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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-01-13##

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News
Transcription
00:00:00...
00:00:02Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:00:05...
00:00:06Nous sommes en guerre.
00:00:07Le patron de Meta a annoncé qu'il renonçait au fact-checking.
00:00:10...
00:00:12Nous ne pouvons pas dépendre de ce type de réseau.
00:00:15Il y a le Brune-Pivet.
00:00:16C'est votre cas, vous, ou pas ?
00:00:17Comment, pour moi ?
00:00:18A vous de dire la vérité.
00:00:20Moi, je suis toujours sur Twitter.
00:00:21...
00:00:22J'ai adressé ce matin un courrier à tous les députés du Nouveau Front Populaire
00:00:27pour leur proposer de quitter ensemble le réseau Twitter.
00:00:30Au fond, est-ce que ce n'est pas tout ce que vous détestez
00:00:33et tout ce que vous exécrez, Elon Musk ?
00:00:35André Rousseau.
00:00:36Une attitude extrêmement masculine, viriliste, violente,
00:00:39enfin, tout ce qu'on veut.
00:00:40I don't care.
00:00:41Nous sommes en guerre.
00:00:42...
00:00:43Eh oui, eh oui.
00:00:45N'est-ce pas tout ce que vous détestez, Elon Musk ?
00:00:48X, X, et au nom de la démocratie,
00:00:51bien sûr qu'il faut interdire, d'ailleurs,
00:00:53pas seulement X, mais tous les réseaux sociaux.
00:00:55C'est pelé, c'est galeux.
00:00:56Il nous empêche la vérité officielle,
00:00:59la seule vérité qui compte,
00:01:00le seul narratif qui compte,
00:01:02de faire son chemin, oui.
00:01:04Car les Français, comme les autres,
00:01:06malheureusement, sont un peu crédules,
00:01:09un peu réfractaires et tout ça.
00:01:10Ils acceptent un peu tout.
00:01:12Donc, il faut réguler.
00:01:14Il faut même censurer.
00:01:16Pourquoi censurer ?
00:01:18Parce que nous sommes en démocratie.
00:01:19C'est pas beau, tout ça.
00:01:20Eh bien, on va en parler tranquillement.
00:01:23On va d'abord, effectivement, commencer à parler
00:01:26Cela fait cinq ans,
00:01:27pratiquement jour pour jour,
00:01:29que le premier mort du Covid
00:01:31a été annoncé publiquement en Chine.
00:01:33Cinq ans de Covid-19.
00:01:36On peut faire un bilan ?
00:01:37Bon, on va en parler avec quelqu'un
00:01:38qui a fait un livre remarquable là-dessus,
00:01:40le statisticien Pierre Chaillot.
00:01:42Et puis, évidemment,
00:01:44Elon Musk, X, et la classe politique
00:01:47française, européenne, anglaise, tout ça,
00:01:49qui se disent, ce n'est pas possible,
00:01:50il faut arrêter le massacre.
00:01:52X doit disparaître.
00:01:53C'est presque ça.
00:01:55Pourquoi ? Comment ?
00:01:56On va essayer d'expliquer les enjeux.
00:01:57Et après les perles, les huées, les bravos,
00:01:59avec Charles Prats, qui va expliquer
00:02:01comment on gaspille très tranquillement
00:02:04l'argent de l'État,
00:02:06auprès de l'ex-magistrat Charles Prats,
00:02:08aujourd'hui député.
00:02:10Eh bien, nous allons parler de Mayotte,
00:02:12longuement, avec des témoignages
00:02:14très, très, très passionnants.
00:02:16À tout de suite.
00:02:17Évidemment, attachez vos ceintures.
00:02:20C'est parti.
00:02:20Français parlent aux Français.
00:02:23Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:26Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:29Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:02:32Le 11 janvier 2020,
00:02:38il y a exactement, à deux jours près,
00:02:41il y a exactement cinq ans,
00:02:43la Chine annonçait publiquement
00:02:44le premier décès, le tout premier décès
00:02:47lié à un virus au goût étrange,
00:02:51venu d'ailleurs le Covid-19.
00:02:54Qu'est-ce qui s'est passé depuis cinq ans ?
00:02:56Et Dieu sait ce qui s'est passé.
00:02:58Des choses dans le monde entier,
00:03:00y compris, évidemment, chez nous.
00:03:02On en parle tout de suite.
00:03:04Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:07Le fait du jour.
00:03:18Connard de virus peut être renommé.
00:03:20Quel dégât, quel dégât à tous les étages.
00:03:23Quel dégât.
00:03:25On va essayer d'en parler,
00:03:27de rappeler, en tout cas,
00:03:28que le 31 décembre 2019,
00:03:30donc il y a un tout petit peu plus de cinq ans,
00:03:33qu'une délégation de l'OMS en Chine
00:03:35apprend l'existence de cette épidémie.
00:03:37Les premiers cas sont localisés à Wuhan,
00:03:40où il y avait le fameux laboratoire,
00:03:42effectivement, B4, que vous connaissez.
00:03:44Donc, ville gigantesque Wuhan,
00:03:4714 millions d'habitants, nous sommes en Chine.
00:03:50Donc, enquête,
00:03:52on a l'institut de virologie,
00:03:54le marché Wuhan.
00:03:56Et puis, rappelez-vous, rappelez-vous,
00:03:57c'était les noces incongrues, inconvenantes
00:04:01d'une chauve-souris et d'un pangolin
00:04:03qui avaient tout déclenché.
00:04:04Puis après, on a dit, peut-être,
00:04:07peut-être que ce serait une fuite de laboratoire.
00:04:10Non, c'est hautement improbable.
00:04:11Et évidemment, évidemment, complotiste.
00:04:13Enfin, tout s'est développé,
00:04:15on connaît le reste.
00:04:17Les vaccins qui arrivent,
00:04:18les statistiques.
00:04:20Chez nous, le soir, la liste
00:04:23des morts et des victimes.
00:04:27Le virus considéré
00:04:30comme quelque chose de terrible.
00:04:32Il y aurait des cinquantaines de millions de morts.
00:04:34Et puis, nous, on ne sait pas ça
00:04:35puisqu'on s'est bien, bien battus
00:04:37grâce aux vaccins.
00:04:38Et puis, les interrogations sur le vaccin,
00:04:41les interrogations sur les effets secondaires, etc., etc.
00:04:44Et on en est, aujourd'hui, à exactement 5 ans.
00:04:47Que peut-on dire ?
00:04:49Et là, on a demandé à quelqu'un
00:04:50que nous avons déjà reçu avec plaisir,
00:04:51Pierre Chaillot.
00:04:52Bonjour, Pierre Chaillot.
00:04:54– Bonjour, André Berco.
00:04:55Bonjour à tous et merci de me recevoir.
00:04:56– Vous êtes écrivain, statisticien.
00:04:59Vous avez écrit ce livre qui a fait beau
00:05:01et très, très légitimement
00:05:03beaucoup de bruit et beaucoup de succès,
00:05:05ce que révèlent les chiffres officiels
00:05:08aux éditions de l'Artier, il y a deux ans.
00:05:11Et il y a un peu moins de deux ans, d'ailleurs.
00:05:14Et je crois que vous avez publié bientôt
00:05:16une version, je ne dirais pas rafraîchie,
00:05:19mais avec des ajouts, c'est bien ça ?
00:05:22– Alors, il y a deux ans, en effet,
00:05:24j'ai sorti COVID-19, ce que révèlent les chiffres officiels.
00:05:26Et puis, on a sorti une version rafraîchie,
00:05:29simplifiée pour faire une édition aux poches
00:05:31en janvier dernier.
00:05:32Et là, le 29 janvier prochain, sort un autre ouvrage
00:05:35qui s'appelle Victimes des vaccins COVID-19,
00:05:38ce que révèlent les chiffres officiels.
00:05:40Donc, on va dire qu'on parle toujours du COVID-19
00:05:42sur la base des chiffres.
00:05:43Mais cette fois-ci, on met en lumière
00:05:45un problème extrêmement spécifique,
00:05:47qui a été la vaccination de masse
00:05:49et les très nombreuses victimes.
00:05:50Le but étant, évidemment, de faire tomber un tabou,
00:05:52de faire reconnaître les victimes de manière scientifique,
00:05:56en utilisant les chiffres officiels,
00:05:57et puis en faisant comprendre aux gens
00:05:59que derrière les chiffres, il y avait vraiment des gens
00:06:00qui ont souffert et qui souffrent encore.
00:06:02– Et alors, vous n'utilisez que les chiffres officiels,
00:06:05Pierre Chaillot ?
00:06:06– Bien évidemment, je ne sais faire que ça.
00:06:08J'utilise les chiffres à notre disposition,
00:06:10les chiffres gouvernementaux,
00:06:12les chiffres des instituts officiels de l'INSEE,
00:06:14de Rostat, de l'ICDI, et je ne me base que de ça.
00:06:18Je mets en ligne, j'écris des programmes informatiques
00:06:21pour les exploiter, que je mets en ligne,
00:06:23de façon à faire de la science ouverte
00:06:24et que chacun puisse vérifier la totalité de mes travaux.
00:06:27– Voilà, et vous avez votre site internet,
00:06:29il faut le rappeler, où chacun peut consulter.
00:06:35Pierre Chaillot, alors, justement, 5 ans après,
00:06:38avec tout ce qui s'est passé, l'irruption des vaccins,
00:06:42au niveau mondial, le narratif ou les narratifs
00:06:45qui ont encombré, effectivement, notre vie depuis 5 ans,
00:06:49aujourd'hui, sans faire un bilan global,
00:06:51que peut-on dire, à l'heure où nous parlons ?
00:06:54– Ce que l'on peut dire, c'est que ce qu'on a vécu,
00:06:57et un des bilans qu'on peut faire,
00:06:59c'est que tant qu'il n'y avait que la panique,
00:07:01qui était initialement, je dirais,
00:07:04promue médiatiquement et politiquement,
00:07:06il y avait un narratif officiel qui s'est imposé,
00:07:09sur lequel on n'avait pas le droit de sortir.
00:07:11Toute personne qui osait contredire
00:07:12la version des dites autorités sanitaires
00:07:15se voyait immédiatement banni, mis au rebut,
00:07:20que ce soit, quel que soit son niveau,
00:07:21qu'on soit un simple citoyen qui se pose des questions,
00:07:23ou même des scientifiques reconnus,
00:07:25même qui avaient reçu des prix importants,
00:07:28des prix Nobel, etc.
00:07:29La situation, aujourd'hui, a changé de ce point de vue-là,
00:07:32on voit que l'omerta et les tabous se sont effrités,
00:07:36que la peur est en partie, il a été un peu plus facile
00:07:39de questionner l'ensemble des affirmations
00:07:42qui ont été faites depuis le départ,
00:07:43et qu'aujourd'hui, on est presque revenu à un semblant de raison,
00:07:46c'est-à-dire être au moins capable un peu de débattre
00:07:50et de contredire la totalité des affirmations qui ont été faites.
00:07:54– Oui, allez-y, allez-y.
00:07:56– Je pense que vous avez eu raison, André Bercoff,
00:07:59de démarrer par le début,
00:08:00puisque même de ce point de vue-là,
00:08:02il y a toujours de nombreuses questions qui se posent.
00:08:06Initialement, on a une histoire qui a démarré à Wuhan,
00:08:09vous l'avez dit, une ville de 14 millions d'habitants.
00:08:12Évidemment, c'est la Chine,
00:08:13donc il y a une pauvreté qui est d'un autre niveau
00:08:14que celle que l'on a en France, il faut le rappeler.
00:08:17On est en plein hiver,
00:08:18l'hiver, c'est un moment où il y a plein d'infections respiratoires habituelles,
00:08:22on est à un moment de pic extrême de pollution,
00:08:25et dans ce cadre idyllique, à l'époque,
00:08:27si on en revient aux fêtes et à l'OMS,
00:08:29quand l'OMS dit attention,
00:08:30il y a une immense pandémie qui va arriver avec un virus,
00:08:33on parle de 44 malades.
00:08:35Il y a 44 malades initialement sur 14 millions d'habitants,
00:08:38alors qu'il fait froid, qu'il y a un pic de pollution énorme,
00:08:41et 44 malades qui toussent de manière bizarre,
00:08:43c'est la seule chose qu'on a.
00:08:44L'histoire démarre avec l'OMS et tout un tas d'instances et de laboratoires
00:08:48qui disent que c'est forcément un nouveau virus mortel qui arrive.
00:08:51Ce que l'on observe et dont on ne s'est pas tout à fait sorti encore,
00:08:55c'est ce que j'appellerais une viromania,
00:08:58c'est-à-dire que quels que soient les symptômes
00:09:01qui démarrent quelque part dans le monde,
00:09:03tout de suite, on agite l'étendard du méchant virus
00:09:06qui va ravager l'humanité,
00:09:08et évidemment tout ce qui va avec en termes de nécessité,
00:09:12de restriction, d'imposition de règles aux gens,
00:09:14et puis les sacrosynthèses, tes vaccins qui vont venir avec.
00:09:17Donc je pense que la question initiale doit se poser dès le début.
00:09:20Oui, et on se rappelle d'ailleurs que très très vite,
00:09:23certains modélisateurs, notamment Made in London,
00:09:27disaient qu'on va avoir 50 millions de morts,
00:09:30que les cercueils vont envahir les villes du monde,
00:09:33que ça va être terrifiant.
00:09:35Alors, il y a eu cela,
00:09:37il y a eu ce que vous appelez effectivement l'état de panique,
00:09:39et on peut comprendre, personne n'a envie de mourir,
00:09:42et il y a eu tout le reste, enfin on ne va pas revenir là-dessus,
00:09:45au début les masques ne servaient à rien,
00:09:48ensuite les gestes barrières, etc.,
00:09:51le confinement ou les confinements, et autres.
00:09:55Et justement, cet état de panique et les questions,
00:09:59et vous vous rappelez à juste titre
00:10:02que quiconque dérogé de la doxa narrative
00:10:05était considéré comme au mieux un complotiste,
00:10:08au pire un saboteur.
00:10:10Comment ça a évolué Pierre Chaillot ?
00:10:14Et justement, ça a amené à votre premier livre,
00:10:18enfin au livre dont on parlait.
00:10:19Comment ça a évolué ?
00:10:21Comment effectivement ça a commencé à se dire
00:10:24écoutez, c'est plus compliqué que ça,
00:10:26rappelez-vous, les vaccins, il n'y a aucun problème,
00:10:3090% de réussite, et puis après,
00:10:32il y a eu ah oui, mais ça ne protège ni la transmission,
00:10:34ni la contamination, etc.
00:10:37Eh bien, je pense que ça a pu évoluer,
00:10:40comme je le disais au début,
00:10:41en fonction du niveau de peur des gens.
00:10:43Et que l'ensemble des, on va dire des bêtises,
00:10:47ou des absurdités qui resteront dans l'histoire,
00:10:49ont atteint leur paroxysme au moment
00:10:52où les gens avaient le plus peur,
00:10:53et qu'on s'est débarrassé de cette crise Covid,
00:10:56la peur diminuant.
00:10:57Vous l'avez dit au début, personne n'avait envie de mourir,
00:10:59et tout le monde avait très peur de quelque chose
00:11:01qu'il ne voyait pas et qu'il redoutait,
00:11:02voilà, le méchant virus turc qui allait ravager l'humanité.
00:11:04Et ça, cette panique s'est instaurée sans rien,
00:11:07au début, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas la moindre trace
00:11:09qu'il se passait de quelque chose,
00:11:10il n'y avait aucune trace statistique,
00:11:14les gens ne voyaient pas mourir d'autres personnes
00:11:16dans la rue, comme ça a pu se dire,
00:11:17au moment où on a imposé des règles fortes
00:11:19et le confinement.
00:11:20Et ces règles-là ont fait que personne n'a rien vu,
00:11:23mais paniquaient quand même,
00:11:25ne sachant pas ce qui se passait réellement.
00:11:27Et cette panique-là, elle a fini par s'étioler
00:11:31au fur et à mesure que les gens ont commencé
00:11:32à ressortir voir d'autres personnes,
00:11:35et puis se rendre compte que ce n'était pas non plus
00:11:38la folie qui était annoncée.
00:11:40Ça a été pareil pour l'histoire de la vaccination, par exemple,
00:11:44où on a imposé une vaccination de masse
00:11:46avec des règles qui étaient extrêmement strictes,
00:11:48et où on n'avait le droit à rien faire,
00:11:49et où les gens ont accepté la vaccination initialement,
00:11:52en grande partie, même s'il y a eu tout un tas de gens
00:11:54qui l'ont refusée, voilà, on fait un peu de généralité,
00:11:57même si on ne va pas jusqu'au bout des choses.
00:11:59Au fur et à mesure qu'ont été imposées des règles
00:12:02de plus en plus strictes, et qu'on a voulu imposer
00:12:03d'abord une troisième puis une quatrième dose, etc.,
00:12:06on a bien vu l'adhésion des gens, liée à la peur,
00:12:08d'ailleurs diminuée, et que les gens n'avaient plus envie
00:12:10d'accepter ce genre de règles.
00:12:14Ce qui fait que cette phase-là, en tout cas,
00:12:16qui était la phase de panique initiale avec l'ensemble de règles,
00:12:18a fini par se déliter,
00:12:19et qu'aujourd'hui, il n'en reste plus grand-chose.
00:12:22Il n'en reste plus grand-chose, mais l'heure des comptes,
00:12:24et puis des recours en justice sur ce qui s'est passé,
00:12:27n'est pas encore tout à fait arrivée.
00:12:29Il y a quelque chose d'extrêmement grave,
00:12:31qu'on peut rappeler aujourd'hui, qui a duré six jours, je crois,
00:12:34ça a été la suspension des soignants sans salaire,
00:12:37ceux qui n'étaient pas vaccinés.
00:12:39– Sans salaire, sans indemnité, sans rien, oui, effectivement.
00:12:41– Sans droit au chômage, sans le droit d'avoir une autre activité à côté,
00:12:44voilà, c'est vraiment mis en dehors de la société, en suspension,
00:12:48et cette loi, d'ailleurs, qui a imposé la suspension des soignants,
00:12:52n'est pas encore complètement abrogée,
00:12:53aujourd'hui, elle n'est que suspendue,
00:12:55elle peut être réactivée à tout moment, d'ailleurs.
00:12:57– Pendant que, rappelons-le, les députés ne s'étaient pas fait vacciner,
00:13:00ils étaient obligés de se faire vacciner, il faut se rappeler ça,
00:13:04entre autres, entre autres.
00:13:06– En nous expliquant que c'était pour garder un débat démocratique,
00:13:09qu'eux s'imprégnissaient.
00:13:12Mais du coup, il y a vraiment des questions en justice,
00:13:16il y a des procès qui vont avoir lieu avec des soignants
00:13:20qui vont se battre et qui se battent déjà
00:13:22pour récupérer ce qui leur est dû,
00:13:24notamment l'ensemble de ces salaires,
00:13:26puisque ça a duré quasiment deux ans,
00:13:28où ils étaient d'accord au travailler,
00:13:30on leur a dit de ne pas le faire,
00:13:32ce qui contrevient d'ailleurs à des règles de constitution
00:13:34vis-à-vis de la fonction publique.
00:13:35– Alors, Pierre Chaillot, justement, juste un mot,
00:13:38qu'est-ce qui a fait, avec le professeur Toubiana et d'autres,
00:13:41qu'est-ce qui a fait que dans vos travaux,
00:13:42vous avez commencé à voir, et comment vous avez vu,
00:13:45c'est intéressant de parler de votre travail d'essayiste et de statisticien,
00:13:49vous avez vu que l'histoire,
00:13:50comment étaient traitées justement les morts,
00:13:54les statistiques des décès par rapport aux statistiques de la maladie,
00:13:59vous avez vu des disparités et même des erreurs
00:14:04assez, je dirais, spectaculaires, c'est le moins que l'on puisse dire.
00:14:08– Tout à fait, je crois qu'énormément de statisticiens
00:14:11comme Laurent Toubiana et d'autres,
00:14:14on est beaucoup à avoir été choqués
00:14:16au moment où on a vu arriver,
00:14:19je crois que c'était M. le ministre Salomon,
00:14:23la télévision tous les soirs pour annoncer un nombre de morts Covid,
00:14:27ce qui n'a absolument aucun sens, ce qui n'a aucun intérêt,
00:14:30mis à part celui d'avoir le plaisir de passer à la télévision
00:14:32et de déclencher une panique en étant la star du jour.
00:14:35Quand on annonce à la télévision, aujourd'hui, 500 morts du Covid,
00:14:39qu'est-ce que ça veut dire ?
00:14:41En France, il décède entre 1500 et 3000 personnes tous les jours,
00:14:45donc quand on dit 500 morts, c'est plus petit que 1500 ou 3000,
00:14:50donc on ne sait pas s'il y a plus de morts par rapport aux d'habitude
00:14:53ou si on est juste en train de cataloguer Covid des morts de d'habitude.
00:14:57Et donc quand on a eu cette information-là,
00:14:59ce nouveau procédé du gouvernement qui lançait une émission quotidienne
00:15:05pour lancer une panique qui était complètement injustifiée,
00:15:08je crois qu'on est nombreux à avoir été choqués.
00:15:11Ça, ça a été un élément déclencheur, je pense, pour beaucoup de gens
00:15:14qui s'intéressent aux chiffres,
00:15:15d'aller chercher les vrais chiffres de mortalité quotidien
00:15:19quand ils apparaissaient ou hebdomadaires
00:15:21pour regarder s'il se passait vraiment quelque chose.
00:15:24Et on a découvert à ce moment-là que non,
00:15:26le niveau de panique engendré par les médias et les politiques
00:15:30n'avait rien à voir avec ce que l'on trouvait réellement dans les chiffres.
00:15:33– Et ça, ça a été effectivement le début d'une, en tout cas,
00:15:37d'une entreprise, justement, de désistérisation
00:15:42à laquelle vous avez participé au très bon sens du terme.
00:15:46Et aujourd'hui, Pierre Chaillot, est-ce que nous sommes...
00:15:51Nous allons en parler tout de suite après cette petite pause.
00:15:54Restez avec nous parce que c'est passionnant.
00:15:55Aujourd'hui, vers quoi on va ?
00:15:58Parce qu'on voit qu'aux États-Unis, qu'en Allemagne et ailleurs,
00:16:00il y a vraiment une espèce de réaction extrêmement forte aujourd'hui
00:16:03en disant, posons-nous les questions.
00:16:06Et qui, justement, qui doit rendre compte ?
00:16:09Parce qu'il y a des comptes à rendre, évidemment, et ça a commencé.
00:16:13On en parle tout de suite avec Pierre Chaillot après cette petite pause.
00:16:16– Sud Radio.
00:16:17– Sud Radio.
00:16:18– Parlons.
00:16:19– Sud Radio, Bercoff, dans tous ces États, midi 14h.
00:16:24André Bercoff.
00:16:25– Et nous sommes toujours avec Pierre Chaillot, écrivain, statisticien.
00:16:29Ce que révèlent les chiffres officiels.
00:16:31L'artilleur, et puis fin janvier, effectivement, sur les vaccins, le Covid.
00:16:37Alors Pierre Chaillot, justement, aujourd'hui, on dit, bon, prise de conscience, etc.
00:16:43Mais sans entrer dans la polémique vax ou anti-vax,
00:16:47effectivement, aujourd'hui, on se pose la question.
00:16:51Vous savez, le groupe d'experts indépendants pour la préparation
00:16:54et la réponse aux pandémies vient de lire tout net.
00:16:57En 2025, le monde n'est pas prêt à combattre une nouvelle menace pandémique
00:17:02en raison, disent-ils, de la désinformation.
00:17:05Ce qu'ils appellent la désinformation.
00:17:07Et alors, voilà, on a vu tout ce qui s'est passé avec les effets secondaires,
00:17:11les effets indésirables, l'hémiocardite et autres.
00:17:16Simplement, quand l'OMS dit que la vaccination contre le Covid
00:17:20a permis, entre 2020 et 2023, d'éviter un peu plus d'un million de décès en Europe,
00:17:26dont 96% de personnes de plus de 60 ans.
00:17:30Quand vous entendez ça, vous dites quoi, Pierre Chaillot ?
00:17:33Je dis que c'est entièrement faux et que l'ensemble des études que j'ai pu lire,
00:17:39notamment celles utilisées par l'OMS ou par d'autres institutions
00:17:43qui défendent cette vaccination Covid-19, comportent à peu près toutes le même biais.
00:17:48Enfin, toutes celles que j'ai lues comportent le même biais
00:17:50et sont à mettre à la poubelle absolument toutes.
00:17:53Quel biais, alors, justement ?
00:17:56Je prends deux exemples dans le prochain livre pour expliquer aux gens
00:17:59de façon à ce qu'ils ne se fassent plus jamais avoir par ces études-là.
00:18:03En fait, dans tous les pays où on a des données et toutes les tranches d'âge,
00:18:07on peut vérifier qu'à la suite d'une vaccination de masse Covid-19,
00:18:13il y a une hausse de mortalité de manière quasi immédiate.
00:18:17Ce qui fait que n'importe quel chercheur statisticien
00:18:20avec un temps soit peu de neurones branchés ne peut qu'arriver à une conclusion,
00:18:24ces vaccins sont néfastes puisqu'ils augmentent la mortalité.
00:18:29Toutes les études.
00:18:30Carrément.
00:18:31Carrément, voilà.
00:18:32Et je le dis le but en blanc et je validais mes résultats
00:18:36avec un chercheur belge qui s'appelle Patrick Meyer.
00:18:39On avait les mêmes résultats tous les deux
00:18:41et on a bataillé pour réussir à se faire relire par nos pairs
00:18:44et à être publiés dans le cadre d'un colloque international
00:18:47de bioinformatique et de biostatistique.
00:18:49Ça n'a pas été une mince affaire de trouver des pairs qui acceptaient de nous relire
00:18:53puisque le sujet est un peu brûlant.
00:18:54Mais voilà, Patrick a réussi le tour de force de faire ça
00:18:57puisqu'en fait il est du métier, il est de la partie,
00:18:59il connaît bien des gens et voilà, ça a été fait.
00:19:01Donc même, on va dire, le mainstream ne peut plus dire
00:19:04que nos résultats sont ceux d'amateurs qui grattent sur un coin de table.
00:19:09Voilà, on s'est fait relire.
00:19:10Et comment est-ce que ces études officielles,
00:19:12prétendues études, réussissent à faire le tour de force
00:19:16de dire que ça sauve des gens quand la mortalité augmente ?
00:19:19C'est simple, ils décalent les données.
00:19:21C'est-à-dire qu'il y a une mortalité qui augmente juste après la vaccination
00:19:25et toutes ces études-là décalent les données de trois semaines à un mois
00:19:30en utilisant l'excuse que ces vaccins ne sont efficaces qu'au bout de un mois
00:19:35et donc il faut décaler la date de vaccination jusqu'à ce que les vaccins soient efficaces.
00:19:40Et j'ai un scoop, au bout de un mois après la vaccination,
00:19:43la mortalité redescend, donc la mortalité post-vaccination redescend,
00:19:47ce qui fait que ces études attribuent la redescente de la mortalité
00:19:51à la bonne qualité des vaccins.
00:19:53Et c'est ça qu'elles font toutes, voilà.
00:19:56Donc c'est cet escroquerie de décalage des dates,
00:19:59c'est gros comme une maison, c'est énorme,
00:20:01et c'est ça qu'elles font de façon à ne refuser de voir
00:20:04que la vaccination augmente la mortalité partout.
00:20:07Vous voulez dire qu'elles décalent systématiquement tous les résultats, c'est ça ?
00:20:12Tout à fait.
00:20:13Elles décalent les dates de vaccination de 30 jours
00:20:15sous l'excuse que les vaccins sont efficaces au bout de 30 jours,
00:20:18ce qui permet d'attribuer la baisse de la mortalité à l'efficacité vaccinale
00:20:22alors qu'il y a bien une hausse de mortalité juste après la vaccination.
00:20:26Oui, en tout cas c'est très intéressant de ce point de vue-là.
00:20:30Et à votre avis, je voudrais en terminer là-dessus,
00:20:34et on reparlera évidemment, on vous fera venir quand votre livre sera paru,
00:20:39Pierre Chaillot, fin janvier, début février en tout cas.
00:20:43Mais savoir, est-ce qu'aujourd'hui, vous avez entendu comme moi,
00:20:47comme tout le monde, qu'il y a des procès,
00:20:50qu'il y a notamment aux États-Unis, à l'égard d'André Fauci,
00:20:55en Allemagne, en Angleterre, voire en France.
00:20:59Est-ce qu'à votre avis, ces poursuites, ces procès,
00:21:04cette recherche effectivement de ce qui s'est vraiment passé,
00:21:07vous pensez que ça ira jusqu'au bout ou pas ?
00:21:11Seul l'avenir nous le dira.
00:21:13Il y a des pays comme le nôtre dans lesquels il est beaucoup plus difficile d'intenter un procès.
00:21:17Je pense qu'une des bonnes raisons, c'est que nous n'avons pas eu de changement politique.
00:21:21Dans les pays où il y a des changements politiques profonds,
00:21:24évidemment les nouveaux qui arrivent facilitent les choses pour accuser les anciens,
00:21:28sans même dire qui a raison.
00:21:30Mais au moins, c'est plus facile d'attaquer des gens qui ne sont plus en place
00:21:35que ceux qui détiennent le pouvoir actuellement.
00:21:38Deuxième chose, je ne suis pas convaincu que les résultats de justice
00:21:42nous apprennent quoi que ce soit de manière scientifique sur ce qui s'est passé.
00:21:46Je pense que la plupart du temps, les résultats des procès ont plus à voir
00:21:50avec un ressenti ou la politique.
00:21:52Mais c'est aussi l'objectif d'écrire des livres et de faire changer d'avis les gens,
00:21:56puisque bien souvent, le politique finit par suivre quand même l'opinion publique.
00:22:01C'est pour ça que moi, je ne m'attèle pas à partir d'entrer en procès,
00:22:05mais je suis là pour expliquer des choses aux gens,
00:22:07de façon à ce que l'opinion publique évolue,
00:22:09et de façon à faire évoluer la totalité du système.
00:22:12Donc effectivement, ce que vous dites,
00:22:14et ce que vous dites dans votre prochain livre, ce que vous avez déjà dit,
00:22:17c'est que ces narratifs qui nous ont été assignés pendant 5 ans,
00:22:21ou presque, en tout cas 4 ans facile,
00:22:24ce sont des narratifs qui ont été entièrement fabriqués, dites-vous.
00:22:28Fabriqués, je ne sais pas si c'est par une personne ou un ensemble de systèmes,
00:22:32c'est-à-dire qu'ils sont le résultat du niveau de croyance actuel
00:22:37des autorités qui sont persuadées que la prochaine pandémie mortelle est à venir,
00:22:42qu'elles nous font le coup de manière très régulière.
00:22:45Donc que ces gens-là soient persuadés et soient des millénaristes,
00:22:48c'est leur problème.
00:22:50Ce qu'il faut, c'est que les gens ne suivent pas.
00:22:52Qu'elles les laissent dans leur délire,
00:22:54et qu'elles ne suivent pas les injonctions,
00:22:56qu'elles ne cèdent pas à la panique,
00:22:57et c'est pour ça qu'il faut écrire des livres, continuer d'informer,
00:22:59de façon à se protéger collectivement d'une panique.
00:23:03En tout cas, avoir toujours question à tout,
00:23:06et interroger, interroger, interroger,
00:23:09et puis évidemment lire.
00:23:11Merci Pierre Chaillot.
00:23:28Pour aller n'importe où,
00:23:30Pour aller jusqu'au bout
00:23:32Des chemins de fortune
00:23:34Oui, c'est bien Moustaki,
00:23:36ma liberté, ma liberté,
00:23:38mais enfin écoutez hein,
00:23:39il faut se canaliser, la liberté,
00:23:41la liberté c'est pas du tout de faire n'importe quoi,
00:23:43et on le voit en ce moment,
00:23:44et on le voit comment ?
00:23:46Avec cette polémique pratiquement mondiale aujourd'hui,
00:23:50entre X notamment, Twitter,
00:23:53depuis qu'un certain Elon Musk l'a racheté,
00:23:56et pratiquement la quasi-totalité de la classe politique,
00:24:01en tout cas peut-être pas la quasi-totalité,
00:24:04mais énormément de gens qui ne supportent plus,
00:24:07qui ne supportent plus,
00:24:09ce qui se passe comme si,
00:24:11Elon Musk,
00:24:13et on parle d'interférence,
00:24:15on parle d'ingérence,
00:24:17on parle de scandaleuses effectivement,
00:24:20interventions sur des élections,
00:24:23que ce soit en Angleterre ou en Allemagne,
00:24:25etc,
00:24:27et que mais comment, comment,
00:24:29on ose faire ça ?
00:24:31Comme si, comme si, c'est ça qui est très drôle quand même,
00:24:34comme si les interférences politiques
00:24:37d'un pays à un autre n'avaient jamais eu lieu.
00:24:40Écoutez franchement,
00:24:42et quand même on aurait envie d'en rire,
00:24:44de peur d'être obligé d'en pleurer,
00:24:46alors évidemment on sait que le premier qui a dégainé chez nous,
00:24:50c'est l'ancien commissaire européen,
00:24:53Thierry Breton,
00:24:55et Thierry Breton continue aujourd'hui à
00:24:57effectivement ferrailler
00:24:59uniquement sur Elon Musk,
00:25:01d'ailleurs c'est très intéressant,
00:25:03et X, écoutez-le.
00:25:05Je suis certain que précisément,
00:25:07on va prendre toutes les mesures pour s'assurer
00:25:09qu'il respecte la loi, s'il ne la respecte pas,
00:25:11il y a des amendes, et si jamais
00:25:13il continue à ne pas respecter,
00:25:15il y a également dans la loi, la possibilité d'interdiction.
00:25:17Donc on est maintenant équipé,
00:25:19il faut faire appliquer cette loi
00:25:21pour protéger nos démocraties en Europe.
00:25:23Voilà, protéger la démocratie,
00:25:25en l'interdisant,
00:25:27c'est évidemment une
00:25:29manière extrêmement
00:25:31forte de protéger la démocratie,
00:25:33puisque apparemment,
00:25:35un réseau social, ce serait
00:25:37vraiment une dictature, quoi, c'est presque
00:25:39la Russie
00:25:41de Poutine,
00:25:43ou la Chine,
00:25:45Xi Jinping, en passant par
00:25:47Pol Pot de sinistre mémoire,
00:25:49et autres. Mais ça ne s'arrête pas là.
00:25:51La présidente de l'Assemblée nationale,
00:25:53elle aussi, fait montre,
00:25:55et fait preuve d'une inquiétude
00:25:57renforcée, et voici ce que dit
00:25:59Yael Braun-Pivet.
00:26:01Écoutez.
00:26:02Alors moi, j'ai choisi une photo
00:26:04de Mark Zuckerberg,
00:26:06qui a annoncé
00:26:08qu'il mettait fin à une
00:26:10certaine modération,
00:26:12et au fast-checking sur Facebook,
00:26:14et à la modération.
00:26:16Je trouve ça extrêmement inquiétant,
00:26:18parce qu'on sait l'importance que prennent
00:26:20aujourd'hui les réseaux sociaux,
00:26:22quels qu'ils soient, dans le débat public,
00:26:24l'influence qu'ils peuvent avoir sur
00:26:26la fabrique des opinions publiques,
00:26:28qu'il y ait
00:26:30cette libéralisation
00:26:32complètement folle
00:26:34sur ces réseaux, est particulièrement
00:26:36inquiétante, inquiétante pour
00:26:38nos démocraties, en elles-mêmes.
00:26:40Et donc, on sait que l'Europe est extrêmement
00:26:42vigilante, que nous avons adopté
00:26:44un certain nombre de législations,
00:26:46que ces décisions, pour le moment, ne s'appliqueront pas
00:26:48sur le territoire européen, mais
00:26:50aux Etats-Unis, mais en même temps,
00:26:52c'est une vraie alerte.
00:26:54Voilà, une vraie alerte, c'est extrêmement
00:26:56dangereux pour nos démocraties.
00:26:58Alors, c'est quand même très
00:27:00intéressant de voir
00:27:02que Mme la Présidente
00:27:04et elle, Brune Pivet, on ne l'a pas
00:27:06entendu beaucoup parler,
00:27:08quand, justement, le même Mark Zuckerberg
00:27:10a révélé
00:27:12qu'avant l'acquisition
00:27:14d'Elon Musk par X, eux, chez eux-mêmes,
00:27:16à Facebook, à Instagram et autres,
00:27:18eh bien, on leur a
00:27:20le FBI,
00:27:22la CIA et autres, il l'a dit de façon
00:27:24extrêmement claire, on l'empêchait
00:27:26de parler des effets secondaires
00:27:28du Covid, on l'empêchait
00:27:30de parler des affaires
00:27:32de Joe Biden et de son fils
00:27:34Hunter, notamment en Ukraine,
00:27:36avec l'extraordinaire contenu
00:27:38du portable de Hunter Biden,
00:27:40on l'empêchait de parler
00:27:42beaucoup, on le menaçait.
00:27:44Est-ce que vous entendiez, à l'époque,
00:27:46quelqu'un qui
00:27:48protestait, que ce soit dans les
00:27:50médias ou dans les cercles politiques ?
00:27:52Ah non ! Non, non, non, non.
00:27:54Ça, ce n'est pas des attentes à la liberté
00:27:56puisque ça va de notre
00:27:58côté. La liberté
00:28:00ne s'use,
00:28:02vous le savez, que si on ne s'en sert pas,
00:28:04et la liberté, c'est nous qui savons
00:28:06ce qu'est la liberté, ou pas.
00:28:08Vous autres, gueux,
00:28:10ou personnes de petits neurones,
00:28:12eh bien, vous n'avez qu'à nous suivre.
00:28:14C'est intéressant.
00:28:16Est-ce qu'on protestait quand
00:28:18M. Bill Gates subventionne
00:28:20à lui seul
00:28:22pratiquement à la moitié de l'Organisation Mondiale
00:28:24de la Santé, le philanthrope,
00:28:26évidemment, Bill Gates ?
00:28:28Est-ce qu'on protestait quand
00:28:30le même Bill Gates subventionne
00:28:32des journaux,
00:28:34des quotidiens, que ce soit en France et ailleurs ?
00:28:36Est-ce qu'on protestait
00:28:38quand
00:28:40Facebook
00:28:42finançait les fact-checkers,
00:28:44finançait les fact-checkers qui étaient
00:28:46chargés de vérifier les informations ?
00:28:48C'est quand même formidable.
00:28:50C'est-à-dire qu'il y avait
00:28:52des laboratoires pharmaceutiques
00:28:54qui finançaient les fact-checkers,
00:28:56en Amérique en tout cas, en France,
00:28:58je ne sais pas, mais vous comprenez
00:29:00qui contrôle les contrôleurs ?
00:29:02Tout ça pour vous dire
00:29:04que ça ne va pas.
00:29:06Cette liberté sans frontières,
00:29:08cette liberté pas régulée,
00:29:10et on nous dit ça au nom de démocratie,
00:29:12écoutez par exemple
00:29:14l'inénarrable, la magnifique Sandrine Rousseau.
00:29:16Je me faisais la réflexion
00:29:18en préparant cette interview,
00:29:20finalement, au fond,
00:29:22est-ce que ce n'est pas tout ce que vous détestez
00:29:24et tout ce que vous exécrez,
00:29:26Elon Musk ?
00:29:28Je pense que ça concentre à peu près
00:29:30toutes les critiques que je peux faire
00:29:32à l'organisation de ce monde,
00:29:34il faut bien comprendre
00:29:36qu'au-delà d'une attitude extrêmement
00:29:38masculine, viriliste,
00:29:40violente, tout ce qu'on veut,
00:29:42il y a quand même une mise en danger
00:29:44sérieuse et réelle, immédiate, de nos démocraties.
00:29:46La question qui nous est posée
00:29:48est de savoir quelle sera la capacité
00:29:50de nos démocraties à résister à cela.
00:29:52C'est une espèce de crash-test en direct.
00:29:54On l'a vu avec la Roumanie,
00:29:56c'est compliqué,
00:29:58les réseaux sociaux ont un pouvoir,
00:30:00raison pour laquelle j'ai adressé ce matin
00:30:02un courrier à tous les députés du Nouveau Front Populaire
00:30:04pour leur proposer
00:30:06de quitter ensemble le réseau Twitter
00:30:08pour faire une espèce de précédent mondial,
00:30:10ce serait la première fois que cela se ferait.
00:30:12Voilà,
00:30:14ce n'est que la cinquième fois
00:30:16que l'excellente Sandrine Rousseau
00:30:18veut quitter X, il faut savoir
00:30:20si elle est suive ou pas, parce qu'elle a quand même des followers
00:30:22comme on dit.
00:30:24C'est toujours pareil, c'est-à-dire
00:30:26qu'un milliardaire,
00:30:28un multimilliardaire rachète X
00:30:30et c'est la panique
00:30:32mondiale au pouvoir
00:30:34quand d'autres
00:30:36milliardaires, et Dieu sait un peu partout,
00:30:38rachètent un certain nombre
00:30:40de journaux,
00:30:42de quotidiens,
00:30:44produisent un certain
00:30:46nombre d'émissions de télévision,
00:30:48mais qui vont dans le bon sens,
00:30:50selon eux, attention, pas un mot,
00:30:52non, non, mais tout va très très très bien,
00:30:54Madame la Marquise. Et quand on voit
00:30:56justement que l'excellente
00:30:58Marie Tondelier, même chose,
00:31:00Marie Tondelier de Europe Écologie
00:31:02Les Verts, qui dit
00:31:04mais c'est la souffrance,
00:31:06X c'est pas possible, il faut
00:31:08l'interdire, il faut l'interdire, c'est ça
00:31:10qui est extraordinaire, tout ça ce sont des gens
00:31:12qui se disent progressistes,
00:31:14eh bien au nom du progrès,
00:31:16il faut l'interdire, c'est
00:31:18formidable quoi. Et enfin,
00:31:20quelqu'un qui a vendu la mèche
00:31:22de manière formidable,
00:31:24c'est la ministre
00:31:26du Numérique,
00:31:28et de justement,
00:31:30Madame Clara
00:31:32Chapaz, elle a eu
00:31:34une expression qui dit
00:31:36tout. Écoutez.
00:31:38Des millions de Français se connectent tous les jours
00:31:40des outils qui nous permettent de nous
00:31:42assurer que les opinions,
00:31:44qui seraient de fausses opinions, peuvent être sorties
00:31:46de la plateforme, que les propos conventionnels
00:31:48peuvent être...
00:31:50Voilà, des fausses, elle a tout dit,
00:31:52alors elle a dit, non non je voulais pas dire ça,
00:31:54des fausses informations, elle a dit
00:31:56des fausses opinions. Eh oui,
00:31:58eh oui, auditeurs de Sud Radio,
00:32:00résistants de Sud Radio, si vous avez une opinion
00:32:02qui n'est pas conforme, alors c'est une
00:32:04fausse opinion. C'est-à-dire
00:32:06que quand même tout ça traduit
00:32:08une chose extraordinaire chez ces
00:32:10soi-disant progressistes
00:32:12et dans le peuple,
00:32:14c'est qu'ils ne supportent pas,
00:32:16ils ne supportent pas, au vrai sens du terme,
00:32:18que le peuple
00:32:20puisse juger si
00:32:22effectivement, j'en sais rien, moi, dans X
00:32:24il y a le meilleur et le pire,
00:32:26comme partout, ah non, non, oui,
00:32:28mais là, c'est pas possible,
00:32:30parce que Elon Musk
00:32:32a enlevé les contrôles,
00:32:34les contrôles, les fameux
00:32:36fact-checkers qui se sont trop
00:32:38souvent révélés des fake-checkers
00:32:40au service de je-ne-sais-qui-je-ne-sais-quoi,
00:32:42si on sait très très bien.
00:32:44Donc, voilà où on en est,
00:32:46c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:32:48on est en tel mode panique chez certains
00:32:50qu'il faut, voilà, supprimer X.
00:32:52Et encore une fois, Marine Tondelier,
00:32:54elle dit, le réseau social Twitter
00:32:56n'est pas seulement pénible, mais il est aussi dangereux
00:32:58et elle en souffre, elle en souffre, elle a parlé de sa souffrance
00:33:00dans le grand jury, RTL,
00:33:02public Sénat. La question de le quitter
00:33:04se pose bien évidemment, mais ne suffira pas,
00:33:06il faut l'interdire. Voilà où on en est,
00:33:08les soi-disant démocraties
00:33:10européennes n'ont qu'un seul
00:33:12sujet par rapport à ce qui s'est passé,
00:33:14les viols de base en Angleterre, par rapport
00:33:16au chômage, par rapport à l'insécurité,
00:33:18par rapport à tout cela, non, non, non, non,
00:33:20il y a un seul pelé, un seul
00:33:22galet d'où nous vient tout le mal,
00:33:24c'est X, il faut supprimer
00:33:26X et tout ira pour le mieux
00:33:28dans le meilleur des mondes, voici
00:33:30où on en est.
00:33:32Salut.
00:33:34Je n'aime pas la
00:33:36blanquette de veau.
00:33:38Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:33:40Sud Radio Bercov dans tous
00:33:42ses états. Maud Coffler,
00:33:44est-ce que les Français savent
00:33:46ce qu'il faut, qu'il faut appeler
00:33:48pour parler aux Français ? Justement, appelez le 0
00:33:50826 300 300,
00:33:52appelez Sud Radio pour nous dire ce que vous
00:33:54pensez de tous les sujets évoqués
00:33:56en ce moment sur Sud Radio par André Bercov.
00:33:58Sud Radio Bercov
00:34:00dans tous ses états,
00:34:02les perles du jour.
00:34:04Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les
00:34:06chemins,
00:34:08à bicyclette.
00:34:12Merveilleuse chanson
00:34:14dit mon temps, la bicyclette,
00:34:16effectivement. Alors, ça a été,
00:34:18on a vu ça sur les réseaux sociaux,
00:34:20et tout le monde a, enfin,
00:34:22beaucoup de gens ont rélié
00:34:24à un article de l'Est Républicain
00:34:26qui affirmait que sept femmes d'un quartier
00:34:28populaire d'Odincourt, à Franche-Comté,
00:34:30avaient touché 3 000 euros
00:34:32par personne pour apprendre
00:34:34à faire du vélo.
00:34:363 000 euros par personne
00:34:38pour apprendre à faire du vélo, c'est vrai
00:34:40que ça faisait un peu beaucoup.
00:34:42Alors, ça a été
00:34:44vérifié notamment par le Check News
00:34:46de Libération, la MJC
00:34:48Centre Social Saint-Exupéry
00:34:50a précisé que cette somme couvre les leçons
00:34:52de vélo pour l'ensemble de ces femmes
00:34:54et non pas pour par personne.
00:34:56Donc, il était important de le dire,
00:34:58puis acquisition de vélo, etc.
00:35:00Voilà.
00:35:02Mais, d'accord, ça,
00:35:04on peut dire ça,
00:35:06très bien, mais au fond,
00:35:08ça touche du doigt d'un certain nombre de choses.
00:35:10Est-ce que pour prendre du vélo,
00:35:12est-ce qu'il faut des subventions ?
00:35:14Vraiment, on peut se demander, c'est ça.
00:35:16Bonjour Charles Prats.
00:35:18Bonjour André Bercoff.
00:35:20Et bonne année à vous.
00:35:22Vous êtes ex-magistrat
00:35:24de l'allégation à la lutte contre la fraude fiscale
00:35:26et on se rappelle vos deux livres qui ont fait
00:35:28très légitimement beaucoup
00:35:30de bruit le cartel des fraudes,
00:35:321 et 2, et vous êtes
00:35:34actuellement délégué national de l'UDR.
00:35:36Dites-moi, au fond,
00:35:38ça, c'est une histoire,
00:35:40mais si elle a pu avoir ce retentissement,
00:35:42en tout cas, ce relatif retentissement,
00:35:44c'est qu'effectivement,
00:35:46on se dit, ces dépenses-là,
00:35:48pour du vélo, pour des choses comme ça,
00:35:50et au fond, cette CAF,
00:35:52cette caisse
00:35:54d'allocations familiales,
00:35:56qu'est-ce qu'on peut dire ?
00:35:58On dépense comment ?
00:36:00De quelle manière ?
00:36:02Écoutez, si on refait la petite histoire,
00:36:04effectivement, moi je l'ai relayée
00:36:06sur X, puisque je profite
00:36:08que X ne soit pas encore interdit
00:36:10pour pouvoir relayer des choses,
00:36:12et c'était un article
00:36:14de l'Est républicain qui laissait sous-entendre
00:36:16d'ailleurs que c'était 2750 euros par personne
00:36:18pour 7 personnes.
00:36:20Alors comme ça avait fait un peu de bruit,
00:36:22forcément,
00:36:24j'ai eu droit à mes amis
00:36:26de Libération, de Checknews, qui sont venus dire
00:36:28non, non, Prax raconte encore des bêtises,
00:36:30c'était pour 14 personnes et pas pour 7 personnes,
00:36:32pour 5 heures de cours
00:36:34pour apprendre à faire du vélo.
00:36:36Quand vous savez que vous avez des tas d'associations
00:36:38où vous pouvez apprendre gratuitement à faire du vélo,
00:36:40ou alors éventuellement pour 5 ou 10 euros l'heure de cours,
00:36:425 heures de cours
00:36:44à quasiment 3000 euros
00:36:46pour tout ça, ça fait quand même cher
00:36:48l'heure de cours, donc c'est sûr
00:36:50qu'il y a une école ou une structure
00:36:52qui a bien profité de cette subvention
00:36:54pour apprendre à une dizaine ou une douzaine
00:36:56de dames à faire du vélo.
00:36:58Du coup,
00:37:00je me suis intéressé un petit peu à tout ça,
00:37:02j'ai découvert, puisque en général
00:37:04quand Checknews me titille,
00:37:06j'aime bien les retitiller,
00:37:08que pour la CAF du Doubs, ce n'était pas simplement
00:37:102750 euros
00:37:12qui avaient été cramés comme ça dans des subventions
00:37:14pour que quelques dames
00:37:16apprennent à faire du vélo, mais c'était
00:37:18sur l'année 2024 plus de 160 000 euros,
00:37:20160 542 euros
00:37:22très exactement, de mémoire,
00:37:24d'après les documents de la CAF,
00:37:26qui avaient été dépensés dans des projets de ce style.
00:37:28Ah oui, 164 000 euros
00:37:30pour des projets du même style que vélo, etc.
00:37:32Voilà, 160 000 euros,
00:37:34542 euros,
00:37:36rien que sur l'année 2024, vous voyez.
00:37:38Et donc effectivement, ça pose
00:37:40une vraie question, parce que la caisse des allocations familiales,
00:37:42ce qu'on appelle la branche famille de la sécurité sociale,
00:37:44vous savez qu'on paye
00:37:46tous les mois pour la branche famille,
00:37:48nos charges sociales, quand vous prenez votre fiche de paye,
00:37:50vous avez une ligne,
00:37:52branche famille, cotisation, allocation familiale, etc.
00:37:54La CAF, elle sert à quoi ?
00:37:56Cet argent, il sert à quoi ?
00:37:58Il sert à payer les allocations logements,
00:38:00il sert à payer les allocations familiales, justement,
00:38:02pour les gens qui ont des enfants, etc.
00:38:04Il sert à payer tout un tas de minima sociaux.
00:38:06C'est à ça que sert cet argent.
00:38:08Cet argent, a priori,
00:38:10on pourrait se dire qu'il n'est pas forcément
00:38:12destiné à subventionner
00:38:14des projets qui sont certes fort sympathiques.
00:38:16C'est très bien de faire du vélo.
00:38:18Enfin, bon, quand vous connaissez le Doubs
00:38:20à Montbéliard, je ne suis pas certain
00:38:22que tout le monde circule en vélo dans le Doubs,
00:38:24surtout en cette saison. Vous voyez, là, en ce moment,
00:38:26c'est un petit peu compliqué, un petit peu frisquet
00:38:28de faire du vélo.
00:38:30Et surtout,
00:38:32moi, vous connaissez
00:38:34mon inquiétude pour les finances publiques
00:38:36de la France.
00:38:38Inquiétude légitimée,
00:38:40quand on voit le déficit.
00:38:42Quand nous avons plus de 3 300 milliards
00:38:44de dettes publiques.
00:38:463 300 000 milliards ?
00:38:48Non, 3 300 milliards.
00:38:50Ah oui, 3 trillions, c'est déjà pas mal.
00:38:52Quand nous avons chaque année,
00:38:54maintenant, on est sur un déficit annuel
00:38:56a priori qui va être à 180 milliards d'euros
00:38:58de déficit annuel. Quand la France
00:39:00va aller lever, là, en 2025,
00:39:02sur les marchés, 350 milliards d'euros
00:39:04empruntés pour financer le déficit,
00:39:06la dette, etc.
00:39:08Est-ce qu'on a les moyens ?
00:39:10Je pose la question, tout simplement.
00:39:12Est-ce que nous avons les moyens
00:39:14de payer des cours de vélo
00:39:16aux petites dames
00:39:18de tel ou tel quartier, etc.
00:39:20Tout ça, c'est fort sympathique,
00:39:22mais je ne suis pas sûr que la CAF,
00:39:24les finances publiques de la France
00:39:26aient les moyens de financer tout ça.
00:39:28Ça pose d'ailleurs la question
00:39:30des milliards de subventions
00:39:32qu'on crame, qu'on balance dans tous les sens
00:39:34pour des tas de choses.
00:39:36Je ne suis pas sûr qu'en 2025,
00:39:38vu l'état de nos finances, la France
00:39:40ait tout à fait les moyens de se permettre ça,
00:39:42alors que dans le même temps,
00:39:44on s'apprête à dérembourser des médicaments,
00:39:46à réduire les réductions des remboursements
00:39:48justement des médicaments pour la santé des Français,
00:39:50etc.
00:39:52Je pense que ces 7-14 dames
00:39:54qui ont appris à faire du vélo,
00:39:56cet argent-là serait mieux
00:39:58employé pour rembourser
00:40:00leurs frais de santé mieux,
00:40:02plutôt que de leur apprendre à faire du vélo,
00:40:04ce qu'elles pouvaient faire de manière gratuite, tranquillement.
00:40:06Exactement, et ça existe aussi.
00:40:08Je crois qu'il faudrait en parler, d'ailleurs Charles Prats,
00:40:10on en reparlera, parce que cette histoire
00:40:12du gaspillage est devenue un sport national.
00:40:14Que dis-je ?
00:40:16Une institution nationale,
00:40:18depuis des décennies,
00:40:20et c'est ainsi que votre fille émuette
00:40:22est endettée.
00:40:24Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:40:48Je rêve à ma tendre amie,
00:40:52il n'y a vraiment rien de pareil.
00:40:54Ah, ça ne dira rien
00:40:56aux moins de 40 ans,
00:40:58Eddy Constantine,
00:41:00ébâillé,
00:41:02rêvé, dormir.
00:41:04Il dit,
00:41:06moi je ne fais rien,
00:41:08je ne travaille pas, je n'occupe aucun emploi.
00:41:10Et il est certain
00:41:12qu'on le dit beaucoup,
00:41:14c'est qu'il y a un mouvement,
00:41:16il y a une tendance
00:41:18en France, ça a été relevé par tous les
00:41:20sociologues, sondologues
00:41:22et autres de notre
00:41:24chère et douce hexagone,
00:41:26c'est que beaucoup n'ont plus
00:41:28envie de travailler.
00:41:30Vraiment, allez, gagnez un peu
00:41:32de fric, allons-y,
00:41:34le plus
00:41:36facile, le plus fort,
00:41:38et puis avec ça, on ira voyager,
00:41:40et puis dans six mois, on verra.
00:41:42Et surtout, surtout, il faut se mettre au chômage,
00:41:44parce qu'il faut quand même
00:41:46toucher un peu d'argent, on n'est pas tous
00:41:48le RSA. Alors vous allez me dire,
00:41:50mais pourquoi vous me parlez de ça ? Parce que je suis
00:41:52tombé sur les réseaux sociaux
00:41:54avec le conseil
00:41:56de quelqu'un qui se présente,
00:41:58ancienne chef
00:42:00des ressources humaines. Je ne sais pas si c'est vrai ou
00:42:02pas, je ne sais pas si c'est
00:42:04une plaisanterie ou pas,
00:42:06mais honnêtement, elle donne des conseils
00:42:08très précis, et vous allez voir
00:42:10ça en dix longs,
00:42:12sur, aujourd'hui, un certain
00:42:14miroir de la France.
00:42:16Écoutez. Trois conseils pour te faire
00:42:18licencier de manière très efficace.
00:42:20Oui, ça peut paraître bizarre qu'une RH te donne des conseils
00:42:22pour te faire licencier, mais le problème de la
00:42:24rupture conventionnelle, c'est qu'elle est quasiment jamais acceptée,
00:42:26et sans ça, tu n'as pas de droit au chômage.
00:42:28Tu peux toujours tenter de négocier un licenciement,
00:42:30mais il y a peu de risques que ton entreprise
00:42:32puisse prendre, justement, le risque de
00:42:34te licencier de manière abusive.
00:42:36Premier conseil, ne respecte pas
00:42:38le temps de travail indiqué dans ton
00:42:40contrat de travail. Arrive en retard,
00:42:42tous les matins. Tu prends des pauses
00:42:44de deux heures, deux heures et demie,
00:42:46tu traînes, tu descends tout le temps
00:42:48prendre des pauses à la machine à café, des pauses club
00:42:50si tu fumes. Bon, non, évite ce truc-là.
00:42:52Accumule les absences injustifiées.
00:42:54Tu prends tes jours, et puis tu
00:42:56ne justifies tout simplement pas.
00:42:58Pas d'arrêt maladie, rien du tout. Deuxième conseil,
00:43:00fais preuve d'insuffisance professionnelle.
00:43:02Sois nulle dans
00:43:04ce qu'on te demande. Travaille lentement,
00:43:06ne sois jamais aux attendus, en fait.
00:43:08Ne remplis plus tes objectifs.
00:43:10Et troisième conseil, arrête d'être professionnel.
00:43:12Sois le ou la
00:43:14relou par excellence. Sois
00:43:16ultra négatif. Quand ton manager
00:43:18te dit de faire quelque chose, fais complètement l'inverse.
00:43:20Crée des petites embrouilles comme ça dans ton
00:43:22équipe. C'est horrible, je me sens coupable de dire ça.
00:43:24Oui, un tips qui marche très bien,
00:43:26moque-toi de ton manager devant
00:43:28le reste de ton équipe. Tu es sûr que ça va revenir
00:43:30aux oreilles de ton manager. Voilà, tu fais ça
00:43:32sur quelques mois, et tu verras un jour
00:43:34que tu vas recevoir une convocation
00:43:36pour un entretien préalable au licenciement.
00:43:38Et là, tu sauras que tu as atteint ton objectif.
00:43:40Félicitations, tu vas avoir droit au chômage.
00:43:42Évidemment, cette vidéo est un petit peu
00:43:44humoristique.
00:43:46Voilà, cette vidéo
00:43:48est un petit peu humoristique, alors j'espère
00:43:50qu'un mot de
00:43:52Manu, vous avez bien entendu
00:43:54ce qu'il faut faire,
00:43:56Julien, pour se faire
00:43:58licencier et toucher
00:44:00le chômage. Alors je vais vous dire, évidemment,
00:44:02c'est marrant, c'est humoristique,
00:44:04c'est drôle, enfin c'est drôle si on veut,
00:44:06ne réexécute pas ton manager, accumule
00:44:08les absences, travaille.
00:44:10Alors tout ça, on peut se dire
00:44:12mais oui, mais enfin c'est ridicule.
00:44:14C'est pas tellement ridicule, parce que
00:44:16on sait aujourd'hui, pour avoir
00:44:18interrogé beaucoup de gens, qu'il y a
00:44:20des gens qui se disent au fond, moi ce qui m'intéresse,
00:44:22je vais prendre un boulot, et puis après je vais
00:44:24me mettre au chômage. Évidemment,
00:44:26c'est assez lamentable, et ça en
00:44:28dit long, sur un
00:44:30sentiment de démission qui s'emparait
00:44:32d'un certain nombre de gens. Mais
00:44:34le fait que ça existe, et le fait que
00:44:36ça a un succès fou sur les réseaux
00:44:38sociaux, prouve quand même quelque
00:44:40chose, il y a un miroir qui réfléchit, mais qui réfléchit
00:44:42pas très très bien, il faut le dire.
00:44:52Alors Mayotte, Mayotte,
00:44:54effectivement on en parle, et on en parle beaucoup,
00:44:56et à juste titre, à divers
00:44:58étages,
00:45:00dans les divers domaines,
00:45:02alors Mayotte, département
00:45:04de Mayotte, une collectivité
00:45:06territoriale unique d'Outre-mer,
00:45:08on va pas rappeler l'histoire, mais enfin il y avait
00:45:10donc l'île située
00:45:12dans l'archipel des Comores, on va pas
00:45:14rappeler que 1848, l'île
00:45:16intègre la République française,
00:45:18protectera sur le reste de l'archipel des Comores
00:45:20en 1886,
00:45:221974, sur l'ensemble
00:45:24de l'archipel des Comores, la France organise un
00:45:26référendum pour que les populations de l'archipel
00:45:28décident d'une éventuelle indépendance,
00:45:30mais les Mahorais,
00:45:32ne votant qu'à 36,118%
00:45:34pour l'indépendance,
00:45:36l'État français décide finalement de considérer
00:45:38les résultats île par île.
00:45:40Second référendum à 76,
00:45:42Mayotte largement
00:45:44décide de demeurer française, au contraire
00:45:46des trois îles qui formeront
00:45:48elle la République des Comores,
00:45:502009, Mayotte,
00:45:52je rappelle parce que c'est important pour poser,
00:45:54Mayotte devient département
00:45:56et région d'Outre-mer, un drôme à assembler
00:45:58des libérants cluniques, et
00:46:00voilà, et on en est
00:46:02là, et on en est là, avec
00:46:04tout ce qui se passe avec l'immigration volant des
00:46:06Comores, avec effectivement le
00:46:08statut de Mayotte, avec
00:46:10les oppositions un peu partout.
00:46:12Patrice
00:46:14Manuron, bonjour. Bonjour M.
00:46:16Bercoff. Vous êtes président de l'initiative
00:46:18pour la défense de la souveraineté française,
00:46:20et vous, vous avez une position
00:46:22parce qu'aujourd'hui, en fait,
00:46:24personne n'en parle ouvertement,
00:46:26mais nous avons aussi, aujourd'hui,
00:46:28nous avons reçu des auditeurs qui disent,
00:46:30enfin Mayotte, mais pourquoi on garde
00:46:32Mayotte, regardez,
00:46:34les Comores, enfin, tout le monde,
00:46:36tous les politiques y vont, de Marine Le Pen
00:46:38à Gérard Darmanin,
00:46:40la violence, on la connaît,
00:46:42la surpopulation, effectivement,
00:46:44parce que beaucoup de Comoriens viennent,
00:46:46et au nom du droit de sol, deviennent français
00:46:48en s'installant à Mayotte,
00:46:50qui est déjà, d'ailleurs,
00:46:52extrêmement surpopulation,
00:46:54donc certains disent,
00:46:56mais écoutez, Mayotte, pourquoi on garde ça,
00:46:58qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que ça nous apporte,
00:47:00on dépense énormément d'argent là-dessus,
00:47:02et pourquoi faire ? Et vous, vous dites,
00:47:04attention, je rappelle, vous dites,
00:47:06attention, Mayotte,
00:47:08c'est quand même beaucoup plus important
00:47:10que Mayotte par rapport à l'espace et à la population.
00:47:12Expliquez-nous.
00:47:14Oui, complètement. Merci d'abord
00:47:16pour cette invitation.
00:47:18Au-delà, bien sûr, de la tristesse,
00:47:20de la désolation
00:47:22consécutive au passage du cyclone,
00:47:24et puis de tous les malheurs
00:47:26humains que ça a entraîné,
00:47:28moi, il y a une question
00:47:30qui vraiment me taraude,
00:47:32depuis un petit bout de temps déjà, mais surtout,
00:47:34bien sûr, depuis le passage du cyclone,
00:47:36c'est est-ce que, tout compte fait,
00:47:38la France métropolitaine a bien pris
00:47:40la mesure de tous les enjeux de son espace maritime ?
00:47:42On répète, de temps en temps,
00:47:44que la France
00:47:46dispose du premier, voire du deuxième,
00:47:48l'inverse plutôt, du deuxième,
00:47:50voire du premier espace maritime mondial,
00:47:52avec à peu près, je crois,
00:47:5410 millions de kilomètres carrés.
00:47:56C'est une réalité.
00:47:58Mais qu'est-ce qu'on en fait ?
00:48:00C'est souvent abordé...
00:48:02Qu'est-ce qu'on en fait, justement ?
00:48:04Pratiquement, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on en fait ?
00:48:06Je serais tenté de dire pas grand-chose.
00:48:08Regardez, quand on parle de la Guyane,
00:48:10on dit, oh là là, les Guyanais,
00:48:12ça rejoint un peu le biais qui précède
00:48:14notre intervention sur le chômage.
00:48:16Ils foutent rien, c'est des feignants.
00:48:18Je grossis le trait, mais c'est quand même ce qui ressort.
00:48:20Ce qui ressort, d'ailleurs, d'une façon générale
00:48:22dans les îles. Donc, en définitive,
00:48:24c'est une population qu'on laisse de côté.
00:48:26Et qu'on entretient.
00:48:28Et qu'on entretient.
00:48:30Pour le quidam métropolitain,
00:48:32qu'est-ce qu'on s'embête avec ces gens-là ?
00:48:34Ce sont des profiteurs.
00:48:36Alors,
00:48:38je vais peut-être en choquer quelques-uns,
00:48:40mais sur les aides sociales,
00:48:42Mayotte, je serais tenté de dire,
00:48:44touche moins, en tout cas par habitant,
00:48:46que le français métropolitain.
00:48:48Je crois que c'est évalué à peu près
00:48:50à 265 euros par habitant.
00:48:52– Le niveau de vie n'est pas le même, le pouvoir d'achat n'est pas le même.
00:48:54– C'est vrai, c'est vrai.
00:48:56Mais quand on prend, par contre, la structure des revenus,
00:48:58cette remarque serait pertinente
00:49:00si, par exemple,
00:49:02on avait un montant d'aide sociale
00:49:04sur l'ensemble des revenus
00:49:06que touchent les français métropolitains,
00:49:08mettons de 10%, et à Mayotte de 20%.
00:49:10Mais ce n'est pas le cas.
00:49:12De l'ensemble des revenus d'activité,
00:49:14c'est moins. Pareil pour les retraites.
00:49:16Donc en fait, et ça s'explique,
00:49:18il y a une explication à ça, mais si vous voulez,
00:49:20ils ne sont pas aussi profiteurs
00:49:22que ça. Bon, quand même,
00:49:24il faut recréder un peu les choses.
00:49:26Non, simplement, la place de la France
00:49:28dans le monde, qui est une place importante,
00:49:30elle a tendance aujourd'hui à être grignotée
00:49:32par un ensemble d'États
00:49:34qui ne veulent pas que du bien.
00:49:36– Oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:49:38Si on regarde l'Afrique, si on regarde ailleurs.
00:49:40Pour parler vulgairement,
00:49:42on se fait quand même dégager un peu partout.
00:49:44Et c'est bien dommage parce qu'on a des vrais atouts.
00:49:46On a un atout culturel,
00:49:48on a l'atout de la langue.
00:49:50Et puis là, c'est un atout
00:49:52de positionnement géopolitique
00:49:54qui est quand même très intéressant,
00:49:56y compris donc à Mayotte.
00:49:58Puisque Mayotte, c'est le canal du Bozambique.
00:50:00Le canal du Bozambique,
00:50:02c'est à peu près 30%
00:50:04du commerce pétrolifère international
00:50:06qui passe là-bas. Donc ce n'est quand même pas rien.
00:50:08Et puis ce sont des ressources à exploiter au niveau local.
00:50:10Alors bon,
00:50:12c'est en train d'être tracté tout ça,
00:50:14mais on prend, je pense, du retard
00:50:16et surtout on risque de se faire chipper
00:50:18entre guillemets le magot
00:50:20par les Chinois,
00:50:22les Américains, les Sud-Africains, etc.
00:50:24Donc dire que
00:50:26cette région ne représente rien pour nous,
00:50:28ce n'est pas vrai. Economiquement, ça peut représenter
00:50:30quelque chose. Ensuite,
00:50:32militairement, ça peut représenter
00:50:34quelque chose. C'est-à-dire que…
00:50:36C'est-à-dire quoi précisément ?
00:50:38En quoi militairement ça peut représenter quelque chose ?
00:50:40Il se trouve que Mayotte dispose
00:50:42d'un espace naturel
00:50:44assez unique au monde, puisque c'est
00:50:46un des lagons, si ce n'est le lagon le plus profond.
00:50:48Et on pourrait tout à fait
00:50:50y installer une base navale, une base sous-marine.
00:50:52Qui n'existe pas pour le moment.
00:50:54Qui n'existe pas et qui serait d'autant plus pertinente
00:50:56de l'installer à cet endroit-là que,
00:50:58pour la raison que je viens d'évoquer sur le commerce
00:51:00international, maritime international,
00:51:02on pourrait être amené
00:51:04à défendre en tout cas
00:51:06les côtes, à défendre ces navires.
00:51:08Il y a
00:51:10donc économique,
00:51:12militaire, puis après
00:51:14on peut développer l'île en elle-même.
00:51:16Des choses ont été faites
00:51:18par la France,
00:51:20mais il ne faut pas tout jeter.
00:51:22Oui, c'est-à-dire que
00:51:24suite
00:51:26au référendum que vous avez évoqué
00:51:28en 1986,
00:51:30il y a eu un ensemble de dispositions
00:51:32qui ont été prises pour justement
00:51:34développer l'île, mais
00:51:36si on devait, de façon
00:51:38très rapide,
00:51:40reprendre un petit peu l'histoire,
00:51:42là où la situation s'est vraiment atterriorée,
00:51:44c'est à partir de 2001, c'est-à-dire à partir du moment
00:51:46où elle a obtenu son statut de département région.
00:51:48Il semble que là,
00:51:50en l'absence de tout contrôle
00:51:52de nos frontières, on ait laissé passer
00:51:54une immigration qui a
00:51:56engendré deux effets.
00:51:58Forcément une surpopulation au niveau de l'île,
00:52:00par rapport aux comores,
00:52:02la densité de la population
00:52:04de Mayotte
00:52:06est deux fois plus forte à Mayotte
00:52:08que dans les comores.
00:52:10On est à peu près à 800 habitants au kilomètre carré,
00:52:12on a en gros une population
00:52:14qui est très difficile d'estimer parce qu'il y a
00:52:16quand même beaucoup d'immigration illégale,
00:52:18mais on est en gros entre autres de
00:52:20250 000-300 000 habitants.
00:52:22C'est beaucoup.
00:52:24Et les infrastructures,
00:52:26c'est certainement là que le
00:52:28la blesse, elles n'ont pas suivi.
00:52:30On a un hôpital pour 300 000 habitants.
00:52:32Donc vous imaginez ce que ça a pu donner
00:52:34au moment du passage
00:52:36du cyclone. Ils ont été
00:52:38complètement débordés, ils n'ont pas le personnel médical
00:52:40adéquat et
00:52:42donc j'imagine
00:52:44qu'assez aisément, parce que c'est bizarre,
00:52:46on a quand même des statistiques qui sont très floues
00:52:48sur le nombre de victimes
00:52:50réelles
00:52:52de ce cyclone,
00:52:54mais ils ont complètement été débordés.
00:52:56Sur l'éducation, c'est la même chose.
00:52:58Vous avez à peu près un tiers de la population
00:53:00qui a moins de 20 ans, c'est-à-dire que
00:53:02100 000 Maorais
00:53:04qui ont moins de 20 ans, qui sont dans les lycées,
00:53:06collèges, là aussi bien évidemment
00:53:08en sous-effectif.
00:53:10Et on assiste à un truc qui est assez étonnant,
00:53:12et c'est pour ça qu'on ne peut pas considérer
00:53:14que ça ne nous touche pas, c'est qu'on a une
00:53:16immigration illégale
00:53:18qui nous vient des Comores, ça s'estimait
00:53:20je crois à peu près à 30 000.
00:53:22Ce qui est énorme.
00:53:24Et on a une sortie de la population
00:53:26de Mayotte, qui va où ?
00:53:28En France métropolitaine,
00:53:30qui arrive à Marseille,
00:53:32qui serait partie d'ailleurs je crois entre Marseille et Paris.
00:53:34Donc en fait, alors il y a un
00:53:36solde positif, et d'où l'augmentation
00:53:38de la population, mais aujourd'hui Mayotte
00:53:40c'est un peu un tour de vase communiquant
00:53:42entre les Comores et puis
00:53:44la France métropolitaine.
00:53:46On va continuer de parler de Mayotte,
00:53:48des problèmes de Mayotte et des enjeux pour la France.
00:53:50Tout de suite après cette petite
00:53:52pause, on en parle avec Patrice Manuron.
00:53:54A tout de suite.
00:53:56Et n'hésitez pas à réagir au 0826
00:53:58300 300. A tout de suite.
00:54:00Sud Radio Bercoff,
00:54:02dans tous ses états, midi 14h.
00:54:04André Bercoff. Et beaucoup plus que moi,
00:54:06c'est Mayotte qui est un département dans tous
00:54:08ses états, département stratégique pour la France
00:54:10entre Afrique Asie et Moyen-Orient.
00:54:12C'est une route essentielle du commerce mondial.
00:54:14Vous l'avez dit Patrice Manuron,
00:54:16dans le canal du Mozambique, dans le sud indien,
00:54:18transite 80% du pétrole
00:54:20consommé dans le monde en provenance
00:54:22des pays du Golfe. 80% !
00:54:24Ce n'est pas rien.
00:54:26Alors, effectivement, on parle
00:54:28de commons, des commons. On va parler de Mayotte.
00:54:30On va parler de ce projet
00:54:32de loi urgence pour Mayotte qui a été
00:54:34présenté il y a quelques jours,
00:54:36le mercredi 8 janvier en Conseil des ministres.
00:54:38Donc pour essayer
00:54:40de pallier
00:54:42le drame
00:54:44de ce qui s'est passé.
00:54:46Donc il faut reconstruire.
00:54:48Mais, justement, je voudrais vous faire réagir
00:54:50Patrice Manuron.
00:54:52Sans fermeté migratoire, nous reconstruirons
00:54:54Mayotte sur du sable, ont alerté Bruno
00:54:56Retailleau, Manuel Valls
00:54:58et Sébastien Lecornu,
00:55:00les trois ministres, dans une tribune publiée
00:55:02dans le Figaro. Nous reconstruirons Mayotte
00:55:04sur du sable et Gérald Darmanin
00:55:06ajoute, il faut
00:55:08revenir sur le droit du sol à Mayotte et en Guyane.
00:55:10Ce n'est pas possible de continuer
00:55:12à avoir plus de 60 à 70%
00:55:14de parents non français
00:55:16qui donnent naissance à Mayotte.
00:55:18Quand même ce problème-là, il reste quand même,
00:55:20il est là, il est extrêmement fort,
00:55:22c'est une, je dirais,
00:55:24une plaie.
00:55:26Enfin, en principe, d'après ce qu'ils disent.
00:55:28D'ailleurs, Marine Le Pen, je rappelle,
00:55:30au second tour de la présidentielle de 2022
00:55:32à Mayotte,
00:55:34Marine Le Pen avait recolté 59,1%
00:55:36des suffrages.
00:55:38C'est intéressant.
00:55:40Comment résoudre
00:55:42cette situation ?
00:55:44C'est effectivement
00:55:46le point noir numéro 1
00:55:48de Mayotte. C'est effectivement cette immigration
00:55:50illégale qui vient complètement perturber
00:55:52les équilibres.
00:55:54Encore une fois, il n'y a pas d'infrastructure
00:55:56adaptée pour accueillir autant
00:55:58de personnes. Est-ce que la loi
00:56:00urgence va répondre effectivement aux problèmes
00:56:02posés par Mayotte ?
00:56:04C'est avant tout une loi qui est
00:56:06là pour définir de nouvelles aides
00:56:08consécutives au passage du cyclone.
00:56:10Est-ce qu'il s'agira
00:56:12d'un rattrapage par rapport
00:56:14à ce qui aurait dû être versé
00:56:16les années d'avant ? Non.
00:56:18Ça me fait un peu penser à la loi
00:56:20de programmation militaire.
00:56:22On vote des fonds
00:56:24et on n'en voit jamais la couleur.
00:56:26J'ai un petit peu peur de ça.
00:56:28D'autant plus que peut-être qu'on
00:56:30pourrait certainement résoudre cette situation
00:56:32si on lui donnait un autre statut
00:56:34que celui de département et région.
00:56:36Pourquoi pas créer une quatrième région
00:56:38maritime avec des pouvoirs qui seraient renforcés
00:56:40au niveau local ? Surtout qu'en fait
00:56:44le problème
00:56:46il est bien là. Il est sur le contrôle
00:56:48et sur le pouvoir qu'on va attribuer
00:56:50au préfet local. Aujourd'hui
00:56:52il n'y a pas de préfet maritime on va dire.
00:56:54Il n'existe pas ?
00:56:56Non. Donc ça manque.
00:56:58Ensuite il va falloir
00:57:00développer les infrastructures
00:57:02portuaires et
00:57:04avoir des outils.
00:57:06En l'occurrence ce serait des frégates pour pouvoir contrôler
00:57:08les frontières.
00:57:10Même si on est d'accord que
00:57:12les Comores ont leur propre souveraineté, il va falloir
00:57:14quand même se mettre autour de la table
00:57:16avec les Comores et
00:57:18négocier
00:57:20tous ces flux.
00:57:22Négocier cette situation.
00:57:24On sait bien qu'aujourd'hui
00:57:26le président Azali des Comores, qui je le rappelle
00:57:28est quand même souverain,
00:57:30veut récupérer Mayotte.
00:57:32Ah oui, lui veut récupérer Mayotte.
00:57:34C'est son Taïwan à lui.
00:57:36C'est son Taïwan à lui.
00:57:38Oui, tout à fait.
00:57:40Mais comme il connaît lui-même des difficultés
00:57:42la population comorienne connaît
00:57:44des difficultés sur les
00:57:46trois îles comoriennes.
00:57:48Comment dire ?
00:57:50Ça explique aussi
00:57:52l'afflux
00:57:54massif d'immigration. C'est-à-dire que si ça se passait
00:57:56mieux chez lui, forcément
00:57:58il y aurait moins de monde chez nous.
00:58:00Sauf que le statut
00:58:02d'être français c'est quand même
00:58:04il y a quelques avantages.
00:58:06Bien sûr.
00:58:08En niveau
00:58:10de vie moyen
00:58:12je crois,
00:58:14les Comores, on doit tourner autour de 260 euros.
00:58:16C'est 7 fois moins quand même
00:58:18que la France métropolitaine.
00:58:20Mais les Comores c'est autour de 160.
00:58:22Donc le taux de pauvreté est encore plus fort.
00:58:24Vous voulez dire Mayotte c'est 260 euros
00:58:26et les Comores ce serait 160.
00:58:28Le taux de pauvreté est encore plus fort.
00:58:30Et alors
00:58:32justement, est-ce que tout cela
00:58:34parce que vous parlez
00:58:36justement de la nécessité
00:58:38pour la France,
00:58:40mais c'est très paradoxal en fait.
00:58:42On voit bien ce que vous souhaitez, vous êtes
00:58:44souverainiste et c'est tout à fait cohérent
00:58:46que vous parlez de cela.
00:58:48Et vous n'êtes pas le seul.
00:58:50Mais comment il se fait qu'actuellement
00:58:52on voit ça, et on voit ça sur Mayotte
00:58:54parce que c'est un comprimé
00:58:56chauffé à blanc de ce qui se passe
00:58:58et on voit ce qui se passe en Afrique, ailleurs
00:59:00je ne parle même pas de l'Algérie
00:59:02d'aujourd'hui
00:59:04vous avez vu par exemple
00:59:06le vice-président sénégal
00:59:08il a dit qu'ils vont dépatiser
00:59:10à Dakar et ailleurs
00:59:12des places au nom
00:59:14de français.
00:59:16Ce qui aurait été impensable ne serait-ce qu'il y a encore 15-20 ans.
00:59:18Mais c'est ça, c'est hallucinant.
00:59:20J'ai lu ça hier. Au Sénégal
00:59:22on a dépatisé un certain nombre de places
00:59:24avec des personnalités
00:59:26françaises.
00:59:28Comment
00:59:30arriver à vivre
00:59:32ce paradoxe ?
00:59:34Notre autorité s'est affaiblie
00:59:36au fil du temps
00:59:38pour moi le discours
00:59:40de Dakar de Nicolas Sarkozy
00:59:42a été le premier point
00:59:44d'affaiblissement
00:59:46de notre autorité
00:59:48en l'occurrence c'était en Afrique.
00:59:50Rappelez ce que c'était quand même pour nous.
00:59:52Dans ce discours
00:59:54il avait eu une position quand même un peu humiliante
00:59:56pour les chefs d'état africains
00:59:58en expliquant que l'homme africain n'était pas assez
01:00:00rentré dans l'histoire.
01:00:02Il y a des terminologies
01:00:04qui à mon avis ne se disent pas
01:00:06quand on veut entretenir une relation diplomatique
01:00:08sur le long terme.
01:00:10Malheureusement
01:00:12François Hollande pas trop
01:00:14mais Emmanuel Macron a emboîté le pas.
01:00:16On a accumulé quand même les bourdes
01:00:18diplomatiques et aujourd'hui
01:00:20la vision que ces pays-là ont de nous
01:00:22c'est d'un pays affaibli
01:00:24corrompu
01:00:26qui a perdu
01:00:28le sens des valeurs
01:00:30et ça ils ne le reconnaissent pas.
01:00:32Ils ont besoin
01:00:34ce sont quand même des cultures qui ont besoin
01:00:36d'avoir en face d'eux du répondant.
01:00:38Or on ne leur donne pas ce répondant.
01:00:40Donc ils disent, puisque vous êtes trop mou
01:00:42on va aller voir ailleurs.
01:00:44C'est très exactement ce qu'il se passe.
01:00:46C'est-à-dire qu'il y a une espèce de
01:00:48je dirais d'Indien
01:00:50Jivaro
01:00:52de rabotisation
01:00:54chez nous
01:00:56c'est d'ailleurs
01:00:58étonnant parce que ça se passe
01:01:00assez, moi ce qui me frappe
01:01:02c'est la vitesse avec laquelle ça se passe
01:01:04quand même. Alors ça fait quelques années
01:01:06d'accord, mais on ne voyait pas
01:01:08arriver à ce stade.
01:01:10Ça s'est accéléré avec la présidence
01:01:12de Macron, c'est étonnant.
01:01:14Ça a été très très vite.
01:01:16Alors après il y a des phénomènes exogènes
01:01:18comme le wokeisme
01:01:20toutes ces choses-là qui ont contribué
01:01:22en plus à nous rendre coupables.
01:01:24On a culpabilisé, ça fait quand même un petit bout de temps
01:01:26qu'on culpabilise en permanence. On nous demande de culpabiliser
01:01:28en permanence. Donc c'est de la repentance
01:01:30on va dire, vous prenez le cas de l'Algérie
01:01:32l'Algérie c'est pareil tout compte fait
01:01:34s'ils avaient un homme fort en face
01:01:36certainement qu'ils agiraient différemment
01:01:38mais là, dès qu'ils demandent
01:01:40on accède à tout
01:01:42y compris les choses les plus
01:01:44invraisemblables.
01:01:46On le voit aujourd'hui, ce qui se passe aujourd'hui
01:01:48et plus
01:01:50on obtempère et plus
01:01:52on cède et plus
01:01:54ça va croissant.
01:01:56Et pour revenir
01:01:58alors justement à cette position
01:02:00de la France, est-ce qu'aujourd'hui
01:02:02par rapport à ce que vous disiez
01:02:04par rapport à la position de Mayotte
01:02:06stratégique et la Guyane et autres
01:02:08est-ce qu'on a encore, franchement
01:02:10Patrice Magnon, est-ce qu'on a encore les moyens
01:02:12de contrecarrer
01:02:14parce qu'on voit les appétits de la Chine
01:02:16de l'Australie, de la Russie
01:02:18et autres, évidemment la nature
01:02:20ayant horreur du vide
01:02:22s'il s'agit d'occuper le terrain
01:02:24et bien il va occuper le terrain.
01:02:26Il le fera en notre place, ça c'est sûr.
01:02:28Alors moi je pense qu'il ne faut certainement pas
01:02:30se retrancher derrière
01:02:32notre niveau d'endettement par rapport au PIB
01:02:34ça serait inutile aussi
01:02:36on est entêté, d'accord, mais
01:02:38un état comme la France ne fait pas faillite, on est présent
01:02:40partout dans le monde, sur toutes les mers
01:02:42du globe, on est présent en Arctique, en Antarctique
01:02:44on est vraiment présent partout
01:02:46encore aujourd'hui
01:02:48et on a 7 spécificités là
01:02:50en Europe notamment, donc on a vraiment un jeu
01:02:52à faire valoir. Donc ça
01:02:54nous expliquer que
01:02:56sous prétexte qu'on serait trop endetté
01:02:58on n'arriverait pas à créer les infrastructures
01:03:00à investir suffisamment
01:03:02dans notre espace maritime, j'y crois pas du tout
01:03:04ma position d'ailleurs
01:03:06c'est que le vrai danger
01:03:08c'est pas tant le ratio de dette publique
01:03:10sur le PIB qui donc
01:03:12tourne autour de 20-20% en France
01:03:14mais plutôt des dettes privées
01:03:16on a quand même une spécificité française
01:03:18on a quand même un ratio de 260%
01:03:20sur la dette privée
01:03:22sur la dette privée par rapport au PIB
01:03:24Qu'est-ce que vous appelez la dette privée ?
01:03:26Chez les ménages, les entreprises
01:03:28donc les entreprises c'est quand même problématique
01:03:30et on l'a vu l'année dernière
01:03:32je crois qu'il y a eu à peu près un petit peu moins
01:03:34de 70 000 défaillances d'entreprises
01:03:36donc beaucoup
01:03:38sont liés à la
01:03:40phase Covid où ces entreprises
01:03:42ont souscrit à des plans garantis par l'Etat
01:03:44et malheureusement n'ont pas été en mesure de les rembourser
01:03:46donc elles se sont retrouvées défaillantes
01:03:48mais ce sont les ménages aussi qui sont
01:03:50pour beaucoup en situation
01:03:52de sur-endettement, et puis ce sont de collectivités
01:03:54locales, donc là il y a un vrai sujet
01:03:56quand même. L'Etat, bon oui
01:03:58l'Etat a un endettement mais
01:04:00alors c'était encore d'autant moins
01:04:02problématique quand on était capable de battre
01:04:04monnaie nous-mêmes
01:04:06ce qui n'est plus le cas, voilà, et quand nous
01:04:08on est propriétaire de notre dette, alors aujourd'hui
01:04:10grâce aux ferroirs
01:04:12je crois que c'est 60%, c'est ça que
01:04:14notre dette appartient
01:04:16à autour de 60%
01:04:18à l'étranger, donc là il y a un vrai sujet
01:04:20vous prenez le cas du Japon
01:04:22le Japon a un pourcentage de dette
01:04:24par rapport au PIB qui est très important, beaucoup plus
01:04:26important que le nôtre, mais la dette appartient aux japonais
01:04:28donc ils sont quand même plus autour
01:04:30On va continuer à parler de la dette française
01:04:32de la liberté
01:04:34de l'autonomie et de Mayotte
01:04:36après ceci.
01:04:38Et nous sommes toujours avec Patrice Manuron
01:04:40président d'initiative pour la défense
01:04:42de la souveraineté française et nous accueillons
01:04:44Ibrahim Bakar
01:04:46qui a été vice-président du
01:04:48conseil général de Mayotte
01:04:50et qui fait partie, qui est
01:04:52président de l'association des anciens élus
01:04:54de Mayotte. Alors justement
01:04:56Ibrahim Bakar, on parlait un peu de ce
01:04:58de ce territoire
01:05:00de ce qui se passe
01:05:02et non seulement évidemment
01:05:04les cyclones
01:05:06non seulement la violence, l'insécurité
01:05:08mais on parlait aussi de l'immigration
01:05:10de tout ce qui s'est passé depuis
01:05:12déjà quelques décennies
01:05:14et à votre avis
01:05:16alors on discute et
01:05:18je disais à Patrice Manuron que certains
01:05:20disent aujourd'hui en France
01:05:22certains, minorités mais qui disent
01:05:24oui mais enfin Mayotte
01:05:26pourquoi, écoutez
01:05:28après tout
01:05:30pourquoi on continue à s'en occuper, on est là
01:05:32il n'y a que
01:05:34des problèmes, les Comores
01:05:36on n'arrive pas à régler ce problème
01:05:38des Comores et de l'immigration
01:05:40donc faut-il se séparer
01:05:42de Mayotte ou pas ?
01:05:44Certains disent, je parle encore une fois minoritaire
01:05:46et vous par rapport à ce qui s'est
01:05:48passé
01:05:50aujourd'hui on est en 2025, début 2025
01:05:52Ibrahim Bakar
01:05:54qu'est-ce que vous nous dites par rapport
01:05:56à ce qui se passe ?
01:05:58D'abord
01:06:00rapprochez-vous du micro, excusez-moi
01:06:02touchez pas, c'est juste rapprocher
01:06:04le micro à la main, voilà
01:06:06c'est très bien
01:06:08d'abord merci André
01:06:10si tu me le permets
01:06:12de se tutoyer
01:06:14et merci Patrice
01:06:16de m'avoir permis
01:06:18de m'exprimer au nom de Mayotte
01:06:20c'est pas tous les jours
01:06:22que Mayotte se trouve à Paris
01:06:24dans sa
01:06:26grandeur
01:06:28ça c'est
01:06:30un petit paradis
01:06:32de l'océan Indien
01:06:34Paradis, paradis c'est vite dit
01:06:36Paradis, elle restera
01:06:38toujours
01:06:40parce que
01:06:42Mayotte est belle
01:06:44et là je pense
01:06:46que c'est du mal
01:06:48pour faire du bien
01:06:50nous avons les cyclones
01:06:52mais auparavant nous avions
01:06:54l'immigration
01:06:56de l'Afrique
01:06:58on va pas...
01:07:00de l'Afrique entière
01:07:02dans tous ses états
01:07:04sur un petit caillou de 374 km²
01:07:06vous comprendrez que
01:07:08aucun département français
01:07:10n'accepterait
01:07:12de recevoir
01:07:14dans son territoire
01:07:16autant de personnes
01:07:18qui viennent et qui ne s'arrêtent pas
01:07:20parce que là on parle mais c'est des
01:07:22vagues, c'est des vagues de personnes
01:07:24alors que même
01:07:26la population de Mayotte a à peine
01:07:28quelque chose à manger
01:07:30donc voilà
01:07:32mon appel aujourd'hui
01:07:34c'est d'abord
01:07:36de remercier
01:07:38toute la nation française
01:07:40qui nous a...
01:07:42on l'a senti dans le coeur
01:07:44qu'on est soutenu, qu'on n'est pas
01:07:46seul dans cette
01:07:48grande baie fermée
01:07:50de Mayotte
01:07:52la première chose c'est que
01:07:54on a une île
01:07:56une île
01:07:58où Mayotte
01:08:00nos aïeux
01:08:02et ceux qui nous ont procédé
01:08:04nous disaient nous voulons rester français pour être
01:08:06libres
01:08:08et la notion d'argent telle qu'on l'a
01:08:10aujourd'hui n'existait pas
01:08:12et donc c'était au fond de le coeur
01:08:14c'était vraiment rester français pour être libres
01:08:16mais on est plus libres
01:08:18on est plus libres sur cette île
01:08:20donc moi
01:08:22je suis ici pour le faire savoir
01:08:24alors pourquoi très précisément
01:08:26c'est l'immigration, c'est autre chose
01:08:28pourquoi on est plus libres sur cette île ?
01:08:30parce que
01:08:32la France a fait de Mayotte
01:08:34une zone quand même
01:08:36plus prospère
01:08:38et où la vie est supérieure
01:08:40dix fois supérieure à ce qui se passe
01:08:42dans la zone
01:08:44par rapport au Comore par exemple
01:08:46par rapport à toute cette zone
01:08:48donc tous les enfants
01:08:50si je prends l'exemple de l'hôpital
01:08:52et de l'école
01:08:54tous les enfants de la zone
01:08:56sont en Mayotte
01:08:58tous les enfants de la zone pratiquement
01:09:00de la zone
01:09:02mais principalement des Comores
01:09:06tout le monde est en Mayotte
01:09:08donc
01:09:10on ne peut pas soigner tout le monde
01:09:12alors justement Ibrahim Bakar
01:09:14ça on sait et vous faites bien de le rappeler
01:09:16qu'est-ce qu'on peut faire ?
01:09:18vous concrètement aujourd'hui
01:09:20on est en 2025
01:09:22on en parlait avec Patrice Manuron
01:09:24concrètement qu'est-ce que vous entendez
01:09:26de votre pays la France ?
01:09:28vous êtes fait partie de la France
01:09:30qu'est-ce qu'on peut faire ?
01:09:32qu'est-ce qu'on doit faire à votre avis ?
01:09:34la première chose c'est demander
01:09:36au gouvernement que se suive
01:09:38et des présidents de nous respecter
01:09:40le respect de Mayotte
01:09:42en tant qu'entête française
01:09:44et donc
01:09:46on a droit à un certain nombre
01:09:48de choses
01:09:50et on a des devoirs aussi
01:09:52voilà il y a les droits et les devoirs
01:09:54absolument
01:09:56nous avons assumé si je peux me permettre de le dire
01:09:58à l'heure où je vous parle
01:10:00Mayotte a assumé toute sa part
01:10:02de responsabilité
01:10:04elle demande qu'à être plus intégrée
01:10:06pour qu'il n'y ait plus cette description
01:10:08de Mayotte gérée à part
01:10:10d'accord pardon
01:10:12la deuxième question que je vous pose
01:10:14vous voulez dire avec les Comores
01:10:16ces vagues d'arrivées
01:10:18permanentes etc
01:10:20comment on arrête ?
01:10:22des solutions sont nombreuses
01:10:24mais on n'est pas écouté
01:10:26on a plusieurs solutions
01:10:28dites nous concrètement
01:10:30parce que tout le monde en parle
01:10:32mais on ne voit pas ce qui se fait
01:10:34d'abord imposer
01:10:36que ces pays là gardent
01:10:38leurs ressortissants
01:10:40chez eux
01:10:42on a l'impression que les ventes sont ouvertes
01:10:44et les gens rentrent
01:10:46comme ils sortent
01:10:48et c'est la France qui paye
01:10:50la France paye
01:10:52très cher, on envoie
01:10:54quelqu'un le matin
01:10:56et à midi il est déjà Mayotte
01:10:58parce qu'on n'a aucune barrière
01:11:00Darmanin nous avait parlé d'une barrière
01:11:02métallique
01:11:04on attend toujours
01:11:06aujourd'hui il n'y a aucune barrière
01:11:08on nous disait
01:11:10il y a quelques bateaux
01:11:12qui empêchaient une partie d'arriver à Mars
01:11:14le cyclone Chino
01:11:16a tout cassé
01:11:18et là on parle
01:11:20rien
01:11:22n'empêche
01:11:24les croissants
01:11:26de débarquer à Mayotte
01:11:28les ressortissants des Comores
01:11:30vous voulez dire c'est open bar
01:11:32c'est maison ouverte
01:11:34pas de bateaux
01:11:36pas d'avions
01:11:38tout est cassé
01:11:40par le cyclone
01:11:42le peu qu'on avait mis à disposition à Mayotte
01:11:44pour réguler
01:11:46une partie des problèmes
01:11:48est disparu
01:11:50on me dit là absolument
01:11:52tous les jours il y a une vingtaine, une trentaine
01:11:54les gens rentrent comme ils veulent
01:11:56les solutions ne sont pas certainement
01:11:58dans les mains des Mahorais
01:12:00parce que les Mahorais dans un temps
01:12:02ce n'est pas ce qu'on souhaite
01:12:04on ne veut pas civiliser
01:12:06on ne veut pas sortir les gens
01:12:08par les manchettes
01:12:10comme on nous attaque
01:12:12vous ne voulez pas sortir les manchettes
01:12:14mais on a eu des périodes
01:12:16où ce qu'on appelle
01:12:18les femmes de Mayotte
01:12:20ce qu'on appelle les chattueuses
01:12:22les chattueuses
01:12:24les chattueuses de Mayotte
01:12:26c'était la bataille des femmes
01:12:28Mayotte
01:12:30c'est une île de femmes
01:12:32c'est la femme
01:12:34qui dirige
01:12:36même s'il n'est pas au pouvoir
01:12:38mais on chattouillait
01:12:40les anciens
01:12:42responsables politiques
01:12:44quand ils venaient à Mayotte on les emmerdait
01:12:46on les chattouillait parce que la loi
01:12:48nous demandait de ne pas laisser de traces
01:12:50de violences
01:12:52dans les corps des gens
01:12:54juste un mot avant la pause
01:12:56on les chattouillait comment ?
01:12:58on les chattouillait comment ?
01:13:00on les appelait les gliglis
01:13:04on les prenait en sandwich
01:13:06avec 5-6 femmes
01:13:10on rigolait
01:13:12ils commençaient à rigoler tout doucement
01:13:14mais à la fin on peut être étouffé
01:13:16on peut être étouffé
01:13:18eh bien mesdames
01:13:20pour vous défendre, chattouillez
01:13:22Mayotte a inventé
01:13:24un système d'autodéfense
01:13:26qui est intéressant
01:13:28on continue à parler de Mayotte
01:13:30avec Ibrahima K et Patrice Manuron
01:13:32à tout de suite
01:13:34et n'oubliez pas de réagir en appelant le 0 826
01:13:36300 300, à tout de suite après la pause
01:13:38et avant de reprendre André vous avez un appel de Chantal
01:13:40de Bastien
01:13:42bonjour Chantal
01:13:44bonjour André, bonjour à votre invité
01:13:46bonne et heureuse année
01:13:48la santé surtout
01:13:50et une grosse pensée pour nos compatriotes
01:13:52maoris
01:13:54alors écoutez
01:13:56je pense que c'est quand même dramatique
01:13:58quand on a un président de la république
01:14:00qui dit que la Guyane est une île
01:14:02que notre premier ministre
01:14:04dit qu'il ne peut pas quitter le territoire national
01:14:06en parlant de Mayotte
01:14:08bon enfin
01:14:10moi je pense qu'on a laissé toutes ces populations
01:14:12en très grande souffrance
01:14:14alors qu'on dépense de l'argent
01:14:16à gogo
01:14:18notre argent quand même
01:14:20comment vous trouvez qu'il ne faut pas aider la Chine
01:14:22145 millions
01:14:24les premiers en sous-développement
01:14:26les premiers dans l'économie mondiale
01:14:28donc
01:14:30je crois qu'il est temps
01:14:32il faut quand même savoir que
01:14:34on parle beaucoup de Mayotte aujourd'hui
01:14:36mais bon avant ça
01:14:38ils n'ont pas d'eau potable comme la Réunion d'ailleurs
01:14:42on ne parle jamais de Saint-Martin
01:14:44de Saint-Barthélémy
01:14:46Saint-Barthélémy ça se passe pas mal
01:14:50Saint-Martin un peu moins
01:14:52j'ai des contacts là-bas
01:14:54mais Chantal vous vous dites
01:14:56il faut faire quoi
01:14:58déjà dans toutes ces îles
01:15:00Christian
01:15:02Estrosi que je ne porte pas forcément dans mon coeur
01:15:04mais sous le gouvernement de Sarkozy
01:15:06avait déjà dit à l'époque qu'il fallait
01:15:08enlever le droit du sol à Mayotte
01:15:10donc ça fait quand même
01:15:12presque 20 ans
01:15:14oui c'est intéressant on est très rapide
01:15:18à un moment donné je pense qu'il faut
01:15:20protéger cette population
01:15:22qui ont choisi d'être français
01:15:24ce qui n'est pas le cas de tous
01:15:26eux ils l'ont choisi en 76
01:15:28et maintenant il y a quelques français au raisonnement minoritaire
01:15:30qui disent bon qu'est-ce qu'on s'emmerde avec Mayotte
01:15:32les Comores on leur donne
01:15:34150 millions
01:15:36150 millions d'euros je crois
01:15:38ou 150 000 euros je ne sais même plus
01:15:40pour qu'ils gardent leur ressortissant
01:15:42150 millions
01:15:44on donne aux Comores 150 millions
01:15:46pour qu'ils viennent voyager à Mayotte
01:15:48pour ne pas qu'ils gardent leur ressortissant
01:15:50les 150 millions on ferait mieux de les mettre
01:15:52à Mayotte
01:15:54de mettre une barrière avec des navettes
01:15:56qui les renvoient chez eux
01:15:58et qu'on enlève le droit du sol
01:16:00et vous verrez que déjà
01:16:02ça va vite diminuer l'immigration
01:16:04et là on ne fait rien
01:16:06on ne fait rien
01:16:08on les a abandonnés
01:16:10là tout le monde en parle
01:16:12pour l'état normal un hôpital pour 300 000 habitants
01:16:14mais qu'est-ce que c'est
01:16:16on est pire que l'Afrique justement
01:16:18et on va donner d'éléments au monde
01:16:20alors moi qui viens du Nil aussi
01:16:22je comprends pas
01:16:24ou il n'y a même pas
01:16:26un CHU pareil
01:16:28ou dans les années 60 on nous a
01:16:30laissé un peu pareil il a fallu
01:16:32qu'on en arrive à de l'extrémité
01:16:34enfin bref arrêtons
01:16:36donc on est français quand ça les arrange
01:16:38merci Chantal
01:16:40merci de votre réaction
01:16:42Patrice Magnon au fond vous voyez déjà
01:16:44que vous entendez Bray-Macart
01:16:46et là on entend une réaction de l'étrice
01:16:48qui dit bon mais ça va comme ça
01:16:50oui je peux comprendre
01:16:52l'exaspération de tous nos
01:16:54compatriotes que ce soit en France métropolitaine
01:16:56ou dans
01:16:58les îles enfin en Outre-mer
01:17:00c'est normal mais ça rejoint la discussion
01:17:02qu'on avait tout à l'heure sur le fait qu'on a
01:17:04des autorités qui aujourd'hui
01:17:06n'ont pas de vision stratégique
01:17:08à long terme
01:17:10elles raisonnent plutôt à 5 ans
01:17:12sur la base d'un mandat électoral
01:17:14ils pensent à leur réélection
01:17:16oui oui oui
01:17:18c'est leur métier donc ils font attention
01:17:20mais je ne pense pas que ce soit
01:17:22comme ça qu'on puisse diriger un pays
01:17:24et puis d'une façon générale il y a un
01:17:26affaiblissement de nos valeurs morales
01:17:28qu'on le veuille ou non
01:17:32la politique française
01:17:34à l'étranger est aujourd'hui
01:17:36très mal perçue par les
01:17:38autres chefs d'état par les autres pays
01:17:40et ils sentent bien
01:17:42pour certains qu'ils peuvent
01:17:44se payer sur la bête et c'est ce qu'ils font
01:17:46et c'est ce qu'ils font absolument
01:17:48alors Ibrahim Bakar
01:17:50pour vous
01:17:52parce que nous arrivons hélas en fin d'émission
01:17:54qu'est-ce que
01:17:56vous m'avez dit que faut-il faire
01:17:58on en a un peu parlé
01:18:00mais quel est le sentiment des maorais aujourd'hui
01:18:02comment ils se sentent les maorais aujourd'hui
01:18:04les maorais globalement
01:18:06se sentent abandonnés
01:18:08globalement se sentent abandonnés
01:18:10parce que l'école ne marche pas
01:18:12c'est la première des choses
01:18:14parce que
01:18:16moi je me souviens quand je suis arrivé
01:18:18au conseil général en 88
01:18:20on parlait de trois choses
01:18:22on parlait de l'éducation des enfants
01:18:24et on l'a plus
01:18:26Mansour l'avait dit
01:18:28une fois
01:18:30ça devient les gardes d'enfants
01:18:32les gardes d'enfants
01:18:34nos écoles à Mayotte
01:18:36ne peuvent plus supporter
01:18:38cette masse
01:18:40alors que l'excellence
01:18:42aujourd'hui tout parent
01:18:44cherche à éduquer son enfant
01:18:46nous on ne nous donne pas cette chance là
01:18:48ni aux enfants ni aux parents
01:18:50on n'a pas la possibilité
01:18:52de se soigner correctement
01:18:54et ça c'est la deuxième chose
01:18:56qu'on a parlé depuis
01:18:5888
01:19:00notre hôpital
01:19:02est devenu
01:19:04un soir
01:19:06où on te donne
01:19:08deux comprimés d'affalgan
01:19:10et il faut
01:19:12aller prier
01:19:14à la maison
01:19:16donc
01:19:18ça c'est pour vous donner que c'est par là
01:19:20donc on met rien
01:19:22rien
01:19:24depuis le départ
01:19:26de Chirac
01:19:28qui nous avait fait, je tiens le rat de hommage
01:19:30qui nous a fait une belle convention
01:19:32en 86
01:19:34où il a voulu sortir Mayotte
01:19:36de l'état
01:19:38de pays complètement sous-développé
01:19:40vers un état moderne
01:19:42donc
01:19:44on a commencé à avoir
01:19:46les vraies écoles avec cette convention là
01:19:48on a eu l'hôpital avec cette convention là
01:19:50on a eu l'eau avec cette convention là
01:19:52on a eu la lumière
01:19:54dans ces conditions là
01:19:56mais au début
01:19:58quand il y a eu Hollande je le dis
01:20:00il n'y a plus rien
01:20:02plus rien
01:20:04tout s'est arrêté brutalement
01:20:06et on a eu que des promesses
01:20:08et aujourd'hui
01:20:10on s'interroge
01:20:12sur si la parole
01:20:14du président de la république
01:20:16et si la parole d'un premier ministre
01:20:18vaut quelque chose là-bas
01:20:20mais bon
01:20:22nous on est des gens, encore je le dis tout à l'heure
01:20:24nous sommes des gens de conviction
01:20:26nous sommes des gens de conviction
01:20:28c'est pas parce qu'on nous sert pas
01:20:30le plat de riz
01:20:32ou la banane
01:20:34que nous
01:20:36notre plat principal
01:20:38qu'on va tourner le dos à la France
01:20:40on est encore plus
01:20:42plus déterminés
01:20:44que jamais
01:20:46donc on verra
01:20:48ceux qui ne veulent pas faire leur job
01:20:50pour qu'on soit bien
01:20:52ça se verra, le temps jugera
01:20:54mais en tout cas ce ne sera pas Mayotte
01:20:56qui jouera là-derrière
01:20:58en tout cas nous verrons et surtout
01:21:00surtout effectivement
01:21:02et Patrice Magnon vous l'avez dit
01:21:04ou effectivement Mayotte fait partie de la France
01:21:06et on s'en occupe comme il faudrait s'en occuper
01:21:08ou elle ne fait pas partie
01:21:10et il faut savoir ce qu'on veut faire
01:21:12on revient à ça toujours
01:21:14pour moi il n'y a pas de choix
01:21:16Mayotte fait partie de la France
01:21:18et donc de cet espace maritime
01:21:20qu'il nous faut tout simplement mieux gérer
01:21:22c'est peut-être l'occasion
01:21:24alors c'est triste de dire ça
01:21:26parce que bien évidemment il y a eu beaucoup de malheurs humains
01:21:30suite au passage du cyclone
01:21:32mais c'est peut-être l'occasion
01:21:34de se servir de cette situation-là
01:21:36à Mayotte pour rebâtir
01:21:38bâtir quelque chose
01:21:40de vraiment
01:21:42engageant, intéressant
01:21:44car bien sorte du mal
01:21:46sur les 30, 40, 50 années qui viennent
01:21:48il y a la possibilité
01:21:50en 2023 il y a eu 3 crises successives
01:21:52à Mayotte il y a eu la crise de l'eau
01:21:54il y a eu une résurgence de la délinquance
01:21:56et de l'insécurité
01:21:58qui aujourd'hui
01:22:00est exacerbée parce que
01:22:02il n'y a plus
01:22:04les habitations, tout est parti en l'air
01:22:06et puis la troisième c'était
01:22:08l'ose
01:22:10et Wambushu
01:22:12l'opération Wambushu
01:22:16qui pourra pas trier
01:22:18un certain nombre de...
01:22:20je pense du cosmétique, il faut construire des routes
01:22:22il faut construire des hôpitaux, il faut construire
01:22:24l'éducation là-bas
01:22:26donc c'est des lycées supplémentaires
01:22:28tout ça demande des financements, ils vont vous dire
01:22:30qu'on n'a plus d'argent, c'est ce qu'ils vous disent
01:22:32nos presses qui nous gouvernent
01:22:34où on va trouver l'argent ?
01:22:36encore une fois un pays ne fait pas
01:22:38faillite et la dette publique telle qu'elle existe
01:22:40aujourd'hui n'est pas rédhibitoire
01:22:42pour justement engager des investissements
01:22:44on parle pas de dépenses de fonctionnement
01:22:46on parle de dépenses d'investissement
01:22:48et d'une vision à 50 ans
01:22:50et on a besoin de ça
01:22:52vision à 50 ans, non dépenses de fonctionnement
01:22:54ça demande des politiques
01:22:56et n'oublie jamais ce que disait Winston Churchill
01:22:58la différence entre un politicien
01:23:00et un homme d'état, c'est que l'homme d'état
01:23:02pense aux futures générations
01:23:04et le politicien ne pense qu'à sa réélection
01:23:06that is the question

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