Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP-Assemblée nationale !
Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, on se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement.
00:00:06On reviendra sur le débat sur la fin de vie.
00:00:08Les députés ont commencé l'examen de deux textes, l'un sur les soins palliatifs, l'autre sur l'aide à mourir.
00:00:14A tout de suite.
00:00:15Sous-titrage Société Radio-Canada
00:00:45Tout leur décryptage et leurs interviews.
00:00:47On sera également avec Marco Pommier qui est dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale avec la liste des questions au gouvernement.
00:00:53Et puis quelques minutes avant 15h, on suivra en direct l'arrivée du Premier ministre et des membres de son gouvernement.
00:00:59On peut le dire, Stéphanie Despierre, vous êtes salle des quatre colonnes.
00:01:02C'est une semaine à haut risque pour l'exécutif.
00:01:05Semaine clé pour le duo, non pas le couple exécutif dont la popularité est en berne.
00:01:10Après une intense activité diplomatique ces derniers jours, Emmanuel Macron veut reprendre la main sur les affaires intérieures.
00:01:16Il sera ce soir sur TF1 pour deux heures d'intervention devant les Français.
00:01:21Demain, c'est son Premier ministre, François Bayrou, qui sera sur la sellette ici à l'Assemblée.
00:01:25Il sera auditionné en fin d'après-midi par la commission d'enquête sur l'affaire Bétarame.
00:01:29Et justement sur cette audition émission spéciale, demain de 9h à 11h et puis évidemment à 16h45, pour suivre en direct l'audition du Premier ministre.
00:01:39Marco Pommier, on revient à la séance des questions au gouvernement avec vous.
00:01:42Quel sera le thème principal aujourd'hui, Marco ?
00:01:44Au moins trois questions cet après-midi du camp présidentiel et de la droite sur ce pompier renversé ce week-end lors d'un rodéo urbain à Evian-les-Bains.
00:01:56Le conducteur âgé de 19 ans a été mis en examen pour tentative de meurtre.
00:02:00Des pompiers victimes de violences, un phénomène en hausse, plus de 1400 agressions l'année dernière en 2024.
00:02:08Un chiffre inquiétant, d'autant qu'il est sûrement sous-estimé.
00:02:11Merci beaucoup Marco Pommier.
00:02:15On va revenir sur le texte.
00:02:17Qui occupe les députés ?
00:02:18Qui va les occuper pendant deux semaines ?
00:02:20Olivier Falorni, bonjour.
00:02:22Bonjour.
00:02:22Vous êtes député Les Démocrates de Charente-Maritime, auteur de la proposition de l'eau.
00:02:26On y reviendra sur l'aide à mourir.
00:02:27Justine Gruet, bonjour.
00:02:29Député droite républicaine du Jura.
00:02:32Alors on en parlait justement Clément Perrault, la discussion a commencé hier.
00:02:35Et les députés se pensent sur deux textes qui concernent la fin de vie.
00:02:41Tout à fait Elsa, près d'un an après avoir été brusquement interrompue par la dissolution de l'Assemblée nationale,
00:02:48les débats sur la fin de vie reprennent dans l'hémicycle.
00:02:52La particularité cette fois, c'est qu'il y a deux textes, deux propositions de loi qui sont étudiées par les députés.
00:02:57C'était une demande du Premier ministre François Bayrou.
00:03:01Il y a une proposition de loi sur les soins palliatifs et une autre qui porte sur le droit à l'aide à mourir.
00:03:06Les discussions ont débuté hier et elles commencent avec l'étude de la proposition de loi sur les soins palliatifs, l'aide à mourir.
00:03:14Cela devrait arriver normalement en début de semaine prochaine.
00:03:19Au total, les députés ont deux semaines pour examiner ces deux tests.
00:03:22C'est assez court. Du coup, la séance sera ouverte les week-ends pour leur permettre de tenir les délais en l'état.
00:03:28Les votes solennels sont attendus pour le 27 mai.
00:03:31Merci beaucoup Clément Perrou.
00:03:33On va venir évidemment sur le fond du texte, notamment sur l'aide à mourir,
00:03:37mais déjà un mot sur la méthode et sur le calendrier.
00:03:39Deux textes, c'était un seul projet de loi juste avant la dissolution, on s'en souvient.
00:03:44Vous le déplorez, Olivier Falorni ?
00:03:46Moi, j'étais favorable à ce qu'on puisse travailler sur un texte unique,
00:03:49parce que je considère que les soins palliatifs et l'aide à mourir ne se posent pas, mais se complètent.
00:03:55Voilà, j'ai pris acte de la décision du Premier ministre.
00:03:58Et dans la discussion que nous avons pu avoir l'un et l'autre en tête à tête,
00:04:03il m'a assuré d'abord que ce n'était pas une manœuvre dilatoire de sa part,
00:04:07qu'il souhaitait que l'Assemblée nationale se prononce sur les deux textes séparément,
00:04:11séparément, parce qu'il considère, lui, et je le respecte, que ce n'est pas la même chose.
00:04:17Et ce n'est pas la même chose, mais par contre, ça parle de l'accompagnement de la fin de vie.
00:04:21Et donc, il a accepté qu'on ait une discussion générale commune, ça a été le cas hier.
00:04:25Et on a bien vu que les deux sujets sont quand même intimement liés.
00:04:28Et puis, il y aura un vote commun le 27 mai.
00:04:31Les députés pourront se prononcer sur les deux sujets.
00:04:34Et puis, quelque part, vous savez, alors je suis peut-être optimiste de nature,
00:04:37mais si le texte sur l'aide à mourir est voté comme je le souhaite,
00:04:40eh bien, il aura une plus grande légitimité,
00:04:42parce qu'on ne pourra pas dire que certains députés l'ont voté par s'il y avait les soins palliatifs.
00:04:47Par les soins palliatifs.
00:04:48Et on rappelle, vote commun, mais c'est deux votes l'un après l'autre,
00:04:51mais le même jour, à quelques minutes d'intervalle.
00:04:53Justine Gruet, la droite républicaine, vous êtes majoritairement hostile à l'aide à mourir.
00:04:57Est-ce que pour vous, il était important que ce soit deux textes différents ?
00:05:01C'est important déjà qu'on puisse exprimer ces sujets-là et ces sujets d'importance pour notre société.
00:05:07La prise en compte de la souffrance d'une manière générale.
00:05:10Et je crois que ces deux sujets qui sont distincts et qui permettent justement d'être évoqués de manière tranquille
00:05:15en étant séparés dans deux textes.
00:05:18Et je dois dire qu'il faudra qu'on prenne le temps de parler des soins palliatifs,
00:05:21parce que j'entends aussi qu'on nous dit qu'on est en attente de discussions sur l'aide active à mourir
00:05:25et que du coup, on voudrait précipiter les débats sur le soin palliatif.
00:05:30Donc je crois que c'est important qu'on ait ces deux débats-là
00:05:32pour que justement la souffrance puisse être au cœur de nos discussions.
00:05:35Et justement, vous m'amenez sur cette question de calendrier,
00:05:38puisque pour bien comprendre, il faut finir la proposition de loi sur les soins palliatifs
00:05:42pour passer à celle sur l'aide à mourir.
00:05:44Vous dites, Justine Gruet, c'est un débat important,
00:05:46mais Olivier Falorni, est-ce que vous avez le sentiment que certains veulent faire traîner ce débat,
00:05:51disons-le clairement, pour ne pas examiner la proposition de loi sur l'aide à mourir ?
00:05:55Ce que je veux rappeler, c'est qu'il y a un an, presque jour pour jour,
00:05:59nous avons voté un texte sur les soins palliatifs.
00:06:03En juin 2024, juste avant la dissolution.
00:06:05Nous avons voté la première partie du texte initial sur les soins palliatifs,
00:06:08dans son intégralité, et qui ressemble comme deux gouttes d'eau au texte dont nous débattons actuellement.
00:06:14Donc on ne part pas de zéro. Je le redis bien, le titre 1 a déjà été voté dans son intégralité l'année dernière.
00:06:21Qu'on parle des soins palliatifs, c'est important.
00:06:23Je suis le premier à dire, et je considère que les soins palliatifs sont la réponse principale,
00:06:28et que l'aide à mourir constitue l'ultime recours,
00:06:31quand les soins palliatifs sont confrontés à une impuissance.
00:06:35Parce que ça n'est pas remettre en cause les soins palliatifs,
00:06:37que de dire qu'ils sont démunis face à des situations de souffrance réfractaire.
00:06:42Tout le monde le reconnaît. Et dans ces cas-là, il doit pouvoir être apporté une réponse,
00:06:48et je considère que cette réponse, c'est la sédation profonde et continue dans certaines circonstances,
00:06:53mais qui sont très limitées à vraiment quelques dernières heures ou derniers jours de vie,
00:06:59et puis une aide à mourir strictement encadrée. Je pense qu'on reviendra dessus.
00:07:03– Évidemment. Un dernier mot sur cette question des soins palliatifs.
00:07:06Ce texte fait consensus.
00:07:08Certains disent aussi qu'on n'en a pas besoin de passer par la loi,
00:07:11finalement, pour donner des moyens aux soins palliatifs, pour ancrer sur tout le territoire.
00:07:16Pourtant, il y a plus de 700 amendements, la moitié sont déposés par votre groupe.
00:07:20On a peut-être le sentiment que vous voulez retarder le débat sur l'aide à mourir, Justine Gruet.
00:07:24– Non, au contraire, M. Falourny, je ne voudrais pas qu'on choisisse la facilité d'un droit nouveau opérationnel
00:07:29sur tout territoire, dès le lendemain du vote de la loi, finalement.
00:07:33Et je crois que c'est l'enjeu qui nous anime d'être capables de coller au mieux avec la réalité de terrain.
00:07:39Et notamment, moi, j'ai posé sur la table deux amendements qui m'apparaissent importants sur les soins palliatifs.
00:07:44À la fois, le statut qu'on donne à ces maisons d'accompagnement,
00:07:47parce qu'elles auront un rôle primordial dans nos territoires,
00:07:50mais pour qu'elles puissent être efficientes, il faut qu'elles jouent le même rôle que ce qu'on peut avoir à l'hôpital.
00:07:54Parce qu'on a un certain nombre de patients qui sont hospitalisés en fin de vie,
00:07:57alors qu'ils souhaiteraient juste avoir un accompagnement de qualité, soit à domicile, soit dans les établissements.
00:08:03Et puis, un deuxième point qui m'apparaît important, c'est la hiérarchie qu'on donne entre les directives anticipées
00:08:08et la personne de confiance. On l'a évoqué pendant la commission.
00:08:11Donc, il y a des sujets qui, dans la continuité de la législation qui a pu être faite sur les soins palliatifs,
00:08:18qui nécessiteront, à mon sens, d'avoir à la fois l'avis du gouvernement, mais aussi un débat parlementaire de qualité.
00:08:23Allez, vous avez deux semaines pour débattre de ces deux textes.
00:08:26Vous allez travailler les samedis, les dimanches, voire peut-être les lundis matin.
00:08:29Mais pour pouvoir voter le 27 mai, Olivier Falorni, il faut quand même travailler à un rythme soutenu.
00:08:35La présidente de l'Assemblée a donné une expression, il faut 25 amendements de l'heure.
00:08:39Il faudrait pouvoir arriver au bout des deux textes en temps imparti.
00:08:42Ce serait important pour vous, Olivier Falorni ?
00:08:44Mais nous y sommes prêts. Je crois que tous les députés, quelle que soit leur position, veulent voter.
00:08:49C'est la mission de l'Assemblée nationale de s'exprimer.
00:08:54J'allais dire, le pays s'est saisi de ce sujet depuis longtemps.
00:08:59Donc, ce serait même scandaleux que l'Assemblée nationale ne se prononce pas.
00:09:03Donc, on va se donner tous les moyens. On siégera le jour, la nuit, les week-ends.
00:09:09Voilà, vous allez voir, les députés travaillent, ils travaillent beaucoup.
00:09:12Et j'espère dans la sérénité, dans l'apaisement.
00:09:15Et puis avec, j'allais dire, la gravité qu'impose le sujet.
00:09:18Partisans comme opposants, à l'aide à mourir, vous pouvez vous dire, effectivement,
00:09:21il faut que le vote puisse bien avoir lieu ce mardi 27 mai, les deux votes.
00:09:25Il y a une attente de la société, mais ne nous trompons pas de sujet,
00:09:28vraiment sur la prise en charge de la souffrance et d'être capable d'apporter des solutions.
00:09:33Et je crois que j'ai été un petit peu déçue de la qualité de nos échanges en commission
00:09:37sur la profondeur que nous devions mettre à nos discussions
00:09:40et la hauteur que l'éthique nécessite.
00:09:42Et moi, je n'ai pas de certitude.
00:09:44Et je me questionne, j'ai évolué aussi depuis un an et demi
00:09:46par rapport à ce texte et sur les attentes qui peuvent être faites.
00:09:50Et j'espère vraiment que, malgré le temps restreint quand même
00:09:53et contraint qui nous est donné, qu'on saura mettre de la qualité dans nos échanges
00:09:57pour être à la hauteur du débat qui nous attend.
00:09:59Alors, on va passer évidemment sur ce qui fait le plus débat dans ces textes,
00:10:04l'aide à mourir.
00:10:04Il y a cinq critères pour être éligibles à cette aide à mourir.
00:10:08Clément Perrault, ces critères ont un peu évolué lors de la commission
00:10:11et la ministre de la Santé entend les préciser en séance.
00:10:15Oui, la ligne du gouvernement Elsa, c'est d'arriver à un texte équilibré
00:10:21avec un droit à l'aide à mourir qui soit très encadré.
00:10:25Pour en bénéficier, un patient devra répondre à un certain nombre de critères.
00:10:30Alors, celui qui fait le plus débat, c'est celui qui porte sur l'état de santé du patient.
00:10:34Voilà ce qu'il y a dans le texte.
00:10:35Il devra avoir un pronostic vital engagé en phase avancée ou terminale.
00:10:40Chacun de ces mots est très important et le gouvernement a même déposé un amendement
00:10:45pour définir exactement ce que l'on entend par phase avancée.
00:10:48Donc, vous le voyez, il va y avoir un débat sémantique très, très précis
00:10:52parce que, bien sûr, dans un texte comme celui-là,
00:10:55chaque mot peut être très lourd de conséquences.
00:10:58Un autre point important, le gouvernement ne veut pas de consentement
00:11:03via des directives anticipées.
00:11:05C'est-à-dire que, par exemple, quelqu'un qui aurait eu un accident très grave,
00:11:10qui se retrouverait dans le coma et ne serait donc pas en état de s'exprimer,
00:11:14ne pourrait pas avoir recours à l'aide à mourir.
00:11:16Certains députés à gauche voudraient élargir à ces situations l'aide à mourir.
00:11:21Enfin, il y a un débat qui risque de faire beaucoup de bruit dans l'hémicycle.
00:11:26C'est qui administrera la substance létale ?
00:11:29Le gouvernement voudrait que ce soit en priorité le patient et le personnel soignant.
00:11:34Vraiment, si le patient ne peut pas physiquement le faire,
00:11:37là aussi, à gauche, certains députés voudraient laisser le choix au patient
00:11:41soit de se l'auto-administrer, soit de requérir l'aide du personnel soignant.
00:11:45Merci beaucoup Clément.
00:11:47On va revenir dans le détail sur ces critères.
00:11:49On ne reparlera pas des deux premiers sur l'âge et la nationalité,
00:11:52même s'il y a quelques débats.
00:11:53Passons tout de suite au troisième.
00:11:55Il faut donc un pronostic vital en face avancée ou terminale.
00:11:59Ça a évolué, Olivier Falorni, par rapport à la version originelle du projet de loi,
00:12:03mais c'est donc la rédaction qui avait été choisie l'année dernière.
00:12:06La Haute Autorité de Santé a suivi ce que vous disiez sur l'impossibilité
00:12:12de définir un pronostic engagé à court ou moyen terme.
00:12:15Oui, la Commission des Affaires Sociales, il y a quelques jours,
00:12:18n'a changé aucun des cinq critères qui étaient dans la proposition de loi
00:12:21que j'ai déposée il y a quelques mois.
00:12:24En revanche, l'année dernière, effectivement, en commission spéciale et dans l'hémicycle,
00:12:28il y a eu un débat assez vif entre le gouvernement et moi, d'ailleurs,
00:12:34qui considérait, moi en tout cas, qui considérait que le moyen terme,
00:12:39qui était la notion utilisée à l'époque, n'était pas opérante
00:12:43parce qu'elle reposait sur la prédiction d'un temps qu'il restait à vivre.
00:12:46On transformait les médecins en devins.
00:12:48Donc ça n'était pas opérant.
00:12:49Et j'avais proposé, et les députés m'ont suivi et en commission et dans l'hémicycle,
00:12:53que l'on prenne une notion qui est dans le Code de la santé publique depuis 2005,
00:12:58dans la loi Leonetti de 2005, reprise dans la loi Claes-Leonetti de 2016,
00:13:02qui est la notion de phase avancée.
00:13:05La ministre a pris acte du vote l'année dernière des députés,
00:13:09mais elle a souhaité solliciter la Haute Autorité de Santé.
00:13:12Et la Haute Autorité de Santé a dit deux choses,
00:13:14que le moyen terme, effectivement, n'était pas opérant
00:13:16et qu'il souhaitait un critère qualitatif plutôt que quantitatif.
00:13:21Et la Haute Autorité de Santé a donné une définition de la phase avancée
00:13:25qui parle de processus irréversibles, c'est tout à fait ça,
00:13:30et qui parle d'altération, d'aggravation de l'état de santé du malade
00:13:37et de sa qualité de vie.
00:13:39Donc ça correspond parfaitement à ce que je souhaitais.
00:13:42Donc cette précision, l'amendement de précision de la ministre
00:13:45sur la définition de la phase avancée, vous le voterez sans aucun souci ?
00:13:49Moi, ça me convient parfaitement, puisque finalement,
00:13:51cela donne raison à la décision que nous avions prise l'année dernière.
00:13:54Sur ces critères, Justine Gruyé, on voit cinq critères,
00:13:58et je le rappelle, je le reprécise, cumulatifs, détaillés,
00:14:02avec donc on aura une définition de cette phase avancée,
00:14:05processus irréversible, avec l'aggravation de l'état de santé
00:14:08qui affecte la qualité de vie.
00:14:09On est vraiment dans des situations bornées, définies, strictement encadrées.
00:14:15Éthiquement, c'est ce qui m'interrogeait, ce troisième critère,
00:14:18et c'est ce qu'a soulevé l'un de mes collègues hier,
00:14:21lors de la discussion générale, c'est de se dire que finalement,
00:14:24ce n'était plus un texte qui concernait la fin de vie.
00:14:26Et moi, d'un point de vue éthique, je vous ai dit que je m'interrogeais
00:14:28et que je me questionnais quand un patient a encore des mois,
00:14:31voire des années à vivre.
00:14:32On peut s'interroger sur le rôle du médecin dans cette décision,
00:14:36et on pourra peut-être parler de la collégialité, d'ailleurs, dans cette liste de responsabilité.
00:14:39On en reparlera, la Haute Autorité de Santé dit que c'est impossible de dire
00:14:43si c'est des semaines, des mois, des années.
00:14:46Finalement, ce n'est pas un critère, on pense peut-être que c'est un critère objectif,
00:14:50mais il est impossible à donner.
00:14:51Est-ce qu'il ne faut pas voir en termes de qualité de vie, par exemple,
00:14:54ou en termes d'irréversibilité du processus ou de la maladie ?
00:14:58Il faut qu'on soit capable aussi, et c'est ce que dit le rapport de la HAS,
00:15:01cette notion d'individualité et d'un individu à un autre,
00:15:05la phase avancée sera différente.
00:15:07Et je crois que plus les critères seront objectivables
00:15:10et plus on viendra sécuriser aussi la responsabilité
00:15:13et l'engagement de la responsabilité du médecin.
00:15:14Vous auriez préféré un court ou moyen terme
00:15:17défini par une notion très claire de temps ?
00:15:19On fait souvent le parallèle entre les soins palliatifs
00:15:21et notamment le texte Clès-Léoniti,
00:15:23et puis l'aide à mourir tel qu'on le définit là.
00:15:26Et je trouve qu'un des points centrales, c'est aussi cette notion
00:15:28d'engagement du pronostic vital,
00:15:31où dans le cas du texte Clès-Léoniti,
00:15:32on est sur du court terme et qui, d'un point de vue éthique,
00:15:36est plus aussi facile à mettre en application.
00:15:40Et c'est un vrai sujet.
00:15:40L'année dernière, lors des débats,
00:15:42j'ai pris le temps de faire des réunions publiques
00:15:44que j'appelais les rencontres des idées.
00:15:46Et pour beaucoup, il y a eu une méconnaissance
00:15:48de ce qu'il existe déjà en termes de soins palliatifs
00:15:50et d'accès justement à ces soins palliatifs.
00:15:52On viendra sur cet argument.
00:15:54Vous vous demandez si la loi ne va pas trop loin.
00:15:56À gauche, on aimerait que ça aille un peu plus loin.
00:15:59On retrouve le député Adrien Clouet,
00:16:01député LFI de Haute-Garonne,
00:16:02salle des 4 colonnes.
00:16:04Adrien Clouet, le débat commence sur les soins palliatifs.
00:16:07Je suppose que vous y êtes favorable.
00:16:08Mais est-ce que vous avez des craintes
00:16:09quant au débat de ces prochains jours ?
00:16:12On y est évidemment favorable.
00:16:13Vous savez, nous, les Insoumis,
00:16:15déjà en 2012, à 4 km d'ici,
00:16:17on était réunis, place de la Bastille,
00:16:18pour le meeting présidentiel de Jean-Luc Mélenchon.
00:16:20Et on proclamait à l'époque qu'on voulait mettre dans la Constitution
00:16:22le droit à décider de la fin de son existence,
00:16:25soins palliatifs et ou aide à mourir.
00:16:27Donc c'est important.
00:16:28C'est important de bien comprendre qu'aujourd'hui,
00:16:30ce qui est en jeu dans le texte qu'on discute à l'Assemblée nationale,
00:16:33c'est le droit des gens à décider de leur propre souffrance.
00:16:35C'est-à-dire avoir un droit effectif aux soins palliatifs
00:16:38lorsqu'ils le souhaitent
00:16:39et avoir un droit effectif à être aidé à partir
00:16:42lorsqu'ils n'en peuvent plus,
00:16:43lorsque le soin palliatif ne permet plus d'apaiser suffisamment les douleurs.
00:16:46Donc on est favorable au texte.
00:16:48On va continuer à faire des amendements.
00:16:50Par exemple, il faut, je pense,
00:16:51le défi qu'on a, c'est de concrétiser le droit du soin palliatif.
00:16:56Ça ne doit pas être juste une option, une possibilité.
00:16:58Il faut que ce soit un droit.
00:16:59Pour cela, l'année dernière, on avait déjà gagné les insoumis
00:17:01d'inscrire un droit opposable dans le texte de loi.
00:17:05Maintenant, on veut aller plus loin.
00:17:06On veut que quelqu'un puisse saisir le juge administratif,
00:17:08en référé,
00:17:09pour avoir une place en soins palliatifs.
00:17:11Ça, ça va être ce pour quoi on va se battre.
00:17:13Et je trouve désolant
00:17:14que l'extrême droite et une partie de la Macronie
00:17:16ne suivent pas, parce que c'est la condition réelle
00:17:18d'existence de ce droit.
00:17:20Sur l'aide à mourir,
00:17:22est-ce que certains disent que le texte va trop loin,
00:17:25d'autres pas assez ?
00:17:26Qu'est-ce que vous voudriez modifier encore sur ce texte ?
00:17:29À l'heure actuelle, je pense que c'est un texte d'équilibre.
00:17:31Vous avez bien vu,
00:17:32il faut que quelqu'un exprime la demande
00:17:34de manière libre et éclairée,
00:17:36dans le cadre d'une maladie qu'on ne sait pas guérir,
00:17:38et avec des souffrances qui sont insupportables.
00:17:39Le tout validé par un collège de soignantes et de soignants.
00:17:42C'est un bon point d'équilibre
00:17:43qui couvre la plupart des situations de personnes
00:17:46qui aujourd'hui nous disent
00:17:46« Je suis dans un état de douleur si intense,
00:17:50ou alors dans un état d'indignité telle
00:17:52par rapport à ce que je veux être,
00:17:54que je souhaiterais pouvoir éteindre la lumière. »
00:17:55Et même plus, des gens nous disent aussi,
00:17:57c'est important de bien l'avoir en tête,
00:17:59que savoir qu'ils ont la faculté
00:18:00de demander à mourir,
00:18:02c'est profiter de la vie jusqu'au bout.
00:18:04C'est se dire que, en fait,
00:18:05le moment où ça sera plus supportable,
00:18:06ils pourront demander à en finir,
00:18:08et c'est la condition pour profiter jusqu'au bout
00:18:10de ses proches et être aimé et les aimer.
00:18:13Donc, moi, la vraie crainte que j'ai aujourd'hui,
00:18:16c'est que l'extrême droite parvienne
00:18:18à faire passer les amendements de sabotage,
00:18:19ce qu'ils font depuis hier soir,
00:18:21c'est-à-dire réduction, torpillage du droit
00:18:24d'aide à mourir ou l'interdire à des gens.
00:18:26Vous avez vu, peut-être hier,
00:18:27ils voulaient l'interdire à des personnes
00:18:29qui bénéficient de son impagnatif, même chez elles.
00:18:31C'est-à-dire, ça veut dire quoi ?
00:18:32C'est-à-dire quelqu'un qui demande,
00:18:33on le sort de chez lui pour faire ça dans la rue.
00:18:35Enfin, c'est vraiment assez indécent.
00:18:36Donc, moi, c'est ma peur,
00:18:38c'est qu'on change ce point d'équilibre
00:18:39et nous, on est favorables, évidemment,
00:18:41à ce que ça reste un droit,
00:18:42qu'une clause de conscience pour les praticiens
00:18:44et des voies de recours pour les patients.
00:18:46Merci beaucoup.
00:18:47Merci beaucoup, Stéphanie Despierre.
00:18:49Et on va revenir sur ce que disait Adrien Clouet
00:18:51sur ce cinquième critère,
00:18:53être apte à manifester sa volonté
00:18:55de façon libre et éclairée.
00:18:57Et ça, le patient qui demande l'aide à mourir
00:18:59devra le faire jusqu'au dernier instant.
00:19:01Il faudra qu'il soit, jusqu'au dernier moment,
00:19:04en capacité de demander.
00:19:05C'est, ça exclut un certain nombre de personnes
00:19:07qui veulent cette aide à mourir.
00:19:09Olivier Falorni.
00:19:10Oui, c'est un long débat que nous avons eu,
00:19:12un débat très important en commission
00:19:14et l'année dernière déjà.
00:19:16Il y a dans ce texte le principe de la nécessité
00:19:20de la réitération à plusieurs étapes du processus
00:19:24et notamment lors de la dernière étape du processus.
00:19:27Et moi, j'ai été très sensible à ce que m'ont dit
00:19:31un certain nombre de médecins très favorables
00:19:34à l'aide à mourir et qui m'ont dit
00:19:35nous, nous sommes prêts à faire des aides à mourir
00:19:40quand la loi sera votée.
00:19:41Mais nous avons besoin de la réitération du dernier instant,
00:19:44cette interaction, cette vérification ultime
00:19:47que le malin, que le malade souhaite toujours
00:19:50cette aide à mourir.
00:19:53Et c'est pour cela que moi, en tant que rapporteur général
00:19:56et en responsabilité, j'ai indiqué que je n'étais pas favorable
00:20:00à l'introduction des directives anticipées.
00:20:03Les directives anticipées ?
00:20:04Contrairement à la sédation profonde et continue
00:20:06qui n'est pas non plus un geste anodin.
00:20:09Je vous rappelle que la sédation, maintenue jusqu'au décès,
00:20:12c'est d'endormir de façon irréversible jusqu'à la mort.
00:20:17Là, en l'occurrence, pour l'aide à mourir, c'est autre chose.
00:20:19Je ne compare pas les deux choses.
00:20:22Mais là, en l'occurrence, nous demandons la réitération
00:20:26jusqu'au dernier moment.
00:20:27C'est un débat que vous avez eu en commission
00:20:29que vous aurez dans l'hémicycle
00:20:30qu'on comprenne bien sur les directives anticipées.
00:20:32Ce serait de pouvoir dire, quand on est en bonne santé
00:20:35et en toute conscience,
00:20:36voilà ce que je veux pour la fin de ma vie
00:20:38et voilà ce que je veux, même si, au dernier instant,
00:20:40je ne suis plus en capacité de le dire.
00:20:43On pense à des maladies neurodégénératives,
00:20:45on peut penser à la maladie d'Alzheimer,
00:20:47à la maladie de Charcot.
00:20:49Il y a des témoignages de gens qui disent
00:20:50mais en fait, au dernier moment, moi, je ne pourrais pas le dire.
00:20:52Ça ne veut pas dire que je ne voudrais pas de cette aide à mourir.
00:20:55Il faut pouvoir prendre en compte ma demande
00:20:57au moment où je la formule,
00:20:59même si ce n'est pas quelques instants avant.
00:21:00Peut-être revenir sur la comparaison
00:21:02faite avec la sédation profonde et continue.
00:21:05On est sur un pronostic vital engagé à court terme.
00:21:08Éthiquement, c'est différent à mon sens.
00:21:10Sur ce cinquième critère,
00:21:12j'avais évoqué en commission
00:21:13et j'espère qu'on aura ce débat-là en hémicycle,
00:21:16sur est-ce que c'est au médecin
00:21:17d'évaluer la vie libre et éclairée ?
00:21:20Dans un pays où la perte d'autonomie
00:21:22n'est pas financée
00:21:24et n'est pas la même
00:21:25sur la prise en charge de la perte d'autonomie
00:21:28n'est pas la même sur l'ensemble du territoire.
00:21:29L'accès aux soins n'est pas garanti
00:21:31pour tous nos concitoyens,
00:21:32encore moins l'accès aux soins palliatifs.
00:21:35Quand on sait qu'il y a 50%
00:21:36qui souhaiteraient avoir des soins palliatifs
00:21:38qui ne peuvent pas y avoir recours,
00:21:40je m'interroge sur cette pression familiale,
00:21:42sociale, sociétale
00:21:43qu'il peut y avoir sur le patient.
00:21:45Et à mon sens,
00:21:46ça n'est pas au médecin de définir
00:21:48si la vie est libre et éclairée.
00:21:50J'ai déposé un amendement
00:21:51pour que ce soit un juge
00:21:52comme quand on vient protéger des majeurs.
00:21:57C'est un argument qu'on peut entendre
00:21:58de dire certains
00:21:59qui ont le sentiment
00:22:01parfois d'être un poids à la fin
00:22:03pour la famille
00:22:04pourront peut-être demander
00:22:05cette âne à mourir
00:22:05sans vraiment la vouloir.
00:22:07Qu'est-ce que vous répondez
00:22:08à ceux qui ont cette position ?
00:22:10Là-dessus, je suis en désaccord
00:22:12avec Mme Gruet
00:22:13parce que justement
00:22:14sur la sédation profonde et continue
00:22:16qui, je le redis,
00:22:17n'est pas une décision anonyme.
00:22:19Parce qu'elle mène au décès.
00:22:21C'est la collégialité médicale.
00:22:23C'est une des recommandations.
00:22:25C'est dans le texte
00:22:26de la Haute Autorité de Santé
00:22:27qui dit très clairement
00:22:29le médecin
00:22:31et la collégialité médicale
00:22:33jugent de la vie
00:22:34libre et éclairée.
00:22:36C'est pour la sédation profonde et continue.
00:22:37Est-ce que là,
00:22:37il y a assez de collégialité
00:22:39dans l'aide à mourir ?
00:22:41Est-ce qu'il faudrait revoir un petit peu ?
00:22:43C'est vrai que c'est un médecin
00:22:43qui doit demander aussi la vie
00:22:44à un autre médecin
00:22:45et puis ensuite,
00:22:46ça disparaît un peu dans le texte.
00:22:47Vous voulez des précisions
00:22:48sur ce sujet,
00:22:48Olivier Fallerny ?
00:22:49Le texte initial gouvernemental
00:22:51prévoyait que le médecin sollicité
00:22:53sollicite l'avis d'Aminima
00:22:56deux autres professionnels
00:22:58mais de façon séparée.
00:23:00Nous avons eu ce débat en commission.
00:23:03On a estimé que les amendements proposés
00:23:05n'étaient pas suffisamment bien écrits
00:23:09sans porter de jugement de valeur
00:23:10et que parfois,
00:23:11ils étaient moins dix ans.
00:23:12On avait des amendements
00:23:13qui proposaient une collégialité
00:23:14avec que deux médecins
00:23:15alors qu'on propose trois personnes,
00:23:18deux médecins,
00:23:19dont un médecin spécialiste
00:23:20de la pathologie.
00:23:20Donc là,
00:23:20le texte de la commission
00:23:22n'est pas définitif sur ce sujet.
00:23:23Non.
00:23:23Et nous avons trouvé,
00:23:25je pense,
00:23:25des amendements intéressants,
00:23:26notamment avec le président
00:23:27de la commission des affaires sociales,
00:23:29Frédéric Valtoux,
00:23:30mais aussi avec des députés,
00:23:31les Républicains,
00:23:32pour qu'il y ait une vraie collégialité.
00:23:34C'est-à-dire que les professionnels de santé,
00:23:36ça peut être trois,
00:23:37c'est trois au minimum,
00:23:38mais ça peut être plus.
00:23:39Par exemple,
00:23:40un médecin qui a un doute
00:23:41sur, justement,
00:23:42la vie libre et éclairée,
00:23:44il peut solliciter un psychologue,
00:23:46un psychiatre,
00:23:47tout autre professionnel de santé.
00:23:49Et je pense que nous allons progresser,
00:23:51si ces amendements sont votés,
00:23:53sur cette notion de collégialité.
00:23:55C'est important pour nous,
00:23:56la collégialité,
00:23:57que ça ne repose pas,
00:23:58même en termes de responsabilité
00:23:59et d'engagement du médecin
00:24:00sur une seule personne.
00:24:02Et puis, on verra
00:24:04ce qu'il ressort de l'hémicycle,
00:24:06mais il y a aussi cette notion
00:24:07de collégialité à distance.
00:24:09C'est-à-dire que les deux médecins sollicités,
00:24:11enfin, les deux autres personnes sollicitées,
00:24:13en plus du médecin
00:24:14à qui on a fait la demande,
00:24:16n'étaient pas obligés
00:24:17d'entrer en relation avec le patient,
00:24:19de prendre le temps d'échanger.
00:24:20Et je crois que c'est quand même
00:24:21des sujets essentiels.
00:24:22Et sur chaque loi d'éthique,
00:24:24on s'attèle à ce qu'il y ait
00:24:25une collégialité qui sécurise,
00:24:27en fait, à la fois le patient,
00:24:29mais aussi le professionnel de santé.
00:24:29J'aimerais vous entendre
00:24:30sur la dernière question,
00:24:32très importante pour les soignants,
00:24:33notamment qui administrent
00:24:35la substance létale.
00:24:37Dans le texte de la Commission,
00:24:38c'est au choix du patient,
00:24:39auto-administration
00:24:40ou demande à un médecin de le faire.
00:24:42Est-ce que vous voulez
00:24:42que ça reste en l'état, Olivier Falorni ?
00:24:45Oui, oui, oui,
00:24:46parce que d'abord,
00:24:47je suis le rapporteur de la Commission
00:24:48et la Commission a voté.
00:24:50Et vous savez,
00:24:50on a beaucoup parlé
00:24:52de la Convention citoyenne.
00:24:54Et c'est une des demandes
00:24:56très fortes de la Convention citoyenne.
00:24:57Le choix.
00:24:58Claire Touril a redit,
00:24:59la présidente de la Convention citoyenne,
00:25:01hier.
00:25:02C'est une demande très forte
00:25:04de la Convention citoyenne
00:25:05de pouvoir avoir le libre choix.
00:25:07Je veux quand même expliquer
00:25:08très vite
00:25:08ce qui était possible avant
00:25:10et ce qui sera possible maintenant.
00:25:12Avant,
00:25:13le malade
00:25:15obtenait l'aide à mourir
00:25:17et donc,
00:25:18soit il s'auto-administrait
00:25:19le produit
00:25:20de façon principale
00:25:22et il était dit
00:25:23s'il n'est dans
00:25:24l'incapacité physique
00:25:25de le faire,
00:25:26il sollicite
00:25:27un médecin
00:25:27ou un inférieur.
00:25:29Mais dans ce cas
00:25:30de figure initiale,
00:25:31il y avait toujours
00:25:32un malade
00:25:33et toujours
00:25:34un médecin.
00:25:35Toujours.
00:25:36Et qui ne fait pas valoir
00:25:37sa clause de conscience.
00:25:38Imaginez bien
00:25:39que dans cette interaction,
00:25:40s'il y avait
00:25:41un problème,
00:25:42le médecin
00:25:43ferait le geste.
00:25:44Aujourd'hui,
00:25:44ce que l'on propose,
00:25:45c'est le libre choix.
00:25:46Parce que je considère
00:25:47qu'il ne faut pas
00:25:48rajouter de l'angoisse
00:25:50à la souffrance
00:25:51et de dire
00:25:52qu'il y a le libre choix.
00:25:54Adrien Clouet
00:25:55évoquait finalement
00:25:57le caractère
00:25:58un peu anxiolytique
00:25:59de ce droit,
00:26:01c'est-à-dire
00:26:01qui soulage
00:26:02un certain nombre
00:26:03d'angoisse,
00:26:03de dire
00:26:04vous avez le libre choix,
00:26:06ça vaudra dire
00:26:06que le malade,
00:26:08au dernier moment,
00:26:08il réitérera sa volonté
00:26:10mais il pourra demander
00:26:11au professionnel de santé
00:26:12qui de toute façon,
00:26:13de toute façon sera là
00:26:15de pouvoir faire
00:26:16le geste à sa place.
00:26:17Juste un mot
00:26:17sur cette question
00:26:18puisqu'on va avancer
00:26:19dans le débat
00:26:19Justine Gruet
00:26:20et on le rappelle,
00:26:21clause de conscience,
00:26:22aucun médecin
00:26:23ne devra pratiquer
00:26:25d'administration létale
00:26:26s'il ne le souhaite pas
00:26:27mais si le médecin
00:26:28est volontaire,
00:26:29est-ce qu'on peut permettre
00:26:30aux patients
00:26:30d'avoir le choix ?
00:26:32Déjà l'année dernière,
00:26:32c'est une position
00:26:33que je tenais,
00:26:35l'euthanasie pour moi
00:26:36doit rester l'exception
00:26:37et en termes
00:26:38d'accompagnement
00:26:39de l'entourage,
00:26:40c'est aussi l'enjeu
00:26:40des soins palliatifs
00:26:41d'être capable d'accompagner
00:26:42et je trouve
00:26:43que dans ce texte
00:26:44on ne prend pas
00:26:44assez en considération
00:26:45les personnes,
00:26:46les proches
00:26:47qui vont rester
00:26:47après cette aide active
00:26:49à mourir
00:26:49et je crois
00:26:50que le suicide assisté
00:26:51finalement on respecte
00:26:52le choix du patient
00:26:54jusqu'à la fin
00:26:55qui a pris ses responsabilités
00:26:56et qui n'a pas engagé
00:26:57tiers dans cette démarche-là.
00:26:59Vous savez
00:27:00quand l'État
00:27:01permet la mort,
00:27:03j'ai le sentiment
00:27:03parfois qu'il abandonne
00:27:04la médecine
00:27:05et c'est important
00:27:06que dans cet engagement
00:27:07sociétal,
00:27:08ce saut sociétal
00:27:09qu'on est peut-être
00:27:09prêt à faire,
00:27:11à mon sens
00:27:12que le suicide assisté
00:27:13reste la majorité
00:27:14des cas
00:27:15et que si la personne
00:27:16n'est pas capable
00:27:16de le faire elle-même
00:27:17elle puisse avoir recours
00:27:18à l'euthanasie
00:27:19mais pas à l'inverse
00:27:20et je crois que
00:27:21dans notre société
00:27:22on écoute
00:27:22et on prend le temps
00:27:23d'échanger
00:27:24et c'est une attente
00:27:25forte d'être capable
00:27:26justement de sécuriser
00:27:27les professionnels de santé
00:27:28encore une fois
00:27:29le pronostic vital
00:27:30n'est pas forcément
00:27:31engagé à court terme.
00:27:32Et c'est un débat
00:27:33que vous avez eu en commission
00:27:34que vous aurez encore
00:27:35dans l'hémicycle
00:27:35on suivra donc ce soir
00:27:36si le président de la République
00:27:38parle de cette question
00:27:39de la fin de vie
00:27:40puisqu'il est invité
00:27:41d'un 20h
00:27:41et c'est le bruit de couloir.
00:27:47Stéphanie Despierre
00:27:48une prise de parole
00:27:49attendue d'Emmanuel Macron
00:27:50mais alors
00:27:51qu'en attend-on
00:27:52dans les couloirs
00:27:52de l'Assemblée ?
00:27:53Et bien après
00:27:54une intense semaine diplomatique
00:27:55Emmanuel Macron
00:27:56veut reprendre la main
00:27:57sur la scène intérieure
00:27:59ce soir donc
00:28:00deux heures d'intervention
00:28:01télévisée
00:28:02c'est bien qu'il le fasse
00:28:03ça montre que
00:28:04le président de la République
00:28:05va au contact
00:28:06et qu'il ne fuit pas
00:28:07à ses responsabilités
00:28:08nous expliquait
00:28:09un député macroniste
00:28:11le président pourrait
00:28:12annoncer un référendum
00:28:14mais sur quoi ?
00:28:15C'est la grande question
00:28:15Marine Le Pen
00:28:16elle est sceptique
00:28:17elle rappelle qu'un référendum
00:28:18doit porter sur des grands sujets
00:28:20sur l'avenir de la nation
00:28:21et que si on consulte
00:28:22les français
00:28:23il faut les entendre
00:28:24en 2005
00:28:25dit-elle
00:28:25on les avait
00:28:26on avait fait un référendum
00:28:28mais on ne les avait pas entendus
00:28:29et le RN persiste donc
00:28:30à réclamer un référendum
00:28:31sur l'immigration
00:28:32toute la gauche
00:28:33elle a saisi
00:28:34la balle au bon
00:28:35ce matin
00:28:36les insoumis
00:28:37les communistes
00:28:37les socialistes
00:28:38les écologistes
00:28:39en ont profité
00:28:40pour réclamer
00:28:41un référendum
00:28:42sur la réforme des retraites
00:28:43qui avait été adoptée
00:28:44dans la douleur ici
00:28:45Merci beaucoup Stéphanie Despierre
00:28:49vous êtes très occupé
00:28:50l'un et l'autre
00:28:50pour les débats
00:28:51sur la fin de vie
00:28:52est-ce que vous allez suivre
00:28:53ce que va dire Emmanuel Macron
00:28:54est-ce que Olivier Falerny
00:28:55vous attendez qu'il se prononce
00:28:56référendum sur la fin de vie
00:28:58par exemple
00:28:58pour légitimer encore un peu
00:29:00la prise de position
00:29:01du gouvernement ?
00:29:03Alors je suivrai évidemment
00:29:04ce qu'Emmanuel Macron va dire
00:29:06ce qui est certain
00:29:07c'est qu'il parlera de la fin de vie
00:29:08puisque Charles Bietry
00:29:09va l'interroger
00:29:10Commentateur sportif
00:29:13atteint de la maladie de Charcot
00:29:14qui réclame la possibilité
00:29:16d'avoir une aide à mourir ?
00:29:17Je vais vous faire une confidence
00:29:18hier
00:29:20quand je suis descendu
00:29:21de la tribune
00:29:22que je me suis rassis
00:29:24à mon siège de rapporteur
00:29:26j'avais un message
00:29:26de Charles Bietry
00:29:27qui me disait merci
00:29:28voilà
00:29:29c'est aussi pour cela
00:29:31que je me bats
00:29:32Et je finirai
00:29:33sur cette question
00:29:34peut-être
00:29:35moins d'Emmanuel Macron
00:29:36mais de l'attente sociétale
00:29:38sur des personnes
00:29:38qui attendent
00:29:39que ce débat ait lieu
00:29:40est-ce que vous pensez
00:29:41que c'est important
00:29:42de les entendre
00:29:42est-ce que vous pensez
00:29:43qu'Emmanuel Macron
00:29:44va plus franchement
00:29:45donner sa position ?
00:29:46On voit que le gouvernement
00:29:47n'est pas tout à fait d'accord
00:29:48sur cette question
00:29:48de la fin de vie
00:29:49Bruno Retailleau
00:29:50dénonce une rupture
00:29:51anthropologique
00:29:51Emmanuel Macron favorable
00:29:53François Bayrou
00:29:54lui oui
00:29:54mais deux textes distincts
00:29:55Je pense que l'enjeu
00:29:57et ce sur quoi
00:29:58les Français nous attendent
00:29:59c'est la prise en charge
00:30:00de la souffrance
00:30:01et je crois que ce serait
00:30:03un aveu de faiblesse
00:30:03de prendre ce raccourci
00:30:05qui serait à la fois
00:30:06et je suis d'accord
00:30:07avec Bruno Retailleau
00:30:08une rupture anthropologique
00:30:09mais aussi une rupture
00:30:10du contrat social
00:30:11de ce qu'on doit apporter
00:30:13de manière intergénérationnelle
00:30:15mais dans notre société également
00:30:16et je dois dire
00:30:18que soyons à la hauteur
00:30:20prenons le temps aussi
00:30:21d'écouter ce que les uns
00:30:22et les autres nous disent
00:30:23et monsieur Falorni
00:30:24je crois que cet exemple
00:30:25qu'on prend de la maladie
00:30:26de Charcot
00:30:27le texte Clès-Léonetti
00:30:28permet en partie
00:30:29de pouvoir y répondre
00:30:30dans son accompagnement
00:30:31et je crois que toute personne
00:30:33qui est prise en charge
00:30:34par des soins palliatifs
00:30:35à la fois le patient
00:30:37et son entourage
00:30:38et bien simplement
00:30:39sa souffrance est entendue
00:30:40et écoutée
00:30:41et le désir de mourir
00:30:42reculez d'immir
00:30:43Pour certains
00:30:43c'est l'argument qu'on entend
00:30:44avec des soins palliatifs
00:30:46on ne demanderait jamais
00:30:46l'aide à mourir
00:30:47Le texte répond bien
00:30:49pour les personnes
00:30:49qui vont mourir
00:30:50mais pas pour les personnes
00:30:51qui veulent mourir
00:30:52et je crois que c'est l'enjeu
00:30:54aussi de notre société
00:30:55d'être capable
00:30:56d'entendre leurs cris
00:30:57en mettant les garde-fous
00:30:58nécessaires
00:30:59Allez, dernière seconde
00:31:00sur ce qu'ils disent
00:31:01avec les soins palliatifs
00:31:02vous verrez
00:31:02Il faut écouter les malades
00:31:03Monsieur Bietry
00:31:05comme d'autres malades
00:31:06notamment de la maladie de Charcot
00:31:08mais pas qu'eux
00:31:09qui disent
00:31:09non, la sédation profonde
00:31:10et continue
00:31:11ne suffit pas
00:31:12c'est d'ailleurs Alain Clès
00:31:13le co-auteur
00:31:14de la loi actuelle
00:31:16qui a mis en place
00:31:17la sédation profonde
00:31:18et continue
00:31:19qui dit lui-même
00:31:19que ça ne suffit pas
00:31:21donc aujourd'hui
00:31:22il faut répondre
00:31:23à cette attente
00:31:24parce qu'il y a
00:31:25beaucoup de souffrance derrière
00:31:26Deux semaines
00:31:27de débats
00:31:27prévus à l'Assemblée
00:31:28Merci Justine Gruet
00:31:29Merci Olivier Falorni
00:31:31Évidemment
00:31:32on parle beaucoup
00:31:33de la fin de vie
00:31:33à l'Assemblée nationale
00:31:34mais on parle aussi
00:31:35beaucoup d'autres choses
00:31:36aujourd'hui
00:31:37Stéphanie Despierre
00:31:38on parle du couple exécutif
00:31:39semaine primordiale
00:31:41pour Emmanuel Macron
00:31:41et François Bayrou
00:31:42Oui, deux rendez-vous clés
00:31:44ce soir à la télévision
00:31:45pour le président Emmanuel Macron
00:31:47qui va intervenir
00:31:48pendant deux heures
00:31:49pour tenter de renouer
00:31:50le lien avec les Français
00:31:51après une intense activité
00:31:53à l'international
00:31:54Demain, c'est son Premier ministre
00:31:57François Bayrou
00:31:57qui sera sur la sellette
00:31:58ici à l'Assemblée nationale
00:32:00il sera auditionné
00:32:01à 17h
00:32:02par la commission d'enquête
00:32:03sur l'affaire Betaram
00:32:04les députés cherchent à savoir
00:32:06s'il a eu connaissance
00:32:07des graves accusations
00:32:09des graves violences
00:32:10pardon
00:32:10dans l'établissement
00:32:11quand il était
00:32:12ministre de l'éducation nationale
00:32:14ou maire de Pau
00:32:15il s'est préparé
00:32:16à cette audition
00:32:17il répondra à toutes les questions
00:32:18infirme son entourage
00:32:19ces dernières semaines
00:32:20les réponses de François Bayrou
00:32:22parfois floue
00:32:23avaient désarçonné
00:32:24jusque dans son propre camp
00:32:25Et bienvenue à vous
00:32:29si vous nous rejoignez
00:32:30sur LCP
00:32:30nous sommes à 25 minutes
00:32:32de la séance des questions
00:32:33au gouvernement
00:32:34elle est à suivre
00:32:34comme chaque mardi
00:32:35vous le savez
00:32:36en direct
00:32:37en intégralité
00:32:38à partir de 15h
00:32:39dans cette deuxième partie
00:32:41d'émission
00:32:41nous aurons le plaisir
00:32:42de retrouver
00:32:43Stéphanie Despierres
00:32:44et Clément Perrault
00:32:44depuis la salle
00:32:45des 4 colonnes
00:32:46Marco Pommier
00:32:47et lui dans l'hémicycle
00:32:48de l'Assemblée nationale
00:32:49on retrouvera également
00:32:51un peu plus tôt que d'habitude
00:32:52Hugo Perchoir
00:32:53pour ses questions
00:32:54à nos deux députés
00:32:55et puis
00:32:56programme chargé
00:32:57un peu avant 15h
00:32:58on suivra l'arrivée
00:32:59de François Bayrou
00:33:00le Premier ministre
00:33:00et des membres
00:33:01de son gouvernement
00:33:02gouvernement
00:33:03questionné par les députés
00:33:05dans quelques instants
00:33:05Marco Pommier
00:33:06de quoi va-t-on
00:33:07leur parler aujourd'hui ?
00:33:09On reviendra d'abord
00:33:12sur l'agression
00:33:13d'un pompier
00:33:14ce week-end
00:33:15à Evian-les-Bains
00:33:16renversé
00:33:16lors d'un rodéo urbain
00:33:18le conducteur
00:33:19âgé de 19 ans
00:33:20a été mis en examen
00:33:21pour tentative
00:33:22de meurtre
00:33:23de plus en plus
00:33:24de pompiers
00:33:24sont victimes
00:33:25de violences
00:33:26plus de 1400 agressions
00:33:28en 2024
00:33:29et il y aura
00:33:30d'autres thèmes
00:33:31évoqués
00:33:31aujourd'hui
00:33:32Oui avec deux questions
00:33:36de la gauche
00:33:37sur ArcelorMittal
00:33:38l'insoumis
00:33:38Emmanuel Bompard
00:33:39et l'écologiste
00:33:40François Ruffin
00:33:40interpelleront
00:33:42le gouvernement
00:33:42sur ce sujet
00:33:43le groupe sidérurgiste
00:33:45entend supprimer
00:33:46plus de 600 postes
00:33:47les salariés
00:33:48inquiets
00:33:49manifestent
00:33:49aujourd'hui
00:33:50devant le siège
00:33:51du groupe
00:33:51en Seine-Saint-Denis
00:33:52autre sujet
00:33:53Gaza
00:33:54quid de la reconnaissance
00:33:55de l'état de Palestine
00:33:57par la France
00:33:58envisagée
00:33:58par Emmanuel Macron
00:33:59les communistes
00:34:01poseront directement
00:34:02la question
00:34:02à François Bayrou
00:34:03Merci beaucoup
00:34:06Marco Pommier
00:34:07et j'accueille
00:34:07sur ce plateau
00:34:08Anne Le Hénanf
00:34:09bonjour
00:34:09Député horizon
00:34:11et indépendant
00:34:11du Morbihan
00:34:12Philippe Ballard
00:34:13bonjour
00:34:13Député rassemblement
00:34:15national de l'Oise
00:34:16notre rendez-vous
00:34:17on retrouve
00:34:18Hugo
00:34:18Hugo Perchoir
00:34:19pour ses questions
00:34:20vous avez une question
00:34:21pour chacun de nos députés
00:34:22je vous propose
00:34:23de commencer par
00:34:23Anne Le Hénanf
00:34:24Oui
00:34:25bonjour
00:34:26bonjour Elsa
00:34:27bonjour à tous
00:34:27et bonjour
00:34:28messieurs
00:34:29madame la députée
00:34:30question pour vous
00:34:31qui vient de mon chat
00:34:31de Fourmi
00:34:32qui vous demande
00:34:33sur la retraite à points
00:34:34est-ce que vous êtes prêt
00:34:35à revenir sur le sujet
00:34:36en abandonnant
00:34:37le report
00:34:38de l'âge légal
00:34:38à 64 ans
00:34:39potentiellement
00:34:40via un référendum
00:34:41annoncé potentiellement
00:34:42là aussi ce soir
00:34:43écoutez
00:34:46nous en tout cas
00:34:47sur la réforme des retraites
00:34:48le groupe Horizon
00:34:49on est clair
00:34:51c'est-à-dire
00:34:51qu'on ne pense pas
00:34:52que ce soit nécessaire
00:34:53de revenir
00:34:54sur la réforme des retraites
00:34:55on est prête
00:34:56à approfondir
00:34:56un certain nombre de points
00:34:57notamment sur la pénibilité
00:34:59sur un certain nombre de choses
00:35:01pourquoi pas
00:35:01effectivement
00:35:02on n'est pas opposé
00:35:03non plus
00:35:04à la retraite
00:35:06par points
00:35:07donc on attendra
00:35:09ce soir en fait
00:35:10je ne peux pas
00:35:11me prononcer
00:35:11sur les annonces
00:35:13potentielles du président
00:35:14on verra bien
00:35:15mais en tout cas
00:35:16on réagira
00:35:18le moment venu
00:35:18quand on saura
00:35:19si c'est le sujet
00:35:21les retraites
00:35:21ce soir ou pas
00:35:22mais pour vous
00:35:22l'âge légal
00:35:23il ne s'agit pas
00:35:24de l'avancer
00:35:25ce serait plutôt
00:35:25le reculer dans le temps
00:35:26si on entend bien
00:35:27Edouard Philippe
00:35:27on est clair
00:35:28sur l'âge légal
00:35:29de la retraite
00:35:3064 ans
00:35:30c'est le minimum
00:35:31et donc on ne souhaite pas
00:35:33revenir sur l'âge légal
00:35:34de la retraite
00:35:35une autre question
00:35:35pour notre invité
00:35:36Philippe Ballard
00:35:37à présent Hugo
00:35:38oui tout à fait
00:35:39bonjour monsieur le député
00:35:40samedi dernier
00:35:42un millier de néofascistes
00:35:44ont défilé
00:35:44dans les rues de Paris
00:35:45lors du C2FM
00:35:46pour rendre hommage
00:35:47à un militant
00:35:48décédé en 94
00:35:50en 2017
00:35:51ils n'étaient même pas
00:35:52une centaine
00:35:53comment vous observez
00:35:54cette résurgence
00:35:55du néofascisme
00:35:56dans nos rues
00:35:57et de quelle réponse
00:35:58politique à cela
00:35:59et il y avait même
00:36:00une question
00:36:00dans mon public
00:36:01c'est le fait que la police
00:36:03ait laissé la manifestation
00:36:04dérouler tranquillement
00:36:05malgré des visages cachés
00:36:06comment vous réagissez à ça ?
00:36:08Alors il y a plusieurs choses
00:36:09dans votre question
00:36:09déjà on n'a pas à manifester
00:36:11avec le visage dissimulé
00:36:12pour cette manifestation
00:36:15comme pour toutes celles
00:36:16qui ont lieu
00:36:16je pense au 1er mai
00:36:17où il y avait quand même
00:36:18un assistant parlementaire
00:36:19d'une députée à LFI
00:36:20qui donnait des conseils
00:36:21pour manifester
00:36:22le visage dissimulé
00:36:24Et sur celle
00:36:25du comité du 9 mai
00:36:26dont parle l'UE ?
00:36:27Alors moi j'ai regardé
00:36:27parce que j'ai fait
00:36:28une émission dimanche
00:36:29et j'ai été questionné là-dessus
00:36:30j'avais regardé
00:36:31le jugement
00:36:32du tribunal administratif
00:36:34puisque dans un premier temps
00:36:36cette manifestation
00:36:36devait être interdite
00:36:37Interdite par la préfecture
00:36:39réautorisée par le tribunal
00:36:40Le tribunal administratif dit
00:36:41il y a eu cette manifestation
00:36:43l'an passé
00:36:43il n'y a pas eu de débordement
00:36:45aucun manifestant
00:36:46n'a été arrêté
00:36:47donc cette manifestation
00:36:48peut avoir lieu
00:36:49c'est le tribunal administratif
00:36:50qui le dit
00:36:51mais on n'a pas à manifester
00:36:52le visage dissimulé
00:36:53et puis je rajouterais quand même
00:36:54Et avec des slogans aussi
00:36:55une idéologie
00:36:56une photographie
00:36:58proche du négisement
00:36:59Absolument
00:36:59mais il n'y avait aucun député
00:37:01bien sûr
00:37:02ni militant du rassemblement national
00:37:04qui s'y trouvait
00:37:05mais ce genre de réflexion
00:37:06à travers les questions
00:37:07qui sont répercutées
00:37:09on peut l'avoir aussi
00:37:10quand il y a des manifestations
00:37:11menées par l'extrême gauche
00:37:13ou LFI
00:37:13qui frayent avec les islamistes
00:37:16Même règles pour tout le monde
00:37:17et qui tiennent des propos
00:37:20anti-sionistes
00:37:21Alors on va en revenir
00:37:23à notre séance
00:37:24des questions au gouvernement
00:37:25on va parler de la situation
00:37:26à Gaza
00:37:27un député du groupe
00:37:28GDR va interpeller le gouvernement
00:37:29c'est le président du groupe
00:37:30Stéphane Peux
00:37:31qui va nous parler de ce sujet
00:37:33il est au salle des 4 colonnes
00:37:35Stéphane Peux
00:37:38le groupe communiste
00:37:39que vous présidez
00:37:40va interroger le gouvernement
00:37:41sur la situation à Gaza
00:37:43que va-t-il demander ?
00:37:44Alors d'abord
00:37:45on va attirer l'attention
00:37:46sur la situation dramatique
00:37:47le gouvernement israélien
00:37:48a repris les bombardements
00:37:49un hôpital a été bombardé
00:37:51cette nuit
00:37:52en faisant des morts
00:37:53et des blessés
00:37:55les organisations internationales
00:37:57médecins du monde
00:37:58et d'autres
00:37:59attirent l'attention
00:38:00sur le fait
00:38:01qu'aujourd'hui
00:38:01la faim
00:38:02et la famine
00:38:03des Gazaouis
00:38:04est utilisée
00:38:05comme une arme de guerre
00:38:05par le gouvernement israélien
00:38:06donc on est dans une situation
00:38:07sur le plan militaire
00:38:09sur le plan humanitaire
00:38:10qui est absolument catastrophique
00:38:12et donc nous demandons
00:38:13au gouvernement français
00:38:14qu'il déploie
00:38:16sur la situation à Gaza
00:38:17au moins autant d'efforts
00:38:18et autant d'actes
00:38:19qu'il est en train de le faire
00:38:20sur la situation en Ukraine
00:38:22il ne peut pas y avoir
00:38:23deux poids, deux mesures
00:38:24il faut se déployer
00:38:25tel que le fait
00:38:26le président de la République
00:38:27sur l'Ukraine
00:38:28pour obtenir
00:38:29un cessez-le-feu
00:38:31et la paix
00:38:31mais autant d'efforts
00:38:33et d'actes
00:38:34doivent être faits
00:38:35vis-à-vis de Gaza
00:38:37or pour l'instant
00:38:38le gouvernement parle
00:38:39mais n'agit pas beaucoup
00:38:41sur la situation
00:38:42au Proche-Orient
00:38:44et à Gaza en particulier
00:38:45et puis nous allons aussi
00:38:47l'interroger
00:38:48sur cette phrase
00:38:51du gouvernement israélien
00:38:52qui évoquant l'hypothèse
00:38:55que la France reconnaisse
00:38:56l'état palestinien
00:38:57comme le président de la République
00:38:58l'a annoncé
00:38:58pour le mois de juin
00:39:00un gouvernement israélien
00:39:02qui menace la France
00:39:03si tel était le cas
00:39:04d'annexer des territoires
00:39:07en Cisjordanie
00:39:08donc nous allons aussi
00:39:09interroger le gouvernement français
00:39:10pour qu'il y ait des actes
00:39:12vis-à-vis des Gazaouis
00:39:13et deuxièmement
00:39:14est-ce qu'il est prêt
00:39:16à résister
00:39:16à ne pas céder
00:39:17au chantage
00:39:18du gouvernement israélien
00:39:19pour que enfin
00:39:20la France reconnaisse
00:39:21l'état de Palestine
00:39:22Merci à vous
00:39:23Merci beaucoup
00:39:25Clément Perrault
00:39:27avec cette phrase
00:39:28Anne-le-Hénanf
00:39:29de Benyamin Yétanahou
00:39:30l'armée israélienne
00:39:31entrera à Gaza
00:39:32avec toute sa force
00:39:33l'état d'Israël
00:39:34décidé à conquérir
00:39:36la bande de Gaza
00:39:37La position de la France
00:39:38elle est claire
00:39:39ce ne sont pas que des mots
00:39:40comme dit monsieur Peu
00:39:41c'est une vraie volonté politique
00:39:44le discours
00:39:45il est clair
00:39:45depuis le début
00:39:46on demande de pouvoir
00:39:47permettre
00:39:48à l'aide humanitaire
00:39:49d'entrer
00:39:50pour atteindre
00:39:51la population civile
00:39:52et protéger
00:39:52les Gazaouis
00:39:53qui sont dans une
00:39:54extrême nécessité
00:39:56et la deuxième chose
00:39:58un cessez-le-feu
00:39:59on a toujours été
00:40:00également très clair
00:40:01là-dessus
00:40:01ce ne sont pas que des mots
00:40:04ce sont des actes
00:40:04il y a une diplomatie
00:40:05le ministre Jean-Noël Barrault
00:40:07le dit de manière ferme
00:40:08à chaque question de gouvernement
00:40:09à chaque intervention
00:40:10dans l'hémicycle
00:40:11donc on n'est pas spectateur
00:40:13on est acteur
00:40:13mais de là
00:40:14à aller dans le sens
00:40:16de ce que monsieur Peu
00:40:16recommande
00:40:18évidemment
00:40:18là il ne me revient pas
00:40:19de faire des commentaires
00:40:21là-dessus
00:40:21Philippe Ballard
00:40:22sur le bon ton
00:40:23à avoir
00:40:24avec l'état d'Israël
00:40:25qui aujourd'hui
00:40:26se lance
00:40:27dans une offensive
00:40:28encore plus forte
00:40:28contre Gaza
00:40:29il faut se mettre
00:40:30déjà à la place
00:40:31d'Israël
00:40:33à sa frontière
00:40:35un territoire
00:40:36contrôlé
00:40:37par des islamistes
00:40:38par le Hamas
00:40:39un mouvement terroriste
00:40:40donc Israël
00:40:41se défend
00:40:42c'est une chose
00:40:43ensuite
00:40:44il doit y avoir
00:40:45l'aide humanitaire
00:40:45la situation conquête
00:40:45de Gaza
00:40:46est justifiée
00:40:47c'est pas ce que je dis
00:40:48je dis que
00:40:49Israël c'est le premier
00:40:50rempart contre l'islamisme
00:40:52au Proche-Orient
00:40:52et par ricochet
00:40:53d'ailleurs
00:40:54pour nous occidentaux
00:40:55et en Europe occidentale
00:40:58donc elle doit
00:40:59prendre les mesures
00:41:00nécessaires
00:41:00pour assurer sa défense
00:41:01après il y a une population
00:41:02civile
00:41:03à Gaza
00:41:04qui est fortement touchée
00:41:05des femmes et des enfants
00:41:06oui mais qui est touchée
00:41:06parce que le Hamas aussi
00:41:08ce qu'on oublie de dire
00:41:08c'est que détourne
00:41:10une partie de l'aide
00:41:10internationale
00:41:11qui arrive sur le territoire
00:41:13et le Hamas
00:41:14se sert de cette population
00:41:15civile comme bouclier
00:41:16donc il faut tout mettre
00:41:18sur la table
00:41:18et quand j'entends
00:41:19il faut reconnaître
00:41:20l'état palestinien
00:41:21mais est-ce qu'on peut
00:41:21me donner une définition
00:41:22de l'état palestinien
00:41:23c'est le Hamas
00:41:24l'état palestinien
00:41:25alors justement
00:41:25sur cette question
00:41:27de la reconnaissance
00:41:27de l'état palestinien
00:41:29promise par Emmanuel Macron
00:41:30peut-être à la fin
00:41:31du mois de juin
00:41:31Philippe Ballard
00:41:32dit l'état palestinien
00:41:33c'est le Hamas
00:41:34donc il n'est pas le temps
00:41:35de reconnaître l'état
00:41:36moi je vais écouter
00:41:38je m'appuie sur les propos
00:41:41du président de la république
00:41:42je fais confiance
00:41:43au président de la république
00:41:44donc ce qu'il a annoncé
00:41:45et ce qu'il a pu émettre
00:41:48déjà comme position
00:41:50je pense de la même manière
00:41:52il faut attendre
00:41:53de quelle manière
00:41:54il l'entend
00:41:55comment il l'imagine
00:41:57quelle déclaration
00:41:58il va faire
00:41:59à ce stade
00:41:59c'est un peu prématuré
00:42:03dans la mesure
00:42:03où je ne sais pas
00:42:04ce qu'Emmanuel Macron
00:42:05clairement
00:42:06va présenter
00:42:09comme reconnaissance
00:42:11sauf que le président
00:42:12Emmanuel Macron
00:42:13l'a dit
00:42:14la reconnaissance
00:42:15de l'état palestinien
00:42:16se fera sous
00:42:17certaines conditions
00:42:17et finalement
00:42:18est-ce que c'est pas là
00:42:19la position française
00:42:21depuis le général de Gaulle
00:42:22deux états ?
00:42:23mais c'est même la nôtre
00:42:24également
00:42:24oui oui
00:42:25deux états
00:42:26dans des frontières sûres
00:42:27reconnues et stables
00:42:29le problème
00:42:30c'est que côté palestinien
00:42:31vous avez le choix
00:42:32entre Mahmoud Abbas
00:42:33qui se trouve en Cisjordanie
00:42:35et le Hamas
00:42:36qui se trouve à Gaza
00:42:37enfin le Hamas
00:42:38ne peut pas
00:42:39c'est un mouvement terroriste
00:42:40enfin je veux dire
00:42:41il y a un moment
00:42:42il faut arrêter quand même
00:42:42de dire n'importe quoi
00:42:45il y a eu le 7 octobre
00:42:46donc on ne peut pas
00:42:47prendre le Hamas
00:42:48comme interlocuteur
00:42:49et dire
00:42:50c'est le représentant
00:42:51du peuple palestinien
00:42:52ça n'a pas de sens
00:42:53malheureusement
00:42:54mais est-ce qu'on peut arriver
00:42:55à distinguer
00:42:56le Hamas
00:42:56du peuple palestinien
00:42:58qui souffre
00:42:59depuis l'offensive
00:43:00aussi israélienne
00:43:01oui oui
00:43:01mais moi je salue
00:43:02les Gazaouis
00:43:03qui commencent à se révolter
00:43:05contre la mainmise
00:43:07du Hamas
00:43:07sur leur territoire
00:43:08il y a eu des manifestations
00:43:08absolument
00:43:09ça en dit long quand même
00:43:10parce qu'il faut oser manifester
00:43:12contre le Hamas
00:43:13quand on vit à Gaza
00:43:14et on a vu
00:43:15depuis quelques jours aussi
00:43:16Anne Le Hénanf
00:43:17des personnalités
00:43:18de la communauté juive
00:43:19ici en France
00:43:20dire effectivement
00:43:22ce que fait Israël
00:43:23aujourd'hui
00:43:23c'est intolérable
00:43:24il lève la voie
00:43:25contre Israël
00:43:26il dit souvent
00:43:27ça a été compliqué
00:43:28de le faire au début
00:43:28avec la montée de l'antisémitisme
00:43:30on a fait corps
00:43:31et puis là
00:43:31il est temps de parler
00:43:32est-ce que vous saluez
00:43:33aussi ces appels
00:43:35de personnalités
00:43:36imminentes
00:43:36de la communauté juive
00:43:37en France
00:43:37oui parce que c'est une souffrance
00:43:39clairement
00:43:40pour le peuple
00:43:42Gazaoui
00:43:44que c'est pas tolérable
00:43:46qu'on ne peut pas rester
00:43:47indifférent
00:43:48nous la France
00:43:49à la violence
00:43:50et donc j'entends
00:43:52les paroles
00:43:55qui s'élèvent
00:43:56je trouve que c'est
00:43:57un bon signe
00:43:58et qu'il faut les entendre
00:43:59comme je le disais
00:44:00nous on est aux côtés
00:44:02des populations civiles
00:44:04et on ne peut pas
00:44:04accepter la France
00:44:05que des populations
00:44:06soient massacrées
00:44:08de cette manière
00:44:10donc je pense
00:44:11que c'est un signe
00:44:13plutôt
00:44:13à prendre
00:44:15de manière positive
00:44:16ces paroles
00:44:16qui s'élèvent
00:44:17d'Israéliens
00:44:19ou de personnalités
00:44:21de juives
00:44:22On parle de Delphine Orvilleur
00:44:24qui est rabbine
00:44:25on parle d'Anne Sinclair
00:44:26qui disent effectivement
00:44:27oui il y a eu le 7 octobre
00:44:28mais aujourd'hui
00:44:29ce que fait Israël
00:44:30c'est une déroute politique
00:44:31une faillite morale
00:44:33est-ce que vous
00:44:34êtes d'accord
00:44:35avec ces mots ?
00:44:37Moi je suis souverainiste
00:44:38étant au Rassemblement National
00:44:40donc je ne vais pas me mêler
00:44:41de la politique intérieure
00:44:43israélienne
00:44:44effectivement
00:44:45monsieur Netanyahou
00:44:47est critiqué
00:44:47à l'intérieur
00:44:48de son pays
00:44:50par une frange importante
00:44:51de la population
00:44:52mais nous ce que l'on voit
00:44:54c'est qu'encore une fois
00:44:55Israël est le premier rempart
00:44:56contre l'islamisme
00:44:57dans cette région
00:44:58donc qu'il y ait des gens
00:45:00qui veulent faire preuve
00:45:02d'humanité
00:45:03c'est très très bien
00:45:04on pense effectivement
00:45:05à la population civile
00:45:06qui souffre
00:45:06mais pourquoi
00:45:07cette population civile souffre
00:45:08c'est parce que le Hamas
00:45:09est toujours au pouvoir
00:45:10à Gaza
00:45:10On va parler d'un autre sujet
00:45:12ici en France
00:45:14les rodéos urbains
00:45:15le député Jean-Marie Fievet
00:45:17député La République
00:45:18Ensemble pour la République
00:45:19des Deux-Sèvres
00:45:20et celle des 4 colonnes
00:45:21au micro de Stéphanie Despierre
00:45:23de Clément Perrault
00:45:24vous l'avez reconnu
00:45:25Bonjour
00:45:26Oui
00:45:27Bonjour M. Fievet
00:45:28vous allez intervenir
00:45:30tout à l'heure
00:45:30dans l'hémicycle
00:45:31sur cette question
00:45:31des rodéos urbains
00:45:32après cette agression
00:45:33violente
00:45:34dont a été victime
00:45:35un pompier
00:45:35c'était ce week-end
00:45:37Tout à fait
00:45:38je vais interroger
00:45:38le ministre de l'Intérieur
00:45:39pour savoir
00:45:39quelle action
00:45:40il componait
00:45:41contre ces délinquants
00:45:42qui aujourd'hui
00:45:43tentent d'assassiner
00:45:44carrément disons-le franchement
00:45:45d'assassiner les élus
00:45:46d'assassiner les sapeurs-pompiers
00:45:47et moi qui me suis
00:45:48un ancien sapeur-pompier
00:45:51n'importe qui
00:45:52n'importe quel citoyen
00:45:53et je trouve
00:45:53que c'est malheureusement
00:45:54aujourd'hui
00:45:55on en voit de plus en plus
00:45:55ces jeunes
00:45:56qui ont moins de 18 ans
00:45:58pour certains en plus
00:45:59qui sont délinquants
00:46:00reconnus et reconnus
00:46:02donc je pense
00:46:03qu'il est important
00:46:03aujourd'hui
00:46:04qu'on tape fort
00:46:05et qu'on tape justement
00:46:06sur ces gens-là
00:46:07qui pourrissent la vie
00:46:08disons-le franchement
00:46:08des citoyens français
00:46:10Taper fort c'est-à-dire
00:46:11qu'est-ce que vous attendez
00:46:12concrètement comme mesure ?
00:46:13Mais il faut
00:46:14dès qu'il y a des sanctions
00:46:15comme ça
00:46:15il faut bien sûr
00:46:16dans la loi c'est déjà marqué
00:46:17on peut saisir les engins
00:46:18tout de suite immédiatement
00:46:19il faut le faire
00:46:20les saisir et les vendre
00:46:22et tous ces jeunes
00:46:23il faut les sanctionner sévèrement
00:46:24en plus dans ce cas présent
00:46:25il a tenté d'assassiner
00:46:27un sapeur-pompier
00:46:28donc la loi
00:46:29contre les actions
00:46:30contre un sapeur-pompier
00:46:31elle est extrêmement importante
00:46:33et extrêmement violente
00:46:34et donc il faut absolument
00:46:35que ça soit appliqué
00:46:37et que ce jeune
00:46:38et que ces jeunes
00:46:39qui soient sanctionnés sévèrement
00:46:41pour que ça ne se reproduise plus
00:46:42que ça serve d'exemple
00:46:42pour les autres
00:46:43et qu'on empêche
00:46:44tous ces jeunes
00:46:45d'agresser
00:46:46que ce soit les agriculteurs
00:46:47que ce soit les élus
00:46:48que ce soit tous les citoyens nationaux
00:46:50et on le voit partout
00:46:50on le voit partout
00:46:51Très bien merci
00:46:52nous écouterons la réponse
00:46:54du gouvernement
00:46:54Merci à vous
00:46:55Merci beaucoup Clément Perrault
00:46:57ces rodéos urbains
00:46:58qui pourrissent
00:46:59la vie des populations
00:47:01dans chaque circonscription
00:47:02on en voit l'ENF
00:47:03Alors moi ce que je constate
00:47:07c'est qu'effectivement
00:47:07comme dit mon collègue Fievé
00:47:09la volonté
00:47:10elle est de maîtriser
00:47:12et de faire en sorte
00:47:12que ça ne se produise pas
00:47:14force est de constater
00:47:16que ça se poursuit
00:47:17ces rodéos urbains
00:47:18là on en parle beaucoup
00:47:20parce qu'effectivement
00:47:21il y a une personne détentrice
00:47:22de l'autorité publique
00:47:23un sapeur-pompier
00:47:24qui a été visé
00:47:25et on peut dire
00:47:26que c'est une tentative
00:47:27de meurtre
00:47:27mais la population
00:47:29la France
00:47:30les habitants des quartiers
00:47:32sont également des victimes
00:47:33nous au groupe Horizon
00:47:34on est clair là-dessus
00:47:35on a des propositions de loi
00:47:37qui vont dans le sens
00:47:39de manière concrète
00:47:40de ce qu'on est en droit
00:47:41d'attendre
00:47:42pour lutter contre ce fléau
00:47:44et punir ces jeunes
00:47:46la loi de Loïc Kervran
00:47:47le projet de loi Loïc Kervran
00:47:49sur l'exécution effective
00:47:51des peines
00:47:52des courtes peines
00:47:53des courtes peines
00:47:54ce garçon était
00:47:54multi-récidiviste
00:47:56il conduisait sans permis
00:47:57il était drogué
00:47:586 jours de prison
00:48:00comme il a pu le faire
00:48:02puisque c'est un multi-récidiviste
00:48:03c'est pas suffisant
00:48:04ça c'est la première chose
00:48:05Naïma Mouchour
00:48:06souhaite le rétablissement
00:48:07et le groupe
00:48:08tout anti-horizon
00:48:09souhaite le rétablissement
00:48:10des peines planchées
00:48:11c'est une autre réponse
00:48:12en cas de récidive
00:48:13notamment sur des agressions
00:48:14sur des personnes dépositaires
00:48:15de l'autorité publique
00:48:16sur les personnes dépositaires
00:48:18de l'autorité
00:48:18on est exactement
00:48:19dans ce cas là
00:48:20donc il faut agir
00:48:21Philippe Ballard
00:48:22on voit les propositions
00:48:23du groupe Horizon
00:48:24là le gouvernement dit
00:48:25par exemple
00:48:25il faut changer de stratégie
00:48:27en zone gendarmerie
00:48:28il n'y a pas de poursuite
00:48:29quand la police
00:48:30la gendarmerie
00:48:31constate des rodéos urbains
00:48:32là le ministre de l'intérieur
00:48:33a dit poursuite systématique
00:48:35mais est-ce que ça ne fait pas
00:48:36prendre des risques
00:48:37alors aux personnes
00:48:38qui conduisent
00:48:39ces motos
00:48:39ces rodéos
00:48:40mais aux policiers
00:48:41aux gendarmes
00:48:42aux forces de l'ordre
00:48:42elles-mêmes
00:48:43est-ce que la bonne technique
00:48:44c'est ça
00:48:44c'est d'aller au contact
00:48:45alors il n'y a pas
00:48:46qu'en zone gendarmerie
00:48:47vous savez qu'en Ile-de-France
00:48:48par exemple
00:48:48la préfecture de police
00:48:49de Paris
00:48:50autorise la poursuite
00:48:52mais vous sortez
00:48:53de ce périmètre
00:48:54donc c'est Paris
00:48:55Seine-Saint-Denis
00:48:56Val-de-Marne
00:48:57Haut-de-Seine
00:48:57un rodéo
00:48:58qui commence en Seine-Saint-Denis
00:48:59qui se finit dans le Val-d'Oise
00:49:00là dans le Val-d'Oise
00:49:01on ne peut plus poursuivre
00:49:02bon
00:49:02deuxième point
00:49:03nous avons déposé
00:49:04une proposition de loi
00:49:05c'est mes collègues
00:49:07Odoul
00:49:07et Jacob Eli
00:49:09pour
00:49:10comme au Royaume-Uni
00:49:12autoriser le contact
00:49:13alors
00:49:14évidemment
00:49:15avec des personnels
00:49:16formés
00:49:17au Royaume-Uni
00:49:18les rodéos
00:49:19ont baissé
00:49:20d'un tiers
00:49:20aller au contact
00:49:21oui oui bien sûr
00:49:22et puis là
00:49:23et ça a été rappelé
00:49:23par ma collègue
00:49:24il y a quelques instants
00:49:25au risque
00:49:25alors
00:49:25c'est peut-être
00:49:27parfois des multirécidivistes
00:49:28mais au risque
00:49:29de créer
00:49:30des blessures
00:49:31très graves
00:49:31oui mais
00:49:33à Evian
00:49:35il y a eu un blessé
00:49:36très grave
00:49:36donc il faut savoir
00:49:38prendre des risques
00:49:38et ça a été rappelé
00:49:39il a fait 6 jours de prison
00:49:41il avait été condamné
00:49:41à 18 mois de prison
00:49:43voilà
00:49:44est-ce que c'est normal ?
00:49:45Non
00:49:45Anne Le Hénan
00:49:46sur cette volonté
00:49:48des poursuites
00:49:49voire même
00:49:49comme le dit
00:49:50l'Assemblée nationale
00:49:50d'aller au contact
00:49:52on voit qu'une poursuite
00:49:54c'est pas forcément
00:49:55comme dans les films
00:49:56c'est pas maîtrisé
00:49:57il peut y avoir aussi
00:49:58des gens qui traversent
00:49:59il peut y avoir d'autres gens
00:50:00est-ce que ça fait prendre
00:50:01aussi des dangers
00:50:01aux forces de l'ordre
00:50:03à la population
00:50:04qui traverse la route
00:50:05sans rien avoir à demander ?
00:50:06Il faut protéger déjà
00:50:07les forces de sécurité
00:50:08on n'empêche pas
00:50:10des rodéos urbains
00:50:11les gendarmes
00:50:12les policiers
00:50:12s'en mettent parfois
00:50:13en danger
00:50:14leur propre vie
00:50:14il est inenvisageable
00:50:15qu'on mette en danger
00:50:16les services de sécurité
00:50:18donc il faut le faire
00:50:19dans un cadre bien
00:50:20bien encadré
00:50:21bien strict
00:50:22et puis
00:50:23effectivement
00:50:24de la prévention
00:50:25je pense que le rôle
00:50:26des communes également
00:50:27la proximité
00:50:27avec les acteurs
00:50:28dans les quartiers
00:50:29avec la jeunesse
00:50:31sont essentiels
00:50:32donc à la fois
00:50:34il faut de la répression
00:50:34il faut donner plus de moyens
00:50:36aux forces de sécurité
00:50:38pour canaliser ces excès
00:50:40mais également
00:50:41il ne faut pas négliger
00:50:42l'investissement
00:50:43auprès des populations
00:50:44de jeunes
00:50:45dans ces quartiers
00:50:47puisque en fait
00:50:48ils le font aussi
00:50:49parce que c'est un amusement
00:50:50et il y a des mineurs
00:50:52donc il faut vraiment
00:50:54prendre ce sujet au sérieux
00:50:55Philippe Ballard
00:50:55est-ce que vous
00:50:56dans votre circonscription
00:50:57il y en a beaucoup
00:50:57de ces rodéos urbains
00:50:58et que dites-vous
00:50:59sur punition
00:51:00mais aussi peut-être
00:51:01prévention
00:51:02auprès de ces jeunes
00:51:03alors oui
00:51:03évidemment
00:51:04ma circonscription
00:51:06est touchée
00:51:06que ce soit en zone urbaine
00:51:07ou en zone rurale
00:51:08d'ailleurs
00:51:08parce que c'est un phénomène
00:51:09qui se développe
00:51:11quand on voit
00:51:13par exemple
00:51:13le profil
00:51:14du mis en cause
00:51:15pour ce qui s'est passé
00:51:16il y a quelques jours
00:51:18enfin 19 ans
00:51:19visiblement
00:51:20il est complètement sorti
00:51:21des radars
00:51:22de l'école
00:51:23de Pôle emploi
00:51:25enfin ce sont des gens
00:51:26donc on peut avoir
00:51:27oui prévention
00:51:28mais il ne faut pas être
00:51:28dans le monde
00:51:28des bisounours non plus
00:51:29c'est déjà la répression
00:51:31et puis effectivement
00:51:32parallèlement
00:51:32on peut faire la prévention
00:51:33mais qu'est-ce qu'on va leur dire
00:51:34ne roulez pas trop vite
00:51:35ne fumez pas des pétards
00:51:36en conduisant
00:51:37ne buvez pas de l'alcool
00:51:38avant de conduire
00:51:39peut-être qu'ils se mettent en danger
00:51:39eux-mêmes aussi
00:51:41qui peuvent mettre en danger
00:51:42des familles
00:51:43c'est grave
00:51:43oui
00:51:44prévention d'accord
00:51:46mais enfin
00:51:46ce n'est pas le monde
00:51:47des bisounours non plus
00:51:47pour le rassemblement national
00:51:48on n'est pas dans le monde
00:51:49des bisounours
00:51:50ce n'est pas la prévention
00:51:51qu'il faut
00:51:52c'est la répression
00:51:53effectivement
00:51:54comme vous le disiez
00:51:55il y a des propositions
00:51:56de loi qui passent
00:51:56et on en parle encore
00:51:57beaucoup de ces rodéos urbains
00:51:58le gouvernement a bien du mal
00:52:00à endiguer le problème
00:52:01oui
00:52:02il y a aussi le fait
00:52:03qu'en fait
00:52:03on peut arrêter des jeunes
00:52:04on peut les arrêter
00:52:06et ne pas seulement
00:52:08les mettre
00:52:08je dirais
00:52:09en accompagnement
00:52:10mais les incarcérer
00:52:12on peut mettre en avant
00:52:13le fait qu'il n'y a pas
00:52:13assez de place en prison
00:52:14il y a un plan prison
00:52:15donc il faut
00:52:16je pense
00:52:17c'est une approche
00:52:18globale
00:52:19il faut prendre
00:52:20ce sujet à bras le corps
00:52:21de manière globale
00:52:22sur tous ces aspects
00:52:23y compris la prévention
00:52:24comme je l'ai dit
00:52:26la justice
00:52:27l'intérieur
00:52:29voilà
00:52:30c'est un sujet global
00:52:32et puis l'éducation
00:52:33la loi de Gabriel Attal
00:52:35sur la punition
00:52:36beaucoup plus sévère
00:52:37aussi des mineurs
00:52:38justice des mineurs
00:52:38qui arrive dans les missiles
00:52:39juste après la relation
00:52:40il y a tout un arsenal
00:52:41qui est en train
00:52:41d'être mis en place
00:52:42nous on appelle
00:52:43de nos voeux
00:52:43que ce soit rapidement
00:52:44mis en place
00:52:45pour répondre
00:52:45à la fois à faire du répressif
00:52:47mais aussi du préventif
00:52:48tout un arsenal
00:52:48qui prend du temps
00:52:49le garde des Sceaux
00:52:50dit par exemple
00:52:51saisie automatique
00:52:52des véhicules
00:52:53vente ou destruction
00:52:54mais c'était rappelé
00:52:55par le collègue
00:52:57qui va poser la question
00:52:57c'est déjà prévu
00:52:58et pourquoi ça se fait pas
00:53:00c'est ça la vraie question
00:53:01mais là ça rejoint
00:53:01alors là c'est de la politique
00:53:03mais monsieur Darmanin
00:53:04quand il nous dit
00:53:05il n'y a plus de zone
00:53:06où on se sent en sécurité
00:53:07en France
00:53:08c'est son bilan
00:53:08de 4 ans au ministère
00:53:09de l'intérieur
00:53:10donc il y a les propos
00:53:11et les actes
00:53:12et les français ont très bien
00:53:13jugé et compris
00:53:14ce qui se passait
00:53:15avec ce gouvernement
00:53:16depuis 7 ans
00:53:17Anne Le Hénanf
00:53:18sur Gérald Darmanin
00:53:19Bruno Rotaio
00:53:19qui parle beaucoup
00:53:20et dans les faits
00:53:21le rassemblement national
00:53:22voit pas beaucoup d'actes
00:53:24peut-être que pour le rassemblement national
00:53:25ça va pas assez vite
00:53:26mais dire qu'il ne se passe rien
00:53:27c'est faux
00:53:28après le temps législatif
00:53:29n'est pas le même
00:53:30que le temps d'application
00:53:32il faut du temps
00:53:33il faut pas qu'on mette trop de temps
00:53:34mais dire qu'il y a de l'inaction
00:53:36c'est archi faux
00:53:37c'est un sujet
00:53:38qu'on a vraiment pris
00:53:39à bras le corps
00:53:40et que ce soit
00:53:40le ministre de la justice
00:53:41ministre de l'intérieur
00:53:43les deux sont alignés
00:53:44sur le fait qu'il faille
00:53:45rapidement trouver des solutions
00:53:47et ils sont en train
00:53:48de les mettre en oeuvre
00:53:49et avec notre soutien
00:53:50Anne Le Hénanf
00:53:51Philippe Ballard
00:53:51merci beaucoup
00:53:52d'avoir participé
00:53:53à cette émission
00:53:54on va faire un détour
00:53:54celle des 4 colonnes
00:53:55un duplex avec la députée
00:53:57Sandrine Jossot
00:53:58députée
00:53:58Les Démocrates de Loire-Atlantique
00:54:00qui a rendu
00:54:01une mission gouvernementale
00:54:02sur la soumission chimique
00:54:04Stéphanie Despierre
00:54:05Sandrine Jossot
00:54:06vous avez rendu ce rapport
00:54:07au gouvernement
00:54:07la ministre a déjà
00:54:09annoncé une forme
00:54:10de soutien
00:54:10une campagne
00:54:11de sensibilisation
00:54:12qu'est-ce que vous voulez
00:54:13alors demander
00:54:13cet après-midi
00:54:14au gouvernement
00:54:15cet après-midi
00:54:16je vais demander
00:54:16au gouvernement
00:54:17de conforter
00:54:18les 15 premières mesures
00:54:20recommandées
00:54:21dans mon rapport
00:54:22et puis je vais aussi
00:54:23demander à la ministre
00:54:24Aurore Berger
00:54:25comment elle va s'emparer
00:54:27en fait
00:54:28de toutes les mesures
00:54:29c'est-à-dire
00:54:30des 50 propositions
00:54:31de ce rapport
00:54:32si vous choisissiez
00:54:33deux mesures prioritaires
00:54:35quelles seraient-elles
00:54:36la première serait
00:54:38une grande campagne nationale
00:54:40tout publique
00:54:41pour mieux connaître
00:54:43la soumission chimique
00:54:44et avoir des meilleurs réflexes
00:54:46pour notre société
00:54:47pour qu'on ait tous
00:54:48la possibilité
00:54:49d'adapter
00:54:50en fait
00:54:50aux situations
00:54:51des comportements
00:54:52qui vont aider
00:54:53à une sorte
00:54:54d'accès
00:54:55aux preuves
00:54:56Vous parlez aussi
00:54:57dans votre rapport
00:54:58des prélèvements
00:54:59après des soupçons
00:55:01de soumission chimique
00:55:02vous demandez
00:55:02à ce qu'ils soient
00:55:03remboursés
00:55:04c'est ça
00:55:04expliquez-nous
00:55:05Parfois
00:55:06il faut comprendre
00:55:07aussi que
00:55:08les victimes
00:55:08de soumission chimique
00:55:09n'ont pas la force
00:55:11n'ont pas non plus
00:55:13la possibilité
00:55:15de porter plainte
00:55:16immédiatement
00:55:17pour deux raisons
00:55:18cette situation
00:55:20en fait
00:55:21les vulnérabilise
00:55:22extrêmement
00:55:23et puis c'est une grande
00:55:24trahison
00:55:24donc pour prendre en compte
00:55:26la temporalité
00:55:27des victimes
00:55:27il faut leur permettre
00:55:29d'avoir
00:55:30un accès
00:55:31à des analyses
00:55:32de sang
00:55:32et d'urine
00:55:33qui permettent
00:55:35tout simplement
00:55:36d'être gratuits
00:55:37pour que cet accès
00:55:38soit gratuit
00:55:39ensuite
00:55:40elles pourront
00:55:41regarder
00:55:42les résultats
00:55:43et avec ces résultats
00:55:45aller porter plainte
00:55:45ça favorisera
00:55:46si vous voulez
00:55:47la possibilité
00:55:48d'avoir des preuves
00:55:50et de porter plainte
00:55:51et surtout
00:55:51d'encourager
00:55:52les victimes
00:55:53à le faire
00:55:54Dans votre rapport
00:55:55j'ai trouvé
00:55:56qu'il y avait aussi
00:55:56un point intéressant
00:55:57vous soulignez
00:55:57qu'il faut se méfier
00:55:58des autotests
00:55:59qui sont vendus
00:56:00en pharmacie
00:56:01il existe
00:56:01donc des tests
00:56:02pour s'autotester
00:56:03en cas de suspicion
00:56:04de soumission chimique
00:56:04pourquoi vous êtes prudente
00:56:05là-dessus ?
00:56:07Pour avoir
00:56:08des résultats sérieux
00:56:10inattaquables
00:56:11par exemple
00:56:12à la barre
00:56:12d'un tribunal
00:56:13la seule solution
00:56:15c'est
00:56:17les prélèvements
00:56:17biologiques
00:56:18c'est-à-dire
00:56:19les prélèvements
00:56:19de sang
00:56:20et d'urine
00:56:21le plus rapidement
00:56:22possible
00:56:23dans les heures
00:56:23qui suivent
00:56:25la soumission chimique
00:56:26les tests
00:56:27qui peuvent être vendus
00:56:28par exemple
00:56:29en vente libre
00:56:31dans les pharmacies
00:56:31ne donnent pas
00:56:33des résultats
00:56:34fiables
00:56:35et quelque part
00:56:36en fait
00:56:37c'est un peu
00:56:37un leurre
00:56:38pour les victimes
00:56:39donc il faut y faire
00:56:39très attention
00:56:40On en parlait
00:56:41d'une grande campagne
00:56:42de sensibilisation
00:56:43si il y a un message
00:56:45que doit porter
00:56:45cette campagne
00:56:46ce serait quoi
00:56:47en une phrase ?
00:56:48C'est que nous devons
00:56:49tous être des alliés
00:56:51pour endiguer
00:56:52ce phénomène
00:56:53qui est vraiment
00:56:54une urgence
00:56:55de santé publique
00:56:56Merci beaucoup
00:56:57Merci beaucoup
00:57:01Stéphanie Despierre
00:57:02Nous sommes à
00:57:031 minute 30
00:57:0445
00:57:04Regardez le compteur
00:57:05qui s'affiche sur notre
00:57:06écran de la séance
00:57:07des questions au gouvernement
00:57:08ici dans la salle
00:57:09des pas perdus
00:57:09tout est prêt
00:57:10pour accueillir
00:57:11la présidente de l'Assemblée
00:57:12avant cela on vous retrouve
00:57:13Marco Pommier
00:57:14vous êtes vous dans la cour
00:57:15d'honneur de l'Assemblée nationale
00:57:16et vous allez nous dire
00:57:17le menu de cette séance
00:57:18de questions au gouvernement
00:57:19Oui avec plusieurs questions
00:57:23du camp présidentiel
00:57:24et de la droite
00:57:25sur l'agression
00:57:26d'un pompier
00:57:27ce week-end
00:57:28à Evian-les-Bains
00:57:29renversé
00:57:29lors d'un rodéo urbain
00:57:31alors que les soldats du feu
00:57:32sont de plus en plus
00:57:33victimes de violences
00:57:35sur le volet social
00:57:36la gauche
00:57:37va interpeller
00:57:38le gouvernement
00:57:38sur ArcelorMittal
00:57:40le groupe sidérurgiste
00:57:41veut supprimer
00:57:42plus de 600 postes
00:57:44faut-il nationaliser
00:57:45ArcelorMittal
00:57:46c'est la question
00:57:47qui agite
00:57:48le débat
00:57:49à noter aussi
00:57:50cette question
00:57:50du groupe communiste
00:57:51Et voilà
00:57:58Marco
00:57:58on n'a plus de son
00:57:59question du groupe communiste
00:58:01sur la question
00:58:01à Gaza
00:58:02la reconnaissance
00:58:03de l'état palestinien
00:58:04et la situation
00:58:05dans la bande
00:58:05de Gaza
00:58:06ça c'est pour la séance
00:58:07des questions au gouvernement
00:58:08l'exécutif
00:58:09François Bayrou
00:58:10et Emmanuel Macron
00:58:11et bien c'est une heure
00:58:12regardez sur ces images
00:58:13François Bayrou
00:58:14qui arrive
00:58:14et c'est une semaine cruciale
00:58:15pour le premier ministre
00:58:16Stéphanie Despierre
00:58:17de pied ferme
00:58:19à l'Assemblée
00:58:19pour les questions
00:58:20au gouvernement
00:58:21cet après-midi
00:58:21et demain
00:58:22mais surtout
00:58:23demain
00:58:23en fin de journée
00:58:24à 17h
00:58:24parce qu'il va être
00:58:25auditionné
00:58:26par les députés
00:58:27de la commission
00:58:27d'enquête
00:58:28sur l'affaire
00:58:28Betaram
00:58:29vous le savez
00:58:30les députés
00:58:31veulent savoir
00:58:31si François Bayrou
00:58:32quand il était
00:58:33ministre de l'éducation
00:58:34était au courant
00:58:35des violences
00:58:36qui ont eu lieu
00:58:36dans cet établissement
00:58:38du sud-ouest
00:58:39ces dernières semaines
00:58:39il s'est défendu
00:58:40mais parfois
00:58:41de manière assez floue
00:58:42même ses propres troupes
00:58:44avait trouvé
00:58:44que ce n'était pas
00:58:45très clair
00:58:46il s'est préparé
00:58:47et demain
00:58:48il répondra
00:58:48à toutes les questions
00:58:49il dira
00:58:49toute la vérité
00:58:50explique son entourage
00:58:51Merci beaucoup
00:58:54Stéphanie Despierre
00:58:56et pour nos fidèles
00:58:57téléspectateurs
00:58:58je vous donne le programme
00:58:59demain
00:58:59puisque François Bayrou
00:59:00est auditionné
00:59:01sur l'affaire Betaram
00:59:02de 9h à 11h
00:59:03émission spéciale
00:59:04et puis on se retrouve
00:59:05à 16h45
00:59:06justement quelques minutes
00:59:08avant l'audition
00:59:08du Premier ministre
00:59:09on se retrouvera
00:59:10évidemment pour la séance
00:59:11des questions
00:59:11du gouvernement
00:59:12entre ça
00:59:13mais place à la séance
00:59:14du mardi
00:59:15la garde républicaine
00:59:17est en place
00:59:17dans cette salle
00:59:18des pas perdus
00:59:19les visiteurs
00:59:20sont nombreux
00:59:20et les téléphones
00:59:22sont sortis
00:59:23pour immortaliser
00:59:24le passage
00:59:25de la présidente
00:59:26de l'Assemblée nationale
00:59:27Yael Broun-Pivet
00:59:28va traverser
00:59:29cette salle
00:59:30des pas perdus
00:59:30elle se rendra
00:59:31ensuite en séance
00:59:32pour cette séance
00:59:34des questions
00:59:34au gouvernement
00:59:35du mardi
00:59:36ArcelorMittal
00:59:38Gaza
00:59:38de nombreux thèmes
00:59:40seront évoqués
00:59:41par le gouvernement
00:59:42François Bayrou
00:59:43qu'on a vu arriver
00:59:43il y a quelques instants
00:59:44par la cour d'honneur
00:59:45sera évidemment présent
00:59:47et on peut imaginer
00:59:48qu'à l'Assemblée nationale
00:59:49il aura aussi en tête
00:59:50son audition
00:59:51demain
00:59:52par la commission
00:59:53d'enquête
00:59:54sur la prévention
00:59:54des violences scolaires
00:59:55dans les établissements
00:59:56évidemment
00:59:57il s'agira pour lui
00:59:58de répondre aux accusations
01:00:00autour de l'affaire
01:00:00Betaram
01:00:01mais place à la séance
01:00:02des questions au gouvernement
01:00:03la présidente va entrer
01:00:25dans quelques instants
01:00:27dans l'hémicycle
01:00:28de l'Assemblée nationale
01:00:29s'installer au perchoir
01:00:30et ouvrir
01:00:31la séance
01:00:32des questions
01:00:33au gouvernement
01:00:33ce mardi
01:00:34on parlera
01:00:35de la situation
01:00:36d'ArcelorMittal
01:00:37alors que
01:00:37plusieurs députés
01:00:39ont reçu
01:00:39des salariés
01:00:40du groupe
01:00:41ArcelorMittal
01:00:42ils feront écho
01:00:43de leurs revendications
01:00:44dans l'hémicycle
01:00:45il sera aussi question
01:00:45des rodéos urbains
01:00:46après
01:00:47l'agression
01:00:48d'un pompier
01:00:49à la suite
01:00:50d'un rodéo urbain
01:00:51et situation internationale
01:00:52à Gaza
01:00:53bonne séance
01:00:53va être reposée par
01:00:54de trois
01:00:55t'inco
01:01:09sur
01:01:09ici

Recommandations