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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-02-03##

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Transcription
00:00:00...
00:00:02-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses états.
00:00:05...
00:00:06-"Nous sommes en guerre."
00:00:07-"T'es pas handicapé."
00:00:09-"Si tu es pas handicapé, maman voudrait pas."
00:00:11-"Parce que moi, je suis français et je suis fier de l'Afrique."
00:00:15-"Avez-vous dans votre sac une arme nucléaire ?"
00:00:17-"Est-ce que vous comptez assassiner Johnny Hallyday ?"
00:00:18-"Avez-vous dans votre sac des trucs hippies ?"
00:00:20-"Est-ce que vous comptez faire exploser le futur Oscar ?"
00:00:22-"Visite ou affaire ?"
00:00:23-"Slip ou caleçon ?"
00:00:24-"Nous sommes en guerre."
00:00:26-"Ah, eh oui, eh oui, eh oui !
00:00:28-"Dieu que la guerre est jolie", disait Apollinaire.
00:00:30Non, non, elle n'est pas jolie, elle est laide, elle est moche.
00:00:33Mais des fois, des fois, bien, écoutez, on n'y échappe pas.
00:00:37Hélas, on est en guerre sur tous les fronts, tous les étages.
00:00:41Alors, de quoi va-t-on parler aujourd'hui ?
00:00:44Eh bien, au-delà des résultats des élections municipales
00:00:47de Ville-Neuve-Saint-Georges, municipales partielles, bien sûr,
00:00:51qu'est-ce qui se passe ?
00:00:52Qu'est-ce qui se passe ?
00:00:54Est-ce que vraiment, on est dans une nouvelle France ?
00:00:56Une nouvelle France où les ruraux auront disparu,
00:00:59où les Français de souche seront surveillés en liberté,
00:01:02très étroitement surveillés.
00:01:03On en parle avec l'avocat Pierre Gentillet.
00:01:07Et il se passe vraiment des choses très intéressantes
00:01:11dans ce cher et doux pays.
00:01:13Et puis, nous allons aussi parler de cette chose formidable,
00:01:18enfin, c'est la guerre.
00:01:20Alors, ce n'est plus la guerre, justement, sur le terrain,
00:01:23c'est la guerre économique, la guerre des taxes,
00:01:26la guerre des droits de douane, la guerre des tarifs.
00:01:28Donald Trump a déclaré la guerre,
00:01:30je ne dis pas au monde entier, mais presque.
00:01:32Le Canada, la Chine, je ne parle pas du Groenland,
00:01:36je ne parle pas du canal de Panama, mais aussi l'Europe.
00:01:38Attention, vous voulez gagner ?
00:01:41Eh bien, nous, les tarifs douaniers, vous allez voir ce qu'on va en faire.
00:01:44La guerre des tarifs est déclenchée.
00:01:47Et puis, après les perles, les huiles et les bravos,
00:01:48vous allez voir, il y a des choses absolument magnifiques
00:01:50qui valent leur pesant de lingots orifères.
00:01:54Eh bien, nous allons recevoir Pierre Chaillot,
00:01:57le statisticien Pierre Chaillot,
00:01:59qui avait fait sensation avec son premier livre, effectivement,
00:02:02et qui vient de sortir victime des vaccins Covid-19,
00:02:05ce que révèlent les chiffres officiels.
00:02:07On va prendre le temps d'en parler, vous allez voir,
00:02:09il y a des choses très fortes qui se passent.
00:02:11A tout de suite.
00:02:13Les Français parlent au français.
00:02:17Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:19Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:22Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:02:25Élection municipale hier, deuxième tour à Villeneuve-Saint-Georges.
00:02:31Des déclarations de Jean-Luc Mélenchon
00:02:34et de beaucoup d'autres personnes
00:02:37sur ce qu'est devenue la France, ce que devient la France.
00:02:41Ah oui ? Qu'est-ce qu'elle devient, la France ?
00:02:43Comment elle tourne, monsieur ? On en parle tout de suite.
00:02:47Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:02:50Le fait du jour.
00:02:51Ce vieux clocher dans le soleil couchant,
00:02:54ça sent si bon, la France.
00:02:57Ces grands blémurs emplis de fleurs déchants,
00:03:00ça sent si bon, la France.
00:03:03Ah, Maurice Chevalier, ce vieux clocher,
00:03:06oui, quand il n'est pas incendié, ce vieux clocher.
00:03:08Ça sent un peu l'incendie,
00:03:10ça sent un peu la fumée, là, la France, en ce moment.
00:03:13Et ces blémurs, ces blémurs.
00:03:15Encore faut-il qu'il y ait des paysans pour récolter les blémurs
00:03:19et apparemment, il y en a de moins en moins.
00:03:21Alors, ça sent bon, la France, en ce moment.
00:03:24Comment et comment la santé ?
00:03:26Vous nous direz, auditeurs de Sud Radio, résistants de Sud Radio,
00:03:30comment le sentez-vous ?
00:03:31Et n'oubliez pas, si vous ne vous sentez pas bien, disait Pierre Dacq,
00:03:34faites-vous sentir par les autres.
00:03:35Je ne sais pas si ça arrange les choses, mais enfin, voilà.
00:03:38Alors, en fait, ce qui se passe, alors,
00:03:41d'abord, Villeneuve-Saint-Georges, Louis Boyard, la France insoumise,
00:03:44a été battu par la candidate L.A. Christianiasme,
00:03:47qui a été élue avec 49 % des suffrages.
00:03:51Voilà, Louis Boyard, 38,7 %,
00:03:5475 % des suffrages.
00:03:57Et en attendant, effectivement, les déclarations sont à les bons trains,
00:04:00mais je voudrais revenir avec Pierre Gentillet, justement.
00:04:03C'est les déclarations de Jean-Luc Mélenchon.
00:04:06Alors, Jean-Luc Mélenchon, d'ailleurs,
00:04:08on l'avait cité dans l'une de nos précédentes émissions,
00:04:11il a commencé à parler des Français de souche,
00:04:13et juste a puté d'exprès sur ce qu'il a dit
00:04:16des Français de souche. Écoutez.
00:04:18Par conséquent, ceux qui s'appellent Français de souche
00:04:21posent un problème sérieux à la cohésion de la société.
00:04:25Voilà, les Français de souche posent un problème sérieux
00:04:28à la cohésion de la société.
00:04:30Donc, vont-ils être déchus de leur nationalité ?
00:04:33Vont-ils aller ailleurs ?
00:04:34Vont-ils subir des obligations de quitter le territoire français ?
00:04:38Peut-être, pour les Français de souche, on ne sait pas.
00:04:40Mais il ne s'est pas arrêté là, Jean-Luc Mélenchon.
00:04:43Il s'est exprimé lors des rencontres nationales
00:04:46des quartiers populaires à Toulouse,
00:04:48ce samedi, le 1er février,
00:04:50et là, il s'est étendu un peu plus longuement,
00:04:53et écoutez ce qu'il a dit.
00:04:56La réalité, c'est qu'il y a une nouvelle France,
00:05:00et que cette nouvelle France, c'est la nôtre.
00:05:03La ruralité qu'on nous jette à la figure n'existe pas.
00:05:07Elle n'est plus peuplée de paysans comme autrefois.
00:05:11Il n'y a plus que 2% de la population du pays qui est paysanne.
00:05:15Il y avait 7 millions de paysans en 1945.
00:05:18Il en reste à peine 400 000,
00:05:20tellement leur situation a été mal gérée par leurs dirigeants,
00:05:25et eux ont continué à faire la piétaille qui leur sert,
00:05:28qu'on pousse en avant dans les manifs,
00:05:30et qui, maintenant, se trouvent démunis de tout.
00:05:32La nouvelle ruralité n'est pas non plus composée
00:05:35de ce rêve fou de Français de souche
00:05:39qui seraient là, restés comme sur une île.
00:05:42Ce n'est pas vrai.
00:05:43Ceux qui arrivent sont ceux qui, ayant réussi socialement à l'école
00:05:48et réussi socialement d'une manière générale,
00:05:50en tout cas assez pour avoir 3-4 sous
00:05:53pour pouvoir acheter la maison dans ton rêve
00:05:56et y installer sa propre famille.
00:05:58Eh bien, c'est celles qui arrivent des quartiers populaires en ce moment.
00:06:02Ça, c'est donc...
00:06:03Voilà, c'est les quartiers populaires qui arrivent en ce moment
00:06:07et qui vont peupler cette ruralité.
00:06:09Cette ruralité, ces paysans, c'est fini.
00:06:12Selon Jean-Luc Mélenchon, ils étaient des millions,
00:06:14ils ne sont plus que 400 000 et encore.
00:06:17Donc, remplaçons tout cela.
00:06:18Je n'ai pas dit grand, je dis remplaçons tout cela.
00:06:21Alors, c'est intéressant, d'un côté,
00:06:24résultat électoral partiel
00:06:26d'une ville de Saint-Georges,
00:06:29et les déclarations de Jean-Luc Mélenchon.
00:06:33Pierre Gentillet, ça a au moins le mérite de la clarté.
00:06:36C'est plus encore que de la clarté.
00:06:38J'aurais trouvé un nouveau mot.
00:06:40C'est-à-dire que c'est de la radicalité, en fait.
00:06:43C'est-à-dire que Jean-Luc Mélenchon nous annonce clairement
00:06:47quel est le projet pour la gauche demain.
00:06:51Pour sa gauche, à lui.
00:06:52Oui, pour sa gauche, mais je suis désolé de vous le dire,
00:06:55André Bercoff, je pense,
00:06:57pour des raisons sur lesquelles on pourra s'étendre,
00:07:00et notamment démographique,
00:07:01que le pari de Jean-Luc Mélenchon, sur un plan purement électoral,
00:07:05est un pari qui risque de s'avérer gagnant.
00:07:08En tout cas, gagnant à gauche.
00:07:09On verra dans tout le pays, évidemment.
00:07:12Mais cette déclaration a le mérite de la clarté
00:07:14parce qu'elle pose les Français, pour ceux qui l'écoutent,
00:07:17face à un choix qui est un choix, au fond, assez net.
00:07:20Pendant longtemps, la gauche a hésité
00:07:22entre intégration, assimilation.
00:07:24Aujourd'hui, il n'est plus question d'intégration ou d'assimilation.
00:07:28Il est question de substitution.
00:07:30C'est gravissime, le propos que vous avez passé
00:07:33sur la France rurale.
00:07:34C'est gravissime.
00:07:35Je me suis battu, dans l'Indre, dans le Béry,
00:07:38contre l'imposition d'un centre de migrants,
00:07:40d'une quarantaine de migrants, à Belhavre,
00:07:43qu'on a voulu placer.
00:07:44On a obtenu gain de cause à travers les mobilisations.
00:07:47Je m'étais longtemps interrogé sur la volonté d'Etat,
00:07:50parce que c'est une volonté d'Etat,
00:07:52et des responsables politiques de gauche
00:07:54de vouloir, à tout prix, imposer des migrants en ruralité.
00:07:57Pourquoi ? On le comprend dans le discours de Mélenchon.
00:08:00Parce que, pour eux, la ruralité, la France,
00:08:03parfois qu'on appelle la France profonde,
00:08:05c'est la vérité immuable,
00:08:08éternelle,
00:08:09de ce que la France a toujours été.
00:08:12C'est-à-dire tout,
00:08:13sauf une terre ouverte aux quatre vents,
00:08:17à la mondialisation, d'une France métissée,
00:08:19d'une France fantasmée dans les villes,
00:08:22comme Jean-Luc Mélenchon la voudrait.
00:08:24C'est ce dont il parle, quand il parle de la France des banlieues.
00:08:28C'est très important.
00:08:29Là, vraiment, on a, je dirais,
00:08:31la révélation chimiquement pure de son projet,
00:08:35qui est vraiment, si vous voulez,
00:08:37c'est un projet guerrier, mais sans les armes.
00:08:40Parce qu'à la fin, c'est quand même aboutir,
00:08:42quand il dit, dans son discours,
00:08:45aller, en s'adressant aux gens des banlieues,
00:08:48aller dans la ruralité,
00:08:50peupler la ruralité, remplacer la ruralité,
00:08:52supprimer les traces de cette France historique,
00:08:55de cette France millénaire.
00:08:57Donc là, on est dans un moment de clarté.
00:08:59Je vais vous dire une chose.
00:09:01Je pense qu'il y a un moment
00:09:02où les Français vont devoir faire un choix.
00:09:05Quand je dis les Français, c'est tous les Français.
00:09:07Jean-Marie Le Pen est mort il n'y a pas très longtemps.
00:09:10Quelle que soit leur origine et leur ethnie,
00:09:13beaucoup sont d'accord.
00:09:14Je reste sur le plan politique.
00:09:16Jean-Marie Le Pen est mort il y a quelques semaines maintenant.
00:09:19Et Jean-Marie Le Pen, c'était le moment,
00:09:22c'était le temps des avertissements.
00:09:24Jean-Marie Le Pen, c'est quelqu'un qui,
00:09:26dans les années 80, 90 et encore jusqu'en 2000,
00:09:29a averti sur ce qui aujourd'hui est partagé
00:09:31et devient finalement un propos assez banal.
00:09:34Ce que dit Jean-Luc Mélenchon, là, mais sous un terme positif,
00:09:37c'est ce que disait Jean-Marie Le Pen dans les années 80.
00:09:40-"Sous un terme négatif", avec quelques excès.
00:09:43Il faut le dire, Jean-Marie Le Pen.
00:09:45Vous parlez politique.
00:09:46Je reste sur le fond du sujet.
00:09:48Le vague démographique est en train de bouleverser,
00:09:51de transformer la France.
00:09:53Ca, ça a été dit dans les années 70-80.
00:09:55Aujourd'hui, avant, on disait que c'était pas vrai.
00:09:58Aujourd'hui, c'est plus le débat.
00:10:00Le débat, c'est pas est-ce que c'est vrai ou pas.
00:10:03C'est est-ce que c'est bien ou mal.
00:10:05Est-ce que c'est bien pour Jean-Luc Mélenchon
00:10:07que les gens s'intéressent à la politique de la population ?
00:10:11C'est une bonne question.
00:10:12C'est une bonne question.
00:10:14Regardez ce qui se passe en Belgique,
00:10:16ce qui se passe en Allemagne.
00:10:18En Suède.
00:10:19En Suède, évidemment.
00:10:21Heureusement, il y a quand même quelques réactions.
00:10:24Mais je pense vraiment que, là, Jean-Luc Mélenchon,
00:10:26au moins, on peut lui faire crédit de...
00:10:29Oui, de la franchise.
00:10:30Oui, c'est ça, d'une certaine franchise.
00:10:33Mais en même temps, il faut aussi que les gens comprennent,
00:10:36je termine, que les gens comprennent
00:10:38qu'on est vraiment face à un choix radical,
00:10:41face à quelqu'un qui veut couper la France,
00:10:44couper le peuple historique de sa continuité de sang et d'esprit.
00:10:47C'est ce qu'ils envisagent de faire.
00:10:49Ce qui est problématique, c'est quand il dit
00:10:52que les Français de touche posent un sérieux problème à ce pays.
00:10:56Pourquoi le problème ? C'est la vérité.
00:10:58C'est la vérité de ce que nous sommes.
00:11:00Le problème qu'il pose, c'est ça qui est fantastique.
00:11:03Pourquoi faut-il effacer la ruralité ?
00:11:06Parce que la réalité est tout, sauf la vérité de Jean-Luc Mélenchon
00:11:09sur une France métissée, ouverte aux Quatre Rondes.
00:11:12C'est l'invariant de la France.
00:11:14C'est la vieille France terrienne, enracinée,
00:11:17qui n'est pas nomade, qui ne bouge pas.
00:11:19Nous ne sommes pas un peuple de nomades.
00:11:22Le monde ne se réduit pas à ça.
00:11:23Ca embête Jean-Luc Mélenchon.
00:11:25C'est intéressant. D'ailleurs, il le dit.
00:11:28Je n'ai pas mis tout le discours.
00:11:30Quand je suis né, dit Jean-Luc Mélenchon,
00:11:32un Français sur dix avait un grand-parent étranger.
00:11:35D'orénavant, c'est un sur quatre.
00:11:37Par conséquent, ceux qui s'appellent Français de souche, etc.
00:11:41Ce qui me frappe, c'est que ce n'est même pas
00:11:44le problème de Français de souche.
00:11:46Ce qui est hallucinant, c'est que ça va au-delà.
00:11:48Ce matin, j'étais avec un chauffeur de taxi africain
00:11:52qui m'a dit lui-même, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
00:11:55Moi, je me sens totalement Français.
00:11:57Il me disait que Jean-Marie Le Pen avait raison.
00:12:00On m'a éduqué dans la haine de Le Pen,
00:12:02mais j'ai trouvé que Le Pen avait raison.
00:12:05Mais pour revenir à ça, ce qui est intéressant,
00:12:07c'est que qu'est-ce que c'est que cette haine,
00:12:10et il n'y a pas que Jean-Luc Mélenchon,
00:12:13à l'égard de l'être Français ?
00:12:15On peut venir de partout
00:12:17et avoir une espèce de fusion,
00:12:20d'empathie avec l'être Français.
00:12:22Après tout, c'est une identité qui vaut vraiment d'autres.
00:12:25Il y a deux débuts de réponse à apporter à ça.
00:12:28Pourquoi cette haine ?
00:12:29Pourquoi cette haine de la gauche vis-à-vis de la France,
00:12:33vis-à-vis des Français et de cette France terrienne ?
00:12:36Premièrement, je pense, parce qu'il y a à gauche
00:12:38une forme de culpabilité qu'on porte,
00:12:41et qu'on veut faire porter à toute la France,
00:12:43une haine de soi, qu'on cultive, qu'on haine de soi,
00:12:46qui a été enseignée par toute une génération SOS Racisme,
00:12:50dans les années 80-90.
00:12:52Vous savez, le Français, le blanc colonisateur,
00:12:55le blanc méchant, etc.
00:12:56Néant l'histoire du monde, c'est l'histoire de la colonisation.
00:13:00Et je pense qu'il y a aussi un deuxième aspect
00:13:03qui est plus profondément ancré en nous.
00:13:05Et Jean-Luc Mélenchon en parle avec une certaine clarté,
00:13:08parce qu'il a une contenance intellectuelle.
00:13:11Mais au moins, on a quelqu'un qui réfléchit et qui résonne en face,
00:13:14et on peut répondre à des arguments.
00:13:17C'est qu'il prend la France
00:13:18pour un pays monde,
00:13:21pour un pays universaliste.
00:13:23La France a été le pays de la Déclaration des droits de l'homme.
00:13:27Mais attention, c'est une partie de la France.
00:13:29Vous savez, l'histoire de la France, c'est l'histoire des guerres civiles,
00:13:33et il y a une partie de cette France-là
00:13:35qui veut, au nom de l'universalisme, dépasser la France.
00:13:39La France, c'est trop petit.
00:13:41Le message de la France, c'est de devenir le monde.
00:13:44C'est pour cela que Jean-Luc Mélenchon parle
00:13:46de métissage, et je retrouve le terme, de créolisation.
00:13:51C'est très important. La France doit être à l'image
00:13:53du nouveau monde demain, un monde créolisé,
00:13:56où les identités concrètes millénaires disparaissent dans la nôtre.
00:14:00Pierre Gentillet, justement, à suivre tout cela...
00:14:04Vous avez signé avec Alice Cordier la fondatrice du collectif Nemesis.
00:14:09Vous avez rédigé une tribune sous forme de lettres ouvertes
00:14:11adressées à Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur,
00:14:14pour l'encourager à dissoudre la jeune garde.
00:14:17L'avocat que vous êtes est pour la dissolution des mouvements.
00:14:20Et bien, étrange, ça.
00:14:22Pourquoi ça vous surprend ?
00:14:23Je suis pour le respect du droit et le respect de l'ordre public.
00:14:27J'ai défendu plusieurs associations
00:14:31contre des mesures de dissolution,
00:14:33parce qu'elles me paraissaient excessives,
00:14:35disproportionnées et contraires au droit.
00:14:38Pour une partie, nous avons obtenu gain de cause,
00:14:41et pour d'autres, malheureusement, nous n'avons pas réussi.
00:14:43S'agissant du cas de la jeune garde, de quoi parlons-nous ?
00:14:46Nous parlons d'un groupuscule,
00:14:49dont on ne sait pas si c'est une association déclarée ou non,
00:14:52mais peu importe.
00:14:53Le droit nous permet de dissoudre des groupements de fêtes, j'insiste.
00:14:56C'est ce que répondait Gérald Darmanin il y a quelques années,
00:14:59quand on lui disait s'il pouvait dissoudre les antifas.
00:15:00Il disait non, ils ne sont pas déclarés, c'est faux.
00:15:02Le Code de la sécurité intérieure prévoit qu'on peut dissoudre
00:15:04toute association ou groupement de fêtes, évidemment.
00:15:07Concrètement, ça veut dire qu'ils n'ont plus de compte en banque,
00:15:09qu'ils n'ont plus la possibilité d'utiliser leur logo,
00:15:11d'utiliser leur communication, etc.
00:15:13Ça, c'est vraiment très important.
00:15:15Nous parlons d'un groupement violent
00:15:18qui d'ailleurs revendique la violence.
00:15:20Dans leurs actions, qu'il s'agisse de leur compte Instagram,
00:15:22qu'il s'agisse de Twitter ou autres,
00:15:24ils revendiquent la violence comme un mode d'expression.
00:15:28Vous savez, c'est la première cause de dissolution d'associations.
00:15:31Cette loi de dissolution d'associations,
00:15:33vous savez, c'est une vieille loi, elle date de 1936.
00:15:35Et en 1936, justement, c'est parce que nous avions
00:15:37des mouvements violents dans la rue,
00:15:40et c'est la raison pour laquelle le gouvernement Blum, à l'époque,
00:15:42a adopté cette loi.
00:15:43Sauf que cette dissolution d'associations,
00:15:44il ne faut pas simplement qu'elle soit dirigée
00:15:46contre des organismes d'extrême droite,
00:15:47comme on l'entend souvent,
00:15:48mais aussi contre tout type de groupements
00:15:52qui utilisent la violence comme action, vous savez.
00:15:53– Ce que vous dites, c'est qu'il ne faut pas deux poids, deux mesures.
00:15:55– Oui, pas deux poids, deux mesures.
00:15:57Il y a déjà en fait deux poids, deux mesures.
00:15:59Moi, je suis surpris, pardon.
00:16:02Je suis plus que surpris, vraiment, je m'interroge.
00:16:05Parce qu'on a quand même un groupement qui existe depuis des années,
00:16:08qui sévit depuis des années, dont un porte-parole,
00:16:11M. Raphaël Arnault, qui aujourd'hui est parlementaire
00:16:13à l'Assemblée nationale, a menacé de mort Alice Cordier,
00:16:16présidente directrice de l'association Nemesis.
00:16:20Menace de mort, quand même.
00:16:21Vous avez des actions qui ont été revendiquées,
00:16:24notamment d'ailleurs une action à caractère antisémite,
00:16:27des actions violentes contre des militants politiques.
00:16:30Tout ça est documenté.
00:16:31Vous savez, quand le ministère fonde une dissolution,
00:16:33c'est à la fois sur les faits qui sont connus,
00:16:34et aussi sur tous les renseignements,
00:16:36toutes les informations que le ministère a.
00:16:38Et il croit littéralement sur les informations.
00:16:40Moi, je voudrais simplement poser une question à M. Retailleau.
00:16:43M. Retailleau est arrivé aux responsabilités
00:16:45avec un discours très ferme, très volontariste,
00:16:48mais sur tout un tas de sujets, sur l'immigration, sur la sécurité.
00:16:50Moi, je ne comprendrais pas comment est-ce que M. Retailleau
00:16:53peut tenir le bras de fer avec l'Algérie,
00:16:57tenir le bras de fer face aux pays
00:17:00qui ne veulent pas récupérer leurs ressortissants,
00:17:02bref, avoir une politique migratoire et sécuritaire ferme,
00:17:06quand il n'arrive pas à dissoudre
00:17:10une association ou un groupement de faits.
00:17:13Vous savez, c'est un décret de dissolution, ça prend 24 heures.
00:17:15– Bien gentil, mais Bruno Retailleau a dit
00:17:18qu'il avait l'intention de dissoudre la Jeune Garde,
00:17:20il faut peut-être lui laisser le temps, je ne sais pas.
00:17:22– Mais attendez, excusez-moi, ça fait combien de temps
00:17:24qu'on en parle de cette histoire ?
00:17:25Nous, notre courrier, on l'a écrit il y a un peu plus d'une semaine.
00:17:27Soit, très bien.
00:17:29Mais ça fait quand même des mois que la Jeune Garde sévit.
00:17:31Et ça fait des mois que M. Retailleau est en responsabilité.
00:17:33Je le redis, un décret de dissolution,
00:17:35ça fait des mois qu'il est aux responsabilités,
00:17:37ça fait des mois qu'il est au ministre de l'Intérieur.
00:17:39Un décret de dissolution, c'est 24 heures.
00:17:4224 heures, avec avant une petite procédure,
00:17:44évidemment, de contradictoire.
00:17:45Mais c'est extrêmement rapide pour dissoudre une telle association.
00:17:50Donc j'avoue que si M. Retailleau n'arrive même pas à dissoudre
00:17:55un groupuscule aussi violent que la Jeune Garde,
00:17:58mais que peut-il faire en matière migratoire ?
00:18:01Que peut-il faire face à l'Algérie ?
00:18:04Si vous voulez, c'est tout le paradoxe, quoi.
00:18:06– Oui, enfin, ce que vous dites, vous dites effectivement,
00:18:09quels sont les actes précis qu'il pourra prendre,
00:18:12que ce soit vis-à-vis de l'Algérie ou autre,
00:18:14pour effectivement mettre ses intentions en action.
00:18:19– Et surtout, c'est la question de l'incarnation
00:18:22et de ce qu'elle se fera ou pas.
00:18:23– Bien sûr, et puis faire preuve de fermeté, encore une fois.
00:18:25On a un ministre qui est volontariste, c'est très bien,
00:18:28je crois même en une partie de sa sincérité,
00:18:29je ne lui fais pas de procès d'intention.
00:18:31Mais maintenant, nous attendons des actes.
00:18:33– Nous attendons des actes sur tout un tas de sujets,
00:18:35migratoires, sécuritaires, très bien.
00:18:37Et aussi sur cette question-là, la violence politique d'ultra-gauche
00:18:42et pas seulement la Jeune Garde, vous savez aussi les antifas,
00:18:44de manière générale, qui sont des groupements de fêtes.
00:18:46Qu'attend le ministère Retailleau pour cette dissolution,
00:18:50qui, je le redis, est l'affaire de 24 heures ?
00:18:53– Écoutez, vous lui avez posé la question,
00:18:55on verra s'il va répondre et comment il va répondre.
00:18:59De toute façon, effectivement, tout ça est assez compliqué,
00:19:02apparemment, à mettre en genre,
00:19:03mais vous dites qu'un décret se prend en 24 heures, c'est vrai.
00:19:08Ce qu'il faut voir, en tout cas, c'est qu'on a une situation de fête
00:19:11avec les discours d'un côté très précis et très clair
00:19:14de Jean-Luc Mélenchon, après à chacun de juger.
00:19:17Et puis, effectivement, on aimerait bien que la France,
00:19:21ça continue à se sentir bon et pas à se sentir trop mauvais,
00:19:24bien en tout cas.
00:19:24– La France, tout simplement, on dit souvent, juste en un mot,
00:19:30qu'on est des, nous à droite, ou même plus loin, qu'on est des radicaux.
00:19:34Et ceux qui s'opposeraient au projet de Jean-Luc Mélenchon
00:19:36seraient des radicaux, des gens d'extrême droite.
00:19:39Mais c'est son projet qui est extrémiste.
00:19:40C'est celui qui consiste à substituer un peuple millénaire
00:19:43par d'autres peuples, par des formules d'apprenti sorcier
00:19:45en pensant qu'on va fabriquer quand même ça à un peuple.
00:19:47Vous savez, on dit souvent, faire France, moi je déteste cette expression.
00:19:49La France, ce n'est pas un construit, c'est un donné.
00:19:51– Elle est déjà faite depuis, comme vous dites, des siècles et des siècles.
00:19:54– Depuis longtemps, elle s'est maturée,
00:19:55elle s'est patinée à travers le temps et l'histoire, très bien.
00:19:57Eh bien, on n'a pas à avoir des apprentis sorciers qui arrivent
00:19:59et qui nous expliquent, voilà ce que c'est la France.
00:20:01Non, la France, vous savez, ce n'est pas une idée,
00:20:03ce n'est pas une espèce d'abstraction comme ça.
00:20:04C'est de la terre, c'est des morts, c'est du construit.
00:20:06Et nous-mêmes, Français, nous ne sommes que les légataires,
00:20:09nous ne sommes que les exécuteurs testamentaires
00:20:10de ceux qui nous ont précédés.
00:20:12– Voilà pourquoi il faudra que des volontés s'opposent à d'autres volontés.
00:20:16C'est toujours pareil.
00:20:17C'est une histoire de courage, de volonté, d'intention et de vision.
00:20:22Et ça s'appelle, comme vous dites, la politique.
00:20:24Merci.
00:20:24– Les Français parlent au français, les carottes sont cuites.
00:20:30Les carottes sont cuites.
00:20:32– Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:20:35– La guerre, la guerre, la guerre, mais quelle guerre ?
00:20:38Eh bien, il y a un certain Donald Trump,
00:20:41vous savez, qui est président des Etats-Unis depuis moins d'un mois.
00:20:44Moins d'un mois, c'était le 20 janvier.
00:20:46Donc quinze jours, même pas quinze jours,
00:20:49et ça n'a pas arrêté depuis le 20 janvier.
00:20:52Et là, c'est quelle guerre ? Eh bien, la guerre des tarifs.
00:20:55La guerre des tarifs douaniers, la guerre des taxes.
00:20:58Et c'est parti, et on en parle tout de suite avec Stéphane Bureau.
00:21:02À tout de suite.
00:21:03– Sud Radio André Bercov.
00:21:05– Ça balance pas mal.
00:21:07– Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:21:11– Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, on va commencer.
00:21:16Installez-vous dans votre programme.
00:21:17– Oui, oui, dans un instant, ça va commencer.
00:21:19Ça a déjà commencé, je l'ai dit, ça a commencé depuis le 20 janvier.
00:21:23Et ça n'arrête pas une minute.
00:21:26On ne sait pas ce qu'il se passe là-bas, de l'autre côté de l'Atlantique,
00:21:29mais en tout cas, ils n'ont pas adopté de notre gouvernement
00:21:33le silence prudent, les moments, les étages.
00:21:37Non, non, non, ça y va. Stéphane Bureau, bonjour.
00:21:39– Bonjour.
00:21:40– Vous êtes journaliste québécois et vous êtes français,
00:21:43pas de souches, mais de cœur aussi.
00:21:45– Bien installé ici.
00:21:46– Voilà, et bien installé ici.
00:21:48Je rappelle que vous êtes correspondant pour l'Amérique du Nord,
00:21:52les États-Unis et le Canada pour BFMTV.
00:21:55Et puis vous avez votre podcast, rappelle-moi le titre de votre podcast.
00:21:58– Alors, Contact, et on nous trouve à contactmédias, pluriel.
00:22:01– Voilà, contactmédias, pluriel,
00:22:02vous savez que nous sommes pour les contacts, nous.
00:22:04Alors Stéphane Bureau, écoutez d'ailleurs, juste un petit mot,
00:22:08regardez et écoutez ce qu'a dit hier,
00:22:13répondant aux questions d'un journaliste, Donald Trump.
00:22:15Écoutez.
00:22:16– Well, you're asking me a question, because I'm sure you didn't hear.
00:22:21Am I going to impose tariffs on the European Union ?
00:22:25Do you want the truthful answer or shall I give you a political answer ?
00:22:29Absolutely.
00:22:31– Alors voilà, je traduis, je traduis.
00:22:34Trump dit au journaliste,
00:22:36vais-je imposer des droits de douane à l'Union Européenne ?
00:22:39Alors, voulez-vous une réponse honnête ou une réponse politique ?
00:22:42C'est intéressant déjà, il fait la vraie différence entre les deux.
00:22:45Et le journaliste dit, ah bien, je veux la réponse honnête.
00:22:48Eh bien, Trump lui dit, oui, je vais l'imposer.
00:22:52– Ça fait partie de la méthode Trump, il n'y a pas de faux semblants.
00:22:55Et il va évidemment toujours nous offrir l'alternative
00:22:58de la réponse politiquement convenue et du discours de M. Trump
00:23:03qui est toujours dans la vérité, dit-il.
00:23:05Et il faut voir que sur ce mot, tarif, qui est du mauvais français évidemment,
00:23:09pour lui, c'est un rapport quasi-érogène, dit-il, au mot.
00:23:13Il roule en bouche comme on apprécie un grand cru et il répète sa ciété.
00:23:19– Vous n'allez pas me dire que ce mot est pour lui un mot de tumeissance.
00:23:22– Oui, il est effectivement à raffoler de ce mot parce qu'il fait peur.
00:23:27Il fait terriblement peur.
00:23:28– Alors justement, il fait non seulement peur, mais il en parle.
00:23:31Alors, racontez-nous, ça a commencé avec le Mexique,
00:23:35le Canada et maintenant l'Union Européenne.
00:23:38Alors, qu'est-ce qui va se passer concrètement ?
00:23:39Ça veut dire quoi, cette guerre des tarifs douaniers,
00:23:42cette guerre des impositions, etc. ?
00:23:44C'est quoi exactement ? Ça consiste à quoi ?
00:23:46– Alors André, beaucoup de choses à déplier.
00:23:48Dans un premier temps, quelques jours après son élection en novembre dernier,
00:23:52il a menacé ses deux principaux partenaires commerciaux,
00:23:55que sont le Mexique et le Canada, de droits douaniers à hauteur de 25 %.
00:24:00– Le hausse des droits douaniers, le 25 %, c'est ça.
00:24:02– Le 25 % des droits douaniers dans un contexte
00:24:05où les trois pays sont liés par un contrat,
00:24:07par une entente de libre-échange,
00:24:09qui fait que ces économies sont très liées, très intimement liées.
00:24:14C'est quasi organique. – Le Canada et le Mexique.
00:24:16– Canada, Mexique et États-Unis. – États-Unis, bien sûr.
00:24:18– Les chaînes de production sont très intimement liées aussi.
00:24:21Les pièces vont partir du Canada pour aller au Michigan
00:24:25et revenir plusieurs fois avant qu'une voiture, par exemple, ne soit assemblée.
00:24:29Alors donc, malgré cette entente de libre-échange,
00:24:31qu'il a renégociée, d'ailleurs, il y a quelques années,
00:24:33en disant que c'était la meilleure des ententes jamais signées,
00:24:36malgré tout ça, il dit, parce qu'il y a urgence aux frontières,
00:24:40frontières mexicaines, et surprise pour plusieurs aussi, dit-il,
00:24:44frontières canado-américaines,
00:24:46qui est la plus longue frontière au monde
00:24:47entre deux États non sécurisés ou non militarisés.
00:24:51Alors, il y a des gens qui font la surveillance,
00:24:54mais ce n'est pas comparable à ce que nous retrouvons
00:24:56à la frontière du Mexique. – D'accord.
00:24:58– Sous ce prétexte et parce qu'il y aurait des quantités folles de fentanyl,
00:25:00de drogues qui entreraient aux États-Unis via ces deux frontières,
00:25:03il dit, moi, je vais... – Drogue mortelle, d'ailleurs, le fentanyl, oui.
00:25:05– Aucun doute. Je vais agir, parce qu'il doit invoquer l'urgence.
00:25:10Il n'a pas le pouvoir seul, en temps normal, d'augmenter ses droits douaniers.
00:25:14Mais en vertu de dispositions qui sont propres à la présidence,
00:25:18s'il y a urgence, il peut le faire.
00:25:20Mais qu'est-ce qu'il fait en l'annonçant et en agissant,
00:25:24parce que jusqu'à samedi, partout, on disait, c'est du bluff.
00:25:27C'est la méthode Trump.
00:25:28Et au Canada, on était bien prêts.
00:25:31Le premier ministre Trudeau avait fait de grands efforts,
00:25:33avait essayé d'amadouer le Trump en allant le voir chez lui à Mar-a-Lago,
00:25:38sans succès. En fait, il est tourné en ridicule depuis.
00:25:40Il le traite de gouverneur du 51e État.
00:25:43Ça n'a pas fonctionné. Le Canada s'est préparé, les Mexicains le sont aussi.
00:25:46Mais en fin de semaine, il a dit, ce qui est annoncé sera livré, donc 25 %.
00:25:50Derrière ça... – Donc, il ne bluffe pas, il dit, on va le faire.
00:25:52– Il ne bluffe absolument pas et on verra les impacts possibles.
00:25:56Mais c'est donc dire que la signature des États-Unis, le contrat,
00:26:00est nulle et non avenue.
00:26:02En fait, on ne reconnaît pas la signature des États-Unis.
00:26:06Alors, on pourrait dire que c'est temporaire,
00:26:08tant et aussi longtemps qu'on n'aura pas réglé le problème de la frontière.
00:26:10Mais en principe, ce qu'il dit, c'est que la règle de droit,
00:26:14c'est la béquille des fragiles.
00:26:15Et aujourd'hui, nous qui sommes tout puissants, allons imposer nos règles.
00:26:20On va probablement même, au passage,
00:26:22renégocier cet entente de libre-échange.
00:26:23Mais que dit-il à l'Europe, parce que c'est ce qui nous intéresse ici ?
00:26:27Il dit, faites gaffe, si je vous menace, ce n'est pas du bluff.
00:26:31Si je le fais avec mes amis et mes partenaires,
00:26:33au risque d'ailleurs de déstabiliser l'économie américaine,
00:26:37justement parce que ces économies sont tellement imbriquées.
00:26:40– Oui, elles sont tellement imbriquées.
00:26:41– Ce sont des entrepreneurs, des grands patrons qui disent à M. Trump...
00:26:43– Donc, il dit à l'Europe, attention, je peux le faire avec vous
00:26:46et je le ferai avec vous.
00:26:47Mais pourquoi ? Alors, qu'est-ce qu'il demande à l'Europe ?
00:26:49– Pour l'instant, il ne demande rien. C'est la méthode Trump aussi.
00:26:51Tout est flou. – Mais pourquoi ?
00:26:52Attendez, justement, c'est intéressant, parce que Stéphane Bureau,
00:26:55vous avez montré la différence.
00:26:56On peut comprendre, pas approuver, mais comprendre,
00:27:00le Canada, fin d'année, etc., le Mexique, les immigrés...
00:27:05– Mais pour vous donner une idée des proportions quand même,
00:27:07parce que c'est le prétexte officiel, le cash sex, je le répète.
00:27:10Alors, le total du fin d'année qui a été saisi à la frontière mexicaine
00:27:14ou américano-mexicaine, on parle de plus ou moins 10 000 tonnes.
00:27:18Pour ce qui est de ce qui a été saisi à la frontière canadienne ou américaine,
00:27:21c'est plus ou moins 20 kilos. – Ah d'accord.
00:27:26– Alors donc... – Donc c'est un prétexte.
00:27:29On a bien compris. Mais qu'est-ce qu'il peut invoquer pour l'Europe ?
00:27:33Non, parce qu'il y a eu des différends avec Trudeau, etc., on le sait.
00:27:37Mais qu'est-ce qu'il peut invoquer avec l'Europe ?
00:27:38Parce qu'il ne va pas dire, vous nous envoyez vos migrants,
00:27:40c'est pour ça qu'on ne veut pas...
00:27:42Qu'elle est, même si l'homme est un peu spécial, on le sait.
00:27:48Et c'est peut-être pour ça qu'il est comme ça,
00:27:50et que ça marche pour lui, en tout cas, ou pour les Américains, on verra.
00:27:53Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi il veut enfoncer l'Europe,
00:27:57encore plus qu'elle le l'est, soyons clairs ?
00:27:59– D'abord, je ne vous dirais pas que c'est mal posé la question,
00:28:01mais du point de vue de M. Trump, il s'en fout complètement.
00:28:04Que l'Europe soit enfoncée un peu, beaucoup, énormément, peut lui chaud.
00:28:08De son point de vue, et c'est son discours politique à répétition depuis 2016,
00:28:13c'est « let's make America great again », numéro 1.
00:28:17Et il est en train de cristalliser quelque chose,
00:28:20parce qu'on en a parlé la dernière fois que je suis venu vous voir,
00:28:22il y a la question de l'intelligence artificielle,
00:28:25et je pense que son association à M. Musk, là-dessus,
00:28:28est déterminante sur sa vision politique des choses,
00:28:31sur sa vision politique du monde,
00:28:33et des rapports de force qui seront ceux des États-Unis,
00:28:36très prochainement, cette espèce d'hyperpuissance
00:28:39qui sera augmentée, commercialement, mais aussi militairement,
00:28:43par ce contrôle de l'intelligence artificielle.
00:28:45Alors, qu'est-ce qu'il peut faire face à l'Europe ?
00:28:48D'abord, faire la preuve qu'il est sérieux.
00:28:50Et ce n'est pas un hasard, donc, si ce sont les amis qui trinquent aujourd'hui.
00:28:54Regardez ce que je fais avec mes voisins immédiats,
00:28:57je vous réserve donc, possiblement, aussi des droits douaniers.
00:29:00Est-ce qu'il pourra invoquer des mesures d'urgence ?
00:29:03Alors là, je n'ai pas...
00:29:04Non, mais ce qui est intéressant, ce n'est pas seulement les amis,
00:29:07c'est l'Angleterre, l'allié, l'allié traditionnel.
00:29:09Alors, sur l'Angleterre, il est plus ambivalent.
00:29:11Il dit qu'à ce jour, il s'entend très bien avec M. Starrmer,
00:29:14le premier ministre anglais.
00:29:16Il faut voir aussi que les Anglais, historiquement,
00:29:18ont été un peu le caniche des États-Unis.
00:29:21Le fer de lance.
00:29:22Oui. Rappelons-nous quand même que Tony Blair,
00:29:25travailliste, progressiste, s'entendait comme cuit et chemise
00:29:29avec M. Bush, qui n'était pas exactement progressiste.
00:29:32Mais si vous voulez, en fait, ce qu'on voit,
00:29:34c'est qu'il force, en tout cas, l'Europe à être devant son destin.
00:29:39Et quel est le destin de l'Europe dans une Europe divisée,
00:29:42dans une Europe fracturée, il faut le dire,
00:29:45et pas seulement la France,
00:29:47dans une Europe qui ne sait plus à quel sens se vouer
00:29:49avec sa Commission européenne.
00:29:51Donc, on a l'impression, quelque part,
00:29:53qu'il enfonce le clou pour dire comment ils vont réagir,
00:29:56ces braves gens.
00:29:57Je pense que là, vous posez très, très bien la question.
00:30:00C'est que tout le monde,
00:30:02les Canadiens qui dépendent des Américains pour leur économie,
00:30:0677 % du total des exportations de ce pays
00:30:10sont liées aux États-Unis.
00:30:1277 % ?
00:30:1377 %.
00:30:15C'est l'inverse, disons, d'un écosystème bien équilibré.
00:30:19Donc, on est pieds et poings liés.
00:30:20Et je pense qu'il pourra faire la démonstration
00:30:23que le roi est nu.
00:30:24Il va dire, regardez, c'est un peu votre problème
00:30:26si vous n'êtes pas capable de mieux vous organiser.
00:30:28Alors, avec l'Europe, c'est exactement la même logique.
00:30:32C'est un puissant révélateur,
00:30:35comme à l'époque du numérique en photo.
00:30:37Nous allons voir apparaître, dans le bassin de Dectol,
00:30:39nous allons voir apparaître le flou d'une photo
00:30:43qui est celle de l'Europe, qui dépend pour beaucoup,
00:30:46non pas seulement pour ses exportations vers les États-Unis,
00:30:49quoique pour l'Allemagne, c'est très vrai,
00:30:51dépend pour beaucoup des États-Unis et pour la défense.
00:30:55Et ce qui est intéressant, vous avez vu ça, Stéphane Bureau,
00:30:58quand Bernard Arnault, qui n'est pas le premier SDF venu,
00:31:02revient des États-Unis et dit, écoutez, oui,
00:31:06mais moi, j'ai vu ce qui se passe aux États-Unis par rapport à ici,
00:31:08parce qu'en fait, on a l'impression que tout se passe comme si,
00:31:10je ne sais pas, que Donald Trump lui a dit,
00:31:12mais mon cher Bernard, venez aux États-Unis, installez-vous là-bas,
00:31:15vous allez voir, vous allez voir beaucoup moins d'impôts,
00:31:17beaucoup de tracasseries, beaucoup moins de tout ça,
00:31:19ça va être très bien.
00:31:20Donc, en fait, on se retrouve devant ce que Rimbaud disait,
00:31:24nous voici rendus au sol avec la réalité rugueuse à étreindre.
00:31:28C'est ça qui se passe.
00:31:29– Oui, je pense que nous allons l'étreindre beaucoup,
00:31:31parce qu'il n'y aura pas de compromis à court ou moyen terme,
00:31:34il n'y a pas beaucoup de contre-pouvoirs
00:31:36qui se mettent en place aux États-Unis pour lutter,
00:31:40disons les choses, contre la très grande puissance de M. Trump.
00:31:44Donc, nous allons contempler le réel,
00:31:46et le retour du réel est toujours assez brutal.
00:31:49M. Arnault, si on faisait la statistique,
00:31:53était très, très, très lourdement représenté
00:31:56à l'investiture du Président, puisqu'il occupait quatre fauteuils
00:31:59pour 600 places sous le dôme du Congrès.
00:32:02Alors, il pèse lourd, je pense qu'il a parfaitement raison
00:32:05du point de vue de ses intérêts, c'est-à-dire qu'il a un joker.
00:32:08Le joker, c'est un accès au Président,
00:32:11la capacité de faire valoir qui il est,
00:32:13les emplois qu'il pourrait et qu'il crée aussi aux États-Unis.
00:32:17Mais l'invitation que fait M. Trump à tout le monde,
00:32:21et c'est profondément, je pense, ce que l'on doit aller chercher
00:32:25dans le discours embrouillé un peu de M. Trump,
00:32:29c'est qu'il veut délocaliser, à la faveur des États-Unis,
00:32:33l'industrie mondiale.
00:32:35On est dans un retour du balancier complet,
00:32:38c'est-à-dire qu'on n'est plus dans la mondialisation
00:32:40et la délocalisation des États-Unis vers des pays
00:32:44où on produit à moins cher.
00:32:45M. Trump dit non, non, non, nous allons nous refaire industriellement.
00:32:48Et on est surtout, Stéphane Bureau, dans le retour des empires,
00:32:51parce qu'il sait très bien qu'il y aura un empire chinois,
00:32:53qu'il y aura un empire russe ou un empire indien, on verra.
00:32:56On est dans le retour des empires et c'est passionnant.
00:32:59Merci, Stéphane Bureau, on continuera cette conversation.
00:33:01On se brie un tonaille entre la Chine et les États-Unis et qui ?
00:33:04L'Europe.
00:33:05Voilà, voilà pour qu'on explique que notre fille est muette.
00:33:10En attendant, c'est l'Europe qui est muette
00:33:11et c'est quand même diablement préoccupant.
00:33:14Merci.
00:33:15Au revoir, André.
00:33:16Radio.
00:33:19Les Français parlent au français.
00:33:22Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:33:25Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:33:28Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:33:31Dans tous mes états, je ne suis pas le seul.
00:33:34Vous savez ce que c'est, Asperger ?
00:33:37Vous savez ce que c'est, un autiste ?
00:33:39Vous allez apprendre de la voix d'un universitaire.
00:33:42Écoutez.
00:33:44Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:33:47Les perles du jour.
00:33:48Qu'est-ce qu'il fait ? Qu'est-ce qu'il a ?
00:33:49Qui c'est, celui-là ?
00:33:52Complètement toqué, ce mec-là.
00:33:55Complètement gaga.
00:33:59Qu'est-ce qu'il a ? Qu'est-ce qu'il fait, celui-là ?
00:34:01Pierre Bassilu, très belle chanson.
00:34:03Effectivement, on s'est posé la question
00:34:05quand Luc Ferry, l'ancien ministre de l'Éducation nationale,
00:34:07philosophe, essayiste,
00:34:10parlait sur LCI et il évoquait Elon Musk.
00:34:15Et voici ce que disait Luc Ferry.
00:34:19Écoutez.
00:34:20Lui, il est Asperger au dernier degré.
00:34:21C'est un fou, il faut quand même le dire.
00:34:23Il a été diagnostiqué Asperger.
00:34:24Donc, c'est un barjot complet.
00:34:26Mais un barjot qui a 200 millions de followers,
00:34:28qui est le patron de X, pas simplement de Tesla ou de SpaceX.
00:34:31Il est aussi le patron de X avec tout le pouvoir
00:34:33que ça peut donner dans le monde entier.
00:34:36Et donc, le fait que ce fou ait 440 milliards de dollars
00:34:39comme fortune est évidemment extraordinairement inquiétant.
00:34:42Très inquiétant.
00:34:43Mais voilà de vraies paroles de philosophe.
00:34:45Voilà de vraies paroles de l'homme cultivé, n'est-ce pas ?
00:34:48Il traite carrément d'abord les Aspergers.
00:34:50C'est des fous.
00:34:51C'est Asperger au dernier degré.
00:34:54C'est des fous à bon.
00:34:55Merci à tous les enfants.
00:34:57Les enfants Asperger, etc.
00:35:00Voilà, c'est un barjot.
00:35:01C'est un fou.
00:35:02Évidemment, quelqu'un qui a fait SpaceX, qui a fait Tesla,
00:35:05qui s'occupe de X comme il s'occupe de X,
00:35:08qui a fait...
00:35:10Alors évidemment, péché immortel.
00:35:12À 53 ans, il pèse 400 milliards de dollars.
00:35:14Alors là, c'est vraiment une marque de folie absolue
00:35:17et de barjotisme absolu.
00:35:19Voilà comment paraît-il un philosophe,
00:35:24un universitaire, voilà.
00:35:25C'est des mots choisis.
00:35:27Et je dois dire que ça pose quand même des problèmes.
00:35:30Il y a eu beaucoup de réactions.
00:35:31Beaucoup de réactions parce qu'Asperger,
00:35:35notamment le docteur Hélène Rossinot, qui est médecin,
00:35:38qui a été primé par l'Académie nationale de médecine
00:35:40pour son livre Edens et Invisibles,
00:35:42a réagi sur X.
00:35:45Détestable, dit le docteur Hélène Rossinot.
00:35:47Calamiteux, honteux.
00:35:48Il n'y a pas de mot assez fort
00:35:50pour décrire les propos de Luc Ferry sur LCI,
00:35:52expliquant tranquillement que les autistes aspergés
00:35:56sont des fous et des barjots.
00:35:57Vous devriez avoir honte, Luc Ferry,
00:35:59mais aussi Darius Rochemin, Cohn-Bendit et Elsy,
00:36:02de ne pas avoir réagi.
00:36:03On attend des excuses.
00:36:05Effectivement, très sincèrement,
00:36:06je trouve qu'entre le docteur Hélène Rossinot et Luc Ferry,
00:36:09il n'y a pas photo.
00:36:12-"C'est l'hymne à l'amour."
00:36:15-"Moineux."
00:36:17-"C'est l'hymne à l'amour."
00:36:21-"Moineux."
00:36:23Oui, c'est l'hymne à l'amour, Moineux.
00:36:25C'est Jacques Dutronc.
00:36:27Et nous avons quand même une très, très, très grande...
00:36:31Une très grande commission,
00:36:34une très grande preuve,
00:36:36avec, évidemment, la députée Insoumise.
00:36:38Nous avons deux personnes que nous adorons ici,
00:36:41car chaque fois qu'elles parlent, on sait qu'on peut les reprendre.
00:36:44C'est évidemment Sandrine Rousseau, que le monde entier nous en vit,
00:36:48et Hercilia Rousseau,
00:36:50la députée LFI Hercilia,
00:36:52soudée par Rousseau, soudée, bien sûr.
00:36:55Et voici, par exemple,
00:36:57mercredi 29 janvier,
00:36:58les députés membres de la commission des affaires économiques
00:37:01du Palais-Bourbon se retrouvaient une position de loi
00:37:04visant à prioriser les travailleurs dans l'accès au logement social.
00:37:07Il y a eu une discussion, et voilà,
00:37:09à un moment donné, elle a craqué, Hercilia Soudé,
00:37:12et voici ce qu'elle a dit.
00:37:14Ainsi, collègues, vous cesserez d'être de viles charognards
00:37:17qui prospèrent sur la misère des plus précaires.
00:37:19Merci, madame Soudé.
00:37:21S'il vous plaît, je le dis,
00:37:23nous n'avons absolument pas l'habitude dans cette commission
00:37:25d'insulter les collègues, donc, je le dis,
00:37:27il n'y a pas à insulter directement les collègues
00:37:30pendant cet examen.
00:37:33Cet examen, je vous remercie.
00:37:34Voilà, c'est très bien que la présidente La France Insoumise,
00:37:37de la commission, Aurélie Trouvé,
00:37:39a retoqué, a corrigé, comment on peut dire ça,
00:37:43les dérives, les excès, les fuites de Hercilia Soudé,
00:37:49mais vous savez, elle ne s'arrête pas là.
00:37:51Vous allez voir, à un autre moment,
00:37:53elle était effectivement dans une réunion
00:37:55en discutant d'un projet qu'elle avait,
00:37:57mais c'était tombé dans une date qui n'allait pas du tout
00:38:00à un certain 7 octobre 2023,
00:38:02donc, ça devait être quelques semaines après.
00:38:05Et voici Hercilia Soudé, écoutez.
00:38:07Ce ciné-débat, on l'avait prévu avant le 7 octobre,
00:38:11sauf qu'évidemment, on a eu tellement de bol
00:38:14qu'avec Charlotte, on avait préparé notre com'
00:38:16genre la veille, et donc, forcément, dans le week-end,
00:38:19bon, il y a eu des fuites, Caroline Niaden et Mehrabib,
00:38:22toutes, ils sont montés au créneau.
00:38:24Yael Brown-Pivet, c'est scandaleux.
00:38:26En plus, j'ai invité Mariam Abou-Dakar,
00:38:27alors là, c'était le bonbon.
00:38:30Magnifique. Le rire d'Hercilia Soudé,
00:38:32c'était donc en novembre 2023,
00:38:35un peu après le 7 octobre, là, côté Gaza,
00:38:40et c'est dans le média Parole d'honneur.
00:38:43C'est magnifique. Et moi, je vais vous dire,
00:38:44ce que j'aime, c'est le rire d'Hercilia Soudé.
00:38:47Je ne sais pas si ça tient du caquettement ou autre,
00:38:49c'est intéressant, le rire d'Hercilia Soudé,
00:38:52c'est un rire à l'aimerie, vraiment.
00:38:54Et aimerie, évidemment, de me voir si belle en ce miroir.
00:39:03Et ce miroir devrait être suivi
00:39:06de quelque chose qui s'appelle effectivement la publicité,
00:39:11qui s'appelle le générique,
00:39:13et qui s'appelle la fin de l'émission,
00:39:15qu'on a fait un peu très...
00:39:17On l'a fait vite, mais nous allons reprendre tout ça.
00:39:19Vous êtes beaucoup trop rapide, André.
00:39:20Voilà, voilà.
00:39:22C'est ça, le problème.
00:39:23Hercilia Soudé, elle m'a soudé, quoi.
00:39:25Qu'est-ce que j'ai que je vous dise ?
00:39:26Moi, j'adore, à chaque fois qu'on sort ça,
00:39:28elle dit, le 7 octobre.
00:39:30C'est magnifique.
00:39:32C'est beau parce qu'au fond,
00:39:34vous savez, Maude, nous avons ici une fonction pédagogique.
00:39:39C'est-à-dire que nous travaillons à prendre les perles
00:39:41de toutes ces personnes qui nous gouvernent,
00:39:44parce qu'elles nous gouvernent, elles sont au pouvoir,
00:39:45elles sont à l'Assemblée, elles sont ailleurs,
00:39:47et elles sortent des choses tellement magnifiques,
00:39:50tellement exemplaires, tellement, je ne dirais pas lunaires,
00:39:54mais tellement frappées au coin du bon sens
00:39:56que notre vocation, une de nos occupations,
00:40:00pas seulement celle-là,
00:40:01est de le faire savoir au peuple,
00:40:03parce que c'est très important
00:40:04que quand on est à ce niveau de culture, de compréhension,
00:40:07ce niveau de tact et ce niveau de subtilité,
00:40:10eh bien, il faut que ça se sache.
00:40:13Et à ne pas reproduire chez soi.
00:40:14Et en attendant, chers auditeurs,
00:40:16si vous voulez réagir à cette émission
00:40:18et à tous ces entretiens,
00:40:19notamment à celui qui vient avec Pierre Chaillot,
00:40:21statisticien, auteur de Victimes des vaccins Covid-19,
00:40:25ce que révèlent les chiffres officiels
00:40:26aux éditions L'Artilleur,
00:40:27eh bien, appelez le 0 826 300 300.
00:40:30Et pour réécouter tous ces entretiens,
00:40:32vous pouvez vous rendre sur le site internet de Sud Radio,
00:40:34sur YouTube ou sur Spotify.
00:40:36Tous les podcasts sont en ligne.
00:40:38A tout de suite.
00:40:39Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:40:43Le face-à-face.
00:40:45Et aujourd'hui, André Bercov,
00:40:47vous recevez donc Pierre Chaillot,
00:40:48statisticien, c'est pas facile à dire,
00:40:51auteur de Victimes des vaccins Covid-19,
00:40:53ce que révèlent les chiffres officiels
00:40:54aux éditions L'Artilleur.
00:40:56Oui, c'est pas facile à dire
00:40:57et c'est pas facile à compter.
00:40:58En plus, les statistiques.
00:40:59Pierre Chaillot, bonjour.
00:41:01Bonjour, André Bercov. Merci de me recevoir.
00:41:03Écoutez, on est ravis de vous recevoir.
00:41:05D'ailleurs, on vous avait reçu déjà
00:41:07pour votre précédent livre,
00:41:09qui est un livre qui a fait d'ailleurs
00:41:11beaucoup, beaucoup, beaucoup de bruit, déjà.
00:41:13Et là, vous sortez aux éditions de L'Artilleur,
00:41:16Victimes des vaccins Covid-19,
00:41:19ce que révèlent les chiffres officiels.
00:41:21Alors, je voudrais revenir là-dessus
00:41:22parce que vous prenez vraiment des précautions,
00:41:25d'ailleurs, tout à fait louables.
00:41:26Vous êtes scientifique et vous dites voilà.
00:41:28Et je voudrais qu'on revienne
00:41:30parce que maintenant, ça va faire quoi ?
00:41:32C'est plus de cinq ans.
00:41:33Le premier confinement, c'était en mars 2020,
00:41:38si je ne me trompe.
00:41:39Et puis, il y a eu tout ce qu'il y a eu.
00:41:41Nous sommes en février 2025,
00:41:43cinq ans.
00:41:44Alors, cinq ans, effectivement,
00:41:45on peut faire un sacré bilan
00:41:47de tout ce qui s'est passé,
00:41:49tout ce qui se passe encore.
00:41:51Et vraiment, on lit ce livre et on se dit,
00:41:54mais il y a des choses, quand même,
00:41:56vous posez des questions,
00:41:57vous montrez par les chiffres,
00:41:59vous avez étudié ça,
00:42:00vous avez étudié en statisticien,
00:42:03vous voyez, je fais comme l'autre,
00:42:04et pas en tant que modélisateur.
00:42:07Alors, qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui,
00:42:10notamment, et on va effuser d'inventorier
00:42:12tout ce que vous racontez
00:42:14dans ce livre passionnant,
00:42:17où font, on se rappelle,
00:42:21tous vaccinés, tous protégés.
00:42:23Et puis, attention, la protection est là,
00:42:26la transmission est là,
00:42:28la protection, tout va bien,
00:42:29la protection est absolument là,
00:42:31la transmission est absolument là.
00:42:33Et puis, on s'est aperçus,
00:42:34tout s'est aperçu, et je voudrais
00:42:35juste que vous rappelez votre méthode.
00:42:37Comment vous avez commencé à travailler
00:42:39entre les décès, l'inclination,
00:42:42la comptabilité, et comment,
00:42:44parce que c'est l'autre face,
00:42:46mais elle est liée, l'envers du décor,
00:42:48comment on a essayé soit de truquer,
00:42:50soit d'enfumer, soit d'invisibiliser ?
00:42:54Pierre Chaillot.
00:42:56Alors, j'ai commencé mes travaux
00:42:58en tant que statisticien,
00:42:59en m'intéressant à cette crise
00:43:01et en suivant de près l'évolution
00:43:03des décès en France depuis 2020.
00:43:06Pourquoi ? Parce que les décès
00:43:08sont quelque chose qui, statistiquement,
00:43:10est assez fiable.
00:43:11Un décès, c'est une personne
00:43:12qui va être enregistrée à l'état civil,
00:43:14ça fait l'objet d'une déclaration.
00:43:16Et donc, ça, on sait les compter,
00:43:18on en est sûr.
00:43:19C'est probablement pas parfait,
00:43:20il y a peut-être quelques trous
00:43:21dans la raquette, mais si on veut
00:43:23faire des statistiques, on n'a pas besoin
00:43:24que ce soit à l'unité près,
00:43:26mais c'est suffisamment fiable
00:43:27pour pouvoir en parler.
00:43:28Donc, moi, j'ai démarré là-dessus.
00:43:30Et dans cette crise...
00:43:32À partir de quand ?
00:43:33Vous avez commencé à démarrer quand,
00:43:34en fait ?
00:43:35Février 2020.
00:43:36D'accord, ah oui.
00:43:38Donc, il y a cinq ans, tout de suite, oui.
00:43:40Voilà, il y a cinq ans tout de suite,
00:43:41parce que, dès février 2020,
00:43:44rappelez-vous, André Bercoff,
00:43:46l'ensemble des médias ne parlait
00:43:48que de ce nouveau virus tueur
00:43:49qui allait ravager l'humanité
00:43:51et qui avait démarré à faire
00:43:52des ravages en Chine.
00:43:54Et quand on était en février 2020,
00:43:56les médias annonçaient
00:43:57que c'était l'hécatombe en Chine
00:43:58parce qu'il y avait 1 500 morts
00:44:01en un mois.
00:44:021 500 morts en un mois
00:44:04sur un pays de 1,5 milliard d'habitants,
00:44:06sachant que, nous, en France,
00:44:07on a 2 500 morts tous les jours.
00:44:10Voilà, donc, j'ai commencé
00:44:12par faire des statistiques
00:44:13de démographie juste pour rappeler
00:44:15que, si on avait 1 500 morts
00:44:17en un mois en Chine, ça voulait dire
00:44:18qu'il ne se passait rien,
00:44:20absolument rien de visible
00:44:21en termes statistiques, voilà.
00:44:23Et juste, je pense que ce qui manque
00:44:26au public, ce sont les ordres
00:44:27de grandeur.
00:44:28Et on a poursuivi
00:44:30dans cette espèce de délire
00:44:31après le confinement.
00:44:32Mais quand vous dites, pardon,
00:44:34Pierre Chahut, pour être très bien clair,
00:44:37quand on disait 1 500 morts en Chine,
00:44:38c'était 1 500 morts répertoriés Covid
00:44:41ou pas du tout ?
00:44:42Oui, répertoriés Covid,
00:44:44mais comme il doit décéder
00:44:45quelque chose comme 80 000 personnes
00:44:47tous les jours en Chine,
00:44:48répertorier des gens comme Covid
00:44:51au milieu de cette masse de 80 000,
00:44:53c'est tous les jours.
00:44:55C'est pas difficile.
00:44:56Bien sûr.
00:44:58Voilà, donc, en termes
00:44:59d'ordre de grandeur, si on veut dire
00:45:00qu'il se passe quelque chose de grave,
00:45:02il faut annoncer un chiffre
00:45:03qui est inhabituel par rapport
00:45:04à ce qu'on voit d'habitude.
00:45:06C'est ça.
00:45:07Et de la même manière,
00:45:08lorsque on a M. Salomon,
00:45:10qui était DGS, qui racontait
00:45:12tous les jours à la télévision,
00:45:13aujourd'hui, 300 morts du Covid,
00:45:15mais qu'est-ce que c'est quand on a
00:45:162 500 morts dans la journée ?
00:45:17C'est 300 morts de quoi ?
00:45:19De plus ?
00:45:20Enfin, donc, c'était des chiffres
00:45:21qui n'avaient rien à voir.
00:45:23Si on avait un tant soit peu
00:45:24d'ordre de grandeur en tête,
00:45:26à aucun moment,
00:45:27on ne pouvait avoir peur.
00:45:28Et c'était vraiment...
00:45:29C'est là que vous avez parlé
00:45:30d'enfumage.
00:45:32C'est là où, voilà, en tordant
00:45:33et en donnant aux gens
00:45:34une espèce d'histoire racontée
00:45:36sur la base de chiffres,
00:45:37on parvient à raconter n'importe quoi.
00:45:39Oui, c'est ça.
00:45:40Et c'est terrible parce qu'on dit
00:45:41toujours, les chiffres, eux,
00:45:43ne mentent pas.
00:45:44Sauf que ça dépend comment
00:45:45on considère les chiffres,
00:45:47comment on les envisage.
00:45:48Parce qu'on dit toujours,
00:45:49oui, mais attendez,
00:45:50il y a des chiffres.
00:45:51On entend ça du matin au soir
00:45:52dans les médias ailleurs.
00:45:53Oui, mais quels chiffres
00:45:55et comment vous les comptabilisez ?
00:45:56C'est ça, le problème.
00:45:57C'est exactement ça, le problème.
00:45:58Et mon premier travail,
00:46:00ça a été de comptabiliser,
00:46:01notamment les décès qu'il y a eus
00:46:02sur toute l'année 2020,
00:46:03combien de gens sont décédés,
00:46:05à quelle période sont décédés,
00:46:07à quel âge,
00:46:08pour constater que le résultat
00:46:09était extrêmement loin
00:46:11de la psychose
00:46:12qui a voulu être entretenue
00:46:13et qu'au final, sur l'année 2020,
00:46:15il y a un peu plus de morts
00:46:16que les années précédentes,
00:46:17qui sont des années
00:46:18de très faible mortalité,
00:46:19et que les périodes où décèdent
00:46:21les gens, ça ne peut pas correspondre
00:46:23à un nouveau virus tueur
00:46:24qui ravagerait l'humanité
00:46:26et qu'il serait quand même temps
00:46:27de se poser des questions
00:46:28des effets néfastes
00:46:29qu'ont eus certaines
00:46:30des mesures publiques
00:46:31qui ont été mises en place,
00:46:33notamment les confinements stricts,
00:46:34l'abandon des soins,
00:46:35le recours du palliatif
00:46:36en lieu et place des médicaments
00:46:38habituels, etc., etc.
00:46:40C'est de là que je suis parti.
00:46:41Je parle des données
00:46:42qui sont les plus fiables possibles
00:46:45comme les données de décès
00:46:46avant de commencer
00:46:47à réfléchir à la suite.
00:46:48Vous êtes parti de là, justement,
00:46:50et vous avez constaté tout de suite,
00:46:52très vite, en tout cas,
00:46:54en travaillant là-dessus,
00:46:56sur des espèces de dysfonctions,
00:46:57on peut le dire,
00:46:59entre, par exemple,
00:47:00vous en parlez longuement
00:47:01dans votre livre,
00:47:02comment, quel y vivait-on,
00:47:04et ça, c'était
00:47:05l'un des chapitres
00:47:06qui m'a vraiment frappé,
00:47:07ils étaient tous,
00:47:09à un moment donné, morts du Covid.
00:47:10Quoi qu'il soit,
00:47:12ils arrivaient avec telle ou telle maladie,
00:47:16avec telle ou telle carence,
00:47:19et quand ils partaient,
00:47:22ils étaient tous morts du Covid.
00:47:24C'est bien ça ?
00:47:25Oui, il y a eu différentes phases.
00:47:27En mars-avril 2020,
00:47:29au tout début, quand il y a eu le confinement,
00:47:31là, il n'y a pas de généralisation
00:47:34de ce qui a été appelé les tests,
00:47:35qui est une deuxième phase.
00:47:36En effet, on a...
00:47:38Vous savez, André Bercoff,
00:47:40les malades, c'est un flux.
00:47:42On est dans un grand pays
00:47:44de 67 millions d'habitants,
00:47:45et donc il faut considérer
00:47:46que tous les jours,
00:47:47il y a un très grand nombre de personnes,
00:47:49des milliers de personnes
00:47:50qui tombent malades,
00:47:51et tous les jours,
00:47:52il y a des personnes qui consultent
00:47:54des médecins, tous les jours,
00:47:55il y a des personnes qui vont à l'hôpital.
00:47:57Déjà, quand on brise ce flux
00:48:00de gens que l'on soigne
00:48:01en disant n'aller pas chez le médecin,
00:48:02n'aller à l'hôpital,
00:48:03ça va avoir des impacts
00:48:04sur la survie des gens, notamment.
00:48:06Quelle que soit la maladie.
00:48:07Mais restez chez vous
00:48:09et prenez du Doliprane
00:48:10et n'appelez que quand
00:48:11vous êtes, non pas en dernière extrémité,
00:48:13mais quand ça va très mal.
00:48:14Voilà.
00:48:15Et quand tout ce flux de malades
00:48:17qui arrivent à l'hôpital,
00:48:19on se dit,
00:48:21ce sont des symptômes
00:48:22qui peuvent être du Covid
00:48:24parce qu'ils toussent,
00:48:25il a mal au crâne, il a de la fièvre,
00:48:26il a des osées, la diarrhée,
00:48:27enfin n'importe quoi,
00:48:28et tout ça, c'est Covid,
00:48:30ça va faire un énorme flux de malades
00:48:31qu'on va étiqueter Covid.
00:48:32Et c'est ce qui arrive
00:48:34à partir de mars 2020.
00:48:35Donc, il n'y a pas de spécificité
00:48:39à cette maladie-là,
00:48:40et donc tout le monde peut être
00:48:41un malade Covid.
00:48:42Et il y a une deuxième phase post-panique
00:48:45après cette période-là,
00:48:46qui va être la phase des tests
00:48:48en population générale
00:48:49où tout le monde va se tester
00:48:51tout le temps pour un oui ou pour un non.
00:48:52Et on va avoir, oui,
00:48:53en permanence, un grand nombre de gens
00:48:55qui va se retrouver étiqueter Covid,
00:48:58qu'il aille chez le médecin,
00:48:59à l'hôpital ou même pour n'importe quoi,
00:49:01et on va avoir un déferlement
00:49:02des fameuses asymptomatiques Covid,
00:49:05puisque tout bien portant,
00:49:06il y a un malade qui s'ignore,
00:49:07et il suffit d'avoir un test positif
00:49:09pour être Covid.
00:49:10Donc, on a eu les cancers Covid,
00:49:11les jambes cassées Covid,
00:49:13le pendu de Marseille Covid,
00:49:14on a eu toute une palanquée
00:49:16de choses différentes.
00:49:17Et cette deuxième phase-là,
00:49:19elle a été extrêmement importante
00:49:20dans le narratif et a permis
00:49:22de confondre ce qu'est un vrai malade
00:49:25d'un simple résultat de test.
00:49:26D'où les pselmozis à la télévision
00:49:30tous les soirs,
00:49:31où on donnait le nombre de morts.
00:49:32Enfin, on a tous vu ça
00:49:34pendant... ça a duré quelques mois,
00:49:36etc.
00:49:37Et au fond, c'est-à-dire qu'en fait,
00:49:41tout se passe comme si,
00:49:43Pierre Chahuy, corrigez-moi
00:49:44si je me trompe,
00:49:45on a dit, voilà, il y a eu
00:49:46une pandémie, et au fond,
00:49:47il y a une extraordinaire
00:49:49montée de la mortalité,
00:49:53mais elle n'est pas
00:49:54celle qu'on pensait.
00:49:56Oui, tout à fait.
00:49:57Alors, ça, c'est...
00:49:58Déjà, il y a, comme je l'ai dit,
00:50:00toute la mortalité qui a été
00:50:01estampillée Covid,
00:50:02même s'il n'y avait pas forcément
00:50:04plus de morts que d'habitude,
00:50:05mais sur la base d'un test
00:50:06ou d'un soupçon, c'était Covid.
00:50:08Bon, au demeurant aussi,
00:50:09il y avait certains intérêts
00:50:10financiers pour les médecins
00:50:11à déclarer du Covid,
00:50:12puis il y avait
00:50:14des protocoles spécifiques
00:50:15même pour la mise en bière Covid,
00:50:16donc tout était Covid,
00:50:17et puis voilà.
00:50:18Oui, pardon.
00:50:19Vous dites qu'il y avait
00:50:21un certain intérêt financier
00:50:22pour les médecins à déclarer
00:50:23le Covid.
00:50:24Lesquels, si on veut être précis ?
00:50:25Par exemple, en termes
00:50:26de consultation,
00:50:28il était plus intéressant
00:50:29d'avoir en consultation
00:50:30quelqu'un pour Covid
00:50:31que pour autre chose.
00:50:32Et à l'hôpital,
00:50:33on avait aussi...
00:50:34L'hôpital fonctionne
00:50:36par remboursement,
00:50:37et lorsque...
00:50:38A posteriori, hein,
00:50:39à l'hôpital,
00:50:40voilà, il remboursait
00:50:41avec la tarification à l'acte,
00:50:43et la tarification à l'acte,
00:50:45pardon, d'un cas Covid
00:50:46rapporte beaucoup plus
00:50:47à l'hôpital que n'importe
00:50:48quelle autre maladie respiratoire,
00:50:50par exemple.
00:50:51Mais qui a décidé ça ?
00:50:52Que la taxi...
00:50:53Non, mais c'est vraiment
00:50:54intéressant, parce que c'est
00:50:56aussi une des dimensions
00:50:57essentielles du problème,
00:50:58le conflit d'intérêts,
00:50:59vous en avez parlé,
00:51:00d'ailleurs, vous en parlez.
00:51:01Qui a décidé, qui décide
00:51:03que la tarification Covid
00:51:04doit être nettement supérieure
00:51:05aux autres ?
00:51:06Ou qui a décidé ça ?
00:51:07Alors, ça fait...
00:51:08Il y a deux aspects.
00:51:09Déjà, pour pouvoir tarifer,
00:51:11il faut d'abord
00:51:12qu'il y ait...
00:51:13soit mis en place
00:51:14un code d'enregistrement Covid.
00:51:15D'accord.
00:51:16Et ça fait partie
00:51:18des nombreuses interrogations
00:51:19qui font que cette histoire
00:51:20de Covid-19 mérite d'être
00:51:21regardée un peu à la loupe.
00:51:22Tout...
00:51:23Quand vous rentrez
00:51:24dans un hôpital,
00:51:26le...
00:51:27le praticien va vous mettre
00:51:28un ensemble de symptômes
00:51:29qui va ensuite...
00:51:30Cet ensemble de symptômes,
00:51:31ça passe dans un algorithme
00:51:33et ça vous attribue un code.
00:51:34Ce code, il fait partie
00:51:35de la codification internationale
00:51:36des maladies,
00:51:37qui s'appelle la SIMDIS.
00:51:38Et ce sont tous
00:51:39les noms de maladies
00:51:41qui sont reconnus
00:51:42de manière internationale.
00:51:43Cette SIMDIS,
00:51:44c'est l'OMS qui la pilote.
00:51:45D'accord.
00:51:46C'est l'OMS qui la pilote
00:51:48et il se trouve
00:51:49que l'OMS va mettre
00:51:50un nouveau code d'urgence
00:51:51Covid-19
00:51:52dès le 31 mars 2020.
00:51:53C'est-à-dire que,
00:51:55alors qu'il ne se passe
00:51:56absolument rien
00:51:57dans le monde,
00:51:58l'OMS décide
00:51:59qu'il y aura forcément
00:52:00une pandémie
00:52:02et qu'il est grand temps
00:52:03de mettre un code d'urgence
00:52:04au sein du Codex.
00:52:05Organisation mondiale
00:52:06le 31 mars 2020,
00:52:07c'est ça ?
00:52:08Exactement.
00:52:09Ce qui fait qu'à partir
00:52:11de cette date,
00:52:12tous les hôpitaux du monde
00:52:13seront bien gentils
00:52:14de bien vouloir
00:52:15commencer à enregistrer
00:52:16des malades du Covid.
00:52:18Et ça va commencer
00:52:19avec l'histoire
00:52:20du premier malade en France
00:52:21et surtout à partir
00:52:22du confinement
00:52:23où les hôpitaux
00:52:25vont se mettre
00:52:26à enregistrer du Covid partout.
00:52:27D'accord.
00:52:28Encore une fois,
00:52:29sur la base de soupçons
00:52:30qui sont dus au fait
00:52:32que des personnes
00:52:33ont des symptômes
00:52:34parfaitement banals
00:52:35avec des signes du Covid.
00:52:36Et donc, c'est là
00:52:37que cette codification démarre.
00:52:39Et ce code-là,
00:52:40ensuite, il va être affilié
00:52:41à un niveau de remboursement.
00:52:43Donc, dès qu'il y a le code,
00:52:45il faut décider
00:52:46du niveau de remboursement.
00:52:47Et le niveau de remboursement
00:52:48qui va être affecté
00:52:49à Covid-19,
00:52:51à ce code d'urgence,
00:52:52c'est celui
00:52:54des infections respiratoires.
00:52:55Et ce remboursement,
00:52:57il est supérieur
00:52:58aux autres remboursements
00:52:59de grippe, de tuberculose,
00:53:00de bronchopnéopathie chronique,
00:53:02etc.
00:53:03Ce qui fait que,
00:53:04évidemment, dès qu'on commence
00:53:05à enregistrer du Covid-19,
00:53:06toutes les autres pathologies
00:53:08s'effondrent dans les statistiques.
00:53:09Voilà.
00:53:10Le Covid arrive,
00:53:12il a chassé les grippes,
00:53:13les tuberculoses,
00:53:14les bronchopnéopathies chroniques.
00:53:15On a dit aussi les pleurésies.
00:53:17Tout ça, ça n'existe plus.
00:53:18Il n'y a plus que du Covid-19.
00:53:19Mais il se trouve
00:53:21que c'est le code
00:53:22largement le plus intéressant
00:53:23pour le remboursement
00:53:24de l'hôpital.
00:53:25Bon, c'était évidemment
00:53:26une incitation.
00:53:28Ça n'a même pas été suffisant,
00:53:29André Bercoff,
00:53:30parce qu'il y a tellement
00:53:31de personnes qui ont été
00:53:32à l'hôpital en 2020
00:53:33après la pandémie
00:53:34qui a ravagé l'humanité.
00:53:36Il y a tellement de personnes
00:53:37à l'hôpital qu'il y a dû y avoir
00:53:38des mesures exceptionnelles
00:53:39pour garantir
00:53:40une rémunération minimale
00:53:41des hôpitaux,
00:53:42tellement personne n'y est allé.
00:53:44Personne n'y est allé, d'accord.
00:53:45À la fois, on a tout mis en place
00:53:47de façon incitée,
00:53:48mais au bout, voilà,
00:53:49malgré le raz-de-marée
00:53:50des patients Covid,
00:53:51prétendument qu'on attendait,
00:53:52qui n'est jamais venu,
00:53:54il a fallu mettre
00:53:55une loi spécifique
00:53:56pour donner un peu d'argent
00:53:57aux hôpitaux
00:53:58pour ne pas qu'ils ferment.
00:53:59Et c'est très intéressant
00:54:01parce qu'en poursuivant
00:54:04cela,
00:54:05donc, il y a eu cette...
00:54:07Vous en avez parlé aussi,
00:54:09la panique
00:54:11d'un certain nombre
00:54:12de modélisateurs.
00:54:13Enfin, la panique créée
00:54:14et entretenue,
00:54:15et en tout cas répandue
00:54:16par un certain nombre
00:54:18d'hôpitaux,
00:54:19répandue par un certain nombre
00:54:20d'hôpitaux,
00:54:21le plus...
00:54:22...
00:54:24...
00:54:25...
00:54:26...
00:54:27...
00:54:28...
00:54:29...
00:54:31...
00:54:32...
00:54:33Ça a été...
00:54:34Vous le dites
00:54:35dans votre livre,
00:54:36ce qui est intéressant,
00:54:37encore une fois,
00:54:39à posterayer
00:54:40en regardant tout cela,
00:54:41c'est quand même
00:54:42l'acceptation
00:54:43de tout le monde,
00:54:44et quand je dis tout le monde,
00:54:46que ce soit
00:54:47les politiques,
00:54:48les médecins,
00:54:49les médias, etc.,
00:54:50voilà, c'est une pandémie
00:54:51qui va tuer
00:54:53des dizaines de millions
00:54:54de personnes.
00:54:55Si vous ne faites pas
00:54:56telle ou telle chose,
00:54:57le narratif qui a été établi,
00:54:58eh bien, ça va être terrible.
00:55:00Il va y avoir
00:55:01des millions de cercueils
00:55:02qui vont envahir
00:55:03les rues
00:55:04des capitales du monde
00:55:05ou des villes.
00:55:06Oui, ça,
00:55:08ça marche extrêmement bien
00:55:09auprès des politiques
00:55:10et des médias,
00:55:11c'est-à-dire,
00:55:12jamais ils ne voudront
00:55:13être tenus responsables
00:55:14de n'avoir pas agi.
00:55:16Et donc,
00:55:17c'est la force
00:55:18de Ferguson
00:55:19qui l'a fait un nombre
00:55:20de fois incalculable,
00:55:21j'en parle dans le 1er livre,
00:55:23sur l'ensemble
00:55:24des pandémies
00:55:25causant la fin du monde
00:55:26qu'il a prévu jusqu'ici.
00:55:27C'est toujours
00:55:28la prochaine qui va marcher.
00:55:30Mais ça a été
00:55:31le cas,
00:55:32et cette fois-ci,
00:55:33on a bien vu
00:55:34les gouvernements
00:55:35se mettre au diapason
00:55:36derrière l'OMS pour dire,
00:55:38voilà, il faut faire
00:55:39ce que nous dit l'OMS
00:55:40de façon à se prémunir
00:55:41qu'on nous fasse des reproches.
00:55:42C'est d'ailleurs
00:55:43des dossiers
00:55:44qui sont en train de sortir
00:55:46par des journalistes du monde
00:55:47qui expliquent
00:55:48comment le gouvernement
00:55:49a mis en place
00:55:50un arsenal législatif
00:55:51dès le début
00:55:53et est intervenu
00:55:54de façon à sortir
00:55:55les parapluies
00:55:56le plus tôt possible.
00:55:57Mais je pense
00:55:58qu'il faut envisager
00:55:59un réflexe,
00:56:01c'est de toute façon
00:56:02de sortir les parapluies.
00:56:03Quand on a un prêcheur
00:56:04de l'apocalypse
00:56:05qui arrive et qui dit,
00:56:06tout le monde va mourir
00:56:08sauf si vous obéissez
00:56:09à ce que je dis,
00:56:10on sort les parapluies
00:56:11et on obéit.
00:56:12Si on veut être précis,
00:56:13André Bercoff,
00:56:14il faut rappeler que
00:56:16Ferguson avait dit,
00:56:17de toute façon,
00:56:18il y aura des centaines
00:56:19de millions de morts
00:56:20quoi que vous fassiez
00:56:21et peut-être qu'on sauvera
00:56:23un bout de l'humanité
00:56:24si vous obéissez.
00:56:25Et dans les faits,
00:56:26il ne s'est rien passé du tout.
00:56:27Même sa promesse
00:56:28de l'apocalypse,
00:56:29quoi qu'on fasse,
00:56:31personne n'en a vu le jour.
00:56:32C'est clair et heureusement.
00:56:33On se retrouve juste
00:56:34Pierre Chaillot
00:56:35après une petite pause
00:56:36pour faire cet inventaire
00:56:38passionnant
00:56:39de ce qui s'est passé
00:56:40et de ce qui se passe encore,
00:56:41il faut le dire.
00:56:42...
00:56:43Sud Radio Bercoff
00:56:44dans tous ses états.
00:56:46...
00:56:47Le face-à-face.
00:56:48Victime des vaccins
00:56:49Covid-19,
00:56:50ce que révèlent
00:56:51les chiffres officiels,
00:56:53Pierre Chaillot,
00:56:54statisticien.
00:56:55Justement, je voudrais
00:56:56qu'on aborde,
00:56:57vous l'aviez déjà abordé,
00:56:58mais vous le perfectionnez,
00:57:02vous allez plus loin encore
00:57:04dans ce livre,
00:57:05Pierre Chaillot.
00:57:07Je voudrais qu'on parle
00:57:08de cette...
00:57:09Ca a été quand même
00:57:10le moment le plus fort
00:57:12et qu'on dit
00:57:13la corrélation ou non-corrélation
00:57:15entre décès et vaccins.
00:57:16Il y a eu tout
00:57:18et le contraire de tout
00:57:19qui a été dit là-dessus,
00:57:20parce qu'il faut se rappeler,
00:57:22c'était ça,
00:57:23c'était que vous ne suivez pas
00:57:24le narratif dominant,
00:57:25eh bien, vous allez mourir,
00:57:26en tout cas,
00:57:27on se rappelle
00:57:29un certain nombre
00:57:30de clips vidéos
00:57:31où vous allez empoisonner
00:57:32vos proches,
00:57:33votre famille, etc.
00:57:34On a vu ça,
00:57:37on a vu les clips
00:57:38à la télévision,
00:57:39on a vu les discours,
00:57:40etc.
00:57:41Donc, protégez-vous
00:57:42et protégez-vous
00:57:43comme on vous dit
00:57:45de vous protéger.
00:57:46Et vous, vous êtes entrés
00:57:47dans le vif du sujet
00:57:48en faisant votre travail,
00:57:49votre job de statisticien,
00:57:50en faisant l'énumération
00:57:53des vaccins,
00:57:54des pics,
00:57:56des montées,
00:57:57des descentes
00:57:58et, effectivement,
00:58:01de ce qui s'est passé.
00:58:02Je voudrais que vous nous disiez
00:58:03un peu plus là-dessus.
00:58:06Oui, alors, vous avez raison
00:58:07de rappeler sur le fait
00:58:08que les gouvernements,
00:58:10même très tard, ont dit
00:58:11que la vaccination
00:58:12est surefficace,
00:58:13il n'y a aucun problème.
00:58:14Le dernier en date,
00:58:15c'est Aurélien Rousseau,
00:58:17je crois, qui, en octobre 2023,
00:58:18a dit qu'il n'y a aucun effet
00:58:19secondaire des vaccins,
00:58:20alors qu'évidemment,
00:58:21c'est un sujet qui est
00:58:22parfaitement connu
00:58:23et qui est même admis
00:58:24dans les news mainstream.
00:58:26On commence à dire
00:58:27qu'il y a quand même eu
00:58:28des effets indésirables,
00:58:29même parfois graves,
00:58:30de la vaccination,
00:58:31mais on a eu ce mantra-là.
00:58:33Ce n'est pas la seule chose
00:58:34qui a été annoncée
00:58:35sur les vaccins.
00:58:36Vous l'avez dit,
00:58:37si jamais vous ne vaccinez pas,
00:58:38vous allez transmettre
00:58:40le virus tueur
00:58:41à votre voisin
00:58:42et, grâce au vaccin,
00:58:43vous ne le ferez pas.
00:58:44Et ça, c'est très intéressant
00:58:45à regarder puisque jamais
00:58:47les laboratoires pharmaceutiques
00:58:48n'ont promis une telle chose.
00:58:49Jamais.
00:58:50Ça, c'est un pile.
00:58:51Jamais.
00:58:52Oui.
00:58:54Et donc, même sur ce qui est
00:58:55oui, mais bon,
00:58:57ça ne marche pas très bien,
00:58:58mais ça protège des formes graves,
00:58:59c'est pareil.
00:59:00Les laboratoires pharmaceutiques
00:59:01n'ont pas fait cette promesse.
00:59:02Vous lisez les études
00:59:04de phase 3 de Pfizer-Moderna.
00:59:05La seule chose qu'ils disent,
00:59:06c'est grâce à nos vaccins,
00:59:07il y aura moins
00:59:08de tests positifs.
00:59:09Point.
00:59:11C'est la seule promesse
00:59:12réalisée par les laboratoires
00:59:13pharmaceutiques.
00:59:14Tout le reste
00:59:15est donc de l'affabulation
00:59:17où on a des gens,
00:59:19des politiques,
00:59:20des scientifiques,
00:59:22je vais mettre des guillemets,
00:59:23des VRP.
00:59:24Tout le monde se transforme
00:59:25en VRP de la vaccination
00:59:27à inventer des propriétés
00:59:30qui n'existent pas.
00:59:31On avait l'impression
00:59:32de recevoir un peu
00:59:33comme on reçoit, vous savez,
00:59:34dans sa boîte aux lettres,
00:59:35des petits messages
00:59:36du vaudou du quartier
00:59:38qui vous prévient que ça permet
00:59:39de réparer sa voiture
00:59:40et de retrouver l'être aimé.
00:59:41On en était là
00:59:42avec ces fameux vaccins.
00:59:43Donc oui, il y a eu vraiment
00:59:45des promesses
00:59:46que certaines personnes
00:59:48ont faites sur la base
00:59:49de rien.
00:59:50Et donc, à froid,
00:59:51comme médecin,
00:59:53comme anesthéticien,
00:59:54ce que j'ai fait,
00:59:55c'est que j'ai voulu vérifier
00:59:56que ces vaccins
00:59:57n'avaient pas d'impact
00:59:58ou quels étaient les impacts
01:00:00qu'ils pouvaient avoir
01:00:01sur la mortalité,
01:00:02en général.
01:00:03Et donc, pour ce faire,
01:00:04j'ai téléchargé et récupéré
01:00:05toutes les données
01:00:07des décès qui sont disponibles
01:00:08de tous les pays européens,
01:00:09de toutes les semaines,
01:00:10par tranche d'âge.
01:00:11Et j'ai comparé
01:00:12ces données de décès hebdomadaires
01:00:14par tranche d'âge,
01:00:15par pays,
01:00:16à la même chose
01:00:17que j'obtenais
01:00:19sur le nombre de doses
01:00:20de vaccins distribués
01:00:21par pays.
01:00:22Et donc, ça me fait
01:00:23une vingtaine de pays européens
01:00:24qui ont chacun
01:00:254 ou 5 tranches d'âge,
01:00:27où je compare l'évolution
01:00:28des décès,
01:00:29plutôt des taux de mortalité,
01:00:31à l'évolution de la vaccination.
01:00:34Et je remarque,
01:00:35pas tout de suite,
01:00:36parce qu'il faut que le temps
01:00:37que les données remontent,
01:00:38mais je remarque au bout
01:00:39d'un certain temps
01:00:40qu'après chaque campagne
01:00:42de vaccination,
01:00:43c'est-à-dire, voilà,
01:00:44dans tel pays,
01:00:45on lance une campagne
01:00:46de vaccination
01:00:48pour telle tranche d'âge,
01:00:49et bien souvent,
01:00:50c'est la même campagne
01:00:51qui remonte
01:00:52pour les tranches d'âge.
01:00:53Bien voilà, je vaccine
01:00:54une population
01:00:56de cette tranche d'âge-là
01:00:57à cette période-là,
01:00:58et bien juste derrière,
01:00:59j'ai une hausse
01:01:00de la mortalité.
01:01:01J'ai pas une baisse,
01:01:03j'ai une hausse.
01:01:04Et une hausse sensible ?
01:01:05Une hausse suffisamment sensible
01:01:06pour être détectable.
01:01:07J'ai vraiment
01:01:08un pic de décès,
01:01:10et je fais l'exercice,
01:01:11je me pose la question,
01:01:12est-ce que ce pic de décès,
01:01:13suite à la vaccination,
01:01:14ça peut être dû au hasard ?
01:01:15Donc là,
01:01:16je fais un calcul,
01:01:18je me dis, voilà,
01:01:19des pics de décès,
01:01:20ça existe,
01:01:21et que le hasard
01:01:23ferait peut-être
01:01:24que j'observe de temps en temps
01:01:25un pic de décès
01:01:26suite à la vaccination,
01:01:28et je me rends compte
01:01:29que ça marche beaucoup trop souvent
01:01:30pour être dû au hasard.
01:01:32Donc voilà,
01:01:33cet exercice-là,
01:01:34je le montre dans le livre,
01:01:35il y a un lien
01:01:36entre les pics de décès
01:01:37et les pics de vaccination,
01:01:38pardon,
01:01:40ce pic ne peut pas,
01:01:41ce lien ne peut pas
01:01:42être dû au hasard.
01:01:43Et il y a
01:01:44un chercheur belge
01:01:45qui s'appelle
01:01:47Patrick Meyer,
01:01:48qui travaille
01:01:49à l'université de Liège,
01:01:50qui fait un exercice similaire,
01:01:52mais pas tout à fait le même,
01:01:53où il prend les données
01:01:54de décès,
01:01:55disponibles sur un site
01:01:57qui s'appelle Romomo,
01:01:58les données de vaccination,
01:01:59et lui, il utilise
01:02:00une méthode de machine learning,
01:02:01ce qui correspond,
01:02:02si vous voulez,
01:02:03à donner à la machine
01:02:05les données,
01:02:06et lui dire,
01:02:07dis-moi ce que ça raconte,
01:02:08pour simplifier.
01:02:09Et la machine lui dit
01:02:10immédiatement,
01:02:12plus on vaccine les gens,
01:02:13et plus ils meurent.
01:02:14Ce qui fait que
01:02:15Patrick Meyer
01:02:16va écrire un préprint
01:02:17sur ce que je trouve,
01:02:18et il va le soumettre
01:02:20à la relecture,
01:02:21mais directement,
01:02:22il le met en ligne,
01:02:23en disant,
01:02:24en ma qualité de chercheur,
01:02:25j'ai fait le travail,
01:02:27et je me dois
01:02:28de prévenir au maximum
01:02:29qu'il peut y avoir
01:02:30un problème,
01:02:31et qu'il serait temps
01:02:32d'avoir un moratoire
01:02:34extrêmement rapide,
01:02:35puisque les données
01:02:36sont trop alarmantes
01:02:37pour attendre une validation.
01:02:38Donc je veux alerter.
01:02:39Évidemment,
01:02:40il a subi
01:02:42une campagne
01:02:43de dénigrement
01:02:44extrêmement forte
01:02:45pour le faire taire,
01:02:46il est seul d'ailleurs,
01:02:47mais voilà,
01:02:48on a pu travailler ensemble,
01:02:50je l'ai contacté,
01:02:51il a rédigé un préprint
01:02:52avec nos deux méthodes,
01:02:53puisqu'elles sont séparées,
01:02:54ce n'est pas la même chose,
01:02:55mais elles donnent
01:02:57les mêmes conclusions,
01:02:58et on a réussi à se faire relire
01:02:59et publier dans le cadre
01:03:00d'un colloque international
01:03:01de bioinformatique
01:03:02et de biostatistique,
01:03:04pour dire,
01:03:05relisez-nous,
01:03:06vérifiez nos calculs,
01:03:07les données sont publiques,
01:03:08elles sont justes,
01:03:09et les prédicates,
01:03:10ce sont,
01:03:12quand on vaccine,
01:03:13il y a des morts.
01:03:14Et oui,
01:03:15ce n'est pas le fait du hasard,
01:03:16et vous avez vu ça
01:03:17à travers
01:03:18des pays européens,
01:03:20pas tous,
01:03:21mais beaucoup de pays européens,
01:03:22vous avez vu
01:03:24que ce n'est pas
01:03:25le fait du hasard.
01:03:26Et aussi,
01:03:27vous reparlez
01:03:28de quelque chose
01:03:29dont nous avons déjà parlé,
01:03:31mais c'est très intéressant,
01:03:32c'est qu'au fond,
01:03:33vous parlez
01:03:34de cette période
01:03:35des trois semaines,
01:03:36c'est-à-dire,
01:03:37comment un certain nombre
01:03:39d'organismes
01:03:40ont calculé,
01:03:41effectivement,
01:03:42le fait de la mort
01:03:43par le...
01:03:44dû au Covid,
01:03:45et entre vaccinés
01:03:47et non vaccinés.
01:03:48Mais auparavant,
01:03:49juste une question
01:03:50personnelle,
01:03:51Pierre Chaillot,
01:03:52parce qu'évidemment,
01:03:54vous avez été...
01:03:55Est-ce que vous êtes
01:03:56anti-vax ?
01:03:57Est-ce que vous êtes
01:03:58par principe anti-vax,
01:03:59vous, personnellement ?
01:04:01Je suis par principe,
01:04:02on va dire,
01:04:03anti-connerie,
01:04:04donc c'est-à-dire
01:04:05qu'avant de me décider
01:04:06si je suis pour ou contre
01:04:08quelque chose,
01:04:09je préfère vérifier.
01:04:10Donc je ne peux pas dire
01:04:11que je suis par principe
01:04:12anti-vax.
01:04:13En revanche,
01:04:14si pour des vaccinations
01:04:16et même pas forcément
01:04:17que la Covid-19,
01:04:19on n'arrive pas
01:04:20à m'apporter de preuves
01:04:21que c'est sûr et efficace,
01:04:22dans ces cas-là,
01:04:23je ne vais pas clamer
01:04:24sur tous les toits.
01:04:26Donc si ça,
01:04:27ça fait moi un anti-vax,
01:04:28c'est possible.
01:04:29Mais c'est quelque chose
01:04:30que j'applique à la totalité
01:04:31du monde qui m'entoure.
01:04:33Si on me promet
01:04:34mon zémerveil de quelque chose,
01:04:35je préfère d'abord vérifier
01:04:36qu'on a bien des preuves
01:04:37qui vont avec.
01:04:38Et j'invite tout le monde
01:04:40à faire pareil.
01:04:41Je ne suis pas un anti-vax
01:04:42par principe,
01:04:43mais là, vous parlez surtout
01:04:44des vaccins des Covid-19,
01:04:45dû aux Covid-19,
01:04:46spécifiquement,
01:04:47l'ARN messager et autres.
01:04:49Alors je reviens,
01:04:50effectivement,
01:04:51à ce délai,
01:04:52à la manière.
01:04:53C'est ça qui est
01:04:54le plus important.
01:04:56La manière dont tout ça
01:04:57a été calculé.
01:04:58Oui, alors,
01:04:59avec les résultats
01:05:00que nous avons trouvés
01:05:01avec Patrick Meyer,
01:05:03on a montré
01:05:04qu'à chaque fois
01:05:05qu'on a une campagne
01:05:06de vaccination,
01:05:07on a une hausse
01:05:08de la mortalité
01:05:09Aussi,
01:05:11on vient de se poser
01:05:12la question,
01:05:13comment toutes les études
01:05:14promues par les gouvernements,
01:05:16les médias
01:05:17ou des agences
01:05:18de vaccination
01:05:19ou les laboratoires
01:05:20pharmaceutiques parviennent
01:05:22à rédiger des choses
01:05:23où la conclusion,
01:05:24c'est que la vaccination
01:05:25est sûre et efficace.
01:05:26Comment est-ce qu'on peut
01:05:27affirmer quelque chose
01:05:29comme ça avec des données,
01:05:30sachant que les données
01:05:31montrent que la mortalité
01:05:32augmente après
01:05:33la vaccination ?
01:05:34Et c'est là qu'intervient
01:05:35ce que vous avez dit,
01:05:37c'est-à-dire le décalage
01:05:38des courbes.
01:05:39Pour rédiger des études
01:05:40pareilles,
01:05:41les scientifiques,
01:05:43il faut mettre des guillemets,
01:05:44disent,
01:05:45les laboratoires
01:05:46pharmaceutiques disent
01:05:47que la vaccination
01:05:48est efficace seulement
01:05:50au bout de trois semaines.
01:05:51Je prends la courbe
01:05:52de décès,
01:05:53je prends la courbe
01:05:54des vaccins,
01:05:55mais les vaccins,
01:05:57je vais les décaler
01:05:58trois semaines plus tard
01:05:59parce qu'il faut compter
01:06:00qu'à partir de là.
01:06:01Avant, on n'est pas vacciné.
01:06:02Vous voulez dire que les effets
01:06:04des vaccins n'agissent
01:06:05qu'au bout de trois semaines,
01:06:06disent-ils ?
01:06:07Voilà, c'est ça.
01:06:08Les vaccins, par exemple,
01:06:09qui entraînent une mortalité
01:06:10juste dans la semaine
01:06:11qui suit la vaccination,
01:06:13on ne va pas croire...
01:06:14On ne compte pas.
01:06:15Ce n'est pas compté.
01:06:16Puisqu'on a décalé
01:06:17la date des vaccins,
01:06:18et même dans leur modèle,
01:06:20ils vont voir ce pic de mortalité,
01:06:21mais qui, dans leur modèle,
01:06:22a lieu avant la vaccination.
01:06:24Donc ils disent,
01:06:25c'est fabuleux,
01:06:26notre vaccination
01:06:28a fait baisser la mortalité
01:06:29puisque le pic de mortalité
01:06:30de la vaccination,
01:06:31il est avant.
01:06:32Et donc c'est grâce
01:06:33à ce stratamégème
01:06:34qu'on a des études
01:06:36qui font croire
01:06:37qu'on a une efficacité
01:06:38de vaccination.
01:06:39C'est vraiment
01:06:40en décalant les courbes,
01:06:41ils font tout un tas
01:06:42d'autres choses, d'ailleurs,
01:06:44parce que ce n'est même
01:06:45pas suffisant,
01:06:46mais ils commencent par là
01:06:47et ça, c'est vraiment
01:06:48un problème, on va dire,
01:06:49tellement c'est enfantin
01:06:51et tellement c'est grossier
01:06:52que ça devrait prêter
01:06:53un sourire si seulement
01:06:54ça n'entraînait pas
01:06:55autant de malheurs.
01:06:56Oui, parce que c'est ça,
01:06:58c'est tout le problème.
01:06:59On va continuer à en parler
01:07:00après cette toute petite pause.
01:07:01Pierre Chaillot,
01:07:02c'est vrai,
01:07:03c'est quand même,
01:07:05il faut voir la dose,
01:07:06ce narratif,
01:07:07ce n'est pas uniquement
01:07:08dans ce domaine,
01:07:09mais dans le domaine
01:07:10du Covid-19,
01:07:11ce narratif a été tellement gros,
01:07:13a été tellement peu contesté
01:07:15qu'effectivement,
01:07:16il faut prendre le temps
01:07:18d'expliquer tout cela.
01:07:19A tout de suite.
01:07:20Sud Radio Bercov,
01:07:21dans tous ses états.
01:07:23...
01:07:24Le face-à-face.
01:07:25Grand, grand, grand face-à-face
01:07:27avec Pierre Chaillot,
01:07:28victime des vaccins Covid-19.
01:07:31Vraiment, nous avons tous besoin,
01:07:34nous avons tous été inquiets,
01:07:36nous avons tous été angoissés,
01:07:37et à juste titre,
01:07:38nous avons besoin,
01:07:39non pas d'être rassurés,
01:07:41mais d'être lucides,
01:07:42de savoir ce qui se passe vraiment.
01:07:44Il ne s'agit pas de prendre parti.
01:07:46Ce n'est pas noir et blanc,
01:07:47c'est compliqué,
01:07:48mais il y a beaucoup de choses
01:07:50qui se passent
01:07:51et Pierre Chaillot en parle très bien.
01:07:53Il y a les conflits d'intérêts,
01:07:55il y a la politique,
01:07:56il y a le management par la peur,
01:07:58il y a le gouvernement par le chaos,
01:07:59il y a tout cela,
01:08:01mais il y a aussi des maladies,
01:08:02des morts, il y a des vaccins
01:08:03qui font très bien leur boulot
01:08:04et d'autres
01:08:05avec qui on peut se poser
01:08:06des questions.
01:08:07C'est le moins que l'on puisse dire.
01:08:09Justement, Pierre Chaillot
01:08:11en parlait de ça,
01:08:12et vous dites à un moment donné,
01:08:14vous dites, écoutez,
01:08:15vous dites dans votre livre,
01:08:17les pics de décès de vaccins
01:08:18sont synchrones bien trop souvent
01:08:20pour que cela soit dû au hasard.
01:08:22Les pics de décès
01:08:23au sein d'un même pays
01:08:24divergent selon les tranches d'âge.
01:08:26Effectivement,
01:08:27on va en parler de ces tranches d'âge,
01:08:29mais je voudrais revenir
01:08:30à vous donner des chiffres
01:08:31très intéressants,
01:08:32parce que vous dites ceci,
01:08:35vous dites,
01:08:36en France,
01:08:37près de 10 millions de doses
01:08:39de vaccins antigrippaux
01:08:40sont distribuées chaque année.
01:08:41En 2021,
01:08:42on observe donc
01:08:44100 fois plus d'effets indésirables
01:08:46et 100 fois plus de décès
01:08:47pour seulement 5 fois plus de doses,
01:08:50parce que vous parlez après,
01:08:51alors donc je dis,
01:08:52en France,
01:08:53près de 2 millions de doses
01:08:55de vaccins antigrippaux.
01:08:56En 2021, en France,
01:08:5745 millions de doses
01:08:59de vaccins Covid
01:09:00ont été distribuées
01:09:01chez les plus de 60 ans,
01:09:02soit 5 fois plus
01:09:03que de vaccins antigrippaux.
01:09:05En Europe,
01:09:06100 000 effets indésirables
01:09:07sont remontés
01:09:09concernant ces vaccins,
01:09:10plus de 5 000 décès.
01:09:11Et donc, je répète,
01:09:12parce qu'il faut bien être précis,
01:09:14en 2021,
01:09:15on observe donc
01:09:16100 fois plus
01:09:18d'effets indésirables
01:09:19et 100 fois plus de décès
01:09:20pour seulement 5 fois plus de doses
01:09:22entre les doses
01:09:23donc de vaccins antigrippaux
01:09:26et les doses de vaccins Covid.
01:09:28C'est un signal colossal.
01:09:30Dites-vous.
01:09:31Oui, c'est ça,
01:09:32c'est la référence
01:09:33que l'on peut prendre.
01:09:35Et tous les...
01:09:36Il y a...
01:09:37Là, on est en train de commenter
01:09:38les effets indésirables
01:09:39qui sont remontés
01:09:40à la pharmacovigilance européenne,
01:09:41c'est-à-dire les gens
01:09:43qui sont pleins
01:09:44d'avoir eu des effets indésirables.
01:09:45C'est ça,
01:09:46c'est des effets indésirables.
01:09:48Ou des personnels soignants
01:09:49qui ont notifié
01:09:50qu'ils avaient des patients
01:09:51qui avaient
01:09:52des effets indésirables.
01:09:53Et il y a une notification
01:09:55qui est écrite
01:09:56et qui remonte
01:09:57à la pharmacovigilance européenne.
01:09:58Tous les vaccins,
01:09:59sans exception,
01:10:00ont des effets indésirables,
01:10:02parfois graves,
01:10:03et qui remontent ensuite
01:10:05à la pharmacovigilance.
01:10:06Enfin, certains remontent
01:10:07à la pharmacovigilance.
01:10:08Mais pour les vaccins
01:10:09Covid,
01:10:10on a eu
01:10:11un déferlement
01:10:13de déclarations.
01:10:14Et quand je dis déferlement,
01:10:15c'est de cet ordre-là,
01:10:16c'est-à-dire qu'on a vacciné
01:10:17à peu près 5 fois plus
01:10:18les gens
01:10:20avec les vaccins
01:10:21anti-Covid
01:10:22qu'avec les vaccins
01:10:23anti-grippeaux,
01:10:24mais on a eu
01:10:25100 fois plus
01:10:27de déclarations.
01:10:28Et vous le dites,
01:10:29Pierre Chaillot,
01:10:30je vous cite là,
01:10:31au mois de mai 2024,
01:10:32il y a 6 mois,
01:10:33un peu plus de 6 mois,
01:10:35on y trouve...
01:10:36Donc, je parle aussi
01:10:37d'un vrai porte,
01:10:38les données
01:10:39de pharmacovigilance
01:10:40européennes.
01:10:42On trouve
01:10:43plus de 2,3 millions
01:10:44de déclarations
01:10:45d'effets indésirables
01:10:46concernant les vaccins
01:10:47Covid-19,
01:10:482,3 millions
01:10:50de déclarations
01:10:51d'effets indésirables.
01:10:52C'est quand même beaucoup.
01:10:53Oui, et je note
01:10:54à l'intérieur
01:10:55qu'à l'époque,
01:10:57on devait pouvoir
01:10:58consulter
01:10:59quelque chose
01:11:00comme 30 000 décès
01:11:01à la suite
01:11:02d'une vaccination,
01:11:03ce qui est colossal
01:11:05en Europe.
01:11:06Et il faut appeler
01:11:07que la pharmacovigilance
01:11:08est très incomplète.
01:11:09Déjà, il y a
01:11:10très peu de monde
01:11:12qui sait qu'à la suite
01:11:13d'un effet indésirable,
01:11:14après n'importe
01:11:15quel médicament,
01:11:16d'ailleurs,
01:11:17on peut faire
01:11:19une déclaration
01:11:20sur Internet
01:11:21et on devrait le faire.
01:11:22C'est ouvert
01:11:23à tout le monde.
01:11:24Dès que vous avez
01:11:25quelque chose
01:11:27et que vous estimez
01:11:28que vous avez eu
01:11:29un effet indésirable,
01:11:30vous signalez
01:11:31la pharmacovigilance.
01:11:32C'est ça.
01:11:33Oui, et sans vous-même
01:11:35présumer
01:11:36de la causalité,
01:11:37mais faites une déclaration.
01:11:38Et mieux,
01:11:39votre médecin traitant
01:11:40est obligé de le faire.
01:11:42Après n'importe
01:11:43quel médicament
01:11:44ou vaccin,
01:11:45vous êtes mal
01:11:46et vous signalez
01:11:47à votre médecin traitant,
01:11:49il doit faire
01:11:50une déclaration.
01:11:51Donc les très nombreux
01:11:52témoignages que j'ai
01:11:53sont que les médecins
01:11:54ne le font pas,
01:11:55mais ils sont obligés
01:11:57de le faire.
01:11:58Et ce n'est pas à eux
01:11:59de faire une déclaration.
01:12:00Et cette déclaration
01:12:01peut lancer un signal.
01:12:02C'est obligatoire
01:12:03pour le médecin.
01:12:05Oui, il faut le faire.
01:12:06Parce que,
01:12:07imaginons qu'il y a
01:12:08un effet indésirable
01:12:09inconnu
01:12:10d'un certain médicament,
01:12:12c'est le fait
01:12:13qu'il y ait
01:12:14plusieurs remontées
01:12:15de pharmacovigilance
01:12:16d'effet indésirable
01:12:17tous identiques
01:12:19qui va derrière
01:12:20appuyer les instances
01:12:21de pharmacovigilance
01:12:22à dire qu'il commence
01:12:23à y avoir un signal.
01:12:24C'est fort possible
01:12:26que tel médicament
01:12:27cause tel truc.
01:12:28Mais les médecins
01:12:29ne le font pas
01:12:30parce qu'ils disent
01:12:31que cet effet-là
01:12:32n'est pas connu
01:12:33pour ce médicament.
01:12:35On ne le saura jamais
01:12:36puisque ça ne va jamais
01:12:37remonter.
01:12:38Donc, il y a vraiment
01:12:39une incompréhension
01:12:40qui est faite,
01:12:42une non-participation
01:12:43des instances de soins
01:12:44à la pharmacovigilance
01:12:45qui est dramatique.
01:12:46C'est tellement connu
01:12:47que même les industriels
01:12:48du médicament
01:12:50disent
01:12:51que quand il y a
01:12:52des effets indésirables
01:12:53qui remontent,
01:12:54ils sont parfaitement
01:12:55conscients que c'est
01:12:57extrêmement rare
01:12:58d'avoir un médicament.
01:12:59Pour connaître
01:13:00le vrai nombre
01:13:01d'effets indésirables,
01:13:02on prend le nombre
01:13:03de ceux déclarés
01:13:05et on fait x10.
01:13:06C'est ce que font
01:13:07les industriels
01:13:08du médicament.
01:13:09Les spécialistes
01:13:10qui ne sont pas affiliés
01:13:12à l'industrie du médicament
01:13:13disent qu'il faut plutôt
01:13:14faire x20,
01:13:15voire x100.
01:13:16Moi, dans mon livre,
01:13:17je fais juste le x10
01:13:19de façon à être
01:13:20le plus raisonnable
01:13:21possible,
01:13:22minimiser les choses,
01:13:23dire juste si on fait
01:13:24le x10,
01:13:26rendez-vous compte,
01:13:27ça fait qu'en Europe,
01:13:28ça fait à peu près
01:13:29300 000 décès
01:13:30depuis le début
01:13:31de la vaccination.
01:13:32C'est à la fois énorme
01:13:33et à la fois 300 000 décès
01:13:35sur toute l'Europe.
01:13:36Ce n'est pas forcément
01:13:37quelque chose
01:13:38qui va se voir
01:13:39significativement
01:13:40au niveau des chiffres,
01:13:42surtout si on ne veut pas
01:13:43trop chercher.
01:13:44On a 600 000 morts par an.
01:13:45On est 400 millions
01:13:46d'Européens.
01:13:47Bien sûr,
01:13:49c'est ça.
01:13:50Mais c'est quelque chose,
01:13:51d'ailleurs,
01:13:52de tout à fait étonnant,
01:13:53la manière dont on utilise
01:13:54les chiffres
01:13:56pour corroborer
01:13:57son narratif.
01:13:58Nous avons Richard
01:13:59de Toulouse.
01:14:01Bonjour, Richard.
01:14:02Oui, bonjour à vous.
01:14:03Bonjour, Richard.
01:14:04Vous êtes ingénieur.
01:14:05Vous nous appelez
01:14:06de Toulouse.
01:14:07Oui, oui.
01:14:09Moi-même,
01:14:10j'ai essayé de faire
01:14:11des statistiques
01:14:12pour voir l'évolution
01:14:13de la mortalité.
01:14:14On est dans une période
01:14:16particulière où on a
01:14:17les baby-movers
01:14:18qui font monter
01:14:19naturellement
01:14:20le taux de mortalité.
01:14:21Mais outre ça,
01:14:23j'ai une question
01:14:24peut-être que vous aurez
01:14:25la réponse.
01:14:26Comment on peut expliquer
01:14:27les 16 % de mortalité en plus
01:14:29des jeunes femmes
01:14:30de 14 à 35 ans
01:14:33ou de 15 à 34 ans
01:14:36en 2022 ?
01:14:37Ça fait plus de 16 %,
01:14:38ce qui est quand même...
01:14:39-"Plus de 16 %,
01:14:40vous dites,
01:14:41de jeunes femmes en 2022."
01:14:42C'est l'histoire
01:14:44de l'INSEE.
01:14:45Et il n'y a pas
01:14:46d'explication,
01:14:47à part le fait que...
01:14:48La personne qui a écrit
01:14:49un petit article dessus,
01:14:51un commentaire,
01:14:52il essaie de dire
01:14:53que c'est pas le vaccin.
01:14:54Sur les lignes,
01:14:55on croit qu'il y a l'inverse.
01:14:57Pierre Chaillot,
01:14:58vous avez eu vent
01:14:59de cette...
01:15:01Je suppose que vous parlez
01:15:02du bilan démographique
01:15:04de l'année 2022.
01:15:05Et en effet,
01:15:06dans ce bilan démographique,
01:15:08l'Institut fait état
01:15:09d'une augmentation
01:15:10de la mortalité
01:15:11chez les jeunes,
01:15:12chez les jeunes femmes,
01:15:14et chez les jeunes
01:15:15en particulier.
01:15:16Et ce papier,
01:15:17il est intéressant
01:15:18puisqu'il dit,
01:15:19pour les années précédentes,
01:15:21on dit que les morts
01:15:22qui en trop,
01:15:23c'est le Covid-19.
01:15:24Et regardez,
01:15:25on voit des chiffres
01:15:27qui correspondent.
01:15:28Et pour 2022,
01:15:29il n'y a plus de morts
01:15:30du Covid-19,
01:15:31pourtant il y a tout autant
01:15:32de morts qu'avant.
01:15:34Donc là,
01:15:35de quoi sont-ils morts ?
01:15:36On ne sait pas.
01:15:37Certainement pas du vaccin,
01:15:38évidemment,
01:15:39mais on ne sait pas.
01:15:41Et donc, il y a deux remarques
01:15:42générales.
01:15:43La première,
01:15:44c'est que si à partir 2022,
01:15:45on a tout autant de morts
01:15:46et qu'on ne compte plus
01:15:47du Covid,
01:15:49ça veut juste dire
01:15:50qu'il n'y a aucun rapport
01:15:51entre les morts Covid
01:15:52et les morts.
01:15:53Et donc,
01:15:54la deuxième,
01:15:55c'est que si on a trop de morts,
01:15:57on va s'arrêter à tester les gens,
01:15:58on arrête d'attribuer
01:15:59du Covid à tout
01:16:00et à n'importe qui.
01:16:01Donc, ça remet en question
01:16:02toutes les conclusions
01:16:03qu'il y avait eues
01:16:05sur 2020 et 2021.
01:16:06Et deuxième chose,
01:16:07en effet,
01:16:08si on a trop de morts,
01:16:09notamment chez les jeunes
01:16:10en 2022,
01:16:12il serait temps de se poser
01:16:13la question de pourquoi.
01:16:14Et j'ai répondu aussi
01:16:15dans le livre que si on fait
01:16:16l'exercice,
01:16:17on se rend compte
01:16:18qu'il y a une hausse
01:16:20de mortalité chez les jeunes
01:16:21qui commence à se voir
01:16:22et donc il serait peut-être
01:16:23temps de creuser
01:16:24un peu la question,
01:16:25d'arrêter d'éviter
01:16:27ce sujet qui fâche
01:16:28et de remarquer
01:16:29qu'en effet,
01:16:30on a des belles corrélations
01:16:31entre les périodes
01:16:32de vaccination
01:16:34et de hausse de mortalité.
01:16:35C'est factuel,
01:16:36il faut juste,
01:16:37voilà,
01:16:38cesser de,
01:16:39on va dire,
01:16:41de vouloir se mettre
01:16:42des œillères d'une certaine
01:16:43manière,
01:16:44prendre les chiffres à froid
01:16:45et accepter
01:16:46de faire un bilan
01:16:48qui sera peut-être
01:16:49un peu dérangeant.
01:16:50Alors justement,
01:16:51le problème,
01:16:52c'est intéressant,
01:16:53tourne autour
01:16:54de la causalité
01:16:55parce qu'on vous dit,
01:16:57et vous le dites vous-même
01:16:58dès le départ,
01:16:59il y a une phrase
01:17:00dans votre livre,
01:17:01vous dites,
01:17:02voilà,
01:17:04vous dites d'ailleurs
01:17:05dans votre premier lit,
01:17:06nous avons démontré
01:17:07que la totalité
01:17:08des décès surnuméraires
01:17:09que la France a connu
01:17:11en 2020
01:17:12peut être attribuée
01:17:13aux mesures gouvernementales
01:17:14et non pas
01:17:15à un quelconque virus,
01:17:16mais vous dites aussi,
01:17:18le problème,
01:17:19soyons honnêtes,
01:17:20c'est extrêmement difficile,
01:17:21et vous le dites,
01:17:22je ne sais pas
01:17:23si j'ai la phrase exacte,
01:17:24mais je vais essayer de voir,
01:17:26oui,
01:17:27est-ce que le problème,
01:17:28c'est la causalité ?
01:17:29Et vous dites vous-même
01:17:30à un moment donné,
01:17:31mais on ne peut pas prouver
01:17:32à 100% la causalité.
01:17:34Est-ce que ce n'est pas
01:17:35là où le bas blesse,
01:17:36où on vous dira toujours,
01:17:37oui d'accord,
01:17:38très bien,
01:17:39il y a effectivement
01:17:41des corrélations,
01:17:42il y a effectivement
01:17:43des chiffres qui parlent,
01:17:44il y a effectivement
01:17:45tout ce que vous dites ?
01:17:46Oui, mais la causalité,
01:17:48on ne peut pas la prouver.
01:17:49Est-ce que ce n'est pas là
01:17:50où le bas blesse,
01:17:51et où il y a toujours
01:17:52une espèce d'interrogation
01:17:53dont chacun,
01:17:54en fonction de ses intérêts
01:17:56ou de ses convictions,
01:17:57interprète
01:17:58comme il a envie
01:17:59de l'interpréter ?
01:18:00Vous venez d'expliquer
01:18:01la totale impunité
01:18:03de l'industrie pharmaceutique
01:18:04vis-à-vis de ses propres produits,
01:18:06c'est-à-dire que...
01:18:07D'ailleurs,
01:18:08j'explique au début du livre
01:18:09les protections légales
01:18:10qui existent
01:18:12envers l'industrie pharmaceutique.
01:18:13Quand vous achetez
01:18:14une machine à laver,
01:18:16André Vercoff,
01:18:17et qu'elle ne fonctionne pas,
01:18:18elle peut se retourner
01:18:19vers votre vendeur.
01:18:20Voilà, c'est le droit
01:18:21du consommateur.
01:18:22Éventuellement,
01:18:24votre vendeur peut se retourner
01:18:25contre le fabricant.
01:18:26Il y a même aujourd'hui
01:18:27des garanties fabricants.
01:18:28Si elle ne fonctionne pas,
01:18:29vous appelez directement
01:18:31le fabricant qui vous la remplace.
01:18:32C'est le régime général
01:18:33de la protection
01:18:34du consommateur.
01:18:35Mais il y a une petite ligne
01:18:36supplémentaire
01:18:37qui a été rajoutée
01:18:39exprès pour l'industrie
01:18:40pharmaceutique,
01:18:41qui est que si jamais
01:18:42vous avez un problème
01:18:43avec un médicament,
01:18:44vous devez prouver,
01:18:46en tant que victime
01:18:47ou en tant que témoin
01:18:48de la victime,
01:18:49que c'est bien le médicament
01:18:50qui a créé
01:18:51l'effet indésirable.
01:18:52Vous êtes même obligé
01:18:54de prouver que ce médicament
01:18:55est réputé créer
01:18:56cet effet indésirable.
01:18:57Voilà.
01:18:58Quand vous êtes le premier,
01:18:59c'est compliqué.
01:19:01C'est à vous d'apporter,
01:19:02vous, victime,
01:19:03vous, témoin,
01:19:04d'apporter la charge
01:19:05de la preuve.
01:19:06Tout à fait.
01:19:08De dépenser des centaines
01:19:09de milliers d'euros
01:19:10pour mettre en place
01:19:11une étude avec corps
01:19:12dans un laboratoire
01:19:13pharmaceutique,
01:19:14ça n'a aucun sens.
01:19:15C'est même écrit
01:19:17dans la loi que c'est fait
01:19:18pour protéger
01:19:19les intérêts financiers
01:19:20de l'industrie
01:19:21de façon à garantir
01:19:22son progrès.
01:19:24C'est écrit dedans.
01:19:25Il y a vraiment
01:19:26une protection légale
01:19:27qui fait que c'est extrêmement
01:19:28dur.
01:19:29Aujourd'hui,
01:19:31il y a certains moyens
01:19:32quand même de faire
01:19:33connaître des choses.
01:19:34Il faut trouver
01:19:35un expert
01:19:36qui va étudier
01:19:38votre dossier
01:19:39et qui va être capable
01:19:40de mettre son nom
01:19:41en tant qu'expert
01:19:42et d'attester que oui,
01:19:43il ne voit pas
01:19:44que le vaccin
01:19:46dans le cas du Covid-19,
01:19:47qui peut expliquer,
01:19:48par exemple,
01:19:49le décès d'un jeune
01:19:50en bonne santé
01:19:51de 24 ans.
01:19:52Là, il faut trouver
01:19:54un expert qui se mouille.
01:19:55Évidemment,
01:19:56la durée de vie
01:19:57dans l'industrie
01:19:58pharmaceutique
01:19:59et sa carrière
01:20:01de ce brave expert
01:20:02est relativement limitée.
01:20:03Il y a un certain nombre
01:20:04de freins aussi
01:20:05qui empêchent
01:20:06la bonne reconnaissance
01:20:08de ces effets indésirables,
01:20:09surtout dans
01:20:10le fonctionnement actuel.
01:20:11C'est un vrai problème.
01:20:12Dernière petite pause,
01:20:13et nous allons continuer
01:20:14pour voir effectivement
01:20:16ce qu'il faut faire,
01:20:17où sont les trous
01:20:18dans la raquette
01:20:19où l'on peut,
01:20:20effectivement,
01:20:21pour un certain nombre
01:20:23de gens,
01:20:24et Dieu sait s'il y en a eu,
01:20:25voilà,
01:20:26comment on peut corriger
01:20:27ces effets
01:20:28sans tomber
01:20:30dans l'opacité
01:20:31du noir et blanc.
01:20:36Le face-à-face.
01:20:37Eh oui,
01:20:38d'un côté,
01:20:39on dit investir,
01:20:41qu'on porte le risque
01:20:42de perdre son capital,
01:20:44là, on dit,
01:20:45effectivement,
01:20:46le vaccin,
01:20:47alors qu'est-ce qu'il en est
01:20:48à la fin de votre livre ?
01:20:49Et vous dites ça
01:20:50parce que vous avez vu
01:20:52en ce moment,
01:20:53vous avez entendu,
01:20:54vous avez sûrement
01:20:55étudié Pierre Chaillot,
01:20:56qu'on dit,
01:20:57attention,
01:20:59il y a une nouvelle pandémie
01:21:00qui se prépare,
01:21:01je ne sais pas,
01:21:02ce sera un nouveau Covid
01:21:03ou autre chose,
01:21:04en tout cas,
01:21:06les bruits courts,
01:21:07les bruits courts,
01:21:08ils continuent de courir,
01:21:09et vous dites ceci,
01:21:10vous dites,
01:21:11cependant,
01:21:12il est normal
01:21:14de faire prendre conscience
01:21:15à la population
01:21:16du danger de ces injections,
01:21:17vous parliez effectivement
01:21:18des vaccins,
01:21:19il semble déraisonnable
01:21:21de passer
01:21:22d'une panique
01:21:23à une autre
01:21:24en voulant lancer
01:21:25de grands dépistages
01:21:26d'effets indésirables
01:21:28invisibles.
01:21:29Le malade asymptotique
01:21:30Covid est le même délire
01:21:31paranoïaque
01:21:32que le malade asymptotique
01:21:33vacciné.
01:21:35La vaccination anti-Covid
01:21:36était une roulette russe,
01:21:37vous ajoutez,
01:21:38avec un baril énorme,
01:21:39ne l'oublions pas,
01:21:40et pour les très nombreuses
01:21:41personnes qui ont passé
01:21:43l'épreuve sans dégâts,
01:21:44le meilleur conseil
01:21:45à leur donner
01:21:46est tout simplement
01:21:47arrêter de jouer.
01:21:48Effectivement,
01:21:50parce qu'il faut le dire,
01:21:51aussi,
01:21:52on en avait parlé,
01:21:53il y a des milliards de personnes
01:21:54qui ont pris des vaccins
01:21:55et il n'y a pas,
01:21:56et heureusement,
01:21:58et merci,
01:21:59des milliards de morts,
01:22:00c'est le moins que l'on puisse dire,
01:22:01et loin, loin, loin,
01:22:02s'en faut.
01:22:03En revente, vous dites,
01:22:05arrêtez de jouer.
01:22:06Alors, qu'est-ce qui se passe
01:22:07si demain, Pierre Chaillot,
01:22:08il y a une nouvelle,
01:22:09enfin,
01:22:10ce qu'on a appelé
01:22:12une pandémie,
01:22:13en tout cas,
01:22:14une nouvelle alerte,
01:22:15qu'est-ce qu'il faut être
01:22:16très vigilant ?
01:22:17C'est regarder, enquêter,
01:22:19vraiment,
01:22:20renseignez-vous
01:22:21avant d'aller
01:22:22vers quoi que ce soit,
01:22:23et qu'est-ce que vous dites
01:22:24à la fois
01:22:26aux patients,
01:22:27à nous tous,
01:22:28aux médecins,
01:22:29au gouvernement, etc.
01:22:30C'est quoi,
01:22:31un devoir de prudence,
01:22:32un devoir de...
01:22:34Non pas un principe
01:22:35de précaution,
01:22:36mais qu'est-ce qu'on leur dit ?
01:22:37Qu'est-ce qu'on lui dit ?
01:22:38On dit de ne pas céder
01:22:40et d'arrêter
01:22:41de croire
01:22:42les prêcheurs
01:22:43de l'apocalypse
01:22:44qui l'annoncent tous les matins
01:22:45sans jamais qu'elle arrive.
01:22:47Vous avez parlé
01:22:48de Ferguson,
01:22:49il y en a d'autres,
01:22:50d'autres qui sont...
01:22:51C'est d'ailleurs,
01:22:52André Bercoff,
01:22:54rappelez-vous de H1N1,
01:22:55qui était sur le même principe.
01:22:56Tout à fait.
01:22:57On peut dire
01:22:58l'escroquerie H1N1,
01:22:59puisque c'est ce qu'on en réduit
01:23:00du rapport du Sénat français,
01:23:02qui a été rédigé
01:23:03et qui est riche
01:23:04d'instructions
01:23:05et d'informations,
01:23:06où, à l'intérieur,
01:23:07il nous explique
01:23:08que les experts
01:23:10des pandémies
01:23:11ne se posaient déjà,
01:23:12à l'époque,
01:23:13plus la question
01:23:14de savoir
01:23:15si la pandémie mortelle
01:23:17allait arriver,
01:23:18mais uniquement
01:23:19quand elle est arrivée.
01:23:20C'est-à-dire que
01:23:21l'ensemble de ces experts
01:23:22sont en permanence
01:23:24dans l'attente
01:23:25de pouvoir enfin annoncer
01:23:26la grande pandémie
01:23:27de leur vie.
01:23:28C'est d'ailleurs
01:23:29ce que raconte
01:23:30Antoine Flahaut
01:23:32dans son livre
01:23:33du Covid-19,
01:23:34qu'enfin, ça y est,
01:23:35c'est arrivé.
01:23:36Non, ce n'est pas arrivé,
01:23:37et même lorsque
01:23:38les grands dirigeants
01:23:40se réunissent
01:23:41dans des sommets,
01:23:42par exemple,
01:23:43au World Economic Forum,
01:23:44ils sont en permanence
01:23:45en train de se raconter
01:23:47l'histoire de la pandémie
01:23:48qui va ravager l'humanité
01:23:49et comment, entre eux,
01:23:50et en prenant
01:23:51les bonnes décisions
01:23:52entre eux,
01:23:54ils vont réussir
01:23:55à nous sauver, nous,
01:23:56d'ailleurs,
01:23:57de la pandémie
01:23:58qui est due
01:23:59à nos mauvais comportements.
01:24:00Nous sommes trop proches
01:24:02des uns des autres
01:24:03et ce sont toujours
01:24:04nos mauvais comportements
01:24:05qui font courir
01:24:06en nous empêchant
01:24:07de faire des bêtises.
01:24:09De vivre, oui, presque.
01:24:10C'est ces enfants
01:24:11que nous sommes.
01:24:12Et donc, voilà,
01:24:13il faut prendre conscience
01:24:14du niveau de panique
01:24:16autogénérée,
01:24:17de la croyance,
01:24:18parce que ce n'est pas
01:24:19de la science,
01:24:20ce sont des croyances
01:24:21de ces gens-là
01:24:22et qu'il est grand temps
01:24:24de redescendre
01:24:25les pieds sur terre,
01:24:26de faire des bilans à froid
01:24:27de ce qui s'est passé
01:24:28et d'éviter de retomber
01:24:29dans les mêmes psychoses
01:24:31trop vite.
01:24:32Oui, c'est tout le problème,
01:24:33effectivement,
01:24:34de la psychose
01:24:36Juste un mot,
01:24:37est-ce que vous seriez heureux
01:24:39de la nomination
01:24:40de Robert Kennedy Junior
01:24:41au ministère
01:24:42de la Santé américain ?
01:24:44Écoutez, au moins,
01:24:45c'est d'ailleurs
01:24:46un des gros avantages
01:24:47de ce qui se passe
01:24:48aux Etats-Unis,
01:24:49c'est qu'il y a
01:24:51un changement politique.
01:24:52Qui dit changement politique
01:24:53dit que les nouveaux
01:24:54vont au moins profiter
01:24:55de la situation
01:24:56pour taper sur les anciens
01:24:58et donc ressortir
01:24:59quelques bilans,
01:25:00ce qui nous permettra
01:25:01de faire de la lumière
01:25:02sur quelques aspects.
01:25:03Et Robert Kennedy
01:25:04dit qu'il s'intéresse
01:25:05de vérifier la sécurité
01:25:07et l'efficacité
01:25:08des vaccins,
01:25:09pas que des vaccins Covid,
01:25:10d'ailleurs,
01:25:11c'est quand même
01:25:12le minimum en science,
01:25:14il faut dire.
01:25:15Donc ça peut être
01:25:16un bon aspect
01:25:17et puis un bon aspect
01:25:18pour nous, Français,
01:25:19nous rendre compte
01:25:21qu'à l'extérieur
01:25:22de nos murs,
01:25:23nous qui n'avons pas
01:25:24de changement politique,
01:25:25il existe des personnes
01:25:26qui se posent des questions.
01:25:28Et le principal objectif
01:25:29de mon livre,
01:25:30c'est quand même
01:25:31de mettre en lumière
01:25:32les victimes
01:25:33et de faire le public
01:25:34se rendre compte
01:25:35que ça existe
01:25:37pour de vrai,
01:25:38qu'il faut les croire,
01:25:39qu'il faut les soutenir
01:25:40de façon à en tirer
01:25:41des leçons.
01:25:42Je précise d'ailleurs
01:25:44que tous mes droits d'auteur
01:25:45iront une fois de plus
01:25:46à des associations
01:25:47justement ici
01:25:48qui s'occupent des victimes
01:25:49des vaccins
01:25:51et notamment Verity France
01:25:52et le Revav pour n'en citer
01:25:53que deux.
01:25:54Et vous l'avez fait
01:25:55pour votre premier livre.
01:25:56Merci Pierre Chaillot
01:25:58et lisez, lisez
01:25:59Victimes des vaccins du Covid,
01:26:00ça vient de paraître
01:26:01sur l'artilleur.
01:26:02Il vous aura.

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