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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00...
00:00:00Mercredi 7 mai 2025, Mordi, lève numéro 1653 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, un témoignage exclusif et en direct dans un instant, celui d'une maman menacée par des dealers
00:00:17car elle refuse de servir de nourrice, autrement dit de garder de la drogue dans son appartement.
00:00:23Cette mère de famille habite une cité de Port-de-Bouc, non loin de Marseille.
00:00:26Elle affirme que des hommes sont venus lui proposer 200 euros par jour.
00:00:30Elle a refusé et depuis, elle est menacée ainsi que son fils.
00:00:35Elle a déposé plainte, elle a contacté la mairie car elle veut quitter le quartier.
00:00:38On vous raconte cette histoire dans un instant et cette maman sera en direct avec nous.
00:00:44On pensait que les attaques contre le personnel pénitentiaire avaient pris fin.
00:00:47Or, il y a 24 heures dans l'Oise, les gendarmes sont intervenus après un départ de feu
00:00:51dans un quartier situé non loin de la prison où résident justement plusieurs agents pénitentiaires.
00:00:56Nous sommes allés sur place.
00:00:59Derrière cette façade noircie par les flammes réside un couple de personnes âgées.
00:01:03Pourtant, ce sont leurs voisins, deux agents pénitentiaires avec qui ils partagent cette maison mitoyenne qui était visée.
00:01:09Une nouvelle agression qui inquiète l'ensemble de la profession.
00:01:13Nos familles ont tout simplement de la crainte pour nous sur les prises de services, sur les trajets.
00:01:19Les surveillants quand ils sont au travail ont également peur qu'il arrive quelque chose à leur famille, à leurs enfants.
00:01:27Sur les lieux de l'incendie, une forte odeur d'essence a été relevée.
00:01:31Pour l'un des syndicats pénitentiaires, le caractère volontaire du départ de feu ne fait aucun doute.
00:01:36Face à la répétition d'attaques commises à l'encontre de prison ou d'agents pénitentiaires ces dernières semaines,
00:01:41Des mesures de protection ont été annoncées par le préfet de Loise, qui s'est rendu hier à la prison de Liancourt.
00:01:48A Dormesson-sur-Marne, cette fois, c'est un policier qui a été sérieusement blessé alors qu'il tentait d'intervenir pour faire cesser,
00:01:54alors écoutez bien, le vol d'un toit en cuivre d'un restaurant au prix du cuivre.
00:01:59Ce type d'action se multiplie.
00:02:02Ils ont tout arraché, toute la toiture.
00:02:04Pour Frédéric Varandas, qui s'est récemment porté acquéreur de ce restaurant Dormesson-sur-Marne,
00:02:09c'est la stupeur et l'effroi.
00:02:12Dans la nuit de lundi à mardi, la toiture de son établissement a été démontée pour en extraire le cuivre qui se revend à prix d'or.
00:02:19Ça se vend 6,40 euros le kilo.
00:02:23Ici, il y a plusieurs tonnes.
00:02:24Comment on peut arracher pendant la nuit toute une toiture ?
00:02:27Je me dis qu'on vit dans un monde de fous.
00:02:28Pour de l'argent, les gens sont prêts à tout.
00:02:30Interrompu par l'arrivée des forces de l'ordre, l'un des voleurs présents sur le toit s'en prend à l'un des policiers,
00:02:35le poussant délibérément dans le vide.
00:02:37Mon collègue a fait une chute d'environ 6 mètres et est tombé au sol.
00:02:41Il a été blessé puisqu'il présente des blessures au niveau de la pommette, de l'arcade et a également un traumatisme crânien léger.
00:02:49Une violente chute qui aurait pu lui être fatale.
00:02:52C'est dramatique parce que ce monsieur aurait pu laisser sa vie pour ça, pour ce vol.
00:02:58Ça me bouleverse parce que ce sont des gens qui font leur travail, ce sont des gens qui interviennent.
00:03:03Et derrière, on voit que de jour en jour, il n'y a plus de respect de rien.
00:03:08Alors qu'il tentait de fuir, les trois individus originaires des pays de l'Est ont été interpellés.
00:03:13Les mises en cause ont été placées en garde à vue pour vol aggravé et tentative d'homicide.
00:03:18Le 1er mai dernier, le député insoumis Thomas Port tenait des propos virulents contre la police chez nos confrères de Sud Radio,
00:03:25affirmant, je cite, qu'il y avait un racisme structurel dans les forces de l'ordre.
00:03:29Et pourtant, dès le lendemain, il demandait une protection policière au ministre de l'Intérieur.
00:03:34Protection accordée puisque selon nos confrères d'Europe 1 cette fois, une protection de son domicile a été mise en place le 3 mai
00:03:40avec des policiers qui font désormais des rondes régulières.
00:03:43La police appelée au secours quand il en a besoin, mais méprisée le reste du temps et accusée.
00:03:49J'ai vu, j'ai lu, est-ce que la police et la justice sont devenus racistes ?
00:03:55J'ai lu ça.
00:03:56Vous l'avez dit Thomas Port.
00:03:58Moi j'ai dit qu'il y avait un racisme structurel, ce qui n'est pas la même chose.
00:04:03Ça c'est ma position et je pense que par exemple dans la police française, il y a aujourd'hui un racisme qui est structurel.
00:04:07Quand vous voyez la question des violences policières, qui sont victimes de violences policières ?
00:04:13Qui est mort sous les balles de la police après les refus d'obtempérer ?
00:04:16Qui, moi je suis élu et député de Saint-Saint-Denis, qui est victime de contrôle aux faciès ?
00:04:2110-15 fois par jour parce qu'ils n'ont pas la bonne couleur de peau.
00:04:23Ça c'est un racisme structurel aujourd'hui organisé dans la police.
00:04:27Et encore une fois, vous parlez de Bruno Rotaillou, mais pardon, Bruno Rotaillou a quelques jours à décorer des policiers à Marseille,
00:04:32celles et ceux qui sont impliqués dans la mort de Mohamed Bendris
00:04:35et dans le fait que son frère a été mutilé par des tirs de LBD.
00:04:38Et le ministre de l'Intérieur va remettre des médailles aux policiers qui sont impliqués dans la mort d'un homme
00:04:42et dans un autre qui a été mutilé.
00:04:44Voilà aujourd'hui le climat qui règne dans la police française.
00:04:47Et vous avez le syndicat, un des syndicats majoritaires, excusez-moi, Alliance Police,
00:04:50qui fait des communiqués, notamment après l'assassinat de Naël,
00:04:53pour parler des gens des quartiers comme des vermines, qu'il faut ramener l'ordre.
00:04:57Donc ces gens sont aujourd'hui des factieux et ils se comportent comme des factieux.
00:04:59Voilà, et le lendemain, donc, il a demandé une protection aux policières.
00:05:02Il est bien content d'avoir les policiers devant chez lui.
00:05:05Les journalistes Charlotte Belaïche et Olivier Perrault publient aujourd'hui une enquête sur la France insoumise
00:05:09intitulée La Meute.
00:05:11Deux ans d'enquête, plus de 200 personnes interrogées pour ce livre qui est dévastateur
00:05:14pour Jean-Luc Mélenchon et ses proches, dont Thomas Porte d'ailleurs.
00:05:17On parle d'absence de démocratie, de violence, d'antisémitisme, d'intimidation constante.
00:05:22LFI, ce serait le règne de la terreur, en croire les auteurs.
00:05:25Avant la purge médiatique de l'été dernier, il y en a eu des dizaines d'autres plus silencieuses,
00:05:32mais pas moins violentes, parce que c'est la façon dont Mélenchon appuie son pouvoir.
00:05:37Les purges, elles ont l'avantage d'avertir tous les autres.
00:05:41Voilà ce qui arrive à ceux qui doutent, voilà ce qui arrive à ceux qui oseraient le remettre en question.
00:05:45Sur les 200 témoins, sur les plus de 200 témoins que nous avons dans le livre,
00:05:48la très grande majorité nous ont tous dit ça quand le micro s'est coupé, quand on a fini de parler,
00:05:52et c'est pour ça qu'on avait cette dimension d'emprise sectaire, nous ont tous dit, putain, j'ai participé à ça.
00:05:56C'est ça qu'ils nous ont dit tous.
00:05:58Et ce qui est intéressant, c'est qu'ils l'ont fait pas seulement par peur, ils l'ont fait au nom des valeurs.
00:06:03Il y a cette idée très forte dans le livre que la fin justifie les moyens.
00:06:06Et ce qu'ils racontent aujourd'hui, Daniel Simonnet, Raquel Garrido, mais d'autres avant eux,
00:06:10c'est qu'ils ont tous accepté une pause démocratique en se disant que ça valait le coup pour gagner et changer la vie finalement.
00:06:18Voilà, on en reparlera bien évidemment dans cette émission.
00:06:21La visite qui fait polémique aujourd'hui, c'est celle du président syrien Ahmad El-Shareh
00:06:26qui va être reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron.
00:06:28Certains le présentent comme un islamiste modéré.
00:06:31Mais il faut bien avouer qu'islamiste et modéré dans la même phrase.
00:06:34On a parfois un peu du mal à comprendre.
00:06:37Costume, apparence soignée et barbe bien taillée,
00:06:40Hamah El-Shareh a lissé son apparence, prêt à dialoguer avec le monde.
00:06:44Le président syrien a abandonné son nom de guerre,
00:06:48celui avec lequel il dirigeait les troupes djadistes avec le franc Al-Nusra.
00:06:53En décembre 2024, il mène l'offensive décisive sur Damas,
00:06:57provoquant la chute du régime de Bachar Al-Assad.
00:07:00Nommé président par intérim, il délaisse son turban et promet l'apaisement.
00:07:05L'apaisement, alors que des massacres d'Alaouites et de récents combats avec des druzes
00:07:09ont secoué le pays ces derniers mois.
00:07:11De quoi faire naître de vives critiques.
00:07:14Il rencontre Emmanuel Macron ce mercredi.
00:07:17Une invitation qui choque Marine Le Pen.
00:07:19Stupeur et consternation.
00:07:21Recevoir un djihadiste passé par Daesh et Al-Qaïda,
00:07:24autoproclamé président de la Syrie,
00:07:27alors même que les milices islamistes qui ont semé la mort
00:07:29parmi nos compatriotes au cours d'attentats sanglants
00:07:32massacrent les minorités, relèvent de la provocation et de l'irresponsabilité.
00:07:36En revanche, pour Arthur Delaporte, député socialiste, l'heure est à l'accompagnement de la Syrie.
00:07:42Une reconnaissance des droits fondamentaux, d'une transition démocratique et de la stabilité à la fin.
00:07:48Et puis, bien sûr, nous partons tout de suite en direct au Vatican avec ces images qui nous parviennent.
00:07:54C'est un moment historique que nous sommes en train de vivre car les cardinaux sont réunis depuis 10 heures
00:08:00pour cette messe qui marque traditionnellement le début du conclave,
00:08:04destinée à élire le nouveau pape, une messe présidée par le doyen du collège cardinalis,
00:08:09le cardinal italien Giovanni Battista Re.
00:08:12Mais ce n'est que cet après-midi que les cardinaux électeurs entreront en conclave à proprement parler
00:08:16et personne ne sait quand il va se terminer.
00:08:19Il faudra que pour cela, les cardinaux se mènent d'accord.
00:08:21On regarde en direct quelques images qui nous parviennent du Vatican.
00:08:42Voilà, ces images sont sublimes.
00:08:44On aura l'occasion d'y revenir tout à l'heure également à partir de 11h30.
00:08:47Tout de suite, les tops et les flottes d'audience d'hier soir.
00:08:49C'est avec Mister Audience, Alias Kevin.
00:08:50On va t'en.
00:08:53Hier soir, personne n'a dépassé les 3 millions en prime time.
00:08:57C'est France 3 qui est arrivé en tête avec sa série Face à Face,
00:09:00suivi de Koh-Lanta sur TF1 qui n'est pas très loin derrière à 2,8 millions.
00:09:04France 2 a quant à elle réalisé un score timide avec la série documentaire 1939-1945
00:09:09et le monde bascule à 1,8 millions.
00:09:11Grosse déception pour MC.
00:09:13Son documentaire consacré au tabou de la santé mentale
00:09:16avec les témoignages de nombreuses personnalités a été boudé
00:09:19avec seulement 1,3 millions de téléspectateurs.
00:09:23Les autres chaînes sont sous le million.
00:09:25Sister a dominé la TNT hier soir grâce au film Mission Impossible 3 à 824 000.
00:09:30Avec le long métrage tendre et saignant, W9 est à 689 000.
00:09:34Suivi de près par Arte et son doc Churchill, Roosevelt et Staline la route vers Yalta.
00:09:39TFIX ferme ce classement avec le film Eustin Risborn avec Lady Gaga et Bradley Cooper
00:09:44en rassemblant 510 000 personnes.
00:09:46Mister Audience vous dit à lundi prochain.
00:09:49Oui, à lundi prochain parce qu'on n'est pas là demain, c'est le 8 mai.
00:09:51On n'est pas là vendredi parce qu'on fait le pont une fois dans l'année.
00:09:54Donc voilà, on vous retrouvera lundi.
00:09:56Et ce sera Thierry Cabane demain et après-demain qui prendra les rênes de l'émission.
00:10:00Julien Audoul, bonjour.
00:10:01Bonjour.
00:10:01Merci d'être avec nous, député de Lyon et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:04Madis Haïdi, bonjour.
00:10:05Bonjour Jean-Marc.
00:10:05Communication d'influence.
00:10:06Celui de Victor Rau, bonjour.
00:10:07Mère UDI de Coubron et Mathias Leboeuf, bonjour.
00:10:10Bonjour Jean-Marc.
00:10:10Journaliste et docteur en philosophie.
00:10:12Et pour commencer cette émission, je vous propose en direct un témoignage exceptionnel
00:10:16parce que c'est celui d'une maman.
00:10:18Une maman qui habite à Port-de-Bouc, c'est à côté de Marseille.
00:10:21Et une maman qui affirme être menacée par des dealers qui lui ont proposé d'être nourrice.
00:10:27Alors nourrice dans le langage des dealers, ça veut dire que vous êtes un appartement,
00:10:31a priori sans histoire, on vous propose d'héberger et de stocker de la drogue chez vous.
00:10:36Et comme vous êtes a priori une mère de famille ou quelqu'un sans histoire,
00:10:39eh bien personne ne vient vous soupçonner, personne ne vient fouiller chez vous.
00:10:42Et cette maman aurait refusé malgré la proposition qui lui a été faite.
00:10:46Et du coup, elle serait menacée, elle a été même obligée de quitter son appartement.
00:10:50Bien évidemment, vous ne verrez pas son visage pour des raisons de sécurité, ni même son prénom.
00:10:54Il faut faire très attention dans des situations comme celle-là, vous l'imaginez.
00:10:57Bonjour Madame.
00:10:59Bonjour Monsieur.
00:10:59Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:11:02On va essayer de comprendre ce qui se passe en fait.
00:11:05Vous habitez dans cette cité, si j'ai bien compris, au mois de décembre,
00:11:08des hommes sont venus taper à votre porte.
00:11:10C'est ça, oui.
00:11:11Donc en premier, ça a sonné à mon interphone.
00:11:13Ça m'a demandé d'être nourrie.
00:11:14C'est chose que j'ai refusé totalement pour la somme de 200 euros par jour.
00:11:18Chose que j'ai refusé.
00:11:19C'est revenu deux jours après, ça a tapé à ma porte.
00:11:22Ça a été un peu plus méchant.
00:11:24Et la troisième fois, ça m'a menacée.
00:11:26Donc je suis seule avec un enfant qui est scolarisé dans un collège, vers le cachet des comptes.
00:11:33Il est scolarisé dans le cachet des comptes.
00:11:35Et donc moi, de peur, parce que ça m'a dit que j'allais avoir des retresurs,
00:11:39et ça m'a menacée très très très lourdement.
00:11:41Donc de peur, moi j'ai pris mon enfant.
00:11:44J'ai quitté le domicile en tout fermant à clé.
00:11:47Je suis depuis dans des Airbnb ou dans des hôtels situés dans la ville.
00:11:53J'ai interpellé, donc depuis décembre, j'ai également déposé plainte.
00:11:57J'ai interpellé M. le maire à plusieurs reprises,
00:12:00qui me dit que c'est pas à eux de proposer, que c'est aux bailleurs, etc.
00:12:05Donc moi, il m'a donné aucun rendez-vous jusqu'au jour d'aujourd'hui.
00:12:10J'ai rendez-vous cet après-midi en mairie avec le directeur du cabinet,
00:12:15parce que là ça commence à passer dans les médias.
00:12:17Donc forcément, on commence à me prendre un petit peu, pas en charge,
00:12:21mais à essayer de comprendre ma situation.
00:12:24Donc moi, ça fait six mois, ça jure, six mois que j'ai fait une demande de logement,
00:12:28six mois que je suis toute seule avec mon enfant à me débrouiller financièrement,
00:12:32à payer les Airbnb ou les hôtels.
00:12:34J'arrive à un point où je suis endettée par rapport à cette situation,
00:12:38surtout sur ma santé, ça joue sur le moral de mon fils, qui n'a rien demandé.
00:12:43Donc à ce jour, quand je demande des aides, même à la mairie,
00:12:46j'ai interpellé plusieurs fois la mairie pour avoir des aides ou pour être logé,
00:12:50même qu'on me paye des unités, qu'on me prenne en charge des unités.
00:12:53Je pense qu'il m'a été refusé.
00:12:55Je vais voir les instances sociales qui nous disent que je ne rentre pas dans les critères
00:12:59pour qu'on me paye des unités.
00:13:00Donc en fait, on me renvoie un petit peu de partout depuis le mois de décembre.
00:13:04On me renvoie à droite, à gauche, tout le monde se rejette la faute sur eux,
00:13:08mais réellement, qui n'était.
00:13:09Donc je tenais à préciser que pour moi, les gens qui sont venus,
00:13:12donc déjà, je ne les connais pas, ça ne doit pas être des gens de Port-de-Bouche.
00:13:16Alors, malheureusement, ils font ce qu'ils font, c'est la vérité.
00:13:21Oui, mais ce qui est intéressant, madame, ce qui est intéressant également,
00:13:24c'est que visiblement, ils vous avaient repéré.
00:13:25Parce que, si j'ai bien compris en préparant la mission,
00:13:28quand ils sont venus vous voir, ils savaient que vous étiez une maman seule,
00:13:31ils savaient que vous aviez un enfant, et d'ailleurs, ils vous ont dit
00:13:34vous avez besoin d'argent en plus parce que vous ne travaillez pas,
00:13:37donc on va vous donner de l'argent.
00:13:38Ils vous ont proposé combien, d'ailleurs ?
00:13:40Donc, en fait, voilà, ils connaissaient exactement ma situation,
00:13:42donc ils devaient être en repérage, ça se faisait il y a quelques temps, je pense.
00:13:45Donc, ils savaient qu'ils savent que je suis seul avec un enfant,
00:13:47que je ne travaille pas, ils m'ont proposé 200 euros par jour
00:13:49et de la consommation.
00:13:51Je leur ai dit déjà d'entrée que je ne consommais pas de canard ni de drogue,
00:13:55donc ça ne m'intéressait pas, et que je ne connais pas,
00:13:57donc je leur ai dit 200 euros par jour,
00:13:58que je préférais donc creuser de faim limite, façon de parler,
00:14:02galérer, manger des tirs, rentrer dans ce système-là.
00:14:04Oui, c'est-à-dire qu'ils vont chercher, pour être très clair, en fait,
00:14:06et c'est ce qu'on comprend, ils vont chercher des personnes
00:14:10que je suppose que sans travail avec un enfant,
00:14:11vous êtes dans une situation difficile,
00:14:13et je pense que ce n'est pas injure de dire ça.
00:14:16Ils vont chercher des gens qui sont dans des situations difficiles
00:14:18en disant, nous, on est capable de vous offrir 200 euros par jour
00:14:20pour le simple fait de garder de la drogue chez vous,
00:14:23et forcément, d'après eux, vous allez accepter,
00:14:25ils ne comprennent pas le refus,
00:14:27et c'est pour ça qu'ils ont haussé le ton par la suite.
00:14:30Exactement, parce que pour eux,
00:14:31comme ils savent, ils savent, ils savent,
00:14:32qu'être seul avec un enfant, ne pas travailler,
00:14:34c'est la galère, donc je ne comprends pas ça.
00:14:36Moi, qui est facile, mais qui n'est pas de l'argent propre.
00:14:39Donc moi, j'ai dit que je préférais rester dans mon alerte,
00:14:41mais c'est vrai qu'ils étaient bien, bien renseignés,
00:14:43dans le sens où je suis seule avec un enfant,
00:14:45où je ne travaille pas.
00:14:47En fait, ils s'entraînent, et tout simplement,
00:14:48ils vont voir les personnes vulnérables.
00:14:50Ils n'y vont jamais voir, ils n'y vont jamais dans un pays
00:14:52où est-ce qu'il y a un homme, une panne et des enfants,
00:14:54parce que l'homme, il interviendra.
00:14:56Et puis moi, je ne suis pas dans le système de la violence,
00:14:58je ne montre pas mon enfant,
00:15:00parce que la violence, c'est encore moins la drogue.
00:15:02Donc malheureusement, les policiers ne peuvent pas être,
00:15:05je ne sais pas, acheter...
00:15:06Oui, c'est ça, en fait, c'est ce que vous ont dit les policiers,
00:15:08parce que vous êtes allés porter plainte, bien évidemment,
00:15:11vous êtes allés au commissariat,
00:15:13et si j'ai bien compris, on vous a dit,
00:15:14mais on ne peut pas mettre quelqu'un devant chez vous en permanence.
00:15:16Vous êtes allés voir la mairie également,
00:15:19et nos confrères de France 3 Provence
00:15:20ont vu la mairie de Port-de-Bouc,
00:15:23qui assurent que le dossier est pris en charge,
00:15:24mais ils disent que ça reste compliqué,
00:15:26parce que vous avez déjà un logement social,
00:15:28donc on ne peut pas vous réinscrire
00:15:29pour avoir un autre logement social,
00:15:31parce que vous êtes déjà dans un logement social.
00:15:33Enfin, c'est une histoire de dingue de l'administration,
00:15:36comme toujours.
00:15:37Vous entendez, sachant que moi,
00:15:39quand j'ai été rougé au service de logement,
00:15:40je vous ai bien dit que si je garde l'action de mon logement,
00:15:43c'est parce que j'ai mes affaires,
00:15:44et l'oubli de boxe,
00:15:45ça me coûte des fois plus cher que mon loyer que je paye.
00:15:48Et là, je me dis,
00:15:49mais si pour rendre le logement,
00:15:50vous me dites de rendre le logement,
00:15:51et que derrière, j'ai mon appartement,
00:15:52je le rendrai, je vais faire mes affaires quelque part.
00:15:55Mais en fait, par contre,
00:15:57je tenais aussi à remercier
00:15:58le commissariat de Marchique,
00:16:00et surtout un policier,
00:16:01qui, sans rien me demander, mais dans la bienveillance,
00:16:04prend des minutes ouvertes tous les jours
00:16:06pour savoir si, non-fichement,
00:16:07on a de quoi dormir, etc.
00:16:09C'est quand même assez abérité.
00:16:10C'est formidable.
00:16:12Et pour moi, je le remercierai jamais assez.
00:16:15Rien que le fait de prendre son téléphone,
00:16:17de prendre des nouvelles pour savoir si on va bien,
00:16:19je pense que la municipalité ne le fait pas.
00:16:22La municipalité ne le fait pas.
00:16:23Monsieur Laurent Benzola,
00:16:24qui est le maire de notre ville,
00:16:25je n'ai rien contre lui personnellement,
00:16:27mais à ce jour,
00:16:28le seul rendez-vous que j'ai eu,
00:16:29c'est téléphonique,
00:16:30et il a fallu que ce matin, je rappelle,
00:16:33et qu'en fin,
00:16:33vu que les médias,
00:16:34ça commence à passer,
00:16:35ils ont donné un rendez-vous cet après-midi.
00:16:38Sinon, on ne m'a rien accordé,
00:16:41ni une aide pour me loger,
00:16:43ni un soutien,
00:16:45c'est-à-dire,
00:16:46me demander comment ça,
00:16:47m'appeler régulièrement,
00:16:48quoi que ce soit.
00:16:50Pour moi, je me sens,
00:16:51c'est la vérité,
00:16:52je me sens délaissée
00:16:53par la maire
00:16:55et la municipalité de ma ville.
00:16:56Au jour d'aujourd'hui,
00:16:57je lance un appel d'SOS,
00:17:00un appel d'aide
00:17:00à tous les bailleurs sociaux
00:17:02qui pourraient prendre en compte
00:17:04ma demande,
00:17:06et je lance aussi un appel
00:17:07à l'aide aux bailleurs sociaux,
00:17:09aux maires de ma ville,
00:17:10aux élus majoritaires
00:17:12et pas majoritaires de ma ville,
00:17:13à la sous-préfecture de Marseille,
00:17:15pour vraiment nous venir en aide,
00:17:17parce qu'on est en train
00:17:18de toucher le fond du fond,
00:17:19on n'en peut plus,
00:17:20mon enfant et moi,
00:17:21sans jouer sur notre moral,
00:17:23on n'a plus de vie,
00:17:24on s'enfonce de jour en jour,
00:17:25on ne mérite pas ça.
00:17:26– Non, non, surtout pas,
00:17:28et au contraire,
00:17:28parce qu'en plus,
00:17:29vous êtes honnête dans l'histoire,
00:17:30c'est vous qui êtes honnête
00:17:30dans l'histoire
00:17:31en refusant un deal malhonnête
00:17:33qu'on vous propose,
00:17:33donc ce n'est pas à vous aujourd'hui
00:17:35d'être pénalisé par face.
00:17:36Ce qu'on va faire,
00:17:37on va rester en contact,
00:17:37si vous voulez bien,
00:17:38on va continuer à suivre ça,
00:17:39et peut-être lundi ou mardi,
00:17:41on reprendra les nouvelles,
00:17:41parce que le fait de passer
00:17:42sur CNews en direct,
00:17:43aujourd'hui,
00:17:43dans cette émission,
00:17:44forcément,
00:17:45ça va faire bouger les choses,
00:17:46donc voilà,
00:17:46on espère que les choses vont bouger,
00:17:48on espère que la mairie va bouger,
00:17:49on espère que les bailleurs sociaux
00:17:50vont bouger,
00:17:51et si vous le voulez bien,
00:17:52on reste en contact
00:17:53et on reprendra de vos nouvelles
00:17:54en début de semaine prochaine.
00:17:55Merci beaucoup en tout cas,
00:17:57bon courage.
00:17:57– Merci beaucoup,
00:17:58et passez une bonne journée,
00:17:59merci beaucoup monsieur,
00:17:59c'est très gentil.
00:18:00– C'est normal,
00:18:01merci beaucoup.
00:18:02Géniori Audoul,
00:18:03cette histoire,
00:18:03elle est dingue quand même,
00:18:04c'est-à-dire que cette pauvre dame,
00:18:06enfin,
00:18:07elle est obligée de quitter son logement,
00:18:09elle nous disait,
00:18:09en préparant l'émission,
00:18:10aujourd'hui,
00:18:11j'en suis à 2000 euros de dette,
00:18:13parce que je suis obligée
00:18:14d'emprunter,
00:18:15et là,
00:18:15enfin,
00:18:16on ne me prête plus d'argent,
00:18:16en plus,
00:18:17elle n'a pas de revenus,
00:18:17donc voilà,
00:18:18j'ai emprunté 2000 euros
00:18:19pour payer les logements,
00:18:20pour payer les Airbnb,
00:18:22enfin,
00:18:22il faut l'aider cette dame.
00:18:24– Oui,
00:18:24il faut l'aider,
00:18:25il faut aussi lui rendre hommage,
00:18:26il faut rendre hommage
00:18:27à cette mère de famille
00:18:28qui est véritablement
00:18:28une résistante,
00:18:30une résistante
00:18:31qui a fait preuve
00:18:32d'héroïsme
00:18:33pour résister
00:18:34à la pression
00:18:35de ses trafiquants.
00:18:37Rendez-vous compte,
00:18:38on lui a proposé
00:18:39un SMIC hebdomadaire,
00:18:41un SMIC hebdomadaire
00:18:42dans la situation sociale.
00:18:43– 200 euros par jour,
00:18:44donc ça fait 1400 euros
00:18:45par semaine.
00:18:46– Exactement,
00:18:46donc un SMIC par semaine.
00:18:48– J'ai fait un baguette,
00:18:48c'est pour ça que je suis…
00:18:49– C'est automatique.
00:18:52– Mais c'est quand même
00:18:54à l'heure actuelle,
00:18:57dans la situation
00:18:57qui est la sienne,
00:18:59dans un logement social,
00:19:01de résister à cette pression-là,
00:19:02de résister aux menaces,
00:19:04à la fois pour protéger
00:19:05son enfant
00:19:06et pour ne pas succomber
00:19:07à cette tentation
00:19:09de l'argent facile
00:19:11lié au trafic de drogue,
00:19:12c'est héroïque
00:19:13et ça devrait être montré
00:19:14en exemple partout.
00:19:15Après,
00:19:16il y a la vraie question,
00:19:17c'est évidemment
00:19:17que le logement social
00:19:19aujourd'hui en France
00:19:19est gangréné
00:19:20par l'insécurité,
00:19:22gangréné par le trafic de drogue,
00:19:23que malheureusement
00:19:24les bailleurs sociaux
00:19:25ne font pas toujours
00:19:26leur travail,
00:19:27qui sont aujourd'hui
00:19:28dans une posture
00:19:30et souvent dans une imposture
00:19:31où ils laissent
00:19:32les locataires
00:19:33en proie
00:19:34à ces nuisances,
00:19:35que ce soit des squats,
00:19:36que ce soit du trafic,
00:19:37que ce soit de l'insécurité
00:19:40généralisée.
00:19:41Et puis après,
00:19:42il y a un problème
00:19:42de preuve aussi
00:19:43parce que c'est vrai
00:19:43que comment vous prouvez
00:19:44qu'on est venu chez vous,
00:19:46qu'on vous a tapé la porte
00:19:46parce que nous,
00:19:47ça fait plusieurs jours
00:19:48honnêtement qu'on est
00:19:48sur ce dossier,
00:19:49on a essayé d'avoir
00:19:50des éléments précis.
00:19:52Alors on sait
00:19:53que la mairie s'en est saisie
00:19:54donc on se dit
00:19:54que ça doit être sérieux,
00:19:56on sait que le commissariat
00:19:57est saisi,
00:19:58elle nous dit même
00:19:58qu'un policier
00:19:59l'appelle régulièrement.
00:20:00Donc voilà,
00:20:00c'est vrai qu'au départ
00:20:01la première question
00:20:02c'est est-ce que c'est vrai ?
00:20:03Et ça on peut comprendre aussi
00:20:05qu'il y ait ces doutes
00:20:06parce que forcément
00:20:07les gens ne vont pas laisser
00:20:08un petit mot
00:20:08en disant
00:20:09vous me rappelez
00:20:09à tel numéro
00:20:10c'est assez compliqué.
00:20:11L'accumulation des faits
00:20:12en fait on le voit bien
00:20:14aujourd'hui
00:20:15dans le parc social
00:20:16vous avez une majorité
00:20:17de nos concitoyens
00:20:18souvent qui ne disent rien
00:20:20souvent qui le subissent
00:20:21en silence
00:20:22qui sont confrontés
00:20:22à la violence,
00:20:23à l'insécurité,
00:20:24au trafic de drogue.
00:20:25Ludovic,
00:20:26je vais vous donner la parole
00:20:26dans un instant
00:20:27parce que vous êtes maire en plus
00:20:28et c'est intéressant
00:20:28de savoir comment un maire
00:20:29peut réagir contre ça
00:20:30mais on est avec
00:20:30Mohamed Benmedour
00:20:31qui est médiateur,
00:20:32éducateur spécialisé
00:20:33à Marseille.
00:20:34Bonjour Mohamed,
00:20:34merci d'être avec nous.
00:20:35Vous connaissez cette affaire,
00:20:37vous connaissez ce dossier.
00:20:39Cette dame aujourd'hui,
00:20:41comment elle peut s'en sortir ?
00:20:43Bonjour Ben.
00:20:44Ce dossier,
00:20:45je le connais comment ?
00:20:46Parce qu'il y a eu
00:20:47un appel
00:20:47du président
00:20:49d'un collectif
00:20:50d'association
00:20:51de la quartier nord de Marseille
00:20:51qui a lancé un appel
00:20:52pour aider cette dame.
00:20:54Et ce genre de problématique,
00:20:56je le vis au quotidien.
00:20:57Chaque semaine,
00:20:58chaque semaine,
00:20:59j'ai des demandes
00:21:00de personnes
00:21:00que je ne connais pas
00:21:01qui me connaissent
00:21:02à travers les médias
00:21:03ou à travers le terrain
00:21:04et qui me disent
00:21:05voilà,
00:21:05j'ai un problème
00:21:06de logement social,
00:21:07j'ai un problème
00:21:07au niveau du trafic,
00:21:09j'ai un problème
00:21:10d'agression.
00:21:11Et malheureusement,
00:21:13c'est devenu récurrent,
00:21:15récurrent.
00:21:16Et en plus,
00:21:17ce qui est quand même
00:21:18bizarre
00:21:20et à la fois inquiétant
00:21:21sur ce dossier-là,
00:21:22c'est qu'on a des inconnus
00:21:23parce qu'il y a
00:21:24un point de deal
00:21:25pas loin
00:21:25dans la Cité des Côtes,
00:21:27mais a priori,
00:21:28ça ne serait pas eux
00:21:28qui auraient sollicité
00:21:29cette dame
00:21:31qu'on va appeler Denise
00:21:32pour faire la nourrice.
00:21:33Moi,
00:21:34j'ai connu les nourrices
00:21:35il y a à peu près
00:21:3715 ou 20 ans en arrière.
00:21:39C'était avec leur approbation,
00:21:41c'était avec des personnes,
00:21:42on va dire,
00:21:43d'un certain pédigree
00:21:44et elles étaient rémunérées
00:21:46en partie,
00:21:47enfin,
00:21:48elles étaient même
00:21:48bien rémunérées
00:21:49et il n'y avait pas
00:21:50de menace.
00:21:51Maintenant,
00:21:51on prend des personnes
00:21:53qu'on ne connaît pas
00:21:54à l'arracher,
00:21:55on les repère,
00:21:56on les sélectionne
00:21:57et on leur propose
00:21:58de faire nourrice.
00:21:59Mais ça,
00:21:59c'est déjà,
00:22:01c'est mettre en danger
00:22:01la personne qui accepte
00:22:03ou malgré elle
00:22:04qui peut accepter
00:22:05ce marché-là
00:22:06et en même temps,
00:22:07c'est dangereux aussi
00:22:07pour les traficants
00:22:08parce que la police
00:22:10fait son travail
00:22:11et généralement,
00:22:12les nourrices,
00:22:12elles sont très souvent
00:22:13interpellées
00:22:14dans le cadre des enquêtes
00:22:15et à ce moment-là,
00:22:16la nourrice,
00:22:16quand elle va se retrouver
00:22:17en garde à vue,
00:22:17elle va se mettre à table.
00:22:19Donc,
00:22:19c'est dangereux
00:22:20des deux côtés.
00:22:20Oui, mais Mohamed,
00:22:21ce qui est intéressant aussi,
00:22:22c'est que cette dame
00:22:22nous disait,
00:22:23quand elle a pris la parole,
00:22:24elle nous disait
00:22:25c'est des gens
00:22:25que je ne connais pas
00:22:26donc ce n'est pas
00:22:26des gens du coin.
00:22:27Donc,
00:22:28on peut imaginer,
00:22:29sans faire de fiction,
00:22:29mais on peut imaginer
00:22:30assez facilement
00:22:31que c'est des gens de Marseille
00:22:31parce que Marseille
00:22:32n'est pas très loin
00:22:33et qu'en fait,
00:22:34finalement,
00:22:34c'est les quartiers,
00:22:36la drogue à Marseille
00:22:37qui est en train
00:22:38de gagner du terrain
00:22:39petit à petit
00:22:39comme une pieuvre en fait.
00:22:41C'est en train d'avancer
00:22:41dans tous les endroits autour
00:22:43et puis il y a cette guerre
00:22:44des clans
00:22:45qui a lieu également.
00:22:49Je ne vais pas m'avancer
00:22:50sur ce sujet-là
00:22:51parce que je n'ai pas d'éléments.
00:22:55On a aussi des doutes
00:22:57sur des personnes
00:22:57qui, peut-être,
00:22:59feraient de la livraison
00:23:00du Ubercheat.
00:23:02Donc, il y a peut-être
00:23:03un doute
00:23:03sur ce genre de personnes.
00:23:05Donc, je ne peux pas dire
00:23:07si c'est telle ou telle personne.
00:23:09C'est vrai que c'est dangereux.
00:23:11C'est encore pire
00:23:12quand vous ne connaissez pas
00:23:12les personnes.
00:23:13Quand vous connaissez les personnes,
00:23:15moi, si ça serait sur mon secteur,
00:23:16j'ai toujours moyen
00:23:17de négocier,
00:23:18même d'aller voir des dealers,
00:23:19de parler en off,
00:23:20de leur dire,
00:23:21calmez-vous, arrêtez,
00:23:23de toute façon,
00:23:23ça va retomber sur vous,
00:23:24faites vos affaires,
00:23:25c'est votre problème
00:23:25avec la justice,
00:23:26mais ne venez pas
00:23:27emmerder la population.
00:23:29Mais quand vous ne connaissez
00:23:30pas les personnes,
00:23:31vous n'avez pas d'interlocuteurs,
00:23:32c'est très, très, très difficile.
00:23:34Moi-même,
00:23:35j'ai alerté la préfecture
00:23:36de région
00:23:36sur ce dossier-là.
00:23:38J'ai discuté
00:23:39avec la préfecture de police
00:23:41sur ce dossier-là.
00:23:43Ce qui m'étonne,
00:23:44c'est qu'il y a une convention
00:23:45qui a été signée,
00:23:46qui a été ressignée
00:23:47il y a très peu de temps
00:23:48avec le procureur de Marseille,
00:23:49qui a dit ouvertement,
00:23:51nous allons défendre
00:23:52les personnes
00:23:54qui sont victimes
00:23:55de ces faits-là
00:23:56et elles auront,
00:23:57avec cette convention
00:23:58que nous signons
00:23:59avec les bailleurs,
00:24:00elles auront une protection,
00:24:01elles seront relogées.
00:24:02Force est de constater
00:24:03à l'heure actuelle
00:24:04que cela ne marche pas.
00:24:06Cela ne marche pas.
00:24:07Et le problème aussi,
00:24:08c'est le clientélisme
00:24:09qu'il peut y avoir
00:24:10au sein des bailleurs sociaux.
00:24:13Il y a des personnes
00:24:14qui sont en grande précarité,
00:24:15en grande difficulté.
00:24:17Il y a des personnes
00:24:18qui, parce qu'ils ont
00:24:20des connaissances,
00:24:21leur passent devant.
00:24:22Et ça, c'est aberrant.
00:24:24C'est aberrant, en effet.
00:24:25Merci Mohamed.
00:24:26Juste, vous avez dit
00:24:27un petit truc
00:24:28qui a fait un peu réagir
00:24:29sur le plateau.
00:24:29Vous avez dit aussi,
00:24:30moi, je vais voir les dealers,
00:24:31je vais voir les trafiquants.
00:24:32En fait, vous les connaissez.
00:24:36Moi, je suis marseillais.
00:24:37Tout le monde me connaît,
00:24:38surtout.
00:24:39On voit constamment
00:24:40sur le terrain,
00:24:41on voit dans les médias.
00:24:42Donc, moi, j'ai...
00:24:43Non, non, mais vous les connaissez.
00:24:44Vous les connaissez,
00:24:44les trafiquants, les dealers.
00:24:45Vous savez qui c'est.
00:24:47Là, sur ce dossier-là ?
00:24:48Non, pas sur ce dossier,
00:24:49mais chez vous,
00:24:50autour de chez vous.
00:24:50Vous les connaissez.
00:24:51Oui, bien sûr, bien sûr.
00:24:52Bien sûr, on les connaît.
00:24:53La plupart, je les ai vus grandir.
00:24:55Je les ai vus en employés.
00:24:58Ben oui.
00:24:58Donc, je connais tout le monde,
00:25:01que ce soit les flics,
00:25:01les dealers,
00:25:02les travailleurs sociaux,
00:25:04les élus.
00:25:04Tout le monde me connaît.
00:25:06Oui, enfin, c'est pas pareil.
00:25:07Les flics, les policiers,
00:25:08les dealers,
00:25:08ce n'est pas tout à fait
00:25:09la même chose.
00:25:10Les dealers, normalement,
00:25:11non.
00:25:11C'est sûr.
00:25:12Il n'y a pas les bons dealers
00:25:13qu'on connaît
00:25:13et les mauvais dealers
00:25:14qu'on ne connaît pas.
00:25:15Julien Audoul dit
00:25:16qu'il n'y a pas les bons dealers
00:25:17qu'on connaît
00:25:17et les mauvais qu'on ne connaît pas.
00:25:18Moi, je suis assez choqué
00:25:19par votre propos.
00:25:20Il y a beaucoup de légèreté,
00:25:21effectivement.
00:25:23Là, sous prétexte
00:25:23qu'on ne les connaît pas,
00:25:24finalement,
00:25:25ça crée une difficulté.
00:25:26Mais les autres qu'on connaît,
00:25:27avec qui on peut discuter,
00:25:29qu'on a vus grandir,
00:25:30finalement,
00:25:30ça ne pose pas de problème.
00:25:31Mais excusez-moi,
00:25:33un dealer,
00:25:33ça reste une racaille.
00:25:34Un dealer est générateur
00:25:35d'insécurité.
00:25:36Un dealer constitue une menace
00:25:38pour l'environnement.
00:25:39Un dealer enfreint la loi
00:25:40et un dealer doit être condamné.
00:25:42Point final.
00:25:42Que vous le connaissiez,
00:25:43que vous l'ayez vu grandir
00:25:45depuis la crèche
00:25:45ou qu'il arrive d'un autre quartier
00:25:47que vous ne connaissiez pas,
00:25:48un dealer,
00:25:48ça reste un dealer.
00:25:49C'est un délinquant
00:25:50et c'est un délinquant
00:25:51qui est un enfer
00:25:52et qui génère des cauchemars
00:25:53pour tous les riverains
00:25:54et pour tous les habitants
00:25:55qu'il côtoie.
00:25:56Donc voilà,
00:25:57à un moment donné,
00:25:57il faut être clair
00:26:01très clairement,
00:26:02on ne peut pas l'accepter.
00:26:02Il y a une banalisation
00:26:03du trafic de drogue,
00:26:04il y a une banalisation
00:26:05de la drogue
00:26:06qui n'est pas acceptable.
00:26:07Alors juste,
00:26:07Mohamed,
00:26:07vous allez répondre dans un instant.
00:26:08Restez avec Toub,
00:26:09j'allais vous dire au revoir,
00:26:10mais alors restez avec Toub
00:26:11parce qu'il faut que vous répondiez
00:26:12quand même à ce que dit
00:26:12Julien Oudoul.
00:26:13On fait le CNews Info
00:26:14parce qu'on est très en retard.
00:26:15Il est 11h05
00:26:15et juste après,
00:26:16vous répondez.
00:26:1711h05, CNews Info,
00:26:18Sandra Trango.
00:26:22France a perdu ses repères
00:26:23et s'est prosterné
00:26:24devant ses ennemis.
00:26:25Ce sont les mots
00:26:26de Laurent Wauquiez
00:26:27ce matin sur notre antenne.
00:26:28Le chef de file des députés
00:26:30Les Républicains
00:26:30a critiqué l'invitation
00:26:32du président syrien
00:26:33cet après-midi à l'Elysée
00:26:34en cause notamment
00:26:35le passé djihadiste
00:26:36d'Ahmad Al-Sharet.
00:26:38Elisabeth Borne
00:26:39veut 50% de filles
00:26:40dans la spécialité mathématique
00:26:42en terminale en 2030.
00:26:44Elles sont actuellement 42%.
00:26:45Le gouvernement va demander
00:26:47aux chefs d'établissement
00:26:48et aux professeurs
00:26:49de les encourager
00:26:49à suivre cette voie.
00:26:51Une première marche
00:26:52de 5000 jeunes femmes
00:26:53supplémentaires est prévue
00:26:55dès la prochaine rentrée.
00:26:57Et puis c'est le jour J
00:26:57au Vatican.
00:26:58Les 133 cardinaux électeurs
00:27:00participent en ce moment
00:27:01à une messe solennelle
00:27:03dans la basilique Saint-Pierre.
00:27:04Elle précède l'ouverture
00:27:05du conclave cet après-midi
00:27:06qui élira le successeur
00:27:08du pape François.
00:27:09Le doyen du collège
00:27:10Cardinalis
00:27:11appelle à choisir
00:27:12celui dont l'Église
00:27:13et l'humanité
00:27:14ont besoin
00:27:14en se tournant
00:27:15si difficile de l'histoire.
00:27:19Bonjour, merci sur CNews.
00:27:20Merci d'être en direct
00:27:21avec nous.
00:27:22Si vous n'étiez pas
00:27:23avec nous tout à l'heure,
00:27:24je vous rappelle
00:27:24qu'on était avec cette maman
00:27:25qui a témoigné en direct
00:27:26sur CNews
00:27:27qui est obligée
00:27:27de quitter son foyer
00:27:28parce qu'elle est menacée
00:27:29par des dealers
00:27:30qui lui proposaient
00:27:31d'héberger,
00:27:32d'être nourrice
00:27:33comme on dit,
00:27:34c'est-à-dire d'héberger
00:27:34chez elle des packs de drogue
00:27:35pour permettre ensuite
00:27:38de les répartir
00:27:39et de dealer.
00:27:40Et puis on était ensuite
00:27:41avec Mohamed Benmedour
00:27:42qui nous expliquait
00:27:43qu'à Marseille,
00:27:44lui connaissait en général
00:27:45les dealers,
00:27:45aller leur parler
00:27:46et ça a un peu énervé
00:27:47Julien Oudoul
00:27:47qui disait
00:27:48on ne parle pas comme ça
00:27:49des dealers,
00:27:49je comprends que vous les connaissiez
00:27:50mais enfin,
00:27:51vous en parlez
00:27:52avec beaucoup de légèreté,
00:27:53il n'y a pas les bons dealers
00:27:53qu'on ne connaît pas
00:27:54et les mauvais dealers
00:27:56qu'on ne connaît pas.
00:27:57Mohamed Benmedour,
00:27:58vous répondez à Julien Oudoul.
00:28:00Julien Oudoul,
00:28:01j'entends vos propos
00:28:03mais personnellement,
00:28:05vous êtes dans Lyon,
00:28:07ce n'est pas la même situation.
00:28:08En Marseille,
00:28:08ce n'est pas comme ailleurs.
00:28:10En Marseille,
00:28:10la drogue est parmi nous
00:28:11depuis des années,
00:28:12des années,
00:28:12des années
00:28:13et moi,
00:28:14quel moyen j'ai ?
00:28:15Moi,
00:28:15je n'ai aucun moyen,
00:28:16je n'ai aucune autorité,
00:28:17je ne suis pas officier
00:28:18pour les judiciaires.
00:28:18Le seul pouvoir que j'ai,
00:28:20c'est de pouvoir parler,
00:28:21dialoguer.
00:28:22Donc,
00:28:23je fais avec les moyens
00:28:24que j'ai.
00:28:24Si demain,
00:28:25vous me donnez
00:28:25une plaque et un calibre,
00:28:27peut-être que j'agirai
00:28:28différemment
00:28:29mais je fais
00:28:29avec le peu de moyens
00:28:31que j'ai.
00:28:32C'est tout.
00:28:33Quand je peux
00:28:34régler des situations,
00:28:36je les règle.
00:28:36Après,
00:28:36attention,
00:28:37ce n'est pas que je cautionne.
00:28:38Les dealers,
00:28:38je leur dis,
00:28:39ils le savent très bien
00:28:39mon discours.
00:28:40Vous faites vos trucs,
00:28:41vous n'êtes pas dans la légalité.
00:28:43Tôt ou tard,
00:28:43vous allez vous faire interpeller.
00:28:44Il ne faudra pas pleurer
00:28:45quand vous allez vous retrouver
00:28:46en prison.
00:28:47Pour l'instant,
00:28:48moi,
00:28:48je viens avec une main tendue.
00:28:49Je vous propose.
00:28:50Certains acceptent.
00:28:51Certains acceptent.
00:28:52J'ai placé des jeunes
00:28:52sur le service militaire volontaire,
00:28:54sur de l'insertion,
00:28:55sur de la formation.
00:28:57Mais,
00:28:57moi,
00:28:58mon travail,
00:28:59c'est l'insertion.
00:29:00C'est la médiation.
00:29:01Ce n'est pas la répression.
00:29:02La répression,
00:29:03je la laisse
00:29:03à nos amis policiers.
00:29:06Exactement.
00:29:06Et je précise,
00:29:07Mohamed,
00:29:07parce que vous l'avez dit aussi
00:29:08et ça explique peut-être
00:29:10vos propos.
00:29:11Vous avez également dit
00:29:13que vous les avez connus
00:29:14tout petits,
00:29:15ces jeunes-là.
00:29:15Comme vous êtes éducateur,
00:29:16vous les avez vus grandir
00:29:17et c'est pour ça aussi
00:29:18que vous les connaissez.
00:29:20Et Bruno Pommard,
00:29:20on connaît bien,
00:29:21qui était au RAID,
00:29:22m'envoie un petit message
00:29:23et il me dit
00:29:24mais de toute façon,
00:29:25les policiers aussi
00:29:26les connaissent,
00:29:27les dealers.
00:29:29Exactement.
00:29:30Tout à fait.
00:29:31Les policiers les connaissent.
00:29:32Ils discutent avec eux.
00:29:33Les connaître,
00:29:34c'est une chose.
00:29:35Les connaître,
00:29:36c'est une chose.
00:29:36On ne va pas faire le procès
00:29:37de Mohamed
00:29:38parce qu'en plus,
00:29:39lui,
00:29:39il essaie au contraire
00:29:40d'arranger les choses
00:29:41et d'aider les choses.
00:29:42Merci Mohamed,
00:29:42en tout cas,
00:29:43d'avoir été avec nous.
00:29:43Ludovic Thoreau,
00:29:44vous êtes maire,
00:29:45on a cette dame
00:29:46qui nous dit
00:29:46voilà,
00:29:47moi je suis obligé
00:29:47de quitter mon logement,
00:29:48maintenant j'ai peur,
00:29:49je suis menacé
00:29:49parce que je ne veux pas
00:29:50être nourrice.
00:29:50On me propose 200 euros
00:29:52par jour,
00:29:52je refuse parce que moi
00:29:53je ne veux pas rentrer
00:29:54dans ce deal-là.
00:29:55Qu'est-ce qu'on fait ?
00:29:55Vous maire,
00:29:56qu'est-ce que vous faites
00:29:56dans ce cas-là ?
00:29:57L'attribution des logements
00:29:58ne tient plus des maires
00:29:59maintenant mais du préfet.
00:30:00Donc ça c'est terminé.
00:30:01Donc vous ne pouvez rien faire ?
00:30:02Dans un cas comme ça,
00:30:02vous ne pouvez rien faire ?
00:30:03C'est-à-dire que si j'avais
00:30:04la main sur les logements
00:30:05et je ne peux pas
00:30:06parce que la loi a évolué.
00:30:07Deuxième chose,
00:30:07le cas de cette maman Courage,
00:30:09il y en a des dizaines,
00:30:09dizaines.
00:30:10Vous verrez ce qui va se passer.
00:30:12Et c'est encore une fois
00:30:12une guerre de territoire
00:30:14parce qu'au début
00:30:15les nourrices ça sert à quoi ?
00:30:16Au lieu de les mettre
00:30:16dans les cages d'escalier
00:30:17où les policiers passent,
00:30:18maintenant on les met
00:30:18chez les gens.
00:30:19Avant les nourrices
00:30:19c'était volontaire
00:30:20comme a dit ce médiateur.
00:30:21Maintenant ils ne sont plus volontaires
00:30:22et on va aller chercher.
00:30:23Et on parle de la maman
00:30:24mais l'enfant de 13 ans
00:30:25qui n'arrête pas
00:30:33la possibilité
00:30:34de donner des logements.
00:30:35C'est au préfet de le faire.
00:30:37C'est un dalle.
00:30:38Donc le maire ne peut rien faire
00:30:39dans un cas comme celui-là ?
00:30:40Mais pour aider la maman ?
00:30:41Si on peut l'aider financièrement.
00:30:42Financièrement un peu au moins.
00:30:43Mais au-delà de ça,
00:30:44j'en marque,
00:30:44une fois qu'on a l'aider financièrement,
00:30:46il va falloir faire
00:30:47pour tous les autres.
00:30:48Il n'y a pas qu'elle,
00:30:48il n'y a pas qu'une maman.
00:30:49C'est tous les jours
00:30:50dans ces cités.
00:30:51Et quand on gagnera enfin
00:30:53sur ce terrain
00:30:53qui est en train d'être pris
00:30:54peu à peu
00:30:55par toute cette drogue
00:30:57et tout ça,
00:30:57mais sinon,
00:31:03ce qui a été fait là,
00:31:08ce soir,
00:31:09ce soir,
00:31:09elle est réglée.
00:31:10Le problème
00:31:10que demain,
00:31:11il y en aura un autre
00:31:11et vous,
00:31:13vous ferez à chaque fois ça
00:31:14pour que ça avance,
00:31:15il faut que ça pète
00:31:15comme toujours.
00:31:16Donc ça pètera aujourd'hui.
00:31:17Mais la problématique,
00:31:18bien sûr que c'est cet moment
00:31:19et qu'il faut l'aider.
00:31:20Mais c'est tous les moments.
00:31:21Mais la problématique,
00:31:21c'est le trafic de drogue.
00:31:23Arrêtons.
00:31:23Parce qu'on en parle
00:31:24à chaque semaine.
00:31:25C'est ça qui est là-dedans.
00:31:25C'est l'échec du gouvernement
00:31:26dans la lutte contre le trafic de drogue.
00:31:28C'est l'échec.
00:31:28Enfin, tous les gouvernements.
00:31:29Il n'y a pas un gouvernement
00:31:29qui a réussi.
00:31:30Madi Saidi,
00:31:31comment vous réagissez
00:31:31quand vous entendez
00:31:32une maman comme ça ?
00:31:33Vous êtes touchée, forcément.
00:31:34Oui, on est forcément touchée.
00:31:35Et puis c'est terrible
00:31:35parce qu'effectivement,
00:31:36on passe à une étape supérieure
00:31:38dans le narcotrafic.
00:31:39Alors effectivement,
00:31:40avant,
00:31:40ceux qui faisaient les nourrices
00:31:42c'était un acte volontaire.
00:31:43Ils étaient complices
00:31:44donc ils le faisaient.
00:31:45Aujourd'hui,
00:31:45on désigne des gens
00:31:46et on leur dit
00:31:46tu le fais,
00:31:47autrement ça va chauffer pour toi.
00:31:48Mais c'est terrible
00:31:49parce que cette femme est seule,
00:31:50elle n'a pas d'homme
00:31:51pour la défendre.
00:31:52Elle a un gamin
00:31:52qui malheureusement
00:31:53peut être aussi victime
00:31:54de représailles
00:31:55et c'est sans compter
00:31:56toute cette rupture sociale
00:31:58de ce gamin
00:31:58parce qu'un coup il est là,
00:31:59un coup il est là
00:31:59pour ses études,
00:32:00c'est compliqué.
00:32:01Et c'est là où l'État
00:32:02peut-être doit saisir l'occasion
00:32:04parce que des femmes comme ça,
00:32:05il y en a plein.
00:32:06Mais moi,
00:32:07ce que je trouve terrible
00:32:07c'est qu'ils l'ont repérée.
00:32:10Elle nous l'a bien racontée.
00:32:11C'est-à-dire que quand ils sont
00:32:11allés la voir,
00:32:12ils lui ont dit
00:32:12vous êtes seule,
00:32:13vous n'avez pas de travail,
00:32:15vous avez un enfant
00:32:15que vous devez élever,
00:32:16vous êtes au RSA
00:32:17donc nous on vous propose
00:32:19200 euros par jour.
00:32:20C'est terrible en fait.
00:32:20Vous n'inquiétez pas,
00:32:21eux ils connaissent tout le monde
00:32:22dans les quartiers.
00:32:23Ils font des enquêtes,
00:32:23ils ont des émissaires
00:32:24qui leur disent qui est qui.
00:32:25Donc ils savent exactement
00:32:27qui est qui.
00:32:28Et voilà,
00:32:28et c'est pour ça
00:32:29qu'ils sont allés la voir
00:32:29en se disant
00:32:30comme elle est vulnérable
00:32:31peut-être qu'elle l'accepterait.
00:32:32Ludovic et Mathias.
00:32:33Oui, juste un mot.
00:32:34Attention à ne pas toucher
00:32:35les médiateurs.
00:32:36En fait, les grands frères,
00:32:37ça a évolué.
00:32:38Là vous défendez
00:32:38Mohamed Benmédour
00:32:39qui était attaqué
00:32:40par Junior O'Doul.
00:32:40Enfin, je défends
00:32:41la réalité de terrain.
00:32:42Avant il y avait
00:32:43les grands frères
00:32:43mais les grands frères
00:32:44sont souvent partis aujourd'hui.
00:32:45Et si on enlève
00:32:46les médiateurs,
00:32:47mettez-vous à sa place.
00:32:49Si demain il va voir la police
00:32:50et il dit celui-là
00:32:50il va la drogue,
00:32:51il met les histoires
00:32:51pour le lendemain.
00:32:53Il essaie de faire,
00:32:54il est sur un fil.
00:32:55Il est entre les deux,
00:32:55c'est le lien en fait.
00:32:56C'est le lien entre les quartiers.
00:32:58Les médiateurs,
00:33:00vous coupez tout.
00:33:01Parce que la police,
00:33:01vous savez bien
00:33:02qu'elle ne peut plus rentrer
00:33:02pour différentes raisons.
00:33:03La santé ne peut plus rentrer
00:33:04pour différentes raisons.
00:33:05La Poste s'en va
00:33:06si vous enlevez les médiateurs.
00:33:07Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:33:08Je suis désolé.
00:33:10C'est un aveu d'échec
00:33:11et d'impuissance.
00:33:12Mais vous n'avez pas compris
00:33:12ce que je dis.
00:33:12Mais je le sais.
00:33:14On me dit que c'est parce
00:33:15que vous ne connaissez pas le terrain.
00:33:16Mais bien sûr.
00:33:17En fait, la je ne connaissais pas le terrain.
00:33:18Écoutez-moi.
00:33:19Sens n'est pas Marseille
00:33:20mais sens a ses problématiques aussi.
00:33:22Mais je ne dis pas ça.
00:33:23Je dis tout simplement
00:33:24le seul lien qui reste sur place
00:33:26aujourd'hui
00:33:26ce sont ces médiateurs.
00:33:28Et si vous leur dites
00:33:29d'aller à la police
00:33:31il n'y a plus de médiateurs.
00:33:32Ils n'oseront plus.
00:33:34Mais dites pas non.
00:33:35Je les connais les médiateurs.
00:33:36Je connais des médiateurs
00:33:37parce que j'habite aussi
00:33:38près de J. Soubray.
00:33:39J'en connais plein.
00:33:40Des éducateurs
00:33:41qui font un travail exceptionnel.
00:33:43Si vous leur demandez
00:33:44dans les témoignages
00:33:45dont une partie sont délinquants la nuit
00:33:46et médiateurs le jour
00:33:47mais ça existe aussi.
00:33:49Vous ne pouvez pas parler comme ça
00:33:50de ces gens-là.
00:33:51Mais bien sûr que si
00:33:51je vais parler comme ça.
00:33:52Mais bien sûr que si
00:33:53je vais parler comme ça.
00:33:54Mais bien sûr que si
00:33:55je ne dis pas que
00:33:56tous les médiateurs
00:33:57encore une fois
00:33:58sont des délinquants
00:33:58mais je dis qu'il y a une partie
00:33:59ce qu'on appelait
00:34:00les grands frères.
00:34:02Vous avez une partie
00:34:03des délinquants
00:34:04des médiateurs
00:34:06qui étaient délinquants la nuit
00:34:07qui trafiquaient la nuit
00:34:08et qui étaient
00:34:09le relais de la mairie
00:34:11dans le quartier.
00:34:13On le sait.
00:34:14Dans toutes les professions
00:34:15c'est tout.
00:34:18Écoutez-moi ce que je vous dis.
00:34:19Dans toutes les professions
00:34:20il y a des délinquants.
00:34:22Dans toutes les professions
00:34:22il y a des gens
00:34:23qui ne sont pas bien.
00:34:24Mais surtout ne faites pas
00:34:25une généralité
00:34:25parce que si on enlève
00:34:26les délinquants aujourd'hui
00:34:27j'ai dit que ça existe
00:34:28et qu'il y en a malheureusement
00:34:29beaucoup.
00:34:30Et donc ces délinquateurs
00:34:30qui ne sont pas des délinquants
00:34:31comme vous vous dites
00:34:32pour essayer de créer
00:34:33et garder ce lien.
00:34:35Si on casse ce lien
00:34:35vous verrez ce qu'il va se passer.
00:34:37Oui parce que le rôle
00:34:37des médiateurs
00:34:38il est important quand même
00:34:38dans les cités
00:34:39parce qu'autrement
00:34:39il n'y a plus personne.
00:34:40Il n'y a plus personne
00:34:41qui les connaît.
00:34:42Il n'y a plus personne
00:34:42qui fait le lien.
00:34:43Non il n'y a pas plus personne.
00:34:45Il y a beaucoup de services
00:34:46publics dans les cités.
00:34:48Mais si !
00:34:49Arrêtez cette légende !
00:34:50Excusez-moi !
00:34:51Mais venez dans la ruralité.
00:34:53Est-ce qu'il y a besoin
00:34:53de médiateurs dans la ruralité ?
00:34:55Est-ce qu'on a des médiateurs
00:34:56dans la ruralité ?
00:34:57Alors qu'on a aussi
00:34:58du trafic de drogue
00:34:59malheureusement.
00:35:00Ce n'est pas la même réalité
00:35:02mais ce que je veux dire
00:35:02c'est que les médiateurs
00:35:03doivent être d'une part
00:35:06pour la sécurité
00:35:07les policiers
00:35:08qui doivent aller partout
00:35:09et qui vont partout.
00:35:10Les médiateurs doivent être
00:35:11des policiers.
00:35:11Oui mais oui bien sûr.
00:35:13Personne n'en parlera.
00:35:14Mathias Leboeuf.
00:35:15Vous pensez quoi
00:35:16de ce que dit Julien ?
00:35:17Non je pense que
00:35:19j'étais d'accord avec lui
00:35:20en début d'émission
00:35:21sur le fait
00:35:22non non mais
00:35:23sur saluer l'héroïsme
00:35:25de cette maman.
00:35:26Je crois qu'on est tous d'accord.
00:35:28Mais sur les médiateurs
00:35:29quand il vous dit
00:35:30les médiateurs
00:35:30sont des policiers
00:35:31pour remettre de l'ordre.
00:35:32Non c'est pas le rôle
00:35:33de la police d'être médiateur
00:35:35même si à mon avis
00:35:36la police devrait refaire
00:35:37un peu de médiation
00:35:38c'est-à-dire effectivement
00:35:39re-rentrer en contact
00:35:40et ne pas être uniquement
00:35:41dans le répressif
00:35:42mais le médiateur
00:35:43il a un rôle
00:35:44de facilitateur
00:35:45et de lien.
00:35:47Alors effectivement
00:35:48il est parfois
00:35:49en contact
00:35:49avec des gens
00:35:50qu'il connaît
00:35:51qui commettent
00:35:52des actes délictueux
00:35:53mais c'est pas parce qu'ils
00:35:54commettent des actes délictueux
00:35:55que le médiateur
00:35:56ne doit pas chercher
00:35:57à faciliter
00:35:58des situations de terrain.
00:35:59Ça c'est du pragmatisme.
00:36:00Si on fait de l'idéologie
00:36:01et qu'on suit
00:36:02Il n'y a pas des élus locaux ?
00:36:02Si on fait
00:36:03Il n'y a pas des élus locaux ?
00:36:04Mais les élus locaux
00:36:04c'est pas leur rôle
00:36:06C'est pas leur fonction
00:36:07Ça n'existe pas ça ?
00:36:08Si vous voulez
00:36:09mais les référents de quartier
00:36:10encore une fois
00:36:10vous avez une méconnaissance
00:36:12totale
00:36:13de ce qu'est le travail
00:36:15d'un médiateur
00:36:15Non mais je suis très bien
00:36:16Non mais excusez-moi
00:36:17C'est pas parce qu'on n'a pas
00:36:19le même avis
00:36:19que je n'ai pas de connaissances
00:36:20sur ce qu'est un médiateur
00:36:21C'est tout
00:36:22Je ne partage pas votre avis
00:36:23qui à mon sens
00:36:24est un aveu d'échec
00:36:25coûte beaucoup d'argent
00:36:27et n'a pas les résultats
00:36:28escomptés
00:36:28ça se saurait
00:36:29Ça fait 30 ans
00:36:30qu'on met des médiateurs
00:36:30Ça fait 30 ans
00:36:32qu'on met des médiateurs
00:36:32Si vous voulez supprimer
00:36:33ça sera pire
00:36:34Ah voilà
00:36:35Supprimer la drogue
00:36:36Un dernier mot
00:36:38Oui un dernier mot
00:36:40Ce qui me paraît extrêmement important
00:36:41c'est que la République
00:36:42quel que soit d'ailleurs
00:36:44le maillon
00:36:44que ce soit l'Etat
00:36:45via le préfet
00:36:46que ce soit le département
00:36:48que ce soit la région
00:36:48que ce soit les maires
00:36:49doit absolument aider
00:36:51cette maman
00:36:52et tous les gens
00:36:52qui sont dans la même situation
00:36:53Bien sûr
00:36:54Et on va suivre
00:36:55Si on veut lutter
00:36:56contre la drogue
00:36:57il faut aussi
00:36:58aider cette population
00:37:00qui est confrontée à ça
00:37:01Parce que c'est des résistants
00:37:02Exactement
00:37:02C'est des résistants
00:37:03On va continuer
00:37:05à suivre le dossier
00:37:07de cette maman
00:37:08Le dossier que je voulais aborder
00:37:09ce soir
00:37:10ce matin
00:37:11ce sont les prisons
00:37:12avec cette nouvelle attaque
00:37:14contre le domicile
00:37:15d'un surveillant
00:37:15Alors pourquoi je vous en parle
00:37:16parce que moi je pensais
00:37:17que ça s'était terminé
00:37:18ces histoires d'attaques
00:37:19contre les surveillants
00:37:20contre les domiciles
00:37:21de surveillants
00:37:21et j'ai découvert
00:37:22avec stupeur
00:37:22qu'un domicile
00:37:25de surveillants
00:37:25avait été attaqué
00:37:26dans l'Oise
00:37:26Alors pas vraiment
00:37:27un domicile de surveillants
00:37:27parce qu'ils se sont trompés de porte
00:37:28on ne peut pas être non plus
00:37:29intelligent partout
00:37:31On regarde le sujet
00:37:32on en parle après
00:37:33Derrière cette façade
00:37:35noircie par les flammes
00:37:36réside un couple
00:37:37de personnes âgées
00:37:38Pourtant
00:37:39ce sont leurs voisins
00:37:40deux agents pénitentiaires
00:37:41avec qui ils partagent
00:37:42cette maison mitoyenne
00:37:43qui était visée
00:37:44Une nouvelle agression
00:37:45qui inquiète
00:37:46l'ensemble de la profession
00:37:48Nos familles
00:37:48ont tout simplement
00:37:49de la crainte
00:37:50pour nous
00:37:50sur les prises
00:37:52de services
00:37:53sur les trajets
00:37:54Les surveillants
00:37:56quand ils sont
00:37:56au travail
00:37:58ont également peur
00:38:00qu'il arrive quelque chose
00:38:01à leurs familles
00:38:02à leurs enfants
00:38:02Sur les lieux de l'incendie
00:38:04une forte odeur d'essence
00:38:05a été relevée
00:38:06Pour l'un des syndicats
00:38:07pénitentiaires
00:38:08le caractère volontaire
00:38:09du départ de feu
00:38:10ne fait aucun doute
00:38:11Face à la répétition
00:38:12d'attaques commises
00:38:13à l'encontre de prison
00:38:14ou d'agents pénitentiaires
00:38:15ces dernières semaines
00:38:16des mesures de protection
00:38:18ont été annoncées
00:38:19par le préfet de l'Oise
00:38:20qui s'est rendu hier
00:38:21à la prison de Liancourt
00:38:23On a déjà renforcé
00:38:25considérablement
00:38:25bien sûr
00:38:26les patrouilles
00:38:27de police
00:38:27ou de gendarmerie
00:38:28à proximité
00:38:29des établissements
00:38:30pénitentiaires
00:38:31On a des systèmes
00:38:32de téléphones
00:38:33d'alertes
00:38:33un peu comme
00:38:34sur le mode de système
00:38:35pour les élus
00:38:35Et puis nous avons
00:38:37aujourd'hui proposé
00:38:39à ce que les domiciles
00:38:41qui sont connus
00:38:41sur le département
00:38:42des agents pénitentiaires
00:38:43soient éventuellement
00:38:45mis à disposition
00:38:46des forces de sécurité
00:38:47Une enquête a été ouverte
00:38:49mais pour l'heure
00:38:49aucun lien procédural
00:38:51n'a été établi
00:38:51entre ce sinistre
00:38:52et ceux perpétrés
00:38:54à l'encontre
00:38:54d'autres agents pénitentiaires
00:38:56depuis la mi-avril
00:38:57Alors on est en direct
00:38:58avec Jesse Zagary
00:39:00qui est délégué
00:39:00Faux pénitentiaires
00:39:01Bonjour
00:39:01Merci d'être en direct
00:39:02avec nous
00:39:03C'est vrai que c'est inquiétant
00:39:04de voir des domiciles
00:39:05comme ça
00:39:05qui sont attaqués
00:39:06Alors en plus
00:39:06comme je le disais
00:39:07ils se sont trompés
00:39:08de domicile
00:39:08ils sont allés
00:39:08sur la porte à côté
00:39:10mais moi je pensais
00:39:11que c'était terminé
00:39:12cette histoire d'attaque
00:39:13contre le personnel pénitentiaire
00:39:15mais est-ce que c'est quelque chose
00:39:16de récurrent en fait
00:39:17Alors effectivement
00:39:20on pensait que les attaques
00:39:22allaient diminuer
00:39:22fortement depuis que
00:39:24l'instigateur a été écroué
00:39:26enfin écroué
00:39:28a été justement
00:39:28c'est présenté
00:39:30devant le parquet antiterroriste
00:39:32là par rapport à cette attaque
00:39:35rien ne confirme
00:39:36ou n'infirme
00:39:36si c'est par rapport
00:39:37à ce pseudo-mouvement
00:39:38instigué par les narcotrafiquants
00:39:41contre le personnel pénitentiaire
00:39:42après les attaques
00:39:43malheureusement
00:39:43des personnels
00:39:44sont réguliers
00:39:46quotidien
00:39:47mis à part ce mouvement
00:39:49nous sommes souvent
00:39:51confrontés à l'extérieur
00:39:53lorsque nous sommes en civil
00:39:54à des attaques
00:39:55ou des insultes
00:39:56de la part de détenus
00:39:58ou de familles de détenus
00:39:59Est-ce que vous êtes préparé
00:40:00il y a une formation
00:40:00des agents
00:40:01pour réagir
00:40:02à ce type d'agression extérieure ?
00:40:06Non nous sommes formés
00:40:06pour intervenir
00:40:07sur nos missions intérieures
00:40:09au sein de l'administration pénitentiaire
00:40:10après l'extérieur
00:40:11non
00:40:11et nous ne sommes pas
00:40:13habilités aussi
00:40:14à intervenir
00:40:15sur la voie publique
00:40:16donc nous avons
00:40:17les mêmes procédures
00:40:18que tout le monde
00:40:19c'est aller porter plainte
00:40:20et ce que nous espérons
00:40:21c'est vraiment
00:40:22que nous sommes assistés
00:40:23avec une protection fonctionnelle
00:40:25et c'est vrai
00:40:26que ces derniers temps
00:40:27les directeurs interrégionaux
00:40:28ainsi que les préfets
00:40:29ont tout mis en oeuvre
00:40:30pour protéger
00:40:31les établissements
00:40:32et aussi
00:40:33à la demande
00:40:33des agents
00:40:34les domiciles
00:40:36Quand vous voyez
00:40:37une attaque
00:40:37comme celle-là
00:40:38ça vous inquiète
00:40:38et vous vous dites
00:40:39j'espère que ce n'est pas
00:40:40en train de redémarrer
00:40:41Sur toute attaque de personnel
00:40:44nous sommes fortement inquiets
00:40:45oui
00:40:46nous resterons toujours inquiets
00:40:48et vigilants
00:40:49à ce que ça ne se reproduise plus
00:40:50c'est pour ça que
00:40:51l'État
00:40:52et là j'encourage l'État
00:40:53à être ferme
00:40:55dans la répression
00:40:56la répression pénale
00:40:57contre les instigateurs
00:40:59contre les malfrats
00:41:00qui commettent ce genre
00:41:01de délits
00:41:01et de crimes
00:41:02qui là pour l'instant
00:41:03ont causé des dégâts matériels
00:41:05mais nous avons toujours peur
00:41:07que ce soit après
00:41:07physique ou psychologique
00:41:09et de là
00:41:10il faut vraiment
00:41:10une grosse fermeté
00:41:12de la magistrature
00:41:14envers ces délinquants
00:41:14et ces criminels
00:41:15Merci beaucoup
00:41:16Jésus-Zagary
00:41:16délégué
00:41:17FO pénitentiaire
00:41:18merci
00:41:19et bien évidemment
00:41:20on espère que tout cela
00:41:21va s'arrêter rapidement
00:41:22et c'est vrai que c'est compliqué
00:41:23pour les agents
00:41:23mais il faut penser
00:41:24à leur famille aussi
00:41:25c'est très compliqué
00:41:25pour les familles
00:41:26de ces gens-là
00:41:26parce que très souvent
00:41:27les familles sont menacées
00:41:29les femmes
00:41:30les enfants
00:41:30sont dans des situations
00:41:31difficiles
00:41:32Autre sujet
00:41:33que je voulais aborder
00:41:34ce matin
00:41:35c'est Thomas Porte
00:41:36de LFI
00:41:37et puis le dossier LFI
00:41:38en général
00:41:38parce qu'il y a ce livre
00:41:39également
00:41:39qui fait beaucoup parler
00:41:40alors Thomas Porte
00:41:41c'est fabuleux
00:41:42parce que le 1er mai
00:41:42il était chez nos confrères
00:41:43de Sud Radio
00:41:44il affirmait qu'il y avait
00:41:45un racisme structurel
00:41:47dans les forces de l'ordre
00:41:47il était véhément
00:41:48il donnait des exemples
00:41:49on va le réentendre
00:41:50dans un instant
00:41:51et pourtant
00:41:51dès le lendemain
00:41:52il a demandé
00:41:52une protection policière
00:41:53donc voilà
00:41:54les policiers
00:41:54c'est pas bien
00:41:55c'est tous des salauds
00:41:56mais quand on en a besoin
00:41:57on les appelle au secours
00:41:58d'abord on va réécouter
00:41:59Thomas Porte sur Sud Radio
00:42:01et puis après
00:42:01on en parle avec Amoribuco
00:42:03j'ai vu
00:42:04j'ai lu
00:42:05est-ce que la police
00:42:07et la justice
00:42:07sont devenus racistes
00:42:09j'ai lu ça
00:42:10vous l'avez dit
00:42:11Thomas Porte
00:42:12moi j'ai dit
00:42:13qu'il y avait un racisme
00:42:14structurel
00:42:15ce qui n'est pas la même chose
00:42:16bon
00:42:16ça c'est ma position
00:42:18et je pense que par exemple
00:42:19dans la police française
00:42:19il y a aujourd'hui
00:42:20un racisme qui est structurel
00:42:21quand vous voyez
00:42:22la question des violences policières
00:42:24qui sont victimes
00:42:25de violences policières
00:42:26qui est mort
00:42:27sous les balles de la police
00:42:28après les refus d'obtempérer
00:42:29qui, moi je suis élu
00:42:31et député de Seine-Saint-Denis
00:42:32qui est victime
00:42:33de contrôle aux faciès
00:42:3410-15 fois par jour
00:42:36parce qu'ils n'ont pas
00:42:36la bonne couleur de peau
00:42:37ça c'est un racisme structurel
00:42:39aujourd'hui
00:42:39organisé dans la police
00:42:41et encore une fois
00:42:41vous parlez de Bruno Rotaillou
00:42:43mais pardon
00:42:43Bruno Rotaillou
00:42:44il y a quelques jours
00:42:44a décoré des policiers
00:42:45à Marseille
00:42:46celles et ceux
00:42:47qui sont impliqués
00:42:47dans la mort de Mohamed Bendris
00:42:49et dans le fait
00:42:49que son frère a été mutilé
00:42:50par des tirs de LBD
00:42:51et le ministre de l'Intérieur
00:42:53va remettre des médailles
00:42:54aux policiers
00:42:55qui sont impliqués
00:42:55dans la mort d'un homme
00:42:56et dans un autre
00:42:57qui a été mutilé
00:42:58voilà aujourd'hui
00:42:58le climat
00:42:59qui règne dans la police française
00:43:00et vous avez le syndicat
00:43:02un des syndicats majoritaires
00:43:03excusez-moi
00:43:03Alliance Police
00:43:04qui fait des communiqués
00:43:05notamment après
00:43:05l'assassinat de Naël
00:43:07pour parler
00:43:08des gens des quartiers
00:43:09comme des vermines
00:43:10qu'il faut ramener l'ordre
00:43:10donc ces gens sont aujourd'hui
00:43:11des factieux
00:43:12et ils se comportent
00:43:13comme des factieux
00:43:14et ben voilà
00:43:14donc après il appelle
00:43:15la police au secours
00:43:17Amoribucot bonjour
00:43:17j'en laisse à l'heure actuelle
00:43:18merci d'être avec nous
00:43:19c'est vous qui avez révélé justement
00:43:20que Thomas Porte
00:43:21avait demandé de l'aide
00:43:25pourquoi il a demandé de l'aide d'abord ?
00:43:28alors d'abord écoutez
00:43:29ça c'est effectivement
00:43:30parce qu'il a reçu
00:43:30des menaces
00:43:32par son téléphone
00:43:33des menaces de décapitation
00:43:35et donc il a fait savoir
00:43:36par le biais de son avocat
00:43:37début mai
00:43:37c'était je crois le 1er mai
00:43:38que face à ces menaces
00:43:40il décidait de porter plainte
00:43:42et de demander
00:43:43il demandait publiquement
00:43:44donc une protection
00:43:45de la police
00:43:46alors cette demande
00:43:48en fait
00:43:49elle a été prise en compte
00:43:50par le ministère de l'intérieur
00:43:51et comment ça se passe
00:43:53en fait les étapes
00:43:53dans ces cas là
00:43:54c'est donc qu'il y a cette plainte
00:43:55qui entraîne en général
00:43:56les services de ministère
00:43:59de l'intérieur
00:44:00à s'intéresser
00:44:01au cas de ce député
00:44:02puisque c'est un élu de la nation
00:44:03il y a ensuite
00:44:04une analyse
00:44:05qui est faite
00:44:06du risque encouru
00:44:07par ce député
00:44:08par les renseignements
00:44:09territoriaux
00:44:10ou par l'UCLAT
00:44:11l'UCLAT
00:44:11c'est l'unité de coordination
00:44:12de la lutte antiterroriste
00:44:13et ensuite
00:44:14en fonction
00:44:15il y a une note
00:44:16qui est donnée
00:44:17à la menace
00:44:18envers ce député
00:44:20et en fonction de cette note
00:44:21il y a un dispositif
00:44:22de sécurité
00:44:23qui est déployé
00:44:24alors soit
00:44:25s'il y a vraiment
00:44:26un risque assez sérieux
00:44:28c'est le SDLP
00:44:28qui est un service spécialisé
00:44:30dans la protection
00:44:31des personnes à risque
00:44:32donc vous avez parfois
00:44:33un chauffeur
00:44:34ou deux trois agents
00:44:35qui sont en permanence
00:44:36avec cette personne
00:44:37sous protection
00:44:38et puis si le risque
00:44:39n'est pas tant élevé
00:44:40que ça
00:44:40mais qu'il y a quand même
00:44:42un risque faible
00:44:44et bien à ce moment là
00:44:45ce sont des patrouilles
00:44:46de police
00:44:47qui sont envoyées
00:44:48à proximité
00:44:48du domicile
00:44:49de la personne
00:44:50et là
00:44:51en l'occurrence
00:44:51c'est ce qui se fait
00:44:52actuellement
00:44:53pour le député
00:44:54Thomas Porte
00:44:55il y a effectivement
00:44:56des policiers
00:44:56qui tournent autour
00:44:57de son domicile
00:44:58dans le 19ème arrondissement
00:44:59de Paris
00:45:00et une évaluation
00:45:01plus approfondie
00:45:02qui a été demandée
00:45:03par le ministère
00:45:03de l'Intérieur
00:45:04donc ça veut dire
00:45:06en fait
00:45:06que c'est un risque
00:45:07qui n'est pas considéré
00:45:08comme très important
00:45:09si je comprends bien
00:45:10votre hiérarchie
00:45:11alors l'évaluation
00:45:13elle est toujours en cours
00:45:15c'est ce qu'on m'a dit
00:45:17du côté du ministère
00:45:17de l'Intérieur
00:45:18et en attendant
00:45:19si vous voulez
00:45:20qu'elle ait été faite
00:45:21cette évaluation
00:45:22il y a déjà
00:45:23des patrouilles de police
00:45:25qui ont été envoyées
00:45:26à proximité
00:45:27du domicile
00:45:28du député
00:45:28il faut quand même savoir
00:45:29que j'allais dire
00:45:31une grande partie
00:45:31des députés
00:45:32reçoivent des menaces
00:45:33de mort
00:45:33et ils ne sont pas tous
00:45:34sous protection policière
00:45:35on ne peut pas mettre
00:45:35tout le monde
00:45:36sous protection policière
00:45:37par exemple
00:45:38Louis Boyard
00:45:39avait lui aussi
00:45:39reçu des menaces
00:45:40et on n'avait pas
00:45:42déployé le SDLP
00:45:43autour de lui
00:45:44il avait simplement
00:45:44eu lui aussi
00:45:45des patrouilles de police
00:45:47qui avaient été envoyées
00:45:48à proximité
00:45:49de son domicile
00:45:50en fait
00:45:50par contre
00:45:51ce qui est assez particulier
00:45:52avec Thomas Portes
00:45:53et j'allais dire
00:45:53la France Insoumise
00:45:54en général
00:45:55c'est plusieurs choses
00:45:56c'est d'une part
00:45:57ils sont extrêmement
00:45:58violents
00:45:59et virulents
00:46:00politiquement
00:46:01on se souvient
00:46:01que Thomas Portes
00:46:02avait mis sa tête
00:46:03collé la tête
00:46:06d'un ministre
00:46:07au moment de la réforme
00:46:08sur la retraite
00:46:09sur un ballon de foot
00:46:10et qu'il avait posé
00:46:11son pied dessus
00:46:12l'air d'avoir
00:46:14la tête du ministre
00:46:15sous le pied
00:46:15comme s'il avait été
00:46:16décapité
00:46:16donc c'est des gens
00:46:17extrêmement violents
00:46:18et par ailleurs
00:46:19ce sont des gens
00:46:19qui critiquent énormément
00:46:20la police
00:46:21et qu'ils considèrent
00:46:23comme étant
00:46:23une espèce de police
00:46:25d'extrême droite
00:46:26opposée
00:46:27ennemis à eux
00:46:28et donc c'est très particulier
00:46:30parce qu'à la fois
00:46:30ils sont violents
00:46:31à la fois
00:46:31ils n'arrêtent pas
00:46:32de critiquer la police
00:46:33et en même temps
00:46:33quand cette violence
00:46:34se retourne contre eux
00:46:35ce qui est assez normal
00:46:37évidemment
00:46:37retour de balancier
00:46:38et bien ils demandent
00:46:41l'aide de la police
00:46:42par ailleurs
00:46:42et qu'ils critiquent énormément
00:46:43pour pouvoir les protéger
00:46:45c'est ça qui est assez
00:46:46cocasse dans cette histoire
00:46:47et on voit le professionnalisme
00:46:49des policiers
00:46:50parce qu'ils doivent faire
00:46:50leur mission comme il faut
00:46:51forcément
00:46:52alors qu'ils sont obligés
00:46:53de protéger quelqu'un
00:46:54qui les insulte
00:46:55à longueur de journée
00:46:56et c'est vrai que voilà
00:46:57ça doit être un peu délicat
00:46:58quand même pour eux
00:46:59malgré tout
00:47:00mais ils font leur boulot
00:47:00ils font leur job
00:47:01de façon professionnelle
00:47:02parce que ça leur est demandé
00:47:04exactement
00:47:05j'allais dire à la différence
00:47:06ils sont moins sectaires
00:47:07heureusement
00:47:08que les députés
00:47:08de la France Insoumise
00:47:09alors quand vous parlez
00:47:12en off avec des policiers
00:47:13évidemment
00:47:13ils sont plus honorés
00:47:14de protéger
00:47:15certaines personnes
00:47:16dont ils partagent
00:47:17l'idée évidemment
00:47:18que d'autres
00:47:19évidemment que ça ne fait pas
00:47:20plaisir aux policiers
00:47:21j'imagine dans l'ensemble
00:47:23de protéger un député
00:47:25tel que Thomas Portes
00:47:25mais effectivement
00:47:26ils le font
00:47:26c'est un service public
00:47:27donc ils le font
00:47:28ils le font pour n'importe qui
00:47:30et c'est tout à leur honneur
00:47:31de le faire évidemment
00:47:33effectivement
00:47:33merci beaucoup Amoré Bucot
00:47:34journaliste à valeur actuelle
00:47:35merci d'avoir été en direct
00:47:36avec nous
00:47:36après il ne faut quand même
00:47:37pas avoir de figure
00:47:37cracher le 1er mai
00:47:39sur les policiers
00:47:40et le 2 mai
00:47:41le lendemain
00:47:42on ne laisse même pas
00:47:43passer une semaine
00:47:43le lendemain
00:47:44demander de l'aide
00:47:45à la police
00:47:46ils se disent
00:47:46oh là là
00:47:46j'ai des menaces de mort
00:47:47comme nous tous
00:47:48je pense qu'autour de cette table
00:47:49on a tous des menaces de mort
00:47:50voilà
00:47:50et simplement
00:47:51Julien Audoul là-dessus
00:47:53vous devez en avoir
00:47:53vous aussi
00:47:53de toute façon
00:47:54des menaces de mort
00:47:54bien sûr
00:47:54mais c'est vrai que
00:47:56les députés de la France Insoumise
00:47:58osent tout
00:47:58et c'est même à ça
00:47:59qu'on les reconnaît
00:47:59et l'honneur de la police
00:48:01l'honneur de la police nationale
00:48:03c'est de protéger
00:48:04même les citoyens
00:48:05qui les détestent
00:48:06même les citoyens
00:48:07qui leur crachent dessus
00:48:08matin, midi et soir
00:48:09parce que
00:48:09au-delà de la violence
00:48:11et de l'opposition
00:48:12politique
00:48:13de la France Insoumise
00:48:15il y a surtout le risque
00:48:16que fait peser ce parti
00:48:17sur tous nos agents de police
00:48:19et gendarmes
00:48:19partout en France
00:48:20quand vous dites
00:48:21que la police est raciste
00:48:22quand vous dites
00:48:23que la police tue
00:48:24quand vous dites
00:48:25que la police
00:48:25fait un tri
00:48:26entre nos concitoyens
00:48:28selon la couleur de la peau
00:48:29vous leur mettez
00:48:29une cible dans le dos
00:48:30vous légitimez
00:48:31les violences
00:48:32le jet de cocktail Molotov
00:48:33les agressions
00:48:34les refus d'obtempérer
00:48:36ils mettent en insécurité
00:48:38évidemment
00:48:38nos agents de police
00:48:39ils mettent en insécurité
00:48:40aussi les délenquants
00:48:41qui s'échappent
00:48:42et qui ne veulent pas
00:48:43obéir à la police
00:48:44parce que soi-disant
00:48:44elle est raciste
00:48:45et donc il ne faut pas
00:48:45lui obéir
00:48:46ce sont des irresponsables
00:48:47et même ces irresponsables notoires
00:48:49que ce soit Louis Boyard
00:48:50ou Thomas Porte
00:48:50font appel à la police
00:48:51quand eux
00:48:52se sentent en insécurité
00:48:53Ludovic Thoreau
00:48:54alors mesdames et messieurs
00:48:55qui avez voté
00:48:55et les filles
00:48:56ok
00:48:56vous avez juste
00:48:57en face de vous
00:48:58la réalité de ces menteurs
00:48:59ah la police tue
00:49:01la police est raciste
00:49:01ah mais quand j'ai peur
00:49:02il faut qu'ils viennent
00:49:03me défendre
00:49:04voilà la réalité
00:49:05les filles
00:49:05ce sont que des menteurs
00:49:06et quand ils ont besoin
00:49:07de la police
00:49:08ils viennent rapidement
00:49:09les chercher
00:49:09qui c'est qui a dit
00:49:10dans l'Assemblée nationale
00:49:11ferme ta gueule
00:49:12on va s'occuper de toi
00:49:12c'est ce monsieur
00:49:13d'accord
00:49:14et maintenant
00:49:14il tremble de toutes parts
00:49:15des menaces
00:49:16moi aussi
00:49:17on m'a dit
00:49:17qu'on va me décapiter
00:49:18comme Samuel Paty
00:49:19mais j'ai pas été pleurer
00:49:21mais surtout
00:49:21moi j'ai jamais critiqué
00:49:22la police
00:49:22donc monsieur
00:49:23comment dire
00:49:24et Poutso
00:49:25qu'on votait pour lui
00:49:25attention
00:49:26vous avez une preuve
00:49:27aujourd'hui
00:49:28que ce sont des menteurs
00:49:29excusez-moi
00:49:30il a pas de visage
00:49:30il a une porte
00:49:31mais pas de visage
00:49:31Mathias Lebeuf
00:49:33oui alors
00:49:34moi je partage
00:49:36votre propos
00:49:38effectivement
00:49:38monsieur Porte
00:49:40doit se faire des nœuds
00:49:41dans la tête
00:49:41mais déjà
00:49:42effectivement
00:49:43c'est l'honneur
00:49:43de la police
00:49:44de défendre
00:49:44c'est ce que j'ai dit
00:49:45de défendre
00:49:47tous les députés
00:49:48quoi qu'ils pensent
00:49:49et même s'ils attendent
00:49:50tous les citoyens
00:49:51et tous les citoyens
00:49:52mais notamment
00:49:52les députés
00:49:53après
00:49:54je voudrais juste
00:49:56rappeler une chose
00:49:57c'est que
00:49:57on doit pouvoir
00:49:59critiquer la police
00:50:00on doit
00:50:01non mais parce que
00:50:02dire qu'ils sont racistes
00:50:04dire qu'ils sont racistes
00:50:05c'est pas une critique
00:50:06excusez-moi
00:50:07c'est pas une critique
00:50:08c'est une insulte
00:50:08je peux
00:50:09c'est une insulte
00:50:10je peux
00:50:11pas critiquer la police
00:50:11vous finissez
00:50:12mais je vous dis
00:50:13ce que je pense
00:50:14de ce que vous voulez
00:50:14très bien
00:50:14je rappelle
00:50:15qu'il y a eu
00:50:16un rapport
00:50:17du conseil d'état
00:50:18qui attestait
00:50:19du contrôle
00:50:20au faciès
00:50:21et de la discrimination
00:50:22bah si
00:50:23si si
00:50:23excusez-moi le conseil d'état
00:50:24j'ai jamais dit que la police
00:50:25était raciste
00:50:25excusez-moi
00:50:27ne mélangez pas tout
00:50:28je dis pas
00:50:29est-ce que j'ai dit
00:50:30que la police
00:50:31non mais
00:50:32Porte l'a dit
00:50:32je rappelle juste une chose
00:50:35et notamment à Ludovic
00:50:36qui vient dire
00:50:36il critique la police
00:50:37et après voilà
00:50:38on doit pouvoir
00:50:39il insulte la police
00:50:40tu as dit
00:50:40c'est pas des critiques
00:50:41c'est la critique
00:50:42et l'insulte
00:50:42sont deux choses différentes
00:50:43entièrement d'accord
00:50:44mais on doit pouvoir
00:50:45critiquer la police
00:50:46bien sûr
00:50:46mais pas l'insulter
00:50:47mais pas l'insulter
00:50:48demander son aide après
00:50:49et aller
00:50:50aller comme un petit garçon
00:50:50en train de pleurer
00:50:51aidez-moi
00:50:51aidez-moi
00:50:52excusez-moi
00:50:54il est ridicule
00:50:54c'est pas tout à fait
00:50:56la même chose
00:50:56la vérité c'est que
00:50:57LFI aujourd'hui
00:50:58cette situation
00:50:59elle est ironique
00:50:59presque même ubuesque
00:51:00donc c'est ceux
00:51:01qui insultent tous les jours
00:51:02les policiers
00:51:02qui nous disent
00:51:03que la police est raciste
00:51:04que la police tue
00:51:05mais pourquoi tu veux
00:51:05qu'un tueur vienne te protéger
00:51:07et en revanche
00:51:08et puis c'est d'autant plus
00:51:10risible
00:51:10que c'est les mêmes
00:51:12qui mettent des cibles
00:51:12dans le dos des gens
00:51:13aujourd'hui
00:51:14ils ressent ce qu'ils font
00:51:14aux gens
00:51:15LFI mettent des cibles
00:51:16dans le dos des gens
00:51:17et ces gens-là
00:51:18sont obligés d'être protégés
00:51:19c'est un scandale
00:51:20on ne peut pas
00:51:21on ne peut pas faire son marché
00:51:22en disant
00:51:23la police est raciste
00:51:24la police tue
00:51:26et aujourd'hui
00:51:27on vient plornifier
00:51:28auprès de la police
00:51:28non non c'est pas vous
00:51:29qui l'avez dit
00:51:30je parle de Thomas Portes
00:51:31et de ses copains de LFI
00:51:32et la vérité
00:51:33c'est qu'aujourd'hui
00:51:34ils se rappellent
00:51:35de l'utilité de la police
00:51:36ils se rappellent
00:51:37que la police
00:51:37a un devoir républicain
00:51:38de protéger tout le monde
00:51:40quelle que soit sa couleur de peau
00:51:41c'est les mêmes
00:51:41qui sont les fonctions
00:51:42voilà
00:51:43donc tout est à l'honneur
00:51:45de la police
00:51:45qui fait son boulot
00:51:46malgré tout
00:51:46malgré les difficultés
00:51:48et à la place de Thomas Portes
00:51:49moi j'aurai honte
00:51:49voilà exactement
00:51:50c'est bravo à la police
00:51:52honneur à la police
00:51:53et honte à Thomas Portes
00:51:54pour résumer
00:51:54on fait une pause
00:51:55dans un instant
00:51:56on vous parle de la meute
00:51:57justement
00:51:58on va parler de LFI
00:51:59et de ce livre
00:52:00qui fait beaucoup parler
00:52:01on vous en parle
00:52:01juste après la pause
00:52:02et qu'il a s'assin
00:52:03il a s'assin sur Mélenchon
00:52:05c'est très très dur
00:52:07on en parle avec Thomas Bonnet
00:52:08à tout de suite
00:52:09en direct après la pause
00:52:10un policier a été poussé
00:52:14du toit d'un restaurant
00:52:15courte paille
00:52:16en essayant d'arrêter
00:52:16des voleurs
00:52:17ça s'est passé
00:52:18à Ormesson
00:52:18sur Marne
00:52:19dans le Val de Marne
00:52:20dans la nuit de lundi
00:52:21à mardi
00:52:21les individus s'attaquaient
00:52:22à la toiture en cuivre
00:52:24de l'établissement
00:52:24fermé depuis plusieurs mois
00:52:26trois hommes de nationalité
00:52:27roumaine ont été interpellés
00:52:29la Russie et l'Ukraine
00:52:30ont échangé
00:52:31des frappes de drones
00:52:31la nuit dernière
00:52:32bilan au moins
00:52:33deux morts
00:52:33et huit blessés
00:52:34à Kiev
00:52:35Volodymyr Zelensky
00:52:36réclame une pression accrue
00:52:37sur Moscou
00:52:38et des sanctions
00:52:38plus sévères
00:52:39de son côté
00:52:40le Kremlin
00:52:40entend répondre immédiatement
00:52:42en cas d'attaque ukrainienne
00:52:43pendant le cessez-le-feu
00:52:47puis c'était il y a 30 ans
00:52:48jour pour jour
00:52:49le 7 mai 1995
00:52:51Jacques Chirac
00:52:52remportait la présidentielle française
00:52:53une victoire
00:52:54après deux échecs consécutifs
00:52:56à l'élection
00:52:56les sondages l'annonçaient
00:52:58face à Edouard Balladur
00:52:59au second tour
00:53:00mais le candidat
00:53:01du Rassemblement
00:53:02pour la République
00:53:02l'emportait finalement
00:53:03devant le socialiste
00:53:04Lionel Jospin
00:53:05En 3 sur CNews
00:53:09merci d'être en direct avec nous
00:53:10on parle maintenant
00:53:10de ce livre explosif
00:53:11sur la France insoumise
00:53:13livre qui fait beaucoup parler
00:53:14dans les médias
00:53:15ça s'appelle La Meute
00:53:16et je vous propose
00:53:18d'écouter justement
00:53:19les journalistes
00:53:20qui étaient chez nos confrères
00:53:21de France Inter
00:53:22Charlotte Belaich
00:53:22et Olivier Perroux
00:53:24qui résument
00:53:24on a fait un petit montage
00:53:25qui résume en gros
00:53:26ce qu'il y a dans ce livre
00:53:27c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:53:28les insoumis
00:53:30et ce parti
00:53:31vit sous la coupe
00:53:33de Jean-Luc Mélenchon
00:53:34c'est un Jean-Luc Mélenchon
00:53:36qui est excessif
00:53:37qui est tyrannique
00:53:38visiblement
00:53:39d'après ce livre
00:53:40écoutez
00:53:40avant la purge médiatique
00:53:44de l'été dernier
00:53:44il y en a eu
00:53:45des dizaines d'autres
00:53:46plus silencieuses
00:53:47mais pas moins violentes
00:53:48parce que
00:53:49c'est la façon
00:53:50dont Mélenchon
00:53:51appuie son pouvoir
00:53:53les purges
00:53:53elles ont l'avantage
00:53:54d'avertir
00:53:55tous les autres
00:53:56voilà ce qui arrive
00:53:57à ceux qui doutent
00:53:57voilà ce qui arrive
00:53:58à ceux qui oseraient
00:53:59le remettre en question
00:54:00sur les 200 témoins
00:54:01sur les plus de 200 témoins
00:54:02que nous avons dans le livre
00:54:03la très grande majorité
00:54:05nous ont tous dit ça
00:54:06quand le micro s'est coupé
00:54:07quand on a fini de parler
00:54:08et c'est pour ça
00:54:08qu'on avait cette dimension
00:54:09d'emprise sectaire
00:54:09nous ont dit
00:54:10putain j'ai participé à ça
00:54:12c'est ça qu'ils nous ont dit tous
00:54:13et ce qui est intéressant
00:54:15c'est qu'ils l'ont fait
00:54:15pas seulement par peur
00:54:16ils l'ont fait
00:54:17au nom des valeurs
00:54:18il y a cette idée très forte
00:54:19dans le livre
00:54:20que la fin justifie les moyens
00:54:21et ce qu'ils racontent
00:54:22aujourd'hui
00:54:23Daniel Simonnet
00:54:23Raquel Garrido
00:54:24mais d'autres avant eux
00:54:25c'est qu'ils ont tous accepté
00:54:27une pause démocratique
00:54:28en se disant
00:54:30que ça valait le coup
00:54:31pour gagner
00:54:31et changer la vie
00:54:33finalement
00:54:33on est avec
00:54:34Thomas Bonnet
00:54:35journaliste politique
00:54:36à CNews
00:54:36bonjour Thomas
00:54:37est-ce que ce livre
00:54:38au fond
00:54:38il risque de faire du mal
00:54:40à Jean-Luc Mélenchon
00:54:41ou ce qu'il y a à l'intérieur
00:54:43tout le monde s'en doutait
00:54:44tout le monde le murmurait
00:54:45écoutez
00:54:47on avait déjà eu
00:54:47des récits
00:54:48des méthodes
00:54:49de Jean-Luc Mélenchon
00:54:50mais là on a
00:54:51quand même un livre
00:54:52dont l'écho médiatique
00:54:53est nettement plus important
00:54:55la campagne de promotion
00:54:56sur les chaînes de télévision
00:54:58et sur les plateaux de radio
00:55:00est quand même assez conséquente
00:55:01donc évidemment
00:55:02beaucoup de gens
00:55:02vont entendre parler
00:55:03de ce livre
00:55:04beaucoup de gens
00:55:05vont le lire aussi
00:55:06sans doute
00:55:06donc effectivement
00:55:07là on a sans doute
00:55:07passé un palier
00:55:09dans la connaissance
00:55:10qu'on a désormais
00:55:10du système Mélenchon
00:55:12de ce couple
00:55:13qui est bien
00:55:14une forme de tyrannie
00:55:15a instauré une forme de tyrannie
00:55:16au sein de ce mouvement politique
00:55:18alors à la question
00:55:20est-ce que ça peut nuire
00:55:21à Jean-Luc Mélenchon
00:55:22j'observe depuis quelques jours
00:55:24les réactions
00:55:24des députés insoumis
00:55:26ou plutôt
00:55:27l'absence de réaction
00:55:28je vois assez peu
00:55:29finalement
00:55:29de choses passer
00:55:31notamment sur
00:55:32les réseaux sociaux
00:55:33on a envoyé
00:55:35quelques lieutenants
00:55:35sur les plateaux de télévision
00:55:37pour dire que tout ça
00:55:38était de la fiction
00:55:39que tout cela
00:55:40était du mensonge
00:55:41moi l'impression
00:55:42que ça me donne
00:55:43quand même
00:55:43c'est que
00:55:43Jean-Luc Mélenchon
00:55:44d'une certaine manière
00:55:45va se servir
00:55:46de ce livre
00:55:47pour se vendre
00:55:48à nouveau
00:55:48comme un candidat
00:55:50dont le système
00:55:51voudrait se débarrasser
00:55:52il va pouvoir
00:55:53cibler la gauche
00:55:54il cible déjà
00:55:55assez régulièrement
00:55:56ceux qui ont quitté
00:55:57le mouvement
00:55:58parfois qui l'ont quitté
00:55:59d'ailleurs
00:55:59parce qu'ils ont été virés
00:56:01donc je ne pense pas
00:56:02que ça va le nuire
00:56:03au sein de son parti
00:56:04au sein de sa base militante
00:56:06la question c'est de savoir
00:56:07est-ce que
00:56:07les français
00:56:08les électeurs potentiels
00:56:10de Jean-Luc Mélenchon
00:56:11vont être touchés
00:56:12par ces accusations
00:56:14là on verra
00:56:15mais en tout cas
00:56:15moi je ne pense pas
00:56:16que ça soit quelque chose
00:56:17qui puisse être de l'ordre
00:56:18qui puisse nuire
00:56:19à Jean-Luc Mélenchon
00:56:20finalement
00:56:21oui parce qu'en fait
00:56:22ces choses là
00:56:23il y en a pas mal
00:56:23qui sont sorties
00:56:23on va écouter
00:56:24merci Thomas
00:56:25on va écouter
00:56:25Eric Nolot
00:56:26qui avait déjà fait un livre
00:56:26lui il y a quelque temps
00:56:28sur Mélenchon
00:56:29qui n'avait pas eu le même écho
00:56:30parce que peut-être
00:56:31que les médias
00:56:32n'étaient pas prêts
00:56:33à l'entendre
00:56:33parce que là maintenant
00:56:34même France Inter
00:56:34se met à taper sur Mélenchon
00:56:36donc c'est dire
00:56:37où on en est
00:56:38écoutez Eric Nolot
00:56:39qui était ce matin
00:56:40chez Pascal Praud
00:56:41et qui a dit
00:56:43ce qu'il pensait lui
00:56:43de Jean-Luc Mélenchon
00:56:45j'ai sorti ce pamphlet
00:56:47sur Mélenchon
00:56:48en fait je raconte
00:56:48tout ça
00:56:49avec quelques années d'avance
00:56:50c'était quand ce pamphlet ?
00:56:52c'était il y a deux ans
00:56:53oui
00:56:53deux ans
00:56:54en fait
00:56:55France Inter
00:56:56n'était pas prêt
00:56:57à accueillir cette parole
00:56:58oh là là
00:56:59c'est caca boudin de fasciste
00:57:00
00:57:01le match entre la réalité
00:57:02et le déni de réalité
00:57:03est en train comme toujours
00:57:04de tourner en faveur
00:57:05de la réalité
00:57:06donc là ils sont prêts
00:57:07à accueillir cette parole
00:57:07alors
00:57:08évidemment chez Sonia de Villers
00:57:10donc en fin d'émission
00:57:11pas toute la matinale
00:57:12quand même
00:57:12enfin
00:57:12saluons quand même ça
00:57:13et tout ce qui est raconté
00:57:15est vrai
00:57:15en fait
00:57:16la France Insoumise
00:57:17c'est la Roumanie
00:57:17sous les Chéoshescu
00:57:18il y a un couple
00:57:20qui fait régner la terreur
00:57:21sur le reste
00:57:22et tout le monde
00:57:23vit dans la terreur
00:57:24d'être épuré
00:57:25d'être chassé
00:57:26de recevoir
00:57:27les mails de Mélenchon
00:57:29c'est dément
00:57:29imaginez que
00:57:30je sais pas
00:57:31on tombe sur des mails
00:57:31comme ça
00:57:32de Jordan Bardella
00:57:33ou Marine Le Pen
00:57:33mais tout le monde
00:57:34serait en ébullition
00:57:35donc il y a ce côté
00:57:36totalitaire
00:57:37monsieur Mélenchon
00:57:38est un Trotsky
00:57:39ce n'est pas un démocrate
00:57:40il n'y a pas d'adhérent
00:57:41à la France Insoumise
00:57:42il n'y a pas de vote
00:57:43tout se décide
00:57:44dans la cuisine
00:57:45des Chéoshescu
00:57:46il décide
00:57:47qui reste dans le mouvement
00:57:47qui n'y est pas
00:57:48quelle est la ligne
00:57:49et personne n'a rien à dire
00:57:51et vous voyez
00:57:51comment Mathilde Panot
00:57:52est au garde à vous
00:57:54à chaque fois
00:57:54à la peur
00:57:54de dire un mot trop
00:57:56ou un mot
00:57:57qui ne serait justement
00:57:58pas assez fort
00:57:59moi je trouve ça fascinant
00:58:01et enfin
00:58:02apparemment
00:58:03cette vérité
00:58:03a atteint le cerveau
00:58:04des journalistes
00:58:05ça me fait rire
00:58:07voilà
00:58:07ce qu'il a pensé
00:58:08dans ce livre
00:58:09qui est sorti il y a deux ans
00:58:10le gauchiste du plateau
00:58:11Mathias Leboeuf
00:58:11il en pense quoi ?
00:58:12moi j'ai aucun souci
00:58:13avec ça
00:58:14puisque je passe mon temps
00:58:16à répéter
00:58:17que je ne suis pas fan
00:58:19de Mélenchon
00:58:20et qu'à mon avis
00:58:20Mélenchon fait beaucoup
00:58:21de mal à la gauche
00:58:22alors pourquoi ce livre
00:58:23est intéressant ?
00:58:25j'ai coutume de penser
00:58:26qu'il ne faut jamais
00:58:27s'attaquer aux hommes
00:58:29mais plutôt aux idées
00:58:31et là
00:58:32c'est quand même intéressant
00:58:33pourquoi ?
00:58:33parce que ça montre
00:58:34l'exercice du pouvoir
00:58:36par Jean-Luc Mélenchon
00:58:38et sa compagne
00:58:38puisqu'il est question
00:58:39de sa compagne aussi
00:58:40et Sonia Kirikou
00:58:43Chikirou
00:58:45j'adore
00:58:45Chikirou
00:58:46pas Kirikou
00:58:47Kirikou c'est le personnage
00:58:50pour les enfants
00:58:50il est gentil
00:58:53il est très gentil
00:58:54Kirikou
00:58:55il est très gentil
00:58:58Chikirou
00:58:59elle est le héros
00:59:00c'est un absurde
00:59:01et c'est intéressant
00:59:03donc je reprends
00:59:04je préfère Kirikou
00:59:05que Chikirou
00:59:05c'est intéressant
00:59:08parce que ça montre
00:59:09une chose
00:59:09c'est comment
00:59:10donc Mélenchon
00:59:12entre autres
00:59:12exercerait le pouvoir
00:59:14s'il arrivait au pouvoir
00:59:16moi je viens d'une gauche
00:59:17qui est une gauche
00:59:18libertaire
00:59:18et j'ai toujours été
00:59:20profondément
00:59:21heurté
00:59:22par le côté autoritaire
00:59:24autocrate
00:59:24de Mélenchon
00:59:26et qui fait peur
00:59:27quoi
00:59:27tout simplement
00:59:28donc voilà
00:59:29j'ai aucun souci avec ça
00:59:30et je pense que c'est un bouquin
00:59:31qui fera beaucoup de bien
00:59:32à la gauche
00:59:33alors ça m'amuse
00:59:34ça m'amuse
00:59:34de voir au demeurant
00:59:36le RN se réjouir
00:59:38de ça
00:59:38non non
00:59:39c'est pas réjouir
00:59:40en deux
00:59:40préparez-vous
00:59:41votre petit paquet
00:59:43c'est Noël qui approche
00:59:45c'est un petit
00:59:46un petit truc
00:59:46de communication politique
00:59:48c'est que si ça affaiblit
00:59:49Jean-Luc Mélenchon
00:59:50c'est pas une très bonne chose
00:59:51pour vous
00:59:51parce que
00:59:52ah bon
00:59:52bah non parce que
00:59:53Mélenchon travaille
00:59:53pour le Rassemblement National
00:59:54il est tellement
00:59:56il est tellement
00:59:57repoussoir
00:59:58qu'il ne fait que
00:59:59alimenter finalement
01:00:01le comment dire
01:00:02l'argumentaire
01:00:03et à juste titre
01:00:04j'ai pas de soucis avec ça
01:00:05du Rassemblement National
01:00:07et quasiment
01:00:08je trouve que c'est pas
01:00:09une très bonne nouvelle
01:00:10pour vous
01:00:10que ce livre sorte
01:00:11parce que ça va justement
01:00:12scléroser
01:00:14vous me dites
01:00:17il ne faut pas s'attaquer
01:00:18à un homme
01:00:18mais cet homme
01:00:19est le parti
01:00:20c'est pour ça
01:00:24qu'on s'attaque à lui
01:00:24c'est qu'autour
01:00:25il n'y a personne
01:00:25et dès que tu coupes
01:00:26tu as la tête coupée
01:00:27deuxième chose
01:00:27les journalistes
01:00:28il y a Libération
01:00:29et le Monde
01:00:30Libération et le Monde
01:00:32d'accord
01:00:32donc ça veut dire
01:00:32quand même
01:00:33que c'est des fois
01:00:34un peu à gauche
01:00:34maintenant deuxième chose
01:00:35que je vais poser
01:00:36vous le PC
01:00:37vous le PS
01:00:38et vous les écologistes
01:00:39quand c'est que vous partez ?
01:00:41quand c'est que vous partez
01:00:43et arrêtez de faire cette union
01:00:44qui est contre nature pour vous
01:00:46tout est dit
01:00:47moi ma question c'est ça
01:00:48après tout ça
01:00:49moi j'appartiens
01:00:50c'est pas vous qui parle
01:00:52vous avez un dictateur
01:00:53aujourd'hui
01:00:54on le sait très bien
01:00:54d'accord
01:00:55et bah alors vous
01:00:56arrêtez d'être un dictateur
01:00:57sinon vous êtes complice
01:00:58exactement
01:00:58vous avez tout à fait raison
01:00:59Julien Audoul
01:01:00Ludovic Thoreau
01:01:01a dit les termes
01:01:02et très clairement
01:01:03bon bah alors
01:01:04on m'a dit ça y est
01:01:04je vais dire autre chose
01:01:07je vais dire autre chose
01:01:08on le sait
01:01:10depuis des années
01:01:11elle est fiée
01:01:12d'un parti stalinien
01:01:13parti stalinien
01:01:14sectaire
01:01:15concentré autour du chef
01:01:16aucune démocratie
01:01:17évidemment en interne
01:01:18le vrai problème
01:01:19et là où on peut avoir peur
01:01:21c'est effectivement
01:01:21qu'il va reproduire
01:01:22et qu'il souhaite reproduire
01:01:24son organisation interne
01:01:25à la tête de l'Etat
01:01:26si par malheur
01:01:27il arrivait aux responsabilités
01:01:28et moi j'en ai
01:01:29c'est pour ça
01:01:30que c'est un livre
01:01:31en salvateur
01:01:31moi j'en ai assez
01:01:32effectivement
01:01:33d'entendre
01:01:34des communistes
01:01:35des écologistes
01:01:36des socialistes
01:01:37nous dire
01:01:37ah oui on n'est pas
01:01:38en accord avec ça
01:01:39ah oui on est un petit peu
01:01:40gênés par ça
01:01:41mais au moment des élections
01:01:41ils sont là pour la gamelle
01:01:43ils sont là pour l'étiquette
01:01:44et ils sont là pour profiter
01:01:45ils sont là pour profiter
01:01:47des investitures
01:01:48donc si vous êtes cohérent
01:01:49si vous ne voulez plus
01:01:51du stalinisme
01:01:51et de cette violence
01:01:52vous dégagez
01:01:53c'est vous
01:01:54c'est exactement ça
01:01:56un mot à dit Saïdi
01:01:57et puis on parle du pape
01:01:58ce qui est plus positif
01:01:58oui absolument
01:01:59c'est beaucoup positif
01:02:00et certainement
01:02:01beaucoup plus intéressant
01:02:02mais effectivement
01:02:03là ce qui est dit
01:02:04sur Mélenchon
01:02:05tout le monde le sait
01:02:05mais là où c'est intéressant
01:02:08peut-être que ça va soit
01:02:09faire en sorte
01:02:10que certains électeurs
01:02:11n'y aillent pas
01:02:11et les électeurs d'en face
01:02:13peut-être que ça va les mobiliser
01:02:14contre ça
01:02:15et franchement
01:02:16c'est sans surprise
01:02:17vous vous souvenez
01:02:17des textos
01:02:18bien sûr
01:02:18parce que ça s'accompagne
01:02:21ça m'évitera
01:02:21de dire
01:02:22Kérykou comme vous
01:02:23Sonia Chikirou
01:02:24vous vous rappelez
01:02:27elle a le pouvoir suprême
01:02:29elle peut insulter tout le monde
01:02:30elle peut dire tout ce qu'elle veut
01:02:31à tout le monde
01:02:31c'est la chef suprême
01:02:33Mélenchon c'est un gourou
01:02:34visuel antistémique
01:02:36et à un moment
01:02:39soit la gauche est cohérente
01:02:41et elle a des valeurs
01:02:42et elle s'en va
01:02:43et qu'elle arrête de penser
01:02:44à l'élection d'après
01:02:45je n'ai pas de soucis avec ça
01:02:46et ce qui est intéressant
01:02:47dans ce livre
01:02:47c'est qu'il est basé
01:02:49sur une enquête
01:02:49de 200 personnes
01:02:50200 témoignages
01:02:51et les gens commencent à parler
01:02:52et notamment les gens
01:02:54de l'intérieur
01:02:54absolument
01:02:55après à force de faire des purges
01:02:57forcément il y a un moment
01:02:58où il y a beaucoup de gens dehors
01:02:59et beaucoup de gens qui osent parler
01:03:01et le secteur
01:03:01il est plus dangereux
01:03:02il y a une essence de doctrine
01:03:04qui est une doctrine incroyable
01:03:06c'est dire que la purge
01:03:07c'est la saignée
01:03:08la purge renforce le parti
01:03:10ce qui est dingue
01:03:11c'est la terreur
01:03:12et c'est pour ça
01:03:13que la comparaison
01:03:14avec Ceausescu
01:03:15elle n'est pas fausse
01:03:15elle n'est pas fausse
01:03:17bon alors
01:03:17le pape
01:03:18le conclave
01:03:18vous le savez
01:03:19ça a débuté aujourd'hui
01:03:21ça a débuté à 10h
01:03:22avec la messe
01:03:23comment est choisi
01:03:24d'ailleurs le nouveau pape
01:03:26on regarde le sujet
01:03:28et puis ensuite
01:03:28on rejoint
01:03:28Régine Delfour sur place
01:03:29c'est ici
01:03:32dans la célèbre
01:03:32chapelle Sixtine
01:03:33que se tient à partir
01:03:35de ce mercredi
01:03:36le conclave
01:03:36qui signifie en latin
01:03:38fermé à clé
01:03:39depuis une semaine
01:03:40les touristes
01:03:41n'y ont plus accès
01:03:41pour laisser aux ouvriers
01:03:43le temps d'installer
01:03:44les strades
01:03:44et les tables
01:03:45autour desquelles
01:03:46vont prendre place
01:03:47les 133 cardinaux
01:03:49éligibles à la fonction
01:03:50c'est à dire
01:03:51âgés de moins de 80 ans
01:03:53vêtus de leur robe pourpre
01:03:55ils entreront en procession
01:03:56et prêteront serment
01:03:58de garder le secret
01:03:59absolu sur l'élection
01:04:00puis selon un rituel
01:04:01immuable
01:04:02depuis le Moyen-Âge
01:04:03les portes seront fermées
01:04:05ce qui se passe
01:04:07à l'intérieur
01:04:08chacun des cardinaux
01:04:09écrit sur un bout de papier
01:04:10qui dit en latin
01:04:11quelque chose comme
01:04:12je choisis comme pape
01:04:14un tel
01:04:14ils l'écrivent à la main
01:04:16et sont encouragés
01:04:17à masquer
01:04:17leur propre écriture
01:04:18à l'exception
01:04:20du premier jour
01:04:20où seul un vote a lieu
01:04:21les cardinaux
01:04:22procèdent à 4 scrutins
01:04:24par jour
01:04:24de le matin
01:04:25de l'après-midi
01:04:26les bulletins sont brûlés
01:04:29après chaque vote
01:04:29ensuite
01:04:30on les enduit
01:04:31d'un additif chimique
01:04:32pour que la fumée
01:04:33soit noire
01:04:33cela veut dire
01:04:34nous n'avons pas élu
01:04:35de pape
01:04:36un additif blanc indique
01:04:37nous avons élu un pape
01:04:40le nouveau pape
01:04:41se dirige alors
01:04:41vers une salle
01:04:42pour se recueillir
01:04:43c'est une toute petite pièce
01:04:46on l'appelle
01:04:47la salle des larmes
01:04:48en raison de l'émotion
01:04:49ressentie
01:04:50lors de l'élection
01:04:51puis le pape
01:04:52revêt une soutane blanche
01:04:53et va se présenter
01:04:54à la foule
01:04:54rassemblée sur la place
01:04:56Saint-Pierre
01:04:56un cardinal prononce
01:04:58alors la phrase
01:04:59tant attendue
01:04:59voilà la vraie question
01:05:05c'est quand
01:05:06certains disent que
01:05:06ça pourrait être demain
01:05:07ou même vendredi
01:05:08ça pourrait aller
01:05:09assez vite
01:05:09on pose la question
01:05:10on part tout de suite
01:05:11d'ailleurs en direct
01:05:12au Vatican
01:05:13avec l'une des envoyées
01:05:14spéciales de CNews
01:05:15c'est Régine Delfour
01:05:16qui est avec Antoine Durand
01:05:17sur place
01:05:17bonjour
01:05:18Régine
01:05:19comment ça se passe
01:05:19aujourd'hui ?
01:05:21Oui bonjour
01:05:24Jean-Marc
01:05:25écoutez
01:05:25il y a eu une messe
01:05:26qui s'est tenue
01:05:27à 10h
01:05:28donc derrière moi
01:05:29dans la basilique
01:05:31Saint-Pierre
01:05:31où tous les cardinaux
01:05:32étaient présents
01:05:33les cardinaux
01:05:34qui ne sont pas électeurs
01:05:36étaient aussi présents
01:05:37à côté des cardinaux
01:05:37électeurs
01:05:38il y avait beaucoup de monde
01:05:39beaucoup de public
01:05:40et puis c'est aux alentours
01:05:41de 16h
01:05:42donc
01:05:42que les cardinaux électeurs
01:05:44vont d'abord
01:05:45se recueillir
01:05:46dans la chapelle
01:05:47Pauline
01:05:47puis après
01:05:48ils vont passer
01:05:48en procession
01:05:49sur la place
01:05:51Saint-Pierre
01:05:51pour pouvoir
01:05:52rejoindre
01:05:53la chapelle
01:05:5416
01:05:54après ils vont
01:05:55prêter serment
01:05:56et puis
01:05:57il y aura
01:05:58cette fameuse
01:05:59phrase
01:06:00extra-omnes
01:06:02qui veut dire
01:06:03tous dehors
01:06:03prononcé donc
01:06:04par le cardinal
01:06:04Raveli
01:06:06qui dira donc
01:06:06que les portes
01:06:08de la chapelle
01:06:0816
01:06:09seront fermées
01:06:10et là
01:06:10ils vont procéder
01:06:11donc au premier vote
01:06:13la fumée
01:06:13devrait apparaître
01:06:14vers aux alentours
01:06:15de 19h
01:06:16il a peu de chance
01:06:17Jean-Marc
01:06:18que cette fumée
01:06:19soit blanche
01:06:20puisque très rare
01:06:21qu'un pape
01:06:21soit élu au premier tour
01:06:23on parle d'un pape
01:06:24demain ou vendredi
01:06:25vous pensez que c'est
01:06:26possible ?
01:06:28alors oui
01:06:31il parle beaucoup
01:06:33ici d'un conclave
01:06:34qui peut être
01:06:35très court
01:06:36on sait que
01:06:36les deux derniers
01:06:37conclaves
01:06:38avaient élu
01:06:39donc le Benoît XVI
01:06:40et le pape
01:06:41donc François
01:06:42en 48 heures
01:06:44donc on parle
01:06:45d'un conclave
01:06:46qui peut être court
01:06:47mais c'est un conclave
01:06:47un peu particulier
01:06:48puisqu'il est international
01:06:49il y a 70 pays
01:06:50il y a des favoris
01:06:52quand même
01:06:52ici
01:06:53notamment en Italie
01:06:54beaucoup parlent
01:06:55d'un pape
01:06:55qui devrait être italien
01:06:57le cardinal
01:06:58Parolin
01:06:59qui est
01:06:59le secrétaire d'Etat
01:07:01numéro 2 du Vatican
01:07:02apparaît
01:07:03comme favori
01:07:04on murmure
01:07:05qu'il aurait déjà
01:07:0560 voix
01:07:06mais rien n'est fait
01:07:07on parle aussi
01:07:08du cardinal
01:07:09Zuppi
01:07:10qui est également italien
01:07:11les Italiens
01:07:12l'apprécient énormément
01:07:13puisqu'il est très proche
01:07:14notamment
01:07:15des plus démunis
01:07:17des Italiennes
01:07:17tout à l'heure
01:07:18me disaient
01:07:18qu'elles espéraient
01:07:19que ce soit le cardinal
01:07:20Zuppi
01:07:20mais rien n'est fait
01:07:21Jean-Marc
01:07:21et bien on va suivre ça
01:07:23avec vous Régine
01:07:24merci beaucoup
01:07:24Régine Delfour
01:07:25envoyée spéciale au Vatican
01:07:26avec les images
01:07:27d'Antoine Durand
01:07:27on est également
01:07:28en direct
01:07:29avec le père Bernard
01:07:30Lucezi
01:07:30qui est recteur
01:07:31de l'église Saint-Victor
01:07:32à Marseille
01:07:32bonjour mon père
01:07:33merci beaucoup
01:07:33d'être en direct
01:07:34avec nous
01:07:35on est dans quel état
01:07:36d'esprit
01:07:37quand on est prêtre
01:07:38et qu'on attend
01:07:40comme ça
01:07:40un pape
01:07:41on est anxieux
01:07:42de savoir
01:07:44qui ça va être
01:07:44on est impatient
01:07:45on est dans quel état
01:07:46d'esprit ?
01:07:47Alors
01:07:48les deux
01:07:49anxieux
01:07:49et impatient
01:07:50parce que
01:07:52nous étions
01:07:53dans tous
01:07:54ces pourparlers
01:07:55ces discussions
01:07:56sur le type
01:07:57de pape
01:07:57que les cardinaux
01:07:59voulaient avoir
01:08:00réformateur
01:08:02de ce qu'a fait
01:08:03le pape François
01:08:05ou au contraire
01:08:05conservateur
01:08:06de ce que le pape
01:08:07François
01:08:08et tout cela
01:08:09nous met du coup
01:08:10dans l'impatience
01:08:10de savoir
01:08:11qui va être
01:08:12le successeur
01:08:13en même temps
01:08:14maintenant ça rentre
01:08:16dans la phase
01:08:16du conclave
01:08:17qui est vraiment
01:08:18le sens symbolique
01:08:21fort
01:08:21de fermer à clé
01:08:22pour dire
01:08:23sur l'expression
01:08:24qu'ils utilisent
01:08:25omnes extra
01:08:26tout le monde dehors
01:08:27pour ne laisser la place
01:08:29plus qu'au silence
01:08:30au mystère de Dieu
01:08:32à la prière
01:08:33et au discernement
01:08:34Est-ce que vous avez
01:08:35le droit de dire
01:08:36vous si vous souhaitez
01:08:37un pape conservateur
01:08:38ou réformateur ?
01:08:40Non
01:08:42je souhaite
01:08:43un pape
01:08:44selon le cœur
01:08:45de Dieu
01:08:45comme je veux le dire
01:08:46qui suive
01:08:47la volonté
01:08:48de Dieu
01:08:49et pas
01:08:49la pensée
01:08:50des hommes
01:08:50comme l'expression
01:08:51extra-homnesse
01:08:53veut le dire
01:08:53C'est important
01:08:56ce que vous avez dit
01:08:56parce qu'en fait
01:08:57dans la religion
01:08:58c'est Dieu
01:08:59qui décide
01:09:00du pape
01:09:01en fait
01:09:01comment expliquer ça
01:09:04c'est les cardinaux
01:09:05qui votent
01:09:05mais en fait
01:09:06ils se font
01:09:07les échos
01:09:08de la parole
01:09:08de Dieu
01:09:08c'est ça ?
01:09:09Oui
01:09:10et oui
01:09:10c'est pour cela
01:09:11que c'est très intéressant
01:09:12de voir qu'avant
01:09:13toute la discussion
01:09:15entre les cardinaux
01:09:16visait à la question
01:09:17qu'on m'avait posée
01:09:18est-ce qu'on veut
01:09:19plutôt un pape
01:09:20qui réforme
01:09:21ce que François a fait
01:09:22ou est-ce qu'on veut
01:09:24un pape
01:09:24qui conserve
01:09:25ce que le pape
01:09:26François a fait ?
01:09:27Or là maintenant
01:09:28c'est terminé
01:09:29les discussions
01:09:30les pourparlers
01:09:31on rentre vraiment
01:09:32dans la phase
01:09:32où on se met
01:09:33dans vraiment
01:09:34le silence
01:09:35la prière
01:09:36la méditation
01:09:37pour laisser
01:09:38l'œuvre de Dieu
01:09:39s'accomplir
01:09:40à travers justement
01:09:41ce que la main
01:09:42va guider
01:09:43dans le choix
01:09:43de tel cardinal
01:09:45ou tel autre cardinal
01:09:46Mais ça veut dire
01:09:46qu'entre les différents votes
01:09:47par exemple
01:09:48il n'y a pas
01:09:49de conciliabule ?
01:09:51Oui
01:09:51oui oui
01:09:52vous avez raison
01:09:53vous avez raison
01:09:53il y a un conciliabule
01:09:54parce qu'à un moment
01:09:55il faut qu'une majorité
01:09:57puisse s'imposer
01:09:59mais à partir de là
01:10:01ce n'est plus
01:10:01des conciliabules
01:10:02autour d'idées
01:10:03de réflexions
01:10:04puisque toutes les rencontres
01:10:06des cardinaux avant
01:10:08a permis de voir
01:10:09le profil
01:10:10qui se dessinait
01:10:11à travers les discussions
01:10:12mais ça va être maintenant
01:10:13pour faire un accord
01:10:15autour de non
01:10:16ou de notre non
01:10:18Merci beaucoup mon père
01:10:20merci d'avoir été
01:10:21en direct
01:10:22avec nous
01:10:22je ne vais pas vous demander
01:10:23votre avis
01:10:24il n'y a pas de sondage
01:10:24il n'y a rien
01:10:25donc on va en rester là
01:10:27sur ce sujet
01:10:27merci à tous d'avoir été
01:10:28en direct avec nous
01:10:29on se retrouve
01:10:30alors non pas demain
01:10:31non pas après-demain
01:10:32parce que c'est 8 mai
01:10:33alors on fait le pont
01:10:33pour une fois
01:10:34on se retrouvera lundi
01:10:35demain et après-demain
01:10:36c'est Thierry Cabane
01:10:36qui sera là
01:10:37dans un instant
01:10:37c'est Sonia Mabrouk
01:10:39bien évidemment
01:10:39que vous allez retrouver
01:10:40on se retrouve lundi
01:10:41en direct
01:10:41à partir de 10h35
01:10:43à lundi
01:10:43et d'ici là
01:10:44soyez prudents
01:10:45non pas après-demain
01:10:47non pas après-demain
01:10:48non pas après-demain

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