment dans les banlieues, dans les lieux des trafiquants,
38:48 que récidiver, ça coûtait plus cher.
38:51 Là, on entend dire, un peu un plaidoirie pro-domo, je ne suis pas un idéologue, je suis un pragmatique, nous dit-il M. Di Pomoriti.
39:00 Si ça marchait, je le ferais.
39:02 Mais se contente-t-il de nous dire, vous inquiétez pas, brave peuple,
39:06 j'envoie des circulaires au procureur de la République pour leur dire qu'il faut se montrer très sévère.
39:11 La réalité, c'est qu'on ne veut pas de sévérité, on ne veut pas de prison.
39:16 On n'a pas rétabli les peines planchées.
39:18 On n'a pas rétabli les courtes peines d'emprisonnement qui ont essuyé l'efficacité.
39:22 Donc vous avez un discours d'affichage, et vous avez une réalité qui est en train de produire une forme de scission au sein même de la majorité.
39:31 Avec la nomination au Conseil d'État qui contredit.
39:33 C'est-à-dire que vous mettez une loi sévère et vous mettez au Conseil d'État quelqu'un qui la retroque après.
39:37 Je fais mienne l'explication de l'ancien avocat général.
39:45 J'en ajoute une autre, subsidiaire et sans doute moins jolie à dire.
39:53 C'est que M. Dupond-Moretti n'a pas envie de fâcher certains magistrats.
40:01 Et que lorsque vous donnez une peine planchée, vous limitez l'indépendance d'esprit de certains magistrats.
40:08 Or, l'un des grands problèmes de Dupond-Moretti, c'est qu'il n'était pas arrivé, et là d'une certaine manière je le défends,
40:15 il n'était pas encore arrivé, Place Vendôme, que déjà tous les syndicats de magistrats, et pas seulement le syndicat de la magistrature,
40:26 lui tombait dessus parce que lorsqu'il avait été dans le prêtoir, ça avait été un prêteur particulièrement pugnace.
40:34 Donc si vous voulez, là déjà qu'il y a des problèmes, il n'a pas envie davantage de fâcher les magistrats.
40:40 - Le syndicat de la magistrature, évidemment, vous imaginez de quel côté... - Bien sûr.
40:43 - Mais qui fait la loi dans ce pays ? Les juges ou les législateurs ?
40:46 - Alors, Gauthier Lebrecht le dit quand même, la raison aussi de basse politique, c'était une proposition des députés horizon,
40:51 c'est que le parti d'Edouard Philippe, en votant contre Renaissance et le camp présidentiel, envoie un message au maire du Havre,
40:59 qui entretient des relations compliquées avec le président, et ses députés se sont affranchis plusieurs fois de la ligne présidentielle, c'est une réplique.
41:05 Il y a aussi cette dimension-là, et Gauthier...
41:08 - Pardon, mais cet extrait, il est révoltant en réalité.
41:12 Déjà, invoquer le pragmatisme quand on est un idéologue comme Dupond-Moretti,
41:16 héritier d'absolument tout ce qui a cassé la magistrature et la justice dans notre pays, déjà c'est un peu insupportable, mais surtout,
41:22 je vais essayer de vous expliquer, avec toute l'amitié que j'ai pour William, je vais faire une différence fondamentale.
41:28 La vraie idéologie de Dupond-Moretti, c'est que c'est un avocat.
41:31 Et pas comme William, parce que toi tu es un avocat très souvent de victimes, ou de gens qui sont "agressés" en réalité,
41:38 lui est un avocat de voyous, c'est son métier à l'origine.
41:41 C'est-à-dire que, quel est son but dans la vie ? Quel a été son but pendant toute sa carrière professionnelle ?
41:46 Ça a été de faire sortir de prison, d'empêcher la prison, ou d'atténuer au maximum la peine de gens qui avaient violé la loi.
41:51 Voilà, c'est tout. Et donc qu'est-ce qu'il fait en tant que garde des Sceaux ?
41:54 Il favorise son propre retour quand il redeviendra avocat, ou les gens qui font le même métier que lui.
42:00 Il est en train d'organiser le fait que, en effet, pas de peine planchée, l'extension des remises de peine.
42:06 Là, il vient d'annoncer quelque chose pour la fin de l'automatisation des remises de peine, qui en réalité augmente la possibilité d'en donner.
42:12 Et tout est comme ça dans tout ce qu'il fait en permanence.
42:14 Par ailleurs, il met l'avocat dans les gardes à vue pour empêcher les enquêtes, ou en tout cas pour limiter les enquêtes.
42:19 On dit qu'il veut le faire dans les enquêtes préliminaires, ce qui va être un changement radical pour tous les gens qui font des enquêtes.
42:26 C'est pas lui qui les a mis en premier.
42:27 Je suis d'accord. Mais bon bref, c'est vraiment scandaleux, et c'est juste un plaidoyer pro-domo pour l'avocat qu'il est.
42:34 Je veux pas le défendre, mais vous lui prêtez des intentions pour son retour dans le métier d'avocat.
42:39 Mais où les gens qui font comme lui. C'est juste qu'il ne peut pas.
42:41 Mais ça, c'est un état d'esprit.
42:43 Il ne peut pas échapper à ça.
42:44 Alors, remarque assez intéressante de quelqu'un qui nous écoute.
42:47 La seule juridiction où ils ont mis des peines planchées, ce sont les prud'hommes.
42:50 Ce sont même des plafonds qui ont été mis en place pour pénaliser les salariés et favoriser les employeurs.
42:55 Non. Pénaliser les employeurs et favoriser les salariés, non ?
42:59 Non, pour pénaliser les salariés.
43:01 Ah non, les salariés touchent moins au genre des prud'hommes.
43:04 Mais oui, mais enfin, ça n'a rien à voir.
43:06 Excusez-moi, mais ça n'a rien à voir.
43:08 Je vous dis suite, soyez gentils avec les gens qui nous écoutent quand même.
43:11 Oui, non, mais je le contredit.
43:13 Simplement, c'est la loi travail qui a baissé.
43:17 Le quiz !
43:18 Le quiz !
43:20 Vous venez de la campagne, allez-y.
43:22 Vous venez de la campagne, allez-y tranquille.
43:24 Alors, vous venez de la campagne, très bien, très bien.
43:26 Je vais vous demander les cris des animaux.
43:28 Je vais vous faire un quiz-cri des animaux.
43:30 Attendez, il n'y avait pas tout en Normandie, non plus.
43:33 Alors, je vais vous demander, par exemple, le lapin.
43:39 Il y avait des lapins en Normandie.
43:41 Qu'est-ce qu'il fait le lapin ?
43:42 Un grand choix de lapin.
43:43 Qu'est-ce qu'il fait le lapin ?
43:44 Ah, moi, je ne sais pas.
43:45 Non, il ne brame pas.
43:46 Non, il ne brame pas.
43:47 Un lapin qui brame, je serais vous.
43:49 Regardez, c'est des gens de la campagne.
43:51 Regardez, je prends un témoin.
43:53 Il doit grincher.
43:54 Non, il grinche, non, il ne grinche pas, il clapit.
43:56 Il clapit, voilà.
43:57 Oui, c'est vrai.
43:58 Confirme, maintenant, il confirme.
44:00 Le sanglier.
44:01 Alors, c'est comme un cochon, ça.
44:04 Ça doit grogner.
44:05 Non, il grommelle.
44:06 On dit souvent que Golnadel grommelle aussi.
44:10 Voilà, exactement.
44:12 L'abeille.
44:13 L'abeille, c'est facile.
44:14 L'abeille, qu'est-ce qu'elle fait, l'abeille ?
44:17 Elle le…
44:18 Elle bourdonne.
44:19 Elle fait quoi ?
44:20 Elle bourdonne.
44:21 En fait, vous ne savez rien boire.
44:23 Elle bourdonne.
44:24 L'abécasse.
44:27 L'abécasse, elle fait quoi ?
44:29 Il n'y avait pas d'abécasse en Normandie.
44:31 C'est garanti sans abécasse.
44:33 Elle quacquane.
44:35 Elle quacquane.
44:36 L'agneau.
44:37 L'agneau, je le fais facile quand même, l'agneau.
44:39 Il est belle.
44:40 Il est belle, très bien.
44:41 Il est belle.
44:42 Il est belle.
44:43 Ça va, ça revient de loin.
44:45 Le canard, c'est un peu ce que vous faites de temps en temps ici.
44:47 Il cancanne.
44:48 Exactement, bravo.
44:49 Le chameau, je ne vais pas vous dire le chameau,
44:51 parce qu'il n'y avait pas vraiment de chameau.
44:53 Il braille.
44:54 Il clapit.
44:55 Il blataire.
44:57 Il blataire.
44:58 Il n'y avait pas beaucoup de chameau en Normandie.
45:01 On est d'accord.
45:03 Le dindon.
45:05 Qu'est-ce qu'il fait le dindon ?
45:06 Il glougloute.
45:07 Il glougloute, exactement.
45:09 Vous avez complètement raison.
45:11 L'assauterelle, elle stridule.
45:12 Le poussin.
45:14 Le poussin.
45:15 C'est mignon.
45:16 Le poussin, il pépit.
45:17 Du verbe pépier.
45:18 Ou il piole.
45:19 Du verbe pioler.
45:20 C'est drôle d'ailleurs.
45:21 Les rondelles.
45:22 Les gazeuilles.
45:23 Je suis regrandi de cette époque.
45:25 Il est là notre ami Olivier Benquemoun ce soir ou pas ?
45:30 Je peux vous dire quelque chose en chanson ?
45:34 Parce qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'un mort.
45:36 Regarde ce que je voulais vous dire en chanson.
45:38 Musique.
45:39 Je suis venu te dire que je m'en veux.
45:43 36 ans.
45:44 35, 36 ans.
45:46 Et de là, on n'est pour rien changer.
45:49 32.
45:50 Terminé en 1991, Serge Gainsbourg.
45:52 C'était l'icône, une des icônes de notre jeunesse.
45:55 La javanaise, c'est pas mal non plus.
45:57 Oui, mais bon.
45:59 Je reconnais votre goût de la contradiction.
46:03 Le message qu'il y a en dessous, c'est que vous partez là.
46:05 Il y a toujours un moment.
46:07 C'est jeudi en plus.
46:08 Quand jeudi, jeudi, jeudi, jeudi.
46:09 Je sais.
46:10 Donc demain, je ne serai pas là.
46:12 C'est vendredi.
46:13 Demain soir, qu'est-ce qu'il y a au programme ?
46:15 Vous avez bien marché hier soir.
46:16 Écoutez, je vous remercie.
46:18 Ce soir, on a réussi de marcher autant.
46:20 Vous m'avez régalé aujourd'hui.
46:21 Vous m'avez régalé avec Michel Sardou.
46:23 Je ne vous ai pas parlé de Gainsbourg.
46:24 Vous m'avez régalé avec Michel Sardou.
46:26 On réécoutera.
46:27 Vous m'avez régalé avec Nantes.
46:28 Parce que Nantes, là, c'était formidable.
46:31 Et on va revoir cette séquence.
46:33 Et puis, on parlera aussi beaucoup quand même des retraites.
46:37 Un peu.
46:38 De Sénat.
46:39 Et d'Olivier Véran.
46:40 Parce que ça, ça a été un régal général.
46:42 Vous voulez garder les diplômes d'Egypte.
46:44 Si vous voulez les reciter.
46:45 Je les ai cités tout à l'heure.
46:46 Monsieur Lépine, vous n'allez pas en parler ?
46:48 Ah si, monsieur Lépine.
46:49 Ah oui, monsieur Lépine de la CGT Chimie.
46:51 Il faut que la France soit par terre.
46:53 On peut le mettre.
46:54 Merci.
46:55 C'était une bonne semaine.
46:56 Merci à Arnold Carat, à Maurice...
46:58 Qui était à la réalisation, Arnold Carat.
47:00 Qui était à la vision.
47:02 C'était Maurice Pierre.
47:03 Jean-François Couvlard était au son.
47:05 Et avec Colin Emmerich.
47:07 Merci à Quentin Goffette qui était avec nous.
47:09 À Kylian Salé qui a vraiment traversé la semaine formidable avec nous.
47:13 Et à Benjamin Naud.
47:15 Et bien sûr, toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
47:19 Vous bossez demain encore ?
47:20 Vous êtes là demain ?
47:21 Avec vous.
47:22 Ah, ça c'est bien.
47:23 Donc il n'y a pas de retraite.
47:24 Et vous aurez une retraite dans Cnews ?
47:25 Ah bah bien sûr.
47:26 Dès que vous travaillez quelque part, vous avez le droit à une retraite.
47:30 Moi je me sens bien en travaillant.
47:31 Moi je vous garantis, il va me toucher une retraite.
47:34 Jamais.
47:35 Moi je le sens.
47:36 Je le sens gros comme une maison.
47:38 Attends, attends, attends.
47:40 (rires)
47:42 *Rires*