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NewsTranscription
00:00...
00:02-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses Etats.
00:05-"Nous sommes en guerre".
00:07-"4 candidats pour les élections fédérales allemandes
00:10de ce dimanche".
00:11-"J'ai un problème, je sais pas pour qui voter".
00:14-"L'avant-dernier débat".
00:15-"Vous n'avez pas un conseil ou deux à me donner ?"
00:18-"Consacré aux Etats-Unis et à l'Ukraine".
00:20-"Vous votez ou quoi ?" -"Je sais pas, parce que là..."
00:23-"Ca s'est joué à une voix, non ?"
00:25-"Rien ne s'oppose à ce que le président de la République
00:28a annoncé au Conseil constitutionnel."
00:30-"Plus serré qu'on ne pouvait l'imaginer."
00:33-"Votez pour quelqu'un que vous aimez bien."
00:35-"Les attentats dans notre pays, c'est l'extrême-droite qui les commet."
00:39-"Giroud, là. Non, c'est vote nul."
00:41-"Nous sommes en guerre."
00:43-"C'est drôle, Rémi André évoquait la douceur.
00:45La douceur, oui, elle est peut-être dans le climat,
00:48heureusement, d'ailleurs, mais alors ailleurs,
00:51c'est pas vraiment le cas. Hier, très intéressant,
00:54deux nominations, deux éliminations cessées
00:57et une élimination d'une nomination.
01:00Richard Ferrand, à la tête du Conseil constitutionnel,
01:04du très puissant Conseil constitutionnel.
01:07De quoi s'agit-il ? De quoi ce Conseil est-il le nom ?
01:10Et comment Richard Ferrand a été accueilli ?
01:14Nous en parlerons avec le député LR Olivier Marlex.
01:17Et puis, le même jour, effectivement,
01:20élimination d'un autre C, C8.
01:22C8, ça y est, le Conseil d'Etat a tranché,
01:24terminé sur la TNT, ainsi qu'Energie 12.
01:28Alors, tout ça, on va essayer d'en parler.
01:30Faut-il éliminer ? Faut-il quoi ? Faut-il boire ?
01:33Qu'est-ce qui se passe ?
01:35Et puis, on va parler aussi de quelque chose
01:37dont on parle très peu, de l'Allemagne, en fait.
01:41Et c'est une erreur, car dimanche prochain,
01:43ce dimanche qui vient,
01:45ce sont les élections législatives allemandes
01:48qui vont être très importantes,
01:49pas seulement pour l'Allemagne, mais pour l'Europe et le monde.
01:53Puisqu'en plus, Elon Musk,
01:55qui n'hésite pas à faire quelques excédits,
01:59dit que si vous ne votez pas pour l'AFD,
02:01si l'Allemagne ne vote pas bien,
02:03c'est le monde entier qui va en pâtir.
02:05Ça va un peu loin, tout cela.
02:06Voilà. Et puis, les perles, les huiles et bravos.
02:09Et de 13h à 14h, bien sûr, c'est la culture dans tous ces États
02:13où nous allons défendre, nous allons parler de quelqu'un
02:16qui est en prison en Algérie depuis novembre
02:19et qui continue à être en prison.
02:21Est-ce que ça va durer ? Est-ce qu'il va être libéré ?
02:24C'est le grand écrivain franco-algérien Boalem Sansal.
02:28On va parler avec Céline Alonso.
02:30On reçoit des membres de son comité,
02:32le comité de défense de Boalem Sansal,
02:35et où on en est à l'heure où on continue, ça et là,
02:39d'emprisonner des gens qui ont simplement la parole vraie
02:43et la parole libre. Vous savez ce que c'est, parler vrai et libre.
02:46Auditeur du Sud Radio, à tout de suite.
02:48-"Sud Radio". -"Sud Radio".
02:50-"Parlons".
02:52-"Ici Sud Radio.
02:56Les Français parlent au français.
02:59Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:02Je n'aime pas la blanquette de veau."
03:04-"Sud Radio Bercov", dans tous ces États.
03:07-"Élections à la tête du Conseil constitutionnel.
03:12Richard Ferrand a gagné à une voix,
03:15à une voix de...
03:17Non pas de majorité, mais d'acceptation.
03:19On va en parler tout de suite, parce que le Conseil constitutionnel,
03:23c'est beaucoup plus que le Conseil constitutionnel.
03:26Est-ce que c'est celui qui dit le droit
03:29ou celui qui fait la politique ?
03:31Vraie question. On en parle tout de suite.
03:33-"Sud Radio Bercov", dans tous ces États.
03:37Le fait du jour.
03:38-"C'est mon ami et c'est mon maître.
03:42Je le vous vois encore aujourd'hui.
03:45Et quand j'ai mal de temps, mon être..."
03:49-"C'est évidemment Serge Lama, c'est mon ami et c'est mon maître."
03:52On ne sait pas qui est le maître de qui ou l'ami de qui.
03:56En tout cas, Richard Ferrand, qui, je le rappelle,
03:59a été, depuis 2017,
04:01le très fidèle ami et appui d'Emmanuel Macron,
04:06donc vient d'être élu,
04:07enfin vient d'être ratifié, on peut dire,
04:10par une commission des lois à la tête du Conseil constitutionnel.
04:15Olivier Marleix, vous êtes député LR.
04:19On vous a écouté hier.
04:20Vous avez posé des questions à Richard Ferrand.
04:24Au-delà de ça, peut-être expliquer aux gens
04:26ce qu'est le Conseil constitutionnel et l'importance qu'il a.
04:30Pour beaucoup de Français,
04:32c'est un Conseil qui voit si la constitutionnalité,
04:36comme on dit, des lois, ça va beaucoup plus loin.
04:39Oui, en effet.
04:40Pour revenir sur Richard Ferrand,
04:43factuellement, il échappe au veto des 3e et 5e,
04:48mais ça veut dire qu'il a 38 voix pour
04:51et 58 voix contre.
04:53Vous vous rendez compte ?
04:54C'est extraordinaire, ça.
04:57Il échappe à la révocation aux 3e et 5e pour une voix.
05:00C'est donc, en soi, déjà, c'est un affaiblissement, quand même.
05:05Si loin qu'à Moufflet.
05:06Oui, c'est pas...
05:08D'ailleurs, c'est pas une bonne nouvelle pour l'institution,
05:12qu'il soit nommé président en étant le plus mal désigné du collège
05:17et avec une autorité morale qui sera, évidemment, un peu plus faible.
05:21C'est très intéressant, la chanson de la masse,
05:24au moment d'admettre ses mots.
05:25Ce qu'on reproche, effectivement, à Richard Ferrand,
05:29c'est pas un défaut, d'ailleurs, c'est l'amitié.
05:33Et un vrai doute, très profond, sur le fait qu'il puisse...
05:37Il ait des amitiés particulières.
05:40Je ne vais pas rentrer dans ce débat,
05:43mais sans superfite, vous l'entendez.
05:46Mais, en tout cas, je pense qu'effectivement,
05:49il ne présente pas les garanties d'être capable
05:52d'être indépendant, de dire non, ce devoir d'ingratitude,
05:56comme le disait un grand juriste, le doyen Veden.
05:59On nous oppose souvent les précédents de Jean-Louis Debray,
06:03nommé par Chirac, fidèle de Chirac.
06:05Oui, mais il est nommé en mars 2007.
06:08On a 3 mois de la fin du mandat de Chirac,
06:11il ne peut pas se représenter.
06:13Et en fait, c'est un cadeau un peu empoisonné
06:16que fait Chirac à son successeur, probable, Nicolas Sarkozy.
06:20Et personne n'imagine que Debray sera dépendant
06:24de Nicolas Sarkozy. Au contraire, il a été très indépendant,
06:27un peu trop, sans doute, au bout de Nicolas Sarkozy.
06:30De la même façon, le défenseur de Laurent Fabius,
06:33je ne suis pas un grand admirateur,
06:35mais quand François Hollande nomme Laurent Fabius,
06:38personne n'imagine que Fabius va être la marionnette d'Hollande.
06:42On sait qu'ils sont socialistes tous les deux,
06:45c'est un peu le jeu que le président de la République...
06:48Fabius avait dit à propos d'Hollande,
06:51on ne cache pas un éléphant derrière une fraise des bois.
06:54La fraise des bois, c'était Hollande.
06:56Vous voyez l'image qu'il avait de lui-même et de François Hollande.
07:01Ce qui garantit cette indépendance,
07:03c'est le fait d'avoir quelqu'un qui est...
07:06qui est un peu corseté par des principes juridiques.
07:10On en a désigné hier, Mme Wyschniewski a une large majorité.
07:14Elle est modem, ce n'est pas ma famille politique.
07:17Je sais que c'est 40 ans de carrière de magistrate,
07:2040 ans dans des affaires très difficiles.
07:23Elle a été juge d'instruction dans l'affaire Elf.
07:27On se rappelle bien.
07:28Contre la gauche, contre la Mitterrandie.
07:31Elle a été magistrate dans l'affaire
07:33des emplois de la ville de Paris, Chirac.
07:36Totale indépendance, tout le monde en a pris pour son grade.
07:40Je siégeais avec elle à la commission de loi de l'Assemblée.
07:43Je sais que c'est quelqu'un qui a des principes juridiques
07:46tellement solides qu'elle est indépendante.
07:49Même si elle est nommée par Mme Montepelier.
07:52Voilà le sujet, voilà l'enjeu
07:54et la raison pour laquelle on ne pouvait pas faire confiance
07:57à M. Ferrand.
07:58Vous avez raison de le rappeler, le Conseil constitutionnel.
08:02En 58, quand De Gaulle crée le Conseil constitutionnel,
08:05ça succédait, sous la 4e République, il y avait déjà un machin.
08:08C'est uniquement un arbitre
08:11pour protéger le pouvoir exécutif du pouvoir législatif.
08:15C'est vraiment ça.
08:17Dans la rationalisation du Parlement,
08:19De Gaulle ne veut pas que le législateur,
08:21dont le domaine a été réduit dans la Constitution de 58
08:25à un certain nombre de matières,
08:27puisse empiéter sur le pouvoir exécutif.
08:30Ce n'est que ça.
08:32Effectivement, les choses ont énormément évolué.
08:35Ça a commencé rapidement après la mort du général De Gaulle, en 1971,
08:39où pour la première fois, le Conseil constitutionnel
08:42a découvert, c'est son expression,
08:45qu'il y avait des principes fondamentaux
08:47reconnus par les lois de la République
08:50qui lui permettaient, au nom desquels,
08:52il allait censurer le législateur.
08:55On s'est mis à faire quoi, à partir de 1971 ?
08:57On s'est mis à faire, si ce n'est de la politique,
09:00au moins de la philosophie du Conseil constitutionnel.
09:02Est-ce qu'on ne peut pas dire, Olivier Marax,
09:03qu'on s'était mis à commencer à faire de la politique ?
09:06D'où ce qui se passe aujourd'hui ?
09:08Oui, bien sûr.
09:09Celui qui saisit le Conseil constitutionnel en 1971,
09:13c'est un opposant augoliste.
09:16Il ne fait pas ça par hasard.
09:18Bien sûr, c'est une envie
09:20de changer un peu la pratique des institutions.
09:25Et puis, oui, il y a cette dérive politique.
09:28C'est-à-dire, à partir du moment où vous commencez
09:30à ne plus appliquer la lettre de la Constitution
09:34et que vous appliquez les principes que vous découvrez,
09:37toutes sortes de principes,
09:39il en a inventé plein dans tous les domaines,
09:41eh bien, oui, il y a ce risque
09:43que vous basculiez dans un jeu
09:45beaucoup plus contingent,
09:50pour reprendre une expression du Conseil constitutionnel,
09:51qui évolue avec le temps.
09:53Et a fortiori,
09:55s'il est composé de personnalités politiques
09:58qui ne sont pas des juristes,
10:00qui ne sont pas pétris de principes juridiques,
10:01mais qui peuvent subir des influences politiques.
10:05C'est vraiment le jeu,
10:06et on le voit avec tous les textes sur l'immigration.
10:09Moi, c'est pour ça que j'en veux beaucoup, d'ailleurs,
10:11pardon de le dire,
10:12mais mes collègues députés du Rassemblement national
10:14d'avoir permis ça.
10:16On installe M. Ferrand pour neuf ans.
10:19Dans deux ans, Macron, c'est terminé,
10:21mais on va se payer Richard Ferrand pendant sept ans.
10:24Le principal enjeu, c'est quoi, aujourd'hui ?
10:26On le voit très bien, c'est tous les sujets immigration.
10:29C'est tous les textes sur l'immigration
10:31sur lesquels le Conseil constitutionnel
10:33nous oppose sa vision des choses.
10:36Pour la résumer très clairement,
10:37aujourd'hui, le Conseil constitutionnel
10:39refuse de faire la différence
10:41en matière d'accès aux droits, par exemple,
10:43entre un Français et un étranger.
10:46Voilà.
10:47Ce n'est pas un petit sujet.
10:49Non, ce n'est pas un petit sujet.
10:50La nation, elle est composée de citoyens français
10:54qui acceptent, plus ou moins,
10:57d'accueillir des étrangers sur leur sol
10:59dans des conditions qu'on détermine ensemble
11:02à travers la loi.
11:03Et le Conseil constitutionnel, il dit non.
11:04La loi, elle n'a pas le droit de faire des différences
11:06entre les Français et les étrangers.
11:08Ce n'est que ça.
11:09C'est toute l'affaire de Robert Ménard,
11:12qui a refusé de marier H.P.F.
11:15Parce qu'il refuse de marier.
11:17Le Conseil constitutionnel, il dit,
11:18c'est pas nouveau, il dit, depuis 1993,
11:22attention à un étranger, même en situation régulière,
11:24il a le droit à cette liberté fondamentale
11:26qu'est le mariage.
11:27Liberté fondamentale.
11:28On va chercher dans la déclaration
11:30des droits de l'homme et du citoyen.
11:32Voilà.
11:33Les Républicains ont s'est fait taper
11:35par le Conseil constitutionnel
11:36quand on a voulu faire, en 2024,
11:38en juin 2024, c'est vieux maintenant,
11:40je ne sais pas si vous vous en souvenez,
11:42un référendum d'initiative partagée
11:44pour restreindre l'accès aux droits sociaux,
11:48l'accès aux allocations aux étrangers.
11:51En disant, pour les allocations familiales,
11:54pour les APL, il faut au moins 5 ans de résidence
11:57ou 3 ans de cotisation à la Sécurité sociale.
12:00Que nous a dit le Conseil constitutionnel ?
12:02Ah non, non, non, vous ne pouvez pas faire ça,
12:03c'est beaucoup trop,
12:04on ne peut pas restreindre comme ça l'accès.
12:06Alors que, pardon, mais le Conseil constitutionnel
12:08admet par exemple que le RMI se fait ouvrir
12:09qu'après 5 ans de résidence.
12:10Donc on voit tout ça fluctuer.
12:12En fonction de la politique.
12:15Mais justement, je voudrais juste, d'abord,
12:18quand vous expliquez que le RMI,
12:20qui en principe, effectivement,
12:21sur l'histoire des migrations,
12:23se pose en défenseur, effectivement,
12:25des Français, etc.,
12:27quand vous expliquez qu'il s'est abstenu,
12:29votre interprétation ?
12:31Franchement, c'est incompréhensible.
12:33Incompréhensible.
12:34Mme Le Pen se proclame matin, midi et soir
12:37première opposante au président Macron,
12:39fait des affiches pour le dire, etc.
12:41Et puis là, elle laisse s'installer
12:43quelqu'un qui est censé être
12:44le meilleur ami de son pire ennemi.
12:45C'est incompréhensible,
12:48sauf, évidemment, à considérer qu'il y a un deal.
12:50Et moi, je pense qu'il y a un deal
12:51entre Macron et Le Pen,
12:53qui a commencé avec la censure
12:54du gouvernement Barnier.
12:56Ça a arrangé tout le monde.
12:58Marine Le Pen n'avait pas envie
12:59d'avoir un Premier ministre de droite.
13:00Le couple Barnier-Rotaillot
13:01faisait une politique de droite,
13:02assumait une politique de rupture.
13:04Ça embêtait Marine Le Pen.
13:06Et donc, elle a décidé de censurer.
13:07Et ça faisait les affaires du président Macron,
13:10parce qu'il a un peu repris le pouvoir
13:12avec Bayrou, à l'époque,
13:13qui voulait nommer M. Lecornu, je crois.
13:16Voilà, je pense qu'il y a...
13:17Alors, le donnant-donnant, c'est quoi, derrière ?
13:19Écoutez, on verra ce qu'est la réponse
13:21du Conseil constitutionnel dans quelques semaines.
13:23C'est sûr, la question de savoir
13:25si l'inégibilité d'office
13:28peut s'imposer à quelqu'un condamné.
13:30Mais alors, M. le député,
13:31pour revenir quand même à Richard Ferrand,
13:33moi, on n'est pas là en juge,
13:35quand même, mais quand même,
13:37je rappelle l'histoire des mutuelles de Bretagne.
13:39Richard Ferrand était soupçonné, à l'époque,
13:41d'avoir profité de sa situation
13:42de directeur général des mutuelles de Bretagne,
13:44de 1998 à 2012,
13:46pour favoriser ses compagnes,
13:48lui permettant d'acheter, en 2011,
13:49un bien immobilier à Prest,
13:51sans débourser un centime.
13:52Il avait été mis en examen en 2019.
13:55L'association Anticor s'était pourvue en cassation
13:58en avril 2021, après une décision
13:59de la Cour d'appel de Douai.
14:01Cette dernière avait considéré
14:02que l'action publique contre Richard Ferrand
14:04concernant l'affaire des mutuelles de Bretagne
14:06était prescrite.
14:07Mais je rappelle que,
14:09parmi les gens de la Cour d'appel de Douai,
14:10il y avait la magistrate Véronique Malbec,
14:14qui avait permis de classer l'affaire sans suite.
14:17Je, comme ça, par hasard,
14:18mais c'est sûrement par hasard,
14:20elle siège aujourd'hui au Conseil constitutionnel,
14:22nommé sous le conseil de Dupont-Mauritier en 2022.
14:25Ça pose quand même quelques questions, tout ça, non ?
14:28– Nommé par Richard Ferrand, si je m'en souviens bien.
14:31Par Richard Ferrand lui-même.
14:32– Par Richard Ferrand lui-même, pardon, oui.
14:33– Il était procureur général.
14:34– C'est ça, procureur général.
14:36– Et donc elle avait l'autorité sous le procureur
14:38qui a considéré que tout ça a été prescrit.
14:41Donc oui, ça fait un peu passe-moi le sel,
14:43je te file la rubarbe, quoi.
14:45Oui, cette affaire…
14:48– Non, parce que ça dit quoi de nommer quelqu'un comme ça au Conseil constitutionnel ?
14:54– Ça dit qu'il n'y a plus de principe,
14:55c'est quand même le Conseil constitutionnel,
14:57il est le gardien, vraiment le gardien du temple
14:59de nos grandes valeurs démocratiques,
15:02de nos principes, de notre constitution, etc.
15:04Et effectivement, il n'a pas été condamné, merci la prescription,
15:08mais enfin des faits étaient suffisamment graves
15:11pour donner lieu à une mise en examen.
15:12La mise en examen s'oblie à des règles juridiques
15:14et il a été mis en examen.
15:16D'ailleurs les faits, il ne les a pas contestés.
15:18– D'accord.
15:19– Il ne les a pas contestés, effectivement,
15:20il avait besoin de locaux pour sa mutuelle,
15:22il dit à sa femme, tiens chérie,
15:24t'as qu'à acheter un truc, je te l'ouvrerai.
15:25Voilà, et puis avec les revenus d'ailleurs,
15:28je crois, elle a essayé en question,
15:29est devenue propriétaire depuis d'un appartement à Paris,
15:31donc on est à la construction d'un patrimoine immobilier.
15:34Oui, c'est sordide, dans tous les cas c'est sordide,
15:37et dans tous les cas, à mes yeux,
15:39ça n'aurait pas dû permettre de le nommer là.
15:42– Donc, aujourd'hui, c'est politique, c'est complètement politique.
15:46– Je pense que ça affaiblit l'institution,
15:48ce qui est la pire des choses.
15:49On vient de dire à quel point aujourd'hui,
15:51le Conseil constitutionnel était quand même sous le regard des Français
15:58qui ont le sentiment de la loi immigration.
16:00Je suis parti de ceux, avec Bruno Rotaillot,
16:02qui avaient imposé au gouvernement, c'était Borne à l'époque,
16:06une version durcie de ce texte.
16:09Le Conseil constitutionnel l'a censuré de manière absolument scandaleuse,
16:13je n'hésite pas à le dire,
16:14parce que la Constitution permet qu'on amende comme on veut,
16:21le parlementaire, avec un lien même indirect avec le texte,
16:24et le Conseil constitutionnel n'a pas admis,
16:26alors que les liens étaient dans un amendement totalement direct.
16:29Cette décision, elle est inexplicable, elle est absolument scandaleuse,
16:32elle est très politique,
16:33c'est pour ça que le président Macron échange par SMS
16:36avec des membres du Conseil constitutionnel,
16:38qu'il a nommés, il n'y a plus aucune réserve.
16:41Séparation des pouvoirs, bonjour !
16:44Cette institution, il faut la protéger, parce qu'elle est importante.
16:48Je pense qu'effectivement, affaiblir des personnalités sujettes à débat,
16:53ce n'est vraiment pas un service à rendre à l'institution.
16:57Je crois qu'effectivement, c'est un problème,
16:59et vous le dites, c'est 9 ans, la présidence du Conseil constitutionnel.
17:03C'est la fonction, le mandat le plus long dans notre pays,
17:08et on va s'en prendre pour 9 ans.
17:11Il faut encore sur des sujets qui...
17:13Le combat, on va dire, aujourd'hui, entre le législateur,
17:17à travers la loi immigration, d'autres lois,
17:19ce projet de référendum que j'ai marqué tout à l'heure,
17:22et le Conseil constitutionnel, il est sur des sujets hyper politiques.
17:26Les Français, à 70 %, son âge de monde,
17:29veulent un durcissement des règles en matière d'immigration.
17:32Aujourd'hui, il nous en empêche.
17:33Le Conseil constitutionnel, il est là pour protéger la démocratie.
17:37Il n'est pas là pour l'empêcher.
17:40Et donc, ça veut dire que, quand il censure le législateur
17:44au nom de principes qu'il découvre, qu'il va chercher, etc.,
17:47je pense qu'il doit le faire vraiment, vraiment d'une main tremblante,
17:50parce qu'il n'a pas la même légitimité que les parlementaires
17:53élus au suffrage universel, direct.
17:56Ils ne sont pas élus, en France.
17:57Et malheureusement, il n'y a pas cette retenue aujourd'hui,
18:00de moins en moins, en tout cas.
18:02En tout cas, voilà.
18:03Peut-être pas le meilleur des jours pour la démocratie.
18:06Merci, Olivier Marleix.
18:08Merci, André Bercoff.
18:10Merci pour votre intervention.
18:11Je crois qu'il faudra, vous savez, et vous le savez mieux que moi,
18:14il faudra, encore une fois, que la séparation des pouvoirs,
18:16que les lanceurs d'alerte et que les législateurs,
18:19comme les journalistes, surveillent, voient et disent.
18:22Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
18:26Non, non, nous n'irons pas pendre notre linge
18:29sur la ligne Siegfried, comme disaient les concierges de 14-18.
18:33Mais qu'est-ce qui se passe en Allemagne ?
18:35Ce qui se passe en Allemagne nous concerne tous.
18:38Dans trois jours, le dimanche,
18:40élection législative sur toute l'Allemagne.
18:44Eh bien, écoutez, d'habitude, on dit
18:46« Ah oui, mais l'Allemagne, c'est loin, c'est intéressant.
18:48On s'occupe de ce qui se passe à Gaza et c'est très bien.
18:53On s'occupe de ce qui se passe au Yémen et c'est très bien.
18:55Mais ce qui se passe en Allemagne,
18:57vous vous rappelez, le couple franco-allemand,
18:58on en parle très peu.
19:00Eh bien, c'est le moment d'en parler
19:01parce que ces élections vont être absolument vitales,
19:04pas seulement pour l'Allemagne, mais pour tout le continent
19:07et peut-être le monde. A tout de suite.
19:09Sud Radio André Bercoff.
19:13Bercoff, dans tous ses états,
19:15s'abalance pas mal sur Sud Radio.
19:17...
19:30L'hymne national allemand,
19:31l'hymne national allemand, dimanche, ce dimanche,
19:3459,2 millions d'Allemands éliront les 630 députés
19:39qu'il représentera au Bundestag,
19:40l'Assemblée parlementaire de la République fédérale d'Allemagne.
19:43Et le futur chancelier sera issu de leur rang.
19:46Evidemment.
19:47Donc, les électeurs sont tablés aux zones plutôt que prévues,
19:50on l'a dit,
19:51vu ce qui s'est passé à l'implosion
19:54de coalitions du chancelier Scholz.
19:56On va en parler.
19:57Sylvia Bourdon, bonjour.
19:59Bonjour, André Bercoff.
20:01Alors, vous êtes, je le rappelle,
20:03vous êtes écrivain, vous êtes éditorialiste
20:05à Résistance républicaine,
20:07vous êtes franco-allemande,
20:08et justement, vous lisez, vous regardez,
20:12vous suivez l'actualité de l'Allemagne,
20:13comme de la France ou comme d'ailleurs, bien sûr.
20:17Mais on voudrait savoir,
20:18alors, ce qui se passe exactement aujourd'hui en Allemagne,
20:20quelles sont les forces en présence,
20:23compte tenu, je le rappelle, dès là,
20:25d'une situation économique et sociale très difficile en Allemagne.
20:29Je voudrais vous rappeler très rapidement, Sylvia Bourdon.
20:33Oui, alors, je voudrais rappeler déjà
20:34les origines de ces élections anticipées,
20:37parce que les gens ont oublié ou ne le savent pas.
20:40C'est qu'il y a eu des dissensions
20:44entre le ministre de l'Economie et le ministre des Finances
20:49sur les questions du financement de l'Ukraine.
20:51Ils ne sont pas tombés d'accord.
20:54Et comme Olaf Scholz est un chancelier très faible,
20:58il a préféré licencier donc son ministre des Finances
21:03et a gardé M. Habeck, le ministre de l'Economie, qui est vert,
21:08et qui est aussi en partie responsable
21:11de la décadence de l'Allemagne ces trois dernières années.
21:14Bon, Angela Merkel a fait tout ce qu'il fallait pour aussi,
21:19mais disons qu'eux ont carrément mis l'Allemagne pratiquement à genoux
21:23puisqu'elle est en récession aujourd'hui.
21:25Donc, je rappelle juste un tout petit point économique,
21:28c'est qu'en 2024, il y a eu 22 000 faillites d'entreprises.
21:34Le double est attendu pour 2024.
21:36En 2025, oui.
21:39En 2025, oui.
21:41Donc, il y a eu cette origine-là.
21:43Il y a eu la motion de censure qui a été votée avec beaucoup de retard
21:49parce qu'Olaf Scholz se tient au pouvoir
21:53comme un clopard qu'à son rocher, il faut quand même le dire.
21:57Donc, la motion de censure a été votée contre lui.
22:02Et le 5 novembre,
22:05jour de l'investigation de Donald Trump,
22:08la coalition est tombée.
22:09Oui, d'accord.
22:10Donc, nouvelles élections dimanche prochain.
22:13Alors, les forces en présence aujourd'hui,
22:16et on va parler ensuite de ce qui s'est passé
22:19avec les Américains, notamment Elon Musk,
22:21s'il y a Bourdon, mais aujourd'hui,
22:23quelles sont les forces en présence justement pour le Bundestag
22:26et les forces en présence politiques en Allemagne ?
22:29Alors, il y a des petits partis comme Bündnis, Sarawak et Knesset,
22:35qui vient de Die Linke,
22:36mais qui se transforment de plus en plus en parties de droite
22:39parce qu'elles défendent en fait les mêmes options que l'ALD.
22:43Vous avez la SPD qui diminue de jour en jour.
22:47C'est la social-démocratie, la SPD.
22:50Les social-démocrates, oui.
22:52Qui diminue comme en France, d'ailleurs.
22:55C'est un parti qui n'a pratiquement plus aucune importance.
22:59Vous avez la FPD, Freie Deutsche Partei,
23:04qui était jadis un faiseur de rois
23:07et qu'aujourd'hui ne sert plus à rien, pratiquement,
23:10et disparaît.
23:12Et vous avez les Verts qui sont hyperpuissants.
23:14Alors, pourquoi les Verts sont-ils aujourd'hui si puissants ?
23:18Parce que c'est Angela Merkel qui a déjà gouverné avec eux.
23:26Tout ce qui s'est passé dans le déclin de l'Allemagne,
23:29ce sont les Verts avec Angela Merkel.
23:32Donc aujourd'hui, ils sont hyperpuissants.
23:35Et ils le montrent par leur opposition physique, en fait,
23:40à l'AFD qui a eu une expression...
23:43On va parler de l'AFD, pardon, Sylvia Bourdon,
23:45mais je rappelle quand même, pour nos auditeurs,
23:49que l'Allemagne est un pays qui n'a plus une seule centrale nucléaire
23:53et qui les a faites toutes fermées.
23:54Il n'y a plus de centrale nucléaire en Allemagne,
23:57c'est le charbon qui règne.
23:59C'est les Verts.
24:00C'est la politique des Verts que Merkel a suivie
24:03suite au tsunami de Fukushima.
24:06Voilà, c'est aussi simple que ça.
24:08Et ce sont des fous furieux, il faut quand même le dire.
24:11Et ils avaient même installé dans notre ministère de l'Environnement
24:16des lobbyistes, des lobbyistes politiques Verts.
24:19Oui, Fabien Bouguet nous en a parlé, effectivement.
24:22Alors, Sylvia Bourdon, parlons alors de l'AFD, notamment.
24:26Oui, alors l'AFD a pris une expansion assez importante.
24:32Est-ce que c'est un parti, pardon,
24:34c'est pas pour vous interrompre, mais pour bien préciser,
24:37est-ce que c'est un parti d'extrême droite,
24:39voire fasciste, voire néo-nazi, comme le disent certains ?
24:43Oui, mais ça, c'est la rhétorique habituelle.
24:46En fait, le programme d'Alice Weidel,
24:48il est exactement celui de Konrad Adenauer.
24:52Oui, carrément.
24:53Et je voudrais quand même dire une chose sur la Russie,
24:57parce qu'elle veut aussi un rapprochement avec la Russie,
24:59elle veut un rapprochement avec les États-Unis,
25:02elle veut travailler avec tout le monde.
25:04Et vous savez, Bismarck disait,
25:06un bon accord politique se fait toujours avec les Russes.
25:10C'est pas d'extrême droite.
25:13Et en plus, comment voulez-vous qu'elle soit d'extrême droite ?
25:16C'est une femme qui est lesbienne, qui vit avec une femme,
25:19qui élève deux enfants.
25:21Je vois pas en quoi c'est être d'extrême gauche, tout ça.
25:25Ou d'extrême droite, pardon.
25:27D'accord, alors... Oui, allez-y, allez-y.
25:30Alors, les sondages, je veux en venir aux sondages aujourd'hui,
25:34parce que ça, c'est très important.
25:35Je ne les vois pas évoluer depuis le 5 novembre.
25:40C'est quand même incroyable.
25:42Donc, la CDU est toujours à 30.
25:45Les chrétiens démocrates, la CDU.
25:47Les chrétiens démocrates.
25:50La AFD vacille entre 20 et 22.
25:54Et puis, la SPD, les socialos, descendent.
26:01Ainsi que les Verts, mais pas tant que ça.
26:03Les Verts gardent un électorat assez stable.
26:08Ils sont à combien, les Verts, à peu près ?
26:10Ils sont à combien, aujourd'hui ?
26:11Ils sont à 13, 12, 13.
26:13D'accord. Donc, quelle coalition peut se former, justement,
26:18après le 23 février ?
26:21C'est là, la question.
26:23Parce que le 23 février, vraiment, on ne sait pas pourquoi.
26:27Parce que, je dis, les sondages ne bougent pas.
26:29Alors, il y a des raisons à ça, pour moi,
26:32qui ne sont même pas évoquées par les commentateurs allemands,
26:34de la réinformation.
26:36Alors, pour moi, ça veut dire que le peuple
26:39est tellement terrorisé par les manifestations de masse
26:44dans toutes les grandes villes d'Allemagne,
26:46qui sont, je le souligne, ce qui est caché en France,
26:49parce qu'on vous dit, en Allemagne,
26:51on manifeste contre l'extrême droite, etc.
26:55Mais ils sont payés, ces manifestants,
26:59par le gouvernement Scholz.
27:02Vous êtes sûre de ça, parce que vous avancez...
27:05Non, non, non, je n'avance rien du tout.
27:07C'est le directeur de campagne d'Olaf Scholz
27:10qui l'a tweeté.
27:12Et puis, ça a été relaté par Die Welt, également,
27:17et d'autres journaux.
27:19Donc, ça, c'est la vérité.
27:21Ils sont tous payés, c'est inouï.
27:23Alors, quand il y a des grandes manifestations,
27:26mettons, à Bernard, on affrète des bus,
27:28et hop, les gens montent dans les bus,
27:30sont payés et vont à Bernard.
27:32Tout ça est payé, c'est illégal.
27:34C'est-à-dire qu'on est en train de vouloir museler
27:38une opposition avec les moyens gouvernementaux.
27:40Oui, mais attendez, Sylvia Bourdon, pourquoi il n'y aurait pas...
27:43Parce qu'on a vu des manifestations allemandes
27:45depuis des années, pourquoi il n'y aurait pas
27:47des manifestations de l'autre côté ?
27:49Vous dites que le peuple est sidéré, il est terrifié.
27:52Mais enfin, bon, les manifestations,
27:54elles peuvent être dans les deux sens.
27:56Oui, elles ne sont pas dans les deux sens.
27:59La droite ne descend pas dans la rue, c'est tout.
28:02C'est-à-dire l'activisme des Verts.
28:05Moi, je n'hésite pas à le dire,
28:09parce qu'il ne faut pas toujours utiliser
28:11les termes Hitler...
28:15Comment ? Ad Hitlerum.
28:18La réduction Ad Hitlerum, oui.
28:20La réduction Ad Hitlerum.
28:23Là, c'est vraiment le cas.
28:25Les Verts sont des nazis reteints en vert.
28:28Oui, enfin, je trouve que vous allez un peu vite en besogne.
28:31Non, parce que...
28:32Oui, non, attendez, attendez, je voulais quand même réagir,
28:35parce qu'il y a quelque chose de presque plus grave.
28:37Parce que les étiquettes, c'est bien,
28:39mais ce qui est presque plus grave,
28:40je vais vous faire réagir là-dessus,
28:41parce que ça, on en parle très peu,
28:43c'est qu'en Allemagne, comme en Angleterre,
28:45quand vous exprimez,
28:47mettons, même sur Twitter, sur X, ou ailleurs,
28:50sur Facebook, vos opinions,
28:52il y a certains gens où la police vient vous voir à domicile.
28:56Ça, c'est terrifiant, quand même.
28:58Oui, absolument.
28:59Alors, vous savez, il y a même une chaîne CBS américaine.
29:02Ça, ça fait le tour du monde.
29:04On en parle dans tous les journaux,
29:05que ce soit en Inde, en Australie, je dis ça.
29:07C'est incroyable.
29:09C'est vraiment une honte pour l'Allemagne.
29:11C'est-à-dire que cette équipe de CBS,
29:14de 90 Minutes à 60 Minutes,
29:17qui fait un célèbre...
29:20Donc, ils ont suivi des équipes de police,
29:23moi, que j'appelle la Gestapo, parce que c'est ça,
29:26qui viennent à 6h du matin frapper chez les gens
29:30pour les embarquer, saisir, enfin, perquisitionner chez eux,
29:34saisir tout ce qui est informatique, téléphone, etc.
29:38Et les gens sont embarqués.
29:39Mais ils sont embarqués pourquoi ?
29:41On leur donne quelle raison, quand on les embarque ?
29:43Parce qu'ils s'expriment de manière critique
29:46contre le gouvernement, tout simplement.
29:49Et alors, donc, on pense que ce sont des gens de l'AFD.
29:52Mais tout le monde peut critiquer ce qui se passe en Allemagne.
29:55Enfin, quand il y a une inflation,
29:56quand le beurre coûte 3 euros ou que les vêtements coûtent très cher
30:01ou que vous n'avez même plus de papier chiotte,
30:03il faut le dire, parce que la société de fabrication
30:07de papier toilette vient de fermer ses portes aussi,
30:10comme le grand redoute allemand qui s'appelle Otto
30:14vient de fermer ses portes demain.
30:16– Grand distributeur, c'est ça, grand distributeur.
30:18– Oui, oui, grand distributeur Otto,
30:20comme la redoute, si vous voulez, c'est un peu ça.
30:22C'est comme si la redoute fermait ses portes demain, voilà.
30:25Donc, les Allemands critiquent, et même, je dois dire
30:30que les deux pires gestapistes, je vous le souligne, je le maintiens,
30:36c'est Anne-Heléna Baerbock, la ministre des Affaires étrangères verte,
30:40qui est une vraie honte pour l'Allemagne,
30:41parce que dès qu'elle se déplace à l'étranger,
30:43elle dit connerie sur connerie, elle fait la leçon à tout le monde,
30:47et Robert Raabeck, son collègue vert, ministre de l'économie.
30:51À eux deux, ils ont 800 plaintes contre des citoyens allemands
30:57qui ne pensent pas comme eux.
30:58S'ils les critiquent, qu'ils ne sont pas forcément insultants,
31:02par exemple, il y a un retraité qui a traité Robert Raabeck de schwarzkopf,
31:07ça veut dire d'idiot, simplement pour avoir été traité d'idiot,
31:11à 8h du matin, la police a débarqué, a embarqué ce monsieur
31:15avec perquisition, etc. etc.
31:17– Oui, c'est assez terrible.
31:19Maintenant, encore une fois, Sylvia Bourdon,
31:21ne faisons pas, nous, de réduction à Dittlerum,
31:24et ne parlons pas de la Gestapo, on n'en est pas là,
31:27parce que justement, c'est à nous,
31:30il appartient de garder un peu mesure dans tout cela.
31:33J'aurais juste quelque chose, à votre avis, aujourd'hui,
31:37qu'est-ce qui a joué, c'est une question importante,
31:40on a vu Elon Musk, quand même, venir interviewer, d'ailleurs,
31:47la patronne de l'AFD sur X,
31:52ça a fait des millions, des dizaines de millions de vues,
31:56a dit, il faut absolument voter pour l'AFD,
31:59est-ce que ce n'est pas, quand même, une ingérence ?
32:02Parce que, bon, très bien, on peut penser ce qu'on veut d'Elon Musk,
32:05mais est-ce qu'il a à dire, oui, il faut voter pour l'AFD,
32:08c'est ça qui est bon pour l'Allemagne et pour le monde ?
32:11Qu'est-ce que ça a fait comme réaction, je dirais ?
32:14– Alors, les réactions, évidemment, sont indignées
32:17dans toute la classe politique, parce que, vous imaginez,
32:20l'homme le plus riche du monde, qui soutient l'AFD,
32:23qui, à leurs yeux, est le parti nazi par excellence.
32:27– Oui.
32:27– Donc, Elon Musk est traité de nazi par la même occasion.
32:31Mais il a le droit, en tant qu'individu, de s'exprimer, me semble-t-il,
32:37parce que, lorsqu'on parle d'ingérence,
32:39il faut quand même penser à George Soros,
32:41qui s'ingère toutes les cinq minutes dans la politique allemande,
32:44dans la politique européenne,
32:46qui corrompt 220 parlementaires européens,
32:49qui s'appelle the best friend of George Soros in the European Parliament.
32:55Vous voyez, donc, c'est…
32:56– Oui, les ingérents sont partout, les deux poids de mesure, c'est vrai.
33:01– Et alors, en plus, j'avoue que Elon Musk a le droit de s'inquiéter
33:06de ce qui se passe en Allemagne, pourquoi ?
33:08Parce qu'il a la plus grosse usine d'automobiles d'Europe, Tesla,
33:13qui est en Allemagne, donc, il a quand même tout intérêt aussi
33:16à se préoccuper de ses affaires, me semble-t-il.
33:19Et il a le droit de le faire, et c'est ce qu'il a fait.
33:21– Donc, pour vous, Sylvia Bourdon, dernière question,
33:23on est dans l'incertitude totale de ce qui peut se passer,
33:27évidemment, on ne va pas faire la voyante et les marques de café,
33:31de ce qui peut se passer le 23 février, tout est ouvert ?
33:35– Ben, écoutez, non, ce n'est pas ouvert parce que Merck sera élu,
33:39le chancelier qui est le chef du parti des critères démocrates.
33:44– D'accord.
33:45– Il sera élu, parce que, comme les sondages ne baissent pas,
33:48bon, on peut logiquement penser que c'est lui,
33:51mais il refuse de faire une coalition avec l'AMD,
33:55il l'a encore dit trois fois hier, encore durant un débat sur la ARD
33:59avec Olaf Scholz, jamais nous ne…
34:02Bon, bref, donc, on écarte l'AMD, qui va, selon moi, devenir très puissante,
34:07parce que, comme je le disais tout à l'heure,
34:09les citoyens sont apeurés, n'osent pas s'exprimer,
34:12et il faut aussi dire que des chefs d'entreprise allemands
34:16licencient des employés qui s'expriment en faveur de l'AMD,
34:21donc vous imaginez que les gens sont muselés,
34:23en revanche, peut-être que dans les urnes, ils vont s'exprimer.
34:27– Ben, écoutez, c'est ce qu'on saura, merci Sylvia Bourdon,
34:29merci pour vos éclaircissements,
34:31et bien, écoutez, qui votera, verra en Allemagne,
34:34et nous, nous verrons aussi, nous suivrons cela.
34:37– Ici Sud Radio, les Français parlent au français,
34:45je n'aime pas la blanquette de veau, je n'aime pas la blanquette de veau.
34:52– Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
34:54– Eh bien, je crois que Grenoble, Grenoble est dans tous ses états aussi,
35:00il faut rappeler que Grenoble, quand même, ça devient intéressant
35:04du point de vue de l'intensité, je parle de quoi ?
35:07Eh bien, je parle d'une certaine voiture-bélier, écoutez.
35:11– Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
35:14– Un défendement de l'architecture fasciste,
35:19je veux dire, l'architecture idéologique fasciste,
35:22c'est justement cette cité-là.
35:23– Alors, Mad Max ou Tokyo Drift,
35:34qu'est-ce qui s'est passé au quartier Mistral à Grenoble ?
35:38Eh bien, une bibliothèque, une bibliothèque qui venait d'être inaugurée,
35:42ce qui a coûté, la bibliothèque du quartier Mistral,
35:45elle a coûté 1 150 000 euros de travaux,
35:50dont la moitié financée par l'État, voilà.
35:54Donc, elle venait d'être inaugurée, belle bibliothèque municipale, etc.
35:59Alors, évidemment, à Grenoble, bon, il y a,
36:02comme dans plusieurs autres villes de France, hélas,
36:05le narcotrafic, la tension, les bagarres entre bandes, etc.
36:10Voilà, donc, l'année dernière, par exemple,
36:13un vendeur du point de vie de la cité Mistral
36:15venait de se faire interpeller par la brigade spécialisée de terrain
36:18en possession d'une importante quantité de drogue,
36:22des coups de feu avaient été tirés par des émutiers contre les policiers.
36:25Voilà, je rappelle que le 12 février,
36:28voilà, c'est pas si loin, un homme armé d'un fusil d'assaut
36:31avait lancé une grenade dans un bar associatif
36:33du quartier du village olympique à Grenoble.
36:35L'explosion a blessé au moins 12 personnes,
36:37dont 6 en urgent absolu, là, là, vous voyez ?
36:40Une grenade lancée dans un bar associatif
36:42du quartier du village olympique.
36:44Et puis, tout le reste, et puis la sécurité,
36:45puis la violence, et puis la civilité,
36:47et toutes les chaînes d'info vont à Grenoble, notamment.
36:51Et alors, en même temps, je lis ceci, je lis, là,
36:55il y a une semaine, Libération,
36:57interview le maire de la ville, Éric Piolle,
37:01qui est axé de laxisme par ses adversaires
37:04parce qu'il refuse d'armer la police municipale.
37:07Et voici, texto, texto, ce que l'élu confie à Libération.
37:13Et il dit ceci, à vrai dire, à vrai dire, je m'en fous un peu,
37:17quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté,
37:20ça veut dire qu'on a gagné quelques batailles par ailleurs,
37:23donc on peut laisser des grenades,
37:26on peut laisser des voitures béliers foutre en l'air,
37:30une bibliothèque qui a coûté 1 154 000 euros,
37:35on peut laisser, et reprend ceci,
37:39il dit, oui, on peut toujours se dire
37:42qu'une vie n'est pas assez propre et pas assez sûre,
37:44oui, tout le monde le dit, il faut résister,
37:46dit toujours Éric Piolle,
37:48il faut résister aux tourbillons médiatiques,
37:51il y a des fusillades partout, c'est pas beau, ça.
37:54C'est pas beau de la part d'un responsable politique
37:57d'une ville comme Grenoble ?
37:59Oui, ben écoutez, c'est comme ça,
38:01on ne va pas me faire suer,
38:04on ne va pas m'emmerder avec des histoires
38:07de violence et d'insécurité, voilà.
38:10Bon, ben on s'occupe aussi du reste,
38:12je ne sais pas, on revégétalise peut-être,
38:14on met des fleurs un peu partout, voilà.
38:17Ça s'appelle un responsable politique
38:21d'une grande ville de France.
38:24Intéressant, n'est-il point ?
38:25-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses états.
38:28Les vieux, ils parlent de tout,
38:32ou alors seulement, parfois,
38:35vous voulez...
38:37-"La merveilleuse chanson de Jacques Brel sur les vieux".
38:39Mais quand ce n'est plus seulement les vieux,
38:41c'est les centenaires, c'est extraordinaire,
38:45la fraude massive à la sécurité sociale aux Etats-Unis,
38:48on en a parlé ici, en France, avec Charles Pratt,
38:51mais écoutez-moi bien, je vous donne des chiffres
38:53qu'a donnés le président des Etats-Unis,
38:58un tableau à propos de toutes les vérifications
39:02qu'il y a en ce moment sur les fraudes à la Sécu.
39:05Écoutez-moi bien, il y a aujourd'hui,
39:09aux Etats-Unis,
39:12879 personnes qui ont 200 à 209 ans,
39:16qui auraient, qui touchent la Sécu,
39:18866 personnes qui auraient 210 à 219 ans,
39:231039 personnes de 220 à 229 ans,
39:26et enfin, deux personnes, 240 à 249 ans,
39:30qui touchent la Sécu social,
39:32et il y a même une personne âgée de 360 ans,
39:36c'est-à-dire 100 ans avant les Etats-Unis d'Amérique.
39:39C'est pas beau, ça ? Avant la fondation des Etats-Unis.
39:42C'est pas beau.
39:44Ah, la fraude, c'est beau, elle est merveilleuse,
39:46la résistance à l'ère de la fraude.
39:48Fraudons, fraudons, il en restera toujours quelque chose.
39:53André Bercoff, on se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
39:57Aujourd'hui, la culture dans tous ses Etats
39:59sera entièrement consacrée
40:00donc aux grands écrivains franco-algériens.
40:03Boalem Sinsa, l'André,
40:04il est emprisonné à Alger depuis plus de trois mois
40:07et il risque la prison à perpétuité ou même la peine de mort
40:10pour avoir exprimé des vérités qui dérangent le pouvoir en place.
40:15Il y a donc urgence, André, à agir.
40:17La France dispose d'un certain nombre de leviers.
40:20Pour le faire libérer, il serait donc temps de les actionner.
40:24C'est le combat que mène son comité de soutien
40:26dont la présidente Noëlle Lenoir
40:28et les cofondateurs Arnaud Benedetti et Kamel Benchek
40:31seront nos invités en direct de 13h à 14h sur Sud Radio.
40:35Il faut sauver Boalem Sinsa.
40:38Chers auditeurs, réagissez tout de suite au 0826 300 300.
40:43Dites-nous ce que vous pensez de cette affaire.
40:46On vous donnera la parole en direct d'ici 14h.
40:49A tout de suite.