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"Notre futur a de l'avenir" part à la découverte du Pays basque aux cotés de Sylvain, Michel, Romain, Muriel et Nicolas qui s'engagent pour améliorer notre quotidien.
Sylvain innove pour rendre les planches de surf plus durables grâce à l'impression 3D.
Michel et Romain mettent en place des solutions pour protéger Biarritz et ses habitants contre le risque de vague submersion.
Muriel tente de relancer la filière de la laine de brebis pour donner un coup de pouce à l'économie locale
Enfin Nicolas permet à l'Eusko, première monnaie locale d'Europe, de se renforcer pour dynamiser l'économie et l'identité de tout un territoire.

Transition énergétique, décarbonation des transports, circularité de l'économie, insertion, progrès social : nos territoires ont plus que jamais un rôle à jouer dans la transformation écologique et sociale de notre pays

De la petite PME à la start-up innovante en passant par les grands groupes ou les acteurs publics, nous irons à la rencontre de ces femmes et ces hommes engagés à nous offrir une vie meilleure

Chaque mois, "Notre futur a de l'avenir" met en lumière les initiatives qui transforment notre quotidien, pour nous permettre de mieux respirer, de mieux nous nourrir, de mieux nous déplacer, consommer, se loger, travailler...

Un magazine de 26 minutes présenté par Emilie Chaussier et produit par Quim Prod

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Transcription
00:00Notre futur a de l'avenir vous est présenté par Suez, acteur incontournable de la gestion de l'eau et des déchets.
00:06Au plus près des territoires, Suez s'engage pour l'humain et la planète afin de préserver les ressources d'un avenir commun.
00:17Salut Catherine !
00:18Ça va ?
00:19Ça va et toi ?
00:20Très bien.
00:21Alors dis-moi, on est à Espelette et on peut dire que tu es chez toi ici.
00:25Exactement.
00:25En fait, je viens à Espelette pour livrer un de mes clients qui est ici.
00:30Et puis je vais en profiter pour rencontrer aussi mon producteur de piment d'Espelette.
00:36Et puis pour faire mes petites courses.
00:37Ok, ok.
00:38Oui, parce qu'on rappelle quand même que tu es née, alors pas forcément à Espelette, mais tu es née dans le Pays-Bas.
00:42Je suis née au Pays-Bas.
00:43Et tu as le Pays-Bas chevillé au corps.
00:45Absolument.
00:46Catherine est commerçante.
00:48Elle vend des produits locaux et s'approvisionne en matière première uniquement dans la région.
00:52Pas question d'aller chercher ailleurs ce que le territoire produit si bien.
00:57C'est une grande famille, exactement.
00:58Et c'est encore une plus grande famille avec les Ousco.
01:01À Espelette, il n'y a pas que le piment qui circule de main en main.
01:05Il y a aussi ces billets colorés qui changent de poche sans jamais passer par la Banque de France.
01:11Cette monnaie locale, c'est les Ousco.
01:14Et alors tu vas tout payer en Ousco, là ?
01:16Et je vais tout payer en Ousco, exactement.
01:18Ça, ce sont les billets de les Ousco.
01:20Vas-y, un, deux...
01:22Alors ils sont par couleur en fait, ils sont classés par couleur.
01:25Un euro, c'est un Ousco.
01:27Une monnaie alternative et engagée pour faire vivre l'économie locale.
01:32Un secret bien gardé du Pays-Basque.
01:37Des montagnes aux plages de la côte atlantique,
01:40le Pays-Basque est un territoire tourné vers l'avenir.
01:43Face aux défis environnementaux, économiques et climatiques,
01:46ces habitants imaginent des réponses locales,
01:49souvent audacieuses, toujours connectées à leurs racines.
01:53Est-ce que quelque part, on ne pourrait pas vous reprocher aussi d'être dans une forme de communautarisme ?
01:57Tout le monde a le droit d'adhérer à l'Éouchco.
01:59Nous commencerons notre voyage à travers l'Éouchco,
02:02une monnaie locale qui redonne du pouvoir aux habitants,
02:05tout en soutenant l'économie de proximité.
02:07Aujourd'hui, on a 4,5 millions d'Éouchco en circulation,
02:10ce qui fait de nous la première monnaie locale européenne.
02:13Nous irons aussi dans les hauteurs du Pays-Basque.
02:15Impeccable !
02:17Où la laine de brebis, longtemps délaissée au profit des matières synthétiques,
02:21retrouve enfin preneur.
02:22C'est une matière un peu magique, quoi,
02:24sur le côté isolant, sur le côté thermorégulant.
02:28Sur la côte, on parle aussi de révolution,
02:31mais dans les vagues cette fois.
02:32Le surf, c'est 200 000 tonnes de CO2 chaque année.
02:35Enfin, peut-être plus pour longtemps.
02:37Tout ce cœur de planche, il est fait à partir d'un matériau 100% biosourcé,
02:42issu de la canne à sucre.
02:43Enfin, nous verrons que Biarritz est une ville fragile,
02:46en première ligne face aux tempêtes et à la montée des eaux.
02:49Des vagues se sont succédées, très importantes,
02:51et ont submergé le quai de la grande plage.
02:54Il y aurait eu une personne qui aurait été emportée.
02:57Scientifiques et élus se mobilisent pour retarder l'inéluctable,
03:01la submersion.
03:02Mais avec les dispositifs qu'on propose,
03:04on a la capacité de gagner du temps sur cette prise de décision
03:08où on dit, on abandonne et on laisse la place à l'océan.
03:11Vous allez découvrir des initiatives fortes,
03:14des personnalités engagées
03:15et un territoire qui invente son avenir
03:18sans renier son identité.
03:27Nous retrouvons Catherine,
03:30la commerçante en épicerie fine
03:31qui vend et achète en Éouchco la monnaie locale.
03:34J'ai 20% de mon chiffre d'affaires qui est fait en Éouchco.
03:46Donc en fait, moi, mon rôle à ensuite,
03:48c'est de faire en sorte d'utiliser ces Éouchco pour des étiquettes.
03:52Donc, j'ai privilégié un imprimeur qui accepte les Éouchco.
03:55Je vais acheter mes cartous dents,
03:57je vais acheter mes légumes,
03:58je vais acheter mon piment Nespelette,
04:01je vais acheter des prestations de service
04:02et je vais aussi me payer une partie de mon salaire en Éouchco.
04:06Et avec cette partie de salaire en Éouchco,
04:08je pourrais aller au restaurant,
04:10acheter mes fruits, mes légumes,
04:11ma nourriture du quotidien.
04:13Catherine fait partie des 4200 utilisateurs
04:16qui payent en Éouchco.
04:18En moyenne, chaque billet peut circuler jusqu'à 6 fois
04:20dans l'économie basque
04:22avant d'être convertie en euros.
04:24Une mécanique vertueuse
04:25qui soutient Catherine et ses amis artisans.
04:28Excuse-moi, je me fais un peu l'avocat du diable,
04:31mais est-ce que quelque part,
04:31on ne pourrait pas vous reprocher aussi
04:32d'être dans une forme de communautarisme,
04:34de repli sur soi ?
04:35C'est très caricatural,
04:36mais quelqu'un qui ne viendrait pas du Pays Basse
04:38pourrait peut-être se dire
04:39« Alors, et moi, qui ai ma place aussi ici,
04:41pourquoi ? Parce que je n'accepte pas à Éouchco ? »
04:43Tout le monde a le droit d'adhérer à Éouchco.
04:45D'ailleurs, on dit aux gens « Adhérer à Éouchco ».
04:48J'ai découvert que c'était la première monnaie locale d'Europe.
04:51Pourquoi est-ce que ça marche si bien dans le Pays Basse ?
04:52Parce qu'on sait qu'en France,
04:53il y a plein d'autres monnaies locales.
04:54C'est parce qu'ici, c'est un peuple
04:56avec une identité très forte.
04:58Et je pense que c'est ça qui fait
05:00que Éouchco est très fort.
05:03Cette monnaie est gérée par une association
05:06depuis la ville de Bayonne.
05:09Depuis l'apparition de Éouchco Pays,
05:12Éouchco numérique,
05:12il y a une augmentation des Éouchco
05:14assez significative.
05:16Oui, forcément.
05:17Jusqu'ici, là, on est sur le billet.
05:19Et c'est vrai que ça contribue largement
05:21à l'augmentation du volume d'Éouchco en circulation.
05:24À la tête de cette monnaie, Nicolas.
05:28Ça fait 12 ans que l'Éouchco est en circulation
05:30sur les 158 communes du Pays Basque côté français.
05:34Et l'objectif, c'était de relocaliser l'économie
05:37pour que justement la richesse produite
05:39par l'économie locale
05:40profite au maximum au territoire
05:43avant de repartir dans le système bancaire classique.
05:45Mais plus de la moitié des professionnels
05:47qui ont adhéré à l'Éouchco
05:48déclarent avoir chargé au moins un fournisseur
05:51en ayant choisi un fournisseur local à la place.
05:55Donc ça, c'est quand même de la richesse
05:56qui est maintenue sur le territoire
05:58et c'est indéniable.
06:00De plus en plus d'habitants choisissent l'Éouchco
06:02pour donner du sens à leur achat,
06:04surtout depuis 2020,
06:05lorsque la monnaie a été dématérialisée.
06:08Un véritable succès.
06:10On avait dépassé le million d'Éouchco
06:12en circulation dès 2018.
06:13Aujourd'hui, on a 4,5 millions d'Éouchco
06:16en circulation,
06:16ce qui fait de nous la première monnaie locale européenne.
06:19Ça fait 4200 particuliers à jour de cotisation,
06:221400 professionnels,
06:23donc 1400 points dans lesquels on peut utiliser
06:25la monnaie locale sur le territoire.
06:28Cette monnaie locale a une dimension sociale.
06:31Lorsque vous convertissez des euros en Éouchco,
06:333% de la somme est reversée
06:35à une cinquantaine d'associations du coin.
06:38En 2024, elles ont touché 75 000 Éouchco.
06:40Notre objectif, c'est d'augmenter
06:43le flux d'Éouchco en circulation.
06:46Et pour cela, on applique une commission
06:48de 5% aux professionnels
06:50qui souhaiteraient se faire rembourser
06:52des Éouchco en euros,
06:54tout simplement pour les inciter à les réutiliser,
06:56soit sous forme de salaire,
06:57changer de fournisseur,
06:59comptable, avocat, des loyers,
07:02bientôt l'énergie, l'électricité.
07:03Le succès est tel qu'une quarantaine de collectivités
07:07ont adopté Éouchco.
07:09Certaines vont jusqu'à régler une partie
07:11des marchés publics en monnaie locale
07:12pour s'assurer que ces fonds soutiennent
07:14directement les entrepreneurs basques.
07:21Dans les montagnes verdoyantes du Pays basque,
07:24les traditions se transmettent
07:26de génération en génération.
07:27Parmi elles, l'élevage de l'agneau de lait,
07:40un métier en voie de disparition.
07:43En quelques décennies,
07:44des centaines d'éleveurs ont cessé leur activité,
07:47emportant avec eux un savoir-faire ancestral.
07:50Ça va ?
07:50Caillette, lui, résiste.
07:53Alors on est en plein cœur du Pays basque,
07:54on est à Erissari, on est dans son exploitation,
07:57donc tu as combien de brebis ?
07:58J'ai 350 manes de tête rousse.
08:00Et alors tu as repris l'exploitation de ton papa, c'est ça ?
08:02Voilà.
08:03Oui, pour moi et mon frère,
08:04on ne se voyait pas laisser l'exploitation familiale.
08:08Et alors est-ce que les conditions
08:09sont un petit peu difficiles aujourd'hui ?
08:11Il y a les matières premières qui ont...
08:15les prix qui ont augmenté.
08:16Tout ce qui est céréales, tout a bien augmenté.
08:19Je pense que l'activité est quand même assez précaire
08:24par rapport aux prix qu'on ne maîtrise pas.
08:26Tous les achats extérieurs,
08:28le lait n'est pas assez payé.
08:31Caillette ne compte pas ses heures,
08:33mais cela ne suffit pas.
08:34Pour survivre, il propose aux touristes
08:36des chambres d'hôtes
08:37et vend même du bois aux habitants du coin.
08:42Là, c'est toutes les brebis qui sont à la traite.
08:44Après là, j'ai des brebis,
08:46des vieilles, des réformes.
08:48Réformes, ça veut dire quoi ?
08:49C'est les brebis qui sont trop vieilles, oui, voilà.
08:53Il y a un autre paramètre
08:54qui a fragilisé les exploitations.
08:57Depuis les années 80,
08:58la laine ne trouve plus preneur.
09:01L'industrie textile s'est tournée
09:02vers les matières synthétiques.
09:05Après, il y en a qui sont plus faciles que d'autres.
09:07Je ne sais pas, ça c'est la loterie.
09:08Les jeunes, elles ont un peu plus de poils
09:11que les vieilles.
09:14Il y en a qui se débattent un peu plus que d'autres.
09:16Il faut avoir un peu de force quand même.
09:18Même si la laine ne se vend plus,
09:20Cayette perpétue les gestes.
09:22Il doit tondre ses brebis pour leur bien-être.
09:25Résultat, 700 kilos de laine
09:27s'accumulent chaque année
09:29sans qu'ils sachent quoi en faire.
09:30Et voilà, ça y est,
09:32elle est libérée de tous ses poils superflus.
09:37Mais depuis quelques mois,
09:38un souffle d'espoir plane sur la ferme.
09:41Et si cette fibre, délaissée,
09:43faisait enfin son grand retour ?
09:46Salut Cayette !
09:47Salut !
09:48Bonjour !
09:50Ah, là voilà !
09:52Bon, couteau nickel !
09:55Impeccable !
09:56C'est vraiment toute la toison
09:58où la matière est bien bien épaisse
10:00et qui va être top
10:02pour ce dont on va avoir besoin.
10:04Muriel, pourquoi est-ce que cette laine
10:06t'intéresse tant ?
10:07Eh bien, parce que moi,
10:09j'essaie de trouver des débouchés
10:12avec une forte stratégie de volume
10:16parce qu'il y a 1200 tonnes par an
10:18dont on ne sait pas quoi faire.
10:19Et redonner enfin à la laine,
10:20c'est l'être de noblesse
10:21puisqu'effectivement,
10:22ce n'est pas juste un déchet.
10:23C'est une matière un peu magique, quoi.
10:25Enfin, sur le côté isolant,
10:27sur le côté thermorégulant.
10:28Chaude, très chaude.
10:30Très chaude, évidemment.
10:31Enfin, tout ce qu'on connaît de la laine,
10:34c'est une laine comme les autres.
10:36C'est juste qu'elle a poussé sur un animal
10:39où il n'y a pas toute une filière autour
10:41comme il pouvait y avoir avant.
10:43Donc, voilà, à nous de la recréer.
10:47Muriel m'emmène du côté d'Ourougne.
10:49C'est là qu'elle tente de relancer
10:50cette filière délaissée
10:51depuis près de 50 ans.
10:55C'est le dernier atelier
10:57de confection du Pays Basque.
10:59Super.
11:00De la laine partout.
11:02Ben oui, c'est ça.
11:03Ici, tout est pensé
11:05pour valoriser une matière brute oubliée
11:07et lui permettre de reprendre
11:08peu à peu sa place
11:09dans l'économie locale.
11:11Je pose ça là ?
11:11Oui, je pose ça ici.
11:12Donc, alors, cette laine, justement,
11:13qu'on a récupérée chez l'éleveur,
11:15elle devient quoi ?
11:16Alors, on la lave
11:17et ensuite, on va la faire transformer
11:19et elle va terminer sa vie
11:22sous différentes formes.
11:23Parce qu'il y a plusieurs textures.
11:24Ça, c'est des épaisseurs différentes,
11:26des qualités de laine différentes.
11:28D'accord.
11:29Et alors, là, on a plusieurs usages.
11:31Ici, tu vas avoir
11:32ce qu'on appelle une courte pointe
11:34que tu peux mettre sur ton lit.
11:36Ici, il y a de l'intérieur de chaussons
11:38parce qu'on a gardé
11:40beaucoup de savoir-faire
11:41pour faire des chaussons.
11:42Mais ce n'est pas de la laine française.
11:43Et un petit peu l'emblème,
11:45donc le premier produit trail
11:46qu'on a fait,
11:47c'est une doudoune,
11:48donc rembourrée avec de la laine.
11:51Alors là, on a vraiment
11:51une doudoune made in France.
11:53Est-ce que c'est quand même
11:53pas un peu un combat ?
11:54Alors, je pense que tous les gens
11:56que vous rencontrerez
11:57dans le made in France textile
11:59et dans la filière laine,
12:00on a toutes et tous
12:01une grosse base de militantisme
12:04et de combat.
12:05parce que forcément,
12:07c'est beaucoup plus compliqué.
12:09Il y a des coups,
12:10il y a de la main d'oeuvre.
12:11Il y a énormément
12:12d'embûches derrière.
12:13Après, on est tous convaincus
12:15qu'il faut le faire
12:15et que c'est important
12:17pour notre territoire
12:19d'un point de vue environnemental
12:20et d'un point de vue social
12:22et du point de vue des gens.
12:24Des milliers de doudounes vendues,
12:27mais aussi des produits surprenants.
12:29Par contre, là,
12:30le gros sujet sur lequel on bosse
12:32depuis quelques temps
12:34et qui vient de sortir,
12:35c'est là-bas.
12:35Ça va défendre de bouteilles.
12:37150 000 étuis à bouteilles
12:38ont été produits
12:39pour les grands crus
12:40du prestigieux domaine
12:41Cheval Blanc à Saint-Emilion.
12:43C'est comme un petit écrin,
12:44finalement,
12:45qui va protéger
12:45ces belles bouteilles.
12:47Grâce à la laine,
12:48ces étuis régulent naturellement
12:49la température des bouteilles
12:51et permettent de réduire
12:52la quantité de bois nécessaire
12:54à la fabrication des caisses.
12:56L'idée, c'est de diversifier
12:58tous les usages autour de la laine
13:01et d'en mettre à des endroits
13:03où on ne l'attend pas forcément.
13:05Muriel déborde d'idées.
13:06Elle a mis au point
13:07un paillage à base de laine,
13:09une alternative naturelle
13:10au film plastique
13:11traditionnellement utilisé
13:13en agriculture.
13:15Ce n'est pas nouveau.
13:17On sait très bien
13:18que les matières naturelles
13:19utilisées en paillage,
13:21forcément,
13:21il y a un côté organique plus plus.
13:24Nous, ça fait deux ans,
13:25par contre,
13:25qu'on les mesure avec des labos.
13:27On a fait plus d'une cinquantaine
13:28de chantiers de terrain.
13:30Il y a un super potentiel.
13:32Et depuis peu,
13:33Muriel et son collègue Théo
13:35s'attaquent à un enjeu écologique
13:38encore méconnu,
13:39la pollution des sols
13:41en milieu équestre.
13:43On peut se mettre par là,
13:45si vous voulez.
13:47Pour améliorer le confort des chevaux
13:48et texturer le sol des carrières,
13:50les propriétaires d'écuries
13:52répandent du textile broyé
13:53et mélangé au sable.
13:55Mais ces fibres,
13:56souvent issues de la pétrochimie,
13:58s'infiltrent dans les sols
13:59et polluent les nappes phréatiques.
14:02L'essentiel,
14:02c'est qu'il n'y ait pas
14:03de paquets de laine.
14:04D'accord.
14:04Et après, on mélange tout simplement ?
14:06Et après, voilà,
14:06remélanger un peu par-dessus,
14:09voilà,
14:09en essayant de l'incorporer au sol.
14:11Les tests en cours
14:12dans cette écurie
14:13montrent que la laine
14:14offre les mêmes performances
14:16que le textile broyé,
14:17avec en plus l'avantage
14:18de protéger les sols.
14:20Si vous voulez,
14:21les chevaux,
14:21au fur et à mesure du temps,
14:23vont marcher sur la laine.
14:24La laine va se casser,
14:26la fibre va s'amincir
14:27et va donner des morceaux
14:29de laine de plus en plus courts.
14:31Combien de tonnes de laine
14:32d'ailleurs sur cette carrière ?
14:33Sur cette carrière,
14:35on était à peu près
14:36à 2 tonnes de laine
14:37qui ont été importées ici.
14:38Justement,
14:38est-ce que tu penses
14:39qu'on aura assez de laine de brebis
14:40pour tous ces projets
14:41qui sont très prometteurs ?
14:43Alors, je pense que le jour
14:45où on aura trop de laine,
14:46ça serait une excellente nouvelle
14:48pour les éleveurs
14:49et les éleveuses
14:49et ça voudra dire
14:50que ça sera
14:51un véritable complément de revenu.
14:53Après, il faut savoir
14:54que les brebis,
14:55elles sont tondues chaque année.
14:57C'est un éternel recommençant.
14:58Voilà.
14:58Il y a toutes les brebis de France
15:00qui ont de la laine sur le dos.
15:01Donc, le gisement
15:03est un peu sans fin.
15:05Donc, on a encore
15:06de quoi creuser
15:07et de quoi s'amuser.
15:09On n'a pas fini de parler
15:09de la laine de brebis
15:10du Pays Basque.
15:12Et ce renouveau
15:13ne s'arrête pas aux Pyrénées.
15:15Dans les Cévennes,
15:16le Massif Central
15:17ou les Alpes,
15:18d'autres territoires
15:19emboîtent le pas,
15:20redonnant à la laine
15:21une place dans l'économie locale.
15:28Au Pays Basque,
15:29on grandit avec les vagues
15:30et les planches
15:31font partie du paysage.
15:33Ici,
15:34le surf n'est pas qu'un sport.
15:35C'est un mode de vie,
15:36une culture
15:37et un moteur économique.
15:39Rip Curl,
15:40Quicksilver,
15:41Bilabong,
15:42tous ont posé
15:43leur valise
15:43dans la région.
15:44mais une nouvelle génération
15:46de surfeurs
15:46plus engagés
15:47a décidé
15:49de bousculer
15:50les codes.
15:52C'est une amélioration
15:53de celle-ci.
15:53Donc on a pris
15:54un peu tes retours.
15:56Ça devrait être
15:57plus nerveux.
15:58Là,
15:58on a mis quelques alvelles
15:59un peu plus grosses.
16:00Donc un peu plus
16:01de flottaison
16:02pour la rame,
16:03comme tu nous as dit.
16:04Il est beaucoup plus légère.
16:05Je la sens
16:05beaucoup plus légère quand même.
16:07Aujourd'hui,
16:07sur la plage de Biarritz,
16:08Sylvain,
16:09ingénieur
16:10et Pierre,
16:11champion de surf,
16:12testent une nouvelle planche.
16:13L'épaisseur du rail
16:15autour
16:16va être légèrement différente
16:18aussi pour que ce soit
16:19plus solide.
16:20Donc si tu tombes dessus,
16:22c'est pas grave.
16:23Je peux me lâcher
16:23alors dans les vagues.
16:24Tu peux te lâcher.
16:25Pas par la casser.
16:28Ce matin,
16:29les vagues sont gentilles.
16:30Mais Romain espère
16:31que les conseils
16:31de ce spécialiste
16:32de la glisse
16:33feront progresser
16:34son prototype.
16:35Une planche
16:36d'un nouveau genre
16:37conçue pour rendre
16:38le surf
16:39plus responsable.
16:43Salut Sylvain.
16:45Comment ça va ?
16:45Ça va et toi ?
16:46Bien.
16:47Alors Pierre Italo,
16:48ça y est,
16:48il est en train de tester
16:49la nouvelle planche Vive.
16:52Alors moi,
16:52j'ai cette image du surf
16:53qui est quand même
16:53très proche de la nature,
16:54très cool,
16:55mais derrière cet aspect-là,
16:56il y a quand même
16:57des choses perfectibles,
16:58notamment dans la planche de surf.
16:59Oui, c'est vrai
17:00que c'est proche de la nature.
17:01On est en communion
17:03avec l'élément
17:03quand on prend sa vague
17:04et on cherche à être
17:05au plus proche de la vague.
17:07Mais effectivement,
17:08ça a quand même
17:09un impact sur l'environnement
17:10en termes de transport
17:12pour aller surfer
17:12et aussi en termes
17:13de matériel
17:14sur les combis
17:16et notamment les planches.
17:17Les planches d'une,
17:18parce qu'on en consomme
17:19beaucoup,
17:20vu qu'elles sont fragiles,
17:22une planche de surf
17:23performante,
17:24ça dure moins d'un an
17:25souvent,
17:25donc il faut les changer
17:26beaucoup.
17:26et deux,
17:28par les matériaux utilisés,
17:29c'est 95%
17:30de matériaux issus
17:31de la pétrochimie
17:32qui sont non recyclés,
17:34non recyclables.
17:35Chaque année,
17:36près d'un million
17:37de planches de surf
17:38sont fabriquées dans le monde,
17:39une production
17:40qui à elle seule
17:40générait plus de 200 000 tonnes
17:42de CO2.
17:44Le point de départ,
17:45c'était le fait
17:46que j'ai cassé
17:47trop de planches
17:47et donc je me suis demandé
17:49est-ce qu'il n'y avait pas
17:50un autre moyen
17:51de faire des planches
17:52qui soient plus solides.
17:53et c'est justement
17:55en creusant
17:55cette partie matériaux
17:57que je me suis dit
17:57qu'il y avait
17:58un autre challenge
17:59à relever aussi
18:00sur l'impact environnemental
18:02que ça pouvait avoir.
18:04L'autre enjeu
18:05était aussi
18:06de ne pas délaisser
18:07la performance
18:07au profit
18:08de l'écologie.
18:12Bon, mais top !
18:13Alors ?
18:13Je suis quand même
18:14quelques vagues.
18:15Je suis très content,
18:16je sens quand même
18:17que ça a bien évolué
18:18par rapport à l'ancienne.
18:19C'est dans toi.
18:21J'ai trop hâte
18:22de l'essayer
18:22dans des vagues
18:22un peu plus grosses.
18:24Maintenant,
18:24moi, je me demande
18:24comment elle est fabriquée
18:25cette planche ?
18:26Quels sont les secrets
18:27de fabrication ?
18:27On fait tout ça
18:28de A à Z
18:28dans notre atelier
18:29et c'est à 5 minutes d'avis.
18:30D'accord,
18:30on va aller voir ça.
18:36C'est ici,
18:37à Anglette,
18:38au cœur du Baillapark,
18:39une zone d'activité
18:40pas comme les autres,
18:42entièrement dédiée
18:42au sport de glisse
18:43que Sylvain a installé
18:45sa start-up.
18:46Bienvenue à l'atelier.
18:47Merci.
18:47C'est là que tout se passe.
18:48C'est là que tout se fait.
18:49C'est là où l'aventure
18:50a commencé.
18:51Il y a déjà...
18:51Maintenant,
18:544 ans.
18:55Je vais pouvoir te montrer
18:55comment c'est fait.
18:57Ici,
18:57c'est la partie bureau.
18:58On a toute la conception
18:59et la recherche
19:00et le développement.
19:027 salariés
19:03et 1,5 million d'euros
19:04d'investissement
19:05pour concevoir
19:06l'une des planches
19:06les plus vertes du marché.
19:08C'est là où vous phosphorez.
19:09C'est ça.
19:10Où tous les cerveaux
19:12sont en ébullition,
19:13notamment.
19:14Donc,
19:14on conçoit
19:15le cœur de la planche
19:16qui est en fait
19:16une structure creuse.
19:18Alors que les planches
19:19de surf traditionnelles
19:20sont remplies de mousse
19:21en polyurethane
19:22ou en polystyrène,
19:23des matériaux dérivés
19:24du pétrole,
19:25cette planche,
19:26elle,
19:26innove en éliminant
19:27totalement la mousse.
19:29À la place,
19:30une structure
19:30qui renforce la planche
19:32et la rend durable.
19:34Avec des alvéoles...
19:36Comme un nid d'abeille.
19:37On dirait un nid d'abeille.
19:38Comme un nid d'abeille.
19:39On appelle ça justement
19:40un squelette.
19:42Le tout conçu
19:43avec des matériaux
19:44surprenants.
19:45Est-ce qu'il y a
19:46d'autres éléments
19:46qui le rendent
19:47encore plus écolos ?
19:49Oui.
19:49En fait,
19:50tout ce cœur de planche,
19:51il est fait à partir
19:52d'un matériau 100% biosourcier
19:54issu de la canne à sucre.
19:57La suite se passe
19:58au sous-sol,
19:59à l'abri des regards.
20:01Oh là là,
20:01c'est très étonnant.
20:03Ces machines
20:03qui travaillent toutes seules.
20:0510 imprimantes 3D
20:07tournent jour et nuit
20:08pour concevoir
20:09le cœur de la planche
20:10de surf
20:11en fibre de canne à sucre
20:12avec une précision extrême.
20:15On est les premiers
20:15à maîtriser
20:16cette technologie.
20:18Chaque imprimante
20:18met 25 cœurs
20:19à créer
20:20la structure de la planche.
20:23Et donc le filament
20:24qui est le bioplastique
20:25issu de la canne à sucre
20:26vient être fondu
20:27pour créer
20:28le cœur de la planche
20:29couche par couche.
20:30D'accord.
20:31Aujourd'hui,
20:32les bobines sont fabriquées
20:33à partir de cannes à sucre
20:34importées de Thaïlande.
20:36Ben ouais,
20:37c'est...
20:37Ça ressemble à du plastique.
20:38Ouais, ouais,
20:39c'est un bioplastique,
20:40mais c'est...
20:41Ouais,
20:41c'est hyper bien fait.
20:42Ouais.
20:43Mais dans les prochaines semaines,
20:45Sylvain remplacera
20:46cette matière première
20:47par de la betterave
20:48cultivée en France.
20:50Seul un élément polluant
20:51reste incontournable,
20:53la résine,
20:54ce matériau
20:55qui recouvre
20:55le cœur de la planche.
20:56Donc c'est dans la résine
20:59où il y a une marge de progression
21:00parce qu'effectivement,
21:00on n'est pas encore
21:01sur du bio-sourcé à 100%.
21:02Mais sinon,
21:03au niveau de toute la fabrication,
21:04est-ce qu'on fait
21:05des économies de gaz
21:06à effet de serre
21:06par rapport
21:07à une fabrication classique ?
21:08Ouais,
21:08on a fait une analyse
21:10de cycle de vie
21:10avec un cabinet indépendant
21:12et on voit que par rapport
21:13à une planche traditionnelle
21:14qui serait fabriquée
21:15au même endroit,
21:16on gagne 40%
21:17d'émissions de CO2
21:18sur juste la fabrication
21:20d'une planche
21:21sans compter
21:21l'utilisation
21:23et la durée de vie.
21:23800 euros,
21:26c'est le prix
21:26de cette planche
21:27éco-responsable,
21:29le même prix
21:29qu'un modèle traditionnel.
21:30Mais Sylvain espère
21:31réduire les coûts
21:32en augmentant la production.
21:34Et le succès
21:35semble au rendez-vous,
21:36il vient de vendre
21:37sa millième planche
21:38et commence déjà
21:39à exporter à l'étranger.
21:51Niché entre les falaises
21:52de la Côte Basque
21:53et l'océan Atlantique,
21:55Biarritz est l'un des joyaux
21:56du littoral français.
21:58Mais la ville vit pourtant
21:59au rythme d'un ennemi
22:00de plus en plus pressant.
22:04Les tempêtes.
22:08On est sur la grande plage
22:09de Biarritz,
22:10un lieu emblématique
22:11que tous les biarros connaissent,
22:12les touristes connaissent.
22:13C'est un lieu qui est sensible.
22:15Nous sommes sur une plage
22:16en ville
22:16et donc très proche
22:18des habitations
22:19et des principaux monuments.
22:20Et donc nous avons connu
22:22ici à Biarritz
22:23un épisode très important
22:25en 2014
22:26avec la tempête Hercule
22:28qui a fait
22:29qu'une vague,
22:30des vagues
22:31se sont succédées,
22:32très importantes,
22:33et ont submergé
22:34le quai de la grande plage.
22:36Il y aurait eu une personne
22:37qui aurait été emportée.
22:38Ça s'est chiffré
22:39en combien de centaines
22:41de milliers d'euros de dégâts ?
22:42Oui, on a évalué
22:43à environ 500 000 euros
22:44de dégâts
22:45et donc tout de suite
22:46la municipalité
22:47avec un certain nombre
22:49de spécialistes
22:50a essayé de mettre en place
22:52des dispositifs de protection.
22:54Et vous vous êtes appuyé
22:55sur un travail d'ingénierie,
22:56sur les nouvelles technologies ?
22:58Oui, c'est ça
22:59qui est très important,
23:00c'est de travailler
23:00avec des ingénieurs prévisionnistes
23:02qui peuvent faire
23:03des modèles de prévision
23:04très pointus,
23:06qui utilisent
23:06l'intelligence artificielle
23:08en utilisant
23:09des capteurs en mer
23:10pour avoir
23:11toutes les données
23:12de météo,
23:13de hauteur de vagues,
23:14de temps, etc.,
23:16qui permettent
23:16de savoir
23:17ce qu'on doit faire
23:18vis-à-vis du risque
23:18de submersion.
23:20Ces scientifiques,
23:21véritables anges gardiens
23:22de Biarritz,
23:23sont installés
23:24tout près à Bidard.
23:27On voit bien
23:27que l'épisode
23:28s'était formé
23:29au milieu
23:29de l'océan Atlantique
23:31et c'était vraiment,
23:32vraiment costaud.
23:33On avait plus de 10 mètres
23:34de vagues
23:34qui arrivaient
23:34sur le bôtre de l'Escrew.
23:36Depuis leur tour de contrôle,
23:38ils scrutent minutieusement
23:39les moindres mouvements
23:41météorologiques au large.
23:42On a des outils
23:43qui fonctionnent
23:44de manière automatisée
23:45toute l'année,
23:4724 heures sur 24.
23:48C'est donc
23:49d'aller essayer
23:50de fournir à la ville
23:51le plus d'informations
23:52possibles
23:53sur l'épisode
23:54qui va arriver
23:54et donc l'impact
23:55qu'auront les vagues
23:56finalement sur le haut de plage,
23:58sur les infrastructures
23:58et potentiellement
23:59sur les personnes.
24:00Pour anticiper au mieux
24:01les tempêtes,
24:02les ingénieurs scrutent
24:03la météo
24:04à des milliers de kilomètres
24:06du Pays Basque.
24:08Quand l'alerte tombe,
24:08en fait,
24:09l'ahoule n'est même pas
24:10encore formée au large
24:11et on commence
24:12à la voir se former
24:13à plusieurs milliers
24:14de kilomètres
24:14de la côte
24:15et donc là,
24:16il nous faut quelques jours,
24:18donc deux à trois jours
24:18pour arriver sur la côte
24:19finalement.
24:21C'est ce qu'on voit ici.
24:22Plus on est rouge foncé
24:22et plus les vagues
24:23sont importantes
24:24avec plus de 10 mètres
24:24et on la voit
24:26qui vient taper
24:27le golfe de Gascogne
24:27et la côte basque.
24:28Mais les ingénieurs
24:31ne se contentent pas
24:32de ces cartes maritimes.
24:34Les enjeux sont trop importants
24:36pour être approximatifs.
24:37Ces modèles-là
24:38que je viens de vous montrer,
24:40ils sont bons,
24:41on va dire,
24:42au large
24:42et en profondeur importante
24:44mais quand on s'approche
24:44de la côte,
24:45il faut avoir des outils
24:46beaucoup plus fins.
24:47Nos outils, eux,
24:47ils interviennent
24:47à partir de 20-30 kilomètres
24:49de la côte.
24:50Depuis plusieurs années,
24:52les ingénieurs
24:52observent le comportement
24:54des vagues
24:54à 30 kilomètres
24:55au large de Biarritz
24:56à l'aide de caméras
24:57et de balises.
24:59En analysant des tempêtes
25:00parfois situées
25:01à des milliers de kilomètres,
25:03ils sont capables
25:03d'anticiper avec précision
25:05la façon dont les vagues
25:06évolueront
25:06en approchant cette zone
25:08et tirent la sonnette d'alarme
25:09si la situation
25:10devient dangereuse.
25:12En fait,
25:12on a mis une correspondance
25:13entre nos niveaux de risque,
25:15on va dire,
25:16plus d'un point de vue physique
25:17et une gradation
25:18de mesures de gestion
25:19de la ville de Biarritz
25:20qui va d'un niveau
25:21relativement faible,
25:22en fait,
25:22un niveau de préalerte
25:23qui est le niveau 1 sur 6,
25:25en gros,
25:25jusqu'à des niveaux
25:26beaucoup plus importants
25:27où les vagues
25:28vont aller frapper
25:29sur les bâtiments,
25:30en tout cas,
25:31en cas d'absence
25:32de mesures de gestion
25:32adéquates,
25:34frapper sur les bâtiments
25:34et si des personnes
25:36se promenaient
25:36sur le littoral,
25:38emporter les personnes
25:38éventuellement.
25:40Six niveaux d'alerte
25:41déterminés en fonction
25:42de la force
25:43et de la hauteur
25:44de la vague.
25:45Sur le terrain,
25:46Romain et la municipalité
25:47adaptent leurs réponses
25:49en conséquence.
25:50Quelles sont
25:52ces différentes solutions
25:53qui peuvent exister ?
25:54Les différentes solutions
25:55qu'on a,
25:55et notamment à Biarritz,
25:57en premier lieu,
25:58c'est l'entretien
25:59de la plage.
25:59Comme ici,
26:00on a un quai,
26:01un péret,
26:02on a une hauteur
26:04différente de sable
26:05par rapport au quai.
26:06L'important,
26:07c'est de pouvoir
26:08récupérer les premiers impacts
26:09sur le quai
26:10plutôt que de les faire
26:11monter dessus.
26:12Le phénomène,
26:13c'est que le sable
26:14vient s'accumuler
26:15devant le mur
26:15avec une pente
26:17qui devient
26:18un nouveau tremplin
26:18pour les vagues
26:19et à ce moment-là,
26:21les impacts
26:22passent par-dessus
26:23et peuvent venir
26:24contaminer
26:24l'esplanade
26:26ou même les bâtiments
26:27comme ça a été le cas
26:28en 2014.
26:30C'est ce qu'on appelle
26:31le régalage.
26:33Des pelleteuses
26:34réaménagent la plage
26:35en abaissant
26:35le niveau de sable
26:36d'un mètre quarante.
26:38Ce travail
26:38a pour effet indirect
26:39de rehausser la ville
26:40et les trottoirs
26:41par rapport à la mer.
26:44C'est la première étape.
26:45C'est la première étape.
26:46Voilà.
26:46Ensuite,
26:46quand la tempête
26:48devient plus menaçante
26:49et qu'il y a...
26:49Ensuite, on va pouvoir
26:50mettre en place
26:50des dispositifs
26:51un petit peu différents
26:52avec les big bags
26:54qu'on a créés,
26:55par exemple,
26:56les bumpers
26:56qui vont permettre
26:57de monter
26:58à un niveau supplémentaire
26:59et d'avoir
26:59une résistance à l'impact
27:01avec un niveau de recul.
27:03Ici, on a calculé
27:04qu'il nous fallait
27:05à peu près
27:053,5 tonnes,
27:064 tonnes au mètre carré
27:07pour 1,20 mètre de hauteur
27:09pour résister
27:10aux impacts
27:11des vagues
27:11qui arrivent
27:12à ces niveaux-là.
27:13On arrive à construire
27:14une digue amovible
27:15en quelques heures
27:17qui va permettre
27:18de protéger
27:19le bâtiment derrière.
27:20Après,
27:21on a encore
27:21d'autres niveaux.
27:23Quand la tempête
27:24est trop forte,
27:25Romain a créé
27:25des réflecteurs
27:26en composites
27:27qui permettent
27:28de dévier la vague
27:29et de la renvoyer
27:30vers l'océan.
27:31Et en dernier recours,
27:32il a même la possibilité
27:33de placer des boucliers
27:34à même les bâtiments.
27:37Le changement climatique,
27:38pour moi,
27:38il est là depuis longtemps.
27:40Il y a des effets
27:40et on doit simplement
27:41s'adapter.
27:43On n'ira pas
27:44contre la montée
27:45du niveau de l'océan.
27:46Les tempêtes
27:46vont être de plus en plus
27:47importantes,
27:48mais avec de bonnes analyses,
27:50de bons calculs
27:51et en face
27:52des matériaux
27:53qui sont évolutifs,
27:55on peut suivre,
27:56s'adapter
27:56jusqu'au moment
27:57où on prend la décision
27:58de dire
27:59stop,
28:00maintenant on recule.
28:01Mais avec les dispositifs
28:02qu'on propose,
28:03on a la capacité
28:04de gagner du temps
28:05sur cette prise de décision
28:06où on dit
28:07qu'on abandonne
28:08et on laisse la place
28:09à l'océan.
28:12Une ville côtière
28:13qui anticipe
28:14la montée des eaux,
28:15une monnaie
28:15qui soutient
28:16l'économie locale
28:17et les associations,
28:18de la laine redevenue
28:19précieuse
28:20et des planches
28:20de surf
28:21moins polluantes.
28:23Grâce à Romain,
28:24Tom,
28:25Michel,
28:25Catherine,
28:26Nicolas,
28:27Muriel,
28:28Théo et Sylvain,
28:30j'ai découvert
28:30qu'ici,
28:31aux Pays-Bas,
28:31qu'il est possible
28:32de créer une France
28:33meilleure,
28:34plus solidaire
28:34et généreuse
28:35vaut je ne sais pas.
28:37Moi,
28:37ça m'a fait du bien.
28:38Notre futur
28:43à de l'avenir
28:44vous est présenté
28:45par Suez,
28:46acteur incontournable
28:47de la gestion
28:47de l'eau
28:48et des déchets.
28:49Au plus près
28:49des territoires,
28:50Suez s'engage
28:51pour l'humain
28:52et la planète
28:52afin de préserver
28:53les ressources
28:54d'un avenir commun.
28:55d'un avenir commun.
28:56Sous-titrage Société Radio-Canada

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