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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Ce soir, le regard est porté sur une cheminée qu'on attend impatiemment, même si on n'imagine pas que la fumée soit blanche ce soir.
00:12Mais avant d'entrer dans ce studio, Louis Dragnel disait très justement que le monde entier découvre la liturgie catholique
00:20et apprécie sans doute ce spectacle.
00:24Ça peut choquer peut-être le beau spectacle, mais il y a de cela dans ces images qu'on voit depuis maintenant une quinzaine de jours.
00:33Ce qui est intéressant, et je trouve que ça a été très bien traité sur cette antenne, c'est que c'est un spectacle, comme vous dites,
00:38où tous les détails ont un sens. Il y a un sens religieux, il y a un sens profond.
00:44Ce n'est pas simplement une chorégraphie. Vous savez, on n'est pas au cirque.
00:47Tout à l'heure, on voyait les cardinaux qui avancent, qui entrent dans la chapelle Sixtine.
00:53Ce n'est pas simplement des montreurs d'ours, vous savez, qui font le tour de piste.
00:57Qu'est-ce que vous avez, les montreurs d'ours ?
00:59Je vous demande effectivement de respecter cette place.
01:05Je dis ça parce que ce n'est pas simplement un cérémonial comme ça, parce que ça fait beau.
01:10C'est que même la vitesse à laquelle les cardinaux avancent, tout ça a un sens et tout ça se fait dans la prière.
01:19Je suis d'accord avec vous, mais c'est là que les hommes ont besoin de liturgie.
01:24Lorsque Benoît XVI avait regretté la liturgie faible, trouvait-il, de l'église de Rome,
01:29et que d'autres regrettent l'abandon de la messe en latin,
01:33qui permettait à tous les fidèles du monde entier d'entrer dans n'importe quelle église du monde
01:38et d'écouter la même messe, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
01:43Là, on voit quand même que le latin est la langue de l'église et qu'elle est vivante,
01:47parce que la litanie des saints, tout à l'heure, pendant plus d'une demi-heure, c'était en latin.
01:50J'entends bien.
01:51Tout était en latin aujourd'hui.
01:52Nous pourrions d'ailleurs uniquement parler en latin, en cette émission.
01:56On pourrait, on pourrait, on pourrait prononcer quelque chose.
02:00Je pense que la conversation serait assez limitée.
02:03Mais non, mais pourquoi pas ?
02:04Alors, extra-homnes, très bien.
02:08Alors, on va placer tous les mots qu'on a aujourd'hui.
02:09Extra-homnes, c'est pas tous dehors.
02:12Non.
02:12Non, c'est dehors, tous.
02:14Exactement.
02:15Tout à fait différent.
02:16Tout à fait différent.
02:18Extra.
02:18Ben oui, c'est pas du tout la même chose, extra-homnes.
02:21Mais je le disais ce matin, dans ma génération, on faisait tous du latin en cinquième.
02:24C'était obligatoire.
02:25Initiation.
02:26Obligatoire.
02:27La mienne aussi.
02:27Et puis, en quatrième, troisième, on choisissait ou pas, nos parents, on choisissait pour nous.
02:32C'est du grec ancien en plus.
02:33Oui.
02:34C'était au lycée, le grec ancien.
02:35J'avais la possibilité, mais je...
02:37Mais après, le grec ancien, non, le grec ancien, bon.
02:40Mais le latin, c'est pas très dur, le latin.
02:43C'est les déclinaisons.
02:45Au début, c'est dur.
02:46Ah ben si.
02:46C'est pas plus dur que l'allemand.
02:48C'est pas l'aversion, c'est le thème allemand.
02:49C'est le thème en latin qui est dur.
02:51Le thème est dur, l'aversion est extrêmement dur.
02:54Le latin, c'est plus facile que l'allemand.
02:57C'était bon.
02:58Alors, enfin bref, Extra Omnes, on a vu tous ces cardinaux tout à l'heure prêter serment.
03:05C'était la première fois que je vois ça.
03:06Parce que les autres années, cette cérémonie-là, cet instant-là n'était pas...
03:10Si, on l'avait déjà vue.
03:11Quand il...
03:12Oui, oui, on l'avait déjà vue.
03:13J'ai regardé ce qui s'était fait pour le dernier conclave, donc celui qui a élu François.
03:17On avait déjà cette scène-là qui a été filmée.
03:18Formidable.
03:19Donc là, chaque cardinal vient pour prêter serment.
03:22Exactement.
03:23Et puis après, on a fermé, tout le monde est parti.
03:25Et Cardinaux, à l'instant même, sont seuls.
03:28Extra Omnes, regardez cette séquence.
03:33Extra Omnes.
03:35Extra Omnes.
03:42Merci.
04:13Vous voyez le bruit.
04:15Il n'y a pas de badge.
04:20On ne peut pas frôner, on ne peut pas passer au-dessus.
04:22Il n'y a pas de badge dans l'église de Rome.
04:25Vous voyez, il n'y a pas un...
04:26Non, il y a des codes couleurs.
04:29C'est inquiétant pour la sécurité.
04:31La permanence de cela, et dans le monde, on le dit sans arrêt,
04:38il n'y a pas de sondage pour savoir qui va être pape,
04:40il n'y a pas de candidat, il n'y a pas d'écurie,
04:43il n'y a pas de...
04:44On ne sait pas.
04:45L'Esprit Saint va tomber sur les cardinaux.
04:49On est dans la tradition,
04:51alors qu'aujourd'hui, on est plus dans la trahison que dans la tradition.
04:56Bon, alors, il y a cinq candidats français,
05:01cinq candidats, pardonnez-moi,
05:02cinq cardinaux français,
05:05et puis il y a Jean-Marc Aveline,
05:06qui je vous propose peut-être de voir le portrait avec Anis Bauchet,
05:09de ce cardinal, sympathique d'ailleurs,
05:12qui est marseillais,
05:13et qui est un papabillé ou papabili,
05:17qu'on pourrait retrouver vendredi,
05:21sur la Loggia delle Benezioni,
05:25qui est le balcon des bénédictions,
05:27là où le cardinal Camerling arrive et dit
05:30à Bemus Papam.
05:33Écoutez.
05:33Né en Algérie,
05:37Jean-Marc Aveline descend d'une lignée de pieds noirs.
05:40Âgé de 66 ans,
05:42il a passé la grande majorité de sa vie à Marseille,
05:44dont il est devenu une figure familière.
05:47Il est ordonné archevêque de la cité phocéenne en 2019.
05:50Connu pour son affabilité et ses qualités de rassembleur et de prudence,
05:54il a rapidement cherché à favoriser un dialogue interreligieux apaisé
05:57et à œuvrer pour la défense des migrants.
05:59Des actions dans la lignée du pontificat de François.
06:01En avril dernier, il est élu à la tête de la Conférence des évêques de France
06:05et devrait prendre ses fonctions en juillet prochain.
06:10On rappelle qu'il n'y a pas eu de pape depuis Grégoire XI.
06:14Ça va être intéressant.
06:16Ce que je trouve fascinant,
06:17alors je sais, j'enfonce totalement une porte ouverte,
06:19mais c'est que parmi tous ces cardinaux,
06:21il y en aura un qui peut-être ne rentrera plus jamais chez lui.
06:24Le pape François n'est jamais rentré en Argentine.
06:26C'est-à-dire que quand ils partent au conclave,
06:28il y en a certains d'entre eux,
06:29c'est peut-être la dernière fois qu'ils ferment la porte de chez eux.
06:32Vous voulez dire qu'ils disent au revoir à leurs femmes ?
06:35Qu'est-ce que vous voulez dire ?
06:38Parce qu'ils ne vont plus chez eux,
06:39ils vont à leurs enfants.
06:41S'il vous plaît.
06:42Soyez respectueux.
06:44Bien, tu es respectueux pour l'église de Rome.
06:46Vraiment.
06:47Mais vous avez très bien compris ce que...
06:49Écoutez.
06:50Vous imaginez qu'ils peuvent ne plus jamais rentrer dans leur pays ?
06:52Oui, bon, bien sûr.
06:54Vous imaginez ne plus jamais retourner à la boule ?
06:56C'est impossible.
06:57J'entends bien.
06:58Voilà.
06:58Il n'est pas qu'en débat pour être pape en même temps.
07:00Ce qui est amusant pour le cardinal Aveline,
07:02c'est que vous savez que chaque cardinal a son église à Rome.
07:06Oui.
07:06En fait, Rome, centre du monde, finalement.
07:08Oui, alors ça veut dire quoi, ça ?
07:10Ça veut dire que Rome, déjà, le pape est l'évêque de Rome.
07:14Oui.
07:14Et donc, dans son évêché, il est normal que tous les cardinaux
07:18aient une église qui leur soit affectée.
07:20Donc, le cardinal Aveline est allé dire la messe
07:22dans l'église qui lui est affectée.
07:25Et ce qui est amusant, c'est qu'il a dit son homélie en italien,
07:29alors qu'il ne parle pas l'italien.
07:31Donc, il est quand même un peu politique,
07:33comme s'il se préparait quand même à gagner des points.
07:35Il n'y a jamais eu autant de cardinaux dans un conclave.
07:37Non, jamais.
07:38Effectivement, 133, c'est un record.
07:39Mais ça veut dire qu'il y a 133 églises dans Rome
07:43qui ont été affectées à chaque cardinaux ?
07:44Oui, alors attention, oui, c'est symbolique.
07:46Et attention, parce qu'il y a des grades dans les cardinaux.
07:49C'est-à-dire qu'il y a les cardinaux évêques,
07:51il y a les cardinaux prêtres et il y a les cardinaux diacres.
07:54Donc, c'est seulement les cardinaux qui sont évêques
07:56qui ont une église qui leur est affectée.
07:58Après, moi, je ne connais pas le nombre de cardinaux évêques,
08:00de diacres et de prêtres.
08:01Donc, je ne vais pas rentrer dans le détail.
08:03Qu'est-ce que vous appelez un cardinal prêtre ?
08:05Pardon, non, c'est juste un statut.
08:06C'est un statut, c'est juste un statut pour les distinguer.
08:09Le cardinal évêque, comme forcément le cardinal Aveline,
08:13a une église qui lui est consacrée à Rome,
08:15dans laquelle il peut dire la messe.
08:16C'est un titre honorifique, mais pour symboliser
08:18que Rome est vraiment le diocèse XXL
08:22qui, finalement, rassemble tous les cardinaux
08:25d'une façon figurée et symbolique.
08:28Amun siu vobis gaudium magnum abemus papam.
08:31Vous êtes dedans, là.
08:33Vous savez que c'est...
08:35Non, mais on sent que là, vous êtes là, demain.
08:37Tous les jours.
08:38La nuit, je me lève.
08:39Mais je sais que ça vous intéresse vraiment.
08:41Écoutez, cette nuit, j'ai ouvert ma fenêtre.
08:44Et les gens étaient surpris en pleine nuit.
08:46J'ai été un peu de chemiseur, j'ai mis les fumigènes.
08:49Il était 3h du matin, et il n'y avait pas grand monde en bas.
08:52J'habite en étage élevé.
08:54Et j'ai dit...
08:55Amun siu vobis gaudium magnum abemus.
08:59Vous savez que c'est un cardinal corse
09:01qui va quand même prononcer cette phrase.
09:02C'est le cardinal Montberti.
09:03Bien sûr.
09:04L'un des 5 cardinaux français.
09:05Sauf s'il était du pape.
09:07Ah, exactement.
09:08Oui, pourquoi pas.
09:09On n'y pense pas.
09:11Bon.
09:13Non, mais je crois qu'il ne le souhaite pas lui-même, d'ailleurs.
09:15Oui, les combinaisons, les possibilités.
09:18Qui peut annoncer, pas annoncer.
09:21Non, mais c'est intéressant.
09:21Mais est-ce que vous croyez qu'il y a un cardinal qui souhaite devenir pape ?
09:25Parce que c'est une charge qui est tellement écrasante.
09:27Est-ce qu'on rêve d'être pape ?
09:28Je ne suis pas sûr.
09:29Je pense quand même.
09:30Écoutez, je ne peux pas répondre, évidemment, à cette question, cher ami.
09:35Mais Véronique dit, je ne suis pas sûr que le cardinal en question.
09:38Évidemment que c'est bien sûr que les hommes sont ainsi faits.
09:43Que sans doute, ceux qui sont à l'intérieur du conclave, secrètement...
09:49Pourquoi y a-t-il une salle des larmes avant d'accéder effectivement à ce fameux bâton ?
09:53Alors la salle des larmes, c'est parce que quand ils sortent de la chapelle Sixtine
09:56et que l'un des cardinaux a donc été choisi et qu'il est pape,
09:59d'abord c'est la sacristie de la chapelle Sixtine, la salle des larmes.
10:03Et effectivement, c'est l'endroit où ils pleuraient face à l'énormité de la charge.
10:07Oui, il y en a certains qui pleurent sans doute.
10:11Mais bien, de joie !
10:13D'émotions, oui, bien sûr, tout ça est vrai, bien sûr.
10:19Et certains, comme le disait très justement notre ami Louis,
10:21appellent l'Argentine pour dire je ne reviendrai pas.
10:25Je suis pris les 15 prochaines années !
10:29Bien sûr !
10:30C'est un verre assisement incroyable !
10:33Oui, oui, mais ça se fout !
10:36Il insiste en plus !
10:37Mais oui, mais c'est incroyable !
10:38Mais c'est ça !
10:38Don't cry for me a gentil !
10:40Bon, je suis bien d'accrocher !
10:42Bon allez, sérieusement, ne blasphémons pas !
10:45On va parler d'Emmanuel Macron, c'est vrai que ça fait beaucoup,
10:50ça frappe beaucoup l'imagination, parce que l'image que vous allez voir,
10:55il y a des poignées de mains, des années plus tard,
10:58qu'on ressort, et qui sont des poignées de mains parfois de honte.
11:04Alors, je ne dis pas que c'est le cas avec Emmanuel Macron,
11:08mais il a reçu, comme vous le savez, le président syrien.
11:12Je ne ferai pas de parallèle avec des poignées de mains
11:17qui sont restées célèbres dans l'histoire de France et d'ailleurs,
11:21et qui ont parfois discrédité ceux qui les ont faites, ces poignées de mains.
11:25Mais c'est vrai que celle-ci, avec le président syrien,
11:27elle fait forcément causer.
11:31Alors, en même temps, c'est la réelle politique.
11:34On parle avec tout le monde quand on est président de la République,
11:37on parle avec tout le monde.
11:38C'est peut-être le timing qui n'est pas bon, mais...
11:40Non mais parler avec tout le monde, on ne peut pas dire que...
11:42Non mais la réelle politique...
11:43Moi, par exemple, j'ai un problème parce qu'on a des liens diplomatiques.
11:46Il y a des règles particulières pour la réelle politique.
11:48Moi, je veux bien, la réelle politique, c'est quand aussi vous avez un objectif.
11:52Quand Sarkozy, par exemple, reçoit Bachar el-Assad, il fait de la réelle politique
11:55parce que ce qu'il veut, c'est le retrait progressif de la Syrie du Liban.
12:02Et il obtient que la Syrie, que Bachar el-Assad, est une ambassade à Beyrouth.
12:07Ça, c'est la réelle politique.
12:08Et moi, pardonnez-moi, je ne vois pas où est là la réelle politique.
12:12Je ne vois pas où est la réelle politique.
12:13Il y a des objectifs, Joseph ?
12:14Je ne vois pas, pardonnez-moi, je ne vois pas, dix ans après le massacre du Bataclan,
12:19je ne vois pas la réelle politique.
12:21Mais ils ont...
12:21Là où il y a...
12:22Je peux répondre juste là-dessus.
12:23Je pense qu'il y a effectivement de la réelle politique et qu'il y a des objectifs.
12:26Ils ont été annoncés, du reste, avant la venue d'Al-Shara.
12:29Ces objectifs, c'est la stabilité dans la zone.
12:32Et c'est comment est-ce qu'on peut travailler à la stabilité au Proche-Orient.
12:35Et je crois qu'en ce moment, ce n'est pas un petit sujet.
12:37Ben non, c'est un vrai sujet.
12:39La relation que la France peut entretenir avec la Syrie vis-à-vis d'autres pays de la zone, c'est important.
12:44Et deuxième sujet qui pourrait être intéressant et qui, je pense, est évoqué,
12:48c'est celui des réfugiés syriens en France et de leur départ de France pour retourner en Syrie.
12:54Dès lors que Bachar el-Assad est parti, il y a beaucoup de gens qui sont en France,
12:57qui n'ont plus de raison d'y être et qui ont vocation à partir.
12:59Comment voulez-vous qu'ils repartent s'il n'y a pas des relations diplomatiques ?
13:02Je voudrais qu'on écoute.
13:04Juste, les gens qui nous écoutent savent très bien que pendant ce temps-là,
13:07il y a des milliers de druzes qui sont en train d'être menacés.
13:12Ça a été évoqué ?
13:13À la conférence de presse ?
13:14Bien sûr que c'était, mais évidemment que c'était évoqué.
13:17Je ne suis pas en train de défendre.
13:18D'accord, mais pardonnez-moi, mais les 2000 halawites qui ont été massacrés, voilà.
13:23Et alors, est-ce qu'on peut écouter ?
13:25Les chrétiens et les chrétiens, non mais franchement, écoutons, parler de stabilité avec...
13:29Deux, trois choses que je dois vous dire.
13:30Emmanuel Macron appelle Washington à lever rapidement les sanctions
13:33et à ne pas retirer ses militaires anti-jihadistes trop vite.
13:36La sécurité des Syriens est la première priorité du président El-Chara à Emmanuel Macron.
13:42Emmanuel Macron veut des sanctions européennes systématiques contre les auteurs de massacres en Syrie.
13:45Et la France, pour une levée progressive des sanctions européennes, si Al-Chara stabilise son pays, a déclaré Emmanuel Macron.
13:53Alors, il y a quelque chose qui a été dit et qui peut-être fera polémique.
13:58Je vous propose d'écouter ce qu'a dit le président de la République.
14:02Les combattants terroristes étrangers qui sont détenus en Syrie,
14:07la priorité, c'est la stabilité en particulier du nord-est syrien et les conditions de sécurité de ces prisons et de ces camps.
14:13Et donc, c'est ce sur quoi nous travaillons.
14:16C'est d'ailleurs ce en quoi l'accord du 10 mars dernier est un élément très important.
14:20Première chose, conditions de sécurité et de stabilité.
14:23Ensuite s'engagera une série de discussions techniques, de coopération judiciaire et sécuritaire entre nos pays.
14:31Parce que plusieurs de ces combattants terroristes étrangers seront aussi à judiciariser en Syrie,
14:37sont déjà pour certains judiciarisés en Irak,
14:39auront à répondre des crimes qu'ils ont commis sur le territoire,
14:44en même temps qu'ils sont judiciarisables pour certains en France.
14:47Donc, il y a tout un travail qui sera conduit.
14:50Il est trop tôt pour y répondre dans le détail.
14:52Mais la France sera évidemment un partenaire de confiance pour que la justice se fasse
14:56et que la sécurité des Françaises et des Français, des Syriens et des Néssyriens,
15:00soit assurée tout au long de ce processus.
15:04Ceux qui sont restés avec nous et dans nos rangs jusqu'à la libération,
15:10nous avons garanti à tous les pays que ces gens-là respecteraient le droit,
15:17respecteraient la loi et ne formeraient pas et ne constitueraient pas de menaces
15:22à l'encontre de leur pays d'origine.
15:25La naturalisation, cela dépendra de la Constitution.
15:29Lorsque la Constitution syrienne sera rédigée,
15:32eh bien, elle déterminera les conditions d'obtention de la nationalité.
15:36Si certains de ces combattants respecteront les conditions de naturalisation,
15:41eh bien, ils l'obtiendront.
15:42Surtout que nombre d'entre eux ont épousé des Syriennes, ont eu des enfants.
15:46Et c'est une question qui va devoir être résolue d'une façon digne
15:50pour tous ceux qui ont combattu à nos côtés et aux côtés du peuple syrien.
15:54– Oui, ce que dit le président syrien peut poser problème.
15:59– Ah ben bien sûr.
15:59– Pour le moins.
16:00Et il répond à une excellente question qui a été posée par Georges Malbruneau,
16:03qui connaît quand même très très bien la région, Figaro.
16:06Et ce qui pose problème, c'est que s'il donne la nationalité syrienne
16:09à des terroristes, des djihadistes français qui sont visés par des mandats d'arrêt
16:13de la France ou de l'Union Européenne,
16:16nous, ça nous pose un problème de voir ces personnes qui sont naturalisées
16:19et donc qui sont légalisés.
16:20– Et qui échapperont à la loi française ?
16:22– Qui pourront rester en Syrie et vivront de manière tout à fait légale
16:25sur le territoire syrien.
16:27Et ça, c'est un vrai sujet d'achoppement.
16:29Moi, ce qui me gêne, et pardon, je rebondis sur ce que vous disiez
16:31sur la réelle politique.
16:33En fait, ce que voit Emmanuel Macron, il y a deux choses.
16:37Premièrement, la France n'a plus aucune prise en Afrique.
16:40Donc, il se dit, il faut que la France ait une autre zone d'influence
16:43qui essaie de s'investir.
16:44Donc, il se dit, voilà, cette zone-là, plus personne en Europe ne s'y intéresse.
16:48Donc, on a peut-être une carte à jouer.
16:51Et le deuxième…
16:51– Une zone de jeu, quoi.
16:52– Et le deuxième…
16:53– Oui, non mais vous m'avez compris.
16:54– Une zone de jeu, très très synthétisant.
16:56– Pardon, et le deuxième volet, c'est que Vladimir Poutine
16:59a des relations assez étroites et discute beaucoup
17:02avec le président intérimaire syrien.
17:06Et Emmanuel Macron se dit, c'est peut-être un moyen
17:09d'éviter que ce président tombe dans les griffes de la zone d'influence.
17:12– Je vous interromps parce que Marine Lançon a dit
17:14que cette conférence de presse est en train de s'achever.
17:17Et en direct, Emmanuel Macron est en train de saluer
17:20donc le président syrien qui était aujourd'hui à Paris.
17:23Est-ce que vous voulez dire, en quelques secondes,
17:27un mot pour rajouter à la délise de Louis Dragnel ?
17:31Ou est-ce que nous marquons une pause ?
17:34– Je veux dire, une chose qui ne va peut-être pas plaire,
17:36mais il y a aussi peut-être d'autres éléments qui sont en jeu.
17:40Je ne sais pas, il y a peut-être la reprise du port de la Taquier.
17:48Est-ce que les Français auront leur nom ou leur droit de regard là-dessus ?
17:53Et les Russes, etc.
17:55Il y a un certain nombre d'autres choses qui peut-être nous échappent.
17:57– Il y a la place des minorités dans le gouvernement ?
17:59– Je ne vois pas du tout l'âge de la réelle politique.
18:02– En tout cas, on retire, un chef djihadiste a été reçu.
18:05– C'est ça ce que…
18:06– Mais on a reçu toutes sortes de gens pas fréquentables ces dernières décennies,
18:09je ne vais pas les rappeler.
18:10– Mais là, il y a un lien avec sa lune-empathie,
18:12il y a un lien avec les attentats de Paris.
18:13– C'est vrai, c'est vrai.
18:14– Son organisation, la pause.
18:15– Tu as parfaitement raison, c'est la difficulté.
18:17– La pause, voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur le président syrien
18:19Hamad El-Charet, au pouvoir depuis la chute de Bachar el-Assad en décembre,
18:25qui était donc reçu à Paris par Emmanuel Macron.
18:27On marque une pause, on va parler de Nicolas Bedos,
18:30on parlera également à l'Assemblée nationale de ce qui s'est dit aujourd'hui,
18:34le retour de la droite, la droite s'est réveillée d'une certaine manière,
18:37et puis les conclusions de la commission d'enquête culture avec Sandrine Rousseau,
18:42et puis si on a le temps, on parlera de Louis Sarkozy qui était avec nous ce matin.
18:45A tout de suite.
18:49– On va reparler, revoir ce qui se passe à Rome.
18:53D'ailleurs, je voulais vous dire quelque chose,
18:54parce qu'on m'a apporté des précisions sur ce que nous disions tout à l'heure.
18:58La raison fondamentale, essentielle pour laquelle les cardinaux ont une église à Rome,
19:02c'est qu'ils constituent le clergé de Rome.
19:04C'est ce qu'ils font de leur capacité à élire le pape évêque de Rome.
19:08Autrefois, les évêques étaient élus par le peuple de leur diocèse,
19:11puis cela fut restreint au clergé du diocèse.
19:14Aujourd'hui, ils sont désignés par le pape, sauf précisément celui de Rome,
19:18élus par le clergé de la ville.
19:20Cardinal vient du mot cardo, qui en latin signifie le gond, la porte,
19:23précisément la porte d'une église.
19:26C'est beau ça !
19:27C'est Bruno Golnich qui rapporte ça sur les réseaux.
19:32Je le cite.
19:33– Ça corrobore ce que je disais.
19:35– Non mais on ne sait jamais !
19:37– C'est bien ce que je te disais !
19:42– Raymond !
19:43– C'est Golnadélien, vraiment.
19:45– Je vous assure, vous êtes tous formidables.
19:47Regardez !
19:48Regardez !
19:49– Il n'y a pas de fumée !
19:50– Il n'y a toujours pas de fumée !
19:52– Oui, il n'y a pas de fumée !
19:52– Quand vous avez dit « Regardez, j'ai cru qu'il y avait de la fumée ! »
19:54– Peut-être qu'il va y avoir une fumée blanche !
19:56– Imaginez-vous, là, avec la fumée blanche !
19:57– Normalement, il y a six ou sept tours !
20:00– Alors là, je vous le dis comme je le pense,
20:02si une fumée blanche arrive à l'instant,
20:05je sors ma phrase magique
20:07« Annuncio vobis gaudium magnum abigus papat ! »
20:10– Que j'apprends par cœur !
20:12– On ne sait jamais !
20:14– Bon, Nicolas Bedos.
20:17Nicolas Bedos, c'est effectivement dans un retour à la vie médiatique.
20:25C'est intéressant, d'ailleurs, il a beaucoup de talent, Nicolas Bedos.
20:30Il a été condamné, mais évidemment, il y a des gens…
20:35Il y avait un très bon papier, d'ailleurs, ce matin, d'Eugénie Bastier.
20:38Il y a des gens qui méritent une deuxième chance.
20:42Il y a des gens qui n'en méritent pas.
20:43En tout cas, dans l'espace public, dans l'espace médiatique.
20:46On n'imagine pas Bertrand Cantat revenir sur scène et chanter.
20:50En revanche, Nicolas Bedos…
20:52– Le temps s'est arrivé, c'est ce qu'il fait.
20:53– Oui, il a même fait la vie de certains magazines.
20:56– Oui, c'était il y a dix ans, je pense qu'aujourd'hui.
20:58En revanche, Nicolas Bedos, je pense qu'on est d'accord
21:01pour dire que ce droit à la deuxième chance, après condamnation,
21:05il mérite de revenir, eu égard à son talent, à sa créativité,
21:12à son inventivité.
21:14Mascarade, La Belle Époque sont des films formidables.
21:19– Et la série Alphonse.
21:20– Et puis à ses remords.
21:21– En plus, il y a une vraie…
21:22– Exactement.
21:23– La base de tout ça, c'est est-ce que vous regrettez ou pas ?
21:26– Bien sûr.
21:26– Est-ce que vous comprenez que…
21:27– La prise de conscience.
21:29– Après, moi je trouve qu'à partir du moment, il faut t'avouer…
21:32– Il faut t'avouer à moitié pardonner.
21:33– Et là, dès lors que vous avez été condamné,
21:35et si vous plongez votre peine, normalement, c'est même totalement pardonné.
21:38– Alors écoutez, ça c'est le chrétien en vous, qui parle.
21:42– Oui.
21:43– D'où la fumée blanche, qu'on va voir.
21:44– Non, c'est pas il est à moi.
21:46– Les téléspectateurs, je n'ai aucun lien.
21:49– On va voir s'il y avait là.
21:50Non mais c'est vrai, dans l'Église, c'est ça.
21:54C'est-à-dire qu'on confesse et on pardonne.
21:58Et les compteurs sont remis à zéro.
22:00– La justice, ça fonctionne un peu comme ça aussi dans la République.
22:02– Quand il y a une vraie contrition, quand il y a une vraie contrition.
22:04– Authentique et sincère.
22:04– Il y a une sincérité dans le Québec.
22:05– Oui, il y a une sincérité.
22:06– Et la volonté surtout de ne pas retomber.
22:10– Voilà.
22:10– La ferme résolution.
22:11– C'est ça.
22:13– Dans l'acte de contrition.
22:14– Je trouve qu'on a pris ces derniers jours quelque chose d'une spiritualité nouvelle.
22:18– Ça se sent sur le plateau.
22:20– Voilà, et je voudrais qu'on écoute, j'allais dire Guy Bedos, Nicolas Bedos,
22:24parler de répondre à la stratégie médiatique.
22:27Parce que certains peuvent voir une stratégie médiatique de son retour,
22:31une mise en scène de son retour.
22:33Écoutez-le.
22:33– La suspicion d'entreprise de, comment dire, réhabilitation médiatique ou de stratégie,
22:40elle est absolument inévitable.
22:42Ce livre, il démarre trois ans avant les faits qui me sont reprochés.
22:45Ça devient le début d'une nécessaire prise de conscience, d'abord au départ pour moi-même,
22:52pour mes proches, qui subissent un état pathétique, de léthargie, de blackout,
22:58oui, d'autosabotage nocturne très particulier, très douloureux.
23:03Et ça faisait plusieurs années, pas pour des choses graves, de l'ordre de l'agression sexuelle,
23:09que certains de mes copines, certains de mes copains, me décrivaient,
23:13passé trois heures du matin, un personnage que j'avais envie de baffer.
23:19– L'alcool n'excuse pas tout.
23:22Mais c'est vrai qu'on n'a jamais été dans un autre cerveau,
23:24et on est surpris comment avoir autant de talent,
23:28et comment saboter ce talent.
23:31Il parle d'autosabotage.
23:33– Après, ceci dit, il y a eu une esthétique.
23:35Je ne veux pas du tout esthétiser ce qui s'est passé le concernant,
23:37surtout dans son passé, mais il y a une surreprésentation quand même,
23:41dans les milieux artistiques, intellectuels ou mondains,
23:44de certains comportements liés à l'alcool ou à d'autres consommations,
23:48parfois, dans l'histoire c'est prouvé en tout cas,
23:50et qui ont conduit historiquement à des comportements qui étaient ablamés.
23:53Par conséquent, que lui exprime des remords aujourd'hui, je trouve ça sain,
23:57qu'il puisse retourner des films, je trouve ça sain,
24:00et ensuite, il n'a pas à avoir honte de mener une stratégie de reconquête,
24:03entre guillemets, médiatique, et de communiquer.
24:05Il communique parce qu'aujourd'hui, il considère qu'il a besoin de communiquer pour retourner.
24:09Donc voilà, je ne comprends pas les féministes qui continuent à l'accuser encore aujourd'hui,
24:13alors même que le pardon doit exister, je pense.
24:16– Vous avez entendu des voix féministes, par exemple ?
24:19– J'en ai vu sur les réseaux sociaux.
24:20– Oui.
24:21La prise de conscience, c'est important ce que vous disiez.
24:24Écoutez ce qu'il répond à cela.
24:26– À aucun moment, il n'y avait eu de prise de conscience de quelque chose d'agressif,
24:33et encore moins sexuellement.
24:34Ce qu'on m'a toujours rapporté, c'est quelque chose de désinvol, d'odieux, d'intrusif, de provocateur,
24:40mais ça s'inscrivait dans un truc qui, selon moi, et à tort, relevait du fêtard débridé.
24:48Et donc, quand tout d'un coup, les mots se posent, et des mots qui me font froid dans le dos,
24:54je les refuse, ces mots-là.
24:55Et ce livre raconte comment on n'entend pas et on n'accepte pas la violence de cette étiquette.
25:01Et néanmoins, je dis « entend ».
25:05– Je préfère cette interview, je ne trouve plus…
25:11Il y a plus d'authenticité ou de sincérité peut-être que l'autre jour.
25:14– Il y a un travail sur lui-même.
25:15– Il y a une forme d'apaisement aussi, peut-être, dans ce qu'il dit.
25:18– Oui, il est plus apaisé.
25:20D'ailleurs, vous avez parfaitement raison, il était sans doute plus en colère.
25:23– Qui me semble très clair.
25:24Si on l'écoute aujourd'hui, si on l'écoute il y a quelques mois ou quelques années,
25:27le ton, la voix n'est même pas la même.
25:29– C'est un peu humain, dans la vie, on évolue.
25:31– C'est très juste ce que Johan dit sur la voix.
25:34Sa voix n'est plus la même.
25:34– Ah non, elle n'est plus la même.
25:35– Elle est réellement transformée.
25:37– C'est une voix traumatisée.
25:39– C'est la voix de quelqu'un qui a souffert.
25:40– Vous avez l'impression que c'est une voix qui vient beaucoup plus de l'intérieur.
25:43– Exactement, je suis d'accord.
25:44– Il a gagné en intériorité, sans doute.
25:48– Bien sûr, c'est ça.
25:49– Oui, c'est vrai, bien sûr.
25:51– Quel avenir ? La question lui est posée.
25:57– Je n'ai aucune idée de l'avenir qui est le mien.
26:00Je n'ai plus aucune prise sur ces questions-là.
26:03Mais c'est mon problème.
26:05Quant à la profession, je n'ai pas été lâché sur le plan personnel.
26:10Mais en revanche, ce qui est assez déroutant, c'est le double discours permanent dont je suis le témoin.
26:17Parce qu'il y a des hommes, y compris des hommes qui n'ont rien à se reprocher,
26:21mais qui se mettent à relire leur passé à l'aune de ce qui m'est reproché,
26:26d'accusations qui débarquent tous les jours dans la presse, dans vos émissions.
26:30On assiste à quelque chose de salvateur, en ceci qu'elle pose des mots sur des phénomènes
26:37que certains d'entre nous associons jusque-là à la séduction, à la provocation, à la théâtralité.
26:47– Là, il fait un peu l'éloge du mouvement MeToo, quoi.
26:51– Ce qui est quand même intéressant, ce qu'on comprend,
26:53c'est qu'au nom de la célébrité, au nom des codes d'un certain milieu,
27:01il y a eu une absence totale d'éveil à la conscience.
27:04C'est-à-dire que ce qu'il dit entre les lignes, c'est qu'il n'avait même pas conscience de mal faire.
27:09– Ça transcendait l'éveil à la conscience.
27:11– Sans rentrer dans la morale…
27:13– Vous n'êtes pas comme ça non plus, vous le savez bien.
27:15– Susciter l'éveil à la conscience, au discernement, au bien et au mal,
27:20on voit bien que c'est ce qui a été complètement occulté,
27:22qui a été refusé d'ailleurs, balayé d'un revers de main,
27:25par quand même toute une génération.
27:27Mais si, mais si, mais regardez, Nicolas Bedos, ce n'est pas le premier à dire ça.
27:32Et ce n'est pas du tout pour l'accabler que je dis ça.
27:33– Il y a parfois des gens qui se croient tout permis.
27:36Alors, on les a tous vus, des artistes, ils arrivent par exemple dans un lieu,
27:39et puis ils interrompent une conversation,
27:42ils te chambrent alors qu'ils ne te connaissent pas,
27:45ils se moquent de toi, et puis toi, tu ne peux pas répondre,
27:47parce qu'effectivement, c'est un artiste, tout le monde se tait,
27:50ils se croient tout permis.
27:51– Éveille à la conscience, Pascal.
27:54– Non, mais c'est très bien, c'est ça, le discerne.
27:56– Il me semble que c'est des pratiques minoritaires,
28:00les gens sont parfois bien élevés,
28:02quand ils arrivent quelque part, ils ne se croient pas précisément tout permis.
28:07Mais il y a un type d'homme, c'est plus masculin d'ailleurs,
28:11qui arrive, et puis on l'a tous vus,
28:14et c'est lié parfois à la célébrité.
28:17Moi, j'ai vu des footballeurs faire ça,
28:18parfois ils se comportant avec des jeunes femmes,
28:22d'une manière parfaitement inadmissible,
28:24disons-le, donnant un téléphone comme cela à quelqu'un
28:27qu'ils ne connaissaient pas, mais tu as envie de dire,
28:29pour qui tu te prends ?
28:31– Mais la question, c'est est-ce que ces comportements-là,
28:33– Et c'est lié à la célébrité, souvent.
28:35– Oui, par définition, quand tu abordes quelqu'un comme ça,
28:39c'est que tu es célèbre, autrement, la personne ne te connaît pas.
28:42– Mais on est encore dans l'esthétique du jou sur ta célébrité.
28:45– On est dans l'esthétique encore de la star qui fait n'importe quoi,
28:47un peu la Gainsbourg, etc., et qui se comporte mal,
28:50qui se comporte salement avec le serveur dans la discothèque,
28:52avec le videur à l'entrée.
28:53C'est sûr, la question, moi j'ai toujours trouvé ça stupide et immorale,
28:56cette attitude, mais la question, c'est est-ce que ça tombe sous le coup de la loi ou non ?
28:59C'est la seule question que doit se poser une cour de justice.
29:01S'il y a des attouchements sexuels ou autres, là, oui, ça tombe sous le coup de la loi.
29:05En revanche, l'artiste qui arrive et qui a un but de lui-même
29:08et qui prend les autres pour des imbéciles ou interrompt une conversation,
29:11malheureusement, j'en ai connu quelques-uns aussi.
29:13– Vous avez raison, mais Bedeau, c'est juste qu'il a envie de dire,
29:15il a envie d'être un mec bien, et puis on passe à autre chose, c'est pas grave.
29:17– Il a envie de devenir un mec bien.
29:18– Voilà, s'il veut changer, j'ai été un mec con, et j'ai envie de devenir un mec bien.
29:22– Oui, c'est bien ça ce qu'il dit.
29:23– Et moi, je trouve ça pas mal d'assumer ce changement.
29:25– En tout cas, pour moi, maintenant, les choses sont très claires.
29:27Ceux qui considèrent qu'il a payé sa dette
29:28et qui apprécient Nicolas Bedeau, l'acteur, le comédien,
29:32ils iront le voir sur scène.
29:33Et ceux qui considèrent qu'il n'est plus digne de refaire ce métier,
29:37ils n'iront pas le voir, mais surtout qu'ils lui foutent la paix.
29:39– Oui, mais le problème, c'est qu'il n'est pas sur scène.
29:41Il n'est pas sur scène, il est au cinéma.
29:43Son problème, c'est qu'il est cinéma,
29:45donc il faut que des acteurs et des actrices acceptent
29:48de jouer avec lui ou pour lui, s'il est réalisateur.
29:51Il faut que des producteurs financent.
29:54– Et ça, vous pensez qu'il y a des gens
29:57qui vont l'engager pour ces films ?
29:59– Je pense, oui.
30:00Je pense que Bedeau va revenir parce qu'il a du talent,
30:04parce que cette séquence, il fait ce qu'il faut faire,
30:08il fait comme il faut le faire.
30:11Donc oui, je pense qu'il va revenir,
30:12et pour tout dire, même je l'espère,
30:14parce que je trouverais dommage que le monde du cinéma français
30:17vive sans le talent de Nicolas Bedeau.
30:19Parce que Mascarade était un bon film,
30:22La Belle Époque était un très bon film.
30:23– Un très bon film.
30:24– Un très bon film, avec une inventivité,
30:28une créativité, une mélancolie, une intelligence.
30:32Il y a beaucoup de qualités.
30:34Je l'ai eu plusieurs fois au téléphone.
30:36– Et même la série Alphonse était re-méthale.
30:38– Oui, alors Alphonse s'est fait démonter.
30:40– Démonter, oui, vraiment.
30:41– Effectivement, il a plus de talent que les autres,
30:46et il le montre.
30:47Et il le dit d'ailleurs dans le livre qu'il a écrit.
30:50Il dit, aujourd'hui, il ne faut pas montrer qu'on a du talent comme ça.
30:54C'est mieux de traverser la vie quand on est réalisateur
30:56avec un peu de moutarde, je crois que c'est l'expression qu'il a,
30:59et liber sous le bras et assumer sa calvitie.
31:01– Bon, voilà, de mémoire, je crois que c'est ça.
31:04Mais son livre, je vous assure, son livre, lisait son livre.
31:08Son livre, c'est un florilège tellement c'est brillant.
31:11C'est-à-dire, c'est 300 pages que tu lis d'une traite.
31:13Vous l'avez lu ?
31:14– Je commence à le lire, oui, parce que c'est vraiment…
31:15– C'est d'une traite.
31:17Je veux dire, quel talent.
31:18Alors évidemment, ce qu'il a fait est condamnable,
31:21il a été condamné.
31:22Et c'est pour ça, d'ailleurs, comme je le disais tout à l'heure,
31:24on n'a jamais été dans un autre cerveau.
31:25Comment, dans un même cerveau, peut-on être aussi…
31:29– Ce n'est pas le terme trouvé, d'ailleurs.
31:34– Pascal, c'est le propre de certaines intelligences.
31:36– Oui, comment ?
31:37– C'est le propre de certaines intelligences
31:40d'avoir un côté autodestructeur aussi.
31:41– Oui, mais comment peut-on être…
31:44– Il lui a dit, voilà, stop à l'impunité.
31:46– C'est un mystère, c'est un mystère.
31:48– Mais c'est un mystère aussi.
31:49– C'est un mystère de s'abîmer comme ça,
31:51et même l'alcool, parce que, évidemment,
31:54agresser sexuellement comme il le fait,
31:56mais l'alcool, comment tu peux t'abîmer
31:59comme ça ?
32:00Parce que vous disiez, la voix est différente,
32:01mais c'est une voix, aujourd'hui, qui est sans alcool.
32:04Alors qu'avant, c'était une voix d'alcoolique.
32:05– Je ne sais pas, moi, j'ai connu à l'époque de Marianne,
32:09il n'était pas dans ça.
32:11Mais pour revenir au livre,
32:14le fait qu'il ne dise pas « je »
32:16est extrêmement aussi révélateur.
32:18– Oui, il s'adresse.
32:20– Oui, ça c'est…
32:21– Vous vous trouvez ?
32:21– Oui, c'est très fort.
32:22– Moi, j'ai vu plus…
32:23– C'est très fort.
32:24– Oui, parce qu'il parle de lui,
32:26non pas à la troisième personne,
32:28mais à la deuxième personne.
32:29Tu étais, tu faisais ça, tu rencontrais…
32:32– Peut-être que ça révèle aussi un peu
32:34la dualité dans son esprit,
32:35du genre « t'aurais pas dû faire ça,
32:36t'es un peu… »
32:38– Oui, ça peut être aussi un peu…
32:39– Professeur Melin, je veux dire…
32:41– Je veux bien…
32:43– Non, mais sur la dualité,
32:46ben non, mais c'est…
32:48– J'ai l'impression qu'un oiseau…
32:49– Généralement, vous ne vous êtes jamais dit
32:50« vous, attends, là, t'aurais dû dire autrement,
32:52t'aurais dû faire autrement,
32:53c'est un peu humain,
32:54on se rend en question tous. »
32:54– En permanence, souvent, on se dit ça, bien sûr.
32:56– Peut-être que lui, il a fait ça
32:57dans tout un livre.
32:58– Bien sûr, oui.
32:58– Il ne faut pas qu'il y ait trop de personnes,
32:59quand même.
33:00– Il ne faut pas être plusieurs.
33:01– S'il y a tous les trois en personne,
33:03il faut s'inquiéter.
33:05Qu'est-ce qu'ils disent de moi ?
33:06– Non, mais c'est terrible,
33:09parce que dans vos vies,
33:12j'imagine qu'il y a quand même,
33:14vous n'avez pas forcément de remords
33:19« qu'est-ce que j'ai fait pour mettre par terre
33:22toute ma vie comme cela ? »
33:23– Comment ?
33:24– Pour me mettre minable ?
33:25– Oui, bien sûr, les conséquences,
33:28vous vous rendez compte,
33:29les conséquences de cela,
33:31pour lui, pour les siens, etc.
33:33Cette agression qui a été jugée comme telle.
33:37Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans.
33:40La droite est de retour, figurez-vous.
33:43– Ah non, je voulais vous faire écouter ma demande.
33:45– Ça fait 20 ans qu'on entend cette droite.
33:47La droite est de retour.
33:48– Ah non, mais là, ce matin…
33:50– Non, mais là, pour le coup…
33:51– Non, alors, vous avez raison.
33:53Au secours, la droite revient, c'est à ce moment.
33:55La droite s'est réveillée.
33:58Et ça, c'est vrai.
33:59C'est-à-dire que M. Retailleau a réveillé la droite.
34:03Oui ou non ?
34:03– Et de ça, Laurent Wauquiez, il va être content.
34:04– Mais je pense qu'il a aiguillonné Laurent Wauquiez.
34:08Laurent Wauquiez, il était, comment dire,
34:10en hibernation depuis des années.
34:13– Certes.
34:13– Et là, hop !
34:15La concurrence…
34:16– Il était bon ce matin, Laurent Wauquiez.
34:19– Mais il était excellent.
34:20Il aurait dû parler avant.
34:22– Bah oui, mais…
34:22– Il a eu tort de se taire.
34:24Franchement, il y en a qui ont tort de parler, mais lui…
34:26– C'est la stratégie du silence qui lui était conseillée.
34:27– Mais bien sûr.
34:28– Oui, mais à l'époque, on lui reprochait de trop parler.
34:30– C'est ça. À un moment donné, on lui a dit qu'il parlait trop,
34:32il faudrait savoir. Souvenez-vous, quand il sait la stratégie du silence.
34:34– Écoutez, quand on voit comme il est aujourd'hui…
34:35Alors, c'est bien pour la droite qu'il y a deux candidats de qualité.
34:39Mais avant cela, je voulais vous faire écouter Emmanuel Macron.
34:41Parce qu'Emmanuel Macron a répondu à la droite, justement, française,
34:44qu'il l'accuse d'avoir reçu le président syrien.
34:47Est-ce que, Marine Lançon, nous pouvons écouter le président Macron ?
34:49Écoutons.
34:50– Que serait la diplomatie si nous ne recevions que des gens
34:56avec qui nous sommes totalement d'accord ?
34:59C'est parfois, quand j'entends les commentaires,
35:01ce qu'au fond, on m'appelle à faire.
35:04Quelle serait la diplomatie, la force de l'Europe,
35:07si son rôle consistait à donner des leçons de morale
35:09sans échanger ceux avec qui elle a des intérêts en commun ?
35:14Ou les dirigeants des pays où ces intérêts,
35:16y compris les plus sécuritaires, se trouvent ?
35:19Quelle efficacité aurait une diplomatie de la France qui dirait
35:22« C'est très mal, ces gens-là ne font pas bien.
35:26Il y a beaucoup d'intérêts sécuritaires qui s'y jouent.
35:27Je vais leur donner toutes les leçons de la terre.
35:30Soyez inclusifs, ne travaillez pas avec les Russes,
35:32combattez les Iraniens, ne soyez pas sous l'influence des Turcs,
35:36mais prenez mes sanctions et ne comptez pas sur ma collaboration. »
35:41Ça n'existe pas.
35:42Donc, que des gens aient des postures à des fins politiciennes
35:47pour parler à des électorats, je l'entends,
35:50c'est la vie des bêtes.
35:52Et ça continuera.
35:53C'est un peu méprisant, c'est toujours pareil avec Emmanuel Macron.
35:57C'est la culture du mépris qui le...
35:59Voilà, je trouve que, autant je trouve qu'il a plutôt raison
36:01dans l'argumentation qu'il faut parler à tout le monde,
36:05mais je trouve qu'il gâche son argumentation
36:07par le mépris qu'il affiche avec ceux avec qui il n'est pas d'accord.
36:11Et c'est un vrai problème des raisonnés.
36:12C'est raison d'en parler à tout le monde,
36:14c'est recevoir sur le pléron de l'Elysée
36:16et serrer la main à un assassin.
36:19Ce n'est pas la même chose quand même.
36:21Mais pardonnez-moi, la situation, mais attendez,
36:24la situation, Véronique n'a pas pu en parler,
36:27mais sur les chrétiens syriens,
36:29enfin, qu'ils soient monophysiques, qu'ils soient nestoriens, etc.
36:32Mais ils sont otages dans leur propre pays.
36:35Il n'y a pas de problème que c'est lui qui a commandité les massacres.
36:38Mais même la place de la femme, la place de la femme dans le syrien.
36:42Non, mais sur le niveau de la dialectique...
36:43Louis Dragnel.
36:46Dans le fond, le principe de ce que dit Emmanuel Macron est plutôt juste.
36:50Sauf qu'après, la vérité se trouve toujours dans les détails.
36:53En fait, personne n'en voudrait à la France
36:55de discuter via des canaux diplomatiques à tous les pays du monde.
36:59La diplomatie, c'est de parler avec tout le monde.
37:01On l'a fait, on a reproché à Jean-Marie Barraud.
37:03Mais dans ce cas-là, Emmanuel Macron,
37:05si on suit son raisonnement,
37:06il aurait dû faire la même chose avec Bachar Al-Assad avant.
37:08Non ? Vous ne croyez pas ?
37:10La France l'a fait.
37:10Et puis, on aurait pu faire la même chose avec Al-Baghdazil
37:13qui est à livre de l'État de l'État de l'État.
37:13Et la France l'a fait, Louis.
37:15On a parlé à Bachar Al-Assad pendant l'année.
37:17Non, mais Emmanuel Macron...
37:17Alors, Bachar Al-Assad commettait déjà des forfaits terribles dans son pays.
37:21Il est 20h48.
37:22Donald Trump est allé voir Kim Jong-un.
37:24On a reçu...
37:24Il est 20h48.
37:26Il est 20h40.
37:27Vous ne trouvez pas que ça tarde un peu, cette première fumée noire ?
37:30Je me demande s'ils ne sont pas en train de...
37:33Parce que là, si...
37:34Regardez, il n'y a pas de...
37:36Si ça avait été si rapide que ça, la fumée noire serait...
37:40Mais attention, ils sont quand même 133 cardinaux à voter les uns après les autres.
37:44Ça prend du temps.
37:45Ils ont commencé tard.
37:48Donc, ils ont commencé après 18h.
37:50Bon, d'accord.
37:52Merci.
37:54Vous avez raison.
37:55Je crois que j'en sais pas.
37:56Non, mais vous voyez bien que j'en sais pas.
38:00Je m'amuse, bien évidemment, à trouver un suspense ou à mettre un suspense alors qu'il n'y en a sans doute pas.
38:07Bon, je disais, la droite s'est réveillée.
38:09Écoutez Laurent Wauquiez, c'était ce matin, la droite forte.
38:11Il en parlait à Sonia Mabrouk.
38:13La droite forte.
38:15Moi, j'ai le soutien de ceux qui veulent qu'il y ait une droite forte, libre et indépendante.
38:19C'est ça, ce que je porte.
38:21Et souvenez-vous, on est sur le jour anniversaire de Jacques Chirac, de son élection.
38:26Jacques Chirac contre Édouard Balladur.
38:2895.
38:29Tous les chapeaux à plumes étaient du côté d'Édouard Balladur.
38:30Vous êtes qui dans ce duel ?
38:32Et moi, je fais une campagne à la Chirac.
38:34Et je voudrais lui rendre hommage sur un point qui est trop souvent oublié.
38:36Vous connaissez bien sa citation.
38:38Ça va en escadrille.
38:39Oui, je sais.
38:40Mais il y a quelque chose d'autre que j'aimais chez Jacques Chirac et qu'on a oublié dans son bilan.
38:44C'est celui qui a fait voter une loi pour interdire le voile au collège et au lycée.
38:48C'était le début de mon engagement politique.
38:50J'étais à ses côtés dans la commission qu'il a recommandé.
38:53Et c'est pour ça que je souhaite aussi que la parole libre des Républicains impose à un François Bayrou,
38:57qui ne le veut pas, une loi d'interdiction du voile dans l'espace.
39:00J'entends.
39:00Qui est un homme de conseil, parfois, Joseph Massescaron.
39:05Vous y allez.
39:05Oui, c'est vrai.
39:07Bon, il y a dans la communication politique, ça vous est arrivé, de donner des conseils.
39:11Mais c'est un homme qui sourit aujourd'hui.
39:15Oui, il sourit aujourd'hui.
39:17Il sourit aujourd'hui.
39:18Et je pense à la question excellente d'ailleurs de Sonia Mabot,
39:22qui a osé poser la question sur l'insincérité.
39:25Parce qu'elle a osé le faire.
39:26Oui.
39:26Alors que, oui, pardonnez-moi, mais c'était pas...
39:28Tous les journalistes ne le font pas.
39:30Voilà.
39:31Et d'ailleurs, quand il a répondu, il y avait un soulagement de pouvoir répondre à cette question.
39:38En public.
39:39Réellement.
39:40Non, mais si, j'y assure.
39:41Et en même temps, il a souri.
39:42Il a souri comme là, il sourit.
39:44Donc, il a une sorte de...
39:46On retrouve quand même un Laurent Wauquiez qui est beaucoup plus à l'aise.
39:51C'est absolument évident.
39:52Ça se voit et ça se sent.
39:53Mais comme vous l'avez dit, il a été aiguillonné par Bruno Taillot.
39:57Ça, c'est super.
39:58Deuxième passage que je vous propose.
40:01Parce que là, vous me dites que je vous dis la souris, vous me dites qu'il est plus à l'aise.
40:05Oui.
40:06Oui.
40:07C'est ce que généralement...
40:08C'est ce que généralement...
40:09J'attendais peut-être quelque chose de plus...
40:13Généralement, c'est ce que vous dites les communicants avant que vous passiez à la caisse.
40:17Voilà.
40:17Non, mais...
40:18Avant que vous passiez à la caisse.
40:19Il est détendu.
40:21Vous comprenez bien.
40:21Voilà.
40:22Il est détendu.
40:22C'est facile.
40:23Bien sûr.
40:24Pas de dilution.
40:25Alors, il a parlé de Sarah Knafou.
40:28Ça, c'est très intéressant.
40:29C'est la nouveauté.
40:31Voilà.
40:31C'est ça.
40:31C'est la nouveauté.
40:32Alors, écoutez Sarah Knafou, si j'ose dire.
40:36Je plaide si ce n'est précisément pas pour se diluer dans la Macronie.
40:40C'est pour avoir un candidat de droite qui rassemble tous les Français.
40:43Il pourrait parler jusqu'à Reconquête pour vous ?
40:45Mais évidemment.
40:45Qui partage toutes les valeurs de la droite.
40:47Ce n'est pas l'alliance, la fameuse alliance des droites.
40:49Moi, ma conviction, c'est que ça ne passe pas par des accords de parti.
40:52Ma conviction, c'est que ça passe par le fait de rassembler les électeurs.
40:55Par exemple, j'ai beaucoup d'estime pour quelqu'un comme Sarah Knafou.
40:58Sarah Knafou est quelqu'un de talentueux sur les sujets économiques, sur les sujets
41:02de sécurité, d'immigration, avec des caractères.
41:04Vous lui dites, elle, de venir vers vous plutôt que vous vers une alliance des droites.
41:08Non.
41:08Ce à quoi je crois, c'est le rassemblement de tous les Français qui partagent les valeurs
41:12de droite, quel qu'ait été leur vote par le passé.
41:15Mon objectif est de pouvoir faire revenir des gens qui sont partis à Reconquête.
41:18Mon objectif est de pouvoir faire revenir des gens qui sont partis au RN.
41:21Mon objectif est de pouvoir faire revenir des gens qui sont partis dans la Macronie à
41:24droite.
41:25Mais à droite.
41:26Il a peut-être mis la zizanie dans le couple Zemmour-Sarah Knafou.
41:29Parce que c'est très intéressant de citer Sarah Knafou.
41:31Pourquoi ?
41:32Parce que Sarah Knafou, à mon sens, elle est plus identifiée Sarah Knafou que Reconquête.
41:37C'est-à-dire que c'est elle qui marque les opinions lorsqu'elle vient sur un plateau.
41:45Pourquoi ? Parce qu'elle est plutôt très brillante, plutôt très à l'aise dans cet
41:51exercice avec les journalistes, plutôt très performante.
41:55Et effectivement, elle dit ce que beaucoup de gens de droite aimeraient entendre ou voulaient
42:01entendre depuis des années.
42:02Et elle va au combat, comme elle l'a été dimanche dernier, face à des journalistes.
42:07Et elle crée, chez le peuple de droite, une forme de jubilation de ce fait.
42:12Les gens sont plutôt contents d'entendre une femme qui répond, en plus d'une femme
42:16très remarquable, très intelligente, très brillante.
42:18Là, c'est un propos quand même qui s'adresse aux électeurs.
42:22D'abord, pas à l'ensemble, pas à vous, pas à moi, mais aux électeurs, l'air qu'ils
42:26vont voter.
42:27Or, ce qu'il leur dit en effet...
42:28Mais les électeurs LR, ils adorent Sarah Knafou.
42:31– Absolument, ce que vous dites en substance...
42:32– Plus encore que reconquête, c'est ce que je veux vous dire.
42:34– Évidemment, mais c'est un maître en parallèle, c'est instiller l'idée
42:39qu'en fait, Bruno Retailleau, lui, il irait plutôt chercher du côté de
42:43Bernard-Philippe.
42:44Voilà, c'est ça ce qui est en train de se faire.
42:46Et d'ailleurs, rappelez-vous, lorsqu'il y avait eu, à la dernière présidentielle
42:52des Républicains, un duel entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau, la même opération
42:58avait été faite de la part d'Éric Ciotti.
42:59– D'ailleurs, dans l'entourage de Laurent Wauquiez, on laisse sous-entendre que
43:04si jamais Bruno Retailleau était désigné président des Républicains, il ne manquerait
43:10pas d'aller se vendre à Édouard Philippe et de faire un ticket pour l'élection
43:12présidentielle.
43:13C'est ce qui se dit en ce moment dans l'entourage de Laurent Wauquiez, pour tenter d'excliviser
43:17un peu Bruno Retailleau.
43:18– Je trouve ça un peu malhonnête par rapport à Bruno Retailleau, parce qu'on soit
43:21d'accord ou pas avec lui, s'il y a bien une qualité qu'on peut lui reconnaître,
43:24c'est la constance et la fidélité à ses idées.
43:25– Bruno Retailleau est un des rares hommes politiques contemporains à dire la même
43:30chose depuis 30 ans.
43:31– La ligne Retailleau, Philippe, franchement, ça me paraît hautement improbable aujourd'hui,
43:38parce qu'Édouard Philippe, c'est la droite telle qu'il est précisément que…
43:44– C'est la droite Juppé.
43:44– Après, l'UMP, traditionnellement, c'était la réunion entre l'UDF, entre la droite
43:49Juppé et la droite populaire.
43:51– Pardonnez-moi, c'est encore plus centre ou plus à gauche que la droite Juppé.
43:56Il préfère voter pour le Parti communiste, je le rappelle.
43:59Entre un candidat du Parti communiste et un candidat du RN, M. Édouard Philippe, il
44:07ne s'abstient pas.
44:08Il vote pour le PC.
44:09– Comme faisait Jacques Chirac à l'époque.
44:11– Comme faisait Jacques Chirac à l'époque, il est dans la filiation de l'UMP tel qu'on
44:15le décrivait.
44:15– À l'époque, c'était Jean-Marie Le Pen.
44:17– Oui, c'est vrai que l'UMP, ce n'est pas tout à fait la même chose, parce que
44:19justement, le Renvaux Cré rêve, à mon avis, de créer un nouvel UMP, c'est-à-dire
44:23vraiment de ratisser l'âge pour rassembler la droite.
44:25Ils veulent gagner en 2027.
44:27– Mais ils veulent faire l'UMP plus à droite, quoi.
44:28– Bon, rassembler les électeurs plutôt que les formations politiques, bon, ce n'est
44:34pas tout à fait nouveau.
44:35– Non.
44:36– Mais quand même, c'est un peu un vieux cliché.
44:38– Oui, c'est ce qu'on dit généralement.
44:39– Mais c'est pour ça que je vous ai dit cette chose intéressante.
44:42Je pense que Sarah Knafou, elle est plus identifiée Sarah Knafou que Reconquête.
44:46Peut-être, est-ce que je me trompe, mais sa personnalité est très puissante.
44:51Et elle marque des points.
44:53À chaque fois, moi, je suis très frappé.
44:54Vous savez, il y a peu d'étoiles comme cela.
44:56Elle marque des points.
44:57Je suis frappé de voir combien, à chaque fois que les gens l'écoutent, tout le
45:00monde dit, mais cette jeune femme est formidable.
45:02– Mais il y a des gens, elle est très bonne.
45:05– Des gens, sans doute, plus à droite.
45:07– Elle est respectée par beaucoup de gens, même très loin.
45:11– Même si on est en désaccord avec elle, il faudrait la mettre.
45:13– Voilà, donc je suis frappé d'entendre ça, d'entendre cette…
45:16Il y a très peu de gens, d'ailleurs, qui la critiquent de ce fait,
45:22puisqu'elle est assez performante.
45:24Je vois que M. Gauthier Lebrecht est en train d'arriver sur ce plateau.
45:28Peut-être aura-t-il une information à nous donner.
45:30Je vous en prie.
45:31Vous êtes avec Clélie Mathias également ce soir.
45:34– Bonsoir.
45:34– Bonsoir.
45:35– Deux ce soir.
45:36– Ça ne m'a pas échappé.
45:38Mais je vous en prie, laissez Clélie s'asseoir.
45:40– Je vous fais faire.
45:41– Bien sûr.
45:42Et il est 20h56, parce que ce soir, c'est une émission un peu particulière.
45:49– On attend un pape.
45:50– On attend.
45:51– Oui, alors il y a peu de chances que vous ayez le pape ce soir, je pense.
45:55Non ?
45:56– Ah, c'est-on jamais.
45:57– Si, si, oui, il y a peu de temps.
45:59– Vous avez des informations.
46:00– Par exemple, vous avez…
46:01– Non, par exemple, j'ai un fumé de ta famille, moi.
46:03– Gauthier a le nom du pape.
46:05– Restez à 21h05, vous aurez le nom du pape chez Gauthier Lebrecht.
46:10– Merci, Johan.
46:12– Est-ce que vous voulez écouter peut-être un dernier passage ?
46:17À quelle heure ? Il nous reste 8 minutes encore.
46:19Il nous reste encore un petit peu de temps.
46:22Vous nous autorisez ?
46:24– Mais bien sûr.
46:25– Le match, en plus du PSG, n'a pas encore commencé.
46:27Donc il reste 3 minutes.
46:29Bon, écoutons Laurent Wauquiez une dernière fois sur Bruno Retailleau.
46:38– Si jamais le chef de notre famille politique est resté dans le gouvernement de Bayrou et de Macron,
46:43à l'arrivée au moment de l'élection présidentielle, qu'est-ce qui va se passer ?
46:47Eh bien, on nous dira tout naturellement qu'il faut aller soutenir le candidat de la Macronie,
46:50Édouard Philippe, c'est-à-dire un candidat dont le projet politique est d'aller de Anne Hidalgo jusqu'à la droite.
46:56« Moi, président des Républicains, je ne me laisserai pas imposer un candidat de la Macronie.
47:02Mon projet, c'est un duo avec Bruno Retailleau, pas un duo avec Édouard. »
47:05– Pardonnez-moi.
47:06– Bon, là, il caricature un peu.
47:08– Il est un peu dans le projet d'intention.
47:09– Voilà, le projet, ce n'est pas de faire d'Anne Hidalgo, je ne sais pas ce que vous en pensez.
47:13– Je ne suis pas sûr que Bruno Retailleau, dans une seule interview, ait évoqué faire une telle alliance.
47:16Donc je trouve que ce n'est pas très honnête de faire ça.
47:19– C'est une campagne interne.
47:20– Oui, voilà.
47:21– En ce moment, qui a la corde ?
47:24– C'est Bruno Retailleau.
47:25– Bruno Retailleau ?
47:26– Bruno Retailleau.
47:27– C'est un vote interne, non ?
47:28– Laurent Wauquiez, je crois, via ses soutiens, a manifestement engrangé beaucoup de cartes de nouveaux adhérents.
47:36– Il y a eu beaucoup d'adhésion dans sa région.
47:37– J'entends ça aussi, beaucoup d'adhésion dans sa région,
47:39beaucoup d'adhésion manifestement pour Laurent Wauquiez dans les Alpes-Maritimes aussi.
47:43Donc ça, ça peut être…
47:44– Beaucoup en Vendée pour Bruno Retailleau.
47:45– C'est quand même la plus grosse fédération LR, les Alpes-Maritimes de France.
47:49– Non mais il n'y a pas de… je veux dire, tout est clair.
47:53– Tout est clair.
47:54– Vous vous dites, il n'y a pas d'adhésion.
47:57– Pour l'instant, il n'y en a pas, mais voilà.
47:58– Les nouvelles adhésions, on les connaît, on sait combien il y a de nouveaux adhérents.
48:00– Il n'y a pas encore de chiens qui votent.
48:01– Il n'y a pas encore d'Houblas qui votent.
48:03– Ce qui avait déjà été le cas, pardon.
48:05– La coqueue n'est pas de retour, rassurez-vous.
48:07– On va avoir le retour de la coque et la coqueue.
48:10– On était avec Louis Sarkozy ce matin, c'était vraiment intéressant.
48:13Il y a 28 ans, Louis Sarkozy, il est très brillant, très cultivé.
48:17Il a écrit un livre intéressant sur Napoléon.
48:19Parait-il qu'il y a un livre tous les jours qui s'écrit sur Napoléon.
48:21Celui-là s'appelle L'Empire des livres, joli titre d'ailleurs.
48:25Que dites-vous ?
48:26– Non, non, non, rien.
48:29– Vous marmonez.
48:31– Vous marmonez dans votre…
48:32– Non, non, non, un livre par jour par Napoléon.
48:34Je disais, oui, hélas, oui.
48:36Mais celui-là est bien.
48:37Je ne suis pas un tueur référeur de Napoléon Bonaparte.
48:39– Eh bien, très bien.
48:40Et si ça vous ennuie, n'écoutez pas les autres, comme disait…
48:44– Depuis l'assassinant du duc d'Anguin, pas de Napoléon Bonaparte.
48:48– Ah, parce que Napoléon ne vous convient pas non plus.
48:51Bon, ça reste un personnage important, comme chacun sait de l'histoire de France.
48:54– On en subit les conséquences aujourd'hui encore.
48:57– Oh !
48:58– Écoutez, qu'est-ce que c'est que cet anti-napoléonien ?
49:01– Le corset français, c'est Napoléon qui l'a vu.
49:05Qu'il s'agisse même du code, de tout, de la centralisation, de tout.
49:10Enfin, la manière, il a rendu la France, mais exsangue.
49:14– Non, la centralisation, vous dites n'importe quoi.
49:16– Pardon ?
49:16– La centralisation, c'est les rois de France depuis Philippe le Bel.
49:19– Pardonnez-moi, je suis désolé.
49:22La centralisation, c'est un mâle français, ce n'est pas Napoléon.
49:25– Alors, on va faire un peu d'histoire, Pascal Propas.
49:27– Non, mais vous saviez un peu d'histoire.
49:28– Oui, mais non.
49:29– Si, si, si, si.
49:29Pendant la guerre d'Espagne, par exemple, est-ce que vous saviez…
49:31– Mais la centralisation, ce n'est pas Napoléon, c'était avant…
49:33– C'est Philippe le Bel.
49:34– Voilà, ça fait 4.
49:35– Ce n'est pas la centralisation, ça.
49:37– Ah bon ?
49:37– Il a fait de la déconcentration avec les départements.
49:39– Il a déconcentré avec les présidents et les départements, bien sûr.
49:44– Il a fait le contraire, il a déconcentré.
49:45– Franchement, non, non.
49:46– Il n'a pas du tout déconcentré.
49:47– Ah, la fumée !
49:48– Ah.
49:49– Me dit Marine Lançon.
49:50La fumée.
49:51– Vous voyez de la fumée quelque part ?
49:52– Marine Lançon, vous voyez de la…
49:54– Marine a une bonne vue.
49:55– Moi, je pensais peut-être la fumée en régie.
49:57– Peut-être.
49:57– Parce que manifestement…
50:01– Je ne vois pas de fumée.
50:01– Ah, la fumée est noire, madame, messieurs.
50:06– Elle est noire.
50:07– La fumée est noire.
50:08– Non, non, abémousse.
50:12Non, abémousse, papam.
50:14– Ah oui, elle est très, très noire.
50:15– Là, il n'y a pas de…
50:16– Il faut qu'il y a en un fois.
50:20– Là, il n'y a pas de doute.
50:22– Non, abémousse, papam.
50:25– Il n'y a pas les cloches non plus ?
50:27– Non, il n'y a pas les cloches.
50:28– Mais ça sera probablement pour demain.
50:30– C'est un bon match, non ?
50:31– Bon, écoutez, Louis Sarkozy, on l'écoutera demain.
50:40Non, non, vous êtes très dur avec Napoléon Ier,
50:42qui a sûrement Napoléon Bonaparte,
50:44qui a sûrement des choses à son passif, bien évidemment.
50:48Mais il y a surtout…
50:49Les cardinaux n'ont pas élu de pape.
50:52Il est 21h01.
50:53Bon, dites-nous tout, chers camarades.
50:56– Au revoir.
50:57– Vous avez l'approuvé.
51:02– Vous allez nous faire une émission pour nous dire
51:03que le pape n'est pas élu.
51:05– Parfaitement.
51:06– Vous êtes à la pointe de l'actualité, chers camarades.
51:09– Vous êtes très valorisant.
51:10– Mais vous allez nous dire qui sera le pape.
51:14– Il y aura surtout des experts en plateau
51:15pendant deux heures pour évidemment
51:18parler de ce qui va se passer
51:20dans les prochaines heures
51:21et de qui tient la corde,
51:22quels sont les profils qui peuvent s'imposer.
51:24En tout cas, je vous remercie de votre confraternie.
51:26– Je vous remercie beaucoup.
51:29– Madame, Monsieur, bonsoir.
51:30Nous allons partir pour un moment de l'instant même.
51:32Émeric Pourbet est avec nous
51:33et je le salue, Émeric,
51:34parce que c'est un spécialiste
51:36assez remarquable, tout à fait remarquable
51:39de l'histoire romaine.
51:40Et nous sommes suspendus à vos lèvres,
51:43d'abord avec Enquête d'Esprit le week-end,
51:45mais ces derniers jours,
51:47parce que la liturgie romaine
51:49mérite parfois quelques explications.
51:51Et puis, ce qui se passe également
51:53dans la curie romaine
51:56réclame une expertise que vous avez.
51:58Donc, bonne soirée à tous.
51:59Vous allez nous dire ce qui s'est passé
52:01ces dernières minutes,
52:03cher Émeric Pourbet,
52:05et dans une seconde,
52:07Gauthier Lebrecht
52:08et notre ami Clélie Mathias.
52:10À demain matin.
52:11Bonne soirée, Émeric, c'est à vous.
52:13– Oui, merci beaucoup, Pascal.
52:18Effectivement, on vient de voir
52:20par cette fumée noire qui s'échappe
52:22de la cheminée de la chapelle Sixtine.
52:26Mais il y a quand même une inconnue,
52:29une question qui se pose,
52:30puisque cela fait quand même trois heures
52:33que le vote s'est déroulé
52:36au sein de la chapelle Sixtine,
52:38dans ce huis clos,
52:39puisque les portes se sont fermées à 18h.
52:42Les cardinaux devaient entendre
52:45une dernière méditation avant le vote
52:49du cardinal Cantalamessa,
52:51qui a ensuite lui-même quitté la salle
52:52puisqu'il n'est plus électeur.
52:56Et effectivement, un vote,
52:59habituellement, en tout cas les années précédentes,
53:01les conclaves précédentes,
53:02avait duré 1h30.
53:04Peut-être qu'on peut émettre l'hypothèse
53:08qu'effectivement, à 133,
53:09c'est-à-dire 16 de plus
53:11que les conclaves précédents,
53:14ça a pu prendre un peu plus de temps.
53:16Mais là, on est quand même
53:17sur une durée de vote
53:19qui est quasiment le double.
53:21Alors, on peut faire plusieurs hypothèses.
53:24La première, c'est qu'il y a eu
53:26un problème technique
53:27et que le vote a dû être refait,
53:29parce qu'effectivement,
53:30pour éviter les risques
53:32que l'élection soit annulée
53:34du fait de ce problème technique.
53:36Évidemment, difficile de vous donner
53:38des certitudes à ce stade,
53:39puisque ça se déroule à huis clos.
53:42On aura l'explication, sans doute,
53:44après la fin du conclave.
53:45En tout cas, une chose est sûre,
53:47c'est qu'effectivement,
53:48le nom du pape ne s'est pas dégagé
53:51de ce premier vote,
53:52ce qui est, somme toute, assez convenu
53:54par rapport aux expériences précédentes,
53:58puisque l'on sait que le premier vote
53:59est toujours un tour de chauffe,
54:01en quelque sorte,
54:02où les favoris de cette élection
54:05sortent, je dirais,
54:07avec une vingtaine de voix,
54:10et ce qui permet ensuite
54:11au tour suivant,
54:13c'est-à-dire au lendemain,
54:15à chacun, à chaque électeur,
54:17de se positionner
54:18pour favoriser une dynamique
54:21vers telle ou telle.
54:23Il est vrai qu'actuellement,
54:25c'est le cardinal Parolin,
54:27pardon, qui est le grand favori
54:29sur le papier, en tout cas,
54:31de cette élection,
54:32mais il pourrait y avoir des surprises,
54:33il pourrait y avoir des outsiders.
54:36En tout cas, ce que l'on sait,
54:38c'est ce qu'a dit notamment
54:39le cardinal doyen du Sacré Collège,
54:42le cardinal Rey,
54:43qui n'est pas électeur,
54:44donc il n'est pas dans la chapelle Sixtine,
54:46mais ce matin,
54:47il a célébré la messe
54:48à la basilique Saint-Pierre,
54:50et il a donné quand même,
54:51je dirais,
54:52un thermomètre
54:53de ce qui a pu se vivre
54:54par la suite
54:55et des discussions aussi
54:56qui ont eu lieu au préalable
54:57lors des discussions,
54:59lors des congrégations générales.
55:01Il a dit notamment
55:02que l'Église était un tournant,
55:05un tournant complexe et difficile,
55:09et par ailleurs,
55:10qu'il fallait aussi
55:10que les cardinaux recherchent
55:12avant tout l'unité de l'Église.
55:14Ça, c'est vraiment
55:15un des enjeux majeurs,
55:17et ça va être donc l'objet
55:18de cette discussion,
55:20de cette émission spéciale,
55:21qui n'est pas un conclave,
55:22mais enfin,
55:22qui réunit des sommités,
55:25Gauthier et Clélie,
55:26donc,
55:27au cours de ces deux heures
55:28d'émission spéciale,
55:30et bien sûr,
55:31je serai avec vous
55:33en direct de Rome.
55:34Et on espère bien.
55:35Merci beaucoup,
55:36Embrick.

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