Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30 au jeu des indices.
00:00:08Chacun a cherché hier à interpréter les premiers pas du pape Léon XIV.
00:00:13Il est apparu à la Loggia des Lébénédides d'Ioni avec le camal rouge, la mosette et l'étole papale
00:00:21comme un signe de restaurer la tradition quand François était venu tout de blanc vêtu.
00:00:26Il y a ce nom, Léon, qui inscrit son pontificat dans une continuité.
00:00:32Quand François avait créé une nouvelle lignée, Robert Francis Prévost, né sous le signe de la Vierge, 69 ans, 266e successeur de Saint-Pierre,
00:00:43premier pape made in USA, élu lors du quatrième tour de scrutin, inconnu, des vaticanistes qui sont au sacré collège,
00:00:51ce que les sondages sont à l'Elysée. Jamais le nom de Prévost sorti parmi les candidats à diriger l'église de Rome.
00:00:59Au jeu des indices, chacun regarde son visage, observe ses gestes, écoute ses premiers mots
00:01:04et un premier sentiment apparaît à défaut d'une première opinion.
00:01:08Voici un homme qui paraît réservé, tout en retenu, sans démonstration de joie particulière.
00:01:14Quel pape sera l'ex-missionnaire parti pour le Pérou afin de porter la bonne parole ?
00:01:21Aura-t-il cette volonté d'évangéliser, urbi et orbi ?
00:01:26Le mal ne l'emportera pas, a dit Léon XIV.
00:01:30Je veux retenir cette première phrase comme une promesse et une espérance.
00:01:36Le mal ne l'emportera pas.
00:01:38Il est 9h, Marine Sabourin.
00:01:40Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:53La journée du pape Léon XIV, tout juste nommé, débute ce matin à 11h.
00:01:58Il est attendu pour une messe de clôture du conclave dans la chapelle Sixtine.
00:02:02Dimanche à midi, il adressera une prière à la Vierge Marie dans la lodgère de la basilique Saint-Pierre.
00:02:07Enfin lundi, le souverain pontife rencontrera tous les journalistes qui ont couvert ce conclave.
00:02:12Après les incidents qui ont éclaté en marge du match qui opposait, le PSG Arsenal, mercredi soir, le préfet de police de Paris, annonce plus d'une cinquantaine d'interpellations.
00:02:22Selon nos informations, 5 personnes ont été présentées à un juge hier soir et 8 gardes à vue ont été prolongées.
00:02:29Et puis ces deux manifestations interdites à Paris demain.
00:02:32L'une à l'appel du comité du 9 mai groupe classé à l'ultra droite, la seconde baptisée manifestation antifascisme et antiracisme.
00:02:40Décision prise par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, qui évoque un risque de violence sur la voie publique.
00:02:47Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Pascal.
00:02:48Merci Marine Sabourin, Rachel Kahn est avec nous ce matin, Eric Revelle, Philippe Bilger, Thomas Bonnet, Christophe Dickès, historien pour l'église, ce que le monde lui doit, c'est aux éditions Perrin.
00:03:02Et puis Mgr Patrick Chauvet, ancien archi-prêtre de Notre-Dame de Paris, que vous connaissez.
00:03:07Bonjour Monseigneur, le mal ne l'emportera pas.
00:03:12Voici une phrase forte, mais le mal, hélas, aujourd'hui, il est présent sur cette planète.
00:03:21Il ne l'emportera pas, mais est-ce qu'il l'emporte parfois ?
00:03:24Ah, il l'emporte parfois, c'est pour ça que le pape va se battre.
00:03:29Le mal ne l'emportera pas.
00:03:30Voilà une belle devise, en tout cas, de l'espérance, et qui donne un petit peu, j'allais dire, la force de son entrée dans son pontificat.
00:03:41C'est son programme, c'est-à-dire que là où la haine abonde, lui, il croit, comme moi d'ailleurs, et comme vous, que l'amour surabonde.
00:03:50Vous allez me dire, c'est de la folie ou une naïveté.
00:03:54Je ne pense pas que ça soit une naïveté.
00:03:56Je pense que là, il y a une vérité théologique.
00:03:58Et il a dit aussi, il a parlé du désarmement, mais il faut peut-être que nous, on désarme aussi.
00:04:08On arrive avec notre orgueil, avec ce que nous sommes, l'Europe est là, et voilà.
00:04:14Et peut-être que le Seigneur est en train de dire « désarme », car ça sera dans la fragilité que nous serons forts.
00:04:23Ça, c'est notre ami Saint-Paul.
00:04:25Et le pape s'inscrit, heureusement d'ailleurs, dans l'enseignement polinien.
00:04:33Je trouve que les premiers pas, ou les premières paroles plutôt, c'est d'abord un attachement au Christ.
00:04:42Ça ne m'étonne pas venant d'un pape.
00:04:45Je trouve aussi que ce qui est extraordinaire, c'est un spirituel, un augustinien.
00:04:52Et donc, on aura peut-être l'occasion de reparler de Saint-Augustin.
00:04:55Mais voilà, il est pasteur d'âme, comme était Saint-Augustin, et grand théologien parce que c'est un contemplatier.
00:05:03Et la contemplation, c'est vraiment la théologie en actes.
00:05:09C'est-à-dire qu'on contemple et ensuite on écrit, avant même de faire quelque chose de purement intellectuel, que personne ne comprend d'ailleurs.
00:05:17Est-ce une homélie ?
00:05:19Est-ce une homélie ?
00:05:21Moi, ce que je viens de dire, ben oui, c'est un peu une homélie.
00:05:23Je ne peux pas m'en empêcher.
00:05:27Mais avouez qu'elle est courte.
00:05:31Oui.
00:05:32Ah, merci.
00:05:33Mais elle est excellente, si vous me permettez.
00:05:37Des images, précisément, que nous a donné le Vatican, pour tout vous dire.
00:05:41Les premières images du Vatican, juste après l'élection.
00:05:45Donc, ces images qui resteront pour la postérité.
00:05:51Je ne sais pas s'il y a du son, d'ailleurs.
00:05:52Je demande à Marine Lançon.
00:05:57Voilà.
00:05:58Voilà.
00:05:59C'est intéressant.
00:06:00Donc, c'est des images qui ont suivi, qui ont été tournées, bien sûr, par les caméras du Vatican.
00:06:08Est-ce que c'est la chapelle des larmes dans laquelle...
00:06:11C'était la chapelle Pauline.
00:06:13C'était la chapelle Pauline.
00:06:14La chambre des larmes.
00:06:16La chambre des larmes.
00:06:17La chambre des larmes.
00:06:17C'est une souvestie.
00:06:18Et à gauche, quand on contemple la fresque de Michel-Ange, elle est sur la gauche.
00:06:25Donc, ces premières images.
00:06:26On peut les revoir, d'ailleurs.
00:06:27Parce qu'on n'a peut-être pas vu les premières images.
00:06:30Tellement elles sont fortes.
00:06:31Parce que ce sont des moments tout à fait intéressants.
00:06:36Ce moment-là, je le trouve très très fort avec le tableau de Michel-Ange, le jugement dernier et ce pape.
00:06:46Alors, c'est pas d'ailleurs...
00:06:49Je disais tout à l'heure, chacun cherche les indices.
00:06:51Lorsque vous avez vu le camaille rouge, Mgr Chauvet et Christophe Dicquès.
00:06:57Lorsque vous avez vu ce camaille rouge.
00:06:58Lorsque vous avez vu cette étole qui était en rupture avec l'arrivée de François.
00:07:04Je ne sais pas si vous avez décodé, trouvé un signe là-dedans.
00:07:08Où est-ce qu'il faut être prudent ?
00:07:09Non, c'est évident.
00:07:11C'est une volonté quand même de récupérer une forme de cérémonial que refusait le pape François.
00:07:18Ce qui était son choix.
00:07:20Il y a vraiment trois surprises.
00:07:21La première, c'est la rapidité de l'élection.
00:07:24L'élection la plus rapide après Pi XII en 1939, trois tours de scrutin.
00:07:28Benoît XVI, quatre tours de scrutin.
00:07:30Là, on a à nouveau quatre tours de scrutin.
00:07:31Un Américain, vous savez, depuis que l'Amérique domine le monde, c'est-à-dire depuis après la Grande Guerre,
00:07:37on dit qu'il ne faut pas un pape américain.
00:07:39Or, ils ont élu un pape américain, j'y reviendrai.
00:07:41Or, c'est un pape américain, mais...
00:07:43Mais alors, justement...
00:07:44Ce qui a passé beaucoup de temps au Pérou, notamment.
00:07:48C'est ce qu'on appelle, pardonnez-moi l'expression, un mouton à cinq pattes.
00:07:51C'est-à-dire que c'est un Américain...
00:07:53Je n'imaginais pas cette comparaison.
00:07:54De parents européens et ayant eu un ministère en Amérique du Sud.
00:08:01Intellectuel, mais en même temps proche des pauvres.
00:08:05Évêque de terrain, mais aussi homme de curie.
00:08:08Et tout cet ensemble fait qu'il a, au fond, coché toutes les cases d'après les cardinaux.
00:08:15L'âge moyen d'un pape, à l'époque contemporaine, c'est 68 ans.
00:08:19Lui, il a 69 ans, ou il va avoir...
00:08:21Il est sur le point d'avoir 69 ans.
00:08:23Donc, il est dans cette moyenne.
00:08:26Moi, je retiens surtout que c'est un homme du droit.
00:08:28Il est docteur en droit canon.
00:08:30Qu'est-ce que ça signifie ?
00:08:32Le fait, d'ailleurs, qu'il ait lu son texte, c'est un indicateur.
00:08:36La communication du pape François était très improvisée, complètement même improvisée.
00:08:42Lui, il a souhaité écrire son texte.
00:08:44Je pense que sa communication sera plus maîtrisée.
00:08:47Homme du droit, conciliateur, qui prend en compte toutes les positions, et puis ensuite, qui décide.
00:08:53Adrien Fontenot, je vous propose de voir les premiers gestes, premiers pas, premiers mots du pape.
00:09:00L'annonce est tombée à 19h13.
00:09:03Habemus papam.
00:09:08Le cardinal Dominique Mamberti annonce le nom du nouveau pape.
00:09:11Et c'est l'américain Robert Francis Prévost.
00:09:1469 ans qui est élu.
00:09:18Que la paix soit avec vous tous.
00:09:23A toutes les personnes, où qu'elles soient, à tous les peuples, à toute la terre.
00:09:29La paix.
00:09:30Que la paix soit avec vous.
00:09:33Des premiers mots pour la paix, avant une adresse particulière à ses électeurs et son prédécesseur.
00:09:38Je veux également remercier tous mes confrères cardinaux qui m'ont choisi pour être le successeur de Pierre.
00:09:49Permettez-moi de donner cette même bénédiction.
00:09:57Dieu aime tout le monde.
00:09:59Le mal ne prévaudra pas.
00:10:03Nous sommes tous dans les mains de Dieu.
00:10:05Robert Francis Prévost devient le 267e pape de l'histoire.
00:10:11Le premier américain souverain pontife.
00:10:14Son nom désormais, Léon XIV.
00:10:16Émeric Pourbet est avec nous en direct de Rome.
00:10:19Et je le remercie une nouvelle fois.
00:10:21Cher Émeric, il y a eu un moment hier de, comment dire, un moment étonnant.
00:10:28Lorsque sur la loggia, le cardinal est arrivé pour donner le nom du pape.
00:10:35Personne ne savait qu'il était, chacun cherchait à savoir de qui on parlait.
00:10:43Il y a eu quelques secondes comme cela où on ne savait pas précisément qui était élu pape.
00:10:50Et puis ce pape qui est, je disais, pape made in USA, pape américain, pour la première fois.
00:10:57Vous avez pu échanger, j'imagine, avec des fidèles depuis hier soir.
00:11:01Comment est perçu, comment est reçu ce pape américain ce matin à Rome ?
00:11:05Oui, bonjour Pascal, effectivement.
00:11:11Alors écoutez, pour l'instant, d'abord, les fidèles, ils sont, comme les journalistes, peut-être un peu moins encore informés.
00:11:17Et donc, ils n'ont pas tout le background, si vous me permettez cette expression anglophone, de circonstance, sur le cardinal Prévost, le pape Léon XIV.
00:11:27En revanche, ce qu'ils ont perçu, c'est d'abord une image, une image d'un pape qui incarnait sa fonction, sa charge, notamment par ses habits liturgiques.
00:11:39Vous avez parlé du camaï, vous avez parlé de l'étole, qu'il avait repris alors que le pape François ne l'avait pas fait.
00:11:45Ce sont des petits signes, mais des signes importants. Et puis, il y avait ce sourire, il y avait cette discrétion de l'homme qu'il est, mais qui, à la fois, est humble, en tout cas d'après ce qu'on peut percevoir,
00:11:59et en même temps, déterminé. Ces mots, il les avait écrits. Il a pris le temps, effectivement, d'écrire un discours qui était relativement long.
00:12:06Un discours aussi très spirituel, dans lequel, effectivement, il parle de la paix, ce sont ses premiers mots, mais aussi, tout de suite après, dans sa deuxième phrase,
00:12:16du Christ ressuscité qui apporte la paix. C'est-à-dire que, voilà, il a également demandé à la foule, aux fidèles, de prier le « Je vous salue Marie », la prière mariale par excellence, avec lui.
00:12:27Et donc, ces quelques indications donnent déjà une tonalité très spirituelle à ce pontificat qui démarre. On verra ce qu'il en sera par la suite, bien sûr.
00:12:36Mais tout cela, ce sont des images qui ont été perçues positivement par les fidèles, au-delà de la question de sa nationalité, bien sûr,
00:12:43qui compte et qui va être commentée. Mais, en tout cas, les premières indications étaient extrêmement positives.
00:12:50Merci beaucoup, Émeric, pour deux salles, deux ambiances, après les images très fortes de Rome, le spectacle liturgique de Rome.
00:12:58Il y a parfois d'autres liturgies à Moscou, en ce moment, et vous voyez peut-être ces traditionnelles images du défilé de Moscou,
00:13:06et cette parade, les hommes ont besoin de liturgie. Alors, elle peut être très différente, bien évidemment.
00:13:16Mais ce 9 mai, tel qu'il est organisé à Moscou, est toujours un moment qui, là aussi, peut sidérer, peut fasciner.
00:13:26Et ces instants de... Je crois que c'est l'homme qui négocie, c'est le ministre de la Défense que vous voyez là,
00:13:34et qui négocie traditionnellement pour Vladimir Poutine.
00:13:38Toujours des images tout à fait étonnantes.
00:13:40Le visage est un peu moins bienveillant que l'apparition du pape.
00:13:45C'est quelque chose de parfaitement...
00:13:49Le président chinois est présent, ce qui est très important.
00:13:51Tout à l'heure, on a vu la poignée de main entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui est évidemment lourd de sens.
00:13:55Oh là oui !
00:13:58D'un côté, la paix, et de l'autre côté, c'est une démonstration de force qui est assez redoutable.
00:14:04Et puis, lorsque l'on voit la chorégraphie, les têtes qui se tournent de manière millimétrée, c'est impressionnant.
00:14:10Non mais, c'est pour ça que ces deux images, en fait, se superposent.
00:14:15Monseigneur Chauvet, je ne sais pas comment...
00:14:16Moi, je préfère, personnellement, je préfère le grégorien.
00:14:20A des cris, c'est se mettre tous à crier, vic-nous-moi, ou je ne sais pas quoi, parce que je ne connais pas le russe.
00:14:25Mais c'est une religion, le communisme était une religion.
00:14:28C'était une religion, mais oui.
00:14:30Je ne peux pas faire la douceur.
00:14:34Ce qui est fou, c'est qu'on a complètement oublié de célébrer le 9 mai la fête de l'Europe,
00:14:40avec la commémoration de la déclaration Schumann, qui est passée complètement sous les radars.
00:14:45Complètement.
00:14:46Mais d'ailleurs, je crois que Schumann, l'Église est allée vers lui, et ne l'a pas béatifiée.
00:14:53Mais en tout cas...
00:14:54Attendez, il faut du temps, vous savez.
00:14:55Oui, non mais...
00:14:56On a les paroles de la vie éternelle.
00:14:57L'Europe a été soutenue par le pape Pidouze, en fait.
00:15:02C'est un aspect du pontificat de Pidouze qu'on connaît mal.
00:15:06Donc il y avait Schumann, des Gaspéry et l'allemand Adenauer.
00:15:11Et Pidouze avait cette idée d'une restauration de l'Europe chrétienne et absolument pas l'Europe des marchands.
00:15:18Mais on est frappé quand même, Pascal, avec l'arrivée, avec l'élection de ce nouveau pape.
00:15:24Éric Revelle.
00:15:24Moi, j'ai toujours été frappé par le fait...
00:15:27Alors le Vatican, c'est un petit État, on dit la diplomatie.
00:15:29Mais en fait, regardez bien dans les grands mouvements.
00:15:31Jean-Paul II, ce qui s'est passé à l'Est ensuite.
00:15:33François, la création finalement du Sud global sous nos yeux.
00:15:37Et d'une certaine manière, ce pape américain, c'est quand même un caillou dans la chaussure de Trump.
00:15:42Au moment où Trump est l'homme le plus puissant du monde.
00:15:45Et où il peut interroger ou faire peur à d'autres.
00:15:48Et ça, ça me frappe.
00:15:49Comme si l'Église jouait les contre-balanciers ou les prédécesseurs d'une histoire en marche.
00:15:56Je ne sais pas ce que vous en pensez, Monseigneur, mais ça m'a toujours frappé.
00:15:58Oui, il y a une dimension, en tout cas géopolitique, qui est intéressante.
00:16:02Oui.
00:16:02Se dire pourquoi l'Esprit Saint...
00:16:06Moi, j'aime l'Esprit Saint.
00:16:07Il faut le mettre un peu, quand même.
00:16:09Pourquoi l'Esprit Saint est en train de basculer...
00:16:13Moi, je voudrais voir la tête du président Trump quand il va rencontrer le pape.
00:16:20Mais je ne serai pas là, malheureusement.
00:16:22Mais ça sera intéressant.
00:16:24Parce que...
00:16:25Si j'étais provocateur, je dirais qu'il s'en fiche peut-être un peu tel que je peux connaître Donald Trump.
00:16:31Mais il ne s'en fiche peut-être pas tant que ça non plus.
00:16:34D'abord, quand il est venu à Rome, quand Trump est venu à Rome,
00:16:38c'est précisément parce qu'il parlait à 70 millions d'Américains.
00:16:41Il y a 30% de catholiques.
00:16:42Donc, effectivement, ces 30% de catholiques votent.
00:16:46Et là où vous avez raison, c'est que j'imagine que ces catholiques sont influencés par ce que dit le pape.
00:16:52Donc, lorsque le pape entre en conflit avec Vance ou avec Trump,
00:16:57mais plus encore avec Vance,
00:16:59dans les tweets qu'on a pu lire ces dernières heures,
00:17:02tweets écrits par celui qui n'était encore que cardinal,
00:17:06il y avait une autoposition très forte à Vance.
00:17:08Or, Vance est le successeur de Trump.
00:17:11Et la probabilité que le pape soit encore à Rome alors que Trump n'y sera plus à Washington est sans doute forte.
00:17:21Et qu'il y aura là un match.
00:17:23Un match.
00:17:24Je ne sais pas si c'est le terme à utiliser.
00:17:26Mais en tout cas, il pourra y avoir un dialogue entre Vance et Trump.
00:17:32Et c'est là que vous avez raison.
00:17:34Peut-être Vance sera-t-il influencé pour convaincre ses propres électeurs d'entendre ce que dit Rome.
00:17:42Il y a un facteur qu'on ne souligne pas assez,
00:17:44c'est qu'il y a eu un fossé entre les catholiques américains et Rome,
00:17:48du fait des critiques du libéralisme de la part du pape François.
00:17:52Et ce fossé est à combler.
00:17:54Je pense qu'une des raisons pour lesquelles il y a eu cette élection,
00:17:57c'est précisément pour combler ce fossé avec une église qui ne cesse de se développer
00:18:04après avoir baissé plusieurs années à cause des...
00:18:07Et dans la même veine, le mal ne triomphera pas,
00:18:13mais le réalisme économique et financier des finances publiques du Vatican doit triompher.
00:18:17Pourquoi je dis ça ?
00:18:18Parce qu'une partie importante des dons du denier de Saint-Pierre proviennent des Etats-Unis, justement.
00:18:24Monseigneur, vous m'arrêtez évidemment.
00:18:26Et je pense que dans l'état actuel, où on parle d'un déficit chronique,
00:18:29de 70 millions d'euros pour les finances du Vatican,
00:18:31le fait d'avoir un pape américain, ça va peut-être permettre de regonfler ce denier de Saint-Pierre
00:18:39ou en tout cas d'avoir un afflux de dons en provenance des Etats-Unis.
00:18:42Pardonnez, c'est un peu trivial ce que je dis, mais...
00:18:44Non, pas du tout, mais ça c'est réaliste.
00:18:46Voilà, le réalisme triomphe, le mal non, mais le réalisme...
00:18:49Quand vous êtes curé d'une paroisse, vous êtes bien obligé de regarder les chiffres pour que ça tourne.
00:18:54Eh bien, quand vous êtes pape, vous avez quand même plus de 4000 salariés.
00:18:59Il faut, un, les payer à la fin du mois.
00:19:00Même si on ne les paye pas beaucoup.
00:19:03Ils sont des curés et des bonnes sœurs.
00:19:04Mais enfin quand même, mais il faut quand même les payer.
00:19:06Et puis, quand vous avez un déficit, il faut trouver quelqu'un qui puisse mettre un peu des dollars.
00:19:14Non, mais de placer l'élection de Léon XIV à l'aune des difficultés financières du Vatican,
00:19:20c'est assez osé de la part de notre ami Éric Revelle.
00:19:22Mais d'expliquer que les 133 cardinaux ont dit qu'il y a un trou dans la caisse et on va...
00:19:29Non, mais Pascal, j'espère que vous êtes sérieux.
00:19:33Parce que le pape François a beaucoup travaillé sur ces questions-là.
00:19:37Mais pour tout vous dire, il y a dix jours, et certains en sont témoins,
00:19:43certains ont fait l'analyse que vous dites là,
00:19:47et certains m'ont dit la possibilité d'un pape américain est possible pour la raison que vous venez de dire là.
00:19:52Et je me souviens avoir eu un échange avant d'entrer en plateau,
00:19:55et je crois même qu'on en avait peut-être parlé autour de cette table.
00:19:58Une des raisons de la renonciation de Benoît XVI, et on n'en a pas la preuve,
00:20:03fortement liée à cette question financière.
00:20:07Et je pense que tout est lié, comme disait le pape François.
00:20:11Et cette question du fossé que j'évoquais sur les catholiques américains et roms est réelle.
00:20:18Et la question financière a été une des conséquences de ce fossé.
00:20:22Et donc il s'agit de le combler.
00:20:24Et je suis persuadé que ça a été un des éléments, ou une des cases à cocher,
00:20:29et que c'était une bonne case, en tous les cas, pour le futur.
00:20:33Ce qui sera intéressant, évidemment, c'est de savoir quels sont les autres noms qui ont été cités.
00:20:38Ça, vous ne le saurez pas.
00:20:39Mais bien sûr que si...
00:20:40Et s'il y en a un qui le dit, il est excommunié.
00:20:43Vous n'avez pas peur, vous.
00:20:45D'être excommunié, non, pas vraiment.
00:20:48Mais que voulez-vous que je vous dise ?
00:20:51Donc on sait toujours tout, Montaigneur Chauvet.
00:20:53Oui, je sais bien, il y aura toujours...
00:20:54Parce que les hommes parlent.
00:20:55Oui, ou il leur a perdu un peu la tête, et donc on n'oubliera pas.
00:20:58On sait tout des conclaves du 20e siècle.
00:21:00On sait tout des conclaves ?
00:21:01Sauf celui, parce que la règle du secret, c'est vraiment Saint-Pudis au début du 20e siècle.
00:21:06Donc celui de 1914, Benoît XV, on ne sait rien.
00:21:09Celui de 1922, beaucoup, pas énormément, mais après on sait davantage.
00:21:14Mais par exemple...
00:21:16Mais en fait, si vous voulez, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:21:18Pour le pape François ?
00:21:19Quatre tours, oui, pour le pape François.
00:21:20On sait tout.
00:21:21Pour le pape François, pour Benoît XVI.
00:21:24On sait le décompte.
00:21:25Vous avez un nom qui est apparu, et qui est monté, monté, monté, qui montre quoi ?
00:21:28Qui montre l'importance de ce qui s'est passé avant l'entrée en conclave,
00:21:32à savoir les échanges pendant les concrétitions.
00:21:33Mais quel était l'autre nom, par exemple ?
00:21:35Quel était le dauphin du pape François ?
00:21:38Le cardinal Parolin ?
00:21:40C'était le cardinal... Non, je parle lors de l'élection de François.
00:21:44Vous dites, on sait tout du conclave.
00:21:46En fait, c'était le cardinal Scola.
00:21:49Et la conférence d'Italie a félicité le cardinal Scola
00:21:54quand l'annonce a été faite.
00:21:56Parce que tout le monde attendait le cardinal Scola.
00:21:59Et en fait, ce n'est pas le cardinal Scola qui est apparu à la Lodgia,
00:22:02c'est le cardinal Bergoglio.
00:22:04Le cardinal Scola, c'était le cardinal,
00:22:07le candidat, en quelque sorte, du pape Benoît XVI.
00:22:11Je crois que Vladimir Poutine est en train de s'exprimer, pour tout vous dire.
00:22:14Et on est en train de l'écouter.
00:22:15Et s'il dit des choses essentielles,
00:22:18nous pourrons, pourquoi pas, vous dire l'essentiel de son message.
00:22:24Je voulais vous montrer quand même un sujet sur l'alias populaire hier.
00:22:26Parce que c'est vraiment un moment important.
00:22:29Je disais à Imerick Pourbet, il y a eu un moment de flottement
00:22:32qui était perceptible.
00:22:34D'ailleurs, dans les rédactions, sur les antennes,
00:22:38avant qu'on donne le nom, il s'est passé, je ne sais pas,
00:22:4020 secondes, 30 secondes, 45 secondes, on ne savait pas.
00:22:44C'était un moment un peu d'hésitation.
00:22:45On est en train de dire quel est le nom du pape.
00:22:48De flottement.
00:22:49Et je vous propose de voir ce moment de liesse populaire avec Félix Perrault.
00:22:55Une fumée blanche, accompagnée par une foule en liesse place Saint-Pierre.
00:23:05Rapidement après l'apparition de la fumée,
00:23:07les fidèles se sont réunis devant le balcon de la basilique.
00:23:10On était à 30 minutes.
00:23:12On était dans le quartier, juste pas très loin.
00:23:14Et on a eu envie de venir partager ça ici avec tout le monde du coup.
00:23:18Le nouveau pape élu apparaît, accueilli sous un tonnerre de cris et d'applaudissements.
00:23:28Les fidèles peinent à cacher leur joie.
00:23:31C'est vraiment une grande bénédiction.
00:23:33Il est vraiment reconnaissant envers Dieu.
00:23:34L'Esprit Saint a choisi un berger exceptionnel.
00:23:37Et peu importe qui l'aide, où il vient, etc., qu'elle agit là, on l'aime.
00:23:41On a une belle grâce.
00:23:42On est très contentes.
00:23:44Aujourd'hui, on est vraiment heureux d'être là
00:23:47et de voir le nouveau pape.
00:23:49Des cris de joie, mais aussi de la ferveur,
00:23:52pour une prière commune adressée à la Vierge Marie.
00:23:56Bon, vous voyez ces images de liesse.
00:24:00Et vous entendez à l'instant le carillon d'Europe 1,
00:24:05avec notre camarade Thomas Hill, qui est là.
00:24:08Bonjour Thomas.
00:24:09Oui, je suis là, Pascal. Bonjour.
00:24:10J'imagine que vous allez parler de l'actualité vaticane.
00:24:14Bien sûr.
00:24:15On va regarder de près les audiences des éditions spéciales hier, évidemment.
00:24:19Et qui vous recevez aujourd'hui, cher ami ?
00:24:22On reçoit François Rollin, le comédien François Rollin.
00:24:25C'est le professeur Rollin ?
00:24:26Le professeur Rollin, qui a toujours quelque chose à dire.
00:24:28Ah, bien sûr.
00:24:29Mais je me souviens.
00:24:30Alors, il y a une émission.
00:24:31Il est avec vous, le professeur Rollin ?
00:24:32Pas encore, non, il arrive à 10h.
00:24:34Il y avait quelque chose qui était...
00:24:35C'était dans Merci Bernard, je crois, qu'on l'a découvert.
00:24:38Et Merci Bernard, c'était Jean-Michel Ribes.
00:24:41C'était incroyablement novateur.
00:24:44C'était avant les nuls.
00:24:45C'était drôle.
00:24:46Et là, on est en...
00:24:46Il est auteur au départ pour Merci Bernard.
00:24:48Et puis ensuite, on l'a plus vu dans Palace.
00:24:50Mais bien sûr.
00:24:51Et là, on est 83-84 avant les nuls.
00:24:54Vous voyez, ça amorce les nuls.
00:24:57Et je conseille à tout un chacun.
00:24:59Il y avait Claude Pieplus, notamment,
00:25:00qui faisait une séquence tout à fait extraordinaire dans Merci Bernard.
00:25:04Philippe Corsan.
00:25:05Je sais que vous regardez sur Madeleine, vous, c'est ça ?
00:25:07Non, je ne sais pas si ça repasse...
00:25:09Je vous remercie de dire que je regarde Madeleine.
00:25:11Mais il y avait Philippe Corsan également,
00:25:13qui était formidable.
00:25:14Eva Darlan.
00:25:16C'était des séquences tout à fait...
00:25:18Bonjour les Fauchés.
00:25:19Ça ne vous dit rien, cela ?
00:25:20Bonjour les Fauchés.
00:25:21C'était très corrosif.
00:25:24Bon, je vois que vous êtes attentifs à ce que je dis.
00:25:27Et je vous en remercie.
00:25:29Cher Thomas Hill.
00:25:30L'émission d'Europe dans une seconde.
00:25:32Et nous, nous allons marquer une pause
00:25:34et revenir avec d'autres actualités.
00:25:36Et notamment ce qui s'est passé avec les débordements à Paris.
00:25:39Et nous pourrons revenir sur les premiers pas.
00:25:43Il y a une messe, un messe à 11h.
00:25:44Oui, arrivé à l'heure.
00:25:48Non mais je vous dis ça comme ça.
00:25:50Mais par exemple, dans votre église,
00:25:52quand un fidèle arrive en retard...
00:25:54Non, je ne m'arrête pas pendant l'homélie en disant alors...
00:25:57Ça ne vous gêne pas ?
00:25:58C'est parfois un peu agaçant.
00:26:00Ce qui est agaçant, c'est parfois, vous commencez,
00:26:02c'est quasi vide.
00:26:03Oui.
00:26:04Et puis après la quête, c'est ça qui est embêtant.
00:26:08Ça se remplit bien.
00:26:09Oui, il y en a qui partent avant.
00:26:10Et après, avant la bénédiction,
00:26:12ils partent acheter le petit triangle avec le gâteau.
00:26:16Oui.
00:26:17Et donc...
00:26:18Est-ce qu'il y a des gens, par exemple,
00:26:19qui ne viennent que pour votre homélie ?
00:26:21Parce que le rituel ou la liturgie,
00:26:23les ennemis, ils veulent vous entendre.
00:26:24Ne dites pas ça parce que...
00:26:25L'humilité.
00:26:27L'humilité.
00:26:28Moi, je vais essayer d'être à l'école du pape.
00:26:31Combien dure votre homélie, généralement ?
00:26:33Sept minutes, pas plus.
00:26:36Quand vous savez, j'enseignais,
00:26:38j'ai enseigné au séminaire,
00:26:40et je disais toujours aux séminaristes,
00:26:41méfiez-vous,
00:26:42quand vous êtes en train de faire une homélie,
00:26:43si les gens, au bout de dix minutes,
00:26:46commencent à regarder leur montre.
00:26:48Oui.
00:26:49Mauvais signe.
00:26:50Oui.
00:26:51Et surtout, s'ils le mettent après à l'horaire,
00:26:53pensant que...
00:26:54Oui, alors ça, il n'y a plus de tic-tac.
00:26:56Mais il n'y a plus de tic-tac.
00:26:57Ça n'existe plus.
00:26:57Mais non tant, excusez-moi.
00:26:58Oui.
00:26:59Parce que le pape est jeune,
00:27:00mais je suis un peu plus vieux que le pape.
00:27:03Mais très peu.
00:27:03Non.
00:27:04Très peu.
00:27:04Quatre ans.
00:27:05Quatre ans plus.
00:27:06Vous faites jeune.
00:27:07Merci.
00:27:08Bon.
00:27:08La pause et on revient tout de suite.
00:27:10Soumaya Labidi est avec nous à 9h32
00:27:15qui nous rappelle les titres.
00:27:16Soumaya.
00:27:19Bonjour Pascal.
00:27:20Bonjour à tous.
00:27:21Le chauffard qui a percuté des piétons
00:27:23lors des débordements
00:27:24après la victoire du PSG
00:27:25a été placé en garde à vue
00:27:27pour délit de fuite
00:27:28et non-assistance à personne en danger.
00:27:31Information révélée ce matin
00:27:32sur notre antenne par Laurent Mouniès.
00:27:34Le préfet de police de Paris
00:27:35précise d'ailleurs
00:27:36que la victime principale
00:27:37est encore hospitalisée
00:27:38mais ces jours ne sont plus en danger.
00:27:41Les fidèles se pressent déjà
00:27:42place Saint-Pierre à Rome.
00:27:43Le pape Léon XIV
00:27:44va célébrer sa première messe
00:27:46aujourd'hui à 11h
00:27:46dans la chapelle Sixtine.
00:27:48Des paroles qui seront décortiquées
00:27:49par le monde entier
00:27:50et un événement
00:27:51que vous pourrez évidemment
00:27:52suivre en direct
00:27:53sur notre antenne.
00:27:55Et puis colonne de blindés
00:27:56et chants patriotiques
00:27:57sur la place Rouge.
00:27:58Vous découvrez les images
00:27:59de la célébration
00:28:00du jour de la victoire en Russie.
00:28:02Et depuis le début de la guerre
00:28:03en Ukraine,
00:28:04les experts s'accordent à dire
00:28:05qu'il s'agit là
00:28:06d'une opération de communication
00:28:08de la part de Vladimir Poutine
00:28:10plutôt que d'une réelle commémoration.
00:28:12Merci Sabrina.
00:28:14Birlin-Bouillet est avec nous.
00:28:16Les gardes à vie de 8
00:28:17des 45 personnes interpellées
00:28:19après la qualification du PSG
00:28:20pour la finale de la Ligue des Champions
00:28:21ont donc été prolongées.
00:28:23Cinq autres ont été déférés
00:28:24devant un magistrat.
00:28:25Je ne sais pas si certains
00:28:25passeront leur première nuit
00:28:28en prison ce soir.
00:28:31On va faire une parenthèse
00:28:32dans cette actualité romaine
00:28:34pour savoir ce qui se passe ce matin.
00:28:36Je veux peut-être qu'on voit
00:28:37avant cela le sujet
00:28:38de Célia Judas.
00:28:42Au Pérou,
00:28:43l'élection du nouveau pape
00:28:44a été célébrée par les fidèles,
00:28:47notamment à Chiclayo.
00:28:48Bon, vous aurez compris
00:28:50que ce n'était pas le bon sujet
00:28:51que je voulais vous proposer.
00:28:53Célia Judas nous reparle
00:28:56de ces débordements dans Paris.
00:29:02Sur ces images,
00:29:04un véhicule fonce dans la foule
00:29:05et blesse trois personnes
00:29:06aux abords des Champs-Elysées
00:29:08après la victoire du Paris Saint-Germain.
00:29:10Dans les colonnes du Parisien,
00:29:11le préfet de police de Paris,
00:29:13Laurent Nunez,
00:29:14évoque une possible réaction
00:29:15de panique de la part du conducteur.
00:29:18C'est manifestement un véhicule
00:29:19qui, pour se dégager,
00:29:21fonce sur les personnes face à lui.
00:29:22Une réaction de panique, sans doute.
00:29:23Le conducteur et ses passagers
00:29:25se sont enfuis
00:29:26et la voiture a été incendiée.
00:29:28Voiture incendiée, vitrine brisée.
00:29:30À partir d'une heure du matin,
00:29:31plusieurs groupes hostiles
00:29:32se sont formés
00:29:33pour commettre des dégradations.
00:29:35Ces derniers ont rapidement
00:29:38été dispersés
00:29:39par les forces de l'ordre.
00:29:41Je ne minimise pas
00:29:42les incidents,
00:29:42mais nous avons su apporter
00:29:43une réponse proportionnée
00:29:45pour éviter de gros dégâts.
00:29:46Et pour ce qui me concerne,
00:29:47je n'emploierai jamais
00:29:48le terme de chaos
00:29:49qui ne correspond pas
00:29:50à la réalité d'hier.
00:29:51À la suite de ces incidents,
00:29:53hier soir,
00:29:53cinq personnes ont été déférées
00:29:55tandis que huit gardes à vue
00:29:57ont été prolongées
00:29:58selon le parquet de Paris.
00:30:00Qu'est-ce qu'on peut dire
00:30:00ce matin, Sabrina Birlin ?
00:30:02Ce qu'on peut dire,
00:30:03c'est qu'il y a une cinquantaine
00:30:04d'interpellations
00:30:05pour des motifs
00:30:06allant du groupement
00:30:08en vue de commettre
00:30:09des violences et des gradations,
00:30:10pour des faits aussi
00:30:11de détention de produits explosifs
00:30:13ou incendiaires,
00:30:14des faits de violence volontaire,
00:30:16des faits de violence
00:30:17sur personnes dépositaires
00:30:18de l'autorité publique.
00:30:19Ce matin,
00:30:20on sait donc que cinq personnes
00:30:21ont été présentées
00:30:22à un juge hier dans la soirée.
00:30:24Huit autres sont en garde à vue
00:30:26et elles ont été prolongées,
00:30:27ces gardes à vue.
00:30:28Pourtant, hier,
00:30:29on nous rapportait ce chiffre
00:30:30de 44 gardes à vue.
00:30:31La question est donc
00:30:33que deviennent
00:30:33les 31 autres individus
00:30:35qui étaient placés en garde à vue
00:30:36suite à ces incidents ?
00:30:38Eh bien, pour la plupart,
00:30:39ils nous le confirment,
00:30:39Laurent Nunez,
00:30:40ils ont été classés sans suite.
00:30:42Il faut bien comprendre
00:30:43la difficulté des enquêteurs
00:30:44face à une telle situation
00:30:45parce que ces individus,
00:30:47une fois qu'ils sont interpellés,
00:30:48il faut déterminer
00:30:49qui a fait quoi précisément.
00:30:52Il faut caractériser l'infraction.
00:30:54Et là,
00:30:54il faudrait changer la loi
00:30:55et reprendre la loi anti-casseurs
00:30:58qui avait été,
00:30:59en 1981,
00:31:01qui avait été aboli
00:31:02par Robert Badenter.
00:31:04Mais on en revient toujours...
00:31:06Au même problème.
00:31:07Voilà, au même problème.
00:31:08À partir du moment
00:31:08où on a des violences
00:31:10à l'évidence collective,
00:31:12il est quasiment inconcevable
00:31:14de démontrer
00:31:15la culpabilité individuelle.
00:31:17Mais ça, c'est...
00:31:18Il faut changer la loi.
00:31:19Bien sûr,
00:31:21rapidement de l'état de droit
00:31:22qui n'est acceptable
00:31:24que lorsqu'il est inefficace.
00:31:25Hier, on en a beaucoup parlé,
00:31:27pour tout vous dire,
00:31:28dans l'émission.
00:31:28Et moi, j'ai souligné
00:31:29que les autres médias
00:31:31n'en parlaient pas.
00:31:33On en parle un peu.
00:31:34Hier matin,
00:31:35c'était quand même
00:31:36très, très léger.
00:31:37Franchement, c'était très léger.
00:31:38Alors, comme hier matin,
00:31:39il y a eu l'actualité romaine
00:31:41qui a tout balayé,
00:31:42hier soir,
00:31:42on en a un peu parlé.
00:31:43Mais ce qui était sidérant,
00:31:45c'est quand même une volonté,
00:31:46je maintiens,
00:31:47des médias
00:31:48de ne pas...
00:31:49témoigner de cette réalité.
00:31:52La réalité,
00:31:52c'est qu'on ne peut pas
00:31:53organiser,
00:31:54on ne peut pas célébrer
00:31:55un match de football,
00:31:56une victoire
00:31:56d'un match de football
00:31:57en France
00:31:58sans risquer sa vie.
00:32:01C'est-à-dire que
00:32:01tu ne peux pas aller sur...
00:32:03Si tu as des enfants
00:32:04de 15 ans, 16 ans, 17 ans,
00:32:05des jeunes enfants,
00:32:06que tu leur dis
00:32:07ne va pas sur les Champs-Elysées
00:32:08mercredi soir
00:32:09après un match de football.
00:32:11Et ça,
00:32:11ça devrait tous nous inquiéter.
00:32:13Moi, ce qui me frappe,
00:32:14c'est que c'est même
00:32:14au-delà des manifestations sportives.
00:32:17On a l'impression
00:32:18qu'aujourd'hui,
00:32:19n'importe quel rassemblement
00:32:21festif ou non...
00:32:22Non, pas n'importe quel.
00:32:24... doit inévitablement
00:32:25entraîner...
00:32:25Mais non,
00:32:26ce n'est pas vrai.
00:32:27Mais non,
00:32:27les Joselins...
00:32:28Oui,
00:32:28mais regardez les mariages,
00:32:30regardez le nom...
00:32:31Mais pas les mariages,
00:32:32les mariages ne terminent pas
00:32:34en plus.
00:32:34Mais attendez,
00:32:36vous suivez l'actualité
00:32:38parfois.
00:32:39Certains...
00:32:40Oui,
00:32:40c'est son métier.
00:32:41Vous pouvez répéter cette phrase
00:32:42parce que je l'ai mal entendue.
00:32:44Vous suivez l'actualité.
00:32:45J'ai mal compris.
00:32:46Comment pouvez-vous dire
00:32:48que les mariages...
00:32:49Le mal ne l'emportera pas,
00:32:50mais chez lui,
00:32:51il est déjà présent.
00:32:52Ah mais non,
00:32:52mais précisément,
00:32:54je lutte contre lui,
00:32:56le mal.
00:32:57C'est vrai ?
00:32:58Qu'il soit médiatique,
00:33:00social ou intellectuel.
00:33:01Non mais sérieusement,
00:33:03alors hier,
00:33:03on était avec Jeanne Dauteser,
00:33:05la mère du huitième que j'entends.
00:33:07Que personne n'avait appelé,
00:33:09aucun média ne l'avait appelé.
00:33:10Pourquoi on ne l'appelle pas ?
00:33:11Parce qu'on ne veut pas entendre
00:33:13ce qu'elle a à dire.
00:33:13Et ce qu'elle a dit,
00:33:15elle a parlé,
00:33:15elle a eu des mots,
00:33:16c'est les siens.
00:33:17Elle a dit racaille.
00:33:19Voilà.
00:33:20Elle a dit,
00:33:21ce sont...
00:33:21La racaille est arrivée dans Paris.
00:33:23Ce sont ces mots,
00:33:24ce ne sont pas les miens.
00:33:25Bon,
00:33:25Jeanne Dauteser,
00:33:26ce sont pas les vôtres absolument.
00:33:29Oui.
00:33:29Mais il n'y a pas
00:33:30qu'en matière sportive
00:33:32qu'il y a une dégradation
00:33:33des rassemblements.
00:33:35Non mais j'entends.
00:33:35C'est ce que je voulais expliquer.
00:33:37Pas de tous les rassemblements,
00:33:39chers camarades.
00:33:39Mais je suis frappé
00:33:40qu'à chaque fois
00:33:41que j'évoque quelque chose,
00:33:43vous qui n'êtes pas
00:33:44le roi de la nuance,
00:33:46vous m'opposez le fait
00:33:48que ça n'est pas toujours...
00:33:50Mais écoutez,
00:33:51place de Saint-Pierre-Arobe,
00:33:52il n'y a pas des rassemblements.
00:33:54Et que je sache
00:33:54qu'il n'y a pas de...
00:33:56Ne comparez pas des choses
00:34:01et des événements incomparables.
00:34:04Vous me dites
00:34:04tous les rassemblements,
00:34:05je ne vous dis pas
00:34:05tous les rassemblements.
00:34:06C'est certain.
00:34:07À la foire du trône,
00:34:08oui,
00:34:09mais pas tous les rassemblements.
00:34:10Ça dépend qui est là,
00:34:12en clair.
00:34:13Quand il y a du rugby,
00:34:14il n'y a pas de souci.
00:34:15Pardonnez-moi encore.
00:34:17Il y a 60 000 personnes
00:34:18au Stade de France de rugby,
00:34:19il n'y a pas de souci.
00:34:20D'accord.
00:34:20Bah oui,
00:34:21c'est important de le dire.
00:34:22Mais il n'empêche que pratiquement,
00:34:24quotidiennement,
00:34:25on a des dévastations
00:34:28à partir de rassemblements,
00:34:30de choses festives ou non.
00:34:32Je ne dis pas
00:34:32que c'est toujours le cas,
00:34:34mais c'est une évolution
00:34:35de la société
00:34:36qui n'est plus capable...
00:34:38Ce qui était intéressant
00:34:39dans le témoignage
00:34:41de la maire du 8ème,
00:34:41au-delà des mots
00:34:42qu'elle employait,
00:34:43qui sont ces mots,
00:34:44c'est la description
00:34:45de ce qu'elle a dit
00:34:46sur l'arrivée
00:34:47d'abord des supporters,
00:34:49d'abord des supporters
00:34:50du PSG
00:34:51qui font la fête,
00:34:52puis, dit-elle,
00:34:53vers minuit,
00:34:5423h,
00:34:56des gens qui viennent
00:34:57de l'extérieur de Paris,
00:34:59donc des banlieues,
00:35:00voilà,
00:35:01des banlieues
00:35:02et qui viennent pour tout casser.
00:35:03Et là,
00:35:03je pense que c'était important
00:35:05le sunnis.
00:35:05On ne parle pas des supporters.
00:35:07Les gens qui sont venus
00:35:07la fête,
00:35:08la plupart du temps,
00:35:09ils la font correctement.
00:35:10Mais il y a cette seconde vague,
00:35:12si j'ose dire,
00:35:12qui vient des banlieues,
00:35:14qui ne vient pas
00:35:15parce qu'ils sont des amoureux
00:35:16du PSG
00:35:16et de voir cette équipe
00:35:17en finale,
00:35:18qui viennent, pardonnez-moi,
00:35:19pour tout casser.
00:35:20C'est la vérité.
00:35:21Il y avait déjà des problèmes
00:35:21au début du match
00:35:22avec des gens qui venaient
00:35:24parce qu'ils n'avaient pas
00:35:24de billets,
00:35:25qui ont essayé,
00:35:25bien sûr,
00:35:26d'entrer dans la page.
00:35:27Écoutez Laurent Nunez,
00:35:28écoutez Laurent Nunez,
00:35:29préfet de Paris,
00:35:30qui, pour lui,
00:35:32que le Paris Saint-Germain
00:35:33soit en finale
00:35:34l'œil des champions
00:35:34le 31 mai.
00:35:35Je ne suis pas sûr
00:35:36que ce soit une bonne nouvelle
00:35:36pour lui.
00:35:37Laurent Nunez.
00:35:39Sur les Champs-Elysées,
00:35:40il ne faut pas oublier
00:35:40qu'hier,
00:35:41il y avait la cérémonie
00:35:43du 8 mai
00:35:43avec des installations,
00:35:45des tribunes
00:35:45et puis il y avait un concert
00:35:46avec des installations
00:35:47télévisuelles
00:35:48qui ont été sanctuarisées.
00:35:50Et puis,
00:35:51il y avait le reste des champs
00:35:52où on a vu arriver
00:35:52une foule assez importante,
00:35:55d'abord dans un état
00:35:56d'esprit festif,
00:35:58dans un état d'esprit festif
00:35:59et puis très rapidement,
00:36:01une grande partie
00:36:02des personnes présentes
00:36:04sont parties
00:36:04et sont restées,
00:36:06comme on dit
00:36:07dans le jargon policier,
00:36:09des profils
00:36:09un peu plus compliqués
00:36:10qui ont cherché
00:36:12à prendre à partie
00:36:12les forces de l'ordre
00:36:13voire à dégrader
00:36:14des commerces.
00:36:15Je salue Max Gwasini
00:36:16qui vous écoute
00:36:17et qui dit
00:36:18non, rugby,
00:36:18il n'y a pas ces soucis-là.
00:36:20Et je le salue
00:36:20doublement Max Gwasini
00:36:23parce que le 22 avril,
00:36:24le 22 avril,
00:36:25et je l'ai sous les yeux,
00:36:26il m'avait envoyé
00:36:27Robert Francis Prévost,
00:36:29le grain américain.
00:36:31Lucide.
00:36:32Parce que je n'ai vu
00:36:33personne annoncer
00:36:34Oui, mais Max
00:36:35est en lien direct
00:36:37avec le ciel
00:36:38et avec le Saint-Esprit.
00:36:40Croyez-moi, Max.
00:36:42Bon, Mgr Chauvet,
00:36:43c'est intéressant
00:36:44parce que ces jeunes
00:36:44des quartiers,
00:36:45ces jeunes des banlieues
00:36:46qui parfois
00:36:47ne sont pas
00:36:47de culture chrétienne,
00:36:48souvent,
00:36:49ne sont pas
00:36:50de culture chrétienne catholique,
00:36:51est-ce que vous êtes
00:36:52au contact avec eux ?
00:36:53Est-ce que vous les entendez ?
00:36:54Est-ce que,
00:36:55pourquoi pas,
00:36:55vous allez parler avec eux
00:36:57et pourquoi pas,
00:36:58j'allais dire,
00:36:59évangéliser ?
00:37:00Je ne suis pas sûr
00:37:00que ce soit votre mission,
00:37:01mais est-ce que vous avez
00:37:02un avis là-dessus ?
00:37:04Oui,
00:37:04je suis, moi,
00:37:05dans un quartier
00:37:06quand même
00:37:06beaucoup moins,
00:37:08parce que le huitième
00:37:10est quand même
00:37:11un lieu,
00:37:12voilà.
00:37:12Vous êtes à la Madeleine.
00:37:13un triangle d'or,
00:37:14un triangle d'or.
00:37:15Bien sûr.
00:37:15Voilà, nous,
00:37:16on n'en a pas...
00:37:17Mais, mais, mais,
00:37:18ça n'empêche pas
00:37:19que nous avons
00:37:20certains jeunes
00:37:21qui viennent,
00:37:21non pas pour tout casser,
00:37:22Dieu merci,
00:37:23mais pour ne pas provoquer,
00:37:26mais peut-être poser des questions.
00:37:28Nous avons pas mal
00:37:29de jeunes, par exemple,
00:37:30qui sont de religion musulmane
00:37:33qui veulent découvrir un peu
00:37:35quelle est la différence.
00:37:36Alors,
00:37:36ça commence toujours par
00:37:37quelle est la différence
00:37:37avec les chrétiens ?
00:37:39Ça tombe toujours sur la Trinité.
00:37:42Vous, vous croyez en trois dieux.
00:37:44Alors, je suis là
00:37:45pour leur faire une catéchèse
00:37:46en disant
00:37:46non, c'est un seul dieu
00:37:47en trois personnes.
00:37:49Voilà, ça veut dire
00:37:50qu'il y a un intérêt
00:37:51mais pas de provocation.
00:37:53Je n'ai pas vu de provocation,
00:37:54mais, je vous dis,
00:37:55je suis à la Madeleine
00:37:56et dans tous les coins
00:37:58où j'ai été,
00:37:59mais, voilà,
00:38:01je pense qu'on a des prêtres
00:38:02qui sont, j'allais dire,
00:38:04un peu spécialisés,
00:38:05des éducateurs de rue
00:38:06pour essayer de rejoindre
00:38:08tous ces jeunes.
00:38:09Mais le problème,
00:38:11le problème,
00:38:12c'est d'abord le foyer.
00:38:14Vous savez,
00:38:15quand j'étais supérieur
00:38:17de Saint-Jean-de-Passy,
00:38:18la première chose
00:38:19que j'ai faite,
00:38:19c'est de créer
00:38:20une école de parents.
00:38:23Parce qu'il y a même
00:38:23des parents,
00:38:24même dans le 16e arrondissement,
00:38:26des parents qui disaient
00:38:27nous sommes un peu perdus.
00:38:29Et donc,
00:38:30il fallait refaire
00:38:30un enseignement
00:38:32avec les parents
00:38:33sur qu'est-ce que l'autorité,
00:38:35qu'est-ce que l'obéissance,
00:38:36qu'est-ce que l'argent de poche,
00:38:38aller à plusieurs choses
00:38:39pour dire,
00:38:39mais voilà,
00:38:40vous êtes en train
00:38:41d'élever l'enfant roi.
00:38:44Mais c'est peut-être
00:38:44ce qui est intéressant.
00:38:45Pourquoi ça vous fait rire ?
00:38:46Parce que je trouve ça formidable
00:38:47qu'on soit obligé
00:38:49de faire des écoles de parents.
00:38:50Ben oui,
00:38:50des écoles de parents.
00:38:51Et il y a quelques années,
00:38:53donc vous imaginez
00:38:53qu'aujourd'hui,
00:38:54c'est plus qu'une urgence.
00:38:55Et c'était vous qui...
00:38:57Oui,
00:38:57alors qu'est-ce que vous leur disiez
00:38:59par exemple ?
00:38:59Ça m'intéresse.
00:39:00Vous leur disiez
00:39:00quoi ?
00:39:01Vous preniez des exemples ?
00:39:03Je crois qu'il a...
00:39:03Il n'y a peut-être pas
00:39:05son diplôme encore
00:39:05parce qu'il y a...
00:39:06Oui,
00:39:06on peut apprendre tous les jours.
00:39:09Vous le savez bien.
00:39:09Qu'est-ce que vous leur disiez ?
00:39:10Par exemple,
00:39:12qu'est-ce que vous diriez ?
00:39:13Il y a peut-être
00:39:13une jeune femme
00:39:15qui est enceinte en ce moment,
00:39:16qui nous écoute,
00:39:17qui a 26 ans,
00:39:1727 ans,
00:39:1828 ans,
00:39:1829 ans,
00:39:19qui va avoir un enfant.
00:39:21Qu'est-ce que vous lui diriez
00:39:22en quelques phrases ?
00:39:24Eh bien,
00:39:24je commencerais déjà
00:39:25par la notion d'autorité.
00:39:29Et je dirais,
00:39:30ma chère,
00:39:31l'autorité,
00:39:32c'est la croissance.
00:39:34C'est-à-dire,
00:39:34comment on aide
00:39:35un jeune à grandir ?
00:39:37Ce n'est pas du tout
00:39:38quelque chose de disciplinaire,
00:39:41mais il faut l'expliquer.
00:39:43C'est-à-dire,
00:39:43je suis persuadé
00:39:44qu'un enfant,
00:39:46eh bien,
00:39:47il a besoin de règles,
00:39:49voilà,
00:39:49à la fois des interdits
00:39:51et puis des choses positives,
00:39:53il n'y a pas que l'interdit,
00:39:54mais il faut le structurer.
00:39:57Et ça,
00:39:57ça se fait
00:39:58dès le début.
00:40:00Et donc,
00:40:00quand vous avez un enfant,
00:40:02vous lui dites,
00:40:02mets ton bonnet
00:40:03parce qu'il fait froid
00:40:04et que lui,
00:40:05il dit,
00:40:05non,
00:40:05je ne veux pas,
00:40:06tu lui dis,
00:40:07tu mettras ton bonnet.
00:40:08Il dit,
00:40:08non,
00:40:09je ne veux pas,
00:40:09tu le mettras.
00:40:10Puis à un moment,
00:40:11on lui met,
00:40:12point final.
00:40:14Non,
00:40:14mais je ne suis pas
00:40:15un terroriste
00:40:16ni un fasciste,
00:40:18je pense que c'est
00:40:19le B.A.B.
00:40:20C'est l'éducation.
00:40:21Ça s'appelle l'éducation.
00:40:22Et jusqu'à l'âge
00:40:24de l'entrée en collège,
00:40:26eh bien,
00:40:27on va changer après.
00:40:28L'entrée en collège,
00:40:29ça va être,
00:40:30pour moi,
00:40:31en m'appuyant sur
00:40:32Saint-Thomas d'Aquin,
00:40:34c'est la morale
00:40:35non plus de l'interdit
00:40:36et des obligations,
00:40:38c'est la morale
00:40:39du bonheur
00:40:40à partir
00:40:41des vertus.
00:40:42Donc,
00:40:43à ce moment-là,
00:40:43on va le construire,
00:40:44on va le...
00:40:45vous savez,
00:40:47je dis ça,
00:40:48c'est anthropologique,
00:40:49c'est fondamental,
00:40:51et normalement,
00:40:52à l'âge adulte,
00:40:53qui devrait être
00:40:54la sortie du lycée,
00:40:56eh bien,
00:40:57c'est l'enfant
00:40:59qui est devenu adulte,
00:41:01qui est devenu mature,
00:41:02qui est prêt
00:41:03à s'engager
00:41:04parce que c'est un être libre.
00:41:05J'entends tout ce que vous dites,
00:41:06mais quelle est la part
00:41:07de responsabilité
00:41:08de ces jeunes gens
00:41:08qui ont été abandonnés,
00:41:10là où il n'y a pas de père,
00:41:11parfois,
00:41:12où ils sont grandis
00:41:13dans une culture,
00:41:14en plus,
00:41:15où l'homme prend parfois
00:41:16le pouvoir.
00:41:17Donc,
00:41:17quand la mère
00:41:18est mère au foyer,
00:41:19qu'elle est seule
00:41:20dans une culture
00:41:21où c'est l'homme
00:41:21qui prend le pouvoir,
00:41:22c'est parfois
00:41:23le grand frère
00:41:24qui a tout le pouvoir
00:41:25dans la maison.
00:41:26Quelle est cette part
00:41:27de responsabilité
00:41:28lorsqu'on ne lui a pas
00:41:29appris la frustration,
00:41:31lorsqu'on ne lui a pas
00:41:31appris l'autorité,
00:41:32lorsque...
00:41:33Et quelles sont
00:41:33les solutions aussi
00:41:34pour un jeune homme
00:41:37de 15 ans,
00:41:3816 ans,
00:41:38à qui jamais
00:41:38on n'a appris cela ?
00:41:39Est-ce qu'il est perdu
00:41:40pour la société ?
00:41:41Et c'est une question
00:41:42que les psys se posent.
00:41:43Un jour,
00:41:44je prêchais à Saint-Léon,
00:41:47je peux dire.
00:41:48Il y avait même
00:41:49un Premier ministre
00:41:50qui écoutait
00:41:50les homélies
00:41:52et c'était un peu
00:41:54sur l'éducation.
00:41:55Voilà.
00:41:56Et je me souviens
00:41:57un jeune,
00:41:58un look un peu jeune,
00:42:01qui vient me voir
00:42:03en me disant
00:42:03mais moi,
00:42:04je n'ai pas du tout
00:42:04ça comme éducation,
00:42:06est-ce que c'est fichu ?
00:42:08Je lui dis
00:42:08mais non,
00:42:08ce n'est pas fichu.
00:42:10On peut reprendre
00:42:11d'une manière
00:42:12un peu accélérée
00:42:13et se dire
00:42:15allez,
00:42:15vas-y,
00:42:16mais il faut un tuteur,
00:42:18il faut du discernement,
00:42:19il faut que quelqu'un
00:42:19soit là à côté
00:42:20pour lui donner
00:42:21de temps en temps
00:42:21un coup de pied
00:42:22dans le derrière
00:42:22pour dire
00:42:23allez !
00:42:23Voilà,
00:42:25mais ça suppose
00:42:27beaucoup d'éducateurs.
00:42:28Je suis d'accord
00:42:28avec vous,
00:42:29mais vous ne répondez pas
00:42:29à ma question,
00:42:30quelle est sa part
00:42:31de responsabilité ?
00:42:32parce qu'il y a un moment
00:42:33et c'est ça qui est terrible
00:42:34d'ailleurs,
00:42:35c'est qu'il faut à la fois
00:42:36protéger la société
00:42:37et ces pauvres gosses,
00:42:38ils n'y peuvent rien du tout
00:42:39parce qu'on ne leur a rien appris.
00:42:41La chance qu'on a eue
00:42:42c'est que nos parents
00:42:43se sont occupés de nous
00:42:45si j'ose dire
00:42:45et ils nous ont accompagnés
00:42:46et que s'il y a 15 ans
00:42:48personne ne t'a transmis
00:42:50ce que vous dites là,
00:42:51qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:42:53Justement,
00:42:53je voulais vous poser
00:42:54une question
00:42:54parce que l'école des parents
00:42:56je trouve ça génial
00:42:57et vous dites
00:42:59il faut poser des règles
00:43:00oui,
00:43:00mais pendant des générations
00:43:01et des générations
00:43:02les générations qui succédaient
00:43:03savaient qu'il fallait
00:43:04poser des règles.
00:43:05On a l'impression
00:43:06qu'aujourd'hui
00:43:06certaines générations
00:43:08d'adultes
00:43:08donc de parents
00:43:09a oublié
00:43:10donc on ne leur a peut-être
00:43:11pas transmis à eux
00:43:13les anciens adolescents
00:43:14qui sont devenus des parents
00:43:15les règles.
00:43:16Il y a eu donc
00:43:16une rupture.
00:43:17Oui,
00:43:18une rupture.
00:43:19Oui,
00:43:19la courroie de transmission
00:43:21a été cassée
00:43:22et donc là
00:43:24nous payons
00:43:25nous payons
00:43:26le fait qu'aujourd'hui
00:43:28comme on ne transmet plus rien
00:43:29que ça soit
00:43:30la famille
00:43:31que ça soit
00:43:32l'éducation nationale
00:43:33que ça soit l'église
00:43:35que ça soit la nation
00:43:36bref
00:43:37et bien
00:43:38le cardinal Lustiger
00:43:40qui a été mon ancien archevêque
00:43:41disait
00:43:42attention
00:43:43une non-transmission
00:43:44ça crée
00:43:45des barbares
00:43:46et ces barbares
00:43:48ce sont vos enfants
00:43:49et vos enfants
00:43:50vous tueront
00:43:50mais la relation
00:43:52la relation au droit
00:43:53je pense au pape
00:43:54je ne veux pas dire
00:43:57je bois du petit lait
00:43:58mais je trouve formidable
00:44:00ce que vous dites
00:44:01mais ces 50 ans
00:44:02aussi d'histoire de France
00:44:03pas qu'histoire de France
00:44:04de l'occident
00:44:05avec les droits individuels
00:44:06c'est à dire que
00:44:07j'ai le droit
00:44:08voilà
00:44:08je veux ça pour moi
00:44:09j'ai le droit
00:44:10je veux faire
00:44:11etc
00:44:11et il n'y a plus
00:44:11effectivement
00:44:12sauf dans le sport
00:44:14il est toujours la même chose
00:44:15c'est vrai
00:44:16le seul qui échappe à ça
00:44:18c'est le sport
00:44:18parce que là
00:44:19tu ne peux pas tricher
00:44:19il faut qu'on travaille ensemble
00:44:20c'est un sport collectif
00:44:22bien sûr
00:44:22Rachel Kahn
00:44:23vous me croyez
00:44:24pardon
00:44:24je vous en prie
00:44:25en juste
00:44:26je trouvais très intéressant
00:44:28justement
00:44:29la relation
00:44:30non pas à la règle
00:44:31mais au droit
00:44:32on a un nouveau pape
00:44:33justement
00:44:34vous le disiez
00:44:35qui est spécialiste
00:44:36juriste
00:44:37du droit canon
00:44:38de l'histoire du droit
00:44:39je trouve que
00:44:40ce qui manque aussi
00:44:40en Occident
00:44:41c'est le rapport
00:44:42à la loi
00:44:43parce que c'est ça
00:44:44dans la transmission
00:44:46que ce soit la loi
00:44:47évidemment divine
00:44:48mais aussi la loi
00:44:49Philippe Bilger
00:44:50vous ne croyez pas
00:44:52et j'ai connu ça
00:44:54au fil des années
00:44:54que la barbarie
00:44:56que vous évoquez
00:44:57c'est précisément
00:44:58le fait
00:44:59qu'aujourd'hui
00:44:59l'arbitrage
00:45:01entre le bien
00:45:02ou le mal
00:45:03ne se fait pas
00:45:04systématiquement
00:45:05parce que je connais
00:45:07des personnalités
00:45:08j'en ai connues
00:45:09qui ne savent même pas
00:45:11ce que c'est
00:45:11que le bien
00:45:12ou le mal
00:45:12et qui avec une sorte
00:45:14d'innocence
00:45:15s'abandonne
00:45:16à une totale perversité
00:45:17ça s'appelle la barbarie
00:45:18vous avez raison
00:45:21c'est le problème
00:45:22le problème
00:45:23de la morale
00:45:24comme les repères bougent
00:45:27ben qu'est-ce que
00:45:28on ne sait plus
00:45:29bon
00:45:30faites votre déclaration
00:45:31d'impôt par exemple
00:45:32c'est la période
00:45:33bon
00:45:34on peut essayer
00:45:35de voler un peu
00:45:36bon
00:45:36et qu'est-ce qu'on dit
00:45:37oh ben mon père
00:45:39vous savez tout le monde
00:45:40le fait
00:45:41c'est vrai que tout le monde
00:45:42le fait
00:45:42parce que tu es incapable
00:45:43mais sur la rupture
00:45:44oui mais là
00:45:45c'est dans les temps
00:45:46les sur la rupture
00:45:47ils savent que
00:45:48le bien ou le mal
00:45:49existe
00:45:49celui-là
00:45:50je pense à ceux
00:45:51qui ne le savent pas
00:45:52profondément
00:45:53soit pour les motifs
00:45:55que donnait Pascal
00:45:56tout à l'heure
00:45:56c'est le gros problème
00:45:58d'aujourd'hui
00:45:59que pouvez-vous
00:46:00reprocher à quelqu'un
00:46:02qui ne connait pas
00:46:03le parcours
00:46:03je ne lui reproche pas
00:46:04mais moi je suis là
00:46:05quand même pour l'éclairer
00:46:07quand vous avez
00:46:08un jeune qui se drogue
00:46:09bon
00:46:10il se dit
00:46:11bon c'est vrai
00:46:12tout le monde le fait
00:46:13et là
00:46:14le huitième
00:46:15n'est pas épargné
00:46:16mais je suis peut-être là
00:46:18pour lui dire
00:46:18attention
00:46:19regarde
00:46:19qu'est-ce qui se passe
00:46:20regarde le changement
00:46:22où vas-tu
00:46:22mais voilà
00:46:23il me frappe toujours
00:46:24lorsqu'on étudie
00:46:26et Sabrina le sait
00:46:28ceux qui sont dans le boxe
00:46:30qui sont parfois
00:46:31parmi les criminels
00:46:33et puis
00:46:33Philippe Bilger
00:46:35le sait également
00:46:36ceux qui sont parfois
00:46:38parmi les plus horribles
00:46:40des criminels
00:46:41il y a quand même
00:46:42un point commun
00:46:42c'est que tous
00:46:43n'ont pas reçu
00:46:45de l'amour
00:46:46c'est-à-dire que
00:46:47tous n'ont pas été aimés
00:46:48alors il faudrait définir
00:46:49ce qui est aimé
00:46:50parce que tu peux être
00:46:50dans une famille
00:46:51extrêmement favorisée
00:46:52et ne pas être aimé
00:46:54donc moi la définition
00:46:55que je donne toujours
00:46:56c'est simplement
00:46:57s'intéresser à quelqu'un
00:46:58c'est l'emmener au basket
00:46:59l'emmener au football
00:47:00ressurveiller ses devoirs
00:47:02un enfant il a besoin
00:47:03qu'on s'intéresse à lui
00:47:05qu'on soit présent
00:47:06et bien
00:47:07ces grands criminels
00:47:08parfois tu t'aperçois
00:47:10qu'ils ont des enfants
00:47:10se massacrer
00:47:11comme si l'amour
00:47:12était la valeur supérieure
00:47:14et qu'elle te permettait
00:47:16d'avancer dans la vie
00:47:17avec
00:47:17comment dire
00:47:19un bouclier
00:47:19qui te servira toujours
00:47:21on va marquer une pause
00:47:22et vous pourrez
00:47:23répondre à tu
00:47:23vous avez le droit
00:47:24de rester jusqu'à 10h30 ?
00:47:25je reste à l'heure
00:47:26que vous voulez
00:47:27puisqu'après je continue
00:47:28avec vous
00:47:28vous continuez
00:47:29ah oui vous êtes sur Europe 1
00:47:30mais vous n'êtes jamais
00:47:31dans votre église
00:47:32on commence à me le reprocher
00:47:35il y a des avocats
00:47:37qu'on dit
00:47:37qui sont plus souvent
00:47:38sur les plateaux
00:47:39qu'au palais
00:47:40et vous êtes plus souvent
00:47:41après quand le pape
00:47:43maintenant ça va partir
00:47:44mais en fait
00:47:45c'est des obélis
00:47:46que vous faites
00:47:46pour des millions
00:47:47de téléspectateurs
00:47:48et d'auditeurs
00:47:49Sabrina vous restez
00:47:50malheureusement pas avec nous
00:47:53parce que je crois
00:47:53que Pierre Douglas
00:47:54va être là pour son livre
00:47:56je remercie Thomas Bonnet
00:47:57parce que Thomas
00:47:58il est parti
00:47:58mais on va faire
00:48:01la dernière demi-heure
00:48:02sur l'actualité
00:48:03un peu romaine
00:48:03et puis un peu plus
00:48:04de légèreté
00:48:05avec Pierre Douglas
00:48:06et on parlera également
00:48:07de Jean-Luc Mélenchon
00:48:08ah ben vous avez fait
00:48:10c'est le diable ?
00:48:12non ?
00:48:12vous avez soufflé ?
00:48:13oui j'ai soufflé
00:48:14ah bon d'accord
00:48:16à tout de suite
00:48:1710h et on reçoit
00:48:22Pierre Douglas
00:48:23vite
00:48:24avant que j'oublie
00:48:26et vous venez régulièrement
00:48:27nous voir Pierre
00:48:27et puis la dernière fois
00:48:28vous êtes une victime
00:48:29collatérale du pape
00:48:31puisqu'il était sur le plateau
00:48:32et le pape est mort
00:48:33donc évidemment
00:48:34le pape François
00:48:36donc on s'est dit
00:48:37c'est pour ça qu'hier
00:48:38je me suis dit
00:48:38si le nouveau pape
00:48:39est encore vivant
00:48:40aujourd'hui à 10h
00:48:41je pourrais faire l'émission
00:48:42avec Pascal
00:48:42bien sûr
00:48:43mais là vous échappez
00:48:44parce que si le pape
00:48:45s'il a fumé blanc
00:48:46j'étais maintenant
00:48:46ah ben je sais
00:48:47je sais
00:48:47en tout cas
00:48:49là il y a ce livre
00:48:51et puis il y a cette pièce de théâtre
00:48:53également
00:48:53les bichons
00:48:54c'est un livre
00:48:55c'est un récit autobiographique
00:48:57de votre carrière
00:48:57de journaliste
00:48:58de comédien
00:48:58de rencontre
00:48:59mais c'est toujours pareil
00:49:01journaliste comédien
00:49:02il y a un point commun
00:49:02c'est les rencontres
00:49:03et tous ces gens
00:49:04que vous avez rencontrés
00:49:05vous en faites un livre
00:49:06et ça c'est formidable
00:49:08ça va de Jacques Anctil
00:49:09évidemment
00:49:10votre amitié avec Thierry Luron
00:49:11les présidents de la république
00:49:12la vie nocturne
00:49:14etc.
00:49:14que vous avez vécu
00:49:15et c'est toujours passionnant
00:49:17oui j'ai vraiment eu
00:49:18une vie de rencontre
00:49:19et je fais encore des rencontres
00:49:21aujourd'hui
00:49:21mais j'ai eu une vie de rencontre
00:49:23et je pense que c'est ça
00:49:24qui est absolument passionnant
00:49:26parce que j'ai eu de la chance
00:49:28mais je l'ai forcé
00:49:29il y a des gens
00:49:30que j'ai voulu rencontrer
00:49:31par exemple
00:49:31quand j'ai fait mes débuts sur scène
00:49:33je me suis dit
00:49:33il faut que je joue au théâtre
00:49:36j'étais chansonnier
00:49:37je le suis toujours
00:49:38il fallait que je joue au théâtre
00:49:39j'ai appelé Claude Chabrol
00:49:41Bertrand Tavernier
00:49:42François Truffaut
00:49:43Claude Chabrol a répondu
00:49:44on a déjeuné ensemble
00:49:45et à la fin du repas
00:49:46j'ai eu mon premier rôle
00:49:47donc c'est comme ça
00:49:49qu'on force la chance
00:49:50j'ai voulu entrer à la radio
00:49:51en 70
00:49:52à Europe 1
00:49:53comme journaliste
00:49:54j'ai téléphoné
00:49:55à Europe 1
00:49:57tous les matins
00:49:57du lundi au vendredi
00:49:58pendant 5 mois
00:49:59j'ai sympathisé
00:50:01avec la secrétaire
00:50:01de Jean Gorini
00:50:02qui était directeur
00:50:02de la rédaction
00:50:03il y avait des matins
00:50:04on ne parlait même pas
00:50:05de mon rendez-vous
00:50:05salut comment tu vas
00:50:06ça va très bien
00:50:06à demain
00:50:07puis au bout de 5 mois
00:50:08elle m'a dit
00:50:08t'es assis
00:50:09j'ai dit oui
00:50:09mais t'es rendez-vous lundi
00:50:10j'ai été reçu par Gorini
00:50:11j'ai rentré à Europe 1
00:50:12donc j'ai toujours pensé
00:50:13je l'ai dit à mes enfants
00:50:14et à mes amis
00:50:15quand ça n'est pas impossible
00:50:17et bien on le fait
00:50:18voilà
00:50:18bon en tout cas
00:50:19vous êtes avec nous
00:50:20et puis il y a quelque chose
00:50:20qui est tout à fait sidérant
00:50:22à chaque fois je le dis
00:50:22on peut dire votre âge ou pas ?
00:50:23oui oui
00:50:24j'ai 83 ans et demi
00:50:25bon et donc
00:50:26vous avez fait
00:50:28un petit un peu de vélo
00:50:29ce matin ?
00:50:30non pas ce matin
00:50:31mais je fais du vélo régulièrement
00:50:32et du tennis aussi
00:50:33ça entretient la carcasse
00:50:34bon vous ne fumez pas
00:50:35vous ne buvez pas ?
00:50:36non j'ai fumé un petit peu
00:50:38jusqu'en 1973
00:50:39je t'y ai pas né
00:50:39donc j'ai arrêté
00:50:40Somaya Labidi
00:50:43nous rappelle les titres
00:50:44Somaya
00:50:44bonne nouvelle pour les usagers
00:50:49le trafic SNCF
00:50:50peut impacter
00:50:51par le premier jour
00:50:52de grève des contrôleurs
00:50:539 TGV sur 10
00:50:54devraient circuler
00:50:55un peu partout en France
00:50:56alors qu'environ 60%
00:50:58des chefs de bord
00:50:58se sont déclarés grévistes
00:50:59pour la journée
00:51:00les fidèles se pressent déjà
00:51:02place Saint-Pierre à Rome
00:51:04le peuple Léon XIV
00:51:04va célébrer sa première messe
00:51:06aujourd'hui à 11h
00:51:07dans la chapelle Sixtine
00:51:08des paroles qui seront décortiquées
00:51:10par le monde entier
00:51:11et un événement
00:51:12que vous pourrez évidemment
00:51:13suivre en direct
00:51:13sur notre antenne
00:51:15et puis colonne de blindés
00:51:17et chant patriotique
00:51:18sur la place rouge
00:51:18vous découvrez les images
00:51:20de la célébration
00:51:20du jour de la victoire
00:51:21en Russie
00:51:22et depuis le début
00:51:23de la guerre en Ukraine
00:51:24les experts s'accordent à dire
00:51:25qu'il s'agit là
00:51:26d'une opération
00:51:27de communication
00:51:28de la part de Vladimir Plutin
00:51:29plutôt que d'une réelle
00:51:31commémoration
00:51:32Merci
00:51:33Philippe Bilger
00:51:34que vous inspire
00:51:35nos réflexions
00:51:37sur le monde du jour
00:51:38J'ai écouté
00:51:39avec beaucoup d'attention
00:51:41la première demi-heure
00:51:43consacrée à l'élection
00:51:44du pape
00:51:45mais j'avoue que
00:51:46j'ai eu du mal
00:51:47à me projeter
00:51:48dans l'analyse
00:51:49de cette élection
00:51:50parce que j'étais encore
00:51:51en plein
00:51:52dans cette merveilleuse
00:51:54imprévisibilité
00:51:56de l'élection
00:51:57d'un pape
00:51:58que personne
00:51:59n'attendait
00:52:00sauf peut-être
00:52:01Max Quasini
00:52:02qui avait donné son nom
00:52:03mais personne
00:52:04n'imaginait
00:52:05l'élection
00:52:06de ce pape américain
00:52:07et je n'ai pas pu
00:52:09m'empêcher
00:52:09de comparer
00:52:10et vous l'aviez
00:52:11souvent dit
00:52:12Pascal
00:52:13à juste titre
00:52:14la dignité
00:52:15l'allure
00:52:16la sonalité
00:52:17la perfection
00:52:19de ce formalisme
00:52:20avec la vulgarité
00:52:23des élections politiques
00:52:24je faisais
00:52:27une sorte de rêve
00:52:28je me disais
00:52:30cette merveilleuse
00:52:31institution
00:52:32de la chambre
00:52:33des pleurs
00:52:34tout de même
00:52:35si elle pouvait
00:52:36être transférée
00:52:37dans le monde politique
00:52:38où un président
00:52:39de la république
00:52:40après avoir été élu
00:52:42serait en quelque sorte
00:52:44pendant quelques minutes
00:52:46face à lui-même
00:52:47dans la chambre
00:52:48des pleurs
00:52:49ou des promesses
00:52:49qui ne seront pas tenues
00:52:51pour donner
00:52:52le meilleur
00:52:53de lui-même
00:52:53donc ça a été
00:52:55magnifique
00:52:55et tout cela
00:52:56a déjà été dit
00:52:57Pascal
00:52:58mais je n'ai pas
00:52:59encore le droit
00:53:00de sortir
00:53:01de cet émerveillement
00:53:03mais je vais vous dire
00:53:03tout fait sens
00:53:04il y a un documentaire
00:53:06de Raymond Depardon
00:53:07sur l'élection
00:53:08de Giscard
00:53:08en 74
00:53:09il est tout seul
00:53:11il est dans le Grand Louvre
00:53:12à l'époque
00:53:13il n'y a personne
00:53:14et il apprend
00:53:16il est président
00:53:16de la république
00:53:17et il ne scie pas
00:53:18voilà
00:53:19on est en 74
00:53:20aujourd'hui
00:53:21quand un président
00:53:22de la république
00:53:23est élu
00:53:23c'est une finale
00:53:24de Ligue des Champions
00:53:25c'est à dire
00:53:26on voit l'époque
00:53:27qui est différente
00:53:29c'est ainsi
00:53:29on peut le regretter
00:53:30ou pas
00:53:31mais ce sont des effusions
00:53:33ce sont de la joie
00:53:34etc
00:53:34vous vous rêvez
00:53:35de grandeur
00:53:36vous rêvez de solennité
00:53:38vous rêvez de
00:53:39et même des incroyants
00:53:41j'en ai rencontré
00:53:42quelques-uns
00:53:43sont touchés
00:53:44par ce qu'ils ont
00:53:45constaté là
00:53:46mais vous n'imaginez pas
00:53:47effectivement
00:53:48le pape
00:53:49comment dire
00:53:52crier de joie
00:53:54et cardinaux
00:53:55on est dans un autre monde
00:53:57on est dans un autre rituel
00:53:59vous vouliez dire également
00:54:00quelque chose
00:54:00sur cette première heure
00:54:01que nous avons passé ensemble
00:54:03et je rappelle votre livre
00:54:04Christophe Dickas
00:54:05pour l'église
00:54:06que le monde lui doit
00:54:07chez ses périns
00:54:08et vous êtes un des meilleurs
00:54:10connaisseurs
00:54:11de l'église de Rome
00:54:12merci
00:54:13merci beaucoup
00:54:14je voulais rebondir
00:54:15sur ce que disait
00:54:15Rachel Kahn
00:54:17sur cette notion
00:54:18de droit
00:54:19il faudrait
00:54:20et d'autorité
00:54:21qu'on évoquait tout à l'heure
00:54:22puisque vous avez longuement
00:54:22interrogé Mgr Chauvet
00:54:24sur le message
00:54:25à apporter aux jeunes
00:54:26cette autorité
00:54:27elle a même été
00:54:28mise un peu
00:54:29sous le boisseau
00:54:30dans l'église
00:54:31elle-même
00:54:32dans les années 1960
00:54:33et dans les années 1970
00:54:35ce qui a produit
00:54:36en fait
00:54:37ce qui a créé
00:54:38en conséquence
00:54:38tous ces crimes
00:54:39de pédophilie
00:54:40qu'il y a eu
00:54:41à cette époque
00:54:41on a perdu
00:54:42dans l'église
00:54:43le sens du droit
00:54:44et le sens du pédophilie
00:54:45j'ai même fréquenté
00:54:47une école
00:54:48une université catholique
00:54:50où on n'enseignait plus
00:54:51le droit canon
00:54:52le droit de l'église
00:54:54et l'église
00:54:54aujourd'hui
00:54:55elle souffre
00:54:55de cette absence
00:54:56de ce qu'on appelle
00:54:57de canoniste
00:54:58c'est-à-dire
00:54:58de personnes du droit
00:54:59qui rappellent
00:55:00ce que sont
00:55:01les limites
00:55:02on parlait des limites
00:55:03par rapport à l'autorité
00:55:04des limites
00:55:05qui doivent exister
00:55:06aussi dans l'église
00:55:07je voudrais dire
00:55:07un mot quand même
00:55:08sur cette affaire
00:55:09de pédophilie
00:55:10dans toutes les professions
00:55:13qui étaient en contact
00:55:14avec les jeunes enfants
00:55:15à l'époque
00:55:16que ce soit
00:55:17l'éducation nationale
00:55:18le monde sportif
00:55:19et le monde de l'église
00:55:20effectivement
00:55:21il y a eu
00:55:22avec les jeunes enfants
00:55:23des actes de pédophiles
00:55:26et de pédophilie
00:55:27le mérite de l'église
00:55:29ce qui n'est pas le cas
00:55:30des autres mondes
00:55:32c'est de l'avoir
00:55:33comment dire
00:55:34de l'avoir pris
00:55:36mais je ne voudrais pas
00:55:37qu'on puisse imaginer
00:55:38qu'il y a un rapport
00:55:39entre la pédophilie
00:55:41et l'église
00:55:41ce n'est pas ça
00:55:42le sujet
00:55:43je ne le crois pas
00:55:43en tout cas
00:55:44je répète
00:55:45que tous ceux
00:55:46qui étaient en contact
00:55:47des jeunes enfants
00:55:48le monde du sport
00:55:50je vous assure
00:55:51on apprend
00:55:52aujourd'hui
00:55:53ce qui se passait
00:55:54à l'INSEP
00:55:55je l'ai dit plusieurs fois
00:55:56dans les années 70
00:55:5680
00:55:57où des jeunes gens
00:55:58de 11 ans
00:55:5912 ans
00:56:0013 ans
00:56:0014 ans
00:56:01étaient abusés
00:56:02par leurs entraîneurs
00:56:03donc
00:56:03il faut bien le dire
00:56:05et le répéter
00:56:06parce qu'il me semble
00:56:07que ça
00:56:07ça replace
00:56:08la pédophilie
00:56:10dans cette époque là
00:56:11le seul état
00:56:12à avoir
00:56:13nettoyé les écuries
00:56:14d'ogias
00:56:15dans tous
00:56:15les secteurs
00:56:17dans l'église
00:56:18dans le sport
00:56:19etc
00:56:19c'est l'Australie
00:56:20et comme vous le dites
00:56:22l'église
00:56:23est la seule institution
00:56:24mondiale
00:56:25à avoir fait
00:56:25un véritable travail
00:56:26de fond
00:56:27sur cette question
00:56:28alors évidemment
00:56:29il y a beaucoup
00:56:30de gens
00:56:31qui voient l'église
00:56:32à travers cela
00:56:33Mgr Chauvet
00:56:34aujourd'hui
00:56:34c'est un peu triste
00:56:35bien sûr
00:56:36parce que
00:56:37même si on a
00:56:38un nombre
00:56:38important de prêtres
00:56:40cités
00:56:42dans le rapport
00:56:43de la SIAZ
00:56:43il y a quand même
00:56:4597%
00:56:47de prêtres
00:56:48qui n'ont pas
00:56:48touché à un enfant
00:56:49il ne faut quand même
00:56:51pas oublier
00:56:51on parle
00:56:52alors 3%
00:56:53c'est beaucoup de trop
00:56:54même s'il y en avait eu
00:56:55qu'un
00:56:55ce serait trop
00:56:56bien sûr
00:56:57mais on est d'accord
00:56:58quand même pour dire
00:56:59le pape François
00:57:00disait
00:57:01on parle beaucoup
00:57:02de l'arbre
00:57:03qu'on abat
00:57:03on ne parle pas
00:57:04des arbres
00:57:04qui poussent
00:57:05mais parce que
00:57:06ça ne fait pas
00:57:07de bruit
00:57:07bon ça
00:57:08mais je voudrais
00:57:09revenir quand même
00:57:09sur ce qu'on a dit
00:57:10sur l'autorité
00:57:12oui sur l'autorité
00:57:13sur l'amour
00:57:14et sur l'amour
00:57:15deux choses
00:57:16d'abord
00:57:16il faudrait
00:57:18éduquer aussi
00:57:19les consciences
00:57:20mais aujourd'hui
00:57:22qu'est-ce que ça veut dire
00:57:23le mot conscience
00:57:24quand je veux être
00:57:27des jeunes
00:57:27je dis
00:57:27est-ce que tu as
00:57:28une conscience
00:57:29alors on dit
00:57:30oui je suis conscient
00:57:31de ce que je fais
00:57:31mais est-ce que tu as
00:57:32une conscience
00:57:33c'est-à-dire
00:57:34le sanctuaire
00:57:35vraiment
00:57:35où j'allais dire
00:57:37où Dieu parle
00:57:38aujourd'hui
00:57:40on ne laisse plus
00:57:41parler Dieu
00:57:41on veut
00:57:42on veut que ça soit
00:57:43nous qui
00:57:44voilà
00:57:44j'allais dire
00:57:45on impose à Dieu
00:57:46alors que c'est l'inverse
00:57:48mais parce que
00:57:48on n'a pas éduqué
00:57:50les consciences
00:57:50il n'y a pas
00:57:51d'éducation du coeur
00:57:52et je prends
00:57:55un exemple
00:57:56j'étais
00:57:56j'ai été
00:57:57aumônier
00:57:58au dépôt
00:58:00c'est le dépôt
00:58:01c'est la prison
00:58:01de la préfecture
00:58:02les gens qui sont arrêtés
00:58:03et puis
00:58:04qu'on garde
00:58:05un jour
00:58:05et puis ensuite
00:58:06on les oriente
00:58:08et j'étais du côté
00:58:09des femmes
00:58:11parce que
00:58:12la religieuse
00:58:13c'était des religieuses
00:58:14qui étaient gardiennes
00:58:15de prison
00:58:15je suis invité
00:58:18et je tombe sur
00:58:19qui voulait me voir
00:58:21une jeune femme
00:58:22voilà
00:58:23qui
00:58:23qui avait volé
00:58:25bon
00:58:25donc elle était arrêtée
00:58:27et elle me dit
00:58:29voilà
00:58:29j'ai volé
00:58:31parce que
00:58:32j'ai pas d'argent
00:58:33parce que
00:58:33je voudrais
00:58:34donner des gens
00:58:35des jouets
00:58:35c'était presque
00:58:36Noël
00:58:37des jouets
00:58:37à mes enfants
00:58:38et le travail
00:58:40des religieuses
00:58:41de l'esprit saint
00:58:42aussi
00:58:43elle termine
00:58:43en disant
00:58:44voyez mon père
00:58:45j'ai compris
00:58:46que mes enfants
00:58:47n'ont pas besoin
00:58:48de jouets
00:58:49mais d'amour
00:58:50Pierre Douglas
00:58:53c'est donc avec nous
00:58:54vous écrivez
00:58:55un livre de souvenirs
00:58:56vite avant que
00:58:57j'oublie
00:58:58vous parlez des journalistes
00:58:59les journalistes
00:59:00exercent un métier à risque
00:59:01celui de prendre
00:59:02la grosse tête
00:59:03surtout quand on
00:59:05la voit
00:59:05à la télévision
00:59:07ils sont solidaires
00:59:09jusqu'à un certain point
00:59:10la rivalité est forte
00:59:11vous trouvez que les journalistes
00:59:12sont solidaires
00:59:13la rivalité est forte
00:59:15ce qu'ils recherchent
00:59:16c'est le scoop
00:59:17je suis même pas sûr
00:59:18que ce soit ça
00:59:18la nouvelle
00:59:19parce qu'en fait
00:59:20on peut être un journaliste
00:59:21sans avoir un scoop
00:59:22bien sûr
00:59:23c'est très rare
00:59:24même un scoop
00:59:25ben oui
00:59:26on le cherche
00:59:27quelques fois
00:59:28quand on le trouve pas
00:59:29et bien on l'invente
00:59:30donc il faut faire attention
00:59:31vous avez raison
00:59:33de dire
00:59:34que votre génération
00:59:35bidonnait
00:59:36alors que la nôtre
00:59:37ne bidonne plus
00:59:37elle ne peut pas
00:59:38mais la presse écrite
00:59:39bidonnait
00:59:40il y a 50 ans
00:59:41on parle parfois
00:59:43à la radio aussi
00:59:43c'est arrivé
00:59:44bidonnait
00:59:45tout à fait
00:59:46il y a un célèbre
00:59:47journaliste à l'époque
00:59:49qui avait écrit
00:59:50les faux carnets
00:59:51de Gaston Dominici
00:59:53les faux carnets
00:59:54de Gaston Dominici
00:59:55tout à fait
00:59:56bon
00:59:56ils sont solidaires
00:59:57jusqu'à un certain point
00:59:58la rivalité est forte
00:59:59ce qu'ils recherchent
00:59:59c'est le scoop
01:00:00la nouvelle qu'on donnera
01:00:01avant les autres
01:00:02l'exclusivité
01:00:02on est prêt à tout pour ça
01:00:04c'est ce que nos patrons
01:00:05attendent de nous
01:00:06si nous avons de la pression
01:00:07eux aussi
01:00:07ils sont soumis à l'audimat
01:00:09qui sera le reflet
01:00:10de la qualité d'une émission
01:00:11dans ce monde mercantile
01:00:13écrivez-vous
01:00:14le journalisme est un produit
01:00:16un produit
01:00:19non non non
01:00:21une marchandise
01:00:22non non non
01:00:23le journalisme
01:00:24c'est un métier magnifique
01:00:26à partir du moment
01:00:27où on a des valeurs
01:00:28on a une morale
01:00:28et on la respecte
01:00:29moi je me souviens
01:00:30d'un procès
01:00:31que j'étais allé couvrir
01:00:32à Charleville-Mézières
01:00:34c'est une dame
01:00:35qui avait été accusée
01:00:36par son mari algérien
01:00:37d'avoir mis le feu
01:00:39à la maison
01:00:39pour tuer les 4 enfants
01:00:40qu'ils avaient ensemble
01:00:41parce que le père
01:00:41voulait les ramener en Algérie
01:00:42elle a été acquittée
01:00:44et mon rédacteur en chef
01:00:45me dit
01:00:46va l'interviewer
01:00:47je suis allé voir cette femme
01:00:49qui venait d'être libérée
01:00:51après avoir passé 6 mois
01:00:52en prison
01:00:53pour un quadruple meurtre
01:00:54qu'elle n'avait naturellement
01:00:55pas commis du tout
01:00:56elle était incapable de parler
01:00:57et j'appelle mon rédacteur en chef
01:00:59je dis
01:00:59il est absolument incapable
01:01:00de parler
01:01:01et bien il me dit
01:01:02tu prends une bonne femme
01:01:02dans la rue
01:01:03et puis tu lui expliques
01:01:04ce qui se passe
01:01:04et puis tu te débrouilles
01:01:05alors je ne l'ai pas fait
01:01:07mais j'ai eu beaucoup
01:01:08de difficultés
01:01:09je me suis fait engueuler
01:01:10mais je n'ai pas marché
01:01:11c'était Éric Revelle
01:01:12votre patron
01:01:12ce n'est pas possible
01:01:13c'est ce qu'il faisait
01:01:14c'est ce qu'il faisait
01:01:15quand il était LCI
01:01:16mais ça ne se fait pas
01:01:17à quel moment
01:01:18Pascal Rowe
01:01:19va tomber dessus
01:01:20c'est vers 10h13
01:01:22il est 10h13
01:01:23c'est pas normal
01:01:24c'était Éric Revelle
01:01:26non mais ça
01:01:26ça ne se fait plus aujourd'hui
01:01:29moi je ne savais même pas
01:01:30que ça ne s'était fait
01:01:31pardonnez-moi
01:01:32ah si ça
01:01:32mais attendez
01:01:33je me souviens très bien
01:01:35de cette histoire
01:01:35il y a une anecdote
01:01:37très célèbre
01:01:38de quelqu'un
01:01:38qui était dans sa baignoire
01:01:39et qui était à l'autre bout du monde
01:01:41et qui faisait croire
01:01:42qu'il était jeune
01:01:43il y a eu des trucs
01:01:44assez récents
01:01:45et puis qui tapaient
01:01:46dans l'eau
01:01:46je ne vais pas mettre
01:01:48en doute personne
01:01:49mais il y avait des bruitages
01:01:51qui étaient faits
01:01:51par le journaliste
01:01:52qui lui-même était à distance
01:01:53avec des cuillères
01:01:54vous voyez
01:01:54genre en tir de
01:01:55vous voyez
01:01:56donc ça ça existait
01:01:58ça a été documenté
01:02:00bon
01:02:00mais l'histoire
01:02:01vous allez témoigner
01:02:03pour vos reportages
01:02:04j'ai découvert
01:02:06la guerre civile
01:02:08en Irlande du Nord
01:02:08je suis resté
01:02:09une dizaine de jours
01:02:09à Belfast
01:02:10et j'ai enregistré
01:02:12une nuit
01:02:12des écharges
01:02:13de coups de feu
01:02:14c'était pour de vrai
01:02:15avec mon agra
01:02:16avec des petites cuillères
01:02:17voilà
01:02:17et j'envoie ça
01:02:19à Europe 1
01:02:20et le patron
01:02:21Gorini me dit
01:02:22bravo
01:02:22parce que ça au moins
01:02:23c'est pas des petits pois
01:02:24qu'on fait tomber
01:02:24dans une casserole
01:02:26je lui dis
01:02:26qu'est-ce que c'est cette histoire
01:02:27il m'a dit
01:02:27un reporter en Algérique
01:02:28qui avait fait tomber
01:02:29des petits pois
01:02:29dans une casserole
01:02:30pour faire croire
01:02:31qu'il assistait
01:02:31un mitraillage
01:02:33je ne reconnais plus
01:02:35Lucien Bogard
01:02:35écrivait de son hôtel
01:02:37pardon
01:02:38Lucien Bogard
01:02:39c'est ce que j'allais vous dire
01:02:40c'était
01:02:40bien sûr
01:02:41et c'était remarquable
01:02:43je ne reconnais plus
01:02:45le journalisme
01:02:45que j'ai exercé
01:02:46il y a 40 ans
01:02:47dans ces jeunes gens
01:02:48mal rasés
01:02:49mal habillés
01:02:50ou ces jeunes femmes
01:02:51agressives
01:02:52tous plus soucieux
01:02:53de leurs questions
01:02:54que des réponses
01:02:55qu'ils n'écoutent pas
01:02:56vous généralisez un peu
01:02:57je généralise un petit peu
01:02:58j'exagère peut-être
01:02:59un petit peu
01:02:59mais je suis quand même
01:03:00souvent choqué
01:03:01ce qui n'était pas le cas
01:03:02à mon époque
01:03:03dans les années 70
01:03:03par le fait
01:03:05qu'il y a beaucoup
01:03:06de journalistes
01:03:06à l'époque
01:03:07on se disait
01:03:08t'as vu ce qu'il m'a répondu
01:03:09t'as vu ce qu'il a dit
01:03:10le mec
01:03:10quand on a interviewé quelqu'un
01:03:11aujourd'hui il y en a plein
01:03:12qui disent
01:03:12vous avez vu la question
01:03:13que je lui ai posée
01:03:14mais non c'est pas ça
01:03:15qui est important
01:03:15il faut que la question
01:03:16soit bonne
01:03:16mais la seule information
01:03:18ne vient que de la réponse
01:03:19il n'y a pas d'histoire
01:03:20là il y a discussion
01:03:21il y a raison
01:03:21discutons
01:03:22là il y a discussion
01:03:23parce que
01:03:24un grand aîné
01:03:26m'a dit plusieurs fois
01:03:27il n'y a pas de grands
01:03:28interviewés
01:03:29il n'y a que des grands
01:03:30intervieweurs
01:03:32et je pense
01:03:33qu'il n'avait pas tort
01:03:34je pense que Pivot
01:03:35par exemple
01:03:36fait
01:03:37que les gens
01:03:38chez Pivot
01:03:39disaient des choses
01:03:40qu'ils ne disaient pas
01:03:41ailleurs
01:03:42parce que
01:03:43sa qualité
01:03:44était exceptionnelle
01:03:45je pourrais dire
01:03:45la même chose
01:03:45de chancel
01:03:46je pourrais dire
01:03:47la même chose
01:03:47donc
01:03:48je ne minimise pas
01:03:50le rôle
01:03:51de celui
01:03:52qui interroge
01:03:53mais là où
01:03:54vous avez raison
01:03:54Pierre Douglas
01:03:55c'est qu'il y a
01:03:56une autre raison
01:03:57il y avait une époque
01:03:59où les journalistes
01:04:01ne se considèrent pas
01:04:02comme plus importants
01:04:04que leurs invités
01:04:04oui c'est vrai
01:04:05et ça
01:04:05ça change tout
01:04:06mais oui
01:04:07alors c'est pour ça
01:04:08que quand on dit
01:04:08t'as vu la question
01:04:09que j'ai posée
01:04:09je parle en général
01:04:10là ça nous renvoie
01:04:13à 9h44
01:04:14oui
01:04:15je ne pensais pas
01:04:18du tout
01:04:19je voulais
01:04:21sur la
01:04:22je pensais
01:04:24à un certain
01:04:24nombre de personnes
01:04:25à l'évidence
01:04:27écoutent
01:04:28des questions
01:04:28comme vous l'avez
01:04:29très bien dit
01:04:30d'une manière
01:04:31tellement biaisée
01:04:32parce qu'elles pensent
01:04:33qu'elles sont nécessaires
01:04:34au débat
01:04:35alors qu'on attend l'autre
01:04:37mais on attend la réponse
01:04:37mais bien sûr
01:04:38on peut parler
01:04:38pendant des heures
01:04:39les gens sont sans doute
01:04:40mieux formés
01:04:41qu'ils n'étaient avant
01:04:42sans doute
01:04:44mieux formés
01:04:45qu'ils étaient avant
01:04:45ils passent par des écoles
01:04:46de journalisme
01:04:47assez d'épaisseur historique
01:04:48vous trouvez
01:04:49peut-être moins
01:04:50peut-être moins
01:04:52peut-être beaucoup moins
01:04:53mais en revanche
01:04:54en revanche
01:04:55politiquement
01:04:56alors il y a deux ou trois
01:04:57choses qui me frappent
01:04:58c'est qu'ils sont plus
01:04:58dans la morale qu'avant
01:04:59quand j'ai commencé
01:05:00dans le métier
01:05:00ils étaient borderline
01:05:01les journalistes
01:05:02ils étaient prêts
01:05:03à faire des choses
01:05:04bon aujourd'hui
01:05:05ils ont une carte
01:05:06de prêche
01:05:07donc
01:05:08oui
01:05:09ils ont une carte
01:05:11de prêche
01:05:11c'est à dire
01:05:12qu'ils donnent
01:05:12ce qu'il faut faire
01:05:13la morale
01:05:14sur le Covid
01:05:15sur le climat
01:05:15sur ceci
01:05:16sur cela
01:05:17c'est extraordinaire
01:05:18je vous assure
01:05:19à côté
01:05:21vous êtes
01:05:21un esprit libertaire
01:05:23ça c'est vrai
01:05:25non mais c'est vrai
01:05:26ils sont très dans la morale
01:05:27mais vous savez
01:05:28la morale
01:05:28ouin ouin
01:05:29c'est même pas
01:05:31la morale des consciences
01:05:32c'est d'autres choses
01:05:33et puis c'est la tendance
01:05:35du métier
01:05:36vous avez rencontré
01:05:37François Mitterrand
01:05:38par exemple
01:05:38vous avez rencontré
01:05:40les premiers dans la région
01:05:40oui c'était assez rigolo
01:05:41parce que
01:05:42il aimait beaucoup
01:05:43les artistes
01:05:44il nous avait invités
01:05:45plusieurs fois
01:05:45à déjeuner à l'Elysée
01:05:46je suis allé trois fois
01:05:47à l'Elysée
01:05:47et une fois
01:05:49j'étais assis en face de lui
01:05:51on était une dizaine
01:05:52et il me dit
01:05:52vous savez
01:05:53Marchais
01:05:53dont l'imitation
01:05:55m'a permis de démarrer
01:05:56ma carrière
01:05:57il y a très longtemps
01:05:57il me dit
01:05:58Marchais était à votre place
01:05:59hier il était là
01:06:00en face de moi
01:06:01j'ai dit ah bon
01:06:01et Mitterrand me dit
01:06:02vous voulez pas nous le faire
01:06:03une seconde
01:06:03et sans hésiter
01:06:05je lui ai dit
01:06:05François passe-moi le sel
01:06:07Mitterrand a dit
01:06:09il le fait bien
01:06:10il le fait bien
01:06:11il le fait bien
01:06:11et puis
01:06:13six mois plus tard
01:06:14je fais une émission de télé
01:06:15à l'Académie des Neufs
01:06:17et les invités
01:06:18devaient faire une déclaration
01:06:20et le public devait dire
01:06:21s'il disait la vérité
01:06:22ou s'il mentait
01:06:23et moi j'ai dit
01:06:24il y a six mois
01:06:24j'ai tutoyé le président
01:06:25de la République
01:06:26à sa table
01:06:27tout le monde a dit
01:06:27que c'était du baratin
01:06:28et il y a un jeune
01:06:29qui a dit
01:06:29moi je crois que c'est vrai
01:06:30j'ai raconté l'anecdote
01:06:31il a gagné un voyage
01:06:32autour du monde
01:06:33il m'a envoyé une carte postale
01:06:34d'Australie
01:06:34mais c'est grâce à Mitterrand
01:06:36et à vous que je suis là
01:06:37c'est donc aux éditions LOL
01:06:40et c'est vrai que
01:06:42on se balade là-dedans
01:06:45et puis il y a des choses
01:06:46parfois qui sont
01:06:46un peu plus intimes
01:06:48vous avez parlé
01:06:49de votre fils
01:06:49qui souffre de troubles bipolaires
01:06:53voilà
01:06:54et ça c'est un combat
01:06:55c'est un engagement
01:06:57que vous avez
01:06:57et qui est très important
01:06:59parce qu'il y a beaucoup
01:07:00de jeunes gens
01:07:01aujourd'hui
01:07:02qui sont bipolaires
01:07:02je crois que vous allez faire
01:07:04d'ailleurs quelque chose
01:07:05au printemps
01:07:06j'ai animé
01:07:08le 30 mars
01:07:09la journée mondiale
01:07:10des troubles bipolaires
01:07:11et ma femme et moi
01:07:12nous occupons
01:07:13d'une association
01:07:14qui s'occupe
01:07:15de ces gens là
01:07:16il faut savoir
01:07:16qu'il y a 2 millions
01:07:17et demi de français
01:07:18qui souffrent
01:07:19de troubles bipolaires
01:07:20et si vous considérez
01:07:20qu'ils vivent
01:07:21à 2 ou 3 ou 4 personnes
01:07:23entre la femme
01:07:24la compagne
01:07:24le compagnon
01:07:25les parents etc
01:07:26on peut dire
01:07:26qu'il y a 12 millions
01:07:27de français
01:07:28qui sont concernés
01:07:29et quel âge
01:07:29il a votre fils aujourd'hui
01:07:30il a 57 ans
01:07:31et il n'est pas autonome
01:07:33financièrement ?
01:07:34il n'est pas autonome
01:07:35financièrement
01:07:35il a le RSA
01:07:37et puis on fait
01:07:38notre métier de parent
01:07:39on comble un petit peu
01:07:40ce qui manque
01:07:40à la fin du mois
01:07:41mais il n'a jamais pu travailler
01:07:43par conséquent
01:07:44voilà
01:07:45il se débrouille bien
01:07:47on le soutient
01:07:48il est divorcé maintenant
01:07:50mais il a été marié
01:07:51il a 2 enfants
01:07:52et mes 2 petits-enfants
01:07:53vont très bien
01:07:54ils ont bien assumé
01:07:55ce qui s'est passé
01:07:55avec la maladie de leur père
01:07:57on n'a pas à se plaindre
01:07:58on s'en sort bien
01:08:00tout le monde s'en sort bien
01:08:00dans la famille
01:08:01mais sa vie d'aujourd'hui
01:08:03comment elle est organisée ?
01:08:06ben il rencontre
01:08:07beaucoup de monde
01:08:08là il est parti
01:08:09faire le chemin
01:08:10du compostel
01:08:11bon voilà
01:08:12il part avec des amis
01:08:13il marche
01:08:13mais il ne peut pas travailler
01:08:15quand il a essayé
01:08:15de travailler
01:08:16c'était sur un chantier
01:08:18je ne sais plus
01:08:18au bout de 2-3 heures
01:08:19il a fallu qu'il s'en aille
01:08:20il ne peut s'y porter
01:08:21il n'a jamais pu
01:08:22et il y a une conscience
01:08:23il y a une souffrance
01:08:23évidemment
01:08:24oui tout à fait
01:08:25on ne peut pas dire
01:08:27qu'il soit heureux
01:08:27on ne peut pas dire
01:08:28qu'il soit heureux
01:08:29et forcément
01:08:29ça renvoie aux parents
01:08:31que vous êtes
01:08:31on a eu
01:08:33une quinzaine d'années
01:08:34très difficiles
01:08:35parce qu'il ne voulait pas
01:08:36prendre le lithium
01:08:37qui est un médicament
01:08:39qui a lui fait du bien
01:08:40mais vous ne pouvez pas
01:08:41obliger quelqu'un
01:08:43à prendre un médicament
01:08:43il a fallu
01:08:44qu'il prenne la décision
01:08:45tout seul
01:08:45et pendant 15 ans
01:08:47il n'a pas voulu
01:08:47prendre de lithium
01:08:48parce qu'il craignait
01:08:48les effets secondaires
01:08:49tous les médicaments du monde
01:08:51ont des effets secondaires
01:08:52donc il faut savoir
01:08:52ce qu'on fait
01:08:52oui mais ces médicaments
01:08:54ont vraiment des effets secondaires
01:08:55assez importants
01:08:55oui tout à fait
01:08:56en ce qui concerne
01:08:57les reins en particulier
01:08:58mais depuis
01:08:58oui et puis même
01:08:59sur l'intellect
01:09:01oui
01:09:01mais depuis qu'il prend
01:09:02le lithium
01:09:03ça lui a changé la vie
01:09:04ça a changé la vie
01:09:05de ses parents aussi
01:09:06parce que ça va
01:09:06quand même mieux
01:09:07c'est une maladie
01:09:08qu'on ne guérit pas
01:09:09mais qu'on soigne bien
01:09:10et on peut être rétabli
01:09:12c'est déjà pas mal
01:09:13bon et puis il y a
01:09:14cette pièce de théâtre
01:09:15dont on parlera tout à l'heure
01:09:17les bichons
01:09:17avec Patrick Préjean
01:09:19alors Patrick Préjean
01:09:20c'est une figure
01:09:22les années 70-80
01:09:23c'est des gens
01:09:23qu'on voyait beaucoup
01:09:23au théâtre ce soir
01:09:25et souvent je me dis
01:09:26mais est-ce qu'ils sont
01:09:27toujours sur scène
01:09:28mais il est toujours sur scène
01:09:29il a joué une pièce de théâtre
01:09:30il n'y a pas longtemps
01:09:31au théâtre de Passy
01:09:32il est en pleine forme
01:09:33j'ai lu cette nouvelle pièce
01:09:34avec lui il y a quelques jours
01:09:35on a trouvé un tourneur
01:09:36qui s'intéresse à nous
01:09:37et la pièce s'appelle
01:09:39les bichons
01:09:39parce que c'est ainsi
01:09:40qu'on appelle les frères Goncourt
01:09:41figurez-vous
01:09:42les frères Goncourt
01:09:43on les appelait les bichons
01:09:43qui étaient d'horribles personnages
01:09:45ce n'était pas des personnages
01:09:46très sympathiques
01:09:46c'est donc un rôle de compétition
01:09:48parce que je joue
01:09:48le rôle de juge
01:09:49et puis je ne dirai pas
01:09:50ce qu'ils faisaient
01:09:51les frères Goncourt
01:09:52mais je crois
01:09:52qu'ils avaient notamment
01:09:54une sexualité
01:09:54très très particulière
01:09:56ah ça dans la pièce
01:09:56on n'en parle pas
01:09:57un mot sur Jean-Luc Mélenchon
01:10:01et puis l'échange
01:10:04qu'il a eu avec Alain Jakubowicz
01:10:07puisque Alain Jakubowicz
01:10:11que vous connaissez
01:10:11a dit ça raconte
01:10:12l'histoire d'un mouvement fasciste
01:10:14le livre Enquête La Meute
01:10:15je sais que je vais me faire rentrer dedans
01:10:17mais ce n'est pas grave
01:10:18je vois un parallèle
01:10:18entre Mélenchon et Goebbels
01:10:20le ministre de l'éducation du peuple
01:10:22et de la propagande
01:10:23l'homme tout puissant
01:10:24que le peuple doit suivre
01:10:25c'est fascinant
01:10:26et en même temps
01:10:26ça fait froid dans le dos
01:10:28alors il intervient désormais
01:10:30sur BFM
01:10:30notre ami Alain Jakubowicz
01:10:33Apolline de Malherbe
01:10:34s'est désolidarisée de lui
01:10:36elle a dit
01:10:36je suis très attaché
01:10:37à la liberté d'expression
01:10:38à l'indépendance de mes invités
01:10:39mais ni BFM ni moi
01:10:40ne pouvons être associés
01:10:42à des comparaisons
01:10:42comme celle qui fut exprimée
01:10:43ce matin
01:10:44en toute fin d'émission
01:10:45et qui n'engage que son auteur
01:10:47Jean-Luc Mélenchon a dit
01:10:48je porte plainte
01:10:49contre le président de la LICRA
01:10:50alors il ne l'est plus
01:10:51pour injure publique
01:10:52en effet sur la chaîne BFM
01:10:53il m'a identifié à Joseph Goebbels
01:10:55le criminel antisémite
01:10:57il a également injurié
01:10:57notre mouvement politique
01:10:58tous ses adhérents
01:10:59et ses électeurs
01:11:00en traitant les assoumis de nazis
01:11:01tout cela le jour anniversaire
01:11:03de la défaite de l'Allemagne hitlérienne
01:11:04compte tenu de ses responsabilités associatives
01:11:07et du jour
01:11:07M. Jakubowicz ne peut ignorer
01:11:08la portée et la signification
01:11:10des très gravement injurieuses
01:11:12de ses mots sur un tel sujet
01:11:14il y a des réactions également
01:11:15de Manon Aubry
01:11:17qui sera d'ailleurs dimanche
01:11:18l'invité du grand rendez-vous
01:11:20sur Europe 1 et sur CNews
01:11:22Manuel Bompard
01:11:24a réagi
01:11:25Antoine Léoman a réagi
01:11:26je ne sais pas
01:11:27Philippe Belgère
01:11:27votre sentiment
01:11:29c'est-à-dire qu'il me paraît difficile
01:11:31de critiquer en permanence
01:11:35les reproches compulsifs
01:11:38de la gauche et de l'extrême gauche
01:11:40qui dès lors qu'on n'est pas d'accord
01:11:42avec elle
01:11:43vous traitent de fasciste, de raciste
01:11:46que sais-je encore
01:11:48et d'une certaine manière
01:11:50adopter ce même procédé
01:11:52à l'encontre d'adversaires politiques
01:11:54moi surtout que je crois
01:11:57que Alain Jakubovit
01:11:59savait préciser
01:12:00toute proportion gardée
01:12:01il me semble
01:12:02Alain Jakubovit
01:12:03ça fait ce que
01:12:04Jean-Luc Mélenchon fait
01:12:05oui
01:12:05non mais précisément
01:12:06ni plus ni moins
01:12:07il a fait
01:12:08il a renvoyé
01:12:09en fait
01:12:09il a renvoyé
01:12:11à Jean-Luc Mélenchon
01:12:13ce qu'il fait
01:12:13puisque ces gens
01:12:14traitent les autres
01:12:15de fascistes en permanence
01:12:16mais il me semble
01:12:17donc
01:12:18précisément
01:12:19il faudrait l'éviter
01:12:20à cause de ça
01:12:21oui c'est possible
01:12:22la comparaison est quand même
01:12:24scandaleuse pour moi
01:12:25mais on peut aller plus loin
01:12:26mais il faut bien voir
01:12:28et déconner
01:12:28ce qu'il a voulu faire
01:12:29Alain Jakubovit
01:12:30c'est pas un mec
01:12:30je pose au mot scandaleux
01:12:32que je vais mettre sur la table
01:12:32mais il faut quand même se souvenir
01:12:34que le même Jean-Luc Mélenchon
01:12:35avait comparé
01:12:36le président de l'université de Lille
01:12:37à Adolphe Eichmann
01:12:38je rappelle quand même
01:12:40et que madame Chikirou
01:12:41si ma mémoire est bonne
01:12:42avait comparé
01:12:43Fabien Roussel
01:12:44à Doriot
01:12:44le collègue
01:12:45donc si vous voulez
01:12:46c'est scandaleux
01:12:47mais pas
01:12:48mais il ne donne pas de leçon
01:12:50tu es porte-pleinte
01:12:50ça me paraît normal
01:12:52mais pas de leçon
01:12:52de ces gens-là
01:12:53mais je vous dis
01:12:54ils passent leur temps
01:12:56à traiter les autres
01:12:57de fascistes
01:12:58et quand on les traite
01:12:59de fascistes
01:13:00ils portent plainte
01:13:00c'est tout
01:13:01ce que je souligne
01:13:03Jacques Vendroux nous attend
01:13:04Jacques c'est notre pape
01:13:06Jacques Premier
01:13:07Jacques Premier
01:13:08pape du football
01:13:10Mgr Chauvet
01:13:11vous avez joué au football
01:13:12vous faisiez du sport
01:13:14n'allons pas sur ce terrain
01:13:15je me demande parfois
01:13:16quelle est la vie privée
01:13:17d'un prêtre
01:13:18parce qu'en fait
01:13:19on vous imagine
01:13:20toujours en sein
01:13:21mais finalement
01:13:22vous faites peut-être
01:13:23des choses
01:13:24pas de sport
01:13:25on imagine
01:13:27une sainteté
01:13:28lorsqu'on est prêtre
01:13:29on ne vous imagine pas
01:13:30par exemple
01:13:31le soir
01:13:32aller dans des restaurants
01:13:33et boire plus que de réseau
01:13:36si je suis invité
01:13:38je vais au resto
01:13:38donc on se le demande
01:13:42vous allez au cinéma
01:13:44tout seul
01:13:44non je ne vais pas au cinéma
01:13:45parce que dès que je vois
01:13:46un film
01:13:47je m'endors
01:13:48ah bon ?
01:13:48ça c'est une grâce
01:13:49pourquoi ?
01:13:50parce que je me coucherai tout
01:13:52je suis un peu comme un moine
01:13:55moi je me coucherai tout
01:13:56et je me lève tout
01:13:57donc
01:13:57mais
01:13:58mais pas de sport
01:13:59j'écris
01:14:00parce que
01:14:01les homélie courtes
01:14:02ça se prépare
01:14:03ah plus c'est court
01:14:04plus il faut préparer
01:14:05mais oui
01:14:06et vous savez ce que vous allez dire dimanche ?
01:14:08ah oui
01:14:08je ne vais pas vous la faire
01:14:10parce que sinon
01:14:10je croyais que vous veniez à la Madeleine
01:14:12c'est à quelle heure ?
01:14:1410h30
01:14:15ça va ?
01:14:15la levée de Corse sera faite
01:14:16pardon ?
01:14:18la levée de Corse sera faite
01:14:20s'il vous plaît
01:14:21bon
01:14:22Jacques Vendrouf
01:14:22générique
01:14:24le tricot de Corse
01:14:25ah là là
01:14:35ah Jacques
01:14:36où est ce cher Jacques ?
01:14:37Jacques visiblement
01:14:38il est sur un terrain de football
01:14:39il a retrouvé son élément
01:14:41Jacques
01:14:41alors Pascal
01:14:43on parle du Paris Saint-Germain
01:14:46en Ligue des Champions
01:14:47ok
01:14:48problème
01:14:49mais moi ce matin
01:14:50je veux qu'on parle
01:14:51du Paris Football Club
01:14:53je suis au centre d'entraînement
01:14:55du Paris Football Club
01:14:56avec tous les joueurs
01:14:58qui ont fait monter
01:14:58ce club en Ligue 1
01:15:00pour la première fois
01:15:01depuis 46 ans
01:15:02il y a Adama Camara
01:15:03il y a Loan Doucet
01:15:05il y a Julien Lopez
01:15:07il y a Vincent Marchetti
01:15:08et il y a surtout
01:15:09mon ami Rémi Rio
01:15:11qui est le gardien de but
01:15:12parce que je vous le dis tout de suite
01:15:13je vais reprendre une licence
01:15:14et je crois que je vais rejouer
01:15:15avec le Paris FC
01:15:16à 77 ans
01:15:17mais le plus important
01:15:18c'est que nous avons
01:15:19l'entraîneur
01:15:20Stéphane Gilly
01:15:21il est avec nous
01:15:23il a retardé
01:15:24de quelques minutes
01:15:25Pascal
01:15:25dans le début
01:15:27de l'entraînement
01:15:28il vous écoute
01:15:29il a des écouteurs
01:15:30vous pouvez échanger avec lui
01:15:32allez-y
01:15:32écoutez
01:15:33c'est un bonheur
01:15:34le Paris Saint-Germain
01:15:36et le Paris Football Club
01:15:37ensemble
01:15:38je ne suis pas sûr
01:15:39que les riverains
01:15:41du Parc des Princes
01:15:42soient contents
01:15:42ils auront un match
01:15:43tous les samedis
01:15:44mais c'est vrai
01:15:45que c'est un bonheur
01:15:46et puis
01:15:46ce qui est intéressant
01:15:47c'est de savoir
01:15:48est-ce que vous allez avoir
01:15:49les moyens
01:15:50et je sais que
01:15:51la famille Arnaud
01:15:52est aujourd'hui
01:15:53actionnaire
01:15:54du Paris Football Club
01:15:55et Pierre Ferrati
01:15:56exactement
01:15:57mais est-ce que le PFC
01:15:58va avoir les moyens
01:15:59pour jouer dans
01:16:00les cinq premières places
01:16:02c'est ça que les uns
01:16:02et les autres
01:16:03vont se poser comme question
01:16:04parce qu'on ne peut pas
01:16:05imaginer le Paris Football Club
01:16:07traînant dans les profondeurs
01:16:11du classement
01:16:12le PFC doit avoir
01:16:13une ambition
01:16:14c'est le sentiment
01:16:15que j'ai en tout cas
01:16:15jouer les cinq premières places
01:16:18c'est peut-être
01:16:18un petit peu ambitieux
01:16:19maintenant on va avoir
01:16:21beaucoup de
01:16:22un objectif
01:16:24de se maintenir facilement
01:16:25après
01:16:25on sait que c'est difficile
01:16:27la première année
01:16:28il faut confirmer
01:16:29mais on aura
01:16:29comme vous avez dit
01:16:30on a des moyens
01:16:31on a un club
01:16:32qui a très bien travaillé
01:16:34qui progressivement
01:16:35a construit des bases
01:16:36et aujourd'hui
01:16:37c'est la juste récompense
01:16:38du travail
01:16:39interné par
01:16:39Pierre Ferrati
01:16:40depuis 13 ans
01:16:41donc voilà
01:16:42on va déjà savourer
01:16:44cette montée
01:16:44qui est historique
01:16:45et l'an prochain
01:16:46les ambitions
01:16:47seront de finir
01:16:48sûrement dans la
01:16:48première partie
01:16:49de tableau
01:16:50et bien merci
01:16:51merci beaucoup
01:16:52il est 10h29
01:16:54merci Jacques
01:16:54merci Jacques
01:16:56on se retrouve
01:16:57tout à l'heure
01:16:57pour vous dire au revoir
01:16:58tout à l'heure
01:17:00tout à l'heure Jacques
01:17:01tout à l'heure
01:17:01Somaya Labidi
01:17:03nous rappelle les titres
01:17:05bonne nouvelle
01:17:09pour les usagers
01:17:10le trafic SNCF
01:17:11peut impacter
01:17:12par le premier jour
01:17:13de grève
01:17:13des contrôleurs
01:17:149 TGV sur 10
01:17:15devraient circuler
01:17:16un peu partout
01:17:16en France
01:17:17alors qu'environ
01:17:1860% des chefs de bord
01:17:20se sont déclarés grévistes
01:17:21pour la journée
01:17:22colonne de blindés
01:17:24champs patriotiques
01:17:25sur la place rouge
01:17:26vous découvrez les images
01:17:26de la célébration
01:17:27du jour de la victoire
01:17:28en Russie
01:17:29et depuis le début
01:17:30de la guerre
01:17:30en Ukraine
01:17:31les experts
01:17:31s'accordent à dire
01:17:32qu'il s'agit là
01:17:33d'une opération
01:17:34de communication
01:17:35de la part de Vladimir Poutine
01:17:36plutôt que d'une réelle
01:17:37commémoration
01:17:38et puis c'est l'embrasement
01:17:40entre New Delhi
01:17:41et Islamabad
01:17:42l'Inde accuse ce matin
01:17:43le Pakistan
01:17:44d'avoir mené
01:17:44une nouvelle vague
01:17:45de frappes nocturnes
01:17:46sur son territoire
01:17:47au coeur du conflit
01:17:48la région du Cachemire
01:17:50que se disputent
01:17:50les deux pays
01:17:51une escalade
01:17:52qui inquiète
01:17:52la communauté internationale
01:17:54qui a d'ores et déjà
01:17:55appelé les deux puissances
01:17:56nucléaires
01:17:56à la retenue
01:17:57merci chère Somaïa
01:17:58est-ce que l'un de vous
01:17:59a eu recours
01:18:01à la chirurgie esthétique
01:18:03vous n'êtes pas obligé
01:18:04de répondre
01:18:04non
01:18:05non
01:18:06pas encore
01:18:07pas
01:18:07très bien
01:18:09vous avez raison
01:18:09moi pas non plus
01:18:11pour moi je tire tout seul
01:18:13ça marche très bien
01:18:14et ça coûte moins cher
01:18:15parce que le docteur Millot
01:18:17bonjour docteur Millot
01:18:18c'est demain à 10h30
01:18:19parle
01:18:21ça se verrait
01:18:22si j'en avais fait
01:18:23non
01:18:23mais vous n'en avez pas
01:18:24mais vous n'en avez pas
01:18:27besoin
01:18:28vous avez ce physique
01:18:29magnifique
01:18:29plus vous vieillissez
01:18:32vous avez une gueule
01:18:33d'acteur de cinéma
01:18:34il y a quelque chose
01:18:35et après la vacherie
01:18:36va tomber
01:18:37mais pas du tout
01:18:38vous avez la chance
01:18:39d'avoir ce beau physique
01:18:40ce charisme
01:18:42vous auriez pu être pape
01:18:44c'est vrai
01:18:45il y a une tête
01:18:46d'acteur américain
01:18:47mais bien sûr
01:18:48il y a une peur
01:18:49qui dise nom de Dieu
01:18:50non
01:18:50parlez-nous
01:18:52de chirurgie esthétique
01:18:53le docteur Millot
01:18:54c'est plus
01:18:54le docteur Millot
01:18:55chirurgie esthétique
01:18:56le cas pour mourir
01:18:57avec vous
01:18:58il y a eu une espèce
01:18:59de gag
01:19:00maintenant on peut le dire
01:19:01puisque c'est avéré
01:19:02avec Bob Sinclair
01:19:03racontez-nous
01:19:04et je trouve que c'est
01:19:05très révélateur
01:19:05quand même
01:19:06de ce qu'on peut imaginer
01:19:09de pire
01:19:09avec la chirurgie esthétique
01:19:11racontez-nous
01:19:11déjà je voudrais féliciter
01:19:12les maquilleurs
01:19:13qui ont prêté
01:19:15Bob Sinclair
01:19:15parce que même nous
01:19:16on y a cru
01:19:16tout le monde y a cru
01:19:18on s'est dit
01:19:18mais qu'est-ce qu'il a fait
01:19:19moi j'étais choqué
01:19:20il est tellement beau
01:19:21avant
01:19:21qu'on s'est dit
01:19:23mais qu'est-ce qu'il a fait
01:19:24donc racontez-nous
01:19:24il s'est grimé
01:19:25il s'est grimé
01:19:26comme si en fait
01:19:27il avait reçu de la chirurgie
01:19:28partout dans son visage
01:19:29on voit que les pommettes
01:19:30la pommette médiane
01:19:32est traitée
01:19:32la pommette latérale
01:19:33le menton
01:19:34les lèvres
01:19:35ce qui est bien fait
01:19:36c'est qu'on voit même
01:19:36qu'il a même des petits amas
01:19:38on voit dans sa lèvre
01:19:39supérieure
01:19:40comme s'il avait des boules
01:19:41donc on était vraiment
01:19:42tous étonnés
01:19:43de ce canular
01:19:45étonnés
01:19:46et attristés
01:19:47parce que le nombre
01:19:48de personnes qui ont dit
01:19:49mais finalement
01:19:49qu'est-ce que c'est moche
01:19:51mais pourquoi il est allé faire ça
01:19:52si ça pouvait en faire réfléchir
01:19:54plusieurs
01:19:55c'est quand même pas mal
01:19:55le canular était quand même bien vu
01:19:57finalement il était positif
01:19:58c'est à demain
01:19:59c'est demain à 10h30
01:20:00je salue donc Jacques Vendroux
01:20:01qui voulait nous dire
01:20:02un dernier mot
01:20:02cher Jacques
01:20:03demain le Paris FC
01:20:07joue demain
01:20:07à 17h
01:20:09contre Ajaccio
01:20:10pour fêter la montée
01:20:10au Stade Cerletti
01:20:12et je voudrais remercier
01:20:13vraiment
01:20:13l'ensemble du club
01:20:14et notamment
01:20:15Pierre Ferracci
01:20:16et Fabrice Hérault
01:20:17qui m'ont bien facilité
01:20:18les choses
01:20:18et retarder l'entraînement
01:20:20pour leurs défauts
01:20:22c'est quand même pas mal aussi
01:20:23voilà
01:20:23montrez les gants
01:20:24montrez-nous les gants
01:20:26regardez les gants
01:20:26c'est beau les gants
01:20:27regardez comme c'est beau
01:20:29les gants
01:20:29vous savez que dans le temps
01:20:31les gardiens jouaient parfois
01:20:33sans gants
01:20:34les gants de gardiens
01:20:35et oui moi j'ai connu
01:20:36j'ai joué sans gants Pascal
01:20:38ah oui
01:20:38ça fait longtemps
01:20:39j'ai joué sans gants
01:20:40vous avez fait des interviews
01:20:41sans gants également
01:20:42sans gants
01:20:45sans gants
01:20:46sans gants
01:20:47sans gants
01:20:48sans gants
01:20:48sans gants
01:20:49bon
01:20:50je vous embrasse
01:20:51cher Jacques
01:20:51bon
01:20:52merci vraiment
01:20:53merci à Pierre Douglas
01:20:54vous avez travaillé
01:20:56avec Jacques Vendroux
01:20:57vous vous êtes retrouvé
01:20:57sur les terrains
01:20:58avec Jacques Vendroux
01:21:00vite avant que j'oublie
01:21:01vraiment
01:21:02c'est un livre
01:21:03que vous pourrez découvrir
01:21:04et puis Les Bichons
01:21:06d'après le journal
01:21:08des frères Goncourt
01:21:10Les Bichons c'est où
01:21:11on peut donner l'adresse
01:21:12ça tourne
01:21:13on va inaugurer la pièce
01:21:15on va créer la pièce
01:21:16au petit théâtre impérial
01:21:17de Vichy
01:21:18où l'auteur
01:21:19Sylvain
01:21:21a son petit théâtre
01:21:22là-bas
01:21:23donc on va inaugurer
01:21:24à Vichy
01:21:25au mois d'août
01:21:25et puis ensuite
01:21:26on a un tourneur
01:21:28qui est venu nous voir
01:21:28donc il est en train
01:21:29de nous trouver des villes
01:21:30je pense
01:21:30et la pièce
01:21:31est vraiment très très belle
01:21:32on va vous voir
01:21:33et puis
01:21:34c'est pas moi
01:21:35qui l'ai écrit
01:21:35et puis dimanche matin
01:21:37à 10h
01:21:38nous serons tous
01:21:39à la Madeleine
01:21:40pour écouter
01:21:41un office
01:21:42qui dure
01:21:4360 minutes
01:21:44une heure
01:21:45avec un rite
01:21:47traditionnel
01:21:48non
01:21:49mais vous aurez
01:21:50du grégorien
01:21:51si vous aimez
01:21:52vous avez quand même
01:21:53deux cavaliers colles
01:21:55le premier
01:21:57c'était quand même
01:21:58Camille Saint-Sense
01:21:59qui jouait
01:21:59le second
01:22:00c'était foré
01:22:02c'est là
01:22:02où il a composé
01:22:04quand même
01:22:04son réquilème
01:22:05l'église de la Madeleine
01:22:06il y en avait assez
01:22:07d'accompagner
01:22:09l'église de la Madeleine
01:22:12c'est souvent là
01:22:13où étaient
01:22:13parfois
01:22:14célébrés
01:22:15les obsèques
01:22:15des artistes
01:22:16Thierry Le Luron
01:22:17Thierry Le Luron
01:22:18Giberbeco
01:22:19Giberbeco
01:22:19Giberbeco
01:22:20C'était Monseigneur
01:22:21Chopin
01:22:22oui alors
01:22:23c'est plus ancien
01:22:25Johnny
01:22:26oui bien sûr
01:22:27Johnny Allier
01:22:28c'était Monseigneur
01:22:29Di Falco
01:22:29qui était à la Madeleine
01:22:31il y a quelques années
01:22:32me semble-t-il
01:22:33je ne pense pas
01:22:34non
01:22:34non
01:22:34il était à l'art
01:22:35non
01:22:36peu importe
01:22:37en tout cas
01:22:38et c'est une des plus
01:22:40grandes églises de Paris
01:22:40elle est très grande
01:22:41il y a beaucoup de
01:22:421300 places
01:22:44et c'est une église
01:22:45très particulière
01:22:46je trouve
01:22:47dans son architecture
01:22:47ben oui
01:22:48parce qu'au départ
01:22:49c'était un temple
01:22:50c'était pas du tout
01:22:51une église
01:22:52merci Monseigneur Chauvet
01:22:53merci de venir
01:22:54régulièrement
01:22:55nous voir
01:22:56et de nous avoir
01:22:57éclairé
01:22:58je veux remercier
01:22:59Marine Lançon
01:23:00qui a été très présente
01:23:01cette semaine
01:23:02Marine Lançon
01:23:05qui a été présente
01:23:05le matin
01:23:06et parfois le soir
01:23:07merci à Jean de Lacoste
01:23:08qui était de retour
01:23:09cette semaine
01:23:09Nicolas Baillet
01:23:10était à la réalisation
01:23:11Robin Dubois
01:23:12était là
01:23:13au son
01:23:14Benjamin
01:23:15Jean de Lacoste
01:23:17l'a rémondi
01:23:18à
01:23:19travail de préparation
01:23:21et puis comme c'est le vendredi
01:23:23nous aimons saluer
01:23:24ceux qui travaillent avec nous
01:23:25à la programmation
01:23:25Nicolas Nissim
01:23:26Magdalena Dervich
01:23:28Louis Lallement
01:23:28Lino Vétez
01:23:30bon week-end à tous
01:23:32je crois que c'est
01:23:32Thierry Cabane
01:23:33dans une seconde
01:23:35à lundi
01:23:35C'est parti
01:23:37Merci.