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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-03-12##

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Transcription
00:00Comme tous les parents, vous jouez avec votre gosse, votre fille, vous jouez avec votre garçon et voilà, à des jeux, à des jeux.
00:08Attention, mais pas à n'importe quel jeu, il faut faire attention, il ne faut pas conditionner l'enfant s'il veut faire un jour sa petite transition de genre. Écoutez.
00:19Est-ce que c'est un problème, se demande Clara Georges dans sa rubrique Daron Daron, si les parents n'investissent pas les activités ludiques, comme disent les spécialistes ?
00:27Alors non, pas forcément, et tant mieux, car l'adulte qui intervient dans le jeu de son enfant le pousse sans le vouloir à reproduire des schémas genrés.
00:35Voilà, c'est ce que dit cette étude relayée par Le Monde, parce que les papas notamment jouent plus volontiers au foot qu'à la poupée.
00:41Conséquence, les garçons qui bénéficient de tant de jeux avec leurs parents vont plus souvent que les autres aller vers des jeux dits de garçons.
00:48En revanche, cet article rappelle l'importance de l'imitation chez les enfants. Si je vois papa cuisiner, ça me donne envie de jouer à la dînette.
00:56Voilà, zéro culpabilisation, on a le droit d'abandonner le croque-carotte pour préparer un gâteau et tout le monde passera un excellent dimanche.
01:03Et voilà, c'était sur France Inter, effectivement. Voilà, il faut lutter contre les stéréotypes du genre.
01:09Donc, l'étude demande aux papas de ne pas jouer avec leurs fils des jeux de garçons.
01:14Et oui, il ne faut pas les conditionner. Et puis, sans doute avec des filles, ne pas jouer à la poupée.
01:19Non, non, non, non, le garçon peut jouer à la poupée, les filles peuvent jouer à la guerre.
01:23Et allez, amusons-nous. Allez, petite transition. Allez, touillons, touillons.
01:30Voilà, ça s'appelle l'éducation, nouvelle mode et nouvelle conquête.
01:50Voilà, la septième compagnie, bien sûr. Où est passée la septième compagnie ? Elle est là !
01:58Et nous sommes tous là. Si vous voyez le studio de Sud Radio en ce moment, il y a Maude qui est en gendarme.
02:04Il y a notre ami Julien qui est déjà absolument équipé. Et quant à Manu, il est en guêtre, il a tout, il a sa mitraillette, il a tout.
02:16On est tous prêts pour la guerre. Et oui, et oui, pour la guerre.
02:20Car, je vous le signale, demain jeudi, France 2, des programmes envoyés spécial et compléments d'enquête,
02:27vous voyez ces deux émissions phares, et propose une édition spéciale de l'événement « La France face à la guerre ».
02:35Nous y sommes, nous y sommes, en tout cas selon, effectivement, les télévisions, nous y sommes, voilà.
02:41Il faut se préparer à, bon, je ne sais pas, la Russie est déjà en Belgique, oui, oui, elle franchit les Panzer Divisions,
02:49non, non, les Cossacks arrivent, ils sont presque en Belgique, enfin, voilà, la guerre, on ne parle plus que de ça, c'est intéressant.
02:56Et d'ailleurs à BFM, il y avait avant-hier une émission aussi sur « La France face à la guerre ».
03:01Et on a entendu ceci de la part de cette chère amie Masha Merrill qui, pour fêter ses 80 ans, a lancé une très belle proclamation. Écoutez.
03:13Je pense qu'il faut penser à la cohésion que constitue cette menace militaire.
03:21C'est-à-dire que tout d'un coup, la France va s'aimer elle-même.
03:26Ils vont s'aimer, regardez tous ces témoignages de jeunes qui sont, au fond, disposés à s'engager.
03:32C'est formidable ça, c'est quelque chose de tout à fait nouveau, c'est quelque chose qui n'existait pas,
03:37on pensait qu'au loisir, aux vacances, aller à l'étranger, se donner la pilule au Bermude.
03:42Et bien maintenant, tout d'un coup, il y a un autre objectif qui va nous réunir, et qui veut dire, on s'achètera moins de pantalons,
03:50on achètera un seul lieu de trois, et on va peut-être dépenser l'argent autrement.
03:56Moi je vois ça d'une certaine manière là.
03:58Voilà, et voilà, chère Masha Merrill, voilà, alors là, écoutez, ce sera notre marraine de guerre.
04:03La Madeleine va nous servir à boire.
04:06Formidable, vous voyez, laisse-moi t'aimer, voilà, la France va s'aimer face à la menace militaire, effectivement.
04:12La menace militaire que l'on voit encore une fois à nos portes, en tout cas, on nous dit qu'on la voit à nos portes, et voilà.
04:18Et puis, qu'est-ce qu'elle dit, Masha Merrill ?
04:20On va s'acheter un seul pantalon de trois, et voilà, on va redevenir, on va faire des économies d'ailleurs,
04:26notre épargne va aller à l'effort de guerre.
04:29Ça y est, attendez, nous sommes vraiment en 39, nous sommes en 14, ça y est, c'est fait,
04:37peut-être qu'il faudrait penser à ce que c'est que la guerre, de façon réelle,
04:43à ce que les millions de morts inutiles qu'il y a eu déjà, notamment en Ukraine,
04:49où ils ont un million de morts et de blessés, il faudrait peut-être réfléchir un peu avant de dire
04:54tout va se régler, puisque la guerre est à nos portes, silence dans les rangs, on ne parle plus de rien,
04:59on ne parle plus que d'une chose, la guerre.
05:03Eh bien, écoutez, je ne sais pas si on en est là, si c'est pour ça qu'on déprogramme toutes les émissions
05:10pour faire des émissions sur la guerre prochaine, mais peut-être, peut-être, je dis ça comme ça,
05:16très, très, très, très mezzo-voce, peut-être qu'il faudrait réfléchir un peu, hein,
05:21il faudrait réfléchir un peu à ce qu'on appelle le réel.
05:24Vous savez, il y a un réel, il y a le narratif, il y a partir en vrille, et puis il y a le réel.
05:30Alors mesurons les choses, vraiment, et soyons un tout petit peu lucides, ça ne fait jamais de mal.
05:37Comme vous le savez, ça fait trois mois maintenant, qu'il est un peu plus de trois mois d'ailleurs,
05:42qu'il est là-bas, qu'il est retenu là-bas, qu'il est otage, et on n'a pas grande nouvelle.
05:46Sauf qu'il y a eu, effectivement, une conférence de presse aux Issus en Gallimard,
05:51en présence d'Antoine Gallimard et d'Omède Zimré, vous y étiez, Maud Kofler ?
05:55Oui.
05:56Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
05:57Alors, c'était assez frustrant, en fait, parce que c'est un point presse qu'ils font assez régulièrement
06:00pour donner des nouvelles de Bolem Sansal, qui est incarcéré en Algérie depuis le 16 novembre.
06:04Et en fait, ce qu'on apprend, c'est qu'on n'apprend rien, finalement.
06:07C'est que les canaux par lesquels passait notamment Maître Zimré ont cessé d'émettre, entre guillemets,
06:12c'est-à-dire que les informations qui leur sont données ne sont plus du tout vérifiables.
06:15La seule chose...
06:16Lui n'a jamais pu, d'ailleurs, accéder à l'Algérie.
06:18Il n'a jamais pu, il a fait plusieurs demandes de visa qui lui ont systématiquement été refusées,
06:21et l'une des raisons pour lesquelles ça a été refusé, c'est parce qu'il est juif.
06:24C'est l'Algérie...
06:25On est sûr de ça ?
06:26Ah oui, parce que l'Algérie a demandé à Bolem Sansal de changer d'avocat, parce qu'il était juif, justement.
06:31Et en fait, ce que nous apprend Maître Zimré...
06:33Alors d'abord, c'est que Bolem Sansal est à l'hôpital.
06:35Il ne fait plus d'aller-retour entre la prison et l'hôpital.
06:38Il est soigné en permanence à l'hôpital à Alger pour un cancer de la prostate.
06:43Sa femme, qui est sur place, a le droit de le visiter de temps en temps,
06:46selon les humeurs des autorités algériennes.
06:49Et l'autre information, c'est que Maître Zimré va avoir recours aux organes de l'ONU.
06:55Cette fois, pour tenter de libérer Bolem Sansal.
06:58Vous voulez dire qu'ils vont s'adresser à l'ONU pour que l'ONU fasse quelque chose ?
07:01Parce qu'en fait, la voie juridique est complètement bouchée.
07:03Il n'y a pas de procès équitable possible, il n'y a même pas de procès tout court possible,
07:07puisque l'avocat ne peut même pas se rendre sur place,
07:09puisque l'avocat algérien, Bolem Sansal, a voulu s'en séparer et se défendre lui-même,
07:13parce qu'il considère que cet avocat est complètement lié aux autorités algériennes.
07:17Donc, c'est un bazar sans nom.
07:19Et en fait, c'était un peu le thème de cette conférence de presse.
07:21Le grand flou.
07:23Alors attendez, Quid de la France ?
07:25Personne n'a posé la question, qui fait la France ?
07:27Après tout, il est franco-algérien, je le rappelle, Bolem Sansal.
07:30Plusieurs journalistes ont posé la question, où en sont les négociations ?
07:33En fait, Maître Zimré est incapable de dire si des négociations ont été entamées.
07:37Ah oui, il ne sait même pas s'il y a eu des négociations entamées.
07:39Et non.
07:40Il devrait le savoir, pourtant, du côté français.
07:42C'est pour ça que Maître Zimré saisit les organes de l'ONU,
07:45parce que, de toute évidence, le canal diplomatique ne fonctionne pas non plus.
07:50C'est un peu un tir croisé pour tenter de libérer Bolem Sansal.
07:54Mais écoutez, on pourrait peut-être amener une suggestion au gouvernement algérien,
07:58puisque quand on lui renvoie des OQTF ou des influenceurs algériens,
08:02il nous les renvoie tout de suite.
08:03Peut-être qu'il pourrait nous renvoyer Bolem Sansal ?
08:06On aimerait bien.
08:07Mais alors, il faut aussi souligner que Bruno Rotaïo, ministre de l'Intérieur,
08:10a tenté de menacer l'Algérie en dénonçant les accords de 68,
08:13appuyé par François Bayrou.
08:14Et vous vous souvenez qu'Emmanuel Macron a stoppé net cette initiative.
08:18Il y a eu une autre proposition ce matin en micro d'Europe 1 et CNews,
08:21par l'ancien ministre Charles Millon, qui a appelé à nommer Bolem Sansal
08:24ambassadeur auprès de l'UNESCO.
08:26Une mesure qui permettrait, pourquoi pas, la libération rapide de l'écrivain.
08:29Écoutez, on espère, on espère, on espère, on espère vraiment
08:32que ceux qui doivent se mobiliser, se mobilisent.

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