• avant-hier
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états

##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-01-21##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00...
00:00:02-"Sud Radio", Berghoff, dans tous ses Etats.
00:00:05...
00:00:06-"Nous sommes en guerre."
00:00:07...
00:00:13-"Le face-à-face entre le président qui arrive
00:00:16et celui qui part."
00:00:17-"Se diront quelques mots dont nous ne connaîtrons pas la teneur."
00:00:21-"Qu'est-ce que c'est que ça ?" -"Un vestiture, mon vieux."
00:00:24-"C'est aujourd'hui." -"Bonjour."
00:00:26-"Donald Trump face à Joe Biden."
00:00:28-"Le code de la bombe nucléaire a changé.
00:00:31C'est le digicode de la baraque."
00:00:32-"Joe Biden l'accueille sur le perron de la Maison-Blanche."
00:00:36-"On a des tueurs." -"Evidemment."
00:00:38...
00:00:39-"En Ukraine, Volodymyr Zelensky a salué
00:00:42l'investiture de Donald Trump."
00:00:44-"La guerre est déclarée contre les Russes."
00:00:46-"C'est mon cadeau de bienvenue." -"Nous sommes en guerre."
00:00:50...
00:00:51-"La guerre, la guerre à tous les Etats."
00:00:53Mais alors là, ça se corse, c'est le cas de le dire.
00:00:56Ça se corse avec l'investiture de Donald Trump, hier,
00:01:01et ces mesures en rafale, en rafale, on le sait,
00:01:05une centaine déjà de décrets signés,
00:01:08sans parler des discours, sans parler de tout ça.
00:01:10Je rappelle simplement, 1er jour de Trump,
00:01:1342 dégrés et mémorandum, 115 nominations,
00:01:16plus de 200 mesures exécutives,
00:01:1860 minutes avec la presse, 3 discours historiques.
00:01:21François Asselineau nous rappelle, 1er jour de Macron,
00:01:25c'était la pyramide du Louvre, vous vous rappelez,
00:01:27et 1er jour de Bayrou, c'était un alerteur à la mairie de Pau.
00:01:31Oui, mais nous, on prend le temps de la réflexion,
00:01:34on fonce pas comme ce Trump qui tire plus vite que son ombre.
00:01:40Non, c'est pas comme ça.
00:01:41Et puis, Trump a annoncé notamment
00:01:44qu'il allait retirer les USA de l'OMS.
00:01:48Terminé, pour le moment, en tout cas,
00:01:51notre collaboration avec l'OMS,
00:01:54et puis, alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:01:56On va en parler avec le professeur Didier Raoult,
00:01:59qui lui revient des Etats-Unis.
00:02:00Oui, qu'est-ce qu'il est allé faire ?
00:02:03On va en parler, et on va parler de ce qui se passe,
00:02:06là, pour une fois, on va être plus international que national,
00:02:09avec ses rapports entre le pouvoir, la santé, le Covid,
00:02:13parce que je rappelle que, dans les dernières heures
00:02:17de sa présidence,
00:02:19l'inter, j'allais dire, le père, Joe Robinette Biden,
00:02:23a pardonné, a fait un pardon préventif,
00:02:25une grâce préventive à qui ?
00:02:27À Anthony Fauci.
00:02:28Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies
00:02:32et des maladies infectieuses.
00:02:33Voilà, on va en parler.
00:02:34Qu'est-ce qui se passe ?
00:02:36On va en parler notamment avec Didier Raoult.
00:02:39Et puis, on va parler de cette histoire absolument rocambolaise,
00:02:44un peu cirque, que oui, il faut quitter X.
00:02:46Vous savez, le hashtag sorti, le mouvement Hello, quitte X, voilà.
00:02:51C'était, paraît-il, le CNRS ?
00:02:53Non, ce n'est pas le CNRS, mais un membre du CNRS.
00:02:56On va en parler aussi avec Idriss Amerkan.
00:02:59Et puis, on va parler aussi de quelqu'un qui est élu à Washington,
00:03:02qui a dîné hier avec Robert Kennedy Junior,
00:03:07c'est Christian Perron.
00:03:08On va aussi la voir ensuite avec Sarah Knafo également,
00:03:11qui va nous raconter de Washington ce qui s'est passé hier.
00:03:15Et puis, les bravos, vous voyez,
00:03:17il y aura beaucoup, beaucoup de choses à dire,
00:03:20mais surtout, beaucoup de choses à questionner.
00:03:23À tout de suite.
00:03:24Radio.
00:03:27Les Français parlent au français.
00:03:30Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:33Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:36Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:39Juste avant de nous entretenir avec le professeur Didier Raoult,
00:03:43on va parler de cette extraordinaire spécificité de l'Amérique.
00:03:46Dieu sait s'il y a des choses bien,
00:03:48mais Dieu sait s'il y a des choses qui fonctionnent de façon bizarre.
00:03:52C'est cette grâce préventive.
00:03:54C'est quand même incroyable.
00:03:55On sait que, donc, on l'a su,
00:03:57trois heures avant de quitter son bureau présidentiel,
00:04:00mais vraiment à la dernière limite,
00:04:02on sait qu'il avait déjà pardonné,
00:04:04qu'on dit, entre guillemets, à son fils,
00:04:07à Biden, on ne va pas en parler de cela.
00:04:09Et puis, toute sa famille,
00:04:10toute la famille, absolument, Biden,
00:04:13absolument, depuis d'ailleurs le 1er janvier 2014, attention,
00:04:17et la même chose avec, donc,
00:04:19le docteur Anthony Fauci,
00:04:21M. Covid-19, M. Santé de l'Amérique,
00:04:24qu'il a également gracié préventivement.
00:04:28Alors, qu'est-ce que c'est que cette grâce ?
00:04:31Vous faites l'émission avec moi.
00:04:33Quelle est cette grâce préventive ?
00:04:36Les grâces présidentielles préventives
00:04:38sont inscrites dans l'article 2, section 2,
00:04:41clause 1 de la Constitution américaine,
00:04:43qui dit ceci en raccourci.
00:04:44Le président aura le pouvoir de gracier de manière illimitée,
00:04:48sauf en cas de procédure de destitution,
00:04:50avant que des poursuites judiciaires ne soient engagées
00:04:53ou pendant leur exécution, ou après condamnation et jugement.
00:04:56La grâce préventive ne doit pas dénoter une culpabilité.
00:04:59Joe Biden le précise dans son communiqué.
00:05:01En l'exprimant de cette façon,
00:05:03l'octroi de ces grâces ne doit pas être interprétée
00:05:06comme une reconnaissance de culpabilité
00:05:08Notre nation doit une dette de gratitude à ses fonctionnaires
00:05:11pour leur engagement inlassable envers notre pays.
00:05:15Dites-moi, professeur Didier Raoult, bonjour.
00:05:18Bonjour.
00:05:19Qu'est-ce que vous pensez de...
00:05:22Quand vous avez été poursuivi et attaqué comme vous l'avez été,
00:05:25c'est intéressant, cette espèce de pardon présidentiel
00:05:28avant qu'il n'y eut une poursuite.
00:05:30C'est-à-dire, je leur pardonne,
00:05:32ils sont absolument, aujourd'hui, immunisés contre...
00:05:35En principe, qu'ont toutes poursuites,
00:05:38notamment Fauci.
00:05:39Mais voilà, écoutez, il n'y a pas de problème.
00:05:42Je suis le président, je peux le faire et je l'ai fait.
00:05:45Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:05:47D'abord, je crois, je ne suis pas un expert de ça,
00:05:50mais c'est ce que j'ai lu,
00:05:51c'est que c'est la première fois qu'un président utilise une grâce
00:05:54avant qu'il n'y ait même une enquête qui soit réalisée sur quelqu'un.
00:05:59Et quand il dit que ce n'est pas une preuve de culpabilité, ça fait rire.
00:06:02On ne voit pas de quoi on peut amnistier quelqu'un
00:06:04s'il n'est pas présumé coupable à raison ou à tort.
00:06:08Donc, moi, ça me frappe, si vous voulez, les gens...
00:06:12J'ai toujours été comme ça.
00:06:13Je me méfie des gens qui donnent des leçons de morale.
00:06:15Je me suis toujours méfié de ça.
00:06:17Et souvent, je pense qu'il ne faut jamais croire
00:06:20ce que les gens disent être, en général.
00:06:21Quand ils disent être quelque chose, ce qu'ils sont, c'est le contraire.
00:06:24Et donc, c'est que cette administration
00:06:27et les démocrates qui ont pris une raclée phénoménale,
00:06:31une des plus grandes de l'histoire des États-Unis,
00:06:33en réalité, ont été tout ce temps des gens malhonnêtes.
00:06:36S'ils ont empoisonné la première présidence de Trump
00:06:41en prétendant qu'il avait été élu grâce aux Russes,
00:06:44ensuite, quand il a demandé que les renseignements
00:06:49sur les Magouilles, pas d'autre nom, du fils Biden en Ukraine
00:06:53soient divulgués, il a été accaté encore une fois.
00:06:56Il a été...
00:06:58– D'agents russes.
00:06:59– D'agents russes, oui.
00:07:00D'agents russes, oui, ils ont tenté, Pelosi a tenté de le destituer.
00:07:05Et là, on voit ça continuer.
00:07:06On voit bien que Biden, en réalité, ce n'est pas un type qui a une morale.
00:07:10C'est-à-dire qu'il préserve son fils d'être puni en disant
00:07:14non, non, ce n'est pas parce qu'il a fait des crimes,
00:07:16c'est parce que c'est mon fils.
00:07:18Et là, il préserve ça aussi en disant non, non,
00:07:21ce n'est pas parce qu'il a commis quelque chose qui n'était pas bien,
00:07:23alors qu'on pense, en tout cas, moi, je fais partie des gens
00:07:26qui pensent que l'action de Fauci a probablement entraîné
00:07:29des dizaines de milliers de morts.
00:07:30Donc, c'est une chose très sérieuse, ça.
00:07:32Donc, c'est très intéressant de voir de quel côté,
00:07:35quand je dis on est les gentils, je sais ce qu'on dit.
00:07:37Voilà.
00:07:39Les gens qui tordent la loi, qui tordent les règles,
00:07:41qui abusent de leur pouvoir, c'est eux qui posent un problème.
00:07:46Et c'est eux qui traitent l'autre de Hitler,
00:07:48ce qui est quand même un roman.
00:07:49– Oui, intéressant. On a vu ça avec...
00:07:52Vous tendez le bras, maintenant, vous êtes Hitler, voilà.
00:07:55– Voilà. C'est assez phénoménal parce qu'effectivement,
00:07:59je vais aller aux États-Unis faire une intervention,
00:08:03une interview qui sera bientôt online,
00:08:05interviewée par celui qui a été le directeur de campagne de Kennedy,
00:08:11Delby.
00:08:12Et donc, ce qui est frappant aux États-Unis,
00:08:15c'est que la reproche majeure qui est faite à l'administration Biden,
00:08:20outre que c'est un abus de pouvoir d'utiliser ce qu'ils ont fait
00:08:24à Trump, c'est-à-dire tous les moyens légaux possibles et imaginables
00:08:28pour lui faire un procès tous les trois mois,
00:08:30si vous voulez, plus les gens lui ont tiré dessus.
00:08:34Du coup, d'ailleurs, quand on passe à travers tout ça,
00:08:37on devient un héros pour tout le monde.
00:08:38C'est-à-dire, on est là quelqu'un qui...
00:08:40Et donc, en concrètement, ils ont renforcé sa popularité.
00:08:43– Bien sûr, mais...
00:08:44– Ce qui les marque le plus, c'est rassurant,
00:08:46parce que je ne peux pas dire que j'étais très rassuré
00:08:48ces dernières années par l'Amérique,
00:08:50mais là, il y a un retour de l'Amérique.
00:08:53– Il y a quelque chose qui se passe, oui.
00:08:54– De la liberté.
00:08:55– Alors justement...
00:08:57– Ce qu'ils ne peuvent pas supporter, c'est les contraintes et les obligations
00:09:00qu'on leur a faites en leur disant « c'est au nom de la science ».
00:09:03Et ce n'était pas au nom de la science,
00:09:05c'est au nom d'une opinion transformée en « vous savez, c'est ça la science ».
00:09:08Et moi, comme scientifique, j'en ai un peu assez que les gens me disent
00:09:12« vous savez, on fait ça parce que politiquement, c'est bien,
00:09:15et puis c'est rentable pour des gens pour qui c'est rentable ».
00:09:18Et deuxièmement, c'est parce que c'est la science,
00:09:20et ce n'est pas la science, c'est une opinion à un moment donné.
00:09:22– C'est ça, et ça, il ne faudrait jamais l'oublier, justement.
00:09:26Ce qu'on fait au nom de la science, comme on disait l'autre,
00:09:29« que de crimes on commet en ton nom ».
00:09:31Juste, je voudrais vous parler,
00:09:33vous étiez donc aux Etats-Unis pendant une dizaine de jours,
00:09:35vous avez rencontré, fait un entretien que vous allez publier sur votre site.
00:09:39Alors, que vous a dit ce directeur de campagne de Robert Kennedy Junior
00:09:46qui s'apprête à prendre des fonctions, on le sait, dans les jours qui viennent,
00:09:51bientôt, quelle est la position aujourd'hui, sur le plan de la santé,
00:09:55sur le plan de ce qui s'est passé pendant 4 ans avec le Covid, etc.
00:09:58Quelle est la position à eux,
00:10:00à ceux qui s'apprêtent à prendre aujourd'hui le pouvoir ?
00:10:03– Ils sont assez, on est assez en phase, ils sont lucides, si vous voulez,
00:10:07sur le fait que l'hydroxychloroquine, il y a eu un montage,
00:10:12un enfumage extraordinaire pour faire penser
00:10:14que l'un des médicaments les plus prescrits au monde était toxique.
00:10:18Ça, n'importe qui qui veut bien s'arrêter 2 minutes
00:10:21à regarder l'histoire de ce médicament ne peut pas croire qu'il soit toxique,
00:10:25à ce point, c'est pas possible.
00:10:26Donc c'est une vraie question, il est extrêmement lucide,
00:10:30moi je recommande à ceux qui ne l'ont pas lu le livre qu'a écrit Kennedy,
00:10:34qui a été traduit en français, qui s'appelle
00:10:37« Gates, Fauci et Big Pharma »
00:10:39– Oui, Gates, Fauci et Big Pharma, oui absolument.
00:10:41– C'est l'explosif sur lequel il explique très bien
00:10:45que l'hydroxychloroquine a été torpillée,
00:10:47parce que si on avait laissé l'hydroxychloroquine,
00:10:49dont il y a maintenant plus de 1000 études
00:10:52qui ont été publiées sur l'hydroxychloroquine,
00:10:53enfin vous le savez, il faut regarder l'essai19.com,
00:10:57et dedans on voit que la moyenne des résultats,
00:11:00c'est la même que celle que l'on a eue,
00:11:02c'est-à-dire 70% de baisse de la mortalité presque précocement
00:11:06et 30% chez les patients hospitalisés, sur des milliers d'études.
00:11:10Donc si vous voulez, les gens peuvent toujours s'acharner sur la première étude,
00:11:14la nôtre avait l'intérêt d'être la première,
00:11:16mais en pratique, il y a eu des études qui ont été publiées partout.
00:11:20– C'est intéressant d'ailleurs qu'à propos de Fauci,
00:11:23vous savez que les mails en Amérique justement,
00:11:25la loi américaine permet à tout citoyen de demander un accès
00:11:28aux documents de n'importe laquelle des agences fédérales,
00:11:30dont fait partie le directeur Fauci,
00:11:33et il y avait ce mail, enfin on en a parlé,
00:11:36mais c'est intéressant de le rappeler,
00:11:38il y a eu un échange entre Anthony Fauci et Jean-François Delfraissy,
00:11:42à l'époque président du conseil scientifique,
00:11:44à l'époque, au sujet du traitement que vous défendiez Didier Raoult,
00:11:48et le président du conseil, donc Delfraissy, dit à Fauci,
00:11:51voilà j'ai une énorme pression politique pour autoriser l'hydroxychloroquine
00:11:55et en donner à tout le monde, mais, ajoute Delfraissy,
00:11:58j'y résiste pour le moment, voilà.
00:12:00Puis il dit, ces données ne sont pas particulièrement convaincantes,
00:12:03vous observez un signal légèrement positif,
00:12:05il doit être confirmé par un essai randomisé,
00:12:08bien mêlé, bon c'était il y a 4 ans, sinon 5 ans.
00:12:11Mais ce qui est intéressant dans cette histoire,
00:12:13c'est que comment quelqu'un, justement, comme Fauci,
00:12:16on revient, et chez nous, n'en parlons pas,
00:12:19tous ces responsables quand même, d'au moins de négligence pour ne pas dire plus,
00:12:25comment il se fait qu'ils peuvent passer à travers les mailles du filet,
00:12:29et apparemment, Fauci quand même, vous êtes de ceux qui pensaient
00:12:33qu'il est responsable de plusieurs milliers de morts,
00:12:35certains disent des dizaines de milliers,
00:12:37peut passer à travers les gouttes, dans un pays, l'Amérique,
00:12:39où effectivement on parle de la liberté d'expression,
00:12:42mais aussi de la sanction.
00:12:46– Eh bien, vous voyez comment on peut faire en trichant,
00:12:48c'est ce que fait Biden, c'est-à-dire, ils disent,
00:12:50écoutez, il n'y a rien à voir, vous ne pouvez pas évaluer
00:12:52ce qu'a dit M. Fauci, c'est terminé.
00:12:54Donc c'est un déni de la démocratie et de la séparation des pouvoirs,
00:12:59qui est un des éléments majeurs de la démocratie américaine,
00:13:03c'est que la démocratie américaine a pris très au sérieux
00:13:05ce que disait Montesquieu, un peu à la différence de la nôtre,
00:13:08mais moi j'ai vu ça aussi, j'ai vu que j'avais encore cette naïveté,
00:13:12parce que je ne m'étais pas beaucoup confronté à la justice,
00:13:15si vous voulez, de penser que c'était un pouvoir indépendant,
00:13:17pour m'en rendre compte que ce n'était pas vrai.
00:13:19Donc encore une fois, ce qui est marquant aux États-Unis,
00:13:22la plus grande, ce qui les a le plus choqués,
00:13:25c'est la contrainte basée sur une science virtuelle,
00:13:29si vous voulez, qui ne représentait jamais que l'opinion de Fauci et de Bill Gates.
00:13:34Et donc, pratique, et Bill Gates, vous savez qu'ils essaient de le choper
00:13:37sur le fait de lui taxer sa fondation,
00:13:41ce qui l'emmènerait à perdre un milliard de dollars,
00:13:44parce que sa fondation n'est pas du tout, c'est un cheval de Troyes,
00:13:47en réalité, pour lui faire gagner de l'argent,
00:13:49c'est-à-dire pour faire prescrire des vaccins dans lesquels il a investi,
00:13:52dans lesquels il a gagné un milliard de dollars sur les deux vaccins ARN, quand même.
00:13:56Donc, c'est très intéressant, d'autre part, moi,
00:14:00il me posait la question de savoir quel serait le premier conseil
00:14:03que je leur donnerais pour ce qu'il devait faire le premier jour.
00:14:06Oui, j'ai tombé juste, j'ai dû sortir de l'OMS.
00:14:10L'OMS, les quatre premiers, c'est-à-dire les trois premiers,
00:14:12sont des organismes qui ne cherchent qu'à gagner de l'argent.
00:14:16Et le quatrième, c'est les États-Unis.
00:14:17Il faut les sortir de là, parce que les restes,
00:14:20ceux qui tiennent les ficelles de l'OMS, c'est-à-dire ceux qui payent,
00:14:23c'est deux fondations de Bill Gates et une fondation de l'industrie pharmaceutique.
00:14:27C'est ça, les quatre premiers.
00:14:28– Et la Chine, quand même, et la Chine ?
00:14:30– Non, non, mais la Chine est loin derrière.
00:14:32Les quatre premiers, encore une fois, c'est Bill Gates.
00:14:34– L'USA et les deux fondations de Bill Gates.
00:14:36– Et une association de, il y en a un qui est la Gavi,
00:14:39et l'autre qui est la Bill et Melinda Gates Foundation.
00:14:43Donc Bill Gates tient 17% du financement de l'OMS.
00:14:47Ensuite viennent les États-Unis, et ensuite vient une association,
00:14:52je ne vais pas dire de malfaiteurs, d'industrie pharmaceutique,
00:14:57qui ne sont pas là, il n'y a pas de repas être gratuit.
00:15:00Disait Milton Friedman, vous savez, ils ne payent pas pour rien.
00:15:03– Il n'y a pas de dîner gratuit.
00:15:04Didier Raoult, juste à votre avis, c'est intéressant,
00:15:07parce que vous l'avez conseillé, en tout cas,
00:15:09c'est un des premiers décrets, effectivement.
00:15:11Que peut entraîner comme conséquence, puisque là c'est acté,
00:15:15la sortie des États-Unis de l'OMS,
00:15:17donc plus de subvention, en tout cas, du gouvernement américain.
00:15:20Qu'est-ce que ça peut entraîner comme conséquence, à votre avis ?
00:15:23– Je pense que ça va faire un électrochoc.
00:15:27Déjà, vous savez, moi je connais pas mal,
00:15:31et j'ai pas mal d'échos en Afrique,
00:15:32si vous voulez, l'Afrique n'a plus aucune confiance dans l'OMS, aucune.
00:15:37Alors, et une des raisons, c'est que le président de l'OMS,
00:15:41c'est un Éthiopien qui a passé sa vie à bouffer de la chloroquine,
00:15:44parce que c'est un pays à paludisme,
00:15:46et qui a dit que la chloroquine tuait les gens dans 10% des cas.
00:15:49Donc j'ai dit, il voit bien que c'est un menteur,
00:15:50enfin c'est pas possible, ou il est fou, ou c'est un menteur.
00:15:53Donc c'est une chose tout à fait extraordinaire.
00:15:57Donc là-dedans, si un jour, comme disaient plusieurs textes célèbres religieux,
00:16:04ils ont des yeux, ils ne savent pas regarder,
00:16:07ils regardent, si vous voulez, c'est quand même extraordinaire d'avoir ça,
00:16:10un président de l'OMS qui est africain et qui dit que la chloroquine ça tue les gens.
00:16:14Deuxièmement, c'est extraordinaire, nous on a eu un truc extraordinaire aussi,
00:16:17qui était un ministre de la Santé,
00:16:19qui avait fait sa thèse sur la toxicité de l'hydroxychloroquine.
00:16:22Et quand il a été interrogé pour dire,
00:16:24mais vous ne voyez pas que l'essai anglais sur lequel vous vous êtes porté,
00:16:28Recovery, commence par une dose toxique d'hydroxychloroquine,
00:16:31sur lequel il pense, on dit que si vous prenez cette dose,
00:16:34il faut vous rendre aux urgences.
00:16:35Et le type a été interrogé, à la fois par Azalbert
00:16:38et par l'équipe qui a fait ce film extraordinaire,
00:16:42qui s'appelle Une épidémie de fraude.
00:16:44Et le type, on lui a demandé en direct,
00:16:46est-ce que vous savez quelle est la dose toxique d'hydroxychloroquine ?
00:16:49Et il a dit oui, ça doit être 10 fois la dose que nous on a.
00:16:52C'est-à-dire, le type qui a managé cette étude,
00:16:55qui a servi de cheval de Troyes, encore une fois,
00:16:57pour dire que les gens ne connaissaient pas la dose toxique,
00:17:01ne savaient pas ce qu'était la dose toxique d'hydroxychloroquine.
00:17:03Et donc, il a donné une dose toxique.
00:17:07Et pourquoi il a donné ça ?
00:17:09On lui demande pourquoi vous avez donné une dose pareille.
00:17:10Parce que moi, je le prends depuis 30 ans,
00:17:13je donne 600 mg et ça marche très bien.
00:17:15Eh bien, il dit, c'est parce que...
00:17:16Et là, c'est un des éléments majeurs dont je voudrais vous convaincre.
00:17:21C'est que, quand je vous disais, vous savez, notre monde a évolué,
00:17:25on est passé de 30 % de tertiaires à 80 % de tertiaires.
00:17:30Et c'est la même chose pour la médecine.
00:17:31Ces gens du tertiaire pensent
00:17:33que c'est eux qui doivent décider ce qu'est la médecine.
00:17:36Et sur qui il s'appuie ?
00:17:37Sur des mathématiciens ratés qui leur font des modèles.
00:17:40Et ça, c'est un...
00:17:41Un modélisateur.
00:17:42Voilà, c'est un modélisateur.
00:17:44Et il a demandé à un modélisateur de pharmacodynamics.
00:17:48On en a un qui est célèbre et qui est aussi un cinglé.
00:17:51Et il lui a demandé quelle était la dose qu'il fallait donner.
00:17:53Et l'autre lui a donné une dose toxique, parce que c'est pas un docteur.
00:17:56S'il avait regardé n'importe quel traité,
00:17:58il aurait su que c'est pas des docteurs.
00:18:01– Confusion des genres, confusion des genres, et c'est terrible.
00:18:04– Oui, oui, et puis vous voyez bien.
00:18:06Vous avez bien vu sur les plateaux télé, n'importe qui,
00:18:09les types sont...
00:18:10Vous avez des spécialistes de néphrologie
00:18:12qui me donnent des leçons de maladie infectieuse.
00:18:14Vous avez des gens...
00:18:15– On a vu, on a vu.
00:18:16– Des profs de mathématiques, nous, qui nous harcèlent,
00:18:18nous disant c'est comme ça qu'il faut soigner les malades.
00:18:21Si vous voulez, on a un basculement de la connaissance.
00:18:25Et je vais vous dire ce qui est, pour Biden,
00:18:27moi je regardais, au début de la plupart du temps, je suis neutre,
00:18:30je regarde ce que font les gens.
00:18:31Donc quand Biden est arrivé, il a nommé,
00:18:35pour superviser toute la science américaine,
00:18:37un type absolument remarquable, qui s'appelle Eric Lander.
00:18:41Ce type est un scientifique exceptionnel,
00:18:43qui a un professeur scientifique exceptionnel.
00:18:45Quand je parle de professeur scientifique, je sais vraiment pourquoi je parle.
00:18:48Il est plus cité que moi, regarde quelle modestie.
00:18:51Et donc, ce type est resté quelques semaines et il a démissionné,
00:18:55parce que quand il a essayé de faire travailler les gens à Washington,
00:18:58ils ont porté plainte pour harcèlement moral.
00:19:00Il a dit écoutez, je comprends bien, je ne fais pas partie du mouvement,
00:19:03je suis désolé, je m'en vais.
00:19:04C'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas,
00:19:06et donc c'est la vraie leçon de Trump qui est très intéressante,
00:19:10il est passé là par quatre ans, il a fait une bêtise,
00:19:12il a gardé la même...
00:19:14– Bien sûr, il ne savait pas, à l'époque.
00:19:17– Et ils lui ont tout scié, donc c'est la première chose qu'il a fait,
00:19:20c'est les virer, et c'est comme ça qu'il faut faire.
00:19:22– Écoutez, en tout cas...
00:19:24– Quand Jean-François Bataille m'a demandé de l'aider à réfléchir
00:19:28sur les maladies infectieuses et le bioterrorisme,
00:19:29il a gardé la même administration qui, dès qu'il y a eu quelque chose,
00:19:33l'a trahi immédiatement, et il n'a pas joué son rôle.
00:19:36Et donc il aurait dû virer toute l'administration.
00:19:38– C'est le coup de poignard dans le dos,
00:19:39et les coups de poignard dans le dos, on sait ce que ça donne,
00:19:42et pas de confusion des gens.
00:19:43– Merci Didier Aoult, on reparlera de tout ça bientôt,
00:19:46mais en tout cas, c'est vraiment passionnant
00:19:48ce qui se passe actuellement du côté de Washington,
00:19:50on verra s'il y aura des répercussions en France,
00:19:53mais c'est une autre histoire.
00:19:54– Ici Sud Radio, les Français parlent au français,
00:20:03les carottes sont cuites, les carottes sont cuites.
00:20:07– Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:20:11– Alors il paraît que la question shakespearienne,
00:20:14la question la plus importante pour le devenir de la planète,
00:20:17faut-il ou ne pas faut-il quitter X ?
00:20:21Ah bon, question évidemment fascinante
00:20:24qui va changer la vie de milliards de gens.
00:20:27On en parle tout de suite.
00:20:28– Sud Radio André Bercov.
00:20:30Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:20:36– Ne me quitte pas, il faut oublier tout,
00:20:43de s'oublier, qui s'enfuit des gens.
00:20:46– Ah, imagine, une minute, Elon Musk en train de dire ça,
00:20:50ne me quitte pas, c'est pas vraiment le style d'Elon Musk,
00:20:54entre Elon Musk et Jacques Brel, merveilleuse chanson.
00:20:57Mais c'est intéressant de voir vraiment ce qui se passe,
00:21:01en tout cas en France, entre autres,
00:21:04par cette espèce de formidable cri, n'est-ce pas Elon Musk,
00:21:09évidemment comme Trump et à la droite Adolf Hitler,
00:21:13et donc il faut quitter X qui est devenu soudainement,
00:21:16c'est drôle depuis deux ans,
00:21:17que Musk a acquis cette plateforme,
00:21:21est devenu un instrument d'oppression terrifiante.
00:21:25Et puis alors voilà, qu'est-ce qui se passe ?
00:21:28Eh bien, quelques personnes créent un mouvement « Hello quitte X »,
00:21:35et l'une des personnes se prétend, enfin dit qu'il est d'ailleurs membre du CNRS,
00:21:42et alors les gens de Sandrine Rousseau à Marie Tondelier,
00:21:46« Je quitte X ou pas ? »
00:21:47Et c'est arrivé quand même qu'un éditeur, et pas n'importe lequel,
00:21:51Antoine Gallimard, le PDG des éditions qui porte son nom et suite son grand-père,
00:21:56depuis toujours, dit « Ah non, non, c'est plus possible, on quitte X »
00:21:59et puis beaucoup d'autres, etc.
00:22:01Idrissa Berkane, bonjour.
00:22:03– Bonjour André Berkhoff.
00:22:04– Alors, vous êtes essayiste, on vous connaît,
00:22:06on vous reçoit avec plaisir toujours,
00:22:08vous êtes auteur notamment de « Triomphe de votre intelligence »
00:22:11aux éditions Robert Laffont,
00:22:12alors est-ce que c'est encore une preuve
00:22:14de ce qui se passe actuellement avec cette polémique ?
00:22:18Alors qu'il y a vraiment d'autres problèmes,
00:22:20enfin cette polémique sur « Hello quitte X »,
00:22:22qui n'est pas seulement une polémique, mais qui est vraiment un mouvement,
00:22:25est-ce que, franchement, c'est encore un triomphe de l'intelligence, Idrissa ?
00:22:30– Non, pas vraiment, en fait, c'est beaucoup plus qu'une polémique,
00:22:33c'est un scandale, c'est un scandale d'État,
00:22:35au point qu'un député, le député Renaud, a préparé une interpellation
00:22:40à l'intention d'Elisabeth Borne, ministre de la Recherche,
00:22:44parce que ce qui s'est passé est scandaleux.
00:22:46On a donc la presse, à partir d'une dépêche AFP,
00:22:49qui a titré « Comment le CNRS vous aide à quitter X ? »
00:22:53Surprise, bon ça a été repris.
00:22:54– Ça a été pris comme ça, dépêche AFP, comment le CNRS vous aide à quitter X, d'accord.
00:22:59– Absolument, et c'était un mensonge, le CNRS n'avait jamais validé ce projet,
00:23:03c'était un projet personnel d'un directeur de recherche du CNRS,
00:23:07qui s'appelle David Chabalarias, et qui se trouve, renseignement pris,
00:23:10être proche de Rudi Reichstadt, de Tristan Mendes France, et de Thierry Breton,
00:23:16qu'il a reçu hier dans l'enceinte des locaux du CNRS, dans son labo,
00:23:20où Thierry Breton a dit « Nous connaissons bien David, il nous a appelés,
00:23:23on est ravis d'être là ». Alors là, on a un premier problème,
00:23:27d'une part donc la presse, ou s'est trompée, ou a menti,
00:23:30parce que cette personne lui a fait croire que c'était le CNRS qui était derrière tout ça,
00:23:33non pas du tout, c'était uniquement son laboratoire.
00:23:36– Le CNRS a démenti d'ailleurs, c'est bien ça.
00:23:40– Bien sûr, puisque c'est très encadré, il y a tout un tas de textes de loi
00:23:44qui encadrent la façon dont on a le droit de dire « c'est le CNRS qui fait ça ou pas »,
00:23:48et pour commencer, on doit avoir un accord écrit, il faut une convention,
00:23:52je vous donne un seul texte de loi, l'article L531-8 du code de la recherche,
00:23:57qui dispose clairement qu'il faut une convention écrite
00:23:59pour des collaborations dans ce domaine-là,
00:24:02puis il y a un arrêté aussi du 30 mars 2012,
00:24:05qui précise bien qu'on n'a pas le droit d'utiliser le logo du CNRS
00:24:07sans autorisation écrite de la direction, ce n'était pas le cas.
00:24:11Alors, quel est le problème ?
00:24:13Ça a été présenté comme une initiative de science citoyenne,
00:24:16comme une initiative neutre et apolitique.
00:24:19Problème, on a Glucksmann qui a dit « j'ai planifié ça »,
00:24:24« je planifie la sortie de… »
00:24:25– Le député européen Ravai-Glucksmann que nous avions reçu sur Sud Radio, oui.
00:24:29– Il a dit ça sur votre antenne, donc c'est très bien,
00:24:32vous avez fait un très bon travail de journaliste,
00:24:34vous lui avez fait faire une déclaration.
00:24:36Le problème, c'est que cette déclaration contredit ce qui est écrit sur HelloKittX,
00:24:39où HelloKittX dit « nous sommes apolitiques, apartisans, etc. »
00:24:42Alors, c'est apolitique, c'est apartisan,
00:24:44sauf que ce logiciel qui déclare être en copyright du CNRS,
00:24:48quand vous allez sur le site qui l'héberge, qui s'appelle Github,
00:24:52c'est normal, sur Github on met le logiciel,
00:24:53vous voyez des trucs du genre « bisous les fachos » sur le bureau du CNRS.
00:24:59Bon, très bien, copyright CNRS, bisous les fachos, très très bien,
00:25:02pas de problème, vous allez nous donner quelques explications.
00:25:04Et puis, la vidéo qui fait la promotion de ça,
00:25:08elle s'ouvre sur Benoît Hamon et elle se termine sur Rokhaya Dialo.
00:25:12Moi, j'ai eu pas de problème, c'est de la politique, c'est pas de la recherche.
00:25:16Ils ont le droit de faire de la politique, c'est des politiciens,
00:25:19Glucksmann, il a le droit de faire de la politique,
00:25:20c'est un politicien, il peut pas nous dire que c'est pas politique.
00:25:23Vous n'avez certainement pas le droit que c'est de la recherche
00:25:25et que c'est quelque chose d'apolitique.
00:25:27Et puis, de toute façon, à quel moment faire une application
00:25:30qui facilite la migration de X vers Blue Sky, entreprise privée,
00:25:34est un travail de recherche scientifique ?
00:25:36Réponse O.
00:25:38Et puis, pour vous donner une métaphore toute simple,
00:25:39quand le nom du CNRS qui a été utilisé partout,
00:25:42si on a un capitaine de l'armée de terre
00:25:44qui crée un club de boules à Saint-Tropez,
00:25:47est-ce qu'il a le droit de dire que ce club de boules
00:25:48a été créé par l'armée de terre ?
00:25:50Mais bien sûr que non, évidemment pas.
00:25:54Donc là, on a ce David Chavalarias qui, avec son unité de recherche,
00:25:58crée une application politique, la déclare scientifique,
00:26:02mais elle est politique, elle est entourée de politiques,
00:26:04elle reçoit des politiques, elle est citée par des politiques
00:26:07et elle a un but politique, et il dit que c'est de la recherche.
00:26:10Et il fait ça avec le CNRS, dans l'enceinte du CNRS,
00:26:13avec les moyens du CNRS.
00:26:14Donc c'est pour ça qu'un député a préparé une interpellation parlementaire,
00:26:17parce que vous imaginez bien que ça pose quelques légers problèmes déontologiques,
00:26:20mais aussi légaux.
00:26:21Et après, je ne vous parle même pas des problèmes
00:26:24purement d'origine pénale ou commerciale,
00:26:27parce que là, quand vous utilisez cette application,
00:26:30vous faites une archive de votre compte X
00:26:33que vous transmettez au CNRS.
00:26:35C'est ça que fait cette application.
00:26:37Vous faites une archive de toute votre vie sur X
00:26:39que vous transmettez au CNRS.
00:26:41Problème.
00:26:42Ce collectif Hello Kitty X n'a aucune personnalité juridique.
00:26:46C'est une association non reconnue en droit français,
00:26:48c'est-à-dire qu'en gros, ce sont X personnes qui se sont réunies
00:26:52et qui n'ont pas de statut, pas de président.
00:26:54Ce n'est même pas une association loi 1901 ou etc.
00:26:57Même pas.
00:26:59Et ça, le CNRS n'a pas le droit de s'associer à des machins comme ça.
00:27:04Le CNRS, c'est très strict.
00:27:06Il ne peut s'associer qu'à des machins qui peuvent signer des contrats.
00:27:10Or, Hello Kitty X ne peut pas signer de contrat.
00:27:13Donc, c'est une initiative complètement personnelle
00:27:15d'un directeur de la recherche du CNRS en roue libre
00:27:19qui, en plus, quand on lui a demandé,
00:27:21on lui a dit, mais vous avez un permis pour ça ?
00:27:23On l'a interpellé sur X.
00:27:24On lui a dit, mais quel est votre permis ?
00:27:25Vous roulez sur l'A86.
00:27:27Contrôle, permis, carte grise, assurance, c'est normal.
00:27:30Eh bien là, il nous dit, oulala, outrage à agent.
00:27:33Oui.
00:27:34Et d'ailleurs, Idriss, juste un mot,
00:27:36il a dit, d'ailleurs, l'outrage à l'égard d'un agent,
00:27:38David Chavallarias, il a tweeté sur X, d'ailleurs,
00:27:41chargé d'une mission de service public
00:27:43et puni de 7500 euros d'amende s'il est commis par un auteur unique,
00:27:476 mois d'emprisonnement et 5500 euros
00:27:49s'il est commis par plusieurs auteurs.
00:27:52Nous sommes dans le deuxième cas.
00:27:54Voilà ce qu'il dit.
00:27:55Et je voudrais juste ajouter un commentaire toujours historique
00:27:58de l'essayiste que nous connaissons bien,
00:28:00Florence Bergeau Blacker.
00:28:02Elle dit, je suis fonctionnaire du CNRS.
00:28:05Votre victimisation est absurde.
00:28:07Elle répond à David Chavallarias.
00:28:09Aucun agent n'est harcelé par ceux que vous appelez les conspifachos
00:28:13qui a bon droit à vous demander compte sur ce boycott organisé
00:28:16au nom du premier centre de recherche publique français.
00:28:20C'est exactement ça.
00:28:21C'est-à-dire que là, si on suivait les délires de ce directeur de recherche,
00:28:24on aurait la jurisprudence Chavallarias,
00:28:26elle mérite bien de porter son nom,
00:28:28qui disposerait, en gros, que n'importe quel fonctionnaire
00:28:30de catégorie C, B ou A,
00:28:32s'il se prend un contrôle de police sur l'autoroute,
00:28:35il peut dire outrage.
00:28:36Mais pas du tout.
00:28:37Régis De Castelnau, qui est avocat et qui lui a d'ailleurs opposé son livre,
00:28:41il a écrit un livre, Régis De Castelnau,
00:28:42Le fonctionnaire face au juge pénal.
00:28:44Très marrant.
00:28:45Il lui a dit, il va falloir faire votre éducation, M. Chavallarias,
00:28:48parce qu'en fait, l'outrage à agent,
00:28:50c'est dans une mission de service public.
00:28:52Et ça ne reconnaît pas la personne, ça reconnaît la mission.
00:28:55Or, en quoi HelloKittX est une mission de service public ?
00:28:59Expliquez-moi.
00:29:00En quoi HelloKittX, en quoi une application
00:29:03qui n'a pas de personnalité juridique,
00:29:05qui est un groupe de potes, concrètement,
00:29:07qui n'a aucune lettre signée du CNRS lui donnant cette autorisation
00:29:10et même le droit d'utiliser son logo à cette fin,
00:29:12qui s'entoure de politique et qui fait du militantisme,
00:29:15voire du prosélytisme ?
00:29:16Ce sera de déterminer.
00:29:18En quoi ça, c'est un service public ?
00:29:20Réponse, en rien.
00:29:21Mais alors, Idriss Aberkhan, juste un mot.
00:29:23Le CNRS, d'accord, mais il n'a pas désavoué, Chavallarias.
00:29:27C'est intéressant, là.
00:29:28On les sent un tout petit peu, je ne sais pas,
00:29:31un peu embarrassés, un peu dans l'ambiguïté quand même, non ?
00:29:35Et vous connaissez tout à fait la réponse à cela.
00:29:38C'est que Thierry Breton est quelqu'un de puissant.
00:29:41Quand on est le président directeur général du CNRS,
00:29:44on ne veut pas s'aliéner à un directeur de recherche
00:29:47qui connaît personnellement Thierry Breton.
00:29:49Si n'importe quel autre directeur de recherche avait fait ça,
00:29:52et l'essayiste que vous avez citée est directrice de recherche,
00:29:55elle est fonctionnaire au CNRS,
00:29:56elle s'est prise des sanctions disciplinaires par le CNRS.
00:29:59Elle n'a pas la chance de connaître personnellement Thierry Breton.
00:30:02Elle n'a pas la chance de recevoir Thierry Breton dans ses locaux,
00:30:05dans les locaux de son laboratoire,
00:30:06et que Thierry Breton dise dans un direct sur YouTube, hier,
00:30:09« Nous connaissons bien David. »
00:30:11Mais oui, David, first name, bien entendu, aucun conflit d'intérêt.
00:30:14Elle n'a pas cette chance-là.
00:30:16Mais si vous êtes un directeur de recherche qui a Thierry Breton,
00:30:19qui dit « Je connais bien David »,
00:30:20et qui intervient d'ailleurs en commission sénatoriale,
00:30:22c'est le cas de ce monsieur Chavalarias,
00:30:24le président directeur général du CNRS va prendre quelques pincettes,
00:30:28parce qu'il sait que sa carrière peut en pâtir.
00:30:30Il a n'empêche été convoqué,
00:30:32parce qu'on lui a demandé d'où ça sort ce truc,
00:30:34quelles sont les autorisations, quel est le cadre légal,
00:30:36à quel moment vous avez signé l'autorisation de faire ce machin HelloKittX
00:30:40avec un repo GitHub qui dit « Bisous les fachos »
00:30:43avec un copyright CNRS,
00:30:44à quel moment on a fini en roue libre, comme ça,
00:30:48à faire du prosélytisme politique, à faire du favoritisme politique,
00:30:52à faire une campagne politique,
00:30:53en appelant ça de la science et un service public ?
00:30:55Eh bien, nous, les citoyens, nous demandons des réponses,
00:30:58et nous les aurons.
00:31:00C'est intéressant, Idriss Abarkhan, parce que juste avant vous,
00:31:02il y avait Didier Raoult qui disait comment, au nom de la science,
00:31:06on commet très souvent n'importe quoi sous le couvert de la science,
00:31:10et on voit qu'il le disait, la science, c'est pas du tout ça.
00:31:13En l'occurrence, ici, on verra ce que fera la justice,
00:31:16mais c'est intéressant de voir comment on mélange les genres
00:31:19et comment on confond les étiquettes.
00:31:22Merci, Idriss Abarkhan.
00:31:24Merci à vous, André Bercoff.
00:31:27Ici Sud Radio.
00:31:30Les Français parlent au français.
00:31:34Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:31:37Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:31:40Sud Radio, Bercoff, dans tous ses états.
00:31:43Alors, que pensez-vous, auditeurs de Sud Radio, résistants de Sud Radio ?
00:31:47Que pensez-vous des premières décisions, déclarations de Trump ?
00:31:53Nous en avons commenté avec Didier Raoult.
00:31:55Et que pensez-vous, effectivement, vous, si vous êtes sur X,
00:31:59allez-vous le quitter ou pas ?
00:32:01Appelez 0 826 300 300.
00:32:03On aimerait beaucoup avoir vos avis et votre ressenti.
00:32:08Et puis là, on va parler de quoi ?
00:32:09Eh bien, on va parler de tromperie.
00:32:12Ah bon ? Quoi ? Qui ? Comment ?
00:32:14Écoutez.
00:32:15Sud Radio, Bercoff, dans tous ses états.
00:32:18Les perles du jour.
00:32:20Et de chanter la chanson
00:32:23Toujours la même chanson
00:32:27La chanson du cocu
00:32:32Oh là là là là !
00:32:34Encore Gilbert Bécaud qui veut nous chanter la chanson des cocus.
00:32:37Mais c'est l'hymne national, ça, Gilbert Bécaud.
00:32:40La chanson du cocu, c'est devenu l'hymne national.
00:32:43Ou presque, ou presque, ou presque.
00:32:44Mais il y a eu un petit incident intéressant, là, récemment.
00:32:50Et vous allez voir, c'est plein d'humour.
00:32:53On est contents parce que nous avons des gens qui ont de l'humour.
00:32:56Alors, c'était le 19 janvier.
00:32:59On a interrogé Jean-Luc Mélenchon dans le grand jury RTL.
00:33:03Et voici ce qu'on lui demandait et voici ce qu'il a répondu.
00:33:06Dans une interview à la Tribune Dimanche que je citais tout à l'heure,
00:33:09François Hollande dit
00:33:10« Les socialistes ont la clé jusqu'en 2027.
00:33:14C'en est fini de la position irrespectueuse et arrogante de LFI
00:33:17au sein du nouveau Front populaire. »
00:33:20Est-ce que c'est faux, ce que dit François Hollande ?
00:33:21Alors, c'est du François Hollande signé.
00:33:23Cet homme est une machine à tromper.
00:33:25Il a trompé tout le monde en 2012.
00:33:27Il trompe ses proches, il trompe tout le monde.
00:33:30– Ah bon ? Franchement, Jean-Luc Mélenchon, c'est une accusation grave, ça.
00:33:33Vous dites, il trompe tout le monde, il trompe ses proches,
00:33:36il trompe tout le monde, tout ça.
00:33:38Alors, on se disait, mais quand même, il va loin, là, Jean-Luc Mélenchon.
00:33:41Eh bien, qui lui a répondu ?
00:33:43Qui lui a répondu ?
00:33:45Ségolène Royal.
00:33:46Ségolène Royal, l'ancienne candidate à la présidentielle,
00:33:49ex-compagne de François Hollande et mère de ses quatre enfants.
00:33:54Eh bien, elle a fait un tweet, elle a fait un tweet,
00:33:58et vous savez ce qu'elle a répondu, Ségolène Royal ?
00:34:01Elle a dit, ah ben ça, c'est pas faux, c'est la bonne blague du jour.
00:34:06Voilà, elle a mis deux émojis rieurs,
00:34:10et elle a rappelé, effectivement, un certain épisode
00:34:13que la France est anti-inconnue.
00:34:15Vous savez, François Hollande, avec son casque de motard,
00:34:18se rendant, effectivement, du côté tout près de l'Elysée
00:34:22pour avoir sa nouvelle dulcinée qu'il a épousée depuis,
00:34:27soyons honnêtes, tout va bien.
00:34:30Mais voilà, ça veut dire que Ségolène Royal,
00:34:33elle a de l'humour, et ça fait toujours plaisir de le rappeler.
00:34:38Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:34:41Tentez pas, donne le go, ramène nos chevaux à l'aiguillé,
00:34:44pour tout rouge sur lui, lunettes aiguillées,
00:34:46frappe pour appuyer, j'attendrai pas juillet,
00:34:48un automatique pour tirer sous l'eau,
00:34:50un frérot de la clé.
00:34:52Oui, un bon petit rap, comme on l'aime,
00:34:55les bons petits raps, c'est Sofiane, Bandi, Salté.
00:34:59Pourquoi il s'énerve, Sofiane ?
00:35:00Il s'énerve parce qu'en ce moment, il faut bien le dire,
00:35:04que nous recevons énormément de lettres d'amour de l'Algérie.
00:35:06C'est vrai, l'Algérie nous aime bien,
00:35:09et qui aime bien, châtie bien.
00:35:10Donc, le président t'es boune, le président algérien t'es boune.
00:35:14Je rappelle quand même qu'on n'a aucune nouvelle de WM Sansalle
00:35:17depuis plus de deux mois,
00:35:19de l'écrivain, du grand écrivain WM Sansalle, etc.
00:35:22Et il rappelle que la France, génocide,
00:35:25la France, colisatrice, la France, ceci, cela.
00:35:28Mais donc, voilà, on a vraiment des preuves d'amour tous les jours,
00:35:33et voilà, et on est un peu confus.
00:35:35Apparemment, les autorités disent, ça ne va pas,
00:35:37mais qu'est-ce qu'on fait, et tout ça.
00:35:39Et alors, c'est devenu d'ailleurs, pas seulement une chanson,
00:35:41c'est devenu, comme vous le savez, sur TikTok,
00:35:43quelques influenceurs algériens ont réagi.
00:35:46Alors, on en vire un, mais l'Algérie nous dit,
00:35:49mais écoutez, ça ne va pas, vous virez comme vous voulez,
00:35:52mais on vous les renvoie, voilà.
00:35:53C'est un bon ping-pong et très intéressant.
00:35:56Et jusqu'où ça va ?
00:35:58Eh bien, écoutez, là, un certain Bamako DZ de 31,
00:36:03donc sur TikTok toujours,
00:36:05nous envoie un message d'affection que vous allez écouter,
00:36:09parce que ça montre à quel point, en fait,
00:36:11c'est des malentendus, tout ça.
00:36:13L'Algérie et la France s'adorent, et écoutez à quel point.
00:36:17Message à passer à tout le peuple français,
00:36:19je vais bien vous expliquer, nous, en tant qu'Algériens,
00:36:23nous vivons en France à contre-cœur, vous comprenez ?
00:36:27Nous sommes des résistants,
00:36:30on patiente avec vous jusqu'à ce qu'on prenne le pouvoir en France,
00:36:36c'est notre but, sachez-le.
00:36:39Oh, les Français, vous savez, les Français,
00:36:41comment nous, les Algériens, on vous déteste,
00:36:43en tout cas, moi, comment je vous déteste,
00:36:44et les Algériens, comment ils vous détestent,
00:36:46comme moi, je vous déteste.
00:36:47J'ai un message à passer.
00:36:49Au président français, écoute-moi bien, petit Macron, que tu es.
00:36:52Je suis allergique à la peau blanche et aux drapeaux bleu, blanc, rouge,
00:36:56et tout ce que tu mérites, c'est un désert-tiguel dans ta gueule.
00:36:59Écoute-moi bien, Yaboulda Tahba,
00:37:01t'as vu toutes les familles algériennes qui vivent dans les cités de France ?
00:37:03Ils vont arrêter de payer le loyer, tu vas mettre le bail à leur nom,
00:37:06l'appartement leur revient.
00:37:07Plus, on veut Brigitte sur un plateau avec ses deux.
00:37:12Eh bien, dis-donc, voilà un cas de doléances vraiment intéressant.
00:37:16Alors, évidemment, il faut quand même contextualiser,
00:37:19il faut quand même proportionner, il faut quand même tout ça relativiser.
00:37:22Évidemment que ce n'est pas,
00:37:25ils ne représentent absolument pas les Algériens,
00:37:28ni dans leur totalité, ni dans leur majorité, ni rien.
00:37:30Il n'empêche, il n'empêche que il y a des gens qui prononcent cela
00:37:35et des gens qui les écoutent et des gens qui pensent que,
00:37:38oh, ils n'ont pas complètement tort, voilà,
00:37:41la France a colonisé Algérie,
00:37:42il est temps que le mouvement inverse se passe, s'acte, etc.
00:37:48Voilà, c'était des nouvelles de la température
00:37:54qui monte entre un certain nombre de gens en Algérie
00:37:59et en France, voilà, on se pose des questions,
00:38:03on attend de voir qu'est-ce qui va se passer,
00:38:06mais toujours pareil, vous savez,
00:38:09la passion, la passion, ça ne s'excuse pas,
00:38:11ça ne se relativise pas, c'est la passion.
00:38:14Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:38:17Donnez, donnez, donnez, donnez, donnez, donnez-moi,
00:38:21donnez, donnez, donnez, donnez, Dieu vous le rendra.
00:38:24Dieu vous le rendra ou alors le contribuable français vous le rendra,
00:38:27ou c'est qu'est-ce qui se passe ?
00:38:28Écoutez, c'est terrifiant, je viens d'apprendre
00:38:30que le conseil d'administration de France Télévisions
00:38:32a approuvé son budget 2025,
00:38:34qui s'établit en déficit pour la première fois depuis 9 ans
00:38:37à hauteur de 41,2 millions d'euros
00:38:41à indiquer le groupe public dans un communiqué,
00:38:44et oui, voilà, et vous savez, rappelez-vous,
00:38:47rappelez-vous ce qu'avait dit Delphine Ernotte,
00:38:49on a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans
00:38:51et ça, il va falloir que ça change, disait Delphine Ernotte
00:38:54au moment de prendre la tête de France Télévisions, bien sûr,
00:38:57mais c'est pour ça qu'on est en déficit,
00:39:00c'est parce qu'il n'y a que des hommes blancs de plus de 50 ans,
00:39:02ce n'est plus possible, tous ces gens-là, c'est fini, voilà.
00:39:05Il faut quand même, comme elle disait aussi la merveilleuse Delphine Ernotte,
00:39:09il est temps quand même, nous, nous ne parlons pas de la France telle qu'elle est,
00:39:14nous parlons de la France telle que l'on voudrait qu'elle soit,
00:39:17que l'on voudrait qu'elle soit, voilà.
00:39:20Donc, effectivement, d'ailleurs, on l'a dit,
00:39:23elle l'a dit, d'après le CSA, les personnes perçues comme non-blanches
00:39:27représentent environ 25% de la société française
00:39:30contre 15% la télévision, et bien voilà,
00:39:33voilà pourquoi votre fille est muette,
00:39:35et voilà pourquoi France Télévisions perd de l'argent,
00:39:39alors que, hé, nous contribuons tous, les 25 millions de foyers français,
00:39:42ça continue à payer, à payer, à payer,
00:39:44et vous savez combien la dotation publique est actuellement,
00:39:48à 2023, combien elle est allouée à France Télévisions ?
00:39:512 430 millions d'euros, vous m'entendez ?
00:39:552 430 millions d'euros, c'est intéressant,
00:39:59c'est à 2 milliards d'euros, un peu plus de 2 milliards d'euros,
00:40:02alors je vais vous dire, c'est très simple, on va tous contribuer,
00:40:05il faut refaire, après les Restos du Coeur,
00:40:07il faut faire les Télés du Coeur, oui, il faut aider France Télévisions
00:40:10à poursuivre cet ouvrage merveilleux de diversité,
00:40:13de non-exclusivité, d'accueil, etc.
00:40:17Donnez, donnez, donnez à France Télévisions,
00:40:21oui, non, que 2 milliards, quoi, 3 milliards,
00:40:25c'est rien, donnez, s'il vous plaît, donnez.
00:40:28Vous êtes accablés d'impôts ? Eh bien, continuez.
00:40:30Pour France Télévisions, tout est permis.
00:40:33...
00:40:35Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
00:40:37midi, 14h, André Bercoff.
00:40:40Et d'abord, je voudrais saluer
00:40:42les personnes qui se sont levées tôt pour parler avec nous,
00:40:45elles sont à Washington.
00:40:47Sarah Knafo, bonjour.
00:40:49Bonjour, André Bercoff.
00:40:50Bonjour.
00:40:51Il est... Oui, il est quoi ? Il est 7h, chez vous, à Washington, c'est ça ?
00:40:56Merci de s'être levées, parce que je suppose
00:40:58que vous ne vous êtes pas couchées très tôt, hier soir,
00:41:01sans être indiscrète, hein, sans être indiscret.
00:41:06Non, vous savez bien, c'est vrai que là, à Washington,
00:41:09tous les soirs, il y a des cérémonies et des balles
00:41:11pour expliquer un peu comment ça se passe, cette investiture.
00:41:16Depuis 2 siècles, maintenant,
00:41:18quand un président remporte les élections,
00:41:22il réunit à Washington tous les secteurs économiques du pays,
00:41:26tous les think tanks font leurs propres soirées,
00:41:28toutes les grandes boîtes,
00:41:29même tous les médias font leur propre brunch, leur propre cocktail.
00:41:33Ça n'existe pas en France, cette tradition,
00:41:35mais les États-Unis, c'est un vieil pays décentralisé
00:41:38où les élites du pays vivent chacun dans leurs propres États,
00:41:41dans la propre capitale de leurs États,
00:41:43et donc, c'est uniquement tous les 4 ans
00:41:45que tout le monde se retrouve dans la capitale
00:41:47pour fêter l'arrivée au pouvoir d'un nouveau président.
00:41:50Donc, on est invité, avec Éric Zemmour,
00:41:52à toutes les soirées qui se font ici.
00:41:56C'est particulièrement intéressant.
00:41:58Nous, on le regarde avec un œil de Français.
00:42:00Et alors, politiquement, ce qu'il y a d'intéressant,
00:42:02c'est que vous voyez, typiquement, hier,
00:42:04il y avait une soirée, le Liberty Bowl,
00:42:06où vous aviez Mark Zuckerberg, Jeff Bezos,
00:42:10et donc, vous voyez tous ces gens qui détestaient Trump la veille
00:42:13et qui se mettent en smoking pour aller fêter sa victoire aujourd'hui.
00:42:18Et c'est là, quand même, que vous apprenez qu'en politique,
00:42:22ce n'est pas la dédiabolisation qui crée la victoire,
00:42:24mais c'est bien la victoire qui crée la dédiabolisation.
00:42:26Eh oui, et oui, va évictis, malheur au vaincu, on connaît ça.
00:42:31Mais justement, c'est intéressant, ça dure alors sur plusieurs jours,
00:42:33en fait, Sarah Knafo.
00:42:35C'est-à-dire que ces festivités, parce que, comme vous l'expliquez,
00:42:38comme ça concerne un peu toutes les professions,
00:42:40toutes les corporations, les États, donc, ça dure quelques jours.
00:42:45Exactement. Donc, ça a commencé le vendredi.
00:42:47Vous avez des cérémonies pour commencer.
00:42:50Donc, nous, on était allés au bal des crypto-monnaies.
00:42:52Cette année, c'était le bal le plus important,
00:42:55parce que, en fait,
00:42:58toute l'économie est en train de se réorganiser
00:43:00autour des nouvelles technologies.
00:43:02Et Donald Trump a été le premier président américain
00:43:06à se déclarer pro-crypto-monnaie.
00:43:08Et, il me semble, le deuxième chef d'État derrière Naïf Boukele,
00:43:11qui est le président du Salvador.
00:43:13Donc, pour le secteur Bitcoin, c'est un élément révolutionnaire.
00:43:18Vous avez peut-être vu que le Bitcoin a dépassé la barre
00:43:22des 109 000 dollars, ce qui est vraiment colossal.
00:43:25Il y a des gens qui ont acheté 5 dollars de Bitcoin il y a 12 ans,
00:43:28et aujourd'hui, ils peuvent acheter un hôtel particulier à Paris avec.
00:43:32Donc, c'est quelque chose vraiment d'énorme.
00:43:34Là, j'ai été invitée à ce bal par un homme qui s'appelle Michael Saylor,
00:43:38et qui est le leader mondial du Bitcoin, si on veut.
00:43:43C'est quelqu'un qui croit beaucoup, qui en parle très bien,
00:43:45qui est particulièrement intéressant.
00:43:47Il m'a invitée à déjeuner chez lui le lendemain de ce bal,
00:43:50et on a discuté de l'énergie, puisque le sujet nucléaire,
00:43:54c'est quand même à la base de l'économie,
00:43:57ce qu'on organise autour de nouvelles technologies,
00:43:59et l'énergie en est un sujet crucial, un sujet d'intérêt crucial.
00:44:04Il me racontait un élément intéressant pour nous Français,
00:44:08c'est qu'en 2020, l'administration Biden
00:44:13avait pour projet d'abandonner le nucléaire.
00:44:16D'abandonner complètement le nucléaire ?
00:44:19Progressivement, comme on l'a fait en France,
00:44:21vous savez, de dire à horizon 2050,
00:44:23il n'y aura plus que 50 % dans le mix énergétique.
00:44:25Comme ils l'ont réussi en Allemagne, où il n'y a plus une seule centrale.
00:44:28Exactement, comme ils ont détruit leur atout en Allemagne,
00:44:32avec des effets contrairement à ce qu'ils pensaient,
00:44:36totalement opposés aux intérêts écologiques,
00:44:39puisqu'ils rouvrent les centrales à charbon.
00:44:41L'administration Biden avait pour projet
00:44:43de réduire progressivement la part du nucléaire.
00:44:45Et là, qu'est-ce que vous avez dans la même année ?
00:44:47Vous avez la révolution Tchad-GPT.
00:44:49Et donc, on s'aperçoit, et je vais faire le lien entre les deux,
00:44:51on s'aperçoit que pour faire tourner les intelligences artificielles modernes,
00:44:55qui vont être à la base de la nouvelle révolution numérique,
00:44:57révolution économique,
00:44:59que pour faire tourner ces intelligences artificielles,
00:45:01on a besoin de millions et de millions de données.
00:45:04Ces données qui vont être stockées dans des data centers,
00:45:06qui vont devoir tourner avec des puissances de calcul
00:45:08pour pouvoir vous donner des résultats aussi rapidement.
00:45:10En deux secondes, vous demandez à Tchad-GPT
00:45:13de vous écrire un poème avec le style de Victor Hugo,
00:45:15et il vous le fait en deux secondes.
00:45:17Et pour faire ça, qu'est-ce qu'il faut ?
00:45:18Il faut de l'énergie.
00:45:20Et quand vous n'avez pas de nucléaire,
00:45:21ce n'est pas avec du vent que vous allez faire tourner des éoliennes,
00:45:25que vous allez faire tourner des milliers de data centers.
00:45:27Et donc là, l'administration Biden se retrouve enfermée
00:45:30entre deux objectifs,
00:45:31être les leaders dans le domaine de l'intelligence artificielle
00:45:35et la course à l'innovation dans ce secteur-là,
00:45:38et abandonner notre électricité,
00:45:40enfin, abandonner le nucléaire,
00:45:42qui est le meilleur producteur d'électricité,
00:45:46pour des raisons bêtes et idéologiques,
00:45:48pour faire plaisir aux verts,
00:45:50comme Angela Merkel, elle a abandonné le nucléaire
00:45:52pour faire plaisir aux écolos,
00:45:54comme François Hollande chez nous,
00:45:56qui a abandonné le nucléaire pour signer un accord avec les écolos,
00:46:00comme Emmanuel Macron, qui lui aussi a poursuivi
00:46:04dans la fermeture de Fessenheim pour signer un accord avec Nicolas Hulot,
00:46:07et on pourrait en passer des meilleurs à chaque fois
00:46:09pour des intérêts politiciens, ennuis aux intérêts français.
00:46:12Dominique Voynet priait pour nous.
00:46:15C'était ça.
00:46:16Mais dites-moi, c'est très intéressant
00:46:19ce que vous dites, justement,
00:46:21le lien entre l'intelligence artificielle,
00:46:23tout ce qui va se développer, et l'énergie,
00:46:25évidemment, c'est le nucléaire qui va fournir la quasi-totalité.
00:46:29Et alors, Sarah Knafus, c'est toujours, j'allais dire, l'envoyée spéciale.
00:46:32Non, vous êtes l'envoyée spéciale de Reconquête
00:46:35et de la députée européenne que vous êtes.
00:46:39Comment est-ce qu'au-delà de l'euphorie,
00:46:42des banquets et tout ça,
00:46:43on ressent vraiment qu'il y a une rupture,
00:46:46que quelque chose est en train de se passer aux États-Unis
00:46:49qui est de l'ordre vraiment de la rupture ?
00:46:51En tout cas, du changement d'air, si on veut.
00:46:54Tout à fait. Donc, ça, c'est très clair.
00:46:57Vous avez dû entendre le discours hier de Donald Trump.
00:47:00C'est un virage à 180 degrés.
00:47:03Là, on n'est pas dans l'ordre de la petite réformette
00:47:07et de la petite mesure pour faire plaisir.
00:47:10C'est un virage total.
00:47:12Hier, il a fait quelque chose que je trouve politiquement brillant.
00:47:17C'est-à-dire qu'il est venu, juste après son investiture,
00:47:21signer ses premiers décrets devant le peuple qu'il a élu.
00:47:26Ça, ça remet au bout du jour la démocratie athénienne.
00:47:29C'est-à-dire, on vient de m'élire,
00:47:30je dois quelque chose au peuple qui m'a élu.
00:47:33Je signe devant lui les premiers décrets que je lui ai promis.
00:47:37Dans ces décrets, vous aviez la sortie de l'OMS des États-Unis,
00:47:40mais aussi la fermeture des frontières.
00:47:42Et alors, quand il dit de telles choses,
00:47:44vous aviez aussi la fin de la censure d'État.
00:47:46Si vous voulez, on y reviendra.
00:47:48Mark Zuckerberg avait dévoilé, il y a quelques semaines,
00:47:52que c'était la Maison-Blanche qui lui demandait
00:47:54de censurer des propos sur ses réseaux,
00:47:56donc sur Facebook et sur Instagram, les réseaux de méta.
00:47:59Donc, il a aussi signé le décret pour mettre fin à la censure d'État
00:48:02et protéger la liberté d'expression.
00:48:04Mais quand vous voyez...
00:48:07Donc, il est venu dans une salle qui s'appelle le Capital One,
00:48:09il y avait 30 000 personnes, il est venu signer ses décrets.
00:48:12Les gens se levaient des standing ovations
00:48:14sur la signature d'un décret.
00:48:16Ce qu'il y a de beau dans ça,
00:48:17c'est qu'il rend concret le plan sur lequel il a été élu.
00:48:21C'est pas juste de grandes idées en disant
00:48:22« je défendrai la liberté d'expression »,
00:48:24ça, c'est très bien, on peut le dire.
00:48:25C'est qu'il concrétise devant les gens en leur disant
00:48:29« vous m'avez élu, il y aura un effet aujourd'hui ».
00:48:31Et le nombre de sujets sur lesquels les gens voient des sujets tout de suite,
00:48:34je crois que c'est le genre de choses qui est de nature
00:48:37à redonner confiance dans la politique.
00:48:39Les gens se disent « bon, on va élire un courant de pensée,
00:48:42on va élire une nouvelle idéologie », là, c'est pas ça.
00:48:45Non, on élit des mesures qui vont être mises en application dès aujourd'hui,
00:48:49qui vont trouver leur concrétisation ce matin même.
00:48:52Et donc hier, par exemple, le gouvernement a coupé
00:48:55l'application qui permettait aux migrants de demander des rendez-vous
00:48:59pour obtenir leur papier et rentrer aux Etats-Unis.
00:49:01Ils ont tout simplement coupé l'application.
00:49:04Donc vous voyez des millions de gens à la frontière qui ne peuvent tout simplement pas rentrer.
00:49:09Ça va très vite.
00:49:12Vous voyez hier Elon Musk qui postait,
00:49:15vous savez qu'il a été désigné pour s'occuper
00:49:18de ce qu'ils appellent « l'efficacité gouvernementale ».
00:49:21La réduction des dépenses de l'État et des agences d'État, etc.
00:49:25Exactement, et alors hier, ils ont coupé le site Internet
00:49:27des premières agences d'État.
00:49:29Vous voyez à quel point ils veulent montrer.
00:49:32Donc il est élu le 20, à midi, il a son investiture.
00:49:35À 14 heures, vous avez déjà les premiers effets.
00:49:37Ça, je pense que c'est quelque chose qui m'intéresse en tant que Française.
00:49:42Je suis contente de voir ça sur place, de voir comment tout le monde s'est préparé.
00:49:45Ça se passe comme ça en France, quand un président arrive.
00:49:49Tout de suite, on a vu ce qui s'est passé avec François Bayrou
00:49:53comme Premier ministre, avec Emmanuel Macron à la pyramide du Louvre.
00:49:57Ça se passe tout de suite, mais on fait tout tout de suite.
00:50:02Non, mais est-ce que ça vous a frappé ?
00:50:04Écoutez, Macron est là depuis huit ans,
00:50:05on n'a toujours pas vu les premiers effets positifs de ces mesures.
00:50:10Non, franchement, c'est une plaisanterie.
00:50:12Si je vous prends un exemple, la construction de prison.
00:50:14Emmanuel Macron avait annoncé en 2017 qu'il créerait 30 000 places de prison.
00:50:19Je pense qu'aujourd'hui, on en a 6 000, vous voyez ?
00:50:21Donc, Elio Salvador, il a annoncé un plan de construction de prison.
00:50:25En sept mois, il a créé 70 000 places.
00:50:27Non, on est sur des échelles qui sont risibles et ridicules.
00:50:31Et alors... Oui, pardon.
00:50:33Oui, non, qu'est-ce qui fait, alors, justement...
00:50:36C'est vrai, on parlait de ça hier,
00:50:39on avait tous les mêmes réflexions en se disant qu'est-ce qui fait
00:50:41qu'effectivement, l'Amérique n'est pas la France
00:50:44et la France n'est pas l'Amérique, comparaison n'est pas raison,
00:50:47mais quand même, là, on voit quelqu'un,
00:50:49bon, après quatre ans de Biden, il y aurait beaucoup de choses à dire là-dessus,
00:50:52qui dit bon, maintenant, allez, au travail, on y va, on fait,
00:50:56on verra les résultats, ça, c'est autre chose.
00:50:58Mais comment ça se fait qu'en France, depuis, allez,
00:51:00pratiquement quatre décennies, on dit oui, oui,
00:51:03on va avancer, on va avancer,
00:51:05et ça se passe sur les grandes télévisions
00:51:07ou sur les paroles et sur les plateaux,
00:51:10mais à l'Élysée, à Matignon, quelle que soit la gauche, la droite,
00:51:14enfin, si on regarde depuis des décennies,
00:51:16on parle, on parle, et résultat.
00:51:19Ou à nous, comme dit l'autre.
00:51:21Absolument, rien.
00:51:23D'abord, je dirais qu'il y a deux sujets.
00:51:25Le premier, c'est l'idéologie des derniers présidents qu'on a eus.
00:51:32Vous parliez tout à l'heure de révolution politique aux États-Unis,
00:51:35c'est vrai, on n'a pas élu de révolutionnaire,
00:51:38ni un homme qui voulait vraiment changer les choses.
00:51:41Là, Trump a un mandat, il a été élu,
00:51:45ça a été un raz-de-marée électoral pour vraiment changer les choses,
00:51:48ça s'est senti dans son discours hier.
00:51:50À l'inverse, Emmanuel Macron a été élu par défaut
00:51:53avec le fameux front républicain.
00:51:57Il n'avait rien promis dans sa campagne,
00:52:00il n'a quasiment pas fait campagne en 2022.
00:52:02Vous vous rappelez qu'il a été élu
00:52:03parce qu'il y a eu ce qu'on avait appelé l'effet de rapport,
00:52:05les gens ont eu peur avec la guerre en Ukraine,
00:52:07ils se sont reportés sur lui.
00:52:08Il n'a rien promis dans sa campagne.
00:52:10La seule mesure qu'il défendait, c'était la réforme des retraites.
00:52:13C'est quelque chose qui fait vraiment rêver les foules,
00:52:16et il a été élu quand même.
00:52:17Il est arrivé sans programme, ce qui est la meilleure garantie,
00:52:20de ne rien faire.
00:52:21Et d'ailleurs, vous vous souvenez de la première année de son mandat,
00:52:23tout le monde se disait, on ne sait même plus où il est,
00:52:25on ne sait pas ce qu'il fait,
00:52:26abonné absent, il n'a plus d'idées, il n'a plus d'énergie, etc.
00:52:29Donc, c'était la meilleure garantie que le pays stagne.
00:52:33Et donc, comme à vélo, quand on stagne, on tombe.
00:52:36Et nous, quand on stagne, c'est le déclin qui continue,
00:52:40la dette qui continue, les migrants qui continuent d'entrer,
00:52:43le niveau scolaire qui continue de s'effondrer.
00:52:45Les OQTF qui continuent de ne pas être respectés.
00:52:49Sarah Knafo, on va prendre juste, pas longtemps,
00:52:52on va prendre deux minutes de pause, et puis on vous retrouve.
00:52:55C'est très intéressant, ce que vous racontez,
00:52:57notamment sur l'intelligence artificielle
00:52:59et ce qui se passe en ce moment aux Etats-Unis.
00:53:03On se retrouve dans deux minutes après cette petite pause.
00:53:05À tout de suite.
00:53:06Moi aussi, je peux vous le dire, et d'ailleurs,
00:53:08Sarah Knafo, députée européenne, recroquette, nous l'a confirmé.
00:53:11Effectivement, on n'a pas attendu un jour, quelques heures,
00:53:16pour que les rafales des décrets et des décisions
00:53:20de Donald Trump et de son équipe arrivent,
00:53:23et arrivent vraiment, je dirais, en escadrille.
00:53:28Sarah Knafo, au fond, aujourd'hui, parce qu'on sait que Washington,
00:53:34enfin, moi, j'y suis allé il y a un mois,
00:53:36juste après l'élection de Donald Trump,
00:53:40et je me rappelle qu'ils se demandaient tous
00:53:42à quelle sauce ils seront mangés,
00:53:44l'administration, les fonctionnaires,
00:53:46ils étaient très démocrates, là-bas,
00:53:48et j'ai eu quelques témoignages assez intéressants.
00:53:52Est-ce qu'aujourd'hui,
00:53:53est-ce que les gens que vous avez rencontrés, etc.,
00:53:56évidemment, ils sont plutôt, évidemment, du côté de Trump,
00:54:00et ils sont pleins d'espoir,
00:54:01mais est-ce que, franchement, la purge,
00:54:04est-ce qu'il va pouvoir vraiment, pouvoir attaquer,
00:54:07peut-être pas détruire, mais attaquer l'État profond,
00:54:10le fameux Deep State dont on parle ?
00:54:14En tout cas, il s'organise pour.
00:54:16S'il est en train de prendre le temps de décréer aussi rapidement,
00:54:21c'est aussi parce qu'il a compris, de son premier mandat, en 2016,
00:54:25que si on arrivait en n'étant pas très préparé,
00:54:27comme malheureusement les politiciens français le sont,
00:54:30et en se disant, on verra bien une fois qu'on sera au pouvoir,
00:54:33il y aura bien des hauts fonctionnaires qui vont venir nous aider,
00:54:35on nous dira ce qu'il faut faire,
00:54:36on nous expliquera une fois qu'on y sera, etc.
00:54:38Bon, d'abord, si on laisse penser ça aux Français,
00:54:40c'est sûr qu'on n'est pas élu.
00:54:42Ça ne donne pas du tout envie d'élire quelqu'un
00:54:43qui ne sait pas exactement ce qu'il va faire,
00:54:45mais qui verra une fois arrivé.
00:54:47Et deuxième chose, ça fait perdre un temps fou,
00:54:51et ce dont Trump s'est aperçu,
00:54:53c'est que ça avait laissé le temps à ses adversaires de s'organiser.
00:54:56Donc, tout le temps qu'il avait perdu à ne pas agir,
00:54:59en arrivant lors de son premier mandat,
00:55:02en réalité, c'est l'administration qui a repris ses droits,
00:55:06c'est les services de renseignement américains,
00:55:08ça, vous avez dû voir, c'est écrit dans beaucoup de livres,
00:55:10il y a même, dans mes souvenirs, le patron de la CIA
00:55:13qui en avait publié une sorte de mémoire
00:55:16pour raconter comment il se faisait une gloire
00:55:18d'avoir bloqué Donald Trump,
00:55:20et ils en parlaient en disant que c'étaient les adultes
00:55:23contre l'enfant qui essayaient de limiter
00:55:26les actions du président et par le peuple.
00:55:30– FBI aussi, FBI et CIA avaient bien bien contribué
00:55:34au poignard dans le dos, au coup de couteau dans le dos.
00:55:36– Et d'ailleurs, eux le disent, vous savez,
00:55:37parce que les gens vont dire c'est complotiste de dire ça, etc.
00:55:40Mais alors là, pour le coup, c'est même pas le récit de Trump
00:55:44auquel je crois, c'est leur récit à eux,
00:55:46ce sont eux qui racontent avec fierté
00:55:50comment ils ont réussi à bloquer certaines actions.
00:55:53En France aussi, vous avez nombre de ministres,
00:55:56nombre de présidents qui vous racontent,
00:55:59et Nicolas Sarkozy parmi eux,
00:56:01qui vous racontent comment, une fois arrivé à l'Élysée,
00:56:03la haute fonction publique, les inspecteurs des finances,
00:56:08les conseillers d'État sont venus leur dire
00:56:11ça c'est pas possible, ça on ne peut pas faire,
00:56:13mais ça vous savez, c'est une mauvaise idée, c'est irréaliste,
00:56:16et qui sont venus comme ça briser dans l'œuf
00:56:19toutes les raisons qui avaient fait qu'ils avaient été élus.
00:56:22Donc, sans même aller jusqu'à parler d'État profond,
00:56:26c'est l'administration française qui bloque tout.
00:56:28Et d'ailleurs, c'était la deuxième partie de la réponse
00:56:30que je voulais vous faire tout à l'heure.
00:56:31Je vous avais dit, d'une part, on a des présidents,
00:56:33des politiques qui en réalité ne veulent pas changer les choses
00:56:35en profondeur, donc ils sont souvent élus sur des programmes
00:56:38qui ne sont pas vraiment révolutionnaires
00:56:39dans le bon sens du terme.
00:56:41Et deuxième chose, quand bien même ils auraient de bonnes idées,
00:56:44à la fin, ils se laissent enfermer par la bureaucratie,
00:56:47enfermer par l'administration.
00:56:49Je pense vraiment qu'il faut les connaître
00:56:50pour savoir comment les contourner.
00:56:53Moi, si vous voulez, je les connais dedans,
00:56:55j'ai fait la même école qu'eux.
00:56:58Quand j'étais à la Cour des comptes,
00:56:59mon métier, c'était précisément de contrôler l'administration.
00:57:02Donc, on voit comment ils travaillent,
00:57:05on voit ce qu'ils considèrent impossible.
00:57:07Et en fait, tout simplement,
00:57:08moi, quand j'ai travaillé en préfecture
00:57:10et j'avais un préfet qui me disait,
00:57:12quand vous avez dans vos équipes un technicien qui vous dit,
00:57:15ça, c'est pas possible, ça, monsieur le préfet,
00:57:17on ne peut pas le faire, alors il faut passer sa nuit
00:57:20à faire le métier de ce technicien, à voir...
00:57:23Oui, pour le démentir et pour essayer de le contrer.
00:57:25Exactement.
00:57:26Et il y en a qui ont peur de la technique,
00:57:28qui ne veulent pas mettre les mains dans le cambouis,
00:57:30ils regardent, ils veulent prendre une décision à la fin,
00:57:31ils font confiance à tous les techniciens.
00:57:33C'est très bien de faire confiance.
00:57:34Mais quand vous avez un individu qui bloque
00:57:36ou une administration qui bloque,
00:57:38il faut être capable d'entrer dans le dur de la matière
00:57:41et d'aller démêler les fils un par un.
00:57:43Je pense qu'aujourd'hui, on n'arrivera à rien
00:57:45si on ne fait pas cette démarche.
00:57:47Et je pense que c'est aussi ce qu'est en train de faire
00:57:49Trump ici à Washington,
00:57:51c'est-à-dire, dès le premier jour, plan d'exécution,
00:57:54il a demandé à tous ses ministres,
00:57:55à tous les membres de son gouvernement,
00:57:57avant d'arriver, je veux que vous ayez votre plan d'exécution prêt.
00:58:00Une idée sans plan d'exécution, ce n'est pas une bonne idée.
00:58:02Et donc, ils arrivent, ils sont prêts.
00:58:04Et s'il y a des nœuds gordiens, on les tranche.
00:58:06Tout à fait. C'est intéressant, Sarah Aknafo,
00:58:08parce que ce que vous avez utilisé comme mot,
00:58:12c'est presque mot pour mot ce que dit Elon Musk
00:58:15quand il parle de ses entreprises et du management.
00:58:17Il dit, moi, à toutes les entreprises, je vais voir
00:58:20s'il y a un frein, un nœud qu'il y a.
00:58:22C'est la seule chose, je suis là uniquement pour démonter,
00:58:25pour dénouer le lien, le lien qui bloque.
00:58:27Exact, pour résoudre les problèmes.
00:58:30Et donc, c'est vrai, c'est la méthode d'Elon Musk aussi.
00:58:32Il est capable de rester.
00:58:33Alors là, je vous disais tout à l'heure, les cérémonies, etc.
00:58:35J'ai rencontré l'un des responsables de XAI,
00:58:38c'est l'intelligence artificielle de Twitter, Grok, qui vient d'être créé.
00:58:42Donc, j'ai rencontré, ils étaient 10 dans l'équipe à créer ça.
00:58:45J'ai rencontré l'un d'entre eux, vraiment un garçon très brillant,
00:58:4830 ans, extrêmement fort, mais bon, passons.
00:58:51Et qui me disait, la méthode de Musk,
00:58:54c'est, il a plusieurs projets, il lance des fusées,
00:58:57il crée des moteurs électriques, il crée l'intelligence artificielle.
00:58:59Il l'a créé en 122 jours, me racontait ce nouvel ami.
00:59:03Starling et compagnie, enfin, tout ce qu'il fait.
00:59:05122 jours pour créer XAI.
00:59:07Et donc, ce qu'il me disait, c'est qu'Elon Musk,
00:59:08c'était quelqu'un qui était capable de venir dormir dans son entreprise
00:59:11pendant 10 jours, de dire, bon, où est-ce que vous bloquez ?
00:59:13Où est-ce que ça ne marche pas ? Exactement ce que vous disiez.
00:59:15Et il reste avec toute son équipe, donc là, ils étaient 10.
00:59:18Pendant 10 jours, ils mangent des pizzas ensemble,
00:59:20ils font des nuits blanches ensemble, ils réfléchissent ensemble.
00:59:22Et au bout de 10 jours, ils ont avancé à une vitesse fulgurante.
00:59:25Il repart et là, il va acheter cela pour continuer d'aller résoudre
00:59:28des problèmes et aider ses équipes.
00:59:31Donc, vous revenez, juste pour une dernière question,
00:59:36Sarah Knauf, là, vous allez quitter Washington bientôt,
00:59:39vous revenez en France.
00:59:41Vous êtes, demain soir, morale remontée,
00:59:45morale en se disant, sans faire du mimétisme,
00:59:49on va pouvoir peut-être faire quelque chose
00:59:51et ça encourage ce qu'on a vu ou pas ?
00:59:53Alors, moi, j'ai toujours le moral,
00:59:55mais oui, ce qui fait plaisir à voir,
00:59:58c'est qu'on sent, d'ailleurs, ce n'est pas que moi,
01:00:00on sent dans le peuple français que ça a créé un espoir.
01:00:02Vous devez le voir autour de vous, André,
01:00:04on voit bien que ce vent de liberté
01:00:07qui est en train de souffler aux États-Unis,
01:00:09en réalité, dépasse largement le continent américain.
01:00:12On sent que c'est quelque chose qui est en train d'arriver partout.
01:00:15Hier, c'était en Italie, en Argentine, au Salvador.
01:00:18Demain, j'espère, en Grande-Bretagne avec Nigel Farage.
01:00:20Après-demain, j'espère, en France avec nous.
01:00:22En Hongrie, déjà, avec Orban ?
01:00:23En Hongrie, déjà, avec Orban, oui, tout ça.
01:00:25Ça fait des années maintenant,
01:00:27mais on sent bien que les sujets
01:00:31qui sont aujourd'hui portés aux États-Unis,
01:00:34on a des sujets qui se posent presque dans les mêmes termes en France.
01:00:38Quand vous voyez qu'hier, Donald Trump ouvre le sujet,
01:00:42plutôt ferme le sujet,
01:00:44des transgenres, du changement de sexe par les enfants à l'école,
01:00:47de la propagande à l'école,
01:00:49on a exactement le même débat en France.
01:00:51Bien sûr que ça ouvre des perspectives, ça montre que c'est possible.
01:00:53On va être très curieux de voir ce qu'ils vont faire
01:00:55dans les prochaines semaines, dans les prochains mois,
01:00:57quand vous voyez que la liberté d'expression...
01:00:59Vous avez un tweet d'Elon Musk un matin,
01:01:01l'après-midi, c'est le débat public en France.
01:01:04On voit bien les connexions en termes de débat public.
01:01:06Et moi, ce qui m'amuse,
01:01:07c'est que tous les gens qui nous ont fait subir l'influence américaine
01:01:10pendant des années, qui nous ont fait subir le wokisme,
01:01:13qui est venu des universités américaines
01:01:15pour arriver à Sciences Po et se déverser dans nos facs,
01:01:17tous ces mêmes gens qui nous ont fait subir le pire des États-Unis
01:01:21se plaignent aujourd'hui
01:01:23qu'il y aurait une influence américaine sur notre débat public.
01:01:25C'est de leur faute qu'on a été connectés aux États-Unis.
01:01:27Une interférence.
01:01:29Il y a quelque chose de commun qu'avoir des gens
01:01:31qui ne se sont jamais plaints de l'ingérence américaine
01:01:34quand les États-Unis espionnaient nos industries
01:01:36pour s'emparer d'Alstom,
01:01:37qui ne se sont jamais plaints des États-Unis
01:01:39avec l'extraterritorialité du droit américain,
01:01:42qui ne se sont jamais plaints quand Frédéric Pierucci
01:01:44a été enfermé sous Barack Obama dans les prisons américaines,
01:01:47et qui, soudain, parce qu'Elon Musk veut permettre
01:01:50à tout le monde de s'exprimer sur Twitter,
01:01:52alors là, c'est menace, menace de contre-coups.
01:01:57Soudain, on retrouve un peu de fermeté.
01:01:59Moi, ce qui m'agace, c'est de voir des politiciens français
01:02:02qui sont plus sévères et plus fermes avec Elon Musk
01:02:05qu'avec le gouvernement algérien.
01:02:06Si vous voulez, on a une inversion totale.
01:02:09C'est vrai, mais vous savez,
01:02:10en France, on ne change pas une équipe qui perd.
01:02:12Mais je voudrais juste vous dire quelque chose.
01:02:15Je voudrais finir là-dessus, mais quand même,
01:02:17la déclaration la plus importante,
01:02:20c'est une révélation de Donald Trump.
01:02:22Et franchement, les gens ne dorment plus du tout.
01:02:24Il paraît qu'il y a un homme et une femme et c'est tout.
01:02:27Il y a deux genres.
01:02:28Il y a un homme et une femme.
01:02:29Vous imaginez de cette espèce de vérité terrifiante qui nous...
01:02:33Moi, je croyais qu'il y avait les seuls pleureurs,
01:02:34qu'il y avait les fourmis d'État Manoir,
01:02:36qu'on pouvait avoir changé de genre qu'on veut.
01:02:38Non, non, non, il y a un homme et une femme.
01:02:40C'est terrible. Merci, Sarah Gnafo.
01:02:42Merci, André Barco.
01:02:45Sud Radio.
01:02:46Parlons vrai.
01:02:48Washington. Oui, oui, nous sommes toujours à Washington.
01:02:50Et nous avons reçu Sarah Gnafo, en direct de Washington.
01:02:54Mais il n'y avait pas que Sarah Gnafo.
01:02:55Il y avait, comme vous le savez, Bernard Arnault.
01:02:57Il y avait aussi, effectivement,
01:03:00il y a un milliardaire français qui était présenté.
01:03:03Il y avait, je ne sais pas, Louis Alliot.
01:03:06Il y avait Éric Zemmour.
01:03:07Il y avait un certain nombre de personnes qui étaient là.
01:03:10Et puis, et puis, et puis, il y avait Christ...
01:03:13Et il y a toujours Christian Perronne.
01:03:16Christian Perronne, qui est médecin, qui est affectionnant,
01:03:18qu'on reçoit toujours avec plaisir,
01:03:20qui a écrit des livres récemment,
01:03:22qui ont fait beaucoup, beaucoup, beaucoup parler,
01:03:24et à juste titre d'eux.
01:03:25Et Christian Perronne était hier.
01:03:27D'abord, bonjour, Christian.
01:03:30Bonjour, André.
01:03:31Et meilleur vœu pour 2025,
01:03:33qui va être une magnifique année du renouveau, je pense.
01:03:35Ah ben, j'ai l'impression, j'ai l'impression.
01:03:37En tout cas, merci de vous être levé tôt pour nous,
01:03:39parce qu'il est, je rappelle, 7h30 à Washington.
01:03:44Et Christian Perronne, alors, on a vu, on a vu la photo.
01:03:47Vous étiez hier à un dîner de gala.
01:03:49Alors, vous étiez très bien en cravate noire
01:03:52et vous étiez avec Robert Kennedy Jr.
01:03:56Donc, à ce dîner, en fonction,
01:03:58je crois que c'était un ordre du moment Maha.
01:04:01Je rappelle le Maha, c'est Make America Healthy Again.
01:04:04Faire que l'Amérique soit en meilleure santé,
01:04:07qu'elle soit de nouveau en meilleure santé.
01:04:10Alors, racontez-nous, c'était quoi, ce dîner ?
01:04:12C'était, c'était en quel honneur et comment ça s'est passé ?
01:04:17Déjà, quand j'arrivais à Washington,
01:04:19j'avais vu la liesse populaire, c'était incroyable.
01:04:21Déjà, dans le métro, je suis venu en métro depuis l'aéroport,
01:04:24dans les rues, déjà avant-hier, puis hier.
01:04:26Les gens étaient habitués partout, dans toutes les rues.
01:04:30C'était vraiment une liesse, il y avait vraiment une...
01:04:33Oui, il y avait des concerts de klaxon, de la musique dans les rues,
01:04:36alors qu'il faisait très froid, qu'il neigeait un peu.
01:04:39Et alors, pour Kennedy, il faut savoir qu'il y a trois ans environ,
01:04:43son équipe, que je connaissais bien, m'avait demandé d'écrire la préface
01:04:48de la version française de son livre,
01:04:50Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma.
01:04:52C'est un livre très long,
01:04:55mais c'est quand même 40 ans d'investigation.
01:04:57Absolument.
01:04:58C'est un avocat, d'un avocat sur toutes les crapuleries,
01:05:02toutes les malversations de l'industrie pharmaceutique,
01:05:05sur les vaccins aussi, sur le sida, il y a plein de domaines.
01:05:08Son livre était un peu long à lire, mais extrêmement documenté.
01:05:12Il a été best-seller aux Etats-Unis.
01:05:14Il y a des pages et des pages de références et de sources.
01:05:18Il n'a jamais été attaqué une seule fois en diffamation.
01:05:20J'ai été fier d'avoir écrit cette préface.
01:05:23C'est un formidable livre, je l'ai lu, il est passionnant.
01:05:26D'ailleurs, j'avais Didier Haute en début d'émission,
01:05:30et il parlait de ce livre, justement, Christian Perron,
01:05:34et il disait, ce Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma,
01:05:37je conseille à tous nos auditeurs de le lire.
01:05:40Il raconte vraiment ce qui se passe.
01:05:42Alors, on arrive aujourd'hui à...
01:05:44On a l'impression quand même, ce Robert Kennedy Jr.
01:05:47qui était marginalisé, qui était traité de tous les noms,
01:05:50le voilà aujourd'hui presque au pouvoir.
01:05:53Oui, alors, ces nouveaux ministres de la Santé.
01:05:56C'était un dîner de galas, il y avait environ 800 personnes.
01:05:59Je pensais trouver quelques Français.
01:06:00Je me suis aperçu que j'étais le seul Français.
01:06:02J'étais déshonoré.
01:06:03C'est bien.
01:06:05J'ai rencontré des gens de son équipe.
01:06:08Il y a Asim Malhotra,
01:06:10qui est un Britannique d'origine indienne
01:06:13que Trump a recruté comme conseiller santé.
01:06:16C'était magnifique de voir toutes ces...
01:06:19J'ai rencontré aussi Rob Ross,
01:06:21ce député néerlandais-européen,
01:06:24si vous vous souvenez, qui, au Parlement de Strasbourg,
01:06:27avait obligé Mme Small,
01:06:29qui était une des adjointes de Bourla, le PDG de Pfizer,
01:06:32d'avouer que Pfizer n'avait fait aucune étude
01:06:36avec ce soi-disant vaccin sur la transmission.
01:06:39J'ai rencontré des personnes très intéressantes.
01:06:43Et puis, j'ai suivi un petit peu aussi à la télévision,
01:06:46parce que moi, je n'ai pas été dans la salle
01:06:48de l'investiture officielle de Trump,
01:06:50mais j'ai suivi un petit peu.
01:06:52Et c'est magnifique, parce qu'à peine il a été investi,
01:06:58qu'il a... Je ne sais pas si vous avez vu,
01:07:00il y avait la séance des signatures.
01:07:02Oui, tout à fait.
01:07:04Il a signé en direct.
01:07:07Absolument.
01:07:08Et ça, je trouve ça super.
01:07:11Les États-Unis se retirent dès aujourd'hui de l'OMS.
01:07:15Tout à fait.
01:07:16C'est une excellente nouvelle,
01:07:17parce que l'OMS, que je respectais beaucoup,
01:07:19moi-même, j'y ai travaillé,
01:07:20j'étais vice-président du groupe d'experts à l'OMS
01:07:23pour les vaccins pendant plusieurs années.
01:07:25J'ai vu que l'OMS déclinait,
01:07:29était devenue la succursale de Bill Gates
01:07:33et qu'il n'était plus au service des populations du monde,
01:07:37mais au service de la finance et d'autres intérêts.
01:07:40Et il ne l'a pas dit hier, là,
01:07:44mais j'ai entendu dire récemment, Trump,
01:07:46qu'il allait appeler les pays qui voulaient finalement quitter l'OMS
01:07:52à créer une nouvelle boîte internationale de santé publique.
01:07:55Ah oui, l'idée de remplacer l'OMS,
01:07:56enfin, en tout cas, une structure différente
01:07:59de celle de l'Organisation mondiale de la santé, c'est ça ?
01:08:02Il faut qu'il soit une structure saine,
01:08:04qu'il ne dépende pas des fonds privés
01:08:07qui, malheureusement, aboutissent à la corruption de l'OMS
01:08:09que l'on voit aujourd'hui.
01:08:10Moi, qui adorais l'OMS au début,
01:08:14pour moi, aujourd'hui, dans la situation actuelle,
01:08:16c'est une excellente nouvelle.
01:08:18Puis il a aussi fait une annonce
01:08:20qu'il allait réintégrer tous les suspendus,
01:08:23il y avait les soignants, les militaires,
01:08:25il allait s'arranger pour qu'ils se touchent tous.
01:08:29L'intégralité de leur paye, c'est ça ?
01:08:31Leur paye qu'ils n'ont pas eu pendant une période très prolongée.
01:08:36Donc ça aussi, c'était magnifique, voilà.
01:08:39Alors justement, Dr Perron,
01:08:41Christian Perron, ce que vous avez entendu hier au dîner ou ailleurs,
01:08:45dans l'entourage,
01:08:46qu'est-ce qu'il veut faire, Robert Kennedy Junior,
01:08:48pour parler de cela ?
01:08:50Il veut vraiment, parce qu'il y a eu toute l'histoire du Covid
01:08:53qu'on a suivi,
01:08:54et vous étiez au premier rang pour en parler,
01:08:58pour dénoncer, pour dire ce qu'il y avait.
01:09:00Mais est-ce qu'il y a aussi les problèmes d'obésité,
01:09:03les problèmes de santé des États-Unis qui sont énormes ?
01:09:05Est-ce que vraiment, ils vont s'y attaquer
01:09:07avec la même opiniatreté
01:09:12que Trump, dont Trump témoigne dans les autres domaines ?
01:09:17Moi, je pense qu'il est très motivé.
01:09:19Je vais revenir tout de suite à la santé,
01:09:21mais déjà, ils ont annoncé qu'ils allaient dévoiler
01:09:24toutes les affaires des assassinats des deux frères Kennedy,
01:09:28l'assassinat de Martin Luther King sur le 11 septembre.
01:09:32Donc il va y avoir plein de révélations.
01:09:34Donc ça va être assez surprenant, je pense, dans les jours qui viennent.
01:09:37Et pour revenir à la santé,
01:09:39il a même déclaré publiquement que son but,
01:09:42c'était de lutter contre la corruption en santé.
01:09:44Il allait faire le ménage, notamment dans les journaux médicaux.
01:09:48Il n'est pas anti-vax à la base.
01:09:50Il dit maintenant que l'industrie pharmaceutique
01:09:53ne développe plus les vaccins selon les canons de la science.
01:09:56Les études ne sont pas faites dans les conditions scientifiques normales.
01:10:00Donc voilà.
01:10:01Et puis en plus, si vous regardez, ce qui va être génial,
01:10:04c'est qu'il change le directeur du CDC.
01:10:09Le CDC, c'est le Center for Disease Control
01:10:11sur les maladies à Atlanta,
01:10:14qui est l'équivalent de Santé publique France,
01:10:15mais qui est bien plus grand et avec beaucoup plus d'argent.
01:10:18Et il va changer la direction, c'est ça ?
01:10:21Il va changer le personnel, enfin, le personnel dirigeant.
01:10:25Et le NIH, c'est le National Institute of Health,
01:10:28c'est l'équivalent de l'Inserm, mais aussi beaucoup plus grand,
01:10:30parce qu'ils ont des budgets de milliards de dollars.
01:10:32D'accord.
01:10:33Et notamment, il y a Jay, alors j'ai oublié son nom de famille,
01:10:36c'est un nom d'origine indienne, mais qui est un gars super,
01:10:39qui est à l'université de Stanford, qui va être la tête de ça.
01:10:44Donc vraiment, il va changer les hommes.
01:10:47Et puis, justement, vous parlez de la santé,
01:10:49de l'alimentation et tout ça, l'obésité.
01:10:52Oui.
01:10:53Asim Malhotra, dont je vous parlais tout à l'heure,
01:10:56qui est ce médecin britannique,
01:10:58qui est maintenant recruté comme conseiller dans l'équipe Trump.
01:11:02C'est un cardiologue anglais,
01:11:06qui a fait tout son travail sur changer le régime,
01:11:10la contrôle du diabète, etc.
01:11:12Donc, pour une meilleure alimentation.
01:11:14Donc, le fait qu'il soit conseiller santé
01:11:17est quelque chose de très important.
01:11:20D'accord.
01:11:22Donc, l'impression que vous avez,
01:11:25Christian Perronat,
01:11:27depuis 4 ans, 5 ans, on sait tout ce qui est arrivé,
01:11:30les questions que vous avez posées, etc., sur le Covid aujourd'hui.
01:11:34Est-ce que, étant là à Washington,
01:11:38voyant ce que vous avez vu depuis 2-3 jours,
01:11:41vous avez l'impression vraiment qu'ils vont s'attaquer ?
01:11:44Alors, à cet état profond, l'état profond de la santé,
01:11:47à Big Pharma, en tout cas, remettre un tout petit peu,
01:11:51un tout petit peu ou même beaucoup,
01:11:53de l'ordre dans ce désordre établi,
01:11:56et dans quand même une certaine corruption, il faut bien le dire.
01:12:01Oui, l'industrie pharmaceutique, on en a besoin.
01:12:04Si vous vous souvenez, je l'avais déjà dit publiquement il y a des années,
01:12:07quand je faisais ma lobbying internationale
01:12:10pour la défense de la maladie Lyme chronique à l'ONU,
01:12:14mon rapporteur spécial m'avait dit
01:12:16que l'industrie pharmaceutique est la première cause de corruption au monde,
01:12:21devant l'armement, devant le bâtiment,
01:12:24parce que ça ne coûte pas cher de faire un médicament finalement,
01:12:26mais ils font des marches tellement énormes,
01:12:28ils se font des milliards, et c'est ça qu'il faut...
01:12:31Je ne suis pas anti-industrie pharmaceutique,
01:12:33il faut que l'industrie pharmaceutique...
01:12:34Bien sûr, il en faut.
01:12:36...collabore avec nous et empêche ce qu'on...
01:12:39Moi, je sais que dans tous les pays que les anglo-saxons appellent
01:12:44les key opinion leaders, les leaders d'opinion majeure,
01:12:49moi, je le sais par des amis, des médecins français et autres
01:12:52qui sont toujours dans l'industrie,
01:12:55ce qu'ils déclarent, par exemple, sur le Transparence Santé,
01:12:57c'est le pourboire, parce que certains, les plus importants dans les pays,
01:13:02peuvent toucher des milliards d'euros ou de dollars sur des comptes offshore.
01:13:05Donc, c'est plus difficile à pister,
01:13:08mais il faut vraiment faire le ménage là-dedans,
01:13:10parce qu'on le sait,
01:13:13c'est de l'aveu même des rédacteurs en chef
01:13:16des grands journaux médicaux internationaux,
01:13:18comme le New England Journal of Medicine, le Lancet,
01:13:20c'est eux-mêmes qui l'ont écrit, ce n'est pas moi,
01:13:22que dans certains cas, près de la moitié des articles publiés,
01:13:26qui sont totalement réalisés et financés par l'industrie pharmaceutique,
01:13:29les résultats sont faux ou biaisés.
01:13:32Donc, c'est hallucinant, parce que nous, dans nos facultés de médecine,
01:13:35maintenant, les jeunes médecins, on leur apprend
01:13:37que si ce n'est pas écrit dans le Lancet,
01:13:39ça n'existe pas, que le Lancet, c'est la Bible.
01:13:41On sait ce qui s'est passé avec le Lancet, notamment, en tout cas.
01:13:45Christian Perron, restez avec nous.
01:13:47Merci d'être là et merci de vous être levé tôt.
01:13:50On continue après cette toute petite pause
01:13:52et on va parler un peu de la France, justement,
01:13:54comment tout ça peut se répercuter dans notre cher et doux pays.
01:13:58À tout de suite avec Christian Perron.
01:14:00Toujours avec le professeur Christian Perron,
01:14:03qui est à Washington,
01:14:05et dont on a vu la photo un peu partout,
01:14:08Christian Perron, sur les réseaux sociaux.
01:14:10Vous êtes en cravate noire, en smoking,
01:14:14avec, effectivement, Robert Kennedy Junior.
01:14:19Alors là, je voudrais qu'on parle un peu de notre cher et doux pays,
01:14:21Christian Perron.
01:14:22Vous vous êtes bien placé pour savoir
01:14:25combien certains d'entre vous, dans le milieu,
01:14:28ont été à la fois marginalisés, attaqués,
01:14:31traités de tous les noms,
01:14:33et plus encore, parce que vous aviez des positions dissidentes.
01:14:38Il semble, en tout cas à l'Amérique,
01:14:41que la marge a rejoint la page.
01:14:43C'est-à-dire qu'il est marginaux.
01:14:44Maintenant, on va être beaucoup moins marginaux.
01:14:47En France, est-ce que c'est possible,
01:14:49sans qu'on fasse, encore une fois, une homothésie,
01:14:52quand on le fasse, ça ne peut pas être évident à copier-coller,
01:14:56mais est-ce que c'est possible que quelque chose se passe,
01:14:59je vous parle toujours au niveau de la santé,
01:15:01mais aussi du reste, mais quand même, dans votre domaine,
01:15:04est-ce que, vu ce qui s'est passé depuis 4-5 ans,
01:15:08et même avant, est-ce que tout ça est possible
01:15:10qu'on change les directives, les manières de faire,
01:15:16la gestion, on ne veut pas revenir à toute la gestion du Covid,
01:15:18on en a parlé, mais est-ce qu'en France,
01:15:20c'est possible qu'on ait, allez, une trumpisation,
01:15:23une kénédisation de la santé ?
01:15:26– Bien sûr, je suis totalement convaincu.
01:15:28Alors, avec Macron et son gouvernement actuel,
01:15:31ils vont freiner les quatre fers,
01:15:32mais je ne suis pas sûr que tout ça va durer longtemps.
01:15:34D'ailleurs, j'avais fait un communiqué
01:15:35pour souhaiter joyeux Noël aux Français récemment,
01:15:38en disant que c'est fantastique ce qu'il va se passer dans le monde,
01:15:40il y a un vent de liberté qui souffle sur le monde,
01:15:42qui va venir des États-Unis,
01:15:44et que j'avais dit qu'on va pouvoir s'asseoir dans un fauteuil
01:15:48et admirer de magnifiques retournements de veste.
01:15:51On l'a déjà vu dans certains BD en France,
01:15:53de certaines personnalités, et c'est fantastique.
01:15:56Et en plus, pour les États-Unis,
01:15:58Mark Zuckerberg, le directeur de Facebook,
01:16:02a retourné sa veste en disant,
01:16:03mais maintenant, excusez-moi, j'ai censuré, je ne le ferai plus jamais.
01:16:07Voilà, donc c'est génial ce qui se passe.
01:16:09Alors, qu'est-ce qui va se produire sur la France, déjà ?
01:16:14Bon, que l'OMS ne soit plus reconnue par les États-Unis,
01:16:17ça va quand même saboter le plan de traité OMS
01:16:21qui voulait être au-dessus de tous les États du monde
01:16:24pour diriger de façon dictatoriale.
01:16:26Et puis, le directeur de l'OMS aurait pu déclarer une pandémie de n'importe quoi,
01:16:29même sans un seul mort.
01:16:31Donc ça, déjà, ça a du plomb dans l'aile.
01:16:33L'autre chose qui est très importante, alors,
01:16:35ça n'a pas encore été décidé, je n'ai pas vu ça hier,
01:16:38mais je sais que Kennedy l'a dit très récemment,
01:16:42il allait faire interdire les vaccins ARN messagers,
01:16:46qui ne sont pas des vaccins.
01:16:48Ah oui, il a l'intention de faire interdire les vaccins ARN messagers.
01:16:51Il y a l'OMS, et puis ça va mettre du plomb dans l'aile
01:16:56dans ce fameux projet européen d'Ursula von der Leyen
01:17:00sur le passeport vaccinal européen qui est en exploitation dans cinq pays,
01:17:04dont la Belgique, l'Allemagne, la Grèce, et puis deux autres pays.
01:17:07Puis si, dans quelques mois, si on les laissait faire,
01:17:10ils diraient, vous voyez, ça s'est bien passé.
01:17:12Ce sont les vaccins courants, diftérites, ethanose, polio.
01:17:15Bon, a priori, si c'était que ça, ça ne serait pas très méchant.
01:17:18Mais c'est qu'ils ont construit les usines et investi des milliards.
01:17:21Pour, dans un an ou deux, transformer tous les vaccins actuels,
01:17:26qui sont la plupart du temps des bons vaccins,
01:17:28dans ces cochonneries ARN messagers, qui ne sont pas du tout des vaccins,
01:17:31qui n'auraient même pas eu le temps d'être expérimentés
01:17:33dans toutes les maladies, dans des études sérieuses.
01:17:35Je rappelle qu'il faut normalement 10 ans de développement sérieux,
01:17:40de publication avant de mettre un vaccin sur le marché.
01:17:43Il faut 20 ans pour inoculer une femme enceinte.
01:17:45Je le rappelle toujours, et les obligations sont totalement interdites
01:17:49dans ces conditions, puisque c'est insimilable dans le droit international
01:17:53un crime contre l'humanité.
01:17:54Donc là, je pense que ce passeport vaccinal européen,
01:17:57il va aussi prendre du plomb dans l'aile.
01:17:59Et puis, il y a eu, bon, même si pour l'instant,
01:18:02le procès qu'ont eu reçu la Van der Leyen,
01:18:04les juges ont dit, ben non, finalement...
01:18:07– Oui, pour le moment, ça traîne, ça traîne, mais bon.
01:18:10– Envoyer l'affaire un petit peu à la poubelle pour se défausser d'aujourd'hui.
01:18:13– Mais est-ce que, dites-moi, justement, Christian Perron,
01:18:17est-ce qu'aujourd'hui, en matière...
01:18:19Alors, on parle doucement de la Van der Leyen.
01:18:21Est-ce qu'en matière de santé, pour rester là-dessus,
01:18:23est-ce que la France peut prendre des décisions sans un référé,
01:18:27sans avoir l'aval, la permission, je vais dire la permission de minuit,
01:18:31de l'Union européenne et surtout de la Commission européenne ?
01:18:35Est-ce qu'aujourd'hui, nous, aujourd'hui, que ce soit Macron ou qui que ce soit,
01:18:39enfin, est-ce qu'on peut prendre des décisions
01:18:42par rapport à un certain nombre de choses que vous jugez,
01:18:44vous, enfin, c'est votre opinion et c'est votre parti pris.
01:18:47Scandaleux.
01:18:48Est-ce qu'on peut changer les choses
01:18:49où il faut que ça ne se passe qu'à l'échelle européenne ?
01:18:53Sinon, rien ne se fera.
01:18:54– Oui, parce que je ne suis pas un spécialiste
01:18:56de toutes les interrelations entre l'Europe et chaque pays membre.
01:19:01Mais déjà, Ursula von der Leyen et la Commission européenne
01:19:03n'ont aucune compétence officielle en santé.
01:19:06Donc, tout ce qu'Ursula décide en santé,
01:19:08comme ce qu'elle décide dans la guerre, par exemple,
01:19:11c'est totalement hors-la-loi en Europe.
01:19:13Et le problème, c'est que les parlementaires européens
01:19:15sont sous influence, beaucoup sont corrompus
01:19:18et à chaque fois se couche devant Ursula,
01:19:21alors que le rôle du Parlement européen,
01:19:24ce serait de remettre le droit dans le fonctionnement.
01:19:30Mais c'est clair que je pense que la France
01:19:32a quand même une marge de manœuvre.
01:19:33Après, je ne sais pas dans quelles limites,
01:19:34je n'ai pas étudié toutes ces décisions.
01:19:35– Non, bien sûr, c'est le droit, oui.
01:19:39– Et Christian Perronne, vous rentrez bientôt en France ?
01:19:43– Je reprends l'avion demain soir aux Etats-Unis,
01:19:46donc après-demain, j'arrive vendredi matin en France.
01:19:51– D'accord, mais on va, écoutez, on vous recevra,
01:19:54on va en parler de tout ça en prenant son temps.
01:19:57Mais juste un mot, Christian Perronne,
01:20:00vous revenez là, très remonté au bon sens du terme,
01:20:05très encouragé au bon sens du terme ?
01:20:08– Ah oui, j'en reviens plein d'optimisme,
01:20:10je l'avais déjà depuis pas mal de temps.
01:20:13Et puis, j'ai rencontré des gens de différents pays,
01:20:18des gens du Brésil, il n'y avait pas d'autres Français,
01:20:22mais j'ai vu d'autres nationalités,
01:20:24ils sont tous à fond, ils voient qu'il y a un nouvel espoir,
01:20:29qu'on retrouve la liberté, qu'on retrouve la démocratie.
01:20:32Et ça, c'est absolument génial, je n'avais jamais vu ça,
01:20:35et ça rejoint l'allièce populaire que j'ai vue dans les rues de Washington.
01:20:38– Dans les rues de Washington.
01:20:39– Eh bien, écoutez, on va voir, comme dirait l'autre,
01:20:43aide-toi, alors les Américains se disent, aide-toi à Trump, t'aideras,
01:20:48eh bien nous, en France, nous allons voir ça.
01:20:49Merci Christian Perronne, et merci de vous être levé tôt,
01:20:53et de nous avoir donné ces exercices sur ce qui se passe en ce moment,
01:20:56dans ce qui reste la plus grande puissance mondiale.
01:21:00À bientôt. – Merci.

Recommandations