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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-03-26##
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00:00Alors vous savez ce qui fait notre bonheur, et je sais le vôtre parce que vous nous l'écrivez,
00:09vous nous appelez, ce sont les perles.
00:11Et oui, de temps en temps, il y a des perles de culture ou alors aussi des perles d'inculture
00:16bien sûr.
00:17Et quand il s'agit des princes qui nous gouvernent, des députés ou qui aspirent à nous gouverner,
00:23et bien ça devient vraiment, je veux dire, un collier scintillant.
00:26Et là nous avons deux exemples absolument magnifiques.
00:30Je vous assure que Beauboussin et tous les autres jouaillés seraient mais fous de joie
00:35d'avoir des perles de cet acabit.
00:38Vous allez d'abord entendre le député à l'Assemblée nationale, le député de la
00:41France Insoumise, Sébastien Delogu.
00:44C'est un absurde certes, mais écoutez, ça vaut son pesant.
00:48Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:54Tu dis parfois, tu dis souvent, n'importe quoi.
01:00C'est vrai à la barrière, tu dis parfois.
01:02Et oui, plus je t'entends, plus je te vois, mais pas plus je t'aime, plus je me demande
01:06à quoi vous servez, mais écoutez, donc à l'Assemblée nationale, Sébastien Delogu.
01:12Vendredi, Manuel Valls, ministre de la République, prétend que l'antisémitisme vient essentiellement
01:19et historiquement du monde musulman.
01:21Ce n'est pourtant pas le cas de mon grand-père, né à Oran, qui a déporté les juifs à
01:28Auschwitz.
01:29Attendez, attendez, attendez, qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit que ce n'est pas
01:34le cas de mon grand-père né à Oran qui a déporté les juifs à Auschwitz ? Bon, évidemment
01:39que c'est un absurde.
01:40Il ne faut pas se raconter des histoires, c'est évidemment un absurde.
01:44L'intérêt, c'est qu'il est en train de lire, parce qu'on a l'image là, il est en train
01:47de lire un texte, Sébastien Delogu, et puis il a sauté un truc.
01:52Je ne sais pas si son grand-père a été déporté ou pas déporté, mais on sent, et il dit
01:57voilà, mon grand-père qui a déporté les juifs à Auschwitz.
02:01Bon, il ne faut pas le prendre pour autre chose que c'est, c'est un absurde, c'est une
02:05erreur de langage, c'est une erreur de lecture.
02:07Mais quand même, il faut rappeler que quand même à cette antenne ici sur Sud Radio,
02:13le même Sébastien Delogu avait dit, ouais pétain, je ne connais pas, il paraît qu'il
02:16était raciste, mais je n'en sais pas plus, sur pétain, etc.
02:20À un moment donné quand même, député de la nation, quand même représentant du
02:24peuple français, bon, peut-être qu'on pourrait faire un tout petit peu, cher Sébastien Delogu,
02:29un petit peu de précaution, tourner 7 fois, 8 fois, 10 fois votre langue dans la bouche
02:35avant d'y aller.
02:36Voilà, c'est intéressant, et alors, vous savez, il n'y a pas que Sébastien Delogu,
02:41il y a évidemment une autre députée, la France Insoumise, je vous assure qu'on ne
02:45fait pas exprès, mais voilà, c'était des exemples, Hercilia Soudé, alors nous citons
02:49très souvent Hercilia Soudé, dès que Maud Koffler tombe sur Hercilia Soudé, elle
02:53m'envoie, elle me dit, tu as vu ce qu'elle a dit, Hercilia Soudé, et bien voilà ce
02:56qu'elle dit, Hercilia Soudé, hier, en commission, une commission, et voilà, on y discutait,
03:03des immigrés, écoutez.
03:04Vous allez faire disparaître de la circulation en les plaçant derrière les barreaux, et
03:08c'est quoi la prochaine étape, les exterminer comme en 39-46 ?
03:11Ah oui, on parle des immigrés, oui, vous les mettre derrière les barreaux, et c'est
03:14quoi la prochaine étape, dit-elle, vous les exterminer comme en 39-46 ?
03:1946 ? Attendez, 46, mais je croyais que la guerre s'était arrêtée en 45, que le débarquement
03:25avait eu lieu le 18 juin 44, et que le reste s'était arrêté en 45, et bien non, non,
03:32c'est 39-46, je suis assez content que notre chère Hercilia Soudé réécrive l'histoire,
03:37vous voyez, il y avait Malai Isaac, et bien maintenant, il y aura le Manuel Soudé, demain
03:42ce sera 48, 49 ou 50, voilà, ainsi va le monde de la représentation parlementaire,
03:48en tout cas, un certain monde.
03:50Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
03:53Tu veux ou tu veux pas, tu veux c'est bien, si tu veux pas, tant pis, si tu veux pas,
04:00tant pis.
04:01Marcel Zanini, tu veux ou tu veux pas, alors je ne sais pas s'ils veulent ou ils ne veulent
04:05pas, mais vous rappelez qu'il y a eu le drame de Crépole, on ne va pas la rappeler, on en
04:09a parlé beaucoup ici, cette histoire terrible de ce Thomas qui a été assassiné à l'arme
04:15blanche, vraiment par des gens qui avaient envie, je ne sais pas s'ils avaient envie
04:19de faire la fête, de troubler la fête, il faut quand même savoir, et il y a eu un livre
04:23fait par trois auteurs, trois journalistes, qui s'appelle Une nuit blanche, donc sur le
04:27drame de Crépole, et alors sur la 5, on en a déjà parlé, et bien voici ce qu'il disait
04:34à propos de l'accusation, des gens ont évoqué le racisme anti-blanc, voici ce qu'il disait
04:40dans un premier temps.
04:41Le racisme anti-blanc c'est un concept qui vient de l'extrême droite, qui fait appel
04:48à des notions de submersion migratoire, et où les blancs ne pourraient plus vivre tranquillement
04:53dans leur pays, en jurisprudence devant les tribunaux, le racisme anti-blanc ça n'existe
04:58pas.
04:59Le racisme anti-blanc ça n'existe pas, et oui c'est un concept, etc., et ils disaient
05:04mais non, non, non, c'était d'une bande de jeunes qui avaient envie de faire la fête,
05:07mais on leur dit mais attendez ils venaient avec des couteaux, ben oui, oui, ben voilà
05:10ils venaient avec des couteaux, mais c'est pas pour ça qu'ils avaient envie de faire
05:13une risque.
05:14Et alors devant la réaction qu'il y a eu, une réaction très très forte effectivement
05:18en disant mais attendez, vous dites quoi là, et bien les journalistes d'une autre émission
05:23quelques jours après ont passé à, ont viré, non pas à 180 degrés mais disons
05:28à 90 degrés, à écouter ce qu'ils disaient donc quelques jours plus tard.
05:35Et il a été dit immédiatement que des jeunes s'étaient armés, étaient partis
05:40du quartier de la Monnaie pour aller tuer du blanc.
05:43Quand on observe les faits, et nous c'est ce qu'on essaie de faire en tant que journaliste,
05:47c'est de faire le récit le plus minutieux possible, c'est qu'on voit que ces jeunes
05:53pour la plupart ont participé à la soirée, qu'il y a eu une altercation à l'intérieur
05:58du bal, qu'ensuite des insultes racistes ont été échangées des deux côtés, on
06:03n'a jamais nié et je tiens de souligner ce soir qu'il y a eu des insultes anti-blanc
06:09ou anti-français qui ont été prononcées, les enquêteurs en recensent un certain nombre
06:14et d'ailleurs dans notre livre on fait un chapitre dédié à cette question, en revanche
06:19ce qui est sûr c'est qu'il y a eu des insultes des deux côtés et encore une fois
06:23le directeur général de la gendarmerie nationale lui-même avait dit que ça avait pu être
06:27des insultes échangées sur le moment, mais ça n'en constitue pas forcément le mobile
06:32du crime, en tout cas à l'heure où on vous parle, les magistrats ne l'ont pas qualifié
06:36comme tel.
06:37A l'heure où on vous parle, voyez le changement, alors au début racisme anti-blanc, mais non
06:40ça n'existe pas, il n'y a pas de racisme anti-blanc, c'est un concept, etc, non non,
06:44et là, ah oui oui, c'est vrai qu'il y a eu des insultes des deux côtés, des insultes
06:49racistes y compris des insultes racistes anti-blancs ont été proférées, alors qu'ils ne disaient
06:56pas du tout ça sur la 5 à 7 à vous, non non c'était autre chose, c'est un autre,
07:02alors effectivement un changement de langage et puis ils ajoutent oui à l'heure où on
07:07vous parle, on ne sait pas encore, l'enquête n'est pas finie, etc, et ils avaient dit d'ailleurs
07:12dès le départ, parce que ça, les armes en tout cas, s'il y avait des paroles des
07:15deux côtés ou des insultes des côtés, les armes n'étaient que d'un côté, les
07:19couteaux n'étaient que d'un côté, du côté des gens qui sont venus de Romand-sur-Isère
07:23à Crépole pour faire ce qu'ils ont fait, alors quand même, c'est quoi le journalisme,
07:28le journalisme c'est quand même de prendre le temps, et je connais deux de ces journalistes
07:32qui ne sont pas de mauvais journalistes, mais prenez le temps et essayez de ne pas faire
07:36que votre idéologie colore de façon irrémédiable le réel, parce que le réel, il frappe à
07:44la porte et à un moment donné, il s'institue, et vous pouvez faire ce que vous voulez, fermer
07:48les portes, fermer les fenêtres, mais voilà, la dure réalité est là, et franchement cette
07:53espèce de changement de langage, et forcée par les réactions qu'il y a eu, de la part
08:00de gens qui écrivent un livre sur ce drame, sur ce drame horrible, et bien encore une
08:06fois, on a dit pour certains députés, prenez le temps de réfléchir et surtout, n'oubliez
08:12jamais ce que disait M. Albert Londres, qu'est-ce qu'il disait Albert Londres, le journalisme
08:18c'est d'abord porter la plume dans la plaie, encore faut-il que la plume soit bien affûtée,
08:25et que ce soit non pas un porte-plume, mais un instrument du réel, voilà, à bon entendeur,
08:32salut.